- Speaker #0
Bonjour à tous, aujourd'hui j'ai eu le plaisir d'accueillir Elodie qui est ostéopathe animalier. Elle est installée en milieu rural et donc elle est assez habituée à manipuler notamment des petits ruminants qui vont être le sujet d'aujourd'hui. Entre éleveurs on est une poignée à se donner son numéro parce qu'en fait elle allie de la haute technicité et en même temps un toucher très subtil qui semble être vraiment apprécié par nos amis à quatre pattes. Vous le verrez pendant cette interview, on a eu une petite intervention au vide qui nous a quand même fait un tout petit peu rire. Donc vous nous excuserez par avance pour le petit dommage auditif que cela peut éventuellement causer. Je vous mets dans la bio toutes les ressources pour pouvoir retrouver Elodie. Je vous souhaite une bonne écoute et je vous dis à bientôt. Donc Elodie, bonjour, bienvenue dans Raconte-moi un mouton. Déjà je te remercie beaucoup d'avoir accepté cette invitation et d'être venue à la maison pour pouvoir discuter d'un sujet qui est hyper important. et qui va tourner surtout autour de l'ostéopathie, mais également autour d'autres choses. Mais avant, j'aurais aimé que tu puisses te présenter et nous expliquer ton parcours, s'il te plaît.
- Speaker #1
Eh bien bonjour, merci beaucoup de m'accueillir dans ton petit coin de paradis. Moi c'est Élodie, je suis ostéopathe animalière, inscrite sous l'Ordre National des Vétérinaires, OAT 373, et je suis ostéopathe depuis une dizaine d'années. auparavant dans une vie antérieure, j'ai été inséminatrice artificielle. Je suis arrivée dans ce métier par amour des animaux, bien entendu. J'ai une passion grande pour la génétique, puis ensuite pour le bien-être animal. C'est pour ça que je me suis spécialisée et que j'ai repris mes études un peu tardivement pour refaire de l'ostéopathie animale.
- Speaker #0
D'accord. Et donc toi, dans ta pratique d'ostéopathie, tu te tournes plutôt vers quelles espèces ? Est-ce que tu fais, on ne va pas dire toutes les espèces, mais tu es plutôt tourné équin, tourné canin ou tourné justement vers des animaux d'élevage ? Tu fais plutôt un mix ?
- Speaker #1
Moi, ma patientelle, elle s'est équilibrée de cette façon-là. En général, elle se divise en trois parties. Une partie équin, une partie canin et une partie animaux de la ferme. Voilà, grands et petits ruminants.
- Speaker #0
Ok, c'est super parce que justement, ici, on est plutôt entouré... Bon, il y a un peu de tout, on va dire. De toute façon, on ne va pas se mentir, il y a un peu de tout ici aussi. Mais j'avais vraiment envie qu'on parle des petits ruminants parce que je trouve qu'en fait, ils sont un peu oubliés parfois par rapport aux équins, aux canins ou autres.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Justement, je voulais qu'on en parle un petit peu et qu'on puisse voir ensemble dans quel cas l'ostéopathie ou les médecines qui sont plutôt préventives peuvent avoir un rôle à jouer dans la vie de nos moutons ou de nos chèvres,
- Speaker #1
par exemple. Les ovins et les caprins sont les petits parents pauvres, on appelle, des médecines alternatives, les petits ruminants en règle générale. On les calque souvent sur les grands ruminants parce qu'ils ont des problématiques souvent similaires. Mais effectivement, l'ostéopathie a un très grand rôle à jouer. Pourquoi ? Ça reste un petit ruminant. Le ruminant, c'est un système digestif remarquable qui est particulier, évidemment. C'est un estomac vrai, trois poches préosophagiennes auparavant. Et en fait, ça crée énormément de troubles. Et c'est souvent par des troubles qu'on ne connaît pas, par méconnaissance, qu'on amène des pathologies. Pathologies qui vont être soignées par l'allopathie, par la médecine alternative, dont l'ostéopathie.
