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Récits Expats

Étudier à Séoul : Margot, étudiante française en Corée du Sud

Étudier à Séoul : Margot, étudiante française en Corée du Sud

23min |26/03/2024
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Étudier à Séoul : Margot, étudiante française en Corée du Sud

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Description

Dans cet épisode de Récits Expats, direction l'Asie de l'Est avec Margot, une étudiante française en relations internationales, qui partage son expérience à Yonsei University, l'une des universités les plus prestigieuses de Corée du Sud, située à Séoul. Découvrez les motivations profondes de Margot pour poursuivre ses études en Corée, un pays riche en culture et en opportunités pour les expatriés. Cet épisode fascinant vous plonge dans l'exploration culturelle et l'apprentissage interculturel de Margot en terre coréenne, une aventure qui pourrait bien vous inspirer à franchir le pas de l'expatriation !

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Transcription

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Récits expats. Je suis Wazeline, votre hôte. Je suis ravie de vous emmener dans un voyage au cœur des récits d'expatriés francophones à travers le monde. Dans ce podcast, nous explorons les histoires inspirantes, les défis surmontés et les aventures intrépides de ceux qui ont choisi de franchir les frontières et de vivre à l'étranger. Alors, installez-vous confortablement et préparez-vous à décoller sans quitter le confort de vos écouteurs. En route où chaque écho est une histoire et où chaque histoire est une aventure. Cette semaine, on part à la rencontre de Margot, une étudiante française pleine de curiosité et de passion pour la découverte de nouvelles cultures. Elle poursuit actuellement ses études dans l'une des universités les plus prestigieuses de Corée du Sud, l'université de Yonsei, située en plein cœur de Séoul. Est-ce que tu peux te présenter brièvement ton parcours et d'où tu viens ?

  • Speaker #2

    Je suis Margot, j'ai 24 ans, je viens de France. Je fais là mes études en Corée. Mais avant ça, j'avais déjà eu mon master en France, j'étais à Sciences Po Rennes. Mais je veux travailler dans les relations internationales et spécialement en Asie de l'Est. Et je trouvais que pour l'instant, les cours que j'avais eu, c'était un peu trop... général au niveau des relations internationales et je voulais un peu plus me spécialiser. Donc, j'ai regardé les universités en Corée pour pouvoir avoir des cours qui étaient plus sur cette zone géographique et la Corée parce que c'était le pays que je préférais dans les pays que j'étudiais. Et voilà, c'est comme ça que je suis venue ici.

  • Speaker #1

    Ok. Du coup, tu fais des études en relations internationales et tu as choisi la Corée, c'est parce que, comme tu as dit, tu aimais bien parmi les pays et tu avais d'autres choix de pays. vu que tu veux faire l'Asie de l'Est est-ce que c'est vraiment qu'en Corée que tu peux faire ça ?

  • Speaker #2

    Non, je pouvais aussi aller en Chine parce que j'ai pas mal étudié les relations Chine-Corée mais en fait ce qui me plaisait davantage en Corée c'est en fait j'ai découvert vraiment l'Asie bon quand j'étais plus jeune j'aimais lire des mangas etc donc j'avais plutôt un attrait pour le Japon qui s'est un peu calmé quand j'étais au lycée et c'est quand je suis partie en échange en Suisse c'était la période du Covid donc il y avait une quarantaine et j'étais toute seule dans ma chambre j'avais rien à faire et une de mes amies m'avait proposé de regarder des dramas donc j'ai commencé à regarder des dramas et j'ai beaucoup aimé la langue coréenne et c'est comme ça en fait que je me suis beaucoup intéressée à l'Asie parce que je suis partie de la langue coréenne ensuite j'ai regardé l'histoire du pays et voir toutes les influences extérieures qu'il y avait eues sur ce pays-là, ça m'a poussée à me questionner sur d'autres pays, surtout qu'après j'avais des amis chinois. J'avais le choix de partir aussi en Chine, j'avais regardé les écoles, mais au niveau de la culture, je préfère quand même la Corée. Donc je me suis dit, tant qu'à faire, autant partir en Corée.

  • Speaker #1

    En parlant de la culture, j'imagine que la culture locale, c'est l'influence au quotidien.

  • Speaker #2

    Là, c'est encore un peu tôt, je trouve. J'étais déjà partie en Corée en tant que touriste il y a deux ans. Donc là, j'avais déjà eu un premier aspect de la culture coréenne avec des choses qui sont assez surprenantes, les gens qui te poussent et qui ne s'excusent pas, mais c'est juste normal, en fait. Donc pour l'instant, je n'ai pas trop d'influence sur ma vie de tous les jours. À l'université, pas tant, parce qu'au final, dans mon master, il y a beaucoup d'étrangers, donc ça va. Après, ce qui va plus jouer, je pense, c'est quand on est dans la rue. En fait, quand on sort du campus universitaire, là, on se retrouve vraiment dans une autre culture. Mais c'est ça aussi qui est intéressant. Et je pense qu'avant de partir, il faut aussi se poser des questions sur la culture coréenne pour ne pas être déstabilisé ou alors possiblement être déçu aussi. Il y a des choses qui peuvent être surprenantes. Par exemple, de ne pas fumer n'importe où dans la rue. Il y a des zones spéciales. et dans ces zones spéciales, il y a un cendrier où tout le monde crache dedans. C'est vraiment horrible. Ça, c'est assez dégoûtant. Mais du coup, il faut quand même, je pense, lire un peu des choses sur la Corée ou se préparer à y aller parce que ce n'est pas la même culture que la culture occidentale, forcément. Mais ça ne veut pas dire que c'est moins bien. C'est juste différent. Il faut se préparer à ne pas vivre de la même façon que l'on vit dans son pays.

  • Speaker #1

    Du coup, est-ce qu'il faut vraiment avoir les bases En fait,

  • Speaker #2

    le problème, c'est que ce n'est pas un mythe que les Coréens parlent mal anglais. Ou alors, ce n'est pas que... Alors oui, les anciennes générations ne parlent pas trop anglais. Et les nouvelles générations, plus. Mais je pense qu'il y a aussi un aspect de timidité. Et du coup, des fois, ils n'osent pas répondre aux questions. du coup ça peut être compliqué de parler en anglais avec quelqu'un là-bas, même à l'aéroport international, des fois ça peut être compliqué, je pense que c'est essentiel d'avoir des bases de coréen, ne serait-ce que savoir lire le hangul je pense que c'est essentiel, ce qui n'est pas difficile du tout en fait, mais savoir lire le hangul, par exemple pour les transports en commun, alors quand on prend le métro ça va, parce qu'il est très bien fait pour les étrangers, il y a même les annonces qui sont faites en anglais mais pour le bus par exemple là ça pose un gros problème parce que en fait dans les bus coréens c'est rare qu'il y ait une annonce en anglais, les annonces elles sont généralement faites en coréen et en fait le bus il va annoncer le prochain arrêt et l'arrêt d'après, donc des fois on se dit ah punaise c'est mon arrêt mais en fait non c'est l'arrêt d'après donc il faut faire un peu attention à ça et même pour poser des questions en fait vraiment le vocabulaire de base je pense que c'est essentiel Et puis ça fait aussi plaisir pour les Coréens qu'on vienne dans leur pays et qu'on parle leur langue. Je pense que ce serait pareil dans n'importe quel pays. Donc oui, faire l'effort d'apprendre la base. Et je pense aussi que si on choisit de vivre en Corée, c'est qu'on a aussi un attrait pour la langue. Donc oui, c'est mieux si on parle leur langue, clairement. Mais ça me fait penser à un échange que j'avais eu à Busan, ce qui était lunaire. En fait, j'avais un parapluie dans les mains et le temps, il était un peu nuageux, donc il allait pleuvoir. Et il y a une grand-mère coréenne qui vient me voir et qui parlait en coréen. Et en fait, elle me dit j'ai pas de parapluie Et elle m'a pris mon parapluie et elle est partie. Je suis restée comme ça. En fait, je ne savais pas quoi lui dire parce que quand elle m'a dit j'ai pas de parapluie j'avais envie de lui dire je suis désolée, qu'est-ce que vous voulez que je fasse pour vous ? Elle m'a juste pris mon parapluie et elle est partie. et je pense qu'en fait elle l'a fait parce qu'elle a vu que j'étais étrangère et bon après c'était pas si grave et juste après ça il y a une autre dame qui pareil parlait en coréen et qui a vu que j'avais pas de parapluie elle m'a demandé pourquoi j'avais pas de parapluie donc j'ai expliqué mon histoire de la grand-mère et elle est venue avec un autre parapluie elle est allée chercher un parapluie pour me le donner les échanges en fait je pense que généralement les coréens ils viennent pas vraiment vers nous en tant qu'étrangers parce que peut-être qu'ils se disent qu'on parle pas coréen non plus donc... ils vont pas non plus essayer de nous mettre dans la panade. Des fois, ça peut être compliqué d'avoir des échanges, en fait.

  • Speaker #1

    Ok. En fait, ça revient aussi à une autre question que je voulais te poser. Est-ce que, justement, le fait d'être étrangère, est-ce que ça t'affecte dans la vie de tous les jours ?

  • Speaker #2

    Non, pas vraiment. Après, c'est surprenant. Par exemple, quand j'ai pris l'avion pour aller à Séoul de France, il n'y avait pratiquement que des Coréens dans mon avion. J'étais assez surprise, en fait. Je m'attendais à ce qu'il y ait plus de Français, mais en fait, pas du tout. Je pense que... 95% de l'avion était avec des Coréens. Et quand on arrive, en particulier quand on est seul, je pense qu'il y a un petit moment de surprise de la part des Coréens. Parce qu'un étranger, seul, quand on est à plusieurs, on peut se dire qu'on fait du tourisme. Mais seul, c'est assez surprenant, même quand on prend par exemple les transports. On nous regarde un peu, pas du tout méchamment, mais juste par curiosité, je pense qu'ils essayent de savoir. pourquoi on est là, potentiellement d'où on vient. Après, il y a des choses, par exemple, on se fait plus facilement remarquer dans la rue, je pense, mais je pense que c'est normal, comme n'importe quel étranger dans un autre pays, parce qu'on est moins nombreux, par définition. Après, j'ai peur aussi, par exemple, de faire quelque chose qui est mal vu en Corée sans m'en rendre compte, qu'il soit culturellement ou socialement pas acceptable. Donc je fais un peu super attention parce que je n'ai pas envie de froisser quelqu'un. sans m'en rendre compte et si je le fais par exemple dans la rue je sais qu'il y a personne qui va venir me voir pour me dire ce que tu fais c'est pas bien et donc juste je vais peut-être offenser quelqu'un sans m'en rendre compte ça va au niveau de la vision qu'ils ont des étrangers je trouve en tout cas pour l'instant moi j'ai pas eu de problème je pense que c'est juste de la curiosité quand on nous regarde aussi

  • Speaker #1

    peut-être je pense que c'est dans peur de l'inconnu en fait je pense Sachant qu'il me semble qu'en Corée, dans les pays d'Asie en général, dépendamment de la classe sociale et de l'âge aussi, le temps, le discours, il change et les comportements aussi.

  • Speaker #2

    Justement, j'ai une anecdote sur ça qui ne s'est pas passée en Corée, mais j'ai fait un stage au Centre culturel coréen. Et il y avait une des professeurs d'un atelier, je crois, de danse. Et je voulais lui dire d'attendre. Sauf qu'en fait, en coréen, souvent quand on veut, on va dire, vous voyez quelqu'un, les verbes se terminent par yo et moi je pensais que le verbe se terminait par ryo mais il se terminait par lio donc qui est pas le même o donc c'est pas du tout la même conjugaison et du coup en fait je lui ai vraiment tutoyé mais genre comme on dit à un chien attends et moi je savais pas que je lui avais dit ça et en fait je vois elle me regarde et puis d'un coup elle éclate de rire alors moi je comprends pas pourquoi et c'est après quand on m'a dit en fait t'as pas du tout été polie donc ouais c'est plus ça dont j'ai peur des fois de mal parler aux gens sans me rendre compte parce que c'est pas du tout mon but ouais je vois mais je pense qu'en fait ils sont assez indulgents là j'ai une question en fait c'est par rapport parce que tout à l'heure on parlait des

  • Speaker #1

    dramas est-ce que tu sais si les coréens en général écoutent la K-pop ou regardent des dramas ou si c'est vraiment un truc qui est fait vraiment pour l'Occident en fait non alors clairement par exemple quand on va dans la rue

  • Speaker #2

    les quartiers où il y a beaucoup de boutiques, par exemple, Myangdong, devant les boutiques, il y a des haut-parleurs et ils diffusent de la musique. Et honnêtement, j'ai entendu pratiquement que de la K-pop. Vraiment. Et ce n'est pas forcément... Enfin, c'est des quartiers qui sont touristiques, oui. Mais là, par exemple, à cette période de l'année, il n'y a pas trop de touristes. C'est principalement des Coréens ou des gens qui vivent en Corée. Donc, clairement, je pense qu'ils écoutent de la K-pop. pareil pour les dramas en fait je pense qu'à la télé il n'y a pratiquement que ça et quand on est dans les transports en commun par exemple il y a des télévisions avec des pubs pratiquement toutes les pubs sont tournées avec des acteurs donc qui jouent dans des séries donc vraiment si je pense qu'ils les choisissent pour faire des pubs c'est qu'ils sont regardés autre part donc oui c'est vraiment des produits culturels qui sont faits pour la Corée il y a certaines séries coréennes qui sont à destination de l'Occident, on va dire. Mais la plupart, c'est vraiment fait pour la Corée. Et d'ailleurs, c'était un moyen important d'exprimer la différence culturelle après, justement, l'annexion du Japon, de produire leurs produits culturels. Donc oui, c'est vraiment... C'est pas du tout un mythe. Ils regardent des dramas, ils écoutent de la K-pop. Ok.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'actuellement, tu habites sur le campus ou tu es hors campus ? Ouais. Ok. Que pourrais-tu dire, enfin, décrire ta vie de tous les genres ?

  • Speaker #2

    En France, j'avais mon appartement. Mais après, j'étais à Sciences Po. Du coup, ce n'est pas vraiment le même rythme que l'université. On avait déjà plus de cours. Là, j'ai moins de cours en termes d'horaire, mais on a vraiment beaucoup de travail personnel. Et en fait, je suis à Yonsei. Le campus, il est énorme. Vraiment très, très grand. À l'intérieur du campus, il y a des routes pour les voitures, etc. Il y a des taxis qui viennent. Il y a des navettes. pour aller des dorms aux salles de cours parce que c'est vraiment très grand. C'est une ville dans la ville. C'est exactement ça. C'est exactement ça. Déjà, par exemple, dans mon bâtiment de dorm, j'ai un mini convenience store, donc une mini superette. Il n'y a pas grand-chose, mais l'essentiel, c'est par exemple qu'il me manque une brosse à dents ou que sais-je. On va dire que ça, c'est assez surprenant d'avoir tout ça à portée de main. parce que même dès qu'on sort du campus dans toutes les rues il y a des superettes vraiment il y en a même parfois les unes à côté des autres ça c'est assez surprenant par rapport à la France par exemple donc pour l'instant je dirais qu'au niveau des cours je pense que le système aussi il dépend des écoles, du système académique je pense que c'est un peu c'est pas trop différent mais c'est pas le même rythme dans le sens où moi personnellement J'avais beaucoup de cours avant et là, il y a carrément un cours où on doit, en dehors des heures de cours, écouter un cours magistral de deux heures. C'est comme si on avait deux fois ce cours dans la semaine, alors que pourtant sur le papier, on n'en a qu'une seule fois. Donc oui, il y a beaucoup de travail personnel honnêtement. Moi, j'ai de la chance parce que mes cours, on choisit nos cours en fait. Je les ai sur le début de la semaine, donc le jeudi jusqu'au dimanche. je m'organise pour faire mon travail personnel, on va dire. Là, ça va parce que l'année scolaire, elle vient de commencer. Ça a commencé la semaine dernière. Donc, on commence doucement, mais on a déjà eu des devoirs à rendre. Et puis, on doit s'organiser pour les midterms et le final exam. Ça, je pense que c'est assez similaire en termes de calendrier scolaire aux États-Unis. parce qu'on a les mêmes vacances, genre summer break, etc. Ça, c'est assez similaire. Du coup, ce n'est pas le même calendrier scolaire qu'en France. Mais pour l'instant, ça commence doucement, donc on a le temps de s'adapter. Et puis, les professeurs sont compris en CIF, donc il n'y a pas de problème par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous parler un peu des démarches administratives que tu as dû faire pour pouvoir étudier justement à Yonsei ?

  • Speaker #2

    Alors ? Au niveau des démarches administratives, j'ai énormément de choses à dire parce que ça a été un parcours du combattant. Mais je pense que ça, c'est plus un problème qui m'a touchée moi personnellement. Mais je préfère en parler comme ça au moins si je peux éviter à d'autres personnes d'avoir le même problème. Franchement, je souhaite ça à personne. J'ai passé trois semaines de stress intense. C'était affreux. Alors, au niveau, pour commencer du début, donc moi, je ne suis pas étudiante en échange. Je suis une étudiante à part entière de Yonsei. Ma seule différence avec les Coréens, c'est que je ne suis pas coréenne. Mais il y a, en fait, chaque université a une période de candidature pour chaque semestre. Donc, il y a le semestre de printemps et le semestre d'automne. Et il faut candidater à ce moment-là. Alors, il faut faire attention parce que moi, je m'étais trop. Pour les coréens, il y a un espèce de site qui répertorie toutes les universités. Mais ça, c'est vraiment fait pour les coréens. Pour les étrangers, la candidature va se passer sur le site de l'université. Donc, les dates varient un peu selon les universités. Donc, ils vont vous demander plein de documents, vos notes. Ils vont vous demander aussi un relevé bancaire pour prouver que vous avez tant d'argent sur votre compte. Des lettres de recommandation de la part de professeurs ou... de stage que vous avez fait ou d'entreprise dans laquelle vous avez travaillé. Après, la liste, elle dépend des universités, mais il faut faire un peu en récapitulatif de tout ce qu'on a fait avant, les notes. Et si votre bulletin de notes n'est pas en anglais, il faut une traduction certifiée. Ça, ça coûte de l'argent. Il faut être... Il faut le savoir. Du coup, je vous conseille de regarder un peu avant. ou faire votre traduction certifiée pour ne pas vous retrouver au dernier moment à le faire. Et ensuite, vous transmettez tous vos documents, votre dossier à l'université qui va l'étudier. Les résultats, pour par exemple le semestre de printemps, ce sera vers mi-décembre. On a les résultats là, ils vous disent si vous êtes acceptés ou pas. Et après, il faut leur dire si vous voulez aller à l'université ou pas. Il ne faut pas oublier de leur répondre. en leur disant oui, oui, je veux aller dans votre université À partir de là, il faut renvoyer tous les documents qu'on a envoyés par la poste en Corée à l'université. Je ne sais pas si c'est pareil pour tous les pays, mais en France, il faut une apostille. C'est un document de la part de l'État qui certifie que vos bulletins de notes et vos diplômes sont bien reconnus par la France. Il faut le faire à la cour d'appel, c'est gratuit. mais il faut juste prévoir un peu en avance si jamais par exemple la cour d'appel est très occupée et qu'elle a beaucoup d'apostilles à faire ça peut prendre quelques jours donc il faut prévoir ça et ensuite on va vous l'envoyer après il y a la période de paiement alors ça c'est là où moi j'ai commencé à avoir mes problèmes parce que en fait quand on fait un virement international en fonction des banques ça peut prendre plusieurs jours mais eux ils ont une période de paiement qui est ouverte Donc je vous conseille déjà de demander à votre banque d'être bien sûr qu'il puisse faire un paiement international et combien de temps ça va prendre. Si vous voyez que votre banque met par exemple 15 jours à faire un virement, à mon avis il faudrait essayer de demander à l'université d'avoir accès aux informations de leur banque pour pouvoir envoyer avant et que ça arrive dans les temps de la période de paiement. Parce que sinon ça risque d'arriver après et après c'est un peu compliqué on va dire parce qu'on risque de ne plus être accepté. si on passe la période de paiement, ce qui est un peu logique. Donc moi, c'est ce qui m'était arrivé en fait. Mon paiement, il a tardé vraiment énormément. Donc j'ai failli ne pas être acceptée finalement à Yonsei, donc c'était super stressant. Et en dernière démarche, c'est le visa. Alors là, pour le visa, il faut savoir que tout dépend du paiement. Parce qu'on a un certificat d'admission qu'il faut demander à l'université, mais qu'on peut avoir qu'une fois avoir payé. Donc tout dépend vraiment du paiement. C'est ça qui est un peu tendu. Et après, en France, nous, maintenant, il faut demander le visa étudiant au Kevac. C'est un centre de visa. Il faut envoyer un dossier, un formulaire qu'on trouve sur le Kevac, sur le site du Kevac. Il faut envoyer son passeport original par la poste. Et le visa, ça peut prendre entre deux et six semaines. C'est pour ça qu'il faut payer vraiment... très important, l'université a la première période de paiement, parce qu'il y en a une deuxième, mais qui est beaucoup trop proche de la date du début des cours, et on risque de louper les cours, en fait. Donc, il faut faire attention à ça. Mais c'est assez simple, en fait, parce que même si on a des questions, on peut toujours envoyer des mails à l'université, et ils sont souvent très sympas, ils vont chercher à nous aider. Il n'y a pas de problème par rapport à ça, c'est juste qu'il faut bien s'assurer d'envoyer tous les documents comme il faut la première fois, parce que sinon ça risque de retarder le processus. Vu que c'est des choses qui sont à l'étranger, ça peut mettre du temps à se régler.

  • Speaker #1

    Tu dépasses les délais, mais ta candidature, elle peut être mise en attente pour l'année d'après, enfin pour la prochaine rentrée.

  • Speaker #2

    Il faut recandidater.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Il faut tout recommencer à zéro.

  • Speaker #1

    Et je me dis que c'est non remboursable.

