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Raconte moi son Histoire

Angèle de la Barthe : Première sorcière ou légende de l'Inquisition ?

Angèle de la Barthe : Première sorcière ou légende de l'Inquisition ?

11min |03/01/2025
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Instagram 🤩🤩: https://www.instagram.com/racontemoisonhistoire/

Facebook 🤩🤩🤩: https://www.facebook.com/profile.php?id=61558166709492

Plongée dans la pénombre du XIIIᵉ siècle, Toulouse devient le théâtre d'une histoire mêlant superstition, peur et pouvoir religieux. Au cœur de cette société tourmentée, une femme sorte de l'ombre pour devenir l'une des premières accusées de sorcellerie en France : Angèle de la Barthe. Mais qui était-elle vraiment ?

Dans cet épisode, nous explorons les mystères entourant cette figure énigmatique. Angèle, veuve âgée de 53 ans, vivait en retraite de la société, une existence discrète qui, à l'époque, pouvait rapidement attirer l'attention des esprits superstitieux. En 1275, dans une Toulouse marquée par les séquelles de la croisade contre les Albigeois et sous l'œil vigilant de l'Inquisition, elle est accusée d'avoir pactisé avec le diable et donné naissance à un enfant démoniaque – mi-loup, mi -serpent. Ce monstre infernal, dit-on, aurait été nourri de chaise humaine, notamment celle de nourrissons disparus mystérieusement.

Mais était-elle réellement une sorcière, une figure maléfique échappée des cauchemars médiévaux ? Ou simplement une victime des mécanismes implacables de l'Inquisition, où la moindre rumeur pouvait conduire à un procès expéditif ?

À travers cet épisode, nous vous plongeons dans l'univers de la Toulouse médiévale, un monde où la foi et la peur se mêlaient intimement. Nous revenons sur les pratiques de l'Inquisition et sur le rôle de son inquisiteur, Hugues de Beniols, qui aurait présidé le procès d'Angèle. Ce procès, rapporté dans des récits postérieurs, est-il un fait historique ou une invention destinée à illustrer les abus de l'Église ?

Nous décryptons également les symboles qui entourent cette histoire, comme la figure de l'enfant démoniaque. Pourquoi associer un loup et un serpent ? Que révèlent ces choix sur l'imaginaire collectif de l'époque ? Ce procès, réel ou fictif, témoigne d'une société obsédée par la chasse aux hérétiques et la peur du mal incarné.

Enfin, nous examinons les controverses modernes autour de cette histoire. Les historiens s'accordent-ils à dire qu'Angèle a réellement existé ? Ou s'agit-il d'une légende tardive, créée pour marquer l'imaginaire populaire et renforcer l'aura sinistre de l'Inquisition ?

En vous racontant l'histoire d'Angèle de la Barthe, nous explorons les racines des chasses aux sorcières, bien avant leur apogée au XVIᵉ siècle. Plus qu'un simple récit de sorcellerie, cet épisode vous invite à réfléchir aux dangers des rumeurs, des peurs collectives et des injustices qui en découlent.

Alors, mythe ou réalité ? À vous de juger !

