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Récits de foi

#4 - Récit de Balqis: "Celle qui fût légitimée dans sa gouvernance par Notre Seigneur Adoré"

#4 - Récit de Balqis: "Celle qui fût légitimée dans sa gouvernance par Notre Seigneur Adoré"

32min |24/03/2025|

56

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#4 - Récit de Balqis: "Celle qui fût légitimée dans sa gouvernance par Notre Seigneur Adoré"

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Description

Dans cette vidéo, nous plongeons dans l'histoire fascinante de la Reine de Saba, Balqis et de sa rencontre avec le prophète Soulayman (Salomon). Guidés par les enseignements du Coran et de la Sunna, nous découvrirons comment Soulayman, un roi doté de sagesse et de pouvoirs extraordinaires, a su impressionner la reine de Saba par sa connaissance et sa piété. La rencontre entre ces deux figures emblématiques est marquée par des épreuves, des miracles et des échanges puissants, reflétant des leçons profondes sur la foi, le leadership et l'humilité. Une histoire riche en enseignements spirituels et historiques que vous ne voudrez pas manquer.


Sourate du récit:

sourate al naml (27): verset 19

sourate al naml (27) : verset 30

sourate al naml (27) : verset 31

sourate al naml (27) : verset 34

sourate al naml (27) : verset 35


Vous pouvez nous retrouver également sur:

https://www.youtube.com/@Aniya-asbl

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Transcription

  • Speaker #0

    Au jeu d'échecs, vous n'êtes pas toujours obligé de jouer le meilleur coup. Un coup doit être actif, entreprenant ou correcté. Au nom d'Allah, le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux. Et dans le récit, il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence, « Surat al-Suf » . Bienvenue dans « Récits de foi et des femmes d'autrefois » , un voyage au cœur des épopées que je vais vous conter. Je vous invite à prendre un moment pour accueillir cette capsule de trésors intemporels, pour découvrir qui sont-elles. Ces récits riches en leçons et emprunts d'une profonde vérité ne sont pas de simples histoires mais des clés pour avancer. Installez-vous confortablement, laissez-vous emporter par ces pans de vie et plongeons ensemble dans un monde d'enseignements infinis. Voici l'histoire de Balqis, celle qui fut légitimée dans sa gouvernance par notre Seigneur adoré. Le monde évolue, le monde change. Rien ne dure mais l'islam, lui, perdure. Aujourd'hui, je vais vous conter le récit d'une reine que l'on dit venir tout droit du Yémen, dont la destinée s'entremêle à celui d'un prophète du nom de Suleymen. Cette histoire est particulière. Pour la rédaction de ce récit, votre narratrice se permet d'être familière. sans jeu de mots aucun, en vous disant que je fus pris dans une fourmilière. Vous donnant les raisons du lourd travail de résiliation qui m'a été demandé pour achever cette émission, il est important de signaler avant de commencer à compter ce récit que de la protagoniste on n'en dépeint un portrait mensonger de sa vie. L'on en donne également plusieurs pistes, l'on retrouve des descriptions de son épopée à profusion. Il est difficile, je vous l'avoue, de ne pas... pas s'égarer, car l'imagination des hommes au sujet de son profil ne m'a pas rendu la tâche facile. Vous me connaissez à présent, chers auditeurs, des descriptions infondées pleines de mes pensées, je n'en saurais point l'auteur. J'ai décidé d'en décortiquer les faits en prenant l'avis du consensus. Je m'engage à n'y mettre aucun lapsus, car son histoire fut reprise par nombreux moralistes. Ils en firent une créature presque irréelle qu'on se le dise. Les hommes, troublés par la force et la raison de cette reine, inventèrent des fables pour la dénigrer. Ils dirent d'elle qu'elle était mi-femme et mi-djinn, non pas un humain. Pour eux, une femme dirigeante juste et puissante ne pouvait être qu'un mythe ou une créature fantastique, c'est certain. Ne soyez pas apeurés, chers auditeurs, je vous guiderai par la main tout au long de la traversée de cette fourmilière, pleine de pièges et de fausses interprétations, pour vous mener vers la lumière, celle de l'histoire contée. par le maître de la création. À présent, plongeons-nous dans ce récit et laissons cette reine légitime prendre vie. Rapportée par les paroles du divin, nous verrons dans cette histoire de ce que cette reine y advient. Point de spéculation, le Coran et la Sunna seront les sources de cette narration. Prouvons-leur qu'elle était bien faite d'argile et point d'une femme fragile. L'histoire que je vais vous conter n'est pas celle d'un château enchanté où un roi délivra sa reine bien-aimée. Ou peut-être que si. Elle sera bien délivrée par ce roi, mais de la meilleure des façons, nous le verrons. Après ce long préambule, sachez que ce récit vous bouleversera de toutes parts. Tendez l'oreille, ouvrez votre ouïe et votre regard, car il commencera par une créature minuscule, une fourmi. Des petites fourmis étaient attelées au travail lorsque l'une d'elles entendit, non pas le tremblement d'un seul pas de géant d'hommes, mais bien les pas d'une armée qui se dirigeait vers la vallée des fourmis. Et sans que cela n'étonne, elle dit « Ô fourmis, entrez dans vos demeures de peur que Souleymane et ses armées ne vous écrasent sous leurs pieds » et cela sans qu'ils ne s'en rendent compte. Mais pas tout à fait. Un homme les vit et les entendit. Il ordonne que l'armée s'arrête pour que les fourmis restent en vie. Il sourit amusé par les propos de la fourmi et invoqua Allah. Permets-moi, Seigneur, de rendre grâce pour les bienfaits dont tu m'as comblé ainsi que père et mère, et que je fasse une bonne œuvre et que tu agrées, et fais-moi entrer par ta miséricorde parmi tes serviteurs vertueux. Seraient-ce là les mots d'un homme pieux ? Mais de qui provenait cette douce parole ? De celui-même qui sourit lorsqu'il entendit les dires d'une fourmi provenant du sol ? Qui était donc ce prophète qui, un temps plus tard, aura l'audace de placer la reine de Saba dans une impasse ? Dans ce royaume antique, se passera plusieurs événements historiques. Il y vivait un roi dont on dit que son règne était unique de bien des façons. Sulaïmen était avant tout le fils d'un roi et prophète, Daoud était son nom. Et de son éducation, il en fit un homme de raison. En plus de leurs liens de parenté, ils partagèrent une chose plus précieuse pour tout musulman, celle d'être tous deux mentionnés seize fois dans le noble Coran par Allah le Tout-Puissant. Sulaiman devint roi à douze ans d'âge. Cela n'était pas d'usage. Il fut prophète à son tour, on lui prêta tout un tas de qualités. La sagesse et la foi étaient celles qui l'illuminairent. Retenez bien cette partie de l'histoire. car nous ne sommes qu'au début du chemin menant à la sortie de cette fourmilière. Avec le règne grandissant de ce prophète, qui s'était donné pour mission celle de propager la parole du maître de la création, il avait pour habitude d'envoyer des missives aux dirigeants d'autres royaumes ici et là, rappelant à tous ceux qui ne voulaient point se soumettre aux ignorants, les paroles d'Allah. Mais des prophètes doués de raison et propageant la parole de l'authentique, Pourquoi cela fait de son règne quelque chose d'unique, me diriez-vous ? Eh bien, chers auditeurs, son règne était unique en tout point. Son royaume s'était tendu car Allah lui accorda des dons qu'il n'accorda à aucun. Jamais nul autre après lui n'en aura les privilèges et de par ces privilèges, jamais il ne faiblit dans la transmission du message de l'omniscient. Il était riche, fort, courageux et puissant. Il avait le pouvoir sur les vents et la compréhension des plantes et des animaux par leur langage, mais il avait encore bien d'autres avantages, comme l'obéissance et la soumission des djinns, ainsi que celles des chayatés, dont on les appelait ainsi lorsqu'ils n'avaient pas de dînes. Les hommes étaient aussi à ses ordres. Quelle belle miséricorde que voici ! L'architecture était sa signature à l'aide de toutes les créatures sous la hymène, agrandit la ville de Jérusalem. Sept ans, voilà le temps ! qui fut utilisé pour que son projet arrive à maturité. Il se sentait de Dieu aimé et privilégié et pour cela il se devait d'être ferme dans sa guidance car elle renferme là les clés de la prospérité, la croyance. En tant que prophète et malgré tout ce qu'il possédait, il était un homme à sept. Cette doctrine il se l'impose car s'il était certain d'une chose, c'est que malgré l'impression qu'ur sur cette terre il avait comme décroché un bout de ciel, Il n'était pas éternel, et que de cette vie, il l'utiliserait pour guider toute créature et tout esprit vers Dieu et sa Seigneurie. Et pour tous ses bienfaits grandissants, il remerciera Allah subhanahu wa ta'ala, « Alhamdoulilah » disait-il constamment. À présent, chers auditeurs, imaginez un peu cette scène. Imprégnez-vous de son quotidien, lorsqu'à son réveil le soleil éclaire ses palais majestueux entourés de gardiens. le vent qu'il dirige caresse les jardins luxuriants et les oiseaux chantent les louanges au seigneur des mondes pour qui est doué d'horizon de cette belle image à l'esprit il succombe un jour au coeur de cette harmonie un absinthe troubla cette symphonie durant l'une de ces batailles les combattants étaient assoiffés et souhaitant s'abreuver le prophète alors passa en revue son armée composée d'hommes de djinns et d'oiseaux voulant savoir à quelle distance ils se trouvaient d'un point d'eau Les hommes et les djinns ne purent lui répondre. Sulaiman dit alors « Je ne quitterai pas cet endroit jusqu'à ce que je sache où se trouve le point d'eau le plus proche. » Il était en colère et Ausha ses mots prononcés avec un ton de reproche. En voyant son mécontentement, l'un d'eux lui dit qu'un oiseau, une hupe, pourrait l'aider à trouver ce point d'eau car c'était là la finesse de son espèce. Le prophète se mit à chercher l'oiseau et c'est ainsi qu'il remarqua son absence. il ne trouva point les mots et se demandait si elle avait osé s'absenter sans son autorisation donnée à ces mots il ajouta je la châtirai sévèrement ou peut-être même que je l'égorgerai à moins qu'elle ne m'apporte une excuse mais où était donc cet animal qui brilla par son absence anormale espérons pour lui que le retour de son escale ne lui sera point fatal Non loin de là, vivait jadis une femme du nom de Balqis, plus communément appelée Reine de Saba ou encore Reine du Midi à ce que l'on dit. Elle aurait été Reine du Yémen au temps du prophète Suleymen. D'autres diront que l'Éthiopie était aussi son territoire de vie, cela reste un mystère pour qui cherche à comprendre les détails. La réponse ne se trouvera que dans des avis minoritaires. L'on sait qu'elle évolue dans un monde prospère et que sa rencontre avec le prophète Lui sera salutaire. Mais n'allons pas trop vite. Prenons le temps de savourer cette histoire, celle de la croyance particulière d'une femme cachée loin dans sa tour d'ivoire. C'est cette petite créature, ce petit oiseau absent des rangs de son roi, qui bouleversera la vie du peuple de Saba. Une hupe. Ce petit oiseau rangé aux aileriers ne Ausha pas ses mots, lorsqu'auprès de la hupe du peuple de Saba il atterrira et avec qui il conversera. L'oiseau observera ce peuple et la hupe de Balqis lui dira qu'ici on se prosterne face au soleil. Pour la hupe du prophète, point de merveille ! Elle était loin d'être dupe. Quant à leur croyance, elle savait que c'était de la désobéissance, car son roi était Sulaïmen, alayhi assalam. Le visage de la mécréance prit sa plus grande forme. Elle se disait qu'elle devait rapporter ce qu'elle a vu aux plus grands des hommes. Pour son roi et prophète, l'adoration du peuple de Saba ne serait plus un secret ici-bas. De sa découverte, elle en était satisfaite. Toutefois, Elle prit congé de son hôte car elle était en retard et elle savait que c'était une grande faute. Mais nous avons pu déjà découvrir ce qui se passait du côté du prophète, celui dont on disait qu'il avait la gouvernance parfaite. Contrairement à la hupe, qui était contente de sa trouvaille, le prophète était en colère car il remarqua son absence. Elle était en retard et ce dernier perdit sa patience. Peu après, la hupe arriva. essoufflée mais exaltée devant son roi elle dit j'ai vu ce que tu n'as pas vu au roi de vérité je viens de saba un royaume de splendeur dirigé par une femme parée de sagesse et de grandeur elle possède un trône immense un éclat sans pareil mais hélas elle et son peuple adorent le soleil ils se prosternent devant l'astre éphémère ignorant le créateur des cieux et de la terre Il est important de rappeler que le mot « femme » utilisé par la Hup avait son importance, car à cette époque, il n'était pas pour habitude qu'un peuple aussi grand choisisse une femme pour gouvernement, car l'on imagine sans cesse et à tort qu'elle serait dominée par ses émotions et ses passions. Cependant, Sulaiman n'en fit point une inquiétude et laissa la Hup reprendre sa narration. La Hup continua son récit et ajouta je les trouvai au mont roi priant le soleil les voyant ainsi j'eus peur d'eux car ils sont puissants et ont beaucoup de force mais je me suis dit ne valent-ils pas mieux pour ce peuple de se prosterner devant dieu satan les avait certes égarés en leur embellissant leur culte le peuple de saba n'en savait rien mais en réalité ce fut une insulte imaginée par satan le désobéissant qui les égara durant tout un temps du récit de la huppe s'en fut la fin Le prophète avait une idée derrière la tête, celle de vérifier l'authenticité des paroles de celui qui en était le messager. Il prépara alors une lettre qu'il chargea à la hub d'envoyer. « Jette-la dans le palais » , lui dit-il. Ensuite, à une distance respectable, observe la réaction de la reine. Elle fit ce que lui ordonna son roi. Entrant dans la chambre de la souveraine, elle l'observa endormie et d'un seul coup jeta la lettre sur son lit. tout près de son visage afin de voir à son réveil les paroles véridiques écrites sur cette page. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, lorsqu'elle fut éveillée, elle lut la lettre envoyée. Elle prit une décision sage. Elle convoquait son entourage, pas moins de 313 conseillers. Elle dit « Ô notable, une noble lettre m'a été envoyée. » « Je ne trancherai pas sans que vous en soyez témoin et que vous ne me donniez votre avis. » De par l'apparence de la lettre écrite avec du musque ainsi que de l'envoyer, la « up » aux ailes rayées, elle en déduit que le message ne pouvait provenir que d'une personne à qui la noblesse, la richesse et le pouvoir devaient appartenir. Mais quel en était le message ? Car la peur se lisait sur le visage de cette magnifique reine couleur ébène, la peur que les mots posés sur cette missive ne fassent des ravages. Voici venir les ayats, paroles d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #1

