- Speaker #0
Bonjour et bienvenue chez Rita. Rita c'est le lieu de rencontre de tous les parents. Si vous êtes ici, c'est que vous-même allez devenir parent ou peut-être l'êtes-vous déjà. Ici on vous parle de maternité et de parentalité sans fil. Et si vous êtes tombé ici par hasard, j'espère que vous resterez quelques minutes de plus le temps d'écouter notre épisode. Je suis Anissa Hizal et vous écoutez la saison 2 de Rita. En Belgique, environ un couple sur six rencontre des difficultés pour concevoir un enfant, soit environ 15 à 20% des couples. Ces difficultés peuvent être liées à divers facteurs, incluant des problèmes de fertilité masculin, féminin ou des causes inexpliquées. Pour les aider, Maite Amouchi, naturopathe et experte en médecine naturelle, a mis au point la méthode Boost Your Fertility, une méthode qui repose sur trois piliers et destinée à aider les couples à concevoir de manière naturelle. Dans cet épisode, Maïté nous partage son approche holistique du bien-être et comment elle accompagne les femmes à prendre soin de leur santé de manière naturelle. Elle parle également de l'importance d'avoir un mode de vie plus sain pour apprendre à se reconnecter avec son corps avant, pendant et après la grossesse. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir une experte dans un domaine bien spécifique, quelqu'un qui accompagne au quotidien des femmes et des couples dans l'une des étapes les plus précieuses et parfois délicates de leur parcours, puisque c'est la conception pour avoir un enfant. C'est donc Maïté. Bienvenue Maïté.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux commencer par te présenter, s'il te plaît ?
- Speaker #1
Alors, moi je m'appelle Maïté Hamouchi, je suis naturopathe, vraiment spécialisée dans la fertilité et dans la santé féminine. J'ai beaucoup étudié la fertilité. Je me suis lancée vraiment dans mon propre cabinet il y a quelques mois, il y a quasiment un an. Mais avant ça, je menais plus des ateliers sur la santé en général, l'immunité, etc. Et puis j'ai voulu me spécialiser et vraiment suivre des femmes et des couples qui ont envie d'avoir un bébé.
- Speaker #0
Pour bien comprendre dans ton parcours, qu'est-ce qui t'a poussé à te spécialiser dans tout ce qui est fertilité ?
- Speaker #1
En fait, je me suis rendu compte qu'autour de moi, il y avait de plus en plus de femmes et de couples qui avaient du mal à avoir un bébé, soit lié à un trouble gynécologique comme l'endométriose, le SOPK, le syndrome des ovaires polycystiques, ou ce que les médecins appellent l'infertilité inexpliquée. Et donc, je me suis dit, mais en fait, pour moi aussi, ça n'a pas été simple. En fait, si, ça a été simple dans le sens que je suis tombée deux fois vite enceinte. Mais avant ça, j'ai eu deux interruptions involontaires de grossesse, donc deux ce qu'on appelle fausses couches, que je n'aime pas ce terme. Et j'ai commencé à me renseigner et je me suis rendu compte qu'il était vraiment possible d'améliorer ce qu'on appelle les gamètes, d'améliorer la qualité des spermatozoïdes pour les hommes et des ovocytes pour les femmes. ainsi que les hormones de manière naturelle. Du coup, moi, je me suis vraiment rendu compte que mes interruptions involontaires de grossesse étaient liées à quelque chose de bien précis, lié à mon hygiène de vie. J'ai toujours mangé de bio, sans pesticides, faire attention à avoir une alimentation équilibrée, etc. Mais c'est vrai que je pense, c'est ce que je pense, après c'est difficile toujours de savoir exactement, mais je pense que le stress a joué beaucoup, l'hygiène de vie. sur certains points, jamais bien fumer une cigarette de temps en temps, etc. Et donc tout ça a certainement joué.