Écoutez cet épisode captivant pour découvrir une histoire à la frontière entre légende et histoire, et pour plonger dans un chapitre fascinant mais troublant du Moyen Âge français.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les férus, je vous souhaite à tous une excellente année 2025, que vos projets aboutissent et que votre santé aille pour le mieux. Mais maintenant, place à l'épisode. Être une sorcière au XIIIe siècle, c'était bien plus qu'un simple titre de conte ou de légende. A cette époque, une sorcière n'était pas la figure de la vieille femme ou nécrochue que l'on imagine aujourd'hui. Non, dans l'imaginaire médiéval, la sorcière était une incarnation d'une malle. une alliée du diable capable de semer la terreur et le chaos mais souvent ce qu'on appelait sorcellerie c'était autre chose cela pouvait être des connaissances en arboristerie des pratiques religieuses alternatives ou simplement une vie en marche des conventions dans une société patriarcale c'était aussi une manière de désigner des femmes qui dérangeaient veuves guérisseuses ou encore celles qui osaient être indépendantes C'est dans ce climat de peur et de superstition qu'Angela de Labarthe entre en scène. En 1975, à Toulouse, elle est accusée d'un crime inimaginable, avoir eu un enfant avec le diable et utiliser le démon pour tuer des nourrissons. Angela serait alors devenue la première sorcière brûlée en France sous l'Inquisition. Mais que savons-nous vraiment de son histoire ? Était-elle une sorcière ? Une victime d'accusations ? absurdes ou encore une invention de chroniqueur pour asseoir le pouvoir de l'église. Je suis Mickaël et aujourd'hui je te raconte l'histoire de la première sorcière qui a fini sur le bûcher. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire. avant de vous raconter l'histoire d'angèle de la barthe il est important de comprendre le contexte dans lequel elle a vécu toulouse au treizième siècle tait une ville dynamique situ au coeur de l'occitanie son emplacement stratégique entre les pyrénées et le massif central en faisait un carrefour commercial et culturel important mais aussi un lieu marqué par des tensions religieuses et politiques a cette époque la ville venait de sortir des heures sombres de la croisade contre les albijois cette campagne militaire men par l'eglise catholique contre les cathares une communaut chr tienne consid re comme hr tique avait profondment boulevers la rsion les buchers allums pour les cathares taient encore dans les mmoires et l'inquisition mise en place pour traquer les hr tiques exerait un contrôle strict sur les croyances et les pratiques mais toulouse tait aussi une ville prosp re connue pour son commerce de tissus et de pastels ce pigment bleu extrait d'une plante locale et cette richesse côtoye des inégalités sociales importantes la noblesse et le clergé détenaient le pouvoir tandis que les classes populaires réussissaient dans des conditions bricaires propices aux superstitions et aux rumeurs et c'est dans cette atmosphère chargée de peur de foi et de méfiance quand gell de la barthe aurait été accusé de sorcellerie dans les récits ce sont ses voisins qui auraient alerté l'inquisition ils murmuraient que des nourrissons avaient mystérieusement disparu dans la région et les regards se tournèrent naturellement vers cette femme qui était solitaire une rumeur alimentée par la peur suffisait angel aurait nourri son enfant démoniaque avec la chair de ses innocents l'accusation loint d'être un simple fait isolé reflète les inquiétudes et les pressions que pesaient sur cette société en quête de contrôle et d'ordre mais qui était angel de la angèle de la barthe était une veuve âgée de cinquante-trois ans vivant à l'écart de la société dans un endroit reculé de toulouse mis à part ce détail nous savons peu de choses sur elle était-elle une femme solitaire intuitive de s'éloigner des regards ou une guérisseuse qui intriguait des villageois les archives ne nous donnent pas de réponse claire mais ce silence autour de sa vie a laissé la place à bien des suppositions ce que nous savons en revanche c'est que son nom apparaît dans des récits concernant un procès qui aurait eu lieu en si ce procès a réellement eu lieu il reste l'un des premiers exemples documentés d'une femme jugée pour la sorcellerie en france mais attention les sources que nous possédons ont été écrites bien après les faits et certains historiens doutent de leur authenticité cela n'enlève en rien l'impact de cette histoire qui nous plonge au cœur des croyances et des peurs médiévales selon ces récits aurait été accusé d'un crime extraordinaire, avoir pactisé avec le diable et donné naissance à un enfant monstrueux. Cet enfant, décrit comme un hybride infernal avec une tête de loup et une queue de serpent, se nourrirait de chair humaine. Les récits affirmant que cet être monstrueux auraient vécu jusqu'à l'âge de 7 ans avant de disparaître mystérieusement. Sa prétendue existence, associée à la disparition des nourrissons, renforce l'accusation contre angèle a première vue cela ressemble une légende ou un récit destiné à effrayer mais ce qui est fascinant c'est ce qu'il révèle de l'imaginaire collectif de l'époque une époque où les superstitions et la peur du mal s'imprégnaient à chaque repoint de la vie quotidienne mais que dire de ce monstre hybride que l'on prête à angèle de la barque l'accusation semble tirer d'un cauchemar mais chaque détail de cette description a une symbolique puissante au moyen âge renforçant l'idée d'une sorcellerie diabolique le loup omniprésent dans l'imaginaire médiéval représente à lui seul un danger constant c'était un prédateur redouté non seulement pour les troupeaux qui mais aussi les récits terrifiants qui l'entouraient les légendes de loups-garous ces hommes transformés en bêtes sauvages par la magie ou le péché étaient déjà bien ancrés dans les esprits pendant les périodes de grande famine des histoires sur des loups devenus si voraces qu'ils attaquaient les humains eux-mêmes dans les textes religieux le loup symbolisait souvent les ennemis des croyants ou ceux qui menaçaient de détourner le troupeau des fidèles il incarne la violence l'hérésie et parfois même le chaos quand on ne sert pas il est difficile de trouver un symbole plus chargé de sens dans la tradition chrétienne tentateur par excellence c'est lui qui incite eve à croquer le fruit défendu dans le jardin d'éden marquant ainsi la chute de l'humanité dans l'imaginaire collectif du moyen âge le serpent était étroitement lié au diable et au péché originel même si le serpent venimeux était rare en europe il était souvent confondu avec d'autres créatures dangereuses ou imaginaires les alchimistes et les médecins de l'époque voyaient en lui une dualité ils symbolisaient à la fois le poison et la guérison le danger et la connaissance pourtant Pour la majorité des chrétiens, ce serpent restait une incarnation du mal. Associer le loup et le serpent dans la description d'un enfant démoniaque n'était pas un hasard. Ce mélange d'instincts prédateurs et de ruses infernales formait une symbole diabolique parfaite. Pour l'Inquisition, une telle description suffisait à prouver une alliance avec le diable. Cela renforçait l'accusation de sorcellerie et contribuait à terrifier une population déjà empreinte. de superstition dans le cas d'angel de la barthe cette image d'un enfant hybride servait autant à justifier son procès qu'à alimenter les peurs les plus profondes de la société médiévale angel de la barthe aurait été jugé coupable de sorcellerie par l'inquisition en ce procès aurait été mené par hugues de beignonne célèbre inquisiteur actif dans la région toulousaine après un jugement rapide elle fut condamnée à être brûlée vive sur un bûcher une sentence souvent appliquée pour ceux accusés de pactiser avec le diable cette exécution si elle a réellement eu lieu aurait marqué un tournant dans la répression des prétendues sorcières en france faisant d'angèle la première victime d'une chasse aux sorcières qui va s'intensifier dans les siècles suivants la question qu'on pourrait se poser est-ce réelle ou imaginaire mais que savons-nous vraiment de cette histoire les sources concernant andiel de la barthe soulèvent de nombreuses questions les récits de son procès proviennent de textes écrits bien après les faits notamment sous la plume de l'historien jean baptiste louvet de au dix-huitième siècle ces écrits souvent teintés de romantisme et d'exagération ont contribué à en faire une figure emblématique mais aussi controversée plusieurs historiens modernes remettent en doute l'authenticité de cette histoire certains pense qu'elle pourrait être une légende fabriquée pour illustrer les excès de l'Inquisition. Après tout, l'idée d'une femme donnant naissance à un monstre démoniaque semble relever davantage de l'imaginaire collectif que des faits historiques. d'un autre c t l'existence de proc s pour sorcellerie cette epoque est indgnable les archives montrent qu'une inquisition n'hsitait pas accuser les femmes isoles ou marginalises de pratiques occultes souvent sans preuves tangibles si le cas d'angel de la barque a t invent ou dsagr il refl te n omoins une ralit bien sombre celle d'une soci t o la peur et la superstition ont pu mener des trag dies mais que cette histoire soit r le ou non de la barthe reste un symbole puissant la mort d'angèle sur le bûcher symbolise bien plus qu'une exécution elle reflète une époque où la peur de la superstition pouvait suffire à condamner où les récits d'alliance avec le diable étaient utilisés pour asseoir le pouvoir de l'église et contrôler une population effrayée elle incarne la foi les injustices commises au nom de la foi et la fascination durable pour les récits de sorcellerie en racontant son histoire nous plongeons Dans une époque où la frontière entre le réel et l'imaginaire était floue, mais où les conséquences de ces croyances étaient bien réelles. Et nous voilà à la fin de cet épisode, le premier d'une série de trois épisodes sur les sorcières françaises. J'espère que ce premier épisode vous a plu. En tout cas, n'hésitez pas à me partager en commentaire si c'est le cas. N'hésitez pas aussi à vous abonner, que ce soit sur Spotify, Deezer, Youtube. et sur la plateforme sur laquelle vous écoutez. N'hésitez pas aussi à venir sur Instagram, TikTok, pour vous abonner aussi à nos réseaux sociaux. En tout cas, je vous souhaite encore une excellente année 2025. C'était Mickaël et je vous dis ciao !

