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Récits Expats

Le rêve américain à la canadienne – avec Issiaga

Le rêve américain à la canadienne – avec Issiaga

51min |18/07/2025
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Description

Tout a commencé par un rêve… un désir de faire mieux. De faire plus. Pour soi, et pour les autres.

Dans cet épisode, Issiaga nous partage ce qui le motive, ce qui le pousse à se dépasser, même loin de ses proches. Il trace un chemin guidé par l’ambition de contribuer, d’inspirer… et, un jour, de transformer son pays.

Fondateur de la communauté Marathon Mindset Academy, Issiaga utilise le sport, le mindset et son parcours d’expatriation pour inspirer ceux qui veulent avancer et se dépasser. Son histoire est un bel exemple de discipline, de résilience et de rêve assumé.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode de Récit Expat, le podcast où on parle d'immigration, d'expatriation à travers le monde. Et aujourd'hui, je suis avec Isiaga. Il va nous parler de son histoire, un peu de son parcours. C'est un homme aux multiples facettes. Il est entrepreneur, récemment diplômé aussi, il me semble. Donc, il va nous parler de tout ça. Je vais te laisser te présenter.

  • Speaker #1

    Nice, merci. Merci pour cette introduction, cette belle introduction. Je m'appelle Isiaga, comme elle l'a dit. J'ai 26 ans, je suis né et j'ai grandi en Afrique, on est sur récit expat, on va parler un peu de mon parcours. Je suis passé par la France quand j'avais 17 ans, puis ensuite j'ai fait des études d'ingénieur en France, puis je suis venu au Canada pour finir mes études d'ingénieur, puis j'ai enchaîné sur une maîtrise en gestion de projet. Donc j'ai mon diplôme d'ingénieur, ma maîtrise, et aujourd'hui je suis entrepreneur aussi dans le domaine du fitness. Parce que c'est ma passion le fitness, c'est juste venu comme ça. J'aimais l'entrepreneuriat et j'ai essayé plusieurs choses avant l'entrepreneuriat et je suis juste naturellement revenu à ma passion qui est le fitness. Puis j'ai décidé d'entreprendre là-dedans et c'est super cool. C'est comme ça, brièvement, que je me présenterai.

  • Speaker #0

    Et je voulais savoir aussi ton parcours d'immigration un peu. Tu viens de quel pays ?

  • Speaker #1

    La Guinée.

  • Speaker #0

    La Guinée. T'as fait Guinée, France, France, Canada.

  • Speaker #1

    Canada, exact.

  • Speaker #0

    Et pourquoi en fait le Canada ?

  • Speaker #1

    Pourquoi t'as choisi le Canada ? C'est une super bonne question. C'est une super bonne question. Pourquoi le Canada ? Parce que moi j'avais beaucoup ce rêve américain un peu. Depuis plus jeune, je voulais... Je pense que ma vie a changé quand j'ai découvert le développement personnel. Puis quand j'ai découvert le développement personnel, c'était avec beaucoup de vidéos YouTube. Et c'est souvent... Tu sais, des Jim Rohn, des... Comment ils s'appellent ? Il y en a un qui m'a matrixé. Les Brown. Les Brown a une vidéo. Tu taperas Les Brown sur YouTube. Tapez Les Brown sur YouTube. You have to be hungry. C'est une vidéo que j'ai beaucoup écoutée. Puis là-dedans, il parle de l'importance d'avoir faim dans la vie. Tu es d'aller chercher les choses que tu veux. Et puis de donner, de travailler pour les choses que tu veux. Donc, très rapidement, je suis tombé en amour un peu avec cette mentalité. américaine un peu de va chercher ce que tu veux, puis tu peux obtenir ce que tu veux dans la vie. Puis à partir de là, je me suis dit, ok, il faut que je me rapproche de l'Amérique du Nord. J'étais en France à ce moment-là, je me suis dit, il faut que je me rapproche de l'Amérique du Nord. Puis je me rappelle, j'ai comme cet exemple précis qui m'a marqué pendant un repas au Crous, parce qu'en France, on a le Crous, je ne sais pas si tu as connu ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est à l'université.

  • Speaker #1

    À l'université, je mangeais avec mes amis au Crous, puis il y a un moment où on se disait un peu les pays qu'on voulait visiter parce qu'on avait tous des Erasmus. C'est obligatoire dans certaines écoles d'ingénieurs de partir en Erasmus. Donc d'aller à l'international pour une session d'études, à ce point-là en Europe ou en Amérique. Puis on se parlait de, c'est quoi les pays où vous aimeriez aller pour l'Erasmus ? Puis les gens disaient Suède, Danemark, des pays etc. Puis moi je disais, moi j'ai envie d'aller aux Etats-Unis. Puis je me rappelle à l'époque, mes amis me jugeaient beaucoup, ils étaient comme, oh comment ça les Etats-Unis, ce pays d'extrémistes, où les gens font tout en excès, ce pays de capitalistes etc. Puis j'étais comme... Dans ma tête, je savais pourquoi. Moi, je voulais aller en Amérique du Nord parce que j'aime cette mentalité-là. J'aime ce mindset. Tu comprends ? Je pense que c'est ça. Au début, c'était les États-Unis dans ma tête. Puis un jour, au moment d'une balade avec ma marraine qui conduisait, je lui ai dit que j'avais un projet où je voulais aller aux États-Unis pour mes études. Elle m'a dit... Elle m'a demandé pourquoi je voulais aller là-bas, puis je lui ai expliqué que j'aimais beaucoup la mentalité de l'Amérique du Nord, puis des trucs comme ça. Puis elle m'a dit pourquoi tu n'essaies pas le Canada, parce que tu es francophone, tu n'as pas un très grand niveau en anglais. Puis les États-Unis, il y a des endroits où quand tu es noir, c'est un peu touchy, etc. Ça peut être dangereux. Donc elle m'a dit pourquoi tu n'essaierais pas le Canada qui est comme bilingue et où tu vas retrouver beaucoup de cultures quand même d'Amérique du Nord. Ça reprend beaucoup la culture de l'Amérique du Nord, etc. Donc je me suis dit, ah, why not ? Je me suis dit, en plus, mon école propose d'aller au Canada. Je vais peut-être regarder le Canada. C'est comme ça que j'ai choisi le Canada et que je suis venu ici.

  • Speaker #0

    Du coup, est-ce que tu as trouvé ce que tu cherchais ?

  • Speaker #1

    Complètement. Complètement. J'ai même trouvé plus que ce que je cherchais. Vraiment. Je ne suis pas en train de dire à tout le monde de venir au Canada. Ce n'est pas ce que je fais. Je pense qu'il y a des côtés positifs et des côtés... Un peu moins cool, la France a ses avantages pour plein de raisons. C'est grâce à la France que j'ai pu faire des grandes études presque gratuitement. Parce que les écoles publiques, ça coûte tellement peu cher que tu peux faire des grandes études puis bien te former gratuitement. Mais mon côté entrepreneurial s'est beaucoup développé quand je suis arrivé au Canada.

  • Speaker #0

    Ok, le mindset nord-américain, en fait c'est plus facile de devenir entrepreneur ici, tu dis, tu as une idée, tu la sors et qui adviendra, ce qui arrive,

  • Speaker #1

    arrivera. Complètement, parce que aussi, je pense qu'on a beaucoup plus de, c'est une question de représentation, je pense quand tu es jeune, tu vas plus souvent, en tout cas moi j'ai vu beaucoup plus de jeunes entreprendre ici au Canada qu'en France, donc ça m'a juste ouvert l'esprit sur le fait que, oh mais moi aussi c'est... possible pour moi. Je ne suis pas obligé d'attendre d'être à 30 ans pour créer quelque chose. Il y a des jeunes de 17-18 ans qui entreprennent et qui ont beaucoup de succès. Donc ça m'a juste ouvert les yeux sur ces choses-là que je voyais peut-être un peu moins en France.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est plus tabou, enfin pas tabou, mais en Europe, qu'il y a moins de... Justement, comme tu dis, c'est les études. Après les études, là, tu penses à créer une entreprise ou autre, soit en lien avec les études ou autre, là, ta passion, mais c'est vrai que...

  • Speaker #1

    plus t'es jeune en France tu décides d'ouvrir quelque chose on te dit pourquoi les gens sont sceptiques et ils vont pas forcément investir en toi parce que t'es trop jeune je pense que c'est plus une question de mentalité aussi parce que je pense que même si tu décides de faire quelque chose au début les gens vont pas investir en toi je pense que la première fois que t'as dit aux gens je vais faire un podcast qui s'appelle Récit Expat ils se sont dit qu'est-ce qui se passe dans sa tête pourquoi il veut faire ça Je pense que c'est une question de mentalité. Je pense qu'ici, notre esprit va plus aller vers ces choses-là parce qu'on voit d'autres personnes qui le font à notre âge ou même plus jeunes que nous. Puis en France, on en voit juste un peu moins. Donc ton esprit ne va même pas aller vers ça. Mais si tu décides de le faire, je pense que tu vas avoir les mêmes contraintes de... Peut-être que les gens ne vont pas croire en toi. Peut-être qu'ils vont dire que tu ne vas pas y arriver, peut-être que... etc. Mais juste, est-ce que ça te vient en tête ou pas ? Moi, ça m'est venu en tête beaucoup plus quand j'étais là parce que je me suis rendu compte... J'ai vu qu'il y avait des gens qui arrivaient, qui étaient plus jeunes que moi parfois, qui étaient plus âgés que moi parfois, mais qui n'étaient pas meilleurs que moi.

  • Speaker #0

    Je vois ce que tu veux dire. Mais d'ailleurs, est-ce que tu as été aux US, aux États-Unis ?

  • Speaker #1

    J'ai été aux États-Unis deux fois. Une fois en road trip par moi-même. Je suis allé en road trip par moi-même aux États-Unis. J'ai pris une voiture ici à Montréal. puis je suis Je suis parti, j'ai fait la côte est, le sud-est un peu, j'ai fait Wells Beach, je suis allé à Boston, je suis allé à New York, je suis remonté par Albanie, puis je suis revenu à Montréal tout seul pendant genre huit jours.

  • Speaker #0

    Huit jours tout ça en plus ?

  • Speaker #1

    Huit jours tout ça.

  • Speaker #0

    Tu n'as fait que rouler ?

  • Speaker #1

    Je n'ai fait que rouler, puis je dormais dans mon auto. J'avais pris genre un 4x4 que j'aménageais, j'avais un matelas gonflable, puis je l'aménageais comme ça, puis j'avais pris un réchaud. Je voulais vraiment vivre un peu cette expérience de comme... Partir par moi-même, mais ça coïncidait aussi avec une période justement où j'avais vécu une sorte de burn-out entrepreneurial. Parce qu'à l'époque, j'avais une entreprise d'audiovisuel. Donc je faisais de l'audiovisuel, je filmais et j'éditais du contenu pour des gens, pour des événements, pour des entrepreneurs, pour des gens. Puis vu que j'étais tout seul à tout faire, je travaillais tout le temps. Je passais tous mes étés en train de faire du montage dans ma chambre. Et en même temps, j'étais à l'école et en même temps, je travaillais à temps plein.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Donc ça faisait beaucoup. Il y a juste un moment où je me suis dit, j'ai besoin de prendre un peu de temps pour moi-même. Je me suis dit, c'est quoi, je vais partir en road trip tout seul. Ça, c'est la première fois que je suis allé aux États-Unis. J'allais par moi-même, c'était super cool. Super belle expérience. Puis la deuxième fois que je suis allé aux États-Unis, c'était récemment, c'était avec une de mes mentors, Sonia. On est allé à New York, puis on est resté 3-4 jours à New York, 2-3 jours à New York pour son lancement. Ils faisaient un lancement d'un programme. On est allé, on a fait le lancement, c'était super cool. C'était ma deuxième fois aux US.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y aura sûrement d'autres fois.

  • Speaker #1

    Ouais, je pense qu'il y aura d'autres fois. Est-ce que toi, tu es déjà allée ?

  • Speaker #0

    Oui, New York également. Moi, de base, New York, c'est ma ville de cœur. Je n'y avais jamais été. Mais même comme toi, on était en France. En fait, je pense aussi qu'on nous vend tellement les États-Unis, sur la télé, dans les réseaux sociaux, les séries, les films. Ce ne sont que les États-Unis. Donc je voulais aller aux États-Unis.

  • Speaker #1

    Vous voulez voir à quoi ça ressemble. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc New York, j'ai fait Boston.

  • Speaker #1

    Boston, c'est une très belle ville. Oui. C'est l'un de mes coups de cœur. Je pourrais vivre à Boston.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, moi aussi, ce que j'ai vu, en fait, c'est parce que je trouve que ça mélange d'ici, du Canada, d'Europe et des États-Unis.

  • Speaker #1

    Complètement. J'ai ressenti exactement le même vibe.

  • Speaker #0

    Ça, ça te fait tout d'un coup. Donc je trouve que c'est pas mal bien.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est le juste milieu entre la ville et la nature. En même temps, il y a beaucoup de villes, il y a beaucoup de gratte-ciel, il y a beaucoup ce côté États-Unis un peu urbain, mais il y a beaucoup de nature aussi. Moi, j'ai vraiment aimé un peu cette dualité. Puis tu sais, je suis allé me balader dans les grandes écoles, MIT, Harvard. Exactement,

  • Speaker #0

    la même chose. Je pense que c'est la base quand tu vas à Boston au moins d'aller. Nous on a passé une après-midi, on était à 4, comme si on était étudiant, on est parti à Ava, on fait le campus, on fait promener. Même à Maiti, en fait tu sens cette vibe où les gens en plus ils te questionnent même pas, t'es là, c'est ouvert à tous donc je trouve c'est pas mal bien.

  • Speaker #1

    Ça c'est très cool, c'est une très belle ville étudiante. Boston c'est l'un de mes coups de coeur, moi je pourrais vivre dans cette ville, vraiment, littéralement. Je pourrais pas vivre à New York mais je pourrais vivre à Boston. C'est trop de villes pour moi, il y a beaucoup d'autos. Pour moi, le son qui caractérise New York, c'est le gyrophare des policiers.

  • Speaker #0

    Ok, je vois.

  • Speaker #1

    Genre, parce que comme tu l'entends à chaque fois, tu entends ça à chaque fois. Puis la circulation est très... Comme j'ai conduit en auto à New York, c'est un calvaire.

  • Speaker #0

    Bien sûr. D'ailleurs, j'allais poser une question, pourquoi Montréal ? Mais je pense que tu l'as dit en disant que la nature est plus mélange de ville et nature.

  • Speaker #1

    Au début, c'était plus pour la dualité français-anglais. Je me disais, c'est quoi la ville au Québec où je peux le plus pratiquer mon anglais en même temps ? Montréal. Puis, tout le monde parle de Montréal. Quand tu parles du Québec, les gens viennent à Montréal. Je pense qu'au début, je suis juste arrivé pour cette raison-là. Puis, plus je suis resté, plus j'ai appris à apprécier. Je ne sais pas si je resterai là pour... C'est sûr qu'il n'y a rien qui est permanent. Il y a des villes dans le Québec que je trouve très, très fabuleuses pour le côté vraiment nature. Moi, je suis quelqu'un de nature. J'aime être dans la nature beaucoup. Donc... Ouais, mais Montréal parce que français-anglais, je trouve qu'il y a une bonne dualité français-anglais. Apparemment, c'est la ville du Québec où on parle le plus anglais.

  • Speaker #0

    Oui, il y avait une étude, j'avais vu, où il y a de plus en plus d'anglophones.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai entendu une stat comme ça. Mais il y a plein d'endroits où tu vas où les gens parlent anglais. Pourtant, le Québec veut qu'on parle français dans le Québec. Mais il y a plein d'endroits encore où tu vas où les gens parlent juste anglais à Montréal. Mais c'est cool parce que... On peut travailler, les francophones peuvent travailler leur anglais, puis les anglophones peuvent travailler leur français. Je trouve que ce côté-là, j'aimais beaucoup ça à Montréal.

  • Speaker #0

    Après, maintenant aussi, Toronto, Ottawa, les villes en Ontario aussi parlent français. On entend pas mal de français. J'y ai été il y a un mois, à Toronto. Moi, en fait, je veux pratiquer mon anglais, mais en parlant français.

  • Speaker #1

    Puis t'arrives, puis les gens te parlent en français, puis t'es comme, « Tu es à Toronto ou je suis à… »

  • Speaker #0

    En fait, parce que quand tu es français… et que tu parles anglais ça s'entend.

  • Speaker #1

    Ouais les gens le sentent, puis ils te répondent en français, ils sont comme je sais que tu parles français, je parle français aussi, t'inquiète.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'eux ils veulent pratiquer leur français de leur côté et moi je veux pratiquer l'anglais. Donc ça, après je finis en parlant français.

  • Speaker #1

    Faudrait limite que ce soit l'inverse, toi tu leur parles en anglais puis eux ils te répondent en français, ça serait bon. Oui. Un discours de sourds genre. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Du coup pour rebondir aussi sur tes études en ingénierie et génie civil.

  • Speaker #1

    comment tu as pu combiner tout ça en faisant du en tant qu'auto-entrepreneur plutôt les études et en travaillant à temps plein comment tu as réussi à tout gérer je pense que je suis un super humain je rigole je vais déjà te raconter la raison pour laquelle je suis allé en Genesee parce que moi j'ai grandi en Guinée puis en grandissant en Guinée il n'y avait pas déjà il y a plein de routes qui étaient dans un sale état il y a des routes qui étaient dans des sales états Puis je ne voyais pas de pont. Quand on regardait à la télé et tout, puis on regardait les films, etc., on voyait des beaux ponts. Tu voyais le pont de Brooklyn, puis des affaires comme ça. Puis t'es comme « waouh » . C'est vraiment cool, c'est vraiment beau. On voyait des tunnels, on voyait des métros, des trucs comme ça. Puis moi, dans ma tête, je voulais être capable de faire ça dans mon pays un jour. Donc je me suis dit « ok, je vais apprendre le génie civil pour être capable de construire des ponts, de savoir comment ça se fait, des tunnels, puis de pouvoir en faire potentiellement chez moi un jour. » Puis ça, c'est la raison pour laquelle je me suis dit « ok, je vais être ingénieur civil » . Puis, à travers ce parcours-là, j'avais commencé une première année de génie civil en Guinée, mais le rêve, ça avait toujours été d'aller faire de meilleures études ailleurs. Donc, je suis allé en France pour étudier. Et mon aventure entrepreneuriale a vraiment commencé ici au Québec. En France, c'était des aspirations. J'avais quand même commencé ma chaîne YouTube. Juste, je voulais faire quelque chose de différent dans ma vie. Je voulais créer un impact. Je voulais inspirer les gens d'une certaine façon. J'ai toujours eu ça. Donc j'ai... commencer une chaîne YouTube et tout en France. Puis elle est toujours ouverte d'ailleurs. C'est ma chaîne YouTube aujourd'hui. J'ai mis toutes les vidéos en non-repertorié parce que les vidéos sont très bien d'ailleurs. Je pourrais les laisser ouvertes, mais juste ma mère, elle n'a jamais voulu que je sois devant les caméras. Coucou maman. Coucou maman. Elle n'a jamais voulu que je sois devant les caméras parce que vivre heureux, vivre caché, toutes ces choses-là. Moi, je pense que c'est des croyances limitantes. Ma mère, elle pense l'inverse parce qu'on n'est pas de la même génération et puis on n'a pas la même façon de voir la vie. Par contre, je comprends vraiment son point de vue et je respecte ça. Donc, j'ai mis toutes mes vidéos en non-repertorié parce que ça... Juste ma mère elle aimait pas le fait que je m'expose, tu comprends ? Que je sois public. Que je sois public. Puis d'ailleurs ma chaîne YouTube, je pense que je vais la rouvrir bientôt. Parce que je pense que maintenant elle commence un peu plus à faire la paix avec ça, elle me voit évoluer. Je pense qu'elle me fait un peu plus confiance aussi. Et c'est que je suis pas en train de faire des trucs niaiseux, c'est que j'ai une certaine logique, puis je sais là où je m'en vais. Donc je pense qu'elle commence un peu à me faire confiance. Donc je pense que je vais peut-être, parce que YouTube c'est un moteur de recherche, donc je vais peut-être... recommencer à faire des vidéos là-dessus. Grosse parenthèse pour revenir à mon aventure entrepreneuriale à commencer ici au Québec. Puis, comment est-ce que j'ai réussi à jumeler les deux ? C'est parce que j'ai toujours été habitué à avoir un emploi du temps rempli. Quand j'étais en France, pendant que je faisais mes études, j'ai découvert à un moment l'associatif. Donc, j'étais président d'une association de 18 étudiants avec 100 000 euros de budget qu'on gérait dans l'année. En même temps, j'étais membre du conseil des études à l'école. Puis, en même temps, il fallait que je m'occupe de ma vie parce que j'habitais tout seul, moi, en France, à Rennes. J'habitais tout seul, je faisais tout par moi-même. J'arrivais à 17 ans, j'habitais tout seul dès 17 ans. Donc, j'ai été très rapidement autonome par rapport à ces choses-là. Donc, mon emploi du temps qui était chargé en école, parce qu'il faut savoir que l'école d'ingénieur, ma définition, c'est que c'est un filtre pour filtrer c'est qui les plus durs. C'est qui ceux qui n'abandonnent pas parce que c'est vraiment difficile. Ça dépend de l'école que tu fais. Mais moi, j'ai fait l'INSA en France, puis c'est vraiment difficile, comme c'est dur. Les examens sont hardcore, t'as beaucoup de matière. Les sessions d'examen, c'est genre t'as 12, parfois t'as 9 à 12 examens à faire au bout d'une semaine. T'as deux examens par jour pendant une semaine. C'est un rythme très, très soutenu. Donc, très rapidement, j'ai appris en fait à être efficace dans mon temps, puis à m'organiser efficacement. Donc, je pense que c'est vraiment ça qui m'a aidé quand je suis... arrivé au Québec, puis que j'ai voulu aller dans l'entrepreneuriat, parce que l'école, à juste l'école, ça me prenait peut-être aller 35-40 heures de ma semaine, mais tu sais, moi je suis habitué à remplir mes semaines. Parce que sinon, ce qui arrive, c'est que je m'ennuie. Donc je suis habitué à remplir mes semaines, puis j'aime beaucoup créer du temps pour les choses que j'ai envie de faire. Pour moi, on est capable de créer du temps pour les choses qu'on a vraiment envie de faire. Pour moi, dire j'ai pas de temps, ça veut dire je mets pas ma priorité au bon endroit. Donc, Vu que moi, l'une de mes priorités, c'était quand même de créer cet impact-là, d'inspirer les gens, je me suis dit, il faut que je crée un temps pour ça. Donc malgré que je vais à l'école, que je fais du 35-40 heures, malgré que je travaille à temps partiel dans une entreprise d'ingénierie où je fais du 20 heures, ça fait 60 heures, il faut que j'arrive à créer du temps pour faire de l'entrepreneuriat et puis inspirer les gens. Donc ce que moi, je fais souvent, c'est que toutes mes journées sont organisées, comme j'organise toutes mes journées. Genre hier soir, je savais exactement ce que j'allais faire toute cette journée aujourd'hui. Puis le week-end, le dimanche, je savais exactement à quoi ça allait ressembler cette semaine. J'ai comme un aperçu de à quoi ça va ressembler ma semaine. J'ai un ami qui va regarder ce podcast, qui m'avait demandé comment tu fais pour t'organiser et tout. Et je trouve que le grand hack, puis je lui ai déjà dit ça, mais je pense que ça prend un peu de temps aux gens à débloquer ce truc-là. C'est finir les choses avant de les commencer. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire finir ta semaine avant de la commencer, ça veut dire finir ta journée avant de la commencer. Donc finir ta semaine avant de la commencer, c'est genre, avant d'être lundi, tu sais ce qui va se passer lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche. T'as une idée de ce que ça va être. T'as une idée des choses qui vont être là-dedans. Ce que ça permet de faire, ça permet de dire non à d'autres choses qui vont venir se mettre dans ta semaine. Parce que moi, je savais que ça fait trois semaines que je sais que j'ai le podcast avec toi aujourd'hui. On m'a invité à un événement aujourd'hui. Mais ma réponse était non, j'ai un peu de place ce jour-là. Donc j'ai pris l'habitude rapidement aussi avec l'ingénierie, puis avec mon emploi du temps chargé, puis avec le fait que je devais tout organiser. J'ai pris l'habitude de tout organiser souvent, puis de tout structurer. Donc je pense que ça, ça m'a beaucoup aidé quand je suis venu en entrepreneuriat, en même temps que j'étais en études, en même temps que je travaillais. À temps partiel au début, puis après à temps plein.

  • Speaker #0

    Je vois, en fait, tu avais déjà ce mindset, l'esprit vraiment organisé. Parce que justement, tu étais quand même pas mal chargé. Et aussi en même temps, ce côté de... Comment on dit ? De ne pas lâcher prise. Par exemple, tu dis, je sais que j'ai ça à faire. En fait, tu sais pourquoi tu le fais. Justement. C'est ça qui t'a...

  • Speaker #1

    Je pense que je suis capable de créer du temps pour n'importe quoi qui me tente. Quand quelque chose me tente. Quand je suis comme ce podcast, j'ai envie de venir. Je pense que je suis capable de créer du temps pour ça. Je pense qu'on est capable de créer du temps. Je pense que c'est une notion un peu... On a 24 heures dans la journée, mais on peut faire en sorte d'obtenir plus de choses de ces 24 heures-là. Parce qu'on a plein de temps qu'on perd facilement. Il y a plein de temps qu'on perd facilement. Les temps dans les transports en commun, si tu peux l'utiliser pour faire quelque chose de constructif. Les temps en auto, tu peux l'utiliser pour apprendre, mais c'est du temps perdu de base. Si tu te déplaces d'un point A à un point B et que tu écoutes de la musique, pendant ce temps-là, tu auras écouté de la musique. Mais une personne qui aura écouté un podcast pendant ce temps-là aura appris des choses, donc aura réussi à rendre ce temps productif quand même. Je ne suis pas non plus en train de dire qu'il faut rendre tout productif, mais j'entends dire qu'on est capable de créer du temps. Moi, je suis capable d'écrire des scripts de vidéos pendant que je suis en train d'attendre dans une salle de réception.

  • Speaker #0

    Tu maximises ton temps.

  • Speaker #1

    Je maximise mon temps parce que je n'en ai pas beaucoup. Puis j'ai l'impression que moins tu en as de temps, plus tu maximises ton temps. Plus tu as de temps, puis moins tu vas avoir tendance à le gaspiller. Oui,

  • Speaker #0

    moi je suis plus à ça,

  • Speaker #1

    je vois. Souvent on gaspille les ressources qu'on a en abondance. Mais quand tu n'en as pas beaucoup, tu es comme, ok, il faut que je gère bien les choses. Je pense que c'est ça aussi qui m'a aidé à être productif parce que j'ai toujours été dans des configurations où je n'avais pas du temps en masse parce que je faisais quand même pas mal de trucs. Donc le peu de temps que j'ai pour faire quelque chose, j'ai envie de le maximiser, j'ai envie d'en tirer le maximum.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, est-ce que ce mindset, enfin je pense déjà, que tu l'utilises justement parce que tu es aussi coach sportif, tu l'utilises dans ta carrière de coach et aussi avec ta communauté, c'est Marathon

  • Speaker #1

    Mindset Academy.

  • Speaker #0

    Du coup, je pense que tu dois l'utiliser avec ça.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. En fait, ça intervient dans tous les aspects de ma vie. Surtout dans le domaine du sport parce qu'il y a beaucoup de gens qui vont te dire par exemple « Ah, Wasseline, c'est ça ? » Ils vont te dire « Wasseline, je suis tellement occupé que moi, je n'ai pas le temps de faire du sport. » Tu vois ? Mais tu peux créer du temps pour faire du sport. Tu sais, moi, je m'entraîne 20-30 minutes par jour. C'est juste ça. Il y a des jours où je veux vouloir me lâcher et m'entraîner une heure si je veux, une heure et demie si je veux parce que je peux me permettre. Mais ce n'est pas parce que j'ai 30 minutes que je ne vais pas m'entraîner. Je vais quand même utiliser 20 minutes pour m'entraîner. Parce que le plus important, ce n'est pas l'effort ponctuel que tu fais, mais c'est l'effort répété que tu fais dans un certain laps de temps. C'est là que la transformation se fait, c'est là que les changements se font. Dans Marathon Mindset Academy, dans mon entreprise de fitness, je travaille beaucoup spécifiquement avec des adultes qui ont un emploi du temps chargé. Donc ça va être des gens qui ont un travail, qui ont des familles, qui ont des enfants. C'est des gens qui, en général, sont considérés comme... Oh, t'as pas le temps, parce que tu vas travailler, puis quand tu rentres, tu dois t'occuper de tes enfants. Mais je prépare ces gens-là à courir des marathons, je prépare ces gens-là à se transformer physiquement, mentalement, etc. Parce que j'arrive à les faire comprendre que t'as pas besoin de une heure tous les jours, c'est que t'as besoin de une heure une fois par semaine, mais le reste du temps, t'as juste besoin de 20-30 minutes, puis t'as juste besoin d'être discipliné là-dedans pendant un certain laps de temps pour obtenir des résultats. Donc, cette notion de gestion du temps ou d'efficacité dans ce qu'on fait, ça se retrouve à... un million de pourcents dans mon entreprise parce que c'est la raison pour laquelle les gens qui travaillent avec moi, travaillent avec moi spécifiquement, parce que je comprends quel type de personnes ils sont parce que moi, je suis cette personne-là. Tu vois, je suis la personne vraiment occupée, qui a un travail à temps plein, qui a une entreprise et qui arrive à quand même s'entraîner puis donner du temps à sa communauté. Ce matin, il y a comme Baki, tu vois, cette vidéo qui me texte, c'est une de mes athlètes qui me texte pour... Elle a fait une story pour dire je suis maman, j'ai trois enfants, trois, quatre enfants. J'ai deux chiens, puis je suis vraiment occupé. Je travaille de nuit. Elle a fait une story sur Instagram pour dire, mais aujourd'hui, ce matin, je suis allé faire mon entraînement. J'ai pris ce temps pour moi. Puis elle a fait un testimonial pour dire aux gens, vous ne réalisez pas le bien que ça fait de pouvoir libérer un petit temps comme ça pour aller faire quelque chose qui est ton moment à toi puis qui t'apporte un certain sentiment de bien-être. Dans mon entreprise, puis avec mes athlètes, puis dans tous les autres aspects de ma vie.

  • Speaker #0

    Du coup, j'avais demandé aussi pourquoi tu avais décidé de créer cette communauté, mais là, tu as répondu un peu à ça. Je crois que tu aurais ajouté quelque chose.

  • Speaker #1

    Oui, non, je n'ai pas répondu à pourquoi j'ai décidé de créer cette communauté, parce que c'est comme...

