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Raconte moi ton histoire

04. Tout quitter pour se lancer - L'aventure entrepreneuriale

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33min |14/07/2024
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Description

Bienvenue dans le podcast "Raconte-moi ton histoire" de Paul.


Dans cet épisode captivant, nous avons le plaisir d'accueillir Paul, un jeune entrepreneur dont l'aventure est une véritable source d'inspiration.

Paul nous partage les moments clés de son parcours entrepreneurial, expliquant les raisons profondes qui l'ont poussé à se lancer, les défis qu'il a surmontés, et les rencontres marquantes qui ont jalonné son chemin.


Découvrez comment Paul a su puiser dans ses ressources intérieures pour grandir et évoluer. Il nous parle de son travail d'introspection, qui a transformé sa vision de la vie, renforcé sa détermination, et donné un sens profond à son projet.


Son histoire est un véritable témoignage offrant des leçons précieuses pour tous ceux qui cherchent à entreprendre et à évoluer personnellement.

Je vous invite donc dès maintenant à lancer l'épisode afin de découvrir la belle histoire de Paul. Pour en savoir plus sur son projet dédié à la santé mentale, suivez @opluo.mediafr sur Instagram.


Pour me suivre c'est sur Instagram : mumucarre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Si, bienvenue dans mon podcast. Hello, hello ! Et bienvenue dans un nouveau podcast. Donc, comme vous avez pu le voir dans le titre, aujourd'hui, on va parler de tout quitter pour se lancer. Et pour aborder ce sujet, je suis accompagnée de Paul. Hello, Paul !

  • Speaker #1

    Hello, Mimi ! Hello, tout le monde !

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Très très bien, très très bien. En ce moment, je me régale. Il y a eu beaucoup de changements récemment dans ma vie, mais je pense qu'on aura l'occasion d'en discuter.

  • Speaker #0

    Ça marche. Est-ce que tu peux te présenter brièvement, juste pour qu'on ait une petite vision de qui tu es, ton prénom, bon prénom là déjà, mais ton âge, tout ce qui vient par la tête.

  • Speaker #1

    Présentation très classique. Je m'appelle Paul Barré, j'ai aujourd'hui 25 ans. Je me suis lancé donc à mon compte. récemment, donc il y a cinq mois et aujourd'hui je fais du consulting sur un outil qui s'appelle Notion ou notion pour ceux qui le disent en français et en parallèle je suis en train de créer un média sur la santé mentale, un média digital avec un ami qui s'appelle Tanguy Genet et le média s'appellera donc Au Plus Haut et puis sinon je suis quelqu'un qui adore vivre, j'aime la vie et pour moi je suis convaincu que il faut faire des choses qui nous plaisent dans la vie et qu'il ne faut pas subir. sa vie donc c'est un peu le chemin que j'ai envie d'emprunter, que je suis en train d'emprunter aujourd'hui donc tout va bien.

  • Speaker #0

    Parfait, alors c'est parfait parce que du coup tu as évoqué les éléments dont on va parler plus tard donc c'est génial. Justement est-ce que tu peux juste nous parler de ton parcours que tu as eu, le parcours scolaire que tu as eu et professionnel avant justement de te lancer vers les différents projets là que tu as entrepris à l'heure actuelle ?

  • Speaker #1

    J'ai un parcours. très classique. Alors si on revient à bien avant et pourquoi j'en parle, c'est que je pense que ça m'a aussi forgé et ça m'a fait prendre en maturité. J'ai des parents qui se sont séparés quand j'avais 4 ans et donc j'ai été amené à beaucoup bouger. Quand j'étais petit, mon père habitait à Bordeaux, ma mère à Nantes, je vivais avec ma mère. Donc tous les 15 jours, je faisais les trajets entre Bordeaux et Nantes. Et donc le fait de bouger, il fallait que je m'adapte, il fallait que je rencontre des nouvelles personnes, il fallait que je sois sociable. Donc je pense que ça m'a beaucoup aidé aujourd'hui et après je pense que ce côté aussi sociable c'est aussi pour ça que je me suis lancé dans des études commerciales. J'ai fait un début technique de commercialisation, après une licence à la fac c'était la pire année de ma vie. Et après j'ai fait un master de commercial business developer qui était un master, c'était pas le meilleur master en tout cas. Et moi je trouvais que... On n'était pas assez dans la pratique, mais c'est aussi pour ça que, comme toi, il y a eu cette expérience à côté qui était, pour le coup, elle, très, très kiffante de junior entreprise où on gérait une sorte de mini-cabinet de conseil. Et j'ai adoré cette expérience. Et c'est un peu ça aussi qui m'a donné vraiment le goût à l'entrepreneuriat. Et puis après, tu me posais des questions par rapport aussi à la suite.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est après, du coup, ton parcours scolaire. Qu'est-ce que tu as fait après ?

  • Speaker #1

    Et après très vite en fait je me suis dit si tu veux nourrir tes ambitions, je suis quelqu'un qui a 100 ambitieux et je me faisais beaucoup manger par ça avant et j'essaie de canaliser en ce moment, il fallait que je parte sur Paris. Donc je suis parti sur Paris dans une entreprise, au début j'étais commercial et très vite en fait ce côté très organisationnel, aller dans l'accompagnement, la stratégie m'a fait aller sur un métier qui s'appelle le métier sales ops où j'étais aux opérations commerciales d'une grande entreprise. Et là aussi, ça me permettait de toucher un peu à la gestion de projet. C'était un peu de l'intrapreneuriat. Sauf qu'au final, je me suis très vite rendu compte que bosser dans une entreprise, ce n'était pas forcément fait pour moi. Et puis après, tu veux vraiment que je détaille après tout ce que j'ai vécu. Et donc, le fait d'être dans quelque chose où tu ne te sens pas vraiment à ta place a fait qu'il y a eu une grosse... perte de sens qui m'a fait, j'ai aucun tabou avec ça, mais qui m'a fait tomber en dépression. Et donc j'ai tout quitté du jour au lendemain, j'avais quitté mon ex, j'avais déménagé, enfin j'ai déménagé à 5 minutes de chez moi à Levallois mais j'avais besoin de changer d'environnement. Et j'ai mis plein de choses en place, j'ai appris à dire non, j'ai calmé les soirées, j'ai calmé l'alcool. Aujourd'hui, en 2024, enfin 2024 cette année. je bois pas une seule goutte d'alcool, c'est le challenge, donc l'idée c'est de prendre soin de moi et c'est aussi, ça ça vient justement de cette période assez difficile qui a été la dépression et en fait je me suis dit mais ça ça te plaît pas, bosser pour quelqu'un mais tente déjà Pendant que tu bosses pour quelqu'un et que tu as un peu cette stabilité, de lancer un petit projet à côté. Donc à côté, j'avais lancé un site e-commerce que j'avais créé de A à Z dès janvier. Et je me suis rendu compte que c'était ça qui me plaisait. J'avais qu'une hâte la journée, c'était de rentrer le soir pour bosser sur mon projet. Je bossais le soir, je bossais le week-end. Limite, je ne sortais pas et j'adorais ça. Jusqu'au moment où je me suis dit, mais en fait, Paul, si tu attends qu'une chose, c'est le week-end, pas pour aller faire la fête. ou sortir pour bosser sur tes projets, mais en fait, autant le faire à 100%. Donc, j'ai fait le choix après quelques mois de me lancer à 100% dans un projet entrepreneurial, donc me lancer à mon compte.

  • Speaker #0

    et donc là tu te lances c'est parti qu'elle était du coup fin le fin comment c'est comment il naît ce nouveau projet ce que quand tu l'as dit aujourd'hui des consultants chez nos chaînes pour le logiciel nos chaînes on va dire et à côté de ça tu as ton média qui va sortir, est-ce que tu peux nous raconter parce que je trouve que l'histoire elle est belle quand même surtout pour l'histoire de plus haut,

  • Speaker #1

    est-ce que tu peux nous partager comment ce projet est né l'histoire elle est assez belle et puis je suis assez convaincu que en fait chaque chose qu'on fera dans la vie vient aussi de nos expériences de vie et en fait le fait d'être passé par cette dépression où j'étais clairement au plus bas d'où le nom au plus haut où j'étais vraiment au plus bas et je... Enfin, je me disais, mais... Je me disais, ma vie, elle ne sert plus à rien. Enfin, je me disais, mais qu'est-ce que je vais faire ? J'étais perdu. Et donc, après, j'ai commencé à prendre soin de moi. J'en ai parlé un peu autour de moi, chose que je ne faisais pas du tout avant. Moi, c'était quelque chose qui était assez tabou, j'étais assez pudique. Et au fait, en parlant autour de moi, je me suis rendu compte qu'il y avait tellement de personnes qui étaient touchées par ça. Et j'en avais parlé à une amie, à l'époque, qui, elle aussi, avait été touchée par... Par sa santé mentale, elle avait été touchée. Et on s'est dit, mais en fait, viens, on crée quelque chose qui a du sens et qui aide les gens à aller mieux, à prendre soin d'eux. Et on s'est dit, vas-y, faisons-le. Donc, on a commencé à bosser dessus. Elle, elle était aux Etats-Unis, moi, j'étais en France. Donc, en fait, on faisait tout en visio. On a commencé à avancer sur le projet. Et après, il y a eu un petit problème au niveau de la vision. Moi, je voulais plus rester sur la santé mentale. Après, j'en ai parlé autour de moi et un ami que j'ai rencontré via LinkedIn voulait lui aussi lancer un média sur la santé mentale et lui aussi, sa santé mentale a été gravement touchée quand il était plus jeune. On s'est dit, go lancer un projet qui, pour nous, aura énormément de sens. On a une vision très forte, une mission très puissante qui est que demain, on a envie que tout le monde prenne soin de soi et on a envie de créer un peu les... les prochains leaders du changement apporter du bon et que les personnes qui ont reçu ça le propagent autour d'eux pour créer un cercle vertueux sauf que on le sait, un média au début c'est assez compliqué à monétiser surtout quand on n'a pas d'audience donc il a fallu très vite que je trouve dans cette période de transition entre le moment où j'ai changé d'associé il fallait que je trouve un moyen de gagner de l'argent Et le moyen de gagner de l'argent, ça a été de capitaliser sur quelque chose que je sais faire. C'est créer des espaces sur l'outil Notion. Parce que moi, je suis quelqu'un qui est assez structuré, assez organisé. C'est un peu ma zone de génie. Et c'est un peu ce que je vois là dans toutes les personnes que je rencontre dans l'entrepreneuriat, dans tous les événements, c'est les gens, en fait, ils partent d'une zone de génie. Et après, en fait, ils ont une zone de génie. Il y a un besoin à marcher, il y a un potentiel. Et ils se disent, en fait... Quand on fait le mix des deux, on peut faire des trucs de fou. Et donc l'idée c'est de gagner de l'argent avec Notion pour nourrir le projet Média, qui est un projet qui a beaucoup de sens.

  • Speaker #0

    Alors j'ai plein de questions qui me viennent à la tête qui n'étaient pas préparées en plus. Pour le coup, je vais revenir sur le point où tu as évoqué le fait que tu es changé d'associé. Comment tu le sens, tu le vis au final ? Parce que ça, ça peut être aussi quelque chose qui peut bloquer des personnes de se dire Ouais, je vais m'associer à quelqu'un, mais il y a un risque que ça se passe mal. Comment justement vous avez pu gérer cette séparation-là ? Comment ça s'est passé ? Le lien est toujours présent ? Enfin, je peux nous en parler.

  • Speaker #1

    Alors le lien n'est plus présent. J'ai fait en sorte que la transition soit douce. En fait, très rapidement, je me suis rendu compte que la vision n'était pas la même. Donc je suis quelqu'un qui est vachement dans la communication avec mes amis, ma copine, ma famille, tout le monde. Et donc l'objectif c'était de casser, de briser la glace dès le début. Et donc on en a parlé et en fait d'en parler, elle aussi elle a commencé à s'en rendre compte. Et à un moment on a eu une discussion, on s'est dit mais en fait... ça ne sert à rien de continuer. Elle a proposé des solutions mais moi qui ne plaisait pas forcément donc on s'est dit on arrête. Et elle de son côté ça a été vraiment une cassure même amicale donc on s'est pas parlé pendant un certain temps, je lui ai envoyé un message un mois après et on s'est vu et très vite en fait j'ai compris que la communication a été coupée et qu'on ne pouvait plus forcément se parler. Après c'est quelqu'un que je respecte encore énormément et qui a fait partie de ma vie en soit. Donc voilà, mais ça je le vis très bien parce que j'ai été très clean aussi dans cette relation-là, j'ai fait les choses bien. Et après très naturellement, en fait tout s'est enchaîné mais très naturellement, où j'en ai parlé autour de moi sans forcément... En fait j'ai pas cherché quelqu'un, au début je me suis dit en fait moi ce projet de média santé mentale c'est vraiment un truc que je veux faire, mais je vais le faire tout seul au pire, enfin c'est pas grave je m'en fiche, je vais le faire tout seul. Et en fait j'en ai parlé autour de moi et Tanguy qui voulait aussi créer un média. Il m'a dit, mais mec, viens, on en parle, sans forcément être sûr qu'on crée un truc ensemble, mais viens, on en parle et on voit. Et donc, on en a parlé et en fait, on s'est rendu compte qu'on avait la même vision et qu'on avait la même mission, on avait la même arme et qu'on voulait créer ce projet. Donc en fait, tout s'est enchaîné très naturellement et je l'ai très bien vécu. Je suis quelqu'un aussi qui est assez positif de manière générale. J'ai un mantra qui m'aide énormément, c'est tout arrive pour une raison. Et je suis convaincu de ça, que moi, enfin, c'est difficile, mais pour moi, je remercie la dépression. Moi, la dépression m'a énormément aidé. Si je n'avais pas vécu cette dépression, il n'y aurait pas le projet Média, je ne prendrais pas autant soin de moi qu'aujourd'hui. Donc, je remercie toutes les épreuves passées.

  • Speaker #0

    Et juste aussi, je vais revenir sur le point que tu as mentionné, que généralement, il y a pas mal de projets d'entrepreneuriat qui naissent d'un génie et après, du coup, d'une volonté de les associer à un besoin. Comment tu l'as ? Alors toi, c'est parce que tu utilisais beaucoup l'outil, mais qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui dit mais c'est quoi mon génie à moi, finalement ?

  • Speaker #1

    Oui, je dirais, l'une des choses les plus importantes, et c'est ce que j'ai fait dans cette période d'après-dépression, où je me suis ins... enfin j'ai fait de l'introspection à fond, à fond, à fond, à fond. J'ai fait le parcours d'introspection d'un mec qui s'appelle Ulysse Lubin, que j'ai rencontré à un événement d'ailleurs il y a deux semaines, qui est super sympa, et en fait ce parcours d'introspection m'a beaucoup aidé, et puis même avant j'étais quelqu'un qui aussi qui faisait pas mal d'introspection, développement personnel tout ça. Et en fait le fait d'apprendre à me connaître, sans forcément chercher ma zone de génie, c'était pas une question principale mais... revoir les traumatismes de l'enfance, mes qualités, mes défauts, mes forces, mes faiblesses, aussi demander aux gens qui m'entourent mes forces, mes faiblesses, tout ça, et bien ça m'a aidé à avoir une image de moi, d'apprendre un peu plus à me connaître, d'être plus serein, de gagner aussi confiance en moi, parce que forcément, dans la confiance en soi, il y a le soi, et donc forcément, si tu veux gagner confiance en toi, il faut que tu apprennes à te connaître, et dans ce parcours d'introspection, c'est là où j'ai découvert cette zone de génie qu'est la structuration, l'organisation. et aussi le fait d'apporter en fait à des gens et donc l'organisation structuration et créer créer un système et donner du bon à des gens mais ça a donné sa tenue et notion et donc très naturellement je suis parti je suis parti sur ça donc pour trouver cette zone de génie rien de mieux que l'introspection et aussi d'échanger avec les gens autour de soi pour avoir un retour extra

  • Speaker #0

    Et du coup donc là vous vous lancez donc tu rencontres Tanguy qui vibe totalement avec avec le projet au plus haut du coup quels ont été les premiers pas concrets que vous avez mis en place est ce que vous êtes centré sur de la production de contenu sur une partie peut-être un peu plus légale ou administrative enfin voilà quels

  • Speaker #1

    ont été vos premiers pas alors avec Tanguy en fait on avait déjà pas mal avancé avec avec mon ancien associés sur le projet donc on avait déjà une bonne base Mais en fait vu qu'on n'avait pas forcément la même vision que le projet d'avant en fait il fallait un peu repartir de zéro et donc au début ça a été étude de marché, prise de besoins on a échangé avec pas mal de monde aussi et après on a fait une étude aussi concurrentielle on est parti de voir aussi les besoins du marché Donc ce que je faisais jamais avant mais j'étais sur mon téléphone et je scrollais, je regardais tous les contenus et puis j'enregistrais tout sur Insta et je disais ok ça c'est bien, ça c'est pas bien, ça c'est bien, ça c'est pas bien. On a tout mis sur Notion pour structurer l'ensemble et après très vite en fait on est passé à la production de vidéos récemment. Mais pas de structure légale ou autre pour l'instant. On a déposé le nom de marque au plus haut. On l'a déposé à l'Inpi. Parce qu'on est convaincus que ça va être notre nom encore pour toute la vie. Donc on avait envie de le garder. Et après pour la structure légale, on verra un peu plus tard. Mais en tout cas, les étapes études de marché concurrentielles et très vite être confrontés au marché.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça vous semblait évident ? Parce que nous, on a de la chance parce qu'on a fait des études qui nous ont un peu montré le chemin à faire. Mais du coup, est-ce que c'est ces études-là qui t'ont permis de savoir par quelles étapes il fallait passer avant de se lancer ? Ou pour toi, ça te semblait évident de devoir faire ça avant ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai une entreprise. La génie en entreprise où justement on avait une offre études de marché, business, enfin tous ces sujets là, si on le faisait pour des porteurs de projets, c'est pas pour rien, c'est que ça fonctionne. Et si on nous enseigne ça aussi à l'école, c'est que c'est pas pour rien. Maintenant il y a un truc qu'on nous enseigne pas à l'école, ou très peu, c'est de très vite se confronter au marché. En tout cas peut-être dans le master d'entrepreneuriat, mais en tout cas nous dans notre master c'était un peu différent, mais en fait très vite tester et itérer. Et ça c'est un truc que je comprends de plus en plus. Alors avec le média ça commence un petit peu, mais en fait on l'a pas encore vraiment lancé, donc on verra une fois lancé, mais avec Notion je le vois. J'avais plein d'idées, mais tu testes et tu te rends compte que ça marche trop bien, ça marche pas du tout. donc tu fais, tu t'y taire et puis après tu vois ce qui marche et ce qui marche moins bien et puis après tu avances

  • Speaker #0

    Et du coup il y a forcément j'imagine eu des petits moments de doute ou des petits moments de peur, des fucking croyances limitantes qui sont là et qui sont en train de te dire ouais mais t'es sûr que ce que tu fais c'est bien du coup par lesquels t'es passé, est-ce que t'es passé par le doute, par de la peur, par une volonté de tout stopper Typiquement, j'imagine qu'il y a eu ce petit break avec ton ancien associé, ça a dû aussi avoir un impact sur la direction de ton projet. Est-ce que tu peux nous en parler ?