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Plongée dans la pénombre du XIIIᵉ siècle, Toulouse devient le théâtre d'une histoire mêlant superstition, peur et pouvoir religieux. Au cœur de cette société tourmentée, une femme sorte de l'ombre pour devenir l'une des premières accusées de sorcellerie en France : Angèle de la Barthe. Mais qui était-elle vraiment ?

Dans cet épisode, nous explorons les mystères entourant cette figure énigmatique. Angèle, veuve âgée de 53 ans, vivait en retraite de la société, une existence discrète qui, à l'époque, pouvait rapidement attirer l'attention des esprits superstitieux. En 1275, dans une Toulouse marquée par les séquelles de la croisade contre les Albigeois et sous l'œil vigilant de l'Inquisition, elle est accusée d'avoir pactisé avec le diable et donné naissance à un enfant démoniaque – mi-loup, mi -serpent. Ce monstre infernal, dit-on, aurait été nourri de chaise humaine, notamment celle de nourrissons disparus mystérieusement.

Mais était-elle réellement une sorcière, une figure maléfique échappée des cauchemars médiévaux ? Ou simplement une victime des mécanismes implacables de l'Inquisition, où la moindre rumeur pouvait conduire à un procès expéditif ?

À travers cet épisode, nous vous plongeons dans l'univers de la Toulouse médiévale, un monde où la foi et la peur se mêlaient intimement. Nous revenons sur les pratiques de l'Inquisition et sur le rôle de son inquisiteur, Hugues de Beniols, qui aurait présidé le procès d'Angèle. Ce procès, rapporté dans des récits postérieurs, est-il un fait historique ou une invention destinée à illustrer les abus de l'Église ?

Nous décryptons également les symboles qui entourent cette histoire, comme la figure de l'enfant démoniaque. Pourquoi associer un loup et un serpent ? Que révèlent ces choix sur l'imaginaire collectif de l'époque ? Ce procès, réel ou fictif, témoigne d'une société obsédée par la chasse aux hérétiques et la peur du mal incarné.

Enfin, nous examinons les controverses modernes autour de cette histoire. Les historiens s'accordent-ils à dire qu'Angèle a réellement existé ? Ou s'agit-il d'une légende tardive, créée pour marquer l'imaginaire populaire et renforcer l'aura sinistre de l'Inquisition ?

En vous racontant l'histoire d'Angèle de la Barthe, nous explorons les racines des chasses aux sorcières, bien avant leur apogée au XVIᵉ siècle. Plus qu'un simple récit de sorcellerie, cet épisode vous invite à réfléchir aux dangers des rumeurs, des peurs collectives et des injustices qui en découlent.

Alors, mythe ou réalité ? À vous de juger !