  • Speaker #0

    C'est plus vaste.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus vaste que ça. Il y a une histoire, en fait. Je vais te raconter l'histoire, pourquoi j'ai voulu créer cette communauté. En fait, ça m'est juste tombé dessus, en fait. Puis ça m'est tombé dessus, puis tu vas voir le lien avec la productivité et la gestion du temps. Moi, mon grand problème, je pense que... Il y a beaucoup de gens qui vont se reconnaître là-dedans, c'est que je suis multi-potentiel. Je suis multi-potentiel, multi-passionné. Il y a plein de choses qui me passionnent dans la vie. Il y a plein de choses que je peux commencer, puis rapidement trouver, rapidement être quand même moyennement bon là-dedans, puis me dire « Ah, je pourrais faire de ça une carrière » . Ça fait que je peux me disperser assez facilement. Mon plus grand problème pendant longtemps, ça a été d'avoir plusieurs passions, d'avoir plusieurs centres d'intérêt, de vouloir tout faire en même temps. Puis... J'ai fait une conférence l'année dernière, c'était au mois d'avril dernier. Une conférence qui s'est super bien passée, c'était ma première conférence ever. Et j'avais décidé de m'offrir un cadeau à la fin de la conférence, c'était de me payer un voyage en Thaïlande. Donc après ma conférence, je me suis payé un voyage en Thaïlande pour me récompenser de tout l'effort que j'avais fait. C'était beaucoup de travail. Et quand je suis allé en Thaïlande, le premier soir que je suis arrivé en Thaïlande, le premier soir que je suis arrivé en Thaïlande, je suis allé avec des amis à un festival. Parce que j'avais des amis de France qui venaient, puis moi je venais de Montréal. On est allé à un festival, puis à ce festival-là, il y avait une corde à sauter de feu. puis on a eu la mauvaise idée d'aller faire la corde à sauter de feu. Donc devine qui s'est blessé le premier soir qu'il est arrivé en Thaïlande, c'est Bibi. Donc j'arrive en Thaïlande, le premier soir que j'arrive, je me brûle le pied, puis second degré brûlure. Thaïlande, c'est connu pour avoir beaucoup de cours d'eau, il y a de la mer, il y a beaucoup d'îles, il y a des choses super belles qu'il faut faire, mais il faut accepter de rentrer dans l'eau. Donc moi, premier jour où j'arrive en Thaïlande, je me blesse, je me brûle le pied. Le lendemain, je vais à l'infirmerie, ils me mettent un bandage, et ils me disent « tu ne peux pas rentrer dans l'eau » . C'est plate. Donc ça, ce que ça m'a forcé, en fait, ça m'a forcé à ralentir un peu. Ça m'a forcé à ralentir un peu. Donc mes amis, eux, ils allaient sur les îles le matin. Puis moi, j'étais obligé de rester à la maison ou de faire des activités un peu qui n'impliquaient pas de l'eau. Puis ça m'a beaucoup fait... Juste le fait de m'asseoir puis de ralentir, ça m'a beaucoup fait penser à ma vie. Puis ça m'a beaucoup fait penser... Je me suis dit, OK, il faudrait que je pense à comment je peux améliorer ma vie. genre comment je peux être une meilleure personne quand je vais retourner au Québec, puis je me suis dit c'est quoi ton plus gros problème en ce moment, mon plus gros problème à ce moment là c'était que j'étais dispersé j'étais trop dispersé puis c'est pour ça que mes entreprises aussi j'avais trois entreprises en même temps pour qui tu te prends pour avoir trois entreprises en même temps pendant que tu travailles à temps plein pendant que t'es en études, genre comme vraiment, puis ça c'est un ami qui m'a dit un jour il m'a dit, ici Yaga, pour qui tu te prends, est-ce que tu penses que tu vas avoir trois entreprises en même temps puis que tu vas avoir du succès dans les trois entreprises en même temps en même temps ? En même temps que tu fais d'autres choses ? Puis la réponse était non, visiblement. Donc, je me suis dit, comment je peux régler ce problème-là ? Puis je me suis assis, j'ai eu des longues réflexions, puis je me suis dit, en rentrant à Montréal, je sais que je suis inscrit pour le marathon Beneva. J'ai envie de faire mon marathon Beneva, c'est sûr et certain, ça, je n'enlève pas, je le garde. J'ai envie d'être entrepreneur, J'ai envie de créer de l'impact, j'ai envie de faire quelque chose dans l'entrepreneuriat. Ça, je n'enlève pas, je le garde. J'aime le sport, j'aime m'entraîner, ça je le garde. J'aime la communauté, j'aime faire des choses avec les gens, ça je le garde. Puis je me suis dit, comment je peux faire pour faire coïncider toutes ces choses-là ? Comment je peux faire pour que toutes ces choses qui sont différentes deviennent une chose à la fois ? Puis c'est là que ça m'est venu l'idée du Marathon Mindset Academy. Je me suis dit, ok, ce qu'il faut que je fasse, c'est avoir une communauté de gens qui vont venir s'entraîner avec moi pendant ma préparation marathon. Comme ça, pendant que je suis en train de m'entraîner, je peux... être avec des gens, le faire en communauté. Et puis, si je réussis mon marathon, je peux aller chercher des formations et tout, puis aider les gens qui veulent courir des marathons à le faire avec d'autres gens. C'est vraiment de là que l'idée est venue. Mais l'idée est venue dans un souci au début d'optimiser mon temps, d'optimiser toutes les choses dans lesquelles je mettais mon énergie. Donc, c'est quand même venu dans une approche d'efficacité, de me dire comment je peux être efficace dans toutes mes passions, puis comment je peux faire en sorte que toutes ces choses-là soient une chose. Puis c'est comme ça que ça m'est venu l'idée du Marathon Mindset Academy. Ok, je vois. Quand je suis revenu au Québec, j'ai commencé à faire mes plans et tout par rapport à ça. J'ai commencé à filmer mes vidéos et tout, mes ads, où je disais aux gens, venez courir avec moi. Au début, il y a quatre personnes qui sont venues, c'était mes amis. Puis après, j'ai fait des publicités et tout. Il y a sept personnes qui venaient. On est resté pendant des mois à sept personnes. Puis à un moment, c'est monté. C'est devenu dix, puis douze, puis quatorze. Puis là, c'est comme trente, quarante personnes qui viennent parfois. On est une communauté de cinq cents et quelques personnes. Il y a cinq cent cinquante personnes sur mon groupe WhatsApp. Des gens qui rotationnent toutes les semaines, toutes les séances. En un an et un mois. C'est comme un an et un mois. C'était un mois de mai dernier. que j'ai fait ma première vidéo là-dessus pour inviter les gens à venir courir avec moi. Là, on est au mois de juin, juillet bientôt. Un an et deux mois après, voici ce que j'ai fait. Mais parce que j'ai réussi à mettre mon focus sur une chose à la fois. J'ai toujours eu des coachs dans ma vie. Puis l'un de mes coachs, il me répétait souvent ça. Il me disait, tu as beaucoup de potentiel, mais je veux que tu arrêtes d'être dispersé. Je veux que tu fasses du laser focus. Je veux que tu focuses ton énergie dans une seule chose. Puis je pense que c'est ça qui a fait que le Marathon Mindset est devenu aujourd'hui. une entreprise. C'était juste une idée, c'est devenu une entreprise à cause de ça, du focus.

  • Speaker #0

    D'où le nom aussi, du coup.

  • Speaker #1

    Marathon Mindset Academy. C'est vraiment le mindset de marathonien. Puis le mindset de marathonien, ça veut dire beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    ça a beaucoup de liens qui n'ont rien à voir avec le sport qui se manifeste vraiment dans la vie de tous les jours aussi.

  • Speaker #1

    En parlant de ça d'ailleurs, pour toi justement, faire un marathon, c'est plus physique ou mental ?

  • Speaker #0

    20% physique, 80% mental. Le plus gros travail se fait dans la tête. Puis le plus gros travail de toute façon, peu importe c'est quoi votre domaine d'activité, se fait dans la tête. Vous allez avoir plus de mal à vous convaincre dans votre tête que vous êtes capable de faire quelque chose que de le faire. Alex Ormosi disait qu'il y a un... Alex Ormosi, je vais citer Alex Ormosi qui cite un de ses mentors. Alex Ormosi disait qu'un de ses mentors lui disait que la chose la plus difficile dans la vie, c'est de figure out ce que tu veux faire. Vraiment de figure out ce que tu veux faire. C'est ça le plus difficile dans la vie. Mais une fois que tu as figure out ce que tu veux dans la vie, l'atteindre c'est le plus facile. Mais le plus difficile c'est de figure out qu'est-ce que je veux dans ma vie. Donc, beaucoup de travail se passe dans la tête. Puis pour un marathon, énormément... Le travail se passe dans le mental, puis c'est ça l'avantage. Les gens pensent que c'est un challenge physique, oui, mais c'est surtout et surtout un challenge mental. Ça explose juste les barrières mentales qu'on se donne par rapport aux choses qu'on peut accomplir. Fait que si tu peux l'accomplir physiquement, si tu peux accomplir quelque chose que tu ne pensais pas être capable physiquement, tu peux aussi le faire financièrement. Tu peux aussi le faire mentalement, tu peux aussi le faire dans d'autres aspects de ta vie. Puis c'est là que se crée la vraie transformation. Il faut accepter de le faire, puis en le faisant, on se rend compte qu'en fait, notre seule limite, c'est les limites qu'on s'impose. La seule limite à ce podcast-là, c'est les limites que tu te donnes. Tu pourrais faire un podcast avec le premier ministre du Canada, si tu veux. Si tu te donnes les moyens. Puis si tu restes assez longtemps dans le game. Tu pourrais faire... Ce podcast-là pourrait toucher l'expatrié le plus inatteignable que tu as en tête aujourd'hui. Parce que ça s'appelle Récit Expat. Ça raconte... les histoires des expatriés. Donc si toi tu ne donnes pas de limites, tu peux aller toucher des gens que tu n'imaginais même pas que c'est possible. Mais il ne faut juste pas que tu te mettes de limites. Puis il faut que tu aies cette envie, même pas cette envie, il faut que tu oses rêver grand en fait. Il faut que tu oses te dire je vais être capable de faire ça. C'est la première étape. Parce que si tu ne peux même pas l'imaginer dans ta tête, comment tu peux le créer dans le monde réel ? Donc au moins il faut se donner la liberté, la possibilité de pouvoir rêver de ça. Si tu ne peux même pas rêver d'eux, là, c'est sûr, c'est mort.

  • Speaker #1

    Oui, après, c'est sûr. Mais après aussi, il n'y a que... En fait, l'être humain, on a trop de... On se met des limites. On se met des limites et aussi, on se dit qu'il y a des objectifs qui sont inatteignables.

  • Speaker #0

    Il y a des objectifs qui sont réalistes et d'autres un peu moins réalistes. Oui,

  • Speaker #1

    voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais inatteignable, s'il y a un humain qui est capable de le faire dans le monde, tu es capable de le faire dans le monde. Est-ce que ça va te prendre plus de temps ? Est-ce que ça va te demander plus de ressources ? Peut-être que ça va te demander de te casser la tête pendant des mois, à fur et à mesure, comment ça marche. Mais s'il y a une seule personne sur Terre qui est capable de le faire, qui est un humain comme toi, qui respire, qui mange, etc., si tu te donnes les moyens, tu peux y arriver. Je ne veux pas dire que tu vas y arriver demain, ou dans un mois, ou dans deux mois, ou dans un an, ou dans dix ans. Peut-être que tu vas y arriver dans 50 ans. Il y a des objectifs qui prennent beaucoup plus de temps à arriver. Mais tout est possible. Tout est possible.

  • Speaker #1

    Merci. J'aime bien ce mindset. En fait, de ne pas se mettre de limites justement. C'est-à-dire que tu vas y arriver un jour ou l'autre. Comme tu as dit, dans 50 ans, mais au moins, ton objectif de vie, tu l'auras atteint.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien,

  • Speaker #1

    by the way.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien. Je l'ai compris après. J'ai appelé le truc... C'est fou parce qu'il y a des choses qui m'arrivent dans la vie que je ne comprends pas, OK ? J'ai appelé le truc Marathon Mindset Academy. Puis, quand j'ai couru mon marathon, il y a beaucoup de réalisations qui me sont venues. Je me suis dit, OK, c'est ça le mindset de marathonien. parce qu'il y a un truc qui m'est arrivé pendant le marathon c'est que Au 37e kilomètre, j'ai frappé ce qu'on appelle le mur. Frapper le mur, c'est genre arriver à un niveau où ton corps te lâche. Tes réserves sont tellement vidées que toi-même, moi, je n'irai pas au-delà de là. Puis quand ça t'arrive, ce qui arrive, c'est que comme son nom l'indique, tu as l'impression que tu as un mur en face de toi que tu ne peux pas passer. Et quand ça s'est arrivé, pour moi, dans ma tête, ce qui s'est passé, c'est que je me suis dit, parce qu'à chaque fois que j'espérais que j'étais rendu au bout, je n'étais pas rendu au bout. A chaque fois que je pensais que c'était fini, c'était pas fini Et il y a un moment où je me suis dit, tu sais quoi, je m'en fous d'à quel moment je vais arriver au bout. Je vais juste continuer à mettre un pied devant l'autre. Si j'arrive à la fin le lendemain, ce n'est pas grave. Tout le monde sera parti, je n'aurai pas de médaille, mais au moins je l'aurai fait. Et pour moi, c'est ça le mindset de Marathonien. Puis comment ça se matérialise dans la vie, c'est peu importe l'objectif que tu as. Une fois que tu as fixé l'objectif, ce que tu as à faire, c'est déconnecter de l'objectif et commencez à faire les actions qui vont t'amener vers l'objectif, pas à pas. Mais si tu es trop focus sur l'objectif, tu es comme j'ai envie d'aller là, j'ai envie d'aller là, j'ai envie d'aller là, tu peux te décourager en cours de route, puis te dire c'est trop loin, j'abandonne, je vais faire autre chose. Mais si tu te dis, je vais faire les petites actions. Et je m'en fous de à quel moment je vais arriver à l'objectif. C'est sûr qu'à un moment, tu vas arriver à l'objectif. Puis ça va arriver plus vite que ce que tu penses.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien.

  • Speaker #1

    C'est comme ce... Tu vois, par exemple, pour les examens et autres, tu as l'examen final. Mais avant d'arriver à l'examen final, tu as des contrôles. Tu as chaque étape pour t'améliorer. Du coup, je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Et si tu focuses trop sur l'examen final, tu es comme moi, je veux réussir l'examen final. Oui. parfois tu vas Tu vas t'ennuyer pendant tes contrôles, tu vas t'ennuyer pendant tes révisions, tu vas être comme « Ah, c'est fatigant, c'est difficile, j'ai pas envie de faire ça » . Ça va être très difficile pour toi. Mais si tu te dis « Je sais que c'est l'ensemble des contrôles que je vais réussir qui vont faire en sorte que mon examen final va être excellent, donc là, je vais m'assurer de faire tous mes contrôles comme ça se doit, puis de bien tous les valider. » Puis si tu te focuses juste sur ça, tu vas arriver à la fin de l'année, puis tu auras juste d'excellents résultats. mais En ayant peut-être dépensé moins d'énergie mentale, en ayant peut-être dépensé moins de jus mentale que la personne qui a trop de focus sur son examen, puis que toutes ses révisions sont des souffrances. Tu comprends ? Oui. C'est ça le mindset de Marathonien. C'est genre, je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver au bout de mes rêves, je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver à mon objectif, mais je sais que si je continue d'avancer dans cette direction-là, il y a un moment où je vais y arriver. Ça se peut que ça soit demain, ça se peut que ça soit dans un mois, ça se peut que ça soit... dans un an, mais si je continue d'avancer, il n'y a aucune raison que je n'y arrive pas. Parce que la direction, c'est par là.

  • Speaker #1

    Là, je voudrais une question. Enfin, la question, ce serait plus le Issa de 17 ans. Je lui aurais dit quoi ? Ça,

  • Speaker #0

    c'est une bonne question. Ça, c'est une excellente question. Qu'est-ce que j'aurais dit au Issiaga de 17 ans ? Ça, c'est une excellente question. Ça fait longtemps que je ne me suis pas posé cette question.

  • Speaker #1

    Là, c'est une autre question.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je dirais au siyaga de 17 ans ? Ok, laisse-moi réfléchir deux secondes. Non, t'inquiète. Je lui dirais trois mots, ça serait « tu es assez » . Ok. Je dirais au siyaga de 17 ans « tu es assez » . Tu es assez beau. Tu es assez intelligent. Tu es assez travailleur. Tu es assez pragmatique. Tu es assez motivé. Tu as tout ce qu'il te faut pour réussir. Parce que le Isiaga d'il y a 17 ans n'avait pas confiance à cette capacité qu'il était assez. Il pensait qu'il avait besoin qu'on vienne le sauver ou qu'on vienne le valider. Le Isiaga d'il y a 17 ans avait besoin de validation extérieure pour se sentir validé, pour se sentir aimé. Donc je lui dirais, tu n'as pas besoin de validation extérieure. Tu as déjà tout ce qu'il te faut pour être ce que tu veux être. Tu as tous les outils. Tu as juste besoin de t'asseoir, définir tes objectifs, focusser là-dessus, puis travailler pour l'atteindre. Mais tu es assez intelligent pour y arriver. Tu as assez de ressources physiques et mentales pour y arriver. Ouais, juste tu es assez. Tu n'as pas besoin de ne pas être aligné avec tes valeurs pour fêter dans un cercle social. Tu n'as pas besoin de ça. Si dans un groupe tu n'es pas accepté comme tu es, ce n'est pas grave, c'est le groupe qui t'a perdu. Ce n'est pas toi qui as perdu le groupe. Reste toi-même. Ne change pour rien. Tu es assez. Tu as tout ce qu'il faut. Garde tes valeurs, continue avec les gens qui sont alignés avec toi. Dans un groupe où tu ne te sens pas aligné, ne change pas la personne que tu es pour fuiter dans le groupe. Parce que tôt ou tard, tu ne vas quand même pas bien te sentir dans ce groupe-là.

  • Speaker #1

    On va parler plus d'immigration, d'exploitation. Que Montréal pour toi serait... Tu as un peu expliqué ça au début, comme quoi c'était une ville vraiment multiculturelle par rapport... Il y a beaucoup de personnes, mais aussi les langues et tout. Mais s'il y avait une autre ville où tu devais t'expatrier dans le monde, ça aurait été laquelle ?

  • Speaker #0

    Pour toujours ou juste un moment ?

  • Speaker #1

    On peut faire les deux. Si tu veux, si tu en as un pour toujours et un pour...

  • Speaker #0

    Donc supposons si on me dit, OK, tu as une ville dans le monde où tu peux vivre pour le restant de tes jours. C'est une question très difficile parce que je pense que je n'ai pas assez voyagé pour savoir ça. Je pense que je ne sais pas ce que je ne sais pas. Il y a des villes dans le monde que je n'ai pas vues. J'en ai vu quelques-unes, mais je pense qu'il y a des villes extraordinaires que je n'ai jamais été. Comme ça, si on a envie de jouer le jeu, puis on a envie de se baser juste sur les villes que j'ai visitées, je pourrais vivre à Boston. Je pourrais vivre à Boston, vraiment. Mais si ma mère, elle entend ça, elle va me dire, oh, puis elle est à Guinée alors. Maman, je revivrai avec toi à Conakry. Il n'y a pas de problème. Ou si tu veux, on ira tous à Boston, puis on ira vivre à Boston. Mais comme, ce n'est pas chez nous. Donc, ouais, peut-être chez moi, en fait. Peut-être chez moi, en fait. Peut-être qu'on a crié, en fait. Parce qu'en fait, il y a tellement de changements à apporter là-bas que vivre pour toujours, je pense qu'on n'est jamais mieux que ce soit. Donc peut-être que ma mère serait vraiment fière si je dis que, pour moi, je dirais aussi qu'on a crié parce que j'ai quand même ce côté un peu patriotique où je veux apporter à la terre qui m'a vu naître. Mais je pense que je suis un nomade un peu dans la vie. Je pense que je ne suis pas fait pour être sédentaire. Je pense que je suis fait pour bouger, visiter des villes, vivre un petit moment ici, un petit moment là, créer de la valeur, inspirer des gens, bouger, parcourir le monde, faire des conférences, être avec des gens qui m'inspirent. Juste conquérir en fait c'est juste vivre puis à la fin de ta vie te dire j'ai vécu tu vois tu sais j'ai vécu j'ai comme j'étais à 100% je suis allé à fond dans mes rêves puis pour moi ça ça passe par bouger puis voir ce qui se passe à d'autres endroits de la terre apprendre apprendre mais ça c'est c'est possible avec déjà le mindset que tu as et aussi comme tu as dit a motivé les gens à se dépasser et avec les marathons,

  • Speaker #1

    les marathons de l'académie. Je pense que c'est possible que, par exemple, tu aies des conférences et autres dans le monde. Comme tu as dit tout à l'heure, s'il y en a un qui arrive, pourquoi pas toi ?

  • Speaker #0

    Oh, je ferais plein. L'on propose, Dieu dispose. Mais je veux que Dieu me donne la possibilité de faire un maximum de conférences, puis d'inspirer un maximum de gens dans un maximum de pays. Moi, c'est ma définition de la réussite. Moi, ma définition de la réussite, c'est le nombre de gens que je vais inspirer de mon vivant. Même de ma mort. Qui sait ? Peut-être que cette vidéo-là, il y a des gens qui vont le voir dans 60 ans. Mais petits enfants, si jamais vous voyez cette vidéo-là, sachez que votre grand-père, c'était quelqu'un d'intègre. Mais pour moi, la définition de la réussite, c'est vraiment ça. C'est même pas... Je m'en fous aujourd'hui de la validation de ce que les gens pensent. C'est comme, combien de gens je suis capable d'inspirer dans le monde ? Combien de gens je suis capable de faire passer à l'action ? combien de gens je vais être capable d'inciter une petite lumière à l'intérieur d'eux qui va leur faire prendre action par rapport à quelque chose qui va changer leur vie. Pour moi, c'est ma définition de la réussite. Donc, j'ai envie d'inspirer le maximum de gens dans le maximum de pays. Puis pour moi, ça passe par la parole. Ça passe par ce qu'on est en train de faire en ce moment. Parce que je ne peux pas être partout en même temps. Mais aujourd'hui, avec Internet, on peut parler ici. Puis tout le monde peut l'entendre. Tous les gens qui parlent français peuvent entendre ce podcast puis filent un peu l'énergie. dans laquelle on est en train de parler. Puis marathon mindset, j'ai des grandes ambitions pour marathon mindset. Des marathons, il y en a partout dans le monde. Parce que vous commencez à t'en prendre. Si les gens peuvent courir des marathons au Québec, peuvent courir des marathons à Toronto, peuvent courir des marathons au Japon, peuvent courir des marathons à New York.

  • Speaker #1

    C'est vrai, mais une des villes que vous avez visitées quand même, il y a le marathon aussi.

  • Speaker #0

    So, sky's the limit. Sky's the limit, guys. Préparez-vous. Vous allez courir des marathons partout dans le monde. Ça va être insane.

  • Speaker #1

    Là, je ne sais pas s'il y a des sujets dont toi, tu voudrais parler, des choses qu'on n'a pas dit, que tu voudrais partager.

  • Speaker #0

    Je vais parler d'un truc qui est vraiment important, parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui vont peut-être regarder cette vidéo, qui se posent des questions par rapport à leur vie, qui se disent « qu'est-ce que je devrais faire ? » « Je ne sais pas où est-ce que j'en suis ? » « Sur quoi est-ce que je devrais me focuser ? » etc. Je dirais aux gens de chercher leur Ikigai. Est-ce que tu connais le principe du Ikigai ? Oui,

  • Speaker #1

    parfaitement.

  • Speaker #0

    Parfaitement ?

  • Speaker #1

    pas parfaitement, mais... Je lis pas mal sur le principe japonais justement par rapport au Ikigai, que je sais que c'est pas ton soi intérieur, mais c'est ton but, ton objectif, on va dire, principal. Ce que tu cherches, c'est plus ça, si je ne me trompe pas. D'ailleurs, j'ai envie de visiter le village au Japon, où justement la plupart des gens ont trouvé leur Ikigai, on va dire, où ils vivent vraiment. Si des personnes âgées, ils ont dépassé la centaine certains, ils conduisent, ils vivent comme nous là, comme s'ils avaient nos âges, mais parce que justement ils ont trouvé leur Ikegai.

  • Speaker #0

    C'est quoi cette ville ?

  • Speaker #1

    C'est un village apparemment au Japon, d'où ça viendrait ça ?

  • Speaker #0

    Ok, il faudrait que tu me donnes le nom de ce village là.

  • Speaker #1

    Ouais, le livre il est chez moi là, mais...

  • Speaker #0

    Faudrait qu'on y aille, on va tous aller à Nice, au village.

  • Speaker #1

    Le livre il s'appelle Ikegai justement.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Ah c'est le fameux, ok, je ne l'ai pas encore lu, mais je connais le principe. J'ai lu. En fait... Ikigai, c'est étymologique. Ikigai, je pense que gaï, c'est la vie. Puis ikigai, c'est genre la destinée, la réponse de la vie. C'est comme le chemin de ta vie. C'est un truc comme ça. Puis c'est genre ta destinée de vie. Pourquoi est-ce que tu es sur Terre ? C'est quoi ta mission ici sur Terre ? Puis je sais qu'il y a beaucoup de gens, souvent, qui sont dans des phases, j'étais dans cette phase-là aussi, de me dire... Je ne sais pas sur quoi focus, je ne sais pas où mettre mon énergie, je ne sais pas sur quoi me concentrer. Puis je dirais à ces gens-là de chercher leur ikigai. Puis il y a beaucoup de gens qui vont me dire, c'est compliqué, c'est vague, je ne sais pas comment il est arrivé, etc. Commence par définir tes valeurs. Est-ce que tu connais tes trois valeurs principales ?

  • Speaker #1

    Peut-être là non. En vrai c'est pas des trucs comme tu disais, qu'il faut chercher là, il faut les connaître, mais c'est pas des choses qu'on connaît de... On va dire qu'on est inné avec... Par exemple là, comme tu m'as posé la question, je suis là, il faut que je réfléchisse longtemps pour trouver.

  • Speaker #0

    Puis pourquoi je te pose cette question-là, c'est parce que je t'ai parlé tantôt de mon pattern de... J'étais très multipotentiel, donc très dispersé, je voulais faire plein de choses en même temps. Et puis, à un moment, j'ai eu un coach qui a complètement compris quel type de personne... j'étais. Puis il m'a dit, Isiaga, je vois très bien quel type de personne tu es. T'es le type de personne qui va plus aller en surface sur beaucoup de choses versus en profondeur sur une chose. Et quand t'es une personne qui est très dispersée, puis tu veux accomplir quelque chose de ta vie, il faut que tu acceptes pour un certain temps d'aller en profondeur sur une chose. Au lieu d'être en surface sur plein de choses, il faut que t'acceptes d'aller en profondeur, plus profond, mais sur une chose. Puis, pour faire ça, ce qu'il m'a dit de faire, c'est, il m'a dit, il faut que tu définisses ton arc de tir. Parce que mon arc de tir était très large. Raymond Brisebois, si jamais tu vois cette vidéo, il m'a dit, tu vas très large sur plein de choses. J'ai envie que tu définisses ton arc de tir et que tu te dises, moi, c'est ici que je vais tirer. C'est un principe dans l'armée que tu retrouves dans toutes les armées du monde. Ils ont exercé ce qu'ils font à un moment où c'est genre, on te définit un arc de tir et on te dit, tout ce qui se passe dans cet arc-là, tu peux tirer à n'importe quel moment. mais s'il y a quelque chose qui se passe En dehors de cet arc-là, tu n'as pas le droit de tirer parce que tu pourrais faire mal à un de tes collègues, tu pourrais faire mal à une personne, tu pourrais tirer sur quelqu'un, un de tes collègues, etc. Comment ça se matérialise dans la vie ? C'est que parfois, on veut juste faire plein de choses, on est comme ça. Donc on dit oui à toutes les propositions, puis on se retrouve à la fin à burn-out, puis à dire je ne sais pas ce que je veux, etc. Le principe, c'est de définir ton arc de tir. Puis comment tu définis ton arc de tir ? C'est en définissant numéro un, c'est quoi ? tes trois valeurs qui l'emportent sur tout le reste. Il y a une liste de 184 valeurs. Si tu tapes liste 184 valeurs sur Google, tu vas le trouver. Puis l'exercice qu'il m'avait fait faire mon coach, c'était, il m'a dit, j'ai envie que tu choisisses là-dedans 14 valeurs qui te représentent le plus. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs ne te représentent pas, mais juste j'ai envie que tu en choisisses 14 qui te représentent le plus. T'en choisis 14. Puis il te dit, prends le temps, une semaine, deux semaines après, reviens là-dessus, puis j'ai envie que dans les 14... valeurs que tu as choisis, que tu en retiennes juste trois. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs ne sont pas importantes pour toi, mais ça veut dire que tu dois placer trois sur le podium. C'est genre ces trois-là. Puis, ce que ça va t'aider quand tu définis ces trois valeurs primordiales-là, c'est que ça va te permettre de définir ton acte de tir. Par exemple, moi, mes trois valeurs principales, c'est discipline, service et respect. Donc, toutes les actions, toutes les décisions que je vais prendre dans ma vie, Je vais me poser la question, est-ce que cette décision me permet d'affirmer ou de confirmer un peu plus ma valeur de discipline ? Est-ce que cette décision me permet d'être au service des gens ? Et est-ce que cette décision me permet de me respecter et puis de respecter un peu plus les gens avec qui je suis ? Puis si la réponse est oui, oui, oui, je la prends tout de suite cette décision. Et si la réponse est non pour l'une d'entre elles, je commence à réquestionner la décision. Puis ce que ça permet de faire, c'est au lieu d'être comme ça, broad, je vais toucher le micro. Au lieu d'être comme ça, broad, ce que ça permet de faire, c'est vraiment peut-être aller plus pointu, choisir plus précisément les choses sur lesquelles tu as envie de travailler. Pas parce que les autres choses ne sont pas importantes, mais parce que tu décides de... J'ai envie de faire un peu moins les choses qui me tentent, pour passer plus de temps sur la chose qui me tente le plus. Je rajouterais ça à des gens qui sont comme... Je ne sais pas, je ne sais pas sur quoi me concentrer, je ne sais pas quoi faire, piste.

  • Speaker #1

    C'est un peu perdu.

  • Speaker #0

    Un peu perdu. Ou qu'ils soient en réquestionnement.

  • Speaker #1

    Je veux dire, ça c'est... En fait, en ce temps-ci, je pense qu'il y a une grande... Une grande génération aussi, je dirais, qui n'est pas perdue, qui ne savent pas quoi faire. Parce qu'en plus, aussi avec l'arrivée des réseaux sociaux, de l'IA, ce genre de choses, plein de choses sont mises à questionner leur existence, on va dire, de quoi faire.

  • Speaker #0

    C'est la fameuse illusion du choix. On a tellement de choix. qu'on pense qu'on a le choix, mais en fait, on n'arrive pas à décider parce qu'on a beaucoup trop de choix. C'est comme si tu arrives dans un magasin, puis je te dis, tu veux l'option A ou l'option B ? Tu vas me dire l'option A ou l'option B ? Mais si j'arrive, puis je te montre 10 choses, puis je te dis, tu as l'option 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, tu vas tout de suite commencer à dire, oh, je ne sais pas, puis à regarder, puis à réfléchir, puis finalement, tu vas dire, oh, finalement, je ne sais pas, je vais réfléchir je reviens te voir dans deux jours tu sais puis finalement tu reviendras jamais mais tu sais c'est la fameuse illusion de choix on a tellement l'impression d'avoir du choix aujourd'hui que finalement on prend pas de décision parce qu'on a trop de choix puis on pense trop à beaucoup de choses. Mais je pense que ça vient aussi avec les réseaux sociaux, etc. On a beaucoup de choses qui sont à disposition. On est un peu une génération où on veut... énormément de choses rapidement. Génération Amazon Prime. Je commande aujourd'hui, demain je le reçois chez moi. Je commande le succès aujourd'hui, demain je le reçois. Je commence mon podcast aujourd'hui, demain je vais être à 100 000 vues. Alors que ça ne marche pas comme ça dans la vraie vie. Dans la vraie vie, ça prend beaucoup plus de temps pour que les choses arrivent. J'ai toujours un mot de la fin, c'est mon mot de la fin préféré en ce moment, c'est croyez en vos rêves, travaillez là-dessus pour les atteindre. C'est basique, mais... genre, si t'as un rêve, la seule chose qui te permet de ne pas l'atteindre, c'est toi-même. La seule personne qui te freine pour l'atteindre, c'est toi-même. Et si t'as un rêve aujourd'hui et que t'as commencé à travailler là-dessus, et que t'as commencé à faire un pas pour avancer vers cet objectif-là, t'as juste besoin de continuer à faire un pas à la fois. T'as juste besoin de faire un jour à la fois, une minute à la fois, une heure à la fois, une action à la fois. Mais si tu continues à faire une action à la fois, il y a un moment où tu vas arriver à ton objectif. Ça peut être demain, ça peut être dans un an, ça peut être dans dix ans, ça peut être dans cinquante ans. Mais si tu n'arrêtes pas de faire une action à la fois, il y a un moment où tu vas arriver au bout de tes rêves.

  • Speaker #1

    Voilà, c'était tout pour cet épisode de Récit Expat. J'espère que ça vous a plu. Et si vous avez des questions, vous pouvez toujours laisser dans les commentaires. Et aussi, merci à Issa. Isaga, pardon. Isaga d'avoir été présent aujourd'hui. Et où on peut te retrouver ? Sur les réseaux ?

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation, Roselyne. C'était très cool. J'ai vraiment aimé l'expérience. Mon Instagram, c'est issbangoura, donc I-S-S-B-A-N-G-O-U-R-A. Et on peut me retrouver principalement sur Instagram. Si vous avez des questions, mettez-le en commentaire, puis on ira répondre à vos questions.

  • Speaker #1

    Je mettrai les... Tout ce qui est Insta et tes réseaux sont dans la barre de description. N'hésitez pas à vous abonner, que ce soit Restez Expats ou Compte des Sagas. Merci.

  • Speaker #0

    Abonnez-vous.