  • Speaker #2

    Ouais, les frais de candidature, ils sont non-compensables, mais c'est aux alentours de, on va dire, entre 80 000 et 100 000 won. C'est pas énorme, énorme, mais quand même. Mais sachant qu'on a des problèmes, moi c'était mon cas, j'ai eu des problèmes, ils ont quand même été cool, ils ont essayé de trouver des solutions avec moi. C'est juste que si vraiment on paye pas, quand on nous donne une deuxième chance, ben c'est fini. Et en même temps... Je les comprends parce que s'ils doivent courir après tous les élèves pour avoir le paiement, ils ne vont jamais s'en sortir. Il y a tellement d'élèves dans l'université que ce n'est pas possible. Et puis, même si le problème ne vient pas de vous, de votre banque ou de l'administration, etc., ce n'est pas trop leur souci à eux non plus. Ils vont être compréhensifs dans une certaine mesure quand même. On a un peu de marge de manœuvre. Mais il ne faut pas les mener en bateau, pas payer pendant deux mois. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Justement, pour les paiements, est-ce que c'est par semestre ou c'est vraiment tu payes à l'année ?

  • Speaker #2

    C'est par semestre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Tout est par semestre parce qu'en fait, on peut choisir de faire qu'un semestre et on peut choisir de faire que trois semestres. Si par exemple, on prend beaucoup de cours, on peut valider le master au lieu de quatre semestres en trois semestres. Et aussi, si on réussit pas son semestre, on n'est pas accepté pour le prochain. Donc oui, c'est par semestre. Si jamais par exemple, votre banque, elle est à l'étranger et que c'est difficile de payer ? il y a un site qui s'appelle Wise. Si le montant, il n'est pas trop important, on peut payer par ça et ça prend une heure pour que le virement parte de chez nous et qu'il arrive sur le compte de l'université. Donc ça, c'est bien. Et puis surtout, vous pouvez choisir la monnaie parce que des fois, l'université peut vous demander de payer un won, ce qui n'est pas une monnaie qui est beaucoup utilisée par les banques, on va dire occidentales. Donc, il faut faire attention aussi à ça. Il faut bien poser les questions, toutes vos questions à la banque. savoir s'ils peuvent faire le virement, savoir s'ils peuvent faire le virement en one, combien de temps ça va prendre, etc. C'est vraiment important de poser ces questions-là pour vous préparer éventuellement à trouver une autre solution. Parce que ce n'est pas au moment où la période de paiement arrive qu'il faut vous dire, ah, si ça ne marche pas, qu'est-ce que je fais ? Non, il faut trouver la solution avant, parce que sinon, c'est trop court en termes de délai.

  • Speaker #1

    Sinon, une autre université.

  • Speaker #2

    Sinon, une autre université. Après, c'est compliqué parce que toutes les périodes de candidature, elles sont en même temps. Donc, ça veut dire que toutes les... Toutes les candidatures sont déjà finies. Sinon, il faut attendre le semestre prochain.

  • Speaker #1

    Question pour ton diplôme. Est-ce que tu disais que les études que tu as faites en France, tu as dû les certifier comme quoi ? C'est des études certifiées par l'État français ?

  • Speaker #2

    Yonzi, ça fait partie des super grosses universités de Corée. Ça fait partie de l'ESCAI. Moi, je compte rester à travailler en Corée.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas changer de ville ou tu vas vraiment rester à Séoul ?

  • Speaker #2

    Alors, si, je dois choisir. Je dois avouer que Séoul, c'est quand même une ville qui me plaît énormément. Si je dois choisir une autre ville, je dirais Busan, parce que c'est une ville aussi que j'ai beaucoup aimée. Mais Séoul, c'est quand même là où il se passe plus de choses au niveau de la diplomatie et des relations internationales. J'aimerais bien travailler avec l'ambassade de France. Alors, pas en tant que diplomate, parce que sinon on est muté par le ministère des Affaires étrangères. Et comme moi, je veux rester en Corée. je ne veux pas passer le concours. Sinon, je suis mutée tous les deux ou trois ans dans un autre pays pour revenir en France. Et ce n'est pas ce que je veux. Sinon, j'aimerais bien travailler avec l'UNESCO. Il y a une branche en Corée. Mais je ne sais plus si c'est à Séoul ou pas. Il ne me semble pas que ce soit à Séoul. Sinon, travailler dans une grosse entreprise où les relations internationales sont importantes. Et là, Séoul, c'est quand même une ville privilégiée en Corée du Sud pour faire ça. et puis vivre à Séoul c'est tellement bien dans le sens où chaque quartier a son identité, on peut faire plein de choses au niveau des événements culturels, des musées visiter des monuments Séoul c'est quand même je pense la plupart des étrangers vivent à Séoul mais comme la plupart des Coréens vivent à Séoul, la moitié de la population coréenne vit dans Séoul ou son agglomération

  • Speaker #1

    Tu vas rester pour travailler est-ce qu'il te faut un visa pour cette étude ou il faut vraiment que ce soit Un autre visa, tu vas faire une nouvelle demande à part.

  • Speaker #2

    Oui, on ne peut pas travailler avec un visa étudiant.

  • Speaker #1

    Même à temps partiel ? Admettons, là, pendant tes études, tu veux travailler les week-ends, tu ne peux pas avec ton visa étudiant ?

  • Speaker #2

    Alors déjà, de sûr, pendant les six premiers mois, ce n'est pas possible. Je ne me suis pas trop posé la question parce que je sais que dans mon université, il y a des postes dans des associations qui sont rémunérés. Donc, je comptais plutôt faire ça parce que c'est beaucoup plus simple en termes administratifs. Et une fois qu'on a terminé nos études, il faut changer de visa parce qu'on ne peut pas rester avec un visa étudiant. D'ailleurs, le visa étudiant, entre parenthèses, il n'est valable qu'au final que quelques mois en fait. Quand on arrive en Corée et qu'on reste plus de 90 jours, il faut demander... la Alien Card. C'est la carte des résidents étrangers. Donc oui, il faut changer de visa. Pour travailler, il y a un visa qui est assez simple d'obtenir, c'est le visa vacances-travail. Travailler et sinon ne pas forcément travailler et juste visiter le pays, mais laisser plus de 90 jours. Et sinon, si on veut vraiment un visa de travail, généralement il va être accordé que si on a déjà trouvé un emploi. Parce que sur le formulaire, il va avoir marqué est-ce que quelqu'un vous invite pareil que par exemple en étudiant est-ce que quelqu'un vous invite à faire le visa il faut répondre oui que c'est votre employeur avec son nom avec l'adresse etc de dire oui c'est cette entreprise qui m'invite à faire le visa parce que j'ai été accepté mais pareil que le visa étudiant ils vont demander est-ce que quelqu'un vous invite à faire le visa étudiant oui l'université, telle université etc vous pouvez pas demander un visa sans avoir été accepté dans une université c'est juste pas possible quoi ok

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous parler de la vie de tous les jours, enfin plus le coût de la vie ?

  • Speaker #2

    En fait, au niveau du loyer, moi du coup je suis dans l'université, je suis dans le campus. J'ai payé pour le semestre, c'était pas très cher, enfin pas très cher, tout est relatif, mais j'ai payé pour le semestre 2 500 000 won, ce qui est assez correct, sachant que j'ai une chambre toute seule, avec les toilettes, la salle de bain. Dans le bâtiment, il y a aussi de quoi faire la lessive. Il y a une salle de sport qui est gratuite. Il y a une cuisine. Il y a des salles de révision. Il y a des lounges où on peut regarder la télé. Et il y a du coup un mini convenience store dedans où on peut acheter un peu de nourriture, des trucs comme ça. Donc le bâtiment est super bien. Juste à côté, il y a la cafétéria. Le seul truc... qui est un peu pénible avec ce dormitori-là, c'est qu'il est au nord de Yonsei, sachant que les bâtiments de cours sont au sud. Donc on est à peu près entre un quart d'heure et vingt minutes à pied des bâtiments de cours. On est quand même sur le campus, mais on est dans ces bâtiments de cours-là. Et du coup, on n'est pas du tout du côté de la station de métro. Il faut qu'on prenne un bus pour aller à la station de métro, sinon c'est trop loin pour y aller à pied. Donc ça, c'est un peu l'aspect pénible. Et... il est sur une punaise de montagne. Chaque fois, il faut monter, monter, monter, monter, monter. Ça, c'est vraiment un peu l'inconvénient du Mouak. Et on est à côté d'un parc national, je crois, qui est en fait une montagne. Enfin, une montagne, mais en tout cas une grande colline. Donc c'est pour ça qu'on commence à être sur le flanc de la colline. C'est pour ça que ça monte beaucoup. C'est vraiment un peu l'inconvénient de ce Mouak, de ce dorme-là. franchement je ne regrette pas parce que je suis quand même bien installée et c'est super cool, moi j'ai de la chance d'avoir ma fenêtre qui donne sur Séoul, contrairement à l'autre côté où ça donne sur les autres bâtiments donc j'ai une belle vue sur Séoul donc le dorm ça va après si on est par exemple dans des si on choisit un autre type de logement, pour les étudiants il y a beaucoup de ce qu'on appelle de share house, où ça va être un peu comme un appartement où il y a plein de petites chambres. Enfin, plein, on va dire. Je ne sais pas combien j'en avais vu qui faisaient cinq ou six chambres. Chaque étudiant a sa chambre, mais ce n'est pas dit que vous ayez votre salle de bain. C'est possible que vous partagiez la salle de bain. Et généralement, la partie commune, ça va juste être la cuisine. Il ne va pas y avoir de salon. L'appartement, il est grand en soi parce qu'il y a beaucoup de chambres, mais du coup, il n'y a pas de place pour faire un salon. et là ça va coûter plus cher que le dorm on peut trouver ce qu'on appelle aussi des goshiwon c'est des chambres alors c'est le même principe que share house sauf que c'est pas dans un appartement ça va généralement être un immeuble ou une partie immeuble avec des chambres donc possiblement avec une salle de bain ou pas avec une fenêtre ou pas avec une fenêtre qui donne sur l'extérieur ou une fenêtre qui donne sur l'intérieur on perd super attention quand on regarde ce genre de choses. Et généralement, c'est des chambres qui sont très petites. On va dire maximum 13 mètres carrés et minimum 5 mètres carrés. En fait, les Gochiwon, c'est bien si vous restez pas longtemps, on va dire. Parce qu'on peut payer à la nuit, comme un hôtel. Ou au mois, et après, généralement, plus on reste de mois et moins c'est cher par mois. À partir du moment où, par exemple, on reste 6 mois, ce sera moins cher que s'il ne reste qu'un mois, par exemple. Mais c'est quand même petit. après il y a aussi les appartements donc louer un appartement ou des choses comme ça le problème c'est que en fait quand on est étranger et qu'on arrive à Séoul pour la première fois ou en Corée n'importe où pour la première fois généralement, il faut prendre le logement avant de l'avoir visité. Et ça, ça peut poser problème parce qu'on peut possiblement ne pas voir des choses qu'il y a dans l'appartement et qui sont problématiques, ou alors carrément se faire avoir. Surtout, comme partout, par exemple, même les étrangers qui viennent en France, il y en a beaucoup qui profitent pour faire des arnaques parce qu'ils sont étrangers justement et qu'ils ne connaissent pas bien le système. Là, c'est pareil, il faut faire attention. Et aussi... les appartements en Corée, généralement, ils demandent une portion qui est très élevée. Le prix du loyer restera... Ça dépend de la quartier où on est, mais on peut trouver des choses qui sont assez abordables en termes de prix. Donc, c'est ça qu'il faut savoir. Si, honnêtement, on est à l'université, le plus simple, clairement, c'est d'aller dans les dorms. Ne serait-ce que pour le premier semestre. Au moins, on est là, on est tranquille, on sait qu'on pose nos valises dans un endroit. où on est sûr de ne pas se faire arnaquer, qui est généralement pas trop cher, et on a le temps après de trouver un appartement par exemple, et d'aller visiter, etc. Ce qui n'est pas le cas quand on débarque à Séoul, c'est où il faut tout le temps, il faut tout de suite avoir un logement, parce que sinon on dort dans la rue. Je conseille le dorm si on est à l'université, au moins pour le premier semestre, et après changer potentiellement vers quelque chose d'autre. Donc le logement ça va, Après, en termes de nourriture, là, pour le coup, ce n'est pas du tout la même chose que ce que je faisais en France. En France, j'avais l'habitude de faire mes courses et de cuisiner. Là, ce n'est pas trop possible. Enfin, c'est possible dans le sens où il y a une cuisine dans mon bâtiment. Mais c'est plus compliqué de faire des courses et de trouver des produits frais parce qu'il faut avoir un supermarché à côté. qu'on trouve plus difficilement que par exemple les convenience stores où là, il y en a dans toutes les rues. Et du coup, on trouve par exemple des kimbaps ou des choses comme ça, des plats qui sont déjà prêts ou des ramen et tout. Donc, c'est un peu la facilité nous pousse à aller vers ça, qui n'est pas très cher en soi, mais ça peut vite faire monter la facture. Sinon, manger dans des restos où c'est moins cher qu'en France, par exemple. Donc, c'est juste une habitude à prendre. Si on mange à la cafette, c'est... Alors moi, dans mon cas... c'est 4000 won le repas. Voilà, donc ça, c'est un peu une habitude qui est différente de ce que j'ai connu en France. Les transports, il faut avoir la Timon Dicard. Donc, c'est en fait une carte de transport. Et là, il faut faire attention parce qu'il faut absolument avoir de l'argent liquide parce qu'on ne peut que la recharger avec de l'argent liquide dans les convenience stores, justement, dans les super-hêtes, ou alors dans les bornes qui se trouvent dans quelques stations de métro. Mais... Le problème, c'est que des fois, les bornes, elles n'acceptent pas les cartes de paiement étrangère. Donc, ça pose problème. Donc, il faut tout le temps avoir de l'argent liquide avec nous pour recharger la carte. Et ce n'est pas très cher, on va dire un ticket qu'on paye avec sa carte pour un trajet, c'est 1500 won. Donc, ça va. Et si, par exemple, on prend le métro et qu'on fait, je ne sais pas moi, 15 arrêts, du coup, on se retrouve très loin de là où on a pris le métro pour la première fois, On peut payer un petit surplus quand on quitte, quand on re-bippe la carte pour sortir de la station. Donc ça, ça va aussi. Et pour acheter des petits trucs, par exemple pour son appartement, il y a un magasin qui s'appelle Daiso et c'est un peu comme Action ou Jiffy ou je ne sais pas quel autre équivalent français. Il y a de tout et c'est vraiment, vraiment pas cher du tout. C'est assez impressionnant. Au niveau des produits d'hygiène... Alors moi par exemple j'ai acheté du shampoing et tout à Daiso

  • Speaker #1

    Bon la vie sociale est-ce que c'est facile ou compliqué de se faire des amis justement en Corée mais des amis autres enfin des amis coréens

  • Speaker #2

    En fait il y a un truc qui m'a un peu surprise quand je suis arrivée dans le dorm et tout alors dans le dorm il n'y a pas que des étrangers il y a aussi des coréens c'est qu'en fait personne ne se dit bonjour quand on se croise dans les couloirs Et ça, j'ai trouvé ça un peu surprenant, en fait. Ou même, par exemple, à l'extérieur du bâtiment, quand je sors et que je croise un autre étudiant qui est visiblement dans un des dorms, personne ne se dit bonjour. Tout ça, c'est un peu surprenant. Alors, je ne sais pas si c'est pareil comme ça partout en Corée, mais là, c'était le cas. Et je me dis, c'est pareil, il doit aussi y avoir des personnes qui sont plus ou moins sympathiques que d'autres, comme par toi, hier. Donc peut-être que pour l'instant je crois que j'ai connu les personnes qui étaient moyennement sympathiques, je sais pas. Mais après se faire des amis, alors comme j'ai dit, ça fait pas longtemps que les cours ils ont commencé. J'ai un groupe de discussion sur Kakao Talk, donc c'est vraiment l'application qu'il faut avoir pour parler. C'est un peu Messenger, Facebook, Corée, et tout le monde est dessus. Donc il faut absolument avoir cette application. Donc on a un groupe avec quelques filles du coup de mon bâtiment. Et là, pour le coup, c'est que des étrangères. Après, être amie avec des Coréens, je trouve que c'est un peu compliqué, là. À la fois, c'est peut-être le début de l'année aussi. Personne ne se connaît trop. Donc, peut-être qu'au fur et à mesure, ça va aller mieux.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, les cours, est-ce qu'ils répondent à tes attentes, à ce que tu avais imaginé avant de venir ?

  • Speaker #2

    Alors, il faut savoir que pour le premier semestre, on avait des cours qui étaient, on va dire, obligatoires, entre guillemets. Ils n'étaient pas... obligatoire, obligatoire. Mais vu que j'aimerais avoir la bourse pour le prochain semestre, j'étais obligée de prendre ces cours-là au premier semestre. OK. C'est ce que j'ai pris. Ce ne sont pas les cours qui m'intéressent le plus, on va dire. Mais je sais que pour les prochains semestres, vu qu'on peut choisir nos cours, on a vraiment... Alors, ça dépend des départements d'études. L'université, elle est classée en département d'études. Moi, je suis dans le département des relations internationales. donc il y a plein plein de cours différents franchement on a vraiment le choix en fonction de ce qu'on veut faire c'est pas du tout un problème je sais que pour les prochains cours il y a clairement ce que je veux c'est à dire avoir des choses qui sont internationales mais orientées vers l'Asie de l'Est pour l'instant par exemple en cours qui sont orientés vers ça le seul cours obligatoire que du coup j'ai pu choisir, enfin non obligatoire que j'ai pu choisir c'était les relations modernes Corée-Japon. Donc ça, ça rentre totalement dans ce que je veux faire. Donc il y a pas mal de choix quand même au niveau des cours. Donc peu importe ce que vous voulez faire, à partir du moment où vous êtes dans votre département d'études, donc c'est-à-dire si vous voulez faire des relations internationales, vous êtes dans le département des relations internationales, vous avez vraiment le choix de prendre les cours qui vous plaisent.

  • Speaker #1

    Ok. Et en parlant de la bourse, est-ce que tu peux en dire plus ?

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend des universités. Là, la bourse que je vise, ce n'est pas une bourse dans le sens où on n'a pas les moyens de payer. Parce que du coup, on doit prouver en tant qu'étranger qu'on a les moyens de vivre en Corée. Mais c'est une bourse, on va dire, de mérite. En fonction des notes qu'on a eues, si on arrive à avoir une moyenne suffisamment haute, on peut avoir jusqu'à 100% des frais de scolarité couverts. Après, il y a d'autres bourses qui sont offertes par Yonsei. Il y a une bourse si on devient assistant d'un professeur. On peut avoir une partie des frais payés. Si on est dans une association en termes de, par exemple, le bureau des étudiants, si on est, on va dire, membre de l'administratif du conseil des étudiants, on a un salaire, on a un tiers des frais de scolarité qui sont payés. Il y a différentes bourses en fonction des résultats et de la façon dont on choisit d'aborder la bourse. il y a plusieurs choix, mais c'est quand même pas facile à obtenir.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as des choses que tu aurais aimé savoir avant de venir ? Si tu as des conseils aussi à donner aux éditeurs ?

  • Speaker #2

    Vraiment la banque. Parce que c'est vraiment ce qui peut nous mettre absolument dans les ennuis. J'ai passé vraiment trois semaines à ne pas dormir, à appeler la Corée la nuit et à appeler ma banque la journée. Vraiment, ça a été horrible. donc ça vraiment je le conseille parce que je souhaite vraiment à personne de vivre ce que j'ai vécu tellement c'était stressant de me dire que peut-être je pourrais pas aller à Yonsei parce que le virement a mal été fait et que enfin bref donc vraiment il faut faire très attention à ça si vous trouvez des solutions comme WISE parce qu'il y a un plafond de paiement en WAN qu'on peut pas dépasser donc si vous dépassez pas ce plafond franchement je vous conseille de faire par WISE sinon si vous avez la chance d'avoir une banque internationale, ça, c'est bien. Comme ça, ça facilite le paiement. Donc, faire attention au niveau des virements de la banque. Vraiment bien prévoir à l'avance. Possiblement, demander à l'université de vous donner les informations pour faire le virement avant que la période de paiement ouvre pour qu'ils reçoivent le paiement dans cette période-là. C'est essentiellement le conseil que je donnerais parce qu'après, le reste, ça s'est plutôt bien passé. Donc, ouais, surtout ça. Vraiment, ne... vraiment, vraiment, vraiment ça. C'est trop, très sensible. Si les gens veulent, par exemple, des choses qui sont assez simples, mais utiles, il y a des applications qui sont bien utilisées sur le téléphone. Donc, Kakao Talk, Kakao Map, ou Never Map, c'est les Google Maps de Corée. Alors moi, j'utilise par exemple Kakao Map, et c'est super bien, parce qu'en fait, il nous donne plusieurs trajets possibles pour aller d'un point A à un point B. en nous disant, par exemple, vous pouvez prendre ce bus ou vous pouvez prendre ce métro, etc. Et il y a les temps d'arrivée des bus. Donc, c'est super bien fait. C'est super pratique. En termes de traducteurs, il y a Papago. Pour le train, c'est Corail Trail, je crois que ça s'appelle. Sinon, les bus, ça marche très bien. Au niveau des cartes SIM, il y a des cartes SIM qui sont prépayées, qu'on peut acheter à l'aéroport. Je vous conseille vraiment de prendre une carte SIM, surtout avec du Wi-Fi, parce que les appels, peut-être que vous n'en aurez pas besoin. Mais le Wi-Fi, on va dire la 4G, c'est vraiment très important. Même si on a du Wi-Fi un peu partout, dans les trains, dans les bus, dans les métros, etc. c'est quand même important d'en avoir et la carte SIM elle marche par période de temps donc une semaine, deux semaines,

  • Speaker #1

    trois semaines en fonction de ce que vous voulez à partir du moment où on a ça je pense qu'on peut se débrouiller assez facilement en Corée c'est tout pour cet épisode de Récits Expats j'espère que vous avez apprécié si vous avez aimé cet épisode n'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode à venir N'hésitez pas à partager vos réflexions, vos suggestions et vos expériences en laissant un message sur nos réseaux sociaux ou en laissant un commentaire. Merci d'avoir écouté et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Récit Expat.

