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#65 : Il quitte un job bien payé pour devenir un entrepreneur libre. Avec Jérémy, L'investisseur immo cover
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Riche et Heureux - Liberté financière

#65 : Il quitte un job bien payé pour devenir un entrepreneur libre. Avec Jérémy, L'investisseur immo

#65 : Il quitte un job bien payé pour devenir un entrepreneur libre. Avec Jérémy, L'investisseur immo

1h07 |24/02/2025
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1h07 |24/02/2025
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Description

De salarié chez Airbus à investisseur et entrepreneur : le parcours inspirant de Jérémy


Dans cet épisode de Riche et Heureux, Jérémy nous partage son incroyable transition d’un poste bien rémunéré chez Airbus à une vie d’entrepreneur et d’investisseur immobilier. Il nous raconte pourquoi il a choisi de quitter la sécurité de son emploi pour se consacrer à ce qui compte vraiment pour lui : sa famille, l’indépendance financière et l’impact qu’il peut avoir sur les autres.

Spécialiste des investissements à forte rentabilité, Jérémy nous dévoile sa stratégie pour réussir dans l’immobilier tout en minimisant les risques. Il nous parle aussi de diversification, d’entrepreneuriat et de sa vision du succès, bien au-delà de l’argent.


Au programme :
✅ Pourquoi il a quitté Airbus malgré un salaire confortable
✅ Son approche de l’investissement immobilier avec un minimum de 10% de rentabilité
✅ L’importance de la diversification (bourse, crypto, startups…)
✅ Les défis et bénéfices de l’entrepreneuriat
✅ Ses projets futurs : rachat d’entreprises, création d’une fondation pour les enfants et voyages en famille


Un échange inspirant qui montre que réussir, ce n’est pas seulement accumuler de l’argent, mais aussi trouver son propre équilibre entre liberté et bonheur.


🎧 À écouter dès maintenant !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et si l'argent faisait réellement le bonheur bienvenue à tous dans le podcast riche et heureux l'endroit où la richesse et le bonheur se rencontrent pour créer la vie qu'on mérite je m'appelle aurélie et c'est là mon objectif atteindre la liberté financière et vivre ma best life mais pas tout seul j'aimerais vous emmener avec moi car être riche mais seul c'est pas terrible c'est pour ça que vous invite à me rejoindre chaque lundi à 6h autour d'un épisode en solo pour compagnie d'invités qui nous partagent leur parcours, leur expérience et leur connaissance pour booster notre mindset sur l'argent et nous aider à construire notre propre liberté financière. Retrouvez-moi également sur Instagram, sur le compte Riche et Heureux pour suivre les aventures du podcast ou sur mon compte Green Ice Universe pour avoir les backstage de mes aventures personnelles et professionnelles. Je vous souhaite à tous une enrichissante écoute. Bonjour à tous, bonjour Jérémy, bienvenue sur cet épisode de Riche et Heureux, dont tu es... l'invité vedette merci à toi merci pour l'accueil je t'en prie je ne sais pas pourquoi j'ai mis tout ce temps pour t'inviter c'est vrai on en parlait un peu avant on se connait du coup depuis 2022 on s'est rencontré en vrai lors d'un apéro IMO sur Nîmes c'était la belle époque quand j'étais encore dans le sud. Et on s'est rencontrés là. Moi, c'est là... C'est à partir de ce moment-là où moi, je me suis mise à te suivre. Et c'était, ouais, 2022, 2023 peut-être. Ça, ça fait un bail. Et j'aime bien ce que tu publies sur ton compte. Et je ne sais pas pourquoi, du coup, j'ai mis tout ce temps à t'inviter.

  • Speaker #1

    Je ne t'en veux pas. Merci d'être venu.

  • Speaker #0

    Mieux vaut tard que jamais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Commencez. Est-ce que tu peux te présenter à nos auditeurs ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, succinctement. Je m'appelle Jérémy. Je suis père de deux garçons. Je commence toujours par ça. Pour moi, c'est le plus important. Je ne vais pas t'étaler ni mes diplômes, ni mon patrimoine. Je vais te parler de mes enfants surtout. Parce que c'est la véritable raison pour laquelle je suis aujourd'hui. Je fais ce que je fais. Je suis qui je suis. J'ai fait de très longues études, j'ai de très jolis diplômes, même si j'en parle jamais, mais je suis un petit. J'ai travaillé dans de très grosses boîtes et de très gros postes, avec de très gros salaires, mais très vite je me suis rendu compte que c'est pas du tout ce qui me plaisait, puisque je voyageais énormément. Je travaillais dans l'aéronautique chez Airbus, pour ne pas le nommer, et j'étais toujours à l'étranger. Et j'ai eu la chance de vivre... J'ai négocié des contrats à plusieurs milliards d'euros dans des pays, j'ai vécu dans des hôtels de dingue. J'ai eu une vie à 30 ans exceptionnelle, telle que je la voulais. Cependant, arrivé à un certain âge, j'ai souhaité devenir père de famille. J'ai rencontré la personne à qui je réside encore, je vis encore. Et j'ai souhaité changer de vie. Et c'est vrai que l'immobilier, on va parler principalement de ça, et l'entrepreneuriat de manière générale, ont été pour moi une parfaite transition. Parce que j'avais une difficulté, c'est que je gagnais beaucoup d'argent. assez paradoxalement, et c'est très compliqué quand on gagne beaucoup d'argent de trouver autre chose. Je sais que ça peut paraître fou de le dire comme ça, mais je ne pouvais pas me permettre de lâcher un job plus extrêmement intéressant et passionnant. Donc ça a été un choix en 2017-18 de tout recommencer, de me mettre au chômage, ce qui a très clairement rapproché quelques émoi auprès de ma maman. qui n'a pas compris le pourquoi tout ça pour ça, pour faire simple. J'ai eu la même.

  • Speaker #0

    Tu as eu la même ? Là, comme je te disais, j'ai pris un CDI femme de chambre pour faciliter le CDI, sauf qu'à la base, j'ai un diplôme d'éducation à jeunes enfants et elle m'a dit, tu m'expliques pourquoi ? Et quand j'ai expliqué, elle a dit, ok, ça va, je comprends. Mais c'est vrai qu'il y a eu la question.

  • Speaker #1

    C'est ça, tu te dis pourquoi et puis moi, je suis originaire de Marseille et... et on travaillait chez Airbus, d'abord Toulouse, en Espagne, Eurocopter à Marseille, etc., Marignane, et c'est la grosse boîte, enfin c'est la très grosse boîte, donc c'est très compliqué d'y rentrer, aujourd'hui en tout cas, et donc la question c'est pourquoi t'en pars ? Mais effectivement, j'étais en recherche de sens, moi ce n'était pas une question financière, je me répète, j'ai les traits de ma vie, c'était vraiment une quête de sens, une quête d'équilibre personnel, pro-perso, qui sont des mots que les boîtes utilisent beaucoup. mais qui en réalité ne veut pas grandir grand chose et aujourd'hui mon kiff principal c'est de pouvoir amener tous les matins mes enfants à l'école tous les matins Je reconnais que quand il pleut, je délègue à madame. Et de les accueillir à la maison, parce que je travaille à la maison. J'avais des bureaux, mais aujourd'hui, je travaille à la maison. Lorsqu'il y a quelques inconvénients, j'espère qu'ils ne vont pas rentrer, par exemple. Mais ça me permet de passer du temps avec eux, qui m'a permis de recruter mon épouse. Ça, c'est le luxe de dingue. Pas simple au quotidien, mais on en parlera un peu plus tard. Mais c'est un vrai luxe, parce que ça me permet de modeler mon emploi du temps. ma vie comme je veux la modeler et pas comme à l'époque mes chefs décidaient de la modeler pour moi et ça ma vraie richesse c'est le thème évidemment qui est le tien ma vraie richesse et la source de mon bonheur c'est vraiment ça c'est de faire ce que je veux un peu quand je veux et tu sais quoi le dimanche soir j'ai plus ce petit stress que j'avais au début ça reste du boulot j'ai une passion pour ce que je fais mais c'est du boulot mais franchement il y a des fois on... quand je n'ai pas envie de bosser, je ne bosse pas. Je ne pourrais pas le dire, mais si tu vois que je ne réponds pas le lundi ou que je suis moins actif sur les réseaux sociaux, c'est que je suis au fond du ligne ou que je n'ai pas envie de bosser parce que j'ai une mauvaise humeur. Et ça, c'est un luxe de dingue que je te souhaite, que je souhaite à tout le monde. C'est de pouvoir ne pas se laisser dicter ses choix par d'autres personnes. Et ça, c'est vraiment top. Redonner salarié, je ne sais pas comment je vais faire.

  • Speaker #0

    Je ne pourrais pas. pardon c'était une longue introduction non mais écoute on va finir l'épisode là-dessus merci voilà merci les mots de la fin je parle beaucoup pardon mais j'ai du plaisir en fait à partager ça c'est pour ça j'ai beaucoup de plaisir à partager ça je t'en prie je vais te laisser en avant ça s'entend bah écoute t'as déjà écouté mon podcast bien sûr t'as reçu mon mail donc tu sais ce que c'est ma question là mais sous Non, la question que j'aime bien poser, c'est le retour en enfance, c'est quelles ont été tes toutes premières sources de revenus ? Donc, la première source officielle, ta première fiche de paie, ton premier salaire déclaré, et l'officieuse. La première fois où tu as gagné de l'argent ? contre une tâche que tu as effectuée, mais que tu n'as absolument pas déclarée.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça me fait penser, je voulais te féliciter. Je disais en introduction pour ceux qui nous écoutent que j'aimais beaucoup ton podcast, justement parce qu'il est très détendu, il est très naturel, très authentique. Et ça me fait penser à une interview que je citais tout à l'heure de quelqu'un qui se reconnaîtra, que je ne vais pas nommer, qui nous expliquait comment il avait gagné de l'argent de manière officieuse. en trafic divers et variés, ça m'a fait rire. On t'embrasse si tu nous écoutes. Non, je n'ai pas fait ça. Je n'apprendrai pas. Je trouve ça fou, mais c'est super qu'il te le dise. Je trouve ça très rigolo. J'ai toujours bossé. J'ai toujours bossé, comme je pense, le point commun de la plupart des gens que tu reçois. C'est rarement des gens dilettantes qui n'ont rien fait de leur vie. J'ai beaucoup bossé. J'ai des parents commerçants, artisans qui, pour être transporté avec toi, ils s'en faire pleurer dans les chaumières. pas voilà était pas un gros train de vie et des peuples forcément beaucoup d'argent donc forcément l'été déjà je m'ennuyais parce que quand il y a deux mois trois mois en vacances au bout d'un moment je m'ennuyais beaucoup donc j'ai fait plusieurs jobs en fait j'ai été animateur en centre aéré en club de vacances dont un club assez connu où je me suis éclaté j'ai fait des ménages au géant distribuer des prospectus dans la rue en mois de juillet, 8 heures par jour, ça c'était très pénible, très fatigant, c'était extrêmement fatigant. J'ai fait des choses comme ça, qui m'ont permis de gagner un petit peu d'argent, ça c'est la première source de revenus officieuse, et mon premier job, c'est quand j'ai quitté l'école de commerce, c'était donc à Paris, et je vendais des centres d'appels. J'ai commencé en vendant d'un centre d'appel pour une boîte qui existe toujours d'ailleurs. Et voilà, donc là, c'était le gros job parce qu'effectivement, je commençais à avoir un vrai gros salaire de commercial. J'ai toujours eu une formation de commercial et j'ai toujours été dans cette mouvance-là.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est ce que tu transmets, ce que tu dégages là aussi. C'est ça, comme tu parlais d'animation. C'est ça, le contact avec les gens, la tchatche du Sud.

  • Speaker #1

    C'est possible. C'est vrai que le métier, on parlera de lui-même, et de ce que je fais aujourd'hui avec plaisir, mais oui, je pense qu'il faut aimer ce qu'on fait. Ça peut paraître bateau ce que je dis. Mais on subit tous le boulot qu'on fait. On va parler pour toi tout à l'heure, mais on subit tous le boulot qu'on fait. Et qu'on soit cadre ou pas, qu'on gagne 1 200 ou 10 000 balles par mois, le point commun de tous les gens qui m'appellent en général, c'est des gens qui ont une envie de changer quelque chose dans leur vie, que ce soit financièrement ou que ce soit personnellement. Des gens qui sont malheureux parce qu'ils ne s'éclatent pas dans ce qu'ils font, ou des gens qui ne bêtent pas assez leur vie, ou des gens qui ont des projets personnels, une association, une fondation. voyage autour du monde, je ne sais pas. Et c'est vrai que... Alors, pardon, je vais en revenir à mes études. Le mot travail, pour ceux qui le savent, en latin...

  • Speaker #0

    Impalio, instrument de torture à trois pas.

  • Speaker #1

    Instrument de torture, exactement. Je te dis ça parce que j'en parlais à mon fils qui sait bien faire du latin. Et c'est vrai, le travail ne libère pas, sans faire d'allusion à l'actualité, le travail ne libère pas. Le travail, je pense que c'est pénible pour tout le monde. En réalité, il y a ceux qui... Mais je trouve qu'ils sont rares. vivent de leur passion, les artistes, les sportifs, etc., les musiciens, mais très clairement, pour moi, ça n'est qu'une partie, toute petite partie de la population. Je pense qu'on a tous, on trouve tous du plaisir dans d'autres choses, dans les voyages, dans les jeux, etc., et c'est pas pour rien, d'ailleurs, que la société du loisir a explosé aujourd'hui. C'est pas pour rien que le cinéma, les voyages, aujourd'hui, l'argent est un moyen pour autre chose. Ce n'est pas une fin en soi, c'est un moyen pour autre chose. Et c'est pour ça qu'il faut aimer ce qu'on fait. Je me répète, c'est comme un boulot, l'immobilier n'est qu'un boulot, mais qui me permet tant de choses à vendre. Je me répète notamment, dès qu'on raccroche, je vais aller manger des pizzas, alors que je suis au régime, je suis utile, et je vais essayer de passer un supermécan avec mes enfants. Et ça, c'est juste top. C'est vraiment tout ce que je souhaite à vous tous, pour la première évidence.

  • Speaker #0

    Et donc, pour en revenir à... Comme tu disais, tes études, ton premier job et tout. Donc, tu as commencé là-dedans. Tu te plaisais. Et donc, le déclic a été tes enfants ou avant déjà, tu as commencé à te poser la question ? Quand j'étais animateur. Non, même après. Tu disais que tu travaillais, tu avais un job dans l'aéronautique, très bien payé. Oui. Pourquoi j'ai arrêté le déclic ? Voilà, tu parlais de ta famille. Mais est-ce que c'est au moment où tes enfants sont arrivés, un peu après ? Non,

  • Speaker #1

    un petit peu avant 2017. Mon fils a 6 ans, donc il n'était pas encore né. En plus, moi, je suis très sensible au signe de la vie. Je suis poisson. Nous, les poissons, on est très sensibles, on est très dans ces trucs-là. En fait, j'ai démissionné, je me rappelle, c'est rigolo, j'ai démissionné, je crois, en mars, le 8 mars ou le 1er mars. Et moi, je suis de mon anniversaire le 16 mars. Et mon épouse m'a annoncé qu'elle était enceinte. le jour de mon anniversaire, une semaine après une semaine après ma démission et en plus bon la grossesse n'est pas forcément bien passée, elle était fatiguée donc je me dis mais c'était parfait, imagine si elle était tombée enceinte et que j'étais au Japon ou en Corée à ce moment là, je trouve que les planètes se sont magnifiquement alignées donc non j'ai eu ce déclic avant d'être parent mais j'avais cette envie effectivement de fonder une famille de faire quelque chose d'autre et puis je couche Je ne pouvais plus supporter mon chef, parce qu'il m'écoute, je ne l'embrasse pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, parce que tu disais quand même que tu aimais ton métier, tu aimais ce que tu faisais, mais...

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'était passionnant, j'étais dans l'aéronautique, mais c'était les gens avec qui je le faisais qui n'étaient pas... Voilà, les gens avec qui je le faisais, et puis c'est une grosse boîte, les process, ils sont extrêmement longs, je crois qu'aujourd'hui, cinq ans plus tard, certains des contrats militaires sur lesquels je travaille ne sont toujours pas signés, cinq ans plus tard. C'est pénible, c'est pénible. Je suis quelqu'un, je dois être dans l'action, il faut que ça existe quand même, il faut qu'il y ait des résultats. Et puis, je n'avais pas ce trigger. Moi, je suis un vrai commercial. Là où, dans ce genre de boîte, ce sont plutôt des ingénieurs qui font accessoirement du commerce. Alors que, je suis plutôt dans une autre mouvance. Donc, je n'étais peut-être pas dans le bon secteur aussi. Mais ça, c'est un choix, une erreur, peut-être personnelle. Donc, j'ai eu ce déclic en amont. Mais je crois que le plus compliqué a été de prendre la décision.

  • Speaker #0

    De sortir de la... Voilà. sortir de ta zone, de ton confort tu sais ce que tu as et tu sais pas ce que tu vas avoir t'as tout compris et ça c'est pas ça du tout surtout quand j'ai le regard des autres j'avais pas d'enfant donc j'avais pas cette responsabilité mais je

  • Speaker #1

    me rappelle une anecdote la première fois que je suis arrivé au Pôle emploi ça s'appelait Pôle emploi à l'époque encore effectivement je vais pas te mentir je l'ai pris comme une défaite personnelle sans offence aucune aux gens qui y sont. Je l'ai pris comme une défaite personnelle parce qu'effectivement, ce n'était clairement pas du tout la carrière que je m'étais inventée. Ce n'était pas du tout le chemin de vie que j'avais imaginé. Comme je te dis, j'ai fait de longues études. en passant des concours compliqués, et je n'avais pas du tout en tête de finir là-bas. Et pour tout le dire, même quand je suis arrivé à Pôle emploi, l'anecdote que j'aime à répéter, quand la conseillère Pôle emploi a vu mes évoluments, mon salaire, elle s'est mise à pleurer. Elle s'est mise à pleurer, parce que je pense qu'il y avait une dichotomie telle entre sa situation personnelle et peut-être mes propres revenus de l'époque. C'est mis à pleurer. Je me suis retrouvé à devoir rassurer la concierge pendant le temps, ce qui est juste dingue. Mais qui m'a permis aussi de me rendre compte de la chance que j'avais eue. Parce que quand tu vis dans un milieu, tu ne te rends pas forcément compte des fois. Quand tu es au milieu de cadre, ils gagnent tous pareil que toi. Quand tu reviens dans la vraie vie,

  • Speaker #0

    tu n'as pas le recul.

  • Speaker #1

    C'est vrai que je te disais tout à l'heure que mes parents sont d'origine modeste. J'en suis fier. J'ai eu des bourses en étant étudiant. J'ai dû travailler à la maison. bibliothèque pendant, je vais te le dire, quand j'étais étudiant, voilà, pour arrondir mes fins de mois, et je vendais des magazines, je vendais des livres, je vendais des trucs, ben moi je suis fier de ça, je suis fier de ce parcours, j'ai pas eu de cuillère en or dans ma bouche, et j'espère que mes enfants garderont les pieds sur terre par rapport à ça, parce que c'est vrai qu'on a tendance à leur céder un peu tout, ça c'est un autre sujet, surtout moi, mais je suis fier du parcours, et je suis fier de l'éducation que m'ont donné mes parents, où on a connu des Noëls, où c'était compliqué. Tu sais quand tu es artisan, commerçant, tu ne gagnes pas tant de ta vie que ça. Tu le sais, tu l'étais, tu le sais. Tu ne gagnes pas tant ta vie que ça en réalité, voire pas du tout. Je pense qu'ils étaient même en dessous du cynique à deux, pour te dire la vérité. Et ce n'était pas facile tous les jours, mais ça m'a obligé à me débrouiller, à aller demander des bourses, à aller demander des aides, à me bouger. Et j'ai gardé ça clairement. Aujourd'hui, je continue à faire comme ça. Aujourd'hui, j'ai une bien meilleure situation. Tu le vois et tu le vois. Je suis resté quelqu'un d'extrêmement simple parce que je me dis que ça peut retomber à tout moment et que la magie peut disparaître. Donc, j'essaie d'en profiter. J'investis énormément, alors peut-être trop, mais ça, c'est à la limite du psychologique. On va parler si tu le souhaites. Mais parce que j'ai toujours peur que ça s'arrête. J'ai cette espèce de peur en moi que ça s'arrête et je ne veux surtout pas que mes enfants aillent à vivre, même si en réalité, ça a été une bonne expérience.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne l'as pas vécu comme un traumatisme ou autre, mais… quand même, c'est un peu ancré.

  • Speaker #1

    Oui, oui, clairement. Très clairement. Aujourd'hui, je collectionne des appartements, mais je n'ai pas besoin de le faire en réalité. Au contraire, tout ce que j'achète, je passe mon temps à réinvestir, alors que je pourrais me contenter largement de ce que j'ai et peut-être même d'arrêter de bosser dans l'absolu. Mais j'aime ça, en fait. J'aime ce défi, j'aime l'idée de se dire, allez, toujours un peu plus... Même si un jour, on va pouvoir s'arrêter, mais ça, c'est un autre sujet.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça me fait penser un peu comme les gens qui arrivent à la retraite et où c'est là où ils « meurent » , c'est parce qu'en fait, ils n'ont plus rien à faire, alors que toute leur vie, ils ont travaillé, puis là, d'un coup, ça s'arrête. Et non, ils ont besoin de continuer, et c'est pour ça que généralement, c'est les retraités qui ont les emplois du temps les plus chargés. C'est moi qui ai chargé.

  • Speaker #1

    Moi, mon chef,

  • Speaker #0

    il faut prendre rendez-vous. Parce que je vais aider un tel, je vais aider un tel, là je fais ça, aujourd'hui je fais ci, je fais ça, voilà, il a besoin de s'occuper. Donc c'est vrai que quand on a grandi comme ça et qu'on a toujours bougé, fait quelque chose, se dire je suis rentier et je ne fais rien derrière mon petit cocktail, les pieds en éventail, oui un peu on profite, mais ça passe vite.

  • Speaker #1

    C'est fatigué. Le nom de ton podcast, c'est Richer Heureux, c'est pas Rentier Heureux. Moi, je considère que le mot rentier, comme tout le monde, je l'utilise à tort et à travers parce que c'est un terme marketing qui marche bien, mais c'est pas du tout, pas du tout, ce que j'ai en... Pour ce qui me concerne, c'est pas du tout ce que j'ai en tête, me concernant, pas du tout. Moi, je veux être libre et heureux, je veux être psychologiquement tranquille et heureux, si tu veux. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas me prendre la tête et me dire...

  • Speaker #0

    Là, je suis totalement d'accord.

  • Speaker #1

    Mais surtout pas rentier, je m'en fous d'être rentier, franchement. Et puis rentier, ça ne veut rien dire. Alors, s'il y a bien un terme, moi, j'ai plein de clients qui disent « je veux être rentier » . Ça veut dire quoi, rentier ?

  • Speaker #0

    Vivre de terre rente.

  • Speaker #1

    Voilà, mais moi, j'ai mes parents, je le répète, ils vivaient avec moins d'insomnie qu'à deux. Et ils étaient... Enfin, je n'ai pas été malheureux, je suis plutôt bien portant, je n'ai pas manqué de quoi que ce soit. Il y en a qui se contentent de ça et qui arrivent très bien. Et bravo à eux. Et bravo à eux, je veux dire, ils arrivent à faire avec peu. Et à l'inverse, ils leur visitent. en dessous de 5-10 000 euros, il n'y arrive pas. Je pense que c'est aussi une question d'éducation, d'habitude, de manière de faire. La richesse, encore une fois, elle est purement matérielle. Je te le disais, c'est important, ça n'est qu'un moyen. C'est vraiment pas une différence. Accumuler pour accumuler, je ne comprends pas l'intérêt du truc. Par contre, passer du temps ensemble, tu prends du temps sur ton plan perso qui est déjà changé. Moi, je trouve ça top. Je trouve ça génial. Tu consacres ton temps à partager ton message, à tes expériences, etc. Moi, j'essaye de le faire aussi. Et je trouve ça génial, en fait. Alors que quand j'étais au boulot, l'heure, c'est l'heure. Merci, au revoir. Il n'y a plus personne. Bon, ce n'est pas vrai, j'étais cadre. En fait, c'est quand même la nuit. Tu es quand même obligé. La plupart des gens, ma femme, elle travaillait, elle n'était pas fonctionnaire, puisqu'elle travaillait à la sécurité sociale, et c'est apparent qu'elle était fonctionnaire, mais c'est vrai que quand elle quittait son groupe, c'est fini, au revoir, voilà, il n'y a plus rien. Alors qu'aujourd'hui, moi, je suis toujours en stress avec mon téléphone, bon, c'est un autre sujet, mais si mes clients ont un problème, j'essaie d'y répondre, etc., etc., donc, il y a une autre liberté, une autre façon de travailler.

  • Speaker #0

    Voilà. Je voudrais y revenir. Tu disais que tu as quitté ton taf, tu es allé à Pôle emploi. Quand tu as quitté, tu savais ce que tu voulais faire ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. En fait, ma vie pour être en sport avec toi, c'est un hasard total. Je te disais tout à l'heure que je crois beaucoup. Je me laisse porter énormément, je crois. Ce n'est pas bien, il ne faut pas faire ça. Je crois beaucoup en ma bonne étoile. Je ne sais pas si c'est prétentieux de dire ça. Je crois beaucoup en ma bonne étoile. En fait, depuis le départ, je ne sais pas. j'aimerais te dire que j'ai toujours voulu être pompier c'est pas vrai en fait je me suis laissé porter j'ai fait certaines écoles par pur hasard juste parce qu'un jour quelqu'un m'a dit je vais faire telle école ça sonne bien, ça a l'air sympa, faisons cette école j'ai fait une école de commerce mais c'est juste parce que j'avais justement vendu des magazines et que j'avais fini de premier vendeur je me suis dit faisons du commerce j'ai intégré Airbus parce qu'en fait c'est un copain qui m'a dit je travaille chez Airbus voilà Ma vie était un hasard pour plaire. Et l'immobilier pour un transport avec toi. Donc, je voulais quitter Airbus. Je ne savais pas du tout ce que j'allais faire après. Et puis, Airbus ne voulait pas que je parte. Donc, je ne me voyais pas forcément démissionner sans droit, sans rien. Je me prenais des risques. J'aime bien me prendre des risques, mais je ne suis pas stupide non plus. Et il se trouve qu'à ce moment-là, il y a eu un plan de départ volontaire. Donc, il n'était éligible que pour les prémotraités, c'était un peu jeune à l'époque, ou pour ceux qui montaient leur boîte. Donc, je vous rappelle, il a fallu... en 24 heures. Je ne voulais pas partir parce que le plan était ridicule. Je prenais un chèque franchement ridicule. Mais, après une énième dispute avec mon chef, je me suis dit, merde, il va aller se faire voir. J'appelle la RH. Elle me dit, il était je crois 16 ou 17 heures. Elle me dit, le plan, ça s'arrête demain à midi. Donc, je me rappelle avoir passé la nuit à créer un business plan complètement inventé, une centaine de pages quand même, d'une nuit. pour dire que j'ai toujours rêvé d'être agent immobilier, voilà ma stratégie, voilà mes chiffres, etc. Pour pouvoir avoir le droit de partir, parce que même quand tu es dans des missions, il faut négocier. Et donc je te dis, je suis arrivé effectivement au Pôle emploi, je me suis dit, je sais faire quoi en fait ? Je ne sais pas, je ne suis pas un sportif, je ne suis rien. J'avais déjà commencé à bâtir un petit coin personnel.

  • Speaker #0

    D'accord, parce que pareil, agent immobilier, j'allais dire, d'où tu l'as sorti ? Avec toutes les sociétés que tu aurais pu créer pour avoir ce plan, pourquoi tu n'as pas fait de l'immobilier ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai une espèce de passif, puisque mes parents, c'est important. Je pense que la tradition là-dessus, c'est important. Je ne suis pas arrivé dans l'important, entre guillemets. Ma maman était effectivement un genre où il est plus jeune, même si c'était très jeune, donc je ne l'ai pas connu. Mais mes parents ont investi et vivent encore aujourd'hui grâce à leurs investissements. Je te disais qu'effectivement, ils n'avaient pas de gros revenus. compte tenu de leur activité d'artisan et de commerçant, mais heureusement, et c'est peut-être la chose la plus intelligente qu'ils aient faite, et je peux en témoigner, heureusement qu'ils ont investi dans 4 appartements, un peu plus à l'époque, ils en ont rendu en ce temps, qui aujourd'hui, à l'heure où je te parle, à 65, 70 ans, papa, maman, désolé, je ne répète pas trop les dates, leur permettent de vivre. Aujourd'hui, mes parents qui ont bossé le samedi, le dimanche, 12, 15, 18 heures par jour des fois, ils ont une retraite, mon père je crois qu'il a 400 euros de retraite, 400 euros de retraite, si ça c'est pas scandaleux, enfin je me permets de le dire, 400 euros de retraite pour amosser l'année, avoir porté des poids, etc. Donc heureusement qu'ils ont eu, c'est une maison qui leur avait suggéré, heureusement qu'ils ont investi dans ces 4 appartements à Marseille, qui aujourd'hui leur permettent de vivre, donc est-ce qu'il faut investir ? Évidemment, évidemment, alors dans l'immobilier, dans la bourse, dans ce que vous voulez, mais il faut investir quand vous pouvez. financièrement le faire physiquement le faire parce que c'est du taf parce qu'après c'est trop tard j'ai tellement de clients aujourd'hui à 55-60 ans qui me disent j'ai pas de retraite, il faut que j'investisse et les banques les suivent Donc il faut le faire, c'est pas facile, c'est risqué, mais il faut le faire. Donc oui, oui, oui, mes parents, voilà, j'ai fait de l'immobilier par hasard parce que j'avais cette espèce d'ADN, parce que moi-même j'avais investi, mais très honnêtement, je ne pouvais pas du tout en faire mon métier. J'ai essayé, j'ai intégré un réseau de mandataires, ça s'est très bien passé, jusqu'au jour où, enfin ça s'est passé bien jusqu'au jour où j'ai voulu liquider, là j'étais moins, j'ai aimé moins, non, j'ai pareil, je me demandais extrêmement bien avec eux, mandataires d'investisseurs. uniquement investisseur, j'ai dit je vais faire ça et voilà et puis le hasard de la vie a fait que pour être agent immobilier il faut avoir fait et du droit et du commerce et ça tombe bien j'avais fait et du droit et du commerce par hasard j'ai dit prenons la carte T, créons l'agence et voilà et je suis beaucoup dans cette mouvance là aujourd'hui je fais de l'immobilier, rien ne dit que demain je vais pas vendre je sais pas des fruits des légumes si je rencontre la personne, moi je suis sensible aux gens que je rencontre, j'adore la rencontre Et parce que chaque rencontre est une opportunité vers autre chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est ce que j'allais dire, les opportunités. Moi, je suis un peu comme ça aussi, comme tu dis, le mouvement, tout ça. Les choses arrivent et tu les saisis et tu as plus le truc et tu y vas. Exactement. Pareil, moi, à la base, j'ai fait un diplôme d'éducatrice jeune enfant. Je me rappelle, il fallait qu'on trouve, dans l'école où j'étais, il fallait qu'on trouve nos stages. Oui. Il y a des écoles où ils ont déjà les listes d'établissements qui accueillent les stagiaires. Nous, c'était vraiment, allez-y, démerdez-vous comme dans la vraie vie. Tu fais ton CV, tu as tes motifs, tu appelles et tout. Et je me rappelle, j'avais un stage à faire en internat. Ils appelaient ça, donc c'était là où les enfants sont hébergés. Donc, foyer de l'enfance, hôpitaux, tout ça. Et moi, je ne me voyais pas du tout en foyer de l'enfance. C'était hors de question. Par contre, les hôpitaux ne me dérangeaient pas. j'ai appelé tous les services et le seul service qui restait c'était c'était le service oncologie pédiatrique donc voilà les enfants qui ont le cancer je suis vivant en fait personne ne voulait y aller et c'était le seul truc qui restait j'ai dit bon ben j'y vais eh ben ça a été le plus beau stage de toute ma vie et Et après, voilà, ça a toujours été ça. Après, quand j'ai eu le diplôme, je suis retournée dans les bouches du Rhône pour revivre avec mon mari. J'ai trouvé un travail sur Marseille au début, que j'ai quitté parce que, pareil, la chef était affreuse, elle était bipolaire. Et le soir, je rentrais en pleurs. parce que je ne savais pas comment j'allais la trouver le lendemain, si elle allait me crier dessus ou si elle allait être aimable. C'est compliqué de gérer des personnes qui, d'un coup, sont super gentilles et qui, le coup d'après, se met à vous insulter. Du coup, il y a un poste qui s'est libéré dans la ville où j'habitais. Là, j'ai sorti un entretien d'embauche, mon meilleur... Je n'ai raconté que de la merde. En fait, j'ai raconté ce qu'ils voulaient entendre parce que je ne voulais pas.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc après, là où ça se passait moins bien, c'est plus le travail, c'est plus ce que c'est devenu à cause de l'État, c'est que maintenant, le métier d'éducateur jeune enfant n'est plus ce que tu apprends à l'école. La réalité du terrain n'est pas du tout la même. Tu as vraiment théorie pratique. Et c'est surtout que tu n'es absolument pas aidé, que ce soit par l'État, par les enfants, c'est des numéros de dossiers, c'est tout. Donc j'avais perdu le côté humain, ma mère dans son travail aussi, et on s'est dit, tiens, pourquoi pas, on va lancer, on se met à notre compte et on lance le bar à chocolat. Voilà comment on est nés. On l'a co-créé, mais après c'était moi qui étais gérante et c'était mon employé. Et c'est vrai qu'on a quitté notre taf et on l'a créé parce qu'on avait perdu toutes les deux ce côté humain dans notre métier. quand tu travailles, c'est quand même une grosse partie de ton temps. Donc, tant qu'à faire, que ce soit agréable et de faire ce qui te plaît. Bien sûr. Et donc, voilà, on s'est lancé là-dedans. Et puis après, tu avances et puis tu dis, bon, pareil, les choses font que. Bon, j'arrête, ce n'est pas grave, j'arrête le bar à chocolat. Et puis... Et puis, on verra bien. Je trouverai bien un truc à faire. Demain, un cerveau, on est des brouillards. Exactement. On prendra le truc qui arrivera. Et comme tu dis, tu discutes avec des gens. Ah ben, oui, ça, tiens, c'est pas mal. Tu as une accroche. Pourquoi pas, on fait ça ensemble.

  • Speaker #1

    Ça, tu vois, je suis content de voir que tu partages ça. Mais ça paraît évident pour toi et moi. Mais ce n'est tellement pas le cas pour tellement de personnes.

  • Speaker #0

    Ma propre épouse, tu vois, sans l'invitation. C'est pareil, voilà. Je disais, ma propre épouse, toute sa famille était son père, son frère, sa mère à la sécu. Elle ne se voyait pas faire autre chose que la sécu. Et quand je l'ai rencontrée, il m'a fallu 3-4 ans pour lui dire, tu mérites tellement mieux, regarde comment tu vas. Peu importe, mais tu mérites tellement mieux que ça. Et moi, mon rêve, c'était vraiment d'avoir les moyens de lui permettre de se libérer. de la pression, etc. Je ne te dis pas que c'est facile tous les jours, mais franchement, je pense que ma plus grosse victoire, c'est peut-être ça aujourd'hui. C'est de l'avoir aidée, malgré elle, parce qu'elle ne voulait pas, elle ne se rendait pas forcément compte qu'elle était écrasée. Je me rappelle une fois où elle arrive fière d'elle et me dit « c'est bon, j'ai eu mon augmentation, il y a trois ans quand même » . Et encore l'augmentation, c'est parce que c'est lui. Parce qu'apparemment, les syndicats, tous les trois ans, c'est obligatoire. Ce n'est même pas parce qu'elle a mieux travaillé, c'est parce que c'est obligatoire. elle a eu 7 euros, 7 euros d'augmentation. Et je ne sais pas si c'est par taxe, TTC, au fait, je n'ai pas compris. Brut, je veux dire. 7 euros. Et je me dis, à un moment donné, faire tous les sacrifices avec des heures sues, prendre des responsabilités, etc. Arrêtez les conneries. Pour elle, j'entends. Mais c'est vrai que, moi, je pense qu'on est ouvert à ces fluides, on est ouvert à ces rencontres, il y a des gens qui n'ont pas le courage d'eux. Et ma mission au quotidien, moi, j'accompagne les investisseurs, d'essayer de bouger les gens malgré eux. Et avec mon style qui est parfois un peu brut, parce que je suis pas... Des fois, je suis cash. Les

  • Speaker #1

    Marseillais, les bébés.

