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Récits Expats

Destination Bangkok : Un Français en Terre Inconnue

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23min |07/06/2024
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23min |07/06/2024
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Description

Installé à Bangkok depuis décembre 2023, Maxime partage son aventure d'expatrié en Thaïlande. Découvrez pourquoi il a décidé de tout quitter en France pour s'installer dans ce pays culturellement fascinant. Dans cet épisode de Récits Expats, Maxime raconte son parcours, ses motivations profondes, et les défis qu’il a surmontés pour s'adapter à la vie en Thaïlande. Il offre aussi des conseils précieux à ceux qui envisagent de partir vivre en Thaïlande ou de s'expatrier en Asie.

Ne manquez aucun épisode inspirant de Récits Expats ! Abonne toi dès maintenant et partage cet épisode avec tes proches.

Retrouve Récits Expats sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcasts, Amazon Music, Deezer, YouTube, SoundCloud, Podcast Addict, Pocket Casts, Overcast, Castro, et bien plus encore. Rejoins nous pour une immersion totale dans le monde des expatriés francophones !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Merci

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau épisode de Récit Expat. Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Maxime Leroux, un français originaire de Lille. Un véritable globetrotter avec une carrière riche et variée dans le domaine du tourisme, du marketing et de l'événementiel à travers le monde. Il a également été chef d'entreprise dans le domaine de la restauration. Mais depuis décembre 2023, Max a décidé de suivre un de ses rêves, c'est de s'installer en Thaïlande, un pays et une culture qui le fascinaient depuis longtemps. Dans cet épisode, Max nous raconte les débuts de sa nouvelle vie en Thaïlande, partage avec nous ses expériences, les défis qu'il a rencontrés et les moments marquants de cette aventure inoubliable. C'est parti !

  • Speaker #0

    Maxime Leroux, j'ai 36 ans, né en France, de Lille, le nord de la France, pas très loin de la frontière belge. J'ai un parcours d'école de commerce avec les langues étrangères appliquées, des expériences internationales dans des pays comme Londres, au plus proche, mais aussi la Suède. les États-Unis, la Bolivie et l'Argentine.

  • Speaker #1

    Tu as déjà pas mal voyagé avant la Thaïlande.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai eu la chance de commencer assez tôt à faire ce genre d'expat niveau 1 peut-être, parce que c'est trois à six mois. J'ai commencé à 18 ans, du coup j'ai eu de la chance, j'en ai 36, ça fait le double.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu as choisi la Thaïlande pour t'expatrier ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a 4 ans, j'ai demandé mon affaire et du coup c'est vrai que j'avais décidé de venir ici. Je ne le fais que maintenant au final, pour des raisons économiques, financières et puis aussi plus personnelles. En fait, à la base, quand je vends mon affaire, qui était un bain-restaurant à vin, j'ai dit non. Je me dis que je vais aller en Thaïlande pour prendre l'air et faire aussi de la boxe thaï. J'ai fait des camps ou alors des semaines complètes d'entraînement.

  • Speaker #1

    Le fait que tu as déjà voyagé dans des pays plutôt anglophones, est-ce que tu parles thaï ou tu parles plus anglais ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que Bangkok, c'est cosmopolite. Donc, l'anglais est effectivement... utilisée à peu près par tout le monde à des niveaux évidemment très différents mais on est en 2024 du coup il y a Google Translation qui fait un boulot incroyable pour tout le monde et j'apprends le thaïlandais effectivement depuis un petit mois il y a une application qui est bien faite pour ça, Pelling et je prends aussi des cours particuliers j'en prends un autre demain je sais d'en faire peut-être trois heures par semaine parfois quatre pour aussi déjà je pense que c'est l'un des priorités je pense chacun voit les siennes mais quand tu arrives dans un pays déjà moi ça m'intéresse de parler la langue et après je pense que c'est un exemple assez profond de pour montrer aux gens que tu étais là aussi pour eux et que tu t'intéresses au pays apprendre la langue même si c'est 20 mots Je n'en sais plus que 20, mais je vous ai recité pour la langue. C'est important, ça montre quelque chose. Aujourd'hui, c'est ma carte bleue qui s'est fait avaler dans un distributeur de billets, bêtement. Ici, en Thaïlande, tu as d'abord les billets et après, tu dois récupérer ta carte. Je n'ai pas fait attention, j'ai pris mes billets. Je suis allé acheter une boisson pour mon taxi, un café, bref. Ils m'amenaient d'un point A à un point B et j'ai oublié. la journée, lui et moi, lui est chauffeur de taxi, du coup on est en scooter. C'est quand même bien répandu et populaire, l'utilisation du scooter en Thaïlande, mais alors encore plus à Bangkok, pour le coup. Ça fait gagner du temps pas possible, parce que le trafic est quand même assez fou. Je n'ai pas beaucoup d'exemples de comparaison d'autres villes asiatiques, mais... C'est la première fois que je venais en Asie, moi. C'est vrai que là, le scooter, il rend service. Vraiment. Et on a pâté toute la journée au Google Translation, tu vois. On a fait un point A, un point B que j'avais fait hier. Et je lui ai dit, on va faire les 7-Eleven du chemin pour retrouver. Et bon, bref. Et c'est pour dire, toute la journée, on a parlé comme ça, quoi. Et ça a été.

  • Speaker #1

    ça fait combien de temps que tu étais en Thaïlande ?

  • Speaker #0

    moi je suis parti de France le 12 décembre en faisant un mois on va dire un mois quasiment et demi de visite du pays en partant de la capitale du coup en remontant jusqu'à Chiang Rai qui était mon point de limite au nord-est du pays donc j'ai fait des villes qui s'appellent Bangkok évidemment Chiang Mai et Tukotai, c'est l'ancienne capitale du pays, c'est la capitale historique. Fitzalunok, qui est un autre petit petit île où il y a des jolis temples, un peu comme on pourrait voir un peu plus au Cambodge, où les gens vont à Angkor, des choses comme ça. un peu plus dans cet esprit-là, un peu plus indonésien, pierre, bois, moins couleur et dorure. Et jusqu'en haut de Shanghai, j'ai sympathisé avec des Thaïlandais où je suis resté quasiment dix jours avec eux. On a tissé du lien un peu, vraiment. Et je suis retourné à Bangkok en me disant, bon, je pense que j'aime vraiment bien la Thaïlande. Ça fait un mois et demi. j'ai fait du coup le nord du pays pas le sud mais on peut dire que j'ai globalement bien fait le nord j'ai pas fait que des sauts de puce et je me suis dit ouais ok je l'aime bien donc selon ce que tu fais comme boulot dans la vie évidemment moi je peux pas travailler à distance de façon remote je suis pas infographiste ou je bosse pas dans l'AI ou je bosse pas dans la fine tech ou je suis pas développeur tu vois ce que je veux dire mais il y en a beaucoup des profils évidemment comme ceux-là qui peuvent du coup travailler et quand ils veulent, un peu comme ils veulent, alors qu'on ne trouve pas. Donc je suis revenu à Bangkok parce que c'est quand même là que ça se passe, c'est le nerf. Donc là ça fait du coup trois mois, un peu plus quoi. Là on est le 18 c'est ça ? Oui. Ça fait trois mois que je suis en Thaïlande.

  • Speaker #1

    Justement, comme tu disais, je ne travaille pas dans tout ce qui est nouvelles technologies, informatique et autres. Je sais que tu es venu aussi pour la Boxstyle, mais est-ce que tu penses ouvrir un nouveau bar-resto justement ?

  • Speaker #0

    Ça aurait peut-être pu se faire il y a quatre ans en fait, parce que j'avais de l'argent puis j'en ai perdu à cause du Covid. Je vois que j'arrive un peu plus en retard, donc je ne viens pas avec de l'argent à investir, mais du coup je… Je suis à peut-être 30-40 jours de passage d'entretien, d'intégration dans des groupes qui peuvent être des groupes Facebook pour du boulot, des groupes Line qui est très populaire ici, qui est leur WhatsApp qui s'utilise beaucoup. Donc là, je passe des entretiens. Je dirais que j'en ai fait peut-être 7 globalement, 7 ou 8, le temps d'avoir la bonne adresse, d'avoir une réponse, de le programmer, de le scheduler.

  • Speaker #1

    ça se fait ça devrait y être bientôt ça devrait bientôt arriver justement tu trouves comment le marché du travail puisque t'as fait pas mal d'entretiens t'as vu par rapport à différentes entreprises comment ils opéraient et tu trouves que le marché ça va il est pas trop saturé parce que je sais qu'il y a énormément de français déjà qui c'est vrai qu'il y en a pas mal

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y en a pas mal, t'as raison, il y a des communautés assez fortes, notamment le quartier que j'ai choisi, je l'ai choisi comme ça, parce que la première partie de mon voyage, j'ai un peu fui tout type d'étrangers au global, c'est-à-dire que je voulais vraiment passer du temps avec les Thaïs, tu vois, et vraiment essayer de comprendre comment fonctionne le pays, un peu les mentalités. donc j'ai évité de passer trop de temps avec des européens pour faire simple mais là c'est vrai que quand il s'agit de retourner sur le monde du travail j'avais pas forcément j'ai pas préparé en fait mon déplacement ici avec des prises de contact quelles qu'elles soient que ce soit même LinkedIn ou ce que tu veux je suis vraiment venu un peu la fleur au fusil et ça se fait c'est un marché qui est dynamique effectivement concurrentiel aussi très vivant, pour ce qui est de Bangkok en tout cas. Ça construit tout le temps, partout. Il y a des choses qui ouvrent, des choses qui ferment. Il y a des choses qui cartonnent pendant six mois, un an, et après dont on t'entend parler parce qu'ils font un nouvel endroit qui, du coup, plaisent peut-être aux Européens qui vont venir pour qu'après les tailles y viennent, ce qu'on m'a débriefé. poser beaucoup de questions du coup donc non non c'est assez ok en fait d'aller de pouvoir déposer un CV même quelque part d'avoir le numéro de la personne qui est en charge peut-être même d'être reçu tu vois à l'étage des ressources humaines pour remplir une feuille avec tes qualifications et après bon voilà faut faire un follow up quoi mais ça se fait

  • Speaker #1

    Je me posais la question parce que tu vois avec la récession et tout, enfin post-covid, tout ce qui se passe, déjà ici à Montréal, le marché est très saturé. Je me posais la question si tu vois tous les principaux pays où il y a le plus de, notamment francophones,

  • Speaker #0

    je veux savoir si c'est à peu près la même chose il y a quelque chose que tu viens de souligner c'est la partie Covid les gens ont souffert du Covid mais vraiment très très fort très très fort parce que c'est officiellement la ville la plus visitée dans le monde, Bangkok, ça a dépassé Paris je ne le savais pas en venant, j'ai revérifié en faisant des recherches un petit peu disons qu'il y a des personnes comme n'importe où dans le monde qui ont peut-être investi 5000 euros d'autres peut-être 100 000, d'autres peut-être 1 million mais ce que je veux dire c'est qu'il y a plein de gens qui ont tenté une expérience entrepreneuriale malheureusement dans un moment dur, clivant, pas facile et effectivement ici ça a été de ce que j'en sais c'est à dire pour avoir parlé à des Thaïlandais et ou à des Européens qui sont restés là pendant le Covid c'est pas facile quoi, je veux dire ça a été vraiment dur, il y a vraiment des gens qui ont perdu des boulots beaucoup d'argent qui doivent s'en remettre.

  • Speaker #1

    Je voulais revenir, parce que tu as dit quand tu es venue, tu as fait un mois et demi à peu près à voyager dans la Thaïlande du Nord. Est-ce que tu es venue avec l'objectif justement de rester plus longtemps, c'est-à-dire avec un visa de travail ou tu es venue en touriste ou par la suite en touriste tu as pu avoir un visa de travail ?

