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Recherche, science et société à l'ULB

RADIO PHÉNIX - Transversale : Burundi, une urgence qui dure

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20min |31/05/2021
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Description

Ce premier épisode fait « dialoguer » des journalistes burundais, des voix de la communauté internationale et un représentant du gouvernement burundais, à l’heure actuelle, en 2021.


En 2000, la signature de l’Accord de paix d’Arusha est censé mettre fin à un conflit qui endeuille le Burundi depuis sept ans. Mais en 2015, une crise politique majeure secoue le pays. Face à l’intention du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, contraire aux dispositions de la Constitution, une vague de manifestations entraîne le pays dans un cycle de répression. Mi-mai 2015, lors d’une tentative de putsch manquée, la crise prend un tournant radical. Les putschistes obligent les principales radios à leur donner la parole. Le gouvernement se saisit de ce prétexte pour accuser les journalistes d’être des complices de la tentative de coup d’État. Ils sont poursuivis et leurs locaux sont détruits à l’arme lourde. La plupart de ces radios étaient nées du processus de paix et de reconstruction du pays après la guerre civile. En 2015, leurs journalistes sont contraints de fuir en ordre dispersé vers les pays limitrophes.


UNE CRISE « PROTRACTED »

Cinq ans après la crise, et alors que ces journalistes sont toujours réfugiés, nous nous sommes interrogées sur les destins de ces hommes et de ces femmes. Certaines radios privées ont pu rouvrir au Burundi. Elles travaillent sous la surveillance attentive du pouvoir. La communauté journalistique se trouve donc aujourd’hui divisée par une frontière que nombre de journalistes en exil, craignant pour leur vie, ne sont pas encore prêts à franchir dans le sens inverse. Quel sens donnent-ils à leur travail dans ce contexte ? Quelles solutions ont-ils construites, au Burundi et en exil ? Comment se positionnent-ils par rapport à la crise politique et humanitaire, que la Communauté internationale, un temps très investie (condamnations des violations des droits humains, enquêtes internationales à la Cour Pénale Internationale, sanctions), semble aujourd’hui aborder par la voie de la normalisation ?


ET MAINTENANT ?

Notre documentaire interroge les conditions d’exercice du métier, les enjeux et la capacité d’agir de cette communauté de journalistes radio en exil. Il inscrit l’histoire des individus acteurs du monde des médias dans les dynamiques plus larges, qui les dépassent, mais sur lesquelles ils tentent d’agir à leur manière. Faire entendre leur voix est une manière de rendre visible des graves violations des droits de l’homme quotidiennement perpétrées au Burundi, qu’une partie de la communauté internationale semble normaliser au nom d’impératifs politiques.


Plus d'informations ici.


ULB Podcasts, les podcasts de l'Université libre de Bruxelles


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Ce premier épisode fait « dialoguer » des journalistes burundais, des voix de la communauté internationale et un représentant du gouvernement burundais, à l’heure actuelle, en 2021.


En 2000, la signature de l’Accord de paix d’Arusha est censé mettre fin à un conflit qui endeuille le Burundi depuis sept ans. Mais en 2015, une crise politique majeure secoue le pays. Face à l’intention du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, contraire aux dispositions de la Constitution, une vague de manifestations entraîne le pays dans un cycle de répression. Mi-mai 2015, lors d’une tentative de putsch manquée, la crise prend un tournant radical. Les putschistes obligent les principales radios à leur donner la parole. Le gouvernement se saisit de ce prétexte pour accuser les journalistes d’être des complices de la tentative de coup d’État. Ils sont poursuivis et leurs locaux sont détruits à l’arme lourde. La plupart de ces radios étaient nées du processus de paix et de reconstruction du pays après la guerre civile. En 2015, leurs journalistes sont contraints de fuir en ordre dispersé vers les pays limitrophes.


UNE CRISE « PROTRACTED »

Cinq ans après la crise, et alors que ces journalistes sont toujours réfugiés, nous nous sommes interrogées sur les destins de ces hommes et de ces femmes. Certaines radios privées ont pu rouvrir au Burundi. Elles travaillent sous la surveillance attentive du pouvoir. La communauté journalistique se trouve donc aujourd’hui divisée par une frontière que nombre de journalistes en exil, craignant pour leur vie, ne sont pas encore prêts à franchir dans le sens inverse. Quel sens donnent-ils à leur travail dans ce contexte ? Quelles solutions ont-ils construites, au Burundi et en exil ? Comment se positionnent-ils par rapport à la crise politique et humanitaire, que la Communauté internationale, un temps très investie (condamnations des violations des droits humains, enquêtes internationales à la Cour Pénale Internationale, sanctions), semble aujourd’hui aborder par la voie de la normalisation ?


ET MAINTENANT ?

