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#68 : Immobilier et reconversion : son parcours pour transformer ses compétences en force. Avec Cindy cover
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Riche et Heureux - Liberté financière

#68 : Immobilier et reconversion : son parcours pour transformer ses compétences en force. Avec Cindy

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54min |24/03/2025
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Description

Dans cet épisode du podcast Riche et Heureux 🎙️, découvre le parcours inspirant de Cindy Portier, mandataire immobilier 🏡, qui a réussi sa reconversion en immobilier en utilisant ce qu’elle avait appris dans ses précédents métiers.


Après des débuts dans le tourisme ✈️ et le commerce 💼, Cindy a franchi le pas vers l'immobilier et accompagne aujourd’hui des investisseurs 💰 et marchands de biens.


Elle nous parle de ses défis 💪, de son adaptation aux réalités du terrain, mais aussi de la manière dont elle a transformé ses compétences pour bâtir une activité alignée avec ses valeurs 🌱.


Écoute cet épisode pour découvrir :


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📧 Pour me contacter c'est par là: the.green.eyes.universe@gmail.com

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si l'argent faisait réellement le bonheur ? Bienvenue à tous dans le podcast Riche et Heureux, l'endroit où la richesse et le bonheur se rencontrent pour créer la vie qu'on mérite. Je m'appelle Aurélie et c'est là mon objectif, atteindre la liberté financière et vivre ma best life. Mais pas toute seule, j'aimerais vous emmener avec moi, car être riche mais seule, c'est pas terrible. C'est pour ça que je vous invite à me rejoindre chaque lundi à 6h autour d'un épisode en solo. ou en compagnie d'unité qui nous partagent leur parcours, leur expérience et leur connaissance pour booster notre mindset sur l'argent et nous aider à construire notre propre liberté financière. Retirez-moi également sur Instagram, sur le compte Riche et Heureux pour suivre les aventures du podcast ou sur mon compte GreenEyes Universe pour avoir les backstage de mes aventures personnelles et professionnelles. Je vous souhaite à tous une enrichissante écoute. Bonjour à tous, bonjour Cindy, j'espère que tu vas bien.

  • Speaker #1

    Salut Aurélie.

  • Speaker #0

    Salut. On démarre un nouvel épisode de podcast en mode interview. Et c'est toi, mon invité du jour. Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    On en parlait un peu en off. On s'était déjà rencontrés dans la vraie vie. Parce que d'habitude, on discute en interview, sur Insta, tout ça, mais on ne s'est pas encore rencontrés dans la vraie vie. Nous aussi. Mais on n'arrivait plus à remettre la date. C'était il y a un peu plus d'un an lors d'un apéro IMO sur Villefranche organisé par Alex de la team Arta et Immobilier.

  • Speaker #1

    Oui, organisé par notre cher ami Alexandre et ça date d'il y a un an je pense. D'ailleurs, il s'est passé pas mal de choses depuis un an, donc trop cool. On s'est donné des nouvelles et puis ce serait cool de se revoir en vrai aussi d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Et que Alex refasse des erreurs. que moi j'en fasse aussi parce qu'en vrai on m'a déjà demandé d'organiser un petit peu des apéros avec le réseau que j'ai je pense que j'arrive à pas mal de monde donc ça pourrait être intéressant ouais après c'est vrai toi t'es sur Lyon ?

  • Speaker #0

    oui je suis sur Lyon ouais et moi c'est pour ça que j'aimais bien Villefranche parce que ça m'évite de rentrer justement dans Lyon je m'étonne voilà t'as compris c'est pour ça que du coup c'est après J'ai eu d'autres projets et moins de temps y est accordé. Mais c'est vrai que quand il y a des apéros émous sur Lyon, en fait, je décline à chaque fois parce que je ne me vois pas. Le trajet déjà me dure une heure, mais il peut vite devenir une heure et demie.

  • Speaker #1

    Oui, surtout les soirs de semaine. Et la ville de Lyon, on connaît, ils ne veulent plus de voitures en presqu'île. Donc, tu vois, c'est vrai de se garer. Donc, je comprends.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Il faut refaire vers Villefranche. Ou à Mâcon.

  • Speaker #1

    Mâcon, c'est encore plus loin. Oui. Pourquoi pas l'occasion.

  • Speaker #0

    Du coup, tu bosses dans l'immobilier. On va en parler un peu plus dans cet épisode. Mais avant ça, question signature, on va dire, du podcast. Quelles ont été Les toutes premières sources de revenus, donc l'officielle, la première fois que tu as gagné de l'argent de manière officielle ou que tu as reçu une fiche de paie, et l'officieuse, si tu as eu des petits business cachés dans ton enfance, dis-nous tout.

  • Speaker #1

    Écoute, c'est une très bonne question, mais j'ai beau réfléchir, j'ai toujours eu des rémunérations officielles, on va dire. Je n'ai jamais fait de business dans la cour de récré pour gagner un petit peu d'argent liquide, non pas du tout. Ma première rémunération, c'était, je pense que ça devait être en première ou terminale. En fait, je bossais pendant les vacances scolaires, là où travaillait ma mère. Elle avait réussi à m'avoir un poste de standardiste dans une clinique, enfin dans la clinique où elle travaillait d'ailleurs. Donc voilà, je bossais les... Les vacances scolaires et les vacances d'été. Je bossais aussi les dimanches. Et je me rappelle que je faisais mes devoirs, mes DM de philo les dimanches après Blabla. Parce qu'il n'y avait pas non plus foule. Donc, tu t'ennuyais pas mal. Mais voilà, c'était mon premier contact avec des... Ce n'était même pas des clients, c'est des patients en fait. Donc, c'est assez différent aussi. Mais ouais, c'est ça. C'est plutôt ça. Et puis après... Après... Après, en BTS, j'ai fait des stages, mais qui n'étaient pas rémunérés. Et c'est qu'après mon BTS, j'ai eu d'autres sources de rémunération officielles.

  • Speaker #0

    Et je viens de me rendre compte qu'en fait, je ne t'ai même pas demandé de te présenter. Mauvaise hôte que vous soyez. En fait, moi, je te connais. C'est vrai que je ne me suis pas. Est-ce que tu peux quand même me faire une petite présentation ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Je m'appelle Cindy Portier. Je vais avoir 30 ans le 30 avril, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Ça y est.

  • Speaker #1

    Ça y est, ça y est. On y vient tout doucement. Et je suis sur Lyon depuis à peu près 8 ans. Mais je suis originaire de Clermont-Ferrand.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    du Puy-de-Dôme, c'est à 1h30 à peu près de Lyon, et je suis mandataire immobilier. Donc pour ceux qui ne connaissent pas, je suis conseillère immobilier, mais je n'ai pas la carteté, je ne suis pas comme un agent immobilier, j'appartiens à un réseau de mandataires, et c'est lui qui a la carteté et qui me la fournit, et du coup je suis spécialisée sur les biens avec travaux, donc j'accompagne plus particulièrement des investisseurs locatifs et des marchands de biens. que ce soit en mandat de vente ou en mandat de recherche. Et j'ai une partie rénovation aussi, donc je peux accompagner sur toute la partie rénovation. Après, il m'arrive aussi d'accompagner des particuliers, mais c'est vrai que mon cœur de métier, c'est plus les investisseurs et les marchands de biens. Et je l'ai depuis deux ans, un petit peu plus de deux ans maintenant.

  • Speaker #0

    D'accord. Et comment tu es arrivée là, justement, de ton BTS ? Qu'est-ce qui t'a... Tu avais une prédilection pour l'immobilier ? Ça t'a toujours intéressée ?

  • Speaker #1

    Pas forcément, mais en fait, quand on y repense, justement, à Clermont, j'ai fait un BTS tourisme. Et je me rappelle que mon deuxième vœu pour les études post-bac, c'était BTS profession immobilière. Et tu vois, je ne suis pas partie là-dessus. Donc, j'ai fait un BTS tourisme à Clermont, dans un lycée hôtelier. C'était très enrichissant, mais j'avais envie d'aller un petit peu plus loin. Et c'est après le BTS que je suis venue à Lyon. Donc, j'ai fait une troisième année en bachelor dans une école de commerce spécialisée tourisme. Du coup, de là, j'ai fait un petit peu plus de matière type marketing, management, finances d'entreprise, etc. Donc, plus pour des postes, pas front office du coup, mais plus des postes. qui sont, je ne me rappelle plus comment on dit, mais quand tu es dans les services, pas directement avec le client en fait. Oui,

  • Speaker #0

    je ne connais pas du tout le nom, mais oui, effectivement, je veux juste dire, tu n'es pas à l'accueil, tu n'es pas…

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait, dans mon BTS, j'avais fait beaucoup de postes dans des agences de voyage en relation directe avec le client et je trouvais que ce n'était pas assez… J'aimais beaucoup, mais ce n'était pas assez intéressant. J'avais envie de rentrer un peu plus en détail dans la gestion de projet, comprendre un petit peu plus l'envers du décor.

  • Speaker #0

    La machinerie, comment tout ça fonctionne. Oui.

  • Speaker #1

    Et du coup, je suis partie à Lyon. J'avais aussi envie, je pense, de vivre dans une plus grande ville que Clermont-Ferrand. Parce qu'honnêtement, là, pour le moment, je ne reviendrai pas vivre à Clermont. Tu vois, je trouve que... Tu fais quand même vite le tour, même si c'est une très jolie ville, surtout les alentours avec les volcans d'Auvergne. Tu peux faire pas mal de randos si tu aimes la nature et tout, c'est cool. Mais voilà, j'avais envie d'un petit peu plus. Donc, je suis venue à Lyon. Et à la fin de cette année-là, j'ai fait un stage de six mois dans une agence de voyage à Marrakech. Là, c'était cool. Je voyais vraiment... Côté tourisme, parce que moi, ce que j'avais envie, c'était de voyager. Mais quand tu fais juste un BTS tourisme, tu es à l'accueil d'un office de tourisme ou d'une agence de voyage. Ça ne m'intéressait pas plus que ça. Et après ça, trop enrichissant. J'ai trop aimé le Maroc. J'ai rencontré des gens super cool. Et même à Lyon, ça m'a ouvert un petit peu l'esprit sur pas mal de choses aussi. Et j'ai rencontré des gens hyper intéressants aussi. Et du coup, ça m'a donné envie d'un peu plus voyager. Donc là, j'ai fait une année sabbatique. Et là, j'ai fait pas mal de petits boulots, justement. Je suis revenue à Clermont. J'ai travaillé au McDo.

  • Speaker #0

    Donc, ton année sabbatique, tu l'as fait à Clermont ?

  • Speaker #1

    Oui, entre mon bachelor et mon master, du coup.

  • Speaker #0

    Mais tu n'es pas partie à l'étranger ?

  • Speaker #1

    c'est ça que je voulais dire justement alors en fait j'ai fait un j'ai fait un road trip en Europe de trois mois du coup j'ai un petit peu bossé avant avec la rencontre effectivement pour mettre de l'argent de côté et pouvoir partir ok Mais voilà, donc là, j'ai bossé au McDo, en tant qu'équipière McDo. J'ai fait aussi pas mal d'autres boulots, des inventaires. J'ai bossé dans une blanchisserie. Ça, c'était horrible, vraiment. Vraiment, vraiment, les horaires étaient vraiment durs. J'ai tenu deux semaines, je pense. Donc voilà, mais en tout cas, j'ai réussi à mettre pas mal de côté. Et je suis partie avec une amie à moi en road trip pendant trois mois. On a fait 12 pays en 3 mois autour de l'Europe. Donc, c'était cool. C'était pas mal. On avait fait un petit itinéraire en partant de... La première étape, c'était Bruxelles. On est remonté à Amsterdam, Copenhague, etc. Après, on est revenu vers l'Est. Et on a fini par la Grèce, l'Albanie et l'Italie.

  • Speaker #0

    OK. Moi aussi, j'ai fait un road trip, mais des parcs d'attractions d'Europe. Ah ouais ? C'est en Europe, mais spécialisé parcs d'attractions.

  • Speaker #1

    passionnée par les parcs d'attraction.

  • Speaker #0

    Oui, on aime bien avec mon mari et du coup, on s'est offert ça et on voulait faire aussi la version Etats-Unis. Mais bon, pour l'instant, ce n'est pas le même budget.

  • Speaker #1

    Ils doivent être ouf aussi les parcs d'attraction. Oui. Trop bien. Et puis du coup, après, j'ai décidé de faire un master, donc de revenir à Lyon. Et de là, j'ai fait un master en école de commerce. c'était manager de la stratégie commerciale option marketing digital des noms des traitements c'est quoi ? j'avais un tronc commun management et marketing tout ça et je voulais le faire en alternance et je voulais trouver une alternance dans le domaine du tourisme donc faire le marketing pour un grand hôtel le Donc toujours pas d'immobilier dans tout ça, tu vois. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et en plus, du coup, je n'ai pas du tout trouvé d'alternance dans ce domaine-là. J'ai failli pas faire ce master parce que je crois que j'ai eu mon alternance deux jours avant la date limite. Et en fait, j'ai fait une alternance dans un réseau d'agences d'intérim et de cabinets de recrutement à Lyon, du coup, au siège à Lyon 9e. Et du coup, j'étais chargée de webmarketing. donc j'ai fait ça deux ans en alternance de mon master donc là je suis vraiment rentré dans la dans la vie active dans le monde de l'entreprise quoi j'étais avec une responsable qui était qui avait à peu près mon âge d'ailleurs et ça s'est super bien passé je suis toujours en contact avec elle mais ça va donner un bon aperçu du monde de l'entreprise tu vois ils m'ont gardé ensuite deux ans en cdi donc j'ai fait deux ans en alternance deux ans et lille quatre ans dans la même boîte et avec le même poste. Donc ouais, ça m'a quand même bien formée et j'avais envie de plus quoi encore. Je pense qu'on y vient tout doucement mais ouais, il n'y avait pas d'évolution dans mon équipe. J'avais envie vraiment de mettre mes compétences à mon profit, à moi. Je me rappelle, je m'entendais très mal avec un membre de mon équipe. C'était compliqué aussi sur la fin. Je crois que j'avais des boules au ventre avant d'aller au travail.

  • Speaker #0

    Ça aussi.

  • Speaker #1

    Clairement, tu as envie de faire un truc qui te plaît et de vouloir te lever tous les matins en étant hyper motivée.

  • Speaker #0

    Un tiers de ta journée, c'est ton taf. Donc, si c'est pour... Il y allait avec la boule au ventre.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et de là, alors du coup, on peut passer un petit peu à l'immobilier. En fait, grâce à ce premier CDI, j'ai pu faire un premier emprunt. Et j'ai investi dans un immeuble de rapport, du coup. Mais avant ça, je m'étais formée, j'avais pris une formation sur l'investissement immobilier. Celle de Christopher Wangen, d'ailleurs. Et c'était pendant la période Covid. Je pense qu'il y a pas mal de gens qui se sont... qui se sont intéressés à des domaines différents pendant cette période-là.

  • Speaker #0

    Et justement, pourquoi tu t'es dit, je vais faire une formation en immobilier, je vais acheter un immeuble ?

  • Speaker #1

    Alors moi, mon point de démarrage, on va dire, c'est mon meilleur ami, qui a clairement été intéressé à ça avant moi, et qui m'a dit, mais il y a d'autres possibilités de faire de l'argent, que de te tuer au travail, etc. Chose un peu plus passionnante. Puis toi, tu as l'air d'avoir un esprit assez entrepreneurial, à vouloir te débrouiller par toi-même aussi. Et moi, l'immobilier, ça m'avait toujours intéressée. Même, je me rappelle, quand j'étais jeune, je regardais pas mal d'émissions télé sur les villas.

  • Speaker #0

    C'est des courses.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus ce que c'était, mais oui, de Valérie D'Amido, etc. J'aimais beaucoup aussi. Et du coup, mon pote m'a dit, vas-y, fais la formation. En plus, tu as du temps. Donc, j'étais en chômage partiel. Je n'avais pas besoin de travailler. J'ai fait la formation en deux secondes. Franchement, j'avais grave de temps, donc je l'ai poncé. Et j'ai investi dans un immeuble de rapport à une heure de route de Clermont-Ferrand, à Amber. Je ne sais pas si tu vois ou si c'est entre Saint-Etienne et

  • Speaker #0

    Clermont. Le nom, j'ai déjà entendu le nom, mais après...

  • Speaker #1

    Pour me d'envers, peut-être que tu crois.

  • Speaker #0

    Peut-être.

  • Speaker #1

    Pas mal, voilà. C'est pour ça. Et du coup, alors de là, ça a été une expérience quand même assez ouf. Parce que j'ai eu des gros, gros problèmes avec les artisans que j'ai sélectionnés. Enfin, dont un particulièrement. Donc, tu vois, je venais de me former, mais je pense que c'est aussi le fait de... J'étais plus jeune. Enfin, on peut en reparler, mais tu vois. j'ai réinvesti je suis sous compromis et j'ai mis du temps à y aller, à dire oui et de peur de te tromper il faut que tout soit aligné alors que quand tu viens de finir la formation j'étais déter et je voulais y aller direct et j'ai mis le temps derrière il y a plusieurs choses qui jouent je pense effectivement un peu à la jeunesse en disant

  • Speaker #0

    YOLO tu y vas, tu t'aimes tu as moins peur de certaines choses tu penses poses moins de questions et il y a aussi le fait d'en savoir trop. On en parlait dans notre interview où on disait plus tu en sais moins tu en fais et c'est exactement ça. Tu sais plein de choses et tu te dis merde mais alors du coup ça il faut pas que je passe, il faut pas que je passe et au final tu fais rien alors qu'avant tu prends quand même les informations puisque comme tu dis tu t'es formée mais je sais pas tu y vas et on verra bien.

  • Speaker #1

    Et c'est bien aussi parce qu'en fait, c'est comme ça que tu as l'expérience.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et que tu sais quelles erreurs il ne faudra plus que tu fasses. Donc, en vrai, moi, ça a été hyper formateur. Et que ce soit physiquement et mentalement, surtout mentalement, je pense que c'était une période assez compliquée. Mais oui, oui, carrément. Et là, tu vois, c'était en 2000. C'est quand j'avais 24 ou 25 ans, je pense. Donc, ça va faire cinq ans. Et oui, bon, cinq ans, j'ai appris tellement que du coup, tu as toujours peur de...

  • Speaker #0

    Il faudrait arriver à garder ça dans sa tête, cette petite voix de nous avant, quand on était jeunes et qu'on fonçait. Je vois pareil, le premier appartement que j'ai acheté, j'y suis allée, j'ai acheté. Je ne me suis même pas posé la question. Au final, j'ai fait plein de bêtises. Il y en a qui sont passées. Comme je disais, j'avais mis mon appartement en location courte durée à Marseille. Je ne m'étais absolument pas posé la question s'il y avait de la paperasse à faire. J'ai mis le truc et puis j'ai encaissé et point barre. Alors que maintenant, je sais qu'il y a plein de paperasse à faire et je sais que ça peut me ralentir. Donc, il faut arriver à se dire non, non, on se lance et on prend les choses une par une quand elles viennent.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais l'objectif, c'est de faire les choses aussi correctement et de faire un peu expert sur le sujet. Mais c'est en faisant et en refaisant et en se faisant qu'on y arrive. Donc voilà, donc expérience, ouais, très, très, très, très formatrice. En fait, j'ai pris un artisan trouvé sur Allo Voisin, je crois. J'avais parlé avec plusieurs autres artisans. Je les avais tous fait venir le même jour. Et j'ai expliqué un petit peu le projet. Donc c'était un immeuble de trois lots. Il y avait un appartement par lot. C'était déjà des appartements, donc c'était déjà divisé. Il y avait déjà les compteurs, etc. Donc il y avait pas trop de soucis là-dessus. Et j'ai pris un artisan qui avait... Je trouvais qu'il y avait le mieux compris mon projet, qu'il me relançait un petit peu, qu'il était ravi de bosser sur mon chantier. Et en fait, c'est un auto-entrepreneur tout corps d'État. Alors, j'avais pris un plombier chauffagiste et un électrifiant, mais cet artisan-là me faisait la plupart de la rénovation. Donc, sol, mur, installation des cuisines, réfection des salles de bain. Voilà, les choses assez essentielles aussi. Et en fait, je suis tombée sur un gros menteur alcoolique, on peut le dire, qui buvait plus qu'il n'avait été chantier, qui était également sans domicile fixe, en fait, parce qu'il a squatté mes appart sans me prévenir. Parce que s'il habitait super loin et que c'était vraiment galère pour lui de faire les déplacements tous les jours, j'aurais pu lui dire, bah oui, tu dors dans un des appart, si ça te permet d'avancer plus vite sur le chantier. Et là, en fait... Il a vraiment squatté, mais de manière irrespectueuse. Je suis arrivée un week-end, il pensait que je ne venais pas ce week-end-là, il n'était pas là. Et là, j'ai découvert son matelas, la gamelle du chien, son micro-ondes, sa cafetière, sa télé, et surtout, des mégots de clopes écrasés de partout. Une canette de bière, plein de trucs hyper dégueulasses. Enfin bref, ça a été... assez dur de se sortir de ça. Il ne voulait pas me rendre les clés. J'ai monté un dossier de justice contre lui. Ça n'a pas marché. Et puis, de toute façon, même si ça avait marché, il n'aurait pas été solvable, je pense.

  • Speaker #0

    J'allais dire, justement, comment tu as géré ça ? Parce que, du coup, en plus d'une femme jeune...

  • Speaker #1

    Oui, c'est aussi peut-être pour ça, je pense, qu'il s'est permis un peu de profiter de ça. Donc, oui, écoute, j'ai géré de la manière dont je pouvais. Donc en lui mettant des petits coups de pression, en ayant ma famille aussi qui m'a beaucoup soutenue. Ma famille, mes amis, a été chez lui, enfin chez sa femme. Si c'était sa femme, on ne sait pas vraiment plus en fait chez qui il dormait. Pour aller récupérer les clés. Oui, ça a été assez compliqué. Mais mentalement, je n'ai pas lâché. Je me suis dit, bon, ce n'est pas grave, je vais m'en sortir. J'ai trouvé un autre artisan qui m'a terminé les travaux. Et qui a fait ça très, très bien et qui m'a sorti de la merde. Alors, j'ai perdu deux, trois mois de loyer au départ, mais tout s'est bien goupillé.

  • Speaker #0

    Au final, pas trop de casse.

  • Speaker #1

    Pas trop de casse, oui.

  • Speaker #0

    Pas agréable, mais ça va.

  • Speaker #1

    Et en fait, après, la rentabilité n'était pas si mauvaise parce qu'à l'époque, j'avais eu un prêt à 1,70, le taux.

  • Speaker #0

    C'est la bonne époque.

  • Speaker #1

    Du coup, l'éventualité était plutôt faible. Et donc, ça permettait d'avoir du cash flow positif plus facilement qu'aujourd'hui, en tout cas. Et je crois que j'avais entre 450 et 150 euros de cash flow quand même.

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc oui, alors effectivement, c'était une ville moyenne. Il y a 6000 habitants. Donc, tu as plus le côté rentable et moins le côté... Oui, mais bon,

  • Speaker #0

    c'est quand tu débutes...

  • Speaker #1

    C'est un petit peu l'objectif que j'avais. Je ne voulais pas faire une plus-value à la revente. Et d'ailleurs... Là, je l'ai revendu et j'ai même perdu un peu d'argent. Mais en tout cas, j'ai encaissé du cash flow tous les mois de ma détention. En tout cas, je l'ai gardé.

  • Speaker #0

    Et tu l'avais acheté combien ?

  • Speaker #1

    Il était affiché à 99 000 et je l'avais négocié à 92 000. Il y avait 120 mètres carrés, un truc comme ça. Et j'avais fait un prêt à 135 000, avec les travaux, les frais de détail. Voilà pour ma première expérience. C'est un peu comme ça que je me suis lancée.

  • Speaker #0

    Après, apparemment, ça ne t'a pas arrêtée. C'est bien ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Du coup, j'avais un petit peu le côté investisseuse immobilier, mais aussi le côté entrepreneuse que j'avais envie de développer chez moi. Au bout des deux ans de CDI. boîte d'intérim et de recrutement, j'ai fait une rupture conventionnelle. Je me suis dit, ça ne me convient pas. Le salariat, ça ne me convient pas non plus. J'ai envie de voir ce que je suis capable de faire moi toute seule. Et l'immobilier, du coup, entre l'immeuble de rapport et ce moment-là, j'ai continué à me former, à m'entourer de personnes qui faisaient un petit peu ça aussi. Et voilà, développer un petit peu mes compétences. là-dessus.

  • Speaker #0

    Et puis avec la rupture conventionnelle, du coup, tu avais le chômage, donc ça te permettait...

  • Speaker #1

    En fait, je ne suis pas arrivée tout de suite à la conclusion de me dire, allez, je me lance. Je m'étais quand même dit, est-ce que je ne reprendrai pas un CDI dans le marketing digital ? En fait, c'est mes études. C'est ce pour quoi je suis formée aussi, c'est ce que j'ai l'habitude de faire et ce pour quoi je suis compétente. Est-ce que je ne trouverais pas du coup maintenant un poste dans ce que je voulais faire avant, c'est-à-dire dans l'hôtellerie ou le tourisme ou quoi que ce soit ?

  • Speaker #0

    Et de l'entrepreneuriat dans ce domaine-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, je crois que j'y avais pensé aussi. Je pense que j'y avais pensé aussi. Mais tu vois, ça m'a pris un an en fait. J'ai fait un an de... Donc, j'avais deux ans de chômage, mais j'ai fait un an de chill. Je suis partie un mois à Barcelone. Je suis partie à Bali un petit peu aussi. J'ai continué à... à me former un petit peu sur l'IMO, à regarder un petit peu ce qui se passait. Et au bout d'un an, c'est là que je me suis dit, je me lance en tant qu'auto-entrepreneur, donc en tant que mandataire immobilier, pas dans le réseau dans lequel je suis aujourd'hui, mais dans un autre. et voilà comment je suis arrivée là donc je pense que c'est vraiment la passion de l'immobilier qui est revenue et à force de regarder et aussi de me dire en fait il y a moyen d'avoir une rémunération plutôt intéressante même si les premières années c'est dur, je sais que si je suis motivée et que je me donne cet objectif là, voilà on peut le tenter Et si je ne le fais pas, de toute façon, je vais regretter. Donc, il faut que je tente. Tous mes proches aussi m'ont dit, tente-le. De toute façon, tu as encore un an de chômage. Donc, si ça ne fonctionne pas, ce n'est pas grave. Tu as quand même une rémunération à la fin du mois qui tombe. Donc, lance ton truc et puis tu verras. Et en vrai, j'étais super motivée. Et voilà.

  • Speaker #0

    J'ai l'idée, elle m'a traversé l'esprit, mais il faut qu'elle revienne. J'allais dire, tu te lances en tant que mandataire immobilier, mais au final, tu n'as fait qu'un seul investissement. Tu n'as pas de formation là-dedans. Tu n'as pas eu un…

  • Speaker #1

    Oui, tu n'as pas forcément besoin de… En tant que mandataire, tu n'as pas forcément besoin de… Si je veux la carte T, il aurait fallu que j'aie un BTS profession immobilière. Mais d'ailleurs, là, je peux même la demander parce que si tu as un bac plus 5 dans des… dans des domaines commerciaux, tu peux la demander. Quand tu arrives en tant que mandataire IMO, tu as une formation, en fait. Donc, n'importe qui peut devenir mandataire. Oui,

  • Speaker #0

    c'était la période, justement, post-Covid, où tout le monde, le coiffeur, tout le monde faisait ça. Et que maintenant que les taux sont remontés, on voit les vraies bosseurs et ceux qui savent ce qu'ils font, puisque les autres, ils ont arrêté.

