Speaker #0Bonjour et bienvenue dans le podcast Rendez-vous en TIG inconnu, le podcast qui présente aux acteurs du TiG de nouvelles manières d'exécuter un travail d'intérêt général. Nous sommes trois référentes TIG, Nadia, Céline et Charline, et nous avons pour but de mieux faire connaître cette mesure alternative à l'incarcération. Pour vous, nous partons explorer différents projets de TIG dans plusieurs régions de France. Aujourd'hui, nous vous emmenons chez Nadia, à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, où elle a monté avec l'association Anonymal- La maison numérique, le TIG pédagogique en compétences numériques et nouvelles technologies. Le but du jeu c'est de vous former, de faire une remise à niveau, si besoin. Est-ce que vous êtes plutôt à l'aise avec le numérique ou pas trop ? Je m'appelle Djamal Achour, je suis le directeur de l'association Anonymal, la maison numérique. Anonymal, c'est une association loi 1901, on est labellisés fabrique de territoire, c'est-à-dire qu'on est une espèce de tiers-lieu avec deux pôles, un pôle de médiation numérique avec un Fab Lab et un Media Lab, donc avec un studio et une web télé. Bonjour, je m'appelle Nadia Doghmane, je suis référente territoriale du travail d'intérêt général sur l'antenne d'Aix-en-Provence pour le SPIP et la PJJ. Ce projet, il est né parce que j'ai découvert ce qu'avait fait l'association suite à la fracture du numérique constatée pendant le Covid. Une remise à niveau notamment des parents pour utiliser Pronote afin de pouvoir prendre en charge la scolarité de leurs enfants. De là, j'ai pris attache avec le directeur de l'association, M. Djamal Achour, en lui demandant ce qu'il aurait été possible de faire dans la même veine pour nos publics justice qui, eux aussi, subissent cette fracture du numérique. Et donc c'est comme ça qu'ensemble on a conçu, créé et produit ce projet de TIG pédagogique collectif. Je suis Marie-Julie Pelletier, directrice adjointe de la structure Anonymal. Donc c'est venu de se dire, ok là on est sur un format individuel, pourquoi on ne pourrait pas basculer sur un format collectif où on pourrait aussi avoir cette transmission de compétences, toujours dans le domaine du numérique, où là du coup on a assimilé deux briques: la part compétences numériques avec une remise à niveau et un accompagnement personnalisé en fonction des besoins des tigistes. Et l'autre part avec du coup notre laboratoire numérique, comment on pouvait utiliser les machines à commande numérique pour prototyper, concevoir un objet qui réponde à la société et à des besoins peut-être d'une autre structure. Donc là c'est le dessin qui va aller dans la roue ? C'est un des dessins qui va aller dans la roue. Ok. Comme nous, Carole Chevalier, directrice fonctionnelle du service pénitentiaire d'insertion et de probation des Bouches-du-Rhône, a trouvé ce projet très intéressant. Le TIG pédagogique nous a beaucoup intéressés, à la fois sur le fond et sur la forme. Sur la forme, parce qu'il permettait de faire du TIG collectif. Le TIG collectif était assez peu développé jusqu'à il y a encore deux ans, et les référents territoriaux du TIG ont eu aussi l'instruction pour les développer; pour pouvoir proposer aux personnes sous main de justice qui ont cette obligation, cette mesure à accomplir, d'autres modalités de mise à exécution de la mesure. Et sur le fond, parce qu'effectivement la question de la fracture numérique pour les publics en insertion, et en particulier les publics sous main de justice, nous intéressait au plus haut de point, parce qu'autant ils savent très bien naviguer sur les réseaux sociaux, autant tout ce qui concerne l'insertion et les dispositifs d'insertion en matière numérique sont peu ou pas du tout connus et leur navigation encore moins. Le montage du projet s'est fait avec le partenaire en lien étroit, en faisant des échanges assez réguliers, en leur donnant un cahier