    Bismillah ar-Rahman ar-Rahim

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Elle vient de Sulaiman et c'est au nom d'allah le tout miséricordieux le très miséricordieux ne soyez pas autant avec moi et venez à moi en toute soumission la lettre n'était pas une lettre d'amour envoyée par un soupirant mais une lettre dont les mots étaient sans détour une peur accapara son être au sujet de cette missive celle que de sa croyance au soleil on ne la prive Pour Balkis, ce fut effrayant. Suleymane convoqua cette femme à venir lui rendre visite, mais cette lettre ajoutait une condition. Celle que lorsqu'elle répondrait à sa convocation, elle devra déjà être dans un état de soumission au maître de la création. L'entourage qu'elle avait rassemblé lui donnèrent un avis. Celui de combattre avec son armée sans plus tarder. Pour chacun des 313 conseillers, il avait une armée de 10 000 hommes à sa direction. Pour eux, c'était une victoire assurée. ils ne doutèrent pas de la puissance et de la force du peuple de saba mais à cela ils ajoutèrent que c'était elle la souveraine et que de la décision elle en aurait la finalité pas moins de trois millions d'hommes tout aussi soumis et respectueux de leur reine quelle magnifique scène balqis sentant venir l'air de la guerre décida de réfléchir autrement elle était une femme intelligente et de sa raison elle en fit un instrument dominant voilà que cette convocation prit la tournure d'un défi. Aux yeux de cette femme pour qui elle et son peuple vivaient déjà en harmonie, car la paix de son peuple était en jeu, à moins que sa croyance elle ne la rejette. Mais, chers auditeurs, à la fin de l'histoire, qui du roi ou de la reine sera pris dans ce jeu d'échecs ? Elle marcha à reculons et prit une décision pour sonder le cœur de ce roi. Elle plaça ainsi son premier pion. elle dit en vérité quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent et font de ces honorables citoyens des humiliés c'est ainsi qu'ils agissent c'étaient là les paroles d'une femme pleine de sagesse elle décida de lui envoyer un pot de vin afin de créer le lien et de voir s'il était attiré par l'appât du gain un cadeau lui démontrant ses plus belles richesses ainsi Elle observera de quoi est fait cet homme énigmatique. Serait-ce un roi ? Si tel est le cas, les cadeaux, il les acceptera. S'il était réellement un prophète, alors sa croyance sera authentique et il les refusera. Avec ses présents, elle enverra des émissaires. Ils seront des espions qui l'observeront pour lui rapporter toutes ses actions. Elle ajouta que si en voyant les présents, cet homme a le visage sévère, Alors ce n'est qu'un roi parmi d'autres. Mais s'il vous accueille souriant et avec douceur, alors il me semble qu'il sera bien prophète, ainsi il sera découvert. » C'est ainsi qu'elle ordonna de partir à ses émissaires. L'envoi de ses cadeaux ressembla à une diligence. On retrouva une couronne remplie de perles et de rubis, ainsi que des milliers de briques d'or et d'argent pour elle, ce n'était pas une lubie. Elle envoya également 500 esclaves, jeunes filles et jeunes garçons. Voilà à quoi ressemblait ce qu'elle plaça en tant que premier pion. Lorsque les cadeaux arrivèrent, Souleymane sourit et les rejetèrent. Il s'emporta et dit « Est-ce avec des biens que vous voulez m'aider alors que ce que Allah m'a procuré est meilleur que ce qu'il vous a procuré ? Mais c'est plutôt vous qui vous réjouissez de votre cadeau. Retournez vers eux. » nous viendrons avec une armée contre laquelle ils n'auront aucune résistance et nous les expulserons tout humiliés et méprisés pour souleymène rien n'était aussi précieux que la sagesse et la guidance d'un royaume offert par dieu la religion qu'il lui avait apportée n'avait sans pareil et cette reine qui adorait le soleil pensait qu'il tomberait sous le charme et accepterait ses biens en délaissant les cieux et son âme voilà qu'à son tour il plaça le second Celui du rejet et du rappel à sa soumission. Il renvoya les chefs de délégation de Saba avec leur présent et ajouta « Voici un dernier avertissement » et précisa que sa soumission, il l'attend, Balqis attendait de pied ferme ses émissaires. Ils arrivèrent et lui décrivirent tout ce qui s'était passé, de sa grande richesse, de son sourire ou encore de ses cadeaux refusés. Elle se laissa penser que peut-être il était bien prophète. Cela lui prit la tête car elle ne savait pas ce que ce roi voulait d'elle. Alors elle décida de le rejoindre, mais la condition imposée par Sulaïmen, elle comptait bien l'enfreindre, celle de venir soumise. Car elle avait besoin de comprendre et que de ses questionnements il la tranquillise. Avant de partir, elle décide d'enfermer à clé derrière cette porte son tronc. trop d'immenses, ce qui lui était le plus précieux de peur qu'il soit pris par l'armée de son imminence. Le roi entendit que la reine était en chemin, qu'elle n'était pas bien loin il avait un plan pour lui prouver que son pot de vin n'était rien rappelez-vous chers auditeurs souleymane était un homme intelligent et comprit que celle qui lui faisait face était à la recherche d'un défi lorsqu'il plaça son troisième pion il fit en sorte d'avoir un coup d'avance c'est ainsi qu'il décida de jouer sur les apparences la première décision qu'il prit fut la suivante voici venir les

  • Speaker #1

    Parole d'Allah SWT

  • Speaker #0

    En voici la traduction, il dit « Ô notable, qui de vous m'apportera son trône avant qu'il ne vienne à moi soumis ? » Un djinn redoutable dit « Je te l'apporterai avant que tu ne te lèves de ta place. Pour cela, je suis fort et digne de confiance. » Quelqu'un qui avait une connaissance du livre dit « Je te l'apporterai avant que tu n'es cligné de l'œil. » Quand ensuite Sulaïmen a vu le trône installé auprès de lui, il dit « Cela est de la grâce de mon Seigneur pour m'éprouver si je suis reconnaissant ou si je suis ingrat. » « Quiconque est reconnaissant, c'est dans son propre intérêt qu'il le fait, et quiconque est ingrat, alors mon Seigneur se suffit à lui-même et il est généreux. » Et ajouta « Rendez-lui son trône méconnaissable, nous verrons alors si elle sera guidée ou si elle est du nombre de ceux qui ne sont au point guidés. » Lorsque du sol du Yémen son trône fut englouti pour apparaître aux côtés de Suleymane à Jérusalem, ce dernier décida de lui donner un autre aspect physique. au trône de la reine de Saba encore plus magnifique. Mais il fallait que ce dernier reste similaire afin qu'elle le reconnaisse et que de ce trône elle sache qu'elle en était la propriétaire. Ainsi, elle sera subjuguée et comprendra que le soleil n'était qu'une créature en réalité. Il ordonna également qu'on fasse construire un palais de verre avant qu'elle n'atteigne son royaume. Sous le sol du palais avaient été placés de l'eau, des poissons et des animaux marins. Ainsi, « Diligence de marcher sur l'eau serait à son paroxysme, c'est certain. À côté de cela, les merveilles de son soleil n'arriveraient même pas à la hauteur de son orteil. » Balchis se présenta à ce roi. Tout autour d'elle, elle vit les miracles et la grandeur de Souleymane. On lui dit « Serait-ce ton trône ? » Mais Balchis resta prudente car, rappelez-vous, elle était une femme intelligente. Elle répondit, tout en plaçant son troisième pion. « Hum, c'est comme si c'était lui. » En réalité, elle n'en avait aucune idée, mais elle souhaitait faire preuve de prudence en ne se laissant pas aller à la confidence. Lorsqu'elle entra dans le palais, elle souleva son jupon et laissa découvrir ses mollets, pensant que ses jambes seraient mouillées. Mais le prophète l'arrêta et dit à la reine de Saba. Que cela n'était point de l'eau mais du verre. Elle comprit à cet instant, chers auditeurs, que le jeu prit fin. Et que son astre le soleil n'était pas le maître de l'univers. Échec et mat. Voilà la leçon donnée par Souleymane à cette reine de façon si délicate. Elle dit, Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même. Je me soumets avec Souleymane à Allah, Seigneur de l'univers. La reine de Sabah embrassa publiquement l'islam et sauva son âme. Je sais ce à quoi vous pensez, chers auditeurs. Se sont-ils aimés ? Sulaiman a-t-il épousé cette femme du Yémen ? Eh bien, les avis divergent. Certains, comme l'imam al-Qurtubi, diront que le prophète épousa la reine du Midi. D'autres diront qu'il la maria un roi du nom de Amadane, l'actuel Azerbaïdjan. Mais l'on ne retrouve pas ces informations dans le Coran. En attendant, ce dont nous sommes sûrs est que Sulaïmen offrit à cette reine du Yémen, bien plus que cela, une chose encore plus pure. De sa relation au soleil, une rupture, et de l'islam, sa nouvelle nourriture. C'est ainsi que s'achève ce récit. Son histoire est celle d'une reine décrite dans le Coran comme étant un légitime commandant. cette reine gouvernait son peuple de façon prospère celle pour qui le soleil était son roi l'abandonna pour allah elle fut citée dans le livre sacré Comme une femme ayant des qualités et dans le Coran, jamais elle ne fut dénigrée, dans la surat elle n'aime le lit fourmi et ses versets. Chers auditeurs, nous nous sommes pris par la main et nous voici au bout du chemin, au bout de la fourmilière. Pourtant, je vous avoue avoir légèrement jolivé mon propos, en vous disant que je vous accompagnerai jusqu'à vous faire sortir la tête de l'eau. Mais ne soyez pas en colère contre mes mots, je vous laisse devant la porte de sortie. Avec un questionnement en guise de clé de vie afin que vous puissiez faire travailler votre esprit. Était-ce réellement le roi qui prit la reine ? Je n'en suis pas si certaine. À un combat, il faut un gagnant et un perdant, me diriez-vous. Était-ce la reine de Saba qui perdait le combat ? Et si, pour une fois, dans un jeu d'échecs, le roi et la reine cessaient de s'affronter, non comme adversaires mais comme alliés, avançant ensemble vers la clarté ? Car lorsqu'elle se convertit, Elle dit que c'est avec Sulaiman qu'elle entre dans un état de soumis. Car en réalité, la reine de Sabah gagna l'amour d'Allah subhanahu wa ta'ala. Quant à Sulaiman, en défi constant était son âme lorsqu'il côtoya celle de cette grande dame. Il avait tout, et dans ce combat de richesse, il se rappela constamment d'être reconnaissant envers le Tout-Puissant. Alors dites-moi, chers auditeurs, dans ce jeu d'échecs, n'était-il pas deux à être vainqueurs ? Mais nous ne vous laissons pas ainsi. À ce récit, il y a une suite pour les plus courageux et les plus curieux. Laissons place à la seconde partie, celle des leçons à en tirer de ce récit. Assalamu alaikum wa rahmatullah. Bienvenue dans la seconde partie de récits de foi des femmes d'autrefois. Si vous êtes arrivé jusqu'ici, eh bien, je vous en remercie. Nous allons à présent nous plonger dans le rappel de certaines leçons fondamentales à retenir sur ces récits à travers l'analyse faite par plusieurs grands imams. Dans ce podcast, nous avons pris la décision de toujours citer les sources provenant des savants, à une époque où la parole est largement donnée à tous et où il est devenu courant de partager des enseignements religieux sans en mentionner l'origine. Cette rigueur, chers auditeurs, est essentielle pour préserver l'authenticité et la fiabilité de notre discours. Aujourd'hui, nous allons voir trois leçons à en tirer de ce récit. La première leçon sera la shura, la consultation, et la sagesse dans le leadership. Dans la surat al-Nem, le verset 32, elle dit Dans le tafsir d'Ibn Kathir, il souligne que cette attitude montre sa sagesse et son sens de la responsabilité malgré sa position de pouvoir. Elle cherche l'avis de ses conseillers avant d'agir. La leçon ici est que Balqis montre un exemple de leadership basé sur la consultation et la réflexion. Elle ne prend pas de décisions précipitées malgré l'urgence et la gravité de la situation. De plus, cela démontre que la victoire provient de l'association, de la force et de l'union. La deuxième leçon ici est la reconnaissance de la vérité et l'humilité face au Seigneur d'Allah. Dans la surah Al-Nam, le verset 44, elle dit « Mon Seigneur, « Je me suis fait du tort à moi-même, je me soumets avec Sulaiman, Allah, Seigneur de l'univers. » Dans le tafsir d'Al-Qurtubi, il met en avant la sincérité de Balkris dans sa conversion et la sagesse avec laquelle elle accepte l'islam sans orgueil ni obstination. Ici, la leçon à en tirer, c'est que lorsque Balkris est confrontée aux preuves de la puissance d'Allah Azzawajal à travers les miracles de Sulaiman, elle reconnaît humblement ses erreurs et accepte l'islam. Cela montre l'importance de l'humilité et la remise en question sincère face à la vérité. Et enfin, chers auditeurs, la troisième leçon à en tirer sera la gratitude envers Allah Azza wa Jal et l'usage des bénédictions pour le bien. Dans la Salat al-Naml, le verset 40, « Ceci est une grâce de mon Seigneur pour m'éprouver, me montrerai-je reconnaissant ou ingrat ? » Phrase dite par Sulaiman. La leçon ici est que Sulaiman reconnaît que les bénédictions et les pouvoirs qu'il possède sont une épreuve. Cela nous montre que les dons d'Allah ne sont pas forcément des privilèges, mais des tests de gratitude et d'utilisation responsables. Dans le tefsir d'Ibn Rashul, il explique que cette attitude de Sulaiman est un modèle de tawakul, de confiance en Allah et de reconnaissance. Il utilise ses pouvoirs pour le bien, sans arrogance ni abus. Quand Sulaiman a.s. dit « Ceci est une grâce de mon Seigneur pour m'éprouver, me montrerai-je reconnaissant ou ingrat ? » on comprend que les bienfaits comme la richesse et les pouvoirs sont aussi une épreuve, donc comme expliqué. Et justement, les savants ont divergé sur la question de savoir qui, entre le pauvre et le riche, fait face à l'épreuve la plus difficile. La première position est celle de l'épreuve du riche comme étant la plus difficile. La preuve coranique se trouve dans la surah Al-Alaq, le verset 6 et 7. Mais non, l'homme devient rebelle dès qu'il se voit dans l'abondance. Ici, dans le tafsir d'Ibn Taymiyyah, il explique que la richesse pousse souvent à la négligence et à l'oubli d'Allah. Le riche doit constamment se rappeler que tout ce qu'il possède provient d'Allah et l'utiliser pour le bien. L'argument ici est que la richesse et les bénédictions matérielles rendent la personne plus susceptible de devenir arrogante, d'oublier Allah et de s'éloigner de ses obligations spirituelles. La gratitude sincère est rare. La deuxième position est celle de l'épreuve du pauvre comme étant plus difficile. La preuve coranique se trouve dans la surah Al-Anbiya, verset 35. Et nous vous éprouverons par le mal et par le bien à titre de tentation. Dans le tafsir d'Al-Razali, Il souligne que le pauvre doit faire preuve d'une patience immense, tout en maintenant sa foi et sa confiance en Allah, ce qui est une forme d'adoration très élevée. L'argument ici est que la pauvreté peut mener à la frustration, l'impatience, voire à de la désobéissance ou à la remise en question du décret d'Allah. La patience face au manque est un défi constant. Enfin, chers auditeurs, nous terminerons par une synthèse où chacun est éprouvé en réalité différemment. Ibn Qayyim dit que l'épreuve la plus difficile dépend du cœur de la personne. Certains supportent mieux la richesse, d'autres la pauvreté. Ce qui compte, c'est la manière dont on réagit par la patience, al-sobh, ou la gratitude, al-shukr. En résumé, chers auditeurs, la richesse et la pauvreté sont toutes deux des épreuves, mais elles testent des aspects différents de notre relation avec Allah Azza wa Jal. Le croyant doit se demander, suis-je reconnaissant dans l'aisance ? ou patient dans la difficulté. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours plein d'espoir et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire.