  • Speaker #0

    Alors, je n'ai pas fait les choses de la façon la plus simple. Je pense qu'objectivement, je ne recommanderais peut-être pas de copier ce que j'ai fait. Parce que, si tu veux, quand je suis parti, j'aurais pu faire une demande de visa touristique que je n'ai pas faite. C'était un peu par fainéantisme et je me suis dit, peut-être que je vais vouloir aller à la Thaïlande et je vais peut-être vouloir continuer, tu vois, descendre en Malaisie, en Indonésie. Et au final, parce que... Ici, ça reste la plus grosse capitale du Sud-Est, j'ai envie de dire économiquement, d'Asie du Sud-Est, bien sûr. Ce n'est évidemment pas Séoul ni Tokyo, mais ça reste quand même une grosse plaque d'activité. Principalement, le PIB est réparti sur du service globalement, du bancaire, un peu de ressources naturelles, du mining. un peu d'IT, du banking, je me répète, et après, tout type de services. Je n'avais pas prévu, en fait, je n'ai pas organisé ça du mieux que j'aurais pu. C'est-à-dire que moi, je suis arrivé, j'ai pris un billet à l'aise, déjà, ils n'aiment pas trop à l'aéroport, mais c'était un billet à l'aise. Je le savais, je l'avais lu. mais je crois que j'aimais bien le thrill du billet à aller seul de le faire toutefois on verra bien, tu vois un billet à aller sans retour on rentre toujours quelque part mais je dis allez vas-y on verra donc ça, quand t'es à l'aéroport on te demande où tu dors donc effectivement t'as une adresse d'hôtel pour peut-être deux jours ou peut-être pour un mois comme t'as envie, moi j'en avais une pour deux ou trois jours en l'occurrence et après t'es du coup tenu par des quand t'as pas fait de demande de visa touristiques et ou ce qu'ils appellent les learning visa qui peut être soit sur du Muay Thai soit sur l'apprentissage de la langue thaïlandaise, il y a quelque chose qui est assez répandu ici pas mal de gens font le temps de penser à ce qu'ils veulent vraiment faire parce que ça les intéresse aussi bien sûr, soit d'apprendre le Thai ou le Muay Thai moi je suis arrivé sans rien globalement un billet allé et euh... j'ai donc fait ce qu'on appelle des ils appellent ça des run visa, ils n'aiment pas trop c'est à dire que j'ai 30 jours à chaque fois à chaque entrée du pays, donc quand j'arrive le 12 par exemple, j'ai 30 jours pour rester dans le pays et après il faut que j'aille faire une première ils appellent ça une première non visa extension donc c'est un on te laisse rentrer 30 jours dans le pays entre un petit tampon et une somme d'argent qui est de 30 ou 40 euros de tête, 36 peut-être. Donc là, tu vas remplir un formulaire et on te dit, voilà, tu peux rester 30 jours. L'idée, c'est qu'en fait, on te surveille dans 30 jours pour voir où t'en es un petit peu, qu'est-ce que tu fais. Moi, j'ai fait ça une première fois dans un mall. Petit coup de tampon, tu payes, tu fais la queue. Faut bien regarder les endroits où on le fait, parce qu'il faut vraiment y passer la journée. Faut vraiment arriver tôt le matin, il faut avoir rempli des papiers, parce que sinon, c'est vraiment très très lent. c'est pas grave, c'est très long c'est tout, on vient à bout après moi j'ai dû sortir du pays une première fois donc j'ai été vraiment à la frontière, j'ai même pas visité ce pays mais je le ferai plus tard mais je suis à la frontière du Cambodge, enfin la même chose mais là plus dans un mall du coup tu sors du pays donc c'est vraiment un poste frontalier tu rentres à gauche tu payes, tu fais un peu la queue puis si tu veux tu ressors à droite c'est moi ce que j'ai fait en l'occurrence donc ça fait deux fois et donc là deux fois ça fait 60 jours et là pour être dans la troisième on va aller chercher 90 jours globalement là du coup j'ai fait une sortie aérienne cette fois-ci sur la capitale de la Malaisie qui est Kuala Lumpur où je vais passer cette fois-ci 5 jours et pas juste 25 minutes, comme j'ai fait la fois dernière. Pareil, ils n'aiment pas trop. Et au retour, donc au retour de Kuala Lumpur pour arriver à Bangkok, j'ai pris un petit coup de chauffe. Du coup, c'était complètement légal. Il s'est complètement autorisé. C'est dans l'encadrement logique de ce que tu as le droit de faire ici. Et ils n'aiment pas trop quand même. Donc je me suis pris deux agents qui m'ont dit écoutez monsieur, vous allez nous accompagner. Donc il y a un autre agent qui est venu me voir. Ils m'ont dit Mais qu'est-ce que vous faites là, monsieur ? Pourquoi vous faites des entrées-sorties de territoire ? Donc je lui ai expliqué précablement, je lui ai dit Moi, je n'avais pas prévu que j'allais aimer aussi vite la Thaïlande. Donc du coup, je pensais voyager plus longtemps. Là, je suis en train de chercher du travail. Est-ce que vous voulez voir mes mails, les groupes dans lesquels je suis, etc. Ça a duré un peu de temps. Ils parlaient anglais, suffisamment pour qu'on puisse échanger en tout cas. et donc là je crois qu'il y a un petit peu de chance un peu de feeling un peu ta tête plein de choses qui font que ça passe ou ça passe pas moi il m'a dit je comprends pas, vous êtes passé par exemple au Cambodge la fois dernière ou là vous donnez de l'argent à l'autre pays vous auriez pu prendre un visa touristique dans mon pays ça coûte pas trop cher c'est pas une question d'argent depuis un mois et demi je suis vraiment en train de chercher du travail en fait Donc même là, il faut faire attention quand on parle de ça, parce que du coup, ils pensaient que moi, je faisais passer des entretiens à des personnes. Ils n'avaient pas forcément compris à ce moment-là que c'est moi qui charge du travail. Et donc, tu vois, travail dissimulé et tout. Donc je dis non, non, je charge du travail pour m'installer dans votre pays. Voilà, après, il y avait une autre zone de discussion qui est quand même existante dans pas mal de pays. j'ai pas vraiment senti qu'on me l'a demandé mais bon le backfish est quelque chose qui existe aussi quand même tu vois j'avais pas de casque sur moi j'avais que ma carte bleue tu vois mais en gros il m'a dit est-ce que vous avez 20 000 bahts sur vous donc ça représente un peu plus de 500 euros tu vois globalement en espèces non non je ne promène pas ça sur moi machin mais je lui ai dit je peux vous montrer mes comptes bancaires si vous voulez et vous allez voir que voilà je dépense de l'argent activement quand même dans votre pays parce que finalement je suis soit à l'hôtel soit dans des petits Airbnb en attendant de pouvoir accéder à mieux donc du moment où ça ça ne veut rien dire c'est internet donc Je savais pas trop, en fait, à ce moment-là. Tu vois ce que je veux dire ? Il y a eu un flottement qui... C'est vrai que d'autres personnes m'ont confirmé. Ça arrive que ça puisse faciliter. Il y avait un jeune homme avant moi, tu vois. Il lui disait ça depuis un petit moment, lui, je pense. Moi, j'ai 36, lui, il doit avoir peut-être 25, tu vois, ou 26. Et je sais pas s'ils l'ont laissé passer, tu vois. J'ai fait ça depuis 8-9 mois.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça fait...

  • Speaker #0

    Globalement, je suis censé avoir un entretien, mardi ou mercredi, réacté, qu'il doit m'être confirmé. qui devrait me laisser avoir du coup un visa de travail qui est délivré par le pays. qui t'impose d'aller en l'occurrence quand t'es à Bangkok il faut aller en Malaisie pour aller dans une ambassade thaïlandaise tu peux même pas faire ça à Bangkok pour pouvoir récupérer un visa de travail donc tu remets un petit billet d'avion ça tu rentres au sort et tu reviens avec un work permit c'est

  • Speaker #1

    l'objectif et c'est valable le temps de ton contrat de travail ? je sais pas si c'est un contrat de travail ah non

  • Speaker #0

    En gros, c'est valable un an. Un work permit, ça leur coûte à peu près à la boîte quelque chose autour de 2000 euros pour t'embaucher. Et c'est quelque chose qu'ils payent mensuellement.

  • Speaker #1

    Ah oui, du coup, ils investissent tous les mois. Donc, c'est pour ça que c'est valable. Mais c'est renouvelable, j'imagine.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. En gros, quand tu es dans ma situation, puisqu'après, il y a d'autres situations, il y a des gens qui viennent avec beaucoup d'argent. Donc, il y a d'autres conditions, si tu veux. Je ne veux pas dire de bêtises sur les montants, mais... Je pense qu'il y a un premier montant qui est autour de 50 000 euros, il y en a un autre qui doit être autour de 700 000. Il facilite des choses, mais moi qui ai posté des choses dans les groupes expats, C'est un peu la guerre les réponses. Une fois que j'aurai éclairci mon work permit, peut-être que je ferai un poste là-dessus parce que j'ai entendu beaucoup de choses et sont contraires, si tu veux.

  • Speaker #1

    C'est le cas par cas, j'imagine aussi. Ça, le souci.

  • Speaker #0

    En tout cas, dans mon cas, celui qui vient sans visa, globalement, tout ce que je fais, j'ai le droit de le faire, mais il y en a qui disent Ah, il ne faut jamais faire ça, il y en a qui disent Ah, il ne faut pas faire ça Donc, évidemment, on a tous... des raisons de le faire différemment mais je pense que prendre un permis touristique au moins c'est bien ça fait au moins 60 ou 90 jours ça te tranquillise un peu après tu peux faire le learning school tie le learning way tie qui est dans un prix abordable, j'ai pas trop non plus à l'esprit il y a des gens qui m'ont contacté du coup pour ça mais j'ai plus trop le montant mais c'est un petit peu moins cher que 2000 euros et ça ne coûte pas non plus 100 euros dès que tu t'inscris par contre au learning thai ou learning muay thai là tu as un petit peu de temps ça doit être 8-9 mois une année scolaire et tu ne peux pas travailler pendant que tu fais l'un ou l'autre ça allait être ma question justement en fait le marché du travail ici est très protégé et je trouve que c'est bien c'est à dire qu'en étant je dis européen d'accord pour dire étranger ici nous sommes des farang et phareng, c'est le mot utilisé pour dire étranger globalement qui parle anglais. Et ça, ouais, faut pas le prendre mal. Tout le monde est un phareng. Le marché du travail, en fait, il est bien protégé. Ça veut dire... Si par exemple, moi, demain, je voulais postuler pour un job de serveur, parce que je me dis, ça va aller vite, je vais dans un bar, je vais m'en aller de serveur, ça marchera pas. En fait, les salaires sont encadrés de la sorte, et c'est bien parce que du coup, ça protège déjà les locaux qu'on ne leur prenne pas des postes pour lesquels, de toute façon, ils ne seront pas payés pareil que nous. Ça, c'est très connu. Globalement, le salaire moyen ici, tu vois, pour quelqu'un qui va bosser, on va dire serveur dans un restaurant, ça va être quelque chose autour de... ça peut vraiment être fluctuant ça peut commencer à 6-7000 bahts et ça peut aller on va pas aller au plus haut mais on va faire des médians 12 000 bahts et ça ça va dire qu'en gros ça va être entre 150-70 euros et 280 euros pour un salaire moyen ce qui semble un peu fou parce que ça fait 10 euros par jour maintenant c'est complètement possible ou 50 centimes d'ailleurs en l'occurrence mais c'est possible de vivre comme ça même à Bangkok mais ça veut dire que t'es en coloc dans un appartement qui est je pense ghetto mais vraiment t'as des souris, des blattes, des cafards, y'a de l'humidité à ce prix là faut vraiment pas s'imaginer par contre si tu sors de Bangkok et que t'arrives à faire ça en dehors de Bangkok par exemple la ville de Chiang Mai qui est un peu une deuxième ville du pays c'est genre globalement j'exagère un peu mais ça pourrait être un ou deux quartiers de Bangkok donc c'est une taille humaine un peu plus facile tu vois il fait un peu moins chaud t'es plus proche des montagnes ouais ça va te coûter un peu moins cher aussi maintenant c'est sûr que là les Européens qui vivent certainement j'en ai rencontré notamment une Belge qui vivent avec elle me dit moi je vis avec 600-700 euros par mois Elle était dans une ville qui s'appelle Paris. Elle a un petit boulot où elle bosse à distance. Elle vend un peu des bijoux ou des habits qu'elle confectionne. Elle va acheter du tissu au Cambodge. Elle a une petite maison avec son mec. Mignonne, avec un jardin et tout. Mais oui, c'est du slow life. Elle ne va pas prendre un avion à 120 euros tous les week-ends pour aller voir un bout de l'Asie, par exemple. Ce n'est pas possible, ça.

  • Speaker #1

    Et voilà, c'est la fin pour cette première partie de notre épisode avec Maxime Leroux. J'espère que vous avez apprécié et de découvrir. Le début de sa aventure en Thaïlande, Maxime nous offre un aperçu de sa transition dans une nouvelle vie. Nous avons hâte de partager la suite de son histoire. Dans la deuxième partie, nous plongerons dans les expériences et les défis qu'il a eus dans ce pays qui lui est étranger. Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner sur vos plateformes d'écoute préférées. Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute préférée, à laisser un commentaire, à nous suivre sur les réseaux sociaux et à partager autour de vous. Et également vous inscrire à la newsletter pour ne manquer aucun épisode.