- Speaker #0
Est-ce que tu considères que tu connaissais déjà bien ton corps ou tu en as pris conscience à ce moment-là ?
- Speaker #1
On prend conscience de son corps. Malheureusement, les femmes, on est de plus en plus, je pense, déconnectées un peu de notre corps. Et on prend conscience de notre corps quand on n'a pas trop le choix, entre guillemets, quand on est vraiment devant le fait accompli. Alors soit, quand certaines femmes viennent me voir, c'est parce qu'on leur... annonce qu'elles ont l'endométriose par exemple, et donc là elles se posent la question, c'est quoi les oestrogènes, à partir de quel moment on fabrique des oestrogènes, pourquoi on fabrique des oestrogènes. Et moi personnellement, je n'étais pas très attentive à mes cycles, en plus je prenais la pilule depuis des années, donc forcément ça n'aide pas. Tout ça est faussé, complètement faussé. Mais à partir du moment où on arrive vraiment à se reconnecter à son corps, à comprendre c'est quoi l'ovulation, à comprendre comment son corps réagit quand on est en train d'ovuler, on reprend son pouvoir.
- Speaker #0
Quelles sont les formations que tu as suivies pour t'informer sur tout ça ?
- Speaker #1
Moi, je suis naturopathe à la base, certifiée. Il faut savoir que la naturopathie n'est pas reconnue. J'ai suivi quelques années, j'ai eu des cours avec des médecins, avec des pharmaciens notamment. Et puis après, j'ai continué à me spécialiser avec... l'institut de fertilité. C'est un institut qui est en France. Là, c'est des cours avec des sages-femmes, avec des microbiologistes, il y a aussi des gynécos qui donnent des formations,
- Speaker #0
etc. En Belgique, tu peux travailler avec des établissements spécialisés dans la fertilité ou pas ?
- Speaker #1
L'naturopathie, ce n'est pas reconnu. Un centre PMA ne va jamais envoyer vers un naturopathe ou un nutritionniste. très très très rarement, même reconnue, même diététicienne reconnue, c'est très rare quand un centre PMA renvoie. Ce qu'ils regardent, c'est la quantité et non pas la qualité. Nous, en tant que naturopathe, moi en tant que naturopathe, je travaille sur la qualité. Par contre, je travaille avec des médecins généralistes. Moi, je ne suis pas médecin, donc je ne fais pas de diagnostic. Donc dès que je vois que je suspecte par exemple une endométriose, à ce moment-là, je dis que ce serait quand même bien d'aller voir votre gynécologue. Et moi, je connais certains gynécologues qui... qui sont spécialisés dans l'endométriose. Et donc, je renvoie facilement de ce côté-là. Et il y a des médecins généralistes qui renvoient vers moi parce qu'ils se rendent compte que le problème est beaucoup plus profond. C'est un dérèglement beaucoup plus profond. Et donc, il y a des médecins qui n'ont aucun souci d'envoyer vers un naturopathe. Il faut savoir que certains pays, comme en Suisse, les naturopathes travaillent vraiment main dans la main avec les médecins généralistes. L'naturopathie est reconnue ici, en Belgique. On est vraiment très, très loin. Mais... Il existe vraiment des personnes, et je connais des médecins, qui font eux-mêmes une formation en plus en naturopathie pour ramener vraiment ce côté à leurs patients.
- Speaker #0
C'est vraiment une approche holistique hors de la femme,
- Speaker #1
mais aussi en général. Donc les naturopathes, ils travaillent d'abord en prévention. C'est vraiment l'objectif, c'est d'éviter la maladie. Et donc pour ça, on a plusieurs piliers, dont l'alimentation, c'est vraiment le pilier numéro un. Par contre, il y a aussi possibilité d'amener la personne vers le chemin de la guérison. en partenariat avec les médecins s'ils sont ouverts. Ça dépend aussi du profil de la personne qui se trouve en face de nous. Il y a des personnes qui ont besoin d'être suivies par un médecin, etc. Et c'est tout à fait compréhensible. On a grandi dans ça, il n'y a aucun souci. Moi, je n'irai jamais à l'encontre d'un avis d'un médecin. Mais il y a d'autres personnes qui sont vraiment très déçues du monde médical actuel et qui ne veulent plus en entendre parler. Donc voilà. Il faut vraiment faire en fonction de la personne qu'on a en face de soi, mais aussi faire attention parce que je ne suis pas médecin et on travaille sur deux domaines complètement différents.
