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Raconte moi son Histoire

Hippolyte Bayard : Dans l'ombre de la photographie

Hippolyte Bayard : Dans l'ombre de la photographie

18min |24/01/2025
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Site officiel du podcast🤩: https://racontemoisonhistoire.com/

Instagram 🤩🤩: https://www.instagram.com/racontemoisonhistoire/

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Dans cet épisode spécial de Raconte-moi son histoire , nous plongeons dans l'univers fascinant d'Hippolyte Bayard, un pionnier de la photographie souvent éclipsé par d'autres figures célèbres comme Louis Daguerre. À travers une interview passionnante avec Alexandre, un photographe amateur et passionné d'histoire de l'image, nous redécouvrons l'homme derrière le procédé révolutionnaire du « positif direct ».

La première partie de l'épisode revient sur le contexte historique dans lequel Bayard a évolué. Nous explorons la révolution industrielle et artistique du XIXe siècle, une époque où la photographie, encore balbutiante, ouvre des horizons nouveaux pour l'art et la science. Bayard, fonctionnaire humble et expérimentateur acharné, parvient à mettre au point un procédé permettant d'obtenir directement des images positives, sans passer par un négatif. Mais pourquoi son invention n'a-t-elle pas marqué l'Histoire autant que celle de Daguerre ? Quels obstacles a-t-il rencontré ?

Dans la seconde partie, nous recevons Alexandre, qui nous éclaire sur le personnage de Bayard avec une passion communicative. Il nous raconte comment ce visionnaire, malgré son génie, a été relégué à l'ombre de ses contemporains.


un grand merci à Capturlab, notre partenaire pour cet épisode, qui nous a permis d'approfondir l'aspect technique du procédé de Bayard. Ce laboratoire, spécialisé dans le tirage d'art, propose d'ailleurs une réduction de 15 % sur votre première commande une collaboration entièrement gratuite pour partager notre passion de la photographie et de l'histoire .

lien vers le site de capturelab : https://www.capture-lab.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les férus ! Aujourd'hui, nous sommes sur un épisode spécial passionné. Et comme chaque épisode où je reçois un passionné, il vient m'apporter un personnage dont, en premier temps, je raconte son histoire, et puis dans un deuxième temps, il lui vient bonifier toute son histoire. Mais trêve de bavardage, je vous amène dans le Paris du 19e siècle, à la rencontre d'un homme fascinant, à la fois artiste, inventeur et visionnaire. Un homme qui aurait pu être célèbre... dans le monde entier pour son invention, mais dont l'histoire a été éclipsée par d'autres noms beaucoup plus connus. Je suis Mickaël, et aujourd'hui je te raconte l'histoire d'Hippolyte Bayard, le véritable pionnier de la photographie. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire n est né le janvier à breteuil sur noyes dans l'oise Ryan le prédestinait, ce fils de fonctionnaire, à devenir une figure emblématique des arts et des sciences. Cependant, dès son jeune âge, il se passionne pour les techniques novatrices et les arts visuels. En s'installant à Paris, il se lie avec des cercles intellectuels et scientifiques qui le mèneront à explorer des idées nouvelles. Dans les années 1820-1830, il travaille comme fonctionnaire au ministère des Finances. Mais ses heures libres... sont consacrés à des expérimentations avec la chimie et l'optique. Bayard est un autodidacte curieux, toujours à la recherche d'une nouvelle façon de capturer la réalité. Et c'est ainsi qu'il se tourne vers une question essentielle. Comment fixer l'image fugace projetée par une caméra obscurante ? En 1839, Bayard présente au public son propre procédé photographique, différent de celui de Louis Daguerre. Alors que Daguerre utilise des plaques de cuivre recouvertes d'argent, Bayard mise sur le papier. Il développe ce qu'on appelle des épreuves positives directes, en traitant une feuille de papier avec du chlorure d'argent. Il parvient à créer des images directement positives, sans passer par un négatif. Une prouesse technique qui le place parmi les premiers à réaliser des tirages photographiques sur papier. Cependant, le gouvernement français, fasciné par le procédé de Daguerre, choisit de soutenir ce dernier et de promouvoir son invention. Bayard, malgré son génie, se retrouve dans l'ombre, sans les soutiens financiers et politiques qui auraient pu le propulser au sommet. Mais Bayard est connu pour avoir réagi à cette injustice avec ironie. En octobre 1840, il réalise une image intitulée L'autoportrait ennoyé Sur cette photographie, il se met en scène comme un cadavre, un homme qui se serait noyé par désespoir. Il accompagne l'image d'un texte satirique expliquant qu'à cause de l'indifférence des autorités envers son travail, il aurait choisi de mettre fin à ses jours. Cette photographie est bien plus qu'une protestation. Elle est aussi une œuvre d'art pionnière. Elle préfigure l'usage artistique de la photographie, loin d'une simple reproduction documentaire. Bayard ouvre ainsi la voie à une utilisation expressive et personnelle de ce médium. Malgré le manque de reconnaissance officielle, Bayard ne cesse jamais d'innover. Il participe activement à la Société française de photographie et contribue à de nombreuses expérimentations. Il explore la photographie en stéréoscopie, les différents traitements chimiques pour améliorer la durée de vie des tirages, et même de la photographe, préfigurant des techniques d'impression moderne. Bayard reste également un photographe prolifique. Il réalise de nombreux portraits, des vues d'architecture et des paysages tout en continuant à perfectionner ses techniques. Ses œuvres, bien que peu connues du grand public, témoignent de son ingéniosité et de son talent artistique. Hippolyte Bayard s'éteint le 14 mai 1887 à Nogent-sur-Marne, oublié par la plupart de ses contemporains. Pourtant, son apport à l'histoire de la photographie était inestimable. Aujourd'hui, il est reconnu comme l'un des grands pionniers du médium. Un homme qui a su transformer une technique en art. Son épopée nous rappelle que l'histoire n'est pas toujours juste avec les inventeurs, mais son héritage demeure et son œuvre continue d'inspirer les artistes et les photographes. du monde entier. Alors, la prochaine fois que vous regarderez une photographie, pensez à Hippolyte Bayard, cet homme de l'ombre qui a contribué à éliminer notre vision du monde. Et nous voilà dans cette deuxième partie de cet épisode où nous explorons la vie et les exploits d'Hippolyte Bayard, l'un des grands pionniers oubliés de la photographie. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir un auditeur. passionné d'histoire et de photographie, Alexandre. Il nous a proposé ce sujet fascinant et croyez-moi, il a beaucoup à partager avec nous. Bonjour Alexandre.

  • Speaker #1

    Bonjour Mickaël.

  • Speaker #0

    Avant de plonger dans le sujet, pourrais-tu te présenter rapidement aux auditeurs qui es-tu et pourquoi as-tu choisi Hippolyte Bayard pour cet épisode ?

  • Speaker #1

    Alors donc, je m'appelle Alexandre, j'ai 43 ans, j'ai deux enfants et je suis passionné de photographie, donc j'en fais depuis bientôt deux ans. Et donc mécaniquement je me suis un peu intéressé à l'histoire de la photo aussi. Et c'est vrai qu'il y a des personnes qu'on oublie à travers l'histoire, et la photo n'en fait pas exception. Et Hippolyte Bayard en fait a développé une méthode qui est ce que je considère être le développement photo à l'heure actuelle sur papier. Et on en parle, ça fait pas très longtemps du coup qu'on en parle de lui. Et je voulais m'intéresser un peu plus à lui parce que pour moi, je le considère un peu comme le père du tirage photo à l'heure actuelle.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça que tu as choisi Hippolyte Bayard. Oui. C'est pour ses inventions, mais de toute façon, on va en parler. En tout cas, merci pour cette présentation. La première question que j'aimerais te poser concerne cette première partie que les auditeurs viennent d'entendre. Qu'en as-tu pensé ?

  • Speaker #1

    Elle reflète vraiment la réalité d'Hippolyte Bayard parce que... Comme dit, il a développé son procédé et ça a été complètement oublié parce qu'en face, il y avait Daguerrand qui a développé un autre procédé. Du coup, c'est son procédé qu'on a le plus préféré à celui d'Hippolyte Bayard.

  • Speaker #0

    Maintenant, on va entrer dans le vif du sujet. Hippolyte Bayard était un véritable visionnaire dans le domaine de la photographie. Pour enrichir cet épisode, j'ai fait appel à un laboratoire de tirage photo, Capture Lab, qui a gentiment accepté de participer. Ils m'ont transmis plusieurs questions techniques très intéressantes et je vais te poser directement les questions qu'ils m'ont données. Tu es prêt ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis prêt, oui.

  • Speaker #0

    Comment Bayard est-il arrivé à développer son procédé ? A-t-il collaboré avec d'autres scientifiques ou artistes ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, donc Hippolyte Bayard a mis au point son procédé en 1839 et lui, son procédé était un procédé de tirage direct positif. Donc contrairement au daguerréotype de Daguerre qui lui protéisait des images sur des plaques de métal, Bayard lui réalisait des images positives directement sur papier en fait. Et donc lui il utilisait une solution de chleur d'argent qui lui exposait la lumière. Et du coup en fait Bayard aurait été encouragé par François Arago qui était à l'époque un astronome et un policier influent. Mais du coup, ses recherches ont manqué de reconnaissance officielle parce qu'Arago avait décidé de promouvoir le Daguerreotype auprès de l'Académie des sciences. Bayard, lui, travaillait généralement de manière assez indépendante, mais il appartenait aussi à un cercle de chercheurs et d'artistes avec lesquels il échangeait des idées sur des procédés photographiques. Et en fait, sa relation qui était assez indirecte avec Daguerre et les discussions dans les musées scientifiques et artistiques de... de Paris ont probablement influencé ces recherches, bien que l'absence de reconnaissance de ce procédé ait limité sa portée.