  • Speaker #1

    Alors, des doutes, il y en a eu plein. Celui qui dit qu'il n'a pas de doutes, c'est un mytho.

  • Speaker #0

    Rien qu'il a dit ça sur le précédent podcast.

  • Speaker #1

    Moi, je suis convaincu que non, on doute tous. Après, c'est la manière dont on traite les doutes qui est différente. si tu ne doutes pas tu as aussi douté et se posé des questions si tu ne te poses pas de questions tu n'avances pas, tu ne t'éteins pas et tu ne t'améliores pas aussi donc oui j'ai douté quand j'ai avancé dans un premier temps avec ma première associée j'ai douté parce que je me suis rendu compte qu'on n'avait pas forcément la même vision donc j'ai douté sur la pertinence de m'associer avec elle après quand la collaboration s'est coupée très vite vite je me suis dit mais en fait c'était pas vraiment un doute en tant que tel c'était plus ok ben qu'est ce que je vais faire maintenant vers quoi je vais aller parce que ben t'es plus deux t'es tout seul sauf que très vite en fait faut gagner de l'argent parce que t'as plus ton patron derrière qui te donne ton salaire tous les mois donc très très vite faut gagner de l'argent j'ai eu la chance et merci à eux d'avoir une rupture conventionnelle donc d'avoir eu le chômage et ça m'aide énormément surtout au niveau de la chargement mais encore aujourd'hui, très ouvertement il y a quatre jours, quatre cinq jours, j'ai ma copine qui m'a dit mais en fait ça va pas, qu'est ce qu'il y a ? Elle sentait qu'il y avait un truc qui me pesait où j'avais un peu regard dans le vide et j'étais pas bien, même le matin je me suis levé et je me suis dit mais en fait qu'est ce que... déjà pourquoi je fais tout ça ? Heureusement très vite je me suis ressaisi et je me suis dit ok je sais pourquoi je le fais, je suis revenu sur Notion j'ai un peu tous les éléments de pourquoi je fais je fais les choses, ça m'aide à clarifier et avoir une vision et à me dire ok bah tu te lèves tous les matins pour ça et donc bah en fait des doutes il y en a, maintenant je sais pourquoi je le fais et ça c'est un gros conseil qu'on m'a toujours donné et qu'on me donne encore et que maintenant je peux donner, c'est avoir un pourquoi, mais pour tout enfin c'est tout bête mais j'avais essayé d'aller à la salle il y a 5-6 ans d'y aller 3 fois par semaine, mais je savais pas pourquoi au début je me suis dit bah c'est juste pour prendre mon corps bien esthétique et maintenant je sais pourquoi réellement je le fais, c'est pour prendre soin de ma tête et le fait de savoir ça ça m'incite à y aller donc en fait avoir un pourquoi pour n'importe quelque chose de sa vie ça aide à se lever et à faire les choses

  • Speaker #0

    Ok, et donc du coup pour faire face au moment de, comme tu disais, tu reprends Fennoshan et ça te permet de te dire ok, refais-y toi, est-ce que t'as d'autres parce que t'as aussi parlé d'un copine de te quitter qui t'a aussi permis de revenir sur terre, entre guillemets, et à te dire, refocus-toi. Est-ce que c'est important d'être entouré, d'être entouré des bonnes personnes aussi, j'imagine ?

  • Speaker #1

    C'est hyper important d'être entouré des bonnes personnes. Ce n'est pas pour rien. Tout le monde l'a entendu, on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Et c'est vrai. Je pense que... Et je remercie aussi un de mes meilleurs amis qui s'appelle Flavio, qui est parti dans l'entrepreneuriat. Et puis même, en fait, de voir que ça marche pour quelqu'un, tu te dis mais pourquoi pas moi ? Donc en fait, ça t'incite à faire les choses et puis même d'être entouré des personnes qui prennent soin de toi, tu prends soin de toi. Enfin, l'entourage hyper, hyper important. Et c'est d'ailleurs l'une des premières choses que j'ai faites dans la période où j'étais pas très bien. C'est de faire, j'aime pas trop dire ça, mais le tri. c'est de mettre plus d'énergie dans certaines relations et dans moins de relations en l'occurrence de calmer les sorties ou autres tu peux très vite te faire influencer et puis c'est aussi de là que viennent par exemple certaines croyances limitantes où aujourd'hui je participe à des événements entrepreneuriaux je vois des gars et je me dis mais putain les mecs ils font 50 000 euros et pourtant ils sont pas plus intelligents, j'ai pas l'impression qu'ils soient plus intelligents que moi, c'est juste des mecs qui passent à l'action ils sont déter et Donc de voir que c'est possible, forcément ça t'incite à avancer et tu sais que c'est possible. Donc go !

  • Speaker #0

    Pardon, tu l'as mentionné, est-ce que tu peux peut-être rentrer un peu plus dans le détail de comment rencontrer ces personnes-là ? Parce que tu fais ce tri, tu dis ok, je ne sais pas pourtant qu'on n'aime plus les personnes, mais c'est juste qu'aujourd'hui j'ai envie de me centrer sur des personnes avec qui on va matcher à deux, entre guillemets. Mais du coup, comment tu crées ce nouveau réseau ? J'imagine que tu l'as dit, il y a des événements, du coup tu vas combien de fois par semaine, par mois ? Comment tu crées justement ces relations-là qui te permettent après d'avoir un entourage cali ?

  • Speaker #1

    Ouais, au cali, ouais ! J'ai pas vraiment de récurrence. Là, je fais partie d'un groupe où il y a pas mal d'entrepreneurs qui sont assez chauds. Je suis un peu le petit poussin dans le poulailler. Mais du coup ça me permet d'apprendre énormément de choses et d'encontrer des personnes qui sont déjà passées par ce parcours que je suis en train de passer. Donc c'est cool. Mais du coup comment rencontrer ces personnes ? Passer plus de temps avec des gens qui sont comme ce que toi tu aimerais être. C'est-à-dire que si tu as envie d'être entrepreneur, sois plus souvent avec des entrepreneurs. Si tu as envie d'être directeur commercial, sois plus souvent avec des directeurs commerciaux. C'est aussi pour ça que l'introspection est hyper importante. Il faut d'abord que tu saches ce que tu veux faire, mais surtout ce que tu veux être, l'identité est hyper importante. Une fois que tu sais ce que tu veux être, derrière, va voir les personnes qui sont ce que tu veux être et à quoi tu aspires. Donc je dirais mettre plus d'énergie et prendre plus de temps avec ces gens-là, pour derrière, ces gens-là, forcément, ils réfléchissent un peu comme toi, et donc ils connaissent aussi des gens, en l'occurrence, moi, il n'y a plus dans l'entrepreneuriat, mais... Ils connaissent des gens dans l'entrepreneuriat, et du coup j'entends telle personne, et du coup telle personne, et après c'est une roue, c'est un cercle vertueux. Et c'est comme ça que tu crées ton réseau. Moi je dis tout le temps, je pars un peu sur un autre chemin, mais je l'ai toujours entendu, mais aujourd'hui je me rends compte que le réseau est hyper important, et que ça te crée, alors que c'est tout bête, mais ça te crée tellement d'opportunités. Je vous dis à la prochaine. Si je n'avais pas participé à un événement, je n'aurais peut-être pas eu ce déclic de me dire Ok, va sur nos chaînes ! Parce que j'ai rencontré aujourd'hui une amie qui m'a dit Va sur nos chaînes, mais fonce ! C'est logique. Et après, je me suis dit Oui, je l'avais vu, mais sans me dire Il faut que j'y aille. Juste mettre plus d'énergie et participer à des événements. Moi quand j'étais encore dans une entreprise, je savais que je voulais partir dans l'entrepreneuriat, mais que j'avais pas forcément encore, désolé pour le terme, mais les coronesses de partir dans ce milieu-là et de tout quitter, j'allais à des événements tout seul d'entrepreneuriat. Et j'en rencontrais des gens, et je voyais, et c'est drôle parce que je suis allé à un événement où il y avait Shubham Sharma, c'est un boss de Notion, et il parlait justement sur scène. Et j'ai eu un espèce de déclic, où quand je l'ai vu, je me suis dit je veux être à sa place. Et en fait ce truc là est hyper puissant, c'est savoir s'écouter aussi, de se dire putain quand tu vois une personne, moi j'ai vu ce gars là sur scène, je me dis je veux être à sa place. Et c'est drôle parce qu'aujourd'hui je suis, enfin c'est le boss de Notion, aujourd'hui je pars sur du consulting Notion et je pars dans l'entrepreneuriat donc tout est lié. Donc pour reprendre justement ce que tu disais, c'est prendre plus de temps avec les gens qui sont un peu ce que tu aimerais être.

  • Speaker #0

    Et du coup, là, tu es un peu dans le process de la création et de l'enfant de ton entreprise. Je parle de l'opio parce qu'en soi, Nochen, tu as déjà bien entamé. Du coup, là, si on doit parler émotions, dans quelles émotions tu es ? Si on doit vraiment parler purement émotions, tu es dans de la joie, un bonheur de fou, de la crainte ? Qu'est-ce que tu peux nous partager ?

  • Speaker #1

    C'est un peu plein de sentiments qui se mélangent. Mais je dirais de l'excitation. C'est l'émotion que j'ai le plus en moi. C'est aussi de la détermination. J'ai une deadline où j'aurai plus chômage et il faut que je fasse de l'argent. Jusqu'à ce moment-là, il faut que j'envoie. C'est pour ça qu'on a un peu cette mode en ce moment du slow pronariat. bosser quatre heures par jour pendant quatre jours chaque semaine moi je suis en début d'activité, je bosse sept jours par semaine et je bosse neuf heures par jour, je sais pas mais je suis un peu dans un truc où je me dis en fait vas-y mais fonce et t'as rien à perdre à faire ça. Aujourd'hui je préfère largement passer du temps, en l'occurrence je passe pas mal de temps avec ma copine et plus sur mon ordinateur et à des événements entrepreneuriaux où j'encontre des gens hyper inspirants et que j'admire, que d'aller boire des coups dans un bar, ça j'en ai pas du tout envie. Donc ouais, en termes d'émotion, c'est la détermination, l'excitation, jamais de tristesse, je suis quelqu'un qui est très peu triste, beaucoup de joie, surtout de l'excitation, en fait je suis hyper excité tout le temps, en fait quand je suis dans un environnement qui me plaît, je suis hyper excité. Par exemple, je suis allé à un événement entrepreneurial qui avait été organisé. Et c'est là où je me suis dit, OK, je suis à ma place. Et c'est à l'époque où je savais que je vais quitter ma boîte, mais je ne l'avais pas encore quitté. Et pour moi, c'était Disneyland. Alors que c'était tout bête, il y avait des conférences. Tu dis ça à plein de gens, les gens disent, putain, mais c'est boring ton truc. Et en fait, non, moi, j'ai tellement kiffé où je rencontrais des gens hyper inspirants qui faisaient des choses. les animés et tu le sentais en fait tu le sens déjà dans leurs yeux et oui il t'en parle avec passion il est franchi pas j'ai adoré donc ouais de l'excitation

  • Speaker #0

    On arrive vers la fin du podcast. Du coup, quels conseils tu donnerais à des personnes qui envisageraient de quitter leur emploi ou du moins quitter leur situation actuelle pour poursuivre leur rêve d'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, si les personnes savent ce qu'elles veulent faire, c'est incroyable. mais le conseil que je peux donner c'est commencer à lancer son activité en parallèle de son job un job alors ça dépend le job qu'on a mais on a toujours le temps d'avancer sur nos projets maintenant le temps faut le prendre faut faire des sacrifices le sacrifice ça peut être ne pas aller boire un verre avec ses copains ça peut être moi je sais que par exemple je vois un peu moins ma famille en ce moment par exemple c'était l'anniversaire de ma mère il y a deux jours Elle m'a demandé est-ce que tu veux venir à Bordeaux pour l'anniversaire ? J'ai dit là je ne peux pas parce que j'ai des tournages avec le média. Juste faire des sacrifices, savoir pourquoi on les fait, mais savoir aussi que c'est bon pour le futur. Lancer son activité en parallèle, voir si ça nous plaît aussi, parce que peut-être qu'on peut se rendre compte qu'au final ça ne nous plaît pas et que peut-être qu'on veut juste rester dans le salarié, mais qu'on veut peut-être un projet avec plus de sens, un métier avec plus de sens qui nous plaît un peu plus. Donc voilà. Et voilà, c'est le plus gros conseil que je peux donner, aussi par rapport à la charge mentale que l'entrepreneuriat crée, où tu peux te lancer, et une fois que tu es dans le bain, après c'est bien aussi, mais une fois que tu es dans le bain, tu as des doutes, ça demande beaucoup d'énergie, parce que tu es tout seul, tu n'as pas ton manager qui te dit Ok, est-ce que tu peux aller sur ça ou sur ça ? Tu es seul avec toi-même. Donc, gros conseil, le seul conseil que je peux donner, si on doit en retenir qu'un seul, c'est lancer son activité en parallèle de son travail.

  • Speaker #0

    Et dernière question, on va parler plus d'être perso. Moi, ce n'est pas trop mon terme, mais bon bref. Est-ce qu'il y a, justement là, en t'embarquant dans tout ça, est-ce que tu as appris à te connaître ? Est-ce qu'il y a des nouvelles choses que tu ne connaissais pas de toi, malgré cette introspection que tu avais faite ? que tu sens ressorti ? Est-ce que ça t'a permis à mieux te connaître ? Est-ce que tu dirais à quelqu'un qui pense que tu penses peut-être pas que tu as ça en toi, mais tu l'as ?

  • Speaker #1

    Alors pour le coup moi de mon côté, j'avais tellement fait un travail d'introspection que je dirais pas que j'ai appris beaucoup de nouvelles choses, mais ça a confirmé beaucoup de choses. Je savais que j'adorais l'entreprenariat. ça l'a confirmé, je savais que j'adorais rencontrer une nouvelle personne, ça l'a confirmé, je savais que travailler 7 jours sur 7 sur mon projet, ça ne l'allait pas me déranger, effectivement ça ne me dérange pas, et s'il y a une chose que j'ai découverte, c'est ma, alors je savais que je l'étais un peu, mais je m'en suis vraiment rendu compte, c'est ma capacité d'adaptation, et je parle pour moi, mais je suis convaincu que tout le monde est comme ça où tout le monde en fait est capable de s'adapter à partir du moment où tu es J'allais dire un gros mot mais où tu es dans une situation une mauvaise situation Où tu es dans une mauvaise situation en fait très vite en fait tu te remets en selle et tu trouves des solutions maintenant faut savoir aussi pourquoi le faire encore une fois le pourquoi hyper important mais ouais enfin Tout le monde s'adapte très très vite. Donc je dirais que oui, me lancer, ça me permet de me connaître aussi. Parce que me lancer dans l'entrepreneuriat, c'est un milieu où le réseau est hyper important et on rencontre beaucoup de gens. Donc le fait de rencontrer des gens, d'apprendre des gens. Moi j'apprends énormément des gens et j'adore ça, échanger avec les gens. Parce que je me nourris de tout ça et puis après je l'adapte à moi et j'en fais mon petit repas. Je ne sais pas comment t'appeler ça. Ma petite salade. je fais mes petites salades je me régale c'est à celle-ci et donc ça m'aide à me connaître et à avancer et surtout à prendre confiance en moi et

  • Speaker #0

    à être plus heureux ok très beau dernier message merci beaucoup Paul pour ton temps merci Mimu ça m'a fait trop plaisir d'échanger avec toi

  • Speaker #1

    Une régalade.

  • Speaker #0

    Merci. Du coup, pour le mot de la fin habituel, j'ai juste partagé un truc qu'on se disait pas mal avec Noémie, que vous avez vu sur Un nouveau départ à l'étranger. C'est que l'action, je crois qu'elle l'a dit, Nono, dans son podcast, mais l'action est la meilleure chose à faire pour y arriver. Et à partir du moment où on fait cette action-là, on le met dans l'univers. Et après, l'univers s'occupe du reste. Donc voilà, lancez-vous comme Pelle l'a dit et en faisant toujours attention au pourquoi. Merci beaucoup à tous et à bientôt pour un nouveau podcast. Bisous, bisous !