  • Speaker #1

    Mais carrément, j'ai deux, trois agents immobiliers avec qui je bosse régulièrement qui m'ont dit, mais tu n'as pas connu la période. Moi, je n'ai pas connu la période où les taux étaient bas et où tout se vendait super cher. Ils m'ont dit, mais j'avais l'impression de ne même pas travailler, de mal faire mon travail parce qu'en fait, je n'accompagnais même pas les vendeurs et les acheteurs. Et même les investisseurs, il y en avait qui me disaient, mais je suis prête à te payer pour visiter en premier et faire une offre. Et faire une offre, en fait. C'était assez intéressant. Et effectivement, je pense qu'il y en a pas mal qui ont pas tenu, quoi. Professionnels qui ont pas tenu. Mais ouais, donc j'ai juste eu une petite formation au début. Alors moi, j'étais rentrée dans le réseau Aloha, qui est pas très connu. Et en fait, je me suis très, très bien entendue avec le coach formateur qui s'appelait Vance. Et je me suis dit que j'allais être bien accompagnée. Parce que du coup, effectivement, je ne connaissais pas du tout le métier. Et d'ailleurs, il est parti. Donc moi, je suis rentrée en octobre de 2023. Et Vincent est parti en décembre-janvier. Donc je me suis retrouvée un petit peu toute seule parce qu'il n'a pas vraiment été passé. Et ça a été un peu plus compliqué d'ailleurs à cette période-là. Enfin, le début a été hyper dur en vrai. Je me suis remise en question juste avant l'été, donc ça faisait six mois que j'avais commencé, je me suis pas mal remise en question. Parce que j'y arrivais pas, j'avais deux, trois trucs, mais... En fait, justement, quand tu fais une formation de conseillère IMO, t'as les trucs classiques. Alors, il faut que tu sélectionnes un secteur autour de chez toi, cinq kilomètres autour de chez toi, que tu fasses des flyers et que tu ailles les distribuer dans les boîtes aux lettres. que tu ailles te faire connaître auprès des commerces, que tu fasses de la prospection téléphonique, de la pige, on appelle ça. Donc, appeler les particuliers qui ont mis des annonces sur le bon coin et qui mettent bien dans leur description. Oui,

  • Speaker #0

    ça m'a fait petit poil,

  • Speaker #1

    je l'ai dit.

  • Speaker #0

    Je comprends mieux maintenant pourquoi ils écrivent ça.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, pour récupérer des mandats, c'est un peu la manière la plus rapide, on va dire. Et moi, je me suis dit, mais c'est horrible. Déjà, la prospection téléphonique, je n'en ai jamais fait. Moi, je faisais du marketing digital. Donc, moi, je créais des stratégies pour que les gens viennent à moi sans que moi, je les appelle, en fait. Donc là, c'était tout l'inverse. Déposer des flyers dans des boîtes aux lettres, déjà rentrer dans des copropriétés à Lyon, ce n'est pas possible, à part si tu sonnes à l'interphone de tout le monde.

  • Speaker #0

    Tu attends que quelqu'un rentre et hop, tu t'enquilles.

  • Speaker #1

    Et je me sentais vraiment mal de faire ça. Et je voyais qu'il n'y avait pas forcément de retombées. Je ne suis pas du tout connue dans le monde de l'immobilier, surtout dans mon quartier. Je démarre tout juste. Donc, ouais, c'était assez compliqué.

  • Speaker #0

    Et de là, à l'été, du coup l'été 2024 ? Non. En fait, je t'ai dit octobre 2022,

  • Speaker #1

    mais je crois que c'était... Tu m'as dit octobre 2023.

  • Speaker #0

    Je t'ai dit octobre, mais je t'ai dit c'était octobre 2022, du coup je pense. Ouais, parce que là, ça fait deux ans, donc... Bon bref, je suis toujours perdue.

  • Speaker #1

    Le temps passe vite.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pourrais pas t'aider là-dessus.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis dit, soit j'arrête, soit je prends une formation. Donc là, j'ai pris la formation disrupteur immobilier de Cédric Laporte. Et j'avais une coach qui s'appelle Anne Boucaud, que je salue, qui m'a accompagnée pendant six mois. Et là, c'était vraiment un coaching personnalisé en fonction de ce que je voulais faire et ce que j'avais en place pour mon activité. Et c'est justement ce qu'il me fallait parce que... C'est grâce à ça qu'on a établi une stratégie de prospection qui me correspond.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire, tu as adapté ta profession.

  • Speaker #0

    Là où on est les meilleurs, c'est quand on se sent aligné dans ce qu'on fait. Donc elle m'a dit, toi tu es forte sur les réseaux sociaux, tu aimes bien ça, tu sais faire. C'est ce que je me suis dit moi aussi. En fait, il fallait sélectionner trois systèmes de prospection. favoris en gros. J'ai sélectionné le digital évidemment, donc les réseaux sociaux. C'est ce que je fais la plupart du temps pour prospecter et me faire connaître. Le networking, donc participer à des after-work et se faire du réseau. Et en troisième, il fallait quand même de la prospection pour choper du mandat un peu plus rapidement. Donc la pige, j'ai dû me forcer à le faire. Même si c'était très dur au final quand en fait t'as des retombées positives et tu sens que Merci. que tu es alignée avec ce que tu racontes, alors qu'avant, je ne l'étais pas du tout. Donc voilà, ça m'a bien servi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux détailler un peu plus justement ce que tu fais, ton métier mandataire, ça consiste en quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Du coup, c'est aussi grâce à cette formation que je me suis spécialisée sur l'accompagnement des investisseurs locatifs et des marchands de biens, et du coup sur les biens avec travaux, parce qu'en général, c'est... Donc moi je me sentais pas à l'aise à accompagner des particuliers, sans vouloir dénigrer qui que ce soit, mais accompagner papi, mamie à vendre sa maison à côté de chez moi, ça me plaisait pas forcément. Et voilà, donc je me suis spécialisée sur les biens avec travaux, donc je fais principalement de l'appartement. Et dans mon activité, c'est de récupérer des mandats de vente et de les faire correspondre à des acquéreurs. Donc moi, je fais la partie vente et la partie chasse aussi. Il y a beaucoup de mandataires qui ne font que de la vente. Ou sinon, la chasse, c'est des chasseurs immobiliers, tout simplement. Mais en fait, moi, je fais un petit peu les deux parce que du coup, j'accompagne les investisseurs locatifs à trouver leur prochain projet d'investissement. Donc pour tous les gens qui n'ont pas forcément le temps de faire des visites, qui n'ont pas forcément les connaissances, qui ne sont pas sur place ou qui ont besoin d'être assurés, qui ont besoin d'un accompagnement. Donc sur trois mois, je les accompagne en fonction de leurs objectifs, de leur budget. S'ils veulent faire plutôt une colocation sur Lyon, s'ils veulent plutôt faire de la division d'appartements, s'ils veulent un immeuble de rapport sur Lyon ou alentour de Lyon. Et après, je peux les accompagner aussi sur toute la partie travaux. Donc, pour du client. Pour des gens qui n'ont pas forcément d'artisan dans leur réseau et qui ne sont pas sur place ou quoi que ce soit, ou qui ont envie d'un truc vraiment tout prêt à la location.

  • Speaker #1

    Ok. Et la partie rémunération, ça fonctionne comment ?

  • Speaker #0

    Et la partie rémunération, depuis septembre, j'ai changé de réseau. J'appartiens à un réseau qui s'appelle Valio, qui n'est pas connu sur Lyon. Je suis la première à avoir rejoint ce réseau sur Lyon. Ils sont surtout sur Paris. C'est une startup qui s'est montée il y a trois ans. Et on a un concept assez innovant. On a des architectes en interne, en fait, qui bossent principalement sur nos projets. Et du coup, quand on a un mandat de vente d'un appartement qui est complètement à rénover, L'architecte vient nous faire les plans futurs pour l'acheteur, les projections virtuelles. Donc, dès qu'on commercialise, l'acquéreur a la possibilité de se projeter tout de suite et de rénover. Donc, ça aide pas mal à la commercialisation. Et puis, on a un outil aussi de devis travaux en interne aussi. Donc, ça permet à l'acheteur... soit au particulier, soit à l'investisseur, de voir tout de suite quels travaux il a besoin de faire pour trouver. Oui,

  • Speaker #1

    c'est bien un maché de travail.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, ça aide pas mal. Parce qu'en fait, ce qui rebute un petit peu les gens sur des biens avec travaux, c'est qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. Le coût des matériaux a augmenté, ils ont peur de se tromper, ils ont peur de tomber sur des artisans un petit peu comme moi.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et puis après, en plus, la finalité, au final, c'est de, comme tu disais, de vendre, de trouver l'acquéreur du bien que vous avez. Donc, effectivement, il faut mettre toutes les chances de son côté. Tu dis pouvoir se projeter avec de la déco. C'est les points, entre guillemets, les gros points importants, c'est ça. C'est les travaux, la déco, je me dirais même la gestion après. Je ne sais pas si...

  • Speaker #0

    Oui, si on ne parle que de l'investissement locatif, moi, je fais toute une étude de rentabilité locative aussi. Donc, voilà, toujours dans l'esprit de vouloir projeter l'acheteur et qu'il puisse se positionner en toute connaissance de cause et qu'il puisse avancer dans son projet.

  • Speaker #1

    Et donc, pour en revenir à ma question, c'est vrai que c'était la rémunération.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, la rémunération. Donc, moi, je suis rémunérée 75 % de la commission. Si je n'ai pas besoin de faire appel à mon architecte, parce que ça m'arrive de vendre des biens qui sont déjà clés en main, ou qu'il n'y a pas besoin de plan d'archi en tout cas. Et sinon, après, je suis rémunéré aux deux tiers, donc c'est 67% je crois, de la commission. Et après, c'est un petit peu moi qui fixe ma commission en fonction de mon client, en fonction du projet. Quand j'accompagne des marchands de biens, en général, je suis à 4%. Donc, s'ils vendent un plateau 100 000 euros, c'est un studio ou un T2 sur Lyon, 100 000 euros, moi, je prends 4 %. Et du coup, je garde 75 %. 15,60, c'est

  • Speaker #1

    4 %. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est TTC. Après, il faut que tu enlèves la TVA. Ah oui, c'est important. Et après, il faut que tu enlèves… Alors, quand j'étais encore en auto-entrepreneur, c'était 25 % d'URSSAF. Là, je viens de passer en EI. Ça va être ma première année, je ne sais pas encore trop combien je vais devoir payer de cotisations, etc. Mais voilà, donc tu as enlevé 25% à mon réseau, 20% TVA et 25% du RSAF, donc il te reste moins la moitié.

  • Speaker #1

    Et tu es arrivée à te… enfin tu étais encore au chômage quand tu as lancé ça ? Oui, j'ai lancé.

  • Speaker #0

    encore chômage parce qu'effectivement tu mets déjà très très longtemps à avoir un premier mandat de vente, à avoir la confiance des vendeurs et à savoir vendre c'est que une fois que j'ai vraiment établi toute ma stratégie autour de l'investissement locatif, marchande bien bien avec travaux donc là j'ai vraiment poussé ma communication, je me suis mise à publier sur LinkedIn presque tous les jours, moi je pense que c'était tous les jours, sur Instagram aussi sur Instagram, ça devait être trois fois par semaine, une newsletter une fois par mois, participation à des after-work une à deux fois par mois. J'essayais minimum une fois. Et après, je faisais de la prospection téléphonique, mais en ciblant vraiment des biens avec travaux sur lesquels je pouvais avoir un discours clair et qui correspond avec ce dont je sens besoin. Et là, tout de suite, c'était beaucoup plus clair. Et petit à petit, je me suis fait ma visibilité autour de cette Ausha. Et en plus, c'est ce qui me passionne. Donc, en fait, c'est ça qui est trop bien. Parce que du coup, je n'ai pas l'impression de bosser. Et de là, ça a commencé à plutôt bien marcher. Donc, l'année dernière, 2024, pour donner des chiffres, j'ai fait 35 000 de chiffre d'affaires pour moi. Donc, ça me faisait 2200 net par mois, je crois, avec l'URSSAF, avant imposition. Et là, tu vois, sur les six premiers mois de l'année 2025, de ce qui est prévu en signature d'actes et qui sont sous compromis, je dois être déjà à 38 000 de chiffre d'affaires. Donc, en fait, il faut quand même bien deux, trois ans d'entreprenariat et d'actions récurrentes. Et il ne faut pas lâcher. C'est là que ça... C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est l'épisode du jour, puisqu'on enregistre un lundi, où je parle justement du side business que j'ai lancé, qui est du retail arbitrage, donc l'achat-revente sur Amazon. Et j'ai fait une FAQ, parce que ça intéresse pas mal de personnes, et une des questions, c'était comment tu te rémunères ? Est-ce qu'on peut se rémunérer, même partiellement, rapidement ? Et en fait, je disais, mais l'entrepreneuriat, les premières années, tu ne te rémunères pas. Il faut lancer le truc, tu bosses beaucoup et tout l'argent que tu arrives à grappiller, tu le réinvestis. Tu le mets de côté en sécurité ou tu le réinvestis. Mais la rémunération, ça vient après. Et c'est vrai qu'il ne faut pas lâcher et il vaut mieux avoir un matelas de sécurité. Comme toi, ça a pu être le chômage. C'est vrai qu'on râle beaucoup sur le chômage, mais ça sert vraiment de tremplin justement pour pouvoir essayer, tester des choses et se lancer dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Il y en a qui en profitent effectivement. Il y a d'autres personnes pour qui ça sert bien et moi j'en suis ravie et heureusement que c'était là.

  • Speaker #1

    Et donc du coup maintenant tu n'as plus le chômage, tu te rémunères via ton entreprise. Oui. Tu as d'autres sources de revenus ?

  • Speaker #0

    Oui, d'autres sources de revenus, pas forcément. J'ai un compte-titres et un PEA sur lesquels j'investis assez régulièrement, mais sur des actions à dividende. Je ne touche pas. J'avais eu une période crypto aussi pendant mon première année de chômage. Je pense que je testais un peu tout et je me formais à plein de trucs. Je me formais à la bourse, à la crypto, à plein de choses qui permettent de développer des revenus passifs. C'était un peu ça l'objectif. Donc, oui, j'ai de la crypto, mais que je n'ai pas touchée depuis très longtemps. Je ne sais même pas si j'ai encore.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas regarder en ce moment.

  • Speaker #0

    Oui, c'est tout. Et puis là, comme je te disais, ça y est, j'ai signé le compromis pour réinvestir enfin dans un projet d'investissement locatif. Parce que j'ai revendu mon immeuble à peu près. Oui, parce que du coup, de Lyon, c'était quand même deux heures de route. Et je ne sais pas, d'avoir un immeuble de rapport dans une ville moyenne comme Amber, même si c'était rentable, ça ne me convenait pas. En fait, je pense que je cherche toujours à être un petit peu alignée avec ce dont j'ai envie.

  • Speaker #1

    Il y a quelque chose qui te plaît, qui a du sens pour toi.

  • Speaker #0

    Quelque chose qui a du sens, oui. Et du coup, je l'ai revendu. Donc, j'ai dû perdre... Ouais, je pense que j'ai perdu 5 000 euros si on comptabilise les travaux, etc. Et là, j'achète un plateau de 30 mètres carrés pour faire de la location courte durée, comme toi à Porto.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ressons les doigts, c'est pas encore fait. Oui,

  • Speaker #0

    moi non plus. Mais voilà, l'idée, c'est ça. Et j'ai mis du temps à me décider. Et comme on disait tout à l'heure... Merci. Plus tu développes un peu tes connaissances, plus tu développes ton réseau et que tu vois aussi ce que les autres font, tu te dis, bon, ben non, ça, ça va pas, ça, ça va pas, ça, ça s'est pas aligné, ça, ça va pas aller. Et du coup, j'ai mis du temps et là, je pense que... On n'est jamais certain de ce que ça va donner.

  • Speaker #1

    Il y a deux choses. Il y a la version objet brillant où il y a tellement de choses à faire qu'on n'arrive pas à se fixer, à se dire, ça aussi, j'aimerais bien, et ça aussi, ça aussi. Et il y a la version, comme on disait, ou ont un à force de côtoyer des investisseurs, des entrepreneurs, on voit aussi tous les mauvais côtés. Enfin, les mauvais côtés, ce n'est pas de tout repos. Il arrive plein de choses, même toi, comme tu l'as dit, avec ton artisan sur ton premier immeuble. Et ça décourage pas mal aussi. Du coup, tu réfléchis à deux fois pour pas que ça t'arrive, même s'il arrivera toujours des choses. Et comme on disait, il faut qu'il arrive des choses pour... pour apprendre et avancer.

  • Speaker #0

    Mais en fait, il faut toujours garder en tête la vision qu'on s'est donnée et ce qu'on a envie dans la vie. Et moi, je sais que j'ai envie de... Déjà, c'est des projets qui me font kiffer. Là, je sais que ça va me faire kiffer. C'est une rénovation complète, c'est un plateau. Je vais prendre trop de plaisir à faire tout ça pour moi, parce que je le voyais pour mes clients et je le voyais autour de moi. Mais là, c'est vraiment pour moi, donc c'est trop bien. Et du coup, je pense qu'en plus, tu vois, ça réunit un peu tout ce que j'ai appris dans toutes... Oui,

  • Speaker #1

    ces dernières années.

  • Speaker #0

    Ces dernières années, tu vois, parce qu'en fait, la LCD, ça se rapproche aussi de mon BTS Tourisme, enfin, du côté voyageur. Il va falloir que je fasse pas mal de communication parce que je pense que juste avec une annonce Airbnb, parce que là, j'ai envie de faire un truc un petit peu atypique. Donc, l'idée, ça va être aussi de communiquer là-dessus sur les réseaux sociaux. Donc, on a toujours ce côté un peu marketing digital. Et on a ce côté investissement immo. Donc, voilà. Donc, oui, ça unit un petit peu tout ce que j'ai appris.

  • Speaker #1

    Tout se regroupe.

  • Speaker #0

    Trop bien. Normalement, ça ne peut que matcher, quoi.

  • Speaker #1

    Ça, et puis, il faut un peu laisser aussi de côté le côté rentable, entre guillemets. Si c'est rentable, c'est bien, mais de faire les choses qui nous plaisent, qui nous tiennent à cœur,

  • Speaker #0

    c'est peut-être mieux,

  • Speaker #1

    on va dire.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, carrément. Voilà un petit peu pour tout ça.

  • Speaker #1

    OK. Et des futurs projets en termes pro et perso, investissement, voyage ? Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Non, écoute, niveau perso, non, rien d'autre. Là, je viens de déménager. Je suis passée d'un 30 m² à un 70 m². J'habitais chez mon conjoint qui, lui, avait investi dans un appart que là, on a mis en location. Donc là pareil c'est moi qui fais la gestion, c'est moi qui est mis en log etc. Donc ça c'est aussi grâce à ce que j'ai appris au moment. Et là on est en location du coup dans un 70 m² mieux situé dans Lyon. On va pas acheter tout de suite parce que je préfère privilégier mes investissements locatifs perso. Et puis de toute façon je pourrais pas avoir à réemprunter tout de suite avec mon statut.

  • Speaker #1

    Et puis Lyon c'est pas le...

  • Speaker #0

    c'est pas en berce ouais donc si on achète quelque chose je pense que ce sera un petit peu plus loin de enfin pas dans le centre de Lyon en tout cas ouais mais non non pas de projet particulier là c'est déjà très bien ça va prendre pas mal de temps jusqu'à le milieu voire septembre je pense donc donc voilà c'est des beaux projets déjà ouais ton investissement locatif du coup et

  • Speaker #1

    Et puis ton taf, c'est doubler un peu ce chiffre. C'est déjà bien parti.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    OK. Et on en a déjà un peu parlé là dans cet épisode en disant d'être aligné avec ce qu'on fait, de faire ce qui nous plaît. Et il y a une question que je pose aussi en rapport avec le nom de mon podcast, Riche et Heureux. Pour toi, ça t'inspire quoi, ces deux mots ?

  • Speaker #0

    Écoute, on en a déjà pas mal parlé, mais pour moi, être riche, ce n'est pas forcément que lié à l'argent. L'argent, ça va être le moyen d'eux, mais ça ne va pas être une finalité, je pense. Et on en recherche tous, mais on en recherche tous pour avoir plus de confort, pour avoir plus de temps, pour avoir plus de liberté, pour pouvoir profiter de ses proches. Et malheureusement, dans notre société, Faut pas faire autrement que si on n'a pas des revenus importants. Donc ouais, je sais. D'ailleurs, on m'avait parlé d'une histoire assez cool. Est-ce que tu connais l'histoire du pêcheur mexicain ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais dire non.

  • Speaker #0

    Mais tu la connais ? Non ?

  • Speaker #1

    Non, enfin peut-être.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'était sous un de mes posts LinkedIn. Je ne sais plus de quoi je parlais. Il y a un monsieur qui m'a dit, va voir l'histoire du pêcheur mexicain. Je tape pêcheur mexicain sur YouTube. C'est un humoriste anglais qui raconte cette histoire. C'est un Américain qui part en vacances au Mexique et qui rencontre un pêcheur sur la plage et qui lui dit, qu'est-ce que tu fais de tes journées ? Le pêcheur lui dit, je me lève assez tôt, je vais pêcher le matin. et puis à 10-11h, j'ai terminé mon travail. Je fais à manger, je profite de ma femme, je joue avec mes enfants. L'après-midi, je fais la sieste avec ma femme et le soir, je me repose et puis le lendemain, ça recommence. Et l'Américain lui dit « Mais pourquoi tu ne rachèterais pas un deuxième bateau pour aller pêcher encore plus et être encore plus productif et pouvoir vendre encore plus de poissons et tu serais encore plus rémunéré du coup ? » Ben oui, mais pourquoi je ferais ça ? Je ne sais pas parce qu'après, ton entreprise, elle va grave se développer. Tu pourrais même vendre des poissons jusqu'aux États-Unis et voilà quoi. Oui, mais après, à la retraite, qu'est-ce que je ferais ? Le pêcheur lui dit et l'Américain lui dit, après à la retraite, tu pourras profiter de tes enfants, faire la sieste avec ta femme.

  • Speaker #1

    Ce que je fais déjà maintenant, quoi.

  • Speaker #0

    Le médecin mexicain lui répond, mais en fait, pourquoi je le ferais tout de suite ? Je le fais déjà maintenant, en fait. Et du coup, je trouve cette histoire hyper cool et hyper inspirante. Et c'est ce qu'on recherche tous. Mais malheureusement, nous, on ne vit pas sur une petite plage au bord du Mexique. Et on ne peut pas se permettre de rien faire comme ça. On a besoin justement de notre société, et surtout en France, de développer des revenus un peu plus importants. Donc, il faut travailler. Et ça fonctionne, en tout cas, si on est passionné et si on fait des choses qui sont alignées avec nos valeurs.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut prendre ça pour le mot de la fin ? Ta petite histoire. Moins que tu en aies une autre à nous raconter. Je t'écoute.

  • Speaker #0

    Non, rien d'autre. En vrai, quand on est passionné, je pense qu'on n'a plus de mal à se lever le matin.

  • Speaker #1

    Trouver les choses qui nous passionnent, faire les choses avec le cœur.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça va tout seul après, normalement, et on développe des revenus. qui permettent plus de confort, en fait. Ça nous permet de vivre dans des endroits inspirants, de mieux manger aussi, parce qu'en vrai, ça coûte cher de bien manger, on le sait. De pouvoir partir en vacances, de découvrir des endroits. Et c'est ça qui nous nourrisse aussi et qui nous rend heureux, en fait, je pense. Et de pouvoir profiter de ses proches, ça, c'est hyper important aussi, je pense. Mais il faut avoir du temps. Il ne faut pas bosser non plus comme un acharné. Moi, si j'ai aussi... choisis le statut d'indépendante, c'est pour adapter un petit peu mes horaires, pouvoir partir en week-end quand je le veux, même si c'est dès le vendredi matin, ou alors pouvoir travailler dans un co-working à Marseille ou à Paris parce que je vais voir des amis qui sont là-bas. Je ne programme pas de visite sur ces jours-là, mais en tout cas, je sais que je suis dispo aussi au téléphone. C'est aussi ça, la force d'être indépendant.

  • Speaker #1

    Ok. Merci beaucoup pour cet échange.

  • Speaker #0

    D'accord, Elie.

  • Speaker #1

    Il va falloir qu'on se trouve à notre apéro réseautage immo pour se revoir. Je vais appeler Alex. De toute façon, il faudrait déjà que je l'invite aussi à participer. Ça fait un moment que j'y pense et je ne l'ai toujours pas vu.

  • Speaker #0

    Pour la petite anecdote, j'achète un plateau que lui a... C'était le dernier des plateaux qu'il avait avec son opération.

  • Speaker #1

    Ok, je vois la ville du coup, il me semble.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    oui. J'ai vu passer les postes.

  • Speaker #0

    C'est aussi ça qui... C'est le réseau qui m'a permis de voir ça. Parce qu'il n'y a pas mis d'annonce ou quoi que ce soit. Pour le coup, je n'ai pas cherché sur le coin comme un investisseur ferait de manière classique. Mais du coup, d'être dans le monde de l'immo,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Mais c'est vrai que ça, c'est vraiment quelque chose à ne pas sous-estimer. Moi, je vois, c'est vrai que cette année, j'en fais beaucoup moins, quasi pas, parce que ce n'est pas mon objectif, mais ça l'a été sur les deux, trois dernières années, de justement créer ce réseau. Et là, je vois aujourd'hui, j'ai besoin d'un truc, je l'ai, entre guillemets, j'arrive, je trouve quelqu'un qui peut m'aider. Et c'est vrai que c'est vraiment quelque chose à ne pas sous-estimer, le pouvoir de l'entourage et du réseau.

  • Speaker #0

    Franchement, sans ça, je pense que tu ne te développes pas. Moi, c'est bien beau, je fais des réseaux sociaux, mais l'idée, c'est de capter les personnes et après de les rencontrer aussi en vrai, de créer du lien parce que c'est aussi le lien qui fait que oui, tu as ce projet-là et un autre et que tu avances. C'est hyper puissant, le réseau. Il ne faut pas le négliger, c'est clair.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà. Donc, on va s'arrêter sur ces belles paroles. Merci encore. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Salut. Bye.

  • Speaker #1

    Et voilà, cet épisode est terminé. Merci infiniment d'avoir pris le temps de l'écouter. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, partagez-le avec votre entourage. Et n'oubliez pas que vos retours sont précieux. Alors, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée ou un commentaire sur le post Instagram de l'épisode sur le compte Riche et Heureuse. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram personnel Greenhouse Universe. Et souvenez-vous, c'est en avançant ensemble qu'on se construira la vie qu'on mérite, pleine de richesse et de bonheur. Merci encore pour votre écoute et votre soutien, et je vous dis à la semaine prochaine, pour un nouvel épisode. Bye !