Description

Tout a commencé par un rêve… un désir de faire mieux. De faire plus. Pour soi, et pour les autres.

Dans cet épisode, Issiaga nous partage ce qui le motive, ce qui le pousse à se dépasser, même loin de ses proches. Il trace un chemin guidé par l’ambition de contribuer, d’inspirer… et, un jour, de transformer son pays.

Fondateur de la communauté Marathon Mindset Academy, Issiaga utilise le sport, le mindset et son parcours d’expatriation pour inspirer ceux qui veulent avancer et se dépasser. Son histoire est un bel exemple de discipline, de résilience et de rêve assumé.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode de Récit Expat, le podcast où on parle d'immigration, d'expatriation à travers le monde. Et aujourd'hui, je suis avec Isiaga. Il va nous parler de son histoire, un peu de son parcours. C'est un homme aux multiples facettes. Il est entrepreneur, récemment diplômé aussi, il me semble. Donc, il va nous parler de tout ça. Je vais te laisser te présenter.

  • Speaker #1

    Nice, merci. Merci pour cette introduction, cette belle introduction. Je m'appelle Isiaga, comme elle l'a dit. J'ai 26 ans, je suis né et j'ai grandi en Afrique, on est sur récit expat, on va parler un peu de mon parcours. Je suis passé par la France quand j'avais 17 ans, puis ensuite j'ai fait des études d'ingénieur en France, puis je suis venu au Canada pour finir mes études d'ingénieur, puis j'ai enchaîné sur une maîtrise en gestion de projet. Donc j'ai mon diplôme d'ingénieur, ma maîtrise, et aujourd'hui je suis entrepreneur aussi dans le domaine du fitness. Parce que c'est ma passion le fitness, c'est juste venu comme ça. J'aimais l'entrepreneuriat et j'ai essayé plusieurs choses avant l'entrepreneuriat et je suis juste naturellement revenu à ma passion qui est le fitness. Puis j'ai décidé d'entreprendre là-dedans et c'est super cool. C'est comme ça, brièvement, que je me présenterai.

  • Speaker #0

    Et je voulais savoir aussi ton parcours d'immigration un peu. Tu viens de quel pays ?

  • Speaker #1

    La Guinée.

  • Speaker #0

    La Guinée. T'as fait Guinée, France, France, Canada.

  • Speaker #1

    Canada, exact.

  • Speaker #0

    Et pourquoi en fait le Canada ?

  • Speaker #1

    Pourquoi t'as choisi le Canada ? C'est une super bonne question. C'est une super bonne question. Pourquoi le Canada ? Parce que moi j'avais beaucoup ce rêve américain un peu. Depuis plus jeune, je voulais... Je pense que ma vie a changé quand j'ai découvert le développement personnel. Puis quand j'ai découvert le développement personnel, c'était avec beaucoup de vidéos YouTube. Et c'est souvent... Tu sais, des Jim Rohn, des... Comment ils s'appellent ? Il y en a un qui m'a matrixé. Les Brown. Les Brown a une vidéo. Tu taperas Les Brown sur YouTube. Tapez Les Brown sur YouTube. You have to be hungry. C'est une vidéo que j'ai beaucoup écoutée. Puis là-dedans, il parle de l'importance d'avoir faim dans la vie. Tu es d'aller chercher les choses que tu veux. Et puis de donner, de travailler pour les choses que tu veux. Donc, très rapidement, je suis tombé en amour un peu avec cette mentalité. américaine un peu de va chercher ce que tu veux, puis tu peux obtenir ce que tu veux dans la vie. Puis à partir de là, je me suis dit, ok, il faut que je me rapproche de l'Amérique du Nord. J'étais en France à ce moment-là, je me suis dit, il faut que je me rapproche de l'Amérique du Nord. Puis je me rappelle, j'ai comme cet exemple précis qui m'a marqué pendant un repas au Crous, parce qu'en France, on a le Crous, je ne sais pas si tu as connu ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est à l'université.

  • Speaker #1

    À l'université, je mangeais avec mes amis au Crous, puis il y a un moment où on se disait un peu les pays qu'on voulait visiter parce qu'on avait tous des Erasmus. C'est obligatoire dans certaines écoles d'ingénieurs de partir en Erasmus. Donc d'aller à l'international pour une session d'études, à ce point-là en Europe ou en Amérique. Puis on se parlait de, c'est quoi les pays où vous aimeriez aller pour l'Erasmus ? Puis les gens disaient Suède, Danemark, des pays etc. Puis moi je disais, moi j'ai envie d'aller aux Etats-Unis. Puis je me rappelle à l'époque, mes amis me jugeaient beaucoup, ils étaient comme, oh comment ça les Etats-Unis, ce pays d'extrémistes, où les gens font tout en excès, ce pays de capitalistes etc. Puis j'étais comme... Dans ma tête, je savais pourquoi. Moi, je voulais aller en Amérique du Nord parce que j'aime cette mentalité-là. J'aime ce mindset. Tu comprends ? Je pense que c'est ça. Au début, c'était les États-Unis dans ma tête. Puis un jour, au moment d'une balade avec ma marraine qui conduisait, je lui ai dit que j'avais un projet où je voulais aller aux États-Unis pour mes études. Elle m'a dit... Elle m'a demandé pourquoi je voulais aller là-bas, puis je lui ai expliqué que j'aimais beaucoup la mentalité de l'Amérique du Nord, puis des trucs comme ça. Puis elle m'a dit pourquoi tu n'essaies pas le Canada, parce que tu es francophone, tu n'as pas un très grand niveau en anglais. Puis les États-Unis, il y a des endroits où quand tu es noir, c'est un peu touchy, etc. Ça peut être dangereux. Donc elle m'a dit pourquoi tu n'essaierais pas le Canada qui est comme bilingue et où tu vas retrouver beaucoup de cultures quand même d'Amérique du Nord. Ça reprend beaucoup la culture de l'Amérique du Nord, etc. Donc je me suis dit, ah, why not ? Je me suis dit, en plus, mon école propose d'aller au Canada. Je vais peut-être regarder le Canada. C'est comme ça que j'ai choisi le Canada et que je suis venu ici.

  • Speaker #0

    Du coup, est-ce que tu as trouvé ce que tu cherchais ?

  • Speaker #1

    Complètement. Complètement. J'ai même trouvé plus que ce que je cherchais. Vraiment. Je ne suis pas en train de dire à tout le monde de venir au Canada. Ce n'est pas ce que je fais. Je pense qu'il y a des côtés positifs et des côtés... Un peu moins cool, la France a ses avantages pour plein de raisons. C'est grâce à la France que j'ai pu faire des grandes études presque gratuitement. Parce que les écoles publiques, ça coûte tellement peu cher que tu peux faire des grandes études puis bien te former gratuitement. Mais mon côté entrepreneurial s'est beaucoup développé quand je suis arrivé au Canada.

  • Speaker #0

    Ok, le mindset nord-américain, en fait c'est plus facile de devenir entrepreneur ici, tu dis, tu as une idée, tu la sors et qui adviendra, ce qui arrive,

  • Speaker #1

    arrivera. Complètement, parce que aussi, je pense qu'on a beaucoup plus de, c'est une question de représentation, je pense quand tu es jeune, tu vas plus souvent, en tout cas moi j'ai vu beaucoup plus de jeunes entreprendre ici au Canada qu'en France, donc ça m'a juste ouvert l'esprit sur le fait que, oh mais moi aussi c'est... possible pour moi. Je ne suis pas obligé d'attendre d'être à 30 ans pour créer quelque chose. Il y a des jeunes de 17-18 ans qui entreprennent et qui ont beaucoup de succès. Donc ça m'a juste ouvert les yeux sur ces choses-là que je voyais peut-être un peu moins en France.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est plus tabou, enfin pas tabou, mais en Europe, qu'il y a moins de... Justement, comme tu dis, c'est les études. Après les études, là, tu penses à créer une entreprise ou autre, soit en lien avec les études ou autre, là, ta passion, mais c'est vrai que...

  • Speaker #1

    plus t'es jeune en France tu décides d'ouvrir quelque chose on te dit pourquoi les gens sont sceptiques et ils vont pas forcément investir en toi parce que t'es trop jeune je pense que c'est plus une question de mentalité aussi parce que je pense que même si tu décides de faire quelque chose au début les gens vont pas investir en toi je pense que la première fois que t'as dit aux gens je vais faire un podcast qui s'appelle Récit Expat ils se sont dit qu'est-ce qui se passe dans sa tête pourquoi il veut faire ça Je pense que c'est une question de mentalité. Je pense qu'ici, notre esprit va plus aller vers ces choses-là parce qu'on voit d'autres personnes qui le font à notre âge ou même plus jeunes que nous. Puis en France, on en voit juste un peu moins. Donc ton esprit ne va même pas aller vers ça. Mais si tu décides de le faire, je pense que tu vas avoir les mêmes contraintes de... Peut-être que les gens ne vont pas croire en toi. Peut-être qu'ils vont dire que tu ne vas pas y arriver, peut-être que... etc. Mais juste, est-ce que ça te vient en tête ou pas ? Moi, ça m'est venu en tête beaucoup plus quand j'étais là parce que je me suis rendu compte... J'ai vu qu'il y avait des gens qui arrivaient, qui étaient plus jeunes que moi parfois, qui étaient plus âgés que moi parfois, mais qui n'étaient pas meilleurs que moi.

  • Speaker #0

    Je vois ce que tu veux dire. Mais d'ailleurs, est-ce que tu as été aux US, aux États-Unis ?

  • Speaker #1

    J'ai été aux États-Unis deux fois. Une fois en road trip par moi-même. Je suis allé en road trip par moi-même aux États-Unis. J'ai pris une voiture ici à Montréal. puis je suis Je suis parti, j'ai fait la côte est, le sud-est un peu, j'ai fait Wells Beach, je suis allé à Boston, je suis allé à New York, je suis remonté par Albanie, puis je suis revenu à Montréal tout seul pendant genre huit jours.

  • Speaker #0

    Huit jours tout ça en plus ?

  • Speaker #1

    Huit jours tout ça.

  • Speaker #0

    Tu n'as fait que rouler ?

  • Speaker #1

    Je n'ai fait que rouler, puis je dormais dans mon auto. J'avais pris genre un 4x4 que j'aménageais, j'avais un matelas gonflable, puis je l'aménageais comme ça, puis j'avais pris un réchaud. Je voulais vraiment vivre un peu cette expérience de comme... Partir par moi-même, mais ça coïncidait aussi avec une période justement où j'avais vécu une sorte de burn-out entrepreneurial. Parce qu'à l'époque, j'avais une entreprise d'audiovisuel. Donc je faisais de l'audiovisuel, je filmais et j'éditais du contenu pour des gens, pour des événements, pour des entrepreneurs, pour des gens. Puis vu que j'étais tout seul à tout faire, je travaillais tout le temps. Je passais tous mes étés en train de faire du montage dans ma chambre. Et en même temps, j'étais à l'école et en même temps, je travaillais à temps plein.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Donc ça faisait beaucoup. Il y a juste un moment où je me suis dit, j'ai besoin de prendre un peu de temps pour moi-même. Je me suis dit, c'est quoi, je vais partir en road trip tout seul. Ça, c'est la première fois que je suis allé aux États-Unis. J'allais par moi-même, c'était super cool. Super belle expérience. Puis la deuxième fois que je suis allé aux États-Unis, c'était récemment, c'était avec une de mes mentors, Sonia. On est allé à New York, puis on est resté 3-4 jours à New York, 2-3 jours à New York pour son lancement. Ils faisaient un lancement d'un programme. On est allé, on a fait le lancement, c'était super cool. C'était ma deuxième fois aux US.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y aura sûrement d'autres fois.

  • Speaker #1

    Ouais, je pense qu'il y aura d'autres fois. Est-ce que toi, tu es déjà allée ?

  • Speaker #0

    Oui, New York également. Moi, de base, New York, c'est ma ville de cœur. Je n'y avais jamais été. Mais même comme toi, on était en France. En fait, je pense aussi qu'on nous vend tellement les États-Unis, sur la télé, dans les réseaux sociaux, les séries, les films. Ce ne sont que les États-Unis. Donc je voulais aller aux États-Unis.

  • Speaker #1

    Vous voulez voir à quoi ça ressemble. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc New York, j'ai fait Boston.

  • Speaker #1

    Boston, c'est une très belle ville. Oui. C'est l'un de mes coups de cœur. Je pourrais vivre à Boston.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, moi aussi, ce que j'ai vu, en fait, c'est parce que je trouve que ça mélange d'ici, du Canada, d'Europe et des États-Unis.

  • Speaker #1

    Complètement. J'ai ressenti exactement le même vibe.

  • Speaker #0

    Ça, ça te fait tout d'un coup. Donc je trouve que c'est pas mal bien.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est le juste milieu entre la ville et la nature. En même temps, il y a beaucoup de villes, il y a beaucoup de gratte-ciel, il y a beaucoup ce côté États-Unis un peu urbain, mais il y a beaucoup de nature aussi. Moi, j'ai vraiment aimé un peu cette dualité. Puis tu sais, je suis allé me balader dans les grandes écoles, MIT, Harvard. Exactement,

  • Speaker #0

    la même chose. Je pense que c'est la base quand tu vas à Boston au moins d'aller. Nous on a passé une après-midi, on était à 4, comme si on était étudiant, on est parti à Ava, on fait le campus, on fait promener. Même à Maiti, en fait tu sens cette vibe où les gens en plus ils te questionnent même pas, t'es là, c'est ouvert à tous donc je trouve c'est pas mal bien.

  • Speaker #1

    Ça c'est très cool, c'est une très belle ville étudiante. Boston c'est l'un de mes coups de coeur, moi je pourrais vivre dans cette ville, vraiment, littéralement. Je pourrais pas vivre à New York mais je pourrais vivre à Boston. C'est trop de villes pour moi, il y a beaucoup d'autos. Pour moi, le son qui caractérise New York, c'est le gyrophare des policiers.

  • Speaker #0

    Ok, je vois.

  • Speaker #1

    Genre, parce que comme tu l'entends à chaque fois, tu entends ça à chaque fois. Puis la circulation est très... Comme j'ai conduit en auto à New York, c'est un calvaire.

  • Speaker #0

    Bien sûr. D'ailleurs, j'allais poser une question, pourquoi Montréal ? Mais je pense que tu l'as dit en disant que la nature est plus mélange de ville et nature.

  • Speaker #1

    Au début, c'était plus pour la dualité français-anglais. Je me disais, c'est quoi la ville au Québec où je peux le plus pratiquer mon anglais en même temps ? Montréal. Puis, tout le monde parle de Montréal. Quand tu parles du Québec, les gens viennent à Montréal. Je pense qu'au début, je suis juste arrivé pour cette raison-là. Puis, plus je suis resté, plus j'ai appris à apprécier. Je ne sais pas si je resterai là pour... C'est sûr qu'il n'y a rien qui est permanent. Il y a des villes dans le Québec que je trouve très, très fabuleuses pour le côté vraiment nature. Moi, je suis quelqu'un de nature. J'aime être dans la nature beaucoup. Donc... Ouais, mais Montréal parce que français-anglais, je trouve qu'il y a une bonne dualité français-anglais. Apparemment, c'est la ville du Québec où on parle le plus anglais.

  • Speaker #0

    Oui, il y avait une étude, j'avais vu, où il y a de plus en plus d'anglophones.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai entendu une stat comme ça. Mais il y a plein d'endroits où tu vas où les gens parlent anglais. Pourtant, le Québec veut qu'on parle français dans le Québec. Mais il y a plein d'endroits encore où tu vas où les gens parlent juste anglais à Montréal. Mais c'est cool parce que... On peut travailler, les francophones peuvent travailler leur anglais, puis les anglophones peuvent travailler leur français. Je trouve que ce côté-là, j'aimais beaucoup ça à Montréal.

  • Speaker #0

    Après, maintenant aussi, Toronto, Ottawa, les villes en Ontario aussi parlent français. On entend pas mal de français. J'y ai été il y a un mois, à Toronto. Moi, en fait, je veux pratiquer mon anglais, mais en parlant français.

  • Speaker #1

    Puis t'arrives, puis les gens te parlent en français, puis t'es comme, « Tu es à Toronto ou je suis à… »

  • Speaker #0

    En fait, parce que quand tu es français… et que tu parles anglais ça s'entend.

  • Speaker #1

    Ouais les gens le sentent, puis ils te répondent en français, ils sont comme je sais que tu parles français, je parle français aussi, t'inquiète.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'eux ils veulent pratiquer leur français de leur côté et moi je veux pratiquer l'anglais. Donc ça, après je finis en parlant français.

  • Speaker #1

    Faudrait limite que ce soit l'inverse, toi tu leur parles en anglais puis eux ils te répondent en français, ça serait bon. Oui. Un discours de sourds genre. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Du coup pour rebondir aussi sur tes études en ingénierie et génie civil.

  • Speaker #1

    comment tu as pu combiner tout ça en faisant du en tant qu'auto-entrepreneur plutôt les études et en travaillant à temps plein comment tu as réussi à tout gérer je pense que je suis un super humain je rigole je vais déjà te raconter la raison pour laquelle je suis allé en Genesee parce que moi j'ai grandi en Guinée puis en grandissant en Guinée il n'y avait pas déjà il y a plein de routes qui étaient dans un sale état il y a des routes qui étaient dans des sales états Puis je ne voyais pas de pont. Quand on regardait à la télé et tout, puis on regardait les films, etc., on voyait des beaux ponts. Tu voyais le pont de Brooklyn, puis des affaires comme ça. Puis t'es comme « waouh » . C'est vraiment cool, c'est vraiment beau. On voyait des tunnels, on voyait des métros, des trucs comme ça. Puis moi, dans ma tête, je voulais être capable de faire ça dans mon pays un jour. Donc je me suis dit « ok, je vais apprendre le génie civil pour être capable de construire des ponts, de savoir comment ça se fait, des tunnels, puis de pouvoir en faire potentiellement chez moi un jour. » Puis ça, c'est la raison pour laquelle je me suis dit « ok, je vais être ingénieur civil » . Puis, à travers ce parcours-là, j'avais commencé une première année de génie civil en Guinée, mais le rêve, ça avait toujours été d'aller faire de meilleures études ailleurs. Donc, je suis allé en France pour étudier. Et mon aventure entrepreneuriale a vraiment commencé ici au Québec. En France, c'était des aspirations. J'avais quand même commencé ma chaîne YouTube. Juste, je voulais faire quelque chose de différent dans ma vie. Je voulais créer un impact. Je voulais inspirer les gens d'une certaine façon. J'ai toujours eu ça. Donc j'ai... commencer une chaîne YouTube et tout en France. Puis elle est toujours ouverte d'ailleurs. C'est ma chaîne YouTube aujourd'hui. J'ai mis toutes les vidéos en non-repertorié parce que les vidéos sont très bien d'ailleurs. Je pourrais les laisser ouvertes, mais juste ma mère, elle n'a jamais voulu que je sois devant les caméras. Coucou maman. Coucou maman. Elle n'a jamais voulu que je sois devant les caméras parce que vivre heureux, vivre caché, toutes ces choses-là. Moi, je pense que c'est des croyances limitantes. Ma mère, elle pense l'inverse parce qu'on n'est pas de la même génération et puis on n'a pas la même façon de voir la vie. Par contre, je comprends vraiment son point de vue et je respecte ça. Donc, j'ai mis toutes mes vidéos en non-repertorié parce que ça... Juste ma mère elle aimait pas le fait que je m'expose, tu comprends ? Que je sois public. Que je sois public. Puis d'ailleurs ma chaîne YouTube, je pense que je vais la rouvrir bientôt. Parce que je pense que maintenant elle commence un peu plus à faire la paix avec ça, elle me voit évoluer. Je pense qu'elle me fait un peu plus confiance aussi. Et c'est que je suis pas en train de faire des trucs niaiseux, c'est que j'ai une certaine logique, puis je sais là où je m'en vais. Donc je pense qu'elle commence un peu à me faire confiance. Donc je pense que je vais peut-être, parce que YouTube c'est un moteur de recherche, donc je vais peut-être... recommencer à faire des vidéos là-dessus. Grosse parenthèse pour revenir à mon aventure entrepreneuriale à commencer ici au Québec. Puis, comment est-ce que j'ai réussi à jumeler les deux ? C'est parce que j'ai toujours été habitué à avoir un emploi du temps rempli. Quand j'étais en France, pendant que je faisais mes études, j'ai découvert à un moment l'associatif. Donc, j'étais président d'une association de 18 étudiants avec 100 000 euros de budget qu'on gérait dans l'année. En même temps, j'étais membre du conseil des études à l'école. Puis, en même temps, il fallait que je m'occupe de ma vie parce que j'habitais tout seul, moi, en France, à Rennes. J'habitais tout seul, je faisais tout par moi-même. J'arrivais à 17 ans, j'habitais tout seul dès 17 ans. Donc, j'ai été très rapidement autonome par rapport à ces choses-là. Donc, mon emploi du temps qui était chargé en école, parce qu'il faut savoir que l'école d'ingénieur, ma définition, c'est que c'est un filtre pour filtrer c'est qui les plus durs. C'est qui ceux qui n'abandonnent pas parce que c'est vraiment difficile. Ça dépend de l'école que tu fais. Mais moi, j'ai fait l'INSA en France, puis c'est vraiment difficile, comme c'est dur. Les examens sont hardcore, t'as beaucoup de matière. Les sessions d'examen, c'est genre t'as 12, parfois t'as 9 à 12 examens à faire au bout d'une semaine. T'as deux examens par jour pendant une semaine. C'est un rythme très, très soutenu. Donc, très rapidement, j'ai appris en fait à être efficace dans mon temps, puis à m'organiser efficacement. Donc, je pense que c'est vraiment ça qui m'a aidé quand je suis... arrivé au Québec, puis que j'ai voulu aller dans l'entrepreneuriat, parce que l'école, à juste l'école, ça me prenait peut-être aller 35-40 heures de ma semaine, mais tu sais, moi je suis habitué à remplir mes semaines. Parce que sinon, ce qui arrive, c'est que je m'ennuie. Donc je suis habitué à remplir mes semaines, puis j'aime beaucoup créer du temps pour les choses que j'ai envie de faire. Pour moi, on est capable de créer du temps pour les choses qu'on a vraiment envie de faire. Pour moi, dire j'ai pas de temps, ça veut dire je mets pas ma priorité au bon endroit. Donc, Vu que moi, l'une de mes priorités, c'était quand même de créer cet impact-là, d'inspirer les gens, je me suis dit, il faut que je crée un temps pour ça. Donc malgré que je vais à l'école, que je fais du 35-40 heures, malgré que je travaille à temps partiel dans une entreprise d'ingénierie où je fais du 20 heures, ça fait 60 heures, il faut que j'arrive à créer du temps pour faire de l'entrepreneuriat et puis inspirer les gens. Donc ce que moi, je fais souvent, c'est que toutes mes journées sont organisées, comme j'organise toutes mes journées. Genre hier soir, je savais exactement ce que j'allais faire toute cette journée aujourd'hui. Puis le week-end, le dimanche, je savais exactement à quoi ça allait ressembler cette semaine. J'ai comme un aperçu de à quoi ça va ressembler ma semaine. J'ai un ami qui va regarder ce podcast, qui m'avait demandé comment tu fais pour t'organiser et tout. Et je trouve que le grand hack, puis je lui ai déjà dit ça, mais je pense que ça prend un peu de temps aux gens à débloquer ce truc-là. C'est finir les choses avant de les commencer. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire finir ta semaine avant de la commencer, ça veut dire finir ta journée avant de la commencer. Donc finir ta semaine avant de la commencer, c'est genre, avant d'être lundi, tu sais ce qui va se passer lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche. T'as une idée de ce que ça va être. T'as une idée des choses qui vont être là-dedans. Ce que ça permet de faire, ça permet de dire non à d'autres choses qui vont venir se mettre dans ta semaine. Parce que moi, je savais que ça fait trois semaines que je sais que j'ai le podcast avec toi aujourd'hui. On m'a invité à un événement aujourd'hui. Mais ma réponse était non, j'ai un peu de place ce jour-là. Donc j'ai pris l'habitude rapidement aussi avec l'ingénierie, puis avec mon emploi du temps chargé, puis avec le fait que je devais tout organiser. J'ai pris l'habitude de tout organiser souvent, puis de tout structurer. Donc je pense que ça, ça m'a beaucoup aidé quand je suis venu en entrepreneuriat, en même temps que j'étais en études, en même temps que je travaillais. À temps partiel au début, puis après à temps plein.

  • Speaker #0

    Je vois, en fait, tu avais déjà ce mindset, l'esprit vraiment organisé. Parce que justement, tu étais quand même pas mal chargé. Et aussi en même temps, ce côté de... Comment on dit ? De ne pas lâcher prise. Par exemple, tu dis, je sais que j'ai ça à faire. En fait, tu sais pourquoi tu le fais. Justement. C'est ça qui t'a...

  • Speaker #1

    Je pense que je suis capable de créer du temps pour n'importe quoi qui me tente. Quand quelque chose me tente. Quand je suis comme ce podcast, j'ai envie de venir. Je pense que je suis capable de créer du temps pour ça. Je pense qu'on est capable de créer du temps. Je pense que c'est une notion un peu... On a 24 heures dans la journée, mais on peut faire en sorte d'obtenir plus de choses de ces 24 heures-là. Parce qu'on a plein de temps qu'on perd facilement. Il y a plein de temps qu'on perd facilement. Les temps dans les transports en commun, si tu peux l'utiliser pour faire quelque chose de constructif. Les temps en auto, tu peux l'utiliser pour apprendre, mais c'est du temps perdu de base. Si tu te déplaces d'un point A à un point B et que tu écoutes de la musique, pendant ce temps-là, tu auras écouté de la musique. Mais une personne qui aura écouté un podcast pendant ce temps-là aura appris des choses, donc aura réussi à rendre ce temps productif quand même. Je ne suis pas non plus en train de dire qu'il faut rendre tout productif, mais j'entends dire qu'on est capable de créer du temps. Moi, je suis capable d'écrire des scripts de vidéos pendant que je suis en train d'attendre dans une salle de réception.

  • Speaker #0

    Tu maximises ton temps.

  • Speaker #1

    Je maximise mon temps parce que je n'en ai pas beaucoup. Puis j'ai l'impression que moins tu en as de temps, plus tu maximises ton temps. Plus tu as de temps, puis moins tu vas avoir tendance à le gaspiller. Oui,

  • Speaker #0

    moi je suis plus à ça,

  • Speaker #1

    je vois. Souvent on gaspille les ressources qu'on a en abondance. Mais quand tu n'en as pas beaucoup, tu es comme, ok, il faut que je gère bien les choses. Je pense que c'est ça aussi qui m'a aidé à être productif parce que j'ai toujours été dans des configurations où je n'avais pas du temps en masse parce que je faisais quand même pas mal de trucs. Donc le peu de temps que j'ai pour faire quelque chose, j'ai envie de le maximiser, j'ai envie d'en tirer le maximum.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, est-ce que ce mindset, enfin je pense déjà, que tu l'utilises justement parce que tu es aussi coach sportif, tu l'utilises dans ta carrière de coach et aussi avec ta communauté, c'est Marathon

  • Speaker #1

    Mindset Academy.

  • Speaker #0

    Du coup, je pense que tu dois l'utiliser avec ça.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. En fait, ça intervient dans tous les aspects de ma vie. Surtout dans le domaine du sport parce qu'il y a beaucoup de gens qui vont te dire par exemple « Ah, Wasseline, c'est ça ? » Ils vont te dire « Wasseline, je suis tellement occupé que moi, je n'ai pas le temps de faire du sport. » Tu vois ? Mais tu peux créer du temps pour faire du sport. Tu sais, moi, je m'entraîne 20-30 minutes par jour. C'est juste ça. Il y a des jours où je veux vouloir me lâcher et m'entraîner une heure si je veux, une heure et demie si je veux parce que je peux me permettre. Mais ce n'est pas parce que j'ai 30 minutes que je ne vais pas m'entraîner. Je vais quand même utiliser 20 minutes pour m'entraîner. Parce que le plus important, ce n'est pas l'effort ponctuel que tu fais, mais c'est l'effort répété que tu fais dans un certain laps de temps. C'est là que la transformation se fait, c'est là que les changements se font. Dans Marathon Mindset Academy, dans mon entreprise de fitness, je travaille beaucoup spécifiquement avec des adultes qui ont un emploi du temps chargé. Donc ça va être des gens qui ont un travail, qui ont des familles, qui ont des enfants. C'est des gens qui, en général, sont considérés comme... Oh, t'as pas le temps, parce que tu vas travailler, puis quand tu rentres, tu dois t'occuper de tes enfants. Mais je prépare ces gens-là à courir des marathons, je prépare ces gens-là à se transformer physiquement, mentalement, etc. Parce que j'arrive à les faire comprendre que t'as pas besoin de une heure tous les jours, c'est que t'as besoin de une heure une fois par semaine, mais le reste du temps, t'as juste besoin de 20-30 minutes, puis t'as juste besoin d'être discipliné là-dedans pendant un certain laps de temps pour obtenir des résultats. Donc, cette notion de gestion du temps ou d'efficacité dans ce qu'on fait, ça se retrouve à... un million de pourcents dans mon entreprise parce que c'est la raison pour laquelle les gens qui travaillent avec moi, travaillent avec moi spécifiquement, parce que je comprends quel type de personnes ils sont parce que moi, je suis cette personne-là. Tu vois, je suis la personne vraiment occupée, qui a un travail à temps plein, qui a une entreprise et qui arrive à quand même s'entraîner puis donner du temps à sa communauté. Ce matin, il y a comme Baki, tu vois, cette vidéo qui me texte, c'est une de mes athlètes qui me texte pour... Elle a fait une story pour dire je suis maman, j'ai trois enfants, trois, quatre enfants. J'ai deux chiens, puis je suis vraiment occupé. Je travaille de nuit. Elle a fait une story sur Instagram pour dire, mais aujourd'hui, ce matin, je suis allé faire mon entraînement. J'ai pris ce temps pour moi. Puis elle a fait un testimonial pour dire aux gens, vous ne réalisez pas le bien que ça fait de pouvoir libérer un petit temps comme ça pour aller faire quelque chose qui est ton moment à toi puis qui t'apporte un certain sentiment de bien-être. Dans mon entreprise, puis avec mes athlètes, puis dans tous les autres aspects de ma vie.

  • Speaker #0

    Du coup, j'avais demandé aussi pourquoi tu avais décidé de créer cette communauté, mais là, tu as répondu un peu à ça. Je crois que tu aurais ajouté quelque chose.

  • Speaker #1

    Oui, non, je n'ai pas répondu à pourquoi j'ai décidé de créer cette communauté, parce que c'est comme...