- Speaker #0
Si on doit un peu mieux comprendre le genre de profil qui viennent te voir, est-ce qu'on appelle ça des patients ?
- Speaker #1
Non, du coup, je n'ai pas des patients, j'ai dit des consultantes ou des consultants qui viennent me voir. Oui,
- Speaker #0
donc qui sont les personnes qui viennent te voir en général ?
- Speaker #1
Tout ce qui est fertilité, donc j'ai d'autres domaines, mais dans tout ce qui est fertilité, il y a soit des femmes ou des couples qui n'ont seulement le projet bébé et qui donc, tu sais bien quand on va voir le gynécologue pour la première fois en disant j'ai un projet bébé, on te dit reviens dans un an. Et donc c'est ces personnes qui disent ok mais pendant un an à Paris-Séville, est-ce qu'il y a quelque chose que je peux mettre en place pour améliorer ma fertilité ? Et donc elles viennent, ils, si c'est le couple ou elles toutes seules, viennent me voir déjà pour essayer d'améliorer leur fertilité. J'ai des personnes qui viennent me voir qui sont en parcours PMA depuis X temps et qui sont un peu au bout du rouleau. Elles ont l'impression d'avoir tout essayé et rien ne fonctionne ou ça ne fonctionne pas comme elles aimeraient. Donc elles viennent me voir et à ce moment-là, on remet un peu les bases aussi. C'est un peu comme construire une maison, on met d'abord les fondations. Et donc on voit un petit peu au niveau hygiène de vie, au niveau alimentation, au niveau stress, au niveau vie quotidienne, comment ça se passe. Et puis après, on construit. petit à petit cette maison. Ça peut être vraiment de la personne qui se lance seulement dans le projet à la personne qui est vraiment déjà très loin dans la PMA. Et puis j'ai aussi celles qui sont déjà enceintes depuis peu ou déjà en quelques mois et qui veulent garder une bonne alimentation, apporter pour leur bébé tout ce dont il a besoin. Et donc à ce moment-là aussi, on peut travailler en périnatalité avec la naturopathie.
- Speaker #0
Tu fais aussi l'alimentation éventuelle. Et tout ce qui tourne autour de la pédiatrie et petite enfance.
- Speaker #1
Oui, aussi. J'ai beaucoup de mamans et de parents qui viennent me voir parce que, par exemple, leur enfant souffre d'un trouble de l'attention ou d'hyperactivité, etc. Et forcément, le pilier numéro un, je dis toujours, c'est l'alimentation. Qu'est-ce qu'on met dans l'assiette de nos enfants ? Et là, ça fait parfois peur.
- Speaker #0
Mais ça, c'est aussi un sujet hyper intéressant. Mais j'imagine qu'il y a beaucoup de choses à dire.
- Speaker #1
Oui, alors là,
- Speaker #0
on est parti. On reste concentrés sur la fertilité aujourd'hui. Comment se fait-il selon toi que certaines femmes rencontrent plus de difficultés à tomber enceinte ? Sainte, est-ce que tu penses que c'est une question de chance uniquement ? Je ne sais pas si on peut parler de ça. Ou est-ce que c'est un facteur qu'on peut vraiment maîtriser ?