Chapters

  • Chapitre 1

    00:00

  • Début du Récit de Balqis

    00:55

  • Leçons à en tirer du récit

    26:39

Description

Dans cette vidéo, nous plongeons dans l'histoire fascinante de la Reine de Saba, Balqis et de sa rencontre avec le prophète Soulayman (Salomon). Guidés par les enseignements du Coran et de la Sunna, nous découvrirons comment Soulayman, un roi doté de sagesse et de pouvoirs extraordinaires, a su impressionner la reine de Saba par sa connaissance et sa piété. La rencontre entre ces deux figures emblématiques est marquée par des épreuves, des miracles et des échanges puissants, reflétant des leçons profondes sur la foi, le leadership et l'humilité. Une histoire riche en enseignements spirituels et historiques que vous ne voudrez pas manquer.


Sourate du récit:

sourate al naml (27): verset 19

sourate al naml (27) : verset 30

sourate al naml (27) : verset 31

sourate al naml (27) : verset 34

sourate al naml (27) : verset 35


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Transcription

  • Speaker #0

    Au jeu d'échecs, vous n'êtes pas toujours obligé de jouer le meilleur coup. Un coup doit être actif, entreprenant ou correcté. Au nom d'Allah, le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux. Et dans le récit, il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence, « Surat al-Suf » . Bienvenue dans « Récits de foi et des femmes d'autrefois » , un voyage au cœur des épopées que je vais vous conter. Je vous invite à prendre un moment pour accueillir cette capsule de trésors intemporels, pour découvrir qui sont-elles. Ces récits riches en leçons et emprunts d'une profonde vérité ne sont pas de simples histoires mais des clés pour avancer. Installez-vous confortablement, laissez-vous emporter par ces pans de vie et plongeons ensemble dans un monde d'enseignements infinis. Voici l'histoire de Balqis, celle qui fut légitimée dans sa gouvernance par notre Seigneur adoré. Le monde évolue, le monde change. Rien ne dure mais l'islam, lui, perdure. Aujourd'hui, je vais vous conter le récit d'une reine que l'on dit venir tout droit du Yémen, dont la destinée s'entremêle à celui d'un prophète du nom de Suleymen. Cette histoire est particulière. Pour la rédaction de ce récit, votre narratrice se permet d'être familière. sans jeu de mots aucun, en vous disant que je fus pris dans une fourmilière. Vous donnant les raisons du lourd travail de résiliation qui m'a été demandé pour achever cette émission, il est important de signaler avant de commencer à compter ce récit que de la protagoniste on n'en dépeint un portrait mensonger de sa vie. L'on en donne également plusieurs pistes, l'on retrouve des descriptions de son épopée à profusion. Il est difficile, je vous l'avoue, de ne pas... pas s'égarer, car l'imagination des hommes au sujet de son profil ne m'a pas rendu la tâche facile. Vous me connaissez à présent, chers auditeurs, des descriptions infondées pleines de mes pensées, je n'en saurais point l'auteur. J'ai décidé d'en décortiquer les faits en prenant l'avis du consensus. Je m'engage à n'y mettre aucun lapsus, car son histoire fut reprise par nombreux moralistes. Ils en firent une créature presque irréelle qu'on se le dise. Les hommes, troublés par la force et la raison de cette reine, inventèrent des fables pour la dénigrer. Ils dirent d'elle qu'elle était mi-femme et mi-djinn, non pas un humain. Pour eux, une femme dirigeante juste et puissante ne pouvait être qu'un mythe ou une créature fantastique, c'est certain. Ne soyez pas apeurés, chers auditeurs, je vous guiderai par la main tout au long de la traversée de cette fourmilière, pleine de pièges et de fausses interprétations, pour vous mener vers la lumière, celle de l'histoire contée. par le maître de la création. À présent, plongeons-nous dans ce récit et laissons cette reine légitime prendre vie. Rapportée par les paroles du divin, nous verrons dans cette histoire de ce que cette reine y advient. Point de spéculation, le Coran et la Sunna seront les sources de cette narration. Prouvons-leur qu'elle était bien faite d'argile et point d'une femme fragile. L'histoire que je vais vous conter n'est pas celle d'un château enchanté où un roi délivra sa reine bien-aimée. Ou peut-être que si. Elle sera bien délivrée par ce roi, mais de la meilleure des façons, nous le verrons. Après ce long préambule, sachez que ce récit vous bouleversera de toutes parts. Tendez l'oreille, ouvrez votre ouïe et votre regard, car il commencera par une créature minuscule, une fourmi. Des petites fourmis étaient attelées au travail lorsque l'une d'elles entendit, non pas le tremblement d'un seul pas de géant d'hommes, mais bien les pas d'une armée qui se dirigeait vers la vallée des fourmis. Et sans que cela n'étonne, elle dit « Ô fourmis, entrez dans vos demeures de peur que Souleymane et ses armées ne vous écrasent sous leurs pieds » et cela sans qu'ils ne s'en rendent compte. Mais pas tout à fait. Un homme les vit et les entendit. Il ordonne que l'armée s'arrête pour que les fourmis restent en vie. Il sourit amusé par les propos de la fourmi et invoqua Allah. Permets-moi, Seigneur, de rendre grâce pour les bienfaits dont tu m'as comblé ainsi que père et mère, et que je fasse une bonne œuvre et que tu agrées, et fais-moi entrer par ta miséricorde parmi tes serviteurs vertueux. Seraient-ce là les mots d'un homme pieux ? Mais de qui provenait cette douce parole ? De celui-même qui sourit lorsqu'il entendit les dires d'une fourmi provenant du sol ? Qui était donc ce prophète qui, un temps plus tard, aura l'audace de placer la reine de Saba dans une impasse ? Dans ce royaume antique, se passera plusieurs événements historiques. Il y vivait un roi dont on dit que son règne était unique de bien des façons. Sulaïmen était avant tout le fils d'un roi et prophète, Daoud était son nom. Et de son éducation, il en fit un homme de raison. En plus de leurs liens de parenté, ils partagèrent une chose plus précieuse pour tout musulman, celle d'être tous deux mentionnés seize fois dans le noble Coran par Allah le Tout-Puissant. Sulaiman devint roi à douze ans d'âge. Cela n'était pas d'usage. Il fut prophète à son tour, on lui prêta tout un tas de qualités. La sagesse et la foi étaient celles qui l'illuminairent. Retenez bien cette partie de l'histoire. car nous ne sommes qu'au début du chemin menant à la sortie de cette fourmilière. Avec le règne grandissant de ce prophète, qui s'était donné pour mission celle de propager la parole du maître de la création, il avait pour habitude d'envoyer des missives aux dirigeants d'autres royaumes ici et là, rappelant à tous ceux qui ne voulaient point se soumettre aux ignorants, les paroles d'Allah. Mais des prophètes doués de raison et propageant la parole de l'authentique, Pourquoi cela fait de son règne quelque chose d'unique, me diriez-vous ? Eh bien, chers auditeurs, son règne était unique en tout point. Son royaume s'était tendu car Allah lui accorda des dons qu'il n'accorda à aucun. Jamais nul autre après lui n'en aura les privilèges et de par ces privilèges, jamais il ne faiblit dans la transmission du message de l'omniscient. Il était riche, fort, courageux et puissant. Il avait le pouvoir sur les vents et la compréhension des plantes et des animaux par leur langage, mais il avait encore bien d'autres avantages, comme l'obéissance et la soumission des djinns, ainsi que celles des chayatés, dont on les appelait ainsi lorsqu'ils n'avaient pas de dînes. Les hommes étaient aussi à ses ordres. Quelle belle miséricorde que voici ! L'architecture était sa signature à l'aide de toutes les créatures sous la hymène, agrandit la ville de Jérusalem. Sept ans, voilà le temps ! qui fut utilisé pour que son projet arrive à maturité. Il se sentait de Dieu aimé et privilégié et pour cela il se devait d'être ferme dans sa guidance car elle renferme là les clés de la prospérité, la croyance. En tant que prophète et malgré tout ce qu'il possédait, il était un homme à sept. Cette doctrine il se l'impose car s'il était certain d'une chose, c'est que malgré l'impression qu'ur sur cette terre il avait comme décroché un bout de ciel, Il n'était pas éternel, et que de cette vie, il l'utiliserait pour guider toute créature et tout esprit vers Dieu et sa Seigneurie. Et pour tous ses bienfaits grandissants, il remerciera Allah subhanahu wa ta'ala, « Alhamdoulilah » disait-il constamment. À présent, chers auditeurs, imaginez un peu cette scène. Imprégnez-vous de son quotidien, lorsqu'à son réveil le soleil éclaire ses palais majestueux entourés de gardiens. le vent qu'il dirige caresse les jardins luxuriants et les oiseaux chantent les louanges au seigneur des mondes pour qui est doué d'horizon de cette belle image à l'esprit il succombe un jour au coeur de cette harmonie un absinthe troubla cette symphonie durant l'une de ces batailles les combattants étaient assoiffés et souhaitant s'abreuver le prophète alors passa en revue son armée composée d'hommes de djinns et d'oiseaux voulant savoir à quelle distance ils se trouvaient d'un point d'eau Les hommes et les djinns ne purent lui répondre. Sulaiman dit alors « Je ne quitterai pas cet endroit jusqu'à ce que je sache où se trouve le point d'eau le plus proche. » Il était en colère et Ausha ses mots prononcés avec un ton de reproche. En voyant son mécontentement, l'un d'eux lui dit qu'un oiseau, une hupe, pourrait l'aider à trouver ce point d'eau car c'était là la finesse de son espèce. Le prophète se mit à chercher l'oiseau et c'est ainsi qu'il remarqua son absence. il ne trouva point les mots et se demandait si elle avait osé s'absenter sans son autorisation donnée à ces mots il ajouta je la châtirai sévèrement ou peut-être même que je l'égorgerai à moins qu'elle ne m'apporte une excuse mais où était donc cet animal qui brilla par son absence anormale espérons pour lui que le retour de son escale ne lui sera point fatal Non loin de là, vivait jadis une femme du nom de Balqis, plus communément appelée Reine de Saba ou encore Reine du Midi à ce que l'on dit. Elle aurait été Reine du Yémen au temps du prophète Suleymen. D'autres diront que l'Éthiopie était aussi son territoire de vie, cela reste un mystère pour qui cherche à comprendre les détails. La réponse ne se trouvera que dans des avis minoritaires. L'on sait qu'elle évolue dans un monde prospère et que sa rencontre avec le prophète Lui sera salutaire. Mais n'allons pas trop vite. Prenons le temps de savourer cette histoire, celle de la croyance particulière d'une femme cachée loin dans sa tour d'ivoire. C'est cette petite créature, ce petit oiseau absent des rangs de son roi, qui bouleversera la vie du peuple de Saba. Une hupe. Ce petit oiseau rangé aux aileriers ne Ausha pas ses mots, lorsqu'auprès de la hupe du peuple de Saba il atterrira et avec qui il conversera. L'oiseau observera ce peuple et la hupe de Balqis lui dira qu'ici on se prosterne face au soleil. Pour la hupe du prophète, point de merveille ! Elle était loin d'être dupe. Quant à leur croyance, elle savait que c'était de la désobéissance, car son roi était Sulaïmen, alayhi assalam. Le visage de la mécréance prit sa plus grande forme. Elle se disait qu'elle devait rapporter ce qu'elle a vu aux plus grands des hommes. Pour son roi et prophète, l'adoration du peuple de Saba ne serait plus un secret ici-bas. De sa découverte, elle en était satisfaite. Toutefois, Elle prit congé de son hôte car elle était en retard et elle savait que c'était une grande faute. Mais nous avons pu déjà découvrir ce qui se passait du côté du prophète, celui dont on disait qu'il avait la gouvernance parfaite. Contrairement à la hupe, qui était contente de sa trouvaille, le prophète était en colère car il remarqua son absence. Elle était en retard et ce dernier perdit sa patience. Peu après, la hupe arriva. essoufflée mais exaltée devant son roi elle dit j'ai vu ce que tu n'as pas vu au roi de vérité je viens de saba un royaume de splendeur dirigé par une femme parée de sagesse et de grandeur elle possède un trône immense un éclat sans pareil mais hélas elle et son peuple adorent le soleil ils se prosternent devant l'astre éphémère ignorant le créateur des cieux et de la terre Il est important de rappeler que le mot « femme » utilisé par la Hup avait son importance, car à cette époque, il n'était pas pour habitude qu'un peuple aussi grand choisisse une femme pour gouvernement, car l'on imagine sans cesse et à tort qu'elle serait dominée par ses émotions et ses passions. Cependant, Sulaiman n'en fit point une inquiétude et laissa la Hup reprendre sa narration. La Hup continua son récit et ajouta je les trouvai au mont roi priant le soleil les voyant ainsi j'eus peur d'eux car ils sont puissants et ont beaucoup de force mais je me suis dit ne valent-ils pas mieux pour ce peuple de se prosterner devant dieu satan les avait certes égarés en leur embellissant leur culte le peuple de saba n'en savait rien mais en réalité ce fut une insulte imaginée par satan le désobéissant qui les égara durant tout un temps du récit de la huppe s'en fut la fin Le prophète avait une idée derrière la tête, celle de vérifier l'authenticité des paroles de celui qui en était le messager. Il prépara alors une lettre qu'il chargea à la hub d'envoyer. « Jette-la dans le palais » , lui dit-il. Ensuite, à une distance respectable, observe la réaction de la reine. Elle fit ce que lui ordonna son roi. Entrant dans la chambre de la souveraine, elle l'observa endormie et d'un seul coup jeta la lettre sur son lit. tout près de son visage afin de voir à son réveil les paroles véridiques écrites sur cette page. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, lorsqu'elle fut éveillée, elle lut la lettre envoyée. Elle prit une décision sage. Elle convoquait son entourage, pas moins de 313 conseillers. Elle dit « Ô notable, une noble lettre m'a été envoyée. » « Je ne trancherai pas sans que vous en soyez témoin et que vous ne me donniez votre avis. » De par l'apparence de la lettre écrite avec du musque ainsi que de l'envoyer, la « up » aux ailes rayées, elle en déduit que le message ne pouvait provenir que d'une personne à qui la noblesse, la richesse et le pouvoir devaient appartenir. Mais quel en était le message ? Car la peur se lisait sur le visage de cette magnifique reine couleur ébène, la peur que les mots posés sur cette missive ne fassent des ravages. Voici venir les ayats, paroles d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #1

