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Le Pirate Sanguinaire : L'Ascension de François L'Olonnais cover
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Raconte moi son Histoire

Le Pirate Sanguinaire : L'Ascension de François L'Olonnais

Le Pirate Sanguinaire : L'Ascension de François L'Olonnais

12min |30/08/2024
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Description

François Olonnais, né Jean David Nau dans les années 1630 aux Sables-d’Olonne, France, est un pirate français redouté pour sa cruauté. Après un contrat de 36 mois dans les Caraïbes, il devient boucanier puis flibustier. Il se fait rapidement connaître pour ses raids brutaux contre les Espagnols.

 

En 1666, Olonnais dirige une expédition contre Maracaïbo, au Venezuela, où il commet des massacres et des pillages. Sa réputation grandit avec ses succès en piraterie. Cependant, ses aventures prennent fin lors d’une expédition vers le Nicaragua et le Honduras. Traqué et capturé par les Espagnols ou des Indiens cannibales, il est tué dans des circonstances horribles en 1668.

 

Olonnais reste célèbre pour sa brutalité et ses exploits dans les Caraïbes, marquant l'histoire de la piraterie par ses actes extrêmes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Avast ! Te voilà enfin dans cette taverne. Tu es prêt pour cette série d'histoires ? Alors assieds-toi à mes côtés. L'homme dont je vais te parler n'est pas un temps. Tu as le droit de fuir et de quitter tes écouteurs. Mais tu seras un sacré lâche. Cet homme a réellement existé. Il n'y a rien à romancer dans cette histoire. Ce français a terrorisé le plus brave des Espagnols. Ha ha ha ha ! On raconte que les Espagnols eux-mêmes préféraient mourir au combat plutôt que de se rendre à lui. Je serai ton capitaine durant les trois prochains vendredis. Je suis Mickaël et aujourd'hui je te raconte l'histoire du sanguinaire François Hollonnet. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire On raconte que son vrai nom n'est pas François Hollonais, mais Jean-David Nault. Il est né dans les années 1630 ou 1635. Les archives de l'époque étaient facilement jetées. Il naquit dans les sables d'Olonne en France. Et c'est pour cela que plus tard il prendra le nom de François Hollonais. François pour français et Hollonais pour Hollonne. il est né dans une famille très pauvre et c'était son vingtième anniversaire qu'il décide de rentrer en tant que trente-six je ne sais pas ce qu'un trente-six ah ah par les tripes de neptune je ne souhaite pas ça à mon plus fidèle ennemi un trente-six ou un engagé C'est un homme qui se donne un esclavage pour 36 mois, soit 3 ans, en échange de la traversée pour les Caraïbes. Ceux qui les engageaient étaient souvent des planteurs. Et pendant 3 ans, on te traite encore pire qu'un esclave. Mais si tu arrivais à t'en sortir, tu avais des chances de devenir planteur à ton tour. On te fournissait un bon pactole de Louis d'Or, hein ? Très peu arrivaient à tenir les 3 ans. Ils regrettaient même que leur mère les ait accouchés. Je peux te dire que le traitement n'était pas facile. Puis le voyage pour la traversée de l'Atlantique, qui durait de 6 à 10 semaines si tu avais de la chance, une fois qu'il a traversé l'Atlantique, il se retrouva dans les Caraïbes à Saint-Domingue, une colonie française à cette époque. L'île d'Hispaniola, initialement colonisée par les Espagnols dès 1492, a vu sa partie occidentale progressivement occupée par des pirates français à partir du XVIIe siècle. En 1665, la France officialise cette occupation en établissant la colonie de Saint-Domingue. Cette région deviendra plus tard l'actuelle Haïti, après sa déclaration d'indépendance en 1804. Mais Oloné débarque donc en 1650 dans les Caraïbes pour son contrat de 36 mois d'esclavage. Et il a tenu ce fils de chien. Puis il est devenu boucaniers. Les boucaniers étaient souvent des hommes européens, notamment français, qui vivaient de manière semi-nomade dans les régions isolées des Caraïbes. Ils chassaient le bétail sauvage, fumaient la viande sur des boucans et les vendaient ensuite aux navires ou aux colonies en échange d'argent ou de provisions. Mais c'est quelque chose qui ne lui plaisait pas trop. Donc il a décidé de rejoindre d'autres hommes sur l'île des Flibustiers. Les Flibustiers sont des pirates qui sont autorisés à attaquer les navires ennemis, surtout ceux des Espagnols. Grâce à ses connaissances, il monte rapidement les échelons. Il devient second, mais après plusieurs prises de bateaux espagnols, son capitaine fut tué au combat. Et comme le veut la tradition, c'est à l'équipage de décider de son capitaine par vote. Et François Hollonnet, ce maudit pirate, est devenu capitaine de son navire. Il réussit plusieurs raids dans les Caraïbes. Sa réputation monte, mais un jour, son navire coule, et lui et son équipage n'ont plus qu'à rechercher un nouveau navire. Ils arrivent à s'en procurer un, on ne sait comment, peut-être en le volant. C'était courant à cette époque que les pirates les volent. Son équipage continuait de le suivre. Ils avaient confiance en leur capitaine. Il était robuste et rusé comme un renard. Il était une vraie peste pour les Espagnols. Comment un équipage n'aurait-il pas pu le suivre ? Mais non d'un tonneau d'homme. Ce maudit jour, il n'aurait jamais dû le suivre. Rusé, François et son équipage se sont rapprochés