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Description

Quand se lève le vent

…Il nous apporte des histoires, il appelle l’oiseau de notre âme à s’envoler.


Dans ma vie, des rêves, des histoires, des contes aussi, m’ont été donnés, et m’ont fait beaucoup de bien. Un bien, je ne vous raconte pas!… Si? Vous voulez que je raconte?! 

Bon, ça tombe bien, parce que justement, ils m’ont permis de savoir que je voulais raconter des histoires et des rêves. Les recevoir, les écrire avec des mots, les dire, utiliser mon souffle, ma voix, les raconter. Ils m’ont dit qu’ils pouvaient aider comme ils m’ont aidé. Alors, comme j’en tire beaucoup de bonheur, je fais.


Quand je réfléchissais à comment présenter mes idées, une histoire m’est venue. Vraiment. D’un coup. Enfin, 2 coups.

Je pratique le rêve actif et me suis formé en chamanisme (aussi quand j’évoquerai « le rêve » ou « l’histoire » , mettez tout dans le même paquet, avec l’imagination et l’inconscient en prime!), et au soir du premier jour de mon « initiation » j’avais vu un drôle d’oiseau…Il vient à l’instant de me revenir, ou peut-être plutôt moi de lui revenir, d’y revenir: 

Au pays de l’Orvent

Le vent est doré et plein de paillettes de poussières d’or. On peut prendre appui sur lui, flotter, même voler. Une question à lui confier? Il peut y répondre tout de suite, ou bien faire attendre car la réponse ne saurait être donnée à l’instant, ou parce que la réponse est qu’il faut attendre. Il peut amener un mot, des phrases, prendre des formes. Il peut prendre toutes les couleurs de l’arc-en-ciel dans ses miroitements, et être un arc-en-ciel même, pont vers où il faut, lien, vers ce qui doit être vu, pour avoir du réconfort, ou avoir une idée à ramener de l’autre côté.

Il y a tout, là-bas. Des jungles, LE feu, LE Vent, L’eau, LA terre. On peut jouer et parler avec tout. Il y a tous les êtres imaginables, ceux que l’on n’a même pas encore imaginés.

Au centre de ce royaume il y a une toute petite île de sable. Sur cette île il n’y a de place que pour un seul arbre, une espèce de palmier je crois, mais il peut changer. Et sur cet arbre est perché un drôle d’oiseau, comme un vautour perroquet géant. Absolument géant. Il ferait comme, je ne sais pas…dix fois moi (je fais 1m83!). Déroutant, aussi impressionnant que rigolo: SGRAOUT. Une base blanche, puis de toutes les couleurs à peu près du milieu jusqu’au bout de chaque plume. Sgraout m’en a donné une. Une plume rose fluo. Franchement…Je ne la trouve pas de très bon goût! Mais je l’aime et l’adore quand-même. C’est une plume d’écrivain. Je peux écrire des rêves, des histoires avec. Je comprends, parce que moi, quand je rêve ou quand je voyage, ça prend souvent, pas toujours, mais souvent la forme d’histoires.

Sgraout a étendu une aile, et il a fait tout sombre. Complètement noir. Un tunnel noir dans l’espace. Les couleurs de ses plumes tombaient en gouttes de peinture qui faisaient des taches. Je pouvais m’en servir comme encre pour y tremper ma plume, écrire ou dessiner et peindre des images. Parfois, à partir des taches les images se créaient toutes seules.

Comme cette histoire, en trois secondes top chrono. Vraiment, ce n’est pas moi qui l’ai écrite, enfin si, mais c’est Sgraout qui l’a créée, ou c’est juste lui qui me l’a transmise. Je n’en sais rien.


Si ce rêve a un air enfantin, pour moi il est sérieux, comme l’aspect même de Sgraout, rigolo et un peu effrayant à la fois, c'est peut-être, peut-être hein, parce que les enfants jouent à la vie avec sérieux. Et c’est justement peut-être pour ça qu’il a pris cette forme: pour mieux parler à l’enfant en nous, qui sait au fond de lui. Parce qu’en matière de rêve, les maîtres, les enseignants, ce sont les enfants.

Que ce soit dans des rêves endormis ou bien éveillés, les yeux grands ouverts en plein jour, combien de fois les enfants ont vu des choses déjà passées, d’autres pas encore, mais qui se passeront par la suite; et puis le présent, des situations concrètes, avec une lucidité déconcertante, nous laissant bouche bée?!

Et comment font les enfants pour être si résilients? Je pense qu’en grande partie c’est lié au fait qu’ils vont chercher l’énergie dans le rêve, dans l’Orvent ou ailleurs, en un instant, même si parfois ils aiment y passer du temps, et qu’ils la ramènent pour vivre là, maintenant. Car paradoxalement, il n’y a rien de plus ancré dans le présent qu’un enfant. 

« Est-ce que c’est vraiment vrai? » Peu importe, ça marche. Ils ont l’énergie, la douceur et l’envie de vivre.