  • Speaker #0

    Et quels étaient les défis techniques majeurs de son procédé ?

  • Speaker #1

    Déjà, il y avait le temps d'exposition qui était très très très très long. Et ça pouvait atteindre 15 à 30 minutes en fonction des conditions lumineuses. Et du coup, ça rendait extrêmement difficile la capture des sujets en mouvement. C'est pour ça que la plupart du temps, ils prenaient des natures mortes, parce que ce n'était pas possible. Les gens ne pouvaient pas rester comme ça pendant trop longtemps. Et aussi, il y avait la stabilité des images. Bien que ça, c'était innovant, c'était souvent sujet à une dégradation rapide en raison de l'absence de fixateurs chimiques durables. Et puis après, il y a eu le manque de reconnaissance avec la prédominance d'un gaiéreotype qui aurait... qui a éclipsé son procédé et qui a du coup entravé complètement son développement.

  • Speaker #0

    Et quelle était la durée d'exposition nécessaire pour le procédé de Bayard et comment cela influençait-il les sujets qu'il photographiait ?

  • Speaker #1

    Alors, les durées d'exposition de Bayard, c'était très très très long et du coup... Quand on prend une photo, on a quelque chose qui est le diaphragme qui s'ouvre et puis avec un temps d'exposition, c'est plus ou moins long, il y a plus ou moins de lumière qui rentre. À l'époque, forcément, c'était le tout début, donc les temps d'exposition étaient très très très longs. Et du coup, pour fixer quelque chose, c'était compliqué. Et en fait, ça imposait vraiment au sujet de rester immobile. Et du coup, ça limitait vraiment la possibilité de capturer des... des scènes dynamiques et comme je disais avant, c'est pour ça qu'ils capturaient souvent des natures mortes ou des objets. Et du coup, ça donnait un nouveau style de photo, bien évidemment. Mais du coup, vu que ça durait, comme dit, au minimum 15 à 30 minutes minimum, selon les lumières et tout ça, ça pouvait même aller au-delà de 30 minutes parce que si la lumière était mauvaise ou si les sujets n'arrêtaient pas de bouger, au final, c'était encore plus long. Et donc, c'était... très contraignants pour lui et aussi pour les sujets.

  • Speaker #0

    Et quel enseignement les photographes ou artistes d'aujourd'hui pourraient-ils tirer de l'approche technique de Bayard ?

  • Speaker #1

    Déjà, ils peuvent retirer qu'il y avait une innovation qui était face aux contraintes. Donc en fait, Bayard, lui, avait travaillé avec des moyens limités, mais il explorait des idées nouvelles et du coup, cette capacité à expérimenter avec les contraintes techniques, c'est devenu une leçon précieuse pour les artistes modernes. Du coup, il y a aussi l'importance de l'esthétique, parce que les photographies de Bayard, même réalisées dans un contexte technique limité, avaient une qualité esthétique remarquable. Et du coup, les photographes contemporains peuvent s'inspirer de son approche artistique malgré les limites technologiques.

  • Speaker #0

    Et donc, les photographies qu'il a faites quand il était noyé, sa série de photographies noyée, il est resté immobile dans l'eau. Une demi-heure ou c'est un autre procédé qu'il a utilisé ? Est-ce que tu sais quelque chose là-dessus ?

  • Speaker #1

    En fait, oui, c'est l'anecdote que tout le monde retient, c'est cet autoportrait de Noyer. Je pense qu'à mon avis, là, on devait être aux alentours des 30 minutes d'exposition. Et en fait, le message qui était derrière cette photo, c'était que vu le manque de reconnaissance qu'il avait, c'était plus ou moins sa mort qui signait. Je pense qu'à mon avis, on n'était pas trop loin des 30 minutes d'exposition. Du coup, vu qu'il était dans sa baignoire, c'était plus ou moins facile de rester comme ça immobile.

  • Speaker #0

    Et penses-tu que le procédé comme celui de Bayard pourrait intéresser les amateurs de photographie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ah oui, certainement oui, parce que du coup, les amateurs de photographie contemporaine, en particulier ceux qui s'intéressent au procédé alternatif ou à l'esthétique vintage, pourraient trouver son procédé fascinant. L'engouement pour les techniques photographiques analogiques et artisanales, comme le cyanotype ou le collodion humide, montre un intérêt pour des procédés similaires à celui de Bayard. Et on voit aussi ça un petit peu avec le retour à l'argentique aussi. Certains photographes délaissent un peu le numérique pour faire un retour à l'argentique.

  • Speaker #0

    Les images créées avec son procédé étaient-elles durables dans le temps ?

  • Speaker #1

    Ces images étaient assez fragiles parce que les procédés de fixation et de stabilisation chimique n'étaient pas aussi avancés que ceux développés plus tard. Et les photographies non fixées perdaient rapidement leur contraste ou s'effaçaient. Mais du coup, les progrès ultérieurs en conservation permettent aujourd'hui de préserver certaines de ces œuvres originales. Du coup, le travail de Bayard, bien qu'injustement négligé à son époque, offre vraiment une richesse d'enseignements sur l'innovation, la résilience et l'esthétique photographique. Ses efforts pionniers continuent d'inspirer vraiment les artistes et les photographes qui explorent les racines de leur art.

  • Speaker #0

    tu retenu de Hippolyte Bayard ?

  • Speaker #1

    Moi ce que je retiens c'est que c'était un grand précurseur du développement photo que l'on connait aujourd'hui parce que du coup quand on regarde un petit peu le développement photo sur quoi il se fait en fait en fait il était le précurseur de ça, il était le premier à développer des photos sur papier et aujourd'hui on le fait depuis une soixantaine d'années Alors que lui, il avait fait déjà genre 80 ans avant. C'est juste hallucinant qu'on ait parti de quelque chose qui n'était pas encore au point, mais qu'on a repris ça sans savoir que c'était lui qui l'avait inventé déjà.

  • Speaker #0

    Lui, son nom est revenu dans l'histoire, tu dirais, à partir de quel moment ? Après qu'on ait réussi à coucher les images sur papier ou bien plus tard ?

  • Speaker #1

    C'est bien plus tard, c'est tout récent, je crois. Ça fait à peine dix ans qu'on en parle.

  • Speaker #0

    Qu'on parle de lui. Oui, oui. Donc, c'est vraiment un personnage oublié de A à Z. Ah oui,

  • Speaker #1

    complètement, oui.

  • Speaker #0

    Les gens qui vont écouter ce podcast vont sûrement découvrir un personnage.

  • Speaker #1

    Totalement, totalement. Les passionnés de photo comme les amateurs qui s'intéressent un peu plus à l'histoire de la photo vont vraiment le découvrir. Parce que comme dit, je le considère moi à titre personnel comme le père du développement photo.

  • Speaker #0

    C'est le grand inventeur, le grand scientifique de la photographie. Enfin, le premier à avoir mis à coucher la photo sur papier.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    En tout cas, je suis sûr que les auditeurs ont pu apprendre beaucoup de choses sur cette partie. Je te remercie Alexandre. Avant de conclure, as-tu des projets ou des thèmes que tu aimerais explorer par la suite ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Déjà, deux petites choses. La première chose, c'est que je vais ouvrir mon podcast sur la photo. Je pense le faire courant février. Je parlerai vraiment de la photo dans sa globalité, où je parlerai de ma passion pour la photo, je parlerai de technique, de matériel, de logiciel. Je me donnerai des conseils aussi. Voilà, donc vraiment, je brasserai vraiment assez large sur le sujet avec les différents types de photos qui existent, etc. Et du coup, avec ça, ce projet-là, il y en a un deuxième que je suis en train de mettre en route, c'est la création de mon activité de photographe indépendant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Donc tu vas rentrer parmi nous, les podcasteurs, dans l'aventure du podcast. De toute façon, moi, ce que je ferai, c'est quand tu auras sorti ton podcast, je n'hésiterai pas à le promouvoir sur les réseaux sociaux pour le mettre en avant. Parce qu'on peut dire que c'est ton premier épisode avant l'heure de l'ouverture du podcast que tu vas créer.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et bon, je te remercie beaucoup. Et pour finir, je tiens à remercier d'abord chaleureusement Capture Lab pour leur collaboration à cet épisode. Ils font un travail remarquable en matière de tirage photo d'art. Il y a très peu aujourd'hui de labos photo en France, en tout cas, que je sache, qui sont existants. Cette collaboration est totalement gratuite. C'est eux qui se sont amusés à poser des questions un peu techniques. Pour toi, notre invité passionné. Et quand on ouvre un compte chez eux, ils offrent 15% de réduction. Et sur la première commande. Je mettrai le lien dans la description. Donc les gens pourront aller voir rapidement. Et puis le travail qu'ils font est assez chouette. Je t'avais envoyé quelque chose dessus. Tu as été voir un peu ce qu'ils faisaient. Ça t'a plu, toi qui es passionné photographier ?

  • Speaker #1

    Ça m'a beaucoup plu. Si jamais, effectivement, dans mon activité de photographe indépendant, j'aimerais faire des choses, développer des photos ou faire un livre photo, je penserais à eux directement.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un bon choix parce que c'est quand même de la grosse qualité.

  • Speaker #1

    J'ai vu ça.