de Campes. plus exactement à yucatan une péninsule située au sud-est du mexique la base forte des espagnols ils espéraient quoi tout ce qu'on sait c'est qu'ils ont tous été tués par les espagnols sauf un homme oui on raconte que le diable lui-même est venu lui dire comment s'en sortir il s'est fait passer pour mort au milieu de son équipage Et il s'est peint du sang de ses amis sur son visage pour réussir à s'en sortir. Mais le diable est un pirate et il ne fait jamais rien gratuitement. Mais Oloné réussit à s'échapper des mains des Espagnols. On raconte que la population locale l'aurait aidé à s'évader en passant par la jungle. Et que des navires alliés l'auraient amené sur Tortuga. Ou alors qu'il a revêtu un uniforme espagnol. et qu'il serait rentré par lui-même en canot sur l'île de Tortuga. C'est à ce moment précis que sa haine monte envers les Espagnols, et qu'il va les terroriser. Il sera le cruel que tout le monde connaît. Vers 1662, il réussit avec l'aide du gouverneur Frédéric Deschamps à se procurer un nouveau navire armé, et plus de 15 braves marins de la piraterie vont devenir son équipage. Il reprend la mer. Et quoi de mieux que de se retrouver face à ceux qui t'ont attaqué par les entrailles de la mer. Ces Espagnols ont regretté d'être là ce moment précis. Ils pensaient avoir envoyé par le fond l'Oloné. Mais comme un diable, il est revenu se venger. Tout cela s'est passé près de la Havane. On raconte qu'il a tué tous les Espagnols un par un en leur tranchant la gorge. Et qu'il léchait sa lame remplie de sang après chaque Espagnol tué. Au total, ils étaient quatre-vingt-dix, mais il a laissé seulement un en vie. Il lui a remis une lettre pour que ce dernier la donne au gouverneur de la Havane, un gouverneur espagnol, en lui disant que l'Oloné était de retour. Et les Espagnols vont mettre beaucoup de navires à sa poursuite. Après sa vengeance, Oloné s'allie avec Bertrand d'Augéron, le nouveau gouverneur de Tortuga. En 1666, ils mettent en place une nouvelle expédition. Mais cette fois, ce n'est pas les navires qui sont visés, mais plutôt la terre ferme. La cible est la ville de Maracaibo, une ville espagnole au Venezuela. François le Corsaire réunit donc 8 navires et environ 650 hommes. Il prend avec lui un autre corsaire à ses côtés, Michel le Basque. La France était en paix avec les Espagnols à ce moment-là. Donc le gouverneur leur fournit des commissions signées du roi du Portugal, qui eux étaient en guerre contre les Espagnols. Mais sur la route, il croise un navire espagnol rempli de cacao, et 40 000 pièces de huile et beaucoup de bijoux. Et François... ne se privent pas pour l'attaquer. Ils récupèrent même aussi le navire. Arrivé au Venezuela, Amara Caibo, discrètement au Lone, et ses hommes se rapprochent de la ville. Il aura fallu à peine quelques heures pour prendre la ville et répandre la peur. Au Lone, à tout saccager, tuer tout ce qui résistait, puis à torturer pour récupérer le moindre trésor qui se trouvait dans la ville. Même si les Espagnols ont envoyé une armée de 500 hommes pour récupérer la ville. Il aura fallu seulement 380 hommes d'Oloné pour mettre à genoux les soldats espagnols, avec seulement une perte minime. Ce diable d'Oloné a réussi un deuxième raid sur une autre ville, Gibraltar, qui se trouvait non loin de Maracaibo. Ces deux villes lui ont rapporté un butin fabuleux évalué à 260 000 pièces de 8 et plus de 100 pièces de 8 par homme. Le retour à l'île de la Tortue fut triomphal. Mais notre corsaire ne s'arrête pas là. Il décide de voir plus grand et pourquoi pas aller piller tout un pays entier. C'est le Nicaragua et le Honduras qui sont visés. Fort de son précédent succès, il n'a aucun mal à recruter. Il réunit cette fois six navires et sept cents filbustiers. Ils partent et commencent à piller village après village. On raconte qu'une fois lors d'une expédition à Puerto Caballos, Loloné aurait ouvert la poitrine d'un prisonnier espagnol, lui aurait arraché le cœur, l'aurait mordu devant un autre prisonnier, puis lui aurait jeté au visage, le menaçant de pareille mort s'il ne lui indiquait pas la route d'accès à San Pedro, une petite ville que Loloné voulait piller. Alors que François et son équipage s'enfoncent dans la jungle, ils se font poursuivre par les Espagnols. Ils perdent chaque jour des membres de leur équipage. Les villages qu'il trouve sont désertés et les prises sont minces. Parbleu, la chance a quitté ce corset. Certains marins l'abandonnent, d'autres qui croyaient en lui périssent chaque jour. Même s'ils arrivent à reprendre la voile, sacré bleu avec les Espagnols aux fesses, il s'échoue sur une plage proche d'un village indigène. L'Oloné se fait capturer. Et alors qu'il avait été si cruel tout au long de sa vie, Il finit en repas pour les cannibales. On raconte qu'il aurait été découpé quartier par quartier, puis rôti et enfin mangé. Je jure devant tous les océans qu'on raconte que le diable était venu réclamer son dû. Alors, mon petit loup de mer, as-tu aimé son histoire ? Pense à laisser ton avis. Sinon, par David Jones, je t'enverrai le craquel à ta poursuite. Et je le jure devant tous les océans. C'était le capitaine Michael et je te dis à très vite pour une nouvelle histoire de la piraterie. Non, je déconne, je ne vais pas t'envoyer le kraken, mais si tu peux laisser un avis, ce serait sympa. A bientôt.