  • Speaker #0

    Mais je les bouge un peu, malgré eux. Je dis, attends, tu veux faire quoi ? Tu veux pas y aller ? On perd du temps ? Tu me fais perdre du temps ? Voilà, tu y vas pas, tu y vas pas. Et c'est le problème de beaucoup de gens qui savent qu'il y a un problème. Ils savent qu'il y a un souci parce qu'on leur a dit, parce que voilà. Mais soit ils savent pas mettre le doigt dessus, le mot, les mots sur leur mot. Soit ils ont pas le courage d'y aller. parce que je reconnais qu'à se retrouver à Pôle Emploi, se lâcher des deux mains, ce n'est pas simple. Créer un bar du jour au lendemain, ce n'est pas simple. Et il y a des gens qui ne peuvent pas se permettre de le faire, je comprends. Et donc, des gens comme moi, notre mission, c'est d'essayer d'aider ces personnes à, je ne dis pas être heureux, ce serait prétentieux, mais au moins à essayer de changer de vie. Il y en a avec qui ça fonctionne super. Je peux te citer des exemples de gens à qui on a vraiment changé la vie. J'espère, en tout cas. Et d'autres, par contre, où ça s'est mal passé. Il y en a qui achètent un immeuble, c'est ce que je fais pour ceux qui ne le savent pas, et qui se rendent compte deux ans, trois ans, six mois après, qu'ils ne sont pas faits pour ça, qu'ils revendent. Mais il n'y a pas de solution magique. Il y a vraiment des gens et des situations individuelles. Mais c'est vrai que, pour des gens comme toi et moi, la vie est une pochette surprise. Et je suis convaincu que, je te dis, peut-être dans six mois, dans dix ans, je ferai autre chose, mais c'est vrai que je ferai plus salarié. S'il y a quelque chose dont je suis sûr et certain, sauf vraiment si je n'ai pas le choix, c'est que je ne pourrai plus redonner le salaire. Je ne pourrai plus ne plus avoir cette liberté, avoir ce mouvement de dire mon choix. Parce que j'en parle, parce que c'est… Moi, quand il pleut, quand il y a des grèves, quand il y a une grève SNCF, je m'en fous, je suis chez moi. Tu vois ce que je veux dire ? Je m'en fous. Alors qu'avant, il fallait une heure, une heure et demie pour aller au boulot. Des fois, tu rentrais deux heures, trois heures après. Tu n'étais même pas sûr de rentrer. Non, ça, ce n'est plus possible. donc c'est vrai que créer sa boîte moi je trouve ça hyper excitant parce que demain je te dis on peut tuer une boîte de culs franchement comment on t'y est plus arrivé ce serait intéressant d'avoir ton feedback comment toi t'y es arrivé de petite enfance oncologie à chocolat peut-être une raison que je connais pas mais c'est tellement extrême je me dis mais c'est génial tu vois ce que je veux dire et peut-être que demain tu feras encore autre chose et je trouve ça top parce que ça veut dire que t'es prête au changement tu sais dans les grandes boîtes il y a une notion qui s'appelle la conduite du changement. Et ça, c'est un truc un peu à la mode, un peu plus beau, mais c'est tellement important en réalité. Pourquoi ? Parce que le Jérémy que tu as en face de toi de 41 ans n'est plus du tout le même que celui de 30 ou 20 ans et à 50 ans, je ne serai pas le même. Et au passage, dans mes investissements, c'est la même chose. Je n'ai pas une stratégie depuis le début qui est la même. Je n'ai plus, au fur et à mesure, il y a des choses que j'aime faire au début que je ne fais plus parce que je... Voilà. Au départ, je faisais des gros chiffres, des grosses rentables. Aujourd'hui, je suis un peu plus frignon, un peu plus pépère, à titre personnel. Je préfère la tranquillité à la rentabilité. Il n'y a pas de bonne réponse. Il y a des clients individuels, des solutions et des problèmes individuels. Et c'est pire quand c'est en couple. Parce que toi, tu as tes envies, mais peut-être que t'as mis la pétienne. Il faut composer en conséquence. Et c'est vrai que... Ma mission, c'est d'aider les gens à changer de vie, malgré eux. Voilà un type de podcast que je vais créer. Je suis désolé de te faire changer de vie, malgré toi. c'est pas très marketing mais c'est important parce que sinon tu te retrouves regarde j'ai 41 ans j'ai pas du temps passé mon dernier fils a 6 ans le grand a 12 je te jure j'ai pas vu le temps passer et c'est non mais c'est vrai on passe tellement de temps à bosser tellement de temps sur nos vies etc en général on se voit pas vieillir on voit les autres vieillir on se voit pas et aujourd'hui moi mon père mon père mes parents sont encore en vie et ça c'est hyper important et j'aimerais en profiter davantage si ils écoutent et je sais qu'ils vont écouter papa, maman il faut que vous m'invitiez plus souvent à manger parce qu'on mange très bien sur les deux merci Non, mais j'adorerais passer plus de temps avec eux. Et c'est vrai que je ne le fais pas assez parce que je bosse beaucoup, parce que j'aime ce que je fais encore une fois. Donc moi, c'est un équilibre qu'il faut que je trouve à titre personnel. Encore, parce que la vérité, c'est que j'aime travailler. Mais c'est important d'être ouvert aux changements. Parce que sinon, les gens se retrouvent à 60 ans en se disant « Mais j'ai fait quoi de ma vie ? » Ça ne t'arrive jamais de te dire « J'ai fait quoi de ma semaine ? J'ai fait quoi de ma journée ? » Tu arrives à 19h, tu te dis « Merde, j'ai fait quoi aujourd'hui ? » Il y a des gens, c'est pareil, mais avec leur vie. Et ça, c'est triste. Si tu dois faire un réel de ça, je pense que c'est bien. C'est pas mal ce que je dis.

  • Speaker #1

    Je vais noter.

  • Speaker #0

    Attention. Il y a des gens qui se retrouvent la veille de leur vie et qui se disent « qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? » Je trouve ça tellement triste. Moi,

  • Speaker #1

    ça me l'a fait. Je n'ai pas vu passer les dernières années du bar à chocolat où j'ai été prise dans le truc du... du boulot à devoir vraiment survivre, c'est là où mon père est tombé gravement malade, ma mère a fait une dépression, le mari le burn-out moi j'étais au milieu et je sors de là et je me dis, il y a 10 ans il y a 8 ans qui sont passés elles sont où ? qu'est-ce que j'ai foutu ? ça fait mal surtout là cette année c'est les 40 ans je me dis merde les dernières années après c'est bon les gens, je suis en bonne santé et les gens me disent que je fais 34, donc ça va, j'en vais dire que j'ai encore 34, vas-y,

  • Speaker #0

    revelote.

  • Speaker #1

    C'est bon, j'ai encore 6 ans devant moi pour pallier à ce trou noir qu'il y a eu avant, mais ouais, ouais, non.

  • Speaker #0

    C'est vrai que le temps passe, pardon, ça peut paraître, désolé pour les gens qui écoutent et qui regardent, ça peut paraître nul ce qu'on dit, mais nous qui sommes âgés, écoutez-nous, les jeunes, écoutez-nous, le temps passe tellement vite. c'est vrai que la vie tiens les enfants, tiens le boulot, tiens le sport je te jure que je ne te vois pas le temps passer je me rappelle quand j'étais jeune je me languissais, moi ce que je voulais être plus tard je me rappelle je voulais être papa je voulais être adulte, je voulais être grand parce que je trouvais que c'était long je m'ennuyais, les vacances c'était trop long aujourd'hui je me rends compte à quel point la vie s'accélère trop et à quel point on n'en profite plus Donc oui, riche, très bien, mais est-ce qu'on est réellement heureux ? Je pose la question. Oui, moi, riche, je ne sais pas, je vis très bien. Mais est-ce que je suis plus heureux ? Oui, parce que je t'ai dit, je suis moins soumis. Ah, mais je suis pris quand même dans un emballage, où quand tu as des crédits, il faut les rembourser. Quand tu as des enfants, il faut les éduquer, il faut les ranger. Quand tu as des obligations, il faut les tenir, parce que c'est ma philosophie. Mais c'est vrai qu'à un moment donné, il faut être capable de dire stop et d'avoir le courage de changer quelque chose, changer de boulot, changer de mari. changer de vie, changer de pays. Et c'est vrai que ce n'est pas facile. Je reconnais que ce n'est pas facile, mais c'est tout le mal que je souhaite à chacun d'entre vous, c'est d'être capable de... Et l'idéal, c'est de partir à l'étranger, de vivre. J'ai écouté Julien Calamotte qui disait qu'il avait vécu au Canada. J'ai vécu au Canada, et quasiment dans les mêmes années. On a peut-être pu se rencontrer d'ailleurs. Et tu sais quoi, j'avais 20 ans quand je suis parti, ou 21 ans. Mon Dieu, c'était compliqué. mais ça a été la meilleure expérience du monde parce que quand tu te retrouves seul alors ils parlent la même langue mais quand tu te retrouves seul je comprends derrière je comprends les puces en anglais mais tu es obligé de te remettre en question tu es obligé de t'adapter et ça c'est

  • Speaker #1

    la meilleure école de la vie les voyages voir d'autres cultures comment ça se passe ailleurs exactement

  • Speaker #0

    Bon, on a un peu dévié, comme d'habitude. Je ne sais plus quelle est la question.

  • Speaker #1

    Nouvelle question, du coup. Explique-nous un peu ce que tu fais là maintenant. Parce qu'effectivement, depuis tout à l'heure, tu nous tises un peu en disant « Je fais ci, je fais ça, j'achète ci, je fais des immeubles. » Qu'est-ce que tu fais maintenant ?

  • Speaker #0

    Rendez-vous dans l'épisode 2, non ?

  • Speaker #1

    Je couperai, si tu veux. On fera deux épisodes. Ça me bouchera un lundi.

  • Speaker #0

    Pardon, mais tu as raison, c'est vrai. Je suis un investisseur locatif, mon pseudo c'est l'investisseur IMO, je suis moi-même investisseur immobilier. Et arrivé à un moment donné, quand je n'ai pas pu tout acheter, on ne peut pas tout acheter malheureusement, même en faisant du cashflow positif, je me suis dit, je vais peut-être commencer à proposer ce que je sais faire à d'autres personnes. Je vais commencer par des amis, par ma famille, etc. Jusqu'au jour où je me suis dit, je vais en faire un job. Et effectivement, je me suis mis à faire de l'investissement locatif, mais pour les autres. Aujourd'hui, je continue à kiffer l'immobilier, mais pour les autres. Je ne fais pas tous les jours, on n'en parlera pas.

  • Speaker #1

    Vas-y,

  • Speaker #0

    ta petite anecdote du jour. On va tout à l'heure. Comme tu fais l'amitié de monsieur sur les réseaux, je publie tous les jours sur les réseaux. Alors moi, j'aime bien parler de ce qui ne va pas. Plutôt, enfin de la vraie vie. Très clair, c'est la vraie vie. Plutôt que de ce qui va. Il y a des formateurs, je l'aime beaucoup, qui passent leur temps à montrer à quel point ils vivent, avec de beaux abdos, comme ça vous voyez de qui je parle, qui vivent au soleil avec des jolies femmes. Pourquoi pas ? Je ne dis pas avec de belles voitures, de belles montres, dans des jets privés. Ok, mais ce n'est pas la vraie vie. Franchement, ce n'est pas la vraie vie. Et moi qui ai pas mal d'appart et qui en gère beaucoup, c'est la petite portion de la vie, c'est le petit pourcentage. Mais la vraie vie, c'est que l'immobilier, comme tout le reste, c'est du boulot. Et moi, ma mission aujourd'hui, c'est d'aider des gens à passer à l'action. Je les accompagne de bout en bout dans leur investissement locatif. C'est-à-dire que je les aide, en fait, on fait tout. Je les aide à trouver des biens immobiliers rentables. On parlera après de ce que ça veut dire. Mais je ne me contente pas que de ça, parce que je me suis vite rendu compte qu'un agent immobilier, je suis agent immobilier, donc je n'ai pas craché dessus, mais les agents immobiliers te vendent de très beaux produits, mais en fait, c'est que de très beaux Excel, avec de très belles photos et de très belles promesses. Mais je me suis rendu compte, et là je te parle d'expérience, que tu trouves le produit parfait, mais dans la vraie vie, ton anglais, ce n'est pas le plus compliqué, c'est limite le plus sympa, le plus rigolo. Le plus compliqué, c'est tout ce qui vient après. C'est le financement, les banques. c'est les artisans qui sont pas tous des voleurs mais on va dire qu'avec qui c'est très compliqué et les locataires pour faire simple qui sont pour la plupart de plus en plus compliqués à gérer sans parler des impôts sans parler de la compta donc c'est vrai que j'ai compris très vite que ce qui empêchait les gens de passer réellement à l'action c'était pas tant parce qu'ils trouvaient pas de produits parce qu'en fait quand on a un réseau on peut en trouver c'est qu'en fait ils avaient peur à juste titre de tout ce qui arrivait après et Et donc, effectivement, je n'ai rien inventé. Je ne suis pas le seul à le faire. Et effectivement, j'ai créé une société d'accompagnement clé en main, comme d'autres, dans laquelle on essaie de proposer vraiment des solutions globales. Et ce qui fait qu'on est amené à travailler avec nos clients, pas pour un mois, pas pour 15 jours, mais pour un an, pour deux ans, pour trois ans, voire davantage, avec qui on fait une, deux, cinq, dix, quinze opérations. Ça arrive des fois, mais dans une optique vraiment long terme. Alors, pour certains, ça ne marche pas. pas toujours, parce que comme je te disais, certains se rendent compte qu'ils ne sont pas faits pour ça. Mais l'idée, c'est vraiment de trouver des produits le plus rentable possible, avec le plus de marge de sécurité possible, parce que je sais d'expérience ô combien il y a une différence entre un beau fichier Excel où tu as des chiffres de dingue et la réalité. Moi, on me fait des fois le reproche, comme tout bon commercial, des fois, de magnifier la réalité. Pas du tout, je pense que c'est possible. J'en suis moi-même la modeste preuve. Mais il faut bosser. Il faut y aller, il ne faut pas avoir peur de faire des travaux, il ne faut pas avoir peur d'aller des fois dans des quartiers en transition, alors pas des quartiers difficiles, mais des quartiers en transition. Moi j'investis, je suis marseillais, j'investis à Marseille, et je peux te dire qu'il y a 15 ans quand j'investissais à Marseille, les gens ne comprenaient pas pourquoi j'investissais à Marseille. Aujourd'hui, les gens se battent pour investir à Marseille. Il faut prendre des risques, mesurer bien sûr, et c'est là où des gens comme moi, je ne suis pas le seul évidemment, on est capable avec nos réseaux et notre connaissance du secteur, d'aider des gens qui… toi, cherche à investir. Et c'est vrai que, alors quand tu investis à Paris, à Toulouse, c'est pas très compliqué, tu vas sur l'Express, ils te disent dans quel quartier investir. Quand tu investis dans des villes secondaires ou des villages, beaucoup plus compliqué. Et surtout quand t'as pas les réseaux locaux, quand t'as pas les artisans de confiance, que tu peux appeler... Bon, tu parlais de l'anecdote, je vais te parler de mon anecdote. Je me suis rendu compte ce matin, tout à l'heure, que dans un des immeubles que je gère, des gens avaient volé la porte de l'immeuble. La porte de l'immeuble. Une porte en bois qui doit faire des tonnes. plusieurs centaines de kilos, une porte d'immeuble. Pourquoi ? Je ne sais pas. Et bien là, il a fallu un vendredi à midi 13h, un plan d'urgence d'artisan pour qu'il trouve une solution. Et c'est vrai que si tu n'as pas ça, ça peut être une tannée. Ça peut être... Je ne te laisse même pas imaginer, mon client m'a appelé pour me remercier parce que ce n'est pas réglé. On a trouvé une solution en même pas une heure. Quand tu ne fais pas de la partie, quand tu dois gérer ça tout seul et qu'il peut user à distance, c'est impossible. Impossible. Et je le déconseille. Je le déconseille à tout moment. Donc, est-ce qu'on peut vivre de l'immobilier ? Oui. Est-ce qu'on peut être riche ? Oui, heureux, je ne sais pas. Par contre, c'est du nouveau, c'est du taf. Et il ne faut pas avoir peur de prendre des coups. Mais comme dans tout truc, tu ne gagnes pas d'argent sans prendre de risques. J'ai fait une école de commerce, je te le disais. Moi, mon prof d'éco me disait, si tu veux gagner de l'argent, il faut prendre des risques. Une action en bourse risquée, enfin, pardon, une action en bourse avec de forts rendements, si certains de tes auditeurs font de la bourse, c'est une action avec de forts rendements, c'est une action risquée. Je vais parler d'un exemple casino, pour ceux qui connaissent. À l'époque, c'était une action qui rapportait énormément d'argent avec des rendements de dingue. Et résultat des courses, la boîte, elle est quasiment faillite. Pas de soutien. Tu avais des bénéfices proportionnels à ton risque. L'immobilier, c'est à peu près pareil. Il y a des gens qui aiment prendre des risques, il y en a qui n'aiment pas prendre de risques. Et moi, ma mission, c'est au milieu de tout ça, d'essayer de... de trouver le meilleur équilibre possible entre rentabilité et risque. Et donc, en accompagnant, je le disais de bout en bout. Et on fait ça dans tout le sud de la France, de Marseille à Perpignan. Et je te disais, notre spécialité à nous, c'est vraiment les grosses rentas. Ce que j'entends par grosses rentas, je ne sais pas si tu as des investisseurs parmi ta communauté, donc je ne veux pas donner trop de chiffres, mais c'est un minima au moins 10% brut de rentabilité à l'année, je précise. Pas en Airbnb, c'est trop facile, sinon c'est de la triche. Et ce qui passe souvent par des travaux, beaucoup de travaux. On a des immeubles où il y a, des fois, autant de travaux que d'acquisitions. Mais c'est vrai que, comme c'est nous qui gérons tout, mon discours, c'est, entre guillemets, si tu me fais confiance, on y va. Si tu ne me fais pas confiance, même pas t'essayer. Je veux dire, garde tes sous, garde ton temps. Mais si tu es prêt à prendre le risque, allons-y, essayons. Et franchement, vu les chiffres qu'on propose, même si tu te plantes, il y aura toujours un matin de sécurité. Parce qu'à 10, 11, 12%, brut, théorique, bien théorique parce que ce n'est pas toujours ces chiffres-là à la fin. Allez, tu te plantes et au pire des cas, tu es à 10, tu finis à 8. Par contre, quand tu investis avec une agence lambda, peu importe laquelle, et qu'ils te proposent du 6, tu auras les mêmes problèmes, il ne faut pas rêver. Tu auras les mêmes problèmes que moi, les mêmes dégâts des eaux, les mêmes cumulus. Par contre, si tu commences à 6 et que tu finis à 4, là, par contre, c'est beaucoup plus dramatique. Donc, je ne suis pas meilleur que notre monde, bien au contraire, mais c'est vrai que comme on a... plus gros chiffres, on a un peu plus de marge de sécurité que des gens avec qui tu vas être. Et ne pensez pas ceux qui nous écoutent que dans le neuf, c'est beaucoup mieux. Dans l'immobilier neuf, il y a autant de problèmes que dans l'ancien, il ne faut pas croire. Donc non seulement on surpaye le truc, en plus on a quand même les mêmes problèmes de cumulus, les mêmes problèmes de finition, les mêmes problèmes de locataire, etc. Donc c'est vrai que si vous voulez gagner de l'argent dans l'immobilier, c'est possible. plus ou moins, mais il faut croire même ça. Et donc, je le répète, ma mission, c'est d'essayer de vous aider à en croire le moins possible. On va dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Et c'est aussi dans la durée. Ce n'est pas rapide. C'est quelque chose qui prend du temps.

  • Speaker #0

    On parlait de ton parcours, etc. Moi, je ne suis pas arrivé à la situation dans laquelle je suis arrivé tout de suite. Encore une fois, j'avais la chance d'avoir un bon salaire pour commencer. C'est une facilité que beaucoup n'ont pas, très clairement. Mais à l'époque, j'étais célibataire, j'aurais pu utiliser cet argent pour... faire la fête, profiter du livre, etc. Non, je ne l'ai pas fait, j'ai investi. Je me rappelle des fois où je devais moi-même aller porter du placo. Bon, je ne fais pas des travaux comme certaines personnes qu'on connaît. Moi, j'ai beaucoup d'admiration parce que vraiment, elle transpire et je suis très admiratif de ce genre de parcours. Je ne l'ai pas fait parce que je ne sais pas faire et je n'aime pas ça. Mais chaque euro a été économisé et c'est vrai que j'ai pris des risques en investissant dans des quartiers à l'époque populaires. Aujourd'hui, je fais autrement. et je suis allé me prendre 100 euros de cash flow par ci, 200 euros de cash flow par là et ce qui fait que petit à petit j'ai réussi à me faire une capacité de mon propre et que voilà aujourd'hui j'ai une situation plutôt confortable et qui me permet aujourd'hui justement de plus faire de ce genre de bien aujourd'hui je fais du patrimonial mais du patrimonial il faut en faire après pas au début quand on commence parce que même si tu as 10 000 euros par mois de salaire en fait tu es très vite bloqué en réalité et ça c'est ce que les gens des fois ne comprennent pas

  • Speaker #1

    Et tu investis ailleurs ou tu fais que de l'immobilier ?

  • Speaker #0

    Principalement de l'immobilier. J'ai commencé par l'immobilier, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, je commence à investir ailleurs par plaisir. Je ne suis pas tant pour des raisons de chiffres. Je reste convaincu que l'immobilier, aujourd'hui, à part de la crypto, peut-être là, tu peux avoir effectivement des effets de levier beaucoup plus importants, avec des risques évidemment plus importants. Aujourd'hui, l'immobilier, pour moi, est la seule possibilité. de lever des millions avec l'argent des autres et en plus de faire de la plus bonne. Tu connais certainement ce proverbe qui dit que tous les riches... du monde ont tous commencé par l'immobilier, les rock-fader, les Trump, etc. Et c'est vrai. C'est vrai, en France, je défile quiconque. Parce que j'ai souvent, sur les réseaux sociaux, des débats avec des mecs qui te disent « Mais non, l'assurance vie, ça ne rapporte plus sur 20 ans ou la bourse sur 100 ans, ça ne rapporte plus que l'immobilier. » Certainement. Sauf qu'aujourd'hui, la banque ne te prêtera pas d'argent pour investir en bourse. La banque ne te prêtera pas d'argent pour investir en crypto, encore moins. Alors que la banque te prêtera de l'argent pour investir en immobilier. Donc, quand on n'a pas d'argent, Quand on n'a pas de patrimoine, de capital pour commencer, il faut commencer par l'immobilier. Et ensuite, commencer à se diversifier et se faire plaisir. Certains dans les montres, d'autres dans le vin, d'autres dans l'art. Moi, je suis très admiratif de ça. Moi, aujourd'hui, je fais de la bourse, je fais de la crypto, beaucoup. J'adore ça, mais ce n'est pas bien parce qu'on perd beaucoup d'argent. Ceux qui suivent la crypto ont gagné. Je me rappelle, des fois, dans la nuit, je me lève, j'ai fait fois deux, fois trois, et une heure après, j'ai tout perdu. émotionnellement c'est pas simple mais je comprends l'attrait qu'ont ce genre de raccourcis parce que c'est vrai que tu mets 1000 balles moi j'ai des gens qui font x100 c'est vrai que c'est tentant je connais des exemples de gens qui ont acheté des immeubles grâce à l'immobilier grâce à la crypto, waouh, je dis bravo mais c'est vrai que c'est des raccourcis très dangereux donc prendre des risques, oui mais de manière mesurée Donc l'immobilier, franchement, je reste convaincu que c'est un truc à faire, mais c'est vrai qu'après, il y a l'entreprenariat. Je pense que dans la hiérarchie, l'entreprenariat, c'est peut-être, ou le reprenariat d'ailleurs, la reprise d'entreprise, c'est peut-être l'étape finale. En plus, il y a un côté social, un côté humain que moi j'adore, qui serait pour moi l'étape d'après. Donc oui, la bourse, la crypto, l'assurance vie. Dans les PME, j'investis un peu dans les PME. Petites ou pas, d'ailleurs pas que des petites PME dans des boîtes. En France, c'est Silicon Valley, des choses comme ça. Mais c'est passionnant, je trouve ça passionnant. Mais pour l'instant, je n'ai pas gagné d'argent avec ça. C'est plus des pertes d'argent qu'autre chose. Mais voilà, il faut le faire quand tu peux te permettre de le faire. Bien sûr. Je ne sais pas si c'est clair par rapport à ça. Mais les montres, je ne connais rien aux montres, mais je suis tellement admiratif des chiffres, des fois, de dingue. les gens te sortent des prix de montres qui revendent il faut prendre le temps de s'intéresser à ça l'art, ceux qui s'y connaissent et un plaisir personnel ça peut être une source d'optimisation fiscale et accessoirement de plus-value et d'enrichissement c'est pour ça que je te disais il faut être ouvert et curieux la curiosité la belle qualité la curiosité est un vilain défaut non je crois pas c'est un vilain défaut pour une société qui veut t'enfermer dans ce monde case, faire un peu de philosophie peut-être politique, je pense que la curiosité oui, c'est quand tu commences à trop réfléchir c'est jamais bien il y a une chose positive qu'on m'a apprise pendant mes études avant l'école de commerce, c'est à tout critiquer ça tombe très français mais je trouve ça très bien La critique en anglais, ça peut être positif, pas forcément négatif. C'est très cartésien de remettre en question les choses établies. Pourquoi le CDI ? On m'a toujours dit que le CDI, c'est la base, c'est la voie royale. Pourquoi ? Pourquoi passer son bac, ce serait obligatoire ? S'il y a des gens qui s'éclatent dans les métiers manuels, mais je sais pas, faites-le, allez-y, foncez. Pourquoi il faut passer tel concours ? Non, pas du tout. La difficulté, c'est de savoir ce qu'on veut. Et ça, je reconnais que quand on est jeune, ce n'est pas simple. Mais de l'intérêt de parler aux gens. Des fois, on sait ce qu'on ne veut pas, plus que ce qu'on veut d'ailleurs. Mais c'est pour ça qu'il faut essayer. On voit si ça plaît ou pas. Ça ne plaît pas, on change. Et un peu comme la bataille navale, on finit par toucher le bateau. C'est un peu ça l'idée. Moi, j'ai touché l'immobilier par hasard, ça ne m'a plus. Jusqu'au jour où ça ne me plaira peut-être plus. Mais j'ai essayé. et c'est vrai qu'il faut essayer pour ne pas avoir peur de prendre des claques il faut remonter en selle toi tu as fait ton bar à chocolat je ne sais pas si ça t'a plu, je ne sais pas si tu as gagné de l'argent avec mais tu l'as fait et ça bravo, rien que ça le podcast que tu fais c'est du taf moi je suis très admiratif j'aurais envie de le faire, je n'ai pas le temps, pas le courage de le faire je voulais faire des youtube, des formations plein de choses que je n'ai jamais faites je pense que j'ai des choses à dire mais je n'ai pas le courage mais pour ceux qui écoutent essayez de trouver ce qui vous plaît, faites-le, tant pis si vous le faites mal, mais faites-le. Il vaut mieux fait que parfait, tu connais ce proverbe, mais c'est tellement vrai. Il y a des gens qui te coupent un cheveu en quatre, qui ne feront rien tant qu'ils n'auront pas tout validé, résultat des courses, ils feront rien. Et moi j'ai des clients, aujourd'hui avec l'habitude j'arrive à les sentir, mais il y a des gens qui sont... tu les écoutes, ils sont motivés, ils ont lu tous les livres, ils ont fait toutes les formations, ils ont lu toutes les vidéos. Je pense qu'ils en connaissent peut-être même plus que moi en fiscalité.

  • Speaker #1

    Mais c'est le pire, ça. C'est le pire. Plus tu en sais, moins tu en fais.

  • Speaker #0

    Exactement. Je cite toujours, dans les autres interviews que j'ai eu le plaisir de faire, je cite toujours l'exemple de mon pote d'Airbus, qui m'a écouté la dernière fois, qui m'a dit qu'il s'était reconnu, qui me citait... il y a déjà 10 ans, qui me disait « Oui, je m'intéresse à l'immobilier, mais je ne veux pas investir parce que ce n'est pas le bon moment. » Et il me parlait de la cour de célèbre économiste qui s'appelle Frigitte, qui disait en gros « Le prix de l'immobilier, c'est trop cher par rapport au budget des Français. Donc, ce n'est pas le bon moment. Les prix vont obligatoirement baisser et j'investirai à ce moment-là. » Il avait raison. Sauf que 10 ans plus tard, à la fin, C'est toujours aussi haut, voire encore plus. Résultat des courses, il a perdu 10 ans. Alors que pendant 10 ans, il aurait peut-être pu rembourser toute ou partie de son truc et vivre de ça. Donc, je pense qu'à un moment donné, il faut prendre des risques. À un moment donné, il faut avoir une espèce de petite folie en soi aussi. C'est vrai que prendre des risques, nous, on a des amis en commun qui se reconnaîtront, Pauline, pour ne pas la citer, qui avaient un job. pépère, plutôt sécuritaire, mais qui a pris le risque d'eux. Et si elle se plante, tant pis, elle aurait essayé, mais elle ne se plantera pas. Elle ne se plantera pas parce que, et je pense que vous êtes beaucoup, et toi la première, à avoir ça, parce que vous avez envie, vous avez l'envie de changer les trucs, vous avez envie de casser la situation actuelle. En fait, on est des espèces de révolutionnaires. En fait, les mecs qui créent leur boîte, les mecs qui quittent leur CDI, qui quittent leurs épouses, leurs femmes, tout ça. c'est des gens qui se disent ça c'est pas normal je vais faire quelque chose pour changer mes choses et l'immobilier n'est qu'un moyen je n'ai pas l'intention de révolutionner mais l'immobilier te permet d'avoir les moyens de faire autre chose et de vivre ta passion ma mission c'est ça c'est d'aider les gens à passer à l'action d'essayer de les aider à prendre le moins de coups possible parce qu'on en prend tu ne me verras jamais dire nulle part je suis peut-être un des... pas le seul, mais je suis un des rares, tu ne me verras jamais dire que l'immobilier, c'est passif. Tu ne me verras jamais dire que l'immobilier, c'est pour les rentiers, l'immobilier, c'est les pieds en éventail. Mais tellement pas. Je te citais l'exemple de la porte volée, j'ai encore eu tout à l'heure, dans la même journée, j'ai eu un toilette bouché, avec tout ce qui va dans les toilettes qui est ressorti, des locataires Airbnb en panique, un plan B à trouver à 19h, juste avant qu'on s'appelle. Voilà. Ce n'est pas simple, c'est pénible. Je comprends que les gens, ça les fatigue, ça les épuise. Mais si vous avez envie de changer les choses, faites-le. Faites-le avant de regretter.

  • Speaker #1

    Et tu parlais, tu disais que tu avais des projets. Je suis curieuse.

  • Speaker #0

    Plus tard ? Maintenant ? Oui,

  • Speaker #1

    plus tard.

  • Speaker #0

    C'est ça la magie de l'entrepreneuriat, que je ne connaissais pas. C'est que quand tu mets le doigt dans quelque chose, en fait, il y a plein d'idées qui… C'est comme du popcorn, tu sais. Ça saute dans tous les sens. Moi, j'ai plein d'envie. J'ai plein d'envie. Vraiment, le truc qui m'anime, qui m'a toujours animé, c'était... J'ai toujours eu cette envie de reprendre des boîtes. Je pense à quelques formateurs qui sont des amis et qui font ça merveilleusement bien. Je trouve ça super. Et qui, en plus, me disent qu'ils peuvent gagner beaucoup d'argent. Mais au-delà du côté financier, moi, j'ai toujours eu envie d'aider les gens. C'est peut-être mon côté... J'ai beau gagner de l'argent, mais je n'en ai pas moins côté un petit peu social, je ne sais pas si c'est le terme. J'ai envie d'aider les gens, j'ai envie d'aider des vieilles boîtes à redémarrer, j'ai envie de créer des emplois, j'ai envie de créer de la valeur ajoutée. Et effectivement, racheter des boîtes, c'est un truc qui m'anime beaucoup en ce moment. Racheter plus que créer d'ailleurs, parce que créer c'est compliqué. J'ai créé la mienne, ce n'est pas simple. Franchement, je ne pensais pas à quel point ce serait compliqué. et long en fait parce que quand t'es salarié c'est vrai que t'es pépère tu te poses pas ces questions la mutuelle le téléphone la carte d'éthique mais le jour où tu te retrouves seul je savais même pas qu'il fallait la mutuelle la prévoyance je savais même pas et je sais toujours pas les contrats de photocopieuse le truc pour le péage c'est compliqué alors que reprendre une boîte évidemment c'est l'avantage c'est que tu pars de quelque chose d'existant qui a juste besoin d'être redynamisé et puis c'est le côté social Moi je suis... Le pire qui puisse arriver, moi, c'est des gens qui perdent leur emploi. Ça, c'est quelque chose que je ne comprends pas. Enfin, que je comprends, oui, mais qui me fait une peine folle. Donc, oui, moi, j'aurais envie de ça à terme. Et pourquoi pas, oui, une fondation aussi. On va être transparent avec toi sur les enfants, les choses comme ça. Ça, c'est des choses dont on discute avec mon épouse. Mon rêve absolu, je le dis aujourd'hui, on est quoi, le 7 février 2025, on tourne cet épisode, ce serait d'acheter une grande maison. Déjà, d'aimer à toute ma famille dedans, pas à côté. c'est pour ça qu'il faut une très grande maison ma belle-mère à 2 hectares ma mère à 2 hectares mais quand même au même endroit parce que le pire truc ce serait de je n'accuse personne et je comprends qu'il y a des situations qui font que mais je me considérerais vraiment comme un mauvais fils si je devais demain mettre mes parents dans un institut spécialisé sauf raison médicale évidente voilà je sais la charge que c'est, je sais le boulot que c'est, je sais le temps que c'est, le coût que c'est d'avoir une personne malade chez soi, mais je le prendrais comme une défaite personnelle si je n'étais pas foutu de donner mes parents comme ils ont pu m'aider plus jeune, ou ma belle-mère, ou voilà. Déjà, mon rêve, ce serait effectivement ça, même si au quotidien, je sais, je te parlais du fait que j'avais recruté mon épouse, ce n'est pas simple, ce n'est pas simple. Des fois, elle oublie, à la maison, c'est à lui de le demander, elle oublie du coup, au boulot, au moins. C'est moi. Mes rêves, ce serait ça. Il me reste encore 20-30 ans. Mais voyager, profiter, faire un tour du monde avec mes enfants, essayer de profiter tant qu'on peut encore.

  • Speaker #1

    Parce que le temps passe vite. C'est ce qu'on disait.

  • Speaker #0

    Bien, le temps passe vite.

  • Speaker #1

    Et tu arriverais du coup à définir rapidement ?

  • Speaker #0

    Oui, pardon.

  • Speaker #1

    Non, ta vision de riche et heureux. Parce que tu en as beaucoup parlé là tout du long. Tu as trouvé plein de définitions au mot riche, plein de définitions.

  • Speaker #0

    Parce que j'aime bien ton titre en fait. C'est vrai, je l'aime bien parce qu'il y a tellement de podcasts, de trucs où le mot riche, ça on l'a. Libre, riche, on le retrouve tout le temps. Le heureux, finalement, pas tant que ça. Parce que j'en connais tellement qui sont riches et malheureux et pas heureux. A l'inverse, il y en a qui n'ont pas d'argent, mais qui sont très heureux. Moi, je te dis, mes parents n'avaient pas d'argent. Et franchement, je le répète, on a été très heureux avec ma soeur. Donc, les deux, en fait, c'est limite paradoxal. Vu de l'extérieur, je me dis, en fait, quand tu es riche, tu n'es pas heureux. Tu n'as pas besoin d'être riche pour être heureux. Donc, les deux, je trouve que ce serait l'espèce de symbiose parfaite,

  • Speaker #2

    de l'idéal,

  • Speaker #0

    la synthèse parfaite. Parce que quand tu es riche, tu peux te permettre de faire des choses qui te rendent heureux. Ce qui n'est pas forcément le cas quand tu n'as pas les moyens d'eux. Donc, moi effectivement, j'interroge beaucoup sur la définition parce que, en plus, je le vois juste derrière toi. Mais je trouve ça intéressant que tu aies mis les deux mots l'un avec l'autre parce qu'on pense souvent que l'argent fait le bonheur. ou que ça y contribue d'ailleurs, mais c'est vrai que le bonheur, en fait, il est souvent, je pense, en soi, c'est plus sa façon d'apprendre de la vie. C'est plus la manière de danser sous la pluie, si tu me permets cette image. Je pense que ça vient d'abord de travail personnel ou de l'éducation, d'ailleurs, l'argent n'est que la conséquence. Je te disais, moi, l'argent, un petit peu maintenant, c'est la conséquence de tout ce que mes parents mon donné et de toutes les expériences positives ou négatives que j'ai vécues. Je ne me suis pas levé en disant je veux être riche. Pas du tout. Par contre, je veux être heureux. C'est riche pour être heureux. Finalement, on aurait peut-être pu le reformuler comme ça. Moi, le plus important, c'est d'être heureux.

  • Speaker #1

    Après, dans ce que tu expliques, tu mets beaucoup le mot riche avec riche financièrement. Mais tu l'as dit au début, ta vraie richesse, C'est ta famille, c'est ton temps, c'est tes opportunités, c'est toutes tes expériences. Et c'est ça aussi, moi, que j'aime bien dans mon titre, c'est que justement, il y a plein d'interprétations possibles. Et oui, tu peux être riche et heureux dans le sens où tu es riche de tout ce qui t'apporte du bonheur.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai. Et ce que j'apprécie d'ailleurs, c'est qu'on n'a pas parlé de chiffres. C'est bien, c'est très bien. On n'est pas là pour étaler ce que c'est le cas dans d'autres trucs. on n'est pas là pour étaler, pour dire j'ai fait ça, j'ai fait ça, j'ai tant d'investissements, on s'en fout, on s'en fout, on s'en fout, là regarde les... Il est tard, alors on continue. Moi, j'ai beaucoup de plaisir à échanger avec toi. Je ne sais pas si ça s'implique. Ce n'est pas une corvée. Alors que souvent, le boulot, c'est une corvée. C'est ce que je disais au début. C'est une torture. Non, non, il faut prendre du plaisir dans ce qu'on fait. Finalement, tu vois, c'est la conclusion de ce qu'on disait au début. Il faut prendre du plaisir, sinon, quel intérêt ?

  • Speaker #1

    On va quand même arriver sur la fin. de faire des chants, même si moi aussi, je prends beaucoup de plaisir.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas de problème, il est tard.

  • Speaker #1

    Mais ça, j'ai le réveil à 4h45 demain matin.

  • Speaker #0

    Bravo à toi. Mais ça, bravo. Pardon, je me permets. Merci. Je ne sais pas si tu l'as dit dans tes autres podcasts ou pas, mais juste avant que l'entretien commence, on a passé une petite demi-heure, trois quarts d'heure à discuter tous les deux. Toi, tu as un objectif en tête. Il y a un chien qui te regarde, etc. Et tu n'as pas peur de te lever à 4h45, de bosser. En plus, c'est physique ce que tu fais. Je ne sais pas si les gens le savent, donc je ne vais pas trop développer, mais c'est physique. Ce n'est pas forcément péjoratif, mais ce n'est pas glorifiant. Je pense que tu n'avais pas ça en tête au départ quand tu as commencé. Mais tu as ton objectif en tête. Tu as peut-être même des images. Tu sais, il y a des gens qui ont des images de ce qu'ils veulent pour plus tard. Et tu fonces, quitte à en pâtir, quitte à en souffrir, quitte à... Eh bien, bravo. Bravo. Moi, je trouve ça génial. Merci. Non, mais c'est vrai, c'est vrai. Et encore une fois, le temps que tu prends pour essayer de répondre ce message à d'autres, bravo aussi, parce que c'est des espèces de secrets que les gens se gardent pour eux-mêmes. Le bonheur, c'est un secret que personne ne peut partager.

  • Speaker #1

    Tu sais quoi ? D'habitude, je pose la question, je te laisse le mot de la fin, vas-y, s'il y a quelque chose à rajouter, à partager et tout, je crois qu'en fait, le mot de la fin, ça va être ça. C'est toi qui me fais un compliment. Merci.

  • Speaker #0

    Non, mais je le pense.

  • Speaker #1

    Je vais être égoïste sur cet épisode et prendre ce mot de la fin. Ça me rend plaisir.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Merci une fois en tout cas pour ce temps.

  • Speaker #1

    Merci à toi et puis de toute façon, on se revoit bientôt.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. A bientôt. Bye bye.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #3

    Et voilà, cet épisode est terminé. Merci infiniment d'avoir pris le temps de l'écouter. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, partagez-le avec votre entourage. Et n'oubliez pas que vos retours sont précieux. Alors n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. ou un commentaire sur le post Instagram de l'épisode sur le compte Riche et Heureux. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram personnel GreenEyesUniverse. Et souvenez-vous, c'est en avançant ensemble qu'on se construira la vie qu'on mérite, pleine de richesse et de bonheur. Merci encore pour votre écoute et votre soutien, et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bye !