Description

Dans cet épisode du podcast Riche et Heureux 🎙️, découvre le parcours inspirant de Cindy Portier, mandataire immobilier 🏡, qui a réussi sa reconversion en immobilier en utilisant ce qu’elle avait appris dans ses précédents métiers.


Après des débuts dans le tourisme ✈️ et le commerce 💼, Cindy a franchi le pas vers l'immobilier et accompagne aujourd’hui des investisseurs 💰 et marchands de biens.


Elle nous parle de ses défis 💪, de son adaptation aux réalités du terrain, mais aussi de la manière dont elle a transformé ses compétences pour bâtir une activité alignée avec ses valeurs 🌱.


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Transcription

  • Speaker #0

    Et si l'argent faisait réellement le bonheur ? Bienvenue à tous dans le podcast Riche et Heureux, l'endroit où la richesse et le bonheur se rencontrent pour créer la vie qu'on mérite. Je m'appelle Aurélie et c'est là mon objectif, atteindre la liberté financière et vivre ma best life. Mais pas toute seule, j'aimerais vous emmener avec moi, car être riche mais seule, c'est pas terrible. C'est pour ça que je vous invite à me rejoindre chaque lundi à 6h autour d'un épisode en solo. ou en compagnie d'unité qui nous partagent leur parcours, leur expérience et leur connaissance pour booster notre mindset sur l'argent et nous aider à construire notre propre liberté financière. Retirez-moi également sur Instagram, sur le compte Riche et Heureux pour suivre les aventures du podcast ou sur mon compte GreenEyes Universe pour avoir les backstage de mes aventures personnelles et professionnelles. Je vous souhaite à tous une enrichissante écoute. Bonjour à tous, bonjour Cindy, j'espère que tu vas bien.

  • Speaker #1

    Salut Aurélie.

  • Speaker #0

    Salut. On démarre un nouvel épisode de podcast en mode interview. Et c'est toi, mon invité du jour. Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    On en parlait un peu en off. On s'était déjà rencontrés dans la vraie vie. Parce que d'habitude, on discute en interview, sur Insta, tout ça, mais on ne s'est pas encore rencontrés dans la vraie vie. Nous aussi. Mais on n'arrivait plus à remettre la date. C'était il y a un peu plus d'un an lors d'un apéro IMO sur Villefranche organisé par Alex de la team Arta et Immobilier.

  • Speaker #1

    Oui, organisé par notre cher ami Alexandre et ça date d'il y a un an je pense. D'ailleurs, il s'est passé pas mal de choses depuis un an, donc trop cool. On s'est donné des nouvelles et puis ce serait cool de se revoir en vrai aussi d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Et que Alex refasse des erreurs. que moi j'en fasse aussi parce qu'en vrai on m'a déjà demandé d'organiser un petit peu des apéros avec le réseau que j'ai je pense que j'arrive à pas mal de monde donc ça pourrait être intéressant ouais après c'est vrai toi t'es sur Lyon ?

  • Speaker #0

    oui je suis sur Lyon ouais et moi c'est pour ça que j'aimais bien Villefranche parce que ça m'évite de rentrer justement dans Lyon je m'étonne voilà t'as compris c'est pour ça que du coup c'est après J'ai eu d'autres projets et moins de temps y est accordé. Mais c'est vrai que quand il y a des apéros émous sur Lyon, en fait, je décline à chaque fois parce que je ne me vois pas. Le trajet déjà me dure une heure, mais il peut vite devenir une heure et demie.

  • Speaker #1

    Oui, surtout les soirs de semaine. Et la ville de Lyon, on connaît, ils ne veulent plus de voitures en presqu'île. Donc, tu vois, c'est vrai de se garer. Donc, je comprends.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Il faut refaire vers Villefranche. Ou à Mâcon.

  • Speaker #1

    Mâcon, c'est encore plus loin. Oui. Pourquoi pas l'occasion.

  • Speaker #0

    Du coup, tu bosses dans l'immobilier. On va en parler un peu plus dans cet épisode. Mais avant ça, question signature, on va dire, du podcast. Quelles ont été Les toutes premières sources de revenus, donc l'officielle, la première fois que tu as gagné de l'argent de manière officielle ou que tu as reçu une fiche de paie, et l'officieuse, si tu as eu des petits business cachés dans ton enfance, dis-nous tout.

  • Speaker #1

    Écoute, c'est une très bonne question, mais j'ai beau réfléchir, j'ai toujours eu des rémunérations officielles, on va dire. Je n'ai jamais fait de business dans la cour de récré pour gagner un petit peu d'argent liquide, non pas du tout. Ma première rémunération, c'était, je pense que ça devait être en première ou terminale. En fait, je bossais pendant les vacances scolaires, là où travaillait ma mère. Elle avait réussi à m'avoir un poste de standardiste dans une clinique, enfin dans la clinique où elle travaillait d'ailleurs. Donc voilà, je bossais les... Les vacances scolaires et les vacances d'été. Je bossais aussi les dimanches. Et je me rappelle que je faisais mes devoirs, mes DM de philo les dimanches après Blabla. Parce qu'il n'y avait pas non plus foule. Donc, tu t'ennuyais pas mal. Mais voilà, c'était mon premier contact avec des... Ce n'était même pas des clients, c'est des patients en fait. Donc, c'est assez différent aussi. Mais ouais, c'est ça. C'est plutôt ça. Et puis après... Après... Après, en BTS, j'ai fait des stages, mais qui n'étaient pas rémunérés. Et c'est qu'après mon BTS, j'ai eu d'autres sources de rémunération officielles.

  • Speaker #0

    Et je viens de me rendre compte qu'en fait, je ne t'ai même pas demandé de te présenter. Mauvaise hôte que vous soyez. En fait, moi, je te connais. C'est vrai que je ne me suis pas. Est-ce que tu peux quand même me faire une petite présentation ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Je m'appelle Cindy Portier. Je vais avoir 30 ans le 30 avril, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Ça y est.

  • Speaker #1

    Ça y est, ça y est. On y vient tout doucement. Et je suis sur Lyon depuis à peu près 8 ans. Mais je suis originaire de Clermont-Ferrand.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    du Puy-de-Dôme, c'est à 1h30 à peu près de Lyon, et je suis mandataire immobilier. Donc pour ceux qui ne connaissent pas, je suis conseillère immobilier, mais je n'ai pas la carteté, je ne suis pas comme un agent immobilier, j'appartiens à un réseau de mandataires, et c'est lui qui a la carteté et qui me la fournit, et du coup je suis spécialisée sur les biens avec travaux, donc j'accompagne plus particulièrement des investisseurs locatifs et des marchands de biens. que ce soit en mandat de vente ou en mandat de recherche. Et j'ai une partie rénovation aussi, donc je peux accompagner sur toute la partie rénovation. Après, il m'arrive aussi d'accompagner des particuliers, mais c'est vrai que mon cœur de métier, c'est plus les investisseurs et les marchands de biens. Et je l'ai depuis deux ans, un petit peu plus de deux ans maintenant.

  • Speaker #0

    D'accord. Et comment tu es arrivée là, justement, de ton BTS ? Qu'est-ce qui t'a... Tu avais une prédilection pour l'immobilier ? Ça t'a toujours intéressée ?

  • Speaker #1

    Pas forcément, mais en fait, quand on y repense, justement, à Clermont, j'ai fait un BTS tourisme. Et je me rappelle que mon deuxième vœu pour les études post-bac, c'était BTS profession immobilière. Et tu vois, je ne suis pas partie là-dessus. Donc, j'ai fait un BTS tourisme à Clermont, dans un lycée hôtelier. C'était très enrichissant, mais j'avais envie d'aller un petit peu plus loin. Et c'est après le BTS que je suis venue à Lyon. Donc, j'ai fait une troisième année en bachelor dans une école de commerce spécialisée tourisme. Du coup, de là, j'ai fait un petit peu plus de matière type marketing, management, finances d'entreprise, etc. Donc, plus pour des postes, pas front office du coup, mais plus des postes. qui sont, je ne me rappelle plus comment on dit, mais quand tu es dans les services, pas directement avec le client en fait. Oui,

  • Speaker #0

    je ne connais pas du tout le nom, mais oui, effectivement, je veux juste dire, tu n'es pas à l'accueil, tu n'es pas…

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait, dans mon BTS, j'avais fait beaucoup de postes dans des agences de voyage en relation directe avec le client et je trouvais que ce n'était pas assez… J'aimais beaucoup, mais ce n'était pas assez intéressant. J'avais envie de rentrer un peu plus en détail dans la gestion de projet, comprendre un petit peu plus l'envers du décor.

  • Speaker #0

    La machinerie, comment tout ça fonctionne. Oui.

  • Speaker #1

    Et du coup, je suis partie à Lyon. J'avais aussi envie, je pense, de vivre dans une plus grande ville que Clermont-Ferrand. Parce qu'honnêtement, là, pour le moment, je ne reviendrai pas vivre à Clermont. Tu vois, je trouve que... Tu fais quand même vite le tour, même si c'est une très jolie ville, surtout les alentours avec les volcans d'Auvergne. Tu peux faire pas mal de randos si tu aimes la nature et tout, c'est cool. Mais voilà, j'avais envie d'un petit peu plus. Donc, je suis venue à Lyon. Et à la fin de cette année-là, j'ai fait un stage de six mois dans une agence de voyage à Marrakech. Là, c'était cool. Je voyais vraiment... Côté tourisme, parce que moi, ce que j'avais envie, c'était de voyager. Mais quand tu fais juste un BTS tourisme, tu es à l'accueil d'un office de tourisme ou d'une agence de voyage. Ça ne m'intéressait pas plus que ça. Et après ça, trop enrichissant. J'ai trop aimé le Maroc. J'ai rencontré des gens super cool. Et même à Lyon, ça m'a ouvert un petit peu l'esprit sur pas mal de choses aussi. Et j'ai rencontré des gens hyper intéressants aussi. Et du coup, ça m'a donné envie d'un peu plus voyager. Donc là, j'ai fait une année sabbatique. Et là, j'ai fait pas mal de petits boulots, justement. Je suis revenue à Clermont. J'ai travaillé au McDo.

  • Speaker #0

    Donc, ton année sabbatique, tu l'as fait à Clermont ?

  • Speaker #1

    Oui, entre mon bachelor et mon master, du coup.

  • Speaker #0

    Mais tu n'es pas partie à l'étranger ?

  • Speaker #1

    c'est ça que je voulais dire justement alors en fait j'ai fait un j'ai fait un road trip en Europe de trois mois du coup j'ai un petit peu bossé avant avec la rencontre effectivement pour mettre de l'argent de côté et pouvoir partir ok Mais voilà, donc là, j'ai bossé au McDo, en tant qu'équipière McDo. J'ai fait aussi pas mal d'autres boulots, des inventaires. J'ai bossé dans une blanchisserie. Ça, c'était horrible, vraiment. Vraiment, vraiment, les horaires étaient vraiment durs. J'ai tenu deux semaines, je pense. Donc voilà, mais en tout cas, j'ai réussi à mettre pas mal de côté. Et je suis partie avec une amie à moi en road trip pendant trois mois. On a fait 12 pays en 3 mois autour de l'Europe. Donc, c'était cool. C'était pas mal. On avait fait un petit itinéraire en partant de... La première étape, c'était Bruxelles. On est remonté à Amsterdam, Copenhague, etc. Après, on est revenu vers l'Est. Et on a fini par la Grèce, l'Albanie et l'Italie.

  • Speaker #0

    OK. Moi aussi, j'ai fait un road trip, mais des parcs d'attractions d'Europe. Ah ouais ? C'est en Europe, mais spécialisé parcs d'attractions.

  • Speaker #1

    passionnée par les parcs d'attraction.

  • Speaker #0

    Oui, on aime bien avec mon mari et du coup, on s'est offert ça et on voulait faire aussi la version Etats-Unis. Mais bon, pour l'instant, ce n'est pas le même budget.

  • Speaker #1

    Ils doivent être ouf aussi les parcs d'attraction. Oui. Trop bien. Et puis du coup, après, j'ai décidé de faire un master, donc de revenir à Lyon. Et de là, j'ai fait un master en école de commerce. c'était manager de la stratégie commerciale option marketing digital des noms des traitements c'est quoi ? j'avais un tronc commun management et marketing tout ça et je voulais le faire en alternance et je voulais trouver une alternance dans le domaine du tourisme donc faire le marketing pour un grand hôtel le Donc toujours pas d'immobilier dans tout ça, tu vois. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et en plus, du coup, je n'ai pas du tout trouvé d'alternance dans ce domaine-là. J'ai failli pas faire ce master parce que je crois que j'ai eu mon alternance deux jours avant la date limite. Et en fait, j'ai fait une alternance dans un réseau d'agences d'intérim et de cabinets de recrutement à Lyon, du coup, au siège à Lyon 9e. Et du coup, j'étais chargée de webmarketing. donc j'ai fait ça deux ans en alternance de mon master donc là je suis vraiment rentré dans la dans la vie active dans le monde de l'entreprise quoi j'étais avec une responsable qui était qui avait à peu près mon âge d'ailleurs et ça s'est super bien passé je suis toujours en contact avec elle mais ça va donner un bon aperçu du monde de l'entreprise tu vois ils m'ont gardé ensuite deux ans en cdi donc j'ai fait deux ans en alternance deux ans et lille quatre ans dans la même boîte et avec le même poste. Donc ouais, ça m'a quand même bien formée et j'avais envie de plus quoi encore. Je pense qu'on y vient tout doucement mais ouais, il n'y avait pas d'évolution dans mon équipe. J'avais envie vraiment de mettre mes compétences à mon profit, à moi. Je me rappelle, je m'entendais très mal avec un membre de mon équipe. C'était compliqué aussi sur la fin. Je crois que j'avais des boules au ventre avant d'aller au travail.

  • Speaker #0

    Ça aussi.

  • Speaker #1

    Clairement, tu as envie de faire un truc qui te plaît et de vouloir te lever tous les matins en étant hyper motivée.

  • Speaker #0

    Un tiers de ta journée, c'est ton taf. Donc, si c'est pour... Il y allait avec la boule au ventre.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et de là, alors du coup, on peut passer un petit peu à l'immobilier. En fait, grâce à ce premier CDI, j'ai pu faire un premier emprunt. Et j'ai investi dans un immeuble de rapport, du coup. Mais avant ça, je m'étais formée, j'avais pris une formation sur l'investissement immobilier. Celle de Christopher Wangen, d'ailleurs. Et c'était pendant la période Covid. Je pense qu'il y a pas mal de gens qui se sont... qui se sont intéressés à des domaines différents pendant cette période-là.

  • Speaker #0

    Et justement, pourquoi tu t'es dit, je vais faire une formation en immobilier, je vais acheter un immeuble ?

  • Speaker #1

    Alors moi, mon point de démarrage, on va dire, c'est mon meilleur ami, qui a clairement été intéressé à ça avant moi, et qui m'a dit, mais il y a d'autres possibilités de faire de l'argent, que de te tuer au travail, etc. Chose un peu plus passionnante. Puis toi, tu as l'air d'avoir un esprit assez entrepreneurial, à vouloir te débrouiller par toi-même aussi. Et moi, l'immobilier, ça m'avait toujours intéressée. Même, je me rappelle, quand j'étais jeune, je regardais pas mal d'émissions télé sur les villas.

  • Speaker #0

    C'est des courses.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus ce que c'était, mais oui, de Valérie D'Amido, etc. J'aimais beaucoup aussi. Et du coup, mon pote m'a dit, vas-y, fais la formation. En plus, tu as du temps. Donc, j'étais en chômage partiel. Je n'avais pas besoin de travailler. J'ai fait la formation en deux secondes. Franchement, j'avais grave de temps, donc je l'ai poncé. Et j'ai investi dans un immeuble de rapport à une heure de route de Clermont-Ferrand, à Amber. Je ne sais pas si tu vois ou si c'est entre Saint-Etienne et

  • Speaker #0

    Clermont. Le nom, j'ai déjà entendu le nom, mais après...

  • Speaker #1

    Pour me d'envers, peut-être que tu crois.

  • Speaker #0

    Peut-être.

  • Speaker #1

    Pas mal, voilà. C'est pour ça. Et du coup, alors de là, ça a été une expérience quand même assez ouf. Parce que j'ai eu des gros, gros problèmes avec les artisans que j'ai sélectionnés. Enfin, dont un particulièrement. Donc, tu vois, je venais de me former, mais je pense que c'est aussi le fait de... J'étais plus jeune. Enfin, on peut en reparler, mais tu vois. j'ai réinvesti je suis sous compromis et j'ai mis du temps à y aller, à dire oui et de peur de te tromper il faut que tout soit aligné alors que quand tu viens de finir la formation j'étais déter et je voulais y aller direct et j'ai mis le temps derrière il y a plusieurs choses qui jouent je pense effectivement un peu à la jeunesse en disant

  • Speaker #0

    YOLO tu y vas, tu t'aimes tu as moins peur de certaines choses tu penses poses moins de questions et il y a aussi le fait d'en savoir trop. On en parlait dans notre interview où on disait plus tu en sais moins tu en fais et c'est exactement ça. Tu sais plein de choses et tu te dis merde mais alors du coup ça il faut pas que je passe, il faut pas que je passe et au final tu fais rien alors qu'avant tu prends quand même les informations puisque comme tu dis tu t'es formée mais je sais pas tu y vas et on verra bien.

  • Speaker #1

    Et c'est bien aussi parce qu'en fait, c'est comme ça que tu as l'expérience.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et que tu sais quelles erreurs il ne faudra plus que tu fasses. Donc, en vrai, moi, ça a été hyper formateur. Et que ce soit physiquement et mentalement, surtout mentalement, je pense que c'était une période assez compliquée. Mais oui, oui, carrément. Et là, tu vois, c'était en 2000. C'est quand j'avais 24 ou 25 ans, je pense. Donc, ça va faire cinq ans. Et oui, bon, cinq ans, j'ai appris tellement que du coup, tu as toujours peur de...

  • Speaker #0

    Il faudrait arriver à garder ça dans sa tête, cette petite voix de nous avant, quand on était jeunes et qu'on fonçait. Je vois pareil, le premier appartement que j'ai acheté, j'y suis allée, j'ai acheté. Je ne me suis même pas posé la question. Au final, j'ai fait plein de bêtises. Il y en a qui sont passées. Comme je disais, j'avais mis mon appartement en location courte durée à Marseille. Je ne m'étais absolument pas posé la question s'il y avait de la paperasse à faire. J'ai mis le truc et puis j'ai encaissé et point barre. Alors que maintenant, je sais qu'il y a plein de paperasse à faire et je sais que ça peut me ralentir. Donc, il faut arriver à se dire non, non, on se lance et on prend les choses une par une quand elles viennent.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais l'objectif, c'est de faire les choses aussi correctement et de faire un peu expert sur le sujet. Mais c'est en faisant et en refaisant et en se faisant qu'on y arrive. Donc voilà, donc expérience, ouais, très, très, très, très formatrice. En fait, j'ai pris un artisan trouvé sur Allo Voisin, je crois. J'avais parlé avec plusieurs autres artisans. Je les avais tous fait venir le même jour. Et j'ai expliqué un petit peu le projet. Donc c'était un immeuble de trois lots. Il y avait un appartement par lot. C'était déjà des appartements, donc c'était déjà divisé. Il y avait déjà les compteurs, etc. Donc il y avait pas trop de soucis là-dessus. Et j'ai pris un artisan qui avait... Je trouvais qu'il y avait le mieux compris mon projet, qu'il me relançait un petit peu, qu'il était ravi de bosser sur mon chantier. Et en fait, c'est un auto-entrepreneur tout corps d'État. Alors, j'avais pris un plombier chauffagiste et un électrifiant, mais cet artisan-là me faisait la plupart de la rénovation. Donc, sol, mur, installation des cuisines, réfection des salles de bain. Voilà, les choses assez essentielles aussi. Et en fait, je suis tombée sur un gros menteur alcoolique, on peut le dire, qui buvait plus qu'il n'avait été chantier, qui était également sans domicile fixe, en fait, parce qu'il a squatté mes appart sans me prévenir. Parce que s'il habitait super loin et que c'était vraiment galère pour lui de faire les déplacements tous les jours, j'aurais pu lui dire, bah oui, tu dors dans un des appart, si ça te permet d'avancer plus vite sur le chantier. Et là, en fait... Il a vraiment squatté, mais de manière irrespectueuse. Je suis arrivée un week-end, il pensait que je ne venais pas ce week-end-là, il n'était pas là. Et là, j'ai découvert son matelas, la gamelle du chien, son micro-ondes, sa cafetière, sa télé, et surtout, des mégots de clopes écrasés de partout. Une canette de bière, plein de trucs hyper dégueulasses. Enfin bref, ça a été... assez dur de se sortir de ça. Il ne voulait pas me rendre les clés. J'ai monté un dossier de justice contre lui. Ça n'a pas marché. Et puis, de toute façon, même si ça avait marché, il n'aurait pas été solvable, je pense.

  • Speaker #0

    J'allais dire, justement, comment tu as géré ça ? Parce que, du coup, en plus d'une femme jeune...

  • Speaker #1

    Oui, c'est aussi peut-être pour ça, je pense, qu'il s'est permis un peu de profiter de ça. Donc, oui, écoute, j'ai géré de la manière dont je pouvais. Donc en lui mettant des petits coups de pression, en ayant ma famille aussi qui m'a beaucoup soutenue. Ma famille, mes amis, a été chez lui, enfin chez sa femme. Si c'était sa femme, on ne sait pas vraiment plus en fait chez qui il dormait. Pour aller récupérer les clés. Oui, ça a été assez compliqué. Mais mentalement, je n'ai pas lâché. Je me suis dit, bon, ce n'est pas grave, je vais m'en sortir. J'ai trouvé un autre artisan qui m'a terminé les travaux. Et qui a fait ça très, très bien et qui m'a sorti de la merde. Alors, j'ai perdu deux, trois mois de loyer au départ, mais tout s'est bien goupillé.

  • Speaker #0

    Au final, pas trop de casse.

  • Speaker #1

    Pas trop de casse, oui.

  • Speaker #0

    Pas agréable, mais ça va.

  • Speaker #1

    Et en fait, après, la rentabilité n'était pas si mauvaise parce qu'à l'époque, j'avais eu un prêt à 1,70, le taux.

  • Speaker #0

    C'est la bonne époque.

  • Speaker #1

    Du coup, l'éventualité était plutôt faible. Et donc, ça permettait d'avoir du cash flow positif plus facilement qu'aujourd'hui, en tout cas. Et je crois que j'avais entre 450 et 150 euros de cash flow quand même.

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc oui, alors effectivement, c'était une ville moyenne. Il y a 6000 habitants. Donc, tu as plus le côté rentable et moins le côté... Oui, mais bon,

  • Speaker #0

    c'est quand tu débutes...

  • Speaker #1

    C'est un petit peu l'objectif que j'avais. Je ne voulais pas faire une plus-value à la revente. Et d'ailleurs... Là, je l'ai revendu et j'ai même perdu un peu d'argent. Mais en tout cas, j'ai encaissé du cash flow tous les mois de ma détention. En tout cas, je l'ai gardé.

  • Speaker #0

    Et tu l'avais acheté combien ?

  • Speaker #1

    Il était affiché à 99 000 et je l'avais négocié à 92 000. Il y avait 120 mètres carrés, un truc comme ça. Et j'avais fait un prêt à 135 000, avec les travaux, les frais de détail. Voilà pour ma première expérience. C'est un peu comme ça que je me suis lancée.

  • Speaker #0

    Après, apparemment, ça ne t'a pas arrêtée. C'est bien ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Du coup, j'avais un petit peu le côté investisseuse immobilier, mais aussi le côté entrepreneuse que j'avais envie de développer chez moi. Au bout des deux ans de CDI. boîte d'intérim et de recrutement, j'ai fait une rupture conventionnelle. Je me suis dit, ça ne me convient pas. Le salariat, ça ne me convient pas non plus. J'ai envie de voir ce que je suis capable de faire moi toute seule. Et l'immobilier, du coup, entre l'immeuble de rapport et ce moment-là, j'ai continué à me former, à m'entourer de personnes qui faisaient un petit peu ça aussi. Et voilà, développer un petit peu mes compétences. là-dessus.

  • Speaker #0

    Et puis avec la rupture conventionnelle, du coup, tu avais le chômage, donc ça te permettait...

  • Speaker #1

    En fait, je ne suis pas arrivée tout de suite à la conclusion de me dire, allez, je me lance. Je m'étais quand même dit, est-ce que je ne reprendrai pas un CDI dans le marketing digital ? En fait, c'est mes études. C'est ce pour quoi je suis formée aussi, c'est ce que j'ai l'habitude de faire et ce pour quoi je suis compétente. Est-ce que je ne trouverais pas du coup maintenant un poste dans ce que je voulais faire avant, c'est-à-dire dans l'hôtellerie ou le tourisme ou quoi que ce soit ?

  • Speaker #0

    Et de l'entrepreneuriat dans ce domaine-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, je crois que j'y avais pensé aussi. Je pense que j'y avais pensé aussi. Mais tu vois, ça m'a pris un an en fait. J'ai fait un an de... Donc, j'avais deux ans de chômage, mais j'ai fait un an de chill. Je suis partie un mois à Barcelone. Je suis partie à Bali un petit peu aussi. J'ai continué à... à me former un petit peu sur l'IMO, à regarder un petit peu ce qui se passait. Et au bout d'un an, c'est là que je me suis dit, je me lance en tant qu'auto-entrepreneur, donc en tant que mandataire immobilier, pas dans le réseau dans lequel je suis aujourd'hui, mais dans un autre. et voilà comment je suis arrivée là donc je pense que c'est vraiment la passion de l'immobilier qui est revenue et à force de regarder et aussi de me dire en fait il y a moyen d'avoir une rémunération plutôt intéressante même si les premières années c'est dur, je sais que si je suis motivée et que je me donne cet objectif là, voilà on peut le tenter Et si je ne le fais pas, de toute façon, je vais regretter. Donc, il faut que je tente. Tous mes proches aussi m'ont dit, tente-le. De toute façon, tu as encore un an de chômage. Donc, si ça ne fonctionne pas, ce n'est pas grave. Tu as quand même une rémunération à la fin du mois qui tombe. Donc, lance ton truc et puis tu verras. Et en vrai, j'étais super motivée. Et voilà.

  • Speaker #0

    J'ai l'idée, elle m'a traversé l'esprit, mais il faut qu'elle revienne. J'allais dire, tu te lances en tant que mandataire immobilier, mais au final, tu n'as fait qu'un seul investissement. Tu n'as pas de formation là-dedans. Tu n'as pas eu un…

  • Speaker #1

    Oui, tu n'as pas forcément besoin de… En tant que mandataire, tu n'as pas forcément besoin de… Si je veux la carte T, il aurait fallu que j'aie un BTS profession immobilière. Mais d'ailleurs, là, je peux même la demander parce que si tu as un bac plus 5 dans des… dans des domaines commerciaux, tu peux la demander. Quand tu arrives en tant que mandataire IMO, tu as une formation, en fait. Donc, n'importe qui peut devenir mandataire. Oui,

  • Speaker #0

    c'était la période, justement, post-Covid, où tout le monde, le coiffeur, tout le monde faisait ça. Et que maintenant que les taux sont remontés, on voit les vraies bosseurs et ceux qui savent ce qu'ils font, puisque les autres, ils ont arrêté.