  • Speaker #0

    C'est bon. Oui, oui. il faut vraiment du bon travail il faut profiter 15% alors c'est à titre gratuit que je fais ça c'est parce que justement ils nous ont aidé donc en contrepartie je les aide un peu en tout cas je vous remercie à tous d'avoir écouté jusqu'à la fin cet épisode c'était Alexandre et Mickaël et on vous dit ciao ciao

  • Speaker #1

    tout le monde

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Dans cet épisode spécial de Raconte-moi son histoire , nous plongeons dans l'univers fascinant d'Hippolyte Bayard, un pionnier de la photographie souvent éclipsé par d'autres figures célèbres comme Louis Daguerre. À travers une interview passionnante avec Alexandre, un photographe amateur et passionné d'histoire de l'image, nous redécouvrons l'homme derrière le procédé révolutionnaire du « positif direct ».

La première partie de l'épisode revient sur le contexte historique dans lequel Bayard a évolué. Nous explorons la révolution industrielle et artistique du XIXe siècle, une époque où la photographie, encore balbutiante, ouvre des horizons nouveaux pour l'art et la science. Bayard, fonctionnaire humble et expérimentateur acharné, parvient à mettre au point un procédé permettant d'obtenir directement des images positives, sans passer par un négatif. Mais pourquoi son invention n'a-t-elle pas marqué l'Histoire autant que celle de Daguerre ? Quels obstacles a-t-il rencontré ?

Dans la seconde partie, nous recevons Alexandre, qui nous éclaire sur le personnage de Bayard avec une passion communicative. Il nous raconte comment ce visionnaire, malgré son génie, a été relégué à l'ombre de ses contemporains.


un grand merci à Capturlab, notre partenaire pour cet épisode, qui nous a permis d'approfondir l'aspect technique du procédé de Bayard. Ce laboratoire, spécialisé dans le tirage d'art, propose d'ailleurs une réduction de 15 % sur votre première commande une collaboration entièrement gratuite pour partager notre passion de la photographie et de l'histoire .

lien vers le site de capturelab : https://www.capture-lab.fr/


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut les férus ! Aujourd'hui, nous sommes sur un épisode spécial passionné. Et comme chaque épisode où je reçois un passionné, il vient m'apporter un personnage dont, en premier temps, je raconte son histoire, et puis dans un deuxième temps, il lui vient bonifier toute son histoire. Mais trêve de bavardage, je vous amène dans le Paris du 19e siècle, à la rencontre d'un homme fascinant, à la fois artiste, inventeur et visionnaire. Un homme qui aurait pu être célèbre... dans le monde entier pour son invention, mais dont l'histoire a été éclipsée par d'autres noms beaucoup plus connus. Je suis Mickaël, et aujourd'hui je te raconte l'histoire d'Hippolyte Bayard, le véritable pionnier de la photographie. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire n est né le janvier à breteuil sur noyes dans l'oise Ryan le prédestinait, ce fils de fonctionnaire, à devenir une figure emblématique des arts et des sciences. Cependant, dès son jeune âge, il se passionne pour les techniques novatrices et les arts visuels. En s'installant à Paris, il se lie avec des cercles intellectuels et scientifiques qui le mèneront à explorer des idées nouvelles. Dans les années 1820-1830, il travaille comme fonctionnaire au ministère des Finances. Mais ses heures libres... sont consacrés à des expérimentations avec la chimie et l'optique. Bayard est un autodidacte curieux, toujours à la recherche d'une nouvelle façon de capturer la réalité. Et c'est ainsi qu'il se tourne vers une question essentielle. Comment fixer l'image fugace projetée par une caméra obscurante ? En 1839, Bayard présente au public son propre procédé photographique, différent de celui de Louis Daguerre. Alors que Daguerre utilise des plaques de cuivre recouvertes d'argent, Bayard mise sur le papier. Il développe ce qu'on appelle des épreuves positives directes, en traitant une feuille de papier avec du chlorure d'argent. Il parvient à créer des images directement positives, sans passer par un négatif. Une prouesse technique qui le place parmi les premiers à réaliser des tirages photographiques sur papier. Cependant, le gouvernement français, fasciné par le procédé de Daguerre, choisit de soutenir ce dernier et de promouvoir son invention. Bayard, malgré son génie, se retrouve dans l'ombre, sans les soutiens financiers et politiques qui auraient pu le propulser au sommet. Mais Bayard est connu pour avoir réagi à cette injustice avec ironie. En octobre 1840, il réalise une image intitulée L'autoportrait ennoyé Sur cette photographie, il se met en scène comme un cadavre, un homme qui se serait noyé par désespoir. Il accompagne l'image d'un texte satirique expliquant qu'à cause de l'indifférence des autorités envers son travail, il aurait choisi de mettre fin à ses jours. Cette photographie est bien plus qu'une protestation. Elle est aussi une œuvre d'art pionnière. Elle préfigure l'usage artistique de la photographie, loin d'une simple reproduction documentaire. Bayard ouvre ainsi la voie à une utilisation expressive et personnelle de ce médium. Malgré le manque de reconnaissance officielle, Bayard ne cesse jamais d'innover. Il participe activement à la Société française de photographie et contribue à de nombreuses expérimentations. Il explore la photographie en stéréoscopie, les différents traitements chimiques pour améliorer la durée de vie des tirages, et même de la photographe, préfigurant des techniques d'impression moderne. Bayard reste également un photographe prolifique. Il réalise de nombreux portraits, des vues d'architecture et des paysages tout en continuant à perfectionner ses techniques. Ses œuvres, bien que peu connues du grand public, témoignent de son ingéniosité et de son talent artistique. Hippolyte Bayard s'éteint le 14 mai 1887 à Nogent-sur-Marne, oublié par la plupart de ses contemporains. Pourtant, son apport à l'histoire de la photographie était inestimable. Aujourd'hui, il est reconnu comme l'un des grands pionniers du médium. Un homme qui a su transformer une technique en art. Son épopée nous rappelle que l'histoire n'est pas toujours juste avec les inventeurs, mais son héritage demeure et son œuvre continue d'inspirer les artistes et les photographes. du monde entier. Alors, la prochaine fois que vous regarderez une photographie, pensez à Hippolyte Bayard, cet homme de l'ombre qui a contribué à éliminer notre vision du monde. Et nous voilà dans cette deuxième partie de cet épisode où nous explorons la vie et les exploits d'Hippolyte Bayard, l'un des grands pionniers oubliés de la photographie. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir un auditeur. passionné d'histoire et de photographie, Alexandre. Il nous a proposé ce sujet fascinant et croyez-moi, il a beaucoup à partager avec nous. Bonjour Alexandre.

  • Speaker #1

    Bonjour Mickaël.

  • Speaker #0

    Avant de plonger dans le sujet, pourrais-tu te présenter rapidement aux auditeurs qui es-tu et pourquoi as-tu choisi Hippolyte Bayard pour cet épisode ?

  • Speaker #1

    Alors donc, je m'appelle Alexandre, j'ai 43 ans, j'ai deux enfants et je suis passionné de photographie, donc j'en fais depuis bientôt deux ans. Et donc mécaniquement je me suis un peu intéressé à l'histoire de la photo aussi. Et c'est vrai qu'il y a des personnes qu'on oublie à travers l'histoire, et la photo n'en fait pas exception. Et Hippolyte Bayard en fait a développé une méthode qui est ce que je considère être le développement photo à l'heure actuelle sur papier. Et on en parle, ça fait pas très longtemps du coup qu'on en parle de lui. Et je voulais m'intéresser un peu plus à lui parce que pour moi, je le considère un peu comme le père du tirage photo à l'heure actuelle.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça que tu as choisi Hippolyte Bayard. Oui. C'est pour ses inventions, mais de toute façon, on va en parler. En tout cas, merci pour cette présentation. La première question que j'aimerais te poser concerne cette première partie que les auditeurs viennent d'entendre. Qu'en as-tu pensé ?

  • Speaker #1

    Elle reflète vraiment la réalité d'Hippolyte Bayard parce que... Comme dit, il a développé son procédé et ça a été complètement oublié parce qu'en face, il y avait Daguerrand qui a développé un autre procédé. Du coup, c'est son procédé qu'on a le plus préféré à celui d'Hippolyte Bayard.

  • Speaker #0

    Maintenant, on va entrer dans le vif du sujet. Hippolyte Bayard était un véritable visionnaire dans le domaine de la photographie. Pour enrichir cet épisode, j'ai fait appel à un laboratoire de tirage photo, Capture Lab, qui a gentiment accepté de participer. Ils m'ont transmis plusieurs questions techniques très intéressantes et je vais te poser directement les questions qu'ils m'ont données. Tu es prêt ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis prêt, oui.

  • Speaker #0

    Comment Bayard est-il arrivé à développer son procédé ? A-t-il collaboré avec d'autres scientifiques ou artistes ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, donc Hippolyte Bayard a mis au point son procédé en 1839 et lui, son procédé était un procédé de tirage direct positif. Donc contrairement au daguerréotype de Daguerre qui lui protéisait des images sur des plaques de métal, Bayard lui réalisait des images positives directement sur papier en fait. Et donc lui il utilisait une solution de chleur d'argent qui lui exposait la lumière. Et du coup en fait Bayard aurait été encouragé par François Arago qui était à l'époque un astronome et un policier influent. Mais du coup, ses recherches ont manqué de reconnaissance officielle parce qu'Arago avait décidé de promouvoir le Daguerreotype auprès de l'Académie des sciences. Bayard, lui, travaillait généralement de manière assez indépendante, mais il appartenait aussi à un cercle de chercheurs et d'artistes avec lesquels il échangeait des idées sur des procédés photographiques. Et en fait, sa relation qui était assez indirecte avec Daguerre et les discussions dans les musées scientifiques et artistiques de... de Paris ont probablement influencé ces recherches, bien que l'absence de reconnaissance de ce procédé ait limité sa portée.