des charges, en leur laissant une liberté puisque c'est eux qui ont leur connaissance expertise métier, mais tout en leur apportant aussi ma connaissance de nos publics justice et les freins que nous on avait avec nos publics pour que ce soit le plus adapté possible et en faisant des bilans systématiquement à l'issue de chaque session, avec les PPSMJ et avec le partenaire pour réadapter toujours le projet au mieux pour nos publics justice et que ça corresponde à leurs attentes et surtout leurs besoins. Les partenaires institutionnels, le FIPDR, les véhicules de financement du projet ont été simples, évidents. On n'a pas trop eu de problème, on a la culture du projet et du dossier. Je pense que celui-là, on n'a pas eu besoin de convaincre sur ce projet-là, l'institution. On a eu besoin de leur expliquer mais pas de les convaincre. Donc ce TIG pédagogique il dure deux semaines. Il permet de répartir les tigistes par niveau pour adapter une première partie sur des compétences numériques où du coup ils vont apprendre des outils courants comme réaliser leur CV, être accompagnés sur des démarches administratives comme la carte d'identité ou encore avoir accès à des logiciels plus pointus comme Inkscape qui va servir pour la deuxième partie, qui consiste à créer et modéliser un objet d'intérêt général pour une structure partenaire locale. Dans ce cadre-là, ils vont être amenés à réaliser le projet de A à Z. Ce projet est livré à l'association partenaire au format prototype. Et dans un second temps, les tigistes qui ont un quantum d'heure supérieur à 70 heures peuvent poursuivre dans un TIG individuel pour finaliser l'objet. On a principalement trois critères pour ce projet. C'est savoir lire et écrire, vu que c'est dans le numérique, c'est un peu indispensable. Être joignable, donc avoir un téléphone portable, et avoir 70 heures de TIG minimum puisque c'est un projet de deux semaines pour qu'il y ait une cohésion de groupe qui ne soit pas mise en difficulté et arriver au bout du projet. Moi c'est Cyril, je m'occupe de la partie fabrication, création numérique. C'est moi qui tiens le Fab Lab ici à la Maison numérique. Un Fab Lab c'est un endroit où on conçoit et on fabrique des choses. Et nous, dans le cadre du travail d'intérêt général pédagogique, on se rapproche d'une autre structure du territoire aixois, pour laquelle on va fabriquer un objet qui leur est utile. Donc en fait, nous ce qu'on fait pendant ce projet, c'est qu'on apprend déjà à travailler en mode projet, c'est-à-dire on ne se lance pas bille en tête, on rencontre le partenaire, on définit ce dont il a besoin, on apprend à savoir si on a les sous pour le faire, est-ce qu'on a les moyens pour le faire. Et puis après, on se met à réfléchir un petit peu, à inventer des choses et à les modéliser dans un premier temps. Donc là, à chaque fois, ce que vous voyez, c'est les protos. Et forcément, l'objet final, il a été livré, sauf le dernier. Mais l'objet final, il est parti chez le partenaire. Eric, 42 ans, 70 heures de travail d'intérêt général. C'est ma SPIP qui m'en a parlé, qui m'a dit qu'il y avait un TIG sur Aix, sur les ordinateurs, sur les fonctions numériques et tout. Et voilà. Du coup, elle m'a donné ça à faire. Et ça vous a intéressé, de prime abord ? Au début, c'est pas trop mon truc, pour être honnête. À la base, j'ai accepté pour faire mes heures et dire... Moi, c'est fait, quoi, donc... Et je savais pas si on pouvait refuser, pas refuser, en fait. Après, ils ont expliqué en gros, quoi. Là, ça m'a pas trop motivé, on va dire. Je pensais que ça allait être long, parce que ça fait long, rester toute la journée assis comme ça, c'est pas évident à supporter quand ça fait longtemps qu'on l'a plus fait. Ça fait longtemps que je suis plus à l'école, donc, en plus devant un écran, donc j'avais peur que les journées soient longues en fait. Antoine, 24 ans, 65 heures de travail d'intérêt