Description

François Olonnais, né Jean David Nau dans les années 1630 aux Sables-d’Olonne, France, est un pirate français redouté pour sa cruauté. Après un contrat de 36 mois dans les Caraïbes, il devient boucanier puis flibustier. Il se fait rapidement connaître pour ses raids brutaux contre les Espagnols.

 

En 1666, Olonnais dirige une expédition contre Maracaïbo, au Venezuela, où il commet des massacres et des pillages. Sa réputation grandit avec ses succès en piraterie. Cependant, ses aventures prennent fin lors d’une expédition vers le Nicaragua et le Honduras. Traqué et capturé par les Espagnols ou des Indiens cannibales, il est tué dans des circonstances horribles en 1668.

 

Olonnais reste célèbre pour sa brutalité et ses exploits dans les Caraïbes, marquant l'histoire de la piraterie par ses actes extrêmes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Avast ! Te voilà enfin dans cette taverne. Tu es prêt pour cette série d'histoires ? Alors assieds-toi à mes côtés. L'homme dont je vais te parler n'est pas un temps. Tu as le droit de fuir et de quitter tes écouteurs. Mais tu seras un sacré lâche. Cet homme a réellement existé. Il n'y a rien à romancer dans cette histoire. Ce français a terrorisé le plus brave des Espagnols. Ha ha ha ha ! On raconte que les Espagnols eux-mêmes préféraient mourir au combat plutôt que de se rendre à lui. Je serai ton capitaine durant les trois prochains vendredis. Je suis Mickaël et aujourd'hui je te raconte l'histoire du sanguinaire François Hollonnet. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire On raconte que son vrai nom n'est pas François Hollonais, mais Jean-David Nault. Il est né dans les années 1630 ou 1635. Les archives de l'époque étaient facilement jetées. Il naquit dans les sables d'Olonne en France. Et c'est pour cela que plus tard il prendra le nom de François Hollonais. François pour français et Hollonais pour Hollonne. il est né dans une famille très pauvre et c'était son vingtième anniversaire qu'il décide de rentrer en tant que trente-six je ne sais pas ce qu'un trente-six ah ah par les tripes de neptune je ne souhaite pas ça à mon plus fidèle ennemi un trente-six ou un engagé C'est un homme qui se donne un esclavage pour 36 mois, soit 3 ans, en échange de la traversée pour les Caraïbes. Ceux qui les engageaient étaient souvent des planteurs. Et pendant 3 ans, on te traite encore pire qu'un esclave. Mais si tu arrivais à t'en sortir, tu avais des chances de devenir planteur à ton tour. On te fournissait un bon pactole de Louis d'Or, hein ? Très peu arrivaient à tenir les 3 ans. Ils regrettaient même que leur mère les ait accouchés. Je peux te dire que le traitement n'était pas facile. Puis le voyage pour la traversée de l'Atlantique, qui durait de 6 à 10 semaines si tu avais de la chance, une fois qu'il a traversé l'Atlantique, il se retrouva dans les Caraïbes à Saint-Domingue, une colonie française à cette époque. L'île d'Hispaniola, initialement colonisée par les Espagnols dès 1492, a vu sa partie occidentale progressivement occupée par des pirates français à partir du XVIIe siècle. En 1665, la France officialise cette occupation en établissant la colonie de Saint-Domingue. Cette région deviendra plus tard l'actuelle Haïti, après sa déclaration d'indépendance en 1804. Mais Oloné débarque donc en 1650 dans les Caraïbes pour son contrat de 36 mois d'esclavage. Et il a tenu ce fils de chien. Puis il est devenu boucaniers. Les boucaniers étaient souvent des hommes européens, notamment français, qui vivaient de manière semi-nomade dans les régions isolées des Caraïbes. Ils chassaient le bétail sauvage, fumaient la viande sur des boucans et les vendaient ensuite aux navires ou aux colonies en échange d'argent ou de provisions. Mais c'est quelque chose qui ne lui plaisait pas trop. Donc il a décidé de rejoindre d'autres hommes sur l'île des Flibustiers. Les Flibustiers sont des pirates qui sont autorisés à attaquer les navires ennemis, surtout ceux des Espagnols. Grâce à ses connaissances, il monte rapidement les échelons. Il devient second, mais après plusieurs prises de bateaux espagnols, son capitaine fut tué au combat. Et comme le veut la tradition, c'est à l'équipage de décider de son capitaine par vote. Et François Hollonnet, ce maudit pirate, est devenu capitaine de son navire. Il réussit plusieurs raids dans les Caraïbes. Sa réputation monte, mais un jour, son navire coule, et lui et son équipage n'ont plus qu'à rechercher un nouveau navire. Ils arrivent à s'en procurer un, on ne sait comment, peut-être en le volant. C'était courant à cette époque que les pirates les volent. Son équipage continuait de le suivre. Ils avaient confiance en leur capitaine. Il était robuste et rusé comme un renard. Il était une vraie peste pour les Espagnols. Comment un équipage n'aurait-il pas pu le suivre ? Mais non d'un tonneau d'homme. Ce maudit jour, il n'aurait jamais dû le suivre. Rusé, François et son équipage se sont rapprochés de Campes. plus exactement à yucatan une péninsule située au sud-est du mexique la base forte des espagnols ils espéraient quoi tout ce qu'on sait c'est qu'ils ont tous été tués par les