  • Speaker #2

    Bye bye !

Chapters

  • Chapitre 1

    00:00

Description

Dans cet épisode de Récits Expats, direction l'Asie de l'Est avec Margot, une étudiante française en relations internationales, qui partage son expérience à Yonsei University, l'une des universités les plus prestigieuses de Corée du Sud, située à Séoul. Découvrez les motivations profondes de Margot pour poursuivre ses études en Corée, un pays riche en culture et en opportunités pour les expatriés. Cet épisode fascinant vous plonge dans l'exploration culturelle et l'apprentissage interculturel de Margot en terre coréenne, une aventure qui pourrait bien vous inspirer à franchir le pas de l'expatriation !

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Transcription

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Récits expats. Je suis Wazeline, votre hôte. Je suis ravie de vous emmener dans un voyage au cœur des récits d'expatriés francophones à travers le monde. Dans ce podcast, nous explorons les histoires inspirantes, les défis surmontés et les aventures intrépides de ceux qui ont choisi de franchir les frontières et de vivre à l'étranger. Alors, installez-vous confortablement et préparez-vous à décoller sans quitter le confort de vos écouteurs. En route où chaque écho est une histoire et où chaque histoire est une aventure. Cette semaine, on part à la rencontre de Margot, une étudiante française pleine de curiosité et de passion pour la découverte de nouvelles cultures. Elle poursuit actuellement ses études dans l'une des universités les plus prestigieuses de Corée du Sud, l'université de Yonsei, située en plein cœur de Séoul. Est-ce que tu peux te présenter brièvement ton parcours et d'où tu viens ?

  • Speaker #2

    Je suis Margot, j'ai 24 ans, je viens de France. Je fais là mes études en Corée. Mais avant ça, j'avais déjà eu mon master en France, j'étais à Sciences Po Rennes. Mais je veux travailler dans les relations internationales et spécialement en Asie de l'Est. Et je trouvais que pour l'instant, les cours que j'avais eu, c'était un peu trop... général au niveau des relations internationales et je voulais un peu plus me spécialiser. Donc, j'ai regardé les universités en Corée pour pouvoir avoir des cours qui étaient plus sur cette zone géographique et la Corée parce que c'était le pays que je préférais dans les pays que j'étudiais. Et voilà, c'est comme ça que je suis venue ici.

  • Speaker #1

    Ok. Du coup, tu fais des études en relations internationales et tu as choisi la Corée, c'est parce que, comme tu as dit, tu aimais bien parmi les pays et tu avais d'autres choix de pays. vu que tu veux faire l'Asie de l'Est est-ce que c'est vraiment qu'en Corée que tu peux faire ça ?

  • Speaker #2

    Non, je pouvais aussi aller en Chine parce que j'ai pas mal étudié les relations Chine-Corée mais en fait ce qui me plaisait davantage en Corée c'est en fait j'ai découvert vraiment l'Asie bon quand j'étais plus jeune j'aimais lire des mangas etc donc j'avais plutôt un attrait pour le Japon qui s'est un peu calmé quand j'étais au lycée et c'est quand je suis partie en échange en Suisse c'était la période du Covid donc il y avait une quarantaine et j'étais toute seule dans ma chambre j'avais rien à faire et une de mes amies m'avait proposé de regarder des dramas donc j'ai commencé à regarder des dramas et j'ai beaucoup aimé la langue coréenne et c'est comme ça en fait que je me suis beaucoup intéressée à l'Asie parce que je suis partie de la langue coréenne ensuite j'ai regardé l'histoire du pays et voir toutes les influences extérieures qu'il y avait eues sur ce pays-là, ça m'a poussée à me questionner sur d'autres pays, surtout qu'après j'avais des amis chinois. J'avais le choix de partir aussi en Chine, j'avais regardé les écoles, mais au niveau de la culture, je préfère quand même la Corée. Donc je me suis dit, tant qu'à faire, autant partir en Corée.

  • Speaker #1

    En parlant de la culture, j'imagine que la culture locale, c'est l'influence au quotidien.

  • Speaker #2

    Là, c'est encore un peu tôt, je trouve. J'étais déjà partie en Corée en tant que touriste il y a deux ans. Donc là, j'avais déjà eu un premier aspect de la culture coréenne avec des choses qui sont assez surprenantes, les gens qui te poussent et qui ne s'excusent pas, mais c'est juste normal, en fait. Donc pour l'instant, je n'ai pas trop d'influence sur ma vie de tous les jours. À l'université, pas tant, parce qu'au final, dans mon master, il y a beaucoup d'étrangers, donc ça va. Après, ce qui va plus jouer, je pense, c'est quand on est dans la rue. En fait, quand on sort du campus universitaire, là, on se retrouve vraiment dans une autre culture. Mais c'est ça aussi qui est intéressant. Et je pense qu'avant de partir, il faut aussi se poser des questions sur la culture coréenne pour ne pas être déstabilisé ou alors possiblement être déçu aussi. Il y a des choses qui peuvent être surprenantes. Par exemple, de ne pas fumer n'importe où dans la rue. Il y a des zones spéciales. et dans ces zones spéciales, il y a un cendrier où tout le monde crache dedans. C'est vraiment horrible. Ça, c'est assez dégoûtant. Mais du coup, il faut quand même, je pense, lire un peu des choses sur la Corée ou se préparer à y aller parce que ce n'est pas la même culture que la culture occidentale, forcément. Mais ça ne veut pas dire que c'est moins bien. C'est juste différent. Il faut se préparer à ne pas vivre de la même façon que l'on vit dans son pays.

  • Speaker #1

    Du coup, est-ce qu'il faut vraiment avoir les bases En fait,

  • Speaker #2

    le problème, c'est que ce n'est pas un mythe que les Coréens parlent mal anglais. Ou alors, ce n'est pas que... Alors oui, les anciennes générations ne parlent pas trop anglais. Et les nouvelles générations, plus. Mais je pense qu'il y a aussi un aspect de timidité. Et du coup, des fois, ils n'osent pas répondre aux questions. du coup ça peut être compliqué de parler en anglais avec quelqu'un là-bas, même à l'aéroport international, des fois ça peut être compliqué, je pense que c'est essentiel d'avoir des bases de coréen, ne serait-ce que savoir lire le hangul je pense que c'est essentiel, ce qui n'est pas difficile du tout en fait, mais savoir lire le hangul, par exemple pour les transports en commun, alors quand on prend le métro ça va, parce qu'il est très bien fait pour les étrangers, il y a même les annonces qui sont faites en anglais mais pour le bus par exemple là ça pose un gros problème parce que en fait dans les bus coréens c'est rare qu'il y ait une annonce en anglais, les annonces elles sont généralement faites en coréen et en fait le bus il va annoncer le prochain arrêt et l'arrêt d'après, donc des fois on se dit ah punaise c'est mon arrêt mais en fait non c'est l'arrêt d'après donc il faut faire un peu attention à ça et même pour poser des questions en fait vraiment le vocabulaire de base je pense que c'est essentiel Et puis ça fait aussi plaisir pour les Coréens qu'on vienne dans leur pays et qu'on parle leur langue. Je pense que ce serait pareil dans n'importe quel pays. Donc oui, faire l'effort d'apprendre la base. Et je pense aussi que si on choisit de vivre en Corée, c'est qu'on a aussi un attrait pour la langue. Donc oui, c'est mieux si on parle leur langue, clairement. Mais ça me fait penser à un échange que j'avais eu à Busan, ce qui était lunaire. En fait, j'avais un parapluie dans les mains et le temps, il était un peu nuageux, donc il allait pleuvoir. Et il y a une grand-mère coréenne qui vient me voir et qui parlait en coréen. Et en fait, elle me dit j'ai pas de parapluie Et elle m'a pris mon parapluie et elle est partie. Je suis restée comme ça. En fait, je ne savais pas quoi lui dire parce que quand elle m'a dit j'ai pas de parapluie j'avais envie de lui dire je suis désolée, qu'est-ce que vous voulez que je fasse pour vous ? Elle m'a juste pris mon parapluie et elle est partie. et je pense qu'en fait elle l'a fait parce qu'elle a vu que j'étais étrangère et bon après c'était pas si grave et juste après ça il y a une autre dame qui pareil parlait en coréen et qui a vu que j'avais pas de parapluie elle m'a demandé pourquoi j'avais pas de parapluie donc j'ai expliqué mon histoire de la grand-mère et elle est venue avec un autre parapluie elle est allée chercher un parapluie pour me le donner les échanges en fait je pense que généralement les coréens ils viennent pas vraiment vers nous en tant qu'étrangers parce que peut-être qu'ils se disent qu'on parle pas coréen non plus donc... ils vont pas non plus essayer de nous mettre dans la panade. Des fois, ça peut être compliqué d'avoir des échanges, en fait.

  • Speaker #1

    Ok. En fait, ça revient aussi à une autre question que je voulais te poser. Est-ce que, justement, le fait d'être étrangère, est-ce que ça t'affecte dans la vie de tous les jours ?

  • Speaker #2

    Non, pas vraiment. Après, c'est surprenant. Par exemple, quand j'ai pris l'avion pour aller à Séoul de France, il n'y avait pratiquement que des Coréens dans mon avion. J'étais assez surprise, en fait. Je m'attendais à ce qu'il y ait plus de Français, mais en fait, pas du tout. Je pense que... 95% de l'avion était avec des Coréens. Et quand on arrive, en particulier quand on est seul, je pense qu'il y a un petit moment de surprise de la part des Coréens. Parce qu'un étranger, seul, quand on est à plusieurs, on peut se dire qu'on fait du tourisme. Mais seul, c'est assez surprenant, même quand on prend par exemple les transports. On nous regarde un peu, pas du tout méchamment, mais juste par curiosité, je pense qu'ils essayent de savoir. pourquoi on est là, potentiellement d'où on vient. Après, il y a des choses, par exemple, on se fait plus facilement remarquer dans la rue, je pense, mais je pense que c'est normal, comme n'importe quel étranger dans un autre pays, parce qu'on est moins nombreux, par définition. Après, j'ai peur aussi, par exemple, de faire quelque chose qui est mal vu en Corée sans m'en rendre compte, qu'il soit culturellement ou socialement pas acceptable. Donc je fais un peu super attention parce que je n'ai pas envie de froisser quelqu'un. sans m'en rendre compte et si je le fais par exemple dans la rue je sais qu'il y a personne qui va venir me voir pour me dire ce que tu fais c'est pas bien et donc juste je vais peut-être offenser quelqu'un sans m'en rendre compte ça va au niveau de la vision qu'ils ont des étrangers je trouve en tout cas pour l'instant moi j'ai pas eu de problème je pense que c'est juste de la curiosité quand on nous regarde aussi

  • Speaker #1

    peut-être je pense que c'est dans peur de l'inconnu en fait je pense Sachant qu'il me semble qu'en Corée, dans les pays d'Asie en général, dépendamment de la classe sociale et de l'âge aussi, le temps, le discours, il change et les comportements aussi.

  • Speaker #2

    Justement, j'ai une anecdote sur ça qui ne s'est pas passée en Corée, mais j'ai fait un stage au Centre culturel coréen. Et il y avait une des professeurs d'un atelier, je crois, de danse. Et je voulais lui dire d'attendre. Sauf qu'en fait, en coréen, souvent quand on veut, on va dire, vous voyez quelqu'un, les verbes se terminent par yo et moi je pensais que le verbe se terminait par ryo mais il se terminait par lio donc qui est pas le même o donc c'est pas du tout la même conjugaison et du coup en fait je lui ai vraiment tutoyé mais genre comme on dit à un chien attends et moi je savais pas que je lui avais dit ça et en fait je vois elle me regarde et puis d'un coup elle éclate de rire alors moi je comprends pas pourquoi et c'est après quand on m'a dit en fait t'as pas du tout été polie donc ouais c'est plus ça dont j'ai peur des fois de mal parler aux gens sans me rendre compte parce que c'est pas du tout mon but ouais je vois mais je pense qu'en fait ils sont assez indulgents là j'ai une question en fait c'est par rapport parce que tout à l'heure on parlait des

  • Speaker #1

    dramas est-ce que tu sais si les coréens en général écoutent la K-pop ou regardent des dramas ou si c'est vraiment un truc qui est fait vraiment pour l'Occident en fait non alors clairement par exemple quand on va dans la rue

  • Speaker #2

    les quartiers où il y a beaucoup de boutiques, par exemple, Myangdong, devant les boutiques, il y a des haut-parleurs et ils diffusent de la musique. Et honnêtement, j'ai entendu pratiquement que de la K-pop. Vraiment. Et ce n'est pas forcément... Enfin, c'est des quartiers qui sont touristiques, oui. Mais là, par exemple, à cette période de l'année, il n'y a pas trop de touristes. C'est principalement des Coréens ou des gens qui vivent en Corée. Donc, clairement, je pense qu'ils écoutent de la K-pop. pareil pour les dramas en fait je pense qu'à la télé il n'y a pratiquement que ça et quand on est dans les transports en commun par exemple il y a des télévisions avec des pubs pratiquement toutes les pubs sont tournées avec des acteurs donc qui jouent dans des séries donc vraiment si je pense qu'ils les choisissent pour faire des pubs c'est qu'ils sont regardés autre part donc oui c'est vraiment des produits culturels qui sont faits pour la Corée il y a certaines séries coréennes qui sont à destination de l'Occident, on va dire. Mais la plupart, c'est vraiment fait pour la Corée. Et d'ailleurs, c'était un moyen important d'exprimer la différence culturelle après, justement, l'annexion du Japon, de produire leurs produits culturels. Donc oui, c'est vraiment... C'est pas du tout un mythe. Ils regardent des dramas, ils écoutent de la K-pop. Ok.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'actuellement, tu habites sur le campus ou tu es hors campus ? Ouais. Ok. Que pourrais-tu dire, enfin, décrire ta vie de tous les genres ?

  • Speaker #2

    En France, j'avais mon appartement. Mais après, j'étais à Sciences Po. Du coup, ce n'est pas vraiment le même rythme que l'université. On avait déjà plus de cours. Là, j'ai moins de cours en termes d'horaire, mais on a vraiment beaucoup de travail personnel. Et en fait, je suis à Yonsei. Le campus, il est énorme. Vraiment très, très grand. À l'intérieur du campus, il y a des routes pour les voitures, etc. Il y a des taxis qui viennent. Il y a des navettes. pour aller des dorms aux salles de cours parce que c'est vraiment très grand. C'est une ville dans la ville. C'est exactement ça. C'est exactement ça. Déjà, par exemple, dans mon bâtiment de dorm, j'ai un mini convenience store, donc une mini superette. Il n'y a pas grand-chose, mais l'essentiel, c'est par exemple qu'il me manque une brosse à dents ou que sais-je. On va dire que ça, c'est assez surprenant d'avoir tout ça à portée de main. parce que même dès qu'on sort du campus dans toutes les rues il y a des superettes vraiment il y en a même parfois les unes à côté des autres ça c'est assez surprenant par rapport à la France par exemple donc pour l'instant je dirais qu'au niveau des cours je pense que le système aussi il dépend des écoles, du système académique je pense que c'est un peu c'est pas trop différent mais c'est pas le même rythme dans le sens où moi personnellement J'avais beaucoup de cours avant et là, il y a carrément un cours où on doit, en dehors des heures de cours, écouter un cours magistral de deux heures. C'est comme si on avait deux fois ce cours dans la semaine, alors que pourtant sur le papier, on n'en a qu'une seule fois. Donc oui, il y a beaucoup de travail personnel honnêtement. Moi, j'ai de la chance parce que mes cours, on choisit nos cours en fait. Je les ai sur le début de la semaine, donc le jeudi jusqu'au dimanche. je m'organise pour faire mon travail personnel, on va dire. Là, ça va parce que l'année scolaire, elle vient de commencer. Ça a commencé la semaine dernière. Donc, on commence doucement, mais on a déjà eu des devoirs à rendre. Et puis, on doit s'organiser pour les midterms et le final exam. Ça, je pense que c'est assez similaire en termes de calendrier scolaire aux États-Unis. parce qu'on a les mêmes vacances, genre summer break, etc. Ça, c'est assez similaire. Du coup, ce n'est pas le même calendrier scolaire qu'en France. Mais pour l'instant, ça commence doucement, donc on a le temps de s'adapter. Et puis, les professeurs sont compris en CIF, donc il n'y a pas de problème par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous parler un peu des démarches administratives que tu as dû faire pour pouvoir étudier justement à Yonsei ?

  • Speaker #2

    Alors ? Au niveau des démarches administratives, j'ai énormément de choses à dire parce que ça a été un parcours du combattant. Mais je pense que ça, c'est plus un problème qui m'a touchée moi personnellement. Mais je préfère en parler comme ça au moins si je peux éviter à d'autres personnes d'avoir le même problème. Franchement, je souhaite ça à personne. J'ai passé trois semaines de stress intense. C'était affreux. Alors, au niveau, pour commencer du début, donc moi, je ne suis pas étudiante en échange. Je suis une étudiante à part entière de Yonsei. Ma seule différence avec les Coréens, c'est que je ne suis pas coréenne. Mais il y a, en fait, chaque université a une période de candidature pour chaque semestre. Donc, il y a le semestre de printemps et le semestre d'automne. Et il faut candidater à ce moment-là. Alors, il faut faire attention parce que moi, je m'étais trop. Pour les coréens, il y a un espèce de site qui répertorie toutes les universités. Mais ça, c'est vraiment fait pour les coréens. Pour les étrangers, la candidature va se passer sur le site de l'université. Donc, les dates varient un peu selon les universités. Donc, ils vont vous demander plein de documents, vos notes. Ils vont vous demander aussi un relevé bancaire pour prouver que vous avez tant d'argent sur votre compte. Des lettres de recommandation de la part de professeurs ou... de stage que vous avez fait ou d'entreprise dans laquelle vous avez travaillé. Après, la liste, elle dépend des universités, mais il faut faire un peu en récapitulatif de tout ce qu'on a fait avant, les notes. Et si votre bulletin de notes n'est pas en anglais, il faut une traduction certifiée. Ça, ça coûte de l'argent. Il faut être... Il faut le savoir. Du coup, je vous conseille de regarder un peu avant. ou faire votre traduction certifiée pour ne pas vous retrouver au dernier moment à le faire. Et ensuite, vous transmettez tous vos documents, votre dossier à l'université qui va l'étudier. Les résultats, pour par exemple le semestre de printemps, ce sera vers mi-décembre. On a les résultats là, ils vous disent si vous êtes acceptés ou pas. Et après, il faut leur dire si vous voulez aller à l'université ou pas. Il ne faut pas oublier de leur répondre. en leur disant oui, oui, je veux aller dans votre université À partir de là, il faut renvoyer tous les documents qu'on a envoyés par la poste en Corée à l'université. Je ne sais pas si c'est pareil pour tous les pays, mais en France, il faut une apostille. C'est un document de la part de l'État qui certifie que vos bulletins de notes et vos diplômes sont bien reconnus par la France. Il faut le faire à la cour d'appel, c'est gratuit. mais il faut juste prévoir un peu en avance si jamais par exemple la cour d'appel est très occupée et qu'elle a beaucoup d'apostilles à faire ça peut prendre quelques jours donc il faut prévoir ça et ensuite on va vous l'envoyer après il y a la période de paiement alors ça c'est là où moi j'ai commencé à avoir mes problèmes parce que en fait quand on fait un virement international en fonction des banques ça peut prendre plusieurs jours mais eux ils ont une période de paiement qui est ouverte Donc je vous conseille déjà de demander à votre banque d'être bien sûr qu'il puisse faire un paiement international et combien de temps ça va prendre. Si vous voyez que votre banque met par exemple 15 jours à faire un virement, à mon avis il faudrait essayer de demander à l'université d'avoir accès aux informations de leur banque pour pouvoir envoyer avant et que ça arrive dans les temps de la période de paiement. Parce que sinon ça risque d'arriver après et après c'est un peu compliqué on va dire parce qu'on risque de ne plus être accepté. si on passe la période de paiement, ce qui est un peu logique. Donc moi, c'est ce qui m'était arrivé en fait. Mon paiement, il a tardé vraiment énormément. Donc j'ai failli ne pas être acceptée finalement à Yonsei, donc c'était super stressant. Et en dernière démarche, c'est le visa. Alors là, pour le visa, il faut savoir que tout dépend du paiement. Parce qu'on a un certificat d'admission qu'il faut demander à l'université, mais qu'on peut avoir qu'une fois avoir payé. Donc tout dépend vraiment du paiement. C'est ça qui est un peu tendu. Et après, en France, nous, maintenant, il faut demander le visa étudiant au Kevac. C'est un centre de visa. Il faut envoyer un dossier, un formulaire qu'on trouve sur le Kevac, sur le site du Kevac. Il faut envoyer son passeport original par la poste. Et le visa, ça peut prendre entre deux et six semaines. C'est pour ça qu'il faut payer vraiment... très important, l'université a la première période de paiement, parce qu'il y en a une deuxième, mais qui est beaucoup trop proche de la date du début des cours, et on risque de louper les cours, en fait. Donc, il faut faire attention à ça. Mais c'est assez simple, en fait, parce que même si on a des questions, on peut toujours envoyer des mails à l'université, et ils sont souvent très sympas, ils vont chercher à nous aider. Il n'y a pas de problème par rapport à ça, c'est juste qu'il faut bien s'assurer d'envoyer tous les documents comme il faut la première fois, parce que sinon ça risque de retarder le processus. Vu que c'est des choses qui sont à l'étranger, ça peut mettre du temps à se régler.

  • Speaker #1

    Tu dépasses les délais, mais ta candidature, elle peut être mise en attente pour l'année d'après, enfin pour la prochaine rentrée.

  • Speaker #2

    Il faut recandidater.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Il faut tout recommencer à zéro.

  • Speaker #1

    Et je me dis que c'est non remboursable.