    Bismillah ar-Rahman ar-Rahim

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Elle vient de Sulaiman et c'est au nom d'allah le tout miséricordieux le très miséricordieux ne soyez pas autant avec moi et venez à moi en toute soumission la lettre n'était pas une lettre d'amour envoyée par un soupirant mais une lettre dont les mots étaient sans détour une peur accapara son être au sujet de cette missive celle que de sa croyance au soleil on ne la prive Pour Balkis, ce fut effrayant. Suleymane convoqua cette femme à venir lui rendre visite, mais cette lettre ajoutait une condition. Celle que lorsqu'elle répondrait à sa convocation, elle devra déjà être dans un état de soumission au maître de la création. L'entourage qu'elle avait rassemblé lui donnèrent un avis. Celui de combattre avec son armée sans plus tarder. Pour chacun des 313 conseillers, il avait une armée de 10 000 hommes à sa direction. Pour eux, c'était une victoire assurée. ils ne doutèrent pas de la puissance et de la force du peuple de saba mais à cela ils ajoutèrent que c'était elle la souveraine et que de la décision elle en aurait la finalité pas moins de trois millions d'hommes tout aussi soumis et respectueux de leur reine quelle magnifique scène balqis sentant venir l'air de la guerre décida de réfléchir autrement elle était une femme intelligente et de sa raison elle en fit un instrument dominant voilà que cette convocation prit la tournure d'un défi. Aux yeux de cette femme pour qui elle et son peuple vivaient déjà en harmonie, car la paix de son peuple était en jeu, à moins que sa croyance elle ne la rejette. Mais, chers auditeurs, à la fin de l'histoire, qui du roi ou de la reine sera pris dans ce jeu d'échecs ? Elle marcha à reculons et prit une décision pour sonder le cœur de ce roi. Elle plaça ainsi son premier pion. elle dit en vérité quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent et font de ces honorables citoyens des humiliés c'est ainsi qu'ils agissent c'étaient là les paroles d'une femme pleine de sagesse elle décida de lui envoyer un pot de vin afin de créer le lien et de voir s'il était attiré par l'appât du gain un cadeau lui démontrant ses plus belles richesses ainsi Elle observera de quoi est fait cet homme énigmatique. Serait-ce un roi ? Si tel est le cas, les cadeaux, il les acceptera. S'il était réellement un prophète, alors sa croyance sera authentique et il les refusera. Avec ses présents, elle enverra des émissaires. Ils seront des espions qui l'observeront pour lui rapporter toutes ses actions. Elle ajouta que si en voyant les présents, cet homme a le visage sévère, Alors ce n'est qu'un roi parmi d'autres. Mais s'il vous accueille souriant et avec douceur, alors il me semble qu'il sera bien prophète, ainsi il sera découvert. » C'est ainsi qu'elle ordonna de partir à ses émissaires. L'envoi de ses cadeaux ressembla à une diligence. On retrouva une couronne remplie de perles et de rubis, ainsi que des milliers de briques d'or et d'argent pour elle, ce n'était pas une lubie. Elle envoya également 500 esclaves, jeunes filles et jeunes garçons. Voilà à quoi ressemblait ce qu'elle plaça en tant que premier pion. Lorsque les cadeaux arrivèrent, Souleymane sourit et les rejetèrent. Il s'emporta et dit « Est-ce avec des biens que vous voulez m'aider alors que ce que Allah m'a procuré est meilleur que ce qu'il vous a procuré ? Mais c'est plutôt vous qui vous réjouissez de votre cadeau. Retournez vers eux. » nous viendrons avec une armée contre laquelle ils n'auront aucune résistance et nous les expulserons tout humiliés et méprisés pour souleymène rien n'était aussi précieux que la sagesse et la guidance d'un royaume offert par dieu la religion qu'il lui avait apportée n'avait sans pareil et cette reine qui adorait le soleil pensait qu'il tomberait sous le charme et accepterait ses biens en délaissant les cieux et son âme voilà qu'à son tour il plaça le second Celui du rejet et du rappel à sa soumission. Il renvoya les chefs de délégation de Saba avec leur présent et ajouta « Voici un dernier avertissement » et précisa que sa soumission, il l'attend, Balqis attendait de pied ferme ses émissaires. Ils arrivèrent et lui décrivirent tout ce qui s'était passé, de sa grande richesse, de son sourire ou encore de ses cadeaux refusés. Elle se laissa penser que peut-être il était bien prophète. Cela lui prit la tête car elle ne savait pas ce que ce roi voulait d'elle. Alors elle décida de le rejoindre, mais la condition imposée par Sulaïmen, elle comptait bien l'enfreindre, celle de venir soumise. Car elle avait besoin de comprendre et que de ses questionnements il la tranquillise. Avant de partir, elle décide d'enfermer à clé derrière cette porte son tronc. trop d'immenses, ce qui lui était le plus précieux de peur qu'il soit pris par l'armée de son imminence. Le roi entendit que la reine était en chemin, qu'elle n'était pas bien loin il avait un plan pour lui prouver que son pot de vin n'était rien rappelez-vous chers auditeurs souleymane était un homme intelligent et comprit que celle qui lui faisait face était à la recherche d'un défi lorsqu'il plaça son troisième pion il fit en sorte d'avoir un coup d'avance c'est ainsi qu'il décida de jouer sur les apparences la première décision qu'il prit fut la suivante voici venir les

  • Speaker #1

    Parole d'Allah SWT

  • Speaker #0

    En voici la traduction, il dit « Ô notable, qui de vous m'apportera son trône avant qu'il ne vienne à moi soumis ? » Un djinn redoutable dit « Je te l'apporterai avant que tu ne te lèves de ta place. Pour cela, je suis fort et digne de confiance. » Quelqu'un qui avait une connaissance du livre dit « Je te l'apporterai avant que tu n'es cligné de l'œil. » Quand ensuite Sulaïmen a vu le trône installé auprès de lui, il dit « Cela est de la grâce de mon Seigneur pour m'éprouver si je suis reconnaissant ou si je suis ingrat. » « Quiconque est reconnaissant, c'est dans son propre intérêt qu'il le fait, et quiconque est ingrat, alors mon Seigneur se suffit à lui-même et il est généreux. » Et ajouta « Rendez-lui son trône méconnaissable, nous verrons alors si elle sera guidée ou si elle est du nombre de ceux qui ne sont au point guidés. » Lorsque du sol du Yémen son trône fut englouti pour apparaître aux côtés de Suleymane à Jérusalem, ce dernier décida de lui donner un autre aspect physique. au trône de la reine de Saba encore plus magnifique. Mais il fallait que ce dernier reste similaire afin qu'elle le reconnaisse et que de ce trône elle sache qu'elle en était la propriétaire. Ainsi, elle sera subjuguée et comprendra que le soleil n'était qu'une créature en réalité. Il ordonna également qu'on fasse construire un palais de verre avant qu'elle n'atteigne son royaume. Sous le sol du palais avaient été placés de l'eau, des poissons et des animaux marins. Ainsi, « Diligence de marcher sur l'eau serait à son paroxysme, c'est certain. À côté de cela, les merveilles de son soleil n'arriveraient même pas à la hauteur de son orteil. » Balchis se présenta à ce roi. Tout autour d'elle, elle vit les miracles et la grandeur de Souleymane. On lui dit « Serait-ce ton trône ? » Mais Balchis resta prudente car, rappelez-vous, elle était une femme intelligente. Elle répondit, tout en plaçant son troisième pion. « Hum, c'est comme si c'était lui. » En réalité, elle n'en avait aucune idée, mais elle souhaitait faire preuve de prudence en ne se laissant pas aller à la confidence. Lorsqu'elle entra dans le palais, elle souleva son jupon et laissa découvrir ses mollets, pensant que ses jambes seraient mouillées. Mais le prophète l'arrêta et dit à la reine de Saba. Que cela n'était point de l'eau mais du verre. Elle comprit à cet instant, chers auditeurs, que le jeu prit fin. Et que son astre le soleil n'était pas le maître de l'univers. Échec et mat. Voilà la leçon donnée par Souleymane à cette reine de façon si délicate. Elle dit, Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même. Je me soumets avec Souleymane à Allah, Seigneur de l'univers. La reine de Sabah embrassa publiquement l'islam et sauva son âme. Je sais ce à quoi vous pensez, chers auditeurs. Se sont-ils aimés ? Sulaiman a-t-il épousé cette femme du Yémen ? Eh bien, les avis divergent. Certains, comme l'imam al-Qurtubi, diront que le prophète épousa la reine du Midi. D'autres diront qu'il la maria un roi du nom de Amadane, l'actuel Azerbaïdjan. Mais l'on ne retrouve pas ces informations dans le Coran. En attendant, ce dont nous sommes sûrs est que Sulaïmen offrit à cette reine du Yémen, bien plus que cela, une chose encore plus pure. De sa relation au soleil, une rupture, et de l'islam, sa nouvelle nourriture. C'est ainsi que s'achève ce récit. Son histoire est celle d'une reine décrite dans le Coran comme étant un légitime commandant. cette reine gouvernait son peuple de façon prospère celle pour qui le soleil était son roi l'abandonna pour allah elle fut citée dans le livre sacré Comme une femme ayant des qualités et dans le Coran, jamais elle ne fut dénigrée, dans la surat elle n'aime le lit fourmi et ses versets. Chers auditeurs, nous nous sommes pris par la main et nous voici au bout du chemin, au bout de la fourmilière. Pourtant, je vous avoue avoir légèrement jolivé mon propos, en vous disant que je vous accompagnerai jusqu'à vous faire sortir la tête de l'eau. Mais ne soyez pas en colère contre mes mots, je vous laisse devant la porte de sortie. Avec un questionnement en guise de clé de vie afin que vous puissiez faire travailler votre esprit. Était-ce réellement le roi qui prit la reine ? Je n'en suis pas si certaine. À un combat, il faut un gagnant et un perdant, me diriez-vous. Était-ce la reine de Saba qui perdait le combat ? Et si, pour une fois, dans un jeu d'échecs, le roi et la reine cessaient de s'affronter, non comme adversaires mais comme alliés, avançant ensemble vers la clarté ? Car lorsqu'elle se convertit, Elle dit que c'est avec Sulaiman qu'elle entre dans un état de soumis. Car en réalité, la reine de Sabah gagna l'amour d'Allah subhanahu wa ta'ala. Quant à Sulaiman, en défi constant était son âme lorsqu'il côtoya celle de cette grande dame. Il avait tout, et dans ce combat de richesse, il se rappela constamment d'être reconnaissant envers le Tout-Puissant. Alors dites-moi, chers auditeurs, dans ce jeu d'échecs, n'était-il pas deux à être vainqueurs ? Mais nous ne vous laissons pas ainsi. À ce récit, il y a une suite pour les plus courageux et les plus curieux. Laissons place à la seconde partie, celle des leçons à en tirer de ce récit. Assalamu alaikum wa rahmatullah. Bienvenue dans la seconde partie de récits de foi des femmes d'autrefois. Si vous êtes arrivé jusqu'ici, eh bien, je vous en remercie. Nous allons à présent nous plonger dans le rappel de certaines leçons fondamentales à retenir sur ces récits à travers l'analyse faite par plusieurs grands imams. Dans ce podcast, nous avons pris la décision de toujours citer les sources provenant des savants, à une époque où la parole est largement donnée à tous et où il est devenu courant de partager des enseignements religieux sans en mentionner l'origine. Cette rigueur, chers auditeurs, est essentielle pour préserver l'authenticité et la fiabilité de notre discours. Aujourd'hui, nous allons voir trois leçons à en tirer de ce récit. La première leçon sera la shura, la consultation, et la sagesse dans le leadership. Dans la surat al-Nem, le verset 32, elle dit Dans le tafsir d'Ibn Kathir, il souligne que cette attitude montre sa sagesse et son sens de la responsabilité malgré sa position de pouvoir. Elle cherche l'avis de ses conseillers avant d'agir. La leçon ici est que Balqis montre un exemple de leadership basé sur la consultation et la réflexion. Elle ne prend pas de décisions précipitées malgré l'urgence et la gravité de la situation. De plus, cela démontre que la victoire provient de l'association, de la force et de l'union. La deuxième leçon ici est la reconnaissance de la vérité et l'humilité face au Seigneur d'Allah. Dans la surah Al-Nam, le verset 44, elle dit « Mon Seigneur, « Je me suis fait du tort à moi-même, je me soumets avec Sulaiman, Allah, Seigneur de l'univers. » Dans le tafsir d'Al-Qurtubi, il met en avant la sincérité de Balkris dans sa conversion et la sagesse avec laquelle elle accepte l'islam sans orgueil ni obstination. Ici, la leçon à en tirer, c'est que lorsque Balkris est confrontée aux preuves de la puissance d'Allah Azzawajal à travers les miracles de Sulaiman, elle reconnaît humblement ses erreurs et accepte l'islam. Cela montre l'importance de l'humilité et la remise en question sincère face à la vérité. Et enfin, chers auditeurs, la troisième leçon à en tirer sera la gratitude envers Allah Azza wa Jal et l'usage des bénédictions pour le bien. Dans la Salat al-Naml, le verset 40, « Ceci est une grâce de mon Seigneur pour m'éprouver, me montrerai-je reconnaissant ou ingrat ? » Phrase dite par Sulaiman. La leçon ici est que Sulaiman reconnaît que les bénédictions et les pouvoirs qu'il possède sont une épreuve. Cela nous montre que les dons d'Allah ne sont pas forcément des privilèges, mais des tests de gratitude et d'utilisation responsables. Dans le tefsir d'Ibn Rashul, il explique que cette attitude de Sulaiman est un modèle de tawakul, de confiance en Allah et de reconnaissance. Il utilise ses pouvoirs pour le bien, sans arrogance ni abus. Quand Sulaiman a.s. dit « Ceci est une grâce de mon Seigneur pour m'éprouver, me montrerai-je reconnaissant ou ingrat ? » on comprend que les bienfaits comme la richesse et les pouvoirs sont aussi une épreuve, donc comme expliqué. Et justement, les savants ont divergé sur la question de savoir qui, entre le pauvre et le riche, fait face à l'épreuve la plus difficile. La première position est celle de l'épreuve du riche comme étant la plus difficile. La preuve coranique se trouve dans la surah Al-Alaq, le verset 6 et 7. Mais non, l'homme devient rebelle dès qu'il se voit dans l'abondance. Ici, dans le tafsir d'Ibn Taymiyyah, il explique que la richesse pousse souvent à la négligence et à l'oubli d'Allah. Le riche doit constamment se rappeler que tout ce qu'il possède provient d'Allah et l'utiliser pour le bien. L'argument ici est que la richesse et les bénédictions matérielles rendent la personne plus susceptible de devenir arrogante, d'oublier Allah et de s'éloigner de ses obligations spirituelles. La gratitude sincère est rare. La deuxième position est celle de l'épreuve du pauvre comme étant plus difficile. La preuve coranique se trouve dans la surah Al-Anbiya, verset 35. Et nous vous éprouverons par le mal et par le bien à titre de tentation. Dans le tafsir d'Al-Razali, Il souligne que le pauvre doit faire preuve d'une patience immense, tout en maintenant sa foi et sa confiance en Allah, ce qui est une forme d'adoration très élevée. L'argument ici est que la pauvreté peut mener à la frustration, l'impatience, voire à de la désobéissance ou à la remise en question du décret d'Allah. La patience face au manque est un défi constant. Enfin, chers auditeurs, nous terminerons par une synthèse où chacun est éprouvé en réalité différemment. Ibn Qayyim dit que l'épreuve la plus difficile dépend du cœur de la personne. Certains supportent mieux la richesse, d'autres la pauvreté. Ce qui compte, c'est la manière dont on réagit par la patience, al-sobh, ou la gratitude, al-shukr. En résumé, chers auditeurs, la richesse et la pauvreté sont toutes deux des épreuves, mais elles testent des aspects différents de notre relation avec Allah Azza wa Jal. Le croyant doit se demander, suis-je reconnaissant dans l'aisance ? ou patient dans la difficulté. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours plein d'espoir et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire.