Écoutez cet épisode captivant pour découvrir une histoire à la frontière entre légende et histoire, et pour plonger dans un chapitre fascinant mais troublant du Moyen Âge français.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les férus, je vous souhaite à tous une excellente année 2025, que vos projets aboutissent et que votre santé aille pour le mieux. Mais maintenant, place à l'épisode. Être une sorcière au XIIIe siècle, c'était bien plus qu'un simple titre de conte ou de légende. A cette époque, une sorcière n'était pas la figure de la vieille femme ou nécrochue que l'on imagine aujourd'hui. Non, dans l'imaginaire médiéval, la sorcière était une incarnation d'une malle. une alliée du diable capable de semer la terreur et le chaos mais souvent ce qu'on appelait sorcellerie c'était autre chose cela pouvait être des connaissances en arboristerie des pratiques religieuses alternatives ou simplement une vie en marche des conventions dans une société patriarcale c'était aussi une manière de désigner des femmes qui dérangeaient veuves guérisseuses ou encore celles qui osaient être indépendantes C'est dans ce climat de peur et de superstition qu'Angela de Labarthe entre en scène. En 1975, à Toulouse, elle est accusée d'un crime inimaginable, avoir eu un enfant avec le diable et utiliser le démon pour tuer des nourrissons. Angela serait alors devenue la première sorcière brûlée en France sous l'Inquisition. Mais que savons-nous vraiment de son histoire ? Était-elle une sorcière ? Une victime d'accusations ? absurdes ou encore une invention de chroniqueur pour asseoir le pouvoir de l'église. Je suis Mickaël et aujourd'hui je te raconte l'histoire de la première sorcière qui a fini sur le bûcher. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire. avant de vous raconter l'histoire d'angèle de la barthe il est important de comprendre le contexte dans lequel elle a vécu toulouse au treizième siècle tait une ville dynamique situ au coeur de l'occitanie son emplacement stratégique entre les pyrénées et le massif central en faisait un carrefour commercial et culturel important mais aussi un lieu marqué par des tensions religieuses et politiques a cette époque la ville venait de sortir des heures sombres de la croisade contre les albijois cette campagne militaire men par l'eglise catholique contre les cathares une communaut chr tienne consid re comme hr tique avait profondment boulevers la rsion les buchers allums pour les cathares taient encore dans les mmoires et l'inquisition mise en place pour traquer les hr tiques exerait un contrôle strict sur les croyances et les pratiques mais toulouse tait aussi une ville prosp re connue pour son commerce de tissus et de pastels ce pigment bleu extrait d'une plante locale et cette richesse côtoye des inégalités sociales importantes la noblesse et le clergé détenaient le pouvoir tandis que les classes populaires réussissaient dans des conditions bricaires propices aux superstitions et aux rumeurs et c'est dans cette atmosphère chargée de peur de foi et de méfiance quand gell de la barthe aurait été accusé de sorcellerie dans les récits ce sont ses voisins qui auraient alerté l'inquisition ils murmuraient que des nourrissons avaient mystérieusement disparu dans la région et les regards se tournèrent naturellement vers cette femme qui était solitaire une rumeur alimentée par la peur suffisait angel aurait nourri son enfant démoniaque avec la chair de ses innocents l'accusation loint d'être un simple fait isolé reflète les inquiétudes et les pressions que pesaient sur cette société en quête de contrôle et d'ordre mais qui était angel de la angèle de la barthe était une veuve âgée de cinquante-trois ans vivant à l'écart de la société dans un endroit reculé de toulouse mis à part ce détail nous savons peu de choses sur elle était-elle une femme solitaire intuitive de s'éloigner des regards ou une guérisseuse qui intriguait des villageois les archives ne nous donnent pas de réponse claire mais ce silence autour de sa vie a laissé la place à bien des suppositions ce que nous savons en revanche c'est que son nom apparaît dans des récits concernant un procès qui aurait eu lieu en si ce procès a réellement eu lieu il reste l'un des premiers exemples documentés d'une femme jugée pour la sorcellerie en france mais attention les sources que nous possédons ont été écrites bien après les faits et certains historiens doutent de leur authenticité cela n'enlève en rien l'impact de cette histoire qui nous plonge au cœur des croyances et des peurs médiévales selon ces récits aurait été accusé d'un crime extraordinaire, avoir pactisé avec le diable et donné naissance à un enfant monstrueux. Cet enfant, décrit comme un hybride infernal avec une tête de loup et une queue de serpent, se nourrirait de chair humaine. Les récits affirmant que cet être monstrueux auraient vécu jusqu'à l'âge de 7 ans avant de disparaître mystérieusement. Sa prétendue existence, associée à la disparition des nourrissons, renforce l'accusation contre angèle a première vue cela ressemble une légende ou un récit destiné à effrayer mais ce qui est fascinant c'est ce qu'il révèle de l'imaginaire collectif de l'époque une époque où les superstitions et la peur du mal s'imprégnaient à chaque repoint de la vie quotidienne mais que dire de ce monstre hybride que l'on prête à angèle de la barque l'accusation semble tirer d'un cauchemar mais chaque détail de cette description a une symbolique puissante au moyen âge renforçant l'idée d'une sorcellerie diabolique le loup omniprésent dans l'imaginaire médiéval représente à lui seul un danger constant c'était un prédateur redouté non seulement pour les troupeaux qui mais aussi les récits terrifiants qui l'entouraient les légendes de loups-garous ces hommes transformés en bêtes sauvages par la magie ou le péché étaient déjà bien ancrés dans les esprits pendant les périodes de grande famine des histoires sur des loups devenus si voraces qu'ils attaquaient les humains eux-mêmes dans les textes religieux le loup symbolisait souvent les ennemis des croyants ou ceux qui menaçaient de détourner le troupeau des fidèles il incarne la violence l'hérésie et parfois même le chaos quand on ne sert pas il est difficile de trouver un symbole plus chargé de sens dans la tradition chrétienne tentateur par excellence c'est lui qui incite eve à croquer le fruit défendu dans le jardin d'éden marquant ainsi la chute de l'humanité dans l'imaginaire collectif du moyen âge le serpent était étroitement lié au diable et au péché originel même si le serpent venimeux était rare en europe il était souvent confondu avec d'autres créatures dangereuses ou imaginaires les alchimistes et les médecins de l'époque voyaient en lui une dualité ils symbolisaient à la fois le poison et la guérison le danger et la connaissance pourtant Pour la majorité des chrétiens, ce serpent restait une incarnation du mal. Associer le loup et le serpent dans la description d'un enfant démoniaque n'était pas un hasard. Ce mélange d'instincts prédateurs et de ruses infernales formait une symbole diabolique parfaite. Pour l'Inquisition, une telle description suffisait à prouver une alliance avec le diable. Cela renforçait l'accusation de sorcellerie et contribuait à terrifier une population déjà empreinte. de superstition dans le cas d'angel de la barthe cette image d'un enfant hybride servait autant à justifier son procès qu'à alimenter les peurs les plus profondes de la société médiévale angel de la barthe aurait été jugé coupable de sorcellerie par l'inquisition en ce procès aurait été mené par hugues de beignonne célèbre inquisiteur actif dans la région toulousaine après un jugement rapide elle fut condamnée à être brûlée vive sur un bûcher une sentence souvent appliquée pour ceux accusés de pactiser avec le diable cette exécution si elle a réellement eu lieu aurait marqué un tournant dans la répression des prétendues sorcières en france faisant d'angèle la première victime d'une chasse aux sorcières qui va s'intensifier dans les siècles suivants la question qu'on pourrait se poser est-ce réelle ou imaginaire mais que savons-nous vraiment de cette histoire les sources concernant andiel de la barthe soulèvent de nombreuses questions les récits de son procès proviennent de textes écrits bien après les faits notamment sous la plume de l'historien jean baptiste louvet de au dix-huitième siècle ces écrits souvent teintés de romantisme et d'exagération ont contribué à en faire une figure emblématique mais aussi controversée plusieurs historiens modernes remettent en doute l'authenticité de cette histoire certains pense qu'elle pourrait être une légende fabriquée pour illustrer les excès de l'Inquisition. Après tout, l'idée d'une femme donnant naissance à un monstre démoniaque semble relever davantage de l'imaginaire collectif que des faits historiques. d'un autre c t l'existence de proc s pour sorcellerie cette epoque est indgnable les archives montrent qu'une inquisition n'hsitait pas accuser les femmes isoles ou marginalises de pratiques occultes souvent sans preuves tangibles si le cas d'angel de la barque a t invent ou dsagr il refl te n omoins une ralit bien sombre celle d'une soci t o la peur et la superstition ont pu mener des trag dies mais que cette histoire soit r le ou non de la barthe reste un symbole puissant la mort d'angèle sur le bûcher symbolise bien plus qu'une exécution elle reflète une époque où la peur de la superstition pouvait suffire à condamner où les récits d'alliance avec le diable étaient utilisés pour asseoir le pouvoir de l'église et contrôler une population effrayée elle incarne la foi les injustices commises au nom de la foi et la fascination durable pour les récits de sorcellerie en racontant son histoire nous plongeons Dans une époque où la frontière entre le réel et l'imaginaire était floue, mais où les conséquences de ces croyances étaient bien réelles. Et nous voilà à la fin de cet épisode, le premier d'une série de trois épisodes sur les sorcières françaises. J'espère que ce premier épisode vous a plu. En tout cas, n'hésitez pas à me partager en commentaire si c'est le cas. N'hésitez pas aussi à vous abonner, que ce soit sur Spotify, Deezer, Youtube. et sur la plateforme sur laquelle vous écoutez. N'hésitez pas aussi à venir sur Instagram, TikTok, pour vous abonner aussi à nos réseaux sociaux. En tout cas, je vous souhaite encore une excellente année 2025. C'était Mickaël et je vous dis ciao !