- Speaker #1
C'est vraiment difficile de dire au petit bonheur la chance. Je n'aime pas trop dire ça parce que forcément, il y a des choses à mettre en place pour la qualité des ovocytes, la qualité des spermatozoïdes et des hormones. Par contre, c'est vrai qu'il y a des personnes qui, heureusement, ont plus de facilité et d'autres qui, malheureusement, ont plus de difficulté. Et il n'y a pas... pas de règle générale. Vraiment, c'est en fonction de chaque personne. Quand elle vient me voir, on regarde vraiment son parcours, d'où elle vient. C'est important de ne pas se dire, ok, en fait, il y a une seule et même règle, et elle est valable pour tout le monde. C'est une question qui est vraiment très difficile.
- Speaker #0
Tu as déjà un peu évoqué, mais c'est quoi les pathologies que rencontrent le plus souvent les femmes si on se concentre vraiment sur la santé féminine ?
- Speaker #1
Forcément, il y a l'endométriose. Alors, je dis toujours, parce que j'ai des femmes qui viennent me voir qui sont paniquées, elles viennent d'apprendre qu'elles ont l'endométriose et elles se disent, ben voilà, je vais pas savoir avoir de bébé, etc. Non, non, c'est pas parce qu'on a l'endométriose qu'on va avoir difficulté à avoir des bébés, et c'est pas parce qu'on n'a pas d'endométriose que certaines femmes n'ont pas de difficulté à avoir de bébé. Comme je dis, il n'y a pas de règle. Mais c'est vrai que le facteur de troubles gynécologiques tel que l'endométriose peut jouer un rôle. Les femmes qui ont aussi le syndrome des ovaires polycystiques, ça aussi, ça peut jouer un rôle important. Il y a des femmes qui... commencent déjà à être en pré-ménopause et donc forcément, là aussi, il y aura plus de difficultés. Il y a aussi ce qu'ils appellent l'infertilité inexpliquée. Comme je disais tout à l'heure, je déteste ce terme. Et en fait, il y a un seul et même tour de contrôle, c'est le cerveau. Et c'est le cerveau, l'axe hypothalamohypophyzaire, qui envoie les informations à nos organes. Et tant que tout n'est pas OK au niveau du stress, au niveau de l'insuline, au niveau, etc., mais on ne va pas commencer à faire nos hormones ovariennes de manière optimale. Donc dire qu'il y a une infertilité à expliquer, je ne suis pas d'accord. Je peux comprendre qu'on ne sait pas l'expliquer médicalement parlant, mais il y a d'autres facteurs qui rentrent en considération.
- Speaker #0
Comment se passe une consultation quand on vient te voir ?
- Speaker #1
Alors tout d'abord, moi quand on prend rendez-vous avec moi, on reçoit un questionnaire. C'est important que la personne s'installe et se dise, ok, quelle est ma santé ? Comment je me sens ? Comment je me sens au niveau de mes émotions ? Il y a tout un questionnaire sur les émotions. Est-ce que je sais observer mon cycle ? Est-ce que je comprends bien mon cycle ? Est-ce que j'ai des règles longues, des règles courtes ? Est-ce que mes règles sont abondantes, etc. ? Puis on regarde, je pose aussi beaucoup de questions sur la digestion. Est-ce que je digère bien ? Est-ce que j'ai tendance à être ballonnée ? Donc vraiment, il y a tout un questionnaire. C'est vrai que quand on vient me voir la première fois, on me dit C'était un peu long votre questionnaire Oui, mais ça vous permet à vous de rester actrice de votre santé. Et ça, c'est vraiment important. Je axe toujours. Vous devez rester actrice de votre santé. Moi, je reçois ce questionnaire et je peux déjà commencer à un petit peu investiguer. Quand les personnes arrivent, je continue à poser plein de questions, mille et une questions, et on continue à investiguer. Après, je pose toujours la question tout en expliquant bien, est-ce que vous voulez faire un bilan tissulaire ? Moi, j'ai à la maison une machine qui permet vraiment de regarder si on a des carences, des carences en vitamines, en oligo-éléments, en minéraux, si on a une présence importante de métaux lourds, etc.