Chapters

  • Chapitre 1

    00:00

  • Début du Récit de Balqis

    00:55

  • Leçons à en tirer du récit

    26:39

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Dans cette vidéo, nous plongeons dans l'histoire fascinante de la Reine de Saba, Balqis et de sa rencontre avec le prophète Soulayman (Salomon). Guidés par les enseignements du Coran et de la Sunna, nous découvrirons comment Soulayman, un roi doté de sagesse et de pouvoirs extraordinaires, a su impressionner la reine de Saba par sa connaissance et sa piété. La rencontre entre ces deux figures emblématiques est marquée par des épreuves, des miracles et des échanges puissants, reflétant des leçons profondes sur la foi, le leadership et l'humilité. Une histoire riche en enseignements spirituels et historiques que vous ne voudrez pas manquer.


Sourate du récit:

sourate al naml (27): verset 19

sourate al naml (27) : verset 30

sourate al naml (27) : verset 31

sourate al naml (27) : verset 34

sourate al naml (27) : verset 35


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    Au jeu d'échecs, vous n'êtes pas toujours obligé de jouer le meilleur coup. Un coup doit être actif, entreprenant ou correcté. Au nom d'Allah, le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux. Et dans le récit, il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence, « Surat al-Suf » . Bienvenue dans « Récits de foi et des femmes d'autrefois » , un voyage au cœur des épopées que je vais vous conter. Je vous invite à prendre un moment pour accueillir cette capsule de trésors intemporels, pour découvrir qui sont-elles. Ces récits riches en leçons et emprunts d'une profonde vérité ne sont pas de simples histoires mais des clés pour avancer. Installez-vous confortablement, laissez-vous emporter par ces pans de vie et plongeons ensemble dans un monde d'enseignements infinis. Voici l'histoire de Balqis, celle qui fut légitimée dans sa gouvernance par notre Seigneur adoré. Le monde évolue, le monde change. Rien ne dure mais l'islam, lui, perdure. Aujourd'hui, je vais vous conter le récit d'une reine que l'on dit venir tout droit du Yémen, dont la destinée s'entremêle à celui d'un prophète du nom de Suleymen. Cette histoire est particulière. Pour la rédaction de ce récit, votre narratrice se permet d'être familière. sans jeu de mots aucun, en vous disant que je fus pris dans une fourmilière. Vous donnant les raisons du lourd travail de résiliation qui m'a été demandé pour achever cette émission, il est important de signaler avant de commencer à compter ce récit que de la protagoniste on n'en dépeint un portrait mensonger de sa vie. L'on en donne également plusieurs pistes, l'on retrouve des descriptions de son épopée à profusion. Il est difficile, je vous l'avoue, de ne pas... pas s'égarer, car l'imagination des hommes au sujet de son profil ne m'a pas rendu la tâche facile. Vous me connaissez à présent, chers auditeurs, des descriptions infondées pleines de mes pensées, je n'en saurais point l'auteur. J'ai décidé d'en décortiquer les faits en prenant l'avis du consensus. Je m'engage à n'y mettre aucun lapsus, car son histoire fut reprise par nombreux moralistes. Ils en firent une créature presque irréelle qu'on se le dise. Les hommes, troublés par la force et la raison de cette reine, inventèrent des fables pour la dénigrer. Ils dirent d'elle qu'elle était mi-femme et mi-djinn, non pas un humain. Pour eux, une femme dirigeante juste et puissante ne pouvait être qu'un mythe ou une créature fantastique, c'est certain. Ne soyez pas apeurés, chers auditeurs, je vous guiderai par la main tout au long de la traversée de cette fourmilière, pleine de pièges et de fausses interprétations, pour vous mener vers la lumière, celle de l'histoire contée. par le maître de la création. À présent, plongeons-nous dans ce récit et laissons cette reine légitime prendre vie. Rapportée par les paroles du divin, nous verrons dans cette histoire de ce que cette reine y advient. Point de spéculation, le Coran et la Sunna seront les sources de cette narration. Prouvons-leur qu'elle était bien faite d'argile et point d'une femme fragile. L'histoire que je vais vous conter n'est pas celle d'un château enchanté où un roi délivra sa reine bien-aimée. Ou peut-être que si. Elle sera bien délivrée par ce roi, mais de la meilleure des façons, nous le verrons. Après ce long préambule, sachez que ce récit vous bouleversera de toutes parts. Tendez l'oreille, ouvrez votre ouïe et votre regard, car il commencera par une créature minuscule, une fourmi. Des petites fourmis étaient attelées au travail lorsque l'une d'elles entendit, non pas le tremblement d'un seul pas de géant d'hommes, mais bien les pas d'une armée qui se dirigeait vers la vallée des fourmis. Et sans que cela n'étonne, elle dit « Ô fourmis, entrez dans vos demeures de peur que Souleymane et ses armées ne vous écrasent sous leurs pieds » et cela sans qu'ils ne s'en rendent compte. Mais pas tout à fait. Un homme les vit et les entendit. Il ordonne que l'armée s'arrête pour que les fourmis restent en vie. Il sourit amusé par les propos de la fourmi et invoqua Allah. Permets-moi, Seigneur, de rendre grâce pour les bienfaits dont tu m'as comblé ainsi que père et mère, et que je fasse une bonne œuvre et que tu agrées, et fais-moi entrer par ta miséricorde parmi tes serviteurs vertueux. Seraient-ce là les mots d'un homme pieux ? Mais de qui provenait cette douce parole ? De celui-même qui sourit lorsqu'il entendit les dires d'une fourmi provenant du sol ? Qui était donc ce prophète qui, un temps plus tard, aura l'audace de placer la reine de Saba dans une impasse ? Dans ce royaume antique, se passera plusieurs événements historiques. Il y vivait un roi dont on dit que son règne était unique de bien des façons. Sulaïmen était avant tout le fils d'un roi et prophète, Daoud était son nom. Et de son éducation, il en fit un homme de raison. En plus de leurs liens de parenté, ils partagèrent une chose plus précieuse pour tout musulman, celle d'être tous deux mentionnés seize fois dans le noble Coran par Allah le Tout-Puissant. Sulaiman devint roi à douze ans d'âge. Cela n'était pas d'usage. Il fut prophète à son tour, on lui prêta tout un tas de qualités. La sagesse et la foi étaient celles qui l'illuminairent. Retenez bien cette partie de l'histoire. car nous ne sommes qu'au début du chemin menant à la sortie de cette fourmilière. Avec le règne grandissant de ce prophète, qui s'était donné pour mission celle de propager la parole du maître de la création, il avait pour habitude d'envoyer des missives aux dirigeants d'autres royaumes ici et là, rappelant à tous ceux qui ne voulaient point se soumettre aux ignorants, les paroles d'Allah. Mais des prophètes doués de raison et propageant la parole de l'authentique, Pourquoi cela fait de son règne quelque chose d'unique, me diriez-vous ? Eh bien, chers auditeurs, son règne était unique en tout point. Son royaume s'était tendu car Allah lui accorda des dons qu'il n'accorda à aucun. Jamais nul autre après lui n'en aura les privilèges et de par ces privilèges, jamais il ne faiblit dans la transmission du message de l'omniscient. Il était riche, fort, courageux et puissant. Il avait le pouvoir sur les vents et la compréhension des plantes et des animaux par leur langage, mais il avait encore bien d'autres avantages, comme l'obéissance et la soumission des djinns, ainsi que celles des chayatés, dont on les appelait ainsi lorsqu'ils n'avaient pas de dînes. Les hommes étaient aussi à ses ordres. Quelle belle miséricorde que voici ! L'architecture était sa signature à l'aide de toutes les créatures sous la hymène, agrandit la ville de Jérusalem. Sept ans, voilà le temps ! qui fut utilisé pour que son projet arrive à maturité. Il se sentait de Dieu aimé et privilégié et pour cela il se devait d'être ferme dans sa guidance car elle renferme là les clés de la prospérité, la croyance. En tant que prophète et malgré tout ce qu'il possédait, il était un homme à sept. Cette doctrine il se l'impose car s'il était certain d'une chose, c'est que malgré l'impression qu'ur sur cette terre il avait comme décroché un bout de ciel, Il n'était pas éternel, et que de cette vie, il l'utiliserait pour guider toute créature et tout esprit vers Dieu et sa Seigneurie. Et pour tous ses bienfaits grandissants, il remerciera Allah subhanahu wa ta'ala, « Alhamdoulilah » disait-il constamment. À présent, chers auditeurs, imaginez un peu cette scène. Imprégnez-vous de son quotidien, lorsqu'à son réveil le soleil éclaire ses palais majestueux entourés de gardiens. le vent qu'il dirige caresse les jardins luxuriants et les oiseaux chantent les louanges au seigneur des mondes pour qui est doué d'horizon de cette belle image à l'esprit il succombe un jour au coeur de cette harmonie un absinthe troubla cette symphonie durant l'une de ces batailles les combattants étaient assoiffés et souhaitant s'abreuver le prophète alors passa en revue son armée composée d'hommes de djinns et d'oiseaux voulant savoir à quelle distance ils se trouvaient d'un point d'eau Les hommes et les djinns ne purent lui répondre. Sulaiman dit alors « Je ne quitterai pas cet endroit jusqu'à ce que je sache où se trouve le point d'eau le plus proche. » Il était en colère et Ausha ses mots prononcés avec un ton de reproche. En voyant son mécontentement, l'un d'eux lui dit qu'un oiseau, une hupe, pourrait l'aider à trouver ce point d'eau car c'était là la finesse de son espèce. Le prophète se mit à chercher l'oiseau et c'est ainsi qu'il remarqua son absence. il ne trouva point les mots et se demandait si elle avait osé s'absenter sans son autorisation donnée à ces mots il ajouta je la châtirai sévèrement ou peut-être même que je l'égorgerai à moins qu'elle ne m'apporte une excuse mais où était donc cet animal qui brilla par son absence anormale espérons pour lui que le retour de son escale ne lui sera point fatal Non loin de là, vivait jadis une femme du nom de Balqis, plus communément appelée Reine de Saba ou encore Reine du Midi à ce que l'on dit. Elle aurait été Reine du Yémen au temps du prophète Suleymen. D'autres diront que l'Éthiopie était aussi son territoire de vie, cela reste un mystère pour qui cherche à comprendre les détails. La réponse ne se trouvera que dans des avis minoritaires. L'on sait qu'elle évolue dans un monde prospère et que sa rencontre avec le prophète Lui sera salutaire. Mais n'allons pas trop vite. Prenons le temps de savourer cette histoire, celle de la croyance particulière d'une femme cachée loin dans sa tour d'ivoire. C'est cette petite créature, ce petit oiseau absent des rangs de son roi, qui bouleversera la vie du peuple de Saba. Une hupe. Ce petit oiseau rangé aux aileriers ne Ausha pas ses mots, lorsqu'auprès de la hupe du peuple de Saba il atterrira et avec qui il conversera. L'oiseau observera ce peuple et la hupe de Balqis lui dira qu'ici on se prosterne face au soleil. Pour la hupe du prophète, point de merveille ! Elle était loin d'être dupe. Quant à leur croyance, elle savait que c'était de la désobéissance, car son roi était Sulaïmen, alayhi assalam. Le visage de la mécréance prit sa plus grande forme. Elle se disait qu'elle devait rapporter ce qu'elle a vu aux plus grands des hommes. Pour son roi et prophète, l'adoration du peuple de Saba ne serait plus un secret ici-bas. De sa découverte, elle en était satisfaite. Toutefois, Elle prit congé de son hôte car elle était en retard et elle savait que c'était une grande faute. Mais nous avons pu déjà découvrir ce qui se passait du côté du prophète, celui dont on disait qu'il avait la gouvernance parfaite. Contrairement à la hupe, qui était contente de sa trouvaille, le prophète était en colère car il remarqua son absence. Elle était en retard et ce dernier perdit sa patience. Peu après, la hupe arriva. essoufflée mais exaltée devant son roi elle dit j'ai vu ce que tu n'as pas vu au roi de vérité je viens de saba un royaume de splendeur dirigé par une femme parée de sagesse et de grandeur elle possède un trône immense un éclat sans pareil mais hélas elle et son peuple adorent le soleil ils se prosternent devant l'astre éphémère ignorant le créateur des cieux et de la terre Il est important de rappeler que le mot « femme » utilisé par la Hup avait son importance, car à cette époque, il n'était pas pour habitude qu'un peuple aussi grand choisisse une femme pour gouvernement, car l'on imagine sans cesse et à tort qu'elle serait dominée par ses émotions et ses passions. Cependant, Sulaiman n'en fit point une inquiétude et laissa la Hup reprendre sa narration. La Hup continua son récit et ajouta je les trouvai au mont roi priant le soleil les voyant ainsi j'eus peur d'eux car ils sont puissants et ont beaucoup de force mais je me suis dit ne valent-ils pas mieux pour ce peuple de se prosterner devant dieu satan les avait certes égarés en leur embellissant leur culte le peuple de saba n'en savait rien mais en réalité ce fut une insulte imaginée par satan le désobéissant qui les égara durant tout un temps du récit de la huppe s'en fut la fin Le prophète avait une idée derrière la tête, celle de vérifier l'authenticité des paroles de celui qui en était le messager. Il prépara alors une lettre qu'il chargea à la hub d'envoyer. « Jette-la dans le palais » , lui dit-il. Ensuite, à une distance respectable, observe la réaction de la reine. Elle fit ce que lui ordonna son roi. Entrant dans la chambre de la souveraine, elle l'observa endormie et d'un seul coup jeta la lettre sur son lit. tout près de son visage afin de voir à son réveil les paroles véridiques écrites sur cette page. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, lorsqu'elle fut éveillée, elle lut la lettre envoyée. Elle prit une décision sage. Elle convoquait son entourage, pas moins de 313 conseillers. Elle dit « Ô notable, une noble lettre m'a été envoyée. » « Je ne trancherai pas sans que vous en soyez témoin et que vous ne me donniez votre avis. » De par l'apparence de la lettre écrite avec du musque ainsi que de l'envoyer, la « up » aux ailes rayées, elle en déduit que le message ne pouvait provenir que d'une personne à qui la noblesse, la richesse et le pouvoir devaient appartenir. Mais quel en était le message ? Car la peur se lisait sur le visage de cette magnifique reine couleur ébène, la peur que les mots posés sur cette missive ne fassent des ravages. Voici venir les ayats, paroles d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #1