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Dans cet épisode, nous explorons les mystères entourant cette figure énigmatique. Angèle, veuve âgée de 53 ans, vivait en retraite de la société, une existence discrète qui, à l'époque, pouvait rapidement attirer l'attention des esprits superstitieux. En 1275, dans une Toulouse marquée par les séquelles de la croisade contre les Albigeois et sous l'œil vigilant de l'Inquisition, elle est accusée d'avoir pactisé avec le diable et donné naissance à un enfant démoniaque – mi-loup, mi -serpent. Ce monstre infernal, dit-on, aurait été nourri de chaise humaine, notamment celle de nourrissons disparus mystérieusement.

Mais était-elle réellement une sorcière, une figure maléfique échappée des cauchemars médiévaux ? Ou simplement une victime des mécanismes implacables de l'Inquisition, où la moindre rumeur pouvait conduire à un procès expéditif ?

À travers cet épisode, nous vous plongeons dans l'univers de la Toulouse médiévale, un monde où la foi et la peur se mêlaient intimement. Nous revenons sur les pratiques de l'Inquisition et sur le rôle de son inquisiteur, Hugues de Beniols, qui aurait présidé le procès d'Angèle. Ce procès, rapporté dans des récits postérieurs, est-il un fait historique ou une invention destinée à illustrer les abus de l'Église ?

Nous décryptons également les symboles qui entourent cette histoire, comme la figure de l'enfant démoniaque. Pourquoi associer un loup et un serpent ? Que révèlent ces choix sur l'imaginaire collectif de l'époque ? Ce procès, réel ou fictif, témoigne d'une société obsédée par la chasse aux hérétiques et la peur du mal incarné.

Enfin, nous examinons les controverses modernes autour de cette histoire. Les historiens s'accordent-ils à dire qu'Angèle a réellement existé ? Ou s'agit-il d'une légende tardive, créée pour marquer l'imaginaire populaire et renforcer l'aura sinistre de l'Inquisition ?

En vous racontant l'histoire d'Angèle de la Barthe, nous explorons les racines des chasses aux sorcières, bien avant leur apogée au XVIᵉ siècle. Plus qu'un simple récit de sorcellerie, cet épisode vous invite à réfléchir aux dangers des rumeurs, des peurs collectives et des injustices qui en découlent.

Alors, mythe ou réalité ? À vous de juger !