- Speaker #0
C'est peut-être très naïf, mais est-ce que tu ne peux pas détecter ça dans une simple prise de sang ?
- Speaker #1
Donc là, la prise de sang, c'est... Donc le sang est continuellement renouvelé. Donc une prise de sang, c'est plutôt à l'instant T. Tandis que le bilan tissulaire, ça va vraiment aller voir au niveau des cellules. Donc les carences profondes. Mais en plus, je renvoie vers le médecin traitant en disant, ben voilà, ce serait bien que vous demandiez une prise de sang avec tel et tel paramètre en plus. C'est assez complémentaire et ça permet vraiment de personnaliser. Donc c'est pour ça, quand les personnes viennent me voir en me disant j'ai déjà tout essayé oui, mais est-ce qu'on n'a pas essayé les choses dans le mauvais sens ? Donc on va vraiment remettre les bases, est-ce qu'il y a déjà des carences ? Ou alors ce qui arrive aussi, c'est qu'il y a trop d'eux. Surtout quand on est dans un protocole fertilité et qu'on veut vraiment booster sa fertilité, on voit tout et n'importe quoi sur Internet et on commence à se complémenter soi-même. J'ai toujours fait attention au complément alimentaire, ça devient un business et on ne peut pas se complémenter n'importe comment. Et ce qui arrive souvent... plus en plus souvent, c'est que les femmes viennent me voir et quand on regarde, elles ont un taux de zinc exponentiel. Parce que le zinc, c'est réputé pour être bon pour la fertilité. Mais en fait, elles prennent un complément alimentaire où il y a du zinc. Puis elles vont prendre un autre complément alimentaire où il y a du zinc. Et puis encore un autre complément alimentaire pour leur peau, et il y a du zinc dedans aussi. Et donc ça fait que leur taux de zinc augmente fameusement. Donc l'idée, c'est de ne pas être trop ni trop peu. Et donc ça arrive parfois que pendant une demi-heure, on... On s'amuse juste à décortiquer tout ce qu'il y a dans leur complément alimentaire qu'elles prenaient avant de venir me voir. Quand je vois que c'est vraiment trop, je dis ok, on arrête tout. Et on va regarder ce dont vous avez vraiment besoin, les indispensables de la fertilité. Le premier rendez-vous, on fait vraiment un bilan complet. Ce qui fait que le premier rendez-vous prend généralement une heure et demie. Et puis de là, on commence déjà. Et je commence toujours par l'alimentation. C'est un des piliers. que ce n'est pas le seul pilier, mais je commence toujours par l'alimentation, parce que même si on pense qu'on mange bien, en fait, on se rend compte quand j'explique vraiment c'est quoi bien manger, qu'en fait, on ne mange pas si bien que ça.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous expliquer c'est quoi bien manger ? Tu me vois venir !
- Speaker #1
Alors, bien manger, surtout en fertilité, vraiment le régime qui est préconisé, c'est le régime méditerranéen, créto-méditerranéen. Et je dis toujours, imaginez-vous au bord d'une plage en Crète, et qu'est-ce que vous mangez quand vous êtes au bord d'une plage en Crète ? On mange beaucoup, beaucoup de légumes, pas fort cuits, parfois crus, attention, cru quand on a des problèmes d'intestin, pas fort cuits en tout cas, ou cuits de manière douce, avec de l'huile d'olive, l'huile d'olive doit rester la base de notre alimentation. On mange des fruits aussi, de préférence pas des fruits index glycémiques hauts. au matin, parce que sinon, la glycémie ne fait que varier tout au long de la journée. Donc, ce n'est pas très bon pour le pancréas. On mange beaucoup d'oléagineux, donc des noix, des noisettes, etc. On mange beaucoup de poissons, de petits poissons, petits poissons gras, donc sardines, macros, harangues. Alors ça, si on vient me voir, vous allez voir, c'est vraiment tout le temps. Et vos oméga-3 ? Et vos oméga-3 ? Vous en êtes où avec vos oméga-3 ? Les oméga-3, avant de commencer encore de nouveau avec ces compléments alimentaires, on optimise d'abord l'assiette. On les mange d'abord dans l'assiette et si besoin, on en rajoute au niveau complément alimentaire. Donc moi, c'est vraiment mon objectif, c'est d'abord de dire qu'il y a possibilité de faire beaucoup de choses dans l'assiette avant de commencer avec des compléments alimentaires.