    Bismillah ar-Rahman ar-Rahim

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Elle vient de Sulaiman et c'est au nom d'allah le tout miséricordieux le très miséricordieux ne soyez pas autant avec moi et venez à moi en toute soumission la lettre n'était pas une lettre d'amour envoyée par un soupirant mais une lettre dont les mots étaient sans détour une peur accapara son être au sujet de cette missive celle que de sa croyance au soleil on ne la prive Pour Balkis, ce fut effrayant. Suleymane convoqua cette femme à venir lui rendre visite, mais cette lettre ajoutait une condition. Celle que lorsqu'elle répondrait à sa convocation, elle devra déjà être dans un état de soumission au maître de la création. L'entourage qu'elle avait rassemblé lui donnèrent un avis. Celui de combattre avec son armée sans plus tarder. Pour chacun des 313 conseillers, il avait une armée de 10 000 hommes à sa direction. Pour eux, c'était une victoire assurée. ils ne doutèrent pas de la puissance et de la force du peuple de saba mais à cela ils ajoutèrent que c'était elle la souveraine et que de la décision elle en aurait la finalité pas moins de trois millions d'hommes tout aussi soumis et respectueux de leur reine quelle magnifique scène balqis sentant venir l'air de la guerre décida de réfléchir autrement elle était une femme intelligente et de sa raison elle en fit un instrument dominant voilà que cette convocation prit la tournure d'un défi. Aux yeux de cette femme pour qui elle et son peuple vivaient déjà en harmonie, car la paix de son peuple était en jeu, à moins que sa croyance elle ne la rejette. Mais, chers auditeurs, à la fin de l'histoire, qui du roi ou de la reine sera pris dans ce jeu d'échecs ? Elle marcha à reculons et prit une décision pour sonder le cœur de ce roi. Elle plaça ainsi son premier pion. elle dit en vérité quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent et font de ces honorables citoyens des humiliés c'est ainsi qu'ils agissent c'étaient là les paroles d'une femme pleine de sagesse elle décida de lui envoyer un pot de vin afin de créer le lien et de voir s'il était attiré par l'appât du gain un cadeau lui démontrant ses plus belles richesses ainsi Elle observera de quoi est fait cet homme énigmatique. Serait-ce un roi ? Si tel est le cas, les cadeaux, il les acceptera. S'il était réellement un prophète, alors sa croyance sera authentique et il les refusera. Avec ses présents, elle enverra des émissaires. Ils seront des espions qui l'observeront pour lui rapporter toutes ses actions. Elle ajouta que si en voyant les présents, cet homme a le visage sévère, Alors ce n'est qu'un roi parmi d'autres. Mais s'il vous accueille souriant et avec douceur, alors il me semble qu'il sera bien prophète, ainsi il sera découvert. » C'est ainsi qu'elle ordonna de partir à ses émissaires. L'envoi de ses cadeaux ressembla à une diligence. On retrouva une couronne remplie de perles et de rubis, ainsi que des milliers de briques d'or et d'argent pour elle, ce n'était pas une lubie. Elle envoya également 500 esclaves, jeunes filles et jeunes garçons. Voilà à quoi ressemblait ce qu'elle plaça en tant que premier pion. Lorsque les cadeaux arrivèrent, Souleymane sourit et les rejetèrent. Il s'emporta et dit « Est-ce avec des biens que vous voulez m'aider alors que ce que Allah m'a procuré est meilleur que ce qu'il vous a procuré ? Mais c'est plutôt vous qui vous réjouissez de votre cadeau. Retournez vers eux. » nous viendrons avec une armée contre laquelle ils n'auront aucune résistance et nous les expulserons tout humiliés et méprisés pour souleymène rien n'était aussi précieux que la sagesse et la guidance d'un royaume offert par dieu la religion qu'il lui avait apportée n'avait sans pareil et cette reine qui adorait le soleil pensait qu'il tomberait sous le charme et accepterait ses biens en délaissant les cieux et son âme voilà qu'à son tour il plaça le second Celui du rejet et du rappel à sa soumission. Il renvoya les chefs de délégation de Saba avec leur présent et ajouta « Voici un dernier avertissement » et précisa que sa soumission, il l'attend, Balqis attendait de pied ferme ses émissaires. Ils arrivèrent et lui décrivirent tout ce qui s'était passé, de sa grande richesse, de son sourire ou encore de ses cadeaux refusés. Elle se laissa penser que peut-être il était bien prophète. Cela lui prit la tête car elle ne savait pas ce que ce roi voulait d'elle. Alors elle décida de le rejoindre, mais la condition imposée par Sulaïmen, elle comptait bien l'enfreindre, celle de venir soumise. Car elle avait besoin de comprendre et que de ses questionnements il la tranquillise. Avant de partir, elle décide d'enfermer à clé derrière cette porte son tronc. trop d'immenses, ce qui lui était le plus précieux de peur qu'il soit pris par l'armée de son imminence. Le roi entendit que la reine était en chemin, qu'elle n'était pas bien loin il avait un plan pour lui prouver que son pot de vin n'était rien rappelez-vous chers auditeurs souleymane était un homme intelligent et comprit que celle qui lui faisait face était à la recherche d'un défi lorsqu'il plaça son troisième pion il fit en sorte d'avoir un coup d'avance c'est ainsi qu'il décida de jouer sur les apparences la première décision qu'il prit fut la suivante voici venir les

  • Speaker #1

    Parole d'Allah SWT

  • Speaker #0

    En voici la traduction, il dit « Ô notable, qui de vous m'apportera son trône avant qu'il ne vienne à moi soumis ? » Un djinn redoutable dit « Je te l'apporterai avant que tu ne te lèves de ta place. Pour cela, je suis fort et digne de confiance. » Quelqu'un qui avait une connaissance du livre dit « Je te l'apporterai avant que tu n'es cligné de l'œil. » Quand ensuite Sulaïmen a vu le trône installé auprès de lui, il dit « Cela est de la grâce de mon Seigneur pour m'éprouver si je suis reconnaissant ou si je suis ingrat. » « Quiconque est reconnaissant, c'est dans son propre intérêt qu'il le fait, et quiconque est ingrat, alors mon Seigneur se suffit à lui-même et il est généreux. » Et ajouta « Rendez-lui son trône méconnaissable, nous verrons alors si elle sera guidée ou si elle est du nombre de ceux qui ne sont au point guidés. » Lorsque du sol du Yémen son trône fut englouti pour apparaître aux côtés de Suleymane à Jérusalem, ce dernier décida de lui donner un autre aspect physique. au trône de la reine de Saba encore plus magnifique. Mais il fallait que ce dernier reste similaire afin qu'elle le reconnaisse et que de ce trône elle sache qu'elle en était la propriétaire. Ainsi, elle sera subjuguée et comprendra que le soleil n'était qu'une créature en réalité. Il ordonna également qu'on fasse construire un palais de verre avant qu'elle n'atteigne son royaume. Sous le sol du palais avaient été placés de l'eau, des poissons et des animaux marins. Ainsi, « Diligence de marcher sur l'eau serait à son paroxysme, c'est certain. À côté de cela, les merveilles de son soleil n'arriveraient même pas à la hauteur de son orteil. » Balchis se présenta à ce roi. Tout autour d'elle, elle vit les miracles et la grandeur de Souleymane. On lui dit « Serait-ce ton trône ? » Mais Balchis resta prudente car, rappelez-vous, elle était une femme intelligente. Elle répondit, tout en plaçant son troisième pion. « Hum, c'est comme si c'était lui. » En réalité, elle n'en avait aucune idée, mais elle souhaitait faire preuve de prudence en ne se laissant pas aller à la confidence. Lorsqu'elle entra dans le palais, elle souleva son jupon et laissa découvrir ses mollets, pensant que ses jambes seraient mouillées. Mais le prophète l'arrêta et dit à la reine de Saba. Que cela n'était point de l'eau mais du verre. Elle comprit à cet instant, chers auditeurs, que le jeu prit fin. Et que son astre le soleil n'était pas le maître de l'univers. Échec et mat. Voilà la leçon donnée par Souleymane à cette reine de façon si délicate. Elle dit, Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même. Je me soumets avec Souleymane à Allah, Seigneur de l'univers. La reine de Sabah embrassa publiquement l'islam et sauva son âme. Je sais ce à quoi vous pensez, chers auditeurs. Se sont-ils aimés ? Sulaiman a-t-il épousé cette femme du Yémen ? Eh bien, les avis divergent. Certains, comme l'imam al-Qurtubi, diront que le prophète épousa la reine du Midi. D'autres diront qu'il la maria un roi du nom de Amadane, l'actuel Azerbaïdjan. Mais l'on ne retrouve pas ces informations dans le Coran. En attendant, ce dont nous sommes sûrs est que Sulaïmen offrit à cette reine du Yémen, bien plus que cela, une chose encore plus pure. De sa relation au soleil, une rupture, et de l'islam, sa nouvelle nourriture. C'est ainsi que s'achève ce récit. Son histoire est celle d'une reine décrite dans le Coran comme étant un légitime commandant. cette reine gouvernait son peuple de façon prospère celle pour qui le soleil était son roi l'abandonna pour allah elle fut citée dans le livre sacré Comme une femme ayant des qualités et dans le Coran, jamais elle ne fut dénigrée, dans la surat elle n'aime le lit fourmi et ses versets. Chers auditeurs, nous nous sommes pris par la main et nous voici au bout du chemin, au bout de la fourmilière. Pourtant, je vous avoue avoir légèrement jolivé mon propos, en vous disant que je vous accompagnerai jusqu'à vous faire sortir la tête de l'eau. Mais ne soyez pas en colère contre mes mots, je vous laisse devant la porte de sortie. Avec un questionnement en guise de clé de vie afin que vous puissiez faire travailler votre esprit. Était-ce réellement le roi qui prit la reine ? Je n'en suis pas si certaine. À un combat, il faut un gagnant et un perdant, me diriez-vous. Était-ce la reine de Saba qui perdait le combat ? Et si, pour une fois, dans un jeu d'échecs, le roi et la reine cessaient de s'affronter, non comme adversaires mais comme alliés, avançant ensemble vers la clarté ? Car lorsqu'elle se convertit, Elle dit que c'est avec Sulaiman qu'elle entre dans un état de soumis. Car en réalité, la reine de Sabah gagna l'amour d'Allah subhanahu wa ta'ala. Quant à Sulaiman, en défi constant était son âme lorsqu'il côtoya celle de cette grande dame. Il avait tout, et dans ce combat de richesse, il se rappela constamment d'être reconnaissant envers le Tout-Puissant. Alors dites-moi, chers auditeurs, dans ce jeu d'échecs, n'était-il pas deux à être vainqueurs ? Mais nous ne vous laissons pas ainsi. À ce récit, il y a une suite pour les plus courageux et les plus curieux. Laissons place à la seconde partie, celle des leçons à en tirer de ce récit. Assalamu alaikum wa rahmatullah. Bienvenue dans la seconde partie de récits de foi des femmes d'autrefois. Si vous êtes arrivé jusqu'ici, eh bien, je vous en remercie. Nous allons à présent nous plonger dans le rappel de certaines leçons fondamentales à retenir sur ces récits à travers l'analyse faite par plusieurs grands imams. Dans ce podcast, nous avons pris la décision de toujours citer les sources provenant des savants, à une époque où la parole est largement donnée à tous et où il est devenu courant de partager des enseignements religieux sans en mentionner l'origine. Cette rigueur, chers auditeurs, est essentielle pour préserver l'authenticité et la fiabilité de notre discours. Aujourd'hui, nous allons voir trois leçons à en tirer de ce récit. La première leçon sera la shura, la consultation, et la sagesse dans le leadership. Dans la surat al-Nem, le verset 32, elle dit Dans le tafsir d'Ibn Kathir, il souligne que cette attitude montre sa sagesse et son sens de la responsabilité malgré sa position de pouvoir. Elle cherche l'avis de ses conseillers avant d'agir. La leçon ici est que Balqis montre un exemple de leadership basé sur la consultation et la réflexion. Elle ne prend pas de décisions précipitées malgré l'urgence et la gravité de la situation. De plus, cela démontre que la victoire provient de l'association, de la force et de l'union. La deuxième leçon ici est la reconnaissance de la vérité et l'humilité face au Seigneur d'Allah. Dans la surah Al-Nam, le verset 44, elle dit « Mon Seigneur, « Je me suis fait du tort à moi-même, je me soumets avec Sulaiman, Allah, Seigneur de l'univers. » Dans le tafsir d'Al-Qurtubi, il met en avant la sincérité de Balkris dans sa conversion et la sagesse avec laquelle elle accepte l'islam sans orgueil ni obstination. Ici, la leçon à en tirer, c'est que lorsque Balkris est confrontée aux preuves de la puissance d'Allah Azzawajal à travers les miracles de Sulaiman, elle reconnaît humblement ses erreurs et accepte l'islam. Cela montre l'importance de l'humilité et la remise en question sincère face à la vérité. Et enfin, chers auditeurs, la troisième leçon à en tirer sera la gratitude envers Allah Azza wa Jal et l'usage des bénédictions pour le bien. Dans la Salat al-Naml, le verset 40, « Ceci est une grâce de mon Seigneur pour m'éprouver, me montrerai-je reconnaissant ou ingrat ? » Phrase dite par Sulaiman. La leçon ici est que Sulaiman reconnaît que les bénédictions et les pouvoirs qu'il possède sont une épreuve. Cela nous montre que les dons d'Allah ne sont pas forcément des privilèges, mais des tests de gratitude et d'utilisation responsables. Dans le tefsir d'Ibn Rashul, il explique que cette attitude de Sulaiman est un modèle de tawakul, de confiance en Allah et de reconnaissance. Il utilise ses pouvoirs pour le bien, sans arrogance ni abus. Quand Sulaiman a.s. dit « Ceci est une grâce de mon Seigneur pour m'éprouver, me montrerai-je reconnaissant ou ingrat ? » on comprend que les bienfaits comme la richesse et les pouvoirs sont aussi une épreuve, donc comme expliqué. Et justement, les savants ont divergé sur la question de savoir qui, entre le pauvre et le riche, fait face à l'épreuve la plus difficile. La première position est celle de l'épreuve du riche comme étant la plus difficile. La preuve coranique se trouve dans la surah Al-Alaq, le verset 6 et 7. Mais non, l'homme devient rebelle dès qu'il se voit dans l'abondance. Ici, dans le tafsir d'Ibn Taymiyyah, il explique que la richesse pousse souvent à la négligence et à l'oubli d'Allah. Le riche doit constamment se rappeler que tout ce qu'il possède provient d'Allah et l'utiliser pour le bien. L'argument ici est que la richesse et les bénédictions matérielles rendent la personne plus susceptible de devenir arrogante, d'oublier Allah et de s'éloigner de ses obligations spirituelles. La gratitude sincère est rare. La deuxième position est celle de l'épreuve du pauvre comme étant plus difficile. La preuve coranique se trouve dans la surah Al-Anbiya, verset 35. Et nous vous éprouverons par le mal et par le bien à titre de tentation. Dans le tafsir d'Al-Razali, Il souligne que le pauvre doit faire preuve d'une patience immense, tout en maintenant sa foi et sa confiance en Allah, ce qui est une forme d'adoration très élevée. L'argument ici est que la pauvreté peut mener à la frustration, l'impatience, voire à de la désobéissance ou à la remise en question du décret d'Allah. La patience face au manque est un défi constant. Enfin, chers auditeurs, nous terminerons par une synthèse où chacun est éprouvé en réalité différemment. Ibn Qayyim dit que l'épreuve la plus difficile dépend du cœur de la personne. Certains supportent mieux la richesse, d'autres la pauvreté. Ce qui compte, c'est la manière dont on réagit par la patience, al-sobh, ou la gratitude, al-shukr. En résumé, chers auditeurs, la richesse et la pauvreté sont toutes deux des épreuves, mais elles testent des aspects différents de notre relation avec Allah Azza wa Jal. Le croyant doit se demander, suis-je reconnaissant dans l'aisance ? ou patient dans la difficulté. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours plein d'espoir et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire.