général. Non, j'ai... curieux. On va dire de faire le projet de ADAVA, construire une roue, je sais pas comment on allait faire, mais finalement c'est intéressant. Bonjour, je m'appelle Norbert, je travaille à Anonymal, plus spécifiquement à la Maison numérique. Je suis donc médiateur numérique, je forme les gens à l'utilisation, au perfectionnement de l'outil numérique. C'est souvent à peu près le même... public, c'est-à-dire un public relativement jeune qui est sorti du système scolaire depuis un certain temps et qui n'est pas forcément très scolaire. Donc du coup, le programme doit pouvoir aussi être cohérent face à ce public. C'est pour ça d'ailleurs qu'on leur accorde une pause à peu près toutes les heures, parce qu'on sait très bien que le fait de rester devant un écran toute une matinée ou toute une après-midi, et de travailler sur un ordinateur, c'est compliqué, c'est parfois un peu pénible. Donc, on leur accorde une pause pour qu'ils puissent s'aérer un petit peu, et pour qu'ils puissent revenir ensuite en meilleure forme. Donc, je pense qu'il faut effectivement essayer de faire un entretrien préalable avant pour essayer de cerner, de jauger les personnes, de jauger leur implication, leur motivation, mais aussi leur comportement, leur personnalité, pour voir justement si certains traits de leur caractère ne vont pas poser problème, justement, au bon fonctionnement du dispositif dans le groupe. On peut éviter d'intégrer des personnes dont on sait ou dont on a l'impression qu'ils ne s'intégreront pas forcément bien dans le dispositif, ou qu'ils ne veulent pas le faire, et qu'ils vont poser problème à un moment donné pour le groupe, pour l'avancement du projet. Après c'est très personnel, moi je sais que quand j'ai un public en face de moi, j'aime pas qu'il dorme ou qu'il... Je vois bien qu'ils sont pas intéressés, donc du coup le truc c'est d'essayer de capter leur attention. C'est d'ailleurs la difficulté parfois, mais ça dépend aussi des thématiques. On se taquine beaucoup, mais ça leur plaît pas trop notre humour parce qu'on taquine beaucoup les profs aussi du coup j'ai eu un visio avec ma SPIP qui m'a repris et en gros c'était la dernière fois la présentation du coup des objets qui ont été réalisés les partenariats et il y aura à la fin une petite vidéo et la remise des attestations de ce TIG collectif. Jonathan ? Oui Oui, on commence pas à rigoler. Oui, allez, Jonathan. Jonathan, il va vous présenter ce qu'ils ont fait collectivement Ça veut dire pas qu'un des groupes, mais ce qu'ils ont fait tous ensemble durant la quinzaine. Qu'est-ce que vous avez appris dans ce TIG ? Je vois l'ordinateur différemment. Parce que c'est vrai, il y a plusieurs trucs faciles en fait, mais qui aident vraiment au quotidien sur un ordinateur. C'est ça qui est pas mal. Ah ben plein de choses sur l'ordinateur. Bon, j'ai pas tout retenu parce que ça fait beaucoup de choses, en peu de temps, et vu que je connaissais pas, donc j'ai pas tout retenu. J'ai appris certains trucs, comment ça fonctionnait un ordinateur, un clavier. Au début, je me suis un peu obligé à le faire. Après, c'est plutôt intéressant. On apprend des choses. Idriss, 33 ans, 105 heures de travail d'intérêt général. Sur Inkscape, par exemple, c'est très intéressant d'apprendre les courbes vectorielles. Parce que moi... Pour ma part, j'ai jamais réellement fait. J'ai arrêté l'école très jeune. L'informatique à l'école, je suis de 91. Donc vous voyez, c'était pas la même chose que maintenant. Maintenant, les gosses, ils sont au collège avec leur PC. Nous, c'était pas du tout ça. On en avait un et qu'on pouvait pas sortir tout le temps. Il fallait le mériter. C'était une autre époque. Donc voilà quoi. Plein de choses qui sont intéressantes dans le stage, quoi. Du coup, je vais vous remettre votre attestation qui vous permettra, si vous le souhaitez, après de le valoriser sur un parcours professionnel