Et comme ils aiment les histoires…

Comment ne pas les aimer?

Henri Gougaud écrit (et comme c’est vrai, et comme c’est beau et comme c’est bon): « La parole conteuse est servante de la caresse. Elle garde une porte entrouverte sur cet autre lieu de nous-mêmes, sur cette chambre au fond de nous où nous n’attendons rien de plus qu’une tendresse un peu magique, un murmure, je ne sais quoi qui nous ferait soupirer d’aise. »


Tout n’est qu’histoire que l’on se raconte. Sa vie, même.

On se la raconte en composant avec celles qu’on connaît, qui sont passées, celles du temps-horloge, de notre vécu personnel, de nos familles, de nos pays, de nos continents, puis celles de nos contes, de nos mythes, qui sont vieilles comme le monde et qui seront toujours en nous, car on en hérite: elles sont fondamentalement dans le coeur de tous. Puis il y a bien-sûr les histoires du domaine du rêve, du temps non-linéaire, du temps toujours présent. Sans oublier les histoires de possibles futurs, qui sont en réalité des pistes à explorer. Et toutes ces histoires passées et futures s’entrecoupent et s’écrivent là.

Celui qui ne croit pas aux histoires, ou prend les rêves comme de vagues régurgitations chimiques de nos journées dans notre cervelle, celui-ci écrit une histoire où les histoires n’existent pas et où les rêves n’ont pas de pouvoir. Mais ça reste une histoire. Une histoire adulte, de savant, à la raison solidement construite. Celle, peut-être, de la puissance de l’esprit et de la conscience. Et c’est très bien, il faut que la conscience soit forte et pleinement éveillée. Soignons l’esprit. Mais après, au delà? 

L’âme.

Les rêves (endormis ou éveillés) sont les mots avec lesquels l’âme nous guide, disait Jung : « Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver sous forme de destin ». Alors, plutôt que de le laisser s’écrire tout seul ou par les autres, écrivons le, notre destin, en pleine conscience, avec notre inconscient! Paradoxe? Parfait. Complétude. Soyons entier, n’oublions rien. Être vivant, en langue iroquoise, veut dire « se souvenir ». Il faut comprendre: se souvenir du rêve de son âme.

Souvenons-nous en, flattons-la, et surtout, incarnons-la.

Les émotions, les énergies, les idées que l’on peut trouver dans le rêve, puis ramener, sont bien concrètes, et doivent nous aider à nous souvenir et à écrire l’histoire de notre vie.

Voilà, c’est pour ça que j’aime les histoires: pour l’instant, le partage, le plaisir gratuit, l’écoute, la caresse évoquée par Henri Gougaud; et plus intéressé cette fois: je les aime pour ce qu’elles peuvent nous apporter de messages et de pouvoir personnel (pour soi, pour sa vie).


J’avais commencé par écrire des récits érotiques, car j’en avais envie depuis longtemps, car aussi tout part de là, de cette énergie première depuis la nuit des temps, et car dans ce domaine peut-être plus qu’ailleurs nous en avons besoin. Car si ces histoires excitent les sens, elles aspirent à emplir l’âme. Ces récits, un peu, beaucoup, fiévreusement érotiques, nous relient toujours à notre besoin d’idéal, de complétude. Et dans un monde où tout se consomme et où l’offre amoureuse constitue elle aussi une économie, mais qui intoxiquerait la demande des coeurs plutôt que la combler, je veux encore et toujours revenir aux sources, pour abreuver nos rêves.


Aujourd’hui j’élargis le type d’histoires que je compte simplement lire, ou écrire et raconter. Ce seront toujours des histoires chargées de vie, crues et poétiques, sombres et lumineuses, à la croisée des chemins, autour du feu qui brûle en nous tous et autour duquel on se rassemble tous, en laissant la place à l’authenticité et au vent de chacun pour qu’il puisse souffler et venir lui parler et le porter, des histoires de paradoxes embrassés, aux parfums de liberté. Des histoires où l’on ne part en guerre contre rien, et d’où l’on revient en paix. Des histoires pour rêveurs éveillés, confirmés ou qui ne tarderont pas à l’être! Des histoires pour gagner du pouvoir de VIE.

J’aimerais que ces histoires amènent du plaisir, même un simple plaisir fugace, qu’elles puissent réveiller encore d’avantage le rêveur qui sommeille en nous, et qu’elles vous donnent à vous aussi l’envie de jouer, de jouer sérieusement, aux rêves et aux histoires, de marcher dans une forêt d’archétypes, de jouer aux jeux des synchronicités, de voir comment les réalités oniriques et éveillées peuvent résonner, se mélanger. Temps et réalité sont des concepts qui laissent songeur…

Puissiez-vous retrouver une histoire oubliée au fond de vous, en partie ou en totalité. Et si le coeur vous en dit, prenez une poignée de sable du rêve d’ici et servez-vous en pour façonner le vôtre, votre vie.