  • Speaker #0

    Et quels étaient les défis techniques majeurs de son procédé ?

  • Speaker #1

    Déjà, il y avait le temps d'exposition qui était très très très très long. Et ça pouvait atteindre 15 à 30 minutes en fonction des conditions lumineuses. Et du coup, ça rendait extrêmement difficile la capture des sujets en mouvement. C'est pour ça que la plupart du temps, ils prenaient des natures mortes, parce que ce n'était pas possible. Les gens ne pouvaient pas rester comme ça pendant trop longtemps. Et aussi, il y avait la stabilité des images. Bien que ça, c'était innovant, c'était souvent sujet à une dégradation rapide en raison de l'absence de fixateurs chimiques durables. Et puis après, il y a eu le manque de reconnaissance avec la prédominance d'un gaiéreotype qui aurait... qui a éclipsé son procédé et qui a du coup entravé complètement son développement.

  • Speaker #0

    Et quelle était la durée d'exposition nécessaire pour le procédé de Bayard et comment cela influençait-il les sujets qu'il photographiait ?

  • Speaker #1

    Alors, les durées d'exposition de Bayard, c'était très très très long et du coup... Quand on prend une photo, on a quelque chose qui est le diaphragme qui s'ouvre et puis avec un temps d'exposition, c'est plus ou moins long, il y a plus ou moins de lumière qui rentre. À l'époque, forcément, c'était le tout début, donc les temps d'exposition étaient très très très longs. Et du coup, pour fixer quelque chose, c'était compliqué. Et en fait, ça imposait vraiment au sujet de rester immobile. Et du coup, ça limitait vraiment la possibilité de capturer des... des scènes dynamiques et comme je disais avant, c'est pour ça qu'ils capturaient souvent des natures mortes ou des objets. Et du coup, ça donnait un nouveau style de photo, bien évidemment. Mais du coup, vu que ça durait, comme dit, au minimum 15 à 30 minutes minimum, selon les lumières et tout ça, ça pouvait même aller au-delà de 30 minutes parce que si la lumière était mauvaise ou si les sujets n'arrêtaient pas de bouger, au final, c'était encore plus long. Et donc, c'était... très contraignants pour lui et aussi pour les sujets.

  • Speaker #0

    Et quel enseignement les photographes ou artistes d'aujourd'hui pourraient-ils tirer de l'approche technique de Bayard ?

  • Speaker #1

    Déjà, ils peuvent retirer qu'il y avait une innovation qui était face aux contraintes. Donc en fait, Bayard, lui, avait travaillé avec des moyens limités, mais il explorait des idées nouvelles et du coup, cette capacité à expérimenter avec les contraintes techniques, c'est devenu une leçon précieuse pour les artistes modernes. Du coup, il y a aussi l'importance de l'esthétique, parce que les photographies de Bayard, même réalisées dans un contexte technique limité, avaient une qualité esthétique remarquable. Et du coup, les photographes contemporains peuvent s'inspirer de son approche artistique malgré les limites technologiques.

  • Speaker #0

    Et donc, les photographies qu'il a faites quand il était noyé, sa série de photographies noyée, il est resté immobile dans l'eau. Une demi-heure ou c'est un autre procédé qu'il a utilisé ? Est-ce que tu sais quelque chose là-dessus ?

  • Speaker #1

    En fait, oui, c'est l'anecdote que tout le monde retient, c'est cet autoportrait de Noyer. Je pense qu'à mon avis, là, on devait être aux alentours des 30 minutes d'exposition. Et en fait, le message qui était derrière cette photo, c'était que vu le manque de reconnaissance qu'il avait, c'était plus ou moins sa mort qui signait. Je pense qu'à mon avis, on n'était pas trop loin des 30 minutes d'exposition. Du coup, vu qu'il était dans sa baignoire, c'était plus ou moins facile de rester comme ça immobile.

  • Speaker #0

    Et penses-tu que le procédé comme celui de Bayard pourrait intéresser les amateurs de photographie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ah oui, certainement oui, parce que du coup, les amateurs de photographie contemporaine, en particulier ceux qui s'intéressent au procédé alternatif ou à l'esthétique vintage, pourraient trouver son procédé fascinant. L'engouement pour les techniques photographiques analogiques et artisanales, comme le cyanotype ou le collodion humide, montre un intérêt pour des procédés similaires à celui de Bayard. Et on voit aussi ça un petit peu avec le retour à l'argentique aussi. Certains photographes délaissent un peu le numérique pour faire un retour à l'argentique.

  • Speaker #0

    Les images créées avec son procédé étaient-elles durables dans le temps ?

  • Speaker #1

    Ces images étaient assez fragiles parce que les procédés de fixation et de stabilisation chimique n'étaient pas aussi avancés que ceux développés plus tard. Et les photographies non fixées perdaient rapidement leur contraste ou s'effaçaient. Mais du coup, les progrès ultérieurs en conservation permettent aujourd'hui de préserver certaines de ces œuvres originales. Du coup, le travail de Bayard, bien qu'injustement négligé à son époque, offre vraiment une richesse d'enseignements sur l'innovation, la résilience et l'esthétique photographique. Ses efforts pionniers continuent d'inspirer vraiment les artistes et les photographes qui explorent les racines de leur art.

  • Speaker #0

    tu retenu de Hippolyte Bayard ?

  • Speaker #1

    Moi ce que je retiens c'est que c'était un grand précurseur du développement photo que l'on connait aujourd'hui parce que du coup quand on regarde un petit peu le développement photo sur quoi il se fait en fait en fait il était le précurseur de ça, il était le premier à développer des photos sur papier et aujourd'hui on le fait depuis une soixantaine d'années Alors que lui, il avait fait déjà genre 80 ans avant. C'est juste hallucinant qu'on ait parti de quelque chose qui n'était pas encore au point, mais qu'on a repris ça sans savoir que c'était lui qui l'avait inventé déjà.

  • Speaker #0

    Lui, son nom est revenu dans l'histoire, tu dirais, à partir de quel moment ? Après qu'on ait réussi à coucher les images sur papier ou bien plus tard ?

  • Speaker #1

    C'est bien plus tard, c'est tout récent, je crois. Ça fait à peine dix ans qu'on en parle.

  • Speaker #0

    Qu'on parle de lui. Oui, oui. Donc, c'est vraiment un personnage oublié de A à Z. Ah oui,

  • Speaker #1

    complètement, oui.

  • Speaker #0

    Les gens qui vont écouter ce podcast vont sûrement découvrir un personnage.

  • Speaker #1

    Totalement, totalement. Les passionnés de photo comme les amateurs qui s'intéressent un peu plus à l'histoire de la photo vont vraiment le découvrir. Parce que comme dit, je le considère moi à titre personnel comme le père du développement photo.

  • Speaker #0

    C'est le grand inventeur, le grand scientifique de la photographie. Enfin, le premier à avoir mis à coucher la photo sur papier.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    En tout cas, je suis sûr que les auditeurs ont pu apprendre beaucoup de choses sur cette partie. Je te remercie Alexandre. Avant de conclure, as-tu des projets ou des thèmes que tu aimerais explorer par la suite ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Déjà, deux petites choses. La première chose, c'est que je vais ouvrir mon podcast sur la photo. Je pense le faire courant février. Je parlerai vraiment de la photo dans sa globalité, où je parlerai de ma passion pour la photo, je parlerai de technique, de matériel, de logiciel. Je me donnerai des conseils aussi. Voilà, donc vraiment, je brasserai vraiment assez large sur le sujet avec les différents types de photos qui existent, etc. Et du coup, avec ça, ce projet-là, il y en a un deuxième que je suis en train de mettre en route, c'est la création de mon activité de photographe indépendant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Donc tu vas rentrer parmi nous, les podcasteurs, dans l'aventure du podcast. De toute façon, moi, ce que je ferai, c'est quand tu auras sorti ton podcast, je n'hésiterai pas à le promouvoir sur les réseaux sociaux pour le mettre en avant. Parce qu'on peut dire que c'est ton premier épisode avant l'heure de l'ouverture du podcast que tu vas créer.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et bon, je te remercie beaucoup. Et pour finir, je tiens à remercier d'abord chaleureusement Capture Lab pour leur collaboration à cet épisode. Ils font un travail remarquable en matière de tirage photo d'art. Il y a très peu aujourd'hui de labos photo en France, en tout cas, que je sache, qui sont existants. Cette collaboration est totalement gratuite. C'est eux qui se sont amusés à poser des questions un peu techniques. Pour toi, notre invité passionné. Et quand on ouvre un compte chez eux, ils offrent 15% de réduction. Et sur la première commande. Je mettrai le lien dans la description. Donc les gens pourront aller voir rapidement. Et puis le travail qu'ils font est assez chouette. Je t'avais envoyé quelque chose dessus. Tu as été voir un peu ce qu'ils faisaient. Ça t'a plu, toi qui es passionné photographier ?

  • Speaker #1

    Ça m'a beaucoup plu. Si jamais, effectivement, dans mon activité de photographe indépendant, j'aimerais faire des choses, développer des photos ou faire un livre photo, je penserais à eux directement.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un bon choix parce que c'est quand même de la grosse qualité.

  • Speaker #1

    J'ai vu ça.