suivant. Donc, Patrick. Vous attendiez quelque chose quand vous êtes venu ? Est-ce que vous vouliez apprendre des choses très précises, par exemple ? Carrément. Moi, quand je suis arrivé là, déjà l'imprimante 3D, apprendre à utiliser une imprimante 3D, parce que c'est quelque chose de relativement nouveau, même si ça s'est énormément démocratisé. Ça fait un moment que j'ai comme projet d'en acheter une. Vous n'avez même pas idée de tout ce qui fuse dans ma tête quand je vois une imprimante 3D. J'ai envie de tout fabriquer avec ça. Un arrière de phare, plein de choses. Jusqu'à aujourd'hui, je suis bloqué par la matière, tout simplement. Donc quand j'ai entendu 3D, imprimantes 3D, les neurones se sont vite connectés. Voilà, tout est bénéfique pour moi, pour ça. Et puis j'ai appris la graveuse laser, que je trouve aussi pas mal, qui je pense qu'un jour finira dans mon garage. Une belle graveuse laser comme ça, ça peut être pas mal. Je laisse la place à... Marie-Julie, hop ! Est-ce que les partenaires ont des questions peut-être sur ce qui s'est passé pendant ces 15 jours ? Est-ce que vous avez des questions ? Je vois le résultat et je suis surprise, agréablement surprise. Je pense que vous avez été bien investis parce qu'au vu du résultat qui est quand même super bien. Et puis merci pour votre implication et félicitations pour ces jolies choses que vous avez faites. On prend en compte les différentes observations qu'on a pu se faire sur ce qui a fonctionné, sur ce qui n'a pas fonctionné. Et on essaye d'améliorer, de modifier soit le programme, soit l'organisation, pour que les écueils et les travers des TIG précédents ne se reproduisent plus. Un bon moment, ça a été sur la première session de TIG pédagogique. Vraiment ça, je ne l'oublierai pas. C'était Hugo, un jeune qui a été suivi depuis de nombreuses années, notamment par la PJJ, qui était vraiment en échec, en récidive. Et à la fin, parce que je ne misais pas un copec sur lui, quand je l'ai vu arriver le premier jour, c'était vraiment le cliché. Il était en survêt, baskets, casquette, nonchalant, pas envie, 18 ans. Je me suis dit, ça ne va pas bien se passer. Il est resté, il s'est retrouvé tout seul. Il a présenté son projet tout seul devant tout le monde, magistrats compris. Et à la fin, il est venu me remercier en me disant Merci beaucoup, c'est la première fois que j'aurai un bon souvenir de la justice et que la justice m'aura apporté quelque chose. Et je pense que ça, c'est le meilleur souvenir que je garderai sur ce TIG-là. Il y a aussi une prise de confiance. On a des fois des jeunes qui arrivent et qui ont une réelle appréhension sur l'outil numérique ou même un regard un peu dévalorisé sur eux-mêmes, sur j'y arriverai pas, j'y arriverai pas Et du coup, à la fin du TIG... avoir même une certaine appétence pour l'outil. Il y a cette notion de comment tu passes de l'autonomie à l'émancipation, c'est extrêmement important. Et on pense que c'est le numérique, tout numérique, c'est pas anxiogène, c'est quelque chose qui te permet aussi de t'émanciper de pas mal de choses. Nous avons souhaité solliciter Jessica Vanderscher, première directrice du service du travail d'intérêt général, auprès de l'agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle, afin d'avoir son avis quant à cette modalité bien particulière d'exécution du TIG, à savoir le TIG pédagogique. Le TIG pédagogique ne dénature absolument pas le sens ni de la peine de façon générale, ni la peine de travail d'intérêt général. La question fondamentale à se poser, c'est quel est l'objectif d'une peine ? Le code pénal est très clair. Le premier objectif, c'est de protéger la société. Et qu'est-ce qui de mieux protège la société qu'une peine qui permet de faciliter une réinsertion sociale, professionnelle de la personne condamnée ? C'est faux de croire qu'un TIG, c'est quelqu'un qui ne va que rendre service et puis après, tu es content, tu as de la