Chapters

  • Présentation de Maxime Leroux et son parcours

    00:10

  • Choix de la Thaïlande et motivations personnelles

    00:47

  • Début de l'aventure : défis et expériences

    01:30

  • Voyages en Thaïlande et découverte de la culture

    04:15

  • Marché du travail et recherche d'emploi en Thaïlande

    06:06

Description

Installé à Bangkok depuis décembre 2023, Maxime partage son aventure d'expatrié en Thaïlande. Découvrez pourquoi il a décidé de tout quitter en France pour s'installer dans ce pays culturellement fascinant. Dans cet épisode de Récits Expats, Maxime raconte son parcours, ses motivations profondes, et les défis qu’il a surmontés pour s'adapter à la vie en Thaïlande. Il offre aussi des conseils précieux à ceux qui envisagent de partir vivre en Thaïlande ou de s'expatrier en Asie.

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Transcription

  • Speaker #0

    Merci

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau épisode de Récit Expat. Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Maxime Leroux, un français originaire de Lille. Un véritable globetrotter avec une carrière riche et variée dans le domaine du tourisme, du marketing et de l'événementiel à travers le monde. Il a également été chef d'entreprise dans le domaine de la restauration. Mais depuis décembre 2023, Max a décidé de suivre un de ses rêves, c'est de s'installer en Thaïlande, un pays et une culture qui le fascinaient depuis longtemps. Dans cet épisode, Max nous raconte les débuts de sa nouvelle vie en Thaïlande, partage avec nous ses expériences, les défis qu'il a rencontrés et les moments marquants de cette aventure inoubliable. C'est parti !

  • Speaker #0

    Maxime Leroux, j'ai 36 ans, né en France, de Lille, le nord de la France, pas très loin de la frontière belge. J'ai un parcours d'école de commerce avec les langues étrangères appliquées, des expériences internationales dans des pays comme Londres, au plus proche, mais aussi la Suède. les États-Unis, la Bolivie et l'Argentine.

  • Speaker #1

    Tu as déjà pas mal voyagé avant la Thaïlande.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai eu la chance de commencer assez tôt à faire ce genre d'expat niveau 1 peut-être, parce que c'est trois à six mois. J'ai commencé à 18 ans, du coup j'ai eu de la chance, j'en ai 36, ça fait le double.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu as choisi la Thaïlande pour t'expatrier ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a 4 ans, j'ai demandé mon affaire et du coup c'est vrai que j'avais décidé de venir ici. Je ne le fais que maintenant au final, pour des raisons économiques, financières et puis aussi plus personnelles. En fait, à la base, quand je vends mon affaire, qui était un bain-restaurant à vin, j'ai dit non. Je me dis que je vais aller en Thaïlande pour prendre l'air et faire aussi de la boxe thaï. J'ai fait des camps ou alors des semaines complètes d'entraînement.

  • Speaker #1

    Le fait que tu as déjà voyagé dans des pays plutôt anglophones, est-ce que tu parles thaï ou tu parles plus anglais ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que Bangkok, c'est cosmopolite. Donc, l'anglais est effectivement... utilisée à peu près par tout le monde à des niveaux évidemment très différents mais on est en 2024 du coup il y a Google Translation qui fait un boulot incroyable pour tout le monde et j'apprends le thaïlandais effectivement depuis un petit mois il y a une application qui est bien faite pour ça, Pelling et je prends aussi des cours particuliers j'en prends un autre demain je sais d'en faire peut-être trois heures par semaine parfois quatre pour aussi déjà je pense que c'est l'un des priorités je pense chacun voit les siennes mais quand tu arrives dans un pays déjà moi ça m'intéresse de parler la langue et après je pense que c'est un exemple assez profond de pour montrer aux gens que tu étais là aussi pour eux et que tu t'intéresses au pays apprendre la langue même si c'est 20 mots Je n'en sais plus que 20, mais je vous ai recité pour la langue. C'est important, ça montre quelque chose. Aujourd'hui, c'est ma carte bleue qui s'est fait avaler dans un distributeur de billets, bêtement. Ici, en Thaïlande, tu as d'abord les billets et après, tu dois récupérer ta carte. Je n'ai pas fait attention, j'ai pris mes billets. Je suis allé acheter une boisson pour mon taxi, un café, bref. Ils m'amenaient d'un point A à un point B et j'ai oublié. la journée, lui et moi, lui est chauffeur de taxi, du coup on est en scooter. C'est quand même bien répandu et populaire, l'utilisation du scooter en Thaïlande, mais alors encore plus à Bangkok, pour le coup. Ça fait gagner du temps pas possible, parce que le trafic est quand même assez fou. Je n'ai pas beaucoup d'exemples de comparaison d'autres villes asiatiques, mais... C'est la première fois que je venais en Asie, moi. C'est vrai que là, le scooter, il rend service. Vraiment. Et on a pâté toute la journée au Google Translation, tu vois. On a fait un point A, un point B que j'avais fait hier. Et je lui ai dit, on va faire les 7-Eleven du chemin pour retrouver. Et bon, bref. Et c'est pour dire, toute la journée, on a parlé comme ça, quoi. Et ça a été.

  • Speaker #1

    ça fait combien de temps que tu étais en Thaïlande ?

  • Speaker #0

    moi je suis parti de France le 12 décembre en faisant un mois on va dire un mois quasiment et demi de visite du pays en partant de la capitale du coup en remontant jusqu'à Chiang Rai qui était mon point de limite au nord-est du pays donc j'ai fait des villes qui s'appellent Bangkok évidemment Chiang Mai et Tukotai, c'est l'ancienne capitale du pays, c'est la capitale historique. Fitzalunok, qui est un autre petit petit île où il y a des jolis temples, un peu comme on pourrait voir un peu plus au Cambodge, où les gens vont à Angkor, des choses comme ça. un peu plus dans cet esprit-là, un peu plus indonésien, pierre, bois, moins couleur et dorure. Et jusqu'en haut de Shanghai, j'ai sympathisé avec des Thaïlandais où je suis resté quasiment dix jours avec eux. On a tissé du lien un peu, vraiment. Et je suis retourné à Bangkok en me disant, bon, je pense que j'aime vraiment bien la Thaïlande. Ça fait un mois et demi. j'ai fait du coup le nord du pays pas le sud mais on peut dire que j'ai globalement bien fait le nord j'ai pas fait que des sauts de puce et je me suis dit ouais ok je l'aime bien donc selon ce que tu fais comme boulot dans la vie évidemment moi je peux pas travailler à distance de façon remote je suis pas infographiste ou je bosse pas dans l'AI ou je bosse pas dans la fine tech ou je suis pas développeur tu vois ce que je veux dire mais il y en a beaucoup des profils évidemment comme ceux-là qui peuvent du coup travailler et quand ils veulent, un peu comme ils veulent, alors qu'on ne trouve pas. Donc je suis revenu à Bangkok parce que c'est quand même là que ça se passe, c'est le nerf. Donc là ça fait du coup trois mois, un peu plus quoi. Là on est le 18 c'est ça ? Oui. Ça fait trois mois que je suis en Thaïlande.

  • Speaker #1

    Justement, comme tu disais, je ne travaille pas dans tout ce qui est nouvelles technologies, informatique et autres. Je sais que tu es venu aussi pour la Boxstyle, mais est-ce que tu penses ouvrir un nouveau bar-resto justement ?

  • Speaker #0

    Ça aurait peut-être pu se faire il y a quatre ans en fait, parce que j'avais de l'argent puis j'en ai perdu à cause du Covid. Je vois que j'arrive un peu plus en retard, donc je ne viens pas avec de l'argent à investir, mais du coup je… Je suis à peut-être 30-40 jours de passage d'entretien, d'intégration dans des groupes qui peuvent être des groupes Facebook pour du boulot, des groupes Line qui est très populaire ici, qui est leur WhatsApp qui s'utilise beaucoup. Donc là, je passe des entretiens. Je dirais que j'en ai fait peut-être 7 globalement, 7 ou 8, le temps d'avoir la bonne adresse, d'avoir une réponse, de le programmer, de le scheduler.

  • Speaker #1

    ça se fait ça devrait y être bientôt ça devrait bientôt arriver justement tu trouves comment le marché du travail puisque t'as fait pas mal d'entretiens t'as vu par rapport à différentes entreprises comment ils opéraient et tu trouves que le marché ça va il est pas trop saturé parce que je sais qu'il y a énormément de français déjà qui c'est vrai qu'il y en a pas mal

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y en a pas mal, t'as raison, il y a des communautés assez fortes, notamment le quartier que j'ai choisi, je l'ai choisi comme ça, parce que la première partie de mon voyage, j'ai un peu fui tout type d'étrangers au global, c'est-à-dire que je voulais vraiment passer du temps avec les Thaïs, tu vois, et vraiment essayer de comprendre comment fonctionne le pays, un peu les mentalités. donc j'ai évité de passer trop de temps avec des européens pour faire simple mais là c'est vrai que quand il s'agit de retourner sur le monde du travail j'avais pas forcément j'ai pas préparé en fait mon déplacement ici avec des prises de contact quelles qu'elles soient que ce soit même LinkedIn ou ce que tu veux je suis vraiment venu un peu la fleur au fusil et ça se fait c'est un marché qui est dynamique effectivement concurrentiel aussi très vivant, pour ce qui est de Bangkok en tout cas. Ça construit tout le temps, partout. Il y a des choses qui ouvrent, des choses qui ferment. Il y a des choses qui cartonnent pendant six mois, un an, et après dont on t'entend parler parce qu'ils font un nouvel endroit qui, du coup, plaisent peut-être aux Européens qui vont venir pour qu'après les tailles y viennent, ce qu'on m'a débriefé. poser beaucoup de questions du coup donc non non c'est assez ok en fait d'aller de pouvoir déposer un CV même quelque part d'avoir le numéro de la personne qui est en charge peut-être même d'être reçu tu vois à l'étage des ressources humaines pour remplir une feuille avec tes qualifications et après bon voilà faut faire un follow up quoi mais ça se fait

  • Speaker #1

    Je me posais la question parce que tu vois avec la récession et tout, enfin post-covid, tout ce qui se passe, déjà ici à Montréal, le marché est très saturé. Je me posais la question si tu vois tous les principaux pays où il y a le plus de, notamment francophones,

  • Speaker #0

    je veux savoir si c'est à peu près la même chose il y a quelque chose que tu viens de souligner c'est la partie Covid les gens ont souffert du Covid mais vraiment très très fort très très fort parce que c'est officiellement la ville la plus visitée dans le monde, Bangkok, ça a dépassé Paris je ne le savais pas en venant, j'ai revérifié en faisant des recherches un petit peu disons qu'il y a des personnes comme n'importe où dans le monde qui ont peut-être investi 5000 euros d'autres peut-être 100 000, d'autres peut-être 1 million mais ce que je veux dire c'est qu'il y a plein de gens qui ont tenté une expérience entrepreneuriale malheureusement dans un moment dur, clivant, pas facile et effectivement ici ça a été de ce que j'en sais c'est à dire pour avoir parlé à des Thaïlandais et ou à des Européens qui sont restés là pendant le Covid c'est pas facile quoi, je veux dire ça a été vraiment dur, il y a vraiment des gens qui ont perdu des boulots beaucoup d'argent qui doivent s'en remettre.

  • Speaker #1

    Je voulais revenir, parce que tu as dit quand tu es venue, tu as fait un mois et demi à peu près à voyager dans la Thaïlande du Nord. Est-ce que tu es venue avec l'objectif justement de rester plus longtemps, c'est-à-dire avec un visa de travail ou tu es venue en touriste ou par la suite en touriste tu as pu avoir un visa de travail ?