  • Speaker #0

    C'est bon. Oui, oui. il faut vraiment du bon travail il faut profiter 15% alors c'est à titre gratuit que je fais ça c'est parce que justement ils nous ont aidé donc en contrepartie je les aide un peu en tout cas je vous remercie à tous d'avoir écouté jusqu'à la fin cet épisode c'était Alexandre et Mickaël et on vous dit ciao ciao

  • Speaker #1

    tout le monde

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Site officiel du podcast🤩: https://racontemoisonhistoire.com/

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Dans cet épisode spécial de Raconte-moi son histoire , nous plongeons dans l'univers fascinant d'Hippolyte Bayard, un pionnier de la photographie souvent éclipsé par d'autres figures célèbres comme Louis Daguerre. À travers une interview passionnante avec Alexandre, un photographe amateur et passionné d'histoire de l'image, nous redécouvrons l'homme derrière le procédé révolutionnaire du « positif direct ».

La première partie de l'épisode revient sur le contexte historique dans lequel Bayard a évolué. Nous explorons la révolution industrielle et artistique du XIXe siècle, une époque où la photographie, encore balbutiante, ouvre des horizons nouveaux pour l'art et la science. Bayard, fonctionnaire humble et expérimentateur acharné, parvient à mettre au point un procédé permettant d'obtenir directement des images positives, sans passer par un négatif. Mais pourquoi son invention n'a-t-elle pas marqué l'Histoire autant que celle de Daguerre ? Quels obstacles a-t-il rencontré ?

Dans la seconde partie, nous recevons Alexandre, qui nous éclaire sur le personnage de Bayard avec une passion communicative. Il nous raconte comment ce visionnaire, malgré son génie, a été relégué à l'ombre de ses contemporains.


un grand merci à Capturlab, notre partenaire pour cet épisode, qui nous a permis d'approfondir l'aspect technique du procédé de Bayard. Ce laboratoire, spécialisé dans le tirage d'art, propose d'ailleurs une réduction de 15 % sur votre première commande une collaboration entièrement gratuite pour partager notre passion de la photographie et de l'histoire .

lien vers le site de capturelab : https://www.capture-lab.fr/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les férus ! Aujourd'hui, nous sommes sur un épisode spécial passionné. Et comme chaque épisode où je reçois un passionné, il vient m'apporter un personnage dont, en premier temps, je raconte son histoire, et puis dans un deuxième temps, il lui vient bonifier toute son histoire. Mais trêve de bavardage, je vous amène dans le Paris du 19e siècle, à la rencontre d'un homme fascinant, à la fois artiste, inventeur et visionnaire. Un homme qui aurait pu être célèbre... dans le monde entier pour son invention, mais dont l'histoire a été éclipsée par d'autres noms beaucoup plus connus. Je suis Mickaël, et aujourd'hui je te raconte l'histoire d'Hippolyte Bayard, le véritable pionnier de la photographie. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire n est né le janvier à breteuil sur noyes dans l'oise Ryan le prédestinait, ce fils de fonctionnaire, à devenir une figure emblématique des arts et des sciences. Cependant, dès son jeune âge, il se passionne pour les techniques novatrices et les arts visuels. En s'installant à Paris, il se lie avec des cercles intellectuels et scientifiques qui le mèneront à explorer des idées nouvelles. Dans les années 1820-1830, il travaille comme fonctionnaire au ministère des Finances. Mais ses heures libres... sont consacrés à des expérimentations avec la chimie et l'optique. Bayard est un autodidacte curieux, toujours à la recherche d'une nouvelle façon de capturer la réalité. Et c'est ainsi qu'il se tourne vers une question essentielle. Comment fixer l'image fugace projetée par une caméra obscurante ? En 1839, Bayard présente au public son propre procédé photographique, différent de celui de Louis Daguerre. Alors que Daguerre utilise des plaques de cuivre recouvertes d'argent, Bayard mise sur le papier. Il développe ce qu'on appelle des épreuves positives directes, en traitant une feuille de papier avec du chlorure d'argent. Il parvient à créer des images directement positives, sans passer par un négatif. Une prouesse technique qui le place parmi les premiers à réaliser des tirages photographiques sur papier. Cependant, le gouvernement français, fasciné par le procédé de Daguerre, choisit de soutenir ce dernier et de promouvoir son invention. Bayard, malgré son génie, se retrouve dans l'ombre, sans les soutiens financiers et politiques qui auraient pu le propulser au sommet. Mais Bayard est connu pour avoir réagi à cette injustice avec ironie. En octobre 1840, il réalise une image intitulée L'autoportrait ennoyé Sur cette photographie, il se met en scène comme un cadavre, un homme qui se serait noyé par désespoir. Il accompagne l'image d'un texte satirique expliquant qu'à cause de l'indifférence des autorités envers son travail, il aurait choisi de mettre fin à ses jours. Cette photographie est bien plus qu'une protestation. Elle est aussi une œuvre d'art pionnière. Elle préfigure l'usage artistique de la photographie, loin d'une simple reproduction documentaire. Bayard ouvre ainsi la voie à une utilisation expressive et personnelle de ce médium. Malgré le manque de reconnaissance officielle, Bayard ne cesse jamais d'innover. Il participe activement à la Société française de photographie et contribue à de nombreuses expérimentations. Il explore la photographie en stéréoscopie, les différents traitements chimiques pour améliorer la durée de vie des tirages, et même de la photographe, préfigurant des techniques d'impression moderne. Bayard reste également un photographe prolifique. Il réalise de nombreux portraits, des vues d'architecture et des paysages tout en continuant à perfectionner ses techniques. Ses œuvres, bien que peu connues du grand public, témoignent de son ingéniosité et de son talent artistique. Hippolyte Bayard s'éteint le 14 mai 1887 à Nogent-sur-Marne, oublié par la plupart de ses contemporains. Pourtant, son apport à l'histoire de la photographie était inestimable. Aujourd'hui, il est reconnu comme l'un des grands pionniers du médium. Un homme qui a su transformer une technique en art. Son épopée nous rappelle que l'histoire n'est pas toujours juste avec les inventeurs, mais son héritage demeure et son œuvre continue d'inspirer les artistes et les photographes. du monde entier. Alors, la prochaine fois que vous regarderez une photographie, pensez à Hippolyte Bayard, cet homme de l'ombre qui a contribué à éliminer notre vision du monde. Et nous voilà dans cette deuxième partie de cet épisode où nous explorons la vie et les exploits d'Hippolyte Bayard, l'un des grands pionniers oubliés de la photographie. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir un auditeur. passionné d'histoire et de photographie, Alexandre. Il nous a proposé ce sujet fascinant et croyez-moi, il a beaucoup à partager avec nous. Bonjour Alexandre.

  • Speaker #1

    Bonjour Mickaël.

  • Speaker #0

    Avant de plonger dans le sujet, pourrais-tu te présenter rapidement aux auditeurs qui es-tu et pourquoi as-tu choisi Hippolyte Bayard pour cet épisode ?

  • Speaker #1

    Alors donc, je m'appelle Alexandre, j'ai 43 ans, j'ai deux enfants et je suis passionné de photographie, donc j'en fais depuis bientôt deux ans. Et donc mécaniquement je me suis un peu intéressé à l'histoire de la photo aussi. Et c'est vrai qu'il y a des personnes qu'on oublie à travers l'histoire, et la photo n'en fait pas exception. Et Hippolyte Bayard en fait a développé une méthode qui est ce que je considère être le développement photo à l'heure actuelle sur papier. Et on en parle, ça fait pas très longtemps du coup qu'on en parle de lui. Et je voulais m'intéresser un peu plus à lui parce que pour moi, je le considère un peu comme le père du tirage photo à l'heure actuelle.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça que tu as choisi Hippolyte Bayard. Oui. C'est pour ses inventions, mais de toute façon, on va en parler. En tout cas, merci pour cette présentation. La première question que j'aimerais te poser concerne cette première partie que les auditeurs viennent d'entendre. Qu'en as-tu pensé ?

  • Speaker #1

    Elle reflète vraiment la réalité d'Hippolyte Bayard parce que... Comme dit, il a développé son procédé et ça a été complètement oublié parce qu'en face, il y avait Daguerrand qui a développé un autre procédé. Du coup, c'est son procédé qu'on a le plus préféré à celui d'Hippolyte Bayard.

  • Speaker #0

    Maintenant, on va entrer dans le vif du sujet. Hippolyte Bayard était un véritable visionnaire dans le domaine de la photographie. Pour enrichir cet épisode, j'ai fait appel à un laboratoire de tirage photo, Capture Lab, qui a gentiment accepté de participer. Ils m'ont transmis plusieurs questions techniques très intéressantes et je vais te poser directement les questions qu'ils m'ont données. Tu es prêt ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis prêt, oui.

  • Speaker #0

    Comment Bayard est-il arrivé à développer son procédé ? A-t-il collaboré avec d'autres scientifiques ou artistes ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, donc Hippolyte Bayard a mis au point son procédé en 1839 et lui, son procédé était un procédé de tirage direct positif. Donc contrairement au daguerréotype de Daguerre qui lui protéisait des images sur des plaques de métal, Bayard lui réalisait des images positives directement sur papier en fait. Et donc lui il utilisait une solution de chleur d'argent qui lui exposait la lumière. Et du coup en fait Bayard aurait été encouragé par François Arago qui était à l'époque un astronome et un policier influent. Mais du coup, ses recherches ont manqué de reconnaissance officielle parce qu'Arago avait décidé de promouvoir le Daguerreotype auprès de l'Académie des sciences. Bayard, lui, travaillait généralement de manière assez indépendante, mais il appartenait aussi à un cercle de chercheurs et d'artistes avec lesquels il échangeait des idées sur des procédés photographiques. Et en fait, sa relation qui était assez indirecte avec Daguerre et les discussions dans les musées scientifiques et artistiques de... de Paris ont probablement influencé ces recherches, bien que l'absence de reconnaissance de ce procédé ait limité sa portée.