Description

De salarié chez Airbus à investisseur et entrepreneur : le parcours inspirant de Jérémy


Dans cet épisode de Riche et Heureux, Jérémy nous partage son incroyable transition d’un poste bien rémunéré chez Airbus à une vie d’entrepreneur et d’investisseur immobilier. Il nous raconte pourquoi il a choisi de quitter la sécurité de son emploi pour se consacrer à ce qui compte vraiment pour lui : sa famille, l’indépendance financière et l’impact qu’il peut avoir sur les autres.

Spécialiste des investissements à forte rentabilité, Jérémy nous dévoile sa stratégie pour réussir dans l’immobilier tout en minimisant les risques. Il nous parle aussi de diversification, d’entrepreneuriat et de sa vision du succès, bien au-delà de l’argent.


Au programme :
✅ Pourquoi il a quitté Airbus malgré un salaire confortable
✅ Son approche de l’investissement immobilier avec un minimum de 10% de rentabilité
✅ L’importance de la diversification (bourse, crypto, startups…)
✅ Les défis et bénéfices de l’entrepreneuriat
✅ Ses projets futurs : rachat d’entreprises, création d’une fondation pour les enfants et voyages en famille


Un échange inspirant qui montre que réussir, ce n’est pas seulement accumuler de l’argent, mais aussi trouver son propre équilibre entre liberté et bonheur.


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Transcription

  • Speaker #0

    et si l'argent faisait réellement le bonheur bienvenue à tous dans le podcast riche et heureux l'endroit où la richesse et le bonheur se rencontrent pour créer la vie qu'on mérite je m'appelle aurélie et c'est là mon objectif atteindre la liberté financière et vivre ma best life mais pas tout seul j'aimerais vous emmener avec moi car être riche mais seul c'est pas terrible c'est pour ça que vous invite à me rejoindre chaque lundi à 6h autour d'un épisode en solo pour compagnie d'invités qui nous partagent leur parcours, leur expérience et leur connaissance pour booster notre mindset sur l'argent et nous aider à construire notre propre liberté financière. Retrouvez-moi également sur Instagram, sur le compte Riche et Heureux pour suivre les aventures du podcast ou sur mon compte Green Ice Universe pour avoir les backstage de mes aventures personnelles et professionnelles. Je vous souhaite à tous une enrichissante écoute. Bonjour à tous, bonjour Jérémy, bienvenue sur cet épisode de Riche et Heureux, dont tu es... l'invité vedette merci à toi merci pour l'accueil je t'en prie je ne sais pas pourquoi j'ai mis tout ce temps pour t'inviter c'est vrai on en parlait un peu avant on se connait du coup depuis 2022 on s'est rencontré en vrai lors d'un apéro IMO sur Nîmes c'était la belle époque quand j'étais encore dans le sud. Et on s'est rencontrés là. Moi, c'est là... C'est à partir de ce moment-là où moi, je me suis mise à te suivre. Et c'était, ouais, 2022, 2023 peut-être. Ça, ça fait un bail. Et j'aime bien ce que tu publies sur ton compte. Et je ne sais pas pourquoi, du coup, j'ai mis tout ce temps à t'inviter.

  • Speaker #1

    Je ne t'en veux pas. Merci d'être venu.

  • Speaker #0

    Mieux vaut tard que jamais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Commencez. Est-ce que tu peux te présenter à nos auditeurs ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, succinctement. Je m'appelle Jérémy. Je suis père de deux garçons. Je commence toujours par ça. Pour moi, c'est le plus important. Je ne vais pas t'étaler ni mes diplômes, ni mon patrimoine. Je vais te parler de mes enfants surtout. Parce que c'est la véritable raison pour laquelle je suis aujourd'hui. Je fais ce que je fais. Je suis qui je suis. J'ai fait de très longues études, j'ai de très jolis diplômes, même si j'en parle jamais, mais je suis un petit. J'ai travaillé dans de très grosses boîtes et de très gros postes, avec de très gros salaires, mais très vite je me suis rendu compte que c'est pas du tout ce qui me plaisait, puisque je voyageais énormément. Je travaillais dans l'aéronautique chez Airbus, pour ne pas le nommer, et j'étais toujours à l'étranger. Et j'ai eu la chance de vivre... J'ai négocié des contrats à plusieurs milliards d'euros dans des pays, j'ai vécu dans des hôtels de dingue. J'ai eu une vie à 30 ans exceptionnelle, telle que je la voulais. Cependant, arrivé à un certain âge, j'ai souhaité devenir père de famille. J'ai rencontré la personne à qui je réside encore, je vis encore. Et j'ai souhaité changer de vie. Et c'est vrai que l'immobilier, on va parler principalement de ça, et l'entrepreneuriat de manière générale, ont été pour moi une parfaite transition. Parce que j'avais une difficulté, c'est que je gagnais beaucoup d'argent. assez paradoxalement, et c'est très compliqué quand on gagne beaucoup d'argent de trouver autre chose. Je sais que ça peut paraître fou de le dire comme ça, mais je ne pouvais pas me permettre de lâcher un job plus extrêmement intéressant et passionnant. Donc ça a été un choix en 2017-18 de tout recommencer, de me mettre au chômage, ce qui a très clairement rapproché quelques émoi auprès de ma maman. qui n'a pas compris le pourquoi tout ça pour ça, pour faire simple. J'ai eu la même.

  • Speaker #0

    Tu as eu la même ? Là, comme je te disais, j'ai pris un CDI femme de chambre pour faciliter le CDI, sauf qu'à la base, j'ai un diplôme d'éducation à jeunes enfants et elle m'a dit, tu m'expliques pourquoi ? Et quand j'ai expliqué, elle a dit, ok, ça va, je comprends. Mais c'est vrai qu'il y a eu la question.

  • Speaker #1

    C'est ça, tu te dis pourquoi et puis moi, je suis originaire de Marseille et... et on travaillait chez Airbus, d'abord Toulouse, en Espagne, Eurocopter à Marseille, etc., Marignane, et c'est la grosse boîte, enfin c'est la très grosse boîte, donc c'est très compliqué d'y rentrer, aujourd'hui en tout cas, et donc la question c'est pourquoi t'en pars ? Mais effectivement, j'étais en recherche de sens, moi ce n'était pas une question financière, je me répète, j'ai les traits de ma vie, c'était vraiment une quête de sens, une quête d'équilibre personnel, pro-perso, qui sont des mots que les boîtes utilisent beaucoup. mais qui en réalité ne veut pas grandir grand chose et aujourd'hui mon kiff principal c'est de pouvoir amener tous les matins mes enfants à l'école tous les matins Je reconnais que quand il pleut, je délègue à madame. Et de les accueillir à la maison, parce que je travaille à la maison. J'avais des bureaux, mais aujourd'hui, je travaille à la maison. Lorsqu'il y a quelques inconvénients, j'espère qu'ils ne vont pas rentrer, par exemple. Mais ça me permet de passer du temps avec eux, qui m'a permis de recruter mon épouse. Ça, c'est le luxe de dingue. Pas simple au quotidien, mais on en parlera un peu plus tard. Mais c'est un vrai luxe, parce que ça me permet de modeler mon emploi du temps. ma vie comme je veux la modeler et pas comme à l'époque mes chefs décidaient de la modeler pour moi et ça ma vraie richesse c'est le thème évidemment qui est le tien ma vraie richesse et la source de mon bonheur c'est vraiment ça c'est de faire ce que je veux un peu quand je veux et tu sais quoi le dimanche soir j'ai plus ce petit stress que j'avais au début ça reste du boulot j'ai une passion pour ce que je fais mais c'est du boulot mais franchement il y a des fois on... quand je n'ai pas envie de bosser, je ne bosse pas. Je ne pourrais pas le dire, mais si tu vois que je ne réponds pas le lundi ou que je suis moins actif sur les réseaux sociaux, c'est que je suis au fond du ligne ou que je n'ai pas envie de bosser parce que j'ai une mauvaise humeur. Et ça, c'est un luxe de dingue que je te souhaite, que je souhaite à tout le monde. C'est de pouvoir ne pas se laisser dicter ses choix par d'autres personnes. Et ça, c'est vraiment top. Redonner salarié, je ne sais pas comment je vais faire.

  • Speaker #0

    Je ne pourrais pas. pardon c'était une longue introduction non mais écoute on va finir l'épisode là-dessus merci voilà merci les mots de la fin je parle beaucoup pardon mais j'ai du plaisir en fait à partager ça c'est pour ça j'ai beaucoup de plaisir à partager ça je t'en prie je vais te laisser en avant ça s'entend bah écoute t'as déjà écouté mon podcast bien sûr t'as reçu mon mail donc tu sais ce que c'est ma question là mais sous Non, la question que j'aime bien poser, c'est le retour en enfance, c'est quelles ont été tes toutes premières sources de revenus ? Donc, la première source officielle, ta première fiche de paie, ton premier salaire déclaré, et l'officieuse. La première fois où tu as gagné de l'argent ? contre une tâche que tu as effectuée, mais que tu n'as absolument pas déclarée.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça me fait penser, je voulais te féliciter. Je disais en introduction pour ceux qui nous écoutent que j'aimais beaucoup ton podcast, justement parce qu'il est très détendu, il est très naturel, très authentique. Et ça me fait penser à une interview que je citais tout à l'heure de quelqu'un qui se reconnaîtra, que je ne vais pas nommer, qui nous expliquait comment il avait gagné de l'argent de manière officieuse. en trafic divers et variés, ça m'a fait rire. On t'embrasse si tu nous écoutes. Non, je n'ai pas fait ça. Je n'apprendrai pas. Je trouve ça fou, mais c'est super qu'il te le dise. Je trouve ça très rigolo. J'ai toujours bossé. J'ai toujours bossé, comme je pense, le point commun de la plupart des gens que tu reçois. C'est rarement des gens dilettantes qui n'ont rien fait de leur vie. J'ai beaucoup bossé. J'ai des parents commerçants, artisans qui, pour être transporté avec toi, ils s'en faire pleurer dans les chaumières. pas voilà était pas un gros train de vie et des peuples forcément beaucoup d'argent donc forcément l'été déjà je m'ennuyais parce que quand il y a deux mois trois mois en vacances au bout d'un moment je m'ennuyais beaucoup donc j'ai fait plusieurs jobs en fait j'ai été animateur en centre aéré en club de vacances dont un club assez connu où je me suis éclaté j'ai fait des ménages au géant distribuer des prospectus dans la rue en mois de juillet, 8 heures par jour, ça c'était très pénible, très fatigant, c'était extrêmement fatigant. J'ai fait des choses comme ça, qui m'ont permis de gagner un petit peu d'argent, ça c'est la première source de revenus officieuse, et mon premier job, c'est quand j'ai quitté l'école de commerce, c'était donc à Paris, et je vendais des centres d'appels. J'ai commencé en vendant d'un centre d'appel pour une boîte qui existe toujours d'ailleurs. Et voilà, donc là, c'était le gros job parce qu'effectivement, je commençais à avoir un vrai gros salaire de commercial. J'ai toujours eu une formation de commercial et j'ai toujours été dans cette mouvance-là.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est ce que tu transmets, ce que tu dégages là aussi. C'est ça, comme tu parlais d'animation. C'est ça, le contact avec les gens, la tchatche du Sud.

  • Speaker #1

    C'est possible. C'est vrai que le métier, on parlera de lui-même, et de ce que je fais aujourd'hui avec plaisir, mais oui, je pense qu'il faut aimer ce qu'on fait. Ça peut paraître bateau ce que je dis. Mais on subit tous le boulot qu'on fait. On va parler pour toi tout à l'heure, mais on subit tous le boulot qu'on fait. Et qu'on soit cadre ou pas, qu'on gagne 1 200 ou 10 000 balles par mois, le point commun de tous les gens qui m'appellent en général, c'est des gens qui ont une envie de changer quelque chose dans leur vie, que ce soit financièrement ou que ce soit personnellement. Des gens qui sont malheureux parce qu'ils ne s'éclatent pas dans ce qu'ils font, ou des gens qui ne bêtent pas assez leur vie, ou des gens qui ont des projets personnels, une association, une fondation. voyage autour du monde, je ne sais pas. Et c'est vrai que... Alors, pardon, je vais en revenir à mes études. Le mot travail, pour ceux qui le savent, en latin...

  • Speaker #0

    Impalio, instrument de torture à trois pas.

  • Speaker #1

    Instrument de torture, exactement. Je te dis ça parce que j'en parlais à mon fils qui sait bien faire du latin. Et c'est vrai, le travail ne libère pas, sans faire d'allusion à l'actualité, le travail ne libère pas. Le travail, je pense que c'est pénible pour tout le monde. En réalité, il y a ceux qui... Mais je trouve qu'ils sont rares. vivent de leur passion, les artistes, les sportifs, etc., les musiciens, mais très clairement, pour moi, ça n'est qu'une partie, toute petite partie de la population. Je pense qu'on a tous, on trouve tous du plaisir dans d'autres choses, dans les voyages, dans les jeux, etc., et c'est pas pour rien, d'ailleurs, que la société du loisir a explosé aujourd'hui. C'est pas pour rien que le cinéma, les voyages, aujourd'hui, l'argent est un moyen pour autre chose. Ce n'est pas une fin en soi, c'est un moyen pour autre chose. Et c'est pour ça qu'il faut aimer ce qu'on fait. Je me répète, c'est comme un boulot, l'immobilier n'est qu'un boulot, mais qui me permet tant de choses à vendre. Je me répète notamment, dès qu'on raccroche, je vais aller manger des pizzas, alors que je suis au régime, je suis utile, et je vais essayer de passer un supermécan avec mes enfants. Et ça, c'est juste top. C'est vraiment tout ce que je souhaite à vous tous, pour la première évidence.

  • Speaker #0

    Et donc, pour en revenir à... Comme tu disais, tes études, ton premier job et tout. Donc, tu as commencé là-dedans. Tu te plaisais. Et donc, le déclic a été tes enfants ou avant déjà, tu as commencé à te poser la question ? Quand j'étais animateur. Non, même après. Tu disais que tu travaillais, tu avais un job dans l'aéronautique, très bien payé. Oui. Pourquoi j'ai arrêté le déclic ? Voilà, tu parlais de ta famille. Mais est-ce que c'est au moment où tes enfants sont arrivés, un peu après ? Non,

  • Speaker #1

    un petit peu avant 2017. Mon fils a 6 ans, donc il n'était pas encore né. En plus, moi, je suis très sensible au signe de la vie. Je suis poisson. Nous, les poissons, on est très sensibles, on est très dans ces trucs-là. En fait, j'ai démissionné, je me rappelle, c'est rigolo, j'ai démissionné, je crois, en mars, le 8 mars ou le 1er mars. Et moi, je suis de mon anniversaire le 16 mars. Et mon épouse m'a annoncé qu'elle était enceinte. le jour de mon anniversaire, une semaine après une semaine après ma démission et en plus bon la grossesse n'est pas forcément bien passée, elle était fatiguée donc je me dis mais c'était parfait, imagine si elle était tombée enceinte et que j'étais au Japon ou en Corée à ce moment là, je trouve que les planètes se sont magnifiquement alignées donc non j'ai eu ce déclic avant d'être parent mais j'avais cette envie effectivement de fonder une famille de faire quelque chose d'autre et puis je couche Je ne pouvais plus supporter mon chef, parce qu'il m'écoute, je ne l'embrasse pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, parce que tu disais quand même que tu aimais ton métier, tu aimais ce que tu faisais, mais...

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'était passionnant, j'étais dans l'aéronautique, mais c'était les gens avec qui je le faisais qui n'étaient pas... Voilà, les gens avec qui je le faisais, et puis c'est une grosse boîte, les process, ils sont extrêmement longs, je crois qu'aujourd'hui, cinq ans plus tard, certains des contrats militaires sur lesquels je travaille ne sont toujours pas signés, cinq ans plus tard. C'est pénible, c'est pénible. Je suis quelqu'un, je dois être dans l'action, il faut que ça existe quand même, il faut qu'il y ait des résultats. Et puis, je n'avais pas ce trigger. Moi, je suis un vrai commercial. Là où, dans ce genre de boîte, ce sont plutôt des ingénieurs qui font accessoirement du commerce. Alors que, je suis plutôt dans une autre mouvance. Donc, je n'étais peut-être pas dans le bon secteur aussi. Mais ça, c'est un choix, une erreur, peut-être personnelle. Donc, j'ai eu ce déclic en amont. Mais je crois que le plus compliqué a été de prendre la décision.

  • Speaker #0

    De sortir de la... Voilà. sortir de ta zone, de ton confort tu sais ce que tu as et tu sais pas ce que tu vas avoir t'as tout compris et ça c'est pas ça du tout surtout quand j'ai le regard des autres j'avais pas d'enfant donc j'avais pas cette responsabilité mais je

  • Speaker #1

    me rappelle une anecdote la première fois que je suis arrivé au Pôle emploi ça s'appelait Pôle emploi à l'époque encore effectivement je vais pas te mentir je l'ai pris comme une défaite personnelle sans offence aucune aux gens qui y sont. Je l'ai pris comme une défaite personnelle parce qu'effectivement, ce n'était clairement pas du tout la carrière que je m'étais inventée. Ce n'était pas du tout le chemin de vie que j'avais imaginé. Comme je te dis, j'ai fait de longues études. en passant des concours compliqués, et je n'avais pas du tout en tête de finir là-bas. Et pour tout le dire, même quand je suis arrivé à Pôle emploi, l'anecdote que j'aime à répéter, quand la conseillère Pôle emploi a vu mes évoluments, mon salaire, elle s'est mise à pleurer. Elle s'est mise à pleurer, parce que je pense qu'il y avait une dichotomie telle entre sa situation personnelle et peut-être mes propres revenus de l'époque. C'est mis à pleurer. Je me suis retrouvé à devoir rassurer la concierge pendant le temps, ce qui est juste dingue. Mais qui m'a permis aussi de me rendre compte de la chance que j'avais eue. Parce que quand tu vis dans un milieu, tu ne te rends pas forcément compte des fois. Quand tu es au milieu de cadre, ils gagnent tous pareil que toi. Quand tu reviens dans la vraie vie,

  • Speaker #0

    tu n'as pas le recul.

  • Speaker #1

    C'est vrai que je te disais tout à l'heure que mes parents sont d'origine modeste. J'en suis fier. J'ai eu des bourses en étant étudiant. J'ai dû travailler à la maison. bibliothèque pendant, je vais te le dire, quand j'étais étudiant, voilà, pour arrondir mes fins de mois, et je vendais des magazines, je vendais des livres, je vendais des trucs, ben moi je suis fier de ça, je suis fier de ce parcours, j'ai pas eu de cuillère en or dans ma bouche, et j'espère que mes enfants garderont les pieds sur terre par rapport à ça, parce que c'est vrai qu'on a tendance à leur céder un peu tout, ça c'est un autre sujet, surtout moi, mais je suis fier du parcours, et je suis fier de l'éducation que m'ont donné mes parents, où on a connu des Noëls, où c'était compliqué. Tu sais quand tu es artisan, commerçant, tu ne gagnes pas tant de ta vie que ça. Tu le sais, tu l'étais, tu le sais. Tu ne gagnes pas tant ta vie que ça en réalité, voire pas du tout. Je pense qu'ils étaient même en dessous du cynique à deux, pour te dire la vérité. Et ce n'était pas facile tous les jours, mais ça m'a obligé à me débrouiller, à aller demander des bourses, à aller demander des aides, à me bouger. Et j'ai gardé ça clairement. Aujourd'hui, je continue à faire comme ça. Aujourd'hui, j'ai une bien meilleure situation. Tu le vois et tu le vois. Je suis resté quelqu'un d'extrêmement simple parce que je me dis que ça peut retomber à tout moment et que la magie peut disparaître. Donc, j'essaie d'en profiter. J'investis énormément, alors peut-être trop, mais ça, c'est à la limite du psychologique. On va parler si tu le souhaites. Mais parce que j'ai toujours peur que ça s'arrête. J'ai cette espèce de peur en moi que ça s'arrête et je ne veux surtout pas que mes enfants aillent à vivre, même si en réalité, ça a été une bonne expérience.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne l'as pas vécu comme un traumatisme ou autre, mais… quand même, c'est un peu ancré.

  • Speaker #1

    Oui, oui, clairement. Très clairement. Aujourd'hui, je collectionne des appartements, mais je n'ai pas besoin de le faire en réalité. Au contraire, tout ce que j'achète, je passe mon temps à réinvestir, alors que je pourrais me contenter largement de ce que j'ai et peut-être même d'arrêter de bosser dans l'absolu. Mais j'aime ça, en fait. J'aime ce défi, j'aime l'idée de se dire, allez, toujours un peu plus... Même si un jour, on va pouvoir s'arrêter, mais ça, c'est un autre sujet.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça me fait penser un peu comme les gens qui arrivent à la retraite et où c'est là où ils « meurent » , c'est parce qu'en fait, ils n'ont plus rien à faire, alors que toute leur vie, ils ont travaillé, puis là, d'un coup, ça s'arrête. Et non, ils ont besoin de continuer, et c'est pour ça que généralement, c'est les retraités qui ont les emplois du temps les plus chargés. C'est moi qui ai chargé.

  • Speaker #1

    Moi, mon chef,

  • Speaker #0

    il faut prendre rendez-vous. Parce que je vais aider un tel, je vais aider un tel, là je fais ça, aujourd'hui je fais ci, je fais ça, voilà, il a besoin de s'occuper. Donc c'est vrai que quand on a grandi comme ça et qu'on a toujours bougé, fait quelque chose, se dire je suis rentier et je ne fais rien derrière mon petit cocktail, les pieds en éventail, oui un peu on profite, mais ça passe vite.

  • Speaker #1

    C'est fatigué. Le nom de ton podcast, c'est Richer Heureux, c'est pas Rentier Heureux. Moi, je considère que le mot rentier, comme tout le monde, je l'utilise à tort et à travers parce que c'est un terme marketing qui marche bien, mais c'est pas du tout, pas du tout, ce que j'ai en... Pour ce qui me concerne, c'est pas du tout ce que j'ai en tête, me concernant, pas du tout. Moi, je veux être libre et heureux, je veux être psychologiquement tranquille et heureux, si tu veux. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas me prendre la tête et me dire...

  • Speaker #0

    Là, je suis totalement d'accord.

  • Speaker #1

    Mais surtout pas rentier, je m'en fous d'être rentier, franchement. Et puis rentier, ça ne veut rien dire. Alors, s'il y a bien un terme, moi, j'ai plein de clients qui disent « je veux être rentier » . Ça veut dire quoi, rentier ?

  • Speaker #0

    Vivre de terre rente.

  • Speaker #1

    Voilà, mais moi, j'ai mes parents, je le répète, ils vivaient avec moins d'insomnie qu'à deux. Et ils étaient... Enfin, je n'ai pas été malheureux, je suis plutôt bien portant, je n'ai pas manqué de quoi que ce soit. Il y en a qui se contentent de ça et qui arrivent très bien. Et bravo à eux. Et bravo à eux, je veux dire, ils arrivent à faire avec peu. Et à l'inverse, ils leur visitent. en dessous de 5-10 000 euros, il n'y arrive pas. Je pense que c'est aussi une question d'éducation, d'habitude, de manière de faire. La richesse, encore une fois, elle est purement matérielle. Je te le disais, c'est important, ça n'est qu'un moyen. C'est vraiment pas une différence. Accumuler pour accumuler, je ne comprends pas l'intérêt du truc. Par contre, passer du temps ensemble, tu prends du temps sur ton plan perso qui est déjà changé. Moi, je trouve ça top. Je trouve ça génial. Tu consacres ton temps à partager ton message, à tes expériences, etc. Moi, j'essaye de le faire aussi. Et je trouve ça génial, en fait. Alors que quand j'étais au boulot, l'heure, c'est l'heure. Merci, au revoir. Il n'y a plus personne. Bon, ce n'est pas vrai, j'étais cadre. En fait, c'est quand même la nuit. Tu es quand même obligé. La plupart des gens, ma femme, elle travaillait, elle n'était pas fonctionnaire, puisqu'elle travaillait à la sécurité sociale, et c'est apparent qu'elle était fonctionnaire, mais c'est vrai que quand elle quittait son groupe, c'est fini, au revoir, voilà, il n'y a plus rien. Alors qu'aujourd'hui, moi, je suis toujours en stress avec mon téléphone, bon, c'est un autre sujet, mais si mes clients ont un problème, j'essaie d'y répondre, etc., etc., donc, il y a une autre liberté, une autre façon de travailler.

  • Speaker #0

    Voilà. Je voudrais y revenir. Tu disais que tu as quitté ton taf, tu es allé à Pôle emploi. Quand tu as quitté, tu savais ce que tu voulais faire ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. En fait, ma vie pour être en sport avec toi, c'est un hasard total. Je te disais tout à l'heure que je crois beaucoup. Je me laisse porter énormément, je crois. Ce n'est pas bien, il ne faut pas faire ça. Je crois beaucoup en ma bonne étoile. Je ne sais pas si c'est prétentieux de dire ça. Je crois beaucoup en ma bonne étoile. En fait, depuis le départ, je ne sais pas. j'aimerais te dire que j'ai toujours voulu être pompier c'est pas vrai en fait je me suis laissé porter j'ai fait certaines écoles par pur hasard juste parce qu'un jour quelqu'un m'a dit je vais faire telle école ça sonne bien, ça a l'air sympa, faisons cette école j'ai fait une école de commerce mais c'est juste parce que j'avais justement vendu des magazines et que j'avais fini de premier vendeur je me suis dit faisons du commerce j'ai intégré Airbus parce qu'en fait c'est un copain qui m'a dit je travaille chez Airbus voilà Ma vie était un hasard pour plaire. Et l'immobilier pour un transport avec toi. Donc, je voulais quitter Airbus. Je ne savais pas du tout ce que j'allais faire après. Et puis, Airbus ne voulait pas que je parte. Donc, je ne me voyais pas forcément démissionner sans droit, sans rien. Je me prenais des risques. J'aime bien me prendre des risques, mais je ne suis pas stupide non plus. Et il se trouve qu'à ce moment-là, il y a eu un plan de départ volontaire. Donc, il n'était éligible que pour les prémotraités, c'était un peu jeune à l'époque, ou pour ceux qui montaient leur boîte. Donc, je vous rappelle, il a fallu... en 24 heures. Je ne voulais pas partir parce que le plan était ridicule. Je prenais un chèque franchement ridicule. Mais, après une énième dispute avec mon chef, je me suis dit, merde, il va aller se faire voir. J'appelle la RH. Elle me dit, il était je crois 16 ou 17 heures. Elle me dit, le plan, ça s'arrête demain à midi. Donc, je me rappelle avoir passé la nuit à créer un business plan complètement inventé, une centaine de pages quand même, d'une nuit. pour dire que j'ai toujours rêvé d'être agent immobilier, voilà ma stratégie, voilà mes chiffres, etc. Pour pouvoir avoir le droit de partir, parce que même quand tu es dans des missions, il faut négocier. Et donc je te dis, je suis arrivé effectivement au Pôle emploi, je me suis dit, je sais faire quoi en fait ? Je ne sais pas, je ne suis pas un sportif, je ne suis rien. J'avais déjà commencé à bâtir un petit coin personnel.

  • Speaker #0

    D'accord, parce que pareil, agent immobilier, j'allais dire, d'où tu l'as sorti ? Avec toutes les sociétés que tu aurais pu créer pour avoir ce plan, pourquoi tu n'as pas fait de l'immobilier ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai une espèce de passif, puisque mes parents, c'est important. Je pense que la tradition là-dessus, c'est important. Je ne suis pas arrivé dans l'important, entre guillemets. Ma maman était effectivement un genre où il est plus jeune, même si c'était très jeune, donc je ne l'ai pas connu. Mais mes parents ont investi et vivent encore aujourd'hui grâce à leurs investissements. Je te disais qu'effectivement, ils n'avaient pas de gros revenus. compte tenu de leur activité d'artisan et de commerçant, mais heureusement, et c'est peut-être la chose la plus intelligente qu'ils aient faite, et je peux en témoigner, heureusement qu'ils ont investi dans 4 appartements, un peu plus à l'époque, ils en ont rendu en ce temps, qui aujourd'hui, à l'heure où je te parle, à 65, 70 ans, papa, maman, désolé, je ne répète pas trop les dates, leur permettent de vivre. Aujourd'hui, mes parents qui ont bossé le samedi, le dimanche, 12, 15, 18 heures par jour des fois, ils ont une retraite, mon père je crois qu'il a 400 euros de retraite, 400 euros de retraite, si ça c'est pas scandaleux, enfin je me permets de le dire, 400 euros de retraite pour amosser l'année, avoir porté des poids, etc. Donc heureusement qu'ils ont eu, c'est une maison qui leur avait suggéré, heureusement qu'ils ont investi dans ces 4 appartements à Marseille, qui aujourd'hui leur permettent de vivre, donc est-ce qu'il faut investir ? Évidemment, évidemment, alors dans l'immobilier, dans la bourse, dans ce que vous voulez, mais il faut investir quand vous pouvez. financièrement le faire physiquement le faire parce que c'est du taf parce qu'après c'est trop tard j'ai tellement de clients aujourd'hui à 55-60 ans qui me disent j'ai pas de retraite, il faut que j'investisse et les banques les suivent Donc il faut le faire, c'est pas facile, c'est risqué, mais il faut le faire. Donc oui, oui, oui, mes parents, voilà, j'ai fait de l'immobilier par hasard parce que j'avais cette espèce d'ADN, parce que moi-même j'avais investi, mais très honnêtement, je ne pouvais pas du tout en faire mon métier. J'ai essayé, j'ai intégré un réseau de mandataires, ça s'est très bien passé, jusqu'au jour où, enfin ça s'est passé bien jusqu'au jour où j'ai voulu liquider, là j'étais moins, j'ai aimé moins, non, j'ai pareil, je me demandais extrêmement bien avec eux, mandataires d'investisseurs. uniquement investisseur, j'ai dit je vais faire ça et voilà et puis le hasard de la vie a fait que pour être agent immobilier il faut avoir fait et du droit et du commerce et ça tombe bien j'avais fait et du droit et du commerce par hasard j'ai dit prenons la carte T, créons l'agence et voilà et je suis beaucoup dans cette mouvance là aujourd'hui je fais de l'immobilier, rien ne dit que demain je vais pas vendre je sais pas des fruits des légumes si je rencontre la personne, moi je suis sensible aux gens que je rencontre, j'adore la rencontre Et parce que chaque rencontre est une opportunité vers autre chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est ce que j'allais dire, les opportunités. Moi, je suis un peu comme ça aussi, comme tu dis, le mouvement, tout ça. Les choses arrivent et tu les saisis et tu as plus le truc et tu y vas. Exactement. Pareil, moi, à la base, j'ai fait un diplôme d'éducatrice jeune enfant. Je me rappelle, il fallait qu'on trouve, dans l'école où j'étais, il fallait qu'on trouve nos stages. Oui. Il y a des écoles où ils ont déjà les listes d'établissements qui accueillent les stagiaires. Nous, c'était vraiment, allez-y, démerdez-vous comme dans la vraie vie. Tu fais ton CV, tu as tes motifs, tu appelles et tout. Et je me rappelle, j'avais un stage à faire en internat. Ils appelaient ça, donc c'était là où les enfants sont hébergés. Donc, foyer de l'enfance, hôpitaux, tout ça. Et moi, je ne me voyais pas du tout en foyer de l'enfance. C'était hors de question. Par contre, les hôpitaux ne me dérangeaient pas. j'ai appelé tous les services et le seul service qui restait c'était c'était le service oncologie pédiatrique donc voilà les enfants qui ont le cancer je suis vivant en fait personne ne voulait y aller et c'était le seul truc qui restait j'ai dit bon ben j'y vais eh ben ça a été le plus beau stage de toute ma vie et Et après, voilà, ça a toujours été ça. Après, quand j'ai eu le diplôme, je suis retournée dans les bouches du Rhône pour revivre avec mon mari. J'ai trouvé un travail sur Marseille au début, que j'ai quitté parce que, pareil, la chef était affreuse, elle était bipolaire. Et le soir, je rentrais en pleurs. parce que je ne savais pas comment j'allais la trouver le lendemain, si elle allait me crier dessus ou si elle allait être aimable. C'est compliqué de gérer des personnes qui, d'un coup, sont super gentilles et qui, le coup d'après, se met à vous insulter. Du coup, il y a un poste qui s'est libéré dans la ville où j'habitais. Là, j'ai sorti un entretien d'embauche, mon meilleur... Je n'ai raconté que de la merde. En fait, j'ai raconté ce qu'ils voulaient entendre parce que je ne voulais pas.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc après, là où ça se passait moins bien, c'est plus le travail, c'est plus ce que c'est devenu à cause de l'État, c'est que maintenant, le métier d'éducateur jeune enfant n'est plus ce que tu apprends à l'école. La réalité du terrain n'est pas du tout la même. Tu as vraiment théorie pratique. Et c'est surtout que tu n'es absolument pas aidé, que ce soit par l'État, par les enfants, c'est des numéros de dossiers, c'est tout. Donc j'avais perdu le côté humain, ma mère dans son travail aussi, et on s'est dit, tiens, pourquoi pas, on va lancer, on se met à notre compte et on lance le bar à chocolat. Voilà comment on est nés. On l'a co-créé, mais après c'était moi qui étais gérante et c'était mon employé. Et c'est vrai qu'on a quitté notre taf et on l'a créé parce qu'on avait perdu toutes les deux ce côté humain dans notre métier. quand tu travailles, c'est quand même une grosse partie de ton temps. Donc, tant qu'à faire, que ce soit agréable et de faire ce qui te plaît. Bien sûr. Et donc, voilà, on s'est lancé là-dedans. Et puis après, tu avances et puis tu dis, bon, pareil, les choses font que. Bon, j'arrête, ce n'est pas grave, j'arrête le bar à chocolat. Et puis... Et puis, on verra bien. Je trouverai bien un truc à faire. Demain, un cerveau, on est des brouillards. Exactement. On prendra le truc qui arrivera. Et comme tu dis, tu discutes avec des gens. Ah ben, oui, ça, tiens, c'est pas mal. Tu as une accroche. Pourquoi pas, on fait ça ensemble.

  • Speaker #1

    Ça, tu vois, je suis content de voir que tu partages ça. Mais ça paraît évident pour toi et moi. Mais ce n'est tellement pas le cas pour tellement de personnes.

  • Speaker #0

    Ma propre épouse, tu vois, sans l'invitation. C'est pareil, voilà. Je disais, ma propre épouse, toute sa famille était son père, son frère, sa mère à la sécu. Elle ne se voyait pas faire autre chose que la sécu. Et quand je l'ai rencontrée, il m'a fallu 3-4 ans pour lui dire, tu mérites tellement mieux, regarde comment tu vas. Peu importe, mais tu mérites tellement mieux que ça. Et moi, mon rêve, c'était vraiment d'avoir les moyens de lui permettre de se libérer. de la pression, etc. Je ne te dis pas que c'est facile tous les jours, mais franchement, je pense que ma plus grosse victoire, c'est peut-être ça aujourd'hui. C'est de l'avoir aidée, malgré elle, parce qu'elle ne voulait pas, elle ne se rendait pas forcément compte qu'elle était écrasée. Je me rappelle une fois où elle arrive fière d'elle et me dit « c'est bon, j'ai eu mon augmentation, il y a trois ans quand même » . Et encore l'augmentation, c'est parce que c'est lui. Parce qu'apparemment, les syndicats, tous les trois ans, c'est obligatoire. Ce n'est même pas parce qu'elle a mieux travaillé, c'est parce que c'est obligatoire. elle a eu 7 euros, 7 euros d'augmentation. Et je ne sais pas si c'est par taxe, TTC, au fait, je n'ai pas compris. Brut, je veux dire. 7 euros. Et je me dis, à un moment donné, faire tous les sacrifices avec des heures sues, prendre des responsabilités, etc. Arrêtez les conneries. Pour elle, j'entends. Mais c'est vrai que, moi, je pense qu'on est ouvert à ces fluides, on est ouvert à ces rencontres, il y a des gens qui n'ont pas le courage d'eux. Et ma mission au quotidien, moi, j'accompagne les investisseurs, d'essayer de bouger les gens malgré eux. Et avec mon style qui est parfois un peu brut, parce que je suis pas... Des fois, je suis cash. Les

  • Speaker #1

    Marseillais, les bébés.