  • Speaker #0

    Alors, je n'ai pas fait les choses de la façon la plus simple. Je pense qu'objectivement, je ne recommanderais peut-être pas de copier ce que j'ai fait. Parce que, si tu veux, quand je suis parti, j'aurais pu faire une demande de visa touristique que je n'ai pas faite. C'était un peu par fainéantisme et je me suis dit, peut-être que je vais vouloir aller à la Thaïlande et je vais peut-être vouloir continuer, tu vois, descendre en Malaisie, en Indonésie. Et au final, parce que... Ici, ça reste la plus grosse capitale du Sud-Est, j'ai envie de dire économiquement, d'Asie du Sud-Est, bien sûr. Ce n'est évidemment pas Séoul ni Tokyo, mais ça reste quand même une grosse plaque d'activité. Principalement, le PIB est réparti sur du service globalement, du bancaire, un peu de ressources naturelles, du mining. un peu d'IT, du banking, je me répète, et après, tout type de services. Je n'avais pas prévu, en fait, je n'ai pas organisé ça du mieux que j'aurais pu. C'est-à-dire que moi, je suis arrivé, j'ai pris un billet à l'aise, déjà, ils n'aiment pas trop à l'aéroport, mais c'était un billet à l'aise. Je le savais, je l'avais lu. mais je crois que j'aimais bien le thrill du billet à aller seul de le faire toutefois on verra bien, tu vois un billet à aller sans retour on rentre toujours quelque part mais je dis allez vas-y on verra donc ça, quand t'es à l'aéroport on te demande où tu dors donc effectivement t'as une adresse d'hôtel pour peut-être deux jours ou peut-être pour un mois comme t'as envie, moi j'en avais une pour deux ou trois jours en l'occurrence et après t'es du coup tenu par des quand t'as pas fait de demande de visa touristiques et ou ce qu'ils appellent les learning visa qui peut être soit sur du Muay Thai soit sur l'apprentissage de la langue thaïlandaise, il y a quelque chose qui est assez répandu ici pas mal de gens font le temps de penser à ce qu'ils veulent vraiment faire parce que ça les intéresse aussi bien sûr, soit d'apprendre le Thai ou le Muay Thai moi je suis arrivé sans rien globalement un billet allé et euh... j'ai donc fait ce qu'on appelle des ils appellent ça des run visa, ils n'aiment pas trop c'est à dire que j'ai 30 jours à chaque fois à chaque entrée du pays, donc quand j'arrive le 12 par exemple, j'ai 30 jours pour rester dans le pays et après il faut que j'aille faire une première ils appellent ça une première non visa extension donc c'est un on te laisse rentrer 30 jours dans le pays entre un petit tampon et une somme d'argent qui est de 30 ou 40 euros de tête, 36 peut-être. Donc là, tu vas remplir un formulaire et on te dit, voilà, tu peux rester 30 jours. L'idée, c'est qu'en fait, on te surveille dans 30 jours pour voir où t'en es un petit peu, qu'est-ce que tu fais. Moi, j'ai fait ça une première fois dans un mall. Petit coup de tampon, tu payes, tu fais la queue. Faut bien regarder les endroits où on le fait, parce qu'il faut vraiment y passer la journée. Faut vraiment arriver tôt le matin, il faut avoir rempli des papiers, parce que sinon, c'est vraiment très très lent. c'est pas grave, c'est très long c'est tout, on vient à bout après moi j'ai dû sortir du pays une première fois donc j'ai été vraiment à la frontière, j'ai même pas visité ce pays mais je le ferai plus tard mais je suis à la frontière du Cambodge, enfin la même chose mais là plus dans un mall du coup tu sors du pays donc c'est vraiment un poste frontalier tu rentres à gauche tu payes, tu fais un peu la queue puis si tu veux tu ressors à droite c'est moi ce que j'ai fait en l'occurrence donc ça fait deux fois et donc là deux fois ça fait 60 jours et là pour être dans la troisième on va aller chercher 90 jours globalement là du coup j'ai fait une sortie aérienne cette fois-ci sur la capitale de la Malaisie qui est Kuala Lumpur où je vais passer cette fois-ci 5 jours et pas juste 25 minutes, comme j'ai fait la fois dernière. Pareil, ils n'aiment pas trop. Et au retour, donc au retour de Kuala Lumpur pour arriver à Bangkok, j'ai pris un petit coup de chauffe. Du coup, c'était complètement légal. Il s'est complètement autorisé. C'est dans l'encadrement logique de ce que tu as le droit de faire ici. Et ils n'aiment pas trop quand même. Donc je me suis pris deux agents qui m'ont dit écoutez monsieur, vous allez nous accompagner. Donc il y a un autre agent qui est venu me voir. Ils m'ont dit Mais qu'est-ce que vous faites là, monsieur ? Pourquoi vous faites des entrées-sorties de territoire ? Donc je lui ai expliqué précablement, je lui ai dit Moi, je n'avais pas prévu que j'allais aimer aussi vite la Thaïlande. Donc du coup, je pensais voyager plus longtemps. Là, je suis en train de chercher du travail. Est-ce que vous voulez voir mes mails, les groupes dans lesquels je suis, etc. Ça a duré un peu de temps. Ils parlaient anglais, suffisamment pour qu'on puisse échanger en tout cas. et donc là je crois qu'il y a un petit peu de chance un peu de feeling un peu ta tête plein de choses qui font que ça passe ou ça passe pas moi il m'a dit je comprends pas, vous êtes passé par exemple au Cambodge la fois dernière ou là vous donnez de l'argent à l'autre pays vous auriez pu prendre un visa touristique dans mon pays ça coûte pas trop cher c'est pas une question d'argent depuis un mois et demi je suis vraiment en train de chercher du travail en fait Donc même là, il faut faire attention quand on parle de ça, parce que du coup, ils pensaient que moi, je faisais passer des entretiens à des personnes. Ils n'avaient pas forcément compris à ce moment-là que c'est moi qui charge du travail. Et donc, tu vois, travail dissimulé et tout. Donc je dis non, non, je charge du travail pour m'installer dans votre pays. Voilà, après, il y avait une autre zone de discussion qui est quand même existante dans pas mal de pays. j'ai pas vraiment senti qu'on me l'a demandé mais bon le backfish est quelque chose qui existe aussi quand même tu vois j'avais pas de casque sur moi j'avais que ma carte bleue tu vois mais en gros il m'a dit est-ce que vous avez 20 000 bahts sur vous donc ça représente un peu plus de 500 euros tu vois globalement en espèces non non je ne promène pas ça sur moi machin mais je lui ai dit je peux vous montrer mes comptes bancaires si vous voulez et vous allez voir que voilà je dépense de l'argent activement quand même dans votre pays parce que finalement je suis soit à l'hôtel soit dans des petits Airbnb en attendant de pouvoir accéder à mieux donc du moment où ça ça ne veut rien dire c'est internet donc Je savais pas trop, en fait, à ce moment-là. Tu vois ce que je veux dire ? Il y a eu un flottement qui... C'est vrai que d'autres personnes m'ont confirmé. Ça arrive que ça puisse faciliter. Il y avait un jeune homme avant moi, tu vois. Il lui disait ça depuis un petit moment, lui, je pense. Moi, j'ai 36, lui, il doit avoir peut-être 25, tu vois, ou 26. Et je sais pas s'ils l'ont laissé passer, tu vois. J'ai fait ça depuis 8-9 mois.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça fait...

  • Speaker #0

    Globalement, je suis censé avoir un entretien, mardi ou mercredi, réacté, qu'il doit m'être confirmé. qui devrait me laisser avoir du coup un visa de travail qui est délivré par le pays. qui t'impose d'aller en l'occurrence quand t'es à Bangkok il faut aller en Malaisie pour aller dans une ambassade thaïlandaise tu peux même pas faire ça à Bangkok pour pouvoir récupérer un visa de travail donc tu remets un petit billet d'avion ça tu rentres au sort et tu reviens avec un work permit c'est

  • Speaker #1

    l'objectif et c'est valable le temps de ton contrat de travail ? je sais pas si c'est un contrat de travail ah non

  • Speaker #0

    En gros, c'est valable un an. Un work permit, ça leur coûte à peu près à la boîte quelque chose autour de 2000 euros pour t'embaucher. Et c'est quelque chose qu'ils payent mensuellement.

  • Speaker #1

    Ah oui, du coup, ils investissent tous les mois. Donc, c'est pour ça que c'est valable. Mais c'est renouvelable, j'imagine.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. En gros, quand tu es dans ma situation, puisqu'après, il y a d'autres situations, il y a des gens qui viennent avec beaucoup d'argent. Donc, il y a d'autres conditions, si tu veux. Je ne veux pas dire de bêtises sur les montants, mais... Je pense qu'il y a un premier montant qui est autour de 50 000 euros, il y en a un autre qui doit être autour de 700 000. Il facilite des choses, mais moi qui ai posté des choses dans les groupes expats, C'est un peu la guerre les réponses. Une fois que j'aurai éclairci mon work permit, peut-être que je ferai un poste là-dessus parce que j'ai entendu beaucoup de choses et sont contraires, si tu veux.

  • Speaker #1

    C'est le cas par cas, j'imagine aussi. Ça, le souci.

  • Speaker #0

    En tout cas, dans mon cas, celui qui vient sans visa, globalement, tout ce que je fais, j'ai le droit de le faire, mais il y en a qui disent Ah, il ne faut jamais faire ça, il y en a qui disent Ah, il ne faut pas faire ça Donc, évidemment, on a tous... des raisons de le faire différemment mais je pense que prendre un permis touristique au moins c'est bien ça fait au moins 60 ou 90 jours ça te tranquillise un peu après tu peux faire le learning school tie le learning way tie qui est dans un prix abordable, j'ai pas trop non plus à l'esprit il y a des gens qui m'ont contacté du coup pour ça mais j'ai plus trop le montant mais c'est un petit peu moins cher que 2000 euros et ça ne coûte pas non plus 100 euros dès que tu t'inscris par contre au learning thai ou learning muay thai là tu as un petit peu de temps ça doit être 8-9 mois une année scolaire et tu ne peux pas travailler pendant que tu fais l'un ou l'autre ça allait être ma question justement en fait le marché du travail ici est très protégé et je trouve que c'est bien c'est à dire qu'en étant je dis européen d'accord pour dire étranger ici nous sommes des farang et phareng, c'est le mot utilisé pour dire étranger globalement qui parle anglais. Et ça, ouais, faut pas le prendre mal. Tout le monde est un phareng. Le marché du travail, en fait, il est bien protégé. Ça veut dire... Si par exemple, moi, demain, je voulais postuler pour un job de serveur, parce que je me dis, ça va aller vite, je vais dans un bar, je vais m'en aller de serveur, ça marchera pas. En fait, les salaires sont encadrés de la sorte, et c'est bien parce que du coup, ça protège déjà les locaux qu'on ne leur prenne pas des postes pour lesquels, de toute façon, ils ne seront pas payés pareil que nous. Ça, c'est très connu. Globalement, le salaire moyen ici, tu vois, pour quelqu'un qui va bosser, on va dire serveur dans un restaurant, ça va être quelque chose autour de... ça peut vraiment être fluctuant ça peut commencer à 6-7000 bahts et ça peut aller on va pas aller au plus haut mais on va faire des médians 12 000 bahts et ça ça va dire qu'en gros ça va être entre 150-70 euros et 280 euros pour un salaire moyen ce qui semble un peu fou parce que ça fait 10 euros par jour maintenant c'est complètement possible ou 50 centimes d'ailleurs en l'occurrence mais c'est possible de vivre comme ça même à Bangkok mais ça veut dire que t'es en coloc dans un appartement qui est je pense ghetto mais vraiment t'as des souris, des blattes, des cafards, y'a de l'humidité à ce prix là faut vraiment pas s'imaginer par contre si tu sors de Bangkok et que t'arrives à faire ça en dehors de Bangkok par exemple la ville de Chiang Mai qui est un peu une deuxième ville du pays c'est genre globalement j'exagère un peu mais ça pourrait être un ou deux quartiers de Bangkok donc c'est une taille humaine un peu plus facile tu vois il fait un peu moins chaud t'es plus proche des montagnes ouais ça va te coûter un peu moins cher aussi maintenant c'est sûr que là les Européens qui vivent certainement j'en ai rencontré notamment une Belge qui vivent avec elle me dit moi je vis avec 600-700 euros par mois Elle était dans une ville qui s'appelle Paris. Elle a un petit boulot où elle bosse à distance. Elle vend un peu des bijoux ou des habits qu'elle confectionne. Elle va acheter du tissu au Cambodge. Elle a une petite maison avec son mec. Mignonne, avec un jardin et tout. Mais oui, c'est du slow life. Elle ne va pas prendre un avion à 120 euros tous les week-ends pour aller voir un bout de l'Asie, par exemple. Ce n'est pas possible, ça.

  • Speaker #1

    Et voilà, c'est la fin pour cette première partie de notre épisode avec Maxime Leroux. J'espère que vous avez apprécié et de découvrir. Le début de sa aventure en Thaïlande, Maxime nous offre un aperçu de sa transition dans une nouvelle vie. Nous avons hâte de partager la suite de son histoire. Dans la deuxième partie, nous plongerons dans les expériences et les défis qu'il a eus dans ce pays qui lui est étranger. Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner sur vos plateformes d'écoute préférées. Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute préférée, à laisser un commentaire, à nous suivre sur les réseaux sociaux et à partager autour de vous. Et également vous inscrire à la newsletter pour ne manquer aucun épisode.