  • Speaker #0

    Et quels étaient les défis techniques majeurs de son procédé ?

  • Speaker #1

    Déjà, il y avait le temps d'exposition qui était très très très très long. Et ça pouvait atteindre 15 à 30 minutes en fonction des conditions lumineuses. Et du coup, ça rendait extrêmement difficile la capture des sujets en mouvement. C'est pour ça que la plupart du temps, ils prenaient des natures mortes, parce que ce n'était pas possible. Les gens ne pouvaient pas rester comme ça pendant trop longtemps. Et aussi, il y avait la stabilité des images. Bien que ça, c'était innovant, c'était souvent sujet à une dégradation rapide en raison de l'absence de fixateurs chimiques durables. Et puis après, il y a eu le manque de reconnaissance avec la prédominance d'un gaiéreotype qui aurait... qui a éclipsé son procédé et qui a du coup entravé complètement son développement.

  • Speaker #0

    Et quelle était la durée d'exposition nécessaire pour le procédé de Bayard et comment cela influençait-il les sujets qu'il photographiait ?

  • Speaker #1

    Alors, les durées d'exposition de Bayard, c'était très très très long et du coup... Quand on prend une photo, on a quelque chose qui est le diaphragme qui s'ouvre et puis avec un temps d'exposition, c'est plus ou moins long, il y a plus ou moins de lumière qui rentre. À l'époque, forcément, c'était le tout début, donc les temps d'exposition étaient très très très longs. Et du coup, pour fixer quelque chose, c'était compliqué. Et en fait, ça imposait vraiment au sujet de rester immobile. Et du coup, ça limitait vraiment la possibilité de capturer des... des scènes dynamiques et comme je disais avant, c'est pour ça qu'ils capturaient souvent des natures mortes ou des objets. Et du coup, ça donnait un nouveau style de photo, bien évidemment. Mais du coup, vu que ça durait, comme dit, au minimum 15 à 30 minutes minimum, selon les lumières et tout ça, ça pouvait même aller au-delà de 30 minutes parce que si la lumière était mauvaise ou si les sujets n'arrêtaient pas de bouger, au final, c'était encore plus long. Et donc, c'était... très contraignants pour lui et aussi pour les sujets.

  • Speaker #0

    Et quel enseignement les photographes ou artistes d'aujourd'hui pourraient-ils tirer de l'approche technique de Bayard ?

  • Speaker #1

    Déjà, ils peuvent retirer qu'il y avait une innovation qui était face aux contraintes. Donc en fait, Bayard, lui, avait travaillé avec des moyens limités, mais il explorait des idées nouvelles et du coup, cette capacité à expérimenter avec les contraintes techniques, c'est devenu une leçon précieuse pour les artistes modernes. Du coup, il y a aussi l'importance de l'esthétique, parce que les photographies de Bayard, même réalisées dans un contexte technique limité, avaient une qualité esthétique remarquable. Et du coup, les photographes contemporains peuvent s'inspirer de son approche artistique malgré les limites technologiques.

  • Speaker #0

    Et donc, les photographies qu'il a faites quand il était noyé, sa série de photographies noyée, il est resté immobile dans l'eau. Une demi-heure ou c'est un autre procédé qu'il a utilisé ? Est-ce que tu sais quelque chose là-dessus ?

  • Speaker #1

    En fait, oui, c'est l'anecdote que tout le monde retient, c'est cet autoportrait de Noyer. Je pense qu'à mon avis, là, on devait être aux alentours des 30 minutes d'exposition. Et en fait, le message qui était derrière cette photo, c'était que vu le manque de reconnaissance qu'il avait, c'était plus ou moins sa mort qui signait. Je pense qu'à mon avis, on n'était pas trop loin des 30 minutes d'exposition. Du coup, vu qu'il était dans sa baignoire, c'était plus ou moins facile de rester comme ça immobile.

  • Speaker #0

    Et penses-tu que le procédé comme celui de Bayard pourrait intéresser les amateurs de photographie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ah oui, certainement oui, parce que du coup, les amateurs de photographie contemporaine, en particulier ceux qui s'intéressent au procédé alternatif ou à l'esthétique vintage, pourraient trouver son procédé fascinant. L'engouement pour les techniques photographiques analogiques et artisanales, comme le cyanotype ou le collodion humide, montre un intérêt pour des procédés similaires à celui de Bayard. Et on voit aussi ça un petit peu avec le retour à l'argentique aussi. Certains photographes délaissent un peu le numérique pour faire un retour à l'argentique.

  • Speaker #0

    Les images créées avec son procédé étaient-elles durables dans le temps ?

  • Speaker #1

    Ces images étaient assez fragiles parce que les procédés de fixation et de stabilisation chimique n'étaient pas aussi avancés que ceux développés plus tard. Et les photographies non fixées perdaient rapidement leur contraste ou s'effaçaient. Mais du coup, les progrès ultérieurs en conservation permettent aujourd'hui de préserver certaines de ces œuvres originales. Du coup, le travail de Bayard, bien qu'injustement négligé à son époque, offre vraiment une richesse d'enseignements sur l'innovation, la résilience et l'esthétique photographique. Ses efforts pionniers continuent d'inspirer vraiment les artistes et les photographes qui explorent les racines de leur art.

  • Speaker #0

    tu retenu de Hippolyte Bayard ?

  • Speaker #1

    Moi ce que je retiens c'est que c'était un grand précurseur du développement photo que l'on connait aujourd'hui parce que du coup quand on regarde un petit peu le développement photo sur quoi il se fait en fait en fait il était le précurseur de ça, il était le premier à développer des photos sur papier et aujourd'hui on le fait depuis une soixantaine d'années Alors que lui, il avait fait déjà genre 80 ans avant. C'est juste hallucinant qu'on ait parti de quelque chose qui n'était pas encore au point, mais qu'on a repris ça sans savoir que c'était lui qui l'avait inventé déjà.

  • Speaker #0

    Lui, son nom est revenu dans l'histoire, tu dirais, à partir de quel moment ? Après qu'on ait réussi à coucher les images sur papier ou bien plus tard ?

  • Speaker #1

    C'est bien plus tard, c'est tout récent, je crois. Ça fait à peine dix ans qu'on en parle.

  • Speaker #0

    Qu'on parle de lui. Oui, oui. Donc, c'est vraiment un personnage oublié de A à Z. Ah oui,

  • Speaker #1

    complètement, oui.

  • Speaker #0

    Les gens qui vont écouter ce podcast vont sûrement découvrir un personnage.

  • Speaker #1

    Totalement, totalement. Les passionnés de photo comme les amateurs qui s'intéressent un peu plus à l'histoire de la photo vont vraiment le découvrir. Parce que comme dit, je le considère moi à titre personnel comme le père du développement photo.

  • Speaker #0

    C'est le grand inventeur, le grand scientifique de la photographie. Enfin, le premier à avoir mis à coucher la photo sur papier.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    En tout cas, je suis sûr que les auditeurs ont pu apprendre beaucoup de choses sur cette partie. Je te remercie Alexandre. Avant de conclure, as-tu des projets ou des thèmes que tu aimerais explorer par la suite ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Déjà, deux petites choses. La première chose, c'est que je vais ouvrir mon podcast sur la photo. Je pense le faire courant février. Je parlerai vraiment de la photo dans sa globalité, où je parlerai de ma passion pour la photo, je parlerai de technique, de matériel, de logiciel. Je me donnerai des conseils aussi. Voilà, donc vraiment, je brasserai vraiment assez large sur le sujet avec les différents types de photos qui existent, etc. Et du coup, avec ça, ce projet-là, il y en a un deuxième que je suis en train de mettre en route, c'est la création de mon activité de photographe indépendant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Donc tu vas rentrer parmi nous, les podcasteurs, dans l'aventure du podcast. De toute façon, moi, ce que je ferai, c'est quand tu auras sorti ton podcast, je n'hésiterai pas à le promouvoir sur les réseaux sociaux pour le mettre en avant. Parce qu'on peut dire que c'est ton premier épisode avant l'heure de l'ouverture du podcast que tu vas créer.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et bon, je te remercie beaucoup. Et pour finir, je tiens à remercier d'abord chaleureusement Capture Lab pour leur collaboration à cet épisode. Ils font un travail remarquable en matière de tirage photo d'art. Il y a très peu aujourd'hui de labos photo en France, en tout cas, que je sache, qui sont existants. Cette collaboration est totalement gratuite. C'est eux qui se sont amusés à poser des questions un peu techniques. Pour toi, notre invité passionné. Et quand on ouvre un compte chez eux, ils offrent 15% de réduction. Et sur la première commande. Je mettrai le lien dans la description. Donc les gens pourront aller voir rapidement. Et puis le travail qu'ils font est assez chouette. Je t'avais envoyé quelque chose dessus. Tu as été voir un peu ce qu'ils faisaient. Ça t'a plu, toi qui es passionné photographier ?

  • Speaker #1

    Ça m'a beaucoup plu. Si jamais, effectivement, dans mon activité de photographe indépendant, j'aimerais faire des choses, développer des photos ou faire un livre photo, je penserais à eux directement.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un bon choix parce que c'est quand même de la grosse qualité.

  • Speaker #1

    J'ai vu ça.