  • Speaker #0

    Mais je les bouge un peu, malgré eux. Je dis, attends, tu veux faire quoi ? Tu veux pas y aller ? On perd du temps ? Tu me fais perdre du temps ? Voilà, tu y vas pas, tu y vas pas. Et c'est le problème de beaucoup de gens qui savent qu'il y a un problème. Ils savent qu'il y a un souci parce qu'on leur a dit, parce que voilà. Mais soit ils savent pas mettre le doigt dessus, le mot, les mots sur leur mot. Soit ils ont pas le courage d'y aller. parce que je reconnais qu'à se retrouver à Pôle Emploi, se lâcher des deux mains, ce n'est pas simple. Créer un bar du jour au lendemain, ce n'est pas simple. Et il y a des gens qui ne peuvent pas se permettre de le faire, je comprends. Et donc, des gens comme moi, notre mission, c'est d'essayer d'aider ces personnes à, je ne dis pas être heureux, ce serait prétentieux, mais au moins à essayer de changer de vie. Il y en a avec qui ça fonctionne super. Je peux te citer des exemples de gens à qui on a vraiment changé la vie. J'espère, en tout cas. Et d'autres, par contre, où ça s'est mal passé. Il y en a qui achètent un immeuble, c'est ce que je fais pour ceux qui ne le savent pas, et qui se rendent compte deux ans, trois ans, six mois après, qu'ils ne sont pas faits pour ça, qu'ils revendent. Mais il n'y a pas de solution magique. Il y a vraiment des gens et des situations individuelles. Mais c'est vrai que, pour des gens comme toi et moi, la vie est une pochette surprise. Et je suis convaincu que, je te dis, peut-être dans six mois, dans dix ans, je ferai autre chose, mais c'est vrai que je ferai plus salarié. S'il y a quelque chose dont je suis sûr et certain, sauf vraiment si je n'ai pas le choix, c'est que je ne pourrai plus redonner le salaire. Je ne pourrai plus ne plus avoir cette liberté, avoir ce mouvement de dire mon choix. Parce que j'en parle, parce que c'est… Moi, quand il pleut, quand il y a des grèves, quand il y a une grève SNCF, je m'en fous, je suis chez moi. Tu vois ce que je veux dire ? Je m'en fous. Alors qu'avant, il fallait une heure, une heure et demie pour aller au boulot. Des fois, tu rentrais deux heures, trois heures après. Tu n'étais même pas sûr de rentrer. Non, ça, ce n'est plus possible. donc c'est vrai que créer sa boîte moi je trouve ça hyper excitant parce que demain je te dis on peut tuer une boîte de culs franchement comment on t'y est plus arrivé ce serait intéressant d'avoir ton feedback comment toi t'y es arrivé de petite enfance oncologie à chocolat peut-être une raison que je connais pas mais c'est tellement extrême je me dis mais c'est génial tu vois ce que je veux dire et peut-être que demain tu feras encore autre chose et je trouve ça top parce que ça veut dire que t'es prête au changement tu sais dans les grandes boîtes il y a une notion qui s'appelle la conduite du changement. Et ça, c'est un truc un peu à la mode, un peu plus beau, mais c'est tellement important en réalité. Pourquoi ? Parce que le Jérémy que tu as en face de toi de 41 ans n'est plus du tout le même que celui de 30 ou 20 ans et à 50 ans, je ne serai pas le même. Et au passage, dans mes investissements, c'est la même chose. Je n'ai pas une stratégie depuis le début qui est la même. Je n'ai plus, au fur et à mesure, il y a des choses que j'aime faire au début que je ne fais plus parce que je... Voilà. Au départ, je faisais des gros chiffres, des grosses rentables. Aujourd'hui, je suis un peu plus frignon, un peu plus pépère, à titre personnel. Je préfère la tranquillité à la rentabilité. Il n'y a pas de bonne réponse. Il y a des clients individuels, des solutions et des problèmes individuels. Et c'est pire quand c'est en couple. Parce que toi, tu as tes envies, mais peut-être que t'as mis la pétienne. Il faut composer en conséquence. Et c'est vrai que... Ma mission, c'est d'aider les gens à changer de vie, malgré eux. Voilà un type de podcast que je vais créer. Je suis désolé de te faire changer de vie, malgré toi. c'est pas très marketing mais c'est important parce que sinon tu te retrouves regarde j'ai 41 ans j'ai pas du temps passé mon dernier fils a 6 ans le grand a 12 je te jure j'ai pas vu le temps passer et c'est non mais c'est vrai on passe tellement de temps à bosser tellement de temps sur nos vies etc en général on se voit pas vieillir on voit les autres vieillir on se voit pas et aujourd'hui moi mon père mon père mes parents sont encore en vie et ça c'est hyper important et j'aimerais en profiter davantage si ils écoutent et je sais qu'ils vont écouter papa, maman il faut que vous m'invitiez plus souvent à manger parce qu'on mange très bien sur les deux merci Non, mais j'adorerais passer plus de temps avec eux. Et c'est vrai que je ne le fais pas assez parce que je bosse beaucoup, parce que j'aime ce que je fais encore une fois. Donc moi, c'est un équilibre qu'il faut que je trouve à titre personnel. Encore, parce que la vérité, c'est que j'aime travailler. Mais c'est important d'être ouvert aux changements. Parce que sinon, les gens se retrouvent à 60 ans en se disant « Mais j'ai fait quoi de ma vie ? » Ça ne t'arrive jamais de te dire « J'ai fait quoi de ma semaine ? J'ai fait quoi de ma journée ? » Tu arrives à 19h, tu te dis « Merde, j'ai fait quoi aujourd'hui ? » Il y a des gens, c'est pareil, mais avec leur vie. Et ça, c'est triste. Si tu dois faire un réel de ça, je pense que c'est bien. C'est pas mal ce que je dis.

  • Speaker #1

    Je vais noter.

  • Speaker #0

    Attention. Il y a des gens qui se retrouvent la veille de leur vie et qui se disent « qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? » Je trouve ça tellement triste. Moi,

  • Speaker #1

    ça me l'a fait. Je n'ai pas vu passer les dernières années du bar à chocolat où j'ai été prise dans le truc du... du boulot à devoir vraiment survivre, c'est là où mon père est tombé gravement malade, ma mère a fait une dépression, le mari le burn-out moi j'étais au milieu et je sors de là et je me dis, il y a 10 ans il y a 8 ans qui sont passés elles sont où ? qu'est-ce que j'ai foutu ? ça fait mal surtout là cette année c'est les 40 ans je me dis merde les dernières années après c'est bon les gens, je suis en bonne santé et les gens me disent que je fais 34, donc ça va, j'en vais dire que j'ai encore 34, vas-y,

  • Speaker #0

    revelote.

  • Speaker #1

    C'est bon, j'ai encore 6 ans devant moi pour pallier à ce trou noir qu'il y a eu avant, mais ouais, ouais, non.

  • Speaker #0

    C'est vrai que le temps passe, pardon, ça peut paraître, désolé pour les gens qui écoutent et qui regardent, ça peut paraître nul ce qu'on dit, mais nous qui sommes âgés, écoutez-nous, les jeunes, écoutez-nous, le temps passe tellement vite. c'est vrai que la vie tiens les enfants, tiens le boulot, tiens le sport je te jure que je ne te vois pas le temps passer je me rappelle quand j'étais jeune je me languissais, moi ce que je voulais être plus tard je me rappelle je voulais être papa je voulais être adulte, je voulais être grand parce que je trouvais que c'était long je m'ennuyais, les vacances c'était trop long aujourd'hui je me rends compte à quel point la vie s'accélère trop et à quel point on n'en profite plus Donc oui, riche, très bien, mais est-ce qu'on est réellement heureux ? Je pose la question. Oui, moi, riche, je ne sais pas, je vis très bien. Mais est-ce que je suis plus heureux ? Oui, parce que je t'ai dit, je suis moins soumis. Ah, mais je suis pris quand même dans un emballage, où quand tu as des crédits, il faut les rembourser. Quand tu as des enfants, il faut les éduquer, il faut les ranger. Quand tu as des obligations, il faut les tenir, parce que c'est ma philosophie. Mais c'est vrai qu'à un moment donné, il faut être capable de dire stop et d'avoir le courage de changer quelque chose, changer de boulot, changer de mari. changer de vie, changer de pays. Et c'est vrai que ce n'est pas facile. Je reconnais que ce n'est pas facile, mais c'est tout le mal que je souhaite à chacun d'entre vous, c'est d'être capable de... Et l'idéal, c'est de partir à l'étranger, de vivre. J'ai écouté Julien Calamotte qui disait qu'il avait vécu au Canada. J'ai vécu au Canada, et quasiment dans les mêmes années. On a peut-être pu se rencontrer d'ailleurs. Et tu sais quoi, j'avais 20 ans quand je suis parti, ou 21 ans. Mon Dieu, c'était compliqué. mais ça a été la meilleure expérience du monde parce que quand tu te retrouves seul alors ils parlent la même langue mais quand tu te retrouves seul je comprends derrière je comprends les puces en anglais mais tu es obligé de te remettre en question tu es obligé de t'adapter et ça c'est

  • Speaker #1

    la meilleure école de la vie les voyages voir d'autres cultures comment ça se passe ailleurs exactement

  • Speaker #0

    Bon, on a un peu dévié, comme d'habitude. Je ne sais plus quelle est la question.

  • Speaker #1

    Nouvelle question, du coup. Explique-nous un peu ce que tu fais là maintenant. Parce qu'effectivement, depuis tout à l'heure, tu nous tises un peu en disant « Je fais ci, je fais ça, j'achète ci, je fais des immeubles. » Qu'est-ce que tu fais maintenant ?

  • Speaker #0

    Rendez-vous dans l'épisode 2, non ?

  • Speaker #1

    Je couperai, si tu veux. On fera deux épisodes. Ça me bouchera un lundi.

  • Speaker #0

    Pardon, mais tu as raison, c'est vrai. Je suis un investisseur locatif, mon pseudo c'est l'investisseur IMO, je suis moi-même investisseur immobilier. Et arrivé à un moment donné, quand je n'ai pas pu tout acheter, on ne peut pas tout acheter malheureusement, même en faisant du cashflow positif, je me suis dit, je vais peut-être commencer à proposer ce que je sais faire à d'autres personnes. Je vais commencer par des amis, par ma famille, etc. Jusqu'au jour où je me suis dit, je vais en faire un job. Et effectivement, je me suis mis à faire de l'investissement locatif, mais pour les autres. Aujourd'hui, je continue à kiffer l'immobilier, mais pour les autres. Je ne fais pas tous les jours, on n'en parlera pas.

  • Speaker #1

    Vas-y,

  • Speaker #0

    ta petite anecdote du jour. On va tout à l'heure. Comme tu fais l'amitié de monsieur sur les réseaux, je publie tous les jours sur les réseaux. Alors moi, j'aime bien parler de ce qui ne va pas. Plutôt, enfin de la vraie vie. Très clair, c'est la vraie vie. Plutôt que de ce qui va. Il y a des formateurs, je l'aime beaucoup, qui passent leur temps à montrer à quel point ils vivent, avec de beaux abdos, comme ça vous voyez de qui je parle, qui vivent au soleil avec des jolies femmes. Pourquoi pas ? Je ne dis pas avec de belles voitures, de belles montres, dans des jets privés. Ok, mais ce n'est pas la vraie vie. Franchement, ce n'est pas la vraie vie. Et moi qui ai pas mal d'appart et qui en gère beaucoup, c'est la petite portion de la vie, c'est le petit pourcentage. Mais la vraie vie, c'est que l'immobilier, comme tout le reste, c'est du boulot. Et moi, ma mission aujourd'hui, c'est d'aider des gens à passer à l'action. Je les accompagne de bout en bout dans leur investissement locatif. C'est-à-dire que je les aide, en fait, on fait tout. Je les aide à trouver des biens immobiliers rentables. On parlera après de ce que ça veut dire. Mais je ne me contente pas que de ça, parce que je me suis vite rendu compte qu'un agent immobilier, je suis agent immobilier, donc je n'ai pas craché dessus, mais les agents immobiliers te vendent de très beaux produits, mais en fait, c'est que de très beaux Excel, avec de très belles photos et de très belles promesses. Mais je me suis rendu compte, et là je te parle d'expérience, que tu trouves le produit parfait, mais dans la vraie vie, ton anglais, ce n'est pas le plus compliqué, c'est limite le plus sympa, le plus rigolo. Le plus compliqué, c'est tout ce qui vient après. C'est le financement, les banques. c'est les artisans qui sont pas tous des voleurs mais on va dire qu'avec qui c'est très compliqué et les locataires pour faire simple qui sont pour la plupart de plus en plus compliqués à gérer sans parler des impôts sans parler de la compta donc c'est vrai que j'ai compris très vite que ce qui empêchait les gens de passer réellement à l'action c'était pas tant parce qu'ils trouvaient pas de produits parce qu'en fait quand on a un réseau on peut en trouver c'est qu'en fait ils avaient peur à juste titre de tout ce qui arrivait après et Et donc, effectivement, je n'ai rien inventé. Je ne suis pas le seul à le faire. Et effectivement, j'ai créé une société d'accompagnement clé en main, comme d'autres, dans laquelle on essaie de proposer vraiment des solutions globales. Et ce qui fait qu'on est amené à travailler avec nos clients, pas pour un mois, pas pour 15 jours, mais pour un an, pour deux ans, pour trois ans, voire davantage, avec qui on fait une, deux, cinq, dix, quinze opérations. Ça arrive des fois, mais dans une optique vraiment long terme. Alors, pour certains, ça ne marche pas. pas toujours, parce que comme je te disais, certains se rendent compte qu'ils ne sont pas faits pour ça. Mais l'idée, c'est vraiment de trouver des produits le plus rentable possible, avec le plus de marge de sécurité possible, parce que je sais d'expérience ô combien il y a une différence entre un beau fichier Excel où tu as des chiffres de dingue et la réalité. Moi, on me fait des fois le reproche, comme tout bon commercial, des fois, de magnifier la réalité. Pas du tout, je pense que c'est possible. J'en suis moi-même la modeste preuve. Mais il faut bosser. Il faut y aller, il ne faut pas avoir peur de faire des travaux, il ne faut pas avoir peur d'aller des fois dans des quartiers en transition, alors pas des quartiers difficiles, mais des quartiers en transition. Moi j'investis, je suis marseillais, j'investis à Marseille, et je peux te dire qu'il y a 15 ans quand j'investissais à Marseille, les gens ne comprenaient pas pourquoi j'investissais à Marseille. Aujourd'hui, les gens se battent pour investir à Marseille. Il faut prendre des risques, mesurer bien sûr, et c'est là où des gens comme moi, je ne suis pas le seul évidemment, on est capable avec nos réseaux et notre connaissance du secteur, d'aider des gens qui… toi, cherche à investir. Et c'est vrai que, alors quand tu investis à Paris, à Toulouse, c'est pas très compliqué, tu vas sur l'Express, ils te disent dans quel quartier investir. Quand tu investis dans des villes secondaires ou des villages, beaucoup plus compliqué. Et surtout quand t'as pas les réseaux locaux, quand t'as pas les artisans de confiance, que tu peux appeler... Bon, tu parlais de l'anecdote, je vais te parler de mon anecdote. Je me suis rendu compte ce matin, tout à l'heure, que dans un des immeubles que je gère, des gens avaient volé la porte de l'immeuble. La porte de l'immeuble. Une porte en bois qui doit faire des tonnes. plusieurs centaines de kilos, une porte d'immeuble. Pourquoi ? Je ne sais pas. Et bien là, il a fallu un vendredi à midi 13h, un plan d'urgence d'artisan pour qu'il trouve une solution. Et c'est vrai que si tu n'as pas ça, ça peut être une tannée. Ça peut être... Je ne te laisse même pas imaginer, mon client m'a appelé pour me remercier parce que ce n'est pas réglé. On a trouvé une solution en même pas une heure. Quand tu ne fais pas de la partie, quand tu dois gérer ça tout seul et qu'il peut user à distance, c'est impossible. Impossible. Et je le déconseille. Je le déconseille à tout moment. Donc, est-ce qu'on peut vivre de l'immobilier ? Oui. Est-ce qu'on peut être riche ? Oui, heureux, je ne sais pas. Par contre, c'est du nouveau, c'est du taf. Et il ne faut pas avoir peur de prendre des coups. Mais comme dans tout truc, tu ne gagnes pas d'argent sans prendre de risques. J'ai fait une école de commerce, je te le disais. Moi, mon prof d'éco me disait, si tu veux gagner de l'argent, il faut prendre des risques. Une action en bourse risquée, enfin, pardon, une action en bourse avec de forts rendements, si certains de tes auditeurs font de la bourse, c'est une action avec de forts rendements, c'est une action risquée. Je vais parler d'un exemple casino, pour ceux qui connaissent. À l'époque, c'était une action qui rapportait énormément d'argent avec des rendements de dingue. Et résultat des courses, la boîte, elle est quasiment faillite. Pas de soutien. Tu avais des bénéfices proportionnels à ton risque. L'immobilier, c'est à peu près pareil. Il y a des gens qui aiment prendre des risques, il y en a qui n'aiment pas prendre de risques. Et moi, ma mission, c'est au milieu de tout ça, d'essayer de... de trouver le meilleur équilibre possible entre rentabilité et risque. Et donc, en accompagnant, je le disais de bout en bout. Et on fait ça dans tout le sud de la France, de Marseille à Perpignan. Et je te disais, notre spécialité à nous, c'est vraiment les grosses rentas. Ce que j'entends par grosses rentas, je ne sais pas si tu as des investisseurs parmi ta communauté, donc je ne veux pas donner trop de chiffres, mais c'est un minima au moins 10% brut de rentabilité à l'année, je précise. Pas en Airbnb, c'est trop facile, sinon c'est de la triche. Et ce qui passe souvent par des travaux, beaucoup de travaux. On a des immeubles où il y a, des fois, autant de travaux que d'acquisitions. Mais c'est vrai que, comme c'est nous qui gérons tout, mon discours, c'est, entre guillemets, si tu me fais confiance, on y va. Si tu ne me fais pas confiance, même pas t'essayer. Je veux dire, garde tes sous, garde ton temps. Mais si tu es prêt à prendre le risque, allons-y, essayons. Et franchement, vu les chiffres qu'on propose, même si tu te plantes, il y aura toujours un matin de sécurité. Parce qu'à 10, 11, 12%, brut, théorique, bien théorique parce que ce n'est pas toujours ces chiffres-là à la fin. Allez, tu te plantes et au pire des cas, tu es à 10, tu finis à 8. Par contre, quand tu investis avec une agence lambda, peu importe laquelle, et qu'ils te proposent du 6, tu auras les mêmes problèmes, il ne faut pas rêver. Tu auras les mêmes problèmes que moi, les mêmes dégâts des eaux, les mêmes cumulus. Par contre, si tu commences à 6 et que tu finis à 4, là, par contre, c'est beaucoup plus dramatique. Donc, je ne suis pas meilleur que notre monde, bien au contraire, mais c'est vrai que comme on a... plus gros chiffres, on a un peu plus de marge de sécurité que des gens avec qui tu vas être. Et ne pensez pas ceux qui nous écoutent que dans le neuf, c'est beaucoup mieux. Dans l'immobilier neuf, il y a autant de problèmes que dans l'ancien, il ne faut pas croire. Donc non seulement on surpaye le truc, en plus on a quand même les mêmes problèmes de cumulus, les mêmes problèmes de finition, les mêmes problèmes de locataire, etc. Donc c'est vrai que si vous voulez gagner de l'argent dans l'immobilier, c'est possible. plus ou moins, mais il faut croire même ça. Et donc, je le répète, ma mission, c'est d'essayer de vous aider à en croire le moins possible. On va dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Et c'est aussi dans la durée. Ce n'est pas rapide. C'est quelque chose qui prend du temps.

  • Speaker #0

    On parlait de ton parcours, etc. Moi, je ne suis pas arrivé à la situation dans laquelle je suis arrivé tout de suite. Encore une fois, j'avais la chance d'avoir un bon salaire pour commencer. C'est une facilité que beaucoup n'ont pas, très clairement. Mais à l'époque, j'étais célibataire, j'aurais pu utiliser cet argent pour... faire la fête, profiter du livre, etc. Non, je ne l'ai pas fait, j'ai investi. Je me rappelle des fois où je devais moi-même aller porter du placo. Bon, je ne fais pas des travaux comme certaines personnes qu'on connaît. Moi, j'ai beaucoup d'admiration parce que vraiment, elle transpire et je suis très admiratif de ce genre de parcours. Je ne l'ai pas fait parce que je ne sais pas faire et je n'aime pas ça. Mais chaque euro a été économisé et c'est vrai que j'ai pris des risques en investissant dans des quartiers à l'époque populaires. Aujourd'hui, je fais autrement. et je suis allé me prendre 100 euros de cash flow par ci, 200 euros de cash flow par là et ce qui fait que petit à petit j'ai réussi à me faire une capacité de mon propre et que voilà aujourd'hui j'ai une situation plutôt confortable et qui me permet aujourd'hui justement de plus faire de ce genre de bien aujourd'hui je fais du patrimonial mais du patrimonial il faut en faire après pas au début quand on commence parce que même si tu as 10 000 euros par mois de salaire en fait tu es très vite bloqué en réalité et ça c'est ce que les gens des fois ne comprennent pas

  • Speaker #1

    Et tu investis ailleurs ou tu fais que de l'immobilier ?

  • Speaker #0

    Principalement de l'immobilier. J'ai commencé par l'immobilier, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, je commence à investir ailleurs par plaisir. Je ne suis pas tant pour des raisons de chiffres. Je reste convaincu que l'immobilier, aujourd'hui, à part de la crypto, peut-être là, tu peux avoir effectivement des effets de levier beaucoup plus importants, avec des risques évidemment plus importants. Aujourd'hui, l'immobilier, pour moi, est la seule possibilité. de lever des millions avec l'argent des autres et en plus de faire de la plus bonne. Tu connais certainement ce proverbe qui dit que tous les riches... du monde ont tous commencé par l'immobilier, les rock-fader, les Trump, etc. Et c'est vrai. C'est vrai, en France, je défile quiconque. Parce que j'ai souvent, sur les réseaux sociaux, des débats avec des mecs qui te disent « Mais non, l'assurance vie, ça ne rapporte plus sur 20 ans ou la bourse sur 100 ans, ça ne rapporte plus que l'immobilier. » Certainement. Sauf qu'aujourd'hui, la banque ne te prêtera pas d'argent pour investir en bourse. La banque ne te prêtera pas d'argent pour investir en crypto, encore moins. Alors que la banque te prêtera de l'argent pour investir en immobilier. Donc, quand on n'a pas d'argent, Quand on n'a pas de patrimoine, de capital pour commencer, il faut commencer par l'immobilier. Et ensuite, commencer à se diversifier et se faire plaisir. Certains dans les montres, d'autres dans le vin, d'autres dans l'art. Moi, je suis très admiratif de ça. Moi, aujourd'hui, je fais de la bourse, je fais de la crypto, beaucoup. J'adore ça, mais ce n'est pas bien parce qu'on perd beaucoup d'argent. Ceux qui suivent la crypto ont gagné. Je me rappelle, des fois, dans la nuit, je me lève, j'ai fait fois deux, fois trois, et une heure après, j'ai tout perdu. émotionnellement c'est pas simple mais je comprends l'attrait qu'ont ce genre de raccourcis parce que c'est vrai que tu mets 1000 balles moi j'ai des gens qui font x100 c'est vrai que c'est tentant je connais des exemples de gens qui ont acheté des immeubles grâce à l'immobilier grâce à la crypto, waouh, je dis bravo mais c'est vrai que c'est des raccourcis très dangereux donc prendre des risques, oui mais de manière mesurée Donc l'immobilier, franchement, je reste convaincu que c'est un truc à faire, mais c'est vrai qu'après, il y a l'entreprenariat. Je pense que dans la hiérarchie, l'entreprenariat, c'est peut-être, ou le reprenariat d'ailleurs, la reprise d'entreprise, c'est peut-être l'étape finale. En plus, il y a un côté social, un côté humain que moi j'adore, qui serait pour moi l'étape d'après. Donc oui, la bourse, la crypto, l'assurance vie. Dans les PME, j'investis un peu dans les PME. Petites ou pas, d'ailleurs pas que des petites PME dans des boîtes. En France, c'est Silicon Valley, des choses comme ça. Mais c'est passionnant, je trouve ça passionnant. Mais pour l'instant, je n'ai pas gagné d'argent avec ça. C'est plus des pertes d'argent qu'autre chose. Mais voilà, il faut le faire quand tu peux te permettre de le faire. Bien sûr. Je ne sais pas si c'est clair par rapport à ça. Mais les montres, je ne connais rien aux montres, mais je suis tellement admiratif des chiffres, des fois, de dingue. les gens te sortent des prix de montres qui revendent il faut prendre le temps de s'intéresser à ça l'art, ceux qui s'y connaissent et un plaisir personnel ça peut être une source d'optimisation fiscale et accessoirement de plus-value et d'enrichissement c'est pour ça que je te disais il faut être ouvert et curieux la curiosité la belle qualité la curiosité est un vilain défaut non je crois pas c'est un vilain défaut pour une société qui veut t'enfermer dans ce monde case, faire un peu de philosophie peut-être politique, je pense que la curiosité oui, c'est quand tu commences à trop réfléchir c'est jamais bien il y a une chose positive qu'on m'a apprise pendant mes études avant l'école de commerce, c'est à tout critiquer ça tombe très français mais je trouve ça très bien La critique en anglais, ça peut être positif, pas forcément négatif. C'est très cartésien de remettre en question les choses établies. Pourquoi le CDI ? On m'a toujours dit que le CDI, c'est la base, c'est la voie royale. Pourquoi ? Pourquoi passer son bac, ce serait obligatoire ? S'il y a des gens qui s'éclatent dans les métiers manuels, mais je sais pas, faites-le, allez-y, foncez. Pourquoi il faut passer tel concours ? Non, pas du tout. La difficulté, c'est de savoir ce qu'on veut. Et ça, je reconnais que quand on est jeune, ce n'est pas simple. Mais de l'intérêt de parler aux gens. Des fois, on sait ce qu'on ne veut pas, plus que ce qu'on veut d'ailleurs. Mais c'est pour ça qu'il faut essayer. On voit si ça plaît ou pas. Ça ne plaît pas, on change. Et un peu comme la bataille navale, on finit par toucher le bateau. C'est un peu ça l'idée. Moi, j'ai touché l'immobilier par hasard, ça ne m'a plus. Jusqu'au jour où ça ne me plaira peut-être plus. Mais j'ai essayé. et c'est vrai qu'il faut essayer pour ne pas avoir peur de prendre des claques il faut remonter en selle toi tu as fait ton bar à chocolat je ne sais pas si ça t'a plu, je ne sais pas si tu as gagné de l'argent avec mais tu l'as fait et ça bravo, rien que ça le podcast que tu fais c'est du taf moi je suis très admiratif j'aurais envie de le faire, je n'ai pas le temps, pas le courage de le faire je voulais faire des youtube, des formations plein de choses que je n'ai jamais faites je pense que j'ai des choses à dire mais je n'ai pas le courage mais pour ceux qui écoutent essayez de trouver ce qui vous plaît, faites-le, tant pis si vous le faites mal, mais faites-le. Il vaut mieux fait que parfait, tu connais ce proverbe, mais c'est tellement vrai. Il y a des gens qui te coupent un cheveu en quatre, qui ne feront rien tant qu'ils n'auront pas tout validé, résultat des courses, ils feront rien. Et moi j'ai des clients, aujourd'hui avec l'habitude j'arrive à les sentir, mais il y a des gens qui sont... tu les écoutes, ils sont motivés, ils ont lu tous les livres, ils ont fait toutes les formations, ils ont lu toutes les vidéos. Je pense qu'ils en connaissent peut-être même plus que moi en fiscalité.

  • Speaker #1

    Mais c'est le pire, ça. C'est le pire. Plus tu en sais, moins tu en fais.

  • Speaker #0

    Exactement. Je cite toujours, dans les autres interviews que j'ai eu le plaisir de faire, je cite toujours l'exemple de mon pote d'Airbus, qui m'a écouté la dernière fois, qui m'a dit qu'il s'était reconnu, qui me citait... il y a déjà 10 ans, qui me disait « Oui, je m'intéresse à l'immobilier, mais je ne veux pas investir parce que ce n'est pas le bon moment. » Et il me parlait de la cour de célèbre économiste qui s'appelle Frigitte, qui disait en gros « Le prix de l'immobilier, c'est trop cher par rapport au budget des Français. Donc, ce n'est pas le bon moment. Les prix vont obligatoirement baisser et j'investirai à ce moment-là. » Il avait raison. Sauf que 10 ans plus tard, à la fin, C'est toujours aussi haut, voire encore plus. Résultat des courses, il a perdu 10 ans. Alors que pendant 10 ans, il aurait peut-être pu rembourser toute ou partie de son truc et vivre de ça. Donc, je pense qu'à un moment donné, il faut prendre des risques. À un moment donné, il faut avoir une espèce de petite folie en soi aussi. C'est vrai que prendre des risques, nous, on a des amis en commun qui se reconnaîtront, Pauline, pour ne pas la citer, qui avaient un job. pépère, plutôt sécuritaire, mais qui a pris le risque d'eux. Et si elle se plante, tant pis, elle aurait essayé, mais elle ne se plantera pas. Elle ne se plantera pas parce que, et je pense que vous êtes beaucoup, et toi la première, à avoir ça, parce que vous avez envie, vous avez l'envie de changer les trucs, vous avez envie de casser la situation actuelle. En fait, on est des espèces de révolutionnaires. En fait, les mecs qui créent leur boîte, les mecs qui quittent leur CDI, qui quittent leurs épouses, leurs femmes, tout ça. c'est des gens qui se disent ça c'est pas normal je vais faire quelque chose pour changer mes choses et l'immobilier n'est qu'un moyen je n'ai pas l'intention de révolutionner mais l'immobilier te permet d'avoir les moyens de faire autre chose et de vivre ta passion ma mission c'est ça c'est d'aider les gens à passer à l'action d'essayer de les aider à prendre le moins de coups possible parce qu'on en prend tu ne me verras jamais dire nulle part je suis peut-être un des... pas le seul, mais je suis un des rares, tu ne me verras jamais dire que l'immobilier, c'est passif. Tu ne me verras jamais dire que l'immobilier, c'est pour les rentiers, l'immobilier, c'est les pieds en éventail. Mais tellement pas. Je te citais l'exemple de la porte volée, j'ai encore eu tout à l'heure, dans la même journée, j'ai eu un toilette bouché, avec tout ce qui va dans les toilettes qui est ressorti, des locataires Airbnb en panique, un plan B à trouver à 19h, juste avant qu'on s'appelle. Voilà. Ce n'est pas simple, c'est pénible. Je comprends que les gens, ça les fatigue, ça les épuise. Mais si vous avez envie de changer les choses, faites-le. Faites-le avant de regretter.

  • Speaker #1

    Et tu parlais, tu disais que tu avais des projets. Je suis curieuse.

  • Speaker #0

    Plus tard ? Maintenant ? Oui,

  • Speaker #1

    plus tard.

  • Speaker #0

    C'est ça la magie de l'entrepreneuriat, que je ne connaissais pas. C'est que quand tu mets le doigt dans quelque chose, en fait, il y a plein d'idées qui… C'est comme du popcorn, tu sais. Ça saute dans tous les sens. Moi, j'ai plein d'envie. J'ai plein d'envie. Vraiment, le truc qui m'anime, qui m'a toujours animé, c'était... J'ai toujours eu cette envie de reprendre des boîtes. Je pense à quelques formateurs qui sont des amis et qui font ça merveilleusement bien. Je trouve ça super. Et qui, en plus, me disent qu'ils peuvent gagner beaucoup d'argent. Mais au-delà du côté financier, moi, j'ai toujours eu envie d'aider les gens. C'est peut-être mon côté... J'ai beau gagner de l'argent, mais je n'en ai pas moins côté un petit peu social, je ne sais pas si c'est le terme. J'ai envie d'aider les gens, j'ai envie d'aider des vieilles boîtes à redémarrer, j'ai envie de créer des emplois, j'ai envie de créer de la valeur ajoutée. Et effectivement, racheter des boîtes, c'est un truc qui m'anime beaucoup en ce moment. Racheter plus que créer d'ailleurs, parce que créer c'est compliqué. J'ai créé la mienne, ce n'est pas simple. Franchement, je ne pensais pas à quel point ce serait compliqué. et long en fait parce que quand t'es salarié c'est vrai que t'es pépère tu te poses pas ces questions la mutuelle le téléphone la carte d'éthique mais le jour où tu te retrouves seul je savais même pas qu'il fallait la mutuelle la prévoyance je savais même pas et je sais toujours pas les contrats de photocopieuse le truc pour le péage c'est compliqué alors que reprendre une boîte évidemment c'est l'avantage c'est que tu pars de quelque chose d'existant qui a juste besoin d'être redynamisé et puis c'est le côté social Moi je suis... Le pire qui puisse arriver, moi, c'est des gens qui perdent leur emploi. Ça, c'est quelque chose que je ne comprends pas. Enfin, que je comprends, oui, mais qui me fait une peine folle. Donc, oui, moi, j'aurais envie de ça à terme. Et pourquoi pas, oui, une fondation aussi. On va être transparent avec toi sur les enfants, les choses comme ça. Ça, c'est des choses dont on discute avec mon épouse. Mon rêve absolu, je le dis aujourd'hui, on est quoi, le 7 février 2025, on tourne cet épisode, ce serait d'acheter une grande maison. Déjà, d'aimer à toute ma famille dedans, pas à côté. c'est pour ça qu'il faut une très grande maison ma belle-mère à 2 hectares ma mère à 2 hectares mais quand même au même endroit parce que le pire truc ce serait de je n'accuse personne et je comprends qu'il y a des situations qui font que mais je me considérerais vraiment comme un mauvais fils si je devais demain mettre mes parents dans un institut spécialisé sauf raison médicale évidente voilà je sais la charge que c'est, je sais le boulot que c'est, je sais le temps que c'est, le coût que c'est d'avoir une personne malade chez soi, mais je le prendrais comme une défaite personnelle si je n'étais pas foutu de donner mes parents comme ils ont pu m'aider plus jeune, ou ma belle-mère, ou voilà. Déjà, mon rêve, ce serait effectivement ça, même si au quotidien, je sais, je te parlais du fait que j'avais recruté mon épouse, ce n'est pas simple, ce n'est pas simple. Des fois, elle oublie, à la maison, c'est à lui de le demander, elle oublie du coup, au boulot, au moins. C'est moi. Mes rêves, ce serait ça. Il me reste encore 20-30 ans. Mais voyager, profiter, faire un tour du monde avec mes enfants, essayer de profiter tant qu'on peut encore.

  • Speaker #1

    Parce que le temps passe vite. C'est ce qu'on disait.

  • Speaker #0

    Bien, le temps passe vite.

  • Speaker #1

    Et tu arriverais du coup à définir rapidement ?

  • Speaker #0

    Oui, pardon.

  • Speaker #1

    Non, ta vision de riche et heureux. Parce que tu en as beaucoup parlé là tout du long. Tu as trouvé plein de définitions au mot riche, plein de définitions.

  • Speaker #0

    Parce que j'aime bien ton titre en fait. C'est vrai, je l'aime bien parce qu'il y a tellement de podcasts, de trucs où le mot riche, ça on l'a. Libre, riche, on le retrouve tout le temps. Le heureux, finalement, pas tant que ça. Parce que j'en connais tellement qui sont riches et malheureux et pas heureux. A l'inverse, il y en a qui n'ont pas d'argent, mais qui sont très heureux. Moi, je te dis, mes parents n'avaient pas d'argent. Et franchement, je le répète, on a été très heureux avec ma soeur. Donc, les deux, en fait, c'est limite paradoxal. Vu de l'extérieur, je me dis, en fait, quand tu es riche, tu n'es pas heureux. Tu n'as pas besoin d'être riche pour être heureux. Donc, les deux, je trouve que ce serait l'espèce de symbiose parfaite,

  • Speaker #2

    de l'idéal,

  • Speaker #0

    la synthèse parfaite. Parce que quand tu es riche, tu peux te permettre de faire des choses qui te rendent heureux. Ce qui n'est pas forcément le cas quand tu n'as pas les moyens d'eux. Donc, moi effectivement, j'interroge beaucoup sur la définition parce que, en plus, je le vois juste derrière toi. Mais je trouve ça intéressant que tu aies mis les deux mots l'un avec l'autre parce qu'on pense souvent que l'argent fait le bonheur. ou que ça y contribue d'ailleurs, mais c'est vrai que le bonheur, en fait, il est souvent, je pense, en soi, c'est plus sa façon d'apprendre de la vie. C'est plus la manière de danser sous la pluie, si tu me permets cette image. Je pense que ça vient d'abord de travail personnel ou de l'éducation, d'ailleurs, l'argent n'est que la conséquence. Je te disais, moi, l'argent, un petit peu maintenant, c'est la conséquence de tout ce que mes parents mon donné et de toutes les expériences positives ou négatives que j'ai vécues. Je ne me suis pas levé en disant je veux être riche. Pas du tout. Par contre, je veux être heureux. C'est riche pour être heureux. Finalement, on aurait peut-être pu le reformuler comme ça. Moi, le plus important, c'est d'être heureux.

  • Speaker #1

    Après, dans ce que tu expliques, tu mets beaucoup le mot riche avec riche financièrement. Mais tu l'as dit au début, ta vraie richesse, C'est ta famille, c'est ton temps, c'est tes opportunités, c'est toutes tes expériences. Et c'est ça aussi, moi, que j'aime bien dans mon titre, c'est que justement, il y a plein d'interprétations possibles. Et oui, tu peux être riche et heureux dans le sens où tu es riche de tout ce qui t'apporte du bonheur.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai. Et ce que j'apprécie d'ailleurs, c'est qu'on n'a pas parlé de chiffres. C'est bien, c'est très bien. On n'est pas là pour étaler ce que c'est le cas dans d'autres trucs. on n'est pas là pour étaler, pour dire j'ai fait ça, j'ai fait ça, j'ai tant d'investissements, on s'en fout, on s'en fout, on s'en fout, là regarde les... Il est tard, alors on continue. Moi, j'ai beaucoup de plaisir à échanger avec toi. Je ne sais pas si ça s'implique. Ce n'est pas une corvée. Alors que souvent, le boulot, c'est une corvée. C'est ce que je disais au début. C'est une torture. Non, non, il faut prendre du plaisir dans ce qu'on fait. Finalement, tu vois, c'est la conclusion de ce qu'on disait au début. Il faut prendre du plaisir, sinon, quel intérêt ?

  • Speaker #1

    On va quand même arriver sur la fin. de faire des chants, même si moi aussi, je prends beaucoup de plaisir.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas de problème, il est tard.

  • Speaker #1

    Mais ça, j'ai le réveil à 4h45 demain matin.

  • Speaker #0

    Bravo à toi. Mais ça, bravo. Pardon, je me permets. Merci. Je ne sais pas si tu l'as dit dans tes autres podcasts ou pas, mais juste avant que l'entretien commence, on a passé une petite demi-heure, trois quarts d'heure à discuter tous les deux. Toi, tu as un objectif en tête. Il y a un chien qui te regarde, etc. Et tu n'as pas peur de te lever à 4h45, de bosser. En plus, c'est physique ce que tu fais. Je ne sais pas si les gens le savent, donc je ne vais pas trop développer, mais c'est physique. Ce n'est pas forcément péjoratif, mais ce n'est pas glorifiant. Je pense que tu n'avais pas ça en tête au départ quand tu as commencé. Mais tu as ton objectif en tête. Tu as peut-être même des images. Tu sais, il y a des gens qui ont des images de ce qu'ils veulent pour plus tard. Et tu fonces, quitte à en pâtir, quitte à en souffrir, quitte à... Eh bien, bravo. Bravo. Moi, je trouve ça génial. Merci. Non, mais c'est vrai, c'est vrai. Et encore une fois, le temps que tu prends pour essayer de répondre ce message à d'autres, bravo aussi, parce que c'est des espèces de secrets que les gens se gardent pour eux-mêmes. Le bonheur, c'est un secret que personne ne peut partager.

  • Speaker #1

    Tu sais quoi ? D'habitude, je pose la question, je te laisse le mot de la fin, vas-y, s'il y a quelque chose à rajouter, à partager et tout, je crois qu'en fait, le mot de la fin, ça va être ça. C'est toi qui me fais un compliment. Merci.

  • Speaker #0

    Non, mais je le pense.

  • Speaker #1

    Je vais être égoïste sur cet épisode et prendre ce mot de la fin. Ça me rend plaisir.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Merci une fois en tout cas pour ce temps.

  • Speaker #1

    Merci à toi et puis de toute façon, on se revoit bientôt.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. A bientôt. Bye bye.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #3

    Et voilà, cet épisode est terminé. Merci infiniment d'avoir pris le temps de l'écouter. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, partagez-le avec votre entourage. Et n'oubliez pas que vos retours sont précieux. Alors n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. ou un commentaire sur le post Instagram de l'épisode sur le compte Riche et Heureux. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram personnel GreenEyesUniverse. Et souvenez-vous, c'est en avançant ensemble qu'on se construira la vie qu'on mérite, pleine de richesse et de bonheur. Merci encore pour votre écoute et votre soutien, et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bye !