  • Speaker #0

    C'est plus vaste.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus vaste que ça. Il y a une histoire, en fait. Je vais te raconter l'histoire, pourquoi j'ai voulu créer cette communauté. En fait, ça m'est juste tombé dessus, en fait. Puis ça m'est tombé dessus, puis tu vas voir le lien avec la productivité et la gestion du temps. Moi, mon grand problème, je pense que... Il y a beaucoup de gens qui vont se reconnaître là-dedans, c'est que je suis multi-potentiel. Je suis multi-potentiel, multi-passionné. Il y a plein de choses qui me passionnent dans la vie. Il y a plein de choses que je peux commencer, puis rapidement trouver, rapidement être quand même moyennement bon là-dedans, puis me dire « Ah, je pourrais faire de ça une carrière » . Ça fait que je peux me disperser assez facilement. Mon plus grand problème pendant longtemps, ça a été d'avoir plusieurs passions, d'avoir plusieurs centres d'intérêt, de vouloir tout faire en même temps. Puis... J'ai fait une conférence l'année dernière, c'était au mois d'avril dernier. Une conférence qui s'est super bien passée, c'était ma première conférence ever. Et j'avais décidé de m'offrir un cadeau à la fin de la conférence, c'était de me payer un voyage en Thaïlande. Donc après ma conférence, je me suis payé un voyage en Thaïlande pour me récompenser de tout l'effort que j'avais fait. C'était beaucoup de travail. Et quand je suis allé en Thaïlande, le premier soir que je suis arrivé en Thaïlande, le premier soir que je suis arrivé en Thaïlande, je suis allé avec des amis à un festival. Parce que j'avais des amis de France qui venaient, puis moi je venais de Montréal. On est allé à un festival, puis à ce festival-là, il y avait une corde à sauter de feu. puis on a eu la mauvaise idée d'aller faire la corde à sauter de feu. Donc devine qui s'est blessé le premier soir qu'il est arrivé en Thaïlande, c'est Bibi. Donc j'arrive en Thaïlande, le premier soir que j'arrive, je me brûle le pied, puis second degré brûlure. Thaïlande, c'est connu pour avoir beaucoup de cours d'eau, il y a de la mer, il y a beaucoup d'îles, il y a des choses super belles qu'il faut faire, mais il faut accepter de rentrer dans l'eau. Donc moi, premier jour où j'arrive en Thaïlande, je me blesse, je me brûle le pied. Le lendemain, je vais à l'infirmerie, ils me mettent un bandage, et ils me disent « tu ne peux pas rentrer dans l'eau » . C'est plate. Donc ça, ce que ça m'a forcé, en fait, ça m'a forcé à ralentir un peu. Ça m'a forcé à ralentir un peu. Donc mes amis, eux, ils allaient sur les îles le matin. Puis moi, j'étais obligé de rester à la maison ou de faire des activités un peu qui n'impliquaient pas de l'eau. Puis ça m'a beaucoup fait... Juste le fait de m'asseoir puis de ralentir, ça m'a beaucoup fait penser à ma vie. Puis ça m'a beaucoup fait penser... Je me suis dit, OK, il faudrait que je pense à comment je peux améliorer ma vie. genre comment je peux être une meilleure personne quand je vais retourner au Québec, puis je me suis dit c'est quoi ton plus gros problème en ce moment, mon plus gros problème à ce moment là c'était que j'étais dispersé j'étais trop dispersé puis c'est pour ça que mes entreprises aussi j'avais trois entreprises en même temps pour qui tu te prends pour avoir trois entreprises en même temps pendant que tu travailles à temps plein pendant que t'es en études, genre comme vraiment, puis ça c'est un ami qui m'a dit un jour il m'a dit, ici Yaga, pour qui tu te prends, est-ce que tu penses que tu vas avoir trois entreprises en même temps puis que tu vas avoir du succès dans les trois entreprises en même temps en même temps ? En même temps que tu fais d'autres choses ? Puis la réponse était non, visiblement. Donc, je me suis dit, comment je peux régler ce problème-là ? Puis je me suis assis, j'ai eu des longues réflexions, puis je me suis dit, en rentrant à Montréal, je sais que je suis inscrit pour le marathon Beneva. J'ai envie de faire mon marathon Beneva, c'est sûr et certain, ça, je n'enlève pas, je le garde. J'ai envie d'être entrepreneur, J'ai envie de créer de l'impact, j'ai envie de faire quelque chose dans l'entrepreneuriat. Ça, je n'enlève pas, je le garde. J'aime le sport, j'aime m'entraîner, ça je le garde. J'aime la communauté, j'aime faire des choses avec les gens, ça je le garde. Puis je me suis dit, comment je peux faire pour faire coïncider toutes ces choses-là ? Comment je peux faire pour que toutes ces choses qui sont différentes deviennent une chose à la fois ? Puis c'est là que ça m'est venu l'idée du Marathon Mindset Academy. Je me suis dit, ok, ce qu'il faut que je fasse, c'est avoir une communauté de gens qui vont venir s'entraîner avec moi pendant ma préparation marathon. Comme ça, pendant que je suis en train de m'entraîner, je peux... être avec des gens, le faire en communauté. Et puis, si je réussis mon marathon, je peux aller chercher des formations et tout, puis aider les gens qui veulent courir des marathons à le faire avec d'autres gens. C'est vraiment de là que l'idée est venue. Mais l'idée est venue dans un souci au début d'optimiser mon temps, d'optimiser toutes les choses dans lesquelles je mettais mon énergie. Donc, c'est quand même venu dans une approche d'efficacité, de me dire comment je peux être efficace dans toutes mes passions, puis comment je peux faire en sorte que toutes ces choses-là soient une chose. Puis c'est comme ça que ça m'est venu l'idée du Marathon Mindset Academy. Ok, je vois. Quand je suis revenu au Québec, j'ai commencé à faire mes plans et tout par rapport à ça. J'ai commencé à filmer mes vidéos et tout, mes ads, où je disais aux gens, venez courir avec moi. Au début, il y a quatre personnes qui sont venues, c'était mes amis. Puis après, j'ai fait des publicités et tout. Il y a sept personnes qui venaient. On est resté pendant des mois à sept personnes. Puis à un moment, c'est monté. C'est devenu dix, puis douze, puis quatorze. Puis là, c'est comme trente, quarante personnes qui viennent parfois. On est une communauté de cinq cents et quelques personnes. Il y a cinq cent cinquante personnes sur mon groupe WhatsApp. Des gens qui rotationnent toutes les semaines, toutes les séances. En un an et un mois. C'est comme un an et un mois. C'était un mois de mai dernier. que j'ai fait ma première vidéo là-dessus pour inviter les gens à venir courir avec moi. Là, on est au mois de juin, juillet bientôt. Un an et deux mois après, voici ce que j'ai fait. Mais parce que j'ai réussi à mettre mon focus sur une chose à la fois. J'ai toujours eu des coachs dans ma vie. Puis l'un de mes coachs, il me répétait souvent ça. Il me disait, tu as beaucoup de potentiel, mais je veux que tu arrêtes d'être dispersé. Je veux que tu fasses du laser focus. Je veux que tu focuses ton énergie dans une seule chose. Puis je pense que c'est ça qui a fait que le Marathon Mindset est devenu aujourd'hui. une entreprise. C'était juste une idée, c'est devenu une entreprise à cause de ça, du focus.

  • Speaker #0

    D'où le nom aussi, du coup.

  • Speaker #1

    Marathon Mindset Academy. C'est vraiment le mindset de marathonien. Puis le mindset de marathonien, ça veut dire beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    ça a beaucoup de liens qui n'ont rien à voir avec le sport qui se manifeste vraiment dans la vie de tous les jours aussi.

  • Speaker #1

    En parlant de ça d'ailleurs, pour toi justement, faire un marathon, c'est plus physique ou mental ?

  • Speaker #0

    20% physique, 80% mental. Le plus gros travail se fait dans la tête. Puis le plus gros travail de toute façon, peu importe c'est quoi votre domaine d'activité, se fait dans la tête. Vous allez avoir plus de mal à vous convaincre dans votre tête que vous êtes capable de faire quelque chose que de le faire. Alex Ormosi disait qu'il y a un... Alex Ormosi, je vais citer Alex Ormosi qui cite un de ses mentors. Alex Ormosi disait qu'un de ses mentors lui disait que la chose la plus difficile dans la vie, c'est de figure out ce que tu veux faire. Vraiment de figure out ce que tu veux faire. C'est ça le plus difficile dans la vie. Mais une fois que tu as figure out ce que tu veux dans la vie, l'atteindre c'est le plus facile. Mais le plus difficile c'est de figure out qu'est-ce que je veux dans ma vie. Donc, beaucoup de travail se passe dans la tête. Puis pour un marathon, énormément... Le travail se passe dans le mental, puis c'est ça l'avantage. Les gens pensent que c'est un challenge physique, oui, mais c'est surtout et surtout un challenge mental. Ça explose juste les barrières mentales qu'on se donne par rapport aux choses qu'on peut accomplir. Fait que si tu peux l'accomplir physiquement, si tu peux accomplir quelque chose que tu ne pensais pas être capable physiquement, tu peux aussi le faire financièrement. Tu peux aussi le faire mentalement, tu peux aussi le faire dans d'autres aspects de ta vie. Puis c'est là que se crée la vraie transformation. Il faut accepter de le faire, puis en le faisant, on se rend compte qu'en fait, notre seule limite, c'est les limites qu'on s'impose. La seule limite à ce podcast-là, c'est les limites que tu te donnes. Tu pourrais faire un podcast avec le premier ministre du Canada, si tu veux. Si tu te donnes les moyens. Puis si tu restes assez longtemps dans le game. Tu pourrais faire... Ce podcast-là pourrait toucher l'expatrié le plus inatteignable que tu as en tête aujourd'hui. Parce que ça s'appelle Récit Expat. Ça raconte... les histoires des expatriés. Donc si toi tu ne donnes pas de limites, tu peux aller toucher des gens que tu n'imaginais même pas que c'est possible. Mais il ne faut juste pas que tu te mettes de limites. Puis il faut que tu aies cette envie, même pas cette envie, il faut que tu oses rêver grand en fait. Il faut que tu oses te dire je vais être capable de faire ça. C'est la première étape. Parce que si tu ne peux même pas l'imaginer dans ta tête, comment tu peux le créer dans le monde réel ? Donc au moins il faut se donner la liberté, la possibilité de pouvoir rêver de ça. Si tu ne peux même pas rêver d'eux, là, c'est sûr, c'est mort.

  • Speaker #1

    Oui, après, c'est sûr. Mais après aussi, il n'y a que... En fait, l'être humain, on a trop de... On se met des limites. On se met des limites et aussi, on se dit qu'il y a des objectifs qui sont inatteignables.

  • Speaker #0

    Il y a des objectifs qui sont réalistes et d'autres un peu moins réalistes. Oui,

  • Speaker #1

    voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais inatteignable, s'il y a un humain qui est capable de le faire dans le monde, tu es capable de le faire dans le monde. Est-ce que ça va te prendre plus de temps ? Est-ce que ça va te demander plus de ressources ? Peut-être que ça va te demander de te casser la tête pendant des mois, à fur et à mesure, comment ça marche. Mais s'il y a une seule personne sur Terre qui est capable de le faire, qui est un humain comme toi, qui respire, qui mange, etc., si tu te donnes les moyens, tu peux y arriver. Je ne veux pas dire que tu vas y arriver demain, ou dans un mois, ou dans deux mois, ou dans un an, ou dans dix ans. Peut-être que tu vas y arriver dans 50 ans. Il y a des objectifs qui prennent beaucoup plus de temps à arriver. Mais tout est possible. Tout est possible.

  • Speaker #1

    Merci. J'aime bien ce mindset. En fait, de ne pas se mettre de limites justement. C'est-à-dire que tu vas y arriver un jour ou l'autre. Comme tu as dit, dans 50 ans, mais au moins, ton objectif de vie, tu l'auras atteint.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien,

  • Speaker #1

    by the way.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien. Je l'ai compris après. J'ai appelé le truc... C'est fou parce qu'il y a des choses qui m'arrivent dans la vie que je ne comprends pas, OK ? J'ai appelé le truc Marathon Mindset Academy. Puis, quand j'ai couru mon marathon, il y a beaucoup de réalisations qui me sont venues. Je me suis dit, OK, c'est ça le mindset de marathonien. parce qu'il y a un truc qui m'est arrivé pendant le marathon c'est que Au 37e kilomètre, j'ai frappé ce qu'on appelle le mur. Frapper le mur, c'est genre arriver à un niveau où ton corps te lâche. Tes réserves sont tellement vidées que toi-même, moi, je n'irai pas au-delà de là. Puis quand ça t'arrive, ce qui arrive, c'est que comme son nom l'indique, tu as l'impression que tu as un mur en face de toi que tu ne peux pas passer. Et quand ça s'est arrivé, pour moi, dans ma tête, ce qui s'est passé, c'est que je me suis dit, parce qu'à chaque fois que j'espérais que j'étais rendu au bout, je n'étais pas rendu au bout. A chaque fois que je pensais que c'était fini, c'était pas fini Et il y a un moment où je me suis dit, tu sais quoi, je m'en fous d'à quel moment je vais arriver au bout. Je vais juste continuer à mettre un pied devant l'autre. Si j'arrive à la fin le lendemain, ce n'est pas grave. Tout le monde sera parti, je n'aurai pas de médaille, mais au moins je l'aurai fait. Et pour moi, c'est ça le mindset de Marathonien. Puis comment ça se matérialise dans la vie, c'est peu importe l'objectif que tu as. Une fois que tu as fixé l'objectif, ce que tu as à faire, c'est déconnecter de l'objectif et commencez à faire les actions qui vont t'amener vers l'objectif, pas à pas. Mais si tu es trop focus sur l'objectif, tu es comme j'ai envie d'aller là, j'ai envie d'aller là, j'ai envie d'aller là, tu peux te décourager en cours de route, puis te dire c'est trop loin, j'abandonne, je vais faire autre chose. Mais si tu te dis, je vais faire les petites actions. Et je m'en fous de à quel moment je vais arriver à l'objectif. C'est sûr qu'à un moment, tu vas arriver à l'objectif. Puis ça va arriver plus vite que ce que tu penses.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien.

  • Speaker #1

    C'est comme ce... Tu vois, par exemple, pour les examens et autres, tu as l'examen final. Mais avant d'arriver à l'examen final, tu as des contrôles. Tu as chaque étape pour t'améliorer. Du coup, je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Et si tu focuses trop sur l'examen final, tu es comme moi, je veux réussir l'examen final. Oui. parfois tu vas Tu vas t'ennuyer pendant tes contrôles, tu vas t'ennuyer pendant tes révisions, tu vas être comme « Ah, c'est fatigant, c'est difficile, j'ai pas envie de faire ça » . Ça va être très difficile pour toi. Mais si tu te dis « Je sais que c'est l'ensemble des contrôles que je vais réussir qui vont faire en sorte que mon examen final va être excellent, donc là, je vais m'assurer de faire tous mes contrôles comme ça se doit, puis de bien tous les valider. » Puis si tu te focuses juste sur ça, tu vas arriver à la fin de l'année, puis tu auras juste d'excellents résultats. mais En ayant peut-être dépensé moins d'énergie mentale, en ayant peut-être dépensé moins de jus mentale que la personne qui a trop de focus sur son examen, puis que toutes ses révisions sont des souffrances. Tu comprends ? Oui. C'est ça le mindset de Marathonien. C'est genre, je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver au bout de mes rêves, je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver à mon objectif, mais je sais que si je continue d'avancer dans cette direction-là, il y a un moment où je vais y arriver. Ça se peut que ça soit demain, ça se peut que ça soit dans un mois, ça se peut que ça soit... dans un an, mais si je continue d'avancer, il n'y a aucune raison que je n'y arrive pas. Parce que la direction, c'est par là.

  • Speaker #1

    Là, je voudrais une question. Enfin, la question, ce serait plus le Issa de 17 ans. Je lui aurais dit quoi ? Ça,

  • Speaker #0

    c'est une bonne question. Ça, c'est une excellente question. Qu'est-ce que j'aurais dit au Issiaga de 17 ans ? Ça, c'est une excellente question. Ça fait longtemps que je ne me suis pas posé cette question.

  • Speaker #1

    Là, c'est une autre question.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je dirais au siyaga de 17 ans ? Ok, laisse-moi réfléchir deux secondes. Non, t'inquiète. Je lui dirais trois mots, ça serait « tu es assez » . Ok. Je dirais au siyaga de 17 ans « tu es assez » . Tu es assez beau. Tu es assez intelligent. Tu es assez travailleur. Tu es assez pragmatique. Tu es assez motivé. Tu as tout ce qu'il te faut pour réussir. Parce que le Isiaga d'il y a 17 ans n'avait pas confiance à cette capacité qu'il était assez. Il pensait qu'il avait besoin qu'on vienne le sauver ou qu'on vienne le valider. Le Isiaga d'il y a 17 ans avait besoin de validation extérieure pour se sentir validé, pour se sentir aimé. Donc je lui dirais, tu n'as pas besoin de validation extérieure. Tu as déjà tout ce qu'il te faut pour être ce que tu veux être. Tu as tous les outils. Tu as juste besoin de t'asseoir, définir tes objectifs, focusser là-dessus, puis travailler pour l'atteindre. Mais tu es assez intelligent pour y arriver. Tu as assez de ressources physiques et mentales pour y arriver. Ouais, juste tu es assez. Tu n'as pas besoin de ne pas être aligné avec tes valeurs pour fêter dans un cercle social. Tu n'as pas besoin de ça. Si dans un groupe tu n'es pas accepté comme tu es, ce n'est pas grave, c'est le groupe qui t'a perdu. Ce n'est pas toi qui as perdu le groupe. Reste toi-même. Ne change pour rien. Tu es assez. Tu as tout ce qu'il faut. Garde tes valeurs, continue avec les gens qui sont alignés avec toi. Dans un groupe où tu ne te sens pas aligné, ne change pas la personne que tu es pour fuiter dans le groupe. Parce que tôt ou tard, tu ne vas quand même pas bien te sentir dans ce groupe-là.

  • Speaker #1

    On va parler plus d'immigration, d'exploitation. Que Montréal pour toi serait... Tu as un peu expliqué ça au début, comme quoi c'était une ville vraiment multiculturelle par rapport... Il y a beaucoup de personnes, mais aussi les langues et tout. Mais s'il y avait une autre ville où tu devais t'expatrier dans le monde, ça aurait été laquelle ?

  • Speaker #0

    Pour toujours ou juste un moment ?

  • Speaker #1

    On peut faire les deux. Si tu veux, si tu en as un pour toujours et un pour...

  • Speaker #0

    Donc supposons si on me dit, OK, tu as une ville dans le monde où tu peux vivre pour le restant de tes jours. C'est une question très difficile parce que je pense que je n'ai pas assez voyagé pour savoir ça. Je pense que je ne sais pas ce que je ne sais pas. Il y a des villes dans le monde que je n'ai pas vues. J'en ai vu quelques-unes, mais je pense qu'il y a des villes extraordinaires que je n'ai jamais été. Comme ça, si on a envie de jouer le jeu, puis on a envie de se baser juste sur les villes que j'ai visitées, je pourrais vivre à Boston. Je pourrais vivre à Boston, vraiment. Mais si ma mère, elle entend ça, elle va me dire, oh, puis elle est à Guinée alors. Maman, je revivrai avec toi à Conakry. Il n'y a pas de problème. Ou si tu veux, on ira tous à Boston, puis on ira vivre à Boston. Mais comme, ce n'est pas chez nous. Donc, ouais, peut-être chez moi, en fait. Peut-être chez moi, en fait. Peut-être qu'on a crié, en fait. Parce qu'en fait, il y a tellement de changements à apporter là-bas que vivre pour toujours, je pense qu'on n'est jamais mieux que ce soit. Donc peut-être que ma mère serait vraiment fière si je dis que, pour moi, je dirais aussi qu'on a crié parce que j'ai quand même ce côté un peu patriotique où je veux apporter à la terre qui m'a vu naître. Mais je pense que je suis un nomade un peu dans la vie. Je pense que je ne suis pas fait pour être sédentaire. Je pense que je suis fait pour bouger, visiter des villes, vivre un petit moment ici, un petit moment là, créer de la valeur, inspirer des gens, bouger, parcourir le monde, faire des conférences, être avec des gens qui m'inspirent. Juste conquérir en fait c'est juste vivre puis à la fin de ta vie te dire j'ai vécu tu vois tu sais j'ai vécu j'ai comme j'étais à 100% je suis allé à fond dans mes rêves puis pour moi ça ça passe par bouger puis voir ce qui se passe à d'autres endroits de la terre apprendre apprendre mais ça c'est c'est possible avec déjà le mindset que tu as et aussi comme tu as dit a motivé les gens à se dépasser et avec les marathons,

  • Speaker #1

    les marathons de l'académie. Je pense que c'est possible que, par exemple, tu aies des conférences et autres dans le monde. Comme tu as dit tout à l'heure, s'il y en a un qui arrive, pourquoi pas toi ?

  • Speaker #0

    Oh, je ferais plein. L'on propose, Dieu dispose. Mais je veux que Dieu me donne la possibilité de faire un maximum de conférences, puis d'inspirer un maximum de gens dans un maximum de pays. Moi, c'est ma définition de la réussite. Moi, ma définition de la réussite, c'est le nombre de gens que je vais inspirer de mon vivant. Même de ma mort. Qui sait ? Peut-être que cette vidéo-là, il y a des gens qui vont le voir dans 60 ans. Mais petits enfants, si jamais vous voyez cette vidéo-là, sachez que votre grand-père, c'était quelqu'un d'intègre. Mais pour moi, la définition de la réussite, c'est vraiment ça. C'est même pas... Je m'en fous aujourd'hui de la validation de ce que les gens pensent. C'est comme, combien de gens je suis capable d'inspirer dans le monde ? Combien de gens je suis capable de faire passer à l'action ? combien de gens je vais être capable d'inciter une petite lumière à l'intérieur d'eux qui va leur faire prendre action par rapport à quelque chose qui va changer leur vie. Pour moi, c'est ma définition de la réussite. Donc, j'ai envie d'inspirer le maximum de gens dans le maximum de pays. Puis pour moi, ça passe par la parole. Ça passe par ce qu'on est en train de faire en ce moment. Parce que je ne peux pas être partout en même temps. Mais aujourd'hui, avec Internet, on peut parler ici. Puis tout le monde peut l'entendre. Tous les gens qui parlent français peuvent entendre ce podcast puis filent un peu l'énergie. dans laquelle on est en train de parler. Puis marathon mindset, j'ai des grandes ambitions pour marathon mindset. Des marathons, il y en a partout dans le monde. Parce que vous commencez à t'en prendre. Si les gens peuvent courir des marathons au Québec, peuvent courir des marathons à Toronto, peuvent courir des marathons au Japon, peuvent courir des marathons à New York.

  • Speaker #1

    C'est vrai, mais une des villes que vous avez visitées quand même, il y a le marathon aussi.

  • Speaker #0

    So, sky's the limit. Sky's the limit, guys. Préparez-vous. Vous allez courir des marathons partout dans le monde. Ça va être insane.

  • Speaker #1

    Là, je ne sais pas s'il y a des sujets dont toi, tu voudrais parler, des choses qu'on n'a pas dit, que tu voudrais partager.

  • Speaker #0

    Je vais parler d'un truc qui est vraiment important, parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui vont peut-être regarder cette vidéo, qui se posent des questions par rapport à leur vie, qui se disent « qu'est-ce que je devrais faire ? » « Je ne sais pas où est-ce que j'en suis ? » « Sur quoi est-ce que je devrais me focuser ? » etc. Je dirais aux gens de chercher leur Ikigai. Est-ce que tu connais le principe du Ikigai ? Oui,

  • Speaker #1

    parfaitement.

  • Speaker #0

    Parfaitement ?

  • Speaker #1

    pas parfaitement, mais... Je lis pas mal sur le principe japonais justement par rapport au Ikigai, que je sais que c'est pas ton soi intérieur, mais c'est ton but, ton objectif, on va dire, principal. Ce que tu cherches, c'est plus ça, si je ne me trompe pas. D'ailleurs, j'ai envie de visiter le village au Japon, où justement la plupart des gens ont trouvé leur Ikigai, on va dire, où ils vivent vraiment. Si des personnes âgées, ils ont dépassé la centaine certains, ils conduisent, ils vivent comme nous là, comme s'ils avaient nos âges, mais parce que justement ils ont trouvé leur Ikegai.

  • Speaker #0

    C'est quoi cette ville ?

  • Speaker #1

    C'est un village apparemment au Japon, d'où ça viendrait ça ?

  • Speaker #0

    Ok, il faudrait que tu me donnes le nom de ce village là.

  • Speaker #1

    Ouais, le livre il est chez moi là, mais...

  • Speaker #0

    Faudrait qu'on y aille, on va tous aller à Nice, au village.

  • Speaker #1

    Le livre il s'appelle Ikegai justement.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Ah c'est le fameux, ok, je ne l'ai pas encore lu, mais je connais le principe. J'ai lu. En fait... Ikigai, c'est étymologique. Ikigai, je pense que gaï, c'est la vie. Puis ikigai, c'est genre la destinée, la réponse de la vie. C'est comme le chemin de ta vie. C'est un truc comme ça. Puis c'est genre ta destinée de vie. Pourquoi est-ce que tu es sur Terre ? C'est quoi ta mission ici sur Terre ? Puis je sais qu'il y a beaucoup de gens, souvent, qui sont dans des phases, j'étais dans cette phase-là aussi, de me dire... Je ne sais pas sur quoi focus, je ne sais pas où mettre mon énergie, je ne sais pas sur quoi me concentrer. Puis je dirais à ces gens-là de chercher leur ikigai. Puis il y a beaucoup de gens qui vont me dire, c'est compliqué, c'est vague, je ne sais pas comment il est arrivé, etc. Commence par définir tes valeurs. Est-ce que tu connais tes trois valeurs principales ?

  • Speaker #1

    Peut-être là non. En vrai c'est pas des trucs comme tu disais, qu'il faut chercher là, il faut les connaître, mais c'est pas des choses qu'on connaît de... On va dire qu'on est inné avec... Par exemple là, comme tu m'as posé la question, je suis là, il faut que je réfléchisse longtemps pour trouver.

  • Speaker #0

    Puis pourquoi je te pose cette question-là, c'est parce que je t'ai parlé tantôt de mon pattern de... J'étais très multipotentiel, donc très dispersé, je voulais faire plein de choses en même temps. Et puis, à un moment, j'ai eu un coach qui a complètement compris quel type de personne... j'étais. Puis il m'a dit, Isiaga, je vois très bien quel type de personne tu es. T'es le type de personne qui va plus aller en surface sur beaucoup de choses versus en profondeur sur une chose. Et quand t'es une personne qui est très dispersée, puis tu veux accomplir quelque chose de ta vie, il faut que tu acceptes pour un certain temps d'aller en profondeur sur une chose. Au lieu d'être en surface sur plein de choses, il faut que t'acceptes d'aller en profondeur, plus profond, mais sur une chose. Puis, pour faire ça, ce qu'il m'a dit de faire, c'est, il m'a dit, il faut que tu définisses ton arc de tir. Parce que mon arc de tir était très large. Raymond Brisebois, si jamais tu vois cette vidéo, il m'a dit, tu vas très large sur plein de choses. J'ai envie que tu définisses ton arc de tir et que tu te dises, moi, c'est ici que je vais tirer. C'est un principe dans l'armée que tu retrouves dans toutes les armées du monde. Ils ont exercé ce qu'ils font à un moment où c'est genre, on te définit un arc de tir et on te dit, tout ce qui se passe dans cet arc-là, tu peux tirer à n'importe quel moment. mais s'il y a quelque chose qui se passe En dehors de cet arc-là, tu n'as pas le droit de tirer parce que tu pourrais faire mal à un de tes collègues, tu pourrais faire mal à une personne, tu pourrais tirer sur quelqu'un, un de tes collègues, etc. Comment ça se matérialise dans la vie ? C'est que parfois, on veut juste faire plein de choses, on est comme ça. Donc on dit oui à toutes les propositions, puis on se retrouve à la fin à burn-out, puis à dire je ne sais pas ce que je veux, etc. Le principe, c'est de définir ton arc de tir. Puis comment tu définis ton arc de tir ? C'est en définissant numéro un, c'est quoi ? tes trois valeurs qui l'emportent sur tout le reste. Il y a une liste de 184 valeurs. Si tu tapes liste 184 valeurs sur Google, tu vas le trouver. Puis l'exercice qu'il m'avait fait faire mon coach, c'était, il m'a dit, j'ai envie que tu choisisses là-dedans 14 valeurs qui te représentent le plus. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs ne te représentent pas, mais juste j'ai envie que tu en choisisses 14 qui te représentent le plus. T'en choisis 14. Puis il te dit, prends le temps, une semaine, deux semaines après, reviens là-dessus, puis j'ai envie que dans les 14... valeurs que tu as choisis, que tu en retiennes juste trois. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs ne sont pas importantes pour toi, mais ça veut dire que tu dois placer trois sur le podium. C'est genre ces trois-là. Puis, ce que ça va t'aider quand tu définis ces trois valeurs primordiales-là, c'est que ça va te permettre de définir ton acte de tir. Par exemple, moi, mes trois valeurs principales, c'est discipline, service et respect. Donc, toutes les actions, toutes les décisions que je vais prendre dans ma vie, Je vais me poser la question, est-ce que cette décision me permet d'affirmer ou de confirmer un peu plus ma valeur de discipline ? Est-ce que cette décision me permet d'être au service des gens ? Et est-ce que cette décision me permet de me respecter et puis de respecter un peu plus les gens avec qui je suis ? Puis si la réponse est oui, oui, oui, je la prends tout de suite cette décision. Et si la réponse est non pour l'une d'entre elles, je commence à réquestionner la décision. Puis ce que ça permet de faire, c'est au lieu d'être comme ça, broad, je vais toucher le micro. Au lieu d'être comme ça, broad, ce que ça permet de faire, c'est vraiment peut-être aller plus pointu, choisir plus précisément les choses sur lesquelles tu as envie de travailler. Pas parce que les autres choses ne sont pas importantes, mais parce que tu décides de... J'ai envie de faire un peu moins les choses qui me tentent, pour passer plus de temps sur la chose qui me tente le plus. Je rajouterais ça à des gens qui sont comme... Je ne sais pas, je ne sais pas sur quoi me concentrer, je ne sais pas quoi faire, piste.

  • Speaker #1

    C'est un peu perdu.

  • Speaker #0

    Un peu perdu. Ou qu'ils soient en réquestionnement.

  • Speaker #1

    Je veux dire, ça c'est... En fait, en ce temps-ci, je pense qu'il y a une grande... Une grande génération aussi, je dirais, qui n'est pas perdue, qui ne savent pas quoi faire. Parce qu'en plus, aussi avec l'arrivée des réseaux sociaux, de l'IA, ce genre de choses, plein de choses sont mises à questionner leur existence, on va dire, de quoi faire.

  • Speaker #0

    C'est la fameuse illusion du choix. On a tellement de choix. qu'on pense qu'on a le choix, mais en fait, on n'arrive pas à décider parce qu'on a beaucoup trop de choix. C'est comme si tu arrives dans un magasin, puis je te dis, tu veux l'option A ou l'option B ? Tu vas me dire l'option A ou l'option B ? Mais si j'arrive, puis je te montre 10 choses, puis je te dis, tu as l'option 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, tu vas tout de suite commencer à dire, oh, je ne sais pas, puis à regarder, puis à réfléchir, puis finalement, tu vas dire, oh, finalement, je ne sais pas, je vais réfléchir je reviens te voir dans deux jours tu sais puis finalement tu reviendras jamais mais tu sais c'est la fameuse illusion de choix on a tellement l'impression d'avoir du choix aujourd'hui que finalement on prend pas de décision parce qu'on a trop de choix puis on pense trop à beaucoup de choses. Mais je pense que ça vient aussi avec les réseaux sociaux, etc. On a beaucoup de choses qui sont à disposition. On est un peu une génération où on veut... énormément de choses rapidement. Génération Amazon Prime. Je commande aujourd'hui, demain je le reçois chez moi. Je commande le succès aujourd'hui, demain je le reçois. Je commence mon podcast aujourd'hui, demain je vais être à 100 000 vues. Alors que ça ne marche pas comme ça dans la vraie vie. Dans la vraie vie, ça prend beaucoup plus de temps pour que les choses arrivent. J'ai toujours un mot de la fin, c'est mon mot de la fin préféré en ce moment, c'est croyez en vos rêves, travaillez là-dessus pour les atteindre. C'est basique, mais... genre, si t'as un rêve, la seule chose qui te permet de ne pas l'atteindre, c'est toi-même. La seule personne qui te freine pour l'atteindre, c'est toi-même. Et si t'as un rêve aujourd'hui et que t'as commencé à travailler là-dessus, et que t'as commencé à faire un pas pour avancer vers cet objectif-là, t'as juste besoin de continuer à faire un pas à la fois. T'as juste besoin de faire un jour à la fois, une minute à la fois, une heure à la fois, une action à la fois. Mais si tu continues à faire une action à la fois, il y a un moment où tu vas arriver à ton objectif. Ça peut être demain, ça peut être dans un an, ça peut être dans dix ans, ça peut être dans cinquante ans. Mais si tu n'arrêtes pas de faire une action à la fois, il y a un moment où tu vas arriver au bout de tes rêves.

  • Speaker #1

    Voilà, c'était tout pour cet épisode de Récit Expat. J'espère que ça vous a plu. Et si vous avez des questions, vous pouvez toujours laisser dans les commentaires. Et aussi, merci à Issa. Isaga, pardon. Isaga d'avoir été présent aujourd'hui. Et où on peut te retrouver ? Sur les réseaux ?

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation, Roselyne. C'était très cool. J'ai vraiment aimé l'expérience. Mon Instagram, c'est issbangoura, donc I-S-S-B-A-N-G-O-U-R-A. Et on peut me retrouver principalement sur Instagram. Si vous avez des questions, mettez-le en commentaire, puis on ira répondre à vos questions.

  • Speaker #1

    Je mettrai les... Tout ce qui est Insta et tes réseaux sont dans la barre de description. N'hésitez pas à vous abonner, que ce soit Restez Expats ou Compte des Sagas. Merci.

  • Speaker #0

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Tout a commencé par un rêve… un désir de faire mieux. De faire plus. Pour soi, et pour les autres.