espagnols sauf un homme oui on raconte que le diable lui-même est venu lui dire comment s'en sortir il s'est fait passer pour mort au milieu de son équipage Et il s'est peint du sang de ses amis sur son visage pour réussir à s'en sortir. Mais le diable est un pirate et il ne fait jamais rien gratuitement. Mais Oloné réussit à s'échapper des mains des Espagnols. On raconte que la population locale l'aurait aidé à s'évader en passant par la jungle. Et que des navires alliés l'auraient amené sur Tortuga. Ou alors qu'il a revêtu un uniforme espagnol. et qu'il serait rentré par lui-même en canot sur l'île de Tortuga. C'est à ce moment précis que sa haine monte envers les Espagnols, et qu'il va les terroriser. Il sera le cruel que tout le monde connaît. Vers 1662, il réussit avec l'aide du gouverneur Frédéric Deschamps à se procurer un nouveau navire armé, et plus de 15 braves marins de la piraterie vont devenir son équipage. Il reprend la mer. Et quoi de mieux que de se retrouver face à ceux qui t'ont attaqué par les entrailles de la mer. Ces Espagnols ont regretté d'être là ce moment précis. Ils pensaient avoir envoyé par le fond l'Oloné. Mais comme un diable, il est revenu se venger. Tout cela s'est passé près de la Havane. On raconte qu'il a tué tous les Espagnols un par un en leur tranchant la gorge. Et qu'il léchait sa lame remplie de sang après chaque Espagnol tué. Au total, ils étaient quatre-vingt-dix, mais il a laissé seulement un en vie. Il lui a remis une lettre pour que ce dernier la donne au gouverneur de la Havane, un gouverneur espagnol, en lui disant que l'Oloné était de retour. Et les Espagnols vont mettre beaucoup de navires à sa poursuite. Après sa vengeance, Oloné s'allie avec Bertrand d'Augéron, le nouveau gouverneur de Tortuga. En 1666, ils mettent en place une nouvelle expédition. Mais cette fois, ce n'est pas les navires qui sont visés, mais plutôt la terre ferme. La cible est la ville de Maracaibo, une ville espagnole au Venezuela. François le Corsaire réunit donc 8 navires et environ 650 hommes. Il prend avec lui un autre corsaire à ses côtés, Michel le Basque. La France était en paix avec les Espagnols à ce moment-là. Donc le gouverneur leur fournit des commissions signées du roi du Portugal, qui eux étaient en guerre contre les Espagnols. Mais sur la route, il croise un navire espagnol rempli de cacao, et 40 000 pièces de huile et beaucoup de bijoux. Et François... ne se privent pas pour l'attaquer. Ils récupèrent même aussi le navire. Arrivé au Venezuela, Amara Caibo, discrètement au Lone, et ses hommes se rapprochent de la ville. Il aura fallu à peine quelques heures pour prendre la ville et répandre la peur. Au Lone, à tout saccager, tuer tout ce qui résistait, puis à torturer pour récupérer le moindre trésor qui se trouvait dans la ville. Même si les Espagnols ont envoyé une armée de 500 hommes pour récupérer la ville. Il aura fallu seulement 380 hommes d'Oloné pour mettre à genoux les soldats espagnols, avec seulement une perte minime. Ce diable d'Oloné a réussi un deuxième raid sur une autre ville, Gibraltar, qui se trouvait non loin de Maracaibo. Ces deux villes lui ont rapporté un butin fabuleux évalué à 260 000 pièces de 8 et plus de 100 pièces de 8 par homme. Le retour à l'île de la Tortue fut triomphal. Mais notre corsaire ne s'arrête pas là. Il décide de voir plus grand et pourquoi pas aller piller tout un pays entier. C'est le Nicaragua et le Honduras qui sont visés. Fort de son précédent succès, il n'a aucun mal à recruter. Il réunit cette fois six navires et sept cents filbustiers. Ils partent et commencent à piller village après village. On raconte qu'une fois lors d'une expédition à Puerto Caballos, Loloné aurait ouvert la poitrine d'un prisonnier espagnol, lui aurait arraché le cœur, l'aurait mordu devant un autre prisonnier, puis lui aurait jeté au visage, le menaçant de pareille mort s'il ne lui indiquait pas la route d'accès à San Pedro, une petite ville que Loloné voulait piller. Alors que François et son équipage s'enfoncent dans la jungle, ils se font poursuivre par les Espagnols. Ils perdent chaque jour des membres de leur équipage. Les villages qu'il trouve sont désertés et les prises sont minces. Parbleu, la chance a quitté ce corset. Certains marins l'abandonnent, d'autres qui croyaient en lui périssent chaque jour. Même s'ils arrivent à reprendre la voile, sacré bleu avec les Espagnols aux fesses, il s'échoue sur une plage proche d'un village indigène. L'Oloné se fait capturer. Et alors qu'il avait été si cruel tout au long de sa vie, Il finit en repas pour les cannibales. On raconte qu'il aurait été découpé quartier par quartier, puis rôti et enfin mangé. Je jure devant tous les océans qu'on raconte que le diable était venu réclamer son dû. Alors, mon petit loup de mer, as-tu aimé son histoire ? Pense à laisser ton avis. Sinon, par David Jones, je t'enverrai le craquel à ta poursuite. Et je le jure devant tous les océans. C'était le capitaine Michael et je te dis à très vite pour une nouvelle histoire de la piraterie. Non, je déconne, je ne vais pas t'envoyer le kraken, mais si tu peux laisser un avis, ce serait sympa. A bientôt.