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Description

De salarié chez Airbus à investisseur et entrepreneur : le parcours inspirant de Jérémy


Dans cet épisode de Riche et Heureux, Jérémy nous partage son incroyable transition d’un poste bien rémunéré chez Airbus à une vie d’entrepreneur et d’investisseur immobilier. Il nous raconte pourquoi il a choisi de quitter la sécurité de son emploi pour se consacrer à ce qui compte vraiment pour lui : sa famille, l’indépendance financière et l’impact qu’il peut avoir sur les autres.

Spécialiste des investissements à forte rentabilité, Jérémy nous dévoile sa stratégie pour réussir dans l’immobilier tout en minimisant les risques. Il nous parle aussi de diversification, d’entrepreneuriat et de sa vision du succès, bien au-delà de l’argent.


Au programme :
✅ Pourquoi il a quitté Airbus malgré un salaire confortable
✅ Son approche de l’investissement immobilier avec un minimum de 10% de rentabilité
✅ L’importance de la diversification (bourse, crypto, startups…)
✅ Les défis et bénéfices de l’entrepreneuriat
✅ Ses projets futurs : rachat d’entreprises, création d’une fondation pour les enfants et voyages en famille


Un échange inspirant qui montre que réussir, ce n’est pas seulement accumuler de l’argent, mais aussi trouver son propre équilibre entre liberté et bonheur.


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Transcription

  • Speaker #0

    et si l'argent faisait réellement le bonheur bienvenue à tous dans le podcast riche et heureux l'endroit où la richesse et le bonheur se rencontrent pour créer la vie qu'on mérite je m'appelle aurélie et c'est là mon objectif atteindre la liberté financière et vivre ma best life mais pas tout seul j'aimerais vous emmener avec moi car être riche mais seul c'est pas terrible c'est pour ça que vous invite à me rejoindre chaque lundi à 6h autour d'un épisode en solo pour compagnie d'invités qui nous partagent leur parcours, leur expérience et leur connaissance pour booster notre mindset sur l'argent et nous aider à construire notre propre liberté financière. Retrouvez-moi également sur Instagram, sur le compte Riche et Heureux pour suivre les aventures du podcast ou sur mon compte Green Ice Universe pour avoir les backstage de mes aventures personnelles et professionnelles. Je vous souhaite à tous une enrichissante écoute. Bonjour à tous, bonjour Jérémy, bienvenue sur cet épisode de Riche et Heureux, dont tu es... l'invité vedette merci à toi merci pour l'accueil je t'en prie je ne sais pas pourquoi j'ai mis tout ce temps pour t'inviter c'est vrai on en parlait un peu avant on se connait du coup depuis 2022 on s'est rencontré en vrai lors d'un apéro IMO sur Nîmes c'était la belle époque quand j'étais encore dans le sud. Et on s'est rencontrés là. Moi, c'est là... C'est à partir de ce moment-là où moi, je me suis mise à te suivre. Et c'était, ouais, 2022, 2023 peut-être. Ça, ça fait un bail. Et j'aime bien ce que tu publies sur ton compte. Et je ne sais pas pourquoi, du coup, j'ai mis tout ce temps à t'inviter.

  • Speaker #1

    Je ne t'en veux pas. Merci d'être venu.

  • Speaker #0

    Mieux vaut tard que jamais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Commencez. Est-ce que tu peux te présenter à nos auditeurs ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, succinctement. Je m'appelle Jérémy. Je suis père de deux garçons. Je commence toujours par ça. Pour moi, c'est le plus important. Je ne vais pas t'étaler ni mes diplômes, ni mon patrimoine. Je vais te parler de mes enfants surtout. Parce que c'est la véritable raison pour laquelle je suis aujourd'hui. Je fais ce que je fais. Je suis qui je suis. J'ai fait de très longues études, j'ai de très jolis diplômes, même si j'en parle jamais, mais je suis un petit. J'ai travaillé dans de très grosses boîtes et de très gros postes, avec de très gros salaires, mais très vite je me suis rendu compte que c'est pas du tout ce qui me plaisait, puisque je voyageais énormément. Je travaillais dans l'aéronautique chez Airbus, pour ne pas le nommer, et j'étais toujours à l'étranger. Et j'ai eu la chance de vivre... J'ai négocié des contrats à plusieurs milliards d'euros dans des pays, j'ai vécu dans des hôtels de dingue. J'ai eu une vie à 30 ans exceptionnelle, telle que je la voulais. Cependant, arrivé à un certain âge, j'ai souhaité devenir père de famille. J'ai rencontré la personne à qui je réside encore, je vis encore. Et j'ai souhaité changer de vie. Et c'est vrai que l'immobilier, on va parler principalement de ça, et l'entrepreneuriat de manière générale, ont été pour moi une parfaite transition. Parce que j'avais une difficulté, c'est que je gagnais beaucoup d'argent. assez paradoxalement, et c'est très compliqué quand on gagne beaucoup d'argent de trouver autre chose. Je sais que ça peut paraître fou de le dire comme ça, mais je ne pouvais pas me permettre de lâcher un job plus extrêmement intéressant et passionnant. Donc ça a été un choix en 2017-18 de tout recommencer, de me mettre au chômage, ce qui a très clairement rapproché quelques émoi auprès de ma maman. qui n'a pas compris le pourquoi tout ça pour ça, pour faire simple. J'ai eu la même.

  • Speaker #0

    Tu as eu la même ? Là, comme je te disais, j'ai pris un CDI femme de chambre pour faciliter le CDI, sauf qu'à la base, j'ai un diplôme d'éducation à jeunes enfants et elle m'a dit, tu m'expliques pourquoi ? Et quand j'ai expliqué, elle a dit, ok, ça va, je comprends. Mais c'est vrai qu'il y a eu la question.

  • Speaker #1

    C'est ça, tu te dis pourquoi et puis moi, je suis originaire de Marseille et... et on travaillait chez Airbus, d'abord Toulouse, en Espagne, Eurocopter à Marseille, etc., Marignane, et c'est la grosse boîte, enfin c'est la très grosse boîte, donc c'est très compliqué d'y rentrer, aujourd'hui en tout cas, et donc la question c'est pourquoi t'en pars ? Mais effectivement, j'étais en recherche de sens, moi ce n'était pas une question financière, je me répète, j'ai les traits de ma vie, c'était vraiment une quête de sens, une quête d'équilibre personnel, pro-perso, qui sont des mots que les boîtes utilisent beaucoup. mais qui en réalité ne veut pas grandir grand chose et aujourd'hui mon kiff principal c'est de pouvoir amener tous les matins mes enfants à l'école tous les matins Je reconnais que quand il pleut, je délègue à madame. Et de les accueillir à la maison, parce que je travaille à la maison. J'avais des bureaux, mais aujourd'hui, je travaille à la maison. Lorsqu'il y a quelques inconvénients, j'espère qu'ils ne vont pas rentrer, par exemple. Mais ça me permet de passer du temps avec eux, qui m'a permis de recruter mon épouse. Ça, c'est le luxe de dingue. Pas simple au quotidien, mais on en parlera un peu plus tard. Mais c'est un vrai luxe, parce que ça me permet de modeler mon emploi du temps. ma vie comme je veux la modeler et pas comme à l'époque mes chefs décidaient de la modeler pour moi et ça ma vraie richesse c'est le thème évidemment qui est le tien ma vraie richesse et la source de mon bonheur c'est vraiment ça c'est de faire ce que je veux un peu quand je veux et tu sais quoi le dimanche soir j'ai plus ce petit stress que j'avais au début ça reste du boulot j'ai une passion pour ce que je fais mais c'est du boulot mais franchement il y a des fois on... quand je n'ai pas envie de bosser, je ne bosse pas. Je ne pourrais pas le dire, mais si tu vois que je ne réponds pas le lundi ou que je suis moins actif sur les réseaux sociaux, c'est que je suis au fond du ligne ou que je n'ai pas envie de bosser parce que j'ai une mauvaise humeur. Et ça, c'est un luxe de dingue que je te souhaite, que je souhaite à tout le monde. C'est de pouvoir ne pas se laisser dicter ses choix par d'autres personnes. Et ça, c'est vraiment top. Redonner salarié, je ne sais pas comment je vais faire.

  • Speaker #0

    Je ne pourrais pas. pardon c'était une longue introduction non mais écoute on va finir l'épisode là-dessus merci voilà merci les mots de la fin je parle beaucoup pardon mais j'ai du plaisir en fait à partager ça c'est pour ça j'ai beaucoup de plaisir à partager ça je t'en prie je vais te laisser en avant ça s'entend bah écoute t'as déjà écouté mon podcast bien sûr t'as reçu mon mail donc tu sais ce que c'est ma question là mais sous Non, la question que j'aime bien poser, c'est le retour en enfance, c'est quelles ont été tes toutes premières sources de revenus ? Donc, la première source officielle, ta première fiche de paie, ton premier salaire déclaré, et l'officieuse. La première fois où tu as gagné de l'argent ? contre une tâche que tu as effectuée, mais que tu n'as absolument pas déclarée.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça me fait penser, je voulais te féliciter. Je disais en introduction pour ceux qui nous écoutent que j'aimais beaucoup ton podcast, justement parce qu'il est très détendu, il est très naturel, très authentique. Et ça me fait penser à une interview que je citais tout à l'heure de quelqu'un qui se reconnaîtra, que je ne vais pas nommer, qui nous expliquait comment il avait gagné de l'argent de manière officieuse. en trafic divers et variés, ça m'a fait rire. On t'embrasse si tu nous écoutes. Non, je n'ai pas fait ça. Je n'apprendrai pas. Je trouve ça fou, mais c'est super qu'il te le dise. Je trouve ça très rigolo. J'ai toujours bossé. J'ai toujours bossé, comme je pense, le point commun de la plupart des gens que tu reçois. C'est rarement des gens dilettantes qui n'ont rien fait de leur vie. J'ai beaucoup bossé. J'ai des parents commerçants, artisans qui, pour être transporté avec toi, ils s'en faire pleurer dans les chaumières. pas voilà était pas un gros train de vie et des peuples forcément beaucoup d'argent donc forcément l'été déjà je m'ennuyais parce que quand il y a deux mois trois mois en vacances au bout d'un moment je m'ennuyais beaucoup donc j'ai fait plusieurs jobs en fait j'ai été animateur en centre aéré en club de vacances dont un club assez connu où je me suis éclaté j'ai fait des ménages au géant distribuer des prospectus dans la rue en mois de juillet, 8 heures par jour, ça c'était très pénible, très fatigant, c'était extrêmement fatigant. J'ai fait des choses comme ça, qui m'ont permis de gagner un petit peu d'argent, ça c'est la première source de revenus officieuse, et mon premier job, c'est quand j'ai quitté l'école de commerce, c'était donc à Paris, et je vendais des centres d'appels. J'ai commencé en vendant d'un centre d'appel pour une boîte qui existe toujours d'ailleurs. Et voilà, donc là, c'était le gros job parce qu'effectivement, je commençais à avoir un vrai gros salaire de commercial. J'ai toujours eu une formation de commercial et j'ai toujours été dans cette mouvance-là.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est ce que tu transmets, ce que tu dégages là aussi. C'est ça, comme tu parlais d'animation. C'est ça, le contact avec les gens, la tchatche du Sud.

  • Speaker #1

    C'est possible. C'est vrai que le métier, on parlera de lui-même, et de ce que je fais aujourd'hui avec plaisir, mais oui, je pense qu'il faut aimer ce qu'on fait. Ça peut paraître bateau ce que je dis. Mais on subit tous le boulot qu'on fait. On va parler pour toi tout à l'heure, mais on subit tous le boulot qu'on fait. Et qu'on soit cadre ou pas, qu'on gagne 1 200 ou 10 000 balles par mois, le point commun de tous les gens qui m'appellent en général, c'est des gens qui ont une envie de changer quelque chose dans leur vie, que ce soit financièrement ou que ce soit personnellement. Des gens qui sont malheureux parce qu'ils ne s'éclatent pas dans ce qu'ils font, ou des gens qui ne bêtent pas assez leur vie, ou des gens qui ont des projets personnels, une association, une fondation. voyage autour du monde, je ne sais pas. Et c'est vrai que... Alors, pardon, je vais en revenir à mes études. Le mot travail, pour ceux qui le savent, en latin...

  • Speaker #0

    Impalio, instrument de torture à trois pas.

  • Speaker #1

    Instrument de torture, exactement. Je te dis ça parce que j'en parlais à mon fils qui sait bien faire du latin. Et c'est vrai, le travail ne libère pas, sans faire d'allusion à l'actualité, le travail ne libère pas. Le travail, je pense que c'est pénible pour tout le monde. En réalité, il y a ceux qui... Mais je trouve qu'ils sont rares. vivent de leur passion, les artistes, les sportifs, etc., les musiciens, mais très clairement, pour moi, ça n'est qu'une partie, toute petite partie de la population. Je pense qu'on a tous, on trouve tous du plaisir dans d'autres choses, dans les voyages, dans les jeux, etc., et c'est pas pour rien, d'ailleurs, que la société du loisir a explosé aujourd'hui. C'est pas pour rien que le cinéma, les voyages, aujourd'hui, l'argent est un moyen pour autre chose. Ce n'est pas une fin en soi, c'est un moyen pour autre chose. Et c'est pour ça qu'il faut aimer ce qu'on fait. Je me répète, c'est comme un boulot, l'immobilier n'est qu'un boulot, mais qui me permet tant de choses à vendre. Je me répète notamment, dès qu'on raccroche, je vais aller manger des pizzas, alors que je suis au régime, je suis utile, et je vais essayer de passer un supermécan avec mes enfants. Et ça, c'est juste top. C'est vraiment tout ce que je souhaite à vous tous, pour la première évidence.

  • Speaker #0

    Et donc, pour en revenir à... Comme tu disais, tes études, ton premier job et tout. Donc, tu as commencé là-dedans. Tu te plaisais. Et donc, le déclic a été tes enfants ou avant déjà, tu as commencé à te poser la question ? Quand j'étais animateur. Non, même après. Tu disais que tu travaillais, tu avais un job dans l'aéronautique, très bien payé. Oui. Pourquoi j'ai arrêté le déclic ? Voilà, tu parlais de ta famille. Mais est-ce que c'est au moment où tes enfants sont arrivés, un peu après ? Non,

  • Speaker #1

    un petit peu avant 2017. Mon fils a 6 ans, donc il n'était pas encore né. En plus, moi, je suis très sensible au signe de la vie. Je suis poisson. Nous, les poissons, on est très sensibles, on est très dans ces trucs-là. En fait, j'ai démissionné, je me rappelle, c'est rigolo, j'ai démissionné, je crois, en mars, le 8 mars ou le 1er mars. Et moi, je suis de mon anniversaire le 16 mars. Et mon épouse m'a annoncé qu'elle était enceinte. le jour de mon anniversaire, une semaine après une semaine après ma démission et en plus bon la grossesse n'est pas forcément bien passée, elle était fatiguée donc je me dis mais c'était parfait, imagine si elle était tombée enceinte et que j'étais au Japon ou en Corée à ce moment là, je trouve que les planètes se sont magnifiquement alignées donc non j'ai eu ce déclic avant d'être parent mais j'avais cette envie effectivement de fonder une famille de faire quelque chose d'autre et puis je couche Je ne pouvais plus supporter mon chef, parce qu'il m'écoute, je ne l'embrasse pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, parce que tu disais quand même que tu aimais ton métier, tu aimais ce que tu faisais, mais...

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'était passionnant, j'étais dans l'aéronautique, mais c'était les gens avec qui je le faisais qui n'étaient pas... Voilà, les gens avec qui je le faisais, et puis c'est une grosse boîte, les process, ils sont extrêmement longs, je crois qu'aujourd'hui, cinq ans plus tard, certains des contrats militaires sur lesquels je travaille ne sont toujours pas signés, cinq ans plus tard. C'est pénible, c'est pénible. Je suis quelqu'un, je dois être dans l'action, il faut que ça existe quand même, il faut qu'il y ait des résultats. Et puis, je n'avais pas ce trigger. Moi, je suis un vrai commercial. Là où, dans ce genre de boîte, ce sont plutôt des ingénieurs qui font accessoirement du commerce. Alors que, je suis plutôt dans une autre mouvance. Donc, je n'étais peut-être pas dans le bon secteur aussi. Mais ça, c'est un choix, une erreur, peut-être personnelle. Donc, j'ai eu ce déclic en amont. Mais je crois que le plus compliqué a été de prendre la décision.

  • Speaker #0

    De sortir de la... Voilà. sortir de ta zone, de ton confort tu sais ce que tu as et tu sais pas ce que tu vas avoir t'as tout compris et ça c'est pas ça du tout surtout quand j'ai le regard des autres j'avais pas d'enfant donc j'avais pas cette responsabilité mais je

  • Speaker #1

    me rappelle une anecdote la première fois que je suis arrivé au Pôle emploi ça s'appelait Pôle emploi à l'époque encore effectivement je vais pas te mentir je l'ai pris comme une défaite personnelle sans offence aucune aux gens qui y sont. Je l'ai pris comme une défaite personnelle parce qu'effectivement, ce n'était clairement pas du tout la carrière que je m'étais inventée. Ce n'était pas du tout le chemin de vie que j'avais imaginé. Comme je te dis, j'ai fait de longues études. en passant des concours compliqués, et je n'avais pas du tout en tête de finir là-bas. Et pour tout le dire, même quand je suis arrivé à Pôle emploi, l'anecdote que j'aime à répéter, quand la conseillère Pôle emploi a vu mes évoluments, mon salaire, elle s'est mise à pleurer. Elle s'est mise à pleurer, parce que je pense qu'il y avait une dichotomie telle entre sa situation personnelle et peut-être mes propres revenus de l'époque. C'est mis à pleurer. Je me suis retrouvé à devoir rassurer la concierge pendant le temps, ce qui est juste dingue. Mais qui m'a permis aussi de me rendre compte de la chance que j'avais eue. Parce que quand tu vis dans un milieu, tu ne te rends pas forcément compte des fois. Quand tu es au milieu de cadre, ils gagnent tous pareil que toi. Quand tu reviens dans la vraie vie,

  • Speaker #0

    tu n'as pas le recul.

  • Speaker #1

    C'est vrai que je te disais tout à l'heure que mes parents sont d'origine modeste. J'en suis fier. J'ai eu des bourses en étant étudiant. J'ai dû travailler à la maison. bibliothèque pendant, je vais te le dire, quand j'étais étudiant, voilà, pour arrondir mes fins de mois, et je vendais des magazines, je vendais des livres, je vendais des trucs, ben moi je suis fier de ça, je suis fier de ce parcours, j'ai pas eu de cuillère en or dans ma bouche, et j'espère que mes enfants garderont les pieds sur terre par rapport à ça, parce que c'est vrai qu'on a tendance à leur céder un peu tout, ça c'est un autre sujet, surtout moi, mais je suis fier du parcours, et je suis fier de l'éducation que m'ont donné mes parents, où on a connu des Noëls, où c'était compliqué. Tu sais quand tu es artisan, commerçant, tu ne gagnes pas tant de ta vie que ça. Tu le sais, tu l'étais, tu le sais. Tu ne gagnes pas tant ta vie que ça en réalité, voire pas du tout. Je pense qu'ils étaient même en dessous du cynique à deux, pour te dire la vérité. Et ce n'était pas facile tous les jours, mais ça m'a obligé à me débrouiller, à aller demander des bourses, à aller demander des aides, à me bouger. Et j'ai gardé ça clairement. Aujourd'hui, je continue à faire comme ça. Aujourd'hui, j'ai une bien meilleure situation. Tu le vois et tu le vois. Je suis resté quelqu'un d'extrêmement simple parce que je me dis que ça peut retomber à tout moment et que la magie peut disparaître. Donc, j'essaie d'en profiter. J'investis énormément, alors peut-être trop, mais ça, c'est à la limite du psychologique. On va parler si tu le souhaites. Mais parce que j'ai toujours peur que ça s'arrête. J'ai cette espèce de peur en moi que ça s'arrête et je ne veux surtout pas que mes enfants aillent à vivre, même si en réalité, ça a été une bonne expérience.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne l'as pas vécu comme un traumatisme ou autre, mais… quand même, c'est un peu ancré.

  • Speaker #1

    Oui, oui, clairement. Très clairement. Aujourd'hui, je collectionne des appartements, mais je n'ai pas besoin de le faire en réalité. Au contraire, tout ce que j'achète, je passe mon temps à réinvestir, alors que je pourrais me contenter largement de ce que j'ai et peut-être même d'arrêter de bosser dans l'absolu. Mais j'aime ça, en fait. J'aime ce défi, j'aime l'idée de se dire, allez, toujours un peu plus... Même si un jour, on va pouvoir s'arrêter, mais ça, c'est un autre sujet.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça me fait penser un peu comme les gens qui arrivent à la retraite et où c'est là où ils « meurent » , c'est parce qu'en fait, ils n'ont plus rien à faire, alors que toute leur vie, ils ont travaillé, puis là, d'un coup, ça s'arrête. Et non, ils ont besoin de continuer, et c'est pour ça que généralement, c'est les retraités qui ont les emplois du temps les plus chargés. C'est moi qui ai chargé.

  • Speaker #1

    Moi, mon chef,

  • Speaker #0

    il faut prendre rendez-vous. Parce que je vais aider un tel, je vais aider un tel, là je fais ça, aujourd'hui je fais ci, je fais ça, voilà, il a besoin de s'occuper. Donc c'est vrai que quand on a grandi comme ça et qu'on a toujours bougé, fait quelque chose, se dire je suis rentier et je ne fais rien derrière mon petit cocktail, les pieds en éventail, oui un peu on profite, mais ça passe vite.

  • Speaker #1

    C'est fatigué. Le nom de ton podcast, c'est Richer Heureux, c'est pas Rentier Heureux. Moi, je considère que le mot rentier, comme tout le monde, je l'utilise à tort et à travers parce que c'est un terme marketing qui marche bien, mais c'est pas du tout, pas du tout, ce que j'ai en... Pour ce qui me concerne, c'est pas du tout ce que j'ai en tête, me concernant, pas du tout. Moi, je veux être libre et heureux, je veux être psychologiquement tranquille et heureux, si tu veux. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas me prendre la tête et me dire...

  • Speaker #0

    Là, je suis totalement d'accord.

  • Speaker #1

    Mais surtout pas rentier, je m'en fous d'être rentier, franchement. Et puis rentier, ça ne veut rien dire. Alors, s'il y a bien un terme, moi, j'ai plein de clients qui disent « je veux être rentier » . Ça veut dire quoi, rentier ?

  • Speaker #0

    Vivre de terre rente.

  • Speaker #1

    Voilà, mais moi, j'ai mes parents, je le répète, ils vivaient avec moins d'insomnie qu'à deux. Et ils étaient... Enfin, je n'ai pas été malheureux, je suis plutôt bien portant, je n'ai pas manqué de quoi que ce soit. Il y en a qui se contentent de ça et qui arrivent très bien. Et bravo à eux. Et bravo à eux, je veux dire, ils arrivent à faire avec peu. Et à l'inverse, ils leur visitent. en dessous de 5-10 000 euros, il n'y arrive pas. Je pense que c'est aussi une question d'éducation, d'habitude, de manière de faire. La richesse, encore une fois, elle est purement matérielle. Je te le disais, c'est important, ça n'est qu'un moyen. C'est vraiment pas une différence. Accumuler pour accumuler, je ne comprends pas l'intérêt du truc. Par contre, passer du temps ensemble, tu prends du temps sur ton plan perso qui est déjà changé. Moi, je trouve ça top. Je trouve ça génial. Tu consacres ton temps à partager ton message, à tes expériences, etc. Moi, j'essaye de le faire aussi. Et je trouve ça génial, en fait. Alors que quand j'étais au boulot, l'heure, c'est l'heure. Merci, au revoir. Il n'y a plus personne. Bon, ce n'est pas vrai, j'étais cadre. En fait, c'est quand même la nuit. Tu es quand même obligé. La plupart des gens, ma femme, elle travaillait, elle n'était pas fonctionnaire, puisqu'elle travaillait à la sécurité sociale, et c'est apparent qu'elle était fonctionnaire, mais c'est vrai que quand elle quittait son groupe, c'est fini, au revoir, voilà, il n'y a plus rien. Alors qu'aujourd'hui, moi, je suis toujours en stress avec mon téléphone, bon, c'est un autre sujet, mais si mes clients ont un problème, j'essaie d'y répondre, etc., etc., donc, il y a une autre liberté, une autre façon de travailler.

  • Speaker #0

    Voilà. Je voudrais y revenir. Tu disais que tu as quitté ton taf, tu es allé à Pôle emploi. Quand tu as quitté, tu savais ce que tu voulais faire ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. En fait, ma vie pour être en sport avec toi, c'est un hasard total. Je te disais tout à l'heure que je crois beaucoup. Je me laisse porter énormément, je crois. Ce n'est pas bien, il ne faut pas faire ça. Je crois beaucoup en ma bonne étoile. Je ne sais pas si c'est prétentieux de dire ça. Je crois beaucoup en ma bonne étoile. En fait, depuis le départ, je ne sais pas. j'aimerais te dire que j'ai toujours voulu être pompier c'est pas vrai en fait je me suis laissé porter j'ai fait certaines écoles par pur hasard juste parce qu'un jour quelqu'un m'a dit je vais faire telle école ça sonne bien, ça a l'air sympa, faisons cette école j'ai fait une école de commerce mais c'est juste parce que j'avais justement vendu des magazines et que j'avais fini de premier vendeur je me suis dit faisons du commerce j'ai intégré Airbus parce qu'en fait c'est un copain qui m'a dit je travaille chez Airbus voilà Ma vie était un hasard pour plaire. Et l'immobilier pour un transport avec toi. Donc, je voulais quitter Airbus. Je ne savais pas du tout ce que j'allais faire après. Et puis, Airbus ne voulait pas que je parte. Donc, je ne me voyais pas forcément démissionner sans droit, sans rien. Je me prenais des risques. J'aime bien me prendre des risques, mais je ne suis pas stupide non plus. Et il se trouve qu'à ce moment-là, il y a eu un plan de départ volontaire. Donc, il n'était éligible que pour les prémotraités, c'était un peu jeune à l'époque, ou pour ceux qui montaient leur boîte. Donc, je vous rappelle, il a fallu... en 24 heures. Je ne voulais pas partir parce que le plan était ridicule. Je prenais un chèque franchement ridicule. Mais, après une énième dispute avec mon chef, je me suis dit, merde, il va aller se faire voir. J'appelle la RH. Elle me dit, il était je crois 16 ou 17 heures. Elle me dit, le plan, ça s'arrête demain à midi. Donc, je me rappelle avoir passé la nuit à créer un business plan complètement inventé, une centaine de pages quand même, d'une nuit. pour dire que j'ai toujours rêvé d'être agent immobilier, voilà ma stratégie, voilà mes chiffres, etc. Pour pouvoir avoir le droit de partir, parce que même quand tu es dans des missions, il faut négocier. Et donc je te dis, je suis arrivé effectivement au Pôle emploi, je me suis dit, je sais faire quoi en fait ? Je ne sais pas, je ne suis pas un sportif, je ne suis rien. J'avais déjà commencé à bâtir un petit coin personnel.

  • Speaker #0

    D'accord, parce que pareil, agent immobilier, j'allais dire, d'où tu l'as sorti ? Avec toutes les sociétés que tu aurais pu créer pour avoir ce plan, pourquoi tu n'as pas fait de l'immobilier ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai une espèce de passif, puisque mes parents, c'est important. Je pense que la tradition là-dessus, c'est important. Je ne suis pas arrivé dans l'important, entre guillemets. Ma maman était effectivement un genre où il est plus jeune, même si c'était très jeune, donc je ne l'ai pas connu. Mais mes parents ont investi et vivent encore aujourd'hui grâce à leurs investissements. Je te disais qu'effectivement, ils n'avaient pas de gros revenus. compte tenu de leur activité d'artisan et de commerçant, mais heureusement, et c'est peut-être la chose la plus intelligente qu'ils aient faite, et je peux en témoigner, heureusement qu'ils ont investi dans 4 appartements, un peu plus à l'époque, ils en ont rendu en ce temps, qui aujourd'hui, à l'heure où je te parle, à 65, 70 ans, papa, maman, désolé, je ne répète pas trop les dates, leur permettent de vivre. Aujourd'hui, mes parents qui ont bossé le samedi, le dimanche, 12, 15, 18 heures par jour des fois, ils ont une retraite, mon père je crois qu'il a 400 euros de retraite, 400 euros de retraite, si ça c'est pas scandaleux, enfin je me permets de le dire, 400 euros de retraite pour amosser l'année, avoir porté des poids, etc. Donc heureusement qu'ils ont eu, c'est une maison qui leur avait suggéré, heureusement qu'ils ont investi dans ces 4 appartements à Marseille, qui aujourd'hui leur permettent de vivre, donc est-ce qu'il faut investir ? Évidemment, évidemment, alors dans l'immobilier, dans la bourse, dans ce que vous voulez, mais il faut investir quand vous pouvez. financièrement le faire physiquement le faire parce que c'est du taf parce qu'après c'est trop tard j'ai tellement de clients aujourd'hui à 55-60 ans qui me disent j'ai pas de retraite, il faut que j'investisse et les banques les suivent Donc il faut le faire, c'est pas facile, c'est risqué, mais il faut le faire. Donc oui, oui, oui, mes parents, voilà, j'ai fait de l'immobilier par hasard parce que j'avais cette espèce d'ADN, parce que moi-même j'avais investi, mais très honnêtement, je ne pouvais pas du tout en faire mon métier. J'ai essayé, j'ai intégré un réseau de mandataires, ça s'est très bien passé, jusqu'au jour où, enfin ça s'est passé bien jusqu'au jour où j'ai voulu liquider, là j'étais moins, j'ai aimé moins, non, j'ai pareil, je me demandais extrêmement bien avec eux, mandataires d'investisseurs. uniquement investisseur, j'ai dit je vais faire ça et voilà et puis le hasard de la vie a fait que pour être agent immobilier il faut avoir fait et du droit et du commerce et ça tombe bien j'avais fait et du droit et du commerce par hasard j'ai dit prenons la carte T, créons l'agence et voilà et je suis beaucoup dans cette mouvance là aujourd'hui je fais de l'immobilier, rien ne dit que demain je vais pas vendre je sais pas des fruits des légumes si je rencontre la personne, moi je suis sensible aux gens que je rencontre, j'adore la rencontre Et parce que chaque rencontre est une opportunité vers autre chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est ce que j'allais dire, les opportunités. Moi, je suis un peu comme ça aussi, comme tu dis, le mouvement, tout ça. Les choses arrivent et tu les saisis et tu as plus le truc et tu y vas. Exactement. Pareil, moi, à la base, j'ai fait un diplôme d'éducatrice jeune enfant. Je me rappelle, il fallait qu'on trouve, dans l'école où j'étais, il fallait qu'on trouve nos stages. Oui. Il y a des écoles où ils ont déjà les listes d'établissements qui accueillent les stagiaires. Nous, c'était vraiment, allez-y, démerdez-vous comme dans la vraie vie. Tu fais ton CV, tu as tes motifs, tu appelles et tout. Et je me rappelle, j'avais un stage à faire en internat. Ils appelaient ça, donc c'était là où les enfants sont hébergés. Donc, foyer de l'enfance, hôpitaux, tout ça. Et moi, je ne me voyais pas du tout en foyer de l'enfance. C'était hors de question. Par contre, les hôpitaux ne me dérangeaient pas. j'ai appelé tous les services et le seul service qui restait c'était c'était le service oncologie pédiatrique donc voilà les enfants qui ont le cancer je suis vivant en fait personne ne voulait y aller et c'était le seul truc qui restait j'ai dit bon ben j'y vais eh ben ça a été le plus beau stage de toute ma vie et Et après, voilà, ça a toujours été ça. Après, quand j'ai eu le diplôme, je suis retournée dans les bouches du Rhône pour revivre avec mon mari. J'ai trouvé un travail sur Marseille au début, que j'ai quitté parce que, pareil, la chef était affreuse, elle était bipolaire. Et le soir, je rentrais en pleurs. parce que je ne savais pas comment j'allais la trouver le lendemain, si elle allait me crier dessus ou si elle allait être aimable. C'est compliqué de gérer des personnes qui, d'un coup, sont super gentilles et qui, le coup d'après, se met à vous insulter. Du coup, il y a un poste qui s'est libéré dans la ville où j'habitais. Là, j'ai sorti un entretien d'embauche, mon meilleur... Je n'ai raconté que de la merde. En fait, j'ai raconté ce qu'ils voulaient entendre parce que je ne voulais pas.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc après, là où ça se passait moins bien, c'est plus le travail, c'est plus ce que c'est devenu à cause de l'État, c'est que maintenant, le métier d'éducateur jeune enfant n'est plus ce que tu apprends à l'école. La réalité du terrain n'est pas du tout la même. Tu as vraiment théorie pratique. Et c'est surtout que tu n'es absolument pas aidé, que ce soit par l'État, par les enfants, c'est des numéros de dossiers, c'est tout. Donc j'avais perdu le côté humain, ma mère dans son travail aussi, et on s'est dit, tiens, pourquoi pas, on va lancer, on se met à notre compte et on lance le bar à chocolat. Voilà comment on est nés. On l'a co-créé, mais après c'était moi qui étais gérante et c'était mon employé. Et c'est vrai qu'on a quitté notre taf et on l'a créé parce qu'on avait perdu toutes les deux ce côté humain dans notre métier. quand tu travailles, c'est quand même une grosse partie de ton temps. Donc, tant qu'à faire, que ce soit agréable et de faire ce qui te plaît. Bien sûr. Et donc, voilà, on s'est lancé là-dedans. Et puis après, tu avances et puis tu dis, bon, pareil, les choses font que. Bon, j'arrête, ce n'est pas grave, j'arrête le bar à chocolat. Et puis... Et puis, on verra bien. Je trouverai bien un truc à faire. Demain, un cerveau, on est des brouillards. Exactement. On prendra le truc qui arrivera. Et comme tu dis, tu discutes avec des gens. Ah ben, oui, ça, tiens, c'est pas mal. Tu as une accroche. Pourquoi pas, on fait ça ensemble.

  • Speaker #1

    Ça, tu vois, je suis content de voir que tu partages ça. Mais ça paraît évident pour toi et moi. Mais ce n'est tellement pas le cas pour tellement de personnes.

  • Speaker #0

    Ma propre épouse, tu vois, sans l'invitation. C'est pareil, voilà. Je disais, ma propre épouse, toute sa famille était son père, son frère, sa mère à la sécu. Elle ne se voyait pas faire autre chose que la sécu. Et quand je l'ai rencontrée, il m'a fallu 3-4 ans pour lui dire, tu mérites tellement mieux, regarde comment tu vas. Peu importe, mais tu mérites tellement mieux que ça. Et moi, mon rêve, c'était vraiment d'avoir les moyens de lui permettre de se libérer. de la pression, etc. Je ne te dis pas que c'est facile tous les jours, mais franchement, je pense que ma plus grosse victoire, c'est peut-être ça aujourd'hui. C'est de l'avoir aidée, malgré elle, parce qu'elle ne voulait pas, elle ne se rendait pas forcément compte qu'elle était écrasée. Je me rappelle une fois où elle arrive fière d'elle et me dit « c'est bon, j'ai eu mon augmentation, il y a trois ans quand même » . Et encore l'augmentation, c'est parce que c'est lui. Parce qu'apparemment, les syndicats, tous les trois ans, c'est obligatoire. Ce n'est même pas parce qu'elle a mieux travaillé, c'est parce que c'est obligatoire. elle a eu 7 euros, 7 euros d'augmentation. Et je ne sais pas si c'est par taxe, TTC, au fait, je n'ai pas compris. Brut, je veux dire. 7 euros. Et je me dis, à un moment donné, faire tous les sacrifices avec des heures sues, prendre des responsabilités, etc. Arrêtez les conneries. Pour elle, j'entends. Mais c'est vrai que, moi, je pense qu'on est ouvert à ces fluides, on est ouvert à ces rencontres, il y a des gens qui n'ont pas le courage d'eux. Et ma mission au quotidien, moi, j'accompagne les investisseurs, d'essayer de bouger les gens malgré eux. Et avec mon style qui est parfois un peu brut, parce que je suis pas... Des fois, je suis cash. Les

  • Speaker #1

    Marseillais, les bébés.