Dans cet épisode, Issiaga nous partage ce qui le motive, ce qui le pousse à se dépasser, même loin de ses proches. Il trace un chemin guidé par l’ambition de contribuer, d’inspirer… et, un jour, de transformer son pays.

Fondateur de la communauté Marathon Mindset Academy, Issiaga utilise le sport, le mindset et son parcours d’expatriation pour inspirer ceux qui veulent avancer et se dépasser. Son histoire est un bel exemple de discipline, de résilience et de rêve assumé.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode de Récit Expat, le podcast où on parle d'immigration, d'expatriation à travers le monde. Et aujourd'hui, je suis avec Isiaga. Il va nous parler de son histoire, un peu de son parcours. C'est un homme aux multiples facettes. Il est entrepreneur, récemment diplômé aussi, il me semble. Donc, il va nous parler de tout ça. Je vais te laisser te présenter.

  • Speaker #1

    Nice, merci. Merci pour cette introduction, cette belle introduction. Je m'appelle Isiaga, comme elle l'a dit. J'ai 26 ans, je suis né et j'ai grandi en Afrique, on est sur récit expat, on va parler un peu de mon parcours. Je suis passé par la France quand j'avais 17 ans, puis ensuite j'ai fait des études d'ingénieur en France, puis je suis venu au Canada pour finir mes études d'ingénieur, puis j'ai enchaîné sur une maîtrise en gestion de projet. Donc j'ai mon diplôme d'ingénieur, ma maîtrise, et aujourd'hui je suis entrepreneur aussi dans le domaine du fitness. Parce que c'est ma passion le fitness, c'est juste venu comme ça. J'aimais l'entrepreneuriat et j'ai essayé plusieurs choses avant l'entrepreneuriat et je suis juste naturellement revenu à ma passion qui est le fitness. Puis j'ai décidé d'entreprendre là-dedans et c'est super cool. C'est comme ça, brièvement, que je me présenterai.

  • Speaker #0

    Et je voulais savoir aussi ton parcours d'immigration un peu. Tu viens de quel pays ?

  • Speaker #1

    La Guinée.

  • Speaker #0

    La Guinée. T'as fait Guinée, France, France, Canada.

  • Speaker #1

    Canada, exact.

  • Speaker #0

    Et pourquoi en fait le Canada ?

  • Speaker #1

    Pourquoi t'as choisi le Canada ? C'est une super bonne question. C'est une super bonne question. Pourquoi le Canada ? Parce que moi j'avais beaucoup ce rêve américain un peu. Depuis plus jeune, je voulais... Je pense que ma vie a changé quand j'ai découvert le développement personnel. Puis quand j'ai découvert le développement personnel, c'était avec beaucoup de vidéos YouTube. Et c'est souvent... Tu sais, des Jim Rohn, des... Comment ils s'appellent ? Il y en a un qui m'a matrixé. Les Brown. Les Brown a une vidéo. Tu taperas Les Brown sur YouTube. Tapez Les Brown sur YouTube. You have to be hungry. C'est une vidéo que j'ai beaucoup écoutée. Puis là-dedans, il parle de l'importance d'avoir faim dans la vie. Tu es d'aller chercher les choses que tu veux. Et puis de donner, de travailler pour les choses que tu veux. Donc, très rapidement, je suis tombé en amour un peu avec cette mentalité. américaine un peu de va chercher ce que tu veux, puis tu peux obtenir ce que tu veux dans la vie. Puis à partir de là, je me suis dit, ok, il faut que je me rapproche de l'Amérique du Nord. J'étais en France à ce moment-là, je me suis dit, il faut que je me rapproche de l'Amérique du Nord. Puis je me rappelle, j'ai comme cet exemple précis qui m'a marqué pendant un repas au Crous, parce qu'en France, on a le Crous, je ne sais pas si tu as connu ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est à l'université.

  • Speaker #1

    À l'université, je mangeais avec mes amis au Crous, puis il y a un moment où on se disait un peu les pays qu'on voulait visiter parce qu'on avait tous des Erasmus. C'est obligatoire dans certaines écoles d'ingénieurs de partir en Erasmus. Donc d'aller à l'international pour une session d'études, à ce point-là en Europe ou en Amérique. Puis on se parlait de, c'est quoi les pays où vous aimeriez aller pour l'Erasmus ? Puis les gens disaient Suède, Danemark, des pays etc. Puis moi je disais, moi j'ai envie d'aller aux Etats-Unis. Puis je me rappelle à l'époque, mes amis me jugeaient beaucoup, ils étaient comme, oh comment ça les Etats-Unis, ce pays d'extrémistes, où les gens font tout en excès, ce pays de capitalistes etc. Puis j'étais comme... Dans ma tête, je savais pourquoi. Moi, je voulais aller en Amérique du Nord parce que j'aime cette mentalité-là. J'aime ce mindset. Tu comprends ? Je pense que c'est ça. Au début, c'était les États-Unis dans ma tête. Puis un jour, au moment d'une balade avec ma marraine qui conduisait, je lui ai dit que j'avais un projet où je voulais aller aux États-Unis pour mes études. Elle m'a dit... Elle m'a demandé pourquoi je voulais aller là-bas, puis je lui ai expliqué que j'aimais beaucoup la mentalité de l'Amérique du Nord, puis des trucs comme ça. Puis elle m'a dit pourquoi tu n'essaies pas le Canada, parce que tu es francophone, tu n'as pas un très grand niveau en anglais. Puis les États-Unis, il y a des endroits où quand tu es noir, c'est un peu touchy, etc. Ça peut être dangereux. Donc elle m'a dit pourquoi tu n'essaierais pas le Canada qui est comme bilingue et où tu vas retrouver beaucoup de cultures quand même d'Amérique du Nord. Ça reprend beaucoup la culture de l'Amérique du Nord, etc. Donc je me suis dit, ah, why not ? Je me suis dit, en plus, mon école propose d'aller au Canada. Je vais peut-être regarder le Canada. C'est comme ça que j'ai choisi le Canada et que je suis venu ici.

  • Speaker #0

    Du coup, est-ce que tu as trouvé ce que tu cherchais ?

  • Speaker #1

    Complètement. Complètement. J'ai même trouvé plus que ce que je cherchais. Vraiment. Je ne suis pas en train de dire à tout le monde de venir au Canada. Ce n'est pas ce que je fais. Je pense qu'il y a des côtés positifs et des côtés... Un peu moins cool, la France a ses avantages pour plein de raisons. C'est grâce à la France que j'ai pu faire des grandes études presque gratuitement. Parce que les écoles publiques, ça coûte tellement peu cher que tu peux faire des grandes études puis bien te former gratuitement. Mais mon côté entrepreneurial s'est beaucoup développé quand je suis arrivé au Canada.

  • Speaker #0

    Ok, le mindset nord-américain, en fait c'est plus facile de devenir entrepreneur ici, tu dis, tu as une idée, tu la sors et qui adviendra, ce qui arrive,

  • Speaker #1

    arrivera. Complètement, parce que aussi, je pense qu'on a beaucoup plus de, c'est une question de représentation, je pense quand tu es jeune, tu vas plus souvent, en tout cas moi j'ai vu beaucoup plus de jeunes entreprendre ici au Canada qu'en France, donc ça m'a juste ouvert l'esprit sur le fait que, oh mais moi aussi c'est... possible pour moi. Je ne suis pas obligé d'attendre d'être à 30 ans pour créer quelque chose. Il y a des jeunes de 17-18 ans qui entreprennent et qui ont beaucoup de succès. Donc ça m'a juste ouvert les yeux sur ces choses-là que je voyais peut-être un peu moins en France.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est plus tabou, enfin pas tabou, mais en Europe, qu'il y a moins de... Justement, comme tu dis, c'est les études. Après les études, là, tu penses à créer une entreprise ou autre, soit en lien avec les études ou autre, là, ta passion, mais c'est vrai que...

  • Speaker #1

    plus t'es jeune en France tu décides d'ouvrir quelque chose on te dit pourquoi les gens sont sceptiques et ils vont pas forcément investir en toi parce que t'es trop jeune je pense que c'est plus une question de mentalité aussi parce que je pense que même si tu décides de faire quelque chose au début les gens vont pas investir en toi je pense que la première fois que t'as dit aux gens je vais faire un podcast qui s'appelle Récit Expat ils se sont dit qu'est-ce qui se passe dans sa tête pourquoi il veut faire ça Je pense que c'est une question de mentalité. Je pense qu'ici, notre esprit va plus aller vers ces choses-là parce qu'on voit d'autres personnes qui le font à notre âge ou même plus jeunes que nous. Puis en France, on en voit juste un peu moins. Donc ton esprit ne va même pas aller vers ça. Mais si tu décides de le faire, je pense que tu vas avoir les mêmes contraintes de... Peut-être que les gens ne vont pas croire en toi. Peut-être qu'ils vont dire que tu ne vas pas y arriver, peut-être que... etc. Mais juste, est-ce que ça te vient en tête ou pas ? Moi, ça m'est venu en tête beaucoup plus quand j'étais là parce que je me suis rendu compte... J'ai vu qu'il y avait des gens qui arrivaient, qui étaient plus jeunes que moi parfois, qui étaient plus âgés que moi parfois, mais qui n'étaient pas meilleurs que moi.

  • Speaker #0

    Je vois ce que tu veux dire. Mais d'ailleurs, est-ce que tu as été aux US, aux États-Unis ?

  • Speaker #1

    J'ai été aux États-Unis deux fois. Une fois en road trip par moi-même. Je suis allé en road trip par moi-même aux États-Unis. J'ai pris une voiture ici à Montréal. puis je suis Je suis parti, j'ai fait la côte est, le sud-est un peu, j'ai fait Wells Beach, je suis allé à Boston, je suis allé à New York, je suis remonté par Albanie, puis je suis revenu à Montréal tout seul pendant genre huit jours.

  • Speaker #0

    Huit jours tout ça en plus ?

  • Speaker #1

    Huit jours tout ça.

  • Speaker #0

    Tu n'as fait que rouler ?

  • Speaker #1

    Je n'ai fait que rouler, puis je dormais dans mon auto. J'avais pris genre un 4x4 que j'aménageais, j'avais un matelas gonflable, puis je l'aménageais comme ça, puis j'avais pris un réchaud. Je voulais vraiment vivre un peu cette expérience de comme... Partir par moi-même, mais ça coïncidait aussi avec une période justement où j'avais vécu une sorte de burn-out entrepreneurial. Parce qu'à l'époque, j'avais une entreprise d'audiovisuel. Donc je faisais de l'audiovisuel, je filmais et j'éditais du contenu pour des gens, pour des événements, pour des entrepreneurs, pour des gens. Puis vu que j'étais tout seul à tout faire, je travaillais tout le temps. Je passais tous mes étés en train de faire du montage dans ma chambre. Et en même temps, j'étais à l'école et en même temps, je travaillais à temps plein.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Donc ça faisait beaucoup. Il y a juste un moment où je me suis dit, j'ai besoin de prendre un peu de temps pour moi-même. Je me suis dit, c'est quoi, je vais partir en road trip tout seul. Ça, c'est la première fois que je suis allé aux États-Unis. J'allais par moi-même, c'était super cool. Super belle expérience. Puis la deuxième fois que je suis allé aux États-Unis, c'était récemment, c'était avec une de mes mentors, Sonia. On est allé à New York, puis on est resté 3-4 jours à New York, 2-3 jours à New York pour son lancement. Ils faisaient un lancement d'un programme. On est allé, on a fait le lancement, c'était super cool. C'était ma deuxième fois aux US.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y aura sûrement d'autres fois.

  • Speaker #1

    Ouais, je pense qu'il y aura d'autres fois. Est-ce que toi, tu es déjà allée ?

  • Speaker #0

    Oui, New York également. Moi, de base, New York, c'est ma ville de cœur. Je n'y avais jamais été. Mais même comme toi, on était en France. En fait, je pense aussi qu'on nous vend tellement les États-Unis, sur la télé, dans les réseaux sociaux, les séries, les films. Ce ne sont que les États-Unis. Donc je voulais aller aux États-Unis.

  • Speaker #1

    Vous voulez voir à quoi ça ressemble. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc New York, j'ai fait Boston.

  • Speaker #1

    Boston, c'est une très belle ville. Oui. C'est l'un de mes coups de cœur. Je pourrais vivre à Boston.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, moi aussi, ce que j'ai vu, en fait, c'est parce que je trouve que ça mélange d'ici, du Canada, d'Europe et des États-Unis.

  • Speaker #1

    Complètement. J'ai ressenti exactement le même vibe.

  • Speaker #0

    Ça, ça te fait tout d'un coup. Donc je trouve que c'est pas mal bien.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est le juste milieu entre la ville et la nature. En même temps, il y a beaucoup de villes, il y a beaucoup de gratte-ciel, il y a beaucoup ce côté États-Unis un peu urbain, mais il y a beaucoup de nature aussi. Moi, j'ai vraiment aimé un peu cette dualité. Puis tu sais, je suis allé me balader dans les grandes écoles, MIT, Harvard. Exactement,

  • Speaker #0

    la même chose. Je pense que c'est la base quand tu vas à Boston au moins d'aller. Nous on a passé une après-midi, on était à 4, comme si on était étudiant, on est parti à Ava, on fait le campus, on fait promener. Même à Maiti, en fait tu sens cette vibe où les gens en plus ils te questionnent même pas, t'es là, c'est ouvert à tous donc je trouve c'est pas mal bien.

  • Speaker #1

    Ça c'est très cool, c'est une très belle ville étudiante. Boston c'est l'un de mes coups de coeur, moi je pourrais vivre dans cette ville, vraiment, littéralement. Je pourrais pas vivre à New York mais je pourrais vivre à Boston. C'est trop de villes pour moi, il y a beaucoup d'autos. Pour moi, le son qui caractérise New York, c'est le gyrophare des policiers.

  • Speaker #0

    Ok, je vois.

  • Speaker #1

    Genre, parce que comme tu l'entends à chaque fois, tu entends ça à chaque fois. Puis la circulation est très... Comme j'ai conduit en auto à New York, c'est un calvaire.

  • Speaker #0

    Bien sûr. D'ailleurs, j'allais poser une question, pourquoi Montréal ? Mais je pense que tu l'as dit en disant que la nature est plus mélange de ville et nature.

  • Speaker #1

    Au début, c'était plus pour la dualité français-anglais. Je me disais, c'est quoi la ville au Québec où je peux le plus pratiquer mon anglais en même temps ? Montréal. Puis, tout le monde parle de Montréal. Quand tu parles du Québec, les gens viennent à Montréal. Je pense qu'au début, je suis juste arrivé pour cette raison-là. Puis, plus je suis resté, plus j'ai appris à apprécier. Je ne sais pas si je resterai là pour... C'est sûr qu'il n'y a rien qui est permanent. Il y a des villes dans le Québec que je trouve très, très fabuleuses pour le côté vraiment nature. Moi, je suis quelqu'un de nature. J'aime être dans la nature beaucoup. Donc... Ouais, mais Montréal parce que français-anglais, je trouve qu'il y a une bonne dualité français-anglais. Apparemment, c'est la ville du Québec où on parle le plus anglais.

  • Speaker #0

    Oui, il y avait une étude, j'avais vu, où il y a de plus en plus d'anglophones.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai entendu une stat comme ça. Mais il y a plein d'endroits où tu vas où les gens parlent anglais. Pourtant, le Québec veut qu'on parle français dans le Québec. Mais il y a plein d'endroits encore où tu vas où les gens parlent juste anglais à Montréal. Mais c'est cool parce que... On peut travailler, les francophones peuvent travailler leur anglais, puis les anglophones peuvent travailler leur français. Je trouve que ce côté-là, j'aimais beaucoup ça à Montréal.

  • Speaker #0

    Après, maintenant aussi, Toronto, Ottawa, les villes en Ontario aussi parlent français. On entend pas mal de français. J'y ai été il y a un mois, à Toronto. Moi, en fait, je veux pratiquer mon anglais, mais en parlant français.

  • Speaker #1

    Puis t'arrives, puis les gens te parlent en français, puis t'es comme, « Tu es à Toronto ou je suis à… »

  • Speaker #0

    En fait, parce que quand tu es français… et que tu parles anglais ça s'entend.

  • Speaker #1

    Ouais les gens le sentent, puis ils te répondent en français, ils sont comme je sais que tu parles français, je parle français aussi, t'inquiète.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'eux ils veulent pratiquer leur français de leur côté et moi je veux pratiquer l'anglais. Donc ça, après je finis en parlant français.

  • Speaker #1

    Faudrait limite que ce soit l'inverse, toi tu leur parles en anglais puis eux ils te répondent en français, ça serait bon. Oui. Un discours de sourds genre. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Du coup pour rebondir aussi sur tes études en ingénierie et génie civil.

  • Speaker #1

    comment tu as pu combiner tout ça en faisant du en tant qu'auto-entrepreneur plutôt les études et en travaillant à temps plein comment tu as réussi à tout gérer je pense que je suis un super humain je rigole je vais déjà te raconter la raison pour laquelle je suis allé en Genesee parce que moi j'ai grandi en Guinée puis en grandissant en Guinée il n'y avait pas déjà il y a plein de routes qui étaient dans un sale état il y a des routes qui étaient dans des sales états Puis je ne voyais pas de pont. Quand on regardait à la télé et tout, puis on regardait les films, etc., on voyait des beaux ponts. Tu voyais le pont de Brooklyn, puis des affaires comme ça. Puis t'es comme « waouh » . C'est vraiment cool, c'est vraiment beau. On voyait des tunnels, on voyait des métros, des trucs comme ça. Puis moi, dans ma tête, je voulais être capable de faire ça dans mon pays un jour. Donc je me suis dit « ok, je vais apprendre le génie civil pour être capable de construire des ponts, de savoir comment ça se fait, des tunnels, puis de pouvoir en faire potentiellement chez moi un jour. » Puis ça, c'est la raison pour laquelle je me suis dit « ok, je vais être ingénieur civil » . Puis, à travers ce parcours-là, j'avais commencé une première année de génie civil en Guinée, mais le rêve, ça avait toujours été d'aller faire de meilleures études ailleurs. Donc, je suis allé en France pour étudier. Et mon aventure entrepreneuriale a vraiment commencé ici au Québec. En France, c'était des aspirations. J'avais quand même commencé ma chaîne YouTube. Juste, je voulais faire quelque chose de différent dans ma vie. Je voulais créer un impact. Je voulais inspirer les gens d'une certaine façon. J'ai toujours eu ça. Donc j'ai... commencer une chaîne YouTube et tout en France. Puis elle est toujours ouverte d'ailleurs. C'est ma chaîne YouTube aujourd'hui. J'ai mis toutes les vidéos en non-repertorié parce que les vidéos sont très bien d'ailleurs. Je pourrais les laisser ouvertes, mais juste ma mère, elle n'a jamais voulu que je sois devant les caméras. Coucou maman. Coucou maman. Elle n'a jamais voulu que je sois devant les caméras parce que vivre heureux, vivre caché, toutes ces choses-là. Moi, je pense que c'est des croyances limitantes. Ma mère, elle pense l'inverse parce qu'on n'est pas de la même génération et puis on n'a pas la même façon de voir la vie. Par contre, je comprends vraiment son point de vue et je respecte ça. Donc, j'ai mis toutes mes vidéos en non-repertorié parce que ça... Juste ma mère elle aimait pas le fait que je m'expose, tu comprends ? Que je sois public. Que je sois public. Puis d'ailleurs ma chaîne YouTube, je pense que je vais la rouvrir bientôt. Parce que je pense que maintenant elle commence un peu plus à faire la paix avec ça, elle me voit évoluer. Je pense qu'elle me fait un peu plus confiance aussi. Et c'est que je suis pas en train de faire des trucs niaiseux, c'est que j'ai une certaine logique, puis je sais là où je m'en vais. Donc je pense qu'elle commence un peu à me faire confiance. Donc je pense que je vais peut-être, parce que YouTube c'est un moteur de recherche, donc je vais peut-être... recommencer à faire des vidéos là-dessus. Grosse parenthèse pour revenir à mon aventure entrepreneuriale à commencer ici au Québec. Puis, comment est-ce que j'ai réussi à jumeler les deux ? C'est parce que j'ai toujours été habitué à avoir un emploi du temps rempli. Quand j'étais en France, pendant que je faisais mes études, j'ai découvert à un moment l'associatif. Donc, j'étais président d'une association de 18 étudiants avec 100 000 euros de budget qu'on gérait dans l'année. En même temps, j'étais membre du conseil des études à l'école. Puis, en même temps, il fallait que je m'occupe de ma vie parce que j'habitais tout seul, moi, en France, à Rennes. J'habitais tout seul, je faisais tout par moi-même. J'arrivais à 17 ans, j'habitais tout seul dès 17 ans. Donc, j'ai été très rapidement autonome par rapport à ces choses-là. Donc, mon emploi du temps qui était chargé en école, parce qu'il faut savoir que l'école d'ingénieur, ma définition, c'est que c'est un filtre pour filtrer c'est qui les plus durs. C'est qui ceux qui n'abandonnent pas parce que c'est vraiment difficile. Ça dépend de l'école que tu fais. Mais moi, j'ai fait l'INSA en France, puis c'est vraiment difficile, comme c'est dur. Les examens sont hardcore, t'as beaucoup de matière. Les sessions d'examen, c'est genre t'as 12, parfois t'as 9 à 12 examens à faire au bout d'une semaine. T'as deux examens par jour pendant une semaine. C'est un rythme très, très soutenu. Donc, très rapidement, j'ai appris en fait à être efficace dans mon temps, puis à m'organiser efficacement. Donc, je pense que c'est vraiment ça qui m'a aidé quand je suis... arrivé au Québec, puis que j'ai voulu aller dans l'entrepreneuriat, parce que l'école, à juste l'école, ça me prenait peut-être aller 35-40 heures de ma semaine, mais tu sais, moi je suis habitué à remplir mes semaines. Parce que sinon, ce qui arrive, c'est que je m'ennuie. Donc je suis habitué à remplir mes semaines, puis j'aime beaucoup créer du temps pour les choses que j'ai envie de faire. Pour moi, on est capable de créer du temps pour les choses qu'on a vraiment envie de faire. Pour moi, dire j'ai pas de temps, ça veut dire je mets pas ma priorité au bon endroit. Donc, Vu que moi, l'une de mes priorités, c'était quand même de créer cet impact-là, d'inspirer les gens, je me suis dit, il faut que je crée un temps pour ça. Donc malgré que je vais à l'école, que je fais du 35-40 heures, malgré que je travaille à temps partiel dans une entreprise d'ingénierie où je fais du 20 heures, ça fait 60 heures, il faut que j'arrive à créer du temps pour faire de l'entrepreneuriat et puis inspirer les gens. Donc ce que moi, je fais souvent, c'est que toutes mes journées sont organisées, comme j'organise toutes mes journées. Genre hier soir, je savais exactement ce que j'allais faire toute cette journée aujourd'hui. Puis le week-end, le dimanche, je savais exactement à quoi ça allait ressembler cette semaine. J'ai comme un aperçu de à quoi ça va ressembler ma semaine. J'ai un ami qui va regarder ce podcast, qui m'avait demandé comment tu fais pour t'organiser et tout. Et je trouve que le grand hack, puis je lui ai déjà dit ça, mais je pense que ça prend un peu de temps aux gens à débloquer ce truc-là. C'est finir les choses avant de les commencer. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire finir ta semaine avant de la commencer, ça veut dire finir ta journée avant de la commencer. Donc finir ta semaine avant de la commencer, c'est genre, avant d'être lundi, tu sais ce qui va se passer lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche. T'as une idée de ce que ça va être. T'as une idée des choses qui vont être là-dedans. Ce que ça permet de faire, ça permet de dire non à d'autres choses qui vont venir se mettre dans ta semaine. Parce que moi, je savais que ça fait trois semaines que je sais que j'ai le podcast avec toi aujourd'hui. On m'a invité à un événement aujourd'hui. Mais ma réponse était non, j'ai un peu de place ce jour-là. Donc j'ai pris l'habitude rapidement aussi avec l'ingénierie, puis avec mon emploi du temps chargé, puis avec le fait que je devais tout organiser. J'ai pris l'habitude de tout organiser souvent, puis de tout structurer. Donc je pense que ça, ça m'a beaucoup aidé quand je suis venu en entrepreneuriat, en même temps que j'étais en études, en même temps que je travaillais. À temps partiel au début, puis après à temps plein.

  • Speaker #0

    Je vois, en fait, tu avais déjà ce mindset, l'esprit vraiment organisé. Parce que justement, tu étais quand même pas mal chargé. Et aussi en même temps, ce côté de... Comment on dit ? De ne pas lâcher prise. Par exemple, tu dis, je sais que j'ai ça à faire. En fait, tu sais pourquoi tu le fais. Justement. C'est ça qui t'a...

  • Speaker #1

    Je pense que je suis capable de créer du temps pour n'importe quoi qui me tente. Quand quelque chose me tente. Quand je suis comme ce podcast, j'ai envie de venir. Je pense que je suis capable de créer du temps pour ça. Je pense qu'on est capable de créer du temps. Je pense que c'est une notion un peu... On a 24 heures dans la journée, mais on peut faire en sorte d'obtenir plus de choses de ces 24 heures-là. Parce qu'on a plein de temps qu'on perd facilement. Il y a plein de temps qu'on perd facilement. Les temps dans les transports en commun, si tu peux l'utiliser pour faire quelque chose de constructif. Les temps en auto, tu peux l'utiliser pour apprendre, mais c'est du temps perdu de base. Si tu te déplaces d'un point A à un point B et que tu écoutes de la musique, pendant ce temps-là, tu auras écouté de la musique. Mais une personne qui aura écouté un podcast pendant ce temps-là aura appris des choses, donc aura réussi à rendre ce temps productif quand même. Je ne suis pas non plus en train de dire qu'il faut rendre tout productif, mais j'entends dire qu'on est capable de créer du temps. Moi, je suis capable d'écrire des scripts de vidéos pendant que je suis en train d'attendre dans une salle de réception.

  • Speaker #0

    Tu maximises ton temps.

  • Speaker #1

    Je maximise mon temps parce que je n'en ai pas beaucoup. Puis j'ai l'impression que moins tu en as de temps, plus tu maximises ton temps. Plus tu as de temps, puis moins tu vas avoir tendance à le gaspiller. Oui,

  • Speaker #0

    moi je suis plus à ça,

  • Speaker #1

    je vois. Souvent on gaspille les ressources qu'on a en abondance. Mais quand tu n'en as pas beaucoup, tu es comme, ok, il faut que je gère bien les choses. Je pense que c'est ça aussi qui m'a aidé à être productif parce que j'ai toujours été dans des configurations où je n'avais pas du temps en masse parce que je faisais quand même pas mal de trucs. Donc le peu de temps que j'ai pour faire quelque chose, j'ai envie de le maximiser, j'ai envie d'en tirer le maximum.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, est-ce que ce mindset, enfin je pense déjà, que tu l'utilises justement parce que tu es aussi coach sportif, tu l'utilises dans ta carrière de coach et aussi avec ta communauté, c'est Marathon

  • Speaker #1

    Mindset Academy.

  • Speaker #0

    Du coup, je pense que tu dois l'utiliser avec ça.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. En fait, ça intervient dans tous les aspects de ma vie. Surtout dans le domaine du sport parce qu'il y a beaucoup de gens qui vont te dire par exemple « Ah, Wasseline, c'est ça ? » Ils vont te dire « Wasseline, je suis tellement occupé que moi, je n'ai pas le temps de faire du sport. » Tu vois ? Mais tu peux créer du temps pour faire du sport. Tu sais, moi, je m'entraîne 20-30 minutes par jour. C'est juste ça. Il y a des jours où je veux vouloir me lâcher et m'entraîner une heure si je veux, une heure et demie si je veux parce que je peux me permettre. Mais ce n'est pas parce que j'ai 30 minutes que je ne vais pas m'entraîner. Je vais quand même utiliser 20 minutes pour m'entraîner. Parce que le plus important, ce n'est pas l'effort ponctuel que tu fais, mais c'est l'effort répété que tu fais dans un certain laps de temps. C'est là que la transformation se fait, c'est là que les changements se font. Dans Marathon Mindset Academy, dans mon entreprise de fitness, je travaille beaucoup spécifiquement avec des adultes qui ont un emploi du temps chargé. Donc ça va être des gens qui ont un travail, qui ont des familles, qui ont des enfants. C'est des gens qui, en général, sont considérés comme... Oh, t'as pas le temps, parce que tu vas travailler, puis quand tu rentres, tu dois t'occuper de tes enfants. Mais je prépare ces gens-là à courir des marathons, je prépare ces gens-là à se transformer physiquement, mentalement, etc. Parce que j'arrive à les faire comprendre que t'as pas besoin de une heure tous les jours, c'est que t'as besoin de une heure une fois par semaine, mais le reste du temps, t'as juste besoin de 20-30 minutes, puis t'as juste besoin d'être discipliné là-dedans pendant un certain laps de temps pour obtenir des résultats. Donc, cette notion de gestion du temps ou d'efficacité dans ce qu'on fait, ça se retrouve à... un million de pourcents dans mon entreprise parce que c'est la raison pour laquelle les gens qui travaillent avec moi, travaillent avec moi spécifiquement, parce que je comprends quel type de personnes ils sont parce que moi, je suis cette personne-là. Tu vois, je suis la personne vraiment occupée, qui a un travail à temps plein, qui a une entreprise et qui arrive à quand même s'entraîner puis donner du temps à sa communauté. Ce matin, il y a comme Baki, tu vois, cette vidéo qui me texte, c'est une de mes athlètes qui me texte pour... Elle a fait une story pour dire je suis maman, j'ai trois enfants, trois, quatre enfants. J'ai deux chiens, puis je suis vraiment occupé. Je travaille de nuit. Elle a fait une story sur Instagram pour dire, mais aujourd'hui, ce matin, je suis allé faire mon entraînement. J'ai pris ce temps pour moi. Puis elle a fait un testimonial pour dire aux gens, vous ne réalisez pas le bien que ça fait de pouvoir libérer un petit temps comme ça pour aller faire quelque chose qui est ton moment à toi puis qui t'apporte un certain sentiment de bien-être. Dans mon entreprise, puis avec mes athlètes, puis dans tous les autres aspects de ma vie.

  • Speaker #0

    Du coup, j'avais demandé aussi pourquoi tu avais décidé de créer cette communauté, mais là, tu as répondu un peu à ça. Je crois que tu aurais ajouté quelque chose.

  • Speaker #1

    Oui, non, je n'ai pas répondu à pourquoi j'ai décidé de créer cette communauté, parce que c'est comme...