Chapters

  • Présentation de Maxime Leroux et son parcours

    00:10

  • Choix de la Thaïlande et motivations personnelles

    00:47

  • Début de l'aventure : défis et expériences

    01:30

  • Voyages en Thaïlande et découverte de la culture

    04:15

  • Marché du travail et recherche d'emploi en Thaïlande

    06:06

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Description

Installé à Bangkok depuis décembre 2023, Maxime partage son aventure d'expatrié en Thaïlande. Découvrez pourquoi il a décidé de tout quitter en France pour s'installer dans ce pays culturellement fascinant. Dans cet épisode de Récits Expats, Maxime raconte son parcours, ses motivations profondes, et les défis qu’il a surmontés pour s'adapter à la vie en Thaïlande. Il offre aussi des conseils précieux à ceux qui envisagent de partir vivre en Thaïlande ou de s'expatrier en Asie.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Merci

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau épisode de Récit Expat. Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Maxime Leroux, un français originaire de Lille. Un véritable globetrotter avec une carrière riche et variée dans le domaine du tourisme, du marketing et de l'événementiel à travers le monde. Il a également été chef d'entreprise dans le domaine de la restauration. Mais depuis décembre 2023, Max a décidé de suivre un de ses rêves, c'est de s'installer en Thaïlande, un pays et une culture qui le fascinaient depuis longtemps. Dans cet épisode, Max nous raconte les débuts de sa nouvelle vie en Thaïlande, partage avec nous ses expériences, les défis qu'il a rencontrés et les moments marquants de cette aventure inoubliable. C'est parti !

  • Speaker #0

    Maxime Leroux, j'ai 36 ans, né en France, de Lille, le nord de la France, pas très loin de la frontière belge. J'ai un parcours d'école de commerce avec les langues étrangères appliquées, des expériences internationales dans des pays comme Londres, au plus proche, mais aussi la Suède. les États-Unis, la Bolivie et l'Argentine.

  • Speaker #1

    Tu as déjà pas mal voyagé avant la Thaïlande.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai eu la chance de commencer assez tôt à faire ce genre d'expat niveau 1 peut-être, parce que c'est trois à six mois. J'ai commencé à 18 ans, du coup j'ai eu de la chance, j'en ai 36, ça fait le double.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu as choisi la Thaïlande pour t'expatrier ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a 4 ans, j'ai demandé mon affaire et du coup c'est vrai que j'avais décidé de venir ici. Je ne le fais que maintenant au final, pour des raisons économiques, financières et puis aussi plus personnelles. En fait, à la base, quand je vends mon affaire, qui était un bain-restaurant à vin, j'ai dit non. Je me dis que je vais aller en Thaïlande pour prendre l'air et faire aussi de la boxe thaï. J'ai fait des camps ou alors des semaines complètes d'entraînement.

  • Speaker #1

    Le fait que tu as déjà voyagé dans des pays plutôt anglophones, est-ce que tu parles thaï ou tu parles plus anglais ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que Bangkok, c'est cosmopolite. Donc, l'anglais est effectivement... utilisée à peu près par tout le monde à des niveaux évidemment très différents mais on est en 2024 du coup il y a Google Translation qui fait un boulot incroyable pour tout le monde et j'apprends le thaïlandais effectivement depuis un petit mois il y a une application qui est bien faite pour ça, Pelling et je prends aussi des cours particuliers j'en prends un autre demain je sais d'en faire peut-être trois heures par semaine parfois quatre pour aussi déjà je pense que c'est l'un des priorités je pense chacun voit les siennes mais quand tu arrives dans un pays déjà moi ça m'intéresse de parler la langue et après je pense que c'est un exemple assez profond de pour montrer aux gens que tu étais là aussi pour eux et que tu t'intéresses au pays apprendre la langue même si c'est 20 mots Je n'en sais plus que 20, mais je vous ai recité pour la langue. C'est important, ça montre quelque chose. Aujourd'hui, c'est ma carte bleue qui s'est fait avaler dans un distributeur de billets, bêtement. Ici, en Thaïlande, tu as d'abord les billets et après, tu dois récupérer ta carte. Je n'ai pas fait attention, j'ai pris mes billets. Je suis allé acheter une boisson pour mon taxi, un café, bref. Ils m'amenaient d'un point A à un point B et j'ai oublié. la journée, lui et moi, lui est chauffeur de taxi, du coup on est en scooter. C'est quand même bien répandu et populaire, l'utilisation du scooter en Thaïlande, mais alors encore plus à Bangkok, pour le coup. Ça fait gagner du temps pas possible, parce que le trafic est quand même assez fou. Je n'ai pas beaucoup d'exemples de comparaison d'autres villes asiatiques, mais... C'est la première fois que je venais en Asie, moi. C'est vrai que là, le scooter, il rend service. Vraiment. Et on a pâté toute la journée au Google Translation, tu vois. On a fait un point A, un point B que j'avais fait hier. Et je lui ai dit, on va faire les 7-Eleven du chemin pour retrouver. Et bon, bref. Et c'est pour dire, toute la journée, on a parlé comme ça, quoi. Et ça a été.

  • Speaker #1

    ça fait combien de temps que tu étais en Thaïlande ?

  • Speaker #0

    moi je suis parti de France le 12 décembre en faisant un mois on va dire un mois quasiment et demi de visite du pays en partant de la capitale du coup en remontant jusqu'à Chiang Rai qui était mon point de limite au nord-est du pays donc j'ai fait des villes qui s'appellent Bangkok évidemment Chiang Mai et Tukotai, c'est l'ancienne capitale du pays, c'est la capitale historique. Fitzalunok, qui est un autre petit petit île où il y a des jolis temples, un peu comme on pourrait voir un peu plus au Cambodge, où les gens vont à Angkor, des choses comme ça. un peu plus dans cet esprit-là, un peu plus indonésien, pierre, bois, moins couleur et dorure. Et jusqu'en haut de Shanghai, j'ai sympathisé avec des Thaïlandais où je suis resté quasiment dix jours avec eux. On a tissé du lien un peu, vraiment. Et je suis retourné à Bangkok en me disant, bon, je pense que j'aime vraiment bien la Thaïlande. Ça fait un mois et demi. j'ai fait du coup le nord du pays pas le sud mais on peut dire que j'ai globalement bien fait le nord j'ai pas fait que des sauts de puce et je me suis dit ouais ok je l'aime bien donc selon ce que tu fais comme boulot dans la vie évidemment moi je peux pas travailler à distance de façon remote je suis pas infographiste ou je bosse pas dans l'AI ou je bosse pas dans la fine tech ou je suis pas développeur tu vois ce que je veux dire mais il y en a beaucoup des profils évidemment comme ceux-là qui peuvent du coup travailler et quand ils veulent, un peu comme ils veulent, alors qu'on ne trouve pas. Donc je suis revenu à Bangkok parce que c'est quand même là que ça se passe, c'est le nerf. Donc là ça fait du coup trois mois, un peu plus quoi. Là on est le 18 c'est ça ? Oui. Ça fait trois mois que je suis en Thaïlande.

  • Speaker #1

    Justement, comme tu disais, je ne travaille pas dans tout ce qui est nouvelles technologies, informatique et autres. Je sais que tu es venu aussi pour la Boxstyle, mais est-ce que tu penses ouvrir un nouveau bar-resto justement ?

  • Speaker #0

    Ça aurait peut-être pu se faire il y a quatre ans en fait, parce que j'avais de l'argent puis j'en ai perdu à cause du Covid. Je vois que j'arrive un peu plus en retard, donc je ne viens pas avec de l'argent à investir, mais du coup je… Je suis à peut-être 30-40 jours de passage d'entretien, d'intégration dans des groupes qui peuvent être des groupes Facebook pour du boulot, des groupes Line qui est très populaire ici, qui est leur WhatsApp qui s'utilise beaucoup. Donc là, je passe des entretiens. Je dirais que j'en ai fait peut-être 7 globalement, 7 ou 8, le temps d'avoir la bonne adresse, d'avoir une réponse, de le programmer, de le scheduler.

  • Speaker #1

    ça se fait ça devrait y être bientôt ça devrait bientôt arriver justement tu trouves comment le marché du travail puisque t'as fait pas mal d'entretiens t'as vu par rapport à différentes entreprises comment ils opéraient et tu trouves que le marché ça va il est pas trop saturé parce que je sais qu'il y a énormément de français déjà qui c'est vrai qu'il y en a pas mal

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y en a pas mal, t'as raison, il y a des communautés assez fortes, notamment le quartier que j'ai choisi, je l'ai choisi comme ça, parce que la première partie de mon voyage, j'ai un peu fui tout type d'étrangers au global, c'est-à-dire que je voulais vraiment passer du temps avec les Thaïs, tu vois, et vraiment essayer de comprendre comment fonctionne le pays, un peu les mentalités. donc j'ai évité de passer trop de temps avec des européens pour faire simple mais là c'est vrai que quand il s'agit de retourner sur le monde du travail j'avais pas forcément j'ai pas préparé en fait mon déplacement ici avec des prises de contact quelles qu'elles soient que ce soit même LinkedIn ou ce que tu veux je suis vraiment venu un peu la fleur au fusil et ça se fait c'est un marché qui est dynamique effectivement concurrentiel aussi très vivant, pour ce qui est de Bangkok en tout cas. Ça construit tout le temps, partout. Il y a des choses qui ouvrent, des choses qui ferment. Il y a des choses qui cartonnent pendant six mois, un an, et après dont on t'entend parler parce qu'ils font un nouvel endroit qui, du coup, plaisent peut-être aux Européens qui vont venir pour qu'après les tailles y viennent, ce qu'on m'a débriefé. poser beaucoup de questions du coup donc non non c'est assez ok en fait d'aller de pouvoir déposer un CV même quelque part d'avoir le numéro de la personne qui est en charge peut-être même d'être reçu tu vois à l'étage des ressources humaines pour remplir une feuille avec tes qualifications et après bon voilà faut faire un follow up quoi mais ça se fait

  • Speaker #1

    Je me posais la question parce que tu vois avec la récession et tout, enfin post-covid, tout ce qui se passe, déjà ici à Montréal, le marché est très saturé. Je me posais la question si tu vois tous les principaux pays où il y a le plus de, notamment francophones,

  • Speaker #0

    je veux savoir si c'est à peu près la même chose il y a quelque chose que tu viens de souligner c'est la partie Covid les gens ont souffert du Covid mais vraiment très très fort très très fort parce que c'est officiellement la ville la plus visitée dans le monde, Bangkok, ça a dépassé Paris je ne le savais pas en venant, j'ai revérifié en faisant des recherches un petit peu disons qu'il y a des personnes comme n'importe où dans le monde qui ont peut-être investi 5000 euros d'autres peut-être 100 000, d'autres peut-être 1 million mais ce que je veux dire c'est qu'il y a plein de gens qui ont tenté une expérience entrepreneuriale malheureusement dans un moment dur, clivant, pas facile et effectivement ici ça a été de ce que j'en sais c'est à dire pour avoir parlé à des Thaïlandais et ou à des Européens qui sont restés là pendant le Covid c'est pas facile quoi, je veux dire ça a été vraiment dur, il y a vraiment des gens qui ont perdu des boulots beaucoup d'argent qui doivent s'en remettre.

  • Speaker #1

    Je voulais revenir, parce que tu as dit quand tu es venue, tu as fait un mois et demi à peu près à voyager dans la Thaïlande du Nord. Est-ce que tu es venue avec l'objectif justement de rester plus longtemps, c'est-à-dire avec un visa de travail ou tu es venue en touriste ou par la suite en touriste tu as pu avoir un visa de travail ?

