Description
Adulée des asiatiques, la Carpe koï est un poisson d’ornement qui bénéficie d’une aura et d’un prestige sonnant et trébuchant.
De la famille des Cyprinidés, son histoire et sa renommée ont débuté dans les étangs du Japon au XVIIe siècle. Elles servaient de complément alimentaire aux paysans. Puis elles sont devenues rapidement des poissons d’élevage et d'ornement destinés aux bassins et jardins, favorisant sérénité et méditation.
Poisson d’eau douce pacifique, grégaire et omnivore, la Carpe koï se nourrit de crevettes, de petits crustacés, d’algues et de végétaux. Elle vit à des températures variées mais lorsqu’elles tombent en dessous de 6°C, elle s’enfouit dans le sable et entre en semi-hibernation. Elle mesure 50 cm en moyenne et son poids oscille autour de 15 kg même s’il existe des exceptions. Avec de bonnes conditions de maintenance, elle peut vivre pendant 20 ans.
La grande qualité des Carpes koï est l’apanage du Japon. Dans l’archipel, on trouve l’élevage le plus réputé au monde à Yamakoshi, son berceau de naissance. Des catégories existent, fixant ainsi des échelles de prix, selon leur lieu d’élevage, leur pedigree et leur beauté. La plus chère fut vendue en 2018 pour la somme de 1,8 million d’euros.
La Carpe koï incarne de nombreuses valeurs dans la culture asiatique, dont celle du courage, racontée dans une célèbre légende chinoise. Celle-ci met en scène des Carpes qui remontent à contre-courant le Fleuve Jaune et atteignent la cascade tumultueuse de la Porte du Dragon. Une fois franchie, elles deviennent des Dragons aux écailles d’or. Au Japon, on célèbre cette valeur auprès des enfants et des garçons notamment, lors de la Fête du Konobo-No-Hi. Des drapeaux en forme de manches à air à l’effigie de carpes koï décorent ainsi les maisons.
Retrouvez plus d'informations sur le site de BSG dans l'article de Marie-Laure Gobin : Carpe koï, la voie des mille vertus... sonnantes et trébuchantes
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💚"On aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce qu'on aime."
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