- Speaker #0
Ok. Donc là, dans les cas où justement l'ostéopathie peut avoir un rôle à jouer, qu'est-ce que toi tu considères comme des moments clés ? Ça va être plutôt des troubles qui sont liés à de l'alimentation, à de la mise à l'herbe pas adaptée, à de la reproduction ? Qu'est-ce que ça peut être ? Ça peut être ça,
- Speaker #1
effectivement. Tout ce qui est autour du péripartum, on intervient énormément. Une petite éleveuse, là à côté de la maison, à chaque naissance ou avant les naissances, quand elle sait effectivement que c'est une primipare notamment, on va venir correctement avoir des manipulations pour ouvrir le détroit de la naissance. Et le péripartum également, en termes de postpartum, où là, effectivement, on va venir faire des suivis quand elle me dit, là, il faut que tu interviennes, je sens que la naissance a été difficile, j'ai tiré un petit peu fort, l'agneau est descendu, mais ça a été très compliqué. Je sens que la petite, l'agnelle, elle est vraiment bancale. Donc là, elle me fait intervenir. On intervient également sur tous les tribus digestifs dont tu as parlé. Là, c'est énorme, c'est parce qu'il y a un problème d'alimentation, généralement. L'alimentation, chez le ruminant, c'est le nerf de la guerre. Soyons très clairs.
- Speaker #0
Je pense qu'on va en parler maintenant. On avait prévu d'en parler de toute façon, parce que c'est un peu comme l'alimentation, c'est la base de tout, de toute façon. C'est ce qu'on ingère au quotidien de manière répétitive, surtout que les animaux d'élevage, souvent, leur infligent.
- Speaker #1
C'est imposé, tu as tout à fait raison.
- Speaker #0
Et justement, ce n'est pas toujours adapté à leur réalité corporelle et physiologique, si j'utilise le concept.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Et du coup, qu'est-ce qu'on peut faire ? Je me doute qu'il y a une multitude de solutions possibles, mais déjà, quelles erreurs de prime abord on peut éviter ? En tout cas, quand on le peut, parce que je sais bien qu'il y a des conduites qui nécessitent certains ajustements, etc. Mais dans les grandes lignes, qu'est-ce qu'on peut déjà se dire en se disant, bon là, je fais des choses. qui sont acceptables pour mon animal.
- Speaker #1
Alors c'est facile, le ruminant, en fait, on va essayer déjà de combler ses besoins physiologiques, ce qu'on appelle les besoins d'entretien, puis ensuite les besoins de production. Lorsqu'on prend un mouton, par exemple comme ici, tu n'as pas à destination de faire de la viande, du lait, toi. Donc tu n'as pas à rajouter les besoins de production par derrière. Donc clairement, tes moutons sont en très bonne santé, il n'y a pas de souci. Parce que tu combles en fait leurs besoins primaires, les besoins d'entretien. C'est-à-dire qu'il a besoin... de fourrage et d'herbe. Il a besoin de ruminer. Tu vois ce que c'est la rumination, on prend un petit bol, ça remonte, il y a un petit tamis qui passe, ça passe à travers le tamis, puis les plus grands brins vont revenir en disant non là t'as pas assez mâchouillé, clac, et ça repassera dans le tamis et ainsi ça va pas terminer la digestion. Il est évident qu'en fait parfois lorsque les gens prennent des moutons ou en tout cas des on va dire auvins caprins, voilà, pour élargir un petit peu, Il est évident que ça ne mange pas les pelures de pommes de terre, de pommes, etc.
- Speaker #0
Oui, on ne donne pas les restes.
- Speaker #1
C'est une erreur, on ne donne pas de pain à des brebis et à des câprins. C'est hors de question.
- Speaker #0
Ça c'est vraiment important parce que ça fait partie des idées reçues.
- Speaker #1
C'est une légende urbaine en fait, et malheureusement ça a de telles conséquences, il n'a pas en fait les enzymes nécessaires pour le digérer. Donc ça s'arrête là. Il n'y a pas de débat là-dessus.
- Speaker #0
Déjà, il y a un premier conseil pratique, c'est clair. On ne donne pas de pain, on ne donne pas de pelure diverses et variées.
- Speaker #1
Les petits restes et tout ça, on va s'en tenir aux poules.
- Speaker #0
Oui, voilà.
- Speaker #1
Je ne suis pas éleveuse de poules, mais je trouve qu'elles apprécient quand même pas mal. Donc finalement, on va laisser ça aux poules. En revanche, effectivement, avoir une herbe de bonne qualité, suffisamment panachée entre les graminées et les légumineuses, même si clairement la légumineuse est quand même plus intéressante. De toute façon, toi, tu n'as pas besoin d'avoir de protéines. Même les gens qui ont pour animal de compagnie, ils n'ont pas besoin d'avoir de protéines, puisque pourquoi ? Il n'y a pas de besoin de production derrière, à enclaver. Là où tu vas avoir une différence d'alimentation, c'est quand tu vas en plus avoir la croissance d'un animal en jeu. Là, c'est différent. On va apporter effectivement des compléments pour avoir une croissance osseuse harmonieuse. On va développer le potentiel de l'animal, le potentiel génétique, pour avoir un phénotype qui sera correct. en tout cas à ta race à toi, dans le studbook de la race de mouton ou de chèvre appropriée. Là, il peut y avoir des changements en alimentation. Bonne herbe, bon foin suffira parfaitement pour un mouton comme ça à la maison.