Description

Bienvenue dans le podcast "Raconte-moi ton histoire" de Paul.


Dans cet épisode captivant, nous avons le plaisir d'accueillir Paul, un jeune entrepreneur dont l'aventure est une véritable source d'inspiration.

Paul nous partage les moments clés de son parcours entrepreneurial, expliquant les raisons profondes qui l'ont poussé à se lancer, les défis qu'il a surmontés, et les rencontres marquantes qui ont jalonné son chemin.


Découvrez comment Paul a su puiser dans ses ressources intérieures pour grandir et évoluer. Il nous parle de son travail d'introspection, qui a transformé sa vision de la vie, renforcé sa détermination, et donné un sens profond à son projet.


Son histoire est un véritable témoignage offrant des leçons précieuses pour tous ceux qui cherchent à entreprendre et à évoluer personnellement.

Je vous invite donc dès maintenant à lancer l'épisode afin de découvrir la belle histoire de Paul. Pour en savoir plus sur son projet dédié à la santé mentale, suivez @opluo.mediafr sur Instagram.


Pour me suivre c'est sur Instagram : mumucarre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Si, bienvenue dans mon podcast. Hello, hello ! Et bienvenue dans un nouveau podcast. Donc, comme vous avez pu le voir dans le titre, aujourd'hui, on va parler de tout quitter pour se lancer. Et pour aborder ce sujet, je suis accompagnée de Paul. Hello, Paul !

  • Speaker #1

    Hello, Mimi ! Hello, tout le monde !

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Très très bien, très très bien. En ce moment, je me régale. Il y a eu beaucoup de changements récemment dans ma vie, mais je pense qu'on aura l'occasion d'en discuter.

  • Speaker #0

    Ça marche. Est-ce que tu peux te présenter brièvement, juste pour qu'on ait une petite vision de qui tu es, ton prénom, bon prénom là déjà, mais ton âge, tout ce qui vient par la tête.

  • Speaker #1

    Présentation très classique. Je m'appelle Paul Barré, j'ai aujourd'hui 25 ans. Je me suis lancé donc à mon compte. récemment, donc il y a cinq mois et aujourd'hui je fais du consulting sur un outil qui s'appelle Notion ou notion pour ceux qui le disent en français et en parallèle je suis en train de créer un média sur la santé mentale, un média digital avec un ami qui s'appelle Tanguy Genet et le média s'appellera donc Au Plus Haut et puis sinon je suis quelqu'un qui adore vivre, j'aime la vie et pour moi je suis convaincu que il faut faire des choses qui nous plaisent dans la vie et qu'il ne faut pas subir. sa vie donc c'est un peu le chemin que j'ai envie d'emprunter, que je suis en train d'emprunter aujourd'hui donc tout va bien.

  • Speaker #0

    Parfait, alors c'est parfait parce que du coup tu as évoqué les éléments dont on va parler plus tard donc c'est génial. Justement est-ce que tu peux juste nous parler de ton parcours que tu as eu, le parcours scolaire que tu as eu et professionnel avant justement de te lancer vers les différents projets là que tu as entrepris à l'heure actuelle ?

  • Speaker #1

    J'ai un parcours. très classique. Alors si on revient à bien avant et pourquoi j'en parle, c'est que je pense que ça m'a aussi forgé et ça m'a fait prendre en maturité. J'ai des parents qui se sont séparés quand j'avais 4 ans et donc j'ai été amené à beaucoup bouger. Quand j'étais petit, mon père habitait à Bordeaux, ma mère à Nantes, je vivais avec ma mère. Donc tous les 15 jours, je faisais les trajets entre Bordeaux et Nantes. Et donc le fait de bouger, il fallait que je m'adapte, il fallait que je rencontre des nouvelles personnes, il fallait que je sois sociable. Donc je pense que ça m'a beaucoup aidé aujourd'hui et après je pense que ce côté aussi sociable c'est aussi pour ça que je me suis lancé dans des études commerciales. J'ai fait un début technique de commercialisation, après une licence à la fac c'était la pire année de ma vie. Et après j'ai fait un master de commercial business developer qui était un master, c'était pas le meilleur master en tout cas. Et moi je trouvais que... On n'était pas assez dans la pratique, mais c'est aussi pour ça que, comme toi, il y a eu cette expérience à côté qui était, pour le coup, elle, très, très kiffante de junior entreprise où on gérait une sorte de mini-cabinet de conseil. Et j'ai adoré cette expérience. Et c'est un peu ça aussi qui m'a donné vraiment le goût à l'entrepreneuriat. Et puis après, tu me posais des questions par rapport aussi à la suite.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est après, du coup, ton parcours scolaire. Qu'est-ce que tu as fait après ?

  • Speaker #1

    Et après très vite en fait je me suis dit si tu veux nourrir tes ambitions, je suis quelqu'un qui a 100 ambitieux et je me faisais beaucoup manger par ça avant et j'essaie de canaliser en ce moment, il fallait que je parte sur Paris. Donc je suis parti sur Paris dans une entreprise, au début j'étais commercial et très vite en fait ce côté très organisationnel, aller dans l'accompagnement, la stratégie m'a fait aller sur un métier qui s'appelle le métier sales ops où j'étais aux opérations commerciales d'une grande entreprise. Et là aussi, ça me permettait de toucher un peu à la gestion de projet. C'était un peu de l'intrapreneuriat. Sauf qu'au final, je me suis très vite rendu compte que bosser dans une entreprise, ce n'était pas forcément fait pour moi. Et puis après, tu veux vraiment que je détaille après tout ce que j'ai vécu. Et donc, le fait d'être dans quelque chose où tu ne te sens pas vraiment à ta place a fait qu'il y a eu une grosse... perte de sens qui m'a fait, j'ai aucun tabou avec ça, mais qui m'a fait tomber en dépression. Et donc j'ai tout quitté du jour au lendemain, j'avais quitté mon ex, j'avais déménagé, enfin j'ai déménagé à 5 minutes de chez moi à Levallois mais j'avais besoin de changer d'environnement. Et j'ai mis plein de choses en place, j'ai appris à dire non, j'ai calmé les soirées, j'ai calmé l'alcool. Aujourd'hui, en 2024, enfin 2024 cette année. je bois pas une seule goutte d'alcool, c'est le challenge, donc l'idée c'est de prendre soin de moi et c'est aussi, ça ça vient justement de cette période assez difficile qui a été la dépression et en fait je me suis dit mais ça ça te plaît pas, bosser pour quelqu'un mais tente déjà Pendant que tu bosses pour quelqu'un et que tu as un peu cette stabilité, de lancer un petit projet à côté. Donc à côté, j'avais lancé un site e-commerce que j'avais créé de A à Z dès janvier. Et je me suis rendu compte que c'était ça qui me plaisait. J'avais qu'une hâte la journée, c'était de rentrer le soir pour bosser sur mon projet. Je bossais le soir, je bossais le week-end. Limite, je ne sortais pas et j'adorais ça. Jusqu'au moment où je me suis dit, mais en fait, Paul, si tu attends qu'une chose, c'est le week-end, pas pour aller faire la fête. ou sortir pour bosser sur tes projets, mais en fait, autant le faire à 100%. Donc, j'ai fait le choix après quelques mois de me lancer à 100% dans un projet entrepreneurial, donc me lancer à mon compte.

  • Speaker #0

    et donc là tu te lances c'est parti qu'elle était du coup fin le fin comment c'est comment il naît ce nouveau projet ce que quand tu l'as dit aujourd'hui des consultants chez nos chaînes pour le logiciel nos chaînes on va dire et à côté de ça tu as ton média qui va sortir, est-ce que tu peux nous raconter parce que je trouve que l'histoire elle est belle quand même surtout pour l'histoire de plus haut,

  • Speaker #1

    est-ce que tu peux nous partager comment ce projet est né l'histoire elle est assez belle et puis je suis assez convaincu que en fait chaque chose qu'on fera dans la vie vient aussi de nos expériences de vie et en fait le fait d'être passé par cette dépression où j'étais clairement au plus bas d'où le nom au plus haut où j'étais vraiment au plus bas et je... Enfin, je me disais, mais... Je me disais, ma vie, elle ne sert plus à rien. Enfin, je me disais, mais qu'est-ce que je vais faire ? J'étais perdu. Et donc, après, j'ai commencé à prendre soin de moi. J'en ai parlé un peu autour de moi, chose que je ne faisais pas du tout avant. Moi, c'était quelque chose qui était assez tabou, j'étais assez pudique. Et au fait, en parlant autour de moi, je me suis rendu compte qu'il y avait tellement de personnes qui étaient touchées par ça. Et j'en avais parlé à une amie, à l'époque, qui, elle aussi, avait été touchée par... Par sa santé mentale, elle avait été touchée. Et on s'est dit, mais en fait, viens, on crée quelque chose qui a du sens et qui aide les gens à aller mieux, à prendre soin d'eux. Et on s'est dit, vas-y, faisons-le. Donc, on a commencé à bosser dessus. Elle, elle était aux Etats-Unis, moi, j'étais en France. Donc, en fait, on faisait tout en visio. On a commencé à avancer sur le projet. Et après, il y a eu un petit problème au niveau de la vision. Moi, je voulais plus rester sur la santé mentale. Après, j'en ai parlé autour de moi et un ami que j'ai rencontré via LinkedIn voulait lui aussi lancer un média sur la santé mentale et lui aussi, sa santé mentale a été gravement touchée quand il était plus jeune. On s'est dit, go lancer un projet qui, pour nous, aura énormément de sens. On a une vision très forte, une mission très puissante qui est que demain, on a envie que tout le monde prenne soin de soi et on a envie de créer un peu les... les prochains leaders du changement apporter du bon et que les personnes qui ont reçu ça le propagent autour d'eux pour créer un cercle vertueux sauf que on le sait, un média au début c'est assez compliqué à monétiser surtout quand on n'a pas d'audience donc il a fallu très vite que je trouve dans cette période de transition entre le moment où j'ai changé d'associé il fallait que je trouve un moyen de gagner de l'argent Et le moyen de gagner de l'argent, ça a été de capitaliser sur quelque chose que je sais faire. C'est créer des espaces sur l'outil Notion. Parce que moi, je suis quelqu'un qui est assez structuré, assez organisé. C'est un peu ma zone de génie. Et c'est un peu ce que je vois là dans toutes les personnes que je rencontre dans l'entrepreneuriat, dans tous les événements, c'est les gens, en fait, ils partent d'une zone de génie. Et après, en fait, ils ont une zone de génie. Il y a un besoin à marcher, il y a un potentiel. Et ils se disent, en fait... Quand on fait le mix des deux, on peut faire des trucs de fou. Et donc l'idée c'est de gagner de l'argent avec Notion pour nourrir le projet Média, qui est un projet qui a beaucoup de sens.

  • Speaker #0

    Alors j'ai plein de questions qui me viennent à la tête qui n'étaient pas préparées en plus. Pour le coup, je vais revenir sur le point où tu as évoqué le fait que tu es changé d'associé. Comment tu le sens, tu le vis au final ? Parce que ça, ça peut être aussi quelque chose qui peut bloquer des personnes de se dire Ouais, je vais m'associer à quelqu'un, mais il y a un risque que ça se passe mal. Comment justement vous avez pu gérer cette séparation-là ? Comment ça s'est passé ? Le lien est toujours présent ? Enfin, je peux nous en parler.

  • Speaker #1

    Alors le lien n'est plus présent. J'ai fait en sorte que la transition soit douce. En fait, très rapidement, je me suis rendu compte que la vision n'était pas la même. Donc je suis quelqu'un qui est vachement dans la communication avec mes amis, ma copine, ma famille, tout le monde. Et donc l'objectif c'était de casser, de briser la glace dès le début. Et donc on en a parlé et en fait d'en parler, elle aussi elle a commencé à s'en rendre compte. Et à un moment on a eu une discussion, on s'est dit mais en fait... ça ne sert à rien de continuer. Elle a proposé des solutions mais moi qui ne plaisait pas forcément donc on s'est dit on arrête. Et elle de son côté ça a été vraiment une cassure même amicale donc on s'est pas parlé pendant un certain temps, je lui ai envoyé un message un mois après et on s'est vu et très vite en fait j'ai compris que la communication a été coupée et qu'on ne pouvait plus forcément se parler. Après c'est quelqu'un que je respecte encore énormément et qui a fait partie de ma vie en soit. Donc voilà, mais ça je le vis très bien parce que j'ai été très clean aussi dans cette relation-là, j'ai fait les choses bien. Et après très naturellement, en fait tout s'est enchaîné mais très naturellement, où j'en ai parlé autour de moi sans forcément... En fait j'ai pas cherché quelqu'un, au début je me suis dit en fait moi ce projet de média santé mentale c'est vraiment un truc que je veux faire, mais je vais le faire tout seul au pire, enfin c'est pas grave je m'en fiche, je vais le faire tout seul. Et en fait j'en ai parlé autour de moi et Tanguy qui voulait aussi créer un média. Il m'a dit, mais mec, viens, on en parle, sans forcément être sûr qu'on crée un truc ensemble, mais viens, on en parle et on voit. Et donc, on en a parlé et en fait, on s'est rendu compte qu'on avait la même vision et qu'on avait la même mission, on avait la même arme et qu'on voulait créer ce projet. Donc en fait, tout s'est enchaîné très naturellement et je l'ai très bien vécu. Je suis quelqu'un aussi qui est assez positif de manière générale. J'ai un mantra qui m'aide énormément, c'est tout arrive pour une raison. Et je suis convaincu de ça, que moi, enfin, c'est difficile, mais pour moi, je remercie la dépression. Moi, la dépression m'a énormément aidé. Si je n'avais pas vécu cette dépression, il n'y aurait pas le projet Média, je ne prendrais pas autant soin de moi qu'aujourd'hui. Donc, je remercie toutes les épreuves passées.

  • Speaker #0

    Et juste aussi, je vais revenir sur le point que tu as mentionné, que généralement, il y a pas mal de projets d'entrepreneuriat qui naissent d'un génie et après, du coup, d'une volonté de les associer à un besoin. Comment tu l'as ? Alors toi, c'est parce que tu utilisais beaucoup l'outil, mais qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui dit mais c'est quoi mon génie à moi, finalement ?

  • Speaker #1

    Oui, je dirais, l'une des choses les plus importantes, et c'est ce que j'ai fait dans cette période d'après-dépression, où je me suis ins... enfin j'ai fait de l'introspection à fond, à fond, à fond, à fond. J'ai fait le parcours d'introspection d'un mec qui s'appelle Ulysse Lubin, que j'ai rencontré à un événement d'ailleurs il y a deux semaines, qui est super sympa, et en fait ce parcours d'introspection m'a beaucoup aidé, et puis même avant j'étais quelqu'un qui aussi qui faisait pas mal d'introspection, développement personnel tout ça. Et en fait le fait d'apprendre à me connaître, sans forcément chercher ma zone de génie, c'était pas une question principale mais... revoir les traumatismes de l'enfance, mes qualités, mes défauts, mes forces, mes faiblesses, aussi demander aux gens qui m'entourent mes forces, mes faiblesses, tout ça, et bien ça m'a aidé à avoir une image de moi, d'apprendre un peu plus à me connaître, d'être plus serein, de gagner aussi confiance en moi, parce que forcément, dans la confiance en soi, il y a le soi, et donc forcément, si tu veux gagner confiance en toi, il faut que tu apprennes à te connaître, et dans ce parcours d'introspection, c'est là où j'ai découvert cette zone de génie qu'est la structuration, l'organisation. et aussi le fait d'apporter en fait à des gens et donc l'organisation structuration et créer créer un système et donner du bon à des gens mais ça a donné sa tenue et notion et donc très naturellement je suis parti je suis parti sur ça donc pour trouver cette zone de génie rien de mieux que l'introspection et aussi d'échanger avec les gens autour de soi pour avoir un retour extra

  • Speaker #0

    Et du coup donc là vous vous lancez donc tu rencontres Tanguy qui vibe totalement avec avec le projet au plus haut du coup quels ont été les premiers pas concrets que vous avez mis en place est ce que vous êtes centré sur de la production de contenu sur une partie peut-être un peu plus légale ou administrative enfin voilà quels

  • Speaker #1

    ont été vos premiers pas alors avec Tanguy en fait on avait déjà pas mal avancé avec avec mon ancien associés sur le projet donc on avait déjà une bonne base Mais en fait vu qu'on n'avait pas forcément la même vision que le projet d'avant en fait il fallait un peu repartir de zéro et donc au début ça a été étude de marché, prise de besoins on a échangé avec pas mal de monde aussi et après on a fait une étude aussi concurrentielle on est parti de voir aussi les besoins du marché Donc ce que je faisais jamais avant mais j'étais sur mon téléphone et je scrollais, je regardais tous les contenus et puis j'enregistrais tout sur Insta et je disais ok ça c'est bien, ça c'est pas bien, ça c'est bien, ça c'est pas bien. On a tout mis sur Notion pour structurer l'ensemble et après très vite en fait on est passé à la production de vidéos récemment. Mais pas de structure légale ou autre pour l'instant. On a déposé le nom de marque au plus haut. On l'a déposé à l'Inpi. Parce qu'on est convaincus que ça va être notre nom encore pour toute la vie. Donc on avait envie de le garder. Et après pour la structure légale, on verra un peu plus tard. Mais en tout cas, les étapes études de marché concurrentielles et très vite être confrontés au marché.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça vous semblait évident ? Parce que nous, on a de la chance parce qu'on a fait des études qui nous ont un peu montré le chemin à faire. Mais du coup, est-ce que c'est ces études-là qui t'ont permis de savoir par quelles étapes il fallait passer avant de se lancer ? Ou pour toi, ça te semblait évident de devoir faire ça avant ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai une entreprise. La génie en entreprise où justement on avait une offre études de marché, business, enfin tous ces sujets là, si on le faisait pour des porteurs de projets, c'est pas pour rien, c'est que ça fonctionne. Et si on nous enseigne ça aussi à l'école, c'est que c'est pas pour rien. Maintenant il y a un truc qu'on nous enseigne pas à l'école, ou très peu, c'est de très vite se confronter au marché. En tout cas peut-être dans le master d'entrepreneuriat, mais en tout cas nous dans notre master c'était un peu différent, mais en fait très vite tester et itérer. Et ça c'est un truc que je comprends de plus en plus. Alors avec le média ça commence un petit peu, mais en fait on l'a pas encore vraiment lancé, donc on verra une fois lancé, mais avec Notion je le vois. J'avais plein d'idées, mais tu testes et tu te rends compte que ça marche trop bien, ça marche pas du tout. donc tu fais, tu t'y taire et puis après tu vois ce qui marche et ce qui marche moins bien et puis après tu avances

  • Speaker #0

    Et du coup il y a forcément j'imagine eu des petits moments de doute ou des petits moments de peur, des fucking croyances limitantes qui sont là et qui sont en train de te dire ouais mais t'es sûr que ce que tu fais c'est bien du coup par lesquels t'es passé, est-ce que t'es passé par le doute, par de la peur, par une volonté de tout stopper Typiquement, j'imagine qu'il y a eu ce petit break avec ton ancien associé, ça a dû aussi avoir un impact sur la direction de ton projet. Est-ce que tu peux nous en parler ?