  • Speaker #2

    Ouais, les frais de candidature, ils sont non-compensables, mais c'est aux alentours de, on va dire, entre 80 000 et 100 000 won. C'est pas énorme, énorme, mais quand même. Mais sachant qu'on a des problèmes, moi c'était mon cas, j'ai eu des problèmes, ils ont quand même été cool, ils ont essayé de trouver des solutions avec moi. C'est juste que si vraiment on paye pas, quand on nous donne une deuxième chance, ben c'est fini. Et en même temps... Je les comprends parce que s'ils doivent courir après tous les élèves pour avoir le paiement, ils ne vont jamais s'en sortir. Il y a tellement d'élèves dans l'université que ce n'est pas possible. Et puis, même si le problème ne vient pas de vous, de votre banque ou de l'administration, etc., ce n'est pas trop leur souci à eux non plus. Ils vont être compréhensifs dans une certaine mesure quand même. On a un peu de marge de manœuvre. Mais il ne faut pas les mener en bateau, pas payer pendant deux mois. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Justement, pour les paiements, est-ce que c'est par semestre ou c'est vraiment tu payes à l'année ?

  • Speaker #2

    C'est par semestre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Tout est par semestre parce qu'en fait, on peut choisir de faire qu'un semestre et on peut choisir de faire que trois semestres. Si par exemple, on prend beaucoup de cours, on peut valider le master au lieu de quatre semestres en trois semestres. Et aussi, si on réussit pas son semestre, on n'est pas accepté pour le prochain. Donc oui, c'est par semestre. Si jamais par exemple, votre banque, elle est à l'étranger et que c'est difficile de payer ? il y a un site qui s'appelle Wise. Si le montant, il n'est pas trop important, on peut payer par ça et ça prend une heure pour que le virement parte de chez nous et qu'il arrive sur le compte de l'université. Donc ça, c'est bien. Et puis surtout, vous pouvez choisir la monnaie parce que des fois, l'université peut vous demander de payer un won, ce qui n'est pas une monnaie qui est beaucoup utilisée par les banques, on va dire occidentales. Donc, il faut faire attention aussi à ça. Il faut bien poser les questions, toutes vos questions à la banque. savoir s'ils peuvent faire le virement, savoir s'ils peuvent faire le virement en one, combien de temps ça va prendre, etc. C'est vraiment important de poser ces questions-là pour vous préparer éventuellement à trouver une autre solution. Parce que ce n'est pas au moment où la période de paiement arrive qu'il faut vous dire, ah, si ça ne marche pas, qu'est-ce que je fais ? Non, il faut trouver la solution avant, parce que sinon, c'est trop court en termes de délai.

  • Speaker #1

    Sinon, une autre université.

  • Speaker #2

    Sinon, une autre université. Après, c'est compliqué parce que toutes les périodes de candidature, elles sont en même temps. Donc, ça veut dire que toutes les... Toutes les candidatures sont déjà finies. Sinon, il faut attendre le semestre prochain.

  • Speaker #1

    Question pour ton diplôme. Est-ce que tu disais que les études que tu as faites en France, tu as dû les certifier comme quoi ? C'est des études certifiées par l'État français ?

  • Speaker #2

    Yonzi, ça fait partie des super grosses universités de Corée. Ça fait partie de l'ESCAI. Moi, je compte rester à travailler en Corée.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas changer de ville ou tu vas vraiment rester à Séoul ?

  • Speaker #2

    Alors, si, je dois choisir. Je dois avouer que Séoul, c'est quand même une ville qui me plaît énormément. Si je dois choisir une autre ville, je dirais Busan, parce que c'est une ville aussi que j'ai beaucoup aimée. Mais Séoul, c'est quand même là où il se passe plus de choses au niveau de la diplomatie et des relations internationales. J'aimerais bien travailler avec l'ambassade de France. Alors, pas en tant que diplomate, parce que sinon on est muté par le ministère des Affaires étrangères. Et comme moi, je veux rester en Corée. je ne veux pas passer le concours. Sinon, je suis mutée tous les deux ou trois ans dans un autre pays pour revenir en France. Et ce n'est pas ce que je veux. Sinon, j'aimerais bien travailler avec l'UNESCO. Il y a une branche en Corée. Mais je ne sais plus si c'est à Séoul ou pas. Il ne me semble pas que ce soit à Séoul. Sinon, travailler dans une grosse entreprise où les relations internationales sont importantes. Et là, Séoul, c'est quand même une ville privilégiée en Corée du Sud pour faire ça. et puis vivre à Séoul c'est tellement bien dans le sens où chaque quartier a son identité, on peut faire plein de choses au niveau des événements culturels, des musées visiter des monuments Séoul c'est quand même je pense la plupart des étrangers vivent à Séoul mais comme la plupart des Coréens vivent à Séoul, la moitié de la population coréenne vit dans Séoul ou son agglomération

  • Speaker #1

    Tu vas rester pour travailler est-ce qu'il te faut un visa pour cette étude ou il faut vraiment que ce soit Un autre visa, tu vas faire une nouvelle demande à part.

  • Speaker #2

    Oui, on ne peut pas travailler avec un visa étudiant.

  • Speaker #1

    Même à temps partiel ? Admettons, là, pendant tes études, tu veux travailler les week-ends, tu ne peux pas avec ton visa étudiant ?

  • Speaker #2

    Alors déjà, de sûr, pendant les six premiers mois, ce n'est pas possible. Je ne me suis pas trop posé la question parce que je sais que dans mon université, il y a des postes dans des associations qui sont rémunérés. Donc, je comptais plutôt faire ça parce que c'est beaucoup plus simple en termes administratifs. Et une fois qu'on a terminé nos études, il faut changer de visa parce qu'on ne peut pas rester avec un visa étudiant. D'ailleurs, le visa étudiant, entre parenthèses, il n'est valable qu'au final que quelques mois en fait. Quand on arrive en Corée et qu'on reste plus de 90 jours, il faut demander... la Alien Card. C'est la carte des résidents étrangers. Donc oui, il faut changer de visa. Pour travailler, il y a un visa qui est assez simple d'obtenir, c'est le visa vacances-travail. Travailler et sinon ne pas forcément travailler et juste visiter le pays, mais laisser plus de 90 jours. Et sinon, si on veut vraiment un visa de travail, généralement il va être accordé que si on a déjà trouvé un emploi. Parce que sur le formulaire, il va avoir marqué est-ce que quelqu'un vous invite pareil que par exemple en étudiant est-ce que quelqu'un vous invite à faire le visa il faut répondre oui que c'est votre employeur avec son nom avec l'adresse etc de dire oui c'est cette entreprise qui m'invite à faire le visa parce que j'ai été accepté mais pareil que le visa étudiant ils vont demander est-ce que quelqu'un vous invite à faire le visa étudiant oui l'université, telle université etc vous pouvez pas demander un visa sans avoir été accepté dans une université c'est juste pas possible quoi ok

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous parler de la vie de tous les jours, enfin plus le coût de la vie ?

  • Speaker #2

    En fait, au niveau du loyer, moi du coup je suis dans l'université, je suis dans le campus. J'ai payé pour le semestre, c'était pas très cher, enfin pas très cher, tout est relatif, mais j'ai payé pour le semestre 2 500 000 won, ce qui est assez correct, sachant que j'ai une chambre toute seule, avec les toilettes, la salle de bain. Dans le bâtiment, il y a aussi de quoi faire la lessive. Il y a une salle de sport qui est gratuite. Il y a une cuisine. Il y a des salles de révision. Il y a des lounges où on peut regarder la télé. Et il y a du coup un mini convenience store dedans où on peut acheter un peu de nourriture, des trucs comme ça. Donc le bâtiment est super bien. Juste à côté, il y a la cafétéria. Le seul truc... qui est un peu pénible avec ce dormitori-là, c'est qu'il est au nord de Yonsei, sachant que les bâtiments de cours sont au sud. Donc on est à peu près entre un quart d'heure et vingt minutes à pied des bâtiments de cours. On est quand même sur le campus, mais on est dans ces bâtiments de cours-là. Et du coup, on n'est pas du tout du côté de la station de métro. Il faut qu'on prenne un bus pour aller à la station de métro, sinon c'est trop loin pour y aller à pied. Donc ça, c'est un peu l'aspect pénible. Et... il est sur une punaise de montagne. Chaque fois, il faut monter, monter, monter, monter, monter. Ça, c'est vraiment un peu l'inconvénient du Mouak. Et on est à côté d'un parc national, je crois, qui est en fait une montagne. Enfin, une montagne, mais en tout cas une grande colline. Donc c'est pour ça qu'on commence à être sur le flanc de la colline. C'est pour ça que ça monte beaucoup. C'est vraiment un peu l'inconvénient de ce Mouak, de ce dorme-là. franchement je ne regrette pas parce que je suis quand même bien installée et c'est super cool, moi j'ai de la chance d'avoir ma fenêtre qui donne sur Séoul, contrairement à l'autre côté où ça donne sur les autres bâtiments donc j'ai une belle vue sur Séoul donc le dorm ça va après si on est par exemple dans des si on choisit un autre type de logement, pour les étudiants il y a beaucoup de ce qu'on appelle de share house, où ça va être un peu comme un appartement où il y a plein de petites chambres. Enfin, plein, on va dire. Je ne sais pas combien j'en avais vu qui faisaient cinq ou six chambres. Chaque étudiant a sa chambre, mais ce n'est pas dit que vous ayez votre salle de bain. C'est possible que vous partagiez la salle de bain. Et généralement, la partie commune, ça va juste être la cuisine. Il ne va pas y avoir de salon. L'appartement, il est grand en soi parce qu'il y a beaucoup de chambres, mais du coup, il n'y a pas de place pour faire un salon. et là ça va coûter plus cher que le dorm on peut trouver ce qu'on appelle aussi des goshiwon c'est des chambres alors c'est le même principe que share house sauf que c'est pas dans un appartement ça va généralement être un immeuble ou une partie immeuble avec des chambres donc possiblement avec une salle de bain ou pas avec une fenêtre ou pas avec une fenêtre qui donne sur l'extérieur ou une fenêtre qui donne sur l'intérieur on perd super attention quand on regarde ce genre de choses. Et généralement, c'est des chambres qui sont très petites. On va dire maximum 13 mètres carrés et minimum 5 mètres carrés. En fait, les Gochiwon, c'est bien si vous restez pas longtemps, on va dire. Parce qu'on peut payer à la nuit, comme un hôtel. Ou au mois, et après, généralement, plus on reste de mois et moins c'est cher par mois. À partir du moment où, par exemple, on reste 6 mois, ce sera moins cher que s'il ne reste qu'un mois, par exemple. Mais c'est quand même petit. après il y a aussi les appartements donc louer un appartement ou des choses comme ça le problème c'est que en fait quand on est étranger et qu'on arrive à Séoul pour la première fois ou en Corée n'importe où pour la première fois généralement, il faut prendre le logement avant de l'avoir visité. Et ça, ça peut poser problème parce qu'on peut possiblement ne pas voir des choses qu'il y a dans l'appartement et qui sont problématiques, ou alors carrément se faire avoir. Surtout, comme partout, par exemple, même les étrangers qui viennent en France, il y en a beaucoup qui profitent pour faire des arnaques parce qu'ils sont étrangers justement et qu'ils ne connaissent pas bien le système. Là, c'est pareil, il faut faire attention. Et aussi... les appartements en Corée, généralement, ils demandent une portion qui est très élevée. Le prix du loyer restera... Ça dépend de la quartier où on est, mais on peut trouver des choses qui sont assez abordables en termes de prix. Donc, c'est ça qu'il faut savoir. Si, honnêtement, on est à l'université, le plus simple, clairement, c'est d'aller dans les dorms. Ne serait-ce que pour le premier semestre. Au moins, on est là, on est tranquille, on sait qu'on pose nos valises dans un endroit. où on est sûr de ne pas se faire arnaquer, qui est généralement pas trop cher, et on a le temps après de trouver un appartement par exemple, et d'aller visiter, etc. Ce qui n'est pas le cas quand on débarque à Séoul, c'est où il faut tout le temps, il faut tout de suite avoir un logement, parce que sinon on dort dans la rue. Je conseille le dorm si on est à l'université, au moins pour le premier semestre, et après changer potentiellement vers quelque chose d'autre. Donc le logement ça va, Après, en termes de nourriture, là, pour le coup, ce n'est pas du tout la même chose que ce que je faisais en France. En France, j'avais l'habitude de faire mes courses et de cuisiner. Là, ce n'est pas trop possible. Enfin, c'est possible dans le sens où il y a une cuisine dans mon bâtiment. Mais c'est plus compliqué de faire des courses et de trouver des produits frais parce qu'il faut avoir un supermarché à côté. qu'on trouve plus difficilement que par exemple les convenience stores où là, il y en a dans toutes les rues. Et du coup, on trouve par exemple des kimbaps ou des choses comme ça, des plats qui sont déjà prêts ou des ramen et tout. Donc, c'est un peu la facilité nous pousse à aller vers ça, qui n'est pas très cher en soi, mais ça peut vite faire monter la facture. Sinon, manger dans des restos où c'est moins cher qu'en France, par exemple. Donc, c'est juste une habitude à prendre. Si on mange à la cafette, c'est... Alors moi, dans mon cas... c'est 4000 won le repas. Voilà, donc ça, c'est un peu une habitude qui est différente de ce que j'ai connu en France. Les transports, il faut avoir la Timon Dicard. Donc, c'est en fait une carte de transport. Et là, il faut faire attention parce qu'il faut absolument avoir de l'argent liquide parce qu'on ne peut que la recharger avec de l'argent liquide dans les convenience stores, justement, dans les super-hêtes, ou alors dans les bornes qui se trouvent dans quelques stations de métro. Mais... Le problème, c'est que des fois, les bornes, elles n'acceptent pas les cartes de paiement étrangère. Donc, ça pose problème. Donc, il faut tout le temps avoir de l'argent liquide avec nous pour recharger la carte. Et ce n'est pas très cher, on va dire un ticket qu'on paye avec sa carte pour un trajet, c'est 1500 won. Donc, ça va. Et si, par exemple, on prend le métro et qu'on fait, je ne sais pas moi, 15 arrêts, du coup, on se retrouve très loin de là où on a pris le métro pour la première fois, On peut payer un petit surplus quand on quitte, quand on re-bippe la carte pour sortir de la station. Donc ça, ça va aussi. Et pour acheter des petits trucs, par exemple pour son appartement, il y a un magasin qui s'appelle Daiso et c'est un peu comme Action ou Jiffy ou je ne sais pas quel autre équivalent français. Il y a de tout et c'est vraiment, vraiment pas cher du tout. C'est assez impressionnant. Au niveau des produits d'hygiène... Alors moi par exemple j'ai acheté du shampoing et tout à Daiso

  • Speaker #1

    Bon la vie sociale est-ce que c'est facile ou compliqué de se faire des amis justement en Corée mais des amis autres enfin des amis coréens

  • Speaker #2

    En fait il y a un truc qui m'a un peu surprise quand je suis arrivée dans le dorm et tout alors dans le dorm il n'y a pas que des étrangers il y a aussi des coréens c'est qu'en fait personne ne se dit bonjour quand on se croise dans les couloirs Et ça, j'ai trouvé ça un peu surprenant, en fait. Ou même, par exemple, à l'extérieur du bâtiment, quand je sors et que je croise un autre étudiant qui est visiblement dans un des dorms, personne ne se dit bonjour. Tout ça, c'est un peu surprenant. Alors, je ne sais pas si c'est pareil comme ça partout en Corée, mais là, c'était le cas. Et je me dis, c'est pareil, il doit aussi y avoir des personnes qui sont plus ou moins sympathiques que d'autres, comme par toi, hier. Donc peut-être que pour l'instant je crois que j'ai connu les personnes qui étaient moyennement sympathiques, je sais pas. Mais après se faire des amis, alors comme j'ai dit, ça fait pas longtemps que les cours ils ont commencé. J'ai un groupe de discussion sur Kakao Talk, donc c'est vraiment l'application qu'il faut avoir pour parler. C'est un peu Messenger, Facebook, Corée, et tout le monde est dessus. Donc il faut absolument avoir cette application. Donc on a un groupe avec quelques filles du coup de mon bâtiment. Et là, pour le coup, c'est que des étrangères. Après, être amie avec des Coréens, je trouve que c'est un peu compliqué, là. À la fois, c'est peut-être le début de l'année aussi. Personne ne se connaît trop. Donc, peut-être qu'au fur et à mesure, ça va aller mieux.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, les cours, est-ce qu'ils répondent à tes attentes, à ce que tu avais imaginé avant de venir ?

  • Speaker #2

    Alors, il faut savoir que pour le premier semestre, on avait des cours qui étaient, on va dire, obligatoires, entre guillemets. Ils n'étaient pas... obligatoire, obligatoire. Mais vu que j'aimerais avoir la bourse pour le prochain semestre, j'étais obligée de prendre ces cours-là au premier semestre. OK. C'est ce que j'ai pris. Ce ne sont pas les cours qui m'intéressent le plus, on va dire. Mais je sais que pour les prochains semestres, vu qu'on peut choisir nos cours, on a vraiment... Alors, ça dépend des départements d'études. L'université, elle est classée en département d'études. Moi, je suis dans le département des relations internationales. donc il y a plein plein de cours différents franchement on a vraiment le choix en fonction de ce qu'on veut faire c'est pas du tout un problème je sais que pour les prochains cours il y a clairement ce que je veux c'est à dire avoir des choses qui sont internationales mais orientées vers l'Asie de l'Est pour l'instant par exemple en cours qui sont orientés vers ça le seul cours obligatoire que du coup j'ai pu choisir, enfin non obligatoire que j'ai pu choisir c'était les relations modernes Corée-Japon. Donc ça, ça rentre totalement dans ce que je veux faire. Donc il y a pas mal de choix quand même au niveau des cours. Donc peu importe ce que vous voulez faire, à partir du moment où vous êtes dans votre département d'études, donc c'est-à-dire si vous voulez faire des relations internationales, vous êtes dans le département des relations internationales, vous avez vraiment le choix de prendre les cours qui vous plaisent.

  • Speaker #1

    Ok. Et en parlant de la bourse, est-ce que tu peux en dire plus ?

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend des universités. Là, la bourse que je vise, ce n'est pas une bourse dans le sens où on n'a pas les moyens de payer. Parce que du coup, on doit prouver en tant qu'étranger qu'on a les moyens de vivre en Corée. Mais c'est une bourse, on va dire, de mérite. En fonction des notes qu'on a eues, si on arrive à avoir une moyenne suffisamment haute, on peut avoir jusqu'à 100% des frais de scolarité couverts. Après, il y a d'autres bourses qui sont offertes par Yonsei. Il y a une bourse si on devient assistant d'un professeur. On peut avoir une partie des frais payés. Si on est dans une association en termes de, par exemple, le bureau des étudiants, si on est, on va dire, membre de l'administratif du conseil des étudiants, on a un salaire, on a un tiers des frais de scolarité qui sont payés. Il y a différentes bourses en fonction des résultats et de la façon dont on choisit d'aborder la bourse. il y a plusieurs choix, mais c'est quand même pas facile à obtenir.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as des choses que tu aurais aimé savoir avant de venir ? Si tu as des conseils aussi à donner aux éditeurs ?

  • Speaker #2

    Vraiment la banque. Parce que c'est vraiment ce qui peut nous mettre absolument dans les ennuis. J'ai passé vraiment trois semaines à ne pas dormir, à appeler la Corée la nuit et à appeler ma banque la journée. Vraiment, ça a été horrible. donc ça vraiment je le conseille parce que je souhaite vraiment à personne de vivre ce que j'ai vécu tellement c'était stressant de me dire que peut-être je pourrais pas aller à Yonsei parce que le virement a mal été fait et que enfin bref donc vraiment il faut faire très attention à ça si vous trouvez des solutions comme WISE parce qu'il y a un plafond de paiement en WAN qu'on peut pas dépasser donc si vous dépassez pas ce plafond franchement je vous conseille de faire par WISE sinon si vous avez la chance d'avoir une banque internationale, ça, c'est bien. Comme ça, ça facilite le paiement. Donc, faire attention au niveau des virements de la banque. Vraiment bien prévoir à l'avance. Possiblement, demander à l'université de vous donner les informations pour faire le virement avant que la période de paiement ouvre pour qu'ils reçoivent le paiement dans cette période-là. C'est essentiellement le conseil que je donnerais parce qu'après, le reste, ça s'est plutôt bien passé. Donc, ouais, surtout ça. Vraiment, ne... vraiment, vraiment, vraiment ça. C'est trop, très sensible. Si les gens veulent, par exemple, des choses qui sont assez simples, mais utiles, il y a des applications qui sont bien utilisées sur le téléphone. Donc, Kakao Talk, Kakao Map, ou Never Map, c'est les Google Maps de Corée. Alors moi, j'utilise par exemple Kakao Map, et c'est super bien, parce qu'en fait, il nous donne plusieurs trajets possibles pour aller d'un point A à un point B. en nous disant, par exemple, vous pouvez prendre ce bus ou vous pouvez prendre ce métro, etc. Et il y a les temps d'arrivée des bus. Donc, c'est super bien fait. C'est super pratique. En termes de traducteurs, il y a Papago. Pour le train, c'est Corail Trail, je crois que ça s'appelle. Sinon, les bus, ça marche très bien. Au niveau des cartes SIM, il y a des cartes SIM qui sont prépayées, qu'on peut acheter à l'aéroport. Je vous conseille vraiment de prendre une carte SIM, surtout avec du Wi-Fi, parce que les appels, peut-être que vous n'en aurez pas besoin. Mais le Wi-Fi, on va dire la 4G, c'est vraiment très important. Même si on a du Wi-Fi un peu partout, dans les trains, dans les bus, dans les métros, etc. c'est quand même important d'en avoir et la carte SIM elle marche par période de temps donc une semaine, deux semaines,

  • Speaker #1

    trois semaines en fonction de ce que vous voulez à partir du moment où on a ça je pense qu'on peut se débrouiller assez facilement en Corée c'est tout pour cet épisode de Récits Expats j'espère que vous avez apprécié si vous avez aimé cet épisode n'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode à venir N'hésitez pas à partager vos réflexions, vos suggestions et vos expériences en laissant un message sur nos réseaux sociaux ou en laissant un commentaire. Merci d'avoir écouté et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Récit Expat.