- Speaker #0
Tu dois vraiment souvent complémenter ? Ou alors à partir du moment où tu as une assiette vraiment équilibrée, à partir du moment où tu remets les bases, est-ce que c'est encore nécessaire souvent d'ajouter des compléments alimentaires par-dessus ?
- Speaker #1
Tout dépend des carences de base. Donc forcément, s'il y a des grosses carences, alors à ce moment-là, on ira plus vers les compléments alimentaires. Tout dépend pourquoi on vient me voir aussi de base. Donc dans un protocole... de fertilité dans la méthode Boost Your Fertility, forcément, il y a des indispensables où là, je dis, ça, c'est dans l'assiette, mais on rajoute quand même, par exemple, du méthylfolate, de l'acide folique, du myo-inositol, etc. On le met dans l'assiette, mais on rajoute quand même en complément alimentaire parce qu'on est vraiment dans la méthode Boost Your Fertility. Donc, l'idée, c'est vraiment de booster la fertilité.
- Speaker #0
C'est bien que tu en parles parce que justement, j'allais y venir. Ta méthode Boost Your Fertility, c'est une méthode propre à toi. Ton programme, c'est quelque chose d'universel connu ?
- Speaker #1
C'est quelque chose d'universel connu dans le sens que tout ce qu'il y a dans la méthode a été prouvé scientifiquement par d'autres études. C'est-à-dire que j'ai rassemblé dans une seule et même méthode tout ce qui a été fait, tout ce qui fonctionne et tout ce qui fonctionne le mieux. Je me suis vraiment renseignée dans tous les piliers, que ce soit alimentation au niveau carence, au niveau émotion, au niveau hygiène de vie, etc. Tout ce qui a pu être étudié et réétudié et qui a fait ses preuves sont rassemblés en une seule et même méthode. Et c'est important pour moi que cette méthode soit à 360 degrés. C'est pour ça que j'ai vraiment été chercher au niveau, par exemple, activité physique. Qu'est-ce qui est la meilleure activité physique pour la fertilité ? Qu'est-ce qui est la meilleure alimentation pour la fertilité ? Qu'est-ce qui est la meilleure hygiène de vie pour la fertilité ? Donc vraiment, c'est ce qu'il y a de meilleur. Tout ça est basé à chaque fois sur l'une ou l'autre étude qui forcément... on fait le tour du monde à ce moment-là.
- Speaker #0
Et toi, tu as eu déjà des résultats probants avec cette méthode ?
- Speaker #1
C'est incroyable, en quelques mois, même pas, parfois en quelques semaines. Alors, je dis toujours quelques mois, parce qu'il faut bien comprendre qu'à partir du moment où un follicule, donc un ovocyte, se met en maturation, se met dans un processus de maturation, il faut trois mois et demi avant qu'il aboutisse. Et pour les spermatozoïdes, c'est 72 jours. Donc, voilà, si vraiment, pour être au pic, de ce qu'on met en place pour qu'il y ait vraiment que ce soit optimal, il faut compter ce laps de temps. Mais après, parfois, en quelques semaines, et surtout sur les spermogrammes, on voit déjà fort la différence. En fait, il faut bien se dire que tout ce que vous allez apporter en nutriments, c'est de ça que vont se nourrir nos cellules et c'est dans ça qu'elles vont se baigner aussi. Et donc, c'est vraiment important la qualité de ce que vous apportez.