  • Speaker #0

    Alors, je n'ai pas fait les choses de la façon la plus simple. Je pense qu'objectivement, je ne recommanderais peut-être pas de copier ce que j'ai fait. Parce que, si tu veux, quand je suis parti, j'aurais pu faire une demande de visa touristique que je n'ai pas faite. C'était un peu par fainéantisme et je me suis dit, peut-être que je vais vouloir aller à la Thaïlande et je vais peut-être vouloir continuer, tu vois, descendre en Malaisie, en Indonésie. Et au final, parce que... Ici, ça reste la plus grosse capitale du Sud-Est, j'ai envie de dire économiquement, d'Asie du Sud-Est, bien sûr. Ce n'est évidemment pas Séoul ni Tokyo, mais ça reste quand même une grosse plaque d'activité. Principalement, le PIB est réparti sur du service globalement, du bancaire, un peu de ressources naturelles, du mining. un peu d'IT, du banking, je me répète, et après, tout type de services. Je n'avais pas prévu, en fait, je n'ai pas organisé ça du mieux que j'aurais pu. C'est-à-dire que moi, je suis arrivé, j'ai pris un billet à l'aise, déjà, ils n'aiment pas trop à l'aéroport, mais c'était un billet à l'aise. Je le savais, je l'avais lu. mais je crois que j'aimais bien le thrill du billet à aller seul de le faire toutefois on verra bien, tu vois un billet à aller sans retour on rentre toujours quelque part mais je dis allez vas-y on verra donc ça, quand t'es à l'aéroport on te demande où tu dors donc effectivement t'as une adresse d'hôtel pour peut-être deux jours ou peut-être pour un mois comme t'as envie, moi j'en avais une pour deux ou trois jours en l'occurrence et après t'es du coup tenu par des quand t'as pas fait de demande de visa touristiques et ou ce qu'ils appellent les learning visa qui peut être soit sur du Muay Thai soit sur l'apprentissage de la langue thaïlandaise, il y a quelque chose qui est assez répandu ici pas mal de gens font le temps de penser à ce qu'ils veulent vraiment faire parce que ça les intéresse aussi bien sûr, soit d'apprendre le Thai ou le Muay Thai moi je suis arrivé sans rien globalement un billet allé et euh... j'ai donc fait ce qu'on appelle des ils appellent ça des run visa, ils n'aiment pas trop c'est à dire que j'ai 30 jours à chaque fois à chaque entrée du pays, donc quand j'arrive le 12 par exemple, j'ai 30 jours pour rester dans le pays et après il faut que j'aille faire une première ils appellent ça une première non visa extension donc c'est un on te laisse rentrer 30 jours dans le pays entre un petit tampon et une somme d'argent qui est de 30 ou 40 euros de tête, 36 peut-être. Donc là, tu vas remplir un formulaire et on te dit, voilà, tu peux rester 30 jours. L'idée, c'est qu'en fait, on te surveille dans 30 jours pour voir où t'en es un petit peu, qu'est-ce que tu fais. Moi, j'ai fait ça une première fois dans un mall. Petit coup de tampon, tu payes, tu fais la queue. Faut bien regarder les endroits où on le fait, parce qu'il faut vraiment y passer la journée. Faut vraiment arriver tôt le matin, il faut avoir rempli des papiers, parce que sinon, c'est vraiment très très lent. c'est pas grave, c'est très long c'est tout, on vient à bout après moi j'ai dû sortir du pays une première fois donc j'ai été vraiment à la frontière, j'ai même pas visité ce pays mais je le ferai plus tard mais je suis à la frontière du Cambodge, enfin la même chose mais là plus dans un mall du coup tu sors du pays donc c'est vraiment un poste frontalier tu rentres à gauche tu payes, tu fais un peu la queue puis si tu veux tu ressors à droite c'est moi ce que j'ai fait en l'occurrence donc ça fait deux fois et donc là deux fois ça fait 60 jours et là pour être dans la troisième on va aller chercher 90 jours globalement là du coup j'ai fait une sortie aérienne cette fois-ci sur la capitale de la Malaisie qui est Kuala Lumpur où je vais passer cette fois-ci 5 jours et pas juste 25 minutes, comme j'ai fait la fois dernière. Pareil, ils n'aiment pas trop. Et au retour, donc au retour de Kuala Lumpur pour arriver à Bangkok, j'ai pris un petit coup de chauffe. Du coup, c'était complètement légal. Il s'est complètement autorisé. C'est dans l'encadrement logique de ce que tu as le droit de faire ici. Et ils n'aiment pas trop quand même. Donc je me suis pris deux agents qui m'ont dit écoutez monsieur, vous allez nous accompagner. Donc il y a un autre agent qui est venu me voir. Ils m'ont dit Mais qu'est-ce que vous faites là, monsieur ? Pourquoi vous faites des entrées-sorties de territoire ? Donc je lui ai expliqué précablement, je lui ai dit Moi, je n'avais pas prévu que j'allais aimer aussi vite la Thaïlande. Donc du coup, je pensais voyager plus longtemps. Là, je suis en train de chercher du travail. Est-ce que vous voulez voir mes mails, les groupes dans lesquels je suis, etc. Ça a duré un peu de temps. Ils parlaient anglais, suffisamment pour qu'on puisse échanger en tout cas. et donc là je crois qu'il y a un petit peu de chance un peu de feeling un peu ta tête plein de choses qui font que ça passe ou ça passe pas moi il m'a dit je comprends pas, vous êtes passé par exemple au Cambodge la fois dernière ou là vous donnez de l'argent à l'autre pays vous auriez pu prendre un visa touristique dans mon pays ça coûte pas trop cher c'est pas une question d'argent depuis un mois et demi je suis vraiment en train de chercher du travail en fait Donc même là, il faut faire attention quand on parle de ça, parce que du coup, ils pensaient que moi, je faisais passer des entretiens à des personnes. Ils n'avaient pas forcément compris à ce moment-là que c'est moi qui charge du travail. Et donc, tu vois, travail dissimulé et tout. Donc je dis non, non, je charge du travail pour m'installer dans votre pays. Voilà, après, il y avait une autre zone de discussion qui est quand même existante dans pas mal de pays. j'ai pas vraiment senti qu'on me l'a demandé mais bon le backfish est quelque chose qui existe aussi quand même tu vois j'avais pas de casque sur moi j'avais que ma carte bleue tu vois mais en gros il m'a dit est-ce que vous avez 20 000 bahts sur vous donc ça représente un peu plus de 500 euros tu vois globalement en espèces non non je ne promène pas ça sur moi machin mais je lui ai dit je peux vous montrer mes comptes bancaires si vous voulez et vous allez voir que voilà je dépense de l'argent activement quand même dans votre pays parce que finalement je suis soit à l'hôtel soit dans des petits Airbnb en attendant de pouvoir accéder à mieux donc du moment où ça ça ne veut rien dire c'est internet donc Je savais pas trop, en fait, à ce moment-là. Tu vois ce que je veux dire ? Il y a eu un flottement qui... C'est vrai que d'autres personnes m'ont confirmé. Ça arrive que ça puisse faciliter. Il y avait un jeune homme avant moi, tu vois. Il lui disait ça depuis un petit moment, lui, je pense. Moi, j'ai 36, lui, il doit avoir peut-être 25, tu vois, ou 26. Et je sais pas s'ils l'ont laissé passer, tu vois. J'ai fait ça depuis 8-9 mois.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça fait...

  • Speaker #0

    Globalement, je suis censé avoir un entretien, mardi ou mercredi, réacté, qu'il doit m'être confirmé. qui devrait me laisser avoir du coup un visa de travail qui est délivré par le pays. qui t'impose d'aller en l'occurrence quand t'es à Bangkok il faut aller en Malaisie pour aller dans une ambassade thaïlandaise tu peux même pas faire ça à Bangkok pour pouvoir récupérer un visa de travail donc tu remets un petit billet d'avion ça tu rentres au sort et tu reviens avec un work permit c'est

  • Speaker #1

    l'objectif et c'est valable le temps de ton contrat de travail ? je sais pas si c'est un contrat de travail ah non

  • Speaker #0

    En gros, c'est valable un an. Un work permit, ça leur coûte à peu près à la boîte quelque chose autour de 2000 euros pour t'embaucher. Et c'est quelque chose qu'ils payent mensuellement.

  • Speaker #1

    Ah oui, du coup, ils investissent tous les mois. Donc, c'est pour ça que c'est valable. Mais c'est renouvelable, j'imagine.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. En gros, quand tu es dans ma situation, puisqu'après, il y a d'autres situations, il y a des gens qui viennent avec beaucoup d'argent. Donc, il y a d'autres conditions, si tu veux. Je ne veux pas dire de bêtises sur les montants, mais... Je pense qu'il y a un premier montant qui est autour de 50 000 euros, il y en a un autre qui doit être autour de 700 000. Il facilite des choses, mais moi qui ai posté des choses dans les groupes expats, C'est un peu la guerre les réponses. Une fois que j'aurai éclairci mon work permit, peut-être que je ferai un poste là-dessus parce que j'ai entendu beaucoup de choses et sont contraires, si tu veux.

  • Speaker #1

    C'est le cas par cas, j'imagine aussi. Ça, le souci.

  • Speaker #0

    En tout cas, dans mon cas, celui qui vient sans visa, globalement, tout ce que je fais, j'ai le droit de le faire, mais il y en a qui disent Ah, il ne faut jamais faire ça, il y en a qui disent Ah, il ne faut pas faire ça Donc, évidemment, on a tous... des raisons de le faire différemment mais je pense que prendre un permis touristique au moins c'est bien ça fait au moins 60 ou 90 jours ça te tranquillise un peu après tu peux faire le learning school tie le learning way tie qui est dans un prix abordable, j'ai pas trop non plus à l'esprit il y a des gens qui m'ont contacté du coup pour ça mais j'ai plus trop le montant mais c'est un petit peu moins cher que 2000 euros et ça ne coûte pas non plus 100 euros dès que tu t'inscris par contre au learning thai ou learning muay thai là tu as un petit peu de temps ça doit être 8-9 mois une année scolaire et tu ne peux pas travailler pendant que tu fais l'un ou l'autre ça allait être ma question justement en fait le marché du travail ici est très protégé et je trouve que c'est bien c'est à dire qu'en étant je dis européen d'accord pour dire étranger ici nous sommes des farang et phareng, c'est le mot utilisé pour dire étranger globalement qui parle anglais. Et ça, ouais, faut pas le prendre mal. Tout le monde est un phareng. Le marché du travail, en fait, il est bien protégé. Ça veut dire... Si par exemple, moi, demain, je voulais postuler pour un job de serveur, parce que je me dis, ça va aller vite, je vais dans un bar, je vais m'en aller de serveur, ça marchera pas. En fait, les salaires sont encadrés de la sorte, et c'est bien parce que du coup, ça protège déjà les locaux qu'on ne leur prenne pas des postes pour lesquels, de toute façon, ils ne seront pas payés pareil que nous. Ça, c'est très connu. Globalement, le salaire moyen ici, tu vois, pour quelqu'un qui va bosser, on va dire serveur dans un restaurant, ça va être quelque chose autour de... ça peut vraiment être fluctuant ça peut commencer à 6-7000 bahts et ça peut aller on va pas aller au plus haut mais on va faire des médians 12 000 bahts et ça ça va dire qu'en gros ça va être entre 150-70 euros et 280 euros pour un salaire moyen ce qui semble un peu fou parce que ça fait 10 euros par jour maintenant c'est complètement possible ou 50 centimes d'ailleurs en l'occurrence mais c'est possible de vivre comme ça même à Bangkok mais ça veut dire que t'es en coloc dans un appartement qui est je pense ghetto mais vraiment t'as des souris, des blattes, des cafards, y'a de l'humidité à ce prix là faut vraiment pas s'imaginer par contre si tu sors de Bangkok et que t'arrives à faire ça en dehors de Bangkok par exemple la ville de Chiang Mai qui est un peu une deuxième ville du pays c'est genre globalement j'exagère un peu mais ça pourrait être un ou deux quartiers de Bangkok donc c'est une taille humaine un peu plus facile tu vois il fait un peu moins chaud t'es plus proche des montagnes ouais ça va te coûter un peu moins cher aussi maintenant c'est sûr que là les Européens qui vivent certainement j'en ai rencontré notamment une Belge qui vivent avec elle me dit moi je vis avec 600-700 euros par mois Elle était dans une ville qui s'appelle Paris. Elle a un petit boulot où elle bosse à distance. Elle vend un peu des bijoux ou des habits qu'elle confectionne. Elle va acheter du tissu au Cambodge. Elle a une petite maison avec son mec. Mignonne, avec un jardin et tout. Mais oui, c'est du slow life. Elle ne va pas prendre un avion à 120 euros tous les week-ends pour aller voir un bout de l'Asie, par exemple. Ce n'est pas possible, ça.

  • Speaker #1

    Et voilà, c'est la fin pour cette première partie de notre épisode avec Maxime Leroux. J'espère que vous avez apprécié et de découvrir. Le début de sa aventure en Thaïlande, Maxime nous offre un aperçu de sa transition dans une nouvelle vie. Nous avons hâte de partager la suite de son histoire. Dans la deuxième partie, nous plongerons dans les expériences et les défis qu'il a eus dans ce pays qui lui est étranger. Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner sur vos plateformes d'écoute préférées. Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute préférée, à laisser un commentaire, à nous suivre sur les réseaux sociaux et à partager autour de vous. Et également vous inscrire à la newsletter pour ne manquer aucun épisode.