  • Speaker #1

    Alors, des doutes, il y en a eu plein. Celui qui dit qu'il n'a pas de doutes, c'est un mytho.

  • Speaker #0

    Rien qu'il a dit ça sur le précédent podcast.

  • Speaker #1

    Moi, je suis convaincu que non, on doute tous. Après, c'est la manière dont on traite les doutes qui est différente. si tu ne doutes pas tu as aussi douté et se posé des questions si tu ne te poses pas de questions tu n'avances pas, tu ne t'éteins pas et tu ne t'améliores pas aussi donc oui j'ai douté quand j'ai avancé dans un premier temps avec ma première associée j'ai douté parce que je me suis rendu compte qu'on n'avait pas forcément la même vision donc j'ai douté sur la pertinence de m'associer avec elle après quand la collaboration s'est coupée très vite vite je me suis dit mais en fait c'était pas vraiment un doute en tant que tel c'était plus ok ben qu'est ce que je vais faire maintenant vers quoi je vais aller parce que ben t'es plus deux t'es tout seul sauf que très vite en fait faut gagner de l'argent parce que t'as plus ton patron derrière qui te donne ton salaire tous les mois donc très très vite faut gagner de l'argent j'ai eu la chance et merci à eux d'avoir une rupture conventionnelle donc d'avoir eu le chômage et ça m'aide énormément surtout au niveau de la chargement mais encore aujourd'hui, très ouvertement il y a quatre jours, quatre cinq jours, j'ai ma copine qui m'a dit mais en fait ça va pas, qu'est ce qu'il y a ? Elle sentait qu'il y avait un truc qui me pesait où j'avais un peu regard dans le vide et j'étais pas bien, même le matin je me suis levé et je me suis dit mais en fait qu'est ce que... déjà pourquoi je fais tout ça ? Heureusement très vite je me suis ressaisi et je me suis dit ok je sais pourquoi je le fais, je suis revenu sur Notion j'ai un peu tous les éléments de pourquoi je fais je fais les choses, ça m'aide à clarifier et avoir une vision et à me dire ok bah tu te lèves tous les matins pour ça et donc bah en fait des doutes il y en a, maintenant je sais pourquoi je le fais et ça c'est un gros conseil qu'on m'a toujours donné et qu'on me donne encore et que maintenant je peux donner, c'est avoir un pourquoi, mais pour tout enfin c'est tout bête mais j'avais essayé d'aller à la salle il y a 5-6 ans d'y aller 3 fois par semaine, mais je savais pas pourquoi au début je me suis dit bah c'est juste pour prendre mon corps bien esthétique et maintenant je sais pourquoi réellement je le fais, c'est pour prendre soin de ma tête et le fait de savoir ça ça m'incite à y aller donc en fait avoir un pourquoi pour n'importe quelque chose de sa vie ça aide à se lever et à faire les choses

  • Speaker #0

    Ok, et donc du coup pour faire face au moment de, comme tu disais, tu reprends Fennoshan et ça te permet de te dire ok, refais-y toi, est-ce que t'as d'autres parce que t'as aussi parlé d'un copine de te quitter qui t'a aussi permis de revenir sur terre, entre guillemets, et à te dire, refocus-toi. Est-ce que c'est important d'être entouré, d'être entouré des bonnes personnes aussi, j'imagine ?

  • Speaker #1

    C'est hyper important d'être entouré des bonnes personnes. Ce n'est pas pour rien. Tout le monde l'a entendu, on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Et c'est vrai. Je pense que... Et je remercie aussi un de mes meilleurs amis qui s'appelle Flavio, qui est parti dans l'entrepreneuriat. Et puis même, en fait, de voir que ça marche pour quelqu'un, tu te dis mais pourquoi pas moi ? Donc en fait, ça t'incite à faire les choses et puis même d'être entouré des personnes qui prennent soin de toi, tu prends soin de toi. Enfin, l'entourage hyper, hyper important. Et c'est d'ailleurs l'une des premières choses que j'ai faites dans la période où j'étais pas très bien. C'est de faire, j'aime pas trop dire ça, mais le tri. c'est de mettre plus d'énergie dans certaines relations et dans moins de relations en l'occurrence de calmer les sorties ou autres tu peux très vite te faire influencer et puis c'est aussi de là que viennent par exemple certaines croyances limitantes où aujourd'hui je participe à des événements entrepreneuriaux je vois des gars et je me dis mais putain les mecs ils font 50 000 euros et pourtant ils sont pas plus intelligents, j'ai pas l'impression qu'ils soient plus intelligents que moi, c'est juste des mecs qui passent à l'action ils sont déter et Donc de voir que c'est possible, forcément ça t'incite à avancer et tu sais que c'est possible. Donc go !

  • Speaker #0

    Pardon, tu l'as mentionné, est-ce que tu peux peut-être rentrer un peu plus dans le détail de comment rencontrer ces personnes-là ? Parce que tu fais ce tri, tu dis ok, je ne sais pas pourtant qu'on n'aime plus les personnes, mais c'est juste qu'aujourd'hui j'ai envie de me centrer sur des personnes avec qui on va matcher à deux, entre guillemets. Mais du coup, comment tu crées ce nouveau réseau ? J'imagine que tu l'as dit, il y a des événements, du coup tu vas combien de fois par semaine, par mois ? Comment tu crées justement ces relations-là qui te permettent après d'avoir un entourage cali ?

  • Speaker #1

    Ouais, au cali, ouais ! J'ai pas vraiment de récurrence. Là, je fais partie d'un groupe où il y a pas mal d'entrepreneurs qui sont assez chauds. Je suis un peu le petit poussin dans le poulailler. Mais du coup ça me permet d'apprendre énormément de choses et d'encontrer des personnes qui sont déjà passées par ce parcours que je suis en train de passer. Donc c'est cool. Mais du coup comment rencontrer ces personnes ? Passer plus de temps avec des gens qui sont comme ce que toi tu aimerais être. C'est-à-dire que si tu as envie d'être entrepreneur, sois plus souvent avec des entrepreneurs. Si tu as envie d'être directeur commercial, sois plus souvent avec des directeurs commerciaux. C'est aussi pour ça que l'introspection est hyper importante. Il faut d'abord que tu saches ce que tu veux faire, mais surtout ce que tu veux être, l'identité est hyper importante. Une fois que tu sais ce que tu veux être, derrière, va voir les personnes qui sont ce que tu veux être et à quoi tu aspires. Donc je dirais mettre plus d'énergie et prendre plus de temps avec ces gens-là, pour derrière, ces gens-là, forcément, ils réfléchissent un peu comme toi, et donc ils connaissent aussi des gens, en l'occurrence, moi, il n'y a plus dans l'entrepreneuriat, mais... Ils connaissent des gens dans l'entrepreneuriat, et du coup j'entends telle personne, et du coup telle personne, et après c'est une roue, c'est un cercle vertueux. Et c'est comme ça que tu crées ton réseau. Moi je dis tout le temps, je pars un peu sur un autre chemin, mais je l'ai toujours entendu, mais aujourd'hui je me rends compte que le réseau est hyper important, et que ça te crée, alors que c'est tout bête, mais ça te crée tellement d'opportunités. Je vous dis à la prochaine. Si je n'avais pas participé à un événement, je n'aurais peut-être pas eu ce déclic de me dire Ok, va sur nos chaînes ! Parce que j'ai rencontré aujourd'hui une amie qui m'a dit Va sur nos chaînes, mais fonce ! C'est logique. Et après, je me suis dit Oui, je l'avais vu, mais sans me dire Il faut que j'y aille. Juste mettre plus d'énergie et participer à des événements. Moi quand j'étais encore dans une entreprise, je savais que je voulais partir dans l'entrepreneuriat, mais que j'avais pas forcément encore, désolé pour le terme, mais les coronesses de partir dans ce milieu-là et de tout quitter, j'allais à des événements tout seul d'entrepreneuriat. Et j'en rencontrais des gens, et je voyais, et c'est drôle parce que je suis allé à un événement où il y avait Shubham Sharma, c'est un boss de Notion, et il parlait justement sur scène. Et j'ai eu un espèce de déclic, où quand je l'ai vu, je me suis dit je veux être à sa place. Et en fait ce truc là est hyper puissant, c'est savoir s'écouter aussi, de se dire putain quand tu vois une personne, moi j'ai vu ce gars là sur scène, je me dis je veux être à sa place. Et c'est drôle parce qu'aujourd'hui je suis, enfin c'est le boss de Notion, aujourd'hui je pars sur du consulting Notion et je pars dans l'entrepreneuriat donc tout est lié. Donc pour reprendre justement ce que tu disais, c'est prendre plus de temps avec les gens qui sont un peu ce que tu aimerais être.

  • Speaker #0

    Et du coup, là, tu es un peu dans le process de la création et de l'enfant de ton entreprise. Je parle de l'opio parce qu'en soi, Nochen, tu as déjà bien entamé. Du coup, là, si on doit parler émotions, dans quelles émotions tu es ? Si on doit vraiment parler purement émotions, tu es dans de la joie, un bonheur de fou, de la crainte ? Qu'est-ce que tu peux nous partager ?

  • Speaker #1

    C'est un peu plein de sentiments qui se mélangent. Mais je dirais de l'excitation. C'est l'émotion que j'ai le plus en moi. C'est aussi de la détermination. J'ai une deadline où j'aurai plus chômage et il faut que je fasse de l'argent. Jusqu'à ce moment-là, il faut que j'envoie. C'est pour ça qu'on a un peu cette mode en ce moment du slow pronariat. bosser quatre heures par jour pendant quatre jours chaque semaine moi je suis en début d'activité, je bosse sept jours par semaine et je bosse neuf heures par jour, je sais pas mais je suis un peu dans un truc où je me dis en fait vas-y mais fonce et t'as rien à perdre à faire ça. Aujourd'hui je préfère largement passer du temps, en l'occurrence je passe pas mal de temps avec ma copine et plus sur mon ordinateur et à des événements entrepreneuriaux où j'encontre des gens hyper inspirants et que j'admire, que d'aller boire des coups dans un bar, ça j'en ai pas du tout envie. Donc ouais, en termes d'émotion, c'est la détermination, l'excitation, jamais de tristesse, je suis quelqu'un qui est très peu triste, beaucoup de joie, surtout de l'excitation, en fait je suis hyper excité tout le temps, en fait quand je suis dans un environnement qui me plaît, je suis hyper excité. Par exemple, je suis allé à un événement entrepreneurial qui avait été organisé. Et c'est là où je me suis dit, OK, je suis à ma place. Et c'est à l'époque où je savais que je vais quitter ma boîte, mais je ne l'avais pas encore quitté. Et pour moi, c'était Disneyland. Alors que c'était tout bête, il y avait des conférences. Tu dis ça à plein de gens, les gens disent, putain, mais c'est boring ton truc. Et en fait, non, moi, j'ai tellement kiffé où je rencontrais des gens hyper inspirants qui faisaient des choses. les animés et tu le sentais en fait tu le sens déjà dans leurs yeux et oui il t'en parle avec passion il est franchi pas j'ai adoré donc ouais de l'excitation

  • Speaker #0

    On arrive vers la fin du podcast. Du coup, quels conseils tu donnerais à des personnes qui envisageraient de quitter leur emploi ou du moins quitter leur situation actuelle pour poursuivre leur rêve d'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, si les personnes savent ce qu'elles veulent faire, c'est incroyable. mais le conseil que je peux donner c'est commencer à lancer son activité en parallèle de son job un job alors ça dépend le job qu'on a mais on a toujours le temps d'avancer sur nos projets maintenant le temps faut le prendre faut faire des sacrifices le sacrifice ça peut être ne pas aller boire un verre avec ses copains ça peut être moi je sais que par exemple je vois un peu moins ma famille en ce moment par exemple c'était l'anniversaire de ma mère il y a deux jours Elle m'a demandé est-ce que tu veux venir à Bordeaux pour l'anniversaire ? J'ai dit là je ne peux pas parce que j'ai des tournages avec le média. Juste faire des sacrifices, savoir pourquoi on les fait, mais savoir aussi que c'est bon pour le futur. Lancer son activité en parallèle, voir si ça nous plaît aussi, parce que peut-être qu'on peut se rendre compte qu'au final ça ne nous plaît pas et que peut-être qu'on veut juste rester dans le salarié, mais qu'on veut peut-être un projet avec plus de sens, un métier avec plus de sens qui nous plaît un peu plus. Donc voilà. Et voilà, c'est le plus gros conseil que je peux donner, aussi par rapport à la charge mentale que l'entrepreneuriat crée, où tu peux te lancer, et une fois que tu es dans le bain, après c'est bien aussi, mais une fois que tu es dans le bain, tu as des doutes, ça demande beaucoup d'énergie, parce que tu es tout seul, tu n'as pas ton manager qui te dit Ok, est-ce que tu peux aller sur ça ou sur ça ? Tu es seul avec toi-même. Donc, gros conseil, le seul conseil que je peux donner, si on doit en retenir qu'un seul, c'est lancer son activité en parallèle de son travail.

  • Speaker #0

    Et dernière question, on va parler plus d'être perso. Moi, ce n'est pas trop mon terme, mais bon bref. Est-ce qu'il y a, justement là, en t'embarquant dans tout ça, est-ce que tu as appris à te connaître ? Est-ce qu'il y a des nouvelles choses que tu ne connaissais pas de toi, malgré cette introspection que tu avais faite ? que tu sens ressorti ? Est-ce que ça t'a permis à mieux te connaître ? Est-ce que tu dirais à quelqu'un qui pense que tu penses peut-être pas que tu as ça en toi, mais tu l'as ?

  • Speaker #1

    Alors pour le coup moi de mon côté, j'avais tellement fait un travail d'introspection que je dirais pas que j'ai appris beaucoup de nouvelles choses, mais ça a confirmé beaucoup de choses. Je savais que j'adorais l'entreprenariat. ça l'a confirmé, je savais que j'adorais rencontrer une nouvelle personne, ça l'a confirmé, je savais que travailler 7 jours sur 7 sur mon projet, ça ne l'allait pas me déranger, effectivement ça ne me dérange pas, et s'il y a une chose que j'ai découverte, c'est ma, alors je savais que je l'étais un peu, mais je m'en suis vraiment rendu compte, c'est ma capacité d'adaptation, et je parle pour moi, mais je suis convaincu que tout le monde est comme ça où tout le monde en fait est capable de s'adapter à partir du moment où tu es J'allais dire un gros mot mais où tu es dans une situation une mauvaise situation Où tu es dans une mauvaise situation en fait très vite en fait tu te remets en selle et tu trouves des solutions maintenant faut savoir aussi pourquoi le faire encore une fois le pourquoi hyper important mais ouais enfin Tout le monde s'adapte très très vite. Donc je dirais que oui, me lancer, ça me permet de me connaître aussi. Parce que me lancer dans l'entrepreneuriat, c'est un milieu où le réseau est hyper important et on rencontre beaucoup de gens. Donc le fait de rencontrer des gens, d'apprendre des gens. Moi j'apprends énormément des gens et j'adore ça, échanger avec les gens. Parce que je me nourris de tout ça et puis après je l'adapte à moi et j'en fais mon petit repas. Je ne sais pas comment t'appeler ça. Ma petite salade. je fais mes petites salades je me régale c'est à celle-ci et donc ça m'aide à me connaître et à avancer et surtout à prendre confiance en moi et

  • Speaker #0

    à être plus heureux ok très beau dernier message merci beaucoup Paul pour ton temps merci Mimu ça m'a fait trop plaisir d'échanger avec toi

  • Speaker #1

    Une régalade.

  • Speaker #0

    Merci. Du coup, pour le mot de la fin habituel, j'ai juste partagé un truc qu'on se disait pas mal avec Noémie, que vous avez vu sur Un nouveau départ à l'étranger. C'est que l'action, je crois qu'elle l'a dit, Nono, dans son podcast, mais l'action est la meilleure chose à faire pour y arriver. Et à partir du moment où on fait cette action-là, on le met dans l'univers. Et après, l'univers s'occupe du reste. Donc voilà, lancez-vous comme Pelle l'a dit et en faisant toujours attention au pourquoi. Merci beaucoup à tous et à bientôt pour un nouveau podcast. Bisous, bisous !