  • Speaker #0

    Mais je les bouge un peu, malgré eux. Je dis, attends, tu veux faire quoi ? Tu veux pas y aller ? On perd du temps ? Tu me fais perdre du temps ? Voilà, tu y vas pas, tu y vas pas. Et c'est le problème de beaucoup de gens qui savent qu'il y a un problème. Ils savent qu'il y a un souci parce qu'on leur a dit, parce que voilà. Mais soit ils savent pas mettre le doigt dessus, le mot, les mots sur leur mot. Soit ils ont pas le courage d'y aller. parce que je reconnais qu'à se retrouver à Pôle Emploi, se lâcher des deux mains, ce n'est pas simple. Créer un bar du jour au lendemain, ce n'est pas simple. Et il y a des gens qui ne peuvent pas se permettre de le faire, je comprends. Et donc, des gens comme moi, notre mission, c'est d'essayer d'aider ces personnes à, je ne dis pas être heureux, ce serait prétentieux, mais au moins à essayer de changer de vie. Il y en a avec qui ça fonctionne super. Je peux te citer des exemples de gens à qui on a vraiment changé la vie. J'espère, en tout cas. Et d'autres, par contre, où ça s'est mal passé. Il y en a qui achètent un immeuble, c'est ce que je fais pour ceux qui ne le savent pas, et qui se rendent compte deux ans, trois ans, six mois après, qu'ils ne sont pas faits pour ça, qu'ils revendent. Mais il n'y a pas de solution magique. Il y a vraiment des gens et des situations individuelles. Mais c'est vrai que, pour des gens comme toi et moi, la vie est une pochette surprise. Et je suis convaincu que, je te dis, peut-être dans six mois, dans dix ans, je ferai autre chose, mais c'est vrai que je ferai plus salarié. S'il y a quelque chose dont je suis sûr et certain, sauf vraiment si je n'ai pas le choix, c'est que je ne pourrai plus redonner le salaire. Je ne pourrai plus ne plus avoir cette liberté, avoir ce mouvement de dire mon choix. Parce que j'en parle, parce que c'est… Moi, quand il pleut, quand il y a des grèves, quand il y a une grève SNCF, je m'en fous, je suis chez moi. Tu vois ce que je veux dire ? Je m'en fous. Alors qu'avant, il fallait une heure, une heure et demie pour aller au boulot. Des fois, tu rentrais deux heures, trois heures après. Tu n'étais même pas sûr de rentrer. Non, ça, ce n'est plus possible. donc c'est vrai que créer sa boîte moi je trouve ça hyper excitant parce que demain je te dis on peut tuer une boîte de culs franchement comment on t'y est plus arrivé ce serait intéressant d'avoir ton feedback comment toi t'y es arrivé de petite enfance oncologie à chocolat peut-être une raison que je connais pas mais c'est tellement extrême je me dis mais c'est génial tu vois ce que je veux dire et peut-être que demain tu feras encore autre chose et je trouve ça top parce que ça veut dire que t'es prête au changement tu sais dans les grandes boîtes il y a une notion qui s'appelle la conduite du changement. Et ça, c'est un truc un peu à la mode, un peu plus beau, mais c'est tellement important en réalité. Pourquoi ? Parce que le Jérémy que tu as en face de toi de 41 ans n'est plus du tout le même que celui de 30 ou 20 ans et à 50 ans, je ne serai pas le même. Et au passage, dans mes investissements, c'est la même chose. Je n'ai pas une stratégie depuis le début qui est la même. Je n'ai plus, au fur et à mesure, il y a des choses que j'aime faire au début que je ne fais plus parce que je... Voilà. Au départ, je faisais des gros chiffres, des grosses rentables. Aujourd'hui, je suis un peu plus frignon, un peu plus pépère, à titre personnel. Je préfère la tranquillité à la rentabilité. Il n'y a pas de bonne réponse. Il y a des clients individuels, des solutions et des problèmes individuels. Et c'est pire quand c'est en couple. Parce que toi, tu as tes envies, mais peut-être que t'as mis la pétienne. Il faut composer en conséquence. Et c'est vrai que... Ma mission, c'est d'aider les gens à changer de vie, malgré eux. Voilà un type de podcast que je vais créer. Je suis désolé de te faire changer de vie, malgré toi. c'est pas très marketing mais c'est important parce que sinon tu te retrouves regarde j'ai 41 ans j'ai pas du temps passé mon dernier fils a 6 ans le grand a 12 je te jure j'ai pas vu le temps passer et c'est non mais c'est vrai on passe tellement de temps à bosser tellement de temps sur nos vies etc en général on se voit pas vieillir on voit les autres vieillir on se voit pas et aujourd'hui moi mon père mon père mes parents sont encore en vie et ça c'est hyper important et j'aimerais en profiter davantage si ils écoutent et je sais qu'ils vont écouter papa, maman il faut que vous m'invitiez plus souvent à manger parce qu'on mange très bien sur les deux merci Non, mais j'adorerais passer plus de temps avec eux. Et c'est vrai que je ne le fais pas assez parce que je bosse beaucoup, parce que j'aime ce que je fais encore une fois. Donc moi, c'est un équilibre qu'il faut que je trouve à titre personnel. Encore, parce que la vérité, c'est que j'aime travailler. Mais c'est important d'être ouvert aux changements. Parce que sinon, les gens se retrouvent à 60 ans en se disant « Mais j'ai fait quoi de ma vie ? » Ça ne t'arrive jamais de te dire « J'ai fait quoi de ma semaine ? J'ai fait quoi de ma journée ? » Tu arrives à 19h, tu te dis « Merde, j'ai fait quoi aujourd'hui ? » Il y a des gens, c'est pareil, mais avec leur vie. Et ça, c'est triste. Si tu dois faire un réel de ça, je pense que c'est bien. C'est pas mal ce que je dis.

  • Speaker #1

    Je vais noter.

  • Speaker #0

    Attention. Il y a des gens qui se retrouvent la veille de leur vie et qui se disent « qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? » Je trouve ça tellement triste. Moi,

  • Speaker #1

    ça me l'a fait. Je n'ai pas vu passer les dernières années du bar à chocolat où j'ai été prise dans le truc du... du boulot à devoir vraiment survivre, c'est là où mon père est tombé gravement malade, ma mère a fait une dépression, le mari le burn-out moi j'étais au milieu et je sors de là et je me dis, il y a 10 ans il y a 8 ans qui sont passés elles sont où ? qu'est-ce que j'ai foutu ? ça fait mal surtout là cette année c'est les 40 ans je me dis merde les dernières années après c'est bon les gens, je suis en bonne santé et les gens me disent que je fais 34, donc ça va, j'en vais dire que j'ai encore 34, vas-y,

  • Speaker #0

    revelote.

  • Speaker #1

    C'est bon, j'ai encore 6 ans devant moi pour pallier à ce trou noir qu'il y a eu avant, mais ouais, ouais, non.

  • Speaker #0

    C'est vrai que le temps passe, pardon, ça peut paraître, désolé pour les gens qui écoutent et qui regardent, ça peut paraître nul ce qu'on dit, mais nous qui sommes âgés, écoutez-nous, les jeunes, écoutez-nous, le temps passe tellement vite. c'est vrai que la vie tiens les enfants, tiens le boulot, tiens le sport je te jure que je ne te vois pas le temps passer je me rappelle quand j'étais jeune je me languissais, moi ce que je voulais être plus tard je me rappelle je voulais être papa je voulais être adulte, je voulais être grand parce que je trouvais que c'était long je m'ennuyais, les vacances c'était trop long aujourd'hui je me rends compte à quel point la vie s'accélère trop et à quel point on n'en profite plus Donc oui, riche, très bien, mais est-ce qu'on est réellement heureux ? Je pose la question. Oui, moi, riche, je ne sais pas, je vis très bien. Mais est-ce que je suis plus heureux ? Oui, parce que je t'ai dit, je suis moins soumis. Ah, mais je suis pris quand même dans un emballage, où quand tu as des crédits, il faut les rembourser. Quand tu as des enfants, il faut les éduquer, il faut les ranger. Quand tu as des obligations, il faut les tenir, parce que c'est ma philosophie. Mais c'est vrai qu'à un moment donné, il faut être capable de dire stop et d'avoir le courage de changer quelque chose, changer de boulot, changer de mari. changer de vie, changer de pays. Et c'est vrai que ce n'est pas facile. Je reconnais que ce n'est pas facile, mais c'est tout le mal que je souhaite à chacun d'entre vous, c'est d'être capable de... Et l'idéal, c'est de partir à l'étranger, de vivre. J'ai écouté Julien Calamotte qui disait qu'il avait vécu au Canada. J'ai vécu au Canada, et quasiment dans les mêmes années. On a peut-être pu se rencontrer d'ailleurs. Et tu sais quoi, j'avais 20 ans quand je suis parti, ou 21 ans. Mon Dieu, c'était compliqué. mais ça a été la meilleure expérience du monde parce que quand tu te retrouves seul alors ils parlent la même langue mais quand tu te retrouves seul je comprends derrière je comprends les puces en anglais mais tu es obligé de te remettre en question tu es obligé de t'adapter et ça c'est

  • Speaker #1

    la meilleure école de la vie les voyages voir d'autres cultures comment ça se passe ailleurs exactement

  • Speaker #0

    Bon, on a un peu dévié, comme d'habitude. Je ne sais plus quelle est la question.

  • Speaker #1

    Nouvelle question, du coup. Explique-nous un peu ce que tu fais là maintenant. Parce qu'effectivement, depuis tout à l'heure, tu nous tises un peu en disant « Je fais ci, je fais ça, j'achète ci, je fais des immeubles. » Qu'est-ce que tu fais maintenant ?

  • Speaker #0

    Rendez-vous dans l'épisode 2, non ?

  • Speaker #1

    Je couperai, si tu veux. On fera deux épisodes. Ça me bouchera un lundi.

  • Speaker #0

    Pardon, mais tu as raison, c'est vrai. Je suis un investisseur locatif, mon pseudo c'est l'investisseur IMO, je suis moi-même investisseur immobilier. Et arrivé à un moment donné, quand je n'ai pas pu tout acheter, on ne peut pas tout acheter malheureusement, même en faisant du cashflow positif, je me suis dit, je vais peut-être commencer à proposer ce que je sais faire à d'autres personnes. Je vais commencer par des amis, par ma famille, etc. Jusqu'au jour où je me suis dit, je vais en faire un job. Et effectivement, je me suis mis à faire de l'investissement locatif, mais pour les autres. Aujourd'hui, je continue à kiffer l'immobilier, mais pour les autres. Je ne fais pas tous les jours, on n'en parlera pas.

  • Speaker #1

    Vas-y,

  • Speaker #0

    ta petite anecdote du jour. On va tout à l'heure. Comme tu fais l'amitié de monsieur sur les réseaux, je publie tous les jours sur les réseaux. Alors moi, j'aime bien parler de ce qui ne va pas. Plutôt, enfin de la vraie vie. Très clair, c'est la vraie vie. Plutôt que de ce qui va. Il y a des formateurs, je l'aime beaucoup, qui passent leur temps à montrer à quel point ils vivent, avec de beaux abdos, comme ça vous voyez de qui je parle, qui vivent au soleil avec des jolies femmes. Pourquoi pas ? Je ne dis pas avec de belles voitures, de belles montres, dans des jets privés. Ok, mais ce n'est pas la vraie vie. Franchement, ce n'est pas la vraie vie. Et moi qui ai pas mal d'appart et qui en gère beaucoup, c'est la petite portion de la vie, c'est le petit pourcentage. Mais la vraie vie, c'est que l'immobilier, comme tout le reste, c'est du boulot. Et moi, ma mission aujourd'hui, c'est d'aider des gens à passer à l'action. Je les accompagne de bout en bout dans leur investissement locatif. C'est-à-dire que je les aide, en fait, on fait tout. Je les aide à trouver des biens immobiliers rentables. On parlera après de ce que ça veut dire. Mais je ne me contente pas que de ça, parce que je me suis vite rendu compte qu'un agent immobilier, je suis agent immobilier, donc je n'ai pas craché dessus, mais les agents immobiliers te vendent de très beaux produits, mais en fait, c'est que de très beaux Excel, avec de très belles photos et de très belles promesses. Mais je me suis rendu compte, et là je te parle d'expérience, que tu trouves le produit parfait, mais dans la vraie vie, ton anglais, ce n'est pas le plus compliqué, c'est limite le plus sympa, le plus rigolo. Le plus compliqué, c'est tout ce qui vient après. C'est le financement, les banques. c'est les artisans qui sont pas tous des voleurs mais on va dire qu'avec qui c'est très compliqué et les locataires pour faire simple qui sont pour la plupart de plus en plus compliqués à gérer sans parler des impôts sans parler de la compta donc c'est vrai que j'ai compris très vite que ce qui empêchait les gens de passer réellement à l'action c'était pas tant parce qu'ils trouvaient pas de produits parce qu'en fait quand on a un réseau on peut en trouver c'est qu'en fait ils avaient peur à juste titre de tout ce qui arrivait après et Et donc, effectivement, je n'ai rien inventé. Je ne suis pas le seul à le faire. Et effectivement, j'ai créé une société d'accompagnement clé en main, comme d'autres, dans laquelle on essaie de proposer vraiment des solutions globales. Et ce qui fait qu'on est amené à travailler avec nos clients, pas pour un mois, pas pour 15 jours, mais pour un an, pour deux ans, pour trois ans, voire davantage, avec qui on fait une, deux, cinq, dix, quinze opérations. Ça arrive des fois, mais dans une optique vraiment long terme. Alors, pour certains, ça ne marche pas. pas toujours, parce que comme je te disais, certains se rendent compte qu'ils ne sont pas faits pour ça. Mais l'idée, c'est vraiment de trouver des produits le plus rentable possible, avec le plus de marge de sécurité possible, parce que je sais d'expérience ô combien il y a une différence entre un beau fichier Excel où tu as des chiffres de dingue et la réalité. Moi, on me fait des fois le reproche, comme tout bon commercial, des fois, de magnifier la réalité. Pas du tout, je pense que c'est possible. J'en suis moi-même la modeste preuve. Mais il faut bosser. Il faut y aller, il ne faut pas avoir peur de faire des travaux, il ne faut pas avoir peur d'aller des fois dans des quartiers en transition, alors pas des quartiers difficiles, mais des quartiers en transition. Moi j'investis, je suis marseillais, j'investis à Marseille, et je peux te dire qu'il y a 15 ans quand j'investissais à Marseille, les gens ne comprenaient pas pourquoi j'investissais à Marseille. Aujourd'hui, les gens se battent pour investir à Marseille. Il faut prendre des risques, mesurer bien sûr, et c'est là où des gens comme moi, je ne suis pas le seul évidemment, on est capable avec nos réseaux et notre connaissance du secteur, d'aider des gens qui… toi, cherche à investir. Et c'est vrai que, alors quand tu investis à Paris, à Toulouse, c'est pas très compliqué, tu vas sur l'Express, ils te disent dans quel quartier investir. Quand tu investis dans des villes secondaires ou des villages, beaucoup plus compliqué. Et surtout quand t'as pas les réseaux locaux, quand t'as pas les artisans de confiance, que tu peux appeler... Bon, tu parlais de l'anecdote, je vais te parler de mon anecdote. Je me suis rendu compte ce matin, tout à l'heure, que dans un des immeubles que je gère, des gens avaient volé la porte de l'immeuble. La porte de l'immeuble. Une porte en bois qui doit faire des tonnes. plusieurs centaines de kilos, une porte d'immeuble. Pourquoi ? Je ne sais pas. Et bien là, il a fallu un vendredi à midi 13h, un plan d'urgence d'artisan pour qu'il trouve une solution. Et c'est vrai que si tu n'as pas ça, ça peut être une tannée. Ça peut être... Je ne te laisse même pas imaginer, mon client m'a appelé pour me remercier parce que ce n'est pas réglé. On a trouvé une solution en même pas une heure. Quand tu ne fais pas de la partie, quand tu dois gérer ça tout seul et qu'il peut user à distance, c'est impossible. Impossible. Et je le déconseille. Je le déconseille à tout moment. Donc, est-ce qu'on peut vivre de l'immobilier ? Oui. Est-ce qu'on peut être riche ? Oui, heureux, je ne sais pas. Par contre, c'est du nouveau, c'est du taf. Et il ne faut pas avoir peur de prendre des coups. Mais comme dans tout truc, tu ne gagnes pas d'argent sans prendre de risques. J'ai fait une école de commerce, je te le disais. Moi, mon prof d'éco me disait, si tu veux gagner de l'argent, il faut prendre des risques. Une action en bourse risquée, enfin, pardon, une action en bourse avec de forts rendements, si certains de tes auditeurs font de la bourse, c'est une action avec de forts rendements, c'est une action risquée. Je vais parler d'un exemple casino, pour ceux qui connaissent. À l'époque, c'était une action qui rapportait énormément d'argent avec des rendements de dingue. Et résultat des courses, la boîte, elle est quasiment faillite. Pas de soutien. Tu avais des bénéfices proportionnels à ton risque. L'immobilier, c'est à peu près pareil. Il y a des gens qui aiment prendre des risques, il y en a qui n'aiment pas prendre de risques. Et moi, ma mission, c'est au milieu de tout ça, d'essayer de... de trouver le meilleur équilibre possible entre rentabilité et risque. Et donc, en accompagnant, je le disais de bout en bout. Et on fait ça dans tout le sud de la France, de Marseille à Perpignan. Et je te disais, notre spécialité à nous, c'est vraiment les grosses rentas. Ce que j'entends par grosses rentas, je ne sais pas si tu as des investisseurs parmi ta communauté, donc je ne veux pas donner trop de chiffres, mais c'est un minima au moins 10% brut de rentabilité à l'année, je précise. Pas en Airbnb, c'est trop facile, sinon c'est de la triche. Et ce qui passe souvent par des travaux, beaucoup de travaux. On a des immeubles où il y a, des fois, autant de travaux que d'acquisitions. Mais c'est vrai que, comme c'est nous qui gérons tout, mon discours, c'est, entre guillemets, si tu me fais confiance, on y va. Si tu ne me fais pas confiance, même pas t'essayer. Je veux dire, garde tes sous, garde ton temps. Mais si tu es prêt à prendre le risque, allons-y, essayons. Et franchement, vu les chiffres qu'on propose, même si tu te plantes, il y aura toujours un matin de sécurité. Parce qu'à 10, 11, 12%, brut, théorique, bien théorique parce que ce n'est pas toujours ces chiffres-là à la fin. Allez, tu te plantes et au pire des cas, tu es à 10, tu finis à 8. Par contre, quand tu investis avec une agence lambda, peu importe laquelle, et qu'ils te proposent du 6, tu auras les mêmes problèmes, il ne faut pas rêver. Tu auras les mêmes problèmes que moi, les mêmes dégâts des eaux, les mêmes cumulus. Par contre, si tu commences à 6 et que tu finis à 4, là, par contre, c'est beaucoup plus dramatique. Donc, je ne suis pas meilleur que notre monde, bien au contraire, mais c'est vrai que comme on a... plus gros chiffres, on a un peu plus de marge de sécurité que des gens avec qui tu vas être. Et ne pensez pas ceux qui nous écoutent que dans le neuf, c'est beaucoup mieux. Dans l'immobilier neuf, il y a autant de problèmes que dans l'ancien, il ne faut pas croire. Donc non seulement on surpaye le truc, en plus on a quand même les mêmes problèmes de cumulus, les mêmes problèmes de finition, les mêmes problèmes de locataire, etc. Donc c'est vrai que si vous voulez gagner de l'argent dans l'immobilier, c'est possible. plus ou moins, mais il faut croire même ça. Et donc, je le répète, ma mission, c'est d'essayer de vous aider à en croire le moins possible. On va dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Et c'est aussi dans la durée. Ce n'est pas rapide. C'est quelque chose qui prend du temps.

  • Speaker #0

    On parlait de ton parcours, etc. Moi, je ne suis pas arrivé à la situation dans laquelle je suis arrivé tout de suite. Encore une fois, j'avais la chance d'avoir un bon salaire pour commencer. C'est une facilité que beaucoup n'ont pas, très clairement. Mais à l'époque, j'étais célibataire, j'aurais pu utiliser cet argent pour... faire la fête, profiter du livre, etc. Non, je ne l'ai pas fait, j'ai investi. Je me rappelle des fois où je devais moi-même aller porter du placo. Bon, je ne fais pas des travaux comme certaines personnes qu'on connaît. Moi, j'ai beaucoup d'admiration parce que vraiment, elle transpire et je suis très admiratif de ce genre de parcours. Je ne l'ai pas fait parce que je ne sais pas faire et je n'aime pas ça. Mais chaque euro a été économisé et c'est vrai que j'ai pris des risques en investissant dans des quartiers à l'époque populaires. Aujourd'hui, je fais autrement. et je suis allé me prendre 100 euros de cash flow par ci, 200 euros de cash flow par là et ce qui fait que petit à petit j'ai réussi à me faire une capacité de mon propre et que voilà aujourd'hui j'ai une situation plutôt confortable et qui me permet aujourd'hui justement de plus faire de ce genre de bien aujourd'hui je fais du patrimonial mais du patrimonial il faut en faire après pas au début quand on commence parce que même si tu as 10 000 euros par mois de salaire en fait tu es très vite bloqué en réalité et ça c'est ce que les gens des fois ne comprennent pas

  • Speaker #1

    Et tu investis ailleurs ou tu fais que de l'immobilier ?

  • Speaker #0

    Principalement de l'immobilier. J'ai commencé par l'immobilier, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, je commence à investir ailleurs par plaisir. Je ne suis pas tant pour des raisons de chiffres. Je reste convaincu que l'immobilier, aujourd'hui, à part de la crypto, peut-être là, tu peux avoir effectivement des effets de levier beaucoup plus importants, avec des risques évidemment plus importants. Aujourd'hui, l'immobilier, pour moi, est la seule possibilité. de lever des millions avec l'argent des autres et en plus de faire de la plus bonne. Tu connais certainement ce proverbe qui dit que tous les riches... du monde ont tous commencé par l'immobilier, les rock-fader, les Trump, etc. Et c'est vrai. C'est vrai, en France, je défile quiconque. Parce que j'ai souvent, sur les réseaux sociaux, des débats avec des mecs qui te disent « Mais non, l'assurance vie, ça ne rapporte plus sur 20 ans ou la bourse sur 100 ans, ça ne rapporte plus que l'immobilier. » Certainement. Sauf qu'aujourd'hui, la banque ne te prêtera pas d'argent pour investir en bourse. La banque ne te prêtera pas d'argent pour investir en crypto, encore moins. Alors que la banque te prêtera de l'argent pour investir en immobilier. Donc, quand on n'a pas d'argent, Quand on n'a pas de patrimoine, de capital pour commencer, il faut commencer par l'immobilier. Et ensuite, commencer à se diversifier et se faire plaisir. Certains dans les montres, d'autres dans le vin, d'autres dans l'art. Moi, je suis très admiratif de ça. Moi, aujourd'hui, je fais de la bourse, je fais de la crypto, beaucoup. J'adore ça, mais ce n'est pas bien parce qu'on perd beaucoup d'argent. Ceux qui suivent la crypto ont gagné. Je me rappelle, des fois, dans la nuit, je me lève, j'ai fait fois deux, fois trois, et une heure après, j'ai tout perdu. émotionnellement c'est pas simple mais je comprends l'attrait qu'ont ce genre de raccourcis parce que c'est vrai que tu mets 1000 balles moi j'ai des gens qui font x100 c'est vrai que c'est tentant je connais des exemples de gens qui ont acheté des immeubles grâce à l'immobilier grâce à la crypto, waouh, je dis bravo mais c'est vrai que c'est des raccourcis très dangereux donc prendre des risques, oui mais de manière mesurée Donc l'immobilier, franchement, je reste convaincu que c'est un truc à faire, mais c'est vrai qu'après, il y a l'entreprenariat. Je pense que dans la hiérarchie, l'entreprenariat, c'est peut-être, ou le reprenariat d'ailleurs, la reprise d'entreprise, c'est peut-être l'étape finale. En plus, il y a un côté social, un côté humain que moi j'adore, qui serait pour moi l'étape d'après. Donc oui, la bourse, la crypto, l'assurance vie. Dans les PME, j'investis un peu dans les PME. Petites ou pas, d'ailleurs pas que des petites PME dans des boîtes. En France, c'est Silicon Valley, des choses comme ça. Mais c'est passionnant, je trouve ça passionnant. Mais pour l'instant, je n'ai pas gagné d'argent avec ça. C'est plus des pertes d'argent qu'autre chose. Mais voilà, il faut le faire quand tu peux te permettre de le faire. Bien sûr. Je ne sais pas si c'est clair par rapport à ça. Mais les montres, je ne connais rien aux montres, mais je suis tellement admiratif des chiffres, des fois, de dingue. les gens te sortent des prix de montres qui revendent il faut prendre le temps de s'intéresser à ça l'art, ceux qui s'y connaissent et un plaisir personnel ça peut être une source d'optimisation fiscale et accessoirement de plus-value et d'enrichissement c'est pour ça que je te disais il faut être ouvert et curieux la curiosité la belle qualité la curiosité est un vilain défaut non je crois pas c'est un vilain défaut pour une société qui veut t'enfermer dans ce monde case, faire un peu de philosophie peut-être politique, je pense que la curiosité oui, c'est quand tu commences à trop réfléchir c'est jamais bien il y a une chose positive qu'on m'a apprise pendant mes études avant l'école de commerce, c'est à tout critiquer ça tombe très français mais je trouve ça très bien La critique en anglais, ça peut être positif, pas forcément négatif. C'est très cartésien de remettre en question les choses établies. Pourquoi le CDI ? On m'a toujours dit que le CDI, c'est la base, c'est la voie royale. Pourquoi ? Pourquoi passer son bac, ce serait obligatoire ? S'il y a des gens qui s'éclatent dans les métiers manuels, mais je sais pas, faites-le, allez-y, foncez. Pourquoi il faut passer tel concours ? Non, pas du tout. La difficulté, c'est de savoir ce qu'on veut. Et ça, je reconnais que quand on est jeune, ce n'est pas simple. Mais de l'intérêt de parler aux gens. Des fois, on sait ce qu'on ne veut pas, plus que ce qu'on veut d'ailleurs. Mais c'est pour ça qu'il faut essayer. On voit si ça plaît ou pas. Ça ne plaît pas, on change. Et un peu comme la bataille navale, on finit par toucher le bateau. C'est un peu ça l'idée. Moi, j'ai touché l'immobilier par hasard, ça ne m'a plus. Jusqu'au jour où ça ne me plaira peut-être plus. Mais j'ai essayé. et c'est vrai qu'il faut essayer pour ne pas avoir peur de prendre des claques il faut remonter en selle toi tu as fait ton bar à chocolat je ne sais pas si ça t'a plu, je ne sais pas si tu as gagné de l'argent avec mais tu l'as fait et ça bravo, rien que ça le podcast que tu fais c'est du taf moi je suis très admiratif j'aurais envie de le faire, je n'ai pas le temps, pas le courage de le faire je voulais faire des youtube, des formations plein de choses que je n'ai jamais faites je pense que j'ai des choses à dire mais je n'ai pas le courage mais pour ceux qui écoutent essayez de trouver ce qui vous plaît, faites-le, tant pis si vous le faites mal, mais faites-le. Il vaut mieux fait que parfait, tu connais ce proverbe, mais c'est tellement vrai. Il y a des gens qui te coupent un cheveu en quatre, qui ne feront rien tant qu'ils n'auront pas tout validé, résultat des courses, ils feront rien. Et moi j'ai des clients, aujourd'hui avec l'habitude j'arrive à les sentir, mais il y a des gens qui sont... tu les écoutes, ils sont motivés, ils ont lu tous les livres, ils ont fait toutes les formations, ils ont lu toutes les vidéos. Je pense qu'ils en connaissent peut-être même plus que moi en fiscalité.

  • Speaker #1

    Mais c'est le pire, ça. C'est le pire. Plus tu en sais, moins tu en fais.

  • Speaker #0

    Exactement. Je cite toujours, dans les autres interviews que j'ai eu le plaisir de faire, je cite toujours l'exemple de mon pote d'Airbus, qui m'a écouté la dernière fois, qui m'a dit qu'il s'était reconnu, qui me citait... il y a déjà 10 ans, qui me disait « Oui, je m'intéresse à l'immobilier, mais je ne veux pas investir parce que ce n'est pas le bon moment. » Et il me parlait de la cour de célèbre économiste qui s'appelle Frigitte, qui disait en gros « Le prix de l'immobilier, c'est trop cher par rapport au budget des Français. Donc, ce n'est pas le bon moment. Les prix vont obligatoirement baisser et j'investirai à ce moment-là. » Il avait raison. Sauf que 10 ans plus tard, à la fin, C'est toujours aussi haut, voire encore plus. Résultat des courses, il a perdu 10 ans. Alors que pendant 10 ans, il aurait peut-être pu rembourser toute ou partie de son truc et vivre de ça. Donc, je pense qu'à un moment donné, il faut prendre des risques. À un moment donné, il faut avoir une espèce de petite folie en soi aussi. C'est vrai que prendre des risques, nous, on a des amis en commun qui se reconnaîtront, Pauline, pour ne pas la citer, qui avaient un job. pépère, plutôt sécuritaire, mais qui a pris le risque d'eux. Et si elle se plante, tant pis, elle aurait essayé, mais elle ne se plantera pas. Elle ne se plantera pas parce que, et je pense que vous êtes beaucoup, et toi la première, à avoir ça, parce que vous avez envie, vous avez l'envie de changer les trucs, vous avez envie de casser la situation actuelle. En fait, on est des espèces de révolutionnaires. En fait, les mecs qui créent leur boîte, les mecs qui quittent leur CDI, qui quittent leurs épouses, leurs femmes, tout ça. c'est des gens qui se disent ça c'est pas normal je vais faire quelque chose pour changer mes choses et l'immobilier n'est qu'un moyen je n'ai pas l'intention de révolutionner mais l'immobilier te permet d'avoir les moyens de faire autre chose et de vivre ta passion ma mission c'est ça c'est d'aider les gens à passer à l'action d'essayer de les aider à prendre le moins de coups possible parce qu'on en prend tu ne me verras jamais dire nulle part je suis peut-être un des... pas le seul, mais je suis un des rares, tu ne me verras jamais dire que l'immobilier, c'est passif. Tu ne me verras jamais dire que l'immobilier, c'est pour les rentiers, l'immobilier, c'est les pieds en éventail. Mais tellement pas. Je te citais l'exemple de la porte volée, j'ai encore eu tout à l'heure, dans la même journée, j'ai eu un toilette bouché, avec tout ce qui va dans les toilettes qui est ressorti, des locataires Airbnb en panique, un plan B à trouver à 19h, juste avant qu'on s'appelle. Voilà. Ce n'est pas simple, c'est pénible. Je comprends que les gens, ça les fatigue, ça les épuise. Mais si vous avez envie de changer les choses, faites-le. Faites-le avant de regretter.

  • Speaker #1

    Et tu parlais, tu disais que tu avais des projets. Je suis curieuse.

  • Speaker #0

    Plus tard ? Maintenant ? Oui,

  • Speaker #1

    plus tard.

  • Speaker #0

    C'est ça la magie de l'entrepreneuriat, que je ne connaissais pas. C'est que quand tu mets le doigt dans quelque chose, en fait, il y a plein d'idées qui… C'est comme du popcorn, tu sais. Ça saute dans tous les sens. Moi, j'ai plein d'envie. J'ai plein d'envie. Vraiment, le truc qui m'anime, qui m'a toujours animé, c'était... J'ai toujours eu cette envie de reprendre des boîtes. Je pense à quelques formateurs qui sont des amis et qui font ça merveilleusement bien. Je trouve ça super. Et qui, en plus, me disent qu'ils peuvent gagner beaucoup d'argent. Mais au-delà du côté financier, moi, j'ai toujours eu envie d'aider les gens. C'est peut-être mon côté... J'ai beau gagner de l'argent, mais je n'en ai pas moins côté un petit peu social, je ne sais pas si c'est le terme. J'ai envie d'aider les gens, j'ai envie d'aider des vieilles boîtes à redémarrer, j'ai envie de créer des emplois, j'ai envie de créer de la valeur ajoutée. Et effectivement, racheter des boîtes, c'est un truc qui m'anime beaucoup en ce moment. Racheter plus que créer d'ailleurs, parce que créer c'est compliqué. J'ai créé la mienne, ce n'est pas simple. Franchement, je ne pensais pas à quel point ce serait compliqué. et long en fait parce que quand t'es salarié c'est vrai que t'es pépère tu te poses pas ces questions la mutuelle le téléphone la carte d'éthique mais le jour où tu te retrouves seul je savais même pas qu'il fallait la mutuelle la prévoyance je savais même pas et je sais toujours pas les contrats de photocopieuse le truc pour le péage c'est compliqué alors que reprendre une boîte évidemment c'est l'avantage c'est que tu pars de quelque chose d'existant qui a juste besoin d'être redynamisé et puis c'est le côté social Moi je suis... Le pire qui puisse arriver, moi, c'est des gens qui perdent leur emploi. Ça, c'est quelque chose que je ne comprends pas. Enfin, que je comprends, oui, mais qui me fait une peine folle. Donc, oui, moi, j'aurais envie de ça à terme. Et pourquoi pas, oui, une fondation aussi. On va être transparent avec toi sur les enfants, les choses comme ça. Ça, c'est des choses dont on discute avec mon épouse. Mon rêve absolu, je le dis aujourd'hui, on est quoi, le 7 février 2025, on tourne cet épisode, ce serait d'acheter une grande maison. Déjà, d'aimer à toute ma famille dedans, pas à côté. c'est pour ça qu'il faut une très grande maison ma belle-mère à 2 hectares ma mère à 2 hectares mais quand même au même endroit parce que le pire truc ce serait de je n'accuse personne et je comprends qu'il y a des situations qui font que mais je me considérerais vraiment comme un mauvais fils si je devais demain mettre mes parents dans un institut spécialisé sauf raison médicale évidente voilà je sais la charge que c'est, je sais le boulot que c'est, je sais le temps que c'est, le coût que c'est d'avoir une personne malade chez soi, mais je le prendrais comme une défaite personnelle si je n'étais pas foutu de donner mes parents comme ils ont pu m'aider plus jeune, ou ma belle-mère, ou voilà. Déjà, mon rêve, ce serait effectivement ça, même si au quotidien, je sais, je te parlais du fait que j'avais recruté mon épouse, ce n'est pas simple, ce n'est pas simple. Des fois, elle oublie, à la maison, c'est à lui de le demander, elle oublie du coup, au boulot, au moins. C'est moi. Mes rêves, ce serait ça. Il me reste encore 20-30 ans. Mais voyager, profiter, faire un tour du monde avec mes enfants, essayer de profiter tant qu'on peut encore.

  • Speaker #1

    Parce que le temps passe vite. C'est ce qu'on disait.

  • Speaker #0

    Bien, le temps passe vite.

  • Speaker #1

    Et tu arriverais du coup à définir rapidement ?

  • Speaker #0

    Oui, pardon.

  • Speaker #1

    Non, ta vision de riche et heureux. Parce que tu en as beaucoup parlé là tout du long. Tu as trouvé plein de définitions au mot riche, plein de définitions.

  • Speaker #0

    Parce que j'aime bien ton titre en fait. C'est vrai, je l'aime bien parce qu'il y a tellement de podcasts, de trucs où le mot riche, ça on l'a. Libre, riche, on le retrouve tout le temps. Le heureux, finalement, pas tant que ça. Parce que j'en connais tellement qui sont riches et malheureux et pas heureux. A l'inverse, il y en a qui n'ont pas d'argent, mais qui sont très heureux. Moi, je te dis, mes parents n'avaient pas d'argent. Et franchement, je le répète, on a été très heureux avec ma soeur. Donc, les deux, en fait, c'est limite paradoxal. Vu de l'extérieur, je me dis, en fait, quand tu es riche, tu n'es pas heureux. Tu n'as pas besoin d'être riche pour être heureux. Donc, les deux, je trouve que ce serait l'espèce de symbiose parfaite,

  • Speaker #2

    de l'idéal,

  • Speaker #0

    la synthèse parfaite. Parce que quand tu es riche, tu peux te permettre de faire des choses qui te rendent heureux. Ce qui n'est pas forcément le cas quand tu n'as pas les moyens d'eux. Donc, moi effectivement, j'interroge beaucoup sur la définition parce que, en plus, je le vois juste derrière toi. Mais je trouve ça intéressant que tu aies mis les deux mots l'un avec l'autre parce qu'on pense souvent que l'argent fait le bonheur. ou que ça y contribue d'ailleurs, mais c'est vrai que le bonheur, en fait, il est souvent, je pense, en soi, c'est plus sa façon d'apprendre de la vie. C'est plus la manière de danser sous la pluie, si tu me permets cette image. Je pense que ça vient d'abord de travail personnel ou de l'éducation, d'ailleurs, l'argent n'est que la conséquence. Je te disais, moi, l'argent, un petit peu maintenant, c'est la conséquence de tout ce que mes parents mon donné et de toutes les expériences positives ou négatives que j'ai vécues. Je ne me suis pas levé en disant je veux être riche. Pas du tout. Par contre, je veux être heureux. C'est riche pour être heureux. Finalement, on aurait peut-être pu le reformuler comme ça. Moi, le plus important, c'est d'être heureux.

  • Speaker #1

    Après, dans ce que tu expliques, tu mets beaucoup le mot riche avec riche financièrement. Mais tu l'as dit au début, ta vraie richesse, C'est ta famille, c'est ton temps, c'est tes opportunités, c'est toutes tes expériences. Et c'est ça aussi, moi, que j'aime bien dans mon titre, c'est que justement, il y a plein d'interprétations possibles. Et oui, tu peux être riche et heureux dans le sens où tu es riche de tout ce qui t'apporte du bonheur.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai. Et ce que j'apprécie d'ailleurs, c'est qu'on n'a pas parlé de chiffres. C'est bien, c'est très bien. On n'est pas là pour étaler ce que c'est le cas dans d'autres trucs. on n'est pas là pour étaler, pour dire j'ai fait ça, j'ai fait ça, j'ai tant d'investissements, on s'en fout, on s'en fout, on s'en fout, là regarde les... Il est tard, alors on continue. Moi, j'ai beaucoup de plaisir à échanger avec toi. Je ne sais pas si ça s'implique. Ce n'est pas une corvée. Alors que souvent, le boulot, c'est une corvée. C'est ce que je disais au début. C'est une torture. Non, non, il faut prendre du plaisir dans ce qu'on fait. Finalement, tu vois, c'est la conclusion de ce qu'on disait au début. Il faut prendre du plaisir, sinon, quel intérêt ?

  • Speaker #1

    On va quand même arriver sur la fin. de faire des chants, même si moi aussi, je prends beaucoup de plaisir.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas de problème, il est tard.

  • Speaker #1

    Mais ça, j'ai le réveil à 4h45 demain matin.

  • Speaker #0

    Bravo à toi. Mais ça, bravo. Pardon, je me permets. Merci. Je ne sais pas si tu l'as dit dans tes autres podcasts ou pas, mais juste avant que l'entretien commence, on a passé une petite demi-heure, trois quarts d'heure à discuter tous les deux. Toi, tu as un objectif en tête. Il y a un chien qui te regarde, etc. Et tu n'as pas peur de te lever à 4h45, de bosser. En plus, c'est physique ce que tu fais. Je ne sais pas si les gens le savent, donc je ne vais pas trop développer, mais c'est physique. Ce n'est pas forcément péjoratif, mais ce n'est pas glorifiant. Je pense que tu n'avais pas ça en tête au départ quand tu as commencé. Mais tu as ton objectif en tête. Tu as peut-être même des images. Tu sais, il y a des gens qui ont des images de ce qu'ils veulent pour plus tard. Et tu fonces, quitte à en pâtir, quitte à en souffrir, quitte à... Eh bien, bravo. Bravo. Moi, je trouve ça génial. Merci. Non, mais c'est vrai, c'est vrai. Et encore une fois, le temps que tu prends pour essayer de répondre ce message à d'autres, bravo aussi, parce que c'est des espèces de secrets que les gens se gardent pour eux-mêmes. Le bonheur, c'est un secret que personne ne peut partager.

  • Speaker #1

    Tu sais quoi ? D'habitude, je pose la question, je te laisse le mot de la fin, vas-y, s'il y a quelque chose à rajouter, à partager et tout, je crois qu'en fait, le mot de la fin, ça va être ça. C'est toi qui me fais un compliment. Merci.

  • Speaker #0

    Non, mais je le pense.

  • Speaker #1

    Je vais être égoïste sur cet épisode et prendre ce mot de la fin. Ça me rend plaisir.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Merci une fois en tout cas pour ce temps.

  • Speaker #1

    Merci à toi et puis de toute façon, on se revoit bientôt.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. A bientôt. Bye bye.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #3

    Et voilà, cet épisode est terminé. Merci infiniment d'avoir pris le temps de l'écouter. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, partagez-le avec votre entourage. Et n'oubliez pas que vos retours sont précieux. Alors n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. ou un commentaire sur le post Instagram de l'épisode sur le compte Riche et Heureux. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram personnel GreenEyesUniverse. Et souvenez-vous, c'est en avançant ensemble qu'on se construira la vie qu'on mérite, pleine de richesse et de bonheur. Merci encore pour votre écoute et votre soutien, et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bye !