Chapters

  • Présentation de Maxime Leroux et son parcours

    00:10

  • Choix de la Thaïlande et motivations personnelles

    00:47

  • Début de l'aventure : défis et expériences

    01:30

  • Voyages en Thaïlande et découverte de la culture

    04:15

  • Marché du travail et recherche d'emploi en Thaïlande

    06:06

Description

Installé à Bangkok depuis décembre 2023, Maxime partage son aventure d'expatrié en Thaïlande. Découvrez pourquoi il a décidé de tout quitter en France pour s'installer dans ce pays culturellement fascinant. Dans cet épisode de Récits Expats, Maxime raconte son parcours, ses motivations profondes, et les défis qu’il a surmontés pour s'adapter à la vie en Thaïlande. Il offre aussi des conseils précieux à ceux qui envisagent de partir vivre en Thaïlande ou de s'expatrier en Asie.

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Transcription

  • Speaker #0

    Merci

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau épisode de Récit Expat. Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Maxime Leroux, un français originaire de Lille. Un véritable globetrotter avec une carrière riche et variée dans le domaine du tourisme, du marketing et de l'événementiel à travers le monde. Il a également été chef d'entreprise dans le domaine de la restauration. Mais depuis décembre 2023, Max a décidé de suivre un de ses rêves, c'est de s'installer en Thaïlande, un pays et une culture qui le fascinaient depuis longtemps. Dans cet épisode, Max nous raconte les débuts de sa nouvelle vie en Thaïlande, partage avec nous ses expériences, les défis qu'il a rencontrés et les moments marquants de cette aventure inoubliable. C'est parti !

  • Speaker #0

    Maxime Leroux, j'ai 36 ans, né en France, de Lille, le nord de la France, pas très loin de la frontière belge. J'ai un parcours d'école de commerce avec les langues étrangères appliquées, des expériences internationales dans des pays comme Londres, au plus proche, mais aussi la Suède. les États-Unis, la Bolivie et l'Argentine.

  • Speaker #1

    Tu as déjà pas mal voyagé avant la Thaïlande.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai eu la chance de commencer assez tôt à faire ce genre d'expat niveau 1 peut-être, parce que c'est trois à six mois. J'ai commencé à 18 ans, du coup j'ai eu de la chance, j'en ai 36, ça fait le double.

  • Speaker #1

    Pourquoi tu as choisi la Thaïlande pour t'expatrier ?

  • Speaker #0

    Écoute, il y a 4 ans, j'ai demandé mon affaire et du coup c'est vrai que j'avais décidé de venir ici. Je ne le fais que maintenant au final, pour des raisons économiques, financières et puis aussi plus personnelles. En fait, à la base, quand je vends mon affaire, qui était un bain-restaurant à vin, j'ai dit non. Je me dis que je vais aller en Thaïlande pour prendre l'air et faire aussi de la boxe thaï. J'ai fait des camps ou alors des semaines complètes d'entraînement.

  • Speaker #1

    Le fait que tu as déjà voyagé dans des pays plutôt anglophones, est-ce que tu parles thaï ou tu parles plus anglais ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que Bangkok, c'est cosmopolite. Donc, l'anglais est effectivement... utilisée à peu près par tout le monde à des niveaux évidemment très différents mais on est en 2024 du coup il y a Google Translation qui fait un boulot incroyable pour tout le monde et j'apprends le thaïlandais effectivement depuis un petit mois il y a une application qui est bien faite pour ça, Pelling et je prends aussi des cours particuliers j'en prends un autre demain je sais d'en faire peut-être trois heures par semaine parfois quatre pour aussi déjà je pense que c'est l'un des priorités je pense chacun voit les siennes mais quand tu arrives dans un pays déjà moi ça m'intéresse de parler la langue et après je pense que c'est un exemple assez profond de pour montrer aux gens que tu étais là aussi pour eux et que tu t'intéresses au pays apprendre la langue même si c'est 20 mots Je n'en sais plus que 20, mais je vous ai recité pour la langue. C'est important, ça montre quelque chose. Aujourd'hui, c'est ma carte bleue qui s'est fait avaler dans un distributeur de billets, bêtement. Ici, en Thaïlande, tu as d'abord les billets et après, tu dois récupérer ta carte. Je n'ai pas fait attention, j'ai pris mes billets. Je suis allé acheter une boisson pour mon taxi, un café, bref. Ils m'amenaient d'un point A à un point B et j'ai oublié. la journée, lui et moi, lui est chauffeur de taxi, du coup on est en scooter. C'est quand même bien répandu et populaire, l'utilisation du scooter en Thaïlande, mais alors encore plus à Bangkok, pour le coup. Ça fait gagner du temps pas possible, parce que le trafic est quand même assez fou. Je n'ai pas beaucoup d'exemples de comparaison d'autres villes asiatiques, mais... C'est la première fois que je venais en Asie, moi. C'est vrai que là, le scooter, il rend service. Vraiment. Et on a pâté toute la journée au Google Translation, tu vois. On a fait un point A, un point B que j'avais fait hier. Et je lui ai dit, on va faire les 7-Eleven du chemin pour retrouver. Et bon, bref. Et c'est pour dire, toute la journée, on a parlé comme ça, quoi. Et ça a été.

  • Speaker #1

    ça fait combien de temps que tu étais en Thaïlande ?

  • Speaker #0

    moi je suis parti de France le 12 décembre en faisant un mois on va dire un mois quasiment et demi de visite du pays en partant de la capitale du coup en remontant jusqu'à Chiang Rai qui était mon point de limite au nord-est du pays donc j'ai fait des villes qui s'appellent Bangkok évidemment Chiang Mai et Tukotai, c'est l'ancienne capitale du pays, c'est la capitale historique. Fitzalunok, qui est un autre petit petit île où il y a des jolis temples, un peu comme on pourrait voir un peu plus au Cambodge, où les gens vont à Angkor, des choses comme ça. un peu plus dans cet esprit-là, un peu plus indonésien, pierre, bois, moins couleur et dorure. Et jusqu'en haut de Shanghai, j'ai sympathisé avec des Thaïlandais où je suis resté quasiment dix jours avec eux. On a tissé du lien un peu, vraiment. Et je suis retourné à Bangkok en me disant, bon, je pense que j'aime vraiment bien la Thaïlande. Ça fait un mois et demi. j'ai fait du coup le nord du pays pas le sud mais on peut dire que j'ai globalement bien fait le nord j'ai pas fait que des sauts de puce et je me suis dit ouais ok je l'aime bien donc selon ce que tu fais comme boulot dans la vie évidemment moi je peux pas travailler à distance de façon remote je suis pas infographiste ou je bosse pas dans l'AI ou je bosse pas dans la fine tech ou je suis pas développeur tu vois ce que je veux dire mais il y en a beaucoup des profils évidemment comme ceux-là qui peuvent du coup travailler et quand ils veulent, un peu comme ils veulent, alors qu'on ne trouve pas. Donc je suis revenu à Bangkok parce que c'est quand même là que ça se passe, c'est le nerf. Donc là ça fait du coup trois mois, un peu plus quoi. Là on est le 18 c'est ça ? Oui. Ça fait trois mois que je suis en Thaïlande.

  • Speaker #1

    Justement, comme tu disais, je ne travaille pas dans tout ce qui est nouvelles technologies, informatique et autres. Je sais que tu es venu aussi pour la Boxstyle, mais est-ce que tu penses ouvrir un nouveau bar-resto justement ?

  • Speaker #0

    Ça aurait peut-être pu se faire il y a quatre ans en fait, parce que j'avais de l'argent puis j'en ai perdu à cause du Covid. Je vois que j'arrive un peu plus en retard, donc je ne viens pas avec de l'argent à investir, mais du coup je… Je suis à peut-être 30-40 jours de passage d'entretien, d'intégration dans des groupes qui peuvent être des groupes Facebook pour du boulot, des groupes Line qui est très populaire ici, qui est leur WhatsApp qui s'utilise beaucoup. Donc là, je passe des entretiens. Je dirais que j'en ai fait peut-être 7 globalement, 7 ou 8, le temps d'avoir la bonne adresse, d'avoir une réponse, de le programmer, de le scheduler.

  • Speaker #1

    ça se fait ça devrait y être bientôt ça devrait bientôt arriver justement tu trouves comment le marché du travail puisque t'as fait pas mal d'entretiens t'as vu par rapport à différentes entreprises comment ils opéraient et tu trouves que le marché ça va il est pas trop saturé parce que je sais qu'il y a énormément de français déjà qui c'est vrai qu'il y en a pas mal

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'il y en a pas mal, t'as raison, il y a des communautés assez fortes, notamment le quartier que j'ai choisi, je l'ai choisi comme ça, parce que la première partie de mon voyage, j'ai un peu fui tout type d'étrangers au global, c'est-à-dire que je voulais vraiment passer du temps avec les Thaïs, tu vois, et vraiment essayer de comprendre comment fonctionne le pays, un peu les mentalités. donc j'ai évité de passer trop de temps avec des européens pour faire simple mais là c'est vrai que quand il s'agit de retourner sur le monde du travail j'avais pas forcément j'ai pas préparé en fait mon déplacement ici avec des prises de contact quelles qu'elles soient que ce soit même LinkedIn ou ce que tu veux je suis vraiment venu un peu la fleur au fusil et ça se fait c'est un marché qui est dynamique effectivement concurrentiel aussi très vivant, pour ce qui est de Bangkok en tout cas. Ça construit tout le temps, partout. Il y a des choses qui ouvrent, des choses qui ferment. Il y a des choses qui cartonnent pendant six mois, un an, et après dont on t'entend parler parce qu'ils font un nouvel endroit qui, du coup, plaisent peut-être aux Européens qui vont venir pour qu'après les tailles y viennent, ce qu'on m'a débriefé. poser beaucoup de questions du coup donc non non c'est assez ok en fait d'aller de pouvoir déposer un CV même quelque part d'avoir le numéro de la personne qui est en charge peut-être même d'être reçu tu vois à l'étage des ressources humaines pour remplir une feuille avec tes qualifications et après bon voilà faut faire un follow up quoi mais ça se fait

  • Speaker #1

    Je me posais la question parce que tu vois avec la récession et tout, enfin post-covid, tout ce qui se passe, déjà ici à Montréal, le marché est très saturé. Je me posais la question si tu vois tous les principaux pays où il y a le plus de, notamment francophones,

  • Speaker #0

    je veux savoir si c'est à peu près la même chose il y a quelque chose que tu viens de souligner c'est la partie Covid les gens ont souffert du Covid mais vraiment très très fort très très fort parce que c'est officiellement la ville la plus visitée dans le monde, Bangkok, ça a dépassé Paris je ne le savais pas en venant, j'ai revérifié en faisant des recherches un petit peu disons qu'il y a des personnes comme n'importe où dans le monde qui ont peut-être investi 5000 euros d'autres peut-être 100 000, d'autres peut-être 1 million mais ce que je veux dire c'est qu'il y a plein de gens qui ont tenté une expérience entrepreneuriale malheureusement dans un moment dur, clivant, pas facile et effectivement ici ça a été de ce que j'en sais c'est à dire pour avoir parlé à des Thaïlandais et ou à des Européens qui sont restés là pendant le Covid c'est pas facile quoi, je veux dire ça a été vraiment dur, il y a vraiment des gens qui ont perdu des boulots beaucoup d'argent qui doivent s'en remettre.

  • Speaker #1

    Je voulais revenir, parce que tu as dit quand tu es venue, tu as fait un mois et demi à peu près à voyager dans la Thaïlande du Nord. Est-ce que tu es venue avec l'objectif justement de rester plus longtemps, c'est-à-dire avec un visa de travail ou tu es venue en touriste ou par la suite en touriste tu as pu avoir un visa de travail ?