Description

Quand se lève le vent

…Il nous apporte des histoires, il appelle l’oiseau de notre âme à s’envoler.


Dans ma vie, des rêves, des histoires, des contes aussi, m’ont été donnés, et m’ont fait beaucoup de bien. Un bien, je ne vous raconte pas!… Si? Vous voulez que je raconte?! 

Bon, ça tombe bien, parce que justement, ils m’ont permis de savoir que je voulais raconter des histoires et des rêves. Les recevoir, les écrire avec des mots, les dire, utiliser mon souffle, ma voix, les raconter. Ils m’ont dit qu’ils pouvaient aider comme ils m’ont aidé. Alors, comme j’en tire beaucoup de bonheur, je fais.


Quand je réfléchissais à comment présenter mes idées, une histoire m’est venue. Vraiment. D’un coup. Enfin, 2 coups.

Je pratique le rêve actif et me suis formé en chamanisme (aussi quand j’évoquerai « le rêve » ou « l’histoire » , mettez tout dans le même paquet, avec l’imagination et l’inconscient en prime!), et au soir du premier jour de mon « initiation » j’avais vu un drôle d’oiseau…Il vient à l’instant de me revenir, ou peut-être plutôt moi de lui revenir, d’y revenir: 

Au pays de l’Orvent

Le vent est doré et plein de paillettes de poussières d’or. On peut prendre appui sur lui, flotter, même voler. Une question à lui confier? Il peut y répondre tout de suite, ou bien faire attendre car la réponse ne saurait être donnée à l’instant, ou parce que la réponse est qu’il faut attendre. Il peut amener un mot, des phrases, prendre des formes. Il peut prendre toutes les couleurs de l’arc-en-ciel dans ses miroitements, et être un arc-en-ciel même, pont vers où il faut, lien, vers ce qui doit être vu, pour avoir du réconfort, ou avoir une idée à ramener de l’autre côté.

Il y a tout, là-bas. Des jungles, LE feu, LE Vent, L’eau, LA terre. On peut jouer et parler avec tout. Il y a tous les êtres imaginables, ceux que l’on n’a même pas encore imaginés.

Au centre de ce royaume il y a une toute petite île de sable. Sur cette île il n’y a de place que pour un seul arbre, une espèce de palmier je crois, mais il peut changer. Et sur cet arbre est perché un drôle d’oiseau, comme un vautour perroquet géant. Absolument géant. Il ferait comme, je ne sais pas…dix fois moi (je fais 1m83!). Déroutant, aussi impressionnant que rigolo: SGRAOUT. Une base blanche, puis de toutes les couleurs à peu près du milieu jusqu’au bout de chaque plume. Sgraout m’en a donné une. Une plume rose fluo. Franchement…Je ne la trouve pas de très bon goût! Mais je l’aime et l’adore quand-même. C’est une plume d’écrivain. Je peux écrire des rêves, des histoires avec. Je comprends, parce que moi, quand je rêve ou quand je voyage, ça prend souvent, pas toujours, mais souvent la forme d’histoires.

Sgraout a étendu une aile, et il a fait tout sombre. Complètement noir. Un tunnel noir dans l’espace. Les couleurs de ses plumes tombaient en gouttes de peinture qui faisaient des taches. Je pouvais m’en servir comme encre pour y tremper ma plume, écrire ou dessiner et peindre des images. Parfois, à partir des taches les images se créaient toutes seules.

Comme cette histoire, en trois secondes top chrono. Vraiment, ce n’est pas moi qui l’ai écrite, enfin si, mais c’est Sgraout qui l’a créée, ou c’est juste lui qui me l’a transmise. Je n’en sais rien.


Si ce rêve a un air enfantin, pour moi il est sérieux, comme l’aspect même de Sgraout, rigolo et un peu effrayant à la fois, c'est peut-être, peut-être hein, parce que les enfants jouent à la vie avec sérieux. Et c’est justement peut-être pour ça qu’il a pris cette forme: pour mieux parler à l’enfant en nous, qui sait au fond de lui. Parce qu’en matière de rêve, les maîtres, les enseignants, ce sont les enfants.

Que ce soit dans des rêves endormis ou bien éveillés, les yeux grands ouverts en plein jour, combien de fois les enfants ont vu des choses déjà passées, d’autres pas encore, mais qui se passeront par la suite; et puis le présent, des situations concrètes, avec une lucidité déconcertante, nous laissant bouche bée?!

Et comment font les enfants pour être si résilients? Je pense qu’en grande partie c’est lié au fait qu’ils vont chercher l’énergie dans le rêve, dans l’Orvent ou ailleurs, en un instant, même si parfois ils aiment y passer du temps, et qu’ils la ramènent pour vivre là, maintenant. Car paradoxalement, il n’y a rien de plus ancré dans le présent qu’un enfant. 

« Est-ce que c’est vraiment vrai? » Peu importe, ça marche. Ils ont l’énergie, la douceur et l’envie de vivre.