  • Speaker #2

    Bye bye !

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Dans cet épisode de Récits Expats, direction l'Asie de l'Est avec Margot, une étudiante française en relations internationales, qui partage son expérience à Yonsei University, l'une des universités les plus prestigieuses de Corée du Sud, située à Séoul. Découvrez les motivations profondes de Margot pour poursuivre ses études en Corée, un pays riche en culture et en opportunités pour les expatriés. Cet épisode fascinant vous plonge dans l'exploration culturelle et l'apprentissage interculturel de Margot en terre coréenne, une aventure qui pourrait bien vous inspirer à franchir le pas de l'expatriation !

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Transcription

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Récits expats. Je suis Wazeline, votre hôte. Je suis ravie de vous emmener dans un voyage au cœur des récits d'expatriés francophones à travers le monde. Dans ce podcast, nous explorons les histoires inspirantes, les défis surmontés et les aventures intrépides de ceux qui ont choisi de franchir les frontières et de vivre à l'étranger. Alors, installez-vous confortablement et préparez-vous à décoller sans quitter le confort de vos écouteurs. En route où chaque écho est une histoire et où chaque histoire est une aventure. Cette semaine, on part à la rencontre de Margot, une étudiante française pleine de curiosité et de passion pour la découverte de nouvelles cultures. Elle poursuit actuellement ses études dans l'une des universités les plus prestigieuses de Corée du Sud, l'université de Yonsei, située en plein cœur de Séoul. Est-ce que tu peux te présenter brièvement ton parcours et d'où tu viens ?

  • Speaker #2

    Je suis Margot, j'ai 24 ans, je viens de France. Je fais là mes études en Corée. Mais avant ça, j'avais déjà eu mon master en France, j'étais à Sciences Po Rennes. Mais je veux travailler dans les relations internationales et spécialement en Asie de l'Est. Et je trouvais que pour l'instant, les cours que j'avais eu, c'était un peu trop... général au niveau des relations internationales et je voulais un peu plus me spécialiser. Donc, j'ai regardé les universités en Corée pour pouvoir avoir des cours qui étaient plus sur cette zone géographique et la Corée parce que c'était le pays que je préférais dans les pays que j'étudiais. Et voilà, c'est comme ça que je suis venue ici.

  • Speaker #1

    Ok. Du coup, tu fais des études en relations internationales et tu as choisi la Corée, c'est parce que, comme tu as dit, tu aimais bien parmi les pays et tu avais d'autres choix de pays. vu que tu veux faire l'Asie de l'Est est-ce que c'est vraiment qu'en Corée que tu peux faire ça ?

  • Speaker #2

    Non, je pouvais aussi aller en Chine parce que j'ai pas mal étudié les relations Chine-Corée mais en fait ce qui me plaisait davantage en Corée c'est en fait j'ai découvert vraiment l'Asie bon quand j'étais plus jeune j'aimais lire des mangas etc donc j'avais plutôt un attrait pour le Japon qui s'est un peu calmé quand j'étais au lycée et c'est quand je suis partie en échange en Suisse c'était la période du Covid donc il y avait une quarantaine et j'étais toute seule dans ma chambre j'avais rien à faire et une de mes amies m'avait proposé de regarder des dramas donc j'ai commencé à regarder des dramas et j'ai beaucoup aimé la langue coréenne et c'est comme ça en fait que je me suis beaucoup intéressée à l'Asie parce que je suis partie de la langue coréenne ensuite j'ai regardé l'histoire du pays et voir toutes les influences extérieures qu'il y avait eues sur ce pays-là, ça m'a poussée à me questionner sur d'autres pays, surtout qu'après j'avais des amis chinois. J'avais le choix de partir aussi en Chine, j'avais regardé les écoles, mais au niveau de la culture, je préfère quand même la Corée. Donc je me suis dit, tant qu'à faire, autant partir en Corée.

  • Speaker #1

    En parlant de la culture, j'imagine que la culture locale, c'est l'influence au quotidien.

  • Speaker #2

    Là, c'est encore un peu tôt, je trouve. J'étais déjà partie en Corée en tant que touriste il y a deux ans. Donc là, j'avais déjà eu un premier aspect de la culture coréenne avec des choses qui sont assez surprenantes, les gens qui te poussent et qui ne s'excusent pas, mais c'est juste normal, en fait. Donc pour l'instant, je n'ai pas trop d'influence sur ma vie de tous les jours. À l'université, pas tant, parce qu'au final, dans mon master, il y a beaucoup d'étrangers, donc ça va. Après, ce qui va plus jouer, je pense, c'est quand on est dans la rue. En fait, quand on sort du campus universitaire, là, on se retrouve vraiment dans une autre culture. Mais c'est ça aussi qui est intéressant. Et je pense qu'avant de partir, il faut aussi se poser des questions sur la culture coréenne pour ne pas être déstabilisé ou alors possiblement être déçu aussi. Il y a des choses qui peuvent être surprenantes. Par exemple, de ne pas fumer n'importe où dans la rue. Il y a des zones spéciales. et dans ces zones spéciales, il y a un cendrier où tout le monde crache dedans. C'est vraiment horrible. Ça, c'est assez dégoûtant. Mais du coup, il faut quand même, je pense, lire un peu des choses sur la Corée ou se préparer à y aller parce que ce n'est pas la même culture que la culture occidentale, forcément. Mais ça ne veut pas dire que c'est moins bien. C'est juste différent. Il faut se préparer à ne pas vivre de la même façon que l'on vit dans son pays.

  • Speaker #1

    Du coup, est-ce qu'il faut vraiment avoir les bases En fait,

  • Speaker #2

    le problème, c'est que ce n'est pas un mythe que les Coréens parlent mal anglais. Ou alors, ce n'est pas que... Alors oui, les anciennes générations ne parlent pas trop anglais. Et les nouvelles générations, plus. Mais je pense qu'il y a aussi un aspect de timidité. Et du coup, des fois, ils n'osent pas répondre aux questions. du coup ça peut être compliqué de parler en anglais avec quelqu'un là-bas, même à l'aéroport international, des fois ça peut être compliqué, je pense que c'est essentiel d'avoir des bases de coréen, ne serait-ce que savoir lire le hangul je pense que c'est essentiel, ce qui n'est pas difficile du tout en fait, mais savoir lire le hangul, par exemple pour les transports en commun, alors quand on prend le métro ça va, parce qu'il est très bien fait pour les étrangers, il y a même les annonces qui sont faites en anglais mais pour le bus par exemple là ça pose un gros problème parce que en fait dans les bus coréens c'est rare qu'il y ait une annonce en anglais, les annonces elles sont généralement faites en coréen et en fait le bus il va annoncer le prochain arrêt et l'arrêt d'après, donc des fois on se dit ah punaise c'est mon arrêt mais en fait non c'est l'arrêt d'après donc il faut faire un peu attention à ça et même pour poser des questions en fait vraiment le vocabulaire de base je pense que c'est essentiel Et puis ça fait aussi plaisir pour les Coréens qu'on vienne dans leur pays et qu'on parle leur langue. Je pense que ce serait pareil dans n'importe quel pays. Donc oui, faire l'effort d'apprendre la base. Et je pense aussi que si on choisit de vivre en Corée, c'est qu'on a aussi un attrait pour la langue. Donc oui, c'est mieux si on parle leur langue, clairement. Mais ça me fait penser à un échange que j'avais eu à Busan, ce qui était lunaire. En fait, j'avais un parapluie dans les mains et le temps, il était un peu nuageux, donc il allait pleuvoir. Et il y a une grand-mère coréenne qui vient me voir et qui parlait en coréen. Et en fait, elle me dit j'ai pas de parapluie Et elle m'a pris mon parapluie et elle est partie. Je suis restée comme ça. En fait, je ne savais pas quoi lui dire parce que quand elle m'a dit j'ai pas de parapluie j'avais envie de lui dire je suis désolée, qu'est-ce que vous voulez que je fasse pour vous ? Elle m'a juste pris mon parapluie et elle est partie. et je pense qu'en fait elle l'a fait parce qu'elle a vu que j'étais étrangère et bon après c'était pas si grave et juste après ça il y a une autre dame qui pareil parlait en coréen et qui a vu que j'avais pas de parapluie elle m'a demandé pourquoi j'avais pas de parapluie donc j'ai expliqué mon histoire de la grand-mère et elle est venue avec un autre parapluie elle est allée chercher un parapluie pour me le donner les échanges en fait je pense que généralement les coréens ils viennent pas vraiment vers nous en tant qu'étrangers parce que peut-être qu'ils se disent qu'on parle pas coréen non plus donc... ils vont pas non plus essayer de nous mettre dans la panade. Des fois, ça peut être compliqué d'avoir des échanges, en fait.

  • Speaker #1

    Ok. En fait, ça revient aussi à une autre question que je voulais te poser. Est-ce que, justement, le fait d'être étrangère, est-ce que ça t'affecte dans la vie de tous les jours ?

  • Speaker #2

    Non, pas vraiment. Après, c'est surprenant. Par exemple, quand j'ai pris l'avion pour aller à Séoul de France, il n'y avait pratiquement que des Coréens dans mon avion. J'étais assez surprise, en fait. Je m'attendais à ce qu'il y ait plus de Français, mais en fait, pas du tout. Je pense que... 95% de l'avion était avec des Coréens. Et quand on arrive, en particulier quand on est seul, je pense qu'il y a un petit moment de surprise de la part des Coréens. Parce qu'un étranger, seul, quand on est à plusieurs, on peut se dire qu'on fait du tourisme. Mais seul, c'est assez surprenant, même quand on prend par exemple les transports. On nous regarde un peu, pas du tout méchamment, mais juste par curiosité, je pense qu'ils essayent de savoir. pourquoi on est là, potentiellement d'où on vient. Après, il y a des choses, par exemple, on se fait plus facilement remarquer dans la rue, je pense, mais je pense que c'est normal, comme n'importe quel étranger dans un autre pays, parce qu'on est moins nombreux, par définition. Après, j'ai peur aussi, par exemple, de faire quelque chose qui est mal vu en Corée sans m'en rendre compte, qu'il soit culturellement ou socialement pas acceptable. Donc je fais un peu super attention parce que je n'ai pas envie de froisser quelqu'un. sans m'en rendre compte et si je le fais par exemple dans la rue je sais qu'il y a personne qui va venir me voir pour me dire ce que tu fais c'est pas bien et donc juste je vais peut-être offenser quelqu'un sans m'en rendre compte ça va au niveau de la vision qu'ils ont des étrangers je trouve en tout cas pour l'instant moi j'ai pas eu de problème je pense que c'est juste de la curiosité quand on nous regarde aussi

  • Speaker #1

    peut-être je pense que c'est dans peur de l'inconnu en fait je pense Sachant qu'il me semble qu'en Corée, dans les pays d'Asie en général, dépendamment de la classe sociale et de l'âge aussi, le temps, le discours, il change et les comportements aussi.

  • Speaker #2

    Justement, j'ai une anecdote sur ça qui ne s'est pas passée en Corée, mais j'ai fait un stage au Centre culturel coréen. Et il y avait une des professeurs d'un atelier, je crois, de danse. Et je voulais lui dire d'attendre. Sauf qu'en fait, en coréen, souvent quand on veut, on va dire, vous voyez quelqu'un, les verbes se terminent par yo et moi je pensais que le verbe se terminait par ryo mais il se terminait par lio donc qui est pas le même o donc c'est pas du tout la même conjugaison et du coup en fait je lui ai vraiment tutoyé mais genre comme on dit à un chien attends et moi je savais pas que je lui avais dit ça et en fait je vois elle me regarde et puis d'un coup elle éclate de rire alors moi je comprends pas pourquoi et c'est après quand on m'a dit en fait t'as pas du tout été polie donc ouais c'est plus ça dont j'ai peur des fois de mal parler aux gens sans me rendre compte parce que c'est pas du tout mon but ouais je vois mais je pense qu'en fait ils sont assez indulgents là j'ai une question en fait c'est par rapport parce que tout à l'heure on parlait des

  • Speaker #1

    dramas est-ce que tu sais si les coréens en général écoutent la K-pop ou regardent des dramas ou si c'est vraiment un truc qui est fait vraiment pour l'Occident en fait non alors clairement par exemple quand on va dans la rue

  • Speaker #2

    les quartiers où il y a beaucoup de boutiques, par exemple, Myangdong, devant les boutiques, il y a des haut-parleurs et ils diffusent de la musique. Et honnêtement, j'ai entendu pratiquement que de la K-pop. Vraiment. Et ce n'est pas forcément... Enfin, c'est des quartiers qui sont touristiques, oui. Mais là, par exemple, à cette période de l'année, il n'y a pas trop de touristes. C'est principalement des Coréens ou des gens qui vivent en Corée. Donc, clairement, je pense qu'ils écoutent de la K-pop. pareil pour les dramas en fait je pense qu'à la télé il n'y a pratiquement que ça et quand on est dans les transports en commun par exemple il y a des télévisions avec des pubs pratiquement toutes les pubs sont tournées avec des acteurs donc qui jouent dans des séries donc vraiment si je pense qu'ils les choisissent pour faire des pubs c'est qu'ils sont regardés autre part donc oui c'est vraiment des produits culturels qui sont faits pour la Corée il y a certaines séries coréennes qui sont à destination de l'Occident, on va dire. Mais la plupart, c'est vraiment fait pour la Corée. Et d'ailleurs, c'était un moyen important d'exprimer la différence culturelle après, justement, l'annexion du Japon, de produire leurs produits culturels. Donc oui, c'est vraiment... C'est pas du tout un mythe. Ils regardent des dramas, ils écoutent de la K-pop. Ok.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'actuellement, tu habites sur le campus ou tu es hors campus ? Ouais. Ok. Que pourrais-tu dire, enfin, décrire ta vie de tous les genres ?

  • Speaker #2

    En France, j'avais mon appartement. Mais après, j'étais à Sciences Po. Du coup, ce n'est pas vraiment le même rythme que l'université. On avait déjà plus de cours. Là, j'ai moins de cours en termes d'horaire, mais on a vraiment beaucoup de travail personnel. Et en fait, je suis à Yonsei. Le campus, il est énorme. Vraiment très, très grand. À l'intérieur du campus, il y a des routes pour les voitures, etc. Il y a des taxis qui viennent. Il y a des navettes. pour aller des dorms aux salles de cours parce que c'est vraiment très grand. C'est une ville dans la ville. C'est exactement ça. C'est exactement ça. Déjà, par exemple, dans mon bâtiment de dorm, j'ai un mini convenience store, donc une mini superette. Il n'y a pas grand-chose, mais l'essentiel, c'est par exemple qu'il me manque une brosse à dents ou que sais-je. On va dire que ça, c'est assez surprenant d'avoir tout ça à portée de main. parce que même dès qu'on sort du campus dans toutes les rues il y a des superettes vraiment il y en a même parfois les unes à côté des autres ça c'est assez surprenant par rapport à la France par exemple donc pour l'instant je dirais qu'au niveau des cours je pense que le système aussi il dépend des écoles, du système académique je pense que c'est un peu c'est pas trop différent mais c'est pas le même rythme dans le sens où moi personnellement J'avais beaucoup de cours avant et là, il y a carrément un cours où on doit, en dehors des heures de cours, écouter un cours magistral de deux heures. C'est comme si on avait deux fois ce cours dans la semaine, alors que pourtant sur le papier, on n'en a qu'une seule fois. Donc oui, il y a beaucoup de travail personnel honnêtement. Moi, j'ai de la chance parce que mes cours, on choisit nos cours en fait. Je les ai sur le début de la semaine, donc le jeudi jusqu'au dimanche. je m'organise pour faire mon travail personnel, on va dire. Là, ça va parce que l'année scolaire, elle vient de commencer. Ça a commencé la semaine dernière. Donc, on commence doucement, mais on a déjà eu des devoirs à rendre. Et puis, on doit s'organiser pour les midterms et le final exam. Ça, je pense que c'est assez similaire en termes de calendrier scolaire aux États-Unis. parce qu'on a les mêmes vacances, genre summer break, etc. Ça, c'est assez similaire. Du coup, ce n'est pas le même calendrier scolaire qu'en France. Mais pour l'instant, ça commence doucement, donc on a le temps de s'adapter. Et puis, les professeurs sont compris en CIF, donc il n'y a pas de problème par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous parler un peu des démarches administratives que tu as dû faire pour pouvoir étudier justement à Yonsei ?

  • Speaker #2

    Alors ? Au niveau des démarches administratives, j'ai énormément de choses à dire parce que ça a été un parcours du combattant. Mais je pense que ça, c'est plus un problème qui m'a touchée moi personnellement. Mais je préfère en parler comme ça au moins si je peux éviter à d'autres personnes d'avoir le même problème. Franchement, je souhaite ça à personne. J'ai passé trois semaines de stress intense. C'était affreux. Alors, au niveau, pour commencer du début, donc moi, je ne suis pas étudiante en échange. Je suis une étudiante à part entière de Yonsei. Ma seule différence avec les Coréens, c'est que je ne suis pas coréenne. Mais il y a, en fait, chaque université a une période de candidature pour chaque semestre. Donc, il y a le semestre de printemps et le semestre d'automne. Et il faut candidater à ce moment-là. Alors, il faut faire attention parce que moi, je m'étais trop. Pour les coréens, il y a un espèce de site qui répertorie toutes les universités. Mais ça, c'est vraiment fait pour les coréens. Pour les étrangers, la candidature va se passer sur le site de l'université. Donc, les dates varient un peu selon les universités. Donc, ils vont vous demander plein de documents, vos notes. Ils vont vous demander aussi un relevé bancaire pour prouver que vous avez tant d'argent sur votre compte. Des lettres de recommandation de la part de professeurs ou... de stage que vous avez fait ou d'entreprise dans laquelle vous avez travaillé. Après, la liste, elle dépend des universités, mais il faut faire un peu en récapitulatif de tout ce qu'on a fait avant, les notes. Et si votre bulletin de notes n'est pas en anglais, il faut une traduction certifiée. Ça, ça coûte de l'argent. Il faut être... Il faut le savoir. Du coup, je vous conseille de regarder un peu avant. ou faire votre traduction certifiée pour ne pas vous retrouver au dernier moment à le faire. Et ensuite, vous transmettez tous vos documents, votre dossier à l'université qui va l'étudier. Les résultats, pour par exemple le semestre de printemps, ce sera vers mi-décembre. On a les résultats là, ils vous disent si vous êtes acceptés ou pas. Et après, il faut leur dire si vous voulez aller à l'université ou pas. Il ne faut pas oublier de leur répondre. en leur disant oui, oui, je veux aller dans votre université À partir de là, il faut renvoyer tous les documents qu'on a envoyés par la poste en Corée à l'université. Je ne sais pas si c'est pareil pour tous les pays, mais en France, il faut une apostille. C'est un document de la part de l'État qui certifie que vos bulletins de notes et vos diplômes sont bien reconnus par la France. Il faut le faire à la cour d'appel, c'est gratuit. mais il faut juste prévoir un peu en avance si jamais par exemple la cour d'appel est très occupée et qu'elle a beaucoup d'apostilles à faire ça peut prendre quelques jours donc il faut prévoir ça et ensuite on va vous l'envoyer après il y a la période de paiement alors ça c'est là où moi j'ai commencé à avoir mes problèmes parce que en fait quand on fait un virement international en fonction des banques ça peut prendre plusieurs jours mais eux ils ont une période de paiement qui est ouverte Donc je vous conseille déjà de demander à votre banque d'être bien sûr qu'il puisse faire un paiement international et combien de temps ça va prendre. Si vous voyez que votre banque met par exemple 15 jours à faire un virement, à mon avis il faudrait essayer de demander à l'université d'avoir accès aux informations de leur banque pour pouvoir envoyer avant et que ça arrive dans les temps de la période de paiement. Parce que sinon ça risque d'arriver après et après c'est un peu compliqué on va dire parce qu'on risque de ne plus être accepté. si on passe la période de paiement, ce qui est un peu logique. Donc moi, c'est ce qui m'était arrivé en fait. Mon paiement, il a tardé vraiment énormément. Donc j'ai failli ne pas être acceptée finalement à Yonsei, donc c'était super stressant. Et en dernière démarche, c'est le visa. Alors là, pour le visa, il faut savoir que tout dépend du paiement. Parce qu'on a un certificat d'admission qu'il faut demander à l'université, mais qu'on peut avoir qu'une fois avoir payé. Donc tout dépend vraiment du paiement. C'est ça qui est un peu tendu. Et après, en France, nous, maintenant, il faut demander le visa étudiant au Kevac. C'est un centre de visa. Il faut envoyer un dossier, un formulaire qu'on trouve sur le Kevac, sur le site du Kevac. Il faut envoyer son passeport original par la poste. Et le visa, ça peut prendre entre deux et six semaines. C'est pour ça qu'il faut payer vraiment... très important, l'université a la première période de paiement, parce qu'il y en a une deuxième, mais qui est beaucoup trop proche de la date du début des cours, et on risque de louper les cours, en fait. Donc, il faut faire attention à ça. Mais c'est assez simple, en fait, parce que même si on a des questions, on peut toujours envoyer des mails à l'université, et ils sont souvent très sympas, ils vont chercher à nous aider. Il n'y a pas de problème par rapport à ça, c'est juste qu'il faut bien s'assurer d'envoyer tous les documents comme il faut la première fois, parce que sinon ça risque de retarder le processus. Vu que c'est des choses qui sont à l'étranger, ça peut mettre du temps à se régler.

  • Speaker #1

    Tu dépasses les délais, mais ta candidature, elle peut être mise en attente pour l'année d'après, enfin pour la prochaine rentrée.

  • Speaker #2

    Il faut recandidater.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Il faut tout recommencer à zéro.

  • Speaker #1

    Et je me dis que c'est non remboursable.