Description

De salarié chez Airbus à investisseur et entrepreneur : le parcours inspirant de Jérémy


Dans cet épisode de Riche et Heureux, Jérémy nous partage son incroyable transition d’un poste bien rémunéré chez Airbus à une vie d’entrepreneur et d’investisseur immobilier. Il nous raconte pourquoi il a choisi de quitter la sécurité de son emploi pour se consacrer à ce qui compte vraiment pour lui : sa famille, l’indépendance financière et l’impact qu’il peut avoir sur les autres.

Spécialiste des investissements à forte rentabilité, Jérémy nous dévoile sa stratégie pour réussir dans l’immobilier tout en minimisant les risques. Il nous parle aussi de diversification, d’entrepreneuriat et de sa vision du succès, bien au-delà de l’argent.


Au programme :
✅ Pourquoi il a quitté Airbus malgré un salaire confortable
✅ Son approche de l’investissement immobilier avec un minimum de 10% de rentabilité
✅ L’importance de la diversification (bourse, crypto, startups…)
✅ Les défis et bénéfices de l’entrepreneuriat
✅ Ses projets futurs : rachat d’entreprises, création d’une fondation pour les enfants et voyages en famille


Un échange inspirant qui montre que réussir, ce n’est pas seulement accumuler de l’argent, mais aussi trouver son propre équilibre entre liberté et bonheur.


🎧 À écouter dès maintenant !


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Transcription

  • Speaker #0

    et si l'argent faisait réellement le bonheur bienvenue à tous dans le podcast riche et heureux l'endroit où la richesse et le bonheur se rencontrent pour créer la vie qu'on mérite je m'appelle aurélie et c'est là mon objectif atteindre la liberté financière et vivre ma best life mais pas tout seul j'aimerais vous emmener avec moi car être riche mais seul c'est pas terrible c'est pour ça que vous invite à me rejoindre chaque lundi à 6h autour d'un épisode en solo pour compagnie d'invités qui nous partagent leur parcours, leur expérience et leur connaissance pour booster notre mindset sur l'argent et nous aider à construire notre propre liberté financière. Retrouvez-moi également sur Instagram, sur le compte Riche et Heureux pour suivre les aventures du podcast ou sur mon compte Green Ice Universe pour avoir les backstage de mes aventures personnelles et professionnelles. Je vous souhaite à tous une enrichissante écoute. Bonjour à tous, bonjour Jérémy, bienvenue sur cet épisode de Riche et Heureux, dont tu es... l'invité vedette merci à toi merci pour l'accueil je t'en prie je ne sais pas pourquoi j'ai mis tout ce temps pour t'inviter c'est vrai on en parlait un peu avant on se connait du coup depuis 2022 on s'est rencontré en vrai lors d'un apéro IMO sur Nîmes c'était la belle époque quand j'étais encore dans le sud. Et on s'est rencontrés là. Moi, c'est là... C'est à partir de ce moment-là où moi, je me suis mise à te suivre. Et c'était, ouais, 2022, 2023 peut-être. Ça, ça fait un bail. Et j'aime bien ce que tu publies sur ton compte. Et je ne sais pas pourquoi, du coup, j'ai mis tout ce temps à t'inviter.

  • Speaker #1

    Je ne t'en veux pas. Merci d'être venu.

  • Speaker #0

    Mieux vaut tard que jamais.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Commencez. Est-ce que tu peux te présenter à nos auditeurs ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, succinctement. Je m'appelle Jérémy. Je suis père de deux garçons. Je commence toujours par ça. Pour moi, c'est le plus important. Je ne vais pas t'étaler ni mes diplômes, ni mon patrimoine. Je vais te parler de mes enfants surtout. Parce que c'est la véritable raison pour laquelle je suis aujourd'hui. Je fais ce que je fais. Je suis qui je suis. J'ai fait de très longues études, j'ai de très jolis diplômes, même si j'en parle jamais, mais je suis un petit. J'ai travaillé dans de très grosses boîtes et de très gros postes, avec de très gros salaires, mais très vite je me suis rendu compte que c'est pas du tout ce qui me plaisait, puisque je voyageais énormément. Je travaillais dans l'aéronautique chez Airbus, pour ne pas le nommer, et j'étais toujours à l'étranger. Et j'ai eu la chance de vivre... J'ai négocié des contrats à plusieurs milliards d'euros dans des pays, j'ai vécu dans des hôtels de dingue. J'ai eu une vie à 30 ans exceptionnelle, telle que je la voulais. Cependant, arrivé à un certain âge, j'ai souhaité devenir père de famille. J'ai rencontré la personne à qui je réside encore, je vis encore. Et j'ai souhaité changer de vie. Et c'est vrai que l'immobilier, on va parler principalement de ça, et l'entrepreneuriat de manière générale, ont été pour moi une parfaite transition. Parce que j'avais une difficulté, c'est que je gagnais beaucoup d'argent. assez paradoxalement, et c'est très compliqué quand on gagne beaucoup d'argent de trouver autre chose. Je sais que ça peut paraître fou de le dire comme ça, mais je ne pouvais pas me permettre de lâcher un job plus extrêmement intéressant et passionnant. Donc ça a été un choix en 2017-18 de tout recommencer, de me mettre au chômage, ce qui a très clairement rapproché quelques émoi auprès de ma maman. qui n'a pas compris le pourquoi tout ça pour ça, pour faire simple. J'ai eu la même.

  • Speaker #0

    Tu as eu la même ? Là, comme je te disais, j'ai pris un CDI femme de chambre pour faciliter le CDI, sauf qu'à la base, j'ai un diplôme d'éducation à jeunes enfants et elle m'a dit, tu m'expliques pourquoi ? Et quand j'ai expliqué, elle a dit, ok, ça va, je comprends. Mais c'est vrai qu'il y a eu la question.

  • Speaker #1

    C'est ça, tu te dis pourquoi et puis moi, je suis originaire de Marseille et... et on travaillait chez Airbus, d'abord Toulouse, en Espagne, Eurocopter à Marseille, etc., Marignane, et c'est la grosse boîte, enfin c'est la très grosse boîte, donc c'est très compliqué d'y rentrer, aujourd'hui en tout cas, et donc la question c'est pourquoi t'en pars ? Mais effectivement, j'étais en recherche de sens, moi ce n'était pas une question financière, je me répète, j'ai les traits de ma vie, c'était vraiment une quête de sens, une quête d'équilibre personnel, pro-perso, qui sont des mots que les boîtes utilisent beaucoup. mais qui en réalité ne veut pas grandir grand chose et aujourd'hui mon kiff principal c'est de pouvoir amener tous les matins mes enfants à l'école tous les matins Je reconnais que quand il pleut, je délègue à madame. Et de les accueillir à la maison, parce que je travaille à la maison. J'avais des bureaux, mais aujourd'hui, je travaille à la maison. Lorsqu'il y a quelques inconvénients, j'espère qu'ils ne vont pas rentrer, par exemple. Mais ça me permet de passer du temps avec eux, qui m'a permis de recruter mon épouse. Ça, c'est le luxe de dingue. Pas simple au quotidien, mais on en parlera un peu plus tard. Mais c'est un vrai luxe, parce que ça me permet de modeler mon emploi du temps. ma vie comme je veux la modeler et pas comme à l'époque mes chefs décidaient de la modeler pour moi et ça ma vraie richesse c'est le thème évidemment qui est le tien ma vraie richesse et la source de mon bonheur c'est vraiment ça c'est de faire ce que je veux un peu quand je veux et tu sais quoi le dimanche soir j'ai plus ce petit stress que j'avais au début ça reste du boulot j'ai une passion pour ce que je fais mais c'est du boulot mais franchement il y a des fois on... quand je n'ai pas envie de bosser, je ne bosse pas. Je ne pourrais pas le dire, mais si tu vois que je ne réponds pas le lundi ou que je suis moins actif sur les réseaux sociaux, c'est que je suis au fond du ligne ou que je n'ai pas envie de bosser parce que j'ai une mauvaise humeur. Et ça, c'est un luxe de dingue que je te souhaite, que je souhaite à tout le monde. C'est de pouvoir ne pas se laisser dicter ses choix par d'autres personnes. Et ça, c'est vraiment top. Redonner salarié, je ne sais pas comment je vais faire.

  • Speaker #0

    Je ne pourrais pas. pardon c'était une longue introduction non mais écoute on va finir l'épisode là-dessus merci voilà merci les mots de la fin je parle beaucoup pardon mais j'ai du plaisir en fait à partager ça c'est pour ça j'ai beaucoup de plaisir à partager ça je t'en prie je vais te laisser en avant ça s'entend bah écoute t'as déjà écouté mon podcast bien sûr t'as reçu mon mail donc tu sais ce que c'est ma question là mais sous Non, la question que j'aime bien poser, c'est le retour en enfance, c'est quelles ont été tes toutes premières sources de revenus ? Donc, la première source officielle, ta première fiche de paie, ton premier salaire déclaré, et l'officieuse. La première fois où tu as gagné de l'argent ? contre une tâche que tu as effectuée, mais que tu n'as absolument pas déclarée.

  • Speaker #1

    D'accord. Ça me fait penser, je voulais te féliciter. Je disais en introduction pour ceux qui nous écoutent que j'aimais beaucoup ton podcast, justement parce qu'il est très détendu, il est très naturel, très authentique. Et ça me fait penser à une interview que je citais tout à l'heure de quelqu'un qui se reconnaîtra, que je ne vais pas nommer, qui nous expliquait comment il avait gagné de l'argent de manière officieuse. en trafic divers et variés, ça m'a fait rire. On t'embrasse si tu nous écoutes. Non, je n'ai pas fait ça. Je n'apprendrai pas. Je trouve ça fou, mais c'est super qu'il te le dise. Je trouve ça très rigolo. J'ai toujours bossé. J'ai toujours bossé, comme je pense, le point commun de la plupart des gens que tu reçois. C'est rarement des gens dilettantes qui n'ont rien fait de leur vie. J'ai beaucoup bossé. J'ai des parents commerçants, artisans qui, pour être transporté avec toi, ils s'en faire pleurer dans les chaumières. pas voilà était pas un gros train de vie et des peuples forcément beaucoup d'argent donc forcément l'été déjà je m'ennuyais parce que quand il y a deux mois trois mois en vacances au bout d'un moment je m'ennuyais beaucoup donc j'ai fait plusieurs jobs en fait j'ai été animateur en centre aéré en club de vacances dont un club assez connu où je me suis éclaté j'ai fait des ménages au géant distribuer des prospectus dans la rue en mois de juillet, 8 heures par jour, ça c'était très pénible, très fatigant, c'était extrêmement fatigant. J'ai fait des choses comme ça, qui m'ont permis de gagner un petit peu d'argent, ça c'est la première source de revenus officieuse, et mon premier job, c'est quand j'ai quitté l'école de commerce, c'était donc à Paris, et je vendais des centres d'appels. J'ai commencé en vendant d'un centre d'appel pour une boîte qui existe toujours d'ailleurs. Et voilà, donc là, c'était le gros job parce qu'effectivement, je commençais à avoir un vrai gros salaire de commercial. J'ai toujours eu une formation de commercial et j'ai toujours été dans cette mouvance-là.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est ce que tu transmets, ce que tu dégages là aussi. C'est ça, comme tu parlais d'animation. C'est ça, le contact avec les gens, la tchatche du Sud.

  • Speaker #1

    C'est possible. C'est vrai que le métier, on parlera de lui-même, et de ce que je fais aujourd'hui avec plaisir, mais oui, je pense qu'il faut aimer ce qu'on fait. Ça peut paraître bateau ce que je dis. Mais on subit tous le boulot qu'on fait. On va parler pour toi tout à l'heure, mais on subit tous le boulot qu'on fait. Et qu'on soit cadre ou pas, qu'on gagne 1 200 ou 10 000 balles par mois, le point commun de tous les gens qui m'appellent en général, c'est des gens qui ont une envie de changer quelque chose dans leur vie, que ce soit financièrement ou que ce soit personnellement. Des gens qui sont malheureux parce qu'ils ne s'éclatent pas dans ce qu'ils font, ou des gens qui ne bêtent pas assez leur vie, ou des gens qui ont des projets personnels, une association, une fondation. voyage autour du monde, je ne sais pas. Et c'est vrai que... Alors, pardon, je vais en revenir à mes études. Le mot travail, pour ceux qui le savent, en latin...

  • Speaker #0

    Impalio, instrument de torture à trois pas.

  • Speaker #1

    Instrument de torture, exactement. Je te dis ça parce que j'en parlais à mon fils qui sait bien faire du latin. Et c'est vrai, le travail ne libère pas, sans faire d'allusion à l'actualité, le travail ne libère pas. Le travail, je pense que c'est pénible pour tout le monde. En réalité, il y a ceux qui... Mais je trouve qu'ils sont rares. vivent de leur passion, les artistes, les sportifs, etc., les musiciens, mais très clairement, pour moi, ça n'est qu'une partie, toute petite partie de la population. Je pense qu'on a tous, on trouve tous du plaisir dans d'autres choses, dans les voyages, dans les jeux, etc., et c'est pas pour rien, d'ailleurs, que la société du loisir a explosé aujourd'hui. C'est pas pour rien que le cinéma, les voyages, aujourd'hui, l'argent est un moyen pour autre chose. Ce n'est pas une fin en soi, c'est un moyen pour autre chose. Et c'est pour ça qu'il faut aimer ce qu'on fait. Je me répète, c'est comme un boulot, l'immobilier n'est qu'un boulot, mais qui me permet tant de choses à vendre. Je me répète notamment, dès qu'on raccroche, je vais aller manger des pizzas, alors que je suis au régime, je suis utile, et je vais essayer de passer un supermécan avec mes enfants. Et ça, c'est juste top. C'est vraiment tout ce que je souhaite à vous tous, pour la première évidence.

  • Speaker #0

    Et donc, pour en revenir à... Comme tu disais, tes études, ton premier job et tout. Donc, tu as commencé là-dedans. Tu te plaisais. Et donc, le déclic a été tes enfants ou avant déjà, tu as commencé à te poser la question ? Quand j'étais animateur. Non, même après. Tu disais que tu travaillais, tu avais un job dans l'aéronautique, très bien payé. Oui. Pourquoi j'ai arrêté le déclic ? Voilà, tu parlais de ta famille. Mais est-ce que c'est au moment où tes enfants sont arrivés, un peu après ? Non,

  • Speaker #1

    un petit peu avant 2017. Mon fils a 6 ans, donc il n'était pas encore né. En plus, moi, je suis très sensible au signe de la vie. Je suis poisson. Nous, les poissons, on est très sensibles, on est très dans ces trucs-là. En fait, j'ai démissionné, je me rappelle, c'est rigolo, j'ai démissionné, je crois, en mars, le 8 mars ou le 1er mars. Et moi, je suis de mon anniversaire le 16 mars. Et mon épouse m'a annoncé qu'elle était enceinte. le jour de mon anniversaire, une semaine après une semaine après ma démission et en plus bon la grossesse n'est pas forcément bien passée, elle était fatiguée donc je me dis mais c'était parfait, imagine si elle était tombée enceinte et que j'étais au Japon ou en Corée à ce moment là, je trouve que les planètes se sont magnifiquement alignées donc non j'ai eu ce déclic avant d'être parent mais j'avais cette envie effectivement de fonder une famille de faire quelque chose d'autre et puis je couche Je ne pouvais plus supporter mon chef, parce qu'il m'écoute, je ne l'embrasse pas du tout.

  • Speaker #0

    Non, parce que tu disais quand même que tu aimais ton métier, tu aimais ce que tu faisais, mais...

  • Speaker #1

    Bien sûr, c'était passionnant, j'étais dans l'aéronautique, mais c'était les gens avec qui je le faisais qui n'étaient pas... Voilà, les gens avec qui je le faisais, et puis c'est une grosse boîte, les process, ils sont extrêmement longs, je crois qu'aujourd'hui, cinq ans plus tard, certains des contrats militaires sur lesquels je travaille ne sont toujours pas signés, cinq ans plus tard. C'est pénible, c'est pénible. Je suis quelqu'un, je dois être dans l'action, il faut que ça existe quand même, il faut qu'il y ait des résultats. Et puis, je n'avais pas ce trigger. Moi, je suis un vrai commercial. Là où, dans ce genre de boîte, ce sont plutôt des ingénieurs qui font accessoirement du commerce. Alors que, je suis plutôt dans une autre mouvance. Donc, je n'étais peut-être pas dans le bon secteur aussi. Mais ça, c'est un choix, une erreur, peut-être personnelle. Donc, j'ai eu ce déclic en amont. Mais je crois que le plus compliqué a été de prendre la décision.

  • Speaker #0

    De sortir de la... Voilà. sortir de ta zone, de ton confort tu sais ce que tu as et tu sais pas ce que tu vas avoir t'as tout compris et ça c'est pas ça du tout surtout quand j'ai le regard des autres j'avais pas d'enfant donc j'avais pas cette responsabilité mais je

  • Speaker #1

    me rappelle une anecdote la première fois que je suis arrivé au Pôle emploi ça s'appelait Pôle emploi à l'époque encore effectivement je vais pas te mentir je l'ai pris comme une défaite personnelle sans offence aucune aux gens qui y sont. Je l'ai pris comme une défaite personnelle parce qu'effectivement, ce n'était clairement pas du tout la carrière que je m'étais inventée. Ce n'était pas du tout le chemin de vie que j'avais imaginé. Comme je te dis, j'ai fait de longues études. en passant des concours compliqués, et je n'avais pas du tout en tête de finir là-bas. Et pour tout le dire, même quand je suis arrivé à Pôle emploi, l'anecdote que j'aime à répéter, quand la conseillère Pôle emploi a vu mes évoluments, mon salaire, elle s'est mise à pleurer. Elle s'est mise à pleurer, parce que je pense qu'il y avait une dichotomie telle entre sa situation personnelle et peut-être mes propres revenus de l'époque. C'est mis à pleurer. Je me suis retrouvé à devoir rassurer la concierge pendant le temps, ce qui est juste dingue. Mais qui m'a permis aussi de me rendre compte de la chance que j'avais eue. Parce que quand tu vis dans un milieu, tu ne te rends pas forcément compte des fois. Quand tu es au milieu de cadre, ils gagnent tous pareil que toi. Quand tu reviens dans la vraie vie,

  • Speaker #0

    tu n'as pas le recul.

  • Speaker #1

    C'est vrai que je te disais tout à l'heure que mes parents sont d'origine modeste. J'en suis fier. J'ai eu des bourses en étant étudiant. J'ai dû travailler à la maison. bibliothèque pendant, je vais te le dire, quand j'étais étudiant, voilà, pour arrondir mes fins de mois, et je vendais des magazines, je vendais des livres, je vendais des trucs, ben moi je suis fier de ça, je suis fier de ce parcours, j'ai pas eu de cuillère en or dans ma bouche, et j'espère que mes enfants garderont les pieds sur terre par rapport à ça, parce que c'est vrai qu'on a tendance à leur céder un peu tout, ça c'est un autre sujet, surtout moi, mais je suis fier du parcours, et je suis fier de l'éducation que m'ont donné mes parents, où on a connu des Noëls, où c'était compliqué. Tu sais quand tu es artisan, commerçant, tu ne gagnes pas tant de ta vie que ça. Tu le sais, tu l'étais, tu le sais. Tu ne gagnes pas tant ta vie que ça en réalité, voire pas du tout. Je pense qu'ils étaient même en dessous du cynique à deux, pour te dire la vérité. Et ce n'était pas facile tous les jours, mais ça m'a obligé à me débrouiller, à aller demander des bourses, à aller demander des aides, à me bouger. Et j'ai gardé ça clairement. Aujourd'hui, je continue à faire comme ça. Aujourd'hui, j'ai une bien meilleure situation. Tu le vois et tu le vois. Je suis resté quelqu'un d'extrêmement simple parce que je me dis que ça peut retomber à tout moment et que la magie peut disparaître. Donc, j'essaie d'en profiter. J'investis énormément, alors peut-être trop, mais ça, c'est à la limite du psychologique. On va parler si tu le souhaites. Mais parce que j'ai toujours peur que ça s'arrête. J'ai cette espèce de peur en moi que ça s'arrête et je ne veux surtout pas que mes enfants aillent à vivre, même si en réalité, ça a été une bonne expérience.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne l'as pas vécu comme un traumatisme ou autre, mais… quand même, c'est un peu ancré.

  • Speaker #1

    Oui, oui, clairement. Très clairement. Aujourd'hui, je collectionne des appartements, mais je n'ai pas besoin de le faire en réalité. Au contraire, tout ce que j'achète, je passe mon temps à réinvestir, alors que je pourrais me contenter largement de ce que j'ai et peut-être même d'arrêter de bosser dans l'absolu. Mais j'aime ça, en fait. J'aime ce défi, j'aime l'idée de se dire, allez, toujours un peu plus... Même si un jour, on va pouvoir s'arrêter, mais ça, c'est un autre sujet.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça me fait penser un peu comme les gens qui arrivent à la retraite et où c'est là où ils « meurent » , c'est parce qu'en fait, ils n'ont plus rien à faire, alors que toute leur vie, ils ont travaillé, puis là, d'un coup, ça s'arrête. Et non, ils ont besoin de continuer, et c'est pour ça que généralement, c'est les retraités qui ont les emplois du temps les plus chargés. C'est moi qui ai chargé.

  • Speaker #1

    Moi, mon chef,

  • Speaker #0

    il faut prendre rendez-vous. Parce que je vais aider un tel, je vais aider un tel, là je fais ça, aujourd'hui je fais ci, je fais ça, voilà, il a besoin de s'occuper. Donc c'est vrai que quand on a grandi comme ça et qu'on a toujours bougé, fait quelque chose, se dire je suis rentier et je ne fais rien derrière mon petit cocktail, les pieds en éventail, oui un peu on profite, mais ça passe vite.

  • Speaker #1

    C'est fatigué. Le nom de ton podcast, c'est Richer Heureux, c'est pas Rentier Heureux. Moi, je considère que le mot rentier, comme tout le monde, je l'utilise à tort et à travers parce que c'est un terme marketing qui marche bien, mais c'est pas du tout, pas du tout, ce que j'ai en... Pour ce qui me concerne, c'est pas du tout ce que j'ai en tête, me concernant, pas du tout. Moi, je veux être libre et heureux, je veux être psychologiquement tranquille et heureux, si tu veux. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas me prendre la tête et me dire...

  • Speaker #0

    Là, je suis totalement d'accord.

  • Speaker #1

    Mais surtout pas rentier, je m'en fous d'être rentier, franchement. Et puis rentier, ça ne veut rien dire. Alors, s'il y a bien un terme, moi, j'ai plein de clients qui disent « je veux être rentier » . Ça veut dire quoi, rentier ?

  • Speaker #0

    Vivre de terre rente.

  • Speaker #1

    Voilà, mais moi, j'ai mes parents, je le répète, ils vivaient avec moins d'insomnie qu'à deux. Et ils étaient... Enfin, je n'ai pas été malheureux, je suis plutôt bien portant, je n'ai pas manqué de quoi que ce soit. Il y en a qui se contentent de ça et qui arrivent très bien. Et bravo à eux. Et bravo à eux, je veux dire, ils arrivent à faire avec peu. Et à l'inverse, ils leur visitent. en dessous de 5-10 000 euros, il n'y arrive pas. Je pense que c'est aussi une question d'éducation, d'habitude, de manière de faire. La richesse, encore une fois, elle est purement matérielle. Je te le disais, c'est important, ça n'est qu'un moyen. C'est vraiment pas une différence. Accumuler pour accumuler, je ne comprends pas l'intérêt du truc. Par contre, passer du temps ensemble, tu prends du temps sur ton plan perso qui est déjà changé. Moi, je trouve ça top. Je trouve ça génial. Tu consacres ton temps à partager ton message, à tes expériences, etc. Moi, j'essaye de le faire aussi. Et je trouve ça génial, en fait. Alors que quand j'étais au boulot, l'heure, c'est l'heure. Merci, au revoir. Il n'y a plus personne. Bon, ce n'est pas vrai, j'étais cadre. En fait, c'est quand même la nuit. Tu es quand même obligé. La plupart des gens, ma femme, elle travaillait, elle n'était pas fonctionnaire, puisqu'elle travaillait à la sécurité sociale, et c'est apparent qu'elle était fonctionnaire, mais c'est vrai que quand elle quittait son groupe, c'est fini, au revoir, voilà, il n'y a plus rien. Alors qu'aujourd'hui, moi, je suis toujours en stress avec mon téléphone, bon, c'est un autre sujet, mais si mes clients ont un problème, j'essaie d'y répondre, etc., etc., donc, il y a une autre liberté, une autre façon de travailler.

  • Speaker #0

    Voilà. Je voudrais y revenir. Tu disais que tu as quitté ton taf, tu es allé à Pôle emploi. Quand tu as quitté, tu savais ce que tu voulais faire ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. En fait, ma vie pour être en sport avec toi, c'est un hasard total. Je te disais tout à l'heure que je crois beaucoup. Je me laisse porter énormément, je crois. Ce n'est pas bien, il ne faut pas faire ça. Je crois beaucoup en ma bonne étoile. Je ne sais pas si c'est prétentieux de dire ça. Je crois beaucoup en ma bonne étoile. En fait, depuis le départ, je ne sais pas. j'aimerais te dire que j'ai toujours voulu être pompier c'est pas vrai en fait je me suis laissé porter j'ai fait certaines écoles par pur hasard juste parce qu'un jour quelqu'un m'a dit je vais faire telle école ça sonne bien, ça a l'air sympa, faisons cette école j'ai fait une école de commerce mais c'est juste parce que j'avais justement vendu des magazines et que j'avais fini de premier vendeur je me suis dit faisons du commerce j'ai intégré Airbus parce qu'en fait c'est un copain qui m'a dit je travaille chez Airbus voilà Ma vie était un hasard pour plaire. Et l'immobilier pour un transport avec toi. Donc, je voulais quitter Airbus. Je ne savais pas du tout ce que j'allais faire après. Et puis, Airbus ne voulait pas que je parte. Donc, je ne me voyais pas forcément démissionner sans droit, sans rien. Je me prenais des risques. J'aime bien me prendre des risques, mais je ne suis pas stupide non plus. Et il se trouve qu'à ce moment-là, il y a eu un plan de départ volontaire. Donc, il n'était éligible que pour les prémotraités, c'était un peu jeune à l'époque, ou pour ceux qui montaient leur boîte. Donc, je vous rappelle, il a fallu... en 24 heures. Je ne voulais pas partir parce que le plan était ridicule. Je prenais un chèque franchement ridicule. Mais, après une énième dispute avec mon chef, je me suis dit, merde, il va aller se faire voir. J'appelle la RH. Elle me dit, il était je crois 16 ou 17 heures. Elle me dit, le plan, ça s'arrête demain à midi. Donc, je me rappelle avoir passé la nuit à créer un business plan complètement inventé, une centaine de pages quand même, d'une nuit. pour dire que j'ai toujours rêvé d'être agent immobilier, voilà ma stratégie, voilà mes chiffres, etc. Pour pouvoir avoir le droit de partir, parce que même quand tu es dans des missions, il faut négocier. Et donc je te dis, je suis arrivé effectivement au Pôle emploi, je me suis dit, je sais faire quoi en fait ? Je ne sais pas, je ne suis pas un sportif, je ne suis rien. J'avais déjà commencé à bâtir un petit coin personnel.

  • Speaker #0

    D'accord, parce que pareil, agent immobilier, j'allais dire, d'où tu l'as sorti ? Avec toutes les sociétés que tu aurais pu créer pour avoir ce plan, pourquoi tu n'as pas fait de l'immobilier ?

  • Speaker #1

    En fait, j'ai une espèce de passif, puisque mes parents, c'est important. Je pense que la tradition là-dessus, c'est important. Je ne suis pas arrivé dans l'important, entre guillemets. Ma maman était effectivement un genre où il est plus jeune, même si c'était très jeune, donc je ne l'ai pas connu. Mais mes parents ont investi et vivent encore aujourd'hui grâce à leurs investissements. Je te disais qu'effectivement, ils n'avaient pas de gros revenus. compte tenu de leur activité d'artisan et de commerçant, mais heureusement, et c'est peut-être la chose la plus intelligente qu'ils aient faite, et je peux en témoigner, heureusement qu'ils ont investi dans 4 appartements, un peu plus à l'époque, ils en ont rendu en ce temps, qui aujourd'hui, à l'heure où je te parle, à 65, 70 ans, papa, maman, désolé, je ne répète pas trop les dates, leur permettent de vivre. Aujourd'hui, mes parents qui ont bossé le samedi, le dimanche, 12, 15, 18 heures par jour des fois, ils ont une retraite, mon père je crois qu'il a 400 euros de retraite, 400 euros de retraite, si ça c'est pas scandaleux, enfin je me permets de le dire, 400 euros de retraite pour amosser l'année, avoir porté des poids, etc. Donc heureusement qu'ils ont eu, c'est une maison qui leur avait suggéré, heureusement qu'ils ont investi dans ces 4 appartements à Marseille, qui aujourd'hui leur permettent de vivre, donc est-ce qu'il faut investir ? Évidemment, évidemment, alors dans l'immobilier, dans la bourse, dans ce que vous voulez, mais il faut investir quand vous pouvez. financièrement le faire physiquement le faire parce que c'est du taf parce qu'après c'est trop tard j'ai tellement de clients aujourd'hui à 55-60 ans qui me disent j'ai pas de retraite, il faut que j'investisse et les banques les suivent Donc il faut le faire, c'est pas facile, c'est risqué, mais il faut le faire. Donc oui, oui, oui, mes parents, voilà, j'ai fait de l'immobilier par hasard parce que j'avais cette espèce d'ADN, parce que moi-même j'avais investi, mais très honnêtement, je ne pouvais pas du tout en faire mon métier. J'ai essayé, j'ai intégré un réseau de mandataires, ça s'est très bien passé, jusqu'au jour où, enfin ça s'est passé bien jusqu'au jour où j'ai voulu liquider, là j'étais moins, j'ai aimé moins, non, j'ai pareil, je me demandais extrêmement bien avec eux, mandataires d'investisseurs. uniquement investisseur, j'ai dit je vais faire ça et voilà et puis le hasard de la vie a fait que pour être agent immobilier il faut avoir fait et du droit et du commerce et ça tombe bien j'avais fait et du droit et du commerce par hasard j'ai dit prenons la carte T, créons l'agence et voilà et je suis beaucoup dans cette mouvance là aujourd'hui je fais de l'immobilier, rien ne dit que demain je vais pas vendre je sais pas des fruits des légumes si je rencontre la personne, moi je suis sensible aux gens que je rencontre, j'adore la rencontre Et parce que chaque rencontre est une opportunité vers autre chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est ce que j'allais dire, les opportunités. Moi, je suis un peu comme ça aussi, comme tu dis, le mouvement, tout ça. Les choses arrivent et tu les saisis et tu as plus le truc et tu y vas. Exactement. Pareil, moi, à la base, j'ai fait un diplôme d'éducatrice jeune enfant. Je me rappelle, il fallait qu'on trouve, dans l'école où j'étais, il fallait qu'on trouve nos stages. Oui. Il y a des écoles où ils ont déjà les listes d'établissements qui accueillent les stagiaires. Nous, c'était vraiment, allez-y, démerdez-vous comme dans la vraie vie. Tu fais ton CV, tu as tes motifs, tu appelles et tout. Et je me rappelle, j'avais un stage à faire en internat. Ils appelaient ça, donc c'était là où les enfants sont hébergés. Donc, foyer de l'enfance, hôpitaux, tout ça. Et moi, je ne me voyais pas du tout en foyer de l'enfance. C'était hors de question. Par contre, les hôpitaux ne me dérangeaient pas. j'ai appelé tous les services et le seul service qui restait c'était c'était le service oncologie pédiatrique donc voilà les enfants qui ont le cancer je suis vivant en fait personne ne voulait y aller et c'était le seul truc qui restait j'ai dit bon ben j'y vais eh ben ça a été le plus beau stage de toute ma vie et Et après, voilà, ça a toujours été ça. Après, quand j'ai eu le diplôme, je suis retournée dans les bouches du Rhône pour revivre avec mon mari. J'ai trouvé un travail sur Marseille au début, que j'ai quitté parce que, pareil, la chef était affreuse, elle était bipolaire. Et le soir, je rentrais en pleurs. parce que je ne savais pas comment j'allais la trouver le lendemain, si elle allait me crier dessus ou si elle allait être aimable. C'est compliqué de gérer des personnes qui, d'un coup, sont super gentilles et qui, le coup d'après, se met à vous insulter. Du coup, il y a un poste qui s'est libéré dans la ville où j'habitais. Là, j'ai sorti un entretien d'embauche, mon meilleur... Je n'ai raconté que de la merde. En fait, j'ai raconté ce qu'ils voulaient entendre parce que je ne voulais pas.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et donc après, là où ça se passait moins bien, c'est plus le travail, c'est plus ce que c'est devenu à cause de l'État, c'est que maintenant, le métier d'éducateur jeune enfant n'est plus ce que tu apprends à l'école. La réalité du terrain n'est pas du tout la même. Tu as vraiment théorie pratique. Et c'est surtout que tu n'es absolument pas aidé, que ce soit par l'État, par les enfants, c'est des numéros de dossiers, c'est tout. Donc j'avais perdu le côté humain, ma mère dans son travail aussi, et on s'est dit, tiens, pourquoi pas, on va lancer, on se met à notre compte et on lance le bar à chocolat. Voilà comment on est nés. On l'a co-créé, mais après c'était moi qui étais gérante et c'était mon employé. Et c'est vrai qu'on a quitté notre taf et on l'a créé parce qu'on avait perdu toutes les deux ce côté humain dans notre métier. quand tu travailles, c'est quand même une grosse partie de ton temps. Donc, tant qu'à faire, que ce soit agréable et de faire ce qui te plaît. Bien sûr. Et donc, voilà, on s'est lancé là-dedans. Et puis après, tu avances et puis tu dis, bon, pareil, les choses font que. Bon, j'arrête, ce n'est pas grave, j'arrête le bar à chocolat. Et puis... Et puis, on verra bien. Je trouverai bien un truc à faire. Demain, un cerveau, on est des brouillards. Exactement. On prendra le truc qui arrivera. Et comme tu dis, tu discutes avec des gens. Ah ben, oui, ça, tiens, c'est pas mal. Tu as une accroche. Pourquoi pas, on fait ça ensemble.

  • Speaker #1

    Ça, tu vois, je suis content de voir que tu partages ça. Mais ça paraît évident pour toi et moi. Mais ce n'est tellement pas le cas pour tellement de personnes.

  • Speaker #0

    Ma propre épouse, tu vois, sans l'invitation. C'est pareil, voilà. Je disais, ma propre épouse, toute sa famille était son père, son frère, sa mère à la sécu. Elle ne se voyait pas faire autre chose que la sécu. Et quand je l'ai rencontrée, il m'a fallu 3-4 ans pour lui dire, tu mérites tellement mieux, regarde comment tu vas. Peu importe, mais tu mérites tellement mieux que ça. Et moi, mon rêve, c'était vraiment d'avoir les moyens de lui permettre de se libérer. de la pression, etc. Je ne te dis pas que c'est facile tous les jours, mais franchement, je pense que ma plus grosse victoire, c'est peut-être ça aujourd'hui. C'est de l'avoir aidée, malgré elle, parce qu'elle ne voulait pas, elle ne se rendait pas forcément compte qu'elle était écrasée. Je me rappelle une fois où elle arrive fière d'elle et me dit « c'est bon, j'ai eu mon augmentation, il y a trois ans quand même » . Et encore l'augmentation, c'est parce que c'est lui. Parce qu'apparemment, les syndicats, tous les trois ans, c'est obligatoire. Ce n'est même pas parce qu'elle a mieux travaillé, c'est parce que c'est obligatoire. elle a eu 7 euros, 7 euros d'augmentation. Et je ne sais pas si c'est par taxe, TTC, au fait, je n'ai pas compris. Brut, je veux dire. 7 euros. Et je me dis, à un moment donné, faire tous les sacrifices avec des heures sues, prendre des responsabilités, etc. Arrêtez les conneries. Pour elle, j'entends. Mais c'est vrai que, moi, je pense qu'on est ouvert à ces fluides, on est ouvert à ces rencontres, il y a des gens qui n'ont pas le courage d'eux. Et ma mission au quotidien, moi, j'accompagne les investisseurs, d'essayer de bouger les gens malgré eux. Et avec mon style qui est parfois un peu brut, parce que je suis pas... Des fois, je suis cash. Les

  • Speaker #1

    Marseillais, les bébés.