Chapters

  • Chapitre 1

    00:00

  • Début du Récit de Balqis

    00:55

  • Leçons à en tirer du récit

    26:39

Description

Dans cette vidéo, nous plongeons dans l'histoire fascinante de la Reine de Saba, Balqis et de sa rencontre avec le prophète Soulayman (Salomon). Guidés par les enseignements du Coran et de la Sunna, nous découvrirons comment Soulayman, un roi doté de sagesse et de pouvoirs extraordinaires, a su impressionner la reine de Saba par sa connaissance et sa piété. La rencontre entre ces deux figures emblématiques est marquée par des épreuves, des miracles et des échanges puissants, reflétant des leçons profondes sur la foi, le leadership et l'humilité. Une histoire riche en enseignements spirituels et historiques que vous ne voudrez pas manquer.


Sourate du récit:

sourate al naml (27): verset 19

sourate al naml (27) : verset 30

sourate al naml (27) : verset 31

sourate al naml (27) : verset 34

sourate al naml (27) : verset 35


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    Au jeu d'échecs, vous n'êtes pas toujours obligé de jouer le meilleur coup. Un coup doit être actif, entreprenant ou correcté. Au nom d'Allah, le tout-miséricordieux, le très-miséricordieux. Et dans le récit, il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence, « Surat al-Suf » . Bienvenue dans « Récits de foi et des femmes d'autrefois » , un voyage au cœur des épopées que je vais vous conter. Je vous invite à prendre un moment pour accueillir cette capsule de trésors intemporels, pour découvrir qui sont-elles. Ces récits riches en leçons et emprunts d'une profonde vérité ne sont pas de simples histoires mais des clés pour avancer. Installez-vous confortablement, laissez-vous emporter par ces pans de vie et plongeons ensemble dans un monde d'enseignements infinis. Voici l'histoire de Balqis, celle qui fut légitimée dans sa gouvernance par notre Seigneur adoré. Le monde évolue, le monde change. Rien ne dure mais l'islam, lui, perdure. Aujourd'hui, je vais vous conter le récit d'une reine que l'on dit venir tout droit du Yémen, dont la destinée s'entremêle à celui d'un prophète du nom de Suleymen. Cette histoire est particulière. Pour la rédaction de ce récit, votre narratrice se permet d'être familière. sans jeu de mots aucun, en vous disant que je fus pris dans une fourmilière. Vous donnant les raisons du lourd travail de résiliation qui m'a été demandé pour achever cette émission, il est important de signaler avant de commencer à compter ce récit que de la protagoniste on n'en dépeint un portrait mensonger de sa vie. L'on en donne également plusieurs pistes, l'on retrouve des descriptions de son épopée à profusion. Il est difficile, je vous l'avoue, de ne pas... pas s'égarer, car l'imagination des hommes au sujet de son profil ne m'a pas rendu la tâche facile. Vous me connaissez à présent, chers auditeurs, des descriptions infondées pleines de mes pensées, je n'en saurais point l'auteur. J'ai décidé d'en décortiquer les faits en prenant l'avis du consensus. Je m'engage à n'y mettre aucun lapsus, car son histoire fut reprise par nombreux moralistes. Ils en firent une créature presque irréelle qu'on se le dise. Les hommes, troublés par la force et la raison de cette reine, inventèrent des fables pour la dénigrer. Ils dirent d'elle qu'elle était mi-femme et mi-djinn, non pas un humain. Pour eux, une femme dirigeante juste et puissante ne pouvait être qu'un mythe ou une créature fantastique, c'est certain. Ne soyez pas apeurés, chers auditeurs, je vous guiderai par la main tout au long de la traversée de cette fourmilière, pleine de pièges et de fausses interprétations, pour vous mener vers la lumière, celle de l'histoire contée. par le maître de la création. À présent, plongeons-nous dans ce récit et laissons cette reine légitime prendre vie. Rapportée par les paroles du divin, nous verrons dans cette histoire de ce que cette reine y advient. Point de spéculation, le Coran et la Sunna seront les sources de cette narration. Prouvons-leur qu'elle était bien faite d'argile et point d'une femme fragile. L'histoire que je vais vous conter n'est pas celle d'un château enchanté où un roi délivra sa reine bien-aimée. Ou peut-être que si. Elle sera bien délivrée par ce roi, mais de la meilleure des façons, nous le verrons. Après ce long préambule, sachez que ce récit vous bouleversera de toutes parts. Tendez l'oreille, ouvrez votre ouïe et votre regard, car il commencera par une créature minuscule, une fourmi. Des petites fourmis étaient attelées au travail lorsque l'une d'elles entendit, non pas le tremblement d'un seul pas de géant d'hommes, mais bien les pas d'une armée qui se dirigeait vers la vallée des fourmis. Et sans que cela n'étonne, elle dit « Ô fourmis, entrez dans vos demeures de peur que Souleymane et ses armées ne vous écrasent sous leurs pieds » et cela sans qu'ils ne s'en rendent compte. Mais pas tout à fait. Un homme les vit et les entendit. Il ordonne que l'armée s'arrête pour que les fourmis restent en vie. Il sourit amusé par les propos de la fourmi et invoqua Allah. Permets-moi, Seigneur, de rendre grâce pour les bienfaits dont tu m'as comblé ainsi que père et mère, et que je fasse une bonne œuvre et que tu agrées, et fais-moi entrer par ta miséricorde parmi tes serviteurs vertueux. Seraient-ce là les mots d'un homme pieux ? Mais de qui provenait cette douce parole ? De celui-même qui sourit lorsqu'il entendit les dires d'une fourmi provenant du sol ? Qui était donc ce prophète qui, un temps plus tard, aura l'audace de placer la reine de Saba dans une impasse ? Dans ce royaume antique, se passera plusieurs événements historiques. Il y vivait un roi dont on dit que son règne était unique de bien des façons. Sulaïmen était avant tout le fils d'un roi et prophète, Daoud était son nom. Et de son éducation, il en fit un homme de raison. En plus de leurs liens de parenté, ils partagèrent une chose plus précieuse pour tout musulman, celle d'être tous deux mentionnés seize fois dans le noble Coran par Allah le Tout-Puissant. Sulaiman devint roi à douze ans d'âge. Cela n'était pas d'usage. Il fut prophète à son tour, on lui prêta tout un tas de qualités. La sagesse et la foi étaient celles qui l'illuminairent. Retenez bien cette partie de l'histoire. car nous ne sommes qu'au début du chemin menant à la sortie de cette fourmilière. Avec le règne grandissant de ce prophète, qui s'était donné pour mission celle de propager la parole du maître de la création, il avait pour habitude d'envoyer des missives aux dirigeants d'autres royaumes ici et là, rappelant à tous ceux qui ne voulaient point se soumettre aux ignorants, les paroles d'Allah. Mais des prophètes doués de raison et propageant la parole de l'authentique, Pourquoi cela fait de son règne quelque chose d'unique, me diriez-vous ? Eh bien, chers auditeurs, son règne était unique en tout point. Son royaume s'était tendu car Allah lui accorda des dons qu'il n'accorda à aucun. Jamais nul autre après lui n'en aura les privilèges et de par ces privilèges, jamais il ne faiblit dans la transmission du message de l'omniscient. Il était riche, fort, courageux et puissant. Il avait le pouvoir sur les vents et la compréhension des plantes et des animaux par leur langage, mais il avait encore bien d'autres avantages, comme l'obéissance et la soumission des djinns, ainsi que celles des chayatés, dont on les appelait ainsi lorsqu'ils n'avaient pas de dînes. Les hommes étaient aussi à ses ordres. Quelle belle miséricorde que voici ! L'architecture était sa signature à l'aide de toutes les créatures sous la hymène, agrandit la ville de Jérusalem. Sept ans, voilà le temps ! qui fut utilisé pour que son projet arrive à maturité. Il se sentait de Dieu aimé et privilégié et pour cela il se devait d'être ferme dans sa guidance car elle renferme là les clés de la prospérité, la croyance. En tant que prophète et malgré tout ce qu'il possédait, il était un homme à sept. Cette doctrine il se l'impose car s'il était certain d'une chose, c'est que malgré l'impression qu'ur sur cette terre il avait comme décroché un bout de ciel, Il n'était pas éternel, et que de cette vie, il l'utiliserait pour guider toute créature et tout esprit vers Dieu et sa Seigneurie. Et pour tous ses bienfaits grandissants, il remerciera Allah subhanahu wa ta'ala, « Alhamdoulilah » disait-il constamment. À présent, chers auditeurs, imaginez un peu cette scène. Imprégnez-vous de son quotidien, lorsqu'à son réveil le soleil éclaire ses palais majestueux entourés de gardiens. le vent qu'il dirige caresse les jardins luxuriants et les oiseaux chantent les louanges au seigneur des mondes pour qui est doué d'horizon de cette belle image à l'esprit il succombe un jour au coeur de cette harmonie un absinthe troubla cette symphonie durant l'une de ces batailles les combattants étaient assoiffés et souhaitant s'abreuver le prophète alors passa en revue son armée composée d'hommes de djinns et d'oiseaux voulant savoir à quelle distance ils se trouvaient d'un point d'eau Les hommes et les djinns ne purent lui répondre. Sulaiman dit alors « Je ne quitterai pas cet endroit jusqu'à ce que je sache où se trouve le point d'eau le plus proche. » Il était en colère et Ausha ses mots prononcés avec un ton de reproche. En voyant son mécontentement, l'un d'eux lui dit qu'un oiseau, une hupe, pourrait l'aider à trouver ce point d'eau car c'était là la finesse de son espèce. Le prophète se mit à chercher l'oiseau et c'est ainsi qu'il remarqua son absence. il ne trouva point les mots et se demandait si elle avait osé s'absenter sans son autorisation donnée à ces mots il ajouta je la châtirai sévèrement ou peut-être même que je l'égorgerai à moins qu'elle ne m'apporte une excuse mais où était donc cet animal qui brilla par son absence anormale espérons pour lui que le retour de son escale ne lui sera point fatal Non loin de là, vivait jadis une femme du nom de Balqis, plus communément appelée Reine de Saba ou encore Reine du Midi à ce que l'on dit. Elle aurait été Reine du Yémen au temps du prophète Suleymen. D'autres diront que l'Éthiopie était aussi son territoire de vie, cela reste un mystère pour qui cherche à comprendre les détails. La réponse ne se trouvera que dans des avis minoritaires. L'on sait qu'elle évolue dans un monde prospère et que sa rencontre avec le prophète Lui sera salutaire. Mais n'allons pas trop vite. Prenons le temps de savourer cette histoire, celle de la croyance particulière d'une femme cachée loin dans sa tour d'ivoire. C'est cette petite créature, ce petit oiseau absent des rangs de son roi, qui bouleversera la vie du peuple de Saba. Une hupe. Ce petit oiseau rangé aux aileriers ne Ausha pas ses mots, lorsqu'auprès de la hupe du peuple de Saba il atterrira et avec qui il conversera. L'oiseau observera ce peuple et la hupe de Balqis lui dira qu'ici on se prosterne face au soleil. Pour la hupe du prophète, point de merveille ! Elle était loin d'être dupe. Quant à leur croyance, elle savait que c'était de la désobéissance, car son roi était Sulaïmen, alayhi assalam. Le visage de la mécréance prit sa plus grande forme. Elle se disait qu'elle devait rapporter ce qu'elle a vu aux plus grands des hommes. Pour son roi et prophète, l'adoration du peuple de Saba ne serait plus un secret ici-bas. De sa découverte, elle en était satisfaite. Toutefois, Elle prit congé de son hôte car elle était en retard et elle savait que c'était une grande faute. Mais nous avons pu déjà découvrir ce qui se passait du côté du prophète, celui dont on disait qu'il avait la gouvernance parfaite. Contrairement à la hupe, qui était contente de sa trouvaille, le prophète était en colère car il remarqua son absence. Elle était en retard et ce dernier perdit sa patience. Peu après, la hupe arriva. essoufflée mais exaltée devant son roi elle dit j'ai vu ce que tu n'as pas vu au roi de vérité je viens de saba un royaume de splendeur dirigé par une femme parée de sagesse et de grandeur elle possède un trône immense un éclat sans pareil mais hélas elle et son peuple adorent le soleil ils se prosternent devant l'astre éphémère ignorant le créateur des cieux et de la terre Il est important de rappeler que le mot « femme » utilisé par la Hup avait son importance, car à cette époque, il n'était pas pour habitude qu'un peuple aussi grand choisisse une femme pour gouvernement, car l'on imagine sans cesse et à tort qu'elle serait dominée par ses émotions et ses passions. Cependant, Sulaiman n'en fit point une inquiétude et laissa la Hup reprendre sa narration. La Hup continua son récit et ajouta je les trouvai au mont roi priant le soleil les voyant ainsi j'eus peur d'eux car ils sont puissants et ont beaucoup de force mais je me suis dit ne valent-ils pas mieux pour ce peuple de se prosterner devant dieu satan les avait certes égarés en leur embellissant leur culte le peuple de saba n'en savait rien mais en réalité ce fut une insulte imaginée par satan le désobéissant qui les égara durant tout un temps du récit de la huppe s'en fut la fin Le prophète avait une idée derrière la tête, celle de vérifier l'authenticité des paroles de celui qui en était le messager. Il prépara alors une lettre qu'il chargea à la hub d'envoyer. « Jette-la dans le palais » , lui dit-il. Ensuite, à une distance respectable, observe la réaction de la reine. Elle fit ce que lui ordonna son roi. Entrant dans la chambre de la souveraine, elle l'observa endormie et d'un seul coup jeta la lettre sur son lit. tout près de son visage afin de voir à son réveil les paroles véridiques écrites sur cette page. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, lorsqu'elle fut éveillée, elle lut la lettre envoyée. Elle prit une décision sage. Elle convoquait son entourage, pas moins de 313 conseillers. Elle dit « Ô notable, une noble lettre m'a été envoyée. » « Je ne trancherai pas sans que vous en soyez témoin et que vous ne me donniez votre avis. » De par l'apparence de la lettre écrite avec du musque ainsi que de l'envoyer, la « up » aux ailes rayées, elle en déduit que le message ne pouvait provenir que d'une personne à qui la noblesse, la richesse et le pouvoir devaient appartenir. Mais quel en était le message ? Car la peur se lisait sur le visage de cette magnifique reine couleur ébène, la peur que les mots posés sur cette missive ne fassent des ravages. Voici venir les ayats, paroles d'Allah subhanahu wa ta'ala.