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  • Speaker #0

    Salut les férus, je vous souhaite à tous une excellente année 2025, que vos projets aboutissent et que votre santé aille pour le mieux. Mais maintenant, place à l'épisode. Être une sorcière au XIIIe siècle, c'était bien plus qu'un simple titre de conte ou de légende. A cette époque, une sorcière n'était pas la figure de la vieille femme ou nécrochue que l'on imagine aujourd'hui. Non, dans l'imaginaire médiéval, la sorcière était une incarnation d'une malle. une alliée du diable capable de semer la terreur et le chaos mais souvent ce qu'on appelait sorcellerie c'était autre chose cela pouvait être des connaissances en arboristerie des pratiques religieuses alternatives ou simplement une vie en marche des conventions dans une société patriarcale c'était aussi une manière de désigner des femmes qui dérangeaient veuves guérisseuses ou encore celles qui osaient être indépendantes C'est dans ce climat de peur et de superstition qu'Angela de Labarthe entre en scène. En 1975, à Toulouse, elle est accusée d'un crime inimaginable, avoir eu un enfant avec le diable et utiliser le démon pour tuer des nourrissons. Angela serait alors devenue la première sorcière brûlée en France sous l'Inquisition. Mais que savons-nous vraiment de son histoire ? Était-elle une sorcière ? Une victime d'accusations ? absurdes ou encore une invention de chroniqueur pour asseoir le pouvoir de l'église. Je suis Mickaël et aujourd'hui je te raconte l'histoire de la première sorcière qui a fini sur le bûcher. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire. avant de vous raconter l'histoire d'angèle de la barthe il est important de comprendre le contexte dans lequel elle a vécu toulouse au treizième siècle tait une ville dynamique situ au coeur de l'occitanie son emplacement stratégique entre les pyrénées et le massif central en faisait un carrefour commercial et culturel important mais aussi un lieu marqué par des tensions religieuses et politiques a cette époque la ville venait de sortir des heures sombres de la croisade contre les albijois cette campagne militaire men par l'eglise catholique contre les cathares une communaut chr tienne consid re comme hr tique avait profondment boulevers la rsion les buchers allums pour les cathares taient encore dans les mmoires et l'inquisition mise en place pour traquer les hr tiques exerait un contrôle strict sur les croyances et les pratiques mais toulouse tait aussi une ville prosp re connue pour son commerce de tissus et de pastels ce pigment bleu extrait d'une plante locale et cette richesse côtoye des inégalités sociales importantes la noblesse et le clergé détenaient le pouvoir tandis que les classes populaires réussissaient dans des conditions bricaires propices aux superstitions et aux rumeurs et c'est dans cette atmosphère chargée de peur de foi et de méfiance quand gell de la barthe aurait été accusé de sorcellerie dans les récits ce sont ses voisins qui auraient alerté l'inquisition ils murmuraient que des nourrissons avaient mystérieusement disparu dans la région et les regards se tournèrent naturellement vers cette femme qui était solitaire une rumeur alimentée par la peur suffisait angel aurait nourri son enfant démoniaque avec la chair de ses innocents l'accusation loint d'être un simple fait isolé reflète les inquiétudes et les pressions que pesaient sur cette société en quête de contrôle et d'ordre mais qui était angel de la angèle de la barthe était une veuve âgée de cinquante-trois ans vivant à l'écart de la société dans un endroit reculé de toulouse mis à part ce détail nous savons peu de choses sur elle était-elle une femme solitaire intuitive de s'éloigner des regards ou une guérisseuse qui intriguait des villageois les archives ne nous donnent pas de réponse claire mais ce silence autour de sa vie a laissé la place à bien des suppositions ce que nous savons en revanche c'est que son nom apparaît dans des récits concernant un procès qui aurait eu lieu en si ce procès a réellement eu lieu il reste l'un des premiers exemples documentés d'une femme jugée pour la sorcellerie en france mais attention les sources que nous possédons ont été écrites bien après les faits et certains historiens doutent de leur authenticité cela n'enlève en rien l'impact de cette histoire qui nous plonge au cœur des croyances et des peurs médiévales selon ces récits aurait été accusé d'un crime extraordinaire, avoir pactisé avec le diable et donné naissance à un enfant monstrueux. Cet enfant, décrit comme un hybride infernal avec une tête de loup et une queue de serpent, se nourrirait de chair humaine. Les récits affirmant que cet être monstrueux auraient vécu jusqu'à l'âge de 7 ans avant de disparaître mystérieusement. Sa prétendue existence, associée à la disparition des nourrissons, renforce l'accusation contre angèle a première vue cela ressemble une légende ou un récit destiné à effrayer mais ce qui est fascinant c'est ce qu'il révèle de l'imaginaire collectif de l'époque une époque où les superstitions et la peur du mal s'imprégnaient à chaque repoint de la vie quotidienne mais que dire de ce monstre hybride que l'on prête à angèle de la barque l'accusation semble tirer d'un cauchemar mais chaque détail de cette description a une symbolique puissante au moyen âge renforçant l'idée d'une sorcellerie diabolique le loup omniprésent dans l'imaginaire médiéval représente à lui seul un danger constant c'était un prédateur redouté non seulement pour les troupeaux qui mais aussi les récits terrifiants qui l'entouraient les légendes de loups-garous ces hommes transformés en bêtes sauvages par la magie ou le péché étaient déjà bien ancrés dans les esprits pendant les périodes de grande famine des histoires sur des loups devenus si voraces qu'ils attaquaient les humains eux-mêmes dans les textes religieux le loup symbolisait souvent les ennemis des croyants ou ceux qui menaçaient de détourner le troupeau des fidèles il incarne la violence l'hérésie et parfois même le chaos quand on ne sert pas il est difficile de trouver un symbole plus chargé de sens dans la tradition chrétienne tentateur par excellence c'est lui qui incite eve à croquer le fruit défendu dans le jardin d'éden marquant ainsi la chute de l'humanité dans l'imaginaire collectif du moyen âge le serpent était étroitement lié au diable et au péché originel même si le serpent venimeux était rare en europe il était souvent confondu avec d'autres créatures dangereuses ou imaginaires les alchimistes et les médecins de l'époque voyaient en lui une dualité ils symbolisaient à la fois le poison et la guérison le danger et la connaissance pourtant Pour la majorité des chrétiens, ce serpent restait une incarnation du mal. Associer le loup et le serpent dans la description d'un enfant démoniaque n'était pas un hasard. Ce mélange d'instincts prédateurs et de ruses infernales formait une symbole diabolique parfaite. Pour l'Inquisition, une telle description suffisait à prouver une alliance avec le diable. Cela renforçait l'accusation de sorcellerie et contribuait à terrifier une population déjà empreinte. de superstition dans le cas d'angel de la barthe cette image d'un enfant hybride servait autant à justifier son procès qu'à alimenter les peurs les plus profondes de la société médiévale angel de la barthe aurait été jugé coupable de sorcellerie par l'inquisition en ce procès aurait été mené par hugues de beignonne célèbre inquisiteur actif dans la région toulousaine après un jugement rapide elle fut condamnée à être brûlée vive sur un bûcher une sentence souvent appliquée pour ceux accusés de pactiser avec le diable cette exécution si elle a réellement eu lieu aurait marqué un tournant dans la répression des prétendues sorcières en france faisant d'angèle la première victime d'une chasse aux sorcières qui va s'intensifier dans les siècles suivants la question qu'on pourrait se poser est-ce réelle ou imaginaire mais que savons-nous vraiment de cette histoire les sources concernant andiel de la barthe soulèvent de nombreuses questions les récits de son procès proviennent de textes écrits bien après les faits notamment sous la plume de l'historien jean baptiste louvet de au dix-huitième siècle ces écrits souvent teintés de romantisme et d'exagération ont contribué à en faire une figure emblématique mais aussi controversée plusieurs historiens modernes remettent en doute l'authenticité de cette histoire certains pense qu'elle pourrait être une légende fabriquée pour illustrer les excès de l'Inquisition. Après tout, l'idée d'une femme donnant naissance à un monstre démoniaque semble relever davantage de l'imaginaire collectif que des faits historiques. d'un autre c t l'existence de proc s pour sorcellerie cette epoque est indgnable les archives montrent qu'une inquisition n'hsitait pas accuser les femmes isoles ou marginalises de pratiques occultes souvent sans preuves tangibles si le cas d'angel de la barque a t invent ou dsagr il refl te n omoins une ralit bien sombre celle d'une soci t o la peur et la superstition ont pu mener des trag dies mais que cette histoire soit r le ou non de la barthe reste un symbole puissant la mort d'angèle sur le bûcher symbolise bien plus qu'une exécution elle reflète une époque où la peur de la superstition pouvait suffire à condamner où les récits d'alliance avec le diable étaient utilisés pour asseoir le pouvoir de l'église et contrôler une population effrayée elle incarne la foi les injustices commises au nom de la foi et la fascination durable pour les récits de sorcellerie en racontant son histoire nous plongeons Dans une époque où la frontière entre le réel et l'imaginaire était floue, mais où les conséquences de ces croyances étaient bien réelles. Et nous voilà à la fin de cet épisode, le premier d'une série de trois épisodes sur les sorcières françaises. J'espère que ce premier épisode vous a plu. En tout cas, n'hésitez pas à me partager en commentaire si c'est le cas. N'hésitez pas aussi à vous abonner, que ce soit sur Spotify, Deezer, Youtube. et sur la plateforme sur laquelle vous écoutez. N'hésitez pas aussi à venir sur Instagram, TikTok, pour vous abonner aussi à nos réseaux sociaux. En tout cas, je vous souhaite encore une excellente année 2025. C'était Mickaël et je vous dis ciao !