Et comme ils aiment les histoires…

Comment ne pas les aimer?

Henri Gougaud écrit (et comme c’est vrai, et comme c’est beau et comme c’est bon): « La parole conteuse est servante de la caresse. Elle garde une porte entrouverte sur cet autre lieu de nous-mêmes, sur cette chambre au fond de nous où nous n’attendons rien de plus qu’une tendresse un peu magique, un murmure, je ne sais quoi qui nous ferait soupirer d’aise. »


Tout n’est qu’histoire que l’on se raconte. Sa vie, même.

On se la raconte en composant avec celles qu’on connaît, qui sont passées, celles du temps-horloge, de notre vécu personnel, de nos familles, de nos pays, de nos continents, puis celles de nos contes, de nos mythes, qui sont vieilles comme le monde et qui seront toujours en nous, car on en hérite: elles sont fondamentalement dans le coeur de tous. Puis il y a bien-sûr les histoires du domaine du rêve, du temps non-linéaire, du temps toujours présent. Sans oublier les histoires de possibles futurs, qui sont en réalité des pistes à explorer. Et toutes ces histoires passées et futures s’entrecoupent et s’écrivent là.

Celui qui ne croit pas aux histoires, ou prend les rêves comme de vagues régurgitations chimiques de nos journées dans notre cervelle, celui-ci écrit une histoire où les histoires n’existent pas et où les rêves n’ont pas de pouvoir. Mais ça reste une histoire. Une histoire adulte, de savant, à la raison solidement construite. Celle, peut-être, de la puissance de l’esprit et de la conscience. Et c’est très bien, il faut que la conscience soit forte et pleinement éveillée. Soignons l’esprit. Mais après, au delà? 

L’âme.

Les rêves (endormis ou éveillés) sont les mots avec lesquels l’âme nous guide, disait Jung : « Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver sous forme de destin ». Alors, plutôt que de le laisser s’écrire tout seul ou par les autres, écrivons le, notre destin, en pleine conscience, avec notre inconscient! Paradoxe? Parfait. Complétude. Soyons entier, n’oublions rien. Être vivant, en langue iroquoise, veut dire « se souvenir ». Il faut comprendre: se souvenir du rêve de son âme.

Souvenons-nous en, flattons-la, et surtout, incarnons-la.

Les émotions, les énergies, les idées que l’on peut trouver dans le rêve, puis ramener, sont bien concrètes, et doivent nous aider à nous souvenir et à écrire l’histoire de notre vie.

Voilà, c’est pour ça que j’aime les histoires: pour l’instant, le partage, le plaisir gratuit, l’écoute, la caresse évoquée par Henri Gougaud; et plus intéressé cette fois: je les aime pour ce qu’elles peuvent nous apporter de messages et de pouvoir personnel (pour soi, pour sa vie).


J’avais commencé par écrire des récits érotiques, car j’en avais envie depuis longtemps, car aussi tout part de là, de cette énergie première depuis la nuit des temps, et car dans ce domaine peut-être plus qu’ailleurs nous en avons besoin. Car si ces histoires excitent les sens, elles aspirent à emplir l’âme. Ces récits, un peu, beaucoup, fiévreusement érotiques, nous relient toujours à notre besoin d’idéal, de complétude. Et dans un monde où tout se consomme et où l’offre amoureuse constitue elle aussi une économie, mais qui intoxiquerait la demande des coeurs plutôt que la combler, je veux encore et toujours revenir aux sources, pour abreuver nos rêves.


Aujourd’hui j’élargis le type d’histoires que je compte simplement lire, ou écrire et raconter. Ce seront toujours des histoires chargées de vie, crues et poétiques, sombres et lumineuses, à la croisée des chemins, autour du feu qui brûle en nous tous et autour duquel on se rassemble tous, en laissant la place à l’authenticité et au vent de chacun pour qu’il puisse souffler et venir lui parler et le porter, des histoires de paradoxes embrassés, aux parfums de liberté. Des histoires où l’on ne part en guerre contre rien, et d’où l’on revient en paix. Des histoires pour rêveurs éveillés, confirmés ou qui ne tarderont pas à l’être! Des histoires pour gagner du pouvoir de VIE.

J’aimerais que ces histoires amènent du plaisir, même un simple plaisir fugace, qu’elles puissent réveiller encore d’avantage le rêveur qui sommeille en nous, et qu’elles vous donnent à vous aussi l’envie de jouer, de jouer sérieusement, aux rêves et aux histoires, de marcher dans une forêt d’archétypes, de jouer aux jeux des synchronicités, de voir comment les réalités oniriques et éveillées peuvent résonner, se mélanger. Temps et réalité sont des concepts qui laissent songeur…

Puissiez-vous retrouver une histoire oubliée au fond de vous, en partie ou en totalité. Et si le coeur vous en dit, prenez une poignée de sable du rêve d’ici et servez-vous en pour façonner le vôtre, votre vie.