  • Speaker #1

    Mais carrément, j'ai deux, trois agents immobiliers avec qui je bosse régulièrement qui m'ont dit, mais tu n'as pas connu la période. Moi, je n'ai pas connu la période où les taux étaient bas et où tout se vendait super cher. Ils m'ont dit, mais j'avais l'impression de ne même pas travailler, de mal faire mon travail parce qu'en fait, je n'accompagnais même pas les vendeurs et les acheteurs. Et même les investisseurs, il y en avait qui me disaient, mais je suis prête à te payer pour visiter en premier et faire une offre. Et faire une offre, en fait. C'était assez intéressant. Et effectivement, je pense qu'il y en a pas mal qui ont pas tenu, quoi. Professionnels qui ont pas tenu. Mais ouais, donc j'ai juste eu une petite formation au début. Alors moi, j'étais rentrée dans le réseau Aloha, qui est pas très connu. Et en fait, je me suis très, très bien entendue avec le coach formateur qui s'appelait Vance. Et je me suis dit que j'allais être bien accompagnée. Parce que du coup, effectivement, je ne connaissais pas du tout le métier. Et d'ailleurs, il est parti. Donc moi, je suis rentrée en octobre de 2023. Et Vincent est parti en décembre-janvier. Donc je me suis retrouvée un petit peu toute seule parce qu'il n'a pas vraiment été passé. Et ça a été un peu plus compliqué d'ailleurs à cette période-là. Enfin, le début a été hyper dur en vrai. Je me suis remise en question juste avant l'été, donc ça faisait six mois que j'avais commencé, je me suis pas mal remise en question. Parce que j'y arrivais pas, j'avais deux, trois trucs, mais... En fait, justement, quand tu fais une formation de conseillère IMO, t'as les trucs classiques. Alors, il faut que tu sélectionnes un secteur autour de chez toi, cinq kilomètres autour de chez toi, que tu fasses des flyers et que tu ailles les distribuer dans les boîtes aux lettres. que tu ailles te faire connaître auprès des commerces, que tu fasses de la prospection téléphonique, de la pige, on appelle ça. Donc, appeler les particuliers qui ont mis des annonces sur le bon coin et qui mettent bien dans leur description. Oui,

  • Speaker #0

    ça m'a fait petit poil,

  • Speaker #1

    je l'ai dit.

  • Speaker #0

    Je comprends mieux maintenant pourquoi ils écrivent ça.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, pour récupérer des mandats, c'est un peu la manière la plus rapide, on va dire. Et moi, je me suis dit, mais c'est horrible. Déjà, la prospection téléphonique, je n'en ai jamais fait. Moi, je faisais du marketing digital. Donc, moi, je créais des stratégies pour que les gens viennent à moi sans que moi, je les appelle, en fait. Donc là, c'était tout l'inverse. Déposer des flyers dans des boîtes aux lettres, déjà rentrer dans des copropriétés à Lyon, ce n'est pas possible, à part si tu sonnes à l'interphone de tout le monde.

  • Speaker #0

    Tu attends que quelqu'un rentre et hop, tu t'enquilles.

  • Speaker #1

    Et je me sentais vraiment mal de faire ça. Et je voyais qu'il n'y avait pas forcément de retombées. Je ne suis pas du tout connue dans le monde de l'immobilier, surtout dans mon quartier. Je démarre tout juste. Donc, ouais, c'était assez compliqué.

  • Speaker #0

    Et de là, à l'été, du coup l'été 2024 ? Non. En fait, je t'ai dit octobre 2022,

  • Speaker #1

    mais je crois que c'était... Tu m'as dit octobre 2023.

  • Speaker #0

    Je t'ai dit octobre, mais je t'ai dit c'était octobre 2022, du coup je pense. Ouais, parce que là, ça fait deux ans, donc... Bon bref, je suis toujours perdue.

  • Speaker #1

    Le temps passe vite.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pourrais pas t'aider là-dessus.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis dit, soit j'arrête, soit je prends une formation. Donc là, j'ai pris la formation disrupteur immobilier de Cédric Laporte. Et j'avais une coach qui s'appelle Anne Boucaud, que je salue, qui m'a accompagnée pendant six mois. Et là, c'était vraiment un coaching personnalisé en fonction de ce que je voulais faire et ce que j'avais en place pour mon activité. Et c'est justement ce qu'il me fallait parce que... C'est grâce à ça qu'on a établi une stratégie de prospection qui me correspond.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire, tu as adapté ta profession.

  • Speaker #0

    Là où on est les meilleurs, c'est quand on se sent aligné dans ce qu'on fait. Donc elle m'a dit, toi tu es forte sur les réseaux sociaux, tu aimes bien ça, tu sais faire. C'est ce que je me suis dit moi aussi. En fait, il fallait sélectionner trois systèmes de prospection. favoris en gros. J'ai sélectionné le digital évidemment, donc les réseaux sociaux. C'est ce que je fais la plupart du temps pour prospecter et me faire connaître. Le networking, donc participer à des after-work et se faire du réseau. Et en troisième, il fallait quand même de la prospection pour choper du mandat un peu plus rapidement. Donc la pige, j'ai dû me forcer à le faire. Même si c'était très dur au final quand en fait t'as des retombées positives et tu sens que Merci. que tu es alignée avec ce que tu racontes, alors qu'avant, je ne l'étais pas du tout. Donc voilà, ça m'a bien servi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux détailler un peu plus justement ce que tu fais, ton métier mandataire, ça consiste en quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Du coup, c'est aussi grâce à cette formation que je me suis spécialisée sur l'accompagnement des investisseurs locatifs et des marchands de biens, et du coup sur les biens avec travaux, parce qu'en général, c'est... Donc moi je me sentais pas à l'aise à accompagner des particuliers, sans vouloir dénigrer qui que ce soit, mais accompagner papi, mamie à vendre sa maison à côté de chez moi, ça me plaisait pas forcément. Et voilà, donc je me suis spécialisée sur les biens avec travaux, donc je fais principalement de l'appartement. Et dans mon activité, c'est de récupérer des mandats de vente et de les faire correspondre à des acquéreurs. Donc moi, je fais la partie vente et la partie chasse aussi. Il y a beaucoup de mandataires qui ne font que de la vente. Ou sinon, la chasse, c'est des chasseurs immobiliers, tout simplement. Mais en fait, moi, je fais un petit peu les deux parce que du coup, j'accompagne les investisseurs locatifs à trouver leur prochain projet d'investissement. Donc pour tous les gens qui n'ont pas forcément le temps de faire des visites, qui n'ont pas forcément les connaissances, qui ne sont pas sur place ou qui ont besoin d'être assurés, qui ont besoin d'un accompagnement. Donc sur trois mois, je les accompagne en fonction de leurs objectifs, de leur budget. S'ils veulent faire plutôt une colocation sur Lyon, s'ils veulent plutôt faire de la division d'appartements, s'ils veulent un immeuble de rapport sur Lyon ou alentour de Lyon. Et après, je peux les accompagner aussi sur toute la partie travaux. Donc, pour du client. Pour des gens qui n'ont pas forcément d'artisan dans leur réseau et qui ne sont pas sur place ou quoi que ce soit, ou qui ont envie d'un truc vraiment tout prêt à la location.

  • Speaker #1

    Ok. Et la partie rémunération, ça fonctionne comment ?

  • Speaker #0

    Et la partie rémunération, depuis septembre, j'ai changé de réseau. J'appartiens à un réseau qui s'appelle Valio, qui n'est pas connu sur Lyon. Je suis la première à avoir rejoint ce réseau sur Lyon. Ils sont surtout sur Paris. C'est une startup qui s'est montée il y a trois ans. Et on a un concept assez innovant. On a des architectes en interne, en fait, qui bossent principalement sur nos projets. Et du coup, quand on a un mandat de vente d'un appartement qui est complètement à rénover, L'architecte vient nous faire les plans futurs pour l'acheteur, les projections virtuelles. Donc, dès qu'on commercialise, l'acquéreur a la possibilité de se projeter tout de suite et de rénover. Donc, ça aide pas mal à la commercialisation. Et puis, on a un outil aussi de devis travaux en interne aussi. Donc, ça permet à l'acheteur... soit au particulier, soit à l'investisseur, de voir tout de suite quels travaux il a besoin de faire pour trouver. Oui,

  • Speaker #1

    c'est bien un maché de travail.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, ça aide pas mal. Parce qu'en fait, ce qui rebute un petit peu les gens sur des biens avec travaux, c'est qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. Le coût des matériaux a augmenté, ils ont peur de se tromper, ils ont peur de tomber sur des artisans un petit peu comme moi.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et puis après, en plus, la finalité, au final, c'est de, comme tu disais, de vendre, de trouver l'acquéreur du bien que vous avez. Donc, effectivement, il faut mettre toutes les chances de son côté. Tu dis pouvoir se projeter avec de la déco. C'est les points, entre guillemets, les gros points importants, c'est ça. C'est les travaux, la déco, je me dirais même la gestion après. Je ne sais pas si...

  • Speaker #0

    Oui, si on ne parle que de l'investissement locatif, moi, je fais toute une étude de rentabilité locative aussi. Donc, voilà, toujours dans l'esprit de vouloir projeter l'acheteur et qu'il puisse se positionner en toute connaissance de cause et qu'il puisse avancer dans son projet.

  • Speaker #1

    Et donc, pour en revenir à ma question, c'est vrai que c'était la rémunération.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, la rémunération. Donc, moi, je suis rémunérée 75 % de la commission. Si je n'ai pas besoin de faire appel à mon architecte, parce que ça m'arrive de vendre des biens qui sont déjà clés en main, ou qu'il n'y a pas besoin de plan d'archi en tout cas. Et sinon, après, je suis rémunéré aux deux tiers, donc c'est 67% je crois, de la commission. Et après, c'est un petit peu moi qui fixe ma commission en fonction de mon client, en fonction du projet. Quand j'accompagne des marchands de biens, en général, je suis à 4%. Donc, s'ils vendent un plateau 100 000 euros, c'est un studio ou un T2 sur Lyon, 100 000 euros, moi, je prends 4 %. Et du coup, je garde 75 %. 15,60, c'est

  • Speaker #1

    4 %. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est TTC. Après, il faut que tu enlèves la TVA. Ah oui, c'est important. Et après, il faut que tu enlèves… Alors, quand j'étais encore en auto-entrepreneur, c'était 25 % d'URSSAF. Là, je viens de passer en EI. Ça va être ma première année, je ne sais pas encore trop combien je vais devoir payer de cotisations, etc. Mais voilà, donc tu as enlevé 25% à mon réseau, 20% TVA et 25% du RSAF, donc il te reste moins la moitié.

  • Speaker #1

    Et tu es arrivée à te… enfin tu étais encore au chômage quand tu as lancé ça ? Oui, j'ai lancé.

  • Speaker #0

    encore chômage parce qu'effectivement tu mets déjà très très longtemps à avoir un premier mandat de vente, à avoir la confiance des vendeurs et à savoir vendre c'est que une fois que j'ai vraiment établi toute ma stratégie autour de l'investissement locatif, marchande bien bien avec travaux donc là j'ai vraiment poussé ma communication, je me suis mise à publier sur LinkedIn presque tous les jours, moi je pense que c'était tous les jours, sur Instagram aussi sur Instagram, ça devait être trois fois par semaine, une newsletter une fois par mois, participation à des after-work une à deux fois par mois. J'essayais minimum une fois. Et après, je faisais de la prospection téléphonique, mais en ciblant vraiment des biens avec travaux sur lesquels je pouvais avoir un discours clair et qui correspond avec ce dont je sens besoin. Et là, tout de suite, c'était beaucoup plus clair. Et petit à petit, je me suis fait ma visibilité autour de cette Ausha. Et en plus, c'est ce qui me passionne. Donc, en fait, c'est ça qui est trop bien. Parce que du coup, je n'ai pas l'impression de bosser. Et de là, ça a commencé à plutôt bien marcher. Donc, l'année dernière, 2024, pour donner des chiffres, j'ai fait 35 000 de chiffre d'affaires pour moi. Donc, ça me faisait 2200 net par mois, je crois, avec l'URSSAF, avant imposition. Et là, tu vois, sur les six premiers mois de l'année 2025, de ce qui est prévu en signature d'actes et qui sont sous compromis, je dois être déjà à 38 000 de chiffre d'affaires. Donc, en fait, il faut quand même bien deux, trois ans d'entreprenariat et d'actions récurrentes. Et il ne faut pas lâcher. C'est là que ça... C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est l'épisode du jour, puisqu'on enregistre un lundi, où je parle justement du side business que j'ai lancé, qui est du retail arbitrage, donc l'achat-revente sur Amazon. Et j'ai fait une FAQ, parce que ça intéresse pas mal de personnes, et une des questions, c'était comment tu te rémunères ? Est-ce qu'on peut se rémunérer, même partiellement, rapidement ? Et en fait, je disais, mais l'entrepreneuriat, les premières années, tu ne te rémunères pas. Il faut lancer le truc, tu bosses beaucoup et tout l'argent que tu arrives à grappiller, tu le réinvestis. Tu le mets de côté en sécurité ou tu le réinvestis. Mais la rémunération, ça vient après. Et c'est vrai qu'il ne faut pas lâcher et il vaut mieux avoir un matelas de sécurité. Comme toi, ça a pu être le chômage. C'est vrai qu'on râle beaucoup sur le chômage, mais ça sert vraiment de tremplin justement pour pouvoir essayer, tester des choses et se lancer dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Il y en a qui en profitent effectivement. Il y a d'autres personnes pour qui ça sert bien et moi j'en suis ravie et heureusement que c'était là.

  • Speaker #1

    Et donc du coup maintenant tu n'as plus le chômage, tu te rémunères via ton entreprise. Oui. Tu as d'autres sources de revenus ?

  • Speaker #0

    Oui, d'autres sources de revenus, pas forcément. J'ai un compte-titres et un PEA sur lesquels j'investis assez régulièrement, mais sur des actions à dividende. Je ne touche pas. J'avais eu une période crypto aussi pendant mon première année de chômage. Je pense que je testais un peu tout et je me formais à plein de trucs. Je me formais à la bourse, à la crypto, à plein de choses qui permettent de développer des revenus passifs. C'était un peu ça l'objectif. Donc, oui, j'ai de la crypto, mais que je n'ai pas touchée depuis très longtemps. Je ne sais même pas si j'ai encore.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas regarder en ce moment.

  • Speaker #0

    Oui, c'est tout. Et puis là, comme je te disais, ça y est, j'ai signé le compromis pour réinvestir enfin dans un projet d'investissement locatif. Parce que j'ai revendu mon immeuble à peu près. Oui, parce que du coup, de Lyon, c'était quand même deux heures de route. Et je ne sais pas, d'avoir un immeuble de rapport dans une ville moyenne comme Amber, même si c'était rentable, ça ne me convenait pas. En fait, je pense que je cherche toujours à être un petit peu alignée avec ce dont j'ai envie.

  • Speaker #1

    Il y a quelque chose qui te plaît, qui a du sens pour toi.

  • Speaker #0

    Quelque chose qui a du sens, oui. Et du coup, je l'ai revendu. Donc, j'ai dû perdre... Ouais, je pense que j'ai perdu 5 000 euros si on comptabilise les travaux, etc. Et là, j'achète un plateau de 30 mètres carrés pour faire de la location courte durée, comme toi à Porto.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ressons les doigts, c'est pas encore fait. Oui,

  • Speaker #0

    moi non plus. Mais voilà, l'idée, c'est ça. Et j'ai mis du temps à me décider. Et comme on disait tout à l'heure... Merci. Plus tu développes un peu tes connaissances, plus tu développes ton réseau et que tu vois aussi ce que les autres font, tu te dis, bon, ben non, ça, ça va pas, ça, ça va pas, ça, ça s'est pas aligné, ça, ça va pas aller. Et du coup, j'ai mis du temps et là, je pense que... On n'est jamais certain de ce que ça va donner.

  • Speaker #1

    Il y a deux choses. Il y a la version objet brillant où il y a tellement de choses à faire qu'on n'arrive pas à se fixer, à se dire, ça aussi, j'aimerais bien, et ça aussi, ça aussi. Et il y a la version, comme on disait, ou ont un à force de côtoyer des investisseurs, des entrepreneurs, on voit aussi tous les mauvais côtés. Enfin, les mauvais côtés, ce n'est pas de tout repos. Il arrive plein de choses, même toi, comme tu l'as dit, avec ton artisan sur ton premier immeuble. Et ça décourage pas mal aussi. Du coup, tu réfléchis à deux fois pour pas que ça t'arrive, même s'il arrivera toujours des choses. Et comme on disait, il faut qu'il arrive des choses pour... pour apprendre et avancer.

  • Speaker #0

    Mais en fait, il faut toujours garder en tête la vision qu'on s'est donnée et ce qu'on a envie dans la vie. Et moi, je sais que j'ai envie de... Déjà, c'est des projets qui me font kiffer. Là, je sais que ça va me faire kiffer. C'est une rénovation complète, c'est un plateau. Je vais prendre trop de plaisir à faire tout ça pour moi, parce que je le voyais pour mes clients et je le voyais autour de moi. Mais là, c'est vraiment pour moi, donc c'est trop bien. Et du coup, je pense qu'en plus, tu vois, ça réunit un peu tout ce que j'ai appris dans toutes... Oui,

  • Speaker #1

    ces dernières années.

  • Speaker #0

    Ces dernières années, tu vois, parce qu'en fait, la LCD, ça se rapproche aussi de mon BTS Tourisme, enfin, du côté voyageur. Il va falloir que je fasse pas mal de communication parce que je pense que juste avec une annonce Airbnb, parce que là, j'ai envie de faire un truc un petit peu atypique. Donc, l'idée, ça va être aussi de communiquer là-dessus sur les réseaux sociaux. Donc, on a toujours ce côté un peu marketing digital. Et on a ce côté investissement immo. Donc, voilà. Donc, oui, ça unit un petit peu tout ce que j'ai appris.

  • Speaker #1

    Tout se regroupe.

  • Speaker #0

    Trop bien. Normalement, ça ne peut que matcher, quoi.

  • Speaker #1

    Ça, et puis, il faut un peu laisser aussi de côté le côté rentable, entre guillemets. Si c'est rentable, c'est bien, mais de faire les choses qui nous plaisent, qui nous tiennent à cœur,

  • Speaker #0

    c'est peut-être mieux,

  • Speaker #1

    on va dire.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, carrément. Voilà un petit peu pour tout ça.

  • Speaker #1

    OK. Et des futurs projets en termes pro et perso, investissement, voyage ? Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Non, écoute, niveau perso, non, rien d'autre. Là, je viens de déménager. Je suis passée d'un 30 m² à un 70 m². J'habitais chez mon conjoint qui, lui, avait investi dans un appart que là, on a mis en location. Donc là pareil c'est moi qui fais la gestion, c'est moi qui est mis en log etc. Donc ça c'est aussi grâce à ce que j'ai appris au moment. Et là on est en location du coup dans un 70 m² mieux situé dans Lyon. On va pas acheter tout de suite parce que je préfère privilégier mes investissements locatifs perso. Et puis de toute façon je pourrais pas avoir à réemprunter tout de suite avec mon statut.

  • Speaker #1

    Et puis Lyon c'est pas le...

  • Speaker #0

    c'est pas en berce ouais donc si on achète quelque chose je pense que ce sera un petit peu plus loin de enfin pas dans le centre de Lyon en tout cas ouais mais non non pas de projet particulier là c'est déjà très bien ça va prendre pas mal de temps jusqu'à le milieu voire septembre je pense donc donc voilà c'est des beaux projets déjà ouais ton investissement locatif du coup et

  • Speaker #1

    Et puis ton taf, c'est doubler un peu ce chiffre. C'est déjà bien parti.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    OK. Et on en a déjà un peu parlé là dans cet épisode en disant d'être aligné avec ce qu'on fait, de faire ce qui nous plaît. Et il y a une question que je pose aussi en rapport avec le nom de mon podcast, Riche et Heureux. Pour toi, ça t'inspire quoi, ces deux mots ?

  • Speaker #0

    Écoute, on en a déjà pas mal parlé, mais pour moi, être riche, ce n'est pas forcément que lié à l'argent. L'argent, ça va être le moyen d'eux, mais ça ne va pas être une finalité, je pense. Et on en recherche tous, mais on en recherche tous pour avoir plus de confort, pour avoir plus de temps, pour avoir plus de liberté, pour pouvoir profiter de ses proches. Et malheureusement, dans notre société, Faut pas faire autrement que si on n'a pas des revenus importants. Donc ouais, je sais. D'ailleurs, on m'avait parlé d'une histoire assez cool. Est-ce que tu connais l'histoire du pêcheur mexicain ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais dire non.

  • Speaker #0

    Mais tu la connais ? Non ?

  • Speaker #1

    Non, enfin peut-être.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'était sous un de mes posts LinkedIn. Je ne sais plus de quoi je parlais. Il y a un monsieur qui m'a dit, va voir l'histoire du pêcheur mexicain. Je tape pêcheur mexicain sur YouTube. C'est un humoriste anglais qui raconte cette histoire. C'est un Américain qui part en vacances au Mexique et qui rencontre un pêcheur sur la plage et qui lui dit, qu'est-ce que tu fais de tes journées ? Le pêcheur lui dit, je me lève assez tôt, je vais pêcher le matin. et puis à 10-11h, j'ai terminé mon travail. Je fais à manger, je profite de ma femme, je joue avec mes enfants. L'après-midi, je fais la sieste avec ma femme et le soir, je me repose et puis le lendemain, ça recommence. Et l'Américain lui dit « Mais pourquoi tu ne rachèterais pas un deuxième bateau pour aller pêcher encore plus et être encore plus productif et pouvoir vendre encore plus de poissons et tu serais encore plus rémunéré du coup ? » Ben oui, mais pourquoi je ferais ça ? Je ne sais pas parce qu'après, ton entreprise, elle va grave se développer. Tu pourrais même vendre des poissons jusqu'aux États-Unis et voilà quoi. Oui, mais après, à la retraite, qu'est-ce que je ferais ? Le pêcheur lui dit et l'Américain lui dit, après à la retraite, tu pourras profiter de tes enfants, faire la sieste avec ta femme.

  • Speaker #1

    Ce que je fais déjà maintenant, quoi.

  • Speaker #0

    Le médecin mexicain lui répond, mais en fait, pourquoi je le ferais tout de suite ? Je le fais déjà maintenant, en fait. Et du coup, je trouve cette histoire hyper cool et hyper inspirante. Et c'est ce qu'on recherche tous. Mais malheureusement, nous, on ne vit pas sur une petite plage au bord du Mexique. Et on ne peut pas se permettre de rien faire comme ça. On a besoin justement de notre société, et surtout en France, de développer des revenus un peu plus importants. Donc, il faut travailler. Et ça fonctionne, en tout cas, si on est passionné et si on fait des choses qui sont alignées avec nos valeurs.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut prendre ça pour le mot de la fin ? Ta petite histoire. Moins que tu en aies une autre à nous raconter. Je t'écoute.

  • Speaker #0

    Non, rien d'autre. En vrai, quand on est passionné, je pense qu'on n'a plus de mal à se lever le matin.

  • Speaker #1

    Trouver les choses qui nous passionnent, faire les choses avec le cœur.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça va tout seul après, normalement, et on développe des revenus. qui permettent plus de confort, en fait. Ça nous permet de vivre dans des endroits inspirants, de mieux manger aussi, parce qu'en vrai, ça coûte cher de bien manger, on le sait. De pouvoir partir en vacances, de découvrir des endroits. Et c'est ça qui nous nourrisse aussi et qui nous rend heureux, en fait, je pense. Et de pouvoir profiter de ses proches, ça, c'est hyper important aussi, je pense. Mais il faut avoir du temps. Il ne faut pas bosser non plus comme un acharné. Moi, si j'ai aussi... choisis le statut d'indépendante, c'est pour adapter un petit peu mes horaires, pouvoir partir en week-end quand je le veux, même si c'est dès le vendredi matin, ou alors pouvoir travailler dans un co-working à Marseille ou à Paris parce que je vais voir des amis qui sont là-bas. Je ne programme pas de visite sur ces jours-là, mais en tout cas, je sais que je suis dispo aussi au téléphone. C'est aussi ça, la force d'être indépendant.

  • Speaker #1

    Ok. Merci beaucoup pour cet échange.

  • Speaker #0

    D'accord, Elie.

  • Speaker #1

    Il va falloir qu'on se trouve à notre apéro réseautage immo pour se revoir. Je vais appeler Alex. De toute façon, il faudrait déjà que je l'invite aussi à participer. Ça fait un moment que j'y pense et je ne l'ai toujours pas vu.

  • Speaker #0

    Pour la petite anecdote, j'achète un plateau que lui a... C'était le dernier des plateaux qu'il avait avec son opération.

  • Speaker #1

    Ok, je vois la ville du coup, il me semble.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    oui. J'ai vu passer les postes.

  • Speaker #0

    C'est aussi ça qui... C'est le réseau qui m'a permis de voir ça. Parce qu'il n'y a pas mis d'annonce ou quoi que ce soit. Pour le coup, je n'ai pas cherché sur le coin comme un investisseur ferait de manière classique. Mais du coup, d'être dans le monde de l'immo,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Mais c'est vrai que ça, c'est vraiment quelque chose à ne pas sous-estimer. Moi, je vois, c'est vrai que cette année, j'en fais beaucoup moins, quasi pas, parce que ce n'est pas mon objectif, mais ça l'a été sur les deux, trois dernières années, de justement créer ce réseau. Et là, je vois aujourd'hui, j'ai besoin d'un truc, je l'ai, entre guillemets, j'arrive, je trouve quelqu'un qui peut m'aider. Et c'est vrai que c'est vraiment quelque chose à ne pas sous-estimer, le pouvoir de l'entourage et du réseau.

  • Speaker #0

    Franchement, sans ça, je pense que tu ne te développes pas. Moi, c'est bien beau, je fais des réseaux sociaux, mais l'idée, c'est de capter les personnes et après de les rencontrer aussi en vrai, de créer du lien parce que c'est aussi le lien qui fait que oui, tu as ce projet-là et un autre et que tu avances. C'est hyper puissant, le réseau. Il ne faut pas le négliger, c'est clair.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà. Donc, on va s'arrêter sur ces belles paroles. Merci encore. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Salut. Bye.

  • Speaker #1

    Et voilà, cet épisode est terminé. Merci infiniment d'avoir pris le temps de l'écouter. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, partagez-le avec votre entourage. Et n'oubliez pas que vos retours sont précieux. Alors, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée ou un commentaire sur le post Instagram de l'épisode sur le compte Riche et Heureuse. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram personnel Greenhouse Universe. Et souvenez-vous, c'est en avançant ensemble qu'on se construira la vie qu'on mérite, pleine de richesse et de bonheur. Merci encore pour votre écoute et votre soutien, et je vous dis à la semaine prochaine, pour un nouvel épisode. Bye !