- Speaker #0
On met quoi dans son assiette quand on veut tomber en sein ?
- Speaker #1
On met beaucoup, beaucoup de légumes, une alimentation antioxydantes. On fait toujours attention aussi à l'inflammation. Moi, je ne suis pas pour forcément un zéro gluten, zéro lactose, zéro sucre. Bon, sucre affiné, oui, ça je suis pour. Mais diminuer. Diminuer fortement parce que tout ça, ça enflamme un peu nos intestins et donc ça a des conséquences en cascade. On met des fruits, des bons fruits. On met des aromates, des condiments. On mange peu de féculents et quand on mange des féculents, on les mange en forme complète. Beaucoup de poissons gras, ça je reviens dessus. Et on rajoute... cette petite huile oméga-3 quotidiennement dans notre alimentation. Des oeufs, on mange des oeufs, on mange de la viande maigre, donc poulet, dinde, etc. En gros, on évite un petit peu tout ce qui est charcuterie, on évite tout ce qui est toxique, donc on essaye de manger sans pesticides. Ce n'est pas le label qui m'intéresse, ce n'est pas le label bio, mais ce qui m'intéresse, c'est vraiment le sans pesticides, sans perturbateurs endocriniens. On fait aussi un peu le tri de ces cosmétiques. si on parle autre chose que l'assiette, ça c'est important. J'ai toujours, bon, qu'est-ce qu'il y a dans votre déodorant ? Tout ça, ça va perturber notre système endocrinien. Le système endocrinien, c'est le système qui produit nos hormones.
- Speaker #0
Et alors, tu parlais du sport. Quel est le sport que tu recommandes ?
- Speaker #1
Tout dépend où on est dans notre système. Dans la première phase du cycle, on peut aller dans quelque chose d'un peu plus dynamique, d'un peu plus sportif, en tout cas d'un peu plus dynamique. Tandis que dans la deuxième partie du cycle, on va vraiment prendre soin de son corps, on va être vraiment beaucoup plus dû avec, etc. Et forcément, il y a le sport qui est recommandé, c'est le yoga, le yoga pour la fertilité. Il y a un yoga spécial fertilité où là, on voit vraiment des augmentations de chances de procréer vraiment assez importantes. Il y a eu une étude à Harvard qui s'est... penché sur la question et qui a vraiment montré que les femmes qui avaient suivi pendant trois mois des cours de yoga pour la fertilité avaient vu leur chance de procréer je crois qu'elles avaient vu augmenter de 20%.
- Speaker #0
On met combien de temps ? Tu parlais de trois mois et demi ?
- Speaker #1
Tout est toujours propre à quelqu'un. Quelqu'un qui va venir me voir, qui a beaucoup de carences, un stress chronique plus plus, qui mange vraiment pas bien depuis toujours, qui a dû prendre beaucoup de traitements médicaux pour x ou x raisons, etc. Nos rapports pas le même protocole que quelqu'un qui mange déjà super bien, qui n'a aucun souci, qui est déjà très conscient des perturbateurs endocriniens, etc. Donc c'est vraiment très difficile de mettre un timing. Mais juste bien comprendre que la maturation des ovocytes dure trois mois et demi et la spermatogénèse se fait en septembre de jour.
- Speaker #0
Tu parlais du coup des trois piliers. On a abordé l'alimentation. Au niveau des émotions, quel est ton travail autour de ça ?
- Speaker #1
Alors, au niveau des émotions, je demande toujours comment tu te sens aujourd'hui. C'est vraiment important. Moi, je travaille beaucoup avec les fleurs de Bac, par exemple. Et le fleur de Bac, c'est l'instant présent. C'est vraiment l'émotion à l'instant présent. Et les émotions, l'idée, ce n'est pas de gommer les émotions. C'est de vivre avec et de les accepter. C'est comme ça qu'on se rend compte vraiment qu'il y a des femmes qui viennent me voir pour autre chose et puis qui reviennent et qui se sentent tellement mieux parce qu'elles ont réussi à accepter leurs émotions. Elles ont réussi à...