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Quand se lève le vent

…Il nous apporte des histoires, il appelle l’oiseau de notre âme à s’envoler.


Dans ma vie, des rêves, des histoires, des contes aussi, m’ont été donnés, et m’ont fait beaucoup de bien. Un bien, je ne vous raconte pas!… Si? Vous voulez que je raconte?! 

Bon, ça tombe bien, parce que justement, ils m’ont permis de savoir que je voulais raconter des histoires et des rêves. Les recevoir, les écrire avec des mots, les dire, utiliser mon souffle, ma voix, les raconter. Ils m’ont dit qu’ils pouvaient aider comme ils m’ont aidé. Alors, comme j’en tire beaucoup de bonheur, je fais.


Quand je réfléchissais à comment présenter mes idées, une histoire m’est venue. Vraiment. D’un coup. Enfin, 2 coups.

Je pratique le rêve actif et me suis formé en chamanisme (aussi quand j’évoquerai « le rêve » ou « l’histoire » , mettez tout dans le même paquet, avec l’imagination et l’inconscient en prime!), et au soir du premier jour de mon « initiation » j’avais vu un drôle d’oiseau…Il vient à l’instant de me revenir, ou peut-être plutôt moi de lui revenir, d’y revenir: 

Au pays de l’Orvent

Le vent est doré et plein de paillettes de poussières d’or. On peut prendre appui sur lui, flotter, même voler. Une question à lui confier? Il peut y répondre tout de suite, ou bien faire attendre car la réponse ne saurait être donnée à l’instant, ou parce que la réponse est qu’il faut attendre. Il peut amener un mot, des phrases, prendre des formes. Il peut prendre toutes les couleurs de l’arc-en-ciel dans ses miroitements, et être un arc-en-ciel même, pont vers où il faut, lien, vers ce qui doit être vu, pour avoir du réconfort, ou avoir une idée à ramener de l’autre côté.

Il y a tout, là-bas. Des jungles, LE feu, LE Vent, L’eau, LA terre. On peut jouer et parler avec tout. Il y a tous les êtres imaginables, ceux que l’on n’a même pas encore imaginés.

Au centre de ce royaume il y a une toute petite île de sable. Sur cette île il n’y a de place que pour un seul arbre, une espèce de palmier je crois, mais il peut changer. Et sur cet arbre est perché un drôle d’oiseau, comme un vautour perroquet géant. Absolument géant. Il ferait comme, je ne sais pas…dix fois moi (je fais 1m83!). Déroutant, aussi impressionnant que rigolo: SGRAOUT. Une base blanche, puis de toutes les couleurs à peu près du milieu jusqu’au bout de chaque plume. Sgraout m’en a donné une. Une plume rose fluo. Franchement…Je ne la trouve pas de très bon goût! Mais je l’aime et l’adore quand-même. C’est une plume d’écrivain. Je peux écrire des rêves, des histoires avec. Je comprends, parce que moi, quand je rêve ou quand je voyage, ça prend souvent, pas toujours, mais souvent la forme d’histoires.

Sgraout a étendu une aile, et il a fait tout sombre. Complètement noir. Un tunnel noir dans l’espace. Les couleurs de ses plumes tombaient en gouttes de peinture qui faisaient des taches. Je pouvais m’en servir comme encre pour y tremper ma plume, écrire ou dessiner et peindre des images. Parfois, à partir des taches les images se créaient toutes seules.

Comme cette histoire, en trois secondes top chrono. Vraiment, ce n’est pas moi qui l’ai écrite, enfin si, mais c’est Sgraout qui l’a créée, ou c’est juste lui qui me l’a transmise. Je n’en sais rien.


Si ce rêve a un air enfantin, pour moi il est sérieux, comme l’aspect même de Sgraout, rigolo et un peu effrayant à la fois, c'est peut-être, peut-être hein, parce que les enfants jouent à la vie avec sérieux. Et c’est justement peut-être pour ça qu’il a pris cette forme: pour mieux parler à l’enfant en nous, qui sait au fond de lui. Parce qu’en matière de rêve, les maîtres, les enseignants, ce sont les enfants.

Que ce soit dans des rêves endormis ou bien éveillés, les yeux grands ouverts en plein jour, combien de fois les enfants ont vu des choses déjà passées, d’autres pas encore, mais qui se passeront par la suite; et puis le présent, des situations concrètes, avec une lucidité déconcertante, nous laissant bouche bée?!

Et comment font les enfants pour être si résilients? Je pense qu’en grande partie c’est lié au fait qu’ils vont chercher l’énergie dans le rêve, dans l’Orvent ou ailleurs, en un instant, même si parfois ils aiment y passer du temps, et qu’ils la ramènent pour vivre là, maintenant. Car paradoxalement, il n’y a rien de plus ancré dans le présent qu’un enfant. 

« Est-ce que c’est vraiment vrai? » Peu importe, ça marche. Ils ont l’énergie, la douceur et l’envie de vivre.