  • Speaker #0

    C'est plus vaste.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus vaste que ça. Il y a une histoire, en fait. Je vais te raconter l'histoire, pourquoi j'ai voulu créer cette communauté. En fait, ça m'est juste tombé dessus, en fait. Puis ça m'est tombé dessus, puis tu vas voir le lien avec la productivité et la gestion du temps. Moi, mon grand problème, je pense que... Il y a beaucoup de gens qui vont se reconnaître là-dedans, c'est que je suis multi-potentiel. Je suis multi-potentiel, multi-passionné. Il y a plein de choses qui me passionnent dans la vie. Il y a plein de choses que je peux commencer, puis rapidement trouver, rapidement être quand même moyennement bon là-dedans, puis me dire « Ah, je pourrais faire de ça une carrière » . Ça fait que je peux me disperser assez facilement. Mon plus grand problème pendant longtemps, ça a été d'avoir plusieurs passions, d'avoir plusieurs centres d'intérêt, de vouloir tout faire en même temps. Puis... J'ai fait une conférence l'année dernière, c'était au mois d'avril dernier. Une conférence qui s'est super bien passée, c'était ma première conférence ever. Et j'avais décidé de m'offrir un cadeau à la fin de la conférence, c'était de me payer un voyage en Thaïlande. Donc après ma conférence, je me suis payé un voyage en Thaïlande pour me récompenser de tout l'effort que j'avais fait. C'était beaucoup de travail. Et quand je suis allé en Thaïlande, le premier soir que je suis arrivé en Thaïlande, le premier soir que je suis arrivé en Thaïlande, je suis allé avec des amis à un festival. Parce que j'avais des amis de France qui venaient, puis moi je venais de Montréal. On est allé à un festival, puis à ce festival-là, il y avait une corde à sauter de feu. puis on a eu la mauvaise idée d'aller faire la corde à sauter de feu. Donc devine qui s'est blessé le premier soir qu'il est arrivé en Thaïlande, c'est Bibi. Donc j'arrive en Thaïlande, le premier soir que j'arrive, je me brûle le pied, puis second degré brûlure. Thaïlande, c'est connu pour avoir beaucoup de cours d'eau, il y a de la mer, il y a beaucoup d'îles, il y a des choses super belles qu'il faut faire, mais il faut accepter de rentrer dans l'eau. Donc moi, premier jour où j'arrive en Thaïlande, je me blesse, je me brûle le pied. Le lendemain, je vais à l'infirmerie, ils me mettent un bandage, et ils me disent « tu ne peux pas rentrer dans l'eau » . C'est plate. Donc ça, ce que ça m'a forcé, en fait, ça m'a forcé à ralentir un peu. Ça m'a forcé à ralentir un peu. Donc mes amis, eux, ils allaient sur les îles le matin. Puis moi, j'étais obligé de rester à la maison ou de faire des activités un peu qui n'impliquaient pas de l'eau. Puis ça m'a beaucoup fait... Juste le fait de m'asseoir puis de ralentir, ça m'a beaucoup fait penser à ma vie. Puis ça m'a beaucoup fait penser... Je me suis dit, OK, il faudrait que je pense à comment je peux améliorer ma vie. genre comment je peux être une meilleure personne quand je vais retourner au Québec, puis je me suis dit c'est quoi ton plus gros problème en ce moment, mon plus gros problème à ce moment là c'était que j'étais dispersé j'étais trop dispersé puis c'est pour ça que mes entreprises aussi j'avais trois entreprises en même temps pour qui tu te prends pour avoir trois entreprises en même temps pendant que tu travailles à temps plein pendant que t'es en études, genre comme vraiment, puis ça c'est un ami qui m'a dit un jour il m'a dit, ici Yaga, pour qui tu te prends, est-ce que tu penses que tu vas avoir trois entreprises en même temps puis que tu vas avoir du succès dans les trois entreprises en même temps en même temps ? En même temps que tu fais d'autres choses ? Puis la réponse était non, visiblement. Donc, je me suis dit, comment je peux régler ce problème-là ? Puis je me suis assis, j'ai eu des longues réflexions, puis je me suis dit, en rentrant à Montréal, je sais que je suis inscrit pour le marathon Beneva. J'ai envie de faire mon marathon Beneva, c'est sûr et certain, ça, je n'enlève pas, je le garde. J'ai envie d'être entrepreneur, J'ai envie de créer de l'impact, j'ai envie de faire quelque chose dans l'entrepreneuriat. Ça, je n'enlève pas, je le garde. J'aime le sport, j'aime m'entraîner, ça je le garde. J'aime la communauté, j'aime faire des choses avec les gens, ça je le garde. Puis je me suis dit, comment je peux faire pour faire coïncider toutes ces choses-là ? Comment je peux faire pour que toutes ces choses qui sont différentes deviennent une chose à la fois ? Puis c'est là que ça m'est venu l'idée du Marathon Mindset Academy. Je me suis dit, ok, ce qu'il faut que je fasse, c'est avoir une communauté de gens qui vont venir s'entraîner avec moi pendant ma préparation marathon. Comme ça, pendant que je suis en train de m'entraîner, je peux... être avec des gens, le faire en communauté. Et puis, si je réussis mon marathon, je peux aller chercher des formations et tout, puis aider les gens qui veulent courir des marathons à le faire avec d'autres gens. C'est vraiment de là que l'idée est venue. Mais l'idée est venue dans un souci au début d'optimiser mon temps, d'optimiser toutes les choses dans lesquelles je mettais mon énergie. Donc, c'est quand même venu dans une approche d'efficacité, de me dire comment je peux être efficace dans toutes mes passions, puis comment je peux faire en sorte que toutes ces choses-là soient une chose. Puis c'est comme ça que ça m'est venu l'idée du Marathon Mindset Academy. Ok, je vois. Quand je suis revenu au Québec, j'ai commencé à faire mes plans et tout par rapport à ça. J'ai commencé à filmer mes vidéos et tout, mes ads, où je disais aux gens, venez courir avec moi. Au début, il y a quatre personnes qui sont venues, c'était mes amis. Puis après, j'ai fait des publicités et tout. Il y a sept personnes qui venaient. On est resté pendant des mois à sept personnes. Puis à un moment, c'est monté. C'est devenu dix, puis douze, puis quatorze. Puis là, c'est comme trente, quarante personnes qui viennent parfois. On est une communauté de cinq cents et quelques personnes. Il y a cinq cent cinquante personnes sur mon groupe WhatsApp. Des gens qui rotationnent toutes les semaines, toutes les séances. En un an et un mois. C'est comme un an et un mois. C'était un mois de mai dernier. que j'ai fait ma première vidéo là-dessus pour inviter les gens à venir courir avec moi. Là, on est au mois de juin, juillet bientôt. Un an et deux mois après, voici ce que j'ai fait. Mais parce que j'ai réussi à mettre mon focus sur une chose à la fois. J'ai toujours eu des coachs dans ma vie. Puis l'un de mes coachs, il me répétait souvent ça. Il me disait, tu as beaucoup de potentiel, mais je veux que tu arrêtes d'être dispersé. Je veux que tu fasses du laser focus. Je veux que tu focuses ton énergie dans une seule chose. Puis je pense que c'est ça qui a fait que le Marathon Mindset est devenu aujourd'hui. une entreprise. C'était juste une idée, c'est devenu une entreprise à cause de ça, du focus.

  • Speaker #0

    D'où le nom aussi, du coup.

  • Speaker #1

    Marathon Mindset Academy. C'est vraiment le mindset de marathonien. Puis le mindset de marathonien, ça veut dire beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    ça a beaucoup de liens qui n'ont rien à voir avec le sport qui se manifeste vraiment dans la vie de tous les jours aussi.

  • Speaker #1

    En parlant de ça d'ailleurs, pour toi justement, faire un marathon, c'est plus physique ou mental ?

  • Speaker #0

    20% physique, 80% mental. Le plus gros travail se fait dans la tête. Puis le plus gros travail de toute façon, peu importe c'est quoi votre domaine d'activité, se fait dans la tête. Vous allez avoir plus de mal à vous convaincre dans votre tête que vous êtes capable de faire quelque chose que de le faire. Alex Ormosi disait qu'il y a un... Alex Ormosi, je vais citer Alex Ormosi qui cite un de ses mentors. Alex Ormosi disait qu'un de ses mentors lui disait que la chose la plus difficile dans la vie, c'est de figure out ce que tu veux faire. Vraiment de figure out ce que tu veux faire. C'est ça le plus difficile dans la vie. Mais une fois que tu as figure out ce que tu veux dans la vie, l'atteindre c'est le plus facile. Mais le plus difficile c'est de figure out qu'est-ce que je veux dans ma vie. Donc, beaucoup de travail se passe dans la tête. Puis pour un marathon, énormément... Le travail se passe dans le mental, puis c'est ça l'avantage. Les gens pensent que c'est un challenge physique, oui, mais c'est surtout et surtout un challenge mental. Ça explose juste les barrières mentales qu'on se donne par rapport aux choses qu'on peut accomplir. Fait que si tu peux l'accomplir physiquement, si tu peux accomplir quelque chose que tu ne pensais pas être capable physiquement, tu peux aussi le faire financièrement. Tu peux aussi le faire mentalement, tu peux aussi le faire dans d'autres aspects de ta vie. Puis c'est là que se crée la vraie transformation. Il faut accepter de le faire, puis en le faisant, on se rend compte qu'en fait, notre seule limite, c'est les limites qu'on s'impose. La seule limite à ce podcast-là, c'est les limites que tu te donnes. Tu pourrais faire un podcast avec le premier ministre du Canada, si tu veux. Si tu te donnes les moyens. Puis si tu restes assez longtemps dans le game. Tu pourrais faire... Ce podcast-là pourrait toucher l'expatrié le plus inatteignable que tu as en tête aujourd'hui. Parce que ça s'appelle Récit Expat. Ça raconte... les histoires des expatriés. Donc si toi tu ne donnes pas de limites, tu peux aller toucher des gens que tu n'imaginais même pas que c'est possible. Mais il ne faut juste pas que tu te mettes de limites. Puis il faut que tu aies cette envie, même pas cette envie, il faut que tu oses rêver grand en fait. Il faut que tu oses te dire je vais être capable de faire ça. C'est la première étape. Parce que si tu ne peux même pas l'imaginer dans ta tête, comment tu peux le créer dans le monde réel ? Donc au moins il faut se donner la liberté, la possibilité de pouvoir rêver de ça. Si tu ne peux même pas rêver d'eux, là, c'est sûr, c'est mort.

  • Speaker #1

    Oui, après, c'est sûr. Mais après aussi, il n'y a que... En fait, l'être humain, on a trop de... On se met des limites. On se met des limites et aussi, on se dit qu'il y a des objectifs qui sont inatteignables.

  • Speaker #0

    Il y a des objectifs qui sont réalistes et d'autres un peu moins réalistes. Oui,

  • Speaker #1

    voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais inatteignable, s'il y a un humain qui est capable de le faire dans le monde, tu es capable de le faire dans le monde. Est-ce que ça va te prendre plus de temps ? Est-ce que ça va te demander plus de ressources ? Peut-être que ça va te demander de te casser la tête pendant des mois, à fur et à mesure, comment ça marche. Mais s'il y a une seule personne sur Terre qui est capable de le faire, qui est un humain comme toi, qui respire, qui mange, etc., si tu te donnes les moyens, tu peux y arriver. Je ne veux pas dire que tu vas y arriver demain, ou dans un mois, ou dans deux mois, ou dans un an, ou dans dix ans. Peut-être que tu vas y arriver dans 50 ans. Il y a des objectifs qui prennent beaucoup plus de temps à arriver. Mais tout est possible. Tout est possible.

  • Speaker #1

    Merci. J'aime bien ce mindset. En fait, de ne pas se mettre de limites justement. C'est-à-dire que tu vas y arriver un jour ou l'autre. Comme tu as dit, dans 50 ans, mais au moins, ton objectif de vie, tu l'auras atteint.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien,

  • Speaker #1

    by the way.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien. Je l'ai compris après. J'ai appelé le truc... C'est fou parce qu'il y a des choses qui m'arrivent dans la vie que je ne comprends pas, OK ? J'ai appelé le truc Marathon Mindset Academy. Puis, quand j'ai couru mon marathon, il y a beaucoup de réalisations qui me sont venues. Je me suis dit, OK, c'est ça le mindset de marathonien. parce qu'il y a un truc qui m'est arrivé pendant le marathon c'est que Au 37e kilomètre, j'ai frappé ce qu'on appelle le mur. Frapper le mur, c'est genre arriver à un niveau où ton corps te lâche. Tes réserves sont tellement vidées que toi-même, moi, je n'irai pas au-delà de là. Puis quand ça t'arrive, ce qui arrive, c'est que comme son nom l'indique, tu as l'impression que tu as un mur en face de toi que tu ne peux pas passer. Et quand ça s'est arrivé, pour moi, dans ma tête, ce qui s'est passé, c'est que je me suis dit, parce qu'à chaque fois que j'espérais que j'étais rendu au bout, je n'étais pas rendu au bout. A chaque fois que je pensais que c'était fini, c'était pas fini Et il y a un moment où je me suis dit, tu sais quoi, je m'en fous d'à quel moment je vais arriver au bout. Je vais juste continuer à mettre un pied devant l'autre. Si j'arrive à la fin le lendemain, ce n'est pas grave. Tout le monde sera parti, je n'aurai pas de médaille, mais au moins je l'aurai fait. Et pour moi, c'est ça le mindset de Marathonien. Puis comment ça se matérialise dans la vie, c'est peu importe l'objectif que tu as. Une fois que tu as fixé l'objectif, ce que tu as à faire, c'est déconnecter de l'objectif et commencez à faire les actions qui vont t'amener vers l'objectif, pas à pas. Mais si tu es trop focus sur l'objectif, tu es comme j'ai envie d'aller là, j'ai envie d'aller là, j'ai envie d'aller là, tu peux te décourager en cours de route, puis te dire c'est trop loin, j'abandonne, je vais faire autre chose. Mais si tu te dis, je vais faire les petites actions. Et je m'en fous de à quel moment je vais arriver à l'objectif. C'est sûr qu'à un moment, tu vas arriver à l'objectif. Puis ça va arriver plus vite que ce que tu penses.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien.

  • Speaker #1

    C'est comme ce... Tu vois, par exemple, pour les examens et autres, tu as l'examen final. Mais avant d'arriver à l'examen final, tu as des contrôles. Tu as chaque étape pour t'améliorer. Du coup, je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Et si tu focuses trop sur l'examen final, tu es comme moi, je veux réussir l'examen final. Oui. parfois tu vas Tu vas t'ennuyer pendant tes contrôles, tu vas t'ennuyer pendant tes révisions, tu vas être comme « Ah, c'est fatigant, c'est difficile, j'ai pas envie de faire ça » . Ça va être très difficile pour toi. Mais si tu te dis « Je sais que c'est l'ensemble des contrôles que je vais réussir qui vont faire en sorte que mon examen final va être excellent, donc là, je vais m'assurer de faire tous mes contrôles comme ça se doit, puis de bien tous les valider. » Puis si tu te focuses juste sur ça, tu vas arriver à la fin de l'année, puis tu auras juste d'excellents résultats. mais En ayant peut-être dépensé moins d'énergie mentale, en ayant peut-être dépensé moins de jus mentale que la personne qui a trop de focus sur son examen, puis que toutes ses révisions sont des souffrances. Tu comprends ? Oui. C'est ça le mindset de Marathonien. C'est genre, je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver au bout de mes rêves, je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver à mon objectif, mais je sais que si je continue d'avancer dans cette direction-là, il y a un moment où je vais y arriver. Ça se peut que ça soit demain, ça se peut que ça soit dans un mois, ça se peut que ça soit... dans un an, mais si je continue d'avancer, il n'y a aucune raison que je n'y arrive pas. Parce que la direction, c'est par là.

  • Speaker #1

    Là, je voudrais une question. Enfin, la question, ce serait plus le Issa de 17 ans. Je lui aurais dit quoi ? Ça,

  • Speaker #0

    c'est une bonne question. Ça, c'est une excellente question. Qu'est-ce que j'aurais dit au Issiaga de 17 ans ? Ça, c'est une excellente question. Ça fait longtemps que je ne me suis pas posé cette question.

  • Speaker #1

    Là, c'est une autre question.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je dirais au siyaga de 17 ans ? Ok, laisse-moi réfléchir deux secondes. Non, t'inquiète. Je lui dirais trois mots, ça serait « tu es assez » . Ok. Je dirais au siyaga de 17 ans « tu es assez » . Tu es assez beau. Tu es assez intelligent. Tu es assez travailleur. Tu es assez pragmatique. Tu es assez motivé. Tu as tout ce qu'il te faut pour réussir. Parce que le Isiaga d'il y a 17 ans n'avait pas confiance à cette capacité qu'il était assez. Il pensait qu'il avait besoin qu'on vienne le sauver ou qu'on vienne le valider. Le Isiaga d'il y a 17 ans avait besoin de validation extérieure pour se sentir validé, pour se sentir aimé. Donc je lui dirais, tu n'as pas besoin de validation extérieure. Tu as déjà tout ce qu'il te faut pour être ce que tu veux être. Tu as tous les outils. Tu as juste besoin de t'asseoir, définir tes objectifs, focusser là-dessus, puis travailler pour l'atteindre. Mais tu es assez intelligent pour y arriver. Tu as assez de ressources physiques et mentales pour y arriver. Ouais, juste tu es assez. Tu n'as pas besoin de ne pas être aligné avec tes valeurs pour fêter dans un cercle social. Tu n'as pas besoin de ça. Si dans un groupe tu n'es pas accepté comme tu es, ce n'est pas grave, c'est le groupe qui t'a perdu. Ce n'est pas toi qui as perdu le groupe. Reste toi-même. Ne change pour rien. Tu es assez. Tu as tout ce qu'il faut. Garde tes valeurs, continue avec les gens qui sont alignés avec toi. Dans un groupe où tu ne te sens pas aligné, ne change pas la personne que tu es pour fuiter dans le groupe. Parce que tôt ou tard, tu ne vas quand même pas bien te sentir dans ce groupe-là.

  • Speaker #1

    On va parler plus d'immigration, d'exploitation. Que Montréal pour toi serait... Tu as un peu expliqué ça au début, comme quoi c'était une ville vraiment multiculturelle par rapport... Il y a beaucoup de personnes, mais aussi les langues et tout. Mais s'il y avait une autre ville où tu devais t'expatrier dans le monde, ça aurait été laquelle ?

  • Speaker #0

    Pour toujours ou juste un moment ?

  • Speaker #1

    On peut faire les deux. Si tu veux, si tu en as un pour toujours et un pour...

  • Speaker #0

    Donc supposons si on me dit, OK, tu as une ville dans le monde où tu peux vivre pour le restant de tes jours. C'est une question très difficile parce que je pense que je n'ai pas assez voyagé pour savoir ça. Je pense que je ne sais pas ce que je ne sais pas. Il y a des villes dans le monde que je n'ai pas vues. J'en ai vu quelques-unes, mais je pense qu'il y a des villes extraordinaires que je n'ai jamais été. Comme ça, si on a envie de jouer le jeu, puis on a envie de se baser juste sur les villes que j'ai visitées, je pourrais vivre à Boston. Je pourrais vivre à Boston, vraiment. Mais si ma mère, elle entend ça, elle va me dire, oh, puis elle est à Guinée alors. Maman, je revivrai avec toi à Conakry. Il n'y a pas de problème. Ou si tu veux, on ira tous à Boston, puis on ira vivre à Boston. Mais comme, ce n'est pas chez nous. Donc, ouais, peut-être chez moi, en fait. Peut-être chez moi, en fait. Peut-être qu'on a crié, en fait. Parce qu'en fait, il y a tellement de changements à apporter là-bas que vivre pour toujours, je pense qu'on n'est jamais mieux que ce soit. Donc peut-être que ma mère serait vraiment fière si je dis que, pour moi, je dirais aussi qu'on a crié parce que j'ai quand même ce côté un peu patriotique où je veux apporter à la terre qui m'a vu naître. Mais je pense que je suis un nomade un peu dans la vie. Je pense que je ne suis pas fait pour être sédentaire. Je pense que je suis fait pour bouger, visiter des villes, vivre un petit moment ici, un petit moment là, créer de la valeur, inspirer des gens, bouger, parcourir le monde, faire des conférences, être avec des gens qui m'inspirent. Juste conquérir en fait c'est juste vivre puis à la fin de ta vie te dire j'ai vécu tu vois tu sais j'ai vécu j'ai comme j'étais à 100% je suis allé à fond dans mes rêves puis pour moi ça ça passe par bouger puis voir ce qui se passe à d'autres endroits de la terre apprendre apprendre mais ça c'est c'est possible avec déjà le mindset que tu as et aussi comme tu as dit a motivé les gens à se dépasser et avec les marathons,

  • Speaker #1

    les marathons de l'académie. Je pense que c'est possible que, par exemple, tu aies des conférences et autres dans le monde. Comme tu as dit tout à l'heure, s'il y en a un qui arrive, pourquoi pas toi ?

  • Speaker #0

    Oh, je ferais plein. L'on propose, Dieu dispose. Mais je veux que Dieu me donne la possibilité de faire un maximum de conférences, puis d'inspirer un maximum de gens dans un maximum de pays. Moi, c'est ma définition de la réussite. Moi, ma définition de la réussite, c'est le nombre de gens que je vais inspirer de mon vivant. Même de ma mort. Qui sait ? Peut-être que cette vidéo-là, il y a des gens qui vont le voir dans 60 ans. Mais petits enfants, si jamais vous voyez cette vidéo-là, sachez que votre grand-père, c'était quelqu'un d'intègre. Mais pour moi, la définition de la réussite, c'est vraiment ça. C'est même pas... Je m'en fous aujourd'hui de la validation de ce que les gens pensent. C'est comme, combien de gens je suis capable d'inspirer dans le monde ? Combien de gens je suis capable de faire passer à l'action ? combien de gens je vais être capable d'inciter une petite lumière à l'intérieur d'eux qui va leur faire prendre action par rapport à quelque chose qui va changer leur vie. Pour moi, c'est ma définition de la réussite. Donc, j'ai envie d'inspirer le maximum de gens dans le maximum de pays. Puis pour moi, ça passe par la parole. Ça passe par ce qu'on est en train de faire en ce moment. Parce que je ne peux pas être partout en même temps. Mais aujourd'hui, avec Internet, on peut parler ici. Puis tout le monde peut l'entendre. Tous les gens qui parlent français peuvent entendre ce podcast puis filent un peu l'énergie. dans laquelle on est en train de parler. Puis marathon mindset, j'ai des grandes ambitions pour marathon mindset. Des marathons, il y en a partout dans le monde. Parce que vous commencez à t'en prendre. Si les gens peuvent courir des marathons au Québec, peuvent courir des marathons à Toronto, peuvent courir des marathons au Japon, peuvent courir des marathons à New York.

  • Speaker #1

    C'est vrai, mais une des villes que vous avez visitées quand même, il y a le marathon aussi.

  • Speaker #0

    So, sky's the limit. Sky's the limit, guys. Préparez-vous. Vous allez courir des marathons partout dans le monde. Ça va être insane.

  • Speaker #1

    Là, je ne sais pas s'il y a des sujets dont toi, tu voudrais parler, des choses qu'on n'a pas dit, que tu voudrais partager.

  • Speaker #0

    Je vais parler d'un truc qui est vraiment important, parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui vont peut-être regarder cette vidéo, qui se posent des questions par rapport à leur vie, qui se disent « qu'est-ce que je devrais faire ? » « Je ne sais pas où est-ce que j'en suis ? » « Sur quoi est-ce que je devrais me focuser ? » etc. Je dirais aux gens de chercher leur Ikigai. Est-ce que tu connais le principe du Ikigai ? Oui,

  • Speaker #1

    parfaitement.

  • Speaker #0

    Parfaitement ?

  • Speaker #1

    pas parfaitement, mais... Je lis pas mal sur le principe japonais justement par rapport au Ikigai, que je sais que c'est pas ton soi intérieur, mais c'est ton but, ton objectif, on va dire, principal. Ce que tu cherches, c'est plus ça, si je ne me trompe pas. D'ailleurs, j'ai envie de visiter le village au Japon, où justement la plupart des gens ont trouvé leur Ikigai, on va dire, où ils vivent vraiment. Si des personnes âgées, ils ont dépassé la centaine certains, ils conduisent, ils vivent comme nous là, comme s'ils avaient nos âges, mais parce que justement ils ont trouvé leur Ikegai.

  • Speaker #0

    C'est quoi cette ville ?

  • Speaker #1

    C'est un village apparemment au Japon, d'où ça viendrait ça ?

  • Speaker #0

    Ok, il faudrait que tu me donnes le nom de ce village là.

  • Speaker #1

    Ouais, le livre il est chez moi là, mais...

  • Speaker #0

    Faudrait qu'on y aille, on va tous aller à Nice, au village.

  • Speaker #1

    Le livre il s'appelle Ikegai justement.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Ah c'est le fameux, ok, je ne l'ai pas encore lu, mais je connais le principe. J'ai lu. En fait... Ikigai, c'est étymologique. Ikigai, je pense que gaï, c'est la vie. Puis ikigai, c'est genre la destinée, la réponse de la vie. C'est comme le chemin de ta vie. C'est un truc comme ça. Puis c'est genre ta destinée de vie. Pourquoi est-ce que tu es sur Terre ? C'est quoi ta mission ici sur Terre ? Puis je sais qu'il y a beaucoup de gens, souvent, qui sont dans des phases, j'étais dans cette phase-là aussi, de me dire... Je ne sais pas sur quoi focus, je ne sais pas où mettre mon énergie, je ne sais pas sur quoi me concentrer. Puis je dirais à ces gens-là de chercher leur ikigai. Puis il y a beaucoup de gens qui vont me dire, c'est compliqué, c'est vague, je ne sais pas comment il est arrivé, etc. Commence par définir tes valeurs. Est-ce que tu connais tes trois valeurs principales ?

  • Speaker #1

    Peut-être là non. En vrai c'est pas des trucs comme tu disais, qu'il faut chercher là, il faut les connaître, mais c'est pas des choses qu'on connaît de... On va dire qu'on est inné avec... Par exemple là, comme tu m'as posé la question, je suis là, il faut que je réfléchisse longtemps pour trouver.

  • Speaker #0

    Puis pourquoi je te pose cette question-là, c'est parce que je t'ai parlé tantôt de mon pattern de... J'étais très multipotentiel, donc très dispersé, je voulais faire plein de choses en même temps. Et puis, à un moment, j'ai eu un coach qui a complètement compris quel type de personne... j'étais. Puis il m'a dit, Isiaga, je vois très bien quel type de personne tu es. T'es le type de personne qui va plus aller en surface sur beaucoup de choses versus en profondeur sur une chose. Et quand t'es une personne qui est très dispersée, puis tu veux accomplir quelque chose de ta vie, il faut que tu acceptes pour un certain temps d'aller en profondeur sur une chose. Au lieu d'être en surface sur plein de choses, il faut que t'acceptes d'aller en profondeur, plus profond, mais sur une chose. Puis, pour faire ça, ce qu'il m'a dit de faire, c'est, il m'a dit, il faut que tu définisses ton arc de tir. Parce que mon arc de tir était très large. Raymond Brisebois, si jamais tu vois cette vidéo, il m'a dit, tu vas très large sur plein de choses. J'ai envie que tu définisses ton arc de tir et que tu te dises, moi, c'est ici que je vais tirer. C'est un principe dans l'armée que tu retrouves dans toutes les armées du monde. Ils ont exercé ce qu'ils font à un moment où c'est genre, on te définit un arc de tir et on te dit, tout ce qui se passe dans cet arc-là, tu peux tirer à n'importe quel moment. mais s'il y a quelque chose qui se passe En dehors de cet arc-là, tu n'as pas le droit de tirer parce que tu pourrais faire mal à un de tes collègues, tu pourrais faire mal à une personne, tu pourrais tirer sur quelqu'un, un de tes collègues, etc. Comment ça se matérialise dans la vie ? C'est que parfois, on veut juste faire plein de choses, on est comme ça. Donc on dit oui à toutes les propositions, puis on se retrouve à la fin à burn-out, puis à dire je ne sais pas ce que je veux, etc. Le principe, c'est de définir ton arc de tir. Puis comment tu définis ton arc de tir ? C'est en définissant numéro un, c'est quoi ? tes trois valeurs qui l'emportent sur tout le reste. Il y a une liste de 184 valeurs. Si tu tapes liste 184 valeurs sur Google, tu vas le trouver. Puis l'exercice qu'il m'avait fait faire mon coach, c'était, il m'a dit, j'ai envie que tu choisisses là-dedans 14 valeurs qui te représentent le plus. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs ne te représentent pas, mais juste j'ai envie que tu en choisisses 14 qui te représentent le plus. T'en choisis 14. Puis il te dit, prends le temps, une semaine, deux semaines après, reviens là-dessus, puis j'ai envie que dans les 14... valeurs que tu as choisis, que tu en retiennes juste trois. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs ne sont pas importantes pour toi, mais ça veut dire que tu dois placer trois sur le podium. C'est genre ces trois-là. Puis, ce que ça va t'aider quand tu définis ces trois valeurs primordiales-là, c'est que ça va te permettre de définir ton acte de tir. Par exemple, moi, mes trois valeurs principales, c'est discipline, service et respect. Donc, toutes les actions, toutes les décisions que je vais prendre dans ma vie, Je vais me poser la question, est-ce que cette décision me permet d'affirmer ou de confirmer un peu plus ma valeur de discipline ? Est-ce que cette décision me permet d'être au service des gens ? Et est-ce que cette décision me permet de me respecter et puis de respecter un peu plus les gens avec qui je suis ? Puis si la réponse est oui, oui, oui, je la prends tout de suite cette décision. Et si la réponse est non pour l'une d'entre elles, je commence à réquestionner la décision. Puis ce que ça permet de faire, c'est au lieu d'être comme ça, broad, je vais toucher le micro. Au lieu d'être comme ça, broad, ce que ça permet de faire, c'est vraiment peut-être aller plus pointu, choisir plus précisément les choses sur lesquelles tu as envie de travailler. Pas parce que les autres choses ne sont pas importantes, mais parce que tu décides de... J'ai envie de faire un peu moins les choses qui me tentent, pour passer plus de temps sur la chose qui me tente le plus. Je rajouterais ça à des gens qui sont comme... Je ne sais pas, je ne sais pas sur quoi me concentrer, je ne sais pas quoi faire, piste.

  • Speaker #1

    C'est un peu perdu.

  • Speaker #0

    Un peu perdu. Ou qu'ils soient en réquestionnement.

  • Speaker #1

    Je veux dire, ça c'est... En fait, en ce temps-ci, je pense qu'il y a une grande... Une grande génération aussi, je dirais, qui n'est pas perdue, qui ne savent pas quoi faire. Parce qu'en plus, aussi avec l'arrivée des réseaux sociaux, de l'IA, ce genre de choses, plein de choses sont mises à questionner leur existence, on va dire, de quoi faire.

  • Speaker #0

    C'est la fameuse illusion du choix. On a tellement de choix. qu'on pense qu'on a le choix, mais en fait, on n'arrive pas à décider parce qu'on a beaucoup trop de choix. C'est comme si tu arrives dans un magasin, puis je te dis, tu veux l'option A ou l'option B ? Tu vas me dire l'option A ou l'option B ? Mais si j'arrive, puis je te montre 10 choses, puis je te dis, tu as l'option 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, tu vas tout de suite commencer à dire, oh, je ne sais pas, puis à regarder, puis à réfléchir, puis finalement, tu vas dire, oh, finalement, je ne sais pas, je vais réfléchir je reviens te voir dans deux jours tu sais puis finalement tu reviendras jamais mais tu sais c'est la fameuse illusion de choix on a tellement l'impression d'avoir du choix aujourd'hui que finalement on prend pas de décision parce qu'on a trop de choix puis on pense trop à beaucoup de choses. Mais je pense que ça vient aussi avec les réseaux sociaux, etc. On a beaucoup de choses qui sont à disposition. On est un peu une génération où on veut... énormément de choses rapidement. Génération Amazon Prime. Je commande aujourd'hui, demain je le reçois chez moi. Je commande le succès aujourd'hui, demain je le reçois. Je commence mon podcast aujourd'hui, demain je vais être à 100 000 vues. Alors que ça ne marche pas comme ça dans la vraie vie. Dans la vraie vie, ça prend beaucoup plus de temps pour que les choses arrivent. J'ai toujours un mot de la fin, c'est mon mot de la fin préféré en ce moment, c'est croyez en vos rêves, travaillez là-dessus pour les atteindre. C'est basique, mais... genre, si t'as un rêve, la seule chose qui te permet de ne pas l'atteindre, c'est toi-même. La seule personne qui te freine pour l'atteindre, c'est toi-même. Et si t'as un rêve aujourd'hui et que t'as commencé à travailler là-dessus, et que t'as commencé à faire un pas pour avancer vers cet objectif-là, t'as juste besoin de continuer à faire un pas à la fois. T'as juste besoin de faire un jour à la fois, une minute à la fois, une heure à la fois, une action à la fois. Mais si tu continues à faire une action à la fois, il y a un moment où tu vas arriver à ton objectif. Ça peut être demain, ça peut être dans un an, ça peut être dans dix ans, ça peut être dans cinquante ans. Mais si tu n'arrêtes pas de faire une action à la fois, il y a un moment où tu vas arriver au bout de tes rêves.

  • Speaker #1

    Voilà, c'était tout pour cet épisode de Récit Expat. J'espère que ça vous a plu. Et si vous avez des questions, vous pouvez toujours laisser dans les commentaires. Et aussi, merci à Issa. Isaga, pardon. Isaga d'avoir été présent aujourd'hui. Et où on peut te retrouver ? Sur les réseaux ?

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation, Roselyne. C'était très cool. J'ai vraiment aimé l'expérience. Mon Instagram, c'est issbangoura, donc I-S-S-B-A-N-G-O-U-R-A. Et on peut me retrouver principalement sur Instagram. Si vous avez des questions, mettez-le en commentaire, puis on ira répondre à vos questions.

  • Speaker #1

    Je mettrai les... Tout ce qui est Insta et tes réseaux sont dans la barre de description. N'hésitez pas à vous abonner, que ce soit Restez Expats ou Compte des Sagas. Merci.

  • Speaker #0

    Abonnez-vous.

Description

Tout a commencé par un rêve… un désir de faire mieux. De faire plus. Pour soi, et pour les autres.

Dans cet épisode, Issiaga nous partage ce qui le motive, ce qui le pousse à se dépasser, même loin de ses proches. Il trace un chemin guidé par l’ambition de contribuer, d’inspirer… et, un jour, de transformer son pays.