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François Olonnais, né Jean David Nau dans les années 1630 aux Sables-d’Olonne, France, est un pirate français redouté pour sa cruauté. Après un contrat de 36 mois dans les Caraïbes, il devient boucanier puis flibustier. Il se fait rapidement connaître pour ses raids brutaux contre les Espagnols.

 

En 1666, Olonnais dirige une expédition contre Maracaïbo, au Venezuela, où il commet des massacres et des pillages. Sa réputation grandit avec ses succès en piraterie. Cependant, ses aventures prennent fin lors d’une expédition vers le Nicaragua et le Honduras. Traqué et capturé par les Espagnols ou des Indiens cannibales, il est tué dans des circonstances horribles en 1668.

 

Olonnais reste célèbre pour sa brutalité et ses exploits dans les Caraïbes, marquant l'histoire de la piraterie par ses actes extrêmes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Avast ! Te voilà enfin dans cette taverne. Tu es prêt pour cette série d'histoires ? Alors assieds-toi à mes côtés. L'homme dont je vais te parler n'est pas un temps. Tu as le droit de fuir et de quitter tes écouteurs. Mais tu seras un sacré lâche. Cet homme a réellement existé. Il n'y a rien à romancer dans cette histoire. Ce français a terrorisé le plus brave des Espagnols. Ha ha ha ha ! On raconte que les Espagnols eux-mêmes préféraient mourir au combat plutôt que de se rendre à lui. Je serai ton capitaine durant les trois prochains vendredis. Je suis Mickaël et aujourd'hui je te raconte l'histoire du sanguinaire François Hollonnet. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire On raconte que son vrai nom n'est pas François Hollonais, mais Jean-David Nault. Il est né dans les années 1630 ou 1635. Les archives de l'époque étaient facilement jetées. Il naquit dans les sables d'Olonne en France. Et c'est pour cela que plus tard il prendra le nom de François Hollonais. François pour français et Hollonais pour Hollonne. il est né dans une famille très pauvre et c'était son vingtième anniversaire qu'il décide de rentrer en tant que trente-six je ne sais pas ce qu'un trente-six ah ah par les tripes de neptune je ne souhaite pas ça à mon plus fidèle ennemi un trente-six ou un engagé C'est un homme qui se donne un esclavage pour 36 mois, soit 3 ans, en échange de la traversée pour les Caraïbes. Ceux qui les engageaient étaient souvent des planteurs. Et pendant 3 ans, on te traite encore pire qu'un esclave. Mais si tu arrivais à t'en sortir, tu avais des chances de devenir planteur à ton tour. On te fournissait un bon pactole de Louis d'Or, hein ? Très peu arrivaient à tenir les 3 ans. Ils regrettaient même que leur mère les ait accouchés. Je peux te dire que le traitement n'était pas facile. Puis le voyage pour la traversée de l'Atlantique, qui durait de 6 à 10 semaines si tu avais de la chance, une fois qu'il a traversé l'Atlantique, il se retrouva dans les Caraïbes à Saint-Domingue, une colonie française à cette époque. L'île d'Hispaniola, initialement colonisée par les Espagnols dès 1492, a vu sa partie occidentale progressivement occupée par des pirates français à partir du XVIIe siècle. En 1665, la France officialise cette occupation en établissant la colonie de Saint-Domingue. Cette région deviendra plus tard l'actuelle Haïti, après sa déclaration d'indépendance en 1804. Mais Oloné débarque donc en 1650 dans les Caraïbes pour son contrat de 36 mois d'esclavage. Et il a tenu ce fils de chien. Puis il est devenu boucaniers. Les boucaniers étaient souvent des hommes européens, notamment français, qui vivaient de manière semi-nomade dans les régions isolées des Caraïbes. Ils chassaient le bétail sauvage, fumaient la viande sur des boucans et les vendaient ensuite aux navires ou aux colonies en échange d'argent ou de provisions. Mais c'est quelque chose qui ne lui plaisait pas trop. Donc il a décidé de rejoindre d'autres hommes sur l'île des Flibustiers. Les Flibustiers sont des pirates qui sont autorisés à attaquer les navires ennemis, surtout ceux des Espagnols. Grâce à ses connaissances, il monte rapidement les échelons. Il devient second, mais après plusieurs prises de bateaux espagnols, son capitaine fut tué au combat. Et comme le veut la tradition, c'est à l'équipage de décider de son capitaine par vote. Et François Hollonnet, ce maudit pirate, est devenu capitaine de son navire. Il réussit plusieurs raids dans les Caraïbes. Sa réputation monte, mais un jour, son navire coule, et lui et son équipage n'ont plus qu'à rechercher un nouveau navire. Ils arrivent à s'en procurer un, on ne sait comment, peut-être en le volant. C'était courant à cette époque que les pirates les volent. Son équipage continuait de le suivre. Ils avaient confiance en leur capitaine. Il était robuste et rusé comme un renard. Il était une vraie peste pour les Espagnols. Comment un équipage n'aurait-il pas pu le suivre ? Mais non d'un tonneau d'homme. Ce maudit jour, il n'aurait jamais dû le suivre. Rusé, François et son équipage se sont rapprochés de Campes. plus exactement à yucatan une péninsule située au sud-est du mexique la base forte des espagnols ils espéraient quoi tout ce qu'on sait c'est qu'ils ont tous