Et comme ils aiment les histoires…

Comment ne pas les aimer?

Henri Gougaud écrit (et comme c’est vrai, et comme c’est beau et comme c’est bon): « La parole conteuse est servante de la caresse. Elle garde une porte entrouverte sur cet autre lieu de nous-mêmes, sur cette chambre au fond de nous où nous n’attendons rien de plus qu’une tendresse un peu magique, un murmure, je ne sais quoi qui nous ferait soupirer d’aise. »


Tout n’est qu’histoire que l’on se raconte. Sa vie, même.

On se la raconte en composant avec celles qu’on connaît, qui sont passées, celles du temps-horloge, de notre vécu personnel, de nos familles, de nos pays, de nos continents, puis celles de nos contes, de nos mythes, qui sont vieilles comme le monde et qui seront toujours en nous, car on en hérite: elles sont fondamentalement dans le coeur de tous. Puis il y a bien-sûr les histoires du domaine du rêve, du temps non-linéaire, du temps toujours présent. Sans oublier les histoires de possibles futurs, qui sont en réalité des pistes à explorer. Et toutes ces histoires passées et futures s’entrecoupent et s’écrivent là.

Celui qui ne croit pas aux histoires, ou prend les rêves comme de vagues régurgitations chimiques de nos journées dans notre cervelle, celui-ci écrit une histoire où les histoires n’existent pas et où les rêves n’ont pas de pouvoir. Mais ça reste une histoire. Une histoire adulte, de savant, à la raison solidement construite. Celle, peut-être, de la puissance de l’esprit et de la conscience. Et c’est très bien, il faut que la conscience soit forte et pleinement éveillée. Soignons l’esprit. Mais après, au delà? 

L’âme.

Les rêves (endormis ou éveillés) sont les mots avec lesquels l’âme nous guide, disait Jung : « Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver sous forme de destin ». Alors, plutôt que de le laisser s’écrire tout seul ou par les autres, écrivons le, notre destin, en pleine conscience, avec notre inconscient! Paradoxe? Parfait. Complétude. Soyons entier, n’oublions rien. Être vivant, en langue iroquoise, veut dire « se souvenir ». Il faut comprendre: se souvenir du rêve de son âme.

Souvenons-nous en, flattons-la, et surtout, incarnons-la.

Les émotions, les énergies, les idées que l’on peut trouver dans le rêve, puis ramener, sont bien concrètes, et doivent nous aider à nous souvenir et à écrire l’histoire de notre vie.

Voilà, c’est pour ça que j’aime les histoires: pour l’instant, le partage, le plaisir gratuit, l’écoute, la caresse évoquée par Henri Gougaud; et plus intéressé cette fois: je les aime pour ce qu’elles peuvent nous apporter de messages et de pouvoir personnel (pour soi, pour sa vie).


J’avais commencé par écrire des récits érotiques, car j’en avais envie depuis longtemps, car aussi tout part de là, de cette énergie première depuis la nuit des temps, et car dans ce domaine peut-être plus qu’ailleurs nous en avons besoin. Car si ces histoires excitent les sens, elles aspirent à emplir l’âme. Ces récits, un peu, beaucoup, fiévreusement érotiques, nous relient toujours à notre besoin d’idéal, de complétude. Et dans un monde où tout se consomme et où l’offre amoureuse constitue elle aussi une économie, mais qui intoxiquerait la demande des coeurs plutôt que la combler, je veux encore et toujours revenir aux sources, pour abreuver nos rêves.


Aujourd’hui j’élargis le type d’histoires que je compte simplement lire, ou écrire et raconter. Ce seront toujours des histoires chargées de vie, crues et poétiques, sombres et lumineuses, à la croisée des chemins, autour du feu qui brûle en nous tous et autour duquel on se rassemble tous, en laissant la place à l’authenticité et au vent de chacun pour qu’il puisse souffler et venir lui parler et le porter, des histoires de paradoxes embrassés, aux parfums de liberté. Des histoires où l’on ne part en guerre contre rien, et d’où l’on revient en paix. Des histoires pour rêveurs éveillés, confirmés ou qui ne tarderont pas à l’être! Des histoires pour gagner du pouvoir de VIE.

J’aimerais que ces histoires amènent du plaisir, même un simple plaisir fugace, qu’elles puissent réveiller encore d’avantage le rêveur qui sommeille en nous, et qu’elles vous donnent à vous aussi l’envie de jouer, de jouer sérieusement, aux rêves et aux histoires, de marcher dans une forêt d’archétypes, de jouer aux jeux des synchronicités, de voir comment les réalités oniriques et éveillées peuvent résonner, se mélanger. Temps et réalité sont des concepts qui laissent songeur…

Puissiez-vous retrouver une histoire oubliée au fond de vous, en partie ou en totalité. Et si le coeur vous en dit, prenez une poignée de sable du rêve d’ici et servez-vous en pour façonner le vôtre, votre vie.