- Speaker #0
Non, mais c'est important à...
- Speaker #1
Vitamine aussi, pardon.
- Speaker #0
Oui, vitamine. Et justement, par quel biais on peut... Parce qu'on parle beaucoup des compléments alimentaires. En ce moment, il y a beaucoup de choix aussi. Oui. Donc, l'idée, c'est vraiment... En dehors de problématiques spécifiques, les choses qui seraient à apporter en complément de l'herbage et du fourrage, qu'est-ce que tu conseilles ?
- Speaker #1
En ce moment-là, on va tamponner l'estomac vrai, ce qu'on appelle l'estomac vrai déruminant, parce que l'herbe est en pleine croissance, elle est extrêmement riche d'azote, nitrine, du pot. En fait, sous forme de seau, ça fonctionne très bien. Il y a des seaux mis à l'herbe au vin qui existent dans n'importe quelle coopérative agricole. Puisque ce sont des problématiques que les éleveurs ont depuis des décennies, tout va bien. N'allez pas vous ruiner à aller acheter je ne sais quoi. Non, en fait, le petit seau à 20 euros au comptoir agricole du coin de la rue va très bien en réalité. Il y aurait une couverture totalement suffisante. Pour 10 moutons, je pense que le seau, il fera 3 ou 4 mois. Il n'y a pas de soucis.
- Speaker #0
Ok, et donc cette notion de... Ce n'est pas tant un problème de mise à l'herbe, puisqu'en fait c'est surtout... L'herbe a une configuration à un moment donné où il y a des apports spécifiques. Parce qu'on parle souvent des problèmes à la mise à l'herbe, mais peut-être plus pour des animaux qui font une sortie de bergerie ou d'étapes, parce que la problématique est majoritairement là. Donc des animaux qui sont à l'herbe tout le temps.
- Speaker #1
Oui, ça sera exactement pareil en fait, parce que eux, ils vont avoir une transition plus douce puisqu'ils seront sur le même pâturage. Mais la graminée ou la légumineuse, il y en a certaines qui vont commencer à débuter seulement maintenant, malgré le fait qu'ils vont grignoter la petite. pousse elle va continuer et elles vont avoir le même impact si tu veux donc il va falloir quand même tamponné ok et le risque danser si c'est mal maîtrisé pour le coup le risque ça va être plutôt l'éthologie métabolique nécessaire en fait lié les tétanies d'herbage tout ce qui va autour de ça c'est vraiment oui il ya quand même un intérêt à complémenter à ce moment là alors ça aussi le mouton il est en restriction de pâturage et qu'il ne sort que dans un tout petit endroit qui est surpiétiné Il n'y a pas de risque,
- Speaker #0
mais c'est parce qu'on...
- Speaker #1
Là, ce n'est pas le cas.
- Speaker #0
C'est assez extensif.
- Speaker #1
Voilà, donc effectivement, il y a un petit intérêt à faire une couverture minérale et oligo-éléments de ce côté-là. Ok.
- Speaker #0
Bon, ça déjà, c'est des éclaircissements qui sont importants. Donc, on peut intervenir a priori sur des femelles qui sont gestantes avant la mise bas pour les aider à se... Je ne sais pas si on peut dire positionné, mais bon...
- Speaker #1
On peut aider effectivement à l'agneulage, et lorsqu'il a des soucis, lorsqu'on tire trop, on intervient sur les agneaux qui sont vraiment bancales à la naissance, ou des malformations, là je suis intervenue sur une malformation il n'y a pas très longtemps, il y a 2-3 semaines, les derniers derniers agneaux qui naissent un peu tardivement, comme ça là, les rattrapages, donc voilà, il y avait une malformation au scapula, hop, on a pu intervenir, aujourd'hui elle va très bien, la petite agnelle, on intervient également sur tous les troubles en fait, comme je t'ai expliqué, digestifs, puisqu'en fait... Le digestif est accroché au vertèbre par rétage vertébral. Et ça fait que l'animal se retrouve dans une configuration antalgique. Donc souvent, on vous sait. Et c'est là qu'on peut se dire, en tant qu'éleveur, être vigilant sur le déplacement et la locomotion de mes animaux. Parce qu'en fait, le premier soigneur, c'est l'éleveur. Et moi, mon job, c'est de remettre l'éleveur au centre de son élevage, lui donner suffisamment confiance pour qu'il parvienne à soigner ses animaux et tendre vers le zéro pathologie. C'est en fait pour ça que moi j'aime mon métier, la transmission, que je transmets quand je fais des stages, c'est donner aux éleveurs suffisamment de connaissances pour tendre vers un zéro de pathologie, avec beaucoup de préventifs. Le curatif, ça arrive, bien entendu. On ne peut pas prévenir d'un agneau extrêmement gros, on va devoir tirer, on va devoir lui luxer la pâte, voilà, quand on tire un peu fort, l'agneau il part un peu comme ça. Oui, ça arrive souvent qu'on luxe la pâte. C'est pas grave, ça se répare, même si c'est une fracture, ça se répare, c'est pas grave. En attendant... en amont, sur les derniers mois, sur tout au long de la vie, on peut faire beaucoup de choses pour pouvoir prévenir les pathologies.