  • Speaker #0

    Alors, je n'ai pas fait les choses de la façon la plus simple. Je pense qu'objectivement, je ne recommanderais peut-être pas de copier ce que j'ai fait. Parce que, si tu veux, quand je suis parti, j'aurais pu faire une demande de visa touristique que je n'ai pas faite. C'était un peu par fainéantisme et je me suis dit, peut-être que je vais vouloir aller à la Thaïlande et je vais peut-être vouloir continuer, tu vois, descendre en Malaisie, en Indonésie. Et au final, parce que... Ici, ça reste la plus grosse capitale du Sud-Est, j'ai envie de dire économiquement, d'Asie du Sud-Est, bien sûr. Ce n'est évidemment pas Séoul ni Tokyo, mais ça reste quand même une grosse plaque d'activité. Principalement, le PIB est réparti sur du service globalement, du bancaire, un peu de ressources naturelles, du mining. un peu d'IT, du banking, je me répète, et après, tout type de services. Je n'avais pas prévu, en fait, je n'ai pas organisé ça du mieux que j'aurais pu. C'est-à-dire que moi, je suis arrivé, j'ai pris un billet à l'aise, déjà, ils n'aiment pas trop à l'aéroport, mais c'était un billet à l'aise. Je le savais, je l'avais lu. mais je crois que j'aimais bien le thrill du billet à aller seul de le faire toutefois on verra bien, tu vois un billet à aller sans retour on rentre toujours quelque part mais je dis allez vas-y on verra donc ça, quand t'es à l'aéroport on te demande où tu dors donc effectivement t'as une adresse d'hôtel pour peut-être deux jours ou peut-être pour un mois comme t'as envie, moi j'en avais une pour deux ou trois jours en l'occurrence et après t'es du coup tenu par des quand t'as pas fait de demande de visa touristiques et ou ce qu'ils appellent les learning visa qui peut être soit sur du Muay Thai soit sur l'apprentissage de la langue thaïlandaise, il y a quelque chose qui est assez répandu ici pas mal de gens font le temps de penser à ce qu'ils veulent vraiment faire parce que ça les intéresse aussi bien sûr, soit d'apprendre le Thai ou le Muay Thai moi je suis arrivé sans rien globalement un billet allé et euh... j'ai donc fait ce qu'on appelle des ils appellent ça des run visa, ils n'aiment pas trop c'est à dire que j'ai 30 jours à chaque fois à chaque entrée du pays, donc quand j'arrive le 12 par exemple, j'ai 30 jours pour rester dans le pays et après il faut que j'aille faire une première ils appellent ça une première non visa extension donc c'est un on te laisse rentrer 30 jours dans le pays entre un petit tampon et une somme d'argent qui est de 30 ou 40 euros de tête, 36 peut-être. Donc là, tu vas remplir un formulaire et on te dit, voilà, tu peux rester 30 jours. L'idée, c'est qu'en fait, on te surveille dans 30 jours pour voir où t'en es un petit peu, qu'est-ce que tu fais. Moi, j'ai fait ça une première fois dans un mall. Petit coup de tampon, tu payes, tu fais la queue. Faut bien regarder les endroits où on le fait, parce qu'il faut vraiment y passer la journée. Faut vraiment arriver tôt le matin, il faut avoir rempli des papiers, parce que sinon, c'est vraiment très très lent. c'est pas grave, c'est très long c'est tout, on vient à bout après moi j'ai dû sortir du pays une première fois donc j'ai été vraiment à la frontière, j'ai même pas visité ce pays mais je le ferai plus tard mais je suis à la frontière du Cambodge, enfin la même chose mais là plus dans un mall du coup tu sors du pays donc c'est vraiment un poste frontalier tu rentres à gauche tu payes, tu fais un peu la queue puis si tu veux tu ressors à droite c'est moi ce que j'ai fait en l'occurrence donc ça fait deux fois et donc là deux fois ça fait 60 jours et là pour être dans la troisième on va aller chercher 90 jours globalement là du coup j'ai fait une sortie aérienne cette fois-ci sur la capitale de la Malaisie qui est Kuala Lumpur où je vais passer cette fois-ci 5 jours et pas juste 25 minutes, comme j'ai fait la fois dernière. Pareil, ils n'aiment pas trop. Et au retour, donc au retour de Kuala Lumpur pour arriver à Bangkok, j'ai pris un petit coup de chauffe. Du coup, c'était complètement légal. Il s'est complètement autorisé. C'est dans l'encadrement logique de ce que tu as le droit de faire ici. Et ils n'aiment pas trop quand même. Donc je me suis pris deux agents qui m'ont dit écoutez monsieur, vous allez nous accompagner. Donc il y a un autre agent qui est venu me voir. Ils m'ont dit Mais qu'est-ce que vous faites là, monsieur ? Pourquoi vous faites des entrées-sorties de territoire ? Donc je lui ai expliqué précablement, je lui ai dit Moi, je n'avais pas prévu que j'allais aimer aussi vite la Thaïlande. Donc du coup, je pensais voyager plus longtemps. Là, je suis en train de chercher du travail. Est-ce que vous voulez voir mes mails, les groupes dans lesquels je suis, etc. Ça a duré un peu de temps. Ils parlaient anglais, suffisamment pour qu'on puisse échanger en tout cas. et donc là je crois qu'il y a un petit peu de chance un peu de feeling un peu ta tête plein de choses qui font que ça passe ou ça passe pas moi il m'a dit je comprends pas, vous êtes passé par exemple au Cambodge la fois dernière ou là vous donnez de l'argent à l'autre pays vous auriez pu prendre un visa touristique dans mon pays ça coûte pas trop cher c'est pas une question d'argent depuis un mois et demi je suis vraiment en train de chercher du travail en fait Donc même là, il faut faire attention quand on parle de ça, parce que du coup, ils pensaient que moi, je faisais passer des entretiens à des personnes. Ils n'avaient pas forcément compris à ce moment-là que c'est moi qui charge du travail. Et donc, tu vois, travail dissimulé et tout. Donc je dis non, non, je charge du travail pour m'installer dans votre pays. Voilà, après, il y avait une autre zone de discussion qui est quand même existante dans pas mal de pays. j'ai pas vraiment senti qu'on me l'a demandé mais bon le backfish est quelque chose qui existe aussi quand même tu vois j'avais pas de casque sur moi j'avais que ma carte bleue tu vois mais en gros il m'a dit est-ce que vous avez 20 000 bahts sur vous donc ça représente un peu plus de 500 euros tu vois globalement en espèces non non je ne promène pas ça sur moi machin mais je lui ai dit je peux vous montrer mes comptes bancaires si vous voulez et vous allez voir que voilà je dépense de l'argent activement quand même dans votre pays parce que finalement je suis soit à l'hôtel soit dans des petits Airbnb en attendant de pouvoir accéder à mieux donc du moment où ça ça ne veut rien dire c'est internet donc Je savais pas trop, en fait, à ce moment-là. Tu vois ce que je veux dire ? Il y a eu un flottement qui... C'est vrai que d'autres personnes m'ont confirmé. Ça arrive que ça puisse faciliter. Il y avait un jeune homme avant moi, tu vois. Il lui disait ça depuis un petit moment, lui, je pense. Moi, j'ai 36, lui, il doit avoir peut-être 25, tu vois, ou 26. Et je sais pas s'ils l'ont laissé passer, tu vois. J'ai fait ça depuis 8-9 mois.

  • Speaker #1

    Ah oui, ça fait...

  • Speaker #0

    Globalement, je suis censé avoir un entretien, mardi ou mercredi, réacté, qu'il doit m'être confirmé. qui devrait me laisser avoir du coup un visa de travail qui est délivré par le pays. qui t'impose d'aller en l'occurrence quand t'es à Bangkok il faut aller en Malaisie pour aller dans une ambassade thaïlandaise tu peux même pas faire ça à Bangkok pour pouvoir récupérer un visa de travail donc tu remets un petit billet d'avion ça tu rentres au sort et tu reviens avec un work permit c'est

  • Speaker #1

    l'objectif et c'est valable le temps de ton contrat de travail ? je sais pas si c'est un contrat de travail ah non

  • Speaker #0

    En gros, c'est valable un an. Un work permit, ça leur coûte à peu près à la boîte quelque chose autour de 2000 euros pour t'embaucher. Et c'est quelque chose qu'ils payent mensuellement.

  • Speaker #1

    Ah oui, du coup, ils investissent tous les mois. Donc, c'est pour ça que c'est valable. Mais c'est renouvelable, j'imagine.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. En gros, quand tu es dans ma situation, puisqu'après, il y a d'autres situations, il y a des gens qui viennent avec beaucoup d'argent. Donc, il y a d'autres conditions, si tu veux. Je ne veux pas dire de bêtises sur les montants, mais... Je pense qu'il y a un premier montant qui est autour de 50 000 euros, il y en a un autre qui doit être autour de 700 000. Il facilite des choses, mais moi qui ai posté des choses dans les groupes expats, C'est un peu la guerre les réponses. Une fois que j'aurai éclairci mon work permit, peut-être que je ferai un poste là-dessus parce que j'ai entendu beaucoup de choses et sont contraires, si tu veux.

  • Speaker #1

    C'est le cas par cas, j'imagine aussi. Ça, le souci.

  • Speaker #0

    En tout cas, dans mon cas, celui qui vient sans visa, globalement, tout ce que je fais, j'ai le droit de le faire, mais il y en a qui disent Ah, il ne faut jamais faire ça, il y en a qui disent Ah, il ne faut pas faire ça Donc, évidemment, on a tous... des raisons de le faire différemment mais je pense que prendre un permis touristique au moins c'est bien ça fait au moins 60 ou 90 jours ça te tranquillise un peu après tu peux faire le learning school tie le learning way tie qui est dans un prix abordable, j'ai pas trop non plus à l'esprit il y a des gens qui m'ont contacté du coup pour ça mais j'ai plus trop le montant mais c'est un petit peu moins cher que 2000 euros et ça ne coûte pas non plus 100 euros dès que tu t'inscris par contre au learning thai ou learning muay thai là tu as un petit peu de temps ça doit être 8-9 mois une année scolaire et tu ne peux pas travailler pendant que tu fais l'un ou l'autre ça allait être ma question justement en fait le marché du travail ici est très protégé et je trouve que c'est bien c'est à dire qu'en étant je dis européen d'accord pour dire étranger ici nous sommes des farang et phareng, c'est le mot utilisé pour dire étranger globalement qui parle anglais. Et ça, ouais, faut pas le prendre mal. Tout le monde est un phareng. Le marché du travail, en fait, il est bien protégé. Ça veut dire... Si par exemple, moi, demain, je voulais postuler pour un job de serveur, parce que je me dis, ça va aller vite, je vais dans un bar, je vais m'en aller de serveur, ça marchera pas. En fait, les salaires sont encadrés de la sorte, et c'est bien parce que du coup, ça protège déjà les locaux qu'on ne leur prenne pas des postes pour lesquels, de toute façon, ils ne seront pas payés pareil que nous. Ça, c'est très connu. Globalement, le salaire moyen ici, tu vois, pour quelqu'un qui va bosser, on va dire serveur dans un restaurant, ça va être quelque chose autour de... ça peut vraiment être fluctuant ça peut commencer à 6-7000 bahts et ça peut aller on va pas aller au plus haut mais on va faire des médians 12 000 bahts et ça ça va dire qu'en gros ça va être entre 150-70 euros et 280 euros pour un salaire moyen ce qui semble un peu fou parce que ça fait 10 euros par jour maintenant c'est complètement possible ou 50 centimes d'ailleurs en l'occurrence mais c'est possible de vivre comme ça même à Bangkok mais ça veut dire que t'es en coloc dans un appartement qui est je pense ghetto mais vraiment t'as des souris, des blattes, des cafards, y'a de l'humidité à ce prix là faut vraiment pas s'imaginer par contre si tu sors de Bangkok et que t'arrives à faire ça en dehors de Bangkok par exemple la ville de Chiang Mai qui est un peu une deuxième ville du pays c'est genre globalement j'exagère un peu mais ça pourrait être un ou deux quartiers de Bangkok donc c'est une taille humaine un peu plus facile tu vois il fait un peu moins chaud t'es plus proche des montagnes ouais ça va te coûter un peu moins cher aussi maintenant c'est sûr que là les Européens qui vivent certainement j'en ai rencontré notamment une Belge qui vivent avec elle me dit moi je vis avec 600-700 euros par mois Elle était dans une ville qui s'appelle Paris. Elle a un petit boulot où elle bosse à distance. Elle vend un peu des bijoux ou des habits qu'elle confectionne. Elle va acheter du tissu au Cambodge. Elle a une petite maison avec son mec. Mignonne, avec un jardin et tout. Mais oui, c'est du slow life. Elle ne va pas prendre un avion à 120 euros tous les week-ends pour aller voir un bout de l'Asie, par exemple. Ce n'est pas possible, ça.

  • Speaker #1

    Et voilà, c'est la fin pour cette première partie de notre épisode avec Maxime Leroux. J'espère que vous avez apprécié et de découvrir. Le début de sa aventure en Thaïlande, Maxime nous offre un aperçu de sa transition dans une nouvelle vie. Nous avons hâte de partager la suite de son histoire. Dans la deuxième partie, nous plongerons dans les expériences et les défis qu'il a eus dans ce pays qui lui est étranger. Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner sur vos plateformes d'écoute préférées. Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute préférée, à laisser un commentaire, à nous suivre sur les réseaux sociaux et à partager autour de vous. Et également vous inscrire à la newsletter pour ne manquer aucun épisode.

Chapters

  • Présentation de Maxime Leroux et son parcours

    00:10

  • Choix de la Thaïlande et motivations personnelles

    00:47

  • Début de l'aventure : défis et expériences

    01:30

  • Voyages en Thaïlande et découverte de la culture

    04:15

  • Marché du travail et recherche d'emploi en Thaïlande

    06:06

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