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Description

Dans cet épisode du podcast Riche et Heureux 🎙️, découvre le parcours inspirant de Cindy Portier, mandataire immobilier 🏡, qui a réussi sa reconversion en immobilier en utilisant ce qu’elle avait appris dans ses précédents métiers.


Après des débuts dans le tourisme ✈️ et le commerce 💼, Cindy a franchi le pas vers l'immobilier et accompagne aujourd’hui des investisseurs 💰 et marchands de biens.


Elle nous parle de ses défis 💪, de son adaptation aux réalités du terrain, mais aussi de la manière dont elle a transformé ses compétences pour bâtir une activité alignée avec ses valeurs 🌱.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si l'argent faisait réellement le bonheur ? Bienvenue à tous dans le podcast Riche et Heureux, l'endroit où la richesse et le bonheur se rencontrent pour créer la vie qu'on mérite. Je m'appelle Aurélie et c'est là mon objectif, atteindre la liberté financière et vivre ma best life. Mais pas toute seule, j'aimerais vous emmener avec moi, car être riche mais seule, c'est pas terrible. C'est pour ça que je vous invite à me rejoindre chaque lundi à 6h autour d'un épisode en solo. ou en compagnie d'unité qui nous partagent leur parcours, leur expérience et leur connaissance pour booster notre mindset sur l'argent et nous aider à construire notre propre liberté financière. Retirez-moi également sur Instagram, sur le compte Riche et Heureux pour suivre les aventures du podcast ou sur mon compte GreenEyes Universe pour avoir les backstage de mes aventures personnelles et professionnelles. Je vous souhaite à tous une enrichissante écoute. Bonjour à tous, bonjour Cindy, j'espère que tu vas bien.

  • Speaker #1

    Salut Aurélie.

  • Speaker #0

    Salut. On démarre un nouvel épisode de podcast en mode interview. Et c'est toi, mon invité du jour. Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    On en parlait un peu en off. On s'était déjà rencontrés dans la vraie vie. Parce que d'habitude, on discute en interview, sur Insta, tout ça, mais on ne s'est pas encore rencontrés dans la vraie vie. Nous aussi. Mais on n'arrivait plus à remettre la date. C'était il y a un peu plus d'un an lors d'un apéro IMO sur Villefranche organisé par Alex de la team Arta et Immobilier.

  • Speaker #1

    Oui, organisé par notre cher ami Alexandre et ça date d'il y a un an je pense. D'ailleurs, il s'est passé pas mal de choses depuis un an, donc trop cool. On s'est donné des nouvelles et puis ce serait cool de se revoir en vrai aussi d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Et que Alex refasse des erreurs. que moi j'en fasse aussi parce qu'en vrai on m'a déjà demandé d'organiser un petit peu des apéros avec le réseau que j'ai je pense que j'arrive à pas mal de monde donc ça pourrait être intéressant ouais après c'est vrai toi t'es sur Lyon ?

  • Speaker #0

    oui je suis sur Lyon ouais et moi c'est pour ça que j'aimais bien Villefranche parce que ça m'évite de rentrer justement dans Lyon je m'étonne voilà t'as compris c'est pour ça que du coup c'est après J'ai eu d'autres projets et moins de temps y est accordé. Mais c'est vrai que quand il y a des apéros émous sur Lyon, en fait, je décline à chaque fois parce que je ne me vois pas. Le trajet déjà me dure une heure, mais il peut vite devenir une heure et demie.

  • Speaker #1

    Oui, surtout les soirs de semaine. Et la ville de Lyon, on connaît, ils ne veulent plus de voitures en presqu'île. Donc, tu vois, c'est vrai de se garer. Donc, je comprends.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Il faut refaire vers Villefranche. Ou à Mâcon.

  • Speaker #1

    Mâcon, c'est encore plus loin. Oui. Pourquoi pas l'occasion.

  • Speaker #0

    Du coup, tu bosses dans l'immobilier. On va en parler un peu plus dans cet épisode. Mais avant ça, question signature, on va dire, du podcast. Quelles ont été Les toutes premières sources de revenus, donc l'officielle, la première fois que tu as gagné de l'argent de manière officielle ou que tu as reçu une fiche de paie, et l'officieuse, si tu as eu des petits business cachés dans ton enfance, dis-nous tout.

  • Speaker #1

    Écoute, c'est une très bonne question, mais j'ai beau réfléchir, j'ai toujours eu des rémunérations officielles, on va dire. Je n'ai jamais fait de business dans la cour de récré pour gagner un petit peu d'argent liquide, non pas du tout. Ma première rémunération, c'était, je pense que ça devait être en première ou terminale. En fait, je bossais pendant les vacances scolaires, là où travaillait ma mère. Elle avait réussi à m'avoir un poste de standardiste dans une clinique, enfin dans la clinique où elle travaillait d'ailleurs. Donc voilà, je bossais les... Les vacances scolaires et les vacances d'été. Je bossais aussi les dimanches. Et je me rappelle que je faisais mes devoirs, mes DM de philo les dimanches après Blabla. Parce qu'il n'y avait pas non plus foule. Donc, tu t'ennuyais pas mal. Mais voilà, c'était mon premier contact avec des... Ce n'était même pas des clients, c'est des patients en fait. Donc, c'est assez différent aussi. Mais ouais, c'est ça. C'est plutôt ça. Et puis après... Après... Après, en BTS, j'ai fait des stages, mais qui n'étaient pas rémunérés. Et c'est qu'après mon BTS, j'ai eu d'autres sources de rémunération officielles.

  • Speaker #0

    Et je viens de me rendre compte qu'en fait, je ne t'ai même pas demandé de te présenter. Mauvaise hôte que vous soyez. En fait, moi, je te connais. C'est vrai que je ne me suis pas. Est-ce que tu peux quand même me faire une petite présentation ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Je m'appelle Cindy Portier. Je vais avoir 30 ans le 30 avril, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Ça y est.

  • Speaker #1

    Ça y est, ça y est. On y vient tout doucement. Et je suis sur Lyon depuis à peu près 8 ans. Mais je suis originaire de Clermont-Ferrand.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    du Puy-de-Dôme, c'est à 1h30 à peu près de Lyon, et je suis mandataire immobilier. Donc pour ceux qui ne connaissent pas, je suis conseillère immobilier, mais je n'ai pas la carteté, je ne suis pas comme un agent immobilier, j'appartiens à un réseau de mandataires, et c'est lui qui a la carteté et qui me la fournit, et du coup je suis spécialisée sur les biens avec travaux, donc j'accompagne plus particulièrement des investisseurs locatifs et des marchands de biens. que ce soit en mandat de vente ou en mandat de recherche. Et j'ai une partie rénovation aussi, donc je peux accompagner sur toute la partie rénovation. Après, il m'arrive aussi d'accompagner des particuliers, mais c'est vrai que mon cœur de métier, c'est plus les investisseurs et les marchands de biens. Et je l'ai depuis deux ans, un petit peu plus de deux ans maintenant.

  • Speaker #0

    D'accord. Et comment tu es arrivée là, justement, de ton BTS ? Qu'est-ce qui t'a... Tu avais une prédilection pour l'immobilier ? Ça t'a toujours intéressée ?

  • Speaker #1

    Pas forcément, mais en fait, quand on y repense, justement, à Clermont, j'ai fait un BTS tourisme. Et je me rappelle que mon deuxième vœu pour les études post-bac, c'était BTS profession immobilière. Et tu vois, je ne suis pas partie là-dessus. Donc, j'ai fait un BTS tourisme à Clermont, dans un lycée hôtelier. C'était très enrichissant, mais j'avais envie d'aller un petit peu plus loin. Et c'est après le BTS que je suis venue à Lyon. Donc, j'ai fait une troisième année en bachelor dans une école de commerce spécialisée tourisme. Du coup, de là, j'ai fait un petit peu plus de matière type marketing, management, finances d'entreprise, etc. Donc, plus pour des postes, pas front office du coup, mais plus des postes. qui sont, je ne me rappelle plus comment on dit, mais quand tu es dans les services, pas directement avec le client en fait. Oui,

  • Speaker #0

    je ne connais pas du tout le nom, mais oui, effectivement, je veux juste dire, tu n'es pas à l'accueil, tu n'es pas…

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait, dans mon BTS, j'avais fait beaucoup de postes dans des agences de voyage en relation directe avec le client et je trouvais que ce n'était pas assez… J'aimais beaucoup, mais ce n'était pas assez intéressant. J'avais envie de rentrer un peu plus en détail dans la gestion de projet, comprendre un petit peu plus l'envers du décor.

  • Speaker #0

    La machinerie, comment tout ça fonctionne. Oui.

  • Speaker #1

    Et du coup, je suis partie à Lyon. J'avais aussi envie, je pense, de vivre dans une plus grande ville que Clermont-Ferrand. Parce qu'honnêtement, là, pour le moment, je ne reviendrai pas vivre à Clermont. Tu vois, je trouve que... Tu fais quand même vite le tour, même si c'est une très jolie ville, surtout les alentours avec les volcans d'Auvergne. Tu peux faire pas mal de randos si tu aimes la nature et tout, c'est cool. Mais voilà, j'avais envie d'un petit peu plus. Donc, je suis venue à Lyon. Et à la fin de cette année-là, j'ai fait un stage de six mois dans une agence de voyage à Marrakech. Là, c'était cool. Je voyais vraiment... Côté tourisme, parce que moi, ce que j'avais envie, c'était de voyager. Mais quand tu fais juste un BTS tourisme, tu es à l'accueil d'un office de tourisme ou d'une agence de voyage. Ça ne m'intéressait pas plus que ça. Et après ça, trop enrichissant. J'ai trop aimé le Maroc. J'ai rencontré des gens super cool. Et même à Lyon, ça m'a ouvert un petit peu l'esprit sur pas mal de choses aussi. Et j'ai rencontré des gens hyper intéressants aussi. Et du coup, ça m'a donné envie d'un peu plus voyager. Donc là, j'ai fait une année sabbatique. Et là, j'ai fait pas mal de petits boulots, justement. Je suis revenue à Clermont. J'ai travaillé au McDo.

  • Speaker #0

    Donc, ton année sabbatique, tu l'as fait à Clermont ?

  • Speaker #1

    Oui, entre mon bachelor et mon master, du coup.

  • Speaker #0

    Mais tu n'es pas partie à l'étranger ?

  • Speaker #1

    c'est ça que je voulais dire justement alors en fait j'ai fait un j'ai fait un road trip en Europe de trois mois du coup j'ai un petit peu bossé avant avec la rencontre effectivement pour mettre de l'argent de côté et pouvoir partir ok Mais voilà, donc là, j'ai bossé au McDo, en tant qu'équipière McDo. J'ai fait aussi pas mal d'autres boulots, des inventaires. J'ai bossé dans une blanchisserie. Ça, c'était horrible, vraiment. Vraiment, vraiment, les horaires étaient vraiment durs. J'ai tenu deux semaines, je pense. Donc voilà, mais en tout cas, j'ai réussi à mettre pas mal de côté. Et je suis partie avec une amie à moi en road trip pendant trois mois. On a fait 12 pays en 3 mois autour de l'Europe. Donc, c'était cool. C'était pas mal. On avait fait un petit itinéraire en partant de... La première étape, c'était Bruxelles. On est remonté à Amsterdam, Copenhague, etc. Après, on est revenu vers l'Est. Et on a fini par la Grèce, l'Albanie et l'Italie.

  • Speaker #0

    OK. Moi aussi, j'ai fait un road trip, mais des parcs d'attractions d'Europe. Ah ouais ? C'est en Europe, mais spécialisé parcs d'attractions.

  • Speaker #1

    passionnée par les parcs d'attraction.

  • Speaker #0

    Oui, on aime bien avec mon mari et du coup, on s'est offert ça et on voulait faire aussi la version Etats-Unis. Mais bon, pour l'instant, ce n'est pas le même budget.

  • Speaker #1

    Ils doivent être ouf aussi les parcs d'attraction. Oui. Trop bien. Et puis du coup, après, j'ai décidé de faire un master, donc de revenir à Lyon. Et de là, j'ai fait un master en école de commerce. c'était manager de la stratégie commerciale option marketing digital des noms des traitements c'est quoi ? j'avais un tronc commun management et marketing tout ça et je voulais le faire en alternance et je voulais trouver une alternance dans le domaine du tourisme donc faire le marketing pour un grand hôtel le Donc toujours pas d'immobilier dans tout ça, tu vois. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et en plus, du coup, je n'ai pas du tout trouvé d'alternance dans ce domaine-là. J'ai failli pas faire ce master parce que je crois que j'ai eu mon alternance deux jours avant la date limite. Et en fait, j'ai fait une alternance dans un réseau d'agences d'intérim et de cabinets de recrutement à Lyon, du coup, au siège à Lyon 9e. Et du coup, j'étais chargée de webmarketing. donc j'ai fait ça deux ans en alternance de mon master donc là je suis vraiment rentré dans la dans la vie active dans le monde de l'entreprise quoi j'étais avec une responsable qui était qui avait à peu près mon âge d'ailleurs et ça s'est super bien passé je suis toujours en contact avec elle mais ça va donner un bon aperçu du monde de l'entreprise tu vois ils m'ont gardé ensuite deux ans en cdi donc j'ai fait deux ans en alternance deux ans et lille quatre ans dans la même boîte et avec le même poste. Donc ouais, ça m'a quand même bien formée et j'avais envie de plus quoi encore. Je pense qu'on y vient tout doucement mais ouais, il n'y avait pas d'évolution dans mon équipe. J'avais envie vraiment de mettre mes compétences à mon profit, à moi. Je me rappelle, je m'entendais très mal avec un membre de mon équipe. C'était compliqué aussi sur la fin. Je crois que j'avais des boules au ventre avant d'aller au travail.

  • Speaker #0

    Ça aussi.

  • Speaker #1

    Clairement, tu as envie de faire un truc qui te plaît et de vouloir te lever tous les matins en étant hyper motivée.

  • Speaker #0

    Un tiers de ta journée, c'est ton taf. Donc, si c'est pour... Il y allait avec la boule au ventre.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et de là, alors du coup, on peut passer un petit peu à l'immobilier. En fait, grâce à ce premier CDI, j'ai pu faire un premier emprunt. Et j'ai investi dans un immeuble de rapport, du coup. Mais avant ça, je m'étais formée, j'avais pris une formation sur l'investissement immobilier. Celle de Christopher Wangen, d'ailleurs. Et c'était pendant la période Covid. Je pense qu'il y a pas mal de gens qui se sont... qui se sont intéressés à des domaines différents pendant cette période-là.

  • Speaker #0

    Et justement, pourquoi tu t'es dit, je vais faire une formation en immobilier, je vais acheter un immeuble ?

  • Speaker #1

    Alors moi, mon point de démarrage, on va dire, c'est mon meilleur ami, qui a clairement été intéressé à ça avant moi, et qui m'a dit, mais il y a d'autres possibilités de faire de l'argent, que de te tuer au travail, etc. Chose un peu plus passionnante. Puis toi, tu as l'air d'avoir un esprit assez entrepreneurial, à vouloir te débrouiller par toi-même aussi. Et moi, l'immobilier, ça m'avait toujours intéressée. Même, je me rappelle, quand j'étais jeune, je regardais pas mal d'émissions télé sur les villas.

  • Speaker #0

    C'est des courses.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus ce que c'était, mais oui, de Valérie D'Amido, etc. J'aimais beaucoup aussi. Et du coup, mon pote m'a dit, vas-y, fais la formation. En plus, tu as du temps. Donc, j'étais en chômage partiel. Je n'avais pas besoin de travailler. J'ai fait la formation en deux secondes. Franchement, j'avais grave de temps, donc je l'ai poncé. Et j'ai investi dans un immeuble de rapport à une heure de route de Clermont-Ferrand, à Amber. Je ne sais pas si tu vois ou si c'est entre Saint-Etienne et

  • Speaker #0

    Clermont. Le nom, j'ai déjà entendu le nom, mais après...

  • Speaker #1

    Pour me d'envers, peut-être que tu crois.

  • Speaker #0

    Peut-être.

  • Speaker #1

    Pas mal, voilà. C'est pour ça. Et du coup, alors de là, ça a été une expérience quand même assez ouf. Parce que j'ai eu des gros, gros problèmes avec les artisans que j'ai sélectionnés. Enfin, dont un particulièrement. Donc, tu vois, je venais de me former, mais je pense que c'est aussi le fait de... J'étais plus jeune. Enfin, on peut en reparler, mais tu vois. j'ai réinvesti je suis sous compromis et j'ai mis du temps à y aller, à dire oui et de peur de te tromper il faut que tout soit aligné alors que quand tu viens de finir la formation j'étais déter et je voulais y aller direct et j'ai mis le temps derrière il y a plusieurs choses qui jouent je pense effectivement un peu à la jeunesse en disant

  • Speaker #0

    YOLO tu y vas, tu t'aimes tu as moins peur de certaines choses tu penses poses moins de questions et il y a aussi le fait d'en savoir trop. On en parlait dans notre interview où on disait plus tu en sais moins tu en fais et c'est exactement ça. Tu sais plein de choses et tu te dis merde mais alors du coup ça il faut pas que je passe, il faut pas que je passe et au final tu fais rien alors qu'avant tu prends quand même les informations puisque comme tu dis tu t'es formée mais je sais pas tu y vas et on verra bien.

  • Speaker #1

    Et c'est bien aussi parce qu'en fait, c'est comme ça que tu as l'expérience.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et que tu sais quelles erreurs il ne faudra plus que tu fasses. Donc, en vrai, moi, ça a été hyper formateur. Et que ce soit physiquement et mentalement, surtout mentalement, je pense que c'était une période assez compliquée. Mais oui, oui, carrément. Et là, tu vois, c'était en 2000. C'est quand j'avais 24 ou 25 ans, je pense. Donc, ça va faire cinq ans. Et oui, bon, cinq ans, j'ai appris tellement que du coup, tu as toujours peur de...

  • Speaker #0

    Il faudrait arriver à garder ça dans sa tête, cette petite voix de nous avant, quand on était jeunes et qu'on fonçait. Je vois pareil, le premier appartement que j'ai acheté, j'y suis allée, j'ai acheté. Je ne me suis même pas posé la question. Au final, j'ai fait plein de bêtises. Il y en a qui sont passées. Comme je disais, j'avais mis mon appartement en location courte durée à Marseille. Je ne m'étais absolument pas posé la question s'il y avait de la paperasse à faire. J'ai mis le truc et puis j'ai encaissé et point barre. Alors que maintenant, je sais qu'il y a plein de paperasse à faire et je sais que ça peut me ralentir. Donc, il faut arriver à se dire non, non, on se lance et on prend les choses une par une quand elles viennent.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais l'objectif, c'est de faire les choses aussi correctement et de faire un peu expert sur le sujet. Mais c'est en faisant et en refaisant et en se faisant qu'on y arrive. Donc voilà, donc expérience, ouais, très, très, très, très formatrice. En fait, j'ai pris un artisan trouvé sur Allo Voisin, je crois. J'avais parlé avec plusieurs autres artisans. Je les avais tous fait venir le même jour. Et j'ai expliqué un petit peu le projet. Donc c'était un immeuble de trois lots. Il y avait un appartement par lot. C'était déjà des appartements, donc c'était déjà divisé. Il y avait déjà les compteurs, etc. Donc il y avait pas trop de soucis là-dessus. Et j'ai pris un artisan qui avait... Je trouvais qu'il y avait le mieux compris mon projet, qu'il me relançait un petit peu, qu'il était ravi de bosser sur mon chantier. Et en fait, c'est un auto-entrepreneur tout corps d'État. Alors, j'avais pris un plombier chauffagiste et un électrifiant, mais cet artisan-là me faisait la plupart de la rénovation. Donc, sol, mur, installation des cuisines, réfection des salles de bain. Voilà, les choses assez essentielles aussi. Et en fait, je suis tombée sur un gros menteur alcoolique, on peut le dire, qui buvait plus qu'il n'avait été chantier, qui était également sans domicile fixe, en fait, parce qu'il a squatté mes appart sans me prévenir. Parce que s'il habitait super loin et que c'était vraiment galère pour lui de faire les déplacements tous les jours, j'aurais pu lui dire, bah oui, tu dors dans un des appart, si ça te permet d'avancer plus vite sur le chantier. Et là, en fait... Il a vraiment squatté, mais de manière irrespectueuse. Je suis arrivée un week-end, il pensait que je ne venais pas ce week-end-là, il n'était pas là. Et là, j'ai découvert son matelas, la gamelle du chien, son micro-ondes, sa cafetière, sa télé, et surtout, des mégots de clopes écrasés de partout. Une canette de bière, plein de trucs hyper dégueulasses. Enfin bref, ça a été... assez dur de se sortir de ça. Il ne voulait pas me rendre les clés. J'ai monté un dossier de justice contre lui. Ça n'a pas marché. Et puis, de toute façon, même si ça avait marché, il n'aurait pas été solvable, je pense.

  • Speaker #0

    J'allais dire, justement, comment tu as géré ça ? Parce que, du coup, en plus d'une femme jeune...

  • Speaker #1

    Oui, c'est aussi peut-être pour ça, je pense, qu'il s'est permis un peu de profiter de ça. Donc, oui, écoute, j'ai géré de la manière dont je pouvais. Donc en lui mettant des petits coups de pression, en ayant ma famille aussi qui m'a beaucoup soutenue. Ma famille, mes amis, a été chez lui, enfin chez sa femme. Si c'était sa femme, on ne sait pas vraiment plus en fait chez qui il dormait. Pour aller récupérer les clés. Oui, ça a été assez compliqué. Mais mentalement, je n'ai pas lâché. Je me suis dit, bon, ce n'est pas grave, je vais m'en sortir. J'ai trouvé un autre artisan qui m'a terminé les travaux. Et qui a fait ça très, très bien et qui m'a sorti de la merde. Alors, j'ai perdu deux, trois mois de loyer au départ, mais tout s'est bien goupillé.

  • Speaker #0

    Au final, pas trop de casse.

  • Speaker #1

    Pas trop de casse, oui.

  • Speaker #0

    Pas agréable, mais ça va.

  • Speaker #1

    Et en fait, après, la rentabilité n'était pas si mauvaise parce qu'à l'époque, j'avais eu un prêt à 1,70, le taux.

  • Speaker #0

    C'est la bonne époque.

  • Speaker #1

    Du coup, l'éventualité était plutôt faible. Et donc, ça permettait d'avoir du cash flow positif plus facilement qu'aujourd'hui, en tout cas. Et je crois que j'avais entre 450 et 150 euros de cash flow quand même.

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc oui, alors effectivement, c'était une ville moyenne. Il y a 6000 habitants. Donc, tu as plus le côté rentable et moins le côté... Oui, mais bon,

  • Speaker #0

    c'est quand tu débutes...

  • Speaker #1

    C'est un petit peu l'objectif que j'avais. Je ne voulais pas faire une plus-value à la revente. Et d'ailleurs... Là, je l'ai revendu et j'ai même perdu un peu d'argent. Mais en tout cas, j'ai encaissé du cash flow tous les mois de ma détention. En tout cas, je l'ai gardé.

  • Speaker #0

    Et tu l'avais acheté combien ?

  • Speaker #1

    Il était affiché à 99 000 et je l'avais négocié à 92 000. Il y avait 120 mètres carrés, un truc comme ça. Et j'avais fait un prêt à 135 000, avec les travaux, les frais de détail. Voilà pour ma première expérience. C'est un peu comme ça que je me suis lancée.

  • Speaker #0

    Après, apparemment, ça ne t'a pas arrêtée. C'est bien ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Du coup, j'avais un petit peu le côté investisseuse immobilier, mais aussi le côté entrepreneuse que j'avais envie de développer chez moi. Au bout des deux ans de CDI. boîte d'intérim et de recrutement, j'ai fait une rupture conventionnelle. Je me suis dit, ça ne me convient pas. Le salariat, ça ne me convient pas non plus. J'ai envie de voir ce que je suis capable de faire moi toute seule. Et l'immobilier, du coup, entre l'immeuble de rapport et ce moment-là, j'ai continué à me former, à m'entourer de personnes qui faisaient un petit peu ça aussi. Et voilà, développer un petit peu mes compétences. là-dessus.

  • Speaker #0

    Et puis avec la rupture conventionnelle, du coup, tu avais le chômage, donc ça te permettait...

  • Speaker #1

    En fait, je ne suis pas arrivée tout de suite à la conclusion de me dire, allez, je me lance. Je m'étais quand même dit, est-ce que je ne reprendrai pas un CDI dans le marketing digital ? En fait, c'est mes études. C'est ce pour quoi je suis formée aussi, c'est ce que j'ai l'habitude de faire et ce pour quoi je suis compétente. Est-ce que je ne trouverais pas du coup maintenant un poste dans ce que je voulais faire avant, c'est-à-dire dans l'hôtellerie ou le tourisme ou quoi que ce soit ?

  • Speaker #0

    Et de l'entrepreneuriat dans ce domaine-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, je crois que j'y avais pensé aussi. Je pense que j'y avais pensé aussi. Mais tu vois, ça m'a pris un an en fait. J'ai fait un an de... Donc, j'avais deux ans de chômage, mais j'ai fait un an de chill. Je suis partie un mois à Barcelone. Je suis partie à Bali un petit peu aussi. J'ai continué à... à me former un petit peu sur l'IMO, à regarder un petit peu ce qui se passait. Et au bout d'un an, c'est là que je me suis dit, je me lance en tant qu'auto-entrepreneur, donc en tant que mandataire immobilier, pas dans le réseau dans lequel je suis aujourd'hui, mais dans un autre. et voilà comment je suis arrivée là donc je pense que c'est vraiment la passion de l'immobilier qui est revenue et à force de regarder et aussi de me dire en fait il y a moyen d'avoir une rémunération plutôt intéressante même si les premières années c'est dur, je sais que si je suis motivée et que je me donne cet objectif là, voilà on peut le tenter Et si je ne le fais pas, de toute façon, je vais regretter. Donc, il faut que je tente. Tous mes proches aussi m'ont dit, tente-le. De toute façon, tu as encore un an de chômage. Donc, si ça ne fonctionne pas, ce n'est pas grave. Tu as quand même une rémunération à la fin du mois qui tombe. Donc, lance ton truc et puis tu verras. Et en vrai, j'étais super motivée. Et voilà.

  • Speaker #0

    J'ai l'idée, elle m'a traversé l'esprit, mais il faut qu'elle revienne. J'allais dire, tu te lances en tant que mandataire immobilier, mais au final, tu n'as fait qu'un seul investissement. Tu n'as pas de formation là-dedans. Tu n'as pas eu un…

  • Speaker #1

    Oui, tu n'as pas forcément besoin de… En tant que mandataire, tu n'as pas forcément besoin de… Si je veux la carte T, il aurait fallu que j'aie un BTS profession immobilière. Mais d'ailleurs, là, je peux même la demander parce que si tu as un bac plus 5 dans des… dans des domaines commerciaux, tu peux la demander. Quand tu arrives en tant que mandataire IMO, tu as une formation, en fait. Donc, n'importe qui peut devenir mandataire. Oui,

  • Speaker #0

    c'était la période, justement, post-Covid, où tout le monde, le coiffeur, tout le monde faisait ça. Et que maintenant que les taux sont remontés, on voit les vraies bosseurs et ceux qui savent ce qu'ils font, puisque les autres, ils ont arrêté.