été tués par les espagnols sauf un homme oui on raconte que le diable lui-même est venu lui dire comment s'en sortir il s'est fait passer pour mort au milieu de son équipage Et il s'est peint du sang de ses amis sur son visage pour réussir à s'en sortir. Mais le diable est un pirate et il ne fait jamais rien gratuitement. Mais Oloné réussit à s'échapper des mains des Espagnols. On raconte que la population locale l'aurait aidé à s'évader en passant par la jungle. Et que des navires alliés l'auraient amené sur Tortuga. Ou alors qu'il a revêtu un uniforme espagnol. et qu'il serait rentré par lui-même en canot sur l'île de Tortuga. C'est à ce moment précis que sa haine monte envers les Espagnols, et qu'il va les terroriser. Il sera le cruel que tout le monde connaît. Vers 1662, il réussit avec l'aide du gouverneur Frédéric Deschamps à se procurer un nouveau navire armé, et plus de 15 braves marins de la piraterie vont devenir son équipage. Il reprend la mer. Et quoi de mieux que de se retrouver face à ceux qui t'ont attaqué par les entrailles de la mer. Ces Espagnols ont regretté d'être là ce moment précis. Ils pensaient avoir envoyé par le fond l'Oloné. Mais comme un diable, il est revenu se venger. Tout cela s'est passé près de la Havane. On raconte qu'il a tué tous les Espagnols un par un en leur tranchant la gorge. Et qu'il léchait sa lame remplie de sang après chaque Espagnol tué. Au total, ils étaient quatre-vingt-dix, mais il a laissé seulement un en vie. Il lui a remis une lettre pour que ce dernier la donne au gouverneur de la Havane, un gouverneur espagnol, en lui disant que l'Oloné était de retour. Et les Espagnols vont mettre beaucoup de navires à sa poursuite. Après sa vengeance, Oloné s'allie avec Bertrand d'Augéron, le nouveau gouverneur de Tortuga. En 1666, ils mettent en place une nouvelle expédition. Mais cette fois, ce n'est pas les navires qui sont visés, mais plutôt la terre ferme. La cible est la ville de Maracaibo, une ville espagnole au Venezuela. François le Corsaire réunit donc 8 navires et environ 650 hommes. Il prend avec lui un autre corsaire à ses côtés, Michel le Basque. La France était en paix avec les Espagnols à ce moment-là. Donc le gouverneur leur fournit des commissions signées du roi du Portugal, qui eux étaient en guerre contre les Espagnols. Mais sur la route, il croise un navire espagnol rempli de cacao, et 40 000 pièces de huile et beaucoup de bijoux. Et François... ne se privent pas pour l'attaquer. Ils récupèrent même aussi le navire. Arrivé au Venezuela, Amara Caibo, discrètement au Lone, et ses hommes se rapprochent de la ville. Il aura fallu à peine quelques heures pour prendre la ville et répandre la peur. Au Lone, à tout saccager, tuer tout ce qui résistait, puis à torturer pour récupérer le moindre trésor qui se trouvait dans la ville. Même si les Espagnols ont envoyé une armée de 500 hommes pour récupérer la ville. Il aura fallu seulement 380 hommes d'Oloné pour mettre à genoux les soldats espagnols, avec seulement une perte minime. Ce diable d'Oloné a réussi un deuxième raid sur une autre ville, Gibraltar, qui se trouvait non loin de Maracaibo. Ces deux villes lui ont rapporté un butin fabuleux évalué à 260 000 pièces de 8 et plus de 100 pièces de 8 par homme. Le retour à l'île de la Tortue fut triomphal. Mais notre corsaire ne s'arrête pas là. Il décide de voir plus grand et pourquoi pas aller piller tout un pays entier. C'est le Nicaragua et le Honduras qui sont visés. Fort de son précédent succès, il n'a aucun mal à recruter. Il réunit cette fois six navires et sept cents filbustiers. Ils partent et commencent à piller village après village. On raconte qu'une fois lors d'une expédition à Puerto Caballos, Loloné aurait ouvert la poitrine d'un prisonnier espagnol, lui aurait arraché le cœur, l'aurait mordu devant un autre prisonnier, puis lui aurait jeté au visage, le menaçant de pareille mort s'il ne lui indiquait pas la route d'accès à San Pedro, une petite ville que Loloné voulait piller. Alors que François et son équipage s'enfoncent dans la jungle, ils se font poursuivre par les Espagnols. Ils perdent chaque jour des membres de leur équipage. Les villages qu'il trouve sont désertés et les prises sont minces. Parbleu, la chance a quitté ce corset. Certains marins l'abandonnent, d'autres qui croyaient en lui périssent chaque jour. Même s'ils arrivent à reprendre la voile, sacré bleu avec les Espagnols aux fesses, il s'échoue sur une plage proche d'un village indigène. L'Oloné se fait capturer. Et alors qu'il avait été si cruel tout au long de sa vie, Il finit en repas pour les cannibales. On raconte qu'il aurait été découpé quartier par quartier, puis rôti et enfin mangé. Je jure devant tous les océans qu'on raconte que le diable était venu réclamer son dû. Alors, mon petit loup de mer, as-tu aimé son histoire ? Pense à laisser ton avis. Sinon, par David Jones, je t'enverrai le craquel à ta poursuite. Et je le jure devant tous les océans. C'était le capitaine Michael et je te dis à très vite pour une nouvelle histoire de la piraterie. Non, je déconne, je ne vais pas t'envoyer le kraken, mais si tu peux laisser un avis, ce serait sympa. A bientôt.