  • Speaker #2

    Ouais, les frais de candidature, ils sont non-compensables, mais c'est aux alentours de, on va dire, entre 80 000 et 100 000 won. C'est pas énorme, énorme, mais quand même. Mais sachant qu'on a des problèmes, moi c'était mon cas, j'ai eu des problèmes, ils ont quand même été cool, ils ont essayé de trouver des solutions avec moi. C'est juste que si vraiment on paye pas, quand on nous donne une deuxième chance, ben c'est fini. Et en même temps... Je les comprends parce que s'ils doivent courir après tous les élèves pour avoir le paiement, ils ne vont jamais s'en sortir. Il y a tellement d'élèves dans l'université que ce n'est pas possible. Et puis, même si le problème ne vient pas de vous, de votre banque ou de l'administration, etc., ce n'est pas trop leur souci à eux non plus. Ils vont être compréhensifs dans une certaine mesure quand même. On a un peu de marge de manœuvre. Mais il ne faut pas les mener en bateau, pas payer pendant deux mois. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Justement, pour les paiements, est-ce que c'est par semestre ou c'est vraiment tu payes à l'année ?

  • Speaker #2

    C'est par semestre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Tout est par semestre parce qu'en fait, on peut choisir de faire qu'un semestre et on peut choisir de faire que trois semestres. Si par exemple, on prend beaucoup de cours, on peut valider le master au lieu de quatre semestres en trois semestres. Et aussi, si on réussit pas son semestre, on n'est pas accepté pour le prochain. Donc oui, c'est par semestre. Si jamais par exemple, votre banque, elle est à l'étranger et que c'est difficile de payer ? il y a un site qui s'appelle Wise. Si le montant, il n'est pas trop important, on peut payer par ça et ça prend une heure pour que le virement parte de chez nous et qu'il arrive sur le compte de l'université. Donc ça, c'est bien. Et puis surtout, vous pouvez choisir la monnaie parce que des fois, l'université peut vous demander de payer un won, ce qui n'est pas une monnaie qui est beaucoup utilisée par les banques, on va dire occidentales. Donc, il faut faire attention aussi à ça. Il faut bien poser les questions, toutes vos questions à la banque. savoir s'ils peuvent faire le virement, savoir s'ils peuvent faire le virement en one, combien de temps ça va prendre, etc. C'est vraiment important de poser ces questions-là pour vous préparer éventuellement à trouver une autre solution. Parce que ce n'est pas au moment où la période de paiement arrive qu'il faut vous dire, ah, si ça ne marche pas, qu'est-ce que je fais ? Non, il faut trouver la solution avant, parce que sinon, c'est trop court en termes de délai.

  • Speaker #1

    Sinon, une autre université.

  • Speaker #2

    Sinon, une autre université. Après, c'est compliqué parce que toutes les périodes de candidature, elles sont en même temps. Donc, ça veut dire que toutes les... Toutes les candidatures sont déjà finies. Sinon, il faut attendre le semestre prochain.

  • Speaker #1

    Question pour ton diplôme. Est-ce que tu disais que les études que tu as faites en France, tu as dû les certifier comme quoi ? C'est des études certifiées par l'État français ?

  • Speaker #2

    Yonzi, ça fait partie des super grosses universités de Corée. Ça fait partie de l'ESCAI. Moi, je compte rester à travailler en Corée.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas changer de ville ou tu vas vraiment rester à Séoul ?

  • Speaker #2

    Alors, si, je dois choisir. Je dois avouer que Séoul, c'est quand même une ville qui me plaît énormément. Si je dois choisir une autre ville, je dirais Busan, parce que c'est une ville aussi que j'ai beaucoup aimée. Mais Séoul, c'est quand même là où il se passe plus de choses au niveau de la diplomatie et des relations internationales. J'aimerais bien travailler avec l'ambassade de France. Alors, pas en tant que diplomate, parce que sinon on est muté par le ministère des Affaires étrangères. Et comme moi, je veux rester en Corée. je ne veux pas passer le concours. Sinon, je suis mutée tous les deux ou trois ans dans un autre pays pour revenir en France. Et ce n'est pas ce que je veux. Sinon, j'aimerais bien travailler avec l'UNESCO. Il y a une branche en Corée. Mais je ne sais plus si c'est à Séoul ou pas. Il ne me semble pas que ce soit à Séoul. Sinon, travailler dans une grosse entreprise où les relations internationales sont importantes. Et là, Séoul, c'est quand même une ville privilégiée en Corée du Sud pour faire ça. et puis vivre à Séoul c'est tellement bien dans le sens où chaque quartier a son identité, on peut faire plein de choses au niveau des événements culturels, des musées visiter des monuments Séoul c'est quand même je pense la plupart des étrangers vivent à Séoul mais comme la plupart des Coréens vivent à Séoul, la moitié de la population coréenne vit dans Séoul ou son agglomération

  • Speaker #1

    Tu vas rester pour travailler est-ce qu'il te faut un visa pour cette étude ou il faut vraiment que ce soit Un autre visa, tu vas faire une nouvelle demande à part.

  • Speaker #2

    Oui, on ne peut pas travailler avec un visa étudiant.

  • Speaker #1

    Même à temps partiel ? Admettons, là, pendant tes études, tu veux travailler les week-ends, tu ne peux pas avec ton visa étudiant ?

  • Speaker #2

    Alors déjà, de sûr, pendant les six premiers mois, ce n'est pas possible. Je ne me suis pas trop posé la question parce que je sais que dans mon université, il y a des postes dans des associations qui sont rémunérés. Donc, je comptais plutôt faire ça parce que c'est beaucoup plus simple en termes administratifs. Et une fois qu'on a terminé nos études, il faut changer de visa parce qu'on ne peut pas rester avec un visa étudiant. D'ailleurs, le visa étudiant, entre parenthèses, il n'est valable qu'au final que quelques mois en fait. Quand on arrive en Corée et qu'on reste plus de 90 jours, il faut demander... la Alien Card. C'est la carte des résidents étrangers. Donc oui, il faut changer de visa. Pour travailler, il y a un visa qui est assez simple d'obtenir, c'est le visa vacances-travail. Travailler et sinon ne pas forcément travailler et juste visiter le pays, mais laisser plus de 90 jours. Et sinon, si on veut vraiment un visa de travail, généralement il va être accordé que si on a déjà trouvé un emploi. Parce que sur le formulaire, il va avoir marqué est-ce que quelqu'un vous invite pareil que par exemple en étudiant est-ce que quelqu'un vous invite à faire le visa il faut répondre oui que c'est votre employeur avec son nom avec l'adresse etc de dire oui c'est cette entreprise qui m'invite à faire le visa parce que j'ai été accepté mais pareil que le visa étudiant ils vont demander est-ce que quelqu'un vous invite à faire le visa étudiant oui l'université, telle université etc vous pouvez pas demander un visa sans avoir été accepté dans une université c'est juste pas possible quoi ok

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous parler de la vie de tous les jours, enfin plus le coût de la vie ?

  • Speaker #2

    En fait, au niveau du loyer, moi du coup je suis dans l'université, je suis dans le campus. J'ai payé pour le semestre, c'était pas très cher, enfin pas très cher, tout est relatif, mais j'ai payé pour le semestre 2 500 000 won, ce qui est assez correct, sachant que j'ai une chambre toute seule, avec les toilettes, la salle de bain. Dans le bâtiment, il y a aussi de quoi faire la lessive. Il y a une salle de sport qui est gratuite. Il y a une cuisine. Il y a des salles de révision. Il y a des lounges où on peut regarder la télé. Et il y a du coup un mini convenience store dedans où on peut acheter un peu de nourriture, des trucs comme ça. Donc le bâtiment est super bien. Juste à côté, il y a la cafétéria. Le seul truc... qui est un peu pénible avec ce dormitori-là, c'est qu'il est au nord de Yonsei, sachant que les bâtiments de cours sont au sud. Donc on est à peu près entre un quart d'heure et vingt minutes à pied des bâtiments de cours. On est quand même sur le campus, mais on est dans ces bâtiments de cours-là. Et du coup, on n'est pas du tout du côté de la station de métro. Il faut qu'on prenne un bus pour aller à la station de métro, sinon c'est trop loin pour y aller à pied. Donc ça, c'est un peu l'aspect pénible. Et... il est sur une punaise de montagne. Chaque fois, il faut monter, monter, monter, monter, monter. Ça, c'est vraiment un peu l'inconvénient du Mouak. Et on est à côté d'un parc national, je crois, qui est en fait une montagne. Enfin, une montagne, mais en tout cas une grande colline. Donc c'est pour ça qu'on commence à être sur le flanc de la colline. C'est pour ça que ça monte beaucoup. C'est vraiment un peu l'inconvénient de ce Mouak, de ce dorme-là. franchement je ne regrette pas parce que je suis quand même bien installée et c'est super cool, moi j'ai de la chance d'avoir ma fenêtre qui donne sur Séoul, contrairement à l'autre côté où ça donne sur les autres bâtiments donc j'ai une belle vue sur Séoul donc le dorm ça va après si on est par exemple dans des si on choisit un autre type de logement, pour les étudiants il y a beaucoup de ce qu'on appelle de share house, où ça va être un peu comme un appartement où il y a plein de petites chambres. Enfin, plein, on va dire. Je ne sais pas combien j'en avais vu qui faisaient cinq ou six chambres. Chaque étudiant a sa chambre, mais ce n'est pas dit que vous ayez votre salle de bain. C'est possible que vous partagiez la salle de bain. Et généralement, la partie commune, ça va juste être la cuisine. Il ne va pas y avoir de salon. L'appartement, il est grand en soi parce qu'il y a beaucoup de chambres, mais du coup, il n'y a pas de place pour faire un salon. et là ça va coûter plus cher que le dorm on peut trouver ce qu'on appelle aussi des goshiwon c'est des chambres alors c'est le même principe que share house sauf que c'est pas dans un appartement ça va généralement être un immeuble ou une partie immeuble avec des chambres donc possiblement avec une salle de bain ou pas avec une fenêtre ou pas avec une fenêtre qui donne sur l'extérieur ou une fenêtre qui donne sur l'intérieur on perd super attention quand on regarde ce genre de choses. Et généralement, c'est des chambres qui sont très petites. On va dire maximum 13 mètres carrés et minimum 5 mètres carrés. En fait, les Gochiwon, c'est bien si vous restez pas longtemps, on va dire. Parce qu'on peut payer à la nuit, comme un hôtel. Ou au mois, et après, généralement, plus on reste de mois et moins c'est cher par mois. À partir du moment où, par exemple, on reste 6 mois, ce sera moins cher que s'il ne reste qu'un mois, par exemple. Mais c'est quand même petit. après il y a aussi les appartements donc louer un appartement ou des choses comme ça le problème c'est que en fait quand on est étranger et qu'on arrive à Séoul pour la première fois ou en Corée n'importe où pour la première fois généralement, il faut prendre le logement avant de l'avoir visité. Et ça, ça peut poser problème parce qu'on peut possiblement ne pas voir des choses qu'il y a dans l'appartement et qui sont problématiques, ou alors carrément se faire avoir. Surtout, comme partout, par exemple, même les étrangers qui viennent en France, il y en a beaucoup qui profitent pour faire des arnaques parce qu'ils sont étrangers justement et qu'ils ne connaissent pas bien le système. Là, c'est pareil, il faut faire attention. Et aussi... les appartements en Corée, généralement, ils demandent une portion qui est très élevée. Le prix du loyer restera... Ça dépend de la quartier où on est, mais on peut trouver des choses qui sont assez abordables en termes de prix. Donc, c'est ça qu'il faut savoir. Si, honnêtement, on est à l'université, le plus simple, clairement, c'est d'aller dans les dorms. Ne serait-ce que pour le premier semestre. Au moins, on est là, on est tranquille, on sait qu'on pose nos valises dans un endroit. où on est sûr de ne pas se faire arnaquer, qui est généralement pas trop cher, et on a le temps après de trouver un appartement par exemple, et d'aller visiter, etc. Ce qui n'est pas le cas quand on débarque à Séoul, c'est où il faut tout le temps, il faut tout de suite avoir un logement, parce que sinon on dort dans la rue. Je conseille le dorm si on est à l'université, au moins pour le premier semestre, et après changer potentiellement vers quelque chose d'autre. Donc le logement ça va, Après, en termes de nourriture, là, pour le coup, ce n'est pas du tout la même chose que ce que je faisais en France. En France, j'avais l'habitude de faire mes courses et de cuisiner. Là, ce n'est pas trop possible. Enfin, c'est possible dans le sens où il y a une cuisine dans mon bâtiment. Mais c'est plus compliqué de faire des courses et de trouver des produits frais parce qu'il faut avoir un supermarché à côté. qu'on trouve plus difficilement que par exemple les convenience stores où là, il y en a dans toutes les rues. Et du coup, on trouve par exemple des kimbaps ou des choses comme ça, des plats qui sont déjà prêts ou des ramen et tout. Donc, c'est un peu la facilité nous pousse à aller vers ça, qui n'est pas très cher en soi, mais ça peut vite faire monter la facture. Sinon, manger dans des restos où c'est moins cher qu'en France, par exemple. Donc, c'est juste une habitude à prendre. Si on mange à la cafette, c'est... Alors moi, dans mon cas... c'est 4000 won le repas. Voilà, donc ça, c'est un peu une habitude qui est différente de ce que j'ai connu en France. Les transports, il faut avoir la Timon Dicard. Donc, c'est en fait une carte de transport. Et là, il faut faire attention parce qu'il faut absolument avoir de l'argent liquide parce qu'on ne peut que la recharger avec de l'argent liquide dans les convenience stores, justement, dans les super-hêtes, ou alors dans les bornes qui se trouvent dans quelques stations de métro. Mais... Le problème, c'est que des fois, les bornes, elles n'acceptent pas les cartes de paiement étrangère. Donc, ça pose problème. Donc, il faut tout le temps avoir de l'argent liquide avec nous pour recharger la carte. Et ce n'est pas très cher, on va dire un ticket qu'on paye avec sa carte pour un trajet, c'est 1500 won. Donc, ça va. Et si, par exemple, on prend le métro et qu'on fait, je ne sais pas moi, 15 arrêts, du coup, on se retrouve très loin de là où on a pris le métro pour la première fois, On peut payer un petit surplus quand on quitte, quand on re-bippe la carte pour sortir de la station. Donc ça, ça va aussi. Et pour acheter des petits trucs, par exemple pour son appartement, il y a un magasin qui s'appelle Daiso et c'est un peu comme Action ou Jiffy ou je ne sais pas quel autre équivalent français. Il y a de tout et c'est vraiment, vraiment pas cher du tout. C'est assez impressionnant. Au niveau des produits d'hygiène... Alors moi par exemple j'ai acheté du shampoing et tout à Daiso

  • Speaker #1

    Bon la vie sociale est-ce que c'est facile ou compliqué de se faire des amis justement en Corée mais des amis autres enfin des amis coréens

  • Speaker #2

    En fait il y a un truc qui m'a un peu surprise quand je suis arrivée dans le dorm et tout alors dans le dorm il n'y a pas que des étrangers il y a aussi des coréens c'est qu'en fait personne ne se dit bonjour quand on se croise dans les couloirs Et ça, j'ai trouvé ça un peu surprenant, en fait. Ou même, par exemple, à l'extérieur du bâtiment, quand je sors et que je croise un autre étudiant qui est visiblement dans un des dorms, personne ne se dit bonjour. Tout ça, c'est un peu surprenant. Alors, je ne sais pas si c'est pareil comme ça partout en Corée, mais là, c'était le cas. Et je me dis, c'est pareil, il doit aussi y avoir des personnes qui sont plus ou moins sympathiques que d'autres, comme par toi, hier. Donc peut-être que pour l'instant je crois que j'ai connu les personnes qui étaient moyennement sympathiques, je sais pas. Mais après se faire des amis, alors comme j'ai dit, ça fait pas longtemps que les cours ils ont commencé. J'ai un groupe de discussion sur Kakao Talk, donc c'est vraiment l'application qu'il faut avoir pour parler. C'est un peu Messenger, Facebook, Corée, et tout le monde est dessus. Donc il faut absolument avoir cette application. Donc on a un groupe avec quelques filles du coup de mon bâtiment. Et là, pour le coup, c'est que des étrangères. Après, être amie avec des Coréens, je trouve que c'est un peu compliqué, là. À la fois, c'est peut-être le début de l'année aussi. Personne ne se connaît trop. Donc, peut-être qu'au fur et à mesure, ça va aller mieux.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, les cours, est-ce qu'ils répondent à tes attentes, à ce que tu avais imaginé avant de venir ?

  • Speaker #2

    Alors, il faut savoir que pour le premier semestre, on avait des cours qui étaient, on va dire, obligatoires, entre guillemets. Ils n'étaient pas... obligatoire, obligatoire. Mais vu que j'aimerais avoir la bourse pour le prochain semestre, j'étais obligée de prendre ces cours-là au premier semestre. OK. C'est ce que j'ai pris. Ce ne sont pas les cours qui m'intéressent le plus, on va dire. Mais je sais que pour les prochains semestres, vu qu'on peut choisir nos cours, on a vraiment... Alors, ça dépend des départements d'études. L'université, elle est classée en département d'études. Moi, je suis dans le département des relations internationales. donc il y a plein plein de cours différents franchement on a vraiment le choix en fonction de ce qu'on veut faire c'est pas du tout un problème je sais que pour les prochains cours il y a clairement ce que je veux c'est à dire avoir des choses qui sont internationales mais orientées vers l'Asie de l'Est pour l'instant par exemple en cours qui sont orientés vers ça le seul cours obligatoire que du coup j'ai pu choisir, enfin non obligatoire que j'ai pu choisir c'était les relations modernes Corée-Japon. Donc ça, ça rentre totalement dans ce que je veux faire. Donc il y a pas mal de choix quand même au niveau des cours. Donc peu importe ce que vous voulez faire, à partir du moment où vous êtes dans votre département d'études, donc c'est-à-dire si vous voulez faire des relations internationales, vous êtes dans le département des relations internationales, vous avez vraiment le choix de prendre les cours qui vous plaisent.

  • Speaker #1

    Ok. Et en parlant de la bourse, est-ce que tu peux en dire plus ?

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend des universités. Là, la bourse que je vise, ce n'est pas une bourse dans le sens où on n'a pas les moyens de payer. Parce que du coup, on doit prouver en tant qu'étranger qu'on a les moyens de vivre en Corée. Mais c'est une bourse, on va dire, de mérite. En fonction des notes qu'on a eues, si on arrive à avoir une moyenne suffisamment haute, on peut avoir jusqu'à 100% des frais de scolarité couverts. Après, il y a d'autres bourses qui sont offertes par Yonsei. Il y a une bourse si on devient assistant d'un professeur. On peut avoir une partie des frais payés. Si on est dans une association en termes de, par exemple, le bureau des étudiants, si on est, on va dire, membre de l'administratif du conseil des étudiants, on a un salaire, on a un tiers des frais de scolarité qui sont payés. Il y a différentes bourses en fonction des résultats et de la façon dont on choisit d'aborder la bourse. il y a plusieurs choix, mais c'est quand même pas facile à obtenir.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as des choses que tu aurais aimé savoir avant de venir ? Si tu as des conseils aussi à donner aux éditeurs ?

  • Speaker #2

    Vraiment la banque. Parce que c'est vraiment ce qui peut nous mettre absolument dans les ennuis. J'ai passé vraiment trois semaines à ne pas dormir, à appeler la Corée la nuit et à appeler ma banque la journée. Vraiment, ça a été horrible. donc ça vraiment je le conseille parce que je souhaite vraiment à personne de vivre ce que j'ai vécu tellement c'était stressant de me dire que peut-être je pourrais pas aller à Yonsei parce que le virement a mal été fait et que enfin bref donc vraiment il faut faire très attention à ça si vous trouvez des solutions comme WISE parce qu'il y a un plafond de paiement en WAN qu'on peut pas dépasser donc si vous dépassez pas ce plafond franchement je vous conseille de faire par WISE sinon si vous avez la chance d'avoir une banque internationale, ça, c'est bien. Comme ça, ça facilite le paiement. Donc, faire attention au niveau des virements de la banque. Vraiment bien prévoir à l'avance. Possiblement, demander à l'université de vous donner les informations pour faire le virement avant que la période de paiement ouvre pour qu'ils reçoivent le paiement dans cette période-là. C'est essentiellement le conseil que je donnerais parce qu'après, le reste, ça s'est plutôt bien passé. Donc, ouais, surtout ça. Vraiment, ne... vraiment, vraiment, vraiment ça. C'est trop, très sensible. Si les gens veulent, par exemple, des choses qui sont assez simples, mais utiles, il y a des applications qui sont bien utilisées sur le téléphone. Donc, Kakao Talk, Kakao Map, ou Never Map, c'est les Google Maps de Corée. Alors moi, j'utilise par exemple Kakao Map, et c'est super bien, parce qu'en fait, il nous donne plusieurs trajets possibles pour aller d'un point A à un point B. en nous disant, par exemple, vous pouvez prendre ce bus ou vous pouvez prendre ce métro, etc. Et il y a les temps d'arrivée des bus. Donc, c'est super bien fait. C'est super pratique. En termes de traducteurs, il y a Papago. Pour le train, c'est Corail Trail, je crois que ça s'appelle. Sinon, les bus, ça marche très bien. Au niveau des cartes SIM, il y a des cartes SIM qui sont prépayées, qu'on peut acheter à l'aéroport. Je vous conseille vraiment de prendre une carte SIM, surtout avec du Wi-Fi, parce que les appels, peut-être que vous n'en aurez pas besoin. Mais le Wi-Fi, on va dire la 4G, c'est vraiment très important. Même si on a du Wi-Fi un peu partout, dans les trains, dans les bus, dans les métros, etc. c'est quand même important d'en avoir et la carte SIM elle marche par période de temps donc une semaine, deux semaines,

  • Speaker #1

    trois semaines en fonction de ce que vous voulez à partir du moment où on a ça je pense qu'on peut se débrouiller assez facilement en Corée c'est tout pour cet épisode de Récits Expats j'espère que vous avez apprécié si vous avez aimé cet épisode n'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode à venir N'hésitez pas à partager vos réflexions, vos suggestions et vos expériences en laissant un message sur nos réseaux sociaux ou en laissant un commentaire. Merci d'avoir écouté et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Récit Expat.

  • Speaker #2

    Bye bye !