  • Speaker #0

    C'est bon. Oui, oui. il faut vraiment du bon travail il faut profiter 15% alors c'est à titre gratuit que je fais ça c'est parce que justement ils nous ont aidé donc en contrepartie je les aide un peu en tout cas je vous remercie à tous d'avoir écouté jusqu'à la fin cet épisode c'était Alexandre et Mickaël et on vous dit ciao ciao

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Dans cet épisode spécial de Raconte-moi son histoire , nous plongeons dans l'univers fascinant d'Hippolyte Bayard, un pionnier de la photographie souvent éclipsé par d'autres figures célèbres comme Louis Daguerre. À travers une interview passionnante avec Alexandre, un photographe amateur et passionné d'histoire de l'image, nous redécouvrons l'homme derrière le procédé révolutionnaire du « positif direct ».

La première partie de l'épisode revient sur le contexte historique dans lequel Bayard a évolué. Nous explorons la révolution industrielle et artistique du XIXe siècle, une époque où la photographie, encore balbutiante, ouvre des horizons nouveaux pour l'art et la science. Bayard, fonctionnaire humble et expérimentateur acharné, parvient à mettre au point un procédé permettant d'obtenir directement des images positives, sans passer par un négatif. Mais pourquoi son invention n'a-t-elle pas marqué l'Histoire autant que celle de Daguerre ? Quels obstacles a-t-il rencontré ?

Dans la seconde partie, nous recevons Alexandre, qui nous éclaire sur le personnage de Bayard avec une passion communicative. Il nous raconte comment ce visionnaire, malgré son génie, a été relégué à l'ombre de ses contemporains.


un grand merci à Capturlab, notre partenaire pour cet épisode, qui nous a permis d'approfondir l'aspect technique du procédé de Bayard. Ce laboratoire, spécialisé dans le tirage d'art, propose d'ailleurs une réduction de 15 % sur votre première commande une collaboration entièrement gratuite pour partager notre passion de la photographie et de l'histoire .

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  • Speaker #0

    Salut les férus ! Aujourd'hui, nous sommes sur un épisode spécial passionné. Et comme chaque épisode où je reçois un passionné, il vient m'apporter un personnage dont, en premier temps, je raconte son histoire, et puis dans un deuxième temps, il lui vient bonifier toute son histoire. Mais trêve de bavardage, je vous amène dans le Paris du 19e siècle, à la rencontre d'un homme fascinant, à la fois artiste, inventeur et visionnaire. Un homme qui aurait pu être célèbre... dans le monde entier pour son invention, mais dont l'histoire a été éclipsée par d'autres noms beaucoup plus connus. Je suis Mickaël, et aujourd'hui je te raconte l'histoire d'Hippolyte Bayard, le véritable pionnier de la photographie. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire n est né le janvier à breteuil sur noyes dans l'oise Ryan le prédestinait, ce fils de fonctionnaire, à devenir une figure emblématique des arts et des sciences. Cependant, dès son jeune âge, il se passionne pour les techniques novatrices et les arts visuels. En s'installant à Paris, il se lie avec des cercles intellectuels et scientifiques qui le mèneront à explorer des idées nouvelles. Dans les années 1820-1830, il travaille comme fonctionnaire au ministère des Finances. Mais ses heures libres... sont consacrés à des expérimentations avec la chimie et l'optique. Bayard est un autodidacte curieux, toujours à la recherche d'une nouvelle façon de capturer la réalité. Et c'est ainsi qu'il se tourne vers une question essentielle. Comment fixer l'image fugace projetée par une caméra obscurante ? En 1839, Bayard présente au public son propre procédé photographique, différent de celui de Louis Daguerre. Alors que Daguerre utilise des plaques de cuivre recouvertes d'argent, Bayard mise sur le papier. Il développe ce qu'on appelle des épreuves positives directes, en traitant une feuille de papier avec du chlorure d'argent. Il parvient à créer des images directement positives, sans passer par un négatif. Une prouesse technique qui le place parmi les premiers à réaliser des tirages photographiques sur papier. Cependant, le gouvernement français, fasciné par le procédé de Daguerre, choisit de soutenir ce dernier et de promouvoir son invention. Bayard, malgré son génie, se retrouve dans l'ombre, sans les soutiens financiers et politiques qui auraient pu le propulser au sommet. Mais Bayard est connu pour avoir réagi à cette injustice avec ironie. En octobre 1840, il réalise une image intitulée L'autoportrait ennoyé Sur cette photographie, il se met en scène comme un cadavre, un homme qui se serait noyé par désespoir. Il accompagne l'image d'un texte satirique expliquant qu'à cause de l'indifférence des autorités envers son travail, il aurait choisi de mettre fin à ses jours. Cette photographie est bien plus qu'une protestation. Elle est aussi une œuvre d'art pionnière. Elle préfigure l'usage artistique de la photographie, loin d'une simple reproduction documentaire. Bayard ouvre ainsi la voie à une utilisation expressive et personnelle de ce médium. Malgré le manque de reconnaissance officielle, Bayard ne cesse jamais d'innover. Il participe activement à la Société française de photographie et contribue à de nombreuses expérimentations. Il explore la photographie en stéréoscopie, les différents traitements chimiques pour améliorer la durée de vie des tirages, et même de la photographe, préfigurant des techniques d'impression moderne. Bayard reste également un photographe prolifique. Il réalise de nombreux portraits, des vues d'architecture et des paysages tout en continuant à perfectionner ses techniques. Ses œuvres, bien que peu connues du grand public, témoignent de son ingéniosité et de son talent artistique. Hippolyte Bayard s'éteint le 14 mai 1887 à Nogent-sur-Marne, oublié par la plupart de ses contemporains. Pourtant, son apport à l'histoire de la photographie était inestimable. Aujourd'hui, il est reconnu comme l'un des grands pionniers du médium. Un homme qui a su transformer une technique en art. Son épopée nous rappelle que l'histoire n'est pas toujours juste avec les inventeurs, mais son héritage demeure et son œuvre continue d'inspirer les artistes et les photographes. du monde entier. Alors, la prochaine fois que vous regarderez une photographie, pensez à Hippolyte Bayard, cet homme de l'ombre qui a contribué à éliminer notre vision du monde. Et nous voilà dans cette deuxième partie de cet épisode où nous explorons la vie et les exploits d'Hippolyte Bayard, l'un des grands pionniers oubliés de la photographie. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir un auditeur. passionné d'histoire et de photographie, Alexandre. Il nous a proposé ce sujet fascinant et croyez-moi, il a beaucoup à partager avec nous. Bonjour Alexandre.

  • Speaker #1

    Bonjour Mickaël.

  • Speaker #0

    Avant de plonger dans le sujet, pourrais-tu te présenter rapidement aux auditeurs qui es-tu et pourquoi as-tu choisi Hippolyte Bayard pour cet épisode ?

  • Speaker #1

    Alors donc, je m'appelle Alexandre, j'ai 43 ans, j'ai deux enfants et je suis passionné de photographie, donc j'en fais depuis bientôt deux ans. Et donc mécaniquement je me suis un peu intéressé à l'histoire de la photo aussi. Et c'est vrai qu'il y a des personnes qu'on oublie à travers l'histoire, et la photo n'en fait pas exception. Et Hippolyte Bayard en fait a développé une méthode qui est ce que je considère être le développement photo à l'heure actuelle sur papier. Et on en parle, ça fait pas très longtemps du coup qu'on en parle de lui. Et je voulais m'intéresser un peu plus à lui parce que pour moi, je le considère un peu comme le père du tirage photo à l'heure actuelle.

  • Speaker #0

    Donc c'est pour ça que tu as choisi Hippolyte Bayard. Oui. C'est pour ses inventions, mais de toute façon, on va en parler. En tout cas, merci pour cette présentation. La première question que j'aimerais te poser concerne cette première partie que les auditeurs viennent d'entendre. Qu'en as-tu pensé ?

  • Speaker #1

    Elle reflète vraiment la réalité d'Hippolyte Bayard parce que... Comme dit, il a développé son procédé et ça a été complètement oublié parce qu'en face, il y avait Daguerrand qui a développé un autre procédé. Du coup, c'est son procédé qu'on a le plus préféré à celui d'Hippolyte Bayard.

  • Speaker #0

    Maintenant, on va entrer dans le vif du sujet. Hippolyte Bayard était un véritable visionnaire dans le domaine de la photographie. Pour enrichir cet épisode, j'ai fait appel à un laboratoire de tirage photo, Capture Lab, qui a gentiment accepté de participer. Ils m'ont transmis plusieurs questions techniques très intéressantes et je vais te poser directement les questions qu'ils m'ont données. Tu es prêt ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis prêt, oui.

  • Speaker #0

    Comment Bayard est-il arrivé à développer son procédé ? A-t-il collaboré avec d'autres scientifiques ou artistes ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, donc Hippolyte Bayard a mis au point son procédé en 1839 et lui, son procédé était un procédé de tirage direct positif. Donc contrairement au daguerréotype de Daguerre qui lui protéisait des images sur des plaques de métal, Bayard lui réalisait des images positives directement sur papier en fait. Et donc lui il utilisait une solution de chleur d'argent qui lui exposait la lumière. Et du coup en fait Bayard aurait été encouragé par François Arago qui était à l'époque un astronome et un policier influent. Mais du coup, ses recherches ont manqué de reconnaissance officielle parce qu'Arago avait décidé de promouvoir le Daguerreotype auprès de l'Académie des sciences. Bayard, lui, travaillait généralement de manière assez indépendante, mais il appartenait aussi à un cercle de chercheurs et d'artistes avec lesquels il échangeait des idées sur des procédés photographiques. Et en fait, sa relation qui était assez indirecte avec Daguerre et les discussions dans les musées scientifiques et artistiques de... de Paris ont probablement influencé ces recherches, bien que l'absence de reconnaissance de ce procédé ait limité sa portée.

  • Speaker #0

    Et quels étaient les défis techniques majeurs de son procédé ?