Description

François Olonnais, né Jean David Nau dans les années 1630 aux Sables-d’Olonne, France, est un pirate français redouté pour sa cruauté. Après un contrat de 36 mois dans les Caraïbes, il devient boucanier puis flibustier. Il se fait rapidement connaître pour ses raids brutaux contre les Espagnols.

 

En 1666, Olonnais dirige une expédition contre Maracaïbo, au Venezuela, où il commet des massacres et des pillages. Sa réputation grandit avec ses succès en piraterie. Cependant, ses aventures prennent fin lors d’une expédition vers le Nicaragua et le Honduras. Traqué et capturé par les Espagnols ou des Indiens cannibales, il est tué dans des circonstances horribles en 1668.

 

Olonnais reste célèbre pour sa brutalité et ses exploits dans les Caraïbes, marquant l'histoire de la piraterie par ses actes extrêmes.


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Transcription

  • Speaker #0

    Avast ! Te voilà enfin dans cette taverne. Tu es prêt pour cette série d'histoires ? Alors assieds-toi à mes côtés. L'homme dont je vais te parler n'est pas un temps. Tu as le droit de fuir et de quitter tes écouteurs. Mais tu seras un sacré lâche. Cet homme a réellement existé. Il n'y a rien à romancer dans cette histoire. Ce français a terrorisé le plus brave des Espagnols. Ha ha ha ha ! On raconte que les Espagnols eux-mêmes préféraient mourir au combat plutôt que de se rendre à lui. Je serai ton capitaine durant les trois prochains vendredis. Je suis Mickaël et aujourd'hui je te raconte l'histoire du sanguinaire François Hollonnet. Bienvenue sur le podcast Raconte-moi son histoire On raconte que son vrai nom n'est pas François Hollonais, mais Jean-David Nault. Il est né dans les années 1630 ou 1635. Les archives de l'époque étaient facilement jetées. Il naquit dans les sables d'Olonne en France. Et c'est pour cela que plus tard il prendra le nom de François Hollonais. François pour français et Hollonais pour Hollonne. il est né dans une famille très pauvre et c'était son vingtième anniversaire qu'il décide de rentrer en tant que trente-six je ne sais pas ce qu'un trente-six ah ah par les tripes de neptune je ne souhaite pas ça à mon plus fidèle ennemi un trente-six ou un engagé C'est un homme qui se donne un esclavage pour 36 mois, soit 3 ans, en échange de la traversée pour les Caraïbes. Ceux qui les engageaient étaient souvent des planteurs. Et pendant 3 ans, on te traite encore pire qu'un esclave. Mais si tu arrivais à t'en sortir, tu avais des chances de devenir planteur à ton tour. On te fournissait un bon pactole de Louis d'Or, hein ? Très peu arrivaient à tenir les 3 ans. Ils regrettaient même que leur mère les ait accouchés. Je peux te dire que le traitement n'était pas facile. Puis le voyage pour la traversée de l'Atlantique, qui durait de 6 à 10 semaines si tu avais de la chance, une fois qu'il a traversé l'Atlantique, il se retrouva dans les Caraïbes à Saint-Domingue, une colonie française à cette époque. L'île d'Hispaniola, initialement colonisée par les Espagnols dès 1492, a vu sa partie occidentale progressivement occupée par des pirates français à partir du XVIIe siècle. En 1665, la France officialise cette occupation en établissant la colonie de Saint-Domingue. Cette région deviendra plus tard l'actuelle Haïti, après sa déclaration d'indépendance en 1804. Mais Oloné débarque donc en 1650 dans les Caraïbes pour son contrat de 36 mois d'esclavage. Et il a tenu ce fils de chien. Puis il est devenu boucaniers. Les boucaniers étaient souvent des hommes européens, notamment français, qui vivaient de manière semi-nomade dans les régions isolées des Caraïbes. Ils chassaient le bétail sauvage, fumaient la viande sur des boucans et les vendaient ensuite aux navires ou aux colonies en échange d'argent ou de provisions. Mais c'est quelque chose qui ne lui plaisait pas trop. Donc il a décidé de rejoindre d'autres hommes sur l'île des Flibustiers. Les Flibustiers sont des pirates qui sont autorisés à attaquer les navires ennemis, surtout ceux des Espagnols. Grâce à ses connaissances, il monte rapidement les échelons. Il devient second, mais après plusieurs prises de bateaux espagnols, son capitaine fut tué au combat. Et comme le veut la tradition, c'est à l'équipage de décider de son capitaine par vote. Et François Hollonnet, ce maudit pirate, est devenu capitaine de son navire. Il réussit plusieurs raids dans les Caraïbes. Sa réputation monte, mais un jour, son navire coule, et lui et son équipage n'ont plus qu'à rechercher un nouveau navire. Ils arrivent à s'en procurer un, on ne sait comment, peut-être en le volant. C'était courant à cette époque que les pirates les volent. Son équipage continuait de le suivre. Ils avaient confiance en leur capitaine. Il était robuste et rusé comme un renard. Il était une vraie peste pour les Espagnols. Comment un équipage n'aurait-il pas pu le suivre ? Mais non d'un tonneau d'homme. Ce maudit jour, il n'aurait jamais dû le suivre. Rusé, François et son équipage se sont rapprochés de Campes. plus exactement à yucatan une péninsule située au sud-est du mexique la base forte des espagnols ils espéraient quoi tout ce qu'on sait c'est qu'ils ont tous été tués par les espagnols sauf