  • Speaker #1

    Mais carrément, j'ai deux, trois agents immobiliers avec qui je bosse régulièrement qui m'ont dit, mais tu n'as pas connu la période. Moi, je n'ai pas connu la période où les taux étaient bas et où tout se vendait super cher. Ils m'ont dit, mais j'avais l'impression de ne même pas travailler, de mal faire mon travail parce qu'en fait, je n'accompagnais même pas les vendeurs et les acheteurs. Et même les investisseurs, il y en avait qui me disaient, mais je suis prête à te payer pour visiter en premier et faire une offre. Et faire une offre, en fait. C'était assez intéressant. Et effectivement, je pense qu'il y en a pas mal qui ont pas tenu, quoi. Professionnels qui ont pas tenu. Mais ouais, donc j'ai juste eu une petite formation au début. Alors moi, j'étais rentrée dans le réseau Aloha, qui est pas très connu. Et en fait, je me suis très, très bien entendue avec le coach formateur qui s'appelait Vance. Et je me suis dit que j'allais être bien accompagnée. Parce que du coup, effectivement, je ne connaissais pas du tout le métier. Et d'ailleurs, il est parti. Donc moi, je suis rentrée en octobre de 2023. Et Vincent est parti en décembre-janvier. Donc je me suis retrouvée un petit peu toute seule parce qu'il n'a pas vraiment été passé. Et ça a été un peu plus compliqué d'ailleurs à cette période-là. Enfin, le début a été hyper dur en vrai. Je me suis remise en question juste avant l'été, donc ça faisait six mois que j'avais commencé, je me suis pas mal remise en question. Parce que j'y arrivais pas, j'avais deux, trois trucs, mais... En fait, justement, quand tu fais une formation de conseillère IMO, t'as les trucs classiques. Alors, il faut que tu sélectionnes un secteur autour de chez toi, cinq kilomètres autour de chez toi, que tu fasses des flyers et que tu ailles les distribuer dans les boîtes aux lettres. que tu ailles te faire connaître auprès des commerces, que tu fasses de la prospection téléphonique, de la pige, on appelle ça. Donc, appeler les particuliers qui ont mis des annonces sur le bon coin et qui mettent bien dans leur description. Oui,

  • Speaker #0

    ça m'a fait petit poil,

  • Speaker #1

    je l'ai dit.

  • Speaker #0

    Je comprends mieux maintenant pourquoi ils écrivent ça.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, pour récupérer des mandats, c'est un peu la manière la plus rapide, on va dire. Et moi, je me suis dit, mais c'est horrible. Déjà, la prospection téléphonique, je n'en ai jamais fait. Moi, je faisais du marketing digital. Donc, moi, je créais des stratégies pour que les gens viennent à moi sans que moi, je les appelle, en fait. Donc là, c'était tout l'inverse. Déposer des flyers dans des boîtes aux lettres, déjà rentrer dans des copropriétés à Lyon, ce n'est pas possible, à part si tu sonnes à l'interphone de tout le monde.

  • Speaker #0

    Tu attends que quelqu'un rentre et hop, tu t'enquilles.

  • Speaker #1

    Et je me sentais vraiment mal de faire ça. Et je voyais qu'il n'y avait pas forcément de retombées. Je ne suis pas du tout connue dans le monde de l'immobilier, surtout dans mon quartier. Je démarre tout juste. Donc, ouais, c'était assez compliqué.

  • Speaker #0

    Et de là, à l'été, du coup l'été 2024 ? Non. En fait, je t'ai dit octobre 2022,

  • Speaker #1

    mais je crois que c'était... Tu m'as dit octobre 2023.

  • Speaker #0

    Je t'ai dit octobre, mais je t'ai dit c'était octobre 2022, du coup je pense. Ouais, parce que là, ça fait deux ans, donc... Bon bref, je suis toujours perdue.

  • Speaker #1

    Le temps passe vite.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pourrais pas t'aider là-dessus.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis dit, soit j'arrête, soit je prends une formation. Donc là, j'ai pris la formation disrupteur immobilier de Cédric Laporte. Et j'avais une coach qui s'appelle Anne Boucaud, que je salue, qui m'a accompagnée pendant six mois. Et là, c'était vraiment un coaching personnalisé en fonction de ce que je voulais faire et ce que j'avais en place pour mon activité. Et c'est justement ce qu'il me fallait parce que... C'est grâce à ça qu'on a établi une stratégie de prospection qui me correspond.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire, tu as adapté ta profession.

  • Speaker #0

    Là où on est les meilleurs, c'est quand on se sent aligné dans ce qu'on fait. Donc elle m'a dit, toi tu es forte sur les réseaux sociaux, tu aimes bien ça, tu sais faire. C'est ce que je me suis dit moi aussi. En fait, il fallait sélectionner trois systèmes de prospection. favoris en gros. J'ai sélectionné le digital évidemment, donc les réseaux sociaux. C'est ce que je fais la plupart du temps pour prospecter et me faire connaître. Le networking, donc participer à des after-work et se faire du réseau. Et en troisième, il fallait quand même de la prospection pour choper du mandat un peu plus rapidement. Donc la pige, j'ai dû me forcer à le faire. Même si c'était très dur au final quand en fait t'as des retombées positives et tu sens que Merci. que tu es alignée avec ce que tu racontes, alors qu'avant, je ne l'étais pas du tout. Donc voilà, ça m'a bien servi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux détailler un peu plus justement ce que tu fais, ton métier mandataire, ça consiste en quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Du coup, c'est aussi grâce à cette formation que je me suis spécialisée sur l'accompagnement des investisseurs locatifs et des marchands de biens, et du coup sur les biens avec travaux, parce qu'en général, c'est... Donc moi je me sentais pas à l'aise à accompagner des particuliers, sans vouloir dénigrer qui que ce soit, mais accompagner papi, mamie à vendre sa maison à côté de chez moi, ça me plaisait pas forcément. Et voilà, donc je me suis spécialisée sur les biens avec travaux, donc je fais principalement de l'appartement. Et dans mon activité, c'est de récupérer des mandats de vente et de les faire correspondre à des acquéreurs. Donc moi, je fais la partie vente et la partie chasse aussi. Il y a beaucoup de mandataires qui ne font que de la vente. Ou sinon, la chasse, c'est des chasseurs immobiliers, tout simplement. Mais en fait, moi, je fais un petit peu les deux parce que du coup, j'accompagne les investisseurs locatifs à trouver leur prochain projet d'investissement. Donc pour tous les gens qui n'ont pas forcément le temps de faire des visites, qui n'ont pas forcément les connaissances, qui ne sont pas sur place ou qui ont besoin d'être assurés, qui ont besoin d'un accompagnement. Donc sur trois mois, je les accompagne en fonction de leurs objectifs, de leur budget. S'ils veulent faire plutôt une colocation sur Lyon, s'ils veulent plutôt faire de la division d'appartements, s'ils veulent un immeuble de rapport sur Lyon ou alentour de Lyon. Et après, je peux les accompagner aussi sur toute la partie travaux. Donc, pour du client. Pour des gens qui n'ont pas forcément d'artisan dans leur réseau et qui ne sont pas sur place ou quoi que ce soit, ou qui ont envie d'un truc vraiment tout prêt à la location.

  • Speaker #1

    Ok. Et la partie rémunération, ça fonctionne comment ?

  • Speaker #0

    Et la partie rémunération, depuis septembre, j'ai changé de réseau. J'appartiens à un réseau qui s'appelle Valio, qui n'est pas connu sur Lyon. Je suis la première à avoir rejoint ce réseau sur Lyon. Ils sont surtout sur Paris. C'est une startup qui s'est montée il y a trois ans. Et on a un concept assez innovant. On a des architectes en interne, en fait, qui bossent principalement sur nos projets. Et du coup, quand on a un mandat de vente d'un appartement qui est complètement à rénover, L'architecte vient nous faire les plans futurs pour l'acheteur, les projections virtuelles. Donc, dès qu'on commercialise, l'acquéreur a la possibilité de se projeter tout de suite et de rénover. Donc, ça aide pas mal à la commercialisation. Et puis, on a un outil aussi de devis travaux en interne aussi. Donc, ça permet à l'acheteur... soit au particulier, soit à l'investisseur, de voir tout de suite quels travaux il a besoin de faire pour trouver. Oui,

  • Speaker #1

    c'est bien un maché de travail.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, ça aide pas mal. Parce qu'en fait, ce qui rebute un petit peu les gens sur des biens avec travaux, c'est qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. Le coût des matériaux a augmenté, ils ont peur de se tromper, ils ont peur de tomber sur des artisans un petit peu comme moi.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et puis après, en plus, la finalité, au final, c'est de, comme tu disais, de vendre, de trouver l'acquéreur du bien que vous avez. Donc, effectivement, il faut mettre toutes les chances de son côté. Tu dis pouvoir se projeter avec de la déco. C'est les points, entre guillemets, les gros points importants, c'est ça. C'est les travaux, la déco, je me dirais même la gestion après. Je ne sais pas si...

  • Speaker #0

    Oui, si on ne parle que de l'investissement locatif, moi, je fais toute une étude de rentabilité locative aussi. Donc, voilà, toujours dans l'esprit de vouloir projeter l'acheteur et qu'il puisse se positionner en toute connaissance de cause et qu'il puisse avancer dans son projet.

  • Speaker #1

    Et donc, pour en revenir à ma question, c'est vrai que c'était la rémunération.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, la rémunération. Donc, moi, je suis rémunérée 75 % de la commission. Si je n'ai pas besoin de faire appel à mon architecte, parce que ça m'arrive de vendre des biens qui sont déjà clés en main, ou qu'il n'y a pas besoin de plan d'archi en tout cas. Et sinon, après, je suis rémunéré aux deux tiers, donc c'est 67% je crois, de la commission. Et après, c'est un petit peu moi qui fixe ma commission en fonction de mon client, en fonction du projet. Quand j'accompagne des marchands de biens, en général, je suis à 4%. Donc, s'ils vendent un plateau 100 000 euros, c'est un studio ou un T2 sur Lyon, 100 000 euros, moi, je prends 4 %. Et du coup, je garde 75 %. 15,60, c'est

  • Speaker #1

    4 %. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est TTC. Après, il faut que tu enlèves la TVA. Ah oui, c'est important. Et après, il faut que tu enlèves… Alors, quand j'étais encore en auto-entrepreneur, c'était 25 % d'URSSAF. Là, je viens de passer en EI. Ça va être ma première année, je ne sais pas encore trop combien je vais devoir payer de cotisations, etc. Mais voilà, donc tu as enlevé 25% à mon réseau, 20% TVA et 25% du RSAF, donc il te reste moins la moitié.

  • Speaker #1

    Et tu es arrivée à te… enfin tu étais encore au chômage quand tu as lancé ça ? Oui, j'ai lancé.

  • Speaker #0

    encore chômage parce qu'effectivement tu mets déjà très très longtemps à avoir un premier mandat de vente, à avoir la confiance des vendeurs et à savoir vendre c'est que une fois que j'ai vraiment établi toute ma stratégie autour de l'investissement locatif, marchande bien bien avec travaux donc là j'ai vraiment poussé ma communication, je me suis mise à publier sur LinkedIn presque tous les jours, moi je pense que c'était tous les jours, sur Instagram aussi sur Instagram, ça devait être trois fois par semaine, une newsletter une fois par mois, participation à des after-work une à deux fois par mois. J'essayais minimum une fois. Et après, je faisais de la prospection téléphonique, mais en ciblant vraiment des biens avec travaux sur lesquels je pouvais avoir un discours clair et qui correspond avec ce dont je sens besoin. Et là, tout de suite, c'était beaucoup plus clair. Et petit à petit, je me suis fait ma visibilité autour de cette Ausha. Et en plus, c'est ce qui me passionne. Donc, en fait, c'est ça qui est trop bien. Parce que du coup, je n'ai pas l'impression de bosser. Et de là, ça a commencé à plutôt bien marcher. Donc, l'année dernière, 2024, pour donner des chiffres, j'ai fait 35 000 de chiffre d'affaires pour moi. Donc, ça me faisait 2200 net par mois, je crois, avec l'URSSAF, avant imposition. Et là, tu vois, sur les six premiers mois de l'année 2025, de ce qui est prévu en signature d'actes et qui sont sous compromis, je dois être déjà à 38 000 de chiffre d'affaires. Donc, en fait, il faut quand même bien deux, trois ans d'entreprenariat et d'actions récurrentes. Et il ne faut pas lâcher. C'est là que ça... C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est l'épisode du jour, puisqu'on enregistre un lundi, où je parle justement du side business que j'ai lancé, qui est du retail arbitrage, donc l'achat-revente sur Amazon. Et j'ai fait une FAQ, parce que ça intéresse pas mal de personnes, et une des questions, c'était comment tu te rémunères ? Est-ce qu'on peut se rémunérer, même partiellement, rapidement ? Et en fait, je disais, mais l'entrepreneuriat, les premières années, tu ne te rémunères pas. Il faut lancer le truc, tu bosses beaucoup et tout l'argent que tu arrives à grappiller, tu le réinvestis. Tu le mets de côté en sécurité ou tu le réinvestis. Mais la rémunération, ça vient après. Et c'est vrai qu'il ne faut pas lâcher et il vaut mieux avoir un matelas de sécurité. Comme toi, ça a pu être le chômage. C'est vrai qu'on râle beaucoup sur le chômage, mais ça sert vraiment de tremplin justement pour pouvoir essayer, tester des choses et se lancer dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Il y en a qui en profitent effectivement. Il y a d'autres personnes pour qui ça sert bien et moi j'en suis ravie et heureusement que c'était là.

  • Speaker #1

    Et donc du coup maintenant tu n'as plus le chômage, tu te rémunères via ton entreprise. Oui. Tu as d'autres sources de revenus ?

  • Speaker #0

    Oui, d'autres sources de revenus, pas forcément. J'ai un compte-titres et un PEA sur lesquels j'investis assez régulièrement, mais sur des actions à dividende. Je ne touche pas. J'avais eu une période crypto aussi pendant mon première année de chômage. Je pense que je testais un peu tout et je me formais à plein de trucs. Je me formais à la bourse, à la crypto, à plein de choses qui permettent de développer des revenus passifs. C'était un peu ça l'objectif. Donc, oui, j'ai de la crypto, mais que je n'ai pas touchée depuis très longtemps. Je ne sais même pas si j'ai encore.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas regarder en ce moment.

  • Speaker #0

    Oui, c'est tout. Et puis là, comme je te disais, ça y est, j'ai signé le compromis pour réinvestir enfin dans un projet d'investissement locatif. Parce que j'ai revendu mon immeuble à peu près. Oui, parce que du coup, de Lyon, c'était quand même deux heures de route. Et je ne sais pas, d'avoir un immeuble de rapport dans une ville moyenne comme Amber, même si c'était rentable, ça ne me convenait pas. En fait, je pense que je cherche toujours à être un petit peu alignée avec ce dont j'ai envie.

  • Speaker #1

    Il y a quelque chose qui te plaît, qui a du sens pour toi.

  • Speaker #0

    Quelque chose qui a du sens, oui. Et du coup, je l'ai revendu. Donc, j'ai dû perdre... Ouais, je pense que j'ai perdu 5 000 euros si on comptabilise les travaux, etc. Et là, j'achète un plateau de 30 mètres carrés pour faire de la location courte durée, comme toi à Porto.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ressons les doigts, c'est pas encore fait. Oui,

  • Speaker #0

    moi non plus. Mais voilà, l'idée, c'est ça. Et j'ai mis du temps à me décider. Et comme on disait tout à l'heure... Merci. Plus tu développes un peu tes connaissances, plus tu développes ton réseau et que tu vois aussi ce que les autres font, tu te dis, bon, ben non, ça, ça va pas, ça, ça va pas, ça, ça s'est pas aligné, ça, ça va pas aller. Et du coup, j'ai mis du temps et là, je pense que... On n'est jamais certain de ce que ça va donner.

  • Speaker #1

    Il y a deux choses. Il y a la version objet brillant où il y a tellement de choses à faire qu'on n'arrive pas à se fixer, à se dire, ça aussi, j'aimerais bien, et ça aussi, ça aussi. Et il y a la version, comme on disait, ou ont un à force de côtoyer des investisseurs, des entrepreneurs, on voit aussi tous les mauvais côtés. Enfin, les mauvais côtés, ce n'est pas de tout repos. Il arrive plein de choses, même toi, comme tu l'as dit, avec ton artisan sur ton premier immeuble. Et ça décourage pas mal aussi. Du coup, tu réfléchis à deux fois pour pas que ça t'arrive, même s'il arrivera toujours des choses. Et comme on disait, il faut qu'il arrive des choses pour... pour apprendre et avancer.

  • Speaker #0

    Mais en fait, il faut toujours garder en tête la vision qu'on s'est donnée et ce qu'on a envie dans la vie. Et moi, je sais que j'ai envie de... Déjà, c'est des projets qui me font kiffer. Là, je sais que ça va me faire kiffer. C'est une rénovation complète, c'est un plateau. Je vais prendre trop de plaisir à faire tout ça pour moi, parce que je le voyais pour mes clients et je le voyais autour de moi. Mais là, c'est vraiment pour moi, donc c'est trop bien. Et du coup, je pense qu'en plus, tu vois, ça réunit un peu tout ce que j'ai appris dans toutes... Oui,

  • Speaker #1

    ces dernières années.

  • Speaker #0

    Ces dernières années, tu vois, parce qu'en fait, la LCD, ça se rapproche aussi de mon BTS Tourisme, enfin, du côté voyageur. Il va falloir que je fasse pas mal de communication parce que je pense que juste avec une annonce Airbnb, parce que là, j'ai envie de faire un truc un petit peu atypique. Donc, l'idée, ça va être aussi de communiquer là-dessus sur les réseaux sociaux. Donc, on a toujours ce côté un peu marketing digital. Et on a ce côté investissement immo. Donc, voilà. Donc, oui, ça unit un petit peu tout ce que j'ai appris.

  • Speaker #1

    Tout se regroupe.

  • Speaker #0

    Trop bien. Normalement, ça ne peut que matcher, quoi.

  • Speaker #1

    Ça, et puis, il faut un peu laisser aussi de côté le côté rentable, entre guillemets. Si c'est rentable, c'est bien, mais de faire les choses qui nous plaisent, qui nous tiennent à cœur,

  • Speaker #0

    c'est peut-être mieux,

  • Speaker #1

    on va dire.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, carrément. Voilà un petit peu pour tout ça.

  • Speaker #1

    OK. Et des futurs projets en termes pro et perso, investissement, voyage ? Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Non, écoute, niveau perso, non, rien d'autre. Là, je viens de déménager. Je suis passée d'un 30 m² à un 70 m². J'habitais chez mon conjoint qui, lui, avait investi dans un appart que là, on a mis en location. Donc là pareil c'est moi qui fais la gestion, c'est moi qui est mis en log etc. Donc ça c'est aussi grâce à ce que j'ai appris au moment. Et là on est en location du coup dans un 70 m² mieux situé dans Lyon. On va pas acheter tout de suite parce que je préfère privilégier mes investissements locatifs perso. Et puis de toute façon je pourrais pas avoir à réemprunter tout de suite avec mon statut.

  • Speaker #1

    Et puis Lyon c'est pas le...

  • Speaker #0

    c'est pas en berce ouais donc si on achète quelque chose je pense que ce sera un petit peu plus loin de enfin pas dans le centre de Lyon en tout cas ouais mais non non pas de projet particulier là c'est déjà très bien ça va prendre pas mal de temps jusqu'à le milieu voire septembre je pense donc donc voilà c'est des beaux projets déjà ouais ton investissement locatif du coup et

  • Speaker #1

    Et puis ton taf, c'est doubler un peu ce chiffre. C'est déjà bien parti.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    OK. Et on en a déjà un peu parlé là dans cet épisode en disant d'être aligné avec ce qu'on fait, de faire ce qui nous plaît. Et il y a une question que je pose aussi en rapport avec le nom de mon podcast, Riche et Heureux. Pour toi, ça t'inspire quoi, ces deux mots ?

  • Speaker #0

    Écoute, on en a déjà pas mal parlé, mais pour moi, être riche, ce n'est pas forcément que lié à l'argent. L'argent, ça va être le moyen d'eux, mais ça ne va pas être une finalité, je pense. Et on en recherche tous, mais on en recherche tous pour avoir plus de confort, pour avoir plus de temps, pour avoir plus de liberté, pour pouvoir profiter de ses proches. Et malheureusement, dans notre société, Faut pas faire autrement que si on n'a pas des revenus importants. Donc ouais, je sais. D'ailleurs, on m'avait parlé d'une histoire assez cool. Est-ce que tu connais l'histoire du pêcheur mexicain ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais dire non.

  • Speaker #0

    Mais tu la connais ? Non ?

  • Speaker #1

    Non, enfin peut-être.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'était sous un de mes posts LinkedIn. Je ne sais plus de quoi je parlais. Il y a un monsieur qui m'a dit, va voir l'histoire du pêcheur mexicain. Je tape pêcheur mexicain sur YouTube. C'est un humoriste anglais qui raconte cette histoire. C'est un Américain qui part en vacances au Mexique et qui rencontre un pêcheur sur la plage et qui lui dit, qu'est-ce que tu fais de tes journées ? Le pêcheur lui dit, je me lève assez tôt, je vais pêcher le matin. et puis à 10-11h, j'ai terminé mon travail. Je fais à manger, je profite de ma femme, je joue avec mes enfants. L'après-midi, je fais la sieste avec ma femme et le soir, je me repose et puis le lendemain, ça recommence. Et l'Américain lui dit « Mais pourquoi tu ne rachèterais pas un deuxième bateau pour aller pêcher encore plus et être encore plus productif et pouvoir vendre encore plus de poissons et tu serais encore plus rémunéré du coup ? » Ben oui, mais pourquoi je ferais ça ? Je ne sais pas parce qu'après, ton entreprise, elle va grave se développer. Tu pourrais même vendre des poissons jusqu'aux États-Unis et voilà quoi. Oui, mais après, à la retraite, qu'est-ce que je ferais ? Le pêcheur lui dit et l'Américain lui dit, après à la retraite, tu pourras profiter de tes enfants, faire la sieste avec ta femme.

  • Speaker #1

    Ce que je fais déjà maintenant, quoi.

  • Speaker #0

    Le médecin mexicain lui répond, mais en fait, pourquoi je le ferais tout de suite ? Je le fais déjà maintenant, en fait. Et du coup, je trouve cette histoire hyper cool et hyper inspirante. Et c'est ce qu'on recherche tous. Mais malheureusement, nous, on ne vit pas sur une petite plage au bord du Mexique. Et on ne peut pas se permettre de rien faire comme ça. On a besoin justement de notre société, et surtout en France, de développer des revenus un peu plus importants. Donc, il faut travailler. Et ça fonctionne, en tout cas, si on est passionné et si on fait des choses qui sont alignées avec nos valeurs.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut prendre ça pour le mot de la fin ? Ta petite histoire. Moins que tu en aies une autre à nous raconter. Je t'écoute.

  • Speaker #0

    Non, rien d'autre. En vrai, quand on est passionné, je pense qu'on n'a plus de mal à se lever le matin.

  • Speaker #1

    Trouver les choses qui nous passionnent, faire les choses avec le cœur.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça va tout seul après, normalement, et on développe des revenus. qui permettent plus de confort, en fait. Ça nous permet de vivre dans des endroits inspirants, de mieux manger aussi, parce qu'en vrai, ça coûte cher de bien manger, on le sait. De pouvoir partir en vacances, de découvrir des endroits. Et c'est ça qui nous nourrisse aussi et qui nous rend heureux, en fait, je pense. Et de pouvoir profiter de ses proches, ça, c'est hyper important aussi, je pense. Mais il faut avoir du temps. Il ne faut pas bosser non plus comme un acharné. Moi, si j'ai aussi... choisis le statut d'indépendante, c'est pour adapter un petit peu mes horaires, pouvoir partir en week-end quand je le veux, même si c'est dès le vendredi matin, ou alors pouvoir travailler dans un co-working à Marseille ou à Paris parce que je vais voir des amis qui sont là-bas. Je ne programme pas de visite sur ces jours-là, mais en tout cas, je sais que je suis dispo aussi au téléphone. C'est aussi ça, la force d'être indépendant.

  • Speaker #1

    Ok. Merci beaucoup pour cet échange.

  • Speaker #0

    D'accord, Elie.

  • Speaker #1

    Il va falloir qu'on se trouve à notre apéro réseautage immo pour se revoir. Je vais appeler Alex. De toute façon, il faudrait déjà que je l'invite aussi à participer. Ça fait un moment que j'y pense et je ne l'ai toujours pas vu.

  • Speaker #0

    Pour la petite anecdote, j'achète un plateau que lui a... C'était le dernier des plateaux qu'il avait avec son opération.

  • Speaker #1

    Ok, je vois la ville du coup, il me semble.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    oui. J'ai vu passer les postes.

  • Speaker #0

    C'est aussi ça qui... C'est le réseau qui m'a permis de voir ça. Parce qu'il n'y a pas mis d'annonce ou quoi que ce soit. Pour le coup, je n'ai pas cherché sur le coin comme un investisseur ferait de manière classique. Mais du coup, d'être dans le monde de l'immo,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Mais c'est vrai que ça, c'est vraiment quelque chose à ne pas sous-estimer. Moi, je vois, c'est vrai que cette année, j'en fais beaucoup moins, quasi pas, parce que ce n'est pas mon objectif, mais ça l'a été sur les deux, trois dernières années, de justement créer ce réseau. Et là, je vois aujourd'hui, j'ai besoin d'un truc, je l'ai, entre guillemets, j'arrive, je trouve quelqu'un qui peut m'aider. Et c'est vrai que c'est vraiment quelque chose à ne pas sous-estimer, le pouvoir de l'entourage et du réseau.

  • Speaker #0

    Franchement, sans ça, je pense que tu ne te développes pas. Moi, c'est bien beau, je fais des réseaux sociaux, mais l'idée, c'est de capter les personnes et après de les rencontrer aussi en vrai, de créer du lien parce que c'est aussi le lien qui fait que oui, tu as ce projet-là et un autre et que tu avances. C'est hyper puissant, le réseau. Il ne faut pas le négliger, c'est clair.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà. Donc, on va s'arrêter sur ces belles paroles. Merci encore. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Salut. Bye.

  • Speaker #1

    Et voilà, cet épisode est terminé. Merci infiniment d'avoir pris le temps de l'écouter. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, partagez-le avec votre entourage. Et n'oubliez pas que vos retours sont précieux. Alors, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée ou un commentaire sur le post Instagram de l'épisode sur le compte Riche et Heureuse. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram personnel Greenhouse Universe. Et souvenez-vous, c'est en avançant ensemble qu'on se construira la vie qu'on mérite, pleine de richesse et de bonheur. Merci encore pour votre écoute et votre soutien, et je vous dis à la semaine prochaine, pour un nouvel épisode. Bye !

Description

Dans cet épisode du podcast Riche et Heureux 🎙️, découvre le parcours inspirant de Cindy Portier, mandataire immobilier 🏡, qui a réussi sa reconversion en immobilier en utilisant ce qu’elle avait appris dans ses précédents métiers.