- Speaker #0
En être conscientes, tout simplement.
- Speaker #1
Ça fait consciente, quoi. Puis on regarde au niveau des neurotransmetteurs aussi. Est-ce qu'on fabrique assez bien d'hormones du bonheur, la sérotonine ? Comment vont les GABA ? Donc tout ce qui est relaxant. Est-ce qu'on a assez de dopamine ou trop peu ?
- Speaker #0
Et comment tu fais ça concrètement ?
- Speaker #1
Donc ça concrètement, il y a des analyses au niveau de prise de sang qu'on peut faire, des analyses sanguines. Mais sinon, il y a vraiment un test où vous répondez par vrai ou faux. Et là, on se rend compte que l'hormone du bonheur, la sérotonine, est peut-être un peu faible. Et donc... On va pouvoir l'aider en apportant le bon acide aminé directement. Parfois, on prend aussi des compléments alimentaires en fonction. Ça dépend du niveau de carence, etc. Donc, on peut prendre aussi des compléments alimentaires et apporter l'acide aminé qui est à la base de cette hormone.
- Speaker #0
Imagine que ton plan, il change d'une personne à l'autre.
- Speaker #1
Oui, c'est pour ça que, pour moi, c'est important que ce questionnaire soit rempli parce que ça permet vraiment de commencer. Parce que forcément, ça dure une heure et demie, ça demande du temps, de l'investissement. Mais... Mais voilà, plus on arrive à personnaliser, plus vite on ira.
- Speaker #0
En moyenne, est-ce qu'on vient de te voir une fois ou alors il y a vraiment un suivi sur plusieurs semaines ?
- Speaker #1
Moi, j'ai toujours, il faut rester actrice de sa santé. Donc moi, je donne tous, tous, tous les éléments. Et mon idée, c'est qu'on n'est pas censé se voir 20 fois, vraiment. Je ne suis pas pour les suivis à long terme. Par contre, je reste toujours en contact. Donc à partir du moment où on commence le suivi avec moi, il y a quand même un contact qui se fait en permanence. Ce n'est pas parce que... Est-ce que tu viens me voir et que tu dois attendre le prochain rendez-vous avant de venir me voir ? Si tu as des questions, tu viens me poser des questions quand tu veux et ça c'est vraiment super important. On y va vraiment étape par étape. Mettre un petit déjeuner, un bon petit déjeuner, il faut changer les habitudes. Je commence par le petit déjeuner. Si ce n'est pas un bon petit déjeuner qu'on prend à la base, je dis pendant un mois, vous allez vous focaliser sur le petit déjeuner. Une fois que l'habitude est bien rentrée. et que tout roule, à ce moment-là, on peut aller un peu plus loin.
- Speaker #0
Est-ce que toi, tu considères quand même qu'il y a, par exemple, un petit déj parfait, dans le but de tomber enceinte de nouveau ?
- Speaker #1
Alors bien sûr, il y a un petit déj parfait. Un petit déj parfait, c'est un petit déj qui apporte assez de protéines pour pouvoir fabriquer ses hormones. Il faut bien vous dire que tout est protéine, en fait. Donc,
- Speaker #0
on bannit le sucre du petit déj.
- Speaker #1
Un petit déj parfait, c'est un petit déjeuner sans sucre, un petit déjeuner protéiné, gras, salé, entre guillemets. Donc, c'est-à-dire que dès le matin, on met des... bonnes protéines dans son alimentation pour vraiment apporter à tout notre organisme les protéines dont il a besoin notamment pour fabriquer nos hormones. On lui apporte du bon gras et je reviens sur les oméga-3. J'avais eu bien. Je m'insiste à fond et à