un homme oui on raconte que le diable lui-même est venu lui dire comment s'en sortir il s'est fait passer pour mort au milieu de son équipage Et il s'est peint du sang de ses amis sur son visage pour réussir à s'en sortir. Mais le diable est un pirate et il ne fait jamais rien gratuitement. Mais Oloné réussit à s'échapper des mains des Espagnols. On raconte que la population locale l'aurait aidé à s'évader en passant par la jungle. Et que des navires alliés l'auraient amené sur Tortuga. Ou alors qu'il a revêtu un uniforme espagnol. et qu'il serait rentré par lui-même en canot sur l'île de Tortuga. C'est à ce moment précis que sa haine monte envers les Espagnols, et qu'il va les terroriser. Il sera le cruel que tout le monde connaît. Vers 1662, il réussit avec l'aide du gouverneur Frédéric Deschamps à se procurer un nouveau navire armé, et plus de 15 braves marins de la piraterie vont devenir son équipage. Il reprend la mer. Et quoi de mieux que de se retrouver face à ceux qui t'ont attaqué par les entrailles de la mer. Ces Espagnols ont regretté d'être là ce moment précis. Ils pensaient avoir envoyé par le fond l'Oloné. Mais comme un diable, il est revenu se venger. Tout cela s'est passé près de la Havane. On raconte qu'il a tué tous les Espagnols un par un en leur tranchant la gorge. Et qu'il léchait sa lame remplie de sang après chaque Espagnol tué. Au total, ils étaient quatre-vingt-dix, mais il a laissé seulement un en vie. Il lui a remis une lettre pour que ce dernier la donne au gouverneur de la Havane, un gouverneur espagnol, en lui disant que l'Oloné était de retour. Et les Espagnols vont mettre beaucoup de navires à sa poursuite. Après sa vengeance, Oloné s'allie avec Bertrand d'Augéron, le nouveau gouverneur de Tortuga. En 1666, ils mettent en place une nouvelle expédition. Mais cette fois, ce n'est pas les navires qui sont visés, mais plutôt la terre ferme. La cible est la ville de Maracaibo, une ville espagnole au Venezuela. François le Corsaire réunit donc 8 navires et environ 650 hommes. Il prend avec lui un autre corsaire à ses côtés, Michel le Basque. La France était en paix avec les Espagnols à ce moment-là. Donc le gouverneur leur fournit des commissions signées du roi du Portugal, qui eux étaient en guerre contre les Espagnols. Mais sur la route, il croise un navire espagnol rempli de cacao, et 40 000 pièces de huile et beaucoup de bijoux. Et François... ne se privent pas pour l'attaquer. Ils récupèrent même aussi le navire. Arrivé au Venezuela, Amara Caibo, discrètement au Lone, et ses hommes se rapprochent de la ville. Il aura fallu à peine quelques heures pour prendre la ville et répandre la peur. Au Lone, à tout saccager, tuer tout ce qui résistait, puis à torturer pour récupérer le moindre trésor qui se trouvait dans la ville. Même si les Espagnols ont envoyé une armée de 500 hommes pour récupérer la ville. Il aura fallu seulement 380 hommes d'Oloné pour mettre à genoux les soldats espagnols, avec seulement une perte minime. Ce diable d'Oloné a réussi un deuxième raid sur une autre ville, Gibraltar, qui se trouvait non loin de Maracaibo. Ces deux villes lui ont rapporté un butin fabuleux évalué à 260 000 pièces de 8 et plus de 100 pièces de 8 par homme. Le retour à l'île de la Tortue fut triomphal. Mais notre corsaire ne s'arrête pas là. Il décide de voir plus grand et pourquoi pas aller piller tout un pays entier. C'est le Nicaragua et le Honduras qui sont visés. Fort de son précédent succès, il n'a aucun mal à recruter. Il réunit cette fois six navires et sept cents filbustiers. Ils partent et commencent à piller village après village. On raconte qu'une fois lors d'une expédition à Puerto Caballos, Loloné aurait ouvert la poitrine d'un prisonnier espagnol, lui aurait arraché le cœur, l'aurait mordu devant un autre prisonnier, puis lui aurait jeté au visage, le menaçant de pareille mort s'il ne lui indiquait pas la route d'accès à San Pedro, une petite ville que Loloné voulait piller. Alors que François et son équipage s'enfoncent dans la jungle, ils se font poursuivre par les Espagnols. Ils perdent chaque jour des membres de leur équipage. Les villages qu'il trouve sont désertés et les prises sont minces. Parbleu, la chance a quitté ce corset. Certains marins l'abandonnent, d'autres qui croyaient en lui périssent chaque jour. Même s'ils arrivent à reprendre la voile, sacré bleu avec les Espagnols aux fesses, il s'échoue sur une plage proche d'un village indigène. L'Oloné se fait capturer. Et alors qu'il avait été si cruel tout au long de sa vie, Il finit en repas pour les cannibales. On raconte qu'il aurait été découpé quartier par quartier, puis rôti et enfin mangé. Je jure devant tous les océans qu'on raconte que le diable était venu réclamer son dû. Alors, mon petit loup de mer, as-tu aimé son histoire ? Pense à laisser ton avis. Sinon, par David Jones, je t'enverrai le craquel à ta poursuite. Et je le jure devant tous les océans. C'était le capitaine Michael et je te dis à très vite pour une nouvelle histoire de la piraterie. Non, je déconne, je ne vais pas t'envoyer le kraken, mais si tu peux laisser un avis, ce serait sympa. A bientôt.

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