Description

Quand se lève le vent

…Il nous apporte des histoires, il appelle l’oiseau de notre âme à s’envoler.


Dans ma vie, des rêves, des histoires, des contes aussi, m’ont été donnés, et m’ont fait beaucoup de bien. Un bien, je ne vous raconte pas!… Si? Vous voulez que je raconte?! 

Bon, ça tombe bien, parce que justement, ils m’ont permis de savoir que je voulais raconter des histoires et des rêves. Les recevoir, les écrire avec des mots, les dire, utiliser mon souffle, ma voix, les raconter. Ils m’ont dit qu’ils pouvaient aider comme ils m’ont aidé. Alors, comme j’en tire beaucoup de bonheur, je fais.


Quand je réfléchissais à comment présenter mes idées, une histoire m’est venue. Vraiment. D’un coup. Enfin, 2 coups.

Je pratique le rêve actif et me suis formé en chamanisme (aussi quand j’évoquerai « le rêve » ou « l’histoire » , mettez tout dans le même paquet, avec l’imagination et l’inconscient en prime!), et au soir du premier jour de mon « initiation » j’avais vu un drôle d’oiseau…Il vient à l’instant de me revenir, ou peut-être plutôt moi de lui revenir, d’y revenir: 

Au pays de l’Orvent

Le vent est doré et plein de paillettes de poussières d’or. On peut prendre appui sur lui, flotter, même voler. Une question à lui confier? Il peut y répondre tout de suite, ou bien faire attendre car la réponse ne saurait être donnée à l’instant, ou parce que la réponse est qu’il faut attendre. Il peut amener un mot, des phrases, prendre des formes. Il peut prendre toutes les couleurs de l’arc-en-ciel dans ses miroitements, et être un arc-en-ciel même, pont vers où il faut, lien, vers ce qui doit être vu, pour avoir du réconfort, ou avoir une idée à ramener de l’autre côté.

Il y a tout, là-bas. Des jungles, LE feu, LE Vent, L’eau, LA terre. On peut jouer et parler avec tout. Il y a tous les êtres imaginables, ceux que l’on n’a même pas encore imaginés.

Au centre de ce royaume il y a une toute petite île de sable. Sur cette île il n’y a de place que pour un seul arbre, une espèce de palmier je crois, mais il peut changer. Et sur cet arbre est perché un drôle d’oiseau, comme un vautour perroquet géant. Absolument géant. Il ferait comme, je ne sais pas…dix fois moi (je fais 1m83!). Déroutant, aussi impressionnant que rigolo: SGRAOUT. Une base blanche, puis de toutes les couleurs à peu près du milieu jusqu’au bout de chaque plume. Sgraout m’en a donné une. Une plume rose fluo. Franchement…Je ne la trouve pas de très bon goût! Mais je l’aime et l’adore quand-même. C’est une plume d’écrivain. Je peux écrire des rêves, des histoires avec. Je comprends, parce que moi, quand je rêve ou quand je voyage, ça prend souvent, pas toujours, mais souvent la forme d’histoires.

Sgraout a étendu une aile, et il a fait tout sombre. Complètement noir. Un tunnel noir dans l’espace. Les couleurs de ses plumes tombaient en gouttes de peinture qui faisaient des taches. Je pouvais m’en servir comme encre pour y tremper ma plume, écrire ou dessiner et peindre des images. Parfois, à partir des taches les images se créaient toutes seules.

Comme cette histoire, en trois secondes top chrono. Vraiment, ce n’est pas moi qui l’ai écrite, enfin si, mais c’est Sgraout qui l’a créée, ou c’est juste lui qui me l’a transmise. Je n’en sais rien.


Si ce rêve a un air enfantin, pour moi il est sérieux, comme l’aspect même de Sgraout, rigolo et un peu effrayant à la fois, c'est peut-être, peut-être hein, parce que les enfants jouent à la vie avec sérieux. Et c’est justement peut-être pour ça qu’il a pris cette forme: pour mieux parler à l’enfant en nous, qui sait au fond de lui. Parce qu’en matière de rêve, les maîtres, les enseignants, ce sont les enfants.

Que ce soit dans des rêves endormis ou bien éveillés, les yeux grands ouverts en plein jour, combien de fois les enfants ont vu des choses déjà passées, d’autres pas encore, mais qui se passeront par la suite; et puis le présent, des situations concrètes, avec une lucidité déconcertante, nous laissant bouche bée?!

Et comment font les enfants pour être si résilients? Je pense qu’en grande partie c’est lié au fait qu’ils vont chercher l’énergie dans le rêve, dans l’Orvent ou ailleurs, en un instant, même si parfois ils aiment y passer du temps, et qu’ils la ramènent pour vivre là, maintenant. Car paradoxalement, il n’y a rien de plus ancré dans le présent qu’un enfant. 

« Est-ce que c’est vraiment vrai? » Peu importe, ça marche. Ils ont l’énergie, la douceur et l’envie de vivre.