  • Speaker #1

    Bismillah ar-Rahman ar-Rahim

  • Speaker #0

    En voici la traduction. Elle vient de Sulaiman et c'est au nom d'allah le tout miséricordieux le très miséricordieux ne soyez pas autant avec moi et venez à moi en toute soumission la lettre n'était pas une lettre d'amour envoyée par un soupirant mais une lettre dont les mots étaient sans détour une peur accapara son être au sujet de cette missive celle que de sa croyance au soleil on ne la prive Pour Balkis, ce fut effrayant. Suleymane convoqua cette femme à venir lui rendre visite, mais cette lettre ajoutait une condition. Celle que lorsqu'elle répondrait à sa convocation, elle devra déjà être dans un état de soumission au maître de la création. L'entourage qu'elle avait rassemblé lui donnèrent un avis. Celui de combattre avec son armée sans plus tarder. Pour chacun des 313 conseillers, il avait une armée de 10 000 hommes à sa direction. Pour eux, c'était une victoire assurée. ils ne doutèrent pas de la puissance et de la force du peuple de saba mais à cela ils ajoutèrent que c'était elle la souveraine et que de la décision elle en aurait la finalité pas moins de trois millions d'hommes tout aussi soumis et respectueux de leur reine quelle magnifique scène balqis sentant venir l'air de la guerre décida de réfléchir autrement elle était une femme intelligente et de sa raison elle en fit un instrument dominant voilà que cette convocation prit la tournure d'un défi. Aux yeux de cette femme pour qui elle et son peuple vivaient déjà en harmonie, car la paix de son peuple était en jeu, à moins que sa croyance elle ne la rejette. Mais, chers auditeurs, à la fin de l'histoire, qui du roi ou de la reine sera pris dans ce jeu d'échecs ? Elle marcha à reculons et prit une décision pour sonder le cœur de ce roi. Elle plaça ainsi son premier pion. elle dit en vérité quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent et font de ces honorables citoyens des humiliés c'est ainsi qu'ils agissent c'étaient là les paroles d'une femme pleine de sagesse elle décida de lui envoyer un pot de vin afin de créer le lien et de voir s'il était attiré par l'appât du gain un cadeau lui démontrant ses plus belles richesses ainsi Elle observera de quoi est fait cet homme énigmatique. Serait-ce un roi ? Si tel est le cas, les cadeaux, il les acceptera. S'il était réellement un prophète, alors sa croyance sera authentique et il les refusera. Avec ses présents, elle enverra des émissaires. Ils seront des espions qui l'observeront pour lui rapporter toutes ses actions. Elle ajouta que si en voyant les présents, cet homme a le visage sévère, Alors ce n'est qu'un roi parmi d'autres. Mais s'il vous accueille souriant et avec douceur, alors il me semble qu'il sera bien prophète, ainsi il sera découvert. » C'est ainsi qu'elle ordonna de partir à ses émissaires. L'envoi de ses cadeaux ressembla à une diligence. On retrouva une couronne remplie de perles et de rubis, ainsi que des milliers de briques d'or et d'argent pour elle, ce n'était pas une lubie. Elle envoya également 500 esclaves, jeunes filles et jeunes garçons. Voilà à quoi ressemblait ce qu'elle plaça en tant que premier pion. Lorsque les cadeaux arrivèrent, Souleymane sourit et les rejetèrent. Il s'emporta et dit « Est-ce avec des biens que vous voulez m'aider alors que ce que Allah m'a procuré est meilleur que ce qu'il vous a procuré ? Mais c'est plutôt vous qui vous réjouissez de votre cadeau. Retournez vers eux. » nous viendrons avec une armée contre laquelle ils n'auront aucune résistance et nous les expulserons tout humiliés et méprisés pour souleymène rien n'était aussi précieux que la sagesse et la guidance d'un royaume offert par dieu la religion qu'il lui avait apportée n'avait sans pareil et cette reine qui adorait le soleil pensait qu'il tomberait sous le charme et accepterait ses biens en délaissant les cieux et son âme voilà qu'à son tour il plaça le second Celui du rejet et du rappel à sa soumission. Il renvoya les chefs de délégation de Saba avec leur présent et ajouta « Voici un dernier avertissement » et précisa que sa soumission, il l'attend, Balqis attendait de pied ferme ses émissaires. Ils arrivèrent et lui décrivirent tout ce qui s'était passé, de sa grande richesse, de son sourire ou encore de ses cadeaux refusés. Elle se laissa penser que peut-être il était bien prophète. Cela lui prit la tête car elle ne savait pas ce que ce roi voulait d'elle. Alors elle décida de le rejoindre, mais la condition imposée par Sulaïmen, elle comptait bien l'enfreindre, celle de venir soumise. Car elle avait besoin de comprendre et que de ses questionnements il la tranquillise. Avant de partir, elle décide d'enfermer à clé derrière cette porte son tronc. trop d'immenses, ce qui lui était le plus précieux de peur qu'il soit pris par l'armée de son imminence. Le roi entendit que la reine était en chemin, qu'elle n'était pas bien loin il avait un plan pour lui prouver que son pot de vin n'était rien rappelez-vous chers auditeurs souleymane était un homme intelligent et comprit que celle qui lui faisait face était à la recherche d'un défi lorsqu'il plaça son troisième pion il fit en sorte d'avoir un coup d'avance c'est ainsi qu'il décida de jouer sur les apparences la première décision qu'il prit fut la suivante voici venir les

  • Speaker #1

    Parole d'Allah SWT

  • Speaker #0

    En voici la traduction, il dit « Ô notable, qui de vous m'apportera son trône avant qu'il ne vienne à moi soumis ? » Un djinn redoutable dit « Je te l'apporterai avant que tu ne te lèves de ta place. Pour cela, je suis fort et digne de confiance. » Quelqu'un qui avait une connaissance du livre dit « Je te l'apporterai avant que tu n'es cligné de l'œil. » Quand ensuite Sulaïmen a vu le trône installé auprès de lui, il dit « Cela est de la grâce de mon Seigneur pour m'éprouver si je suis reconnaissant ou si je suis ingrat. » « Quiconque est reconnaissant, c'est dans son propre intérêt qu'il le fait, et quiconque est ingrat, alors mon Seigneur se suffit à lui-même et il est généreux. » Et ajouta « Rendez-lui son trône méconnaissable, nous verrons alors si elle sera guidée ou si elle est du nombre de ceux qui ne sont au point guidés. » Lorsque du sol du Yémen son trône fut englouti pour apparaître aux côtés de Suleymane à Jérusalem, ce dernier décida de lui donner un autre aspect physique. au trône de la reine de Saba encore plus magnifique. Mais il fallait que ce dernier reste similaire afin qu'elle le reconnaisse et que de ce trône elle sache qu'elle en était la propriétaire. Ainsi, elle sera subjuguée et comprendra que le soleil n'était qu'une créature en réalité. Il ordonna également qu'on fasse construire un palais de verre avant qu'elle n'atteigne son royaume. Sous le sol du palais avaient été placés de l'eau, des poissons et des animaux marins. Ainsi, « Diligence de marcher sur l'eau serait à son paroxysme, c'est certain. À côté de cela, les merveilles de son soleil n'arriveraient même pas à la hauteur de son orteil. » Balchis se présenta à ce roi. Tout autour d'elle, elle vit les miracles et la grandeur de Souleymane. On lui dit « Serait-ce ton trône ? » Mais Balchis resta prudente car, rappelez-vous, elle était une femme intelligente. Elle répondit, tout en plaçant son troisième pion. « Hum, c'est comme si c'était lui. » En réalité, elle n'en avait aucune idée, mais elle souhaitait faire preuve de prudence en ne se laissant pas aller à la confidence. Lorsqu'elle entra dans le palais, elle souleva son jupon et laissa découvrir ses mollets, pensant que ses jambes seraient mouillées. Mais le prophète l'arrêta et dit à la reine de Saba. Que cela n'était point de l'eau mais du verre. Elle comprit à cet instant, chers auditeurs, que le jeu prit fin. Et que son astre le soleil n'était pas le maître de l'univers. Échec et mat. Voilà la leçon donnée par Souleymane à cette reine de façon si délicate. Elle dit, Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même. Je me soumets avec Souleymane à Allah, Seigneur de l'univers. La reine de Sabah embrassa publiquement l'islam et sauva son âme. Je sais ce à quoi vous pensez, chers auditeurs. Se sont-ils aimés ? Sulaiman a-t-il épousé cette femme du Yémen ? Eh bien, les avis divergent. Certains, comme l'imam al-Qurtubi, diront que le prophète épousa la reine du Midi. D'autres diront qu'il la maria un roi du nom de Amadane, l'actuel Azerbaïdjan. Mais l'on ne retrouve pas ces informations dans le Coran. En attendant, ce dont nous sommes sûrs est que Sulaïmen offrit à cette reine du Yémen, bien plus que cela, une chose encore plus pure. De sa relation au soleil, une rupture, et de l'islam, sa nouvelle nourriture. C'est ainsi que s'achève ce récit. Son histoire est celle d'une reine décrite dans le Coran comme étant un légitime commandant. cette reine gouvernait son peuple de façon prospère celle pour qui le soleil était son roi l'abandonna pour allah elle fut citée dans le livre sacré Comme une femme ayant des qualités et dans le Coran, jamais elle ne fut dénigrée, dans la surat elle n'aime le lit fourmi et ses versets. Chers auditeurs, nous nous sommes pris par la main et nous voici au bout du chemin, au bout de la fourmilière. Pourtant, je vous avoue avoir légèrement jolivé mon propos, en vous disant que je vous accompagnerai jusqu'à vous faire sortir la tête de l'eau. Mais ne soyez pas en colère contre mes mots, je vous laisse devant la porte de sortie. Avec un questionnement en guise de clé de vie afin que vous puissiez faire travailler votre esprit. Était-ce réellement le roi qui prit la reine ? Je n'en suis pas si certaine. À un combat, il faut un gagnant et un perdant, me diriez-vous. Était-ce la reine de Saba qui perdait le combat ? Et si, pour une fois, dans un jeu d'échecs, le roi et la reine cessaient de s'affronter, non comme adversaires mais comme alliés, avançant ensemble vers la clarté ? Car lorsqu'elle se convertit, Elle dit que c'est avec Sulaiman qu'elle entre dans un état de soumis. Car en réalité, la reine de Sabah gagna l'amour d'Allah subhanahu wa ta'ala. Quant à Sulaiman, en défi constant était son âme lorsqu'il côtoya celle de cette grande dame. Il avait tout, et dans ce combat de richesse, il se rappela constamment d'être reconnaissant envers le Tout-Puissant. Alors dites-moi, chers auditeurs, dans ce jeu d'échecs, n'était-il pas deux à être vainqueurs ? Mais nous ne vous laissons pas ainsi. À ce récit, il y a une suite pour les plus courageux et les plus curieux. Laissons place à la seconde partie, celle des leçons à en tirer de ce récit. Assalamu alaikum wa rahmatullah. Bienvenue dans la seconde partie de récits de foi des femmes d'autrefois. Si vous êtes arrivé jusqu'ici, eh bien, je vous en remercie. Nous allons à présent nous plonger dans le rappel de certaines leçons fondamentales à retenir sur ces récits à travers l'analyse faite par plusieurs grands imams. Dans ce podcast, nous avons pris la décision de toujours citer les sources provenant des savants, à une époque où la parole est largement donnée à tous et où il est devenu courant de partager des enseignements religieux sans en mentionner l'origine. Cette rigueur, chers auditeurs, est essentielle pour préserver l'authenticité et la fiabilité de notre discours. Aujourd'hui, nous allons voir trois leçons à en tirer de ce récit. La première leçon sera la shura, la consultation, et la sagesse dans le leadership. Dans la surat al-Nem, le verset 32, elle dit Dans le tafsir d'Ibn Kathir, il souligne que cette attitude montre sa sagesse et son sens de la responsabilité malgré sa position de pouvoir. Elle cherche l'avis de ses conseillers avant d'agir. La leçon ici est que Balqis montre un exemple de leadership basé sur la consultation et la réflexion. Elle ne prend pas de décisions précipitées malgré l'urgence et la gravité de la situation. De plus, cela démontre que la victoire provient de l'association, de la force et de l'union. La deuxième leçon ici est la reconnaissance de la vérité et l'humilité face au Seigneur d'Allah. Dans la surah Al-Nam, le verset 44, elle dit « Mon Seigneur, « Je me suis fait du tort à moi-même, je me soumets avec Sulaiman, Allah, Seigneur de l'univers. » Dans le tafsir d'Al-Qurtubi, il met en avant la sincérité de Balkris dans sa conversion et la sagesse avec laquelle elle accepte l'islam sans orgueil ni obstination. Ici, la leçon à en tirer, c'est que lorsque Balkris est confrontée aux preuves de la puissance d'Allah Azzawajal à travers les miracles de Sulaiman, elle reconnaît humblement ses erreurs et accepte l'islam. Cela montre l'importance de l'humilité et la remise en question sincère face à la vérité. Et enfin, chers auditeurs, la troisième leçon à en tirer sera la gratitude envers Allah Azza wa Jal et l'usage des bénédictions pour le bien. Dans la Salat al-Naml, le verset 40, « Ceci est une grâce de mon Seigneur pour m'éprouver, me montrerai-je reconnaissant ou ingrat ? » Phrase dite par Sulaiman. La leçon ici est que Sulaiman reconnaît que les bénédictions et les pouvoirs qu'il possède sont une épreuve. Cela nous montre que les dons d'Allah ne sont pas forcément des privilèges, mais des tests de gratitude et d'utilisation responsables. Dans le tefsir d'Ibn Rashul, il explique que cette attitude de Sulaiman est un modèle de tawakul, de confiance en Allah et de reconnaissance. Il utilise ses pouvoirs pour le bien, sans arrogance ni abus. Quand Sulaiman a.s. dit « Ceci est une grâce de mon Seigneur pour m'éprouver, me montrerai-je reconnaissant ou ingrat ? » on comprend que les bienfaits comme la richesse et les pouvoirs sont aussi une épreuve, donc comme expliqué. Et justement, les savants ont divergé sur la question de savoir qui, entre le pauvre et le riche, fait face à l'épreuve la plus difficile. La première position est celle de l'épreuve du riche comme étant la plus difficile. La preuve coranique se trouve dans la surah Al-Alaq, le verset 6 et 7. Mais non, l'homme devient rebelle dès qu'il se voit dans l'abondance. Ici, dans le tafsir d'Ibn Taymiyyah, il explique que la richesse pousse souvent à la négligence et à l'oubli d'Allah. Le riche doit constamment se rappeler que tout ce qu'il possède provient d'Allah et l'utiliser pour le bien. L'argument ici est que la richesse et les bénédictions matérielles rendent la personne plus susceptible de devenir arrogante, d'oublier Allah et de s'éloigner de ses obligations spirituelles. La gratitude sincère est rare. La deuxième position est celle de l'épreuve du pauvre comme étant plus difficile. La preuve coranique se trouve dans la surah Al-Anbiya, verset 35. Et nous vous éprouverons par le mal et par le bien à titre de tentation. Dans le tafsir d'Al-Razali, Il souligne que le pauvre doit faire preuve d'une patience immense, tout en maintenant sa foi et sa confiance en Allah, ce qui est une forme d'adoration très élevée. L'argument ici est que la pauvreté peut mener à la frustration, l'impatience, voire à de la désobéissance ou à la remise en question du décret d'Allah. La patience face au manque est un défi constant. Enfin, chers auditeurs, nous terminerons par une synthèse où chacun est éprouvé en réalité différemment. Ibn Qayyim dit que l'épreuve la plus difficile dépend du cœur de la personne. Certains supportent mieux la richesse, d'autres la pauvreté. Ce qui compte, c'est la manière dont on réagit par la patience, al-sobh, ou la gratitude, al-shukr. En résumé, chers auditeurs, la richesse et la pauvreté sont toutes deux des épreuves, mais elles testent des aspects différents de notre relation avec Allah Azza wa Jal. Le croyant doit se demander, suis-je reconnaissant dans l'aisance ? ou patient dans la difficulté. Merci à vous pour votre écoute. Restez toujours plein d'espoir et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire.

Chapters

  • Chapitre 1

    00:00

  • Début du Récit de Balqis

    00:55

  • Leçons à en tirer du récit

    26:39

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