  • Speaker #1

    Déjà, il y avait le temps d'exposition qui était très très très très long. Et ça pouvait atteindre 15 à 30 minutes en fonction des conditions lumineuses. Et du coup, ça rendait extrêmement difficile la capture des sujets en mouvement. C'est pour ça que la plupart du temps, ils prenaient des natures mortes, parce que ce n'était pas possible. Les gens ne pouvaient pas rester comme ça pendant trop longtemps. Et aussi, il y avait la stabilité des images. Bien que ça, c'était innovant, c'était souvent sujet à une dégradation rapide en raison de l'absence de fixateurs chimiques durables. Et puis après, il y a eu le manque de reconnaissance avec la prédominance d'un gaiéreotype qui aurait... qui a éclipsé son procédé et qui a du coup entravé complètement son développement.

  • Speaker #0

    Et quelle était la durée d'exposition nécessaire pour le procédé de Bayard et comment cela influençait-il les sujets qu'il photographiait ?

  • Speaker #1

    Alors, les durées d'exposition de Bayard, c'était très très très long et du coup... Quand on prend une photo, on a quelque chose qui est le diaphragme qui s'ouvre et puis avec un temps d'exposition, c'est plus ou moins long, il y a plus ou moins de lumière qui rentre. À l'époque, forcément, c'était le tout début, donc les temps d'exposition étaient très très très longs. Et du coup, pour fixer quelque chose, c'était compliqué. Et en fait, ça imposait vraiment au sujet de rester immobile. Et du coup, ça limitait vraiment la possibilité de capturer des... des scènes dynamiques et comme je disais avant, c'est pour ça qu'ils capturaient souvent des natures mortes ou des objets. Et du coup, ça donnait un nouveau style de photo, bien évidemment. Mais du coup, vu que ça durait, comme dit, au minimum 15 à 30 minutes minimum, selon les lumières et tout ça, ça pouvait même aller au-delà de 30 minutes parce que si la lumière était mauvaise ou si les sujets n'arrêtaient pas de bouger, au final, c'était encore plus long. Et donc, c'était... très contraignants pour lui et aussi pour les sujets.

  • Speaker #0

    Et quel enseignement les photographes ou artistes d'aujourd'hui pourraient-ils tirer de l'approche technique de Bayard ?

  • Speaker #1

    Déjà, ils peuvent retirer qu'il y avait une innovation qui était face aux contraintes. Donc en fait, Bayard, lui, avait travaillé avec des moyens limités, mais il explorait des idées nouvelles et du coup, cette capacité à expérimenter avec les contraintes techniques, c'est devenu une leçon précieuse pour les artistes modernes. Du coup, il y a aussi l'importance de l'esthétique, parce que les photographies de Bayard, même réalisées dans un contexte technique limité, avaient une qualité esthétique remarquable. Et du coup, les photographes contemporains peuvent s'inspirer de son approche artistique malgré les limites technologiques.

  • Speaker #0

    Et donc, les photographies qu'il a faites quand il était noyé, sa série de photographies noyée, il est resté immobile dans l'eau. Une demi-heure ou c'est un autre procédé qu'il a utilisé ? Est-ce que tu sais quelque chose là-dessus ?

  • Speaker #1

    En fait, oui, c'est l'anecdote que tout le monde retient, c'est cet autoportrait de Noyer. Je pense qu'à mon avis, là, on devait être aux alentours des 30 minutes d'exposition. Et en fait, le message qui était derrière cette photo, c'était que vu le manque de reconnaissance qu'il avait, c'était plus ou moins sa mort qui signait. Je pense qu'à mon avis, on n'était pas trop loin des 30 minutes d'exposition. Du coup, vu qu'il était dans sa baignoire, c'était plus ou moins facile de rester comme ça immobile.

  • Speaker #0

    Et penses-tu que le procédé comme celui de Bayard pourrait intéresser les amateurs de photographie aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ah oui, certainement oui, parce que du coup, les amateurs de photographie contemporaine, en particulier ceux qui s'intéressent au procédé alternatif ou à l'esthétique vintage, pourraient trouver son procédé fascinant. L'engouement pour les techniques photographiques analogiques et artisanales, comme le cyanotype ou le collodion humide, montre un intérêt pour des procédés similaires à celui de Bayard. Et on voit aussi ça un petit peu avec le retour à l'argentique aussi. Certains photographes délaissent un peu le numérique pour faire un retour à l'argentique.

  • Speaker #0

    Les images créées avec son procédé étaient-elles durables dans le temps ?

  • Speaker #1

    Ces images étaient assez fragiles parce que les procédés de fixation et de stabilisation chimique n'étaient pas aussi avancés que ceux développés plus tard. Et les photographies non fixées perdaient rapidement leur contraste ou s'effaçaient. Mais du coup, les progrès ultérieurs en conservation permettent aujourd'hui de préserver certaines de ces œuvres originales. Du coup, le travail de Bayard, bien qu'injustement négligé à son époque, offre vraiment une richesse d'enseignements sur l'innovation, la résilience et l'esthétique photographique. Ses efforts pionniers continuent d'inspirer vraiment les artistes et les photographes qui explorent les racines de leur art.

  • Speaker #0

    tu retenu de Hippolyte Bayard ?

  • Speaker #1

    Moi ce que je retiens c'est que c'était un grand précurseur du développement photo que l'on connait aujourd'hui parce que du coup quand on regarde un petit peu le développement photo sur quoi il se fait en fait en fait il était le précurseur de ça, il était le premier à développer des photos sur papier et aujourd'hui on le fait depuis une soixantaine d'années Alors que lui, il avait fait déjà genre 80 ans avant. C'est juste hallucinant qu'on ait parti de quelque chose qui n'était pas encore au point, mais qu'on a repris ça sans savoir que c'était lui qui l'avait inventé déjà.

  • Speaker #0

    Lui, son nom est revenu dans l'histoire, tu dirais, à partir de quel moment ? Après qu'on ait réussi à coucher les images sur papier ou bien plus tard ?

  • Speaker #1

    C'est bien plus tard, c'est tout récent, je crois. Ça fait à peine dix ans qu'on en parle.

  • Speaker #0

    Qu'on parle de lui. Oui, oui. Donc, c'est vraiment un personnage oublié de A à Z. Ah oui,

  • Speaker #1

    complètement, oui.

  • Speaker #0

    Les gens qui vont écouter ce podcast vont sûrement découvrir un personnage.

  • Speaker #1

    Totalement, totalement. Les passionnés de photo comme les amateurs qui s'intéressent un peu plus à l'histoire de la photo vont vraiment le découvrir. Parce que comme dit, je le considère moi à titre personnel comme le père du développement photo.

  • Speaker #0

    C'est le grand inventeur, le grand scientifique de la photographie. Enfin, le premier à avoir mis à coucher la photo sur papier.

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    En tout cas, je suis sûr que les auditeurs ont pu apprendre beaucoup de choses sur cette partie. Je te remercie Alexandre. Avant de conclure, as-tu des projets ou des thèmes que tu aimerais explorer par la suite ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Déjà, deux petites choses. La première chose, c'est que je vais ouvrir mon podcast sur la photo. Je pense le faire courant février. Je parlerai vraiment de la photo dans sa globalité, où je parlerai de ma passion pour la photo, je parlerai de technique, de matériel, de logiciel. Je me donnerai des conseils aussi. Voilà, donc vraiment, je brasserai vraiment assez large sur le sujet avec les différents types de photos qui existent, etc. Et du coup, avec ça, ce projet-là, il y en a un deuxième que je suis en train de mettre en route, c'est la création de mon activité de photographe indépendant.

  • Speaker #0

    Ok, super. Donc tu vas rentrer parmi nous, les podcasteurs, dans l'aventure du podcast. De toute façon, moi, ce que je ferai, c'est quand tu auras sorti ton podcast, je n'hésiterai pas à le promouvoir sur les réseaux sociaux pour le mettre en avant. Parce qu'on peut dire que c'est ton premier épisode avant l'heure de l'ouverture du podcast que tu vas créer.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et bon, je te remercie beaucoup. Et pour finir, je tiens à remercier d'abord chaleureusement Capture Lab pour leur collaboration à cet épisode. Ils font un travail remarquable en matière de tirage photo d'art. Il y a très peu aujourd'hui de labos photo en France, en tout cas, que je sache, qui sont existants. Cette collaboration est totalement gratuite. C'est eux qui se sont amusés à poser des questions un peu techniques. Pour toi, notre invité passionné. Et quand on ouvre un compte chez eux, ils offrent 15% de réduction. Et sur la première commande. Je mettrai le lien dans la description. Donc les gens pourront aller voir rapidement. Et puis le travail qu'ils font est assez chouette. Je t'avais envoyé quelque chose dessus. Tu as été voir un peu ce qu'ils faisaient. Ça t'a plu, toi qui es passionné photographier ?

  • Speaker #1

    Ça m'a beaucoup plu. Si jamais, effectivement, dans mon activité de photographe indépendant, j'aimerais faire des choses, développer des photos ou faire un livre photo, je penserais à eux directement.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un bon choix parce que c'est quand même de la grosse qualité.

  • Speaker #1

    J'ai vu ça.

  • Speaker #0

    C'est bon. Oui, oui. il faut vraiment du bon travail il faut profiter 15% alors c'est à titre gratuit que je fais ça c'est parce que justement ils nous ont aidé donc en contrepartie je les aide un peu en tout cas je vous remercie à tous d'avoir écouté jusqu'à la fin cet épisode c'était Alexandre et Mickaël et on vous dit ciao ciao

  • Speaker #1

    tout le monde

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