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Plongée dans la pénombre du XIIIᵉ siècle, Toulouse devient le théâtre d'une histoire mêlant superstition, peur et pouvoir religieux. Au cœur de cette société tourmentée, une femme sorte de l'ombre pour devenir l'une des premières accusées de sorcellerie en France : Angèle de la Barthe. Mais qui était-elle vraiment ?

Dans cet épisode, nous explorons les mystères entourant cette figure énigmatique. Angèle, veuve âgée de 53 ans, vivait en retraite de la société, une existence discrète qui, à l'époque, pouvait rapidement attirer l'attention des esprits superstitieux. En 1275, dans une Toulouse marquée par les séquelles de la croisade contre les Albigeois et sous l'œil vigilant de l'Inquisition, elle est accusée d'avoir pactisé avec le diable et donné naissance à un enfant démoniaque – mi-loup, mi -serpent. Ce monstre infernal, dit-on, aurait été nourri de chaise humaine, notamment celle de nourrissons disparus mystérieusement.

Mais était-elle réellement une sorcière, une figure maléfique échappée des cauchemars médiévaux ? Ou simplement une victime des mécanismes implacables de l'Inquisition, où la moindre rumeur pouvait conduire à un procès expéditif ?

À travers cet épisode, nous vous plongeons dans l'univers de la Toulouse médiévale, un monde où la foi et la peur se mêlaient intimement. Nous revenons sur les pratiques de l'Inquisition et sur le rôle de son inquisiteur, Hugues de Beniols, qui aurait présidé le procès d'Angèle. Ce procès, rapporté dans des récits postérieurs, est-il un fait historique ou une invention destinée à illustrer les abus de l'Église ?

Nous décryptons également les symboles qui entourent cette histoire, comme la figure de l'enfant démoniaque. Pourquoi associer un loup et un serpent ? Que révèlent ces choix sur l'imaginaire collectif de l'époque ? Ce procès, réel ou fictif, témoigne d'une société obsédée par la chasse aux hérétiques et la peur du mal incarné.

Enfin, nous examinons les controverses modernes autour de cette histoire. Les historiens s'accordent-ils à dire qu'Angèle a réellement existé ? Ou s'agit-il d'une légende tardive, créée pour marquer l'imaginaire populaire et renforcer l'aura sinistre de l'Inquisition ?

En vous racontant l'histoire d'Angèle de la Barthe, nous explorons les racines des chasses aux sorcières, bien avant leur apogée au XVIᵉ siècle. Plus qu'un simple récit de sorcellerie, cet épisode vous invite à réfléchir aux dangers des rumeurs, des peurs collectives et des injustices qui en découlent.

Alors, mythe ou réalité ? À vous de juger !