Et comme ils aiment les histoires…

Comment ne pas les aimer?

Henri Gougaud écrit (et comme c’est vrai, et comme c’est beau et comme c’est bon): « La parole conteuse est servante de la caresse. Elle garde une porte entrouverte sur cet autre lieu de nous-mêmes, sur cette chambre au fond de nous où nous n’attendons rien de plus qu’une tendresse un peu magique, un murmure, je ne sais quoi qui nous ferait soupirer d’aise. »


Tout n’est qu’histoire que l’on se raconte. Sa vie, même.

On se la raconte en composant avec celles qu’on connaît, qui sont passées, celles du temps-horloge, de notre vécu personnel, de nos familles, de nos pays, de nos continents, puis celles de nos contes, de nos mythes, qui sont vieilles comme le monde et qui seront toujours en nous, car on en hérite: elles sont fondamentalement dans le coeur de tous. Puis il y a bien-sûr les histoires du domaine du rêve, du temps non-linéaire, du temps toujours présent. Sans oublier les histoires de possibles futurs, qui sont en réalité des pistes à explorer. Et toutes ces histoires passées et futures s’entrecoupent et s’écrivent là.

Celui qui ne croit pas aux histoires, ou prend les rêves comme de vagues régurgitations chimiques de nos journées dans notre cervelle, celui-ci écrit une histoire où les histoires n’existent pas et où les rêves n’ont pas de pouvoir. Mais ça reste une histoire. Une histoire adulte, de savant, à la raison solidement construite. Celle, peut-être, de la puissance de l’esprit et de la conscience. Et c’est très bien, il faut que la conscience soit forte et pleinement éveillée. Soignons l’esprit. Mais après, au delà? 

L’âme.

Les rêves (endormis ou éveillés) sont les mots avec lesquels l’âme nous guide, disait Jung : « Ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver sous forme de destin ». Alors, plutôt que de le laisser s’écrire tout seul ou par les autres, écrivons le, notre destin, en pleine conscience, avec notre inconscient! Paradoxe? Parfait. Complétude. Soyons entier, n’oublions rien. Être vivant, en langue iroquoise, veut dire « se souvenir ». Il faut comprendre: se souvenir du rêve de son âme.

Souvenons-nous en, flattons-la, et surtout, incarnons-la.

Les émotions, les énergies, les idées que l’on peut trouver dans le rêve, puis ramener, sont bien concrètes, et doivent nous aider à nous souvenir et à écrire l’histoire de notre vie.

Voilà, c’est pour ça que j’aime les histoires: pour l’instant, le partage, le plaisir gratuit, l’écoute, la caresse évoquée par Henri Gougaud; et plus intéressé cette fois: je les aime pour ce qu’elles peuvent nous apporter de messages et de pouvoir personnel (pour soi, pour sa vie).


J’avais commencé par écrire des récits érotiques, car j’en avais envie depuis longtemps, car aussi tout part de là, de cette énergie première depuis la nuit des temps, et car dans ce domaine peut-être plus qu’ailleurs nous en avons besoin. Car si ces histoires excitent les sens, elles aspirent à emplir l’âme. Ces récits, un peu, beaucoup, fiévreusement érotiques, nous relient toujours à notre besoin d’idéal, de complétude. Et dans un monde où tout se consomme et où l’offre amoureuse constitue elle aussi une économie, mais qui intoxiquerait la demande des coeurs plutôt que la combler, je veux encore et toujours revenir aux sources, pour abreuver nos rêves.


Aujourd’hui j’élargis le type d’histoires que je compte simplement lire, ou écrire et raconter. Ce seront toujours des histoires chargées de vie, crues et poétiques, sombres et lumineuses, à la croisée des chemins, autour du feu qui brûle en nous tous et autour duquel on se rassemble tous, en laissant la place à l’authenticité et au vent de chacun pour qu’il puisse souffler et venir lui parler et le porter, des histoires de paradoxes embrassés, aux parfums de liberté. Des histoires où l’on ne part en guerre contre rien, et d’où l’on revient en paix. Des histoires pour rêveurs éveillés, confirmés ou qui ne tarderont pas à l’être! Des histoires pour gagner du pouvoir de VIE.

J’aimerais que ces histoires amènent du plaisir, même un simple plaisir fugace, qu’elles puissent réveiller encore d’avantage le rêveur qui sommeille en nous, et qu’elles vous donnent à vous aussi l’envie de jouer, de jouer sérieusement, aux rêves et aux histoires, de marcher dans une forêt d’archétypes, de jouer aux jeux des synchronicités, de voir comment les réalités oniriques et éveillées peuvent résonner, se mélanger. Temps et réalité sont des concepts qui laissent songeur…

Puissiez-vous retrouver une histoire oubliée au fond de vous, en partie ou en totalité. Et si le coeur vous en dit, prenez une poignée de sable du rêve d’ici et servez-vous en pour façonner le vôtre, votre vie.

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