Fondateur de la communauté Marathon Mindset Academy, Issiaga utilise le sport, le mindset et son parcours d’expatriation pour inspirer ceux qui veulent avancer et se dépasser. Son histoire est un bel exemple de discipline, de résilience et de rêve assumé.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode de Récit Expat, le podcast où on parle d'immigration, d'expatriation à travers le monde. Et aujourd'hui, je suis avec Isiaga. Il va nous parler de son histoire, un peu de son parcours. C'est un homme aux multiples facettes. Il est entrepreneur, récemment diplômé aussi, il me semble. Donc, il va nous parler de tout ça. Je vais te laisser te présenter.

  • Speaker #1

    Nice, merci. Merci pour cette introduction, cette belle introduction. Je m'appelle Isiaga, comme elle l'a dit. J'ai 26 ans, je suis né et j'ai grandi en Afrique, on est sur récit expat, on va parler un peu de mon parcours. Je suis passé par la France quand j'avais 17 ans, puis ensuite j'ai fait des études d'ingénieur en France, puis je suis venu au Canada pour finir mes études d'ingénieur, puis j'ai enchaîné sur une maîtrise en gestion de projet. Donc j'ai mon diplôme d'ingénieur, ma maîtrise, et aujourd'hui je suis entrepreneur aussi dans le domaine du fitness. Parce que c'est ma passion le fitness, c'est juste venu comme ça. J'aimais l'entrepreneuriat et j'ai essayé plusieurs choses avant l'entrepreneuriat et je suis juste naturellement revenu à ma passion qui est le fitness. Puis j'ai décidé d'entreprendre là-dedans et c'est super cool. C'est comme ça, brièvement, que je me présenterai.

  • Speaker #0

    Et je voulais savoir aussi ton parcours d'immigration un peu. Tu viens de quel pays ?

  • Speaker #1

    La Guinée.

  • Speaker #0

    La Guinée. T'as fait Guinée, France, France, Canada.

  • Speaker #1

    Canada, exact.

  • Speaker #0

    Et pourquoi en fait le Canada ?

  • Speaker #1

    Pourquoi t'as choisi le Canada ? C'est une super bonne question. C'est une super bonne question. Pourquoi le Canada ? Parce que moi j'avais beaucoup ce rêve américain un peu. Depuis plus jeune, je voulais... Je pense que ma vie a changé quand j'ai découvert le développement personnel. Puis quand j'ai découvert le développement personnel, c'était avec beaucoup de vidéos YouTube. Et c'est souvent... Tu sais, des Jim Rohn, des... Comment ils s'appellent ? Il y en a un qui m'a matrixé. Les Brown. Les Brown a une vidéo. Tu taperas Les Brown sur YouTube. Tapez Les Brown sur YouTube. You have to be hungry. C'est une vidéo que j'ai beaucoup écoutée. Puis là-dedans, il parle de l'importance d'avoir faim dans la vie. Tu es d'aller chercher les choses que tu veux. Et puis de donner, de travailler pour les choses que tu veux. Donc, très rapidement, je suis tombé en amour un peu avec cette mentalité. américaine un peu de va chercher ce que tu veux, puis tu peux obtenir ce que tu veux dans la vie. Puis à partir de là, je me suis dit, ok, il faut que je me rapproche de l'Amérique du Nord. J'étais en France à ce moment-là, je me suis dit, il faut que je me rapproche de l'Amérique du Nord. Puis je me rappelle, j'ai comme cet exemple précis qui m'a marqué pendant un repas au Crous, parce qu'en France, on a le Crous, je ne sais pas si tu as connu ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est à l'université.

  • Speaker #1

    À l'université, je mangeais avec mes amis au Crous, puis il y a un moment où on se disait un peu les pays qu'on voulait visiter parce qu'on avait tous des Erasmus. C'est obligatoire dans certaines écoles d'ingénieurs de partir en Erasmus. Donc d'aller à l'international pour une session d'études, à ce point-là en Europe ou en Amérique. Puis on se parlait de, c'est quoi les pays où vous aimeriez aller pour l'Erasmus ? Puis les gens disaient Suède, Danemark, des pays etc. Puis moi je disais, moi j'ai envie d'aller aux Etats-Unis. Puis je me rappelle à l'époque, mes amis me jugeaient beaucoup, ils étaient comme, oh comment ça les Etats-Unis, ce pays d'extrémistes, où les gens font tout en excès, ce pays de capitalistes etc. Puis j'étais comme... Dans ma tête, je savais pourquoi. Moi, je voulais aller en Amérique du Nord parce que j'aime cette mentalité-là. J'aime ce mindset. Tu comprends ? Je pense que c'est ça. Au début, c'était les États-Unis dans ma tête. Puis un jour, au moment d'une balade avec ma marraine qui conduisait, je lui ai dit que j'avais un projet où je voulais aller aux États-Unis pour mes études. Elle m'a dit... Elle m'a demandé pourquoi je voulais aller là-bas, puis je lui ai expliqué que j'aimais beaucoup la mentalité de l'Amérique du Nord, puis des trucs comme ça. Puis elle m'a dit pourquoi tu n'essaies pas le Canada, parce que tu es francophone, tu n'as pas un très grand niveau en anglais. Puis les États-Unis, il y a des endroits où quand tu es noir, c'est un peu touchy, etc. Ça peut être dangereux. Donc elle m'a dit pourquoi tu n'essaierais pas le Canada qui est comme bilingue et où tu vas retrouver beaucoup de cultures quand même d'Amérique du Nord. Ça reprend beaucoup la culture de l'Amérique du Nord, etc. Donc je me suis dit, ah, why not ? Je me suis dit, en plus, mon école propose d'aller au Canada. Je vais peut-être regarder le Canada. C'est comme ça que j'ai choisi le Canada et que je suis venu ici.

  • Speaker #0

    Du coup, est-ce que tu as trouvé ce que tu cherchais ?

  • Speaker #1

    Complètement. Complètement. J'ai même trouvé plus que ce que je cherchais. Vraiment. Je ne suis pas en train de dire à tout le monde de venir au Canada. Ce n'est pas ce que je fais. Je pense qu'il y a des côtés positifs et des côtés... Un peu moins cool, la France a ses avantages pour plein de raisons. C'est grâce à la France que j'ai pu faire des grandes études presque gratuitement. Parce que les écoles publiques, ça coûte tellement peu cher que tu peux faire des grandes études puis bien te former gratuitement. Mais mon côté entrepreneurial s'est beaucoup développé quand je suis arrivé au Canada.

  • Speaker #0

    Ok, le mindset nord-américain, en fait c'est plus facile de devenir entrepreneur ici, tu dis, tu as une idée, tu la sors et qui adviendra, ce qui arrive,

  • Speaker #1

    arrivera. Complètement, parce que aussi, je pense qu'on a beaucoup plus de, c'est une question de représentation, je pense quand tu es jeune, tu vas plus souvent, en tout cas moi j'ai vu beaucoup plus de jeunes entreprendre ici au Canada qu'en France, donc ça m'a juste ouvert l'esprit sur le fait que, oh mais moi aussi c'est... possible pour moi. Je ne suis pas obligé d'attendre d'être à 30 ans pour créer quelque chose. Il y a des jeunes de 17-18 ans qui entreprennent et qui ont beaucoup de succès. Donc ça m'a juste ouvert les yeux sur ces choses-là que je voyais peut-être un peu moins en France.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est plus tabou, enfin pas tabou, mais en Europe, qu'il y a moins de... Justement, comme tu dis, c'est les études. Après les études, là, tu penses à créer une entreprise ou autre, soit en lien avec les études ou autre, là, ta passion, mais c'est vrai que...

  • Speaker #1

    plus t'es jeune en France tu décides d'ouvrir quelque chose on te dit pourquoi les gens sont sceptiques et ils vont pas forcément investir en toi parce que t'es trop jeune je pense que c'est plus une question de mentalité aussi parce que je pense que même si tu décides de faire quelque chose au début les gens vont pas investir en toi je pense que la première fois que t'as dit aux gens je vais faire un podcast qui s'appelle Récit Expat ils se sont dit qu'est-ce qui se passe dans sa tête pourquoi il veut faire ça Je pense que c'est une question de mentalité. Je pense qu'ici, notre esprit va plus aller vers ces choses-là parce qu'on voit d'autres personnes qui le font à notre âge ou même plus jeunes que nous. Puis en France, on en voit juste un peu moins. Donc ton esprit ne va même pas aller vers ça. Mais si tu décides de le faire, je pense que tu vas avoir les mêmes contraintes de... Peut-être que les gens ne vont pas croire en toi. Peut-être qu'ils vont dire que tu ne vas pas y arriver, peut-être que... etc. Mais juste, est-ce que ça te vient en tête ou pas ? Moi, ça m'est venu en tête beaucoup plus quand j'étais là parce que je me suis rendu compte... J'ai vu qu'il y avait des gens qui arrivaient, qui étaient plus jeunes que moi parfois, qui étaient plus âgés que moi parfois, mais qui n'étaient pas meilleurs que moi.

  • Speaker #0

    Je vois ce que tu veux dire. Mais d'ailleurs, est-ce que tu as été aux US, aux États-Unis ?

  • Speaker #1

    J'ai été aux États-Unis deux fois. Une fois en road trip par moi-même. Je suis allé en road trip par moi-même aux États-Unis. J'ai pris une voiture ici à Montréal. puis je suis Je suis parti, j'ai fait la côte est, le sud-est un peu, j'ai fait Wells Beach, je suis allé à Boston, je suis allé à New York, je suis remonté par Albanie, puis je suis revenu à Montréal tout seul pendant genre huit jours.

  • Speaker #0

    Huit jours tout ça en plus ?

  • Speaker #1

    Huit jours tout ça.

  • Speaker #0

    Tu n'as fait que rouler ?

  • Speaker #1

    Je n'ai fait que rouler, puis je dormais dans mon auto. J'avais pris genre un 4x4 que j'aménageais, j'avais un matelas gonflable, puis je l'aménageais comme ça, puis j'avais pris un réchaud. Je voulais vraiment vivre un peu cette expérience de comme... Partir par moi-même, mais ça coïncidait aussi avec une période justement où j'avais vécu une sorte de burn-out entrepreneurial. Parce qu'à l'époque, j'avais une entreprise d'audiovisuel. Donc je faisais de l'audiovisuel, je filmais et j'éditais du contenu pour des gens, pour des événements, pour des entrepreneurs, pour des gens. Puis vu que j'étais tout seul à tout faire, je travaillais tout le temps. Je passais tous mes étés en train de faire du montage dans ma chambre. Et en même temps, j'étais à l'école et en même temps, je travaillais à temps plein.

  • Speaker #0

    Oui, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Donc ça faisait beaucoup. Il y a juste un moment où je me suis dit, j'ai besoin de prendre un peu de temps pour moi-même. Je me suis dit, c'est quoi, je vais partir en road trip tout seul. Ça, c'est la première fois que je suis allé aux États-Unis. J'allais par moi-même, c'était super cool. Super belle expérience. Puis la deuxième fois que je suis allé aux États-Unis, c'était récemment, c'était avec une de mes mentors, Sonia. On est allé à New York, puis on est resté 3-4 jours à New York, 2-3 jours à New York pour son lancement. Ils faisaient un lancement d'un programme. On est allé, on a fait le lancement, c'était super cool. C'était ma deuxième fois aux US.

  • Speaker #0

    Je pense qu'il y aura sûrement d'autres fois.

  • Speaker #1

    Ouais, je pense qu'il y aura d'autres fois. Est-ce que toi, tu es déjà allée ?

  • Speaker #0

    Oui, New York également. Moi, de base, New York, c'est ma ville de cœur. Je n'y avais jamais été. Mais même comme toi, on était en France. En fait, je pense aussi qu'on nous vend tellement les États-Unis, sur la télé, dans les réseaux sociaux, les séries, les films. Ce ne sont que les États-Unis. Donc je voulais aller aux États-Unis.

  • Speaker #1

    Vous voulez voir à quoi ça ressemble. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc New York, j'ai fait Boston.

  • Speaker #1

    Boston, c'est une très belle ville. Oui. C'est l'un de mes coups de cœur. Je pourrais vivre à Boston.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, moi aussi, ce que j'ai vu, en fait, c'est parce que je trouve que ça mélange d'ici, du Canada, d'Europe et des États-Unis.

  • Speaker #1

    Complètement. J'ai ressenti exactement le même vibe.

  • Speaker #0

    Ça, ça te fait tout d'un coup. Donc je trouve que c'est pas mal bien.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est le juste milieu entre la ville et la nature. En même temps, il y a beaucoup de villes, il y a beaucoup de gratte-ciel, il y a beaucoup ce côté États-Unis un peu urbain, mais il y a beaucoup de nature aussi. Moi, j'ai vraiment aimé un peu cette dualité. Puis tu sais, je suis allé me balader dans les grandes écoles, MIT, Harvard. Exactement,

  • Speaker #0

    la même chose. Je pense que c'est la base quand tu vas à Boston au moins d'aller. Nous on a passé une après-midi, on était à 4, comme si on était étudiant, on est parti à Ava, on fait le campus, on fait promener. Même à Maiti, en fait tu sens cette vibe où les gens en plus ils te questionnent même pas, t'es là, c'est ouvert à tous donc je trouve c'est pas mal bien.

  • Speaker #1

    Ça c'est très cool, c'est une très belle ville étudiante. Boston c'est l'un de mes coups de coeur, moi je pourrais vivre dans cette ville, vraiment, littéralement. Je pourrais pas vivre à New York mais je pourrais vivre à Boston. C'est trop de villes pour moi, il y a beaucoup d'autos. Pour moi, le son qui caractérise New York, c'est le gyrophare des policiers.

  • Speaker #0

    Ok, je vois.

  • Speaker #1

    Genre, parce que comme tu l'entends à chaque fois, tu entends ça à chaque fois. Puis la circulation est très... Comme j'ai conduit en auto à New York, c'est un calvaire.

  • Speaker #0

    Bien sûr. D'ailleurs, j'allais poser une question, pourquoi Montréal ? Mais je pense que tu l'as dit en disant que la nature est plus mélange de ville et nature.

  • Speaker #1

    Au début, c'était plus pour la dualité français-anglais. Je me disais, c'est quoi la ville au Québec où je peux le plus pratiquer mon anglais en même temps ? Montréal. Puis, tout le monde parle de Montréal. Quand tu parles du Québec, les gens viennent à Montréal. Je pense qu'au début, je suis juste arrivé pour cette raison-là. Puis, plus je suis resté, plus j'ai appris à apprécier. Je ne sais pas si je resterai là pour... C'est sûr qu'il n'y a rien qui est permanent. Il y a des villes dans le Québec que je trouve très, très fabuleuses pour le côté vraiment nature. Moi, je suis quelqu'un de nature. J'aime être dans la nature beaucoup. Donc... Ouais, mais Montréal parce que français-anglais, je trouve qu'il y a une bonne dualité français-anglais. Apparemment, c'est la ville du Québec où on parle le plus anglais.

  • Speaker #0

    Oui, il y avait une étude, j'avais vu, où il y a de plus en plus d'anglophones.

  • Speaker #1

    Ouais, j'ai entendu une stat comme ça. Mais il y a plein d'endroits où tu vas où les gens parlent anglais. Pourtant, le Québec veut qu'on parle français dans le Québec. Mais il y a plein d'endroits encore où tu vas où les gens parlent juste anglais à Montréal. Mais c'est cool parce que... On peut travailler, les francophones peuvent travailler leur anglais, puis les anglophones peuvent travailler leur français. Je trouve que ce côté-là, j'aimais beaucoup ça à Montréal.

  • Speaker #0

    Après, maintenant aussi, Toronto, Ottawa, les villes en Ontario aussi parlent français. On entend pas mal de français. J'y ai été il y a un mois, à Toronto. Moi, en fait, je veux pratiquer mon anglais, mais en parlant français.

  • Speaker #1

    Puis t'arrives, puis les gens te parlent en français, puis t'es comme, « Tu es à Toronto ou je suis à… »

  • Speaker #0

    En fait, parce que quand tu es français… et que tu parles anglais ça s'entend.

  • Speaker #1

    Ouais les gens le sentent, puis ils te répondent en français, ils sont comme je sais que tu parles français, je parle français aussi, t'inquiète.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'eux ils veulent pratiquer leur français de leur côté et moi je veux pratiquer l'anglais. Donc ça, après je finis en parlant français.

  • Speaker #1

    Faudrait limite que ce soit l'inverse, toi tu leur parles en anglais puis eux ils te répondent en français, ça serait bon. Oui. Un discours de sourds genre. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. Du coup pour rebondir aussi sur tes études en ingénierie et génie civil.

  • Speaker #1

    comment tu as pu combiner tout ça en faisant du en tant qu'auto-entrepreneur plutôt les études et en travaillant à temps plein comment tu as réussi à tout gérer je pense que je suis un super humain je rigole je vais déjà te raconter la raison pour laquelle je suis allé en Genesee parce que moi j'ai grandi en Guinée puis en grandissant en Guinée il n'y avait pas déjà il y a plein de routes qui étaient dans un sale état il y a des routes qui étaient dans des sales états Puis je ne voyais pas de pont. Quand on regardait à la télé et tout, puis on regardait les films, etc., on voyait des beaux ponts. Tu voyais le pont de Brooklyn, puis des affaires comme ça. Puis t'es comme « waouh » . C'est vraiment cool, c'est vraiment beau. On voyait des tunnels, on voyait des métros, des trucs comme ça. Puis moi, dans ma tête, je voulais être capable de faire ça dans mon pays un jour. Donc je me suis dit « ok, je vais apprendre le génie civil pour être capable de construire des ponts, de savoir comment ça se fait, des tunnels, puis de pouvoir en faire potentiellement chez moi un jour. » Puis ça, c'est la raison pour laquelle je me suis dit « ok, je vais être ingénieur civil » . Puis, à travers ce parcours-là, j'avais commencé une première année de génie civil en Guinée, mais le rêve, ça avait toujours été d'aller faire de meilleures études ailleurs. Donc, je suis allé en France pour étudier. Et mon aventure entrepreneuriale a vraiment commencé ici au Québec. En France, c'était des aspirations. J'avais quand même commencé ma chaîne YouTube. Juste, je voulais faire quelque chose de différent dans ma vie. Je voulais créer un impact. Je voulais inspirer les gens d'une certaine façon. J'ai toujours eu ça. Donc j'ai... commencer une chaîne YouTube et tout en France. Puis elle est toujours ouverte d'ailleurs. C'est ma chaîne YouTube aujourd'hui. J'ai mis toutes les vidéos en non-repertorié parce que les vidéos sont très bien d'ailleurs. Je pourrais les laisser ouvertes, mais juste ma mère, elle n'a jamais voulu que je sois devant les caméras. Coucou maman. Coucou maman. Elle n'a jamais voulu que je sois devant les caméras parce que vivre heureux, vivre caché, toutes ces choses-là. Moi, je pense que c'est des croyances limitantes. Ma mère, elle pense l'inverse parce qu'on n'est pas de la même génération et puis on n'a pas la même façon de voir la vie. Par contre, je comprends vraiment son point de vue et je respecte ça. Donc, j'ai mis toutes mes vidéos en non-repertorié parce que ça... Juste ma mère elle aimait pas le fait que je m'expose, tu comprends ? Que je sois public. Que je sois public. Puis d'ailleurs ma chaîne YouTube, je pense que je vais la rouvrir bientôt. Parce que je pense que maintenant elle commence un peu plus à faire la paix avec ça, elle me voit évoluer. Je pense qu'elle me fait un peu plus confiance aussi. Et c'est que je suis pas en train de faire des trucs niaiseux, c'est que j'ai une certaine logique, puis je sais là où je m'en vais. Donc je pense qu'elle commence un peu à me faire confiance. Donc je pense que je vais peut-être, parce que YouTube c'est un moteur de recherche, donc je vais peut-être... recommencer à faire des vidéos là-dessus. Grosse parenthèse pour revenir à mon aventure entrepreneuriale à commencer ici au Québec. Puis, comment est-ce que j'ai réussi à jumeler les deux ? C'est parce que j'ai toujours été habitué à avoir un emploi du temps rempli. Quand j'étais en France, pendant que je faisais mes études, j'ai découvert à un moment l'associatif. Donc, j'étais président d'une association de 18 étudiants avec 100 000 euros de budget qu'on gérait dans l'année. En même temps, j'étais membre du conseil des études à l'école. Puis, en même temps, il fallait que je m'occupe de ma vie parce que j'habitais tout seul, moi, en France, à Rennes. J'habitais tout seul, je faisais tout par moi-même. J'arrivais à 17 ans, j'habitais tout seul dès 17 ans. Donc, j'ai été très rapidement autonome par rapport à ces choses-là. Donc, mon emploi du temps qui était chargé en école, parce qu'il faut savoir que l'école d'ingénieur, ma définition, c'est que c'est un filtre pour filtrer c'est qui les plus durs. C'est qui ceux qui n'abandonnent pas parce que c'est vraiment difficile. Ça dépend de l'école que tu fais. Mais moi, j'ai fait l'INSA en France, puis c'est vraiment difficile, comme c'est dur. Les examens sont hardcore, t'as beaucoup de matière. Les sessions d'examen, c'est genre t'as 12, parfois t'as 9 à 12 examens à faire au bout d'une semaine. T'as deux examens par jour pendant une semaine. C'est un rythme très, très soutenu. Donc, très rapidement, j'ai appris en fait à être efficace dans mon temps, puis à m'organiser efficacement. Donc, je pense que c'est vraiment ça qui m'a aidé quand je suis... arrivé au Québec, puis que j'ai voulu aller dans l'entrepreneuriat, parce que l'école, à juste l'école, ça me prenait peut-être aller 35-40 heures de ma semaine, mais tu sais, moi je suis habitué à remplir mes semaines. Parce que sinon, ce qui arrive, c'est que je m'ennuie. Donc je suis habitué à remplir mes semaines, puis j'aime beaucoup créer du temps pour les choses que j'ai envie de faire. Pour moi, on est capable de créer du temps pour les choses qu'on a vraiment envie de faire. Pour moi, dire j'ai pas de temps, ça veut dire je mets pas ma priorité au bon endroit. Donc, Vu que moi, l'une de mes priorités, c'était quand même de créer cet impact-là, d'inspirer les gens, je me suis dit, il faut que je crée un temps pour ça. Donc malgré que je vais à l'école, que je fais du 35-40 heures, malgré que je travaille à temps partiel dans une entreprise d'ingénierie où je fais du 20 heures, ça fait 60 heures, il faut que j'arrive à créer du temps pour faire de l'entrepreneuriat et puis inspirer les gens. Donc ce que moi, je fais souvent, c'est que toutes mes journées sont organisées, comme j'organise toutes mes journées. Genre hier soir, je savais exactement ce que j'allais faire toute cette journée aujourd'hui. Puis le week-end, le dimanche, je savais exactement à quoi ça allait ressembler cette semaine. J'ai comme un aperçu de à quoi ça va ressembler ma semaine. J'ai un ami qui va regarder ce podcast, qui m'avait demandé comment tu fais pour t'organiser et tout. Et je trouve que le grand hack, puis je lui ai déjà dit ça, mais je pense que ça prend un peu de temps aux gens à débloquer ce truc-là. C'est finir les choses avant de les commencer. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire finir ta semaine avant de la commencer, ça veut dire finir ta journée avant de la commencer. Donc finir ta semaine avant de la commencer, c'est genre, avant d'être lundi, tu sais ce qui va se passer lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche. T'as une idée de ce que ça va être. T'as une idée des choses qui vont être là-dedans. Ce que ça permet de faire, ça permet de dire non à d'autres choses qui vont venir se mettre dans ta semaine. Parce que moi, je savais que ça fait trois semaines que je sais que j'ai le podcast avec toi aujourd'hui. On m'a invité à un événement aujourd'hui. Mais ma réponse était non, j'ai un peu de place ce jour-là. Donc j'ai pris l'habitude rapidement aussi avec l'ingénierie, puis avec mon emploi du temps chargé, puis avec le fait que je devais tout organiser. J'ai pris l'habitude de tout organiser souvent, puis de tout structurer. Donc je pense que ça, ça m'a beaucoup aidé quand je suis venu en entrepreneuriat, en même temps que j'étais en études, en même temps que je travaillais. À temps partiel au début, puis après à temps plein.

  • Speaker #0

    Je vois, en fait, tu avais déjà ce mindset, l'esprit vraiment organisé. Parce que justement, tu étais quand même pas mal chargé. Et aussi en même temps, ce côté de... Comment on dit ? De ne pas lâcher prise. Par exemple, tu dis, je sais que j'ai ça à faire. En fait, tu sais pourquoi tu le fais. Justement. C'est ça qui t'a...

  • Speaker #1

    Je pense que je suis capable de créer du temps pour n'importe quoi qui me tente. Quand quelque chose me tente. Quand je suis comme ce podcast, j'ai envie de venir. Je pense que je suis capable de créer du temps pour ça. Je pense qu'on est capable de créer du temps. Je pense que c'est une notion un peu... On a 24 heures dans la journée, mais on peut faire en sorte d'obtenir plus de choses de ces 24 heures-là. Parce qu'on a plein de temps qu'on perd facilement. Il y a plein de temps qu'on perd facilement. Les temps dans les transports en commun, si tu peux l'utiliser pour faire quelque chose de constructif. Les temps en auto, tu peux l'utiliser pour apprendre, mais c'est du temps perdu de base. Si tu te déplaces d'un point A à un point B et que tu écoutes de la musique, pendant ce temps-là, tu auras écouté de la musique. Mais une personne qui aura écouté un podcast pendant ce temps-là aura appris des choses, donc aura réussi à rendre ce temps productif quand même. Je ne suis pas non plus en train de dire qu'il faut rendre tout productif, mais j'entends dire qu'on est capable de créer du temps. Moi, je suis capable d'écrire des scripts de vidéos pendant que je suis en train d'attendre dans une salle de réception.

  • Speaker #0

    Tu maximises ton temps.

  • Speaker #1

    Je maximise mon temps parce que je n'en ai pas beaucoup. Puis j'ai l'impression que moins tu en as de temps, plus tu maximises ton temps. Plus tu as de temps, puis moins tu vas avoir tendance à le gaspiller. Oui,

  • Speaker #0

    moi je suis plus à ça,

  • Speaker #1

    je vois. Souvent on gaspille les ressources qu'on a en abondance. Mais quand tu n'en as pas beaucoup, tu es comme, ok, il faut que je gère bien les choses. Je pense que c'est ça aussi qui m'a aidé à être productif parce que j'ai toujours été dans des configurations où je n'avais pas du temps en masse parce que je faisais quand même pas mal de trucs. Donc le peu de temps que j'ai pour faire quelque chose, j'ai envie de le maximiser, j'ai envie d'en tirer le maximum.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, est-ce que ce mindset, enfin je pense déjà, que tu l'utilises justement parce que tu es aussi coach sportif, tu l'utilises dans ta carrière de coach et aussi avec ta communauté, c'est Marathon

  • Speaker #1

    Mindset Academy.

  • Speaker #0

    Du coup, je pense que tu dois l'utiliser avec ça.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. En fait, ça intervient dans tous les aspects de ma vie. Surtout dans le domaine du sport parce qu'il y a beaucoup de gens qui vont te dire par exemple « Ah, Wasseline, c'est ça ? » Ils vont te dire « Wasseline, je suis tellement occupé que moi, je n'ai pas le temps de faire du sport. » Tu vois ? Mais tu peux créer du temps pour faire du sport. Tu sais, moi, je m'entraîne 20-30 minutes par jour. C'est juste ça. Il y a des jours où je veux vouloir me lâcher et m'entraîner une heure si je veux, une heure et demie si je veux parce que je peux me permettre. Mais ce n'est pas parce que j'ai 30 minutes que je ne vais pas m'entraîner. Je vais quand même utiliser 20 minutes pour m'entraîner. Parce que le plus important, ce n'est pas l'effort ponctuel que tu fais, mais c'est l'effort répété que tu fais dans un certain laps de temps. C'est là que la transformation se fait, c'est là que les changements se font. Dans Marathon Mindset Academy, dans mon entreprise de fitness, je travaille beaucoup spécifiquement avec des adultes qui ont un emploi du temps chargé. Donc ça va être des gens qui ont un travail, qui ont des familles, qui ont des enfants. C'est des gens qui, en général, sont considérés comme... Oh, t'as pas le temps, parce que tu vas travailler, puis quand tu rentres, tu dois t'occuper de tes enfants. Mais je prépare ces gens-là à courir des marathons, je prépare ces gens-là à se transformer physiquement, mentalement, etc. Parce que j'arrive à les faire comprendre que t'as pas besoin de une heure tous les jours, c'est que t'as besoin de une heure une fois par semaine, mais le reste du temps, t'as juste besoin de 20-30 minutes, puis t'as juste besoin d'être discipliné là-dedans pendant un certain laps de temps pour obtenir des résultats. Donc, cette notion de gestion du temps ou d'efficacité dans ce qu'on fait, ça se retrouve à... un million de pourcents dans mon entreprise parce que c'est la raison pour laquelle les gens qui travaillent avec moi, travaillent avec moi spécifiquement, parce que je comprends quel type de personnes ils sont parce que moi, je suis cette personne-là. Tu vois, je suis la personne vraiment occupée, qui a un travail à temps plein, qui a une entreprise et qui arrive à quand même s'entraîner puis donner du temps à sa communauté. Ce matin, il y a comme Baki, tu vois, cette vidéo qui me texte, c'est une de mes athlètes qui me texte pour... Elle a fait une story pour dire je suis maman, j'ai trois enfants, trois, quatre enfants. J'ai deux chiens, puis je suis vraiment occupé. Je travaille de nuit. Elle a fait une story sur Instagram pour dire, mais aujourd'hui, ce matin, je suis allé faire mon entraînement. J'ai pris ce temps pour moi. Puis elle a fait un testimonial pour dire aux gens, vous ne réalisez pas le bien que ça fait de pouvoir libérer un petit temps comme ça pour aller faire quelque chose qui est ton moment à toi puis qui t'apporte un certain sentiment de bien-être. Dans mon entreprise, puis avec mes athlètes, puis dans tous les autres aspects de ma vie.

  • Speaker #0

    Du coup, j'avais demandé aussi pourquoi tu avais décidé de créer cette communauté, mais là, tu as répondu un peu à ça. Je crois que tu aurais ajouté quelque chose.

  • Speaker #1

    Oui, non, je n'ai pas répondu à pourquoi j'ai décidé de créer cette communauté, parce que c'est comme...

  • Speaker #0

    C'est plus vaste.