- Speaker #0
Ok, et ça c'est vraiment hyper important, parce que tout ce qu'on fait en amont dans la vie de notre animal, ça va éviter de se retrouver dans des situations de souffrance pour l'animal ou pour l'éleveur, parce que souvent ça va un peu de terre. Quand l'animal souffre, l'éleveur est un peu dans la même situation.
- Speaker #1
Et le propos souffre en général, tout le monde le voit. Il y a trois facteurs à prendre en compte, c'est nous-mêmes, L'individu et le troupeau autour. Dès qu'il y a un animal malade dans des troupeaux comme ça, il y a une grande souffrance qui s'installe. Il faut agir rapidement. Dès qu'on a un doute, il faut s'écouter en tant qu'éleveur en disant « là, je pense qu'il y a quelque chose, on définit le champ d'action, on appelle une personne qui nous aide à définir le champ d'action, et le bon professionnel à appeler en tout cas, on appelle et on intervient rapidement. On ne laisse pas s'installer la pathologie. »
- Speaker #0
Justement, ça me remet à un point. dont on a parlé avant c'est comment je peux appréhender l'état de mon animal pour savoir justement dans quel champ d'action je vais me situer dans les grandes lignes mais en tout cas quel élément je peux observer et transmettre à l'interlocuteur que je vais avoir pour l'aider à s'aiguiller ou dit autrement quelles questions toi tu pourrais poser pour aider quelqu'un dans cette situation lorsqu'il ya un éleveur qui m'appelle en fait pour avoir une intervention je fais déjà ce qu'on appelle une première anamnèse au téléphone
- Speaker #1
En gros, je vais balayer d'un côté et de l'autre pour voir si c'est bien à moi d'intervenir ou s'il y a un champ d'action vétérinaire qui est important à prendre en compte. Surtout en petit ruminant parce qu'il y a toujours un petit caractère urgent quand même. Ce sont des animaux fragiles. Du coup, on va demander, première question, alors il m'appelle, je ne sais pas, une boiterie, un traumatisme, quel qu'il soit en fait. On va demander si l'animal a de la fièvre, s'il rumine correctement, s'il mange correctement, s'il boit correctement, s'il couche, se lève correctement, s'il y a une plaie apparente ou non. effectivement, en gros, on va lui demander un petit état de santé général de son animal. Là, en général, il va rapidement nous amener, il y a de l'anorexie, il y a du ptialisme, il y a de l'hyper... En fait, il va vraiment tout nous raconter l'éleveur. Dans ce cas-là, moi, je pourrais définir, là, je peux intervenir, ou alors il va me dire, le vétérinaire est déjà intervenu, il y a déjà eu telle et telle injection, malgré cela, il n'y a pas eu de résultat. Est-ce que tu peux venir en renforcement ? En fait, on fait soit... En fait, on prend... une intervention primaire c'est à dire on est vraiment une médecine de première intention ou alors comme dans le cas que je viens de décrire une médecine complémentaire de seconde intention voilà mais quand on fait l'anamnèse on va être capable de définir si effectivement l'animal a un bon état de santé générale va pouvoir par exemple si c'est juste une épaule de luxe et ou quelque chose comme ça l'état de santé générale ne s'est pas dégradé parce que l'éleveur en général a été très vigilant et nous a appelés de suite il y a une précocité d'appel qui va corréler avec, en gros, la réussite de l'intervention.
- Speaker #0
D'accord, et on a une petite intervention.
- Speaker #1
C'est très très dur la vie !
- Speaker #0
Une petite intervention encore. Mais effectivement, c'est des paramètres qui sont très importants, parce que plus tôt on établit vers qui on s'oriente, plus tôt on a des chances de...
- Speaker #1
L'animal et la récupération sera positive.
- Speaker #0
Exactement, donc ça c'est quand même vraiment...