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Description

Bienvenue dans le podcast "Raconte-moi ton histoire" de Paul.


Dans cet épisode captivant, nous avons le plaisir d'accueillir Paul, un jeune entrepreneur dont l'aventure est une véritable source d'inspiration.

Paul nous partage les moments clés de son parcours entrepreneurial, expliquant les raisons profondes qui l'ont poussé à se lancer, les défis qu'il a surmontés, et les rencontres marquantes qui ont jalonné son chemin.


Découvrez comment Paul a su puiser dans ses ressources intérieures pour grandir et évoluer. Il nous parle de son travail d'introspection, qui a transformé sa vision de la vie, renforcé sa détermination, et donné un sens profond à son projet.


Son histoire est un véritable témoignage offrant des leçons précieuses pour tous ceux qui cherchent à entreprendre et à évoluer personnellement.

Je vous invite donc dès maintenant à lancer l'épisode afin de découvrir la belle histoire de Paul. Pour en savoir plus sur son projet dédié à la santé mentale, suivez @opluo.mediafr sur Instagram.


Pour me suivre c'est sur Instagram : mumucarre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Si, bienvenue dans mon podcast. Hello, hello ! Et bienvenue dans un nouveau podcast. Donc, comme vous avez pu le voir dans le titre, aujourd'hui, on va parler de tout quitter pour se lancer. Et pour aborder ce sujet, je suis accompagnée de Paul. Hello, Paul !

  • Speaker #1

    Hello, Mimi ! Hello, tout le monde !

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Très très bien, très très bien. En ce moment, je me régale. Il y a eu beaucoup de changements récemment dans ma vie, mais je pense qu'on aura l'occasion d'en discuter.

  • Speaker #0

    Ça marche. Est-ce que tu peux te présenter brièvement, juste pour qu'on ait une petite vision de qui tu es, ton prénom, bon prénom là déjà, mais ton âge, tout ce qui vient par la tête.

  • Speaker #1

    Présentation très classique. Je m'appelle Paul Barré, j'ai aujourd'hui 25 ans. Je me suis lancé donc à mon compte. récemment, donc il y a cinq mois et aujourd'hui je fais du consulting sur un outil qui s'appelle Notion ou notion pour ceux qui le disent en français et en parallèle je suis en train de créer un média sur la santé mentale, un média digital avec un ami qui s'appelle Tanguy Genet et le média s'appellera donc Au Plus Haut et puis sinon je suis quelqu'un qui adore vivre, j'aime la vie et pour moi je suis convaincu que il faut faire des choses qui nous plaisent dans la vie et qu'il ne faut pas subir. sa vie donc c'est un peu le chemin que j'ai envie d'emprunter, que je suis en train d'emprunter aujourd'hui donc tout va bien.

  • Speaker #0

    Parfait, alors c'est parfait parce que du coup tu as évoqué les éléments dont on va parler plus tard donc c'est génial. Justement est-ce que tu peux juste nous parler de ton parcours que tu as eu, le parcours scolaire que tu as eu et professionnel avant justement de te lancer vers les différents projets là que tu as entrepris à l'heure actuelle ?

  • Speaker #1

    J'ai un parcours. très classique. Alors si on revient à bien avant et pourquoi j'en parle, c'est que je pense que ça m'a aussi forgé et ça m'a fait prendre en maturité. J'ai des parents qui se sont séparés quand j'avais 4 ans et donc j'ai été amené à beaucoup bouger. Quand j'étais petit, mon père habitait à Bordeaux, ma mère à Nantes, je vivais avec ma mère. Donc tous les 15 jours, je faisais les trajets entre Bordeaux et Nantes. Et donc le fait de bouger, il fallait que je m'adapte, il fallait que je rencontre des nouvelles personnes, il fallait que je sois sociable. Donc je pense que ça m'a beaucoup aidé aujourd'hui et après je pense que ce côté aussi sociable c'est aussi pour ça que je me suis lancé dans des études commerciales. J'ai fait un début technique de commercialisation, après une licence à la fac c'était la pire année de ma vie. Et après j'ai fait un master de commercial business developer qui était un master, c'était pas le meilleur master en tout cas. Et moi je trouvais que... On n'était pas assez dans la pratique, mais c'est aussi pour ça que, comme toi, il y a eu cette expérience à côté qui était, pour le coup, elle, très, très kiffante de junior entreprise où on gérait une sorte de mini-cabinet de conseil. Et j'ai adoré cette expérience. Et c'est un peu ça aussi qui m'a donné vraiment le goût à l'entrepreneuriat. Et puis après, tu me posais des questions par rapport aussi à la suite.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est après, du coup, ton parcours scolaire. Qu'est-ce que tu as fait après ?

  • Speaker #1

    Et après très vite en fait je me suis dit si tu veux nourrir tes ambitions, je suis quelqu'un qui a 100 ambitieux et je me faisais beaucoup manger par ça avant et j'essaie de canaliser en ce moment, il fallait que je parte sur Paris. Donc je suis parti sur Paris dans une entreprise, au début j'étais commercial et très vite en fait ce côté très organisationnel, aller dans l'accompagnement, la stratégie m'a fait aller sur un métier qui s'appelle le métier sales ops où j'étais aux opérations commerciales d'une grande entreprise. Et là aussi, ça me permettait de toucher un peu à la gestion de projet. C'était un peu de l'intrapreneuriat. Sauf qu'au final, je me suis très vite rendu compte que bosser dans une entreprise, ce n'était pas forcément fait pour moi. Et puis après, tu veux vraiment que je détaille après tout ce que j'ai vécu. Et donc, le fait d'être dans quelque chose où tu ne te sens pas vraiment à ta place a fait qu'il y a eu une grosse... perte de sens qui m'a fait, j'ai aucun tabou avec ça, mais qui m'a fait tomber en dépression. Et donc j'ai tout quitté du jour au lendemain, j'avais quitté mon ex, j'avais déménagé, enfin j'ai déménagé à 5 minutes de chez moi à Levallois mais j'avais besoin de changer d'environnement. Et j'ai mis plein de choses en place, j'ai appris à dire non, j'ai calmé les soirées, j'ai calmé l'alcool. Aujourd'hui, en 2024, enfin 2024 cette année. je bois pas une seule goutte d'alcool, c'est le challenge, donc l'idée c'est de prendre soin de moi et c'est aussi, ça ça vient justement de cette période assez difficile qui a été la dépression et en fait je me suis dit mais ça ça te plaît pas, bosser pour quelqu'un mais tente déjà Pendant que tu bosses pour quelqu'un et que tu as un peu cette stabilité, de lancer un petit projet à côté. Donc à côté, j'avais lancé un site e-commerce que j'avais créé de A à Z dès janvier. Et je me suis rendu compte que c'était ça qui me plaisait. J'avais qu'une hâte la journée, c'était de rentrer le soir pour bosser sur mon projet. Je bossais le soir, je bossais le week-end. Limite, je ne sortais pas et j'adorais ça. Jusqu'au moment où je me suis dit, mais en fait, Paul, si tu attends qu'une chose, c'est le week-end, pas pour aller faire la fête. ou sortir pour bosser sur tes projets, mais en fait, autant le faire à 100%. Donc, j'ai fait le choix après quelques mois de me lancer à 100% dans un projet entrepreneurial, donc me lancer à mon compte.

  • Speaker #0

    et donc là tu te lances c'est parti qu'elle était du coup fin le fin comment c'est comment il naît ce nouveau projet ce que quand tu l'as dit aujourd'hui des consultants chez nos chaînes pour le logiciel nos chaînes on va dire et à côté de ça tu as ton média qui va sortir, est-ce que tu peux nous raconter parce que je trouve que l'histoire elle est belle quand même surtout pour l'histoire de plus haut,

  • Speaker #1

    est-ce que tu peux nous partager comment ce projet est né l'histoire elle est assez belle et puis je suis assez convaincu que en fait chaque chose qu'on fera dans la vie vient aussi de nos expériences de vie et en fait le fait d'être passé par cette dépression où j'étais clairement au plus bas d'où le nom au plus haut où j'étais vraiment au plus bas et je... Enfin, je me disais, mais... Je me disais, ma vie, elle ne sert plus à rien. Enfin, je me disais, mais qu'est-ce que je vais faire ? J'étais perdu. Et donc, après, j'ai commencé à prendre soin de moi. J'en ai parlé un peu autour de moi, chose que je ne faisais pas du tout avant. Moi, c'était quelque chose qui était assez tabou, j'étais assez pudique. Et au fait, en parlant autour de moi, je me suis rendu compte qu'il y avait tellement de personnes qui étaient touchées par ça. Et j'en avais parlé à une amie, à l'époque, qui, elle aussi, avait été touchée par... Par sa santé mentale, elle avait été touchée. Et on s'est dit, mais en fait, viens, on crée quelque chose qui a du sens et qui aide les gens à aller mieux, à prendre soin d'eux. Et on s'est dit, vas-y, faisons-le. Donc, on a commencé à bosser dessus. Elle, elle était aux Etats-Unis, moi, j'étais en France. Donc, en fait, on faisait tout en visio. On a commencé à avancer sur le projet. Et après, il y a eu un petit problème au niveau de la vision. Moi, je voulais plus rester sur la santé mentale. Après, j'en ai parlé autour de moi et un ami que j'ai rencontré via LinkedIn voulait lui aussi lancer un média sur la santé mentale et lui aussi, sa santé mentale a été gravement touchée quand il était plus jeune. On s'est dit, go lancer un projet qui, pour nous, aura énormément de sens. On a une vision très forte, une mission très puissante qui est que demain, on a envie que tout le monde prenne soin de soi et on a envie de créer un peu les... les prochains leaders du changement apporter du bon et que les personnes qui ont reçu ça le propagent autour d'eux pour créer un cercle vertueux sauf que on le sait, un média au début c'est assez compliqué à monétiser surtout quand on n'a pas d'audience donc il a fallu très vite que je trouve dans cette période de transition entre le moment où j'ai changé d'associé il fallait que je trouve un moyen de gagner de l'argent Et le moyen de gagner de l'argent, ça a été de capitaliser sur quelque chose que je sais faire. C'est créer des espaces sur l'outil Notion. Parce que moi, je suis quelqu'un qui est assez structuré, assez organisé. C'est un peu ma zone de génie. Et c'est un peu ce que je vois là dans toutes les personnes que je rencontre dans l'entrepreneuriat, dans tous les événements, c'est les gens, en fait, ils partent d'une zone de génie. Et après, en fait, ils ont une zone de génie. Il y a un besoin à marcher, il y a un potentiel. Et ils se disent, en fait... Quand on fait le mix des deux, on peut faire des trucs de fou. Et donc l'idée c'est de gagner de l'argent avec Notion pour nourrir le projet Média, qui est un projet qui a beaucoup de sens.

  • Speaker #0

    Alors j'ai plein de questions qui me viennent à la tête qui n'étaient pas préparées en plus. Pour le coup, je vais revenir sur le point où tu as évoqué le fait que tu es changé d'associé. Comment tu le sens, tu le vis au final ? Parce que ça, ça peut être aussi quelque chose qui peut bloquer des personnes de se dire Ouais, je vais m'associer à quelqu'un, mais il y a un risque que ça se passe mal. Comment justement vous avez pu gérer cette séparation-là ? Comment ça s'est passé ? Le lien est toujours présent ? Enfin, je peux nous en parler.

  • Speaker #1

    Alors le lien n'est plus présent. J'ai fait en sorte que la transition soit douce. En fait, très rapidement, je me suis rendu compte que la vision n'était pas la même. Donc je suis quelqu'un qui est vachement dans la communication avec mes amis, ma copine, ma famille, tout le monde. Et donc l'objectif c'était de casser, de briser la glace dès le début. Et donc on en a parlé et en fait d'en parler, elle aussi elle a commencé à s'en rendre compte. Et à un moment on a eu une discussion, on s'est dit mais en fait... ça ne sert à rien de continuer. Elle a proposé des solutions mais moi qui ne plaisait pas forcément donc on s'est dit on arrête. Et elle de son côté ça a été vraiment une cassure même amicale donc on s'est pas parlé pendant un certain temps, je lui ai envoyé un message un mois après et on s'est vu et très vite en fait j'ai compris que la communication a été coupée et qu'on ne pouvait plus forcément se parler. Après c'est quelqu'un que je respecte encore énormément et qui a fait partie de ma vie en soit. Donc voilà, mais ça je le vis très bien parce que j'ai été très clean aussi dans cette relation-là, j'ai fait les choses bien. Et après très naturellement, en fait tout s'est enchaîné mais très naturellement, où j'en ai parlé autour de moi sans forcément... En fait j'ai pas cherché quelqu'un, au début je me suis dit en fait moi ce projet de média santé mentale c'est vraiment un truc que je veux faire, mais je vais le faire tout seul au pire, enfin c'est pas grave je m'en fiche, je vais le faire tout seul. Et en fait j'en ai parlé autour de moi et Tanguy qui voulait aussi créer un média. Il m'a dit, mais mec, viens, on en parle, sans forcément être sûr qu'on crée un truc ensemble, mais viens, on en parle et on voit. Et donc, on en a parlé et en fait, on s'est rendu compte qu'on avait la même vision et qu'on avait la même mission, on avait la même arme et qu'on voulait créer ce projet. Donc en fait, tout s'est enchaîné très naturellement et je l'ai très bien vécu. Je suis quelqu'un aussi qui est assez positif de manière générale. J'ai un mantra qui m'aide énormément, c'est tout arrive pour une raison. Et je suis convaincu de ça, que moi, enfin, c'est difficile, mais pour moi, je remercie la dépression. Moi, la dépression m'a énormément aidé. Si je n'avais pas vécu cette dépression, il n'y aurait pas le projet Média, je ne prendrais pas autant soin de moi qu'aujourd'hui. Donc, je remercie toutes les épreuves passées.

  • Speaker #0

    Et juste aussi, je vais revenir sur le point que tu as mentionné, que généralement, il y a pas mal de projets d'entrepreneuriat qui naissent d'un génie et après, du coup, d'une volonté de les associer à un besoin. Comment tu l'as ? Alors toi, c'est parce que tu utilisais beaucoup l'outil, mais qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui dit mais c'est quoi mon génie à moi, finalement ?

  • Speaker #1

    Oui, je dirais, l'une des choses les plus importantes, et c'est ce que j'ai fait dans cette période d'après-dépression, où je me suis ins... enfin j'ai fait de l'introspection à fond, à fond, à fond, à fond. J'ai fait le parcours d'introspection d'un mec qui s'appelle Ulysse Lubin, que j'ai rencontré à un événement d'ailleurs il y a deux semaines, qui est super sympa, et en fait ce parcours d'introspection m'a beaucoup aidé, et puis même avant j'étais quelqu'un qui aussi qui faisait pas mal d'introspection, développement personnel tout ça. Et en fait le fait d'apprendre à me connaître, sans forcément chercher ma zone de génie, c'était pas une question principale mais... revoir les traumatismes de l'enfance, mes qualités, mes défauts, mes forces, mes faiblesses, aussi demander aux gens qui m'entourent mes forces, mes faiblesses, tout ça, et bien ça m'a aidé à avoir une image de moi, d'apprendre un peu plus à me connaître, d'être plus serein, de gagner aussi confiance en moi, parce que forcément, dans la confiance en soi, il y a le soi, et donc forcément, si tu veux gagner confiance en toi, il faut que tu apprennes à te connaître, et dans ce parcours d'introspection, c'est là où j'ai découvert cette zone de génie qu'est la structuration, l'organisation. et aussi le fait d'apporter en fait à des gens et donc l'organisation structuration et créer créer un système et donner du bon à des gens mais ça a donné sa tenue et notion et donc très naturellement je suis parti je suis parti sur ça donc pour trouver cette zone de génie rien de mieux que l'introspection et aussi d'échanger avec les gens autour de soi pour avoir un retour extra

  • Speaker #0

    Et du coup donc là vous vous lancez donc tu rencontres Tanguy qui vibe totalement avec avec le projet au plus haut du coup quels ont été les premiers pas concrets que vous avez mis en place est ce que vous êtes centré sur de la production de contenu sur une partie peut-être un peu plus légale ou administrative enfin voilà quels

  • Speaker #1

    ont été vos premiers pas alors avec Tanguy en fait on avait déjà pas mal avancé avec avec mon ancien associés sur le projet donc on avait déjà une bonne base Mais en fait vu qu'on n'avait pas forcément la même vision que le projet d'avant en fait il fallait un peu repartir de zéro et donc au début ça a été étude de marché, prise de besoins on a échangé avec pas mal de monde aussi et après on a fait une étude aussi concurrentielle on est parti de voir aussi les besoins du marché Donc ce que je faisais jamais avant mais j'étais sur mon téléphone et je scrollais, je regardais tous les contenus et puis j'enregistrais tout sur Insta et je disais ok ça c'est bien, ça c'est pas bien, ça c'est bien, ça c'est pas bien. On a tout mis sur Notion pour structurer l'ensemble et après très vite en fait on est passé à la production de vidéos récemment. Mais pas de structure légale ou autre pour l'instant. On a déposé le nom de marque au plus haut. On l'a déposé à l'Inpi. Parce qu'on est convaincus que ça va être notre nom encore pour toute la vie. Donc on avait envie de le garder. Et après pour la structure légale, on verra un peu plus tard. Mais en tout cas, les étapes études de marché concurrentielles et très vite être confrontés au marché.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça vous semblait évident ? Parce que nous, on a de la chance parce qu'on a fait des études qui nous ont un peu montré le chemin à faire. Mais du coup, est-ce que c'est ces études-là qui t'ont permis de savoir par quelles étapes il fallait passer avant de se lancer ? Ou pour toi, ça te semblait évident de devoir faire ça avant ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai une entreprise. La génie en entreprise où justement on avait une offre études de marché, business, enfin tous ces sujets là, si on le faisait pour des porteurs de projets, c'est pas pour rien, c'est que ça fonctionne. Et si on nous enseigne ça aussi à l'école, c'est que c'est pas pour rien. Maintenant il y a un truc qu'on nous enseigne pas à l'école, ou très peu, c'est de très vite se confronter au marché. En tout cas peut-être dans le master d'entrepreneuriat, mais en tout cas nous dans notre master c'était un peu différent, mais en fait très vite tester et itérer. Et ça c'est un truc que je comprends de plus en plus. Alors avec le média ça commence un petit peu, mais en fait on l'a pas encore vraiment lancé, donc on verra une fois lancé, mais avec Notion je le vois. J'avais plein d'idées, mais tu testes et tu te rends compte que ça marche trop bien, ça marche pas du tout. donc tu fais, tu t'y taire et puis après tu vois ce qui marche et ce qui marche moins bien et puis après tu avances

  • Speaker #0

    Et du coup il y a forcément j'imagine eu des petits moments de doute ou des petits moments de peur, des fucking croyances limitantes qui sont là et qui sont en train de te dire ouais mais t'es sûr que ce que tu fais c'est bien du coup par lesquels t'es passé, est-ce que t'es passé par le doute, par de la peur, par une volonté de tout stopper Typiquement, j'imagine qu'il y a eu ce petit break avec ton ancien associé, ça a dû aussi avoir un impact sur la direction de ton projet. Est-ce que tu peux nous en parler ?