Chapters

  • Chapitre 1

    00:00

Description

Dans cet épisode de Récits Expats, direction l'Asie de l'Est avec Margot, une étudiante française en relations internationales, qui partage son expérience à Yonsei University, l'une des universités les plus prestigieuses de Corée du Sud, située à Séoul. Découvrez les motivations profondes de Margot pour poursuivre ses études en Corée, un pays riche en culture et en opportunités pour les expatriés. Cet épisode fascinant vous plonge dans l'exploration culturelle et l'apprentissage interculturel de Margot en terre coréenne, une aventure qui pourrait bien vous inspirer à franchir le pas de l'expatriation !

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Transcription

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Récits expats. Je suis Wazeline, votre hôte. Je suis ravie de vous emmener dans un voyage au cœur des récits d'expatriés francophones à travers le monde. Dans ce podcast, nous explorons les histoires inspirantes, les défis surmontés et les aventures intrépides de ceux qui ont choisi de franchir les frontières et de vivre à l'étranger. Alors, installez-vous confortablement et préparez-vous à décoller sans quitter le confort de vos écouteurs. En route où chaque écho est une histoire et où chaque histoire est une aventure. Cette semaine, on part à la rencontre de Margot, une étudiante française pleine de curiosité et de passion pour la découverte de nouvelles cultures. Elle poursuit actuellement ses études dans l'une des universités les plus prestigieuses de Corée du Sud, l'université de Yonsei, située en plein cœur de Séoul. Est-ce que tu peux te présenter brièvement ton parcours et d'où tu viens ?

  • Speaker #2

    Je suis Margot, j'ai 24 ans, je viens de France. Je fais là mes études en Corée. Mais avant ça, j'avais déjà eu mon master en France, j'étais à Sciences Po Rennes. Mais je veux travailler dans les relations internationales et spécialement en Asie de l'Est. Et je trouvais que pour l'instant, les cours que j'avais eu, c'était un peu trop... général au niveau des relations internationales et je voulais un peu plus me spécialiser. Donc, j'ai regardé les universités en Corée pour pouvoir avoir des cours qui étaient plus sur cette zone géographique et la Corée parce que c'était le pays que je préférais dans les pays que j'étudiais. Et voilà, c'est comme ça que je suis venue ici.

  • Speaker #1

    Ok. Du coup, tu fais des études en relations internationales et tu as choisi la Corée, c'est parce que, comme tu as dit, tu aimais bien parmi les pays et tu avais d'autres choix de pays. vu que tu veux faire l'Asie de l'Est est-ce que c'est vraiment qu'en Corée que tu peux faire ça ?

  • Speaker #2

    Non, je pouvais aussi aller en Chine parce que j'ai pas mal étudié les relations Chine-Corée mais en fait ce qui me plaisait davantage en Corée c'est en fait j'ai découvert vraiment l'Asie bon quand j'étais plus jeune j'aimais lire des mangas etc donc j'avais plutôt un attrait pour le Japon qui s'est un peu calmé quand j'étais au lycée et c'est quand je suis partie en échange en Suisse c'était la période du Covid donc il y avait une quarantaine et j'étais toute seule dans ma chambre j'avais rien à faire et une de mes amies m'avait proposé de regarder des dramas donc j'ai commencé à regarder des dramas et j'ai beaucoup aimé la langue coréenne et c'est comme ça en fait que je me suis beaucoup intéressée à l'Asie parce que je suis partie de la langue coréenne ensuite j'ai regardé l'histoire du pays et voir toutes les influences extérieures qu'il y avait eues sur ce pays-là, ça m'a poussée à me questionner sur d'autres pays, surtout qu'après j'avais des amis chinois. J'avais le choix de partir aussi en Chine, j'avais regardé les écoles, mais au niveau de la culture, je préfère quand même la Corée. Donc je me suis dit, tant qu'à faire, autant partir en Corée.

  • Speaker #1

    En parlant de la culture, j'imagine que la culture locale, c'est l'influence au quotidien.

  • Speaker #2

    Là, c'est encore un peu tôt, je trouve. J'étais déjà partie en Corée en tant que touriste il y a deux ans. Donc là, j'avais déjà eu un premier aspect de la culture coréenne avec des choses qui sont assez surprenantes, les gens qui te poussent et qui ne s'excusent pas, mais c'est juste normal, en fait. Donc pour l'instant, je n'ai pas trop d'influence sur ma vie de tous les jours. À l'université, pas tant, parce qu'au final, dans mon master, il y a beaucoup d'étrangers, donc ça va. Après, ce qui va plus jouer, je pense, c'est quand on est dans la rue. En fait, quand on sort du campus universitaire, là, on se retrouve vraiment dans une autre culture. Mais c'est ça aussi qui est intéressant. Et je pense qu'avant de partir, il faut aussi se poser des questions sur la culture coréenne pour ne pas être déstabilisé ou alors possiblement être déçu aussi. Il y a des choses qui peuvent être surprenantes. Par exemple, de ne pas fumer n'importe où dans la rue. Il y a des zones spéciales. et dans ces zones spéciales, il y a un cendrier où tout le monde crache dedans. C'est vraiment horrible. Ça, c'est assez dégoûtant. Mais du coup, il faut quand même, je pense, lire un peu des choses sur la Corée ou se préparer à y aller parce que ce n'est pas la même culture que la culture occidentale, forcément. Mais ça ne veut pas dire que c'est moins bien. C'est juste différent. Il faut se préparer à ne pas vivre de la même façon que l'on vit dans son pays.

  • Speaker #1

    Du coup, est-ce qu'il faut vraiment avoir les bases En fait,

  • Speaker #2

    le problème, c'est que ce n'est pas un mythe que les Coréens parlent mal anglais. Ou alors, ce n'est pas que... Alors oui, les anciennes générations ne parlent pas trop anglais. Et les nouvelles générations, plus. Mais je pense qu'il y a aussi un aspect de timidité. Et du coup, des fois, ils n'osent pas répondre aux questions. du coup ça peut être compliqué de parler en anglais avec quelqu'un là-bas, même à l'aéroport international, des fois ça peut être compliqué, je pense que c'est essentiel d'avoir des bases de coréen, ne serait-ce que savoir lire le hangul je pense que c'est essentiel, ce qui n'est pas difficile du tout en fait, mais savoir lire le hangul, par exemple pour les transports en commun, alors quand on prend le métro ça va, parce qu'il est très bien fait pour les étrangers, il y a même les annonces qui sont faites en anglais mais pour le bus par exemple là ça pose un gros problème parce que en fait dans les bus coréens c'est rare qu'il y ait une annonce en anglais, les annonces elles sont généralement faites en coréen et en fait le bus il va annoncer le prochain arrêt et l'arrêt d'après, donc des fois on se dit ah punaise c'est mon arrêt mais en fait non c'est l'arrêt d'après donc il faut faire un peu attention à ça et même pour poser des questions en fait vraiment le vocabulaire de base je pense que c'est essentiel Et puis ça fait aussi plaisir pour les Coréens qu'on vienne dans leur pays et qu'on parle leur langue. Je pense que ce serait pareil dans n'importe quel pays. Donc oui, faire l'effort d'apprendre la base. Et je pense aussi que si on choisit de vivre en Corée, c'est qu'on a aussi un attrait pour la langue. Donc oui, c'est mieux si on parle leur langue, clairement. Mais ça me fait penser à un échange que j'avais eu à Busan, ce qui était lunaire. En fait, j'avais un parapluie dans les mains et le temps, il était un peu nuageux, donc il allait pleuvoir. Et il y a une grand-mère coréenne qui vient me voir et qui parlait en coréen. Et en fait, elle me dit j'ai pas de parapluie Et elle m'a pris mon parapluie et elle est partie. Je suis restée comme ça. En fait, je ne savais pas quoi lui dire parce que quand elle m'a dit j'ai pas de parapluie j'avais envie de lui dire je suis désolée, qu'est-ce que vous voulez que je fasse pour vous ? Elle m'a juste pris mon parapluie et elle est partie. et je pense qu'en fait elle l'a fait parce qu'elle a vu que j'étais étrangère et bon après c'était pas si grave et juste après ça il y a une autre dame qui pareil parlait en coréen et qui a vu que j'avais pas de parapluie elle m'a demandé pourquoi j'avais pas de parapluie donc j'ai expliqué mon histoire de la grand-mère et elle est venue avec un autre parapluie elle est allée chercher un parapluie pour me le donner les échanges en fait je pense que généralement les coréens ils viennent pas vraiment vers nous en tant qu'étrangers parce que peut-être qu'ils se disent qu'on parle pas coréen non plus donc... ils vont pas non plus essayer de nous mettre dans la panade. Des fois, ça peut être compliqué d'avoir des échanges, en fait.

  • Speaker #1

    Ok. En fait, ça revient aussi à une autre question que je voulais te poser. Est-ce que, justement, le fait d'être étrangère, est-ce que ça t'affecte dans la vie de tous les jours ?

  • Speaker #2

    Non, pas vraiment. Après, c'est surprenant. Par exemple, quand j'ai pris l'avion pour aller à Séoul de France, il n'y avait pratiquement que des Coréens dans mon avion. J'étais assez surprise, en fait. Je m'attendais à ce qu'il y ait plus de Français, mais en fait, pas du tout. Je pense que... 95% de l'avion était avec des Coréens. Et quand on arrive, en particulier quand on est seul, je pense qu'il y a un petit moment de surprise de la part des Coréens. Parce qu'un étranger, seul, quand on est à plusieurs, on peut se dire qu'on fait du tourisme. Mais seul, c'est assez surprenant, même quand on prend par exemple les transports. On nous regarde un peu, pas du tout méchamment, mais juste par curiosité, je pense qu'ils essayent de savoir. pourquoi on est là, potentiellement d'où on vient. Après, il y a des choses, par exemple, on se fait plus facilement remarquer dans la rue, je pense, mais je pense que c'est normal, comme n'importe quel étranger dans un autre pays, parce qu'on est moins nombreux, par définition. Après, j'ai peur aussi, par exemple, de faire quelque chose qui est mal vu en Corée sans m'en rendre compte, qu'il soit culturellement ou socialement pas acceptable. Donc je fais un peu super attention parce que je n'ai pas envie de froisser quelqu'un. sans m'en rendre compte et si je le fais par exemple dans la rue je sais qu'il y a personne qui va venir me voir pour me dire ce que tu fais c'est pas bien et donc juste je vais peut-être offenser quelqu'un sans m'en rendre compte ça va au niveau de la vision qu'ils ont des étrangers je trouve en tout cas pour l'instant moi j'ai pas eu de problème je pense que c'est juste de la curiosité quand on nous regarde aussi

  • Speaker #1

    peut-être je pense que c'est dans peur de l'inconnu en fait je pense Sachant qu'il me semble qu'en Corée, dans les pays d'Asie en général, dépendamment de la classe sociale et de l'âge aussi, le temps, le discours, il change et les comportements aussi.

  • Speaker #2

    Justement, j'ai une anecdote sur ça qui ne s'est pas passée en Corée, mais j'ai fait un stage au Centre culturel coréen. Et il y avait une des professeurs d'un atelier, je crois, de danse. Et je voulais lui dire d'attendre. Sauf qu'en fait, en coréen, souvent quand on veut, on va dire, vous voyez quelqu'un, les verbes se terminent par yo et moi je pensais que le verbe se terminait par ryo mais il se terminait par lio donc qui est pas le même o donc c'est pas du tout la même conjugaison et du coup en fait je lui ai vraiment tutoyé mais genre comme on dit à un chien attends et moi je savais pas que je lui avais dit ça et en fait je vois elle me regarde et puis d'un coup elle éclate de rire alors moi je comprends pas pourquoi et c'est après quand on m'a dit en fait t'as pas du tout été polie donc ouais c'est plus ça dont j'ai peur des fois de mal parler aux gens sans me rendre compte parce que c'est pas du tout mon but ouais je vois mais je pense qu'en fait ils sont assez indulgents là j'ai une question en fait c'est par rapport parce que tout à l'heure on parlait des

  • Speaker #1

    dramas est-ce que tu sais si les coréens en général écoutent la K-pop ou regardent des dramas ou si c'est vraiment un truc qui est fait vraiment pour l'Occident en fait non alors clairement par exemple quand on va dans la rue

  • Speaker #2

    les quartiers où il y a beaucoup de boutiques, par exemple, Myangdong, devant les boutiques, il y a des haut-parleurs et ils diffusent de la musique. Et honnêtement, j'ai entendu pratiquement que de la K-pop. Vraiment. Et ce n'est pas forcément... Enfin, c'est des quartiers qui sont touristiques, oui. Mais là, par exemple, à cette période de l'année, il n'y a pas trop de touristes. C'est principalement des Coréens ou des gens qui vivent en Corée. Donc, clairement, je pense qu'ils écoutent de la K-pop. pareil pour les dramas en fait je pense qu'à la télé il n'y a pratiquement que ça et quand on est dans les transports en commun par exemple il y a des télévisions avec des pubs pratiquement toutes les pubs sont tournées avec des acteurs donc qui jouent dans des séries donc vraiment si je pense qu'ils les choisissent pour faire des pubs c'est qu'ils sont regardés autre part donc oui c'est vraiment des produits culturels qui sont faits pour la Corée il y a certaines séries coréennes qui sont à destination de l'Occident, on va dire. Mais la plupart, c'est vraiment fait pour la Corée. Et d'ailleurs, c'était un moyen important d'exprimer la différence culturelle après, justement, l'annexion du Japon, de produire leurs produits culturels. Donc oui, c'est vraiment... C'est pas du tout un mythe. Ils regardent des dramas, ils écoutent de la K-pop. Ok.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'actuellement, tu habites sur le campus ou tu es hors campus ? Ouais. Ok. Que pourrais-tu dire, enfin, décrire ta vie de tous les genres ?

  • Speaker #2

    En France, j'avais mon appartement. Mais après, j'étais à Sciences Po. Du coup, ce n'est pas vraiment le même rythme que l'université. On avait déjà plus de cours. Là, j'ai moins de cours en termes d'horaire, mais on a vraiment beaucoup de travail personnel. Et en fait, je suis à Yonsei. Le campus, il est énorme. Vraiment très, très grand. À l'intérieur du campus, il y a des routes pour les voitures, etc. Il y a des taxis qui viennent. Il y a des navettes. pour aller des dorms aux salles de cours parce que c'est vraiment très grand. C'est une ville dans la ville. C'est exactement ça. C'est exactement ça. Déjà, par exemple, dans mon bâtiment de dorm, j'ai un mini convenience store, donc une mini superette. Il n'y a pas grand-chose, mais l'essentiel, c'est par exemple qu'il me manque une brosse à dents ou que sais-je. On va dire que ça, c'est assez surprenant d'avoir tout ça à portée de main. parce que même dès qu'on sort du campus dans toutes les rues il y a des superettes vraiment il y en a même parfois les unes à côté des autres ça c'est assez surprenant par rapport à la France par exemple donc pour l'instant je dirais qu'au niveau des cours je pense que le système aussi il dépend des écoles, du système académique je pense que c'est un peu c'est pas trop différent mais c'est pas le même rythme dans le sens où moi personnellement J'avais beaucoup de cours avant et là, il y a carrément un cours où on doit, en dehors des heures de cours, écouter un cours magistral de deux heures. C'est comme si on avait deux fois ce cours dans la semaine, alors que pourtant sur le papier, on n'en a qu'une seule fois. Donc oui, il y a beaucoup de travail personnel honnêtement. Moi, j'ai de la chance parce que mes cours, on choisit nos cours en fait. Je les ai sur le début de la semaine, donc le jeudi jusqu'au dimanche. je m'organise pour faire mon travail personnel, on va dire. Là, ça va parce que l'année scolaire, elle vient de commencer. Ça a commencé la semaine dernière. Donc, on commence doucement, mais on a déjà eu des devoirs à rendre. Et puis, on doit s'organiser pour les midterms et le final exam. Ça, je pense que c'est assez similaire en termes de calendrier scolaire aux États-Unis. parce qu'on a les mêmes vacances, genre summer break, etc. Ça, c'est assez similaire. Du coup, ce n'est pas le même calendrier scolaire qu'en France. Mais pour l'instant, ça commence doucement, donc on a le temps de s'adapter. Et puis, les professeurs sont compris en CIF, donc il n'y a pas de problème par rapport à ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous parler un peu des démarches administratives que tu as dû faire pour pouvoir étudier justement à Yonsei ?

  • Speaker #2

    Alors ? Au niveau des démarches administratives, j'ai énormément de choses à dire parce que ça a été un parcours du combattant. Mais je pense que ça, c'est plus un problème qui m'a touchée moi personnellement. Mais je préfère en parler comme ça au moins si je peux éviter à d'autres personnes d'avoir le même problème. Franchement, je souhaite ça à personne. J'ai passé trois semaines de stress intense. C'était affreux. Alors, au niveau, pour commencer du début, donc moi, je ne suis pas étudiante en échange. Je suis une étudiante à part entière de Yonsei. Ma seule différence avec les Coréens, c'est que je ne suis pas coréenne. Mais il y a, en fait, chaque université a une période de candidature pour chaque semestre. Donc, il y a le semestre de printemps et le semestre d'automne. Et il faut candidater à ce moment-là. Alors, il faut faire attention parce que moi, je m'étais trop. Pour les coréens, il y a un espèce de site qui répertorie toutes les universités. Mais ça, c'est vraiment fait pour les coréens. Pour les étrangers, la candidature va se passer sur le site de l'université. Donc, les dates varient un peu selon les universités. Donc, ils vont vous demander plein de documents, vos notes. Ils vont vous demander aussi un relevé bancaire pour prouver que vous avez tant d'argent sur votre compte. Des lettres de recommandation de la part de professeurs ou... de stage que vous avez fait ou d'entreprise dans laquelle vous avez travaillé. Après, la liste, elle dépend des universités, mais il faut faire un peu en récapitulatif de tout ce qu'on a fait avant, les notes. Et si votre bulletin de notes n'est pas en anglais, il faut une traduction certifiée. Ça, ça coûte de l'argent. Il faut être... Il faut le savoir. Du coup, je vous conseille de regarder un peu avant. ou faire votre traduction certifiée pour ne pas vous retrouver au dernier moment à le faire. Et ensuite, vous transmettez tous vos documents, votre dossier à l'université qui va l'étudier. Les résultats, pour par exemple le semestre de printemps, ce sera vers mi-décembre. On a les résultats là, ils vous disent si vous êtes acceptés ou pas. Et après, il faut leur dire si vous voulez aller à l'université ou pas. Il ne faut pas oublier de leur répondre. en leur disant oui, oui, je veux aller dans votre université À partir de là, il faut renvoyer tous les documents qu'on a envoyés par la poste en Corée à l'université. Je ne sais pas si c'est pareil pour tous les pays, mais en France, il faut une apostille. C'est un document de la part de l'État qui certifie que vos bulletins de notes et vos diplômes sont bien reconnus par la France. Il faut le faire à la cour d'appel, c'est gratuit. mais il faut juste prévoir un peu en avance si jamais par exemple la cour d'appel est très occupée et qu'elle a beaucoup d'apostilles à faire ça peut prendre quelques jours donc il faut prévoir ça et ensuite on va vous l'envoyer après il y a la période de paiement alors ça c'est là où moi j'ai commencé à avoir mes problèmes parce que en fait quand on fait un virement international en fonction des banques ça peut prendre plusieurs jours mais eux ils ont une période de paiement qui est ouverte Donc je vous conseille déjà de demander à votre banque d'être bien sûr qu'il puisse faire un paiement international et combien de temps ça va prendre. Si vous voyez que votre banque met par exemple 15 jours à faire un virement, à mon avis il faudrait essayer de demander à l'université d'avoir accès aux informations de leur banque pour pouvoir envoyer avant et que ça arrive dans les temps de la période de paiement. Parce que sinon ça risque d'arriver après et après c'est un peu compliqué on va dire parce qu'on risque de ne plus être accepté. si on passe la période de paiement, ce qui est un peu logique. Donc moi, c'est ce qui m'était arrivé en fait. Mon paiement, il a tardé vraiment énormément. Donc j'ai failli ne pas être acceptée finalement à Yonsei, donc c'était super stressant. Et en dernière démarche, c'est le visa. Alors là, pour le visa, il faut savoir que tout dépend du paiement. Parce qu'on a un certificat d'admission qu'il faut demander à l'université, mais qu'on peut avoir qu'une fois avoir payé. Donc tout dépend vraiment du paiement. C'est ça qui est un peu tendu. Et après, en France, nous, maintenant, il faut demander le visa étudiant au Kevac. C'est un centre de visa. Il faut envoyer un dossier, un formulaire qu'on trouve sur le Kevac, sur le site du Kevac. Il faut envoyer son passeport original par la poste. Et le visa, ça peut prendre entre deux et six semaines. C'est pour ça qu'il faut payer vraiment... très important, l'université a la première période de paiement, parce qu'il y en a une deuxième, mais qui est beaucoup trop proche de la date du début des cours, et on risque de louper les cours, en fait. Donc, il faut faire attention à ça. Mais c'est assez simple, en fait, parce que même si on a des questions, on peut toujours envoyer des mails à l'université, et ils sont souvent très sympas, ils vont chercher à nous aider. Il n'y a pas de problème par rapport à ça, c'est juste qu'il faut bien s'assurer d'envoyer tous les documents comme il faut la première fois, parce que sinon ça risque de retarder le processus. Vu que c'est des choses qui sont à l'étranger, ça peut mettre du temps à se régler.

  • Speaker #1

    Tu dépasses les délais, mais ta candidature, elle peut être mise en attente pour l'année d'après, enfin pour la prochaine rentrée.

  • Speaker #2

    Il faut recandidater.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Il faut tout recommencer à zéro.

  • Speaker #1

    Et je me dis que c'est non remboursable.