Après des débuts dans le tourisme ✈️ et le commerce 💼, Cindy a franchi le pas vers l'immobilier et accompagne aujourd’hui des investisseurs 💰 et marchands de biens.


Elle nous parle de ses défis 💪, de son adaptation aux réalités du terrain, mais aussi de la manière dont elle a transformé ses compétences pour bâtir une activité alignée avec ses valeurs 🌱.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et si l'argent faisait réellement le bonheur ? Bienvenue à tous dans le podcast Riche et Heureux, l'endroit où la richesse et le bonheur se rencontrent pour créer la vie qu'on mérite. Je m'appelle Aurélie et c'est là mon objectif, atteindre la liberté financière et vivre ma best life. Mais pas toute seule, j'aimerais vous emmener avec moi, car être riche mais seule, c'est pas terrible. C'est pour ça que je vous invite à me rejoindre chaque lundi à 6h autour d'un épisode en solo. ou en compagnie d'unité qui nous partagent leur parcours, leur expérience et leur connaissance pour booster notre mindset sur l'argent et nous aider à construire notre propre liberté financière. Retirez-moi également sur Instagram, sur le compte Riche et Heureux pour suivre les aventures du podcast ou sur mon compte GreenEyes Universe pour avoir les backstage de mes aventures personnelles et professionnelles. Je vous souhaite à tous une enrichissante écoute. Bonjour à tous, bonjour Cindy, j'espère que tu vas bien.

  • Speaker #1

    Salut Aurélie.

  • Speaker #0

    Salut. On démarre un nouvel épisode de podcast en mode interview. Et c'est toi, mon invité du jour. Merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    On en parlait un peu en off. On s'était déjà rencontrés dans la vraie vie. Parce que d'habitude, on discute en interview, sur Insta, tout ça, mais on ne s'est pas encore rencontrés dans la vraie vie. Nous aussi. Mais on n'arrivait plus à remettre la date. C'était il y a un peu plus d'un an lors d'un apéro IMO sur Villefranche organisé par Alex de la team Arta et Immobilier.

  • Speaker #1

    Oui, organisé par notre cher ami Alexandre et ça date d'il y a un an je pense. D'ailleurs, il s'est passé pas mal de choses depuis un an, donc trop cool. On s'est donné des nouvelles et puis ce serait cool de se revoir en vrai aussi d'ailleurs.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Et que Alex refasse des erreurs. que moi j'en fasse aussi parce qu'en vrai on m'a déjà demandé d'organiser un petit peu des apéros avec le réseau que j'ai je pense que j'arrive à pas mal de monde donc ça pourrait être intéressant ouais après c'est vrai toi t'es sur Lyon ?

  • Speaker #0

    oui je suis sur Lyon ouais et moi c'est pour ça que j'aimais bien Villefranche parce que ça m'évite de rentrer justement dans Lyon je m'étonne voilà t'as compris c'est pour ça que du coup c'est après J'ai eu d'autres projets et moins de temps y est accordé. Mais c'est vrai que quand il y a des apéros émous sur Lyon, en fait, je décline à chaque fois parce que je ne me vois pas. Le trajet déjà me dure une heure, mais il peut vite devenir une heure et demie.

  • Speaker #1

    Oui, surtout les soirs de semaine. Et la ville de Lyon, on connaît, ils ne veulent plus de voitures en presqu'île. Donc, tu vois, c'est vrai de se garer. Donc, je comprends.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Il faut refaire vers Villefranche. Ou à Mâcon.

  • Speaker #1

    Mâcon, c'est encore plus loin. Oui. Pourquoi pas l'occasion.

  • Speaker #0

    Du coup, tu bosses dans l'immobilier. On va en parler un peu plus dans cet épisode. Mais avant ça, question signature, on va dire, du podcast. Quelles ont été Les toutes premières sources de revenus, donc l'officielle, la première fois que tu as gagné de l'argent de manière officielle ou que tu as reçu une fiche de paie, et l'officieuse, si tu as eu des petits business cachés dans ton enfance, dis-nous tout.

  • Speaker #1

    Écoute, c'est une très bonne question, mais j'ai beau réfléchir, j'ai toujours eu des rémunérations officielles, on va dire. Je n'ai jamais fait de business dans la cour de récré pour gagner un petit peu d'argent liquide, non pas du tout. Ma première rémunération, c'était, je pense que ça devait être en première ou terminale. En fait, je bossais pendant les vacances scolaires, là où travaillait ma mère. Elle avait réussi à m'avoir un poste de standardiste dans une clinique, enfin dans la clinique où elle travaillait d'ailleurs. Donc voilà, je bossais les... Les vacances scolaires et les vacances d'été. Je bossais aussi les dimanches. Et je me rappelle que je faisais mes devoirs, mes DM de philo les dimanches après Blabla. Parce qu'il n'y avait pas non plus foule. Donc, tu t'ennuyais pas mal. Mais voilà, c'était mon premier contact avec des... Ce n'était même pas des clients, c'est des patients en fait. Donc, c'est assez différent aussi. Mais ouais, c'est ça. C'est plutôt ça. Et puis après... Après... Après, en BTS, j'ai fait des stages, mais qui n'étaient pas rémunérés. Et c'est qu'après mon BTS, j'ai eu d'autres sources de rémunération officielles.

  • Speaker #0

    Et je viens de me rendre compte qu'en fait, je ne t'ai même pas demandé de te présenter. Mauvaise hôte que vous soyez. En fait, moi, je te connais. C'est vrai que je ne me suis pas. Est-ce que tu peux quand même me faire une petite présentation ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Je m'appelle Cindy Portier. Je vais avoir 30 ans le 30 avril, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Ça y est.

  • Speaker #1

    Ça y est, ça y est. On y vient tout doucement. Et je suis sur Lyon depuis à peu près 8 ans. Mais je suis originaire de Clermont-Ferrand.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    du Puy-de-Dôme, c'est à 1h30 à peu près de Lyon, et je suis mandataire immobilier. Donc pour ceux qui ne connaissent pas, je suis conseillère immobilier, mais je n'ai pas la carteté, je ne suis pas comme un agent immobilier, j'appartiens à un réseau de mandataires, et c'est lui qui a la carteté et qui me la fournit, et du coup je suis spécialisée sur les biens avec travaux, donc j'accompagne plus particulièrement des investisseurs locatifs et des marchands de biens. que ce soit en mandat de vente ou en mandat de recherche. Et j'ai une partie rénovation aussi, donc je peux accompagner sur toute la partie rénovation. Après, il m'arrive aussi d'accompagner des particuliers, mais c'est vrai que mon cœur de métier, c'est plus les investisseurs et les marchands de biens. Et je l'ai depuis deux ans, un petit peu plus de deux ans maintenant.

  • Speaker #0

    D'accord. Et comment tu es arrivée là, justement, de ton BTS ? Qu'est-ce qui t'a... Tu avais une prédilection pour l'immobilier ? Ça t'a toujours intéressée ?

  • Speaker #1

    Pas forcément, mais en fait, quand on y repense, justement, à Clermont, j'ai fait un BTS tourisme. Et je me rappelle que mon deuxième vœu pour les études post-bac, c'était BTS profession immobilière. Et tu vois, je ne suis pas partie là-dessus. Donc, j'ai fait un BTS tourisme à Clermont, dans un lycée hôtelier. C'était très enrichissant, mais j'avais envie d'aller un petit peu plus loin. Et c'est après le BTS que je suis venue à Lyon. Donc, j'ai fait une troisième année en bachelor dans une école de commerce spécialisée tourisme. Du coup, de là, j'ai fait un petit peu plus de matière type marketing, management, finances d'entreprise, etc. Donc, plus pour des postes, pas front office du coup, mais plus des postes. qui sont, je ne me rappelle plus comment on dit, mais quand tu es dans les services, pas directement avec le client en fait. Oui,

  • Speaker #0

    je ne connais pas du tout le nom, mais oui, effectivement, je veux juste dire, tu n'es pas à l'accueil, tu n'es pas…

  • Speaker #1

    C'est ça, en fait, dans mon BTS, j'avais fait beaucoup de postes dans des agences de voyage en relation directe avec le client et je trouvais que ce n'était pas assez… J'aimais beaucoup, mais ce n'était pas assez intéressant. J'avais envie de rentrer un peu plus en détail dans la gestion de projet, comprendre un petit peu plus l'envers du décor.

  • Speaker #0

    La machinerie, comment tout ça fonctionne. Oui.

  • Speaker #1

    Et du coup, je suis partie à Lyon. J'avais aussi envie, je pense, de vivre dans une plus grande ville que Clermont-Ferrand. Parce qu'honnêtement, là, pour le moment, je ne reviendrai pas vivre à Clermont. Tu vois, je trouve que... Tu fais quand même vite le tour, même si c'est une très jolie ville, surtout les alentours avec les volcans d'Auvergne. Tu peux faire pas mal de randos si tu aimes la nature et tout, c'est cool. Mais voilà, j'avais envie d'un petit peu plus. Donc, je suis venue à Lyon. Et à la fin de cette année-là, j'ai fait un stage de six mois dans une agence de voyage à Marrakech. Là, c'était cool. Je voyais vraiment... Côté tourisme, parce que moi, ce que j'avais envie, c'était de voyager. Mais quand tu fais juste un BTS tourisme, tu es à l'accueil d'un office de tourisme ou d'une agence de voyage. Ça ne m'intéressait pas plus que ça. Et après ça, trop enrichissant. J'ai trop aimé le Maroc. J'ai rencontré des gens super cool. Et même à Lyon, ça m'a ouvert un petit peu l'esprit sur pas mal de choses aussi. Et j'ai rencontré des gens hyper intéressants aussi. Et du coup, ça m'a donné envie d'un peu plus voyager. Donc là, j'ai fait une année sabbatique. Et là, j'ai fait pas mal de petits boulots, justement. Je suis revenue à Clermont. J'ai travaillé au McDo.

  • Speaker #0

    Donc, ton année sabbatique, tu l'as fait à Clermont ?

  • Speaker #1

    Oui, entre mon bachelor et mon master, du coup.

  • Speaker #0

    Mais tu n'es pas partie à l'étranger ?

  • Speaker #1

    c'est ça que je voulais dire justement alors en fait j'ai fait un j'ai fait un road trip en Europe de trois mois du coup j'ai un petit peu bossé avant avec la rencontre effectivement pour mettre de l'argent de côté et pouvoir partir ok Mais voilà, donc là, j'ai bossé au McDo, en tant qu'équipière McDo. J'ai fait aussi pas mal d'autres boulots, des inventaires. J'ai bossé dans une blanchisserie. Ça, c'était horrible, vraiment. Vraiment, vraiment, les horaires étaient vraiment durs. J'ai tenu deux semaines, je pense. Donc voilà, mais en tout cas, j'ai réussi à mettre pas mal de côté. Et je suis partie avec une amie à moi en road trip pendant trois mois. On a fait 12 pays en 3 mois autour de l'Europe. Donc, c'était cool. C'était pas mal. On avait fait un petit itinéraire en partant de... La première étape, c'était Bruxelles. On est remonté à Amsterdam, Copenhague, etc. Après, on est revenu vers l'Est. Et on a fini par la Grèce, l'Albanie et l'Italie.

  • Speaker #0

    OK. Moi aussi, j'ai fait un road trip, mais des parcs d'attractions d'Europe. Ah ouais ? C'est en Europe, mais spécialisé parcs d'attractions.

  • Speaker #1

    passionnée par les parcs d'attraction.

  • Speaker #0

    Oui, on aime bien avec mon mari et du coup, on s'est offert ça et on voulait faire aussi la version Etats-Unis. Mais bon, pour l'instant, ce n'est pas le même budget.

  • Speaker #1

    Ils doivent être ouf aussi les parcs d'attraction. Oui. Trop bien. Et puis du coup, après, j'ai décidé de faire un master, donc de revenir à Lyon. Et de là, j'ai fait un master en école de commerce. c'était manager de la stratégie commerciale option marketing digital des noms des traitements c'est quoi ? j'avais un tronc commun management et marketing tout ça et je voulais le faire en alternance et je voulais trouver une alternance dans le domaine du tourisme donc faire le marketing pour un grand hôtel le Donc toujours pas d'immobilier dans tout ça, tu vois. Ouais, ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et en plus, du coup, je n'ai pas du tout trouvé d'alternance dans ce domaine-là. J'ai failli pas faire ce master parce que je crois que j'ai eu mon alternance deux jours avant la date limite. Et en fait, j'ai fait une alternance dans un réseau d'agences d'intérim et de cabinets de recrutement à Lyon, du coup, au siège à Lyon 9e. Et du coup, j'étais chargée de webmarketing. donc j'ai fait ça deux ans en alternance de mon master donc là je suis vraiment rentré dans la dans la vie active dans le monde de l'entreprise quoi j'étais avec une responsable qui était qui avait à peu près mon âge d'ailleurs et ça s'est super bien passé je suis toujours en contact avec elle mais ça va donner un bon aperçu du monde de l'entreprise tu vois ils m'ont gardé ensuite deux ans en cdi donc j'ai fait deux ans en alternance deux ans et lille quatre ans dans la même boîte et avec le même poste. Donc ouais, ça m'a quand même bien formée et j'avais envie de plus quoi encore. Je pense qu'on y vient tout doucement mais ouais, il n'y avait pas d'évolution dans mon équipe. J'avais envie vraiment de mettre mes compétences à mon profit, à moi. Je me rappelle, je m'entendais très mal avec un membre de mon équipe. C'était compliqué aussi sur la fin. Je crois que j'avais des boules au ventre avant d'aller au travail.

  • Speaker #0

    Ça aussi.

  • Speaker #1

    Clairement, tu as envie de faire un truc qui te plaît et de vouloir te lever tous les matins en étant hyper motivée.

  • Speaker #0

    Un tiers de ta journée, c'est ton taf. Donc, si c'est pour... Il y allait avec la boule au ventre.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Et de là, alors du coup, on peut passer un petit peu à l'immobilier. En fait, grâce à ce premier CDI, j'ai pu faire un premier emprunt. Et j'ai investi dans un immeuble de rapport, du coup. Mais avant ça, je m'étais formée, j'avais pris une formation sur l'investissement immobilier. Celle de Christopher Wangen, d'ailleurs. Et c'était pendant la période Covid. Je pense qu'il y a pas mal de gens qui se sont... qui se sont intéressés à des domaines différents pendant cette période-là.

  • Speaker #0

    Et justement, pourquoi tu t'es dit, je vais faire une formation en immobilier, je vais acheter un immeuble ?

  • Speaker #1

    Alors moi, mon point de démarrage, on va dire, c'est mon meilleur ami, qui a clairement été intéressé à ça avant moi, et qui m'a dit, mais il y a d'autres possibilités de faire de l'argent, que de te tuer au travail, etc. Chose un peu plus passionnante. Puis toi, tu as l'air d'avoir un esprit assez entrepreneurial, à vouloir te débrouiller par toi-même aussi. Et moi, l'immobilier, ça m'avait toujours intéressée. Même, je me rappelle, quand j'étais jeune, je regardais pas mal d'émissions télé sur les villas.

  • Speaker #0

    C'est des courses.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus ce que c'était, mais oui, de Valérie D'Amido, etc. J'aimais beaucoup aussi. Et du coup, mon pote m'a dit, vas-y, fais la formation. En plus, tu as du temps. Donc, j'étais en chômage partiel. Je n'avais pas besoin de travailler. J'ai fait la formation en deux secondes. Franchement, j'avais grave de temps, donc je l'ai poncé. Et j'ai investi dans un immeuble de rapport à une heure de route de Clermont-Ferrand, à Amber. Je ne sais pas si tu vois ou si c'est entre Saint-Etienne et

  • Speaker #0

    Clermont. Le nom, j'ai déjà entendu le nom, mais après...

  • Speaker #1

    Pour me d'envers, peut-être que tu crois.

  • Speaker #0

    Peut-être.

  • Speaker #1

    Pas mal, voilà. C'est pour ça. Et du coup, alors de là, ça a été une expérience quand même assez ouf. Parce que j'ai eu des gros, gros problèmes avec les artisans que j'ai sélectionnés. Enfin, dont un particulièrement. Donc, tu vois, je venais de me former, mais je pense que c'est aussi le fait de... J'étais plus jeune. Enfin, on peut en reparler, mais tu vois. j'ai réinvesti je suis sous compromis et j'ai mis du temps à y aller, à dire oui et de peur de te tromper il faut que tout soit aligné alors que quand tu viens de finir la formation j'étais déter et je voulais y aller direct et j'ai mis le temps derrière il y a plusieurs choses qui jouent je pense effectivement un peu à la jeunesse en disant

  • Speaker #0

    YOLO tu y vas, tu t'aimes tu as moins peur de certaines choses tu penses poses moins de questions et il y a aussi le fait d'en savoir trop. On en parlait dans notre interview où on disait plus tu en sais moins tu en fais et c'est exactement ça. Tu sais plein de choses et tu te dis merde mais alors du coup ça il faut pas que je passe, il faut pas que je passe et au final tu fais rien alors qu'avant tu prends quand même les informations puisque comme tu dis tu t'es formée mais je sais pas tu y vas et on verra bien.

  • Speaker #1

    Et c'est bien aussi parce qu'en fait, c'est comme ça que tu as l'expérience.

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Et que tu sais quelles erreurs il ne faudra plus que tu fasses. Donc, en vrai, moi, ça a été hyper formateur. Et que ce soit physiquement et mentalement, surtout mentalement, je pense que c'était une période assez compliquée. Mais oui, oui, carrément. Et là, tu vois, c'était en 2000. C'est quand j'avais 24 ou 25 ans, je pense. Donc, ça va faire cinq ans. Et oui, bon, cinq ans, j'ai appris tellement que du coup, tu as toujours peur de...

  • Speaker #0

    Il faudrait arriver à garder ça dans sa tête, cette petite voix de nous avant, quand on était jeunes et qu'on fonçait. Je vois pareil, le premier appartement que j'ai acheté, j'y suis allée, j'ai acheté. Je ne me suis même pas posé la question. Au final, j'ai fait plein de bêtises. Il y en a qui sont passées. Comme je disais, j'avais mis mon appartement en location courte durée à Marseille. Je ne m'étais absolument pas posé la question s'il y avait de la paperasse à faire. J'ai mis le truc et puis j'ai encaissé et point barre. Alors que maintenant, je sais qu'il y a plein de paperasse à faire et je sais que ça peut me ralentir. Donc, il faut arriver à se dire non, non, on se lance et on prend les choses une par une quand elles viennent.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais l'objectif, c'est de faire les choses aussi correctement et de faire un peu expert sur le sujet. Mais c'est en faisant et en refaisant et en se faisant qu'on y arrive. Donc voilà, donc expérience, ouais, très, très, très, très formatrice. En fait, j'ai pris un artisan trouvé sur Allo Voisin, je crois. J'avais parlé avec plusieurs autres artisans. Je les avais tous fait venir le même jour. Et j'ai expliqué un petit peu le projet. Donc c'était un immeuble de trois lots. Il y avait un appartement par lot. C'était déjà des appartements, donc c'était déjà divisé. Il y avait déjà les compteurs, etc. Donc il y avait pas trop de soucis là-dessus. Et j'ai pris un artisan qui avait... Je trouvais qu'il y avait le mieux compris mon projet, qu'il me relançait un petit peu, qu'il était ravi de bosser sur mon chantier. Et en fait, c'est un auto-entrepreneur tout corps d'État. Alors, j'avais pris un plombier chauffagiste et un électrifiant, mais cet artisan-là me faisait la plupart de la rénovation. Donc, sol, mur, installation des cuisines, réfection des salles de bain. Voilà, les choses assez essentielles aussi. Et en fait, je suis tombée sur un gros menteur alcoolique, on peut le dire, qui buvait plus qu'il n'avait été chantier, qui était également sans domicile fixe, en fait, parce qu'il a squatté mes appart sans me prévenir. Parce que s'il habitait super loin et que c'était vraiment galère pour lui de faire les déplacements tous les jours, j'aurais pu lui dire, bah oui, tu dors dans un des appart, si ça te permet d'avancer plus vite sur le chantier. Et là, en fait... Il a vraiment squatté, mais de manière irrespectueuse. Je suis arrivée un week-end, il pensait que je ne venais pas ce week-end-là, il n'était pas là. Et là, j'ai découvert son matelas, la gamelle du chien, son micro-ondes, sa cafetière, sa télé, et surtout, des mégots de clopes écrasés de partout. Une canette de bière, plein de trucs hyper dégueulasses. Enfin bref, ça a été... assez dur de se sortir de ça. Il ne voulait pas me rendre les clés. J'ai monté un dossier de justice contre lui. Ça n'a pas marché. Et puis, de toute façon, même si ça avait marché, il n'aurait pas été solvable, je pense.

  • Speaker #0

    J'allais dire, justement, comment tu as géré ça ? Parce que, du coup, en plus d'une femme jeune...

  • Speaker #1

    Oui, c'est aussi peut-être pour ça, je pense, qu'il s'est permis un peu de profiter de ça. Donc, oui, écoute, j'ai géré de la manière dont je pouvais. Donc en lui mettant des petits coups de pression, en ayant ma famille aussi qui m'a beaucoup soutenue. Ma famille, mes amis, a été chez lui, enfin chez sa femme. Si c'était sa femme, on ne sait pas vraiment plus en fait chez qui il dormait. Pour aller récupérer les clés. Oui, ça a été assez compliqué. Mais mentalement, je n'ai pas lâché. Je me suis dit, bon, ce n'est pas grave, je vais m'en sortir. J'ai trouvé un autre artisan qui m'a terminé les travaux. Et qui a fait ça très, très bien et qui m'a sorti de la merde. Alors, j'ai perdu deux, trois mois de loyer au départ, mais tout s'est bien goupillé.

  • Speaker #0

    Au final, pas trop de casse.

  • Speaker #1

    Pas trop de casse, oui.

  • Speaker #0

    Pas agréable, mais ça va.

  • Speaker #1

    Et en fait, après, la rentabilité n'était pas si mauvaise parce qu'à l'époque, j'avais eu un prêt à 1,70, le taux.

  • Speaker #0

    C'est la bonne époque.

  • Speaker #1

    Du coup, l'éventualité était plutôt faible. Et donc, ça permettait d'avoir du cash flow positif plus facilement qu'aujourd'hui, en tout cas. Et je crois que j'avais entre 450 et 150 euros de cash flow quand même.

  • Speaker #0

    Oui, oui.

  • Speaker #1

    Donc oui, alors effectivement, c'était une ville moyenne. Il y a 6000 habitants. Donc, tu as plus le côté rentable et moins le côté... Oui, mais bon,

  • Speaker #0

    c'est quand tu débutes...

  • Speaker #1

    C'est un petit peu l'objectif que j'avais. Je ne voulais pas faire une plus-value à la revente. Et d'ailleurs... Là, je l'ai revendu et j'ai même perdu un peu d'argent. Mais en tout cas, j'ai encaissé du cash flow tous les mois de ma détention. En tout cas, je l'ai gardé.

  • Speaker #0

    Et tu l'avais acheté combien ?

  • Speaker #1

    Il était affiché à 99 000 et je l'avais négocié à 92 000. Il y avait 120 mètres carrés, un truc comme ça. Et j'avais fait un prêt à 135 000, avec les travaux, les frais de détail. Voilà pour ma première expérience. C'est un peu comme ça que je me suis lancée.

  • Speaker #0

    Après, apparemment, ça ne t'a pas arrêtée. C'est bien ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Du coup, j'avais un petit peu le côté investisseuse immobilier, mais aussi le côté entrepreneuse que j'avais envie de développer chez moi. Au bout des deux ans de CDI. boîte d'intérim et de recrutement, j'ai fait une rupture conventionnelle. Je me suis dit, ça ne me convient pas. Le salariat, ça ne me convient pas non plus. J'ai envie de voir ce que je suis capable de faire moi toute seule. Et l'immobilier, du coup, entre l'immeuble de rapport et ce moment-là, j'ai continué à me former, à m'entourer de personnes qui faisaient un petit peu ça aussi. Et voilà, développer un petit peu mes compétences. là-dessus.

  • Speaker #0

    Et puis avec la rupture conventionnelle, du coup, tu avais le chômage, donc ça te permettait...

  • Speaker #1

    En fait, je ne suis pas arrivée tout de suite à la conclusion de me dire, allez, je me lance. Je m'étais quand même dit, est-ce que je ne reprendrai pas un CDI dans le marketing digital ? En fait, c'est mes études. C'est ce pour quoi je suis formée aussi, c'est ce que j'ai l'habitude de faire et ce pour quoi je suis compétente. Est-ce que je ne trouverais pas du coup maintenant un poste dans ce que je voulais faire avant, c'est-à-dire dans l'hôtellerie ou le tourisme ou quoi que ce soit ?

  • Speaker #0

    Et de l'entrepreneuriat dans ce domaine-là aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, je crois que j'y avais pensé aussi. Je pense que j'y avais pensé aussi. Mais tu vois, ça m'a pris un an en fait. J'ai fait un an de... Donc, j'avais deux ans de chômage, mais j'ai fait un an de chill. Je suis partie un mois à Barcelone. Je suis partie à Bali un petit peu aussi. J'ai continué à... à me former un petit peu sur l'IMO, à regarder un petit peu ce qui se passait. Et au bout d'un an, c'est là que je me suis dit, je me lance en tant qu'auto-entrepreneur, donc en tant que mandataire immobilier, pas dans le réseau dans lequel je suis aujourd'hui, mais dans un autre. et voilà comment je suis arrivée là donc je pense que c'est vraiment la passion de l'immobilier qui est revenue et à force de regarder et aussi de me dire en fait il y a moyen d'avoir une rémunération plutôt intéressante même si les premières années c'est dur, je sais que si je suis motivée et que je me donne cet objectif là, voilà on peut le tenter Et si je ne le fais pas, de toute façon, je vais regretter. Donc, il faut que je tente. Tous mes proches aussi m'ont dit, tente-le. De toute façon, tu as encore un an de chômage. Donc, si ça ne fonctionne pas, ce n'est pas grave. Tu as quand même une rémunération à la fin du mois qui tombe. Donc, lance ton truc et puis tu verras. Et en vrai, j'étais super motivée. Et voilà.

  • Speaker #0

    J'ai l'idée, elle m'a traversé l'esprit, mais il faut qu'elle revienne. J'allais dire, tu te lances en tant que mandataire immobilier, mais au final, tu n'as fait qu'un seul investissement. Tu n'as pas de formation là-dedans. Tu n'as pas eu un…

  • Speaker #1

    Oui, tu n'as pas forcément besoin de… En tant que mandataire, tu n'as pas forcément besoin de… Si je veux la carte T, il aurait fallu que j'aie un BTS profession immobilière. Mais d'ailleurs, là, je peux même la demander parce que si tu as un bac plus 5 dans des… dans des domaines commerciaux, tu peux la demander. Quand tu arrives en tant que mandataire IMO, tu as une formation, en fait. Donc, n'importe qui peut devenir mandataire. Oui,

  • Speaker #0

    c'était la période, justement, post-Covid, où tout le monde, le coiffeur, tout le monde faisait ça. Et que maintenant que les taux sont remontés, on voit les vraies bosseurs et ceux qui savent ce qu'ils font, puisque les autres, ils ont arrêté.