main d'oeuvre corvéable sans la payer. Ce n'est pas vrai. Un TIG, il faut s'en occuper. Un TIG, ce n'est pas un stagiaire, mais on n'est pas dans juste le fonctionnel. Il y a un contrat qui est passé aussi et nous, ça nous intéressait en plus de voir les TIG comme ça. Dans le cadre de la mise en place de ce projet, j'ai rencontré quatre freins principaux. Le premier, c'était un frein financier. Il fallait trouver les financements, le budget, pour pouvoir mettre en place cette action. Le deuxième, c'était présenter du pédagogique aux juges d'application des peines et les accoutumer et avoir leur accord pour aller sur ce format d'exécution de peine. Le troisième, c'était l'équipe du SPIP, c'est-à-dire présenter aux CPIP ce projet et qu'elles y adhèrent. Le quatrième, c'était être sûr que ce projet était pertinent pour nos publics justice et que ceux-ci adhèrent pour que le projet ne soit pas mis en péril. Le seul qui subsiste aujourd'hui, c'est le manque d'orientation de la part des SPIP ou de la PJJ. Mobiliser après des TIG pour les sessions, ça, ça a été un peu plus compliqué. On pensait, nous, qu'il y avait beaucoup plus, qu'il y avait un gros portefeuille, une grosse demande de TIG, et que finalement, en plus, comme on a une proposition intéressante entre de la culture numérique, on fait les mêmes ateliers aussi pour du public, du grand public, on remplit. On s'était dit que pour les TIG, on allait avoir des groupes, on allait presque devoir en refuser. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Les SPIP, depuis de nombreuses années, s'emploient à déployer des prises en charge collectives dans le cadre de programmes dédiés au travail sur les habiletés sociales notamment. Le TIG collectif vient en plus sur ces programmes de prises en charge collectives et pour éviter les concurrences et permettre un remplissage optimal de l'ensemble des programmes collectifs, y compris le TIG Anonymal., on a mis en place lors des réunions de service une présentation globale de l'ensemble des actions collectives et pour le TIG Anonymal, une planification à l'année des différentes séquences. La difficulté aussi que l'on a pour remplir éventuellement les sessions à plein, c'est que nous avons aussi une baisse du prononcé des mesures de TIG et que, si je puis dire, la ressource se raréfie. Donc, ça ne permet pas toujours de remplir les séquences. Développer les parcours de travail d'intérêt général, c'est permettre à la personne condamnée de réaliser à la fois des TIG pédagogiques, des TIG individuels, voire des TIG collectifs, pour coller au plus près à ses besoins en termes de réinsertion. Ça répond parfaitement au principe d'individualisation de la peine. Et je dirais que de la même façon que les parcours de vie, les parcours d'entrée dans la délinquance sont différents, les parcvours de peine devraient être systématiquement individualisés aux besoins de chaque personne. L'action, nous on souhaite la rendre pérenne et on l'a essaimée, développée. Des structures sont venues observer, voir comment ça se passait chez nous pour du coup le mettre en place sur leur territoire. D'autres modèles aussi d'évolution vers la PJJ, vers les SAS. Voilà, c'est des modèles transposables qu'on peut facilement adapter en fonction des publics. Ce type de projet peut facilement se mettre en place grâce au réseau de FabLab qui comprend plus de 300 structures en France. Vous pouvez également trouver toutes les informations utiles sur le site anonymal.tv dans la rubrique TIG pédagogique. Vous y retrouverez leurs différents kits, à savoir méthodologiques, compétences numériques et FabLab. Et surtout, n'hésitez pas à vous rapprocher de votre référent territorial TIG local. Nous espérons que ce projet vous aura inspiré autant que nous et vous donnons rendez-vous dans un mois pour le prochain épisode. J'avais pas appuyé sur "enregistrer". C'est vrai ? Ah oui... je sais pas quoi dire. Bon.