Écoutez cet épisode captivant pour découvrir une histoire à la frontière entre légende et histoire, et pour plonger dans un chapitre fascinant mais troublant du Moyen Âge français.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les férus, je vous souhaite à tous une excellente année 2025, que vos projets aboutissent et que votre santé aille pour le mieux. Mais maintenant, place à l'épisode. Être une sorcière au XIIIe siècle, c'était bien plus qu'un simple titre de conte ou de légende. A cette époque, une sorcière n'était pas la figure de la vieille femme ou nécrochue que l'on imagine aujourd'hui. Non, dans l'imaginaire médiéval, la sorcière était une incarnation d'une malle. une alliée du diable capable de semer la terreur et le chaos mais souvent ce qu'on appelait sorcellerie c'était autre chose cela pouvait être des connaissances en arboristerie des pratiques religieuses alternatives ou simplement une vie en marche des conventions dans une société patriarcale c'était aussi une manière de désigner des femmes qui dérangeaient veuves guérisseuses ou encore celles qui osaient être indépendantes C'est dans ce climat de peur et de superstition qu'Angela de Labarthe entre en scène. En 1975, à Toulouse, elle est accusée d'un crime inimaginable, avoir eu un enfant avec le diable et utiliser le démon pour tuer des nourrissons. Angela serait alors devenue la première sorcière brûlée en France sous l'Inquisition. Mais que savons-nous vraiment de son histoire ? Était-elle une sorcière ? Une victime d'accusations ? absurdes ou encore une invention de chroniqueur pour asseoir le pouvoir de l'église. Je suis Mickaël et aujourd'hui je te raconte l'histoire de la première sorcière qui a fini sur le bûcher. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire. avant de vous raconter l'histoire d'angèle de la barthe il est important de comprendre le contexte dans lequel elle a vécu toulouse au treizième siècle tait une ville dynamique situ au coeur de l'occitanie son emplacement stratégique entre les pyrénées et le massif central en faisait un carrefour commercial et culturel important mais aussi un lieu marqué par des tensions religieuses et politiques a cette époque la ville venait de sortir des heures sombres de la croisade contre les albijois cette campagne militaire men par l'eglise catholique contre les cathares une communaut chr tienne consid re comme hr tique avait profondment boulevers la rsion les buchers allums pour les cathares taient encore dans les mmoires et l'inquisition mise en place pour traquer les hr tiques exerait un contrôle strict sur les croyances et les pratiques mais toulouse tait aussi une ville prosp re connue pour son commerce de tissus et de pastels ce pigment bleu extrait d'une plante locale et cette richesse côtoye des inégalités sociales importantes la noblesse et le clergé détenaient le pouvoir tandis que les classes populaires réussissaient dans des conditions bricaires propices aux superstitions et aux rumeurs et c'est dans cette atmosphère chargée de peur de foi et de méfiance quand gell de la barthe aurait été accusé de sorcellerie dans les récits ce sont ses voisins qui auraient alerté l'inquisition ils murmuraient que des nourrissons avaient mystérieusement disparu dans la région et les regards se tournèrent naturellement vers cette femme qui était solitaire une rumeur alimentée par la peur suffisait angel aurait nourri son enfant démoniaque avec la chair de ses innocents l'accusation loint d'être un simple fait isolé reflète les inquiétudes et les pressions que pesaient sur cette société en quête de contrôle et d'ordre mais qui était angel de la angèle de la barthe était une veuve âgée de cinquante-trois ans vivant à l'écart de la société dans un endroit reculé de toulouse mis à part ce détail nous savons peu de choses sur elle était-elle une femme solitaire intuitive de s'éloigner des regards ou une guérisseuse qui intriguait des villageois les archives ne nous donnent pas de réponse claire mais ce silence autour de sa vie a laissé la place à bien des suppositions ce que nous savons en revanche c'est que son nom apparaît dans des récits concernant un procès qui aurait eu lieu en si ce procès a réellement eu lieu il reste l'un des premiers exemples documentés d'une femme jugée pour la sorcellerie en france mais attention les sources que nous possédons ont été écrites bien après les faits et certains historiens doutent de leur authenticité cela n'enlève en rien l'impact de cette histoire qui nous plonge au cœur des croyances et des peurs médiévales selon ces récits aurait été accusé d'un crime extraordinaire, avoir pactisé avec le diable et donné naissance à un enfant monstrueux. Cet enfant, décrit comme un hybride infernal avec une tête de loup et une queue de serpent, se nourrirait de chair humaine. Les récits affirmant que cet être monstrueux auraient vécu jusqu'à l'âge de 7 ans avant de disparaître mystérieusement. Sa prétendue existence, associée à la disparition des nourrissons, renforce l'accusation contre angèle a première vue cela ressemble une légende ou un récit destiné à effrayer mais ce qui est fascinant c'est ce qu'il révèle de l'imaginaire collectif de l'époque une époque où les superstitions et la peur du mal s'imprégnaient à chaque repoint de la vie quotidienne mais que dire de ce monstre hybride que l'on prête à angèle de la barque l'accusation semble tirer d'un cauchemar mais chaque détail de cette description a une symbolique puissante au moyen âge renforçant l'idée d'une sorcellerie diabolique le loup omniprésent dans l'imaginaire médiéval représente à lui seul un danger constant c'était un prédateur redouté non seulement pour les troupeaux qui mais aussi les récits terrifiants qui l'entouraient les légendes de loups-garous ces hommes transformés en bêtes sauvages par la magie ou le péché étaient déjà bien ancrés dans les esprits pendant les périodes de grande famine des histoires sur des loups devenus si voraces qu'ils attaquaient les humains eux-mêmes dans les textes religieux le loup symbolisait souvent les ennemis des croyants ou ceux qui menaçaient de détourner le troupeau des fidèles il incarne la violence l'hérésie et parfois même le chaos quand on ne sert pas il est difficile de trouver un symbole plus chargé de sens dans la tradition chrétienne tentateur par excellence c'est lui qui incite eve à croquer le fruit défendu dans le jardin d'éden marquant ainsi la chute de l'humanité dans l'imaginaire collectif du moyen âge le serpent était étroitement lié au diable et au péché originel même si le serpent venimeux était rare en europe il était souvent confondu avec d'autres créatures dangereuses ou imaginaires les alchimistes et les médecins de l'époque voyaient en lui une dualité ils symbolisaient à la fois le poison et la guérison le danger et la connaissance pourtant Pour la majorité des chrétiens, ce serpent restait une incarnation du mal. Associer le loup et le serpent dans la description d'un enfant démoniaque n'était pas un hasard. Ce mélange d'instincts prédateurs et de ruses infernales formait une symbole diabolique parfaite. Pour l'Inquisition, une telle description suffisait à prouver une alliance avec le diable. Cela renforçait l'accusation de sorcellerie et contribuait à terrifier une population déjà empreinte. de superstition dans le cas d'angel de la barthe cette image d'un enfant hybride servait autant à justifier son procès qu'à alimenter les peurs les plus profondes de la société médiévale angel de la barthe aurait été jugé coupable de sorcellerie par l'inquisition en ce procès aurait été mené par hugues de beignonne célèbre inquisiteur actif dans la région toulousaine après un jugement rapide elle fut condamnée à être brûlée vive sur un bûcher une sentence souvent appliquée pour ceux accusés de pactiser avec le diable cette exécution si elle a réellement eu lieu aurait marqué un tournant dans la répression des prétendues sorcières en france faisant d'angèle la première victime d'une chasse aux sorcières qui va s'intensifier dans les siècles suivants la question qu'on pourrait se poser est-ce réelle ou imaginaire mais que savons-nous vraiment de cette histoire les sources concernant andiel de la barthe soulèvent de nombreuses questions les récits de son procès proviennent de textes écrits bien après les faits notamment sous la plume de l'historien jean baptiste louvet de au dix-huitième siècle ces écrits souvent teintés de romantisme et d'exagération ont contribué à en faire une figure emblématique mais aussi controversée plusieurs historiens modernes remettent en doute l'authenticité de cette histoire certains pense qu'elle pourrait être une légende fabriquée pour illustrer les excès de l'Inquisition. Après tout, l'idée d'une femme donnant naissance à un monstre démoniaque semble relever davantage de l'imaginaire collectif que des faits historiques. d'un autre c t l'existence de proc s pour sorcellerie cette epoque est indgnable les archives montrent qu'une inquisition n'hsitait pas accuser les femmes isoles ou marginalises de pratiques occultes souvent sans preuves tangibles si le cas d'angel de la barque a t invent ou dsagr il refl te n omoins une ralit bien sombre celle d'une soci t o la peur et la superstition ont pu mener des trag dies mais que cette histoire soit r le ou non de la barthe reste un symbole puissant la mort d'angèle sur le bûcher symbolise bien plus qu'une exécution elle reflète une époque où la peur de la superstition pouvait suffire à condamner où les récits d'alliance avec le diable étaient utilisés pour asseoir le pouvoir de l'église et contrôler une population effrayée elle incarne la foi les injustices commises au nom de la foi et la fascination durable pour les récits de sorcellerie en racontant son histoire nous plongeons Dans une époque où la frontière entre le réel et l'imaginaire était floue, mais où les conséquences de ces croyances étaient bien réelles. Et nous voilà à la fin de cet épisode, le premier d'une série de trois épisodes sur les sorcières françaises. J'espère que ce premier épisode vous a plu. En tout cas, n'hésitez pas à me partager en commentaire si c'est le cas. N'hésitez pas aussi à vous abonner, que ce soit sur Spotify, Deezer, Youtube. et sur la plateforme sur laquelle vous écoutez. N'hésitez pas aussi à venir sur Instagram, TikTok, pour vous abonner aussi à nos réseaux sociaux. En tout cas, je vous souhaite encore une excellente année 2025. C'était Mickaël et je vous dis ciao !

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