  • Speaker #1

    Mais carrément, j'ai deux, trois agents immobiliers avec qui je bosse régulièrement qui m'ont dit, mais tu n'as pas connu la période. Moi, je n'ai pas connu la période où les taux étaient bas et où tout se vendait super cher. Ils m'ont dit, mais j'avais l'impression de ne même pas travailler, de mal faire mon travail parce qu'en fait, je n'accompagnais même pas les vendeurs et les acheteurs. Et même les investisseurs, il y en avait qui me disaient, mais je suis prête à te payer pour visiter en premier et faire une offre. Et faire une offre, en fait. C'était assez intéressant. Et effectivement, je pense qu'il y en a pas mal qui ont pas tenu, quoi. Professionnels qui ont pas tenu. Mais ouais, donc j'ai juste eu une petite formation au début. Alors moi, j'étais rentrée dans le réseau Aloha, qui est pas très connu. Et en fait, je me suis très, très bien entendue avec le coach formateur qui s'appelait Vance. Et je me suis dit que j'allais être bien accompagnée. Parce que du coup, effectivement, je ne connaissais pas du tout le métier. Et d'ailleurs, il est parti. Donc moi, je suis rentrée en octobre de 2023. Et Vincent est parti en décembre-janvier. Donc je me suis retrouvée un petit peu toute seule parce qu'il n'a pas vraiment été passé. Et ça a été un peu plus compliqué d'ailleurs à cette période-là. Enfin, le début a été hyper dur en vrai. Je me suis remise en question juste avant l'été, donc ça faisait six mois que j'avais commencé, je me suis pas mal remise en question. Parce que j'y arrivais pas, j'avais deux, trois trucs, mais... En fait, justement, quand tu fais une formation de conseillère IMO, t'as les trucs classiques. Alors, il faut que tu sélectionnes un secteur autour de chez toi, cinq kilomètres autour de chez toi, que tu fasses des flyers et que tu ailles les distribuer dans les boîtes aux lettres. que tu ailles te faire connaître auprès des commerces, que tu fasses de la prospection téléphonique, de la pige, on appelle ça. Donc, appeler les particuliers qui ont mis des annonces sur le bon coin et qui mettent bien dans leur description. Oui,

  • Speaker #0

    ça m'a fait petit poil,

  • Speaker #1

    je l'ai dit.

  • Speaker #0

    Je comprends mieux maintenant pourquoi ils écrivent ça.

  • Speaker #1

    Oui, mais en fait, pour récupérer des mandats, c'est un peu la manière la plus rapide, on va dire. Et moi, je me suis dit, mais c'est horrible. Déjà, la prospection téléphonique, je n'en ai jamais fait. Moi, je faisais du marketing digital. Donc, moi, je créais des stratégies pour que les gens viennent à moi sans que moi, je les appelle, en fait. Donc là, c'était tout l'inverse. Déposer des flyers dans des boîtes aux lettres, déjà rentrer dans des copropriétés à Lyon, ce n'est pas possible, à part si tu sonnes à l'interphone de tout le monde.

  • Speaker #0

    Tu attends que quelqu'un rentre et hop, tu t'enquilles.

  • Speaker #1

    Et je me sentais vraiment mal de faire ça. Et je voyais qu'il n'y avait pas forcément de retombées. Je ne suis pas du tout connue dans le monde de l'immobilier, surtout dans mon quartier. Je démarre tout juste. Donc, ouais, c'était assez compliqué.

  • Speaker #0

    Et de là, à l'été, du coup l'été 2024 ? Non. En fait, je t'ai dit octobre 2022,

  • Speaker #1

    mais je crois que c'était... Tu m'as dit octobre 2023.

  • Speaker #0

    Je t'ai dit octobre, mais je t'ai dit c'était octobre 2022, du coup je pense. Ouais, parce que là, ça fait deux ans, donc... Bon bref, je suis toujours perdue.

  • Speaker #1

    Le temps passe vite.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Je pourrais pas t'aider là-dessus.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis dit, soit j'arrête, soit je prends une formation. Donc là, j'ai pris la formation disrupteur immobilier de Cédric Laporte. Et j'avais une coach qui s'appelle Anne Boucaud, que je salue, qui m'a accompagnée pendant six mois. Et là, c'était vraiment un coaching personnalisé en fonction de ce que je voulais faire et ce que j'avais en place pour mon activité. Et c'est justement ce qu'il me fallait parce que... C'est grâce à ça qu'on a établi une stratégie de prospection qui me correspond.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire, tu as adapté ta profession.

  • Speaker #0

    Là où on est les meilleurs, c'est quand on se sent aligné dans ce qu'on fait. Donc elle m'a dit, toi tu es forte sur les réseaux sociaux, tu aimes bien ça, tu sais faire. C'est ce que je me suis dit moi aussi. En fait, il fallait sélectionner trois systèmes de prospection. favoris en gros. J'ai sélectionné le digital évidemment, donc les réseaux sociaux. C'est ce que je fais la plupart du temps pour prospecter et me faire connaître. Le networking, donc participer à des after-work et se faire du réseau. Et en troisième, il fallait quand même de la prospection pour choper du mandat un peu plus rapidement. Donc la pige, j'ai dû me forcer à le faire. Même si c'était très dur au final quand en fait t'as des retombées positives et tu sens que Merci. que tu es alignée avec ce que tu racontes, alors qu'avant, je ne l'étais pas du tout. Donc voilà, ça m'a bien servi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux détailler un peu plus justement ce que tu fais, ton métier mandataire, ça consiste en quoi exactement ?

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Du coup, c'est aussi grâce à cette formation que je me suis spécialisée sur l'accompagnement des investisseurs locatifs et des marchands de biens, et du coup sur les biens avec travaux, parce qu'en général, c'est... Donc moi je me sentais pas à l'aise à accompagner des particuliers, sans vouloir dénigrer qui que ce soit, mais accompagner papi, mamie à vendre sa maison à côté de chez moi, ça me plaisait pas forcément. Et voilà, donc je me suis spécialisée sur les biens avec travaux, donc je fais principalement de l'appartement. Et dans mon activité, c'est de récupérer des mandats de vente et de les faire correspondre à des acquéreurs. Donc moi, je fais la partie vente et la partie chasse aussi. Il y a beaucoup de mandataires qui ne font que de la vente. Ou sinon, la chasse, c'est des chasseurs immobiliers, tout simplement. Mais en fait, moi, je fais un petit peu les deux parce que du coup, j'accompagne les investisseurs locatifs à trouver leur prochain projet d'investissement. Donc pour tous les gens qui n'ont pas forcément le temps de faire des visites, qui n'ont pas forcément les connaissances, qui ne sont pas sur place ou qui ont besoin d'être assurés, qui ont besoin d'un accompagnement. Donc sur trois mois, je les accompagne en fonction de leurs objectifs, de leur budget. S'ils veulent faire plutôt une colocation sur Lyon, s'ils veulent plutôt faire de la division d'appartements, s'ils veulent un immeuble de rapport sur Lyon ou alentour de Lyon. Et après, je peux les accompagner aussi sur toute la partie travaux. Donc, pour du client. Pour des gens qui n'ont pas forcément d'artisan dans leur réseau et qui ne sont pas sur place ou quoi que ce soit, ou qui ont envie d'un truc vraiment tout prêt à la location.

  • Speaker #1

    Ok. Et la partie rémunération, ça fonctionne comment ?

  • Speaker #0

    Et la partie rémunération, depuis septembre, j'ai changé de réseau. J'appartiens à un réseau qui s'appelle Valio, qui n'est pas connu sur Lyon. Je suis la première à avoir rejoint ce réseau sur Lyon. Ils sont surtout sur Paris. C'est une startup qui s'est montée il y a trois ans. Et on a un concept assez innovant. On a des architectes en interne, en fait, qui bossent principalement sur nos projets. Et du coup, quand on a un mandat de vente d'un appartement qui est complètement à rénover, L'architecte vient nous faire les plans futurs pour l'acheteur, les projections virtuelles. Donc, dès qu'on commercialise, l'acquéreur a la possibilité de se projeter tout de suite et de rénover. Donc, ça aide pas mal à la commercialisation. Et puis, on a un outil aussi de devis travaux en interne aussi. Donc, ça permet à l'acheteur... soit au particulier, soit à l'investisseur, de voir tout de suite quels travaux il a besoin de faire pour trouver. Oui,

  • Speaker #1

    c'est bien un maché de travail.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, ça aide pas mal. Parce qu'en fait, ce qui rebute un petit peu les gens sur des biens avec travaux, c'est qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. Le coût des matériaux a augmenté, ils ont peur de se tromper, ils ont peur de tomber sur des artisans un petit peu comme moi.

  • Speaker #1

    Oui, oui. Et puis après, en plus, la finalité, au final, c'est de, comme tu disais, de vendre, de trouver l'acquéreur du bien que vous avez. Donc, effectivement, il faut mettre toutes les chances de son côté. Tu dis pouvoir se projeter avec de la déco. C'est les points, entre guillemets, les gros points importants, c'est ça. C'est les travaux, la déco, je me dirais même la gestion après. Je ne sais pas si...

  • Speaker #0

    Oui, si on ne parle que de l'investissement locatif, moi, je fais toute une étude de rentabilité locative aussi. Donc, voilà, toujours dans l'esprit de vouloir projeter l'acheteur et qu'il puisse se positionner en toute connaissance de cause et qu'il puisse avancer dans son projet.

  • Speaker #1

    Et donc, pour en revenir à ma question, c'est vrai que c'était la rémunération.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, la rémunération. Donc, moi, je suis rémunérée 75 % de la commission. Si je n'ai pas besoin de faire appel à mon architecte, parce que ça m'arrive de vendre des biens qui sont déjà clés en main, ou qu'il n'y a pas besoin de plan d'archi en tout cas. Et sinon, après, je suis rémunéré aux deux tiers, donc c'est 67% je crois, de la commission. Et après, c'est un petit peu moi qui fixe ma commission en fonction de mon client, en fonction du projet. Quand j'accompagne des marchands de biens, en général, je suis à 4%. Donc, s'ils vendent un plateau 100 000 euros, c'est un studio ou un T2 sur Lyon, 100 000 euros, moi, je prends 4 %. Et du coup, je garde 75 %. 15,60, c'est

  • Speaker #1

    4 %. Voilà.

  • Speaker #0

    Donc là, c'est TTC. Après, il faut que tu enlèves la TVA. Ah oui, c'est important. Et après, il faut que tu enlèves… Alors, quand j'étais encore en auto-entrepreneur, c'était 25 % d'URSSAF. Là, je viens de passer en EI. Ça va être ma première année, je ne sais pas encore trop combien je vais devoir payer de cotisations, etc. Mais voilà, donc tu as enlevé 25% à mon réseau, 20% TVA et 25% du RSAF, donc il te reste moins la moitié.

  • Speaker #1

    Et tu es arrivée à te… enfin tu étais encore au chômage quand tu as lancé ça ? Oui, j'ai lancé.

  • Speaker #0

    encore chômage parce qu'effectivement tu mets déjà très très longtemps à avoir un premier mandat de vente, à avoir la confiance des vendeurs et à savoir vendre c'est que une fois que j'ai vraiment établi toute ma stratégie autour de l'investissement locatif, marchande bien bien avec travaux donc là j'ai vraiment poussé ma communication, je me suis mise à publier sur LinkedIn presque tous les jours, moi je pense que c'était tous les jours, sur Instagram aussi sur Instagram, ça devait être trois fois par semaine, une newsletter une fois par mois, participation à des after-work une à deux fois par mois. J'essayais minimum une fois. Et après, je faisais de la prospection téléphonique, mais en ciblant vraiment des biens avec travaux sur lesquels je pouvais avoir un discours clair et qui correspond avec ce dont je sens besoin. Et là, tout de suite, c'était beaucoup plus clair. Et petit à petit, je me suis fait ma visibilité autour de cette Ausha. Et en plus, c'est ce qui me passionne. Donc, en fait, c'est ça qui est trop bien. Parce que du coup, je n'ai pas l'impression de bosser. Et de là, ça a commencé à plutôt bien marcher. Donc, l'année dernière, 2024, pour donner des chiffres, j'ai fait 35 000 de chiffre d'affaires pour moi. Donc, ça me faisait 2200 net par mois, je crois, avec l'URSSAF, avant imposition. Et là, tu vois, sur les six premiers mois de l'année 2025, de ce qui est prévu en signature d'actes et qui sont sous compromis, je dois être déjà à 38 000 de chiffre d'affaires. Donc, en fait, il faut quand même bien deux, trois ans d'entreprenariat et d'actions récurrentes. Et il ne faut pas lâcher. C'est là que ça... C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est l'épisode du jour, puisqu'on enregistre un lundi, où je parle justement du side business que j'ai lancé, qui est du retail arbitrage, donc l'achat-revente sur Amazon. Et j'ai fait une FAQ, parce que ça intéresse pas mal de personnes, et une des questions, c'était comment tu te rémunères ? Est-ce qu'on peut se rémunérer, même partiellement, rapidement ? Et en fait, je disais, mais l'entrepreneuriat, les premières années, tu ne te rémunères pas. Il faut lancer le truc, tu bosses beaucoup et tout l'argent que tu arrives à grappiller, tu le réinvestis. Tu le mets de côté en sécurité ou tu le réinvestis. Mais la rémunération, ça vient après. Et c'est vrai qu'il ne faut pas lâcher et il vaut mieux avoir un matelas de sécurité. Comme toi, ça a pu être le chômage. C'est vrai qu'on râle beaucoup sur le chômage, mais ça sert vraiment de tremplin justement pour pouvoir essayer, tester des choses et se lancer dans l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Il y en a qui en profitent effectivement. Il y a d'autres personnes pour qui ça sert bien et moi j'en suis ravie et heureusement que c'était là.

  • Speaker #1

    Et donc du coup maintenant tu n'as plus le chômage, tu te rémunères via ton entreprise. Oui. Tu as d'autres sources de revenus ?

  • Speaker #0

    Oui, d'autres sources de revenus, pas forcément. J'ai un compte-titres et un PEA sur lesquels j'investis assez régulièrement, mais sur des actions à dividende. Je ne touche pas. J'avais eu une période crypto aussi pendant mon première année de chômage. Je pense que je testais un peu tout et je me formais à plein de trucs. Je me formais à la bourse, à la crypto, à plein de choses qui permettent de développer des revenus passifs. C'était un peu ça l'objectif. Donc, oui, j'ai de la crypto, mais que je n'ai pas touchée depuis très longtemps. Je ne sais même pas si j'ai encore.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas regarder en ce moment.

  • Speaker #0

    Oui, c'est tout. Et puis là, comme je te disais, ça y est, j'ai signé le compromis pour réinvestir enfin dans un projet d'investissement locatif. Parce que j'ai revendu mon immeuble à peu près. Oui, parce que du coup, de Lyon, c'était quand même deux heures de route. Et je ne sais pas, d'avoir un immeuble de rapport dans une ville moyenne comme Amber, même si c'était rentable, ça ne me convenait pas. En fait, je pense que je cherche toujours à être un petit peu alignée avec ce dont j'ai envie.

  • Speaker #1

    Il y a quelque chose qui te plaît, qui a du sens pour toi.

  • Speaker #0

    Quelque chose qui a du sens, oui. Et du coup, je l'ai revendu. Donc, j'ai dû perdre... Ouais, je pense que j'ai perdu 5 000 euros si on comptabilise les travaux, etc. Et là, j'achète un plateau de 30 mètres carrés pour faire de la location courte durée, comme toi à Porto.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ressons les doigts, c'est pas encore fait. Oui,

  • Speaker #0

    moi non plus. Mais voilà, l'idée, c'est ça. Et j'ai mis du temps à me décider. Et comme on disait tout à l'heure... Merci. Plus tu développes un peu tes connaissances, plus tu développes ton réseau et que tu vois aussi ce que les autres font, tu te dis, bon, ben non, ça, ça va pas, ça, ça va pas, ça, ça s'est pas aligné, ça, ça va pas aller. Et du coup, j'ai mis du temps et là, je pense que... On n'est jamais certain de ce que ça va donner.

  • Speaker #1

    Il y a deux choses. Il y a la version objet brillant où il y a tellement de choses à faire qu'on n'arrive pas à se fixer, à se dire, ça aussi, j'aimerais bien, et ça aussi, ça aussi. Et il y a la version, comme on disait, ou ont un à force de côtoyer des investisseurs, des entrepreneurs, on voit aussi tous les mauvais côtés. Enfin, les mauvais côtés, ce n'est pas de tout repos. Il arrive plein de choses, même toi, comme tu l'as dit, avec ton artisan sur ton premier immeuble. Et ça décourage pas mal aussi. Du coup, tu réfléchis à deux fois pour pas que ça t'arrive, même s'il arrivera toujours des choses. Et comme on disait, il faut qu'il arrive des choses pour... pour apprendre et avancer.

  • Speaker #0

    Mais en fait, il faut toujours garder en tête la vision qu'on s'est donnée et ce qu'on a envie dans la vie. Et moi, je sais que j'ai envie de... Déjà, c'est des projets qui me font kiffer. Là, je sais que ça va me faire kiffer. C'est une rénovation complète, c'est un plateau. Je vais prendre trop de plaisir à faire tout ça pour moi, parce que je le voyais pour mes clients et je le voyais autour de moi. Mais là, c'est vraiment pour moi, donc c'est trop bien. Et du coup, je pense qu'en plus, tu vois, ça réunit un peu tout ce que j'ai appris dans toutes... Oui,

  • Speaker #1

    ces dernières années.

  • Speaker #0

    Ces dernières années, tu vois, parce qu'en fait, la LCD, ça se rapproche aussi de mon BTS Tourisme, enfin, du côté voyageur. Il va falloir que je fasse pas mal de communication parce que je pense que juste avec une annonce Airbnb, parce que là, j'ai envie de faire un truc un petit peu atypique. Donc, l'idée, ça va être aussi de communiquer là-dessus sur les réseaux sociaux. Donc, on a toujours ce côté un peu marketing digital. Et on a ce côté investissement immo. Donc, voilà. Donc, oui, ça unit un petit peu tout ce que j'ai appris.

  • Speaker #1

    Tout se regroupe.

  • Speaker #0

    Trop bien. Normalement, ça ne peut que matcher, quoi.

  • Speaker #1

    Ça, et puis, il faut un peu laisser aussi de côté le côté rentable, entre guillemets. Si c'est rentable, c'est bien, mais de faire les choses qui nous plaisent, qui nous tiennent à cœur,

  • Speaker #0

    c'est peut-être mieux,

  • Speaker #1

    on va dire.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, carrément. Voilà un petit peu pour tout ça.

  • Speaker #1

    OK. Et des futurs projets en termes pro et perso, investissement, voyage ? Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Non, écoute, niveau perso, non, rien d'autre. Là, je viens de déménager. Je suis passée d'un 30 m² à un 70 m². J'habitais chez mon conjoint qui, lui, avait investi dans un appart que là, on a mis en location. Donc là pareil c'est moi qui fais la gestion, c'est moi qui est mis en log etc. Donc ça c'est aussi grâce à ce que j'ai appris au moment. Et là on est en location du coup dans un 70 m² mieux situé dans Lyon. On va pas acheter tout de suite parce que je préfère privilégier mes investissements locatifs perso. Et puis de toute façon je pourrais pas avoir à réemprunter tout de suite avec mon statut.

  • Speaker #1

    Et puis Lyon c'est pas le...

  • Speaker #0

    c'est pas en berce ouais donc si on achète quelque chose je pense que ce sera un petit peu plus loin de enfin pas dans le centre de Lyon en tout cas ouais mais non non pas de projet particulier là c'est déjà très bien ça va prendre pas mal de temps jusqu'à le milieu voire septembre je pense donc donc voilà c'est des beaux projets déjà ouais ton investissement locatif du coup et

  • Speaker #1

    Et puis ton taf, c'est doubler un peu ce chiffre. C'est déjà bien parti.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    OK. Et on en a déjà un peu parlé là dans cet épisode en disant d'être aligné avec ce qu'on fait, de faire ce qui nous plaît. Et il y a une question que je pose aussi en rapport avec le nom de mon podcast, Riche et Heureux. Pour toi, ça t'inspire quoi, ces deux mots ?

  • Speaker #0

    Écoute, on en a déjà pas mal parlé, mais pour moi, être riche, ce n'est pas forcément que lié à l'argent. L'argent, ça va être le moyen d'eux, mais ça ne va pas être une finalité, je pense. Et on en recherche tous, mais on en recherche tous pour avoir plus de confort, pour avoir plus de temps, pour avoir plus de liberté, pour pouvoir profiter de ses proches. Et malheureusement, dans notre société, Faut pas faire autrement que si on n'a pas des revenus importants. Donc ouais, je sais. D'ailleurs, on m'avait parlé d'une histoire assez cool. Est-ce que tu connais l'histoire du pêcheur mexicain ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais dire non.

  • Speaker #0

    Mais tu la connais ? Non ?

  • Speaker #1

    Non, enfin peut-être.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, c'était sous un de mes posts LinkedIn. Je ne sais plus de quoi je parlais. Il y a un monsieur qui m'a dit, va voir l'histoire du pêcheur mexicain. Je tape pêcheur mexicain sur YouTube. C'est un humoriste anglais qui raconte cette histoire. C'est un Américain qui part en vacances au Mexique et qui rencontre un pêcheur sur la plage et qui lui dit, qu'est-ce que tu fais de tes journées ? Le pêcheur lui dit, je me lève assez tôt, je vais pêcher le matin. et puis à 10-11h, j'ai terminé mon travail. Je fais à manger, je profite de ma femme, je joue avec mes enfants. L'après-midi, je fais la sieste avec ma femme et le soir, je me repose et puis le lendemain, ça recommence. Et l'Américain lui dit « Mais pourquoi tu ne rachèterais pas un deuxième bateau pour aller pêcher encore plus et être encore plus productif et pouvoir vendre encore plus de poissons et tu serais encore plus rémunéré du coup ? » Ben oui, mais pourquoi je ferais ça ? Je ne sais pas parce qu'après, ton entreprise, elle va grave se développer. Tu pourrais même vendre des poissons jusqu'aux États-Unis et voilà quoi. Oui, mais après, à la retraite, qu'est-ce que je ferais ? Le pêcheur lui dit et l'Américain lui dit, après à la retraite, tu pourras profiter de tes enfants, faire la sieste avec ta femme.

  • Speaker #1

    Ce que je fais déjà maintenant, quoi.

  • Speaker #0

    Le médecin mexicain lui répond, mais en fait, pourquoi je le ferais tout de suite ? Je le fais déjà maintenant, en fait. Et du coup, je trouve cette histoire hyper cool et hyper inspirante. Et c'est ce qu'on recherche tous. Mais malheureusement, nous, on ne vit pas sur une petite plage au bord du Mexique. Et on ne peut pas se permettre de rien faire comme ça. On a besoin justement de notre société, et surtout en France, de développer des revenus un peu plus importants. Donc, il faut travailler. Et ça fonctionne, en tout cas, si on est passionné et si on fait des choses qui sont alignées avec nos valeurs.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut prendre ça pour le mot de la fin ? Ta petite histoire. Moins que tu en aies une autre à nous raconter. Je t'écoute.

  • Speaker #0

    Non, rien d'autre. En vrai, quand on est passionné, je pense qu'on n'a plus de mal à se lever le matin.

  • Speaker #1

    Trouver les choses qui nous passionnent, faire les choses avec le cœur.

  • Speaker #0

    C'est ça. Ça va tout seul après, normalement, et on développe des revenus. qui permettent plus de confort, en fait. Ça nous permet de vivre dans des endroits inspirants, de mieux manger aussi, parce qu'en vrai, ça coûte cher de bien manger, on le sait. De pouvoir partir en vacances, de découvrir des endroits. Et c'est ça qui nous nourrisse aussi et qui nous rend heureux, en fait, je pense. Et de pouvoir profiter de ses proches, ça, c'est hyper important aussi, je pense. Mais il faut avoir du temps. Il ne faut pas bosser non plus comme un acharné. Moi, si j'ai aussi... choisis le statut d'indépendante, c'est pour adapter un petit peu mes horaires, pouvoir partir en week-end quand je le veux, même si c'est dès le vendredi matin, ou alors pouvoir travailler dans un co-working à Marseille ou à Paris parce que je vais voir des amis qui sont là-bas. Je ne programme pas de visite sur ces jours-là, mais en tout cas, je sais que je suis dispo aussi au téléphone. C'est aussi ça, la force d'être indépendant.

  • Speaker #1

    Ok. Merci beaucoup pour cet échange.

  • Speaker #0

    D'accord, Elie.

  • Speaker #1

    Il va falloir qu'on se trouve à notre apéro réseautage immo pour se revoir. Je vais appeler Alex. De toute façon, il faudrait déjà que je l'invite aussi à participer. Ça fait un moment que j'y pense et je ne l'ai toujours pas vu.

  • Speaker #0

    Pour la petite anecdote, j'achète un plateau que lui a... C'était le dernier des plateaux qu'il avait avec son opération.

  • Speaker #1

    Ok, je vois la ville du coup, il me semble.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    oui. J'ai vu passer les postes.

  • Speaker #0

    C'est aussi ça qui... C'est le réseau qui m'a permis de voir ça. Parce qu'il n'y a pas mis d'annonce ou quoi que ce soit. Pour le coup, je n'ai pas cherché sur le coin comme un investisseur ferait de manière classique. Mais du coup, d'être dans le monde de l'immo,

  • Speaker #1

    c'est quoi ? Mais c'est vrai que ça, c'est vraiment quelque chose à ne pas sous-estimer. Moi, je vois, c'est vrai que cette année, j'en fais beaucoup moins, quasi pas, parce que ce n'est pas mon objectif, mais ça l'a été sur les deux, trois dernières années, de justement créer ce réseau. Et là, je vois aujourd'hui, j'ai besoin d'un truc, je l'ai, entre guillemets, j'arrive, je trouve quelqu'un qui peut m'aider. Et c'est vrai que c'est vraiment quelque chose à ne pas sous-estimer, le pouvoir de l'entourage et du réseau.

  • Speaker #0

    Franchement, sans ça, je pense que tu ne te développes pas. Moi, c'est bien beau, je fais des réseaux sociaux, mais l'idée, c'est de capter les personnes et après de les rencontrer aussi en vrai, de créer du lien parce que c'est aussi le lien qui fait que oui, tu as ce projet-là et un autre et que tu avances. C'est hyper puissant, le réseau. Il ne faut pas le négliger, c'est clair.

  • Speaker #1

    C'est ça. Voilà. Donc, on va s'arrêter sur ces belles paroles. Merci encore. Et puis, à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt. Salut. Bye.

  • Speaker #1

    Et voilà, cet épisode est terminé. Merci infiniment d'avoir pris le temps de l'écouter. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si vous avez apprécié ce que vous avez entendu, partagez-le avec votre entourage. Et n'oubliez pas que vos retours sont précieux. Alors, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée ou un commentaire sur le post Instagram de l'épisode sur le compte Riche et Heureuse. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram personnel Greenhouse Universe. Et souvenez-vous, c'est en avançant ensemble qu'on se construira la vie qu'on mérite, pleine de richesse et de bonheur. Merci encore pour votre écoute et votre soutien, et je vous dis à la semaine prochaine, pour un nouvel épisode. Bye !

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