  • Speaker #0

    Mais je les bouge un peu, malgré eux. Je dis, attends, tu veux faire quoi ? Tu veux pas y aller ? On perd du temps ? Tu me fais perdre du temps ? Voilà, tu y vas pas, tu y vas pas. Et c'est le problème de beaucoup de gens qui savent qu'il y a un problème. Ils savent qu'il y a un souci parce qu'on leur a dit, parce que voilà. Mais soit ils savent pas mettre le doigt dessus, le mot, les mots sur leur mot. Soit ils ont pas le courage d'y aller. parce que je reconnais qu'à se retrouver à Pôle Emploi, se lâcher des deux mains, ce n'est pas simple. Créer un bar du jour au lendemain, ce n'est pas simple. Et il y a des gens qui ne peuvent pas se permettre de le faire, je comprends. Et donc, des gens comme moi, notre mission, c'est d'essayer d'aider ces personnes à, je ne dis pas être heureux, ce serait prétentieux, mais au moins à essayer de changer de vie. Il y en a avec qui ça fonctionne super. Je peux te citer des exemples de gens à qui on a vraiment changé la vie. J'espère, en tout cas. Et d'autres, par contre, où ça s'est mal passé. Il y en a qui achètent un immeuble, c'est ce que je fais pour ceux qui ne le savent pas, et qui se rendent compte deux ans, trois ans, six mois après, qu'ils ne sont pas faits pour ça, qu'ils revendent. Mais il n'y a pas de solution magique. Il y a vraiment des gens et des situations individuelles. Mais c'est vrai que, pour des gens comme toi et moi, la vie est une pochette surprise. Et je suis convaincu que, je te dis, peut-être dans six mois, dans dix ans, je ferai autre chose, mais c'est vrai que je ferai plus salarié. S'il y a quelque chose dont je suis sûr et certain, sauf vraiment si je n'ai pas le choix, c'est que je ne pourrai plus redonner le salaire. Je ne pourrai plus ne plus avoir cette liberté, avoir ce mouvement de dire mon choix. Parce que j'en parle, parce que c'est… Moi, quand il pleut, quand il y a des grèves, quand il y a une grève SNCF, je m'en fous, je suis chez moi. Tu vois ce que je veux dire ? Je m'en fous. Alors qu'avant, il fallait une heure, une heure et demie pour aller au boulot. Des fois, tu rentrais deux heures, trois heures après. Tu n'étais même pas sûr de rentrer. Non, ça, ce n'est plus possible. donc c'est vrai que créer sa boîte moi je trouve ça hyper excitant parce que demain je te dis on peut tuer une boîte de culs franchement comment on t'y est plus arrivé ce serait intéressant d'avoir ton feedback comment toi t'y es arrivé de petite enfance oncologie à chocolat peut-être une raison que je connais pas mais c'est tellement extrême je me dis mais c'est génial tu vois ce que je veux dire et peut-être que demain tu feras encore autre chose et je trouve ça top parce que ça veut dire que t'es prête au changement tu sais dans les grandes boîtes il y a une notion qui s'appelle la conduite du changement. Et ça, c'est un truc un peu à la mode, un peu plus beau, mais c'est tellement important en réalité. Pourquoi ? Parce que le Jérémy que tu as en face de toi de 41 ans n'est plus du tout le même que celui de 30 ou 20 ans et à 50 ans, je ne serai pas le même. Et au passage, dans mes investissements, c'est la même chose. Je n'ai pas une stratégie depuis le début qui est la même. Je n'ai plus, au fur et à mesure, il y a des choses que j'aime faire au début que je ne fais plus parce que je... Voilà. Au départ, je faisais des gros chiffres, des grosses rentables. Aujourd'hui, je suis un peu plus frignon, un peu plus pépère, à titre personnel. Je préfère la tranquillité à la rentabilité. Il n'y a pas de bonne réponse. Il y a des clients individuels, des solutions et des problèmes individuels. Et c'est pire quand c'est en couple. Parce que toi, tu as tes envies, mais peut-être que t'as mis la pétienne. Il faut composer en conséquence. Et c'est vrai que... Ma mission, c'est d'aider les gens à changer de vie, malgré eux. Voilà un type de podcast que je vais créer. Je suis désolé de te faire changer de vie, malgré toi. c'est pas très marketing mais c'est important parce que sinon tu te retrouves regarde j'ai 41 ans j'ai pas du temps passé mon dernier fils a 6 ans le grand a 12 je te jure j'ai pas vu le temps passer et c'est non mais c'est vrai on passe tellement de temps à bosser tellement de temps sur nos vies etc en général on se voit pas vieillir on voit les autres vieillir on se voit pas et aujourd'hui moi mon père mon père mes parents sont encore en vie et ça c'est hyper important et j'aimerais en profiter davantage si ils écoutent et je sais qu'ils vont écouter papa, maman il faut que vous m'invitiez plus souvent à manger parce qu'on mange très bien sur les deux merci Non, mais j'adorerais passer plus de temps avec eux. Et c'est vrai que je ne le fais pas assez parce que je bosse beaucoup, parce que j'aime ce que je fais encore une fois. Donc moi, c'est un équilibre qu'il faut que je trouve à titre personnel. Encore, parce que la vérité, c'est que j'aime travailler. Mais c'est important d'être ouvert aux changements. Parce que sinon, les gens se retrouvent à 60 ans en se disant « Mais j'ai fait quoi de ma vie ? » Ça ne t'arrive jamais de te dire « J'ai fait quoi de ma semaine ? J'ai fait quoi de ma journée ? » Tu arrives à 19h, tu te dis « Merde, j'ai fait quoi aujourd'hui ? » Il y a des gens, c'est pareil, mais avec leur vie. Et ça, c'est triste. Si tu dois faire un réel de ça, je pense que c'est bien. C'est pas mal ce que je dis.

  • Speaker #1

    Je vais noter.

  • Speaker #0

    Attention. Il y a des gens qui se retrouvent la veille de leur vie et qui se disent « qu'est-ce que j'ai fait de ma vie ? » Je trouve ça tellement triste. Moi,

  • Speaker #1

    ça me l'a fait. Je n'ai pas vu passer les dernières années du bar à chocolat où j'ai été prise dans le truc du... du boulot à devoir vraiment survivre, c'est là où mon père est tombé gravement malade, ma mère a fait une dépression, le mari le burn-out moi j'étais au milieu et je sors de là et je me dis, il y a 10 ans il y a 8 ans qui sont passés elles sont où ? qu'est-ce que j'ai foutu ? ça fait mal surtout là cette année c'est les 40 ans je me dis merde les dernières années après c'est bon les gens, je suis en bonne santé et les gens me disent que je fais 34, donc ça va, j'en vais dire que j'ai encore 34, vas-y,

  • Speaker #0

    revelote.

  • Speaker #1

    C'est bon, j'ai encore 6 ans devant moi pour pallier à ce trou noir qu'il y a eu avant, mais ouais, ouais, non.

  • Speaker #0

    C'est vrai que le temps passe, pardon, ça peut paraître, désolé pour les gens qui écoutent et qui regardent, ça peut paraître nul ce qu'on dit, mais nous qui sommes âgés, écoutez-nous, les jeunes, écoutez-nous, le temps passe tellement vite. c'est vrai que la vie tiens les enfants, tiens le boulot, tiens le sport je te jure que je ne te vois pas le temps passer je me rappelle quand j'étais jeune je me languissais, moi ce que je voulais être plus tard je me rappelle je voulais être papa je voulais être adulte, je voulais être grand parce que je trouvais que c'était long je m'ennuyais, les vacances c'était trop long aujourd'hui je me rends compte à quel point la vie s'accélère trop et à quel point on n'en profite plus Donc oui, riche, très bien, mais est-ce qu'on est réellement heureux ? Je pose la question. Oui, moi, riche, je ne sais pas, je vis très bien. Mais est-ce que je suis plus heureux ? Oui, parce que je t'ai dit, je suis moins soumis. Ah, mais je suis pris quand même dans un emballage, où quand tu as des crédits, il faut les rembourser. Quand tu as des enfants, il faut les éduquer, il faut les ranger. Quand tu as des obligations, il faut les tenir, parce que c'est ma philosophie. Mais c'est vrai qu'à un moment donné, il faut être capable de dire stop et d'avoir le courage de changer quelque chose, changer de boulot, changer de mari. changer de vie, changer de pays. Et c'est vrai que ce n'est pas facile. Je reconnais que ce n'est pas facile, mais c'est tout le mal que je souhaite à chacun d'entre vous, c'est d'être capable de... Et l'idéal, c'est de partir à l'étranger, de vivre. J'ai écouté Julien Calamotte qui disait qu'il avait vécu au Canada. J'ai vécu au Canada, et quasiment dans les mêmes années. On a peut-être pu se rencontrer d'ailleurs. Et tu sais quoi, j'avais 20 ans quand je suis parti, ou 21 ans. Mon Dieu, c'était compliqué. mais ça a été la meilleure expérience du monde parce que quand tu te retrouves seul alors ils parlent la même langue mais quand tu te retrouves seul je comprends derrière je comprends les puces en anglais mais tu es obligé de te remettre en question tu es obligé de t'adapter et ça c'est

  • Speaker #1

    la meilleure école de la vie les voyages voir d'autres cultures comment ça se passe ailleurs exactement

  • Speaker #0

    Bon, on a un peu dévié, comme d'habitude. Je ne sais plus quelle est la question.

  • Speaker #1

    Nouvelle question, du coup. Explique-nous un peu ce que tu fais là maintenant. Parce qu'effectivement, depuis tout à l'heure, tu nous tises un peu en disant « Je fais ci, je fais ça, j'achète ci, je fais des immeubles. » Qu'est-ce que tu fais maintenant ?

  • Speaker #0

    Rendez-vous dans l'épisode 2, non ?

  • Speaker #1

    Je couperai, si tu veux. On fera deux épisodes. Ça me bouchera un lundi.

  • Speaker #0

    Pardon, mais tu as raison, c'est vrai. Je suis un investisseur locatif, mon pseudo c'est l'investisseur IMO, je suis moi-même investisseur immobilier. Et arrivé à un moment donné, quand je n'ai pas pu tout acheter, on ne peut pas tout acheter malheureusement, même en faisant du cashflow positif, je me suis dit, je vais peut-être commencer à proposer ce que je sais faire à d'autres personnes. Je vais commencer par des amis, par ma famille, etc. Jusqu'au jour où je me suis dit, je vais en faire un job. Et effectivement, je me suis mis à faire de l'investissement locatif, mais pour les autres. Aujourd'hui, je continue à kiffer l'immobilier, mais pour les autres. Je ne fais pas tous les jours, on n'en parlera pas.

  • Speaker #1

    Vas-y,

  • Speaker #0

    ta petite anecdote du jour. On va tout à l'heure. Comme tu fais l'amitié de monsieur sur les réseaux, je publie tous les jours sur les réseaux. Alors moi, j'aime bien parler de ce qui ne va pas. Plutôt, enfin de la vraie vie. Très clair, c'est la vraie vie. Plutôt que de ce qui va. Il y a des formateurs, je l'aime beaucoup, qui passent leur temps à montrer à quel point ils vivent, avec de beaux abdos, comme ça vous voyez de qui je parle, qui vivent au soleil avec des jolies femmes. Pourquoi pas ? Je ne dis pas avec de belles voitures, de belles montres, dans des jets privés. Ok, mais ce n'est pas la vraie vie. Franchement, ce n'est pas la vraie vie. Et moi qui ai pas mal d'appart et qui en gère beaucoup, c'est la petite portion de la vie, c'est le petit pourcentage. Mais la vraie vie, c'est que l'immobilier, comme tout le reste, c'est du boulot. Et moi, ma mission aujourd'hui, c'est d'aider des gens à passer à l'action. Je les accompagne de bout en bout dans leur investissement locatif. C'est-à-dire que je les aide, en fait, on fait tout. Je les aide à trouver des biens immobiliers rentables. On parlera après de ce que ça veut dire. Mais je ne me contente pas que de ça, parce que je me suis vite rendu compte qu'un agent immobilier, je suis agent immobilier, donc je n'ai pas craché dessus, mais les agents immobiliers te vendent de très beaux produits, mais en fait, c'est que de très beaux Excel, avec de très belles photos et de très belles promesses. Mais je me suis rendu compte, et là je te parle d'expérience, que tu trouves le produit parfait, mais dans la vraie vie, ton anglais, ce n'est pas le plus compliqué, c'est limite le plus sympa, le plus rigolo. Le plus compliqué, c'est tout ce qui vient après. C'est le financement, les banques. c'est les artisans qui sont pas tous des voleurs mais on va dire qu'avec qui c'est très compliqué et les locataires pour faire simple qui sont pour la plupart de plus en plus compliqués à gérer sans parler des impôts sans parler de la compta donc c'est vrai que j'ai compris très vite que ce qui empêchait les gens de passer réellement à l'action c'était pas tant parce qu'ils trouvaient pas de produits parce qu'en fait quand on a un réseau on peut en trouver c'est qu'en fait ils avaient peur à juste titre de tout ce qui arrivait après et Et donc, effectivement, je n'ai rien inventé. Je ne suis pas le seul à le faire. Et effectivement, j'ai créé une société d'accompagnement clé en main, comme d'autres, dans laquelle on essaie de proposer vraiment des solutions globales. Et ce qui fait qu'on est amené à travailler avec nos clients, pas pour un mois, pas pour 15 jours, mais pour un an, pour deux ans, pour trois ans, voire davantage, avec qui on fait une, deux, cinq, dix, quinze opérations. Ça arrive des fois, mais dans une optique vraiment long terme. Alors, pour certains, ça ne marche pas. pas toujours, parce que comme je te disais, certains se rendent compte qu'ils ne sont pas faits pour ça. Mais l'idée, c'est vraiment de trouver des produits le plus rentable possible, avec le plus de marge de sécurité possible, parce que je sais d'expérience ô combien il y a une différence entre un beau fichier Excel où tu as des chiffres de dingue et la réalité. Moi, on me fait des fois le reproche, comme tout bon commercial, des fois, de magnifier la réalité. Pas du tout, je pense que c'est possible. J'en suis moi-même la modeste preuve. Mais il faut bosser. Il faut y aller, il ne faut pas avoir peur de faire des travaux, il ne faut pas avoir peur d'aller des fois dans des quartiers en transition, alors pas des quartiers difficiles, mais des quartiers en transition. Moi j'investis, je suis marseillais, j'investis à Marseille, et je peux te dire qu'il y a 15 ans quand j'investissais à Marseille, les gens ne comprenaient pas pourquoi j'investissais à Marseille. Aujourd'hui, les gens se battent pour investir à Marseille. Il faut prendre des risques, mesurer bien sûr, et c'est là où des gens comme moi, je ne suis pas le seul évidemment, on est capable avec nos réseaux et notre connaissance du secteur, d'aider des gens qui… toi, cherche à investir. Et c'est vrai que, alors quand tu investis à Paris, à Toulouse, c'est pas très compliqué, tu vas sur l'Express, ils te disent dans quel quartier investir. Quand tu investis dans des villes secondaires ou des villages, beaucoup plus compliqué. Et surtout quand t'as pas les réseaux locaux, quand t'as pas les artisans de confiance, que tu peux appeler... Bon, tu parlais de l'anecdote, je vais te parler de mon anecdote. Je me suis rendu compte ce matin, tout à l'heure, que dans un des immeubles que je gère, des gens avaient volé la porte de l'immeuble. La porte de l'immeuble. Une porte en bois qui doit faire des tonnes. plusieurs centaines de kilos, une porte d'immeuble. Pourquoi ? Je ne sais pas. Et bien là, il a fallu un vendredi à midi 13h, un plan d'urgence d'artisan pour qu'il trouve une solution. Et c'est vrai que si tu n'as pas ça, ça peut être une tannée. Ça peut être... Je ne te laisse même pas imaginer, mon client m'a appelé pour me remercier parce que ce n'est pas réglé. On a trouvé une solution en même pas une heure. Quand tu ne fais pas de la partie, quand tu dois gérer ça tout seul et qu'il peut user à distance, c'est impossible. Impossible. Et je le déconseille. Je le déconseille à tout moment. Donc, est-ce qu'on peut vivre de l'immobilier ? Oui. Est-ce qu'on peut être riche ? Oui, heureux, je ne sais pas. Par contre, c'est du nouveau, c'est du taf. Et il ne faut pas avoir peur de prendre des coups. Mais comme dans tout truc, tu ne gagnes pas d'argent sans prendre de risques. J'ai fait une école de commerce, je te le disais. Moi, mon prof d'éco me disait, si tu veux gagner de l'argent, il faut prendre des risques. Une action en bourse risquée, enfin, pardon, une action en bourse avec de forts rendements, si certains de tes auditeurs font de la bourse, c'est une action avec de forts rendements, c'est une action risquée. Je vais parler d'un exemple casino, pour ceux qui connaissent. À l'époque, c'était une action qui rapportait énormément d'argent avec des rendements de dingue. Et résultat des courses, la boîte, elle est quasiment faillite. Pas de soutien. Tu avais des bénéfices proportionnels à ton risque. L'immobilier, c'est à peu près pareil. Il y a des gens qui aiment prendre des risques, il y en a qui n'aiment pas prendre de risques. Et moi, ma mission, c'est au milieu de tout ça, d'essayer de... de trouver le meilleur équilibre possible entre rentabilité et risque. Et donc, en accompagnant, je le disais de bout en bout. Et on fait ça dans tout le sud de la France, de Marseille à Perpignan. Et je te disais, notre spécialité à nous, c'est vraiment les grosses rentas. Ce que j'entends par grosses rentas, je ne sais pas si tu as des investisseurs parmi ta communauté, donc je ne veux pas donner trop de chiffres, mais c'est un minima au moins 10% brut de rentabilité à l'année, je précise. Pas en Airbnb, c'est trop facile, sinon c'est de la triche. Et ce qui passe souvent par des travaux, beaucoup de travaux. On a des immeubles où il y a, des fois, autant de travaux que d'acquisitions. Mais c'est vrai que, comme c'est nous qui gérons tout, mon discours, c'est, entre guillemets, si tu me fais confiance, on y va. Si tu ne me fais pas confiance, même pas t'essayer. Je veux dire, garde tes sous, garde ton temps. Mais si tu es prêt à prendre le risque, allons-y, essayons. Et franchement, vu les chiffres qu'on propose, même si tu te plantes, il y aura toujours un matin de sécurité. Parce qu'à 10, 11, 12%, brut, théorique, bien théorique parce que ce n'est pas toujours ces chiffres-là à la fin. Allez, tu te plantes et au pire des cas, tu es à 10, tu finis à 8. Par contre, quand tu investis avec une agence lambda, peu importe laquelle, et qu'ils te proposent du 6, tu auras les mêmes problèmes, il ne faut pas rêver. Tu auras les mêmes problèmes que moi, les mêmes dégâts des eaux, les mêmes cumulus. Par contre, si tu commences à 6 et que tu finis à 4, là, par contre, c'est beaucoup plus dramatique. Donc, je ne suis pas meilleur que notre monde, bien au contraire, mais c'est vrai que comme on a... plus gros chiffres, on a un peu plus de marge de sécurité que des gens avec qui tu vas être. Et ne pensez pas ceux qui nous écoutent que dans le neuf, c'est beaucoup mieux. Dans l'immobilier neuf, il y a autant de problèmes que dans l'ancien, il ne faut pas croire. Donc non seulement on surpaye le truc, en plus on a quand même les mêmes problèmes de cumulus, les mêmes problèmes de finition, les mêmes problèmes de locataire, etc. Donc c'est vrai que si vous voulez gagner de l'argent dans l'immobilier, c'est possible. plus ou moins, mais il faut croire même ça. Et donc, je le répète, ma mission, c'est d'essayer de vous aider à en croire le moins possible. On va dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Et c'est aussi dans la durée. Ce n'est pas rapide. C'est quelque chose qui prend du temps.

  • Speaker #0

    On parlait de ton parcours, etc. Moi, je ne suis pas arrivé à la situation dans laquelle je suis arrivé tout de suite. Encore une fois, j'avais la chance d'avoir un bon salaire pour commencer. C'est une facilité que beaucoup n'ont pas, très clairement. Mais à l'époque, j'étais célibataire, j'aurais pu utiliser cet argent pour... faire la fête, profiter du livre, etc. Non, je ne l'ai pas fait, j'ai investi. Je me rappelle des fois où je devais moi-même aller porter du placo. Bon, je ne fais pas des travaux comme certaines personnes qu'on connaît. Moi, j'ai beaucoup d'admiration parce que vraiment, elle transpire et je suis très admiratif de ce genre de parcours. Je ne l'ai pas fait parce que je ne sais pas faire et je n'aime pas ça. Mais chaque euro a été économisé et c'est vrai que j'ai pris des risques en investissant dans des quartiers à l'époque populaires. Aujourd'hui, je fais autrement. et je suis allé me prendre 100 euros de cash flow par ci, 200 euros de cash flow par là et ce qui fait que petit à petit j'ai réussi à me faire une capacité de mon propre et que voilà aujourd'hui j'ai une situation plutôt confortable et qui me permet aujourd'hui justement de plus faire de ce genre de bien aujourd'hui je fais du patrimonial mais du patrimonial il faut en faire après pas au début quand on commence parce que même si tu as 10 000 euros par mois de salaire en fait tu es très vite bloqué en réalité et ça c'est ce que les gens des fois ne comprennent pas

  • Speaker #1

    Et tu investis ailleurs ou tu fais que de l'immobilier ?

  • Speaker #0

    Principalement de l'immobilier. J'ai commencé par l'immobilier, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, je commence à investir ailleurs par plaisir. Je ne suis pas tant pour des raisons de chiffres. Je reste convaincu que l'immobilier, aujourd'hui, à part de la crypto, peut-être là, tu peux avoir effectivement des effets de levier beaucoup plus importants, avec des risques évidemment plus importants. Aujourd'hui, l'immobilier, pour moi, est la seule possibilité. de lever des millions avec l'argent des autres et en plus de faire de la plus bonne. Tu connais certainement ce proverbe qui dit que tous les riches... du monde ont tous commencé par l'immobilier, les rock-fader, les Trump, etc. Et c'est vrai. C'est vrai, en France, je défile quiconque. Parce que j'ai souvent, sur les réseaux sociaux, des débats avec des mecs qui te disent « Mais non, l'assurance vie, ça ne rapporte plus sur 20 ans ou la bourse sur 100 ans, ça ne rapporte plus que l'immobilier. » Certainement. Sauf qu'aujourd'hui, la banque ne te prêtera pas d'argent pour investir en bourse. La banque ne te prêtera pas d'argent pour investir en crypto, encore moins. Alors que la banque te prêtera de l'argent pour investir en immobilier. Donc, quand on n'a pas d'argent, Quand on n'a pas de patrimoine, de capital pour commencer, il faut commencer par l'immobilier. Et ensuite, commencer à se diversifier et se faire plaisir. Certains dans les montres, d'autres dans le vin, d'autres dans l'art. Moi, je suis très admiratif de ça. Moi, aujourd'hui, je fais de la bourse, je fais de la crypto, beaucoup. J'adore ça, mais ce n'est pas bien parce qu'on perd beaucoup d'argent. Ceux qui suivent la crypto ont gagné. Je me rappelle, des fois, dans la nuit, je me lève, j'ai fait fois deux, fois trois, et une heure après, j'ai tout perdu. émotionnellement c'est pas simple mais je comprends l'attrait qu'ont ce genre de raccourcis parce que c'est vrai que tu mets 1000 balles moi j'ai des gens qui font x100 c'est vrai que c'est tentant je connais des exemples de gens qui ont acheté des immeubles grâce à l'immobilier grâce à la crypto, waouh, je dis bravo mais c'est vrai que c'est des raccourcis très dangereux donc prendre des risques, oui mais de manière mesurée Donc l'immobilier, franchement, je reste convaincu que c'est un truc à faire, mais c'est vrai qu'après, il y a l'entreprenariat. Je pense que dans la hiérarchie, l'entreprenariat, c'est peut-être, ou le reprenariat d'ailleurs, la reprise d'entreprise, c'est peut-être l'étape finale. En plus, il y a un côté social, un côté humain que moi j'adore, qui serait pour moi l'étape d'après. Donc oui, la bourse, la crypto, l'assurance vie. Dans les PME, j'investis un peu dans les PME. Petites ou pas, d'ailleurs pas que des petites PME dans des boîtes. En France, c'est Silicon Valley, des choses comme ça. Mais c'est passionnant, je trouve ça passionnant. Mais pour l'instant, je n'ai pas gagné d'argent avec ça. C'est plus des pertes d'argent qu'autre chose. Mais voilà, il faut le faire quand tu peux te permettre de le faire. Bien sûr. Je ne sais pas si c'est clair par rapport à ça. Mais les montres, je ne connais rien aux montres, mais je suis tellement admiratif des chiffres, des fois, de dingue. les gens te sortent des prix de montres qui revendent il faut prendre le temps de s'intéresser à ça l'art, ceux qui s'y connaissent et un plaisir personnel ça peut être une source d'optimisation fiscale et accessoirement de plus-value et d'enrichissement c'est pour ça que je te disais il faut être ouvert et curieux la curiosité la belle qualité la curiosité est un vilain défaut non je crois pas c'est un vilain défaut pour une société qui veut t'enfermer dans ce monde case, faire un peu de philosophie peut-être politique, je pense que la curiosité oui, c'est quand tu commences à trop réfléchir c'est jamais bien il y a une chose positive qu'on m'a apprise pendant mes études avant l'école de commerce, c'est à tout critiquer ça tombe très français mais je trouve ça très bien La critique en anglais, ça peut être positif, pas forcément négatif. C'est très cartésien de remettre en question les choses établies. Pourquoi le CDI ? On m'a toujours dit que le CDI, c'est la base, c'est la voie royale. Pourquoi ? Pourquoi passer son bac, ce serait obligatoire ? S'il y a des gens qui s'éclatent dans les métiers manuels, mais je sais pas, faites-le, allez-y, foncez. Pourquoi il faut passer tel concours ? Non, pas du tout. La difficulté, c'est de savoir ce qu'on veut. Et ça, je reconnais que quand on est jeune, ce n'est pas simple. Mais de l'intérêt de parler aux gens. Des fois, on sait ce qu'on ne veut pas, plus que ce qu'on veut d'ailleurs. Mais c'est pour ça qu'il faut essayer. On voit si ça plaît ou pas. Ça ne plaît pas, on change. Et un peu comme la bataille navale, on finit par toucher le bateau. C'est un peu ça l'idée. Moi, j'ai touché l'immobilier par hasard, ça ne m'a plus. Jusqu'au jour où ça ne me plaira peut-être plus. Mais j'ai essayé. et c'est vrai qu'il faut essayer pour ne pas avoir peur de prendre des claques il faut remonter en selle toi tu as fait ton bar à chocolat je ne sais pas si ça t'a plu, je ne sais pas si tu as gagné de l'argent avec mais tu l'as fait et ça bravo, rien que ça le podcast que tu fais c'est du taf moi je suis très admiratif j'aurais envie de le faire, je n'ai pas le temps, pas le courage de le faire je voulais faire des youtube, des formations plein de choses que je n'ai jamais faites je pense que j'ai des choses à dire mais je n'ai pas le courage mais pour ceux qui écoutent essayez de trouver ce qui vous plaît, faites-le, tant pis si vous le faites mal, mais faites-le. Il vaut mieux fait que parfait, tu connais ce proverbe, mais c'est tellement vrai. Il y a des gens qui te coupent un cheveu en quatre, qui ne feront rien tant qu'ils n'auront pas tout validé, résultat des courses, ils feront rien. Et moi j'ai des clients, aujourd'hui avec l'habitude j'arrive à les sentir, mais il y a des gens qui sont... tu les écoutes, ils sont motivés, ils ont lu tous les livres, ils ont fait toutes les formations, ils ont lu toutes les vidéos. Je pense qu'ils en connaissent peut-être même plus que moi en fiscalité.

  • Speaker #1

    Mais c'est le pire, ça. C'est le pire. Plus tu en sais, moins tu en fais.

  • Speaker #0

    Exactement. Je cite toujours, dans les autres interviews que j'ai eu le plaisir de faire, je cite toujours l'exemple de mon pote d'Airbus, qui m'a écouté la dernière fois, qui m'a dit qu'il s'était reconnu, qui me citait... il y a déjà 10 ans, qui me disait « Oui, je m'intéresse à l'immobilier, mais je ne veux pas investir parce que ce n'est pas le bon moment. » Et il me parlait de la cour de célèbre économiste qui s'appelle Frigitte, qui disait en gros « Le prix de l'immobilier, c'est trop cher par rapport au budget des Français. Donc, ce n'est pas le bon moment. Les prix vont obligatoirement baisser et j'investirai à ce moment-là. » Il avait raison. Sauf que 10 ans plus tard, à la fin, C'est toujours aussi haut, voire encore plus. Résultat des courses, il a perdu 10 ans. Alors que pendant 10 ans, il aurait peut-être pu rembourser toute ou partie de son truc et vivre de ça. Donc, je pense qu'à un moment donné, il faut prendre des risques. À un moment donné, il faut avoir une espèce de petite folie en soi aussi. C'est vrai que prendre des risques, nous, on a des amis en commun qui se reconnaîtront, Pauline, pour ne pas la citer, qui avaient un job. pépère, plutôt sécuritaire, mais qui a pris le risque d'eux. Et si elle se plante, tant pis, elle aurait essayé, mais elle ne se plantera pas. Elle ne se plantera pas parce que, et je pense que vous êtes beaucoup, et toi la première, à avoir ça, parce que vous avez envie, vous avez l'envie de changer les trucs, vous avez envie de casser la situation actuelle. En fait, on est des espèces de révolutionnaires. En fait, les mecs qui créent leur boîte, les mecs qui quittent leur CDI, qui quittent leurs épouses, leurs femmes, tout ça. c'est des gens qui se disent ça c'est pas normal je vais faire quelque chose pour changer mes choses et l'immobilier n'est qu'un moyen je n'ai pas l'intention de révolutionner mais l'immobilier te permet d'avoir les moyens de faire autre chose et de vivre ta passion ma mission c'est ça c'est d'aider les gens à passer à l'action d'essayer de les aider à prendre le moins de coups possible parce qu'on en prend tu ne me verras jamais dire nulle part je suis peut-être un des... pas le seul, mais je suis un des rares, tu ne me verras jamais dire que l'immobilier, c'est passif. Tu ne me verras jamais dire que l'immobilier, c'est pour les rentiers, l'immobilier, c'est les pieds en éventail. Mais tellement pas. Je te citais l'exemple de la porte volée, j'ai encore eu tout à l'heure, dans la même journée, j'ai eu un toilette bouché, avec tout ce qui va dans les toilettes qui est ressorti, des locataires Airbnb en panique, un plan B à trouver à 19h, juste avant qu'on s'appelle. Voilà. Ce n'est pas simple, c'est pénible. Je comprends que les gens, ça les fatigue, ça les épuise. Mais si vous avez envie de changer les choses, faites-le. Faites-le avant de regretter.

  • Speaker #1

    Et tu parlais, tu disais que tu avais des projets. Je suis curieuse.

  • Speaker #0

    Plus tard ? Maintenant ? Oui,

  • Speaker #1

    plus tard.

  • Speaker #0

    C'est ça la magie de l'entrepreneuriat, que je ne connaissais pas. C'est que quand tu mets le doigt dans quelque chose, en fait, il y a plein d'idées qui… C'est comme du popcorn, tu sais. Ça saute dans tous les sens. Moi, j'ai plein d'envie. J'ai plein d'envie. Vraiment, le truc qui m'anime, qui m'a toujours animé, c'était... J'ai toujours eu cette envie de reprendre des boîtes. Je pense à quelques formateurs qui sont des amis et qui font ça merveilleusement bien. Je trouve ça super. Et qui, en plus, me disent qu'ils peuvent gagner beaucoup d'argent. Mais au-delà du côté financier, moi, j'ai toujours eu envie d'aider les gens. C'est peut-être mon côté... J'ai beau gagner de l'argent, mais je n'en ai pas moins côté un petit peu social, je ne sais pas si c'est le terme. J'ai envie d'aider les gens, j'ai envie d'aider des vieilles boîtes à redémarrer, j'ai envie de créer des emplois, j'ai envie de créer de la valeur ajoutée. Et effectivement, racheter des boîtes, c'est un truc qui m'anime beaucoup en ce moment. Racheter plus que créer d'ailleurs, parce que créer c'est compliqué. J'ai créé la mienne, ce n'est pas simple. Franchement, je ne pensais pas à quel point ce serait compliqué. et long en fait parce que quand t'es salarié c'est vrai que t'es pépère tu te poses pas ces questions la mutuelle le téléphone la carte d'éthique mais le jour où tu te retrouves seul je savais même pas qu'il fallait la mutuelle la prévoyance je savais même pas et je sais toujours pas les contrats de photocopieuse le truc pour le péage c'est compliqué alors que reprendre une boîte évidemment c'est l'avantage c'est que tu pars de quelque chose d'existant qui a juste besoin d'être redynamisé et puis c'est le côté social Moi je suis... Le pire qui puisse arriver, moi, c'est des gens qui perdent leur emploi. Ça, c'est quelque chose que je ne comprends pas. Enfin, que je comprends, oui, mais qui me fait une peine folle. Donc, oui, moi, j'aurais envie de ça à terme. Et pourquoi pas, oui, une fondation aussi. On va être transparent avec toi sur les enfants, les choses comme ça. Ça, c'est des choses dont on discute avec mon épouse. Mon rêve absolu, je le dis aujourd'hui, on est quoi, le 7 février 2025, on tourne cet épisode, ce serait d'acheter une grande maison. Déjà, d'aimer à toute ma famille dedans, pas à côté. c'est pour ça qu'il faut une très grande maison ma belle-mère à 2 hectares ma mère à 2 hectares mais quand même au même endroit parce que le pire truc ce serait de je n'accuse personne et je comprends qu'il y a des situations qui font que mais je me considérerais vraiment comme un mauvais fils si je devais demain mettre mes parents dans un institut spécialisé sauf raison médicale évidente voilà je sais la charge que c'est, je sais le boulot que c'est, je sais le temps que c'est, le coût que c'est d'avoir une personne malade chez soi, mais je le prendrais comme une défaite personnelle si je n'étais pas foutu de donner mes parents comme ils ont pu m'aider plus jeune, ou ma belle-mère, ou voilà. Déjà, mon rêve, ce serait effectivement ça, même si au quotidien, je sais, je te parlais du fait que j'avais recruté mon épouse, ce n'est pas simple, ce n'est pas simple. Des fois, elle oublie, à la maison, c'est à lui de le demander, elle oublie du coup, au boulot, au moins. C'est moi. Mes rêves, ce serait ça. Il me reste encore 20-30 ans. Mais voyager, profiter, faire un tour du monde avec mes enfants, essayer de profiter tant qu'on peut encore.

  • Speaker #1

    Parce que le temps passe vite. C'est ce qu'on disait.

  • Speaker #0

    Bien, le temps passe vite.

  • Speaker #1

    Et tu arriverais du coup à définir rapidement ?

  • Speaker #0

    Oui, pardon.

  • Speaker #1

    Non, ta vision de riche et heureux. Parce que tu en as beaucoup parlé là tout du long. Tu as trouvé plein de définitions au mot riche, plein de définitions.

  • Speaker #0

    Parce que j'aime bien ton titre en fait. C'est vrai, je l'aime bien parce qu'il y a tellement de podcasts, de trucs où le mot riche, ça on l'a. Libre, riche, on le retrouve tout le temps. Le heureux, finalement, pas tant que ça. Parce que j'en connais tellement qui sont riches et malheureux et pas heureux. A l'inverse, il y en a qui n'ont pas d'argent, mais qui sont très heureux. Moi, je te dis, mes parents n'avaient pas d'argent. Et franchement, je le répète, on a été très heureux avec ma soeur. Donc, les deux, en fait, c'est limite paradoxal. Vu de l'extérieur, je me dis, en fait, quand tu es riche, tu n'es pas heureux. Tu n'as pas besoin d'être riche pour être heureux. Donc, les deux, je trouve que ce serait l'espèce de symbiose parfaite,

  • Speaker #2

    de l'idéal,

  • Speaker #0

    la synthèse parfaite. Parce que quand tu es riche, tu peux te permettre de faire des choses qui te rendent heureux. Ce qui n'est pas forcément le cas quand tu n'as pas les moyens d'eux. Donc, moi effectivement, j'interroge beaucoup sur la définition parce que, en plus, je le vois juste derrière toi. Mais je trouve ça intéressant que tu aies mis les deux mots l'un avec l'autre parce qu'on pense souvent que l'argent fait le bonheur. ou que ça y contribue d'ailleurs, mais c'est vrai que le bonheur, en fait, il est souvent, je pense, en soi, c'est plus sa façon d'apprendre de la vie. C'est plus la manière de danser sous la pluie, si tu me permets cette image. Je pense que ça vient d'abord de travail personnel ou de l'éducation, d'ailleurs, l'argent n'est que la conséquence. Je te disais, moi, l'argent, un petit peu maintenant, c'est la conséquence de tout ce que mes parents mon donné et de toutes les expériences positives ou négatives que j'ai vécues. Je ne me suis pas levé en disant je veux être riche. Pas du tout. Par contre, je veux être heureux. C'est riche pour être heureux. Finalement, on aurait peut-être pu le reformuler comme ça. Moi, le plus important, c'est d'être heureux.

  • Speaker #1

    Après, dans ce que tu expliques, tu mets beaucoup le mot riche avec riche financièrement. Mais tu l'as dit au début, ta vraie richesse, C'est ta famille, c'est ton temps, c'est tes opportunités, c'est toutes tes expériences. Et c'est ça aussi, moi, que j'aime bien dans mon titre, c'est que justement, il y a plein d'interprétations possibles. Et oui, tu peux être riche et heureux dans le sens où tu es riche de tout ce qui t'apporte du bonheur.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai. Et ce que j'apprécie d'ailleurs, c'est qu'on n'a pas parlé de chiffres. C'est bien, c'est très bien. On n'est pas là pour étaler ce que c'est le cas dans d'autres trucs. on n'est pas là pour étaler, pour dire j'ai fait ça, j'ai fait ça, j'ai tant d'investissements, on s'en fout, on s'en fout, on s'en fout, là regarde les... Il est tard, alors on continue. Moi, j'ai beaucoup de plaisir à échanger avec toi. Je ne sais pas si ça s'implique. Ce n'est pas une corvée. Alors que souvent, le boulot, c'est une corvée. C'est ce que je disais au début. C'est une torture. Non, non, il faut prendre du plaisir dans ce qu'on fait. Finalement, tu vois, c'est la conclusion de ce qu'on disait au début. Il faut prendre du plaisir, sinon, quel intérêt ?

  • Speaker #1

    On va quand même arriver sur la fin. de faire des chants, même si moi aussi, je prends beaucoup de plaisir.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas de problème, il est tard.

  • Speaker #1

    Mais ça, j'ai le réveil à 4h45 demain matin.

  • Speaker #0

    Bravo à toi. Mais ça, bravo. Pardon, je me permets. Merci. Je ne sais pas si tu l'as dit dans tes autres podcasts ou pas, mais juste avant que l'entretien commence, on a passé une petite demi-heure, trois quarts d'heure à discuter tous les deux. Toi, tu as un objectif en tête. Il y a un chien qui te regarde, etc. Et tu n'as pas peur de te lever à 4h45, de bosser. En plus, c'est physique ce que tu fais. Je ne sais pas si les gens le savent, donc je ne vais pas trop développer, mais c'est physique. Ce n'est pas forcément péjoratif, mais ce n'est pas glorifiant. Je pense que tu n'avais pas ça en tête au départ quand tu as commencé. Mais tu as ton objectif en tête. Tu as peut-être même des images. Tu sais, il y a des gens qui ont des images de ce qu'ils veulent pour plus tard. Et tu fonces, quitte à en pâtir, quitte à en souffrir, quitte à... Eh bien, bravo. Bravo. Moi, je trouve ça génial. Merci. Non, mais c'est vrai, c'est vrai. Et encore une fois, le temps que tu prends pour essayer de répondre ce message à d'autres, bravo aussi, parce que c'est des espèces de secrets que les gens se gardent pour eux-mêmes. Le bonheur, c'est un secret que personne ne peut partager.

  • Speaker #1

    Tu sais quoi ? D'habitude, je pose la question, je te laisse le mot de la fin, vas-y, s'il y a quelque chose à rajouter, à partager et tout, je crois qu'en fait, le mot de la fin, ça va être ça. C'est toi qui me fais un compliment. Merci.

  • Speaker #0

    Non, mais je le pense.

  • Speaker #1

    Je vais être égoïste sur cet épisode et prendre ce mot de la fin. Ça me rend plaisir.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Merci une fois en tout cas pour ce temps.

  • Speaker #1

    Merci à toi et puis de toute façon, on se revoit bientôt.

  • Speaker #0

    Avec plaisir. A bientôt. Bye bye.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #3

    Et voilà, cet épisode est terminé. Merci infiniment d'avoir pris le temps de l'écouter. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, partagez-le avec votre entourage. Et n'oubliez pas que vos retours sont précieux. Alors n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. ou un commentaire sur le post Instagram de l'épisode sur le compte Riche et Heureux. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram personnel GreenEyesUniverse. Et souvenez-vous, c'est en avançant ensemble qu'on se construira la vie qu'on mérite, pleine de richesse et de bonheur. Merci encore pour votre écoute et votre soutien, et je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bye !

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