- Speaker #1
Ne pas laisser traîner. Il ne faut vraiment pas laisser.
- Speaker #0
Donc l'observation de ces animaux et être en capacité, effectivement, quand on appelle, d'avoir déjà quelques éléments de... De mesures, d'observations, c'est quand même important.
- Speaker #1
Mais en fait, je pense que même inconsciemment, lorsque quelqu'un appelle, il a déjà fait un petit tour visuellement de ce qui se passe, et il a toujours les réponses aux questions. Alors parfois non, il n'a pas la température, mais je ne le demande pas à chaque fois. C'est vraiment s'il y a un état de conscience altéré qu'on va dire « Est-ce qu'il y a de la température quand même ? » Bon, ce n'est pas grave, allez vérifier et rappelez-moi. Si toutefois il y a de la température, on va guider vers un vétérinaire. Ok,
- Speaker #0
ça c'est très clair. Dans ta pratique quotidienne, est-ce qu'il y a des erreurs récurrentes que tu observes qu'on pourrait facilement éviter ? Juste quelques exemples pour donner des pistes de choses à ne pas faire parce que c'est bien de dire ce qu'il faut faire, mais c'est bien aussi de savoir ce que, à part ne pas donner du pain, mais ça on le redit c'est important, mais qu'est-ce que toi tu as observé comme cas qui se reproduisent quand même assez fréquemment et qui pourraient être évitables ?
- Speaker #1
Ça tourne beaucoup autour de l'alimentation et beaucoup autour de la parturition. Tirer un peu fort, non pas dans le bon sens, parce que quand on est pris mi-part en termes de naissance, on ne sait pas vraiment comment orienter les naissances. Et quand il y a une perte d'état, ne pas hésiter. Quand un animal, un ruminant, commence à avoir des notes d'état corporel qui diminuent, ça code forcément quelque chose. Il faut vraiment être vigilant là-dessus.
- Speaker #0
D'accord, et sur les notes d'état corporel, justement, le plus souvent, problème alimentaire ou parasitisme ? Ou tu vois un peu de tout ?
- Speaker #1
Alors, la note d'état corporel, normalement, elle code l'efficience alimentaire. Elle code l'efficience alimentaire, puis un état de santé. Donc, dans l'état de santé, il peut y avoir effectivement le parasitisme.
- Speaker #0
Ok. Et là, en ostéopathie, est-ce qu'il y a un soutien possible par rapport justement à des situations post-invasion parasitaires ?
- Speaker #1
Oui, on peut venir travailler sur l'immunité largement. Tout ce qui est parasympathique, effectivement, travailler sur l'immunité, c'est super important. C'est un vrai intérêt. C'est un vrai intérêt. Et nous, on va venir, en tout cas moi, je vais venir poser un avis objectif sur le pâturage, le surpâturage, l'alimentation. l'utilisation de kéfir ou possiblement d'autres enrichissements pour, toujours la même chose, venir vers le zéro de pathologie.
- Speaker #0
D'accord, ok. C'est très clair, je pense que pour lui c'est tout, a priori. Ok, je pense qu'on a déjà pas mal d'éléments pour aider nos amis ruminants, petits ruminants en tout cas, et leur apporter un bien-être le plus efficace possible. Donc bien noter qu'en fait, l'ostéopathie, ça a un intérêt avant, beaucoup quand même. Il y a beaucoup de prévention en lui et du curatif,
- Speaker #1
effectivement. Ça reste une médecine douce et il n'y a pas de souci pour venir intervenir à tout moment.
- Speaker #0
Ok, donc à noter que nos moutons et nos chèvres peuvent en bénéficier. C'est vraiment important de le savoir parce que ça peut les aider sur des aspects de leur vie qui sont récurrents. La reproduction, le parasitisme, les difficultés digestives qui ont quand même un impact assez fort sur eux. Elodie, où est-ce qu'on peut te retrouver pour ceux qui souhaitent bénéficier de tes prestations ?
- Speaker #1
On peut me retrouver dans tout le Grand Sud-Ouest, et puis sur les pages Facebook ou Instagram ou sur l'agenda Google, je suis aussi, il n'y a pas de souci. La moindre question, je réponds très souvent à beaucoup de questions le soir en rentrant. Je suis très disponible en tout cas pour les éleveurs et mes élèves.
- Speaker #0
Je peux en témoigner, je vais plus bénéficier de tes services. Je mettrai de toute façon dans la bio l'accès à tes différents sites, etc. pour que les gens puissent te retrouver. Je te remercie beaucoup.
- Speaker #1
C'était avec plaisir.
- Speaker #0
Je te dis à très bientôt. Je remercie à tous.