  • Speaker #1

    C'est beaucoup plus vaste que ça. Il y a une histoire, en fait. Je vais te raconter l'histoire, pourquoi j'ai voulu créer cette communauté. En fait, ça m'est juste tombé dessus, en fait. Puis ça m'est tombé dessus, puis tu vas voir le lien avec la productivité et la gestion du temps. Moi, mon grand problème, je pense que... Il y a beaucoup de gens qui vont se reconnaître là-dedans, c'est que je suis multi-potentiel. Je suis multi-potentiel, multi-passionné. Il y a plein de choses qui me passionnent dans la vie. Il y a plein de choses que je peux commencer, puis rapidement trouver, rapidement être quand même moyennement bon là-dedans, puis me dire « Ah, je pourrais faire de ça une carrière » . Ça fait que je peux me disperser assez facilement. Mon plus grand problème pendant longtemps, ça a été d'avoir plusieurs passions, d'avoir plusieurs centres d'intérêt, de vouloir tout faire en même temps. Puis... J'ai fait une conférence l'année dernière, c'était au mois d'avril dernier. Une conférence qui s'est super bien passée, c'était ma première conférence ever. Et j'avais décidé de m'offrir un cadeau à la fin de la conférence, c'était de me payer un voyage en Thaïlande. Donc après ma conférence, je me suis payé un voyage en Thaïlande pour me récompenser de tout l'effort que j'avais fait. C'était beaucoup de travail. Et quand je suis allé en Thaïlande, le premier soir que je suis arrivé en Thaïlande, le premier soir que je suis arrivé en Thaïlande, je suis allé avec des amis à un festival. Parce que j'avais des amis de France qui venaient, puis moi je venais de Montréal. On est allé à un festival, puis à ce festival-là, il y avait une corde à sauter de feu. puis on a eu la mauvaise idée d'aller faire la corde à sauter de feu. Donc devine qui s'est blessé le premier soir qu'il est arrivé en Thaïlande, c'est Bibi. Donc j'arrive en Thaïlande, le premier soir que j'arrive, je me brûle le pied, puis second degré brûlure. Thaïlande, c'est connu pour avoir beaucoup de cours d'eau, il y a de la mer, il y a beaucoup d'îles, il y a des choses super belles qu'il faut faire, mais il faut accepter de rentrer dans l'eau. Donc moi, premier jour où j'arrive en Thaïlande, je me blesse, je me brûle le pied. Le lendemain, je vais à l'infirmerie, ils me mettent un bandage, et ils me disent « tu ne peux pas rentrer dans l'eau » . C'est plate. Donc ça, ce que ça m'a forcé, en fait, ça m'a forcé à ralentir un peu. Ça m'a forcé à ralentir un peu. Donc mes amis, eux, ils allaient sur les îles le matin. Puis moi, j'étais obligé de rester à la maison ou de faire des activités un peu qui n'impliquaient pas de l'eau. Puis ça m'a beaucoup fait... Juste le fait de m'asseoir puis de ralentir, ça m'a beaucoup fait penser à ma vie. Puis ça m'a beaucoup fait penser... Je me suis dit, OK, il faudrait que je pense à comment je peux améliorer ma vie. genre comment je peux être une meilleure personne quand je vais retourner au Québec, puis je me suis dit c'est quoi ton plus gros problème en ce moment, mon plus gros problème à ce moment là c'était que j'étais dispersé j'étais trop dispersé puis c'est pour ça que mes entreprises aussi j'avais trois entreprises en même temps pour qui tu te prends pour avoir trois entreprises en même temps pendant que tu travailles à temps plein pendant que t'es en études, genre comme vraiment, puis ça c'est un ami qui m'a dit un jour il m'a dit, ici Yaga, pour qui tu te prends, est-ce que tu penses que tu vas avoir trois entreprises en même temps puis que tu vas avoir du succès dans les trois entreprises en même temps en même temps ? En même temps que tu fais d'autres choses ? Puis la réponse était non, visiblement. Donc, je me suis dit, comment je peux régler ce problème-là ? Puis je me suis assis, j'ai eu des longues réflexions, puis je me suis dit, en rentrant à Montréal, je sais que je suis inscrit pour le marathon Beneva. J'ai envie de faire mon marathon Beneva, c'est sûr et certain, ça, je n'enlève pas, je le garde. J'ai envie d'être entrepreneur, J'ai envie de créer de l'impact, j'ai envie de faire quelque chose dans l'entrepreneuriat. Ça, je n'enlève pas, je le garde. J'aime le sport, j'aime m'entraîner, ça je le garde. J'aime la communauté, j'aime faire des choses avec les gens, ça je le garde. Puis je me suis dit, comment je peux faire pour faire coïncider toutes ces choses-là ? Comment je peux faire pour que toutes ces choses qui sont différentes deviennent une chose à la fois ? Puis c'est là que ça m'est venu l'idée du Marathon Mindset Academy. Je me suis dit, ok, ce qu'il faut que je fasse, c'est avoir une communauté de gens qui vont venir s'entraîner avec moi pendant ma préparation marathon. Comme ça, pendant que je suis en train de m'entraîner, je peux... être avec des gens, le faire en communauté. Et puis, si je réussis mon marathon, je peux aller chercher des formations et tout, puis aider les gens qui veulent courir des marathons à le faire avec d'autres gens. C'est vraiment de là que l'idée est venue. Mais l'idée est venue dans un souci au début d'optimiser mon temps, d'optimiser toutes les choses dans lesquelles je mettais mon énergie. Donc, c'est quand même venu dans une approche d'efficacité, de me dire comment je peux être efficace dans toutes mes passions, puis comment je peux faire en sorte que toutes ces choses-là soient une chose. Puis c'est comme ça que ça m'est venu l'idée du Marathon Mindset Academy. Ok, je vois. Quand je suis revenu au Québec, j'ai commencé à faire mes plans et tout par rapport à ça. J'ai commencé à filmer mes vidéos et tout, mes ads, où je disais aux gens, venez courir avec moi. Au début, il y a quatre personnes qui sont venues, c'était mes amis. Puis après, j'ai fait des publicités et tout. Il y a sept personnes qui venaient. On est resté pendant des mois à sept personnes. Puis à un moment, c'est monté. C'est devenu dix, puis douze, puis quatorze. Puis là, c'est comme trente, quarante personnes qui viennent parfois. On est une communauté de cinq cents et quelques personnes. Il y a cinq cent cinquante personnes sur mon groupe WhatsApp. Des gens qui rotationnent toutes les semaines, toutes les séances. En un an et un mois. C'est comme un an et un mois. C'était un mois de mai dernier. que j'ai fait ma première vidéo là-dessus pour inviter les gens à venir courir avec moi. Là, on est au mois de juin, juillet bientôt. Un an et deux mois après, voici ce que j'ai fait. Mais parce que j'ai réussi à mettre mon focus sur une chose à la fois. J'ai toujours eu des coachs dans ma vie. Puis l'un de mes coachs, il me répétait souvent ça. Il me disait, tu as beaucoup de potentiel, mais je veux que tu arrêtes d'être dispersé. Je veux que tu fasses du laser focus. Je veux que tu focuses ton énergie dans une seule chose. Puis je pense que c'est ça qui a fait que le Marathon Mindset est devenu aujourd'hui. une entreprise. C'était juste une idée, c'est devenu une entreprise à cause de ça, du focus.

  • Speaker #0

    D'où le nom aussi, du coup.

  • Speaker #1

    Marathon Mindset Academy. C'est vraiment le mindset de marathonien. Puis le mindset de marathonien, ça veut dire beaucoup de choses.

  • Speaker #0

    ça a beaucoup de liens qui n'ont rien à voir avec le sport qui se manifeste vraiment dans la vie de tous les jours aussi.

  • Speaker #1

    En parlant de ça d'ailleurs, pour toi justement, faire un marathon, c'est plus physique ou mental ?

  • Speaker #0

    20% physique, 80% mental. Le plus gros travail se fait dans la tête. Puis le plus gros travail de toute façon, peu importe c'est quoi votre domaine d'activité, se fait dans la tête. Vous allez avoir plus de mal à vous convaincre dans votre tête que vous êtes capable de faire quelque chose que de le faire. Alex Ormosi disait qu'il y a un... Alex Ormosi, je vais citer Alex Ormosi qui cite un de ses mentors. Alex Ormosi disait qu'un de ses mentors lui disait que la chose la plus difficile dans la vie, c'est de figure out ce que tu veux faire. Vraiment de figure out ce que tu veux faire. C'est ça le plus difficile dans la vie. Mais une fois que tu as figure out ce que tu veux dans la vie, l'atteindre c'est le plus facile. Mais le plus difficile c'est de figure out qu'est-ce que je veux dans ma vie. Donc, beaucoup de travail se passe dans la tête. Puis pour un marathon, énormément... Le travail se passe dans le mental, puis c'est ça l'avantage. Les gens pensent que c'est un challenge physique, oui, mais c'est surtout et surtout un challenge mental. Ça explose juste les barrières mentales qu'on se donne par rapport aux choses qu'on peut accomplir. Fait que si tu peux l'accomplir physiquement, si tu peux accomplir quelque chose que tu ne pensais pas être capable physiquement, tu peux aussi le faire financièrement. Tu peux aussi le faire mentalement, tu peux aussi le faire dans d'autres aspects de ta vie. Puis c'est là que se crée la vraie transformation. Il faut accepter de le faire, puis en le faisant, on se rend compte qu'en fait, notre seule limite, c'est les limites qu'on s'impose. La seule limite à ce podcast-là, c'est les limites que tu te donnes. Tu pourrais faire un podcast avec le premier ministre du Canada, si tu veux. Si tu te donnes les moyens. Puis si tu restes assez longtemps dans le game. Tu pourrais faire... Ce podcast-là pourrait toucher l'expatrié le plus inatteignable que tu as en tête aujourd'hui. Parce que ça s'appelle Récit Expat. Ça raconte... les histoires des expatriés. Donc si toi tu ne donnes pas de limites, tu peux aller toucher des gens que tu n'imaginais même pas que c'est possible. Mais il ne faut juste pas que tu te mettes de limites. Puis il faut que tu aies cette envie, même pas cette envie, il faut que tu oses rêver grand en fait. Il faut que tu oses te dire je vais être capable de faire ça. C'est la première étape. Parce que si tu ne peux même pas l'imaginer dans ta tête, comment tu peux le créer dans le monde réel ? Donc au moins il faut se donner la liberté, la possibilité de pouvoir rêver de ça. Si tu ne peux même pas rêver d'eux, là, c'est sûr, c'est mort.

  • Speaker #1

    Oui, après, c'est sûr. Mais après aussi, il n'y a que... En fait, l'être humain, on a trop de... On se met des limites. On se met des limites et aussi, on se dit qu'il y a des objectifs qui sont inatteignables.

  • Speaker #0

    Il y a des objectifs qui sont réalistes et d'autres un peu moins réalistes. Oui,

  • Speaker #1

    voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais inatteignable, s'il y a un humain qui est capable de le faire dans le monde, tu es capable de le faire dans le monde. Est-ce que ça va te prendre plus de temps ? Est-ce que ça va te demander plus de ressources ? Peut-être que ça va te demander de te casser la tête pendant des mois, à fur et à mesure, comment ça marche. Mais s'il y a une seule personne sur Terre qui est capable de le faire, qui est un humain comme toi, qui respire, qui mange, etc., si tu te donnes les moyens, tu peux y arriver. Je ne veux pas dire que tu vas y arriver demain, ou dans un mois, ou dans deux mois, ou dans un an, ou dans dix ans. Peut-être que tu vas y arriver dans 50 ans. Il y a des objectifs qui prennent beaucoup plus de temps à arriver. Mais tout est possible. Tout est possible.

  • Speaker #1

    Merci. J'aime bien ce mindset. En fait, de ne pas se mettre de limites justement. C'est-à-dire que tu vas y arriver un jour ou l'autre. Comme tu as dit, dans 50 ans, mais au moins, ton objectif de vie, tu l'auras atteint.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien,

  • Speaker #1

    by the way.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien. Je l'ai compris après. J'ai appelé le truc... C'est fou parce qu'il y a des choses qui m'arrivent dans la vie que je ne comprends pas, OK ? J'ai appelé le truc Marathon Mindset Academy. Puis, quand j'ai couru mon marathon, il y a beaucoup de réalisations qui me sont venues. Je me suis dit, OK, c'est ça le mindset de marathonien. parce qu'il y a un truc qui m'est arrivé pendant le marathon c'est que Au 37e kilomètre, j'ai frappé ce qu'on appelle le mur. Frapper le mur, c'est genre arriver à un niveau où ton corps te lâche. Tes réserves sont tellement vidées que toi-même, moi, je n'irai pas au-delà de là. Puis quand ça t'arrive, ce qui arrive, c'est que comme son nom l'indique, tu as l'impression que tu as un mur en face de toi que tu ne peux pas passer. Et quand ça s'est arrivé, pour moi, dans ma tête, ce qui s'est passé, c'est que je me suis dit, parce qu'à chaque fois que j'espérais que j'étais rendu au bout, je n'étais pas rendu au bout. A chaque fois que je pensais que c'était fini, c'était pas fini Et il y a un moment où je me suis dit, tu sais quoi, je m'en fous d'à quel moment je vais arriver au bout. Je vais juste continuer à mettre un pied devant l'autre. Si j'arrive à la fin le lendemain, ce n'est pas grave. Tout le monde sera parti, je n'aurai pas de médaille, mais au moins je l'aurai fait. Et pour moi, c'est ça le mindset de Marathonien. Puis comment ça se matérialise dans la vie, c'est peu importe l'objectif que tu as. Une fois que tu as fixé l'objectif, ce que tu as à faire, c'est déconnecter de l'objectif et commencez à faire les actions qui vont t'amener vers l'objectif, pas à pas. Mais si tu es trop focus sur l'objectif, tu es comme j'ai envie d'aller là, j'ai envie d'aller là, j'ai envie d'aller là, tu peux te décourager en cours de route, puis te dire c'est trop loin, j'abandonne, je vais faire autre chose. Mais si tu te dis, je vais faire les petites actions. Et je m'en fous de à quel moment je vais arriver à l'objectif. C'est sûr qu'à un moment, tu vas arriver à l'objectif. Puis ça va arriver plus vite que ce que tu penses.

  • Speaker #1

    Je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    C'est ça le mindset de marathonien.

  • Speaker #1

    C'est comme ce... Tu vois, par exemple, pour les examens et autres, tu as l'examen final. Mais avant d'arriver à l'examen final, tu as des contrôles. Tu as chaque étape pour t'améliorer. Du coup, je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Et si tu focuses trop sur l'examen final, tu es comme moi, je veux réussir l'examen final. Oui. parfois tu vas Tu vas t'ennuyer pendant tes contrôles, tu vas t'ennuyer pendant tes révisions, tu vas être comme « Ah, c'est fatigant, c'est difficile, j'ai pas envie de faire ça » . Ça va être très difficile pour toi. Mais si tu te dis « Je sais que c'est l'ensemble des contrôles que je vais réussir qui vont faire en sorte que mon examen final va être excellent, donc là, je vais m'assurer de faire tous mes contrôles comme ça se doit, puis de bien tous les valider. » Puis si tu te focuses juste sur ça, tu vas arriver à la fin de l'année, puis tu auras juste d'excellents résultats. mais En ayant peut-être dépensé moins d'énergie mentale, en ayant peut-être dépensé moins de jus mentale que la personne qui a trop de focus sur son examen, puis que toutes ses révisions sont des souffrances. Tu comprends ? Oui. C'est ça le mindset de Marathonien. C'est genre, je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver au bout de mes rêves, je ne sais pas quand est-ce que je vais arriver à mon objectif, mais je sais que si je continue d'avancer dans cette direction-là, il y a un moment où je vais y arriver. Ça se peut que ça soit demain, ça se peut que ça soit dans un mois, ça se peut que ça soit... dans un an, mais si je continue d'avancer, il n'y a aucune raison que je n'y arrive pas. Parce que la direction, c'est par là.

  • Speaker #1

    Là, je voudrais une question. Enfin, la question, ce serait plus le Issa de 17 ans. Je lui aurais dit quoi ? Ça,

  • Speaker #0

    c'est une bonne question. Ça, c'est une excellente question. Qu'est-ce que j'aurais dit au Issiaga de 17 ans ? Ça, c'est une excellente question. Ça fait longtemps que je ne me suis pas posé cette question.

  • Speaker #1

    Là, c'est une autre question.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je dirais au siyaga de 17 ans ? Ok, laisse-moi réfléchir deux secondes. Non, t'inquiète. Je lui dirais trois mots, ça serait « tu es assez » . Ok. Je dirais au siyaga de 17 ans « tu es assez » . Tu es assez beau. Tu es assez intelligent. Tu es assez travailleur. Tu es assez pragmatique. Tu es assez motivé. Tu as tout ce qu'il te faut pour réussir. Parce que le Isiaga d'il y a 17 ans n'avait pas confiance à cette capacité qu'il était assez. Il pensait qu'il avait besoin qu'on vienne le sauver ou qu'on vienne le valider. Le Isiaga d'il y a 17 ans avait besoin de validation extérieure pour se sentir validé, pour se sentir aimé. Donc je lui dirais, tu n'as pas besoin de validation extérieure. Tu as déjà tout ce qu'il te faut pour être ce que tu veux être. Tu as tous les outils. Tu as juste besoin de t'asseoir, définir tes objectifs, focusser là-dessus, puis travailler pour l'atteindre. Mais tu es assez intelligent pour y arriver. Tu as assez de ressources physiques et mentales pour y arriver. Ouais, juste tu es assez. Tu n'as pas besoin de ne pas être aligné avec tes valeurs pour fêter dans un cercle social. Tu n'as pas besoin de ça. Si dans un groupe tu n'es pas accepté comme tu es, ce n'est pas grave, c'est le groupe qui t'a perdu. Ce n'est pas toi qui as perdu le groupe. Reste toi-même. Ne change pour rien. Tu es assez. Tu as tout ce qu'il faut. Garde tes valeurs, continue avec les gens qui sont alignés avec toi. Dans un groupe où tu ne te sens pas aligné, ne change pas la personne que tu es pour fuiter dans le groupe. Parce que tôt ou tard, tu ne vas quand même pas bien te sentir dans ce groupe-là.

  • Speaker #1

    On va parler plus d'immigration, d'exploitation. Que Montréal pour toi serait... Tu as un peu expliqué ça au début, comme quoi c'était une ville vraiment multiculturelle par rapport... Il y a beaucoup de personnes, mais aussi les langues et tout. Mais s'il y avait une autre ville où tu devais t'expatrier dans le monde, ça aurait été laquelle ?

  • Speaker #0

    Pour toujours ou juste un moment ?

  • Speaker #1

    On peut faire les deux. Si tu veux, si tu en as un pour toujours et un pour...

  • Speaker #0

    Donc supposons si on me dit, OK, tu as une ville dans le monde où tu peux vivre pour le restant de tes jours. C'est une question très difficile parce que je pense que je n'ai pas assez voyagé pour savoir ça. Je pense que je ne sais pas ce que je ne sais pas. Il y a des villes dans le monde que je n'ai pas vues. J'en ai vu quelques-unes, mais je pense qu'il y a des villes extraordinaires que je n'ai jamais été. Comme ça, si on a envie de jouer le jeu, puis on a envie de se baser juste sur les villes que j'ai visitées, je pourrais vivre à Boston. Je pourrais vivre à Boston, vraiment. Mais si ma mère, elle entend ça, elle va me dire, oh, puis elle est à Guinée alors. Maman, je revivrai avec toi à Conakry. Il n'y a pas de problème. Ou si tu veux, on ira tous à Boston, puis on ira vivre à Boston. Mais comme, ce n'est pas chez nous. Donc, ouais, peut-être chez moi, en fait. Peut-être chez moi, en fait. Peut-être qu'on a crié, en fait. Parce qu'en fait, il y a tellement de changements à apporter là-bas que vivre pour toujours, je pense qu'on n'est jamais mieux que ce soit. Donc peut-être que ma mère serait vraiment fière si je dis que, pour moi, je dirais aussi qu'on a crié parce que j'ai quand même ce côté un peu patriotique où je veux apporter à la terre qui m'a vu naître. Mais je pense que je suis un nomade un peu dans la vie. Je pense que je ne suis pas fait pour être sédentaire. Je pense que je suis fait pour bouger, visiter des villes, vivre un petit moment ici, un petit moment là, créer de la valeur, inspirer des gens, bouger, parcourir le monde, faire des conférences, être avec des gens qui m'inspirent. Juste conquérir en fait c'est juste vivre puis à la fin de ta vie te dire j'ai vécu tu vois tu sais j'ai vécu j'ai comme j'étais à 100% je suis allé à fond dans mes rêves puis pour moi ça ça passe par bouger puis voir ce qui se passe à d'autres endroits de la terre apprendre apprendre mais ça c'est c'est possible avec déjà le mindset que tu as et aussi comme tu as dit a motivé les gens à se dépasser et avec les marathons,

  • Speaker #1

    les marathons de l'académie. Je pense que c'est possible que, par exemple, tu aies des conférences et autres dans le monde. Comme tu as dit tout à l'heure, s'il y en a un qui arrive, pourquoi pas toi ?

  • Speaker #0

    Oh, je ferais plein. L'on propose, Dieu dispose. Mais je veux que Dieu me donne la possibilité de faire un maximum de conférences, puis d'inspirer un maximum de gens dans un maximum de pays. Moi, c'est ma définition de la réussite. Moi, ma définition de la réussite, c'est le nombre de gens que je vais inspirer de mon vivant. Même de ma mort. Qui sait ? Peut-être que cette vidéo-là, il y a des gens qui vont le voir dans 60 ans. Mais petits enfants, si jamais vous voyez cette vidéo-là, sachez que votre grand-père, c'était quelqu'un d'intègre. Mais pour moi, la définition de la réussite, c'est vraiment ça. C'est même pas... Je m'en fous aujourd'hui de la validation de ce que les gens pensent. C'est comme, combien de gens je suis capable d'inspirer dans le monde ? Combien de gens je suis capable de faire passer à l'action ? combien de gens je vais être capable d'inciter une petite lumière à l'intérieur d'eux qui va leur faire prendre action par rapport à quelque chose qui va changer leur vie. Pour moi, c'est ma définition de la réussite. Donc, j'ai envie d'inspirer le maximum de gens dans le maximum de pays. Puis pour moi, ça passe par la parole. Ça passe par ce qu'on est en train de faire en ce moment. Parce que je ne peux pas être partout en même temps. Mais aujourd'hui, avec Internet, on peut parler ici. Puis tout le monde peut l'entendre. Tous les gens qui parlent français peuvent entendre ce podcast puis filent un peu l'énergie. dans laquelle on est en train de parler. Puis marathon mindset, j'ai des grandes ambitions pour marathon mindset. Des marathons, il y en a partout dans le monde. Parce que vous commencez à t'en prendre. Si les gens peuvent courir des marathons au Québec, peuvent courir des marathons à Toronto, peuvent courir des marathons au Japon, peuvent courir des marathons à New York.

  • Speaker #1

    C'est vrai, mais une des villes que vous avez visitées quand même, il y a le marathon aussi.

  • Speaker #0

    So, sky's the limit. Sky's the limit, guys. Préparez-vous. Vous allez courir des marathons partout dans le monde. Ça va être insane.

  • Speaker #1

    Là, je ne sais pas s'il y a des sujets dont toi, tu voudrais parler, des choses qu'on n'a pas dit, que tu voudrais partager.

  • Speaker #0

    Je vais parler d'un truc qui est vraiment important, parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui vont peut-être regarder cette vidéo, qui se posent des questions par rapport à leur vie, qui se disent « qu'est-ce que je devrais faire ? » « Je ne sais pas où est-ce que j'en suis ? » « Sur quoi est-ce que je devrais me focuser ? » etc. Je dirais aux gens de chercher leur Ikigai. Est-ce que tu connais le principe du Ikigai ? Oui,

  • Speaker #1

    parfaitement.

  • Speaker #0

    Parfaitement ?

  • Speaker #1

    pas parfaitement, mais... Je lis pas mal sur le principe japonais justement par rapport au Ikigai, que je sais que c'est pas ton soi intérieur, mais c'est ton but, ton objectif, on va dire, principal. Ce que tu cherches, c'est plus ça, si je ne me trompe pas. D'ailleurs, j'ai envie de visiter le village au Japon, où justement la plupart des gens ont trouvé leur Ikigai, on va dire, où ils vivent vraiment. Si des personnes âgées, ils ont dépassé la centaine certains, ils conduisent, ils vivent comme nous là, comme s'ils avaient nos âges, mais parce que justement ils ont trouvé leur Ikegai.

  • Speaker #0

    C'est quoi cette ville ?

  • Speaker #1

    C'est un village apparemment au Japon, d'où ça viendrait ça ?

  • Speaker #0

    Ok, il faudrait que tu me donnes le nom de ce village là.

  • Speaker #1

    Ouais, le livre il est chez moi là, mais...

  • Speaker #0

    Faudrait qu'on y aille, on va tous aller à Nice, au village.

  • Speaker #1

    Le livre il s'appelle Ikegai justement.

  • Speaker #0

    Ok, cool. Ah c'est le fameux, ok, je ne l'ai pas encore lu, mais je connais le principe. J'ai lu. En fait... Ikigai, c'est étymologique. Ikigai, je pense que gaï, c'est la vie. Puis ikigai, c'est genre la destinée, la réponse de la vie. C'est comme le chemin de ta vie. C'est un truc comme ça. Puis c'est genre ta destinée de vie. Pourquoi est-ce que tu es sur Terre ? C'est quoi ta mission ici sur Terre ? Puis je sais qu'il y a beaucoup de gens, souvent, qui sont dans des phases, j'étais dans cette phase-là aussi, de me dire... Je ne sais pas sur quoi focus, je ne sais pas où mettre mon énergie, je ne sais pas sur quoi me concentrer. Puis je dirais à ces gens-là de chercher leur ikigai. Puis il y a beaucoup de gens qui vont me dire, c'est compliqué, c'est vague, je ne sais pas comment il est arrivé, etc. Commence par définir tes valeurs. Est-ce que tu connais tes trois valeurs principales ?

  • Speaker #1

    Peut-être là non. En vrai c'est pas des trucs comme tu disais, qu'il faut chercher là, il faut les connaître, mais c'est pas des choses qu'on connaît de... On va dire qu'on est inné avec... Par exemple là, comme tu m'as posé la question, je suis là, il faut que je réfléchisse longtemps pour trouver.

  • Speaker #0

    Puis pourquoi je te pose cette question-là, c'est parce que je t'ai parlé tantôt de mon pattern de... J'étais très multipotentiel, donc très dispersé, je voulais faire plein de choses en même temps. Et puis, à un moment, j'ai eu un coach qui a complètement compris quel type de personne... j'étais. Puis il m'a dit, Isiaga, je vois très bien quel type de personne tu es. T'es le type de personne qui va plus aller en surface sur beaucoup de choses versus en profondeur sur une chose. Et quand t'es une personne qui est très dispersée, puis tu veux accomplir quelque chose de ta vie, il faut que tu acceptes pour un certain temps d'aller en profondeur sur une chose. Au lieu d'être en surface sur plein de choses, il faut que t'acceptes d'aller en profondeur, plus profond, mais sur une chose. Puis, pour faire ça, ce qu'il m'a dit de faire, c'est, il m'a dit, il faut que tu définisses ton arc de tir. Parce que mon arc de tir était très large. Raymond Brisebois, si jamais tu vois cette vidéo, il m'a dit, tu vas très large sur plein de choses. J'ai envie que tu définisses ton arc de tir et que tu te dises, moi, c'est ici que je vais tirer. C'est un principe dans l'armée que tu retrouves dans toutes les armées du monde. Ils ont exercé ce qu'ils font à un moment où c'est genre, on te définit un arc de tir et on te dit, tout ce qui se passe dans cet arc-là, tu peux tirer à n'importe quel moment. mais s'il y a quelque chose qui se passe En dehors de cet arc-là, tu n'as pas le droit de tirer parce que tu pourrais faire mal à un de tes collègues, tu pourrais faire mal à une personne, tu pourrais tirer sur quelqu'un, un de tes collègues, etc. Comment ça se matérialise dans la vie ? C'est que parfois, on veut juste faire plein de choses, on est comme ça. Donc on dit oui à toutes les propositions, puis on se retrouve à la fin à burn-out, puis à dire je ne sais pas ce que je veux, etc. Le principe, c'est de définir ton arc de tir. Puis comment tu définis ton arc de tir ? C'est en définissant numéro un, c'est quoi ? tes trois valeurs qui l'emportent sur tout le reste. Il y a une liste de 184 valeurs. Si tu tapes liste 184 valeurs sur Google, tu vas le trouver. Puis l'exercice qu'il m'avait fait faire mon coach, c'était, il m'a dit, j'ai envie que tu choisisses là-dedans 14 valeurs qui te représentent le plus. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs ne te représentent pas, mais juste j'ai envie que tu en choisisses 14 qui te représentent le plus. T'en choisis 14. Puis il te dit, prends le temps, une semaine, deux semaines après, reviens là-dessus, puis j'ai envie que dans les 14... valeurs que tu as choisis, que tu en retiennes juste trois. Ça ne veut pas dire que les autres valeurs ne sont pas importantes pour toi, mais ça veut dire que tu dois placer trois sur le podium. C'est genre ces trois-là. Puis, ce que ça va t'aider quand tu définis ces trois valeurs primordiales-là, c'est que ça va te permettre de définir ton acte de tir. Par exemple, moi, mes trois valeurs principales, c'est discipline, service et respect. Donc, toutes les actions, toutes les décisions que je vais prendre dans ma vie, Je vais me poser la question, est-ce que cette décision me permet d'affirmer ou de confirmer un peu plus ma valeur de discipline ? Est-ce que cette décision me permet d'être au service des gens ? Et est-ce que cette décision me permet de me respecter et puis de respecter un peu plus les gens avec qui je suis ? Puis si la réponse est oui, oui, oui, je la prends tout de suite cette décision. Et si la réponse est non pour l'une d'entre elles, je commence à réquestionner la décision. Puis ce que ça permet de faire, c'est au lieu d'être comme ça, broad, je vais toucher le micro. Au lieu d'être comme ça, broad, ce que ça permet de faire, c'est vraiment peut-être aller plus pointu, choisir plus précisément les choses sur lesquelles tu as envie de travailler. Pas parce que les autres choses ne sont pas importantes, mais parce que tu décides de... J'ai envie de faire un peu moins les choses qui me tentent, pour passer plus de temps sur la chose qui me tente le plus. Je rajouterais ça à des gens qui sont comme... Je ne sais pas, je ne sais pas sur quoi me concentrer, je ne sais pas quoi faire, piste.

  • Speaker #1

    C'est un peu perdu.

  • Speaker #0

    Un peu perdu. Ou qu'ils soient en réquestionnement.

  • Speaker #1

    Je veux dire, ça c'est... En fait, en ce temps-ci, je pense qu'il y a une grande... Une grande génération aussi, je dirais, qui n'est pas perdue, qui ne savent pas quoi faire. Parce qu'en plus, aussi avec l'arrivée des réseaux sociaux, de l'IA, ce genre de choses, plein de choses sont mises à questionner leur existence, on va dire, de quoi faire.

  • Speaker #0

    C'est la fameuse illusion du choix. On a tellement de choix. qu'on pense qu'on a le choix, mais en fait, on n'arrive pas à décider parce qu'on a beaucoup trop de choix. C'est comme si tu arrives dans un magasin, puis je te dis, tu veux l'option A ou l'option B ? Tu vas me dire l'option A ou l'option B ? Mais si j'arrive, puis je te montre 10 choses, puis je te dis, tu as l'option 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, tu vas tout de suite commencer à dire, oh, je ne sais pas, puis à regarder, puis à réfléchir, puis finalement, tu vas dire, oh, finalement, je ne sais pas, je vais réfléchir je reviens te voir dans deux jours tu sais puis finalement tu reviendras jamais mais tu sais c'est la fameuse illusion de choix on a tellement l'impression d'avoir du choix aujourd'hui que finalement on prend pas de décision parce qu'on a trop de choix puis on pense trop à beaucoup de choses. Mais je pense que ça vient aussi avec les réseaux sociaux, etc. On a beaucoup de choses qui sont à disposition. On est un peu une génération où on veut... énormément de choses rapidement. Génération Amazon Prime. Je commande aujourd'hui, demain je le reçois chez moi. Je commande le succès aujourd'hui, demain je le reçois. Je commence mon podcast aujourd'hui, demain je vais être à 100 000 vues. Alors que ça ne marche pas comme ça dans la vraie vie. Dans la vraie vie, ça prend beaucoup plus de temps pour que les choses arrivent. J'ai toujours un mot de la fin, c'est mon mot de la fin préféré en ce moment, c'est croyez en vos rêves, travaillez là-dessus pour les atteindre. C'est basique, mais... genre, si t'as un rêve, la seule chose qui te permet de ne pas l'atteindre, c'est toi-même. La seule personne qui te freine pour l'atteindre, c'est toi-même. Et si t'as un rêve aujourd'hui et que t'as commencé à travailler là-dessus, et que t'as commencé à faire un pas pour avancer vers cet objectif-là, t'as juste besoin de continuer à faire un pas à la fois. T'as juste besoin de faire un jour à la fois, une minute à la fois, une heure à la fois, une action à la fois. Mais si tu continues à faire une action à la fois, il y a un moment où tu vas arriver à ton objectif. Ça peut être demain, ça peut être dans un an, ça peut être dans dix ans, ça peut être dans cinquante ans. Mais si tu n'arrêtes pas de faire une action à la fois, il y a un moment où tu vas arriver au bout de tes rêves.

  • Speaker #1

    Voilà, c'était tout pour cet épisode de Récit Expat. J'espère que ça vous a plu. Et si vous avez des questions, vous pouvez toujours laisser dans les commentaires. Et aussi, merci à Issa. Isaga, pardon. Isaga d'avoir été présent aujourd'hui. Et où on peut te retrouver ? Sur les réseaux ?

  • Speaker #0

    Merci pour l'invitation, Roselyne. C'était très cool. J'ai vraiment aimé l'expérience. Mon Instagram, c'est issbangoura, donc I-S-S-B-A-N-G-O-U-R-A. Et on peut me retrouver principalement sur Instagram. Si vous avez des questions, mettez-le en commentaire, puis on ira répondre à vos questions.

  • Speaker #1

    Je mettrai les... Tout ce qui est Insta et tes réseaux sont dans la barre de description. N'hésitez pas à vous abonner, que ce soit Restez Expats ou Compte des Sagas. Merci.

  • Speaker #0

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