Notre documentaire interroge les conditions d’exercice du métier, les enjeux et la capacité d’agir de cette communauté de journalistes radio en exil. Il inscrit l’histoire des individus acteurs du monde des médias dans les dynamiques plus larges, qui les dépassent, mais sur lesquelles ils tentent d’agir à leur manière. Faire entendre leur voix est une manière de rendre visible des graves violations des droits de l’homme quotidiennement perpétrées au Burundi, qu’une partie de la communauté internationale semble normaliser au nom d’impératifs politiques.


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En 2000, la signature de l’Accord de paix d’Arusha est censé mettre fin à un conflit qui endeuille le Burundi depuis sept ans. Mais en 2015, une crise politique majeure secoue le pays. Face à l’intention du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, contraire aux dispositions de la Constitution, une vague de manifestations entraîne le pays dans un cycle de répression. Mi-mai 2015, lors d’une tentative de putsch manquée, la crise prend un tournant radical. Les putschistes obligent les principales radios à leur donner la parole. Le gouvernement se saisit de ce prétexte pour accuser les journalistes d’être des complices de la tentative de coup d’État. Ils sont poursuivis et leurs locaux sont détruits à l’arme lourde. La plupart de ces radios étaient nées du processus de paix et de reconstruction du pays après la guerre civile. En 2015, leurs journalistes sont contraints de fuir en ordre dispersé vers les pays limitrophes.


UNE CRISE « PROTRACTED »

Cinq ans après la crise, et alors que ces journalistes sont toujours réfugiés, nous nous sommes interrogées sur les destins de ces hommes et de ces femmes. Certaines radios privées ont pu rouvrir au Burundi. Elles travaillent sous la surveillance attentive du pouvoir. La communauté journalistique se trouve donc aujourd’hui divisée par une frontière que nombre de journalistes en exil, craignant pour leur vie, ne sont pas encore prêts à franchir dans le sens inverse. Quel sens donnent-ils à leur travail dans ce contexte ? Quelles solutions ont-ils construites, au Burundi et en exil ? Comment se positionnent-ils par rapport à la crise politique et humanitaire, que la Communauté internationale, un temps très investie (condamnations des violations des droits humains, enquêtes internationales à la Cour Pénale Internationale, sanctions), semble aujourd’hui aborder par la voie de la normalisation ?


ET MAINTENANT ?

Notre documentaire interroge les conditions d’exercice du métier, les enjeux et la capacité d’agir de cette communauté de journalistes radio en exil. Il inscrit l’histoire des individus acteurs du monde des médias dans les dynamiques plus larges, qui les dépassent, mais sur lesquelles ils tentent d’agir à leur manière. Faire entendre leur voix est une manière de rendre visible des graves violations des droits de l’homme quotidiennement perpétrées au Burundi, qu’une partie de la communauté internationale semble normaliser au nom d’impératifs politiques.


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En 2000, la signature de l’Accord de paix d’Arusha est censé mettre fin à un conflit qui endeuille le Burundi depuis sept ans. Mais en 2015, une crise politique majeure secoue le pays. Face à l’intention du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, contraire aux dispositions de la Constitution, une vague de manifestations entraîne le pays dans un cycle de répression. Mi-mai 2015, lors d’une tentative de putsch manquée, la crise prend un tournant radical. Les putschistes obligent les principales radios à leur donner la parole. Le gouvernement se saisit de ce prétexte pour accuser les journalistes d’être des complices de la tentative de coup d’État. Ils sont poursuivis et leurs locaux sont détruits à l’arme lourde. La plupart de ces radios étaient nées du processus de paix et de reconstruction du pays après la guerre civile. En 2015, leurs journalistes sont contraints de fuir en ordre dispersé vers les pays limitrophes.


UNE CRISE « PROTRACTED »

Cinq ans après la crise, et alors que ces journalistes sont toujours réfugiés, nous nous sommes interrogées sur les destins de ces hommes et de ces femmes. Certaines radios privées ont pu rouvrir au Burundi. Elles travaillent sous la surveillance attentive du pouvoir. La communauté journalistique se trouve donc aujourd’hui divisée par une frontière que nombre de journalistes en exil, craignant pour leur vie, ne sont pas encore prêts à franchir dans le sens inverse. Quel sens donnent-ils à leur travail dans ce contexte ? Quelles solutions ont-ils construites, au Burundi et en exil ? Comment se positionnent-ils par rapport à la crise politique et humanitaire, que la Communauté internationale, un temps très investie (condamnations des violations des droits humains, enquêtes internationales à la Cour Pénale Internationale, sanctions), semble aujourd’hui aborder par la voie de la normalisation ?


ET MAINTENANT ?

Notre documentaire interroge les conditions d’exercice du métier, les enjeux et la capacité d’agir de cette communauté de journalistes radio en exil. Il inscrit l’histoire des individus acteurs du monde des médias dans les dynamiques plus larges, qui les dépassent, mais sur lesquelles ils tentent d’agir à leur manière. Faire entendre leur voix est une manière de rendre visible des graves violations des droits de l’homme quotidiennement perpétrées au Burundi, qu’une partie de la communauté internationale semble normaliser au nom d’impératifs politiques.


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