  • Speaker #2

    Ouais, les frais de candidature, ils sont non-compensables, mais c'est aux alentours de, on va dire, entre 80 000 et 100 000 won. C'est pas énorme, énorme, mais quand même. Mais sachant qu'on a des problèmes, moi c'était mon cas, j'ai eu des problèmes, ils ont quand même été cool, ils ont essayé de trouver des solutions avec moi. C'est juste que si vraiment on paye pas, quand on nous donne une deuxième chance, ben c'est fini. Et en même temps... Je les comprends parce que s'ils doivent courir après tous les élèves pour avoir le paiement, ils ne vont jamais s'en sortir. Il y a tellement d'élèves dans l'université que ce n'est pas possible. Et puis, même si le problème ne vient pas de vous, de votre banque ou de l'administration, etc., ce n'est pas trop leur souci à eux non plus. Ils vont être compréhensifs dans une certaine mesure quand même. On a un peu de marge de manœuvre. Mais il ne faut pas les mener en bateau, pas payer pendant deux mois. Ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    Justement, pour les paiements, est-ce que c'est par semestre ou c'est vraiment tu payes à l'année ?

  • Speaker #2

    C'est par semestre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #2

    Tout est par semestre parce qu'en fait, on peut choisir de faire qu'un semestre et on peut choisir de faire que trois semestres. Si par exemple, on prend beaucoup de cours, on peut valider le master au lieu de quatre semestres en trois semestres. Et aussi, si on réussit pas son semestre, on n'est pas accepté pour le prochain. Donc oui, c'est par semestre. Si jamais par exemple, votre banque, elle est à l'étranger et que c'est difficile de payer ? il y a un site qui s'appelle Wise. Si le montant, il n'est pas trop important, on peut payer par ça et ça prend une heure pour que le virement parte de chez nous et qu'il arrive sur le compte de l'université. Donc ça, c'est bien. Et puis surtout, vous pouvez choisir la monnaie parce que des fois, l'université peut vous demander de payer un won, ce qui n'est pas une monnaie qui est beaucoup utilisée par les banques, on va dire occidentales. Donc, il faut faire attention aussi à ça. Il faut bien poser les questions, toutes vos questions à la banque. savoir s'ils peuvent faire le virement, savoir s'ils peuvent faire le virement en one, combien de temps ça va prendre, etc. C'est vraiment important de poser ces questions-là pour vous préparer éventuellement à trouver une autre solution. Parce que ce n'est pas au moment où la période de paiement arrive qu'il faut vous dire, ah, si ça ne marche pas, qu'est-ce que je fais ? Non, il faut trouver la solution avant, parce que sinon, c'est trop court en termes de délai.

  • Speaker #1

    Sinon, une autre université.

  • Speaker #2

    Sinon, une autre université. Après, c'est compliqué parce que toutes les périodes de candidature, elles sont en même temps. Donc, ça veut dire que toutes les... Toutes les candidatures sont déjà finies. Sinon, il faut attendre le semestre prochain.

  • Speaker #1

    Question pour ton diplôme. Est-ce que tu disais que les études que tu as faites en France, tu as dû les certifier comme quoi ? C'est des études certifiées par l'État français ?

  • Speaker #2

    Yonzi, ça fait partie des super grosses universités de Corée. Ça fait partie de l'ESCAI. Moi, je compte rester à travailler en Corée.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas changer de ville ou tu vas vraiment rester à Séoul ?

  • Speaker #2

    Alors, si, je dois choisir. Je dois avouer que Séoul, c'est quand même une ville qui me plaît énormément. Si je dois choisir une autre ville, je dirais Busan, parce que c'est une ville aussi que j'ai beaucoup aimée. Mais Séoul, c'est quand même là où il se passe plus de choses au niveau de la diplomatie et des relations internationales. J'aimerais bien travailler avec l'ambassade de France. Alors, pas en tant que diplomate, parce que sinon on est muté par le ministère des Affaires étrangères. Et comme moi, je veux rester en Corée. je ne veux pas passer le concours. Sinon, je suis mutée tous les deux ou trois ans dans un autre pays pour revenir en France. Et ce n'est pas ce que je veux. Sinon, j'aimerais bien travailler avec l'UNESCO. Il y a une branche en Corée. Mais je ne sais plus si c'est à Séoul ou pas. Il ne me semble pas que ce soit à Séoul. Sinon, travailler dans une grosse entreprise où les relations internationales sont importantes. Et là, Séoul, c'est quand même une ville privilégiée en Corée du Sud pour faire ça. et puis vivre à Séoul c'est tellement bien dans le sens où chaque quartier a son identité, on peut faire plein de choses au niveau des événements culturels, des musées visiter des monuments Séoul c'est quand même je pense la plupart des étrangers vivent à Séoul mais comme la plupart des Coréens vivent à Séoul, la moitié de la population coréenne vit dans Séoul ou son agglomération

  • Speaker #1

    Tu vas rester pour travailler est-ce qu'il te faut un visa pour cette étude ou il faut vraiment que ce soit Un autre visa, tu vas faire une nouvelle demande à part.

  • Speaker #2

    Oui, on ne peut pas travailler avec un visa étudiant.

  • Speaker #1

    Même à temps partiel ? Admettons, là, pendant tes études, tu veux travailler les week-ends, tu ne peux pas avec ton visa étudiant ?

  • Speaker #2

    Alors déjà, de sûr, pendant les six premiers mois, ce n'est pas possible. Je ne me suis pas trop posé la question parce que je sais que dans mon université, il y a des postes dans des associations qui sont rémunérés. Donc, je comptais plutôt faire ça parce que c'est beaucoup plus simple en termes administratifs. Et une fois qu'on a terminé nos études, il faut changer de visa parce qu'on ne peut pas rester avec un visa étudiant. D'ailleurs, le visa étudiant, entre parenthèses, il n'est valable qu'au final que quelques mois en fait. Quand on arrive en Corée et qu'on reste plus de 90 jours, il faut demander... la Alien Card. C'est la carte des résidents étrangers. Donc oui, il faut changer de visa. Pour travailler, il y a un visa qui est assez simple d'obtenir, c'est le visa vacances-travail. Travailler et sinon ne pas forcément travailler et juste visiter le pays, mais laisser plus de 90 jours. Et sinon, si on veut vraiment un visa de travail, généralement il va être accordé que si on a déjà trouvé un emploi. Parce que sur le formulaire, il va avoir marqué est-ce que quelqu'un vous invite pareil que par exemple en étudiant est-ce que quelqu'un vous invite à faire le visa il faut répondre oui que c'est votre employeur avec son nom avec l'adresse etc de dire oui c'est cette entreprise qui m'invite à faire le visa parce que j'ai été accepté mais pareil que le visa étudiant ils vont demander est-ce que quelqu'un vous invite à faire le visa étudiant oui l'université, telle université etc vous pouvez pas demander un visa sans avoir été accepté dans une université c'est juste pas possible quoi ok

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous parler de la vie de tous les jours, enfin plus le coût de la vie ?

  • Speaker #2

    En fait, au niveau du loyer, moi du coup je suis dans l'université, je suis dans le campus. J'ai payé pour le semestre, c'était pas très cher, enfin pas très cher, tout est relatif, mais j'ai payé pour le semestre 2 500 000 won, ce qui est assez correct, sachant que j'ai une chambre toute seule, avec les toilettes, la salle de bain. Dans le bâtiment, il y a aussi de quoi faire la lessive. Il y a une salle de sport qui est gratuite. Il y a une cuisine. Il y a des salles de révision. Il y a des lounges où on peut regarder la télé. Et il y a du coup un mini convenience store dedans où on peut acheter un peu de nourriture, des trucs comme ça. Donc le bâtiment est super bien. Juste à côté, il y a la cafétéria. Le seul truc... qui est un peu pénible avec ce dormitori-là, c'est qu'il est au nord de Yonsei, sachant que les bâtiments de cours sont au sud. Donc on est à peu près entre un quart d'heure et vingt minutes à pied des bâtiments de cours. On est quand même sur le campus, mais on est dans ces bâtiments de cours-là. Et du coup, on n'est pas du tout du côté de la station de métro. Il faut qu'on prenne un bus pour aller à la station de métro, sinon c'est trop loin pour y aller à pied. Donc ça, c'est un peu l'aspect pénible. Et... il est sur une punaise de montagne. Chaque fois, il faut monter, monter, monter, monter, monter. Ça, c'est vraiment un peu l'inconvénient du Mouak. Et on est à côté d'un parc national, je crois, qui est en fait une montagne. Enfin, une montagne, mais en tout cas une grande colline. Donc c'est pour ça qu'on commence à être sur le flanc de la colline. C'est pour ça que ça monte beaucoup. C'est vraiment un peu l'inconvénient de ce Mouak, de ce dorme-là. franchement je ne regrette pas parce que je suis quand même bien installée et c'est super cool, moi j'ai de la chance d'avoir ma fenêtre qui donne sur Séoul, contrairement à l'autre côté où ça donne sur les autres bâtiments donc j'ai une belle vue sur Séoul donc le dorm ça va après si on est par exemple dans des si on choisit un autre type de logement, pour les étudiants il y a beaucoup de ce qu'on appelle de share house, où ça va être un peu comme un appartement où il y a plein de petites chambres. Enfin, plein, on va dire. Je ne sais pas combien j'en avais vu qui faisaient cinq ou six chambres. Chaque étudiant a sa chambre, mais ce n'est pas dit que vous ayez votre salle de bain. C'est possible que vous partagiez la salle de bain. Et généralement, la partie commune, ça va juste être la cuisine. Il ne va pas y avoir de salon. L'appartement, il est grand en soi parce qu'il y a beaucoup de chambres, mais du coup, il n'y a pas de place pour faire un salon. et là ça va coûter plus cher que le dorm on peut trouver ce qu'on appelle aussi des goshiwon c'est des chambres alors c'est le même principe que share house sauf que c'est pas dans un appartement ça va généralement être un immeuble ou une partie immeuble avec des chambres donc possiblement avec une salle de bain ou pas avec une fenêtre ou pas avec une fenêtre qui donne sur l'extérieur ou une fenêtre qui donne sur l'intérieur on perd super attention quand on regarde ce genre de choses. Et généralement, c'est des chambres qui sont très petites. On va dire maximum 13 mètres carrés et minimum 5 mètres carrés. En fait, les Gochiwon, c'est bien si vous restez pas longtemps, on va dire. Parce qu'on peut payer à la nuit, comme un hôtel. Ou au mois, et après, généralement, plus on reste de mois et moins c'est cher par mois. À partir du moment où, par exemple, on reste 6 mois, ce sera moins cher que s'il ne reste qu'un mois, par exemple. Mais c'est quand même petit. après il y a aussi les appartements donc louer un appartement ou des choses comme ça le problème c'est que en fait quand on est étranger et qu'on arrive à Séoul pour la première fois ou en Corée n'importe où pour la première fois généralement, il faut prendre le logement avant de l'avoir visité. Et ça, ça peut poser problème parce qu'on peut possiblement ne pas voir des choses qu'il y a dans l'appartement et qui sont problématiques, ou alors carrément se faire avoir. Surtout, comme partout, par exemple, même les étrangers qui viennent en France, il y en a beaucoup qui profitent pour faire des arnaques parce qu'ils sont étrangers justement et qu'ils ne connaissent pas bien le système. Là, c'est pareil, il faut faire attention. Et aussi... les appartements en Corée, généralement, ils demandent une portion qui est très élevée. Le prix du loyer restera... Ça dépend de la quartier où on est, mais on peut trouver des choses qui sont assez abordables en termes de prix. Donc, c'est ça qu'il faut savoir. Si, honnêtement, on est à l'université, le plus simple, clairement, c'est d'aller dans les dorms. Ne serait-ce que pour le premier semestre. Au moins, on est là, on est tranquille, on sait qu'on pose nos valises dans un endroit. où on est sûr de ne pas se faire arnaquer, qui est généralement pas trop cher, et on a le temps après de trouver un appartement par exemple, et d'aller visiter, etc. Ce qui n'est pas le cas quand on débarque à Séoul, c'est où il faut tout le temps, il faut tout de suite avoir un logement, parce que sinon on dort dans la rue. Je conseille le dorm si on est à l'université, au moins pour le premier semestre, et après changer potentiellement vers quelque chose d'autre. Donc le logement ça va, Après, en termes de nourriture, là, pour le coup, ce n'est pas du tout la même chose que ce que je faisais en France. En France, j'avais l'habitude de faire mes courses et de cuisiner. Là, ce n'est pas trop possible. Enfin, c'est possible dans le sens où il y a une cuisine dans mon bâtiment. Mais c'est plus compliqué de faire des courses et de trouver des produits frais parce qu'il faut avoir un supermarché à côté. qu'on trouve plus difficilement que par exemple les convenience stores où là, il y en a dans toutes les rues. Et du coup, on trouve par exemple des kimbaps ou des choses comme ça, des plats qui sont déjà prêts ou des ramen et tout. Donc, c'est un peu la facilité nous pousse à aller vers ça, qui n'est pas très cher en soi, mais ça peut vite faire monter la facture. Sinon, manger dans des restos où c'est moins cher qu'en France, par exemple. Donc, c'est juste une habitude à prendre. Si on mange à la cafette, c'est... Alors moi, dans mon cas... c'est 4000 won le repas. Voilà, donc ça, c'est un peu une habitude qui est différente de ce que j'ai connu en France. Les transports, il faut avoir la Timon Dicard. Donc, c'est en fait une carte de transport. Et là, il faut faire attention parce qu'il faut absolument avoir de l'argent liquide parce qu'on ne peut que la recharger avec de l'argent liquide dans les convenience stores, justement, dans les super-hêtes, ou alors dans les bornes qui se trouvent dans quelques stations de métro. Mais... Le problème, c'est que des fois, les bornes, elles n'acceptent pas les cartes de paiement étrangère. Donc, ça pose problème. Donc, il faut tout le temps avoir de l'argent liquide avec nous pour recharger la carte. Et ce n'est pas très cher, on va dire un ticket qu'on paye avec sa carte pour un trajet, c'est 1500 won. Donc, ça va. Et si, par exemple, on prend le métro et qu'on fait, je ne sais pas moi, 15 arrêts, du coup, on se retrouve très loin de là où on a pris le métro pour la première fois, On peut payer un petit surplus quand on quitte, quand on re-bippe la carte pour sortir de la station. Donc ça, ça va aussi. Et pour acheter des petits trucs, par exemple pour son appartement, il y a un magasin qui s'appelle Daiso et c'est un peu comme Action ou Jiffy ou je ne sais pas quel autre équivalent français. Il y a de tout et c'est vraiment, vraiment pas cher du tout. C'est assez impressionnant. Au niveau des produits d'hygiène... Alors moi par exemple j'ai acheté du shampoing et tout à Daiso

  • Speaker #1

    Bon la vie sociale est-ce que c'est facile ou compliqué de se faire des amis justement en Corée mais des amis autres enfin des amis coréens

  • Speaker #2

    En fait il y a un truc qui m'a un peu surprise quand je suis arrivée dans le dorm et tout alors dans le dorm il n'y a pas que des étrangers il y a aussi des coréens c'est qu'en fait personne ne se dit bonjour quand on se croise dans les couloirs Et ça, j'ai trouvé ça un peu surprenant, en fait. Ou même, par exemple, à l'extérieur du bâtiment, quand je sors et que je croise un autre étudiant qui est visiblement dans un des dorms, personne ne se dit bonjour. Tout ça, c'est un peu surprenant. Alors, je ne sais pas si c'est pareil comme ça partout en Corée, mais là, c'était le cas. Et je me dis, c'est pareil, il doit aussi y avoir des personnes qui sont plus ou moins sympathiques que d'autres, comme par toi, hier. Donc peut-être que pour l'instant je crois que j'ai connu les personnes qui étaient moyennement sympathiques, je sais pas. Mais après se faire des amis, alors comme j'ai dit, ça fait pas longtemps que les cours ils ont commencé. J'ai un groupe de discussion sur Kakao Talk, donc c'est vraiment l'application qu'il faut avoir pour parler. C'est un peu Messenger, Facebook, Corée, et tout le monde est dessus. Donc il faut absolument avoir cette application. Donc on a un groupe avec quelques filles du coup de mon bâtiment. Et là, pour le coup, c'est que des étrangères. Après, être amie avec des Coréens, je trouve que c'est un peu compliqué, là. À la fois, c'est peut-être le début de l'année aussi. Personne ne se connaît trop. Donc, peut-être qu'au fur et à mesure, ça va aller mieux.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, les cours, est-ce qu'ils répondent à tes attentes, à ce que tu avais imaginé avant de venir ?

  • Speaker #2

    Alors, il faut savoir que pour le premier semestre, on avait des cours qui étaient, on va dire, obligatoires, entre guillemets. Ils n'étaient pas... obligatoire, obligatoire. Mais vu que j'aimerais avoir la bourse pour le prochain semestre, j'étais obligée de prendre ces cours-là au premier semestre. OK. C'est ce que j'ai pris. Ce ne sont pas les cours qui m'intéressent le plus, on va dire. Mais je sais que pour les prochains semestres, vu qu'on peut choisir nos cours, on a vraiment... Alors, ça dépend des départements d'études. L'université, elle est classée en département d'études. Moi, je suis dans le département des relations internationales. donc il y a plein plein de cours différents franchement on a vraiment le choix en fonction de ce qu'on veut faire c'est pas du tout un problème je sais que pour les prochains cours il y a clairement ce que je veux c'est à dire avoir des choses qui sont internationales mais orientées vers l'Asie de l'Est pour l'instant par exemple en cours qui sont orientés vers ça le seul cours obligatoire que du coup j'ai pu choisir, enfin non obligatoire que j'ai pu choisir c'était les relations modernes Corée-Japon. Donc ça, ça rentre totalement dans ce que je veux faire. Donc il y a pas mal de choix quand même au niveau des cours. Donc peu importe ce que vous voulez faire, à partir du moment où vous êtes dans votre département d'études, donc c'est-à-dire si vous voulez faire des relations internationales, vous êtes dans le département des relations internationales, vous avez vraiment le choix de prendre les cours qui vous plaisent.

  • Speaker #1

    Ok. Et en parlant de la bourse, est-ce que tu peux en dire plus ?

  • Speaker #2

    Alors, ça dépend des universités. Là, la bourse que je vise, ce n'est pas une bourse dans le sens où on n'a pas les moyens de payer. Parce que du coup, on doit prouver en tant qu'étranger qu'on a les moyens de vivre en Corée. Mais c'est une bourse, on va dire, de mérite. En fonction des notes qu'on a eues, si on arrive à avoir une moyenne suffisamment haute, on peut avoir jusqu'à 100% des frais de scolarité couverts. Après, il y a d'autres bourses qui sont offertes par Yonsei. Il y a une bourse si on devient assistant d'un professeur. On peut avoir une partie des frais payés. Si on est dans une association en termes de, par exemple, le bureau des étudiants, si on est, on va dire, membre de l'administratif du conseil des étudiants, on a un salaire, on a un tiers des frais de scolarité qui sont payés. Il y a différentes bourses en fonction des résultats et de la façon dont on choisit d'aborder la bourse. il y a plusieurs choix, mais c'est quand même pas facile à obtenir.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as des choses que tu aurais aimé savoir avant de venir ? Si tu as des conseils aussi à donner aux éditeurs ?

  • Speaker #2

    Vraiment la banque. Parce que c'est vraiment ce qui peut nous mettre absolument dans les ennuis. J'ai passé vraiment trois semaines à ne pas dormir, à appeler la Corée la nuit et à appeler ma banque la journée. Vraiment, ça a été horrible. donc ça vraiment je le conseille parce que je souhaite vraiment à personne de vivre ce que j'ai vécu tellement c'était stressant de me dire que peut-être je pourrais pas aller à Yonsei parce que le virement a mal été fait et que enfin bref donc vraiment il faut faire très attention à ça si vous trouvez des solutions comme WISE parce qu'il y a un plafond de paiement en WAN qu'on peut pas dépasser donc si vous dépassez pas ce plafond franchement je vous conseille de faire par WISE sinon si vous avez la chance d'avoir une banque internationale, ça, c'est bien. Comme ça, ça facilite le paiement. Donc, faire attention au niveau des virements de la banque. Vraiment bien prévoir à l'avance. Possiblement, demander à l'université de vous donner les informations pour faire le virement avant que la période de paiement ouvre pour qu'ils reçoivent le paiement dans cette période-là. C'est essentiellement le conseil que je donnerais parce qu'après, le reste, ça s'est plutôt bien passé. Donc, ouais, surtout ça. Vraiment, ne... vraiment, vraiment, vraiment ça. C'est trop, très sensible. Si les gens veulent, par exemple, des choses qui sont assez simples, mais utiles, il y a des applications qui sont bien utilisées sur le téléphone. Donc, Kakao Talk, Kakao Map, ou Never Map, c'est les Google Maps de Corée. Alors moi, j'utilise par exemple Kakao Map, et c'est super bien, parce qu'en fait, il nous donne plusieurs trajets possibles pour aller d'un point A à un point B. en nous disant, par exemple, vous pouvez prendre ce bus ou vous pouvez prendre ce métro, etc. Et il y a les temps d'arrivée des bus. Donc, c'est super bien fait. C'est super pratique. En termes de traducteurs, il y a Papago. Pour le train, c'est Corail Trail, je crois que ça s'appelle. Sinon, les bus, ça marche très bien. Au niveau des cartes SIM, il y a des cartes SIM qui sont prépayées, qu'on peut acheter à l'aéroport. Je vous conseille vraiment de prendre une carte SIM, surtout avec du Wi-Fi, parce que les appels, peut-être que vous n'en aurez pas besoin. Mais le Wi-Fi, on va dire la 4G, c'est vraiment très important. Même si on a du Wi-Fi un peu partout, dans les trains, dans les bus, dans les métros, etc. c'est quand même important d'en avoir et la carte SIM elle marche par période de temps donc une semaine, deux semaines,

  • Speaker #1

    trois semaines en fonction de ce que vous voulez à partir du moment où on a ça je pense qu'on peut se débrouiller assez facilement en Corée c'est tout pour cet épisode de Récits Expats j'espère que vous avez apprécié si vous avez aimé cet épisode n'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode à venir N'hésitez pas à partager vos réflexions, vos suggestions et vos expériences en laissant un message sur nos réseaux sociaux ou en laissant un commentaire. Merci d'avoir écouté et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Récit Expat.

  • Speaker #2

    Bye bye !

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