  • Speaker #1

    Alors, des doutes, il y en a eu plein. Celui qui dit qu'il n'a pas de doutes, c'est un mytho.

  • Speaker #0

    Rien qu'il a dit ça sur le précédent podcast.

  • Speaker #1

    Moi, je suis convaincu que non, on doute tous. Après, c'est la manière dont on traite les doutes qui est différente. si tu ne doutes pas tu as aussi douté et se posé des questions si tu ne te poses pas de questions tu n'avances pas, tu ne t'éteins pas et tu ne t'améliores pas aussi donc oui j'ai douté quand j'ai avancé dans un premier temps avec ma première associée j'ai douté parce que je me suis rendu compte qu'on n'avait pas forcément la même vision donc j'ai douté sur la pertinence de m'associer avec elle après quand la collaboration s'est coupée très vite vite je me suis dit mais en fait c'était pas vraiment un doute en tant que tel c'était plus ok ben qu'est ce que je vais faire maintenant vers quoi je vais aller parce que ben t'es plus deux t'es tout seul sauf que très vite en fait faut gagner de l'argent parce que t'as plus ton patron derrière qui te donne ton salaire tous les mois donc très très vite faut gagner de l'argent j'ai eu la chance et merci à eux d'avoir une rupture conventionnelle donc d'avoir eu le chômage et ça m'aide énormément surtout au niveau de la chargement mais encore aujourd'hui, très ouvertement il y a quatre jours, quatre cinq jours, j'ai ma copine qui m'a dit mais en fait ça va pas, qu'est ce qu'il y a ? Elle sentait qu'il y avait un truc qui me pesait où j'avais un peu regard dans le vide et j'étais pas bien, même le matin je me suis levé et je me suis dit mais en fait qu'est ce que... déjà pourquoi je fais tout ça ? Heureusement très vite je me suis ressaisi et je me suis dit ok je sais pourquoi je le fais, je suis revenu sur Notion j'ai un peu tous les éléments de pourquoi je fais je fais les choses, ça m'aide à clarifier et avoir une vision et à me dire ok bah tu te lèves tous les matins pour ça et donc bah en fait des doutes il y en a, maintenant je sais pourquoi je le fais et ça c'est un gros conseil qu'on m'a toujours donné et qu'on me donne encore et que maintenant je peux donner, c'est avoir un pourquoi, mais pour tout enfin c'est tout bête mais j'avais essayé d'aller à la salle il y a 5-6 ans d'y aller 3 fois par semaine, mais je savais pas pourquoi au début je me suis dit bah c'est juste pour prendre mon corps bien esthétique et maintenant je sais pourquoi réellement je le fais, c'est pour prendre soin de ma tête et le fait de savoir ça ça m'incite à y aller donc en fait avoir un pourquoi pour n'importe quelque chose de sa vie ça aide à se lever et à faire les choses

  • Speaker #0

    Ok, et donc du coup pour faire face au moment de, comme tu disais, tu reprends Fennoshan et ça te permet de te dire ok, refais-y toi, est-ce que t'as d'autres parce que t'as aussi parlé d'un copine de te quitter qui t'a aussi permis de revenir sur terre, entre guillemets, et à te dire, refocus-toi. Est-ce que c'est important d'être entouré, d'être entouré des bonnes personnes aussi, j'imagine ?

  • Speaker #1

    C'est hyper important d'être entouré des bonnes personnes. Ce n'est pas pour rien. Tout le monde l'a entendu, on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Et c'est vrai. Je pense que... Et je remercie aussi un de mes meilleurs amis qui s'appelle Flavio, qui est parti dans l'entrepreneuriat. Et puis même, en fait, de voir que ça marche pour quelqu'un, tu te dis mais pourquoi pas moi ? Donc en fait, ça t'incite à faire les choses et puis même d'être entouré des personnes qui prennent soin de toi, tu prends soin de toi. Enfin, l'entourage hyper, hyper important. Et c'est d'ailleurs l'une des premières choses que j'ai faites dans la période où j'étais pas très bien. C'est de faire, j'aime pas trop dire ça, mais le tri. c'est de mettre plus d'énergie dans certaines relations et dans moins de relations en l'occurrence de calmer les sorties ou autres tu peux très vite te faire influencer et puis c'est aussi de là que viennent par exemple certaines croyances limitantes où aujourd'hui je participe à des événements entrepreneuriaux je vois des gars et je me dis mais putain les mecs ils font 50 000 euros et pourtant ils sont pas plus intelligents, j'ai pas l'impression qu'ils soient plus intelligents que moi, c'est juste des mecs qui passent à l'action ils sont déter et Donc de voir que c'est possible, forcément ça t'incite à avancer et tu sais que c'est possible. Donc go !

  • Speaker #0

    Pardon, tu l'as mentionné, est-ce que tu peux peut-être rentrer un peu plus dans le détail de comment rencontrer ces personnes-là ? Parce que tu fais ce tri, tu dis ok, je ne sais pas pourtant qu'on n'aime plus les personnes, mais c'est juste qu'aujourd'hui j'ai envie de me centrer sur des personnes avec qui on va matcher à deux, entre guillemets. Mais du coup, comment tu crées ce nouveau réseau ? J'imagine que tu l'as dit, il y a des événements, du coup tu vas combien de fois par semaine, par mois ? Comment tu crées justement ces relations-là qui te permettent après d'avoir un entourage cali ?

  • Speaker #1

    Ouais, au cali, ouais ! J'ai pas vraiment de récurrence. Là, je fais partie d'un groupe où il y a pas mal d'entrepreneurs qui sont assez chauds. Je suis un peu le petit poussin dans le poulailler. Mais du coup ça me permet d'apprendre énormément de choses et d'encontrer des personnes qui sont déjà passées par ce parcours que je suis en train de passer. Donc c'est cool. Mais du coup comment rencontrer ces personnes ? Passer plus de temps avec des gens qui sont comme ce que toi tu aimerais être. C'est-à-dire que si tu as envie d'être entrepreneur, sois plus souvent avec des entrepreneurs. Si tu as envie d'être directeur commercial, sois plus souvent avec des directeurs commerciaux. C'est aussi pour ça que l'introspection est hyper importante. Il faut d'abord que tu saches ce que tu veux faire, mais surtout ce que tu veux être, l'identité est hyper importante. Une fois que tu sais ce que tu veux être, derrière, va voir les personnes qui sont ce que tu veux être et à quoi tu aspires. Donc je dirais mettre plus d'énergie et prendre plus de temps avec ces gens-là, pour derrière, ces gens-là, forcément, ils réfléchissent un peu comme toi, et donc ils connaissent aussi des gens, en l'occurrence, moi, il n'y a plus dans l'entrepreneuriat, mais... Ils connaissent des gens dans l'entrepreneuriat, et du coup j'entends telle personne, et du coup telle personne, et après c'est une roue, c'est un cercle vertueux. Et c'est comme ça que tu crées ton réseau. Moi je dis tout le temps, je pars un peu sur un autre chemin, mais je l'ai toujours entendu, mais aujourd'hui je me rends compte que le réseau est hyper important, et que ça te crée, alors que c'est tout bête, mais ça te crée tellement d'opportunités. Je vous dis à la prochaine. Si je n'avais pas participé à un événement, je n'aurais peut-être pas eu ce déclic de me dire Ok, va sur nos chaînes ! Parce que j'ai rencontré aujourd'hui une amie qui m'a dit Va sur nos chaînes, mais fonce ! C'est logique. Et après, je me suis dit Oui, je l'avais vu, mais sans me dire Il faut que j'y aille. Juste mettre plus d'énergie et participer à des événements. Moi quand j'étais encore dans une entreprise, je savais que je voulais partir dans l'entrepreneuriat, mais que j'avais pas forcément encore, désolé pour le terme, mais les coronesses de partir dans ce milieu-là et de tout quitter, j'allais à des événements tout seul d'entrepreneuriat. Et j'en rencontrais des gens, et je voyais, et c'est drôle parce que je suis allé à un événement où il y avait Shubham Sharma, c'est un boss de Notion, et il parlait justement sur scène. Et j'ai eu un espèce de déclic, où quand je l'ai vu, je me suis dit je veux être à sa place. Et en fait ce truc là est hyper puissant, c'est savoir s'écouter aussi, de se dire putain quand tu vois une personne, moi j'ai vu ce gars là sur scène, je me dis je veux être à sa place. Et c'est drôle parce qu'aujourd'hui je suis, enfin c'est le boss de Notion, aujourd'hui je pars sur du consulting Notion et je pars dans l'entrepreneuriat donc tout est lié. Donc pour reprendre justement ce que tu disais, c'est prendre plus de temps avec les gens qui sont un peu ce que tu aimerais être.

  • Speaker #0

    Et du coup, là, tu es un peu dans le process de la création et de l'enfant de ton entreprise. Je parle de l'opio parce qu'en soi, Nochen, tu as déjà bien entamé. Du coup, là, si on doit parler émotions, dans quelles émotions tu es ? Si on doit vraiment parler purement émotions, tu es dans de la joie, un bonheur de fou, de la crainte ? Qu'est-ce que tu peux nous partager ?

  • Speaker #1

    C'est un peu plein de sentiments qui se mélangent. Mais je dirais de l'excitation. C'est l'émotion que j'ai le plus en moi. C'est aussi de la détermination. J'ai une deadline où j'aurai plus chômage et il faut que je fasse de l'argent. Jusqu'à ce moment-là, il faut que j'envoie. C'est pour ça qu'on a un peu cette mode en ce moment du slow pronariat. bosser quatre heures par jour pendant quatre jours chaque semaine moi je suis en début d'activité, je bosse sept jours par semaine et je bosse neuf heures par jour, je sais pas mais je suis un peu dans un truc où je me dis en fait vas-y mais fonce et t'as rien à perdre à faire ça. Aujourd'hui je préfère largement passer du temps, en l'occurrence je passe pas mal de temps avec ma copine et plus sur mon ordinateur et à des événements entrepreneuriaux où j'encontre des gens hyper inspirants et que j'admire, que d'aller boire des coups dans un bar, ça j'en ai pas du tout envie. Donc ouais, en termes d'émotion, c'est la détermination, l'excitation, jamais de tristesse, je suis quelqu'un qui est très peu triste, beaucoup de joie, surtout de l'excitation, en fait je suis hyper excité tout le temps, en fait quand je suis dans un environnement qui me plaît, je suis hyper excité. Par exemple, je suis allé à un événement entrepreneurial qui avait été organisé. Et c'est là où je me suis dit, OK, je suis à ma place. Et c'est à l'époque où je savais que je vais quitter ma boîte, mais je ne l'avais pas encore quitté. Et pour moi, c'était Disneyland. Alors que c'était tout bête, il y avait des conférences. Tu dis ça à plein de gens, les gens disent, putain, mais c'est boring ton truc. Et en fait, non, moi, j'ai tellement kiffé où je rencontrais des gens hyper inspirants qui faisaient des choses. les animés et tu le sentais en fait tu le sens déjà dans leurs yeux et oui il t'en parle avec passion il est franchi pas j'ai adoré donc ouais de l'excitation

  • Speaker #0

    On arrive vers la fin du podcast. Du coup, quels conseils tu donnerais à des personnes qui envisageraient de quitter leur emploi ou du moins quitter leur situation actuelle pour poursuivre leur rêve d'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, si les personnes savent ce qu'elles veulent faire, c'est incroyable. mais le conseil que je peux donner c'est commencer à lancer son activité en parallèle de son job un job alors ça dépend le job qu'on a mais on a toujours le temps d'avancer sur nos projets maintenant le temps faut le prendre faut faire des sacrifices le sacrifice ça peut être ne pas aller boire un verre avec ses copains ça peut être moi je sais que par exemple je vois un peu moins ma famille en ce moment par exemple c'était l'anniversaire de ma mère il y a deux jours Elle m'a demandé est-ce que tu veux venir à Bordeaux pour l'anniversaire ? J'ai dit là je ne peux pas parce que j'ai des tournages avec le média. Juste faire des sacrifices, savoir pourquoi on les fait, mais savoir aussi que c'est bon pour le futur. Lancer son activité en parallèle, voir si ça nous plaît aussi, parce que peut-être qu'on peut se rendre compte qu'au final ça ne nous plaît pas et que peut-être qu'on veut juste rester dans le salarié, mais qu'on veut peut-être un projet avec plus de sens, un métier avec plus de sens qui nous plaît un peu plus. Donc voilà. Et voilà, c'est le plus gros conseil que je peux donner, aussi par rapport à la charge mentale que l'entrepreneuriat crée, où tu peux te lancer, et une fois que tu es dans le bain, après c'est bien aussi, mais une fois que tu es dans le bain, tu as des doutes, ça demande beaucoup d'énergie, parce que tu es tout seul, tu n'as pas ton manager qui te dit Ok, est-ce que tu peux aller sur ça ou sur ça ? Tu es seul avec toi-même. Donc, gros conseil, le seul conseil que je peux donner, si on doit en retenir qu'un seul, c'est lancer son activité en parallèle de son travail.

  • Speaker #0

    Et dernière question, on va parler plus d'être perso. Moi, ce n'est pas trop mon terme, mais bon bref. Est-ce qu'il y a, justement là, en t'embarquant dans tout ça, est-ce que tu as appris à te connaître ? Est-ce qu'il y a des nouvelles choses que tu ne connaissais pas de toi, malgré cette introspection que tu avais faite ? que tu sens ressorti ? Est-ce que ça t'a permis à mieux te connaître ? Est-ce que tu dirais à quelqu'un qui pense que tu penses peut-être pas que tu as ça en toi, mais tu l'as ?

  • Speaker #1

    Alors pour le coup moi de mon côté, j'avais tellement fait un travail d'introspection que je dirais pas que j'ai appris beaucoup de nouvelles choses, mais ça a confirmé beaucoup de choses. Je savais que j'adorais l'entreprenariat. ça l'a confirmé, je savais que j'adorais rencontrer une nouvelle personne, ça l'a confirmé, je savais que travailler 7 jours sur 7 sur mon projet, ça ne l'allait pas me déranger, effectivement ça ne me dérange pas, et s'il y a une chose que j'ai découverte, c'est ma, alors je savais que je l'étais un peu, mais je m'en suis vraiment rendu compte, c'est ma capacité d'adaptation, et je parle pour moi, mais je suis convaincu que tout le monde est comme ça où tout le monde en fait est capable de s'adapter à partir du moment où tu es J'allais dire un gros mot mais où tu es dans une situation une mauvaise situation Où tu es dans une mauvaise situation en fait très vite en fait tu te remets en selle et tu trouves des solutions maintenant faut savoir aussi pourquoi le faire encore une fois le pourquoi hyper important mais ouais enfin Tout le monde s'adapte très très vite. Donc je dirais que oui, me lancer, ça me permet de me connaître aussi. Parce que me lancer dans l'entrepreneuriat, c'est un milieu où le réseau est hyper important et on rencontre beaucoup de gens. Donc le fait de rencontrer des gens, d'apprendre des gens. Moi j'apprends énormément des gens et j'adore ça, échanger avec les gens. Parce que je me nourris de tout ça et puis après je l'adapte à moi et j'en fais mon petit repas. Je ne sais pas comment t'appeler ça. Ma petite salade. je fais mes petites salades je me régale c'est à celle-ci et donc ça m'aide à me connaître et à avancer et surtout à prendre confiance en moi et

  • Speaker #0

    à être plus heureux ok très beau dernier message merci beaucoup Paul pour ton temps merci Mimu ça m'a fait trop plaisir d'échanger avec toi

  • Speaker #1

    Une régalade.

  • Speaker #0

    Merci. Du coup, pour le mot de la fin habituel, j'ai juste partagé un truc qu'on se disait pas mal avec Noémie, que vous avez vu sur Un nouveau départ à l'étranger. C'est que l'action, je crois qu'elle l'a dit, Nono, dans son podcast, mais l'action est la meilleure chose à faire pour y arriver. Et à partir du moment où on fait cette action-là, on le met dans l'univers. Et après, l'univers s'occupe du reste. Donc voilà, lancez-vous comme Pelle l'a dit et en faisant toujours attention au pourquoi. Merci beaucoup à tous et à bientôt pour un nouveau podcast. Bisous, bisous !

Description

Bienvenue dans le podcast "Raconte-moi ton histoire" de Paul.


Dans cet épisode captivant, nous avons le plaisir d'accueillir Paul, un jeune entrepreneur dont l'aventure est une véritable source d'inspiration.

Paul nous partage les moments clés de son parcours entrepreneurial, expliquant les raisons profondes qui l'ont poussé à se lancer, les défis qu'il a surmontés, et les rencontres marquantes qui ont jalonné son chemin.


Découvrez comment Paul a su puiser dans ses ressources intérieures pour grandir et évoluer. Il nous parle de son travail d'introspection, qui a transformé sa vision de la vie, renforcé sa détermination, et donné un sens profond à son projet.


Son histoire est un véritable témoignage offrant des leçons précieuses pour tous ceux qui cherchent à entreprendre et à évoluer personnellement.

Je vous invite donc dès maintenant à lancer l'épisode afin de découvrir la belle histoire de Paul. Pour en savoir plus sur son projet dédié à la santé mentale, suivez @opluo.mediafr sur Instagram.


Pour me suivre c'est sur Instagram : mumucarre.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Si, bienvenue dans mon podcast. Hello, hello ! Et bienvenue dans un nouveau podcast. Donc, comme vous avez pu le voir dans le titre, aujourd'hui, on va parler de tout quitter pour se lancer. Et pour aborder ce sujet, je suis accompagnée de Paul. Hello, Paul !

  • Speaker #1

    Hello, Mimi ! Hello, tout le monde !

  • Speaker #0

    Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Très très bien, très très bien. En ce moment, je me régale. Il y a eu beaucoup de changements récemment dans ma vie, mais je pense qu'on aura l'occasion d'en discuter.

  • Speaker #0

    Ça marche. Est-ce que tu peux te présenter brièvement, juste pour qu'on ait une petite vision de qui tu es, ton prénom, bon prénom là déjà, mais ton âge, tout ce qui vient par la tête.

  • Speaker #1

    Présentation très classique. Je m'appelle Paul Barré, j'ai aujourd'hui 25 ans. Je me suis lancé donc à mon compte. récemment, donc il y a cinq mois et aujourd'hui je fais du consulting sur un outil qui s'appelle Notion ou notion pour ceux qui le disent en français et en parallèle je suis en train de créer un média sur la santé mentale, un média digital avec un ami qui s'appelle Tanguy Genet et le média s'appellera donc Au Plus Haut et puis sinon je suis quelqu'un qui adore vivre, j'aime la vie et pour moi je suis convaincu que il faut faire des choses qui nous plaisent dans la vie et qu'il ne faut pas subir. sa vie donc c'est un peu le chemin que j'ai envie d'emprunter, que je suis en train d'emprunter aujourd'hui donc tout va bien.

  • Speaker #0

    Parfait, alors c'est parfait parce que du coup tu as évoqué les éléments dont on va parler plus tard donc c'est génial. Justement est-ce que tu peux juste nous parler de ton parcours que tu as eu, le parcours scolaire que tu as eu et professionnel avant justement de te lancer vers les différents projets là que tu as entrepris à l'heure actuelle ?

  • Speaker #1

    J'ai un parcours. très classique. Alors si on revient à bien avant et pourquoi j'en parle, c'est que je pense que ça m'a aussi forgé et ça m'a fait prendre en maturité. J'ai des parents qui se sont séparés quand j'avais 4 ans et donc j'ai été amené à beaucoup bouger. Quand j'étais petit, mon père habitait à Bordeaux, ma mère à Nantes, je vivais avec ma mère. Donc tous les 15 jours, je faisais les trajets entre Bordeaux et Nantes. Et donc le fait de bouger, il fallait que je m'adapte, il fallait que je rencontre des nouvelles personnes, il fallait que je sois sociable. Donc je pense que ça m'a beaucoup aidé aujourd'hui et après je pense que ce côté aussi sociable c'est aussi pour ça que je me suis lancé dans des études commerciales. J'ai fait un début technique de commercialisation, après une licence à la fac c'était la pire année de ma vie. Et après j'ai fait un master de commercial business developer qui était un master, c'était pas le meilleur master en tout cas. Et moi je trouvais que... On n'était pas assez dans la pratique, mais c'est aussi pour ça que, comme toi, il y a eu cette expérience à côté qui était, pour le coup, elle, très, très kiffante de junior entreprise où on gérait une sorte de mini-cabinet de conseil. Et j'ai adoré cette expérience. Et c'est un peu ça aussi qui m'a donné vraiment le goût à l'entrepreneuriat. Et puis après, tu me posais des questions par rapport aussi à la suite.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est après, du coup, ton parcours scolaire. Qu'est-ce que tu as fait après ?

  • Speaker #1

    Et après très vite en fait je me suis dit si tu veux nourrir tes ambitions, je suis quelqu'un qui a 100 ambitieux et je me faisais beaucoup manger par ça avant et j'essaie de canaliser en ce moment, il fallait que je parte sur Paris. Donc je suis parti sur Paris dans une entreprise, au début j'étais commercial et très vite en fait ce côté très organisationnel, aller dans l'accompagnement, la stratégie m'a fait aller sur un métier qui s'appelle le métier sales ops où j'étais aux opérations commerciales d'une grande entreprise. Et là aussi, ça me permettait de toucher un peu à la gestion de projet. C'était un peu de l'intrapreneuriat. Sauf qu'au final, je me suis très vite rendu compte que bosser dans une entreprise, ce n'était pas forcément fait pour moi. Et puis après, tu veux vraiment que je détaille après tout ce que j'ai vécu. Et donc, le fait d'être dans quelque chose où tu ne te sens pas vraiment à ta place a fait qu'il y a eu une grosse... perte de sens qui m'a fait, j'ai aucun tabou avec ça, mais qui m'a fait tomber en dépression. Et donc j'ai tout quitté du jour au lendemain, j'avais quitté mon ex, j'avais déménagé, enfin j'ai déménagé à 5 minutes de chez moi à Levallois mais j'avais besoin de changer d'environnement. Et j'ai mis plein de choses en place, j'ai appris à dire non, j'ai calmé les soirées, j'ai calmé l'alcool. Aujourd'hui, en 2024, enfin 2024 cette année. je bois pas une seule goutte d'alcool, c'est le challenge, donc l'idée c'est de prendre soin de moi et c'est aussi, ça ça vient justement de cette période assez difficile qui a été la dépression et en fait je me suis dit mais ça ça te plaît pas, bosser pour quelqu'un mais tente déjà Pendant que tu bosses pour quelqu'un et que tu as un peu cette stabilité, de lancer un petit projet à côté. Donc à côté, j'avais lancé un site e-commerce que j'avais créé de A à Z dès janvier. Et je me suis rendu compte que c'était ça qui me plaisait. J'avais qu'une hâte la journée, c'était de rentrer le soir pour bosser sur mon projet. Je bossais le soir, je bossais le week-end. Limite, je ne sortais pas et j'adorais ça. Jusqu'au moment où je me suis dit, mais en fait, Paul, si tu attends qu'une chose, c'est le week-end, pas pour aller faire la fête. ou sortir pour bosser sur tes projets, mais en fait, autant le faire à 100%. Donc, j'ai fait le choix après quelques mois de me lancer à 100% dans un projet entrepreneurial, donc me lancer à mon compte.

  • Speaker #0

    et donc là tu te lances c'est parti qu'elle était du coup fin le fin comment c'est comment il naît ce nouveau projet ce que quand tu l'as dit aujourd'hui des consultants chez nos chaînes pour le logiciel nos chaînes on va dire et à côté de ça tu as ton média qui va sortir, est-ce que tu peux nous raconter parce que je trouve que l'histoire elle est belle quand même surtout pour l'histoire de plus haut,

  • Speaker #1

    est-ce que tu peux nous partager comment ce projet est né l'histoire elle est assez belle et puis je suis assez convaincu que en fait chaque chose qu'on fera dans la vie vient aussi de nos expériences de vie et en fait le fait d'être passé par cette dépression où j'étais clairement au plus bas d'où le nom au plus haut où j'étais vraiment au plus bas et je... Enfin, je me disais, mais... Je me disais, ma vie, elle ne sert plus à rien. Enfin, je me disais, mais qu'est-ce que je vais faire ? J'étais perdu. Et donc, après, j'ai commencé à prendre soin de moi. J'en ai parlé un peu autour de moi, chose que je ne faisais pas du tout avant. Moi, c'était quelque chose qui était assez tabou, j'étais assez pudique. Et au fait, en parlant autour de moi, je me suis rendu compte qu'il y avait tellement de personnes qui étaient touchées par ça. Et j'en avais parlé à une amie, à l'époque, qui, elle aussi, avait été touchée par... Par sa santé mentale, elle avait été touchée. Et on s'est dit, mais en fait, viens, on crée quelque chose qui a du sens et qui aide les gens à aller mieux, à prendre soin d'eux. Et on s'est dit, vas-y, faisons-le. Donc, on a commencé à bosser dessus. Elle, elle était aux Etats-Unis, moi, j'étais en France. Donc, en fait, on faisait tout en visio. On a commencé à avancer sur le projet. Et après, il y a eu un petit problème au niveau de la vision. Moi, je voulais plus rester sur la santé mentale. Après, j'en ai parlé autour de moi et un ami que j'ai rencontré via LinkedIn voulait lui aussi lancer un média sur la santé mentale et lui aussi, sa santé mentale a été gravement touchée quand il était plus jeune. On s'est dit, go lancer un projet qui, pour nous, aura énormément de sens. On a une vision très forte, une mission très puissante qui est que demain, on a envie que tout le monde prenne soin de soi et on a envie de créer un peu les... les prochains leaders du changement apporter du bon et que les personnes qui ont reçu ça le propagent autour d'eux pour créer un cercle vertueux sauf que on le sait, un média au début c'est assez compliqué à monétiser surtout quand on n'a pas d'audience donc il a fallu très vite que je trouve dans cette période de transition entre le moment où j'ai changé d'associé il fallait que je trouve un moyen de gagner de l'argent Et le moyen de gagner de l'argent, ça a été de capitaliser sur quelque chose que je sais faire. C'est créer des espaces sur l'outil Notion. Parce que moi, je suis quelqu'un qui est assez structuré, assez organisé. C'est un peu ma zone de génie. Et c'est un peu ce que je vois là dans toutes les personnes que je rencontre dans l'entrepreneuriat, dans tous les événements, c'est les gens, en fait, ils partent d'une zone de génie. Et après, en fait, ils ont une zone de génie. Il y a un besoin à marcher, il y a un potentiel. Et ils se disent, en fait... Quand on fait le mix des deux, on peut faire des trucs de fou. Et donc l'idée c'est de gagner de l'argent avec Notion pour nourrir le projet Média, qui est un projet qui a beaucoup de sens.

  • Speaker #0

    Alors j'ai plein de questions qui me viennent à la tête qui n'étaient pas préparées en plus. Pour le coup, je vais revenir sur le point où tu as évoqué le fait que tu es changé d'associé. Comment tu le sens, tu le vis au final ? Parce que ça, ça peut être aussi quelque chose qui peut bloquer des personnes de se dire Ouais, je vais m'associer à quelqu'un, mais il y a un risque que ça se passe mal. Comment justement vous avez pu gérer cette séparation-là ? Comment ça s'est passé ? Le lien est toujours présent ? Enfin, je peux nous en parler.

  • Speaker #1

    Alors le lien n'est plus présent. J'ai fait en sorte que la transition soit douce. En fait, très rapidement, je me suis rendu compte que la vision n'était pas la même. Donc je suis quelqu'un qui est vachement dans la communication avec mes amis, ma copine, ma famille, tout le monde. Et donc l'objectif c'était de casser, de briser la glace dès le début. Et donc on en a parlé et en fait d'en parler, elle aussi elle a commencé à s'en rendre compte. Et à un moment on a eu une discussion, on s'est dit mais en fait... ça ne sert à rien de continuer. Elle a proposé des solutions mais moi qui ne plaisait pas forcément donc on s'est dit on arrête. Et elle de son côté ça a été vraiment une cassure même amicale donc on s'est pas parlé pendant un certain temps, je lui ai envoyé un message un mois après et on s'est vu et très vite en fait j'ai compris que la communication a été coupée et qu'on ne pouvait plus forcément se parler. Après c'est quelqu'un que je respecte encore énormément et qui a fait partie de ma vie en soit. Donc voilà, mais ça je le vis très bien parce que j'ai été très clean aussi dans cette relation-là, j'ai fait les choses bien. Et après très naturellement, en fait tout s'est enchaîné mais très naturellement, où j'en ai parlé autour de moi sans forcément... En fait j'ai pas cherché quelqu'un, au début je me suis dit en fait moi ce projet de média santé mentale c'est vraiment un truc que je veux faire, mais je vais le faire tout seul au pire, enfin c'est pas grave je m'en fiche, je vais le faire tout seul. Et en fait j'en ai parlé autour de moi et Tanguy qui voulait aussi créer un média. Il m'a dit, mais mec, viens, on en parle, sans forcément être sûr qu'on crée un truc ensemble, mais viens, on en parle et on voit. Et donc, on en a parlé et en fait, on s'est rendu compte qu'on avait la même vision et qu'on avait la même mission, on avait la même arme et qu'on voulait créer ce projet. Donc en fait, tout s'est enchaîné très naturellement et je l'ai très bien vécu. Je suis quelqu'un aussi qui est assez positif de manière générale. J'ai un mantra qui m'aide énormément, c'est tout arrive pour une raison. Et je suis convaincu de ça, que moi, enfin, c'est difficile, mais pour moi, je remercie la dépression. Moi, la dépression m'a énormément aidé. Si je n'avais pas vécu cette dépression, il n'y aurait pas le projet Média, je ne prendrais pas autant soin de moi qu'aujourd'hui. Donc, je remercie toutes les épreuves passées.

  • Speaker #0

    Et juste aussi, je vais revenir sur le point que tu as mentionné, que généralement, il y a pas mal de projets d'entrepreneuriat qui naissent d'un génie et après, du coup, d'une volonté de les associer à un besoin. Comment tu l'as ? Alors toi, c'est parce que tu utilisais beaucoup l'outil, mais qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui dit mais c'est quoi mon génie à moi, finalement ?

  • Speaker #1

    Oui, je dirais, l'une des choses les plus importantes, et c'est ce que j'ai fait dans cette période d'après-dépression, où je me suis ins... enfin j'ai fait de l'introspection à fond, à fond, à fond, à fond. J'ai fait le parcours d'introspection d'un mec qui s'appelle Ulysse Lubin, que j'ai rencontré à un événement d'ailleurs il y a deux semaines, qui est super sympa, et en fait ce parcours d'introspection m'a beaucoup aidé, et puis même avant j'étais quelqu'un qui aussi qui faisait pas mal d'introspection, développement personnel tout ça. Et en fait le fait d'apprendre à me connaître, sans forcément chercher ma zone de génie, c'était pas une question principale mais... revoir les traumatismes de l'enfance, mes qualités, mes défauts, mes forces, mes faiblesses, aussi demander aux gens qui m'entourent mes forces, mes faiblesses, tout ça, et bien ça m'a aidé à avoir une image de moi, d'apprendre un peu plus à me connaître, d'être plus serein, de gagner aussi confiance en moi, parce que forcément, dans la confiance en soi, il y a le soi, et donc forcément, si tu veux gagner confiance en toi, il faut que tu apprennes à te connaître, et dans ce parcours d'introspection, c'est là où j'ai découvert cette zone de génie qu'est la structuration, l'organisation. et aussi le fait d'apporter en fait à des gens et donc l'organisation structuration et créer créer un système et donner du bon à des gens mais ça a donné sa tenue et notion et donc très naturellement je suis parti je suis parti sur ça donc pour trouver cette zone de génie rien de mieux que l'introspection et aussi d'échanger avec les gens autour de soi pour avoir un retour extra

  • Speaker #0

    Et du coup donc là vous vous lancez donc tu rencontres Tanguy qui vibe totalement avec avec le projet au plus haut du coup quels ont été les premiers pas concrets que vous avez mis en place est ce que vous êtes centré sur de la production de contenu sur une partie peut-être un peu plus légale ou administrative enfin voilà quels

  • Speaker #1

    ont été vos premiers pas alors avec Tanguy en fait on avait déjà pas mal avancé avec avec mon ancien associés sur le projet donc on avait déjà une bonne base Mais en fait vu qu'on n'avait pas forcément la même vision que le projet d'avant en fait il fallait un peu repartir de zéro et donc au début ça a été étude de marché, prise de besoins on a échangé avec pas mal de monde aussi et après on a fait une étude aussi concurrentielle on est parti de voir aussi les besoins du marché Donc ce que je faisais jamais avant mais j'étais sur mon téléphone et je scrollais, je regardais tous les contenus et puis j'enregistrais tout sur Insta et je disais ok ça c'est bien, ça c'est pas bien, ça c'est bien, ça c'est pas bien. On a tout mis sur Notion pour structurer l'ensemble et après très vite en fait on est passé à la production de vidéos récemment. Mais pas de structure légale ou autre pour l'instant. On a déposé le nom de marque au plus haut. On l'a déposé à l'Inpi. Parce qu'on est convaincus que ça va être notre nom encore pour toute la vie. Donc on avait envie de le garder. Et après pour la structure légale, on verra un peu plus tard. Mais en tout cas, les étapes études de marché concurrentielles et très vite être confrontés au marché.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça vous semblait évident ? Parce que nous, on a de la chance parce qu'on a fait des études qui nous ont un peu montré le chemin à faire. Mais du coup, est-ce que c'est ces études-là qui t'ont permis de savoir par quelles étapes il fallait passer avant de se lancer ? Ou pour toi, ça te semblait évident de devoir faire ça avant ?

  • Speaker #1

    Là, j'ai une entreprise. La génie en entreprise où justement on avait une offre études de marché, business, enfin tous ces sujets là, si on le faisait pour des porteurs de projets, c'est pas pour rien, c'est que ça fonctionne. Et si on nous enseigne ça aussi à l'école, c'est que c'est pas pour rien. Maintenant il y a un truc qu'on nous enseigne pas à l'école, ou très peu, c'est de très vite se confronter au marché. En tout cas peut-être dans le master d'entrepreneuriat, mais en tout cas nous dans notre master c'était un peu différent, mais en fait très vite tester et itérer. Et ça c'est un truc que je comprends de plus en plus. Alors avec le média ça commence un petit peu, mais en fait on l'a pas encore vraiment lancé, donc on verra une fois lancé, mais avec Notion je le vois. J'avais plein d'idées, mais tu testes et tu te rends compte que ça marche trop bien, ça marche pas du tout. donc tu fais, tu t'y taire et puis après tu vois ce qui marche et ce qui marche moins bien et puis après tu avances

  • Speaker #0

    Et du coup il y a forcément j'imagine eu des petits moments de doute ou des petits moments de peur, des fucking croyances limitantes qui sont là et qui sont en train de te dire ouais mais t'es sûr que ce que tu fais c'est bien du coup par lesquels t'es passé, est-ce que t'es passé par le doute, par de la peur, par une volonté de tout stopper Typiquement, j'imagine qu'il y a eu ce petit break avec ton ancien associé, ça a dû aussi avoir un impact sur la direction de ton projet. Est-ce que tu peux nous en parler ?

  • Speaker #1

    Alors, des doutes, il y en a eu plein. Celui qui dit qu'il n'a pas de doutes, c'est un mytho.

  • Speaker #0

    Rien qu'il a dit ça sur le précédent podcast.

  • Speaker #1

    Moi, je suis convaincu que non, on doute tous. Après, c'est la manière dont on traite les doutes qui est différente. si tu ne doutes pas tu as aussi douté et se posé des questions si tu ne te poses pas de questions tu n'avances pas, tu ne t'éteins pas et tu ne t'améliores pas aussi donc oui j'ai douté quand j'ai avancé dans un premier temps avec ma première associée j'ai douté parce que je me suis rendu compte qu'on n'avait pas forcément la même vision donc j'ai douté sur la pertinence de m'associer avec elle après quand la collaboration s'est coupée très vite vite je me suis dit mais en fait c'était pas vraiment un doute en tant que tel c'était plus ok ben qu'est ce que je vais faire maintenant vers quoi je vais aller parce que ben t'es plus deux t'es tout seul sauf que très vite en fait faut gagner de l'argent parce que t'as plus ton patron derrière qui te donne ton salaire tous les mois donc très très vite faut gagner de l'argent j'ai eu la chance et merci à eux d'avoir une rupture conventionnelle donc d'avoir eu le chômage et ça m'aide énormément surtout au niveau de la chargement mais encore aujourd'hui, très ouvertement il y a quatre jours, quatre cinq jours, j'ai ma copine qui m'a dit mais en fait ça va pas, qu'est ce qu'il y a ? Elle sentait qu'il y avait un truc qui me pesait où j'avais un peu regard dans le vide et j'étais pas bien, même le matin je me suis levé et je me suis dit mais en fait qu'est ce que... déjà pourquoi je fais tout ça ? Heureusement très vite je me suis ressaisi et je me suis dit ok je sais pourquoi je le fais, je suis revenu sur Notion j'ai un peu tous les éléments de pourquoi je fais je fais les choses, ça m'aide à clarifier et avoir une vision et à me dire ok bah tu te lèves tous les matins pour ça et donc bah en fait des doutes il y en a, maintenant je sais pourquoi je le fais et ça c'est un gros conseil qu'on m'a toujours donné et qu'on me donne encore et que maintenant je peux donner, c'est avoir un pourquoi, mais pour tout enfin c'est tout bête mais j'avais essayé d'aller à la salle il y a 5-6 ans d'y aller 3 fois par semaine, mais je savais pas pourquoi au début je me suis dit bah c'est juste pour prendre mon corps bien esthétique et maintenant je sais pourquoi réellement je le fais, c'est pour prendre soin de ma tête et le fait de savoir ça ça m'incite à y aller donc en fait avoir un pourquoi pour n'importe quelque chose de sa vie ça aide à se lever et à faire les choses

  • Speaker #0

    Ok, et donc du coup pour faire face au moment de, comme tu disais, tu reprends Fennoshan et ça te permet de te dire ok, refais-y toi, est-ce que t'as d'autres parce que t'as aussi parlé d'un copine de te quitter qui t'a aussi permis de revenir sur terre, entre guillemets, et à te dire, refocus-toi. Est-ce que c'est important d'être entouré, d'être entouré des bonnes personnes aussi, j'imagine ?

  • Speaker #1

    C'est hyper important d'être entouré des bonnes personnes. Ce n'est pas pour rien. Tout le monde l'a entendu, on est la moyenne des cinq personnes qu'on côtoie le plus. Et c'est vrai. Je pense que... Et je remercie aussi un de mes meilleurs amis qui s'appelle Flavio, qui est parti dans l'entrepreneuriat. Et puis même, en fait, de voir que ça marche pour quelqu'un, tu te dis mais pourquoi pas moi ? Donc en fait, ça t'incite à faire les choses et puis même d'être entouré des personnes qui prennent soin de toi, tu prends soin de toi. Enfin, l'entourage hyper, hyper important. Et c'est d'ailleurs l'une des premières choses que j'ai faites dans la période où j'étais pas très bien. C'est de faire, j'aime pas trop dire ça, mais le tri. c'est de mettre plus d'énergie dans certaines relations et dans moins de relations en l'occurrence de calmer les sorties ou autres tu peux très vite te faire influencer et puis c'est aussi de là que viennent par exemple certaines croyances limitantes où aujourd'hui je participe à des événements entrepreneuriaux je vois des gars et je me dis mais putain les mecs ils font 50 000 euros et pourtant ils sont pas plus intelligents, j'ai pas l'impression qu'ils soient plus intelligents que moi, c'est juste des mecs qui passent à l'action ils sont déter et Donc de voir que c'est possible, forcément ça t'incite à avancer et tu sais que c'est possible. Donc go !

  • Speaker #0

    Pardon, tu l'as mentionné, est-ce que tu peux peut-être rentrer un peu plus dans le détail de comment rencontrer ces personnes-là ? Parce que tu fais ce tri, tu dis ok, je ne sais pas pourtant qu'on n'aime plus les personnes, mais c'est juste qu'aujourd'hui j'ai envie de me centrer sur des personnes avec qui on va matcher à deux, entre guillemets. Mais du coup, comment tu crées ce nouveau réseau ? J'imagine que tu l'as dit, il y a des événements, du coup tu vas combien de fois par semaine, par mois ? Comment tu crées justement ces relations-là qui te permettent après d'avoir un entourage cali ?

  • Speaker #1

    Ouais, au cali, ouais ! J'ai pas vraiment de récurrence. Là, je fais partie d'un groupe où il y a pas mal d'entrepreneurs qui sont assez chauds. Je suis un peu le petit poussin dans le poulailler. Mais du coup ça me permet d'apprendre énormément de choses et d'encontrer des personnes qui sont déjà passées par ce parcours que je suis en train de passer. Donc c'est cool. Mais du coup comment rencontrer ces personnes ? Passer plus de temps avec des gens qui sont comme ce que toi tu aimerais être. C'est-à-dire que si tu as envie d'être entrepreneur, sois plus souvent avec des entrepreneurs. Si tu as envie d'être directeur commercial, sois plus souvent avec des directeurs commerciaux. C'est aussi pour ça que l'introspection est hyper importante. Il faut d'abord que tu saches ce que tu veux faire, mais surtout ce que tu veux être, l'identité est hyper importante. Une fois que tu sais ce que tu veux être, derrière, va voir les personnes qui sont ce que tu veux être et à quoi tu aspires. Donc je dirais mettre plus d'énergie et prendre plus de temps avec ces gens-là, pour derrière, ces gens-là, forcément, ils réfléchissent un peu comme toi, et donc ils connaissent aussi des gens, en l'occurrence, moi, il n'y a plus dans l'entrepreneuriat, mais... Ils connaissent des gens dans l'entrepreneuriat, et du coup j'entends telle personne, et du coup telle personne, et après c'est une roue, c'est un cercle vertueux. Et c'est comme ça que tu crées ton réseau. Moi je dis tout le temps, je pars un peu sur un autre chemin, mais je l'ai toujours entendu, mais aujourd'hui je me rends compte que le réseau est hyper important, et que ça te crée, alors que c'est tout bête, mais ça te crée tellement d'opportunités. Je vous dis à la prochaine. Si je n'avais pas participé à un événement, je n'aurais peut-être pas eu ce déclic de me dire Ok, va sur nos chaînes ! Parce que j'ai rencontré aujourd'hui une amie qui m'a dit Va sur nos chaînes, mais fonce ! C'est logique. Et après, je me suis dit Oui, je l'avais vu, mais sans me dire Il faut que j'y aille. Juste mettre plus d'énergie et participer à des événements. Moi quand j'étais encore dans une entreprise, je savais que je voulais partir dans l'entrepreneuriat, mais que j'avais pas forcément encore, désolé pour le terme, mais les coronesses de partir dans ce milieu-là et de tout quitter, j'allais à des événements tout seul d'entrepreneuriat. Et j'en rencontrais des gens, et je voyais, et c'est drôle parce que je suis allé à un événement où il y avait Shubham Sharma, c'est un boss de Notion, et il parlait justement sur scène. Et j'ai eu un espèce de déclic, où quand je l'ai vu, je me suis dit je veux être à sa place. Et en fait ce truc là est hyper puissant, c'est savoir s'écouter aussi, de se dire putain quand tu vois une personne, moi j'ai vu ce gars là sur scène, je me dis je veux être à sa place. Et c'est drôle parce qu'aujourd'hui je suis, enfin c'est le boss de Notion, aujourd'hui je pars sur du consulting Notion et je pars dans l'entrepreneuriat donc tout est lié. Donc pour reprendre justement ce que tu disais, c'est prendre plus de temps avec les gens qui sont un peu ce que tu aimerais être.

  • Speaker #0

    Et du coup, là, tu es un peu dans le process de la création et de l'enfant de ton entreprise. Je parle de l'opio parce qu'en soi, Nochen, tu as déjà bien entamé. Du coup, là, si on doit parler émotions, dans quelles émotions tu es ? Si on doit vraiment parler purement émotions, tu es dans de la joie, un bonheur de fou, de la crainte ? Qu'est-ce que tu peux nous partager ?

  • Speaker #1

    C'est un peu plein de sentiments qui se mélangent. Mais je dirais de l'excitation. C'est l'émotion que j'ai le plus en moi. C'est aussi de la détermination. J'ai une deadline où j'aurai plus chômage et il faut que je fasse de l'argent. Jusqu'à ce moment-là, il faut que j'envoie. C'est pour ça qu'on a un peu cette mode en ce moment du slow pronariat. bosser quatre heures par jour pendant quatre jours chaque semaine moi je suis en début d'activité, je bosse sept jours par semaine et je bosse neuf heures par jour, je sais pas mais je suis un peu dans un truc où je me dis en fait vas-y mais fonce et t'as rien à perdre à faire ça. Aujourd'hui je préfère largement passer du temps, en l'occurrence je passe pas mal de temps avec ma copine et plus sur mon ordinateur et à des événements entrepreneuriaux où j'encontre des gens hyper inspirants et que j'admire, que d'aller boire des coups dans un bar, ça j'en ai pas du tout envie. Donc ouais, en termes d'émotion, c'est la détermination, l'excitation, jamais de tristesse, je suis quelqu'un qui est très peu triste, beaucoup de joie, surtout de l'excitation, en fait je suis hyper excité tout le temps, en fait quand je suis dans un environnement qui me plaît, je suis hyper excité. Par exemple, je suis allé à un événement entrepreneurial qui avait été organisé. Et c'est là où je me suis dit, OK, je suis à ma place. Et c'est à l'époque où je savais que je vais quitter ma boîte, mais je ne l'avais pas encore quitté. Et pour moi, c'était Disneyland. Alors que c'était tout bête, il y avait des conférences. Tu dis ça à plein de gens, les gens disent, putain, mais c'est boring ton truc. Et en fait, non, moi, j'ai tellement kiffé où je rencontrais des gens hyper inspirants qui faisaient des choses. les animés et tu le sentais en fait tu le sens déjà dans leurs yeux et oui il t'en parle avec passion il est franchi pas j'ai adoré donc ouais de l'excitation

  • Speaker #0

    On arrive vers la fin du podcast. Du coup, quels conseils tu donnerais à des personnes qui envisageraient de quitter leur emploi ou du moins quitter leur situation actuelle pour poursuivre leur rêve d'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, si les personnes savent ce qu'elles veulent faire, c'est incroyable. mais le conseil que je peux donner c'est commencer à lancer son activité en parallèle de son job un job alors ça dépend le job qu'on a mais on a toujours le temps d'avancer sur nos projets maintenant le temps faut le prendre faut faire des sacrifices le sacrifice ça peut être ne pas aller boire un verre avec ses copains ça peut être moi je sais que par exemple je vois un peu moins ma famille en ce moment par exemple c'était l'anniversaire de ma mère il y a deux jours Elle m'a demandé est-ce que tu veux venir à Bordeaux pour l'anniversaire ? J'ai dit là je ne peux pas parce que j'ai des tournages avec le média. Juste faire des sacrifices, savoir pourquoi on les fait, mais savoir aussi que c'est bon pour le futur. Lancer son activité en parallèle, voir si ça nous plaît aussi, parce que peut-être qu'on peut se rendre compte qu'au final ça ne nous plaît pas et que peut-être qu'on veut juste rester dans le salarié, mais qu'on veut peut-être un projet avec plus de sens, un métier avec plus de sens qui nous plaît un peu plus. Donc voilà. Et voilà, c'est le plus gros conseil que je peux donner, aussi par rapport à la charge mentale que l'entrepreneuriat crée, où tu peux te lancer, et une fois que tu es dans le bain, après c'est bien aussi, mais une fois que tu es dans le bain, tu as des doutes, ça demande beaucoup d'énergie, parce que tu es tout seul, tu n'as pas ton manager qui te dit Ok, est-ce que tu peux aller sur ça ou sur ça ? Tu es seul avec toi-même. Donc, gros conseil, le seul conseil que je peux donner, si on doit en retenir qu'un seul, c'est lancer son activité en parallèle de son travail.

  • Speaker #0

    Et dernière question, on va parler plus d'être perso. Moi, ce n'est pas trop mon terme, mais bon bref. Est-ce qu'il y a, justement là, en t'embarquant dans tout ça, est-ce que tu as appris à te connaître ? Est-ce qu'il y a des nouvelles choses que tu ne connaissais pas de toi, malgré cette introspection que tu avais faite ? que tu sens ressorti ? Est-ce que ça t'a permis à mieux te connaître ? Est-ce que tu dirais à quelqu'un qui pense que tu penses peut-être pas que tu as ça en toi, mais tu l'as ?

  • Speaker #1

    Alors pour le coup moi de mon côté, j'avais tellement fait un travail d'introspection que je dirais pas que j'ai appris beaucoup de nouvelles choses, mais ça a confirmé beaucoup de choses. Je savais que j'adorais l'entreprenariat. ça l'a confirmé, je savais que j'adorais rencontrer une nouvelle personne, ça l'a confirmé, je savais que travailler 7 jours sur 7 sur mon projet, ça ne l'allait pas me déranger, effectivement ça ne me dérange pas, et s'il y a une chose que j'ai découverte, c'est ma, alors je savais que je l'étais un peu, mais je m'en suis vraiment rendu compte, c'est ma capacité d'adaptation, et je parle pour moi, mais je suis convaincu que tout le monde est comme ça où tout le monde en fait est capable de s'adapter à partir du moment où tu es J'allais dire un gros mot mais où tu es dans une situation une mauvaise situation Où tu es dans une mauvaise situation en fait très vite en fait tu te remets en selle et tu trouves des solutions maintenant faut savoir aussi pourquoi le faire encore une fois le pourquoi hyper important mais ouais enfin Tout le monde s'adapte très très vite. Donc je dirais que oui, me lancer, ça me permet de me connaître aussi. Parce que me lancer dans l'entrepreneuriat, c'est un milieu où le réseau est hyper important et on rencontre beaucoup de gens. Donc le fait de rencontrer des gens, d'apprendre des gens. Moi j'apprends énormément des gens et j'adore ça, échanger avec les gens. Parce que je me nourris de tout ça et puis après je l'adapte à moi et j'en fais mon petit repas. Je ne sais pas comment t'appeler ça. Ma petite salade. je fais mes petites salades je me régale c'est à celle-ci et donc ça m'aide à me connaître et à avancer et surtout à prendre confiance en moi et

  • Speaker #0

    à être plus heureux ok très beau dernier message merci beaucoup Paul pour ton temps merci Mimu ça m'a fait trop plaisir d'échanger avec toi

  • Speaker #1

    Une régalade.

  • Speaker #0

    Merci. Du coup, pour le mot de la fin habituel, j'ai juste partagé un truc qu'on se disait pas mal avec Noémie, que vous avez vu sur Un nouveau départ à l'étranger. C'est que l'action, je crois qu'elle l'a dit, Nono, dans son podcast, mais l'action est la meilleure chose à faire pour y arriver. Et à partir du moment où on fait cette action-là, on le met dans l'univers. Et après, l'univers s'occupe du reste. Donc voilà, lancez-vous comme Pelle l'a dit et en faisant toujours attention au pourquoi. Merci beaucoup à tous et à bientôt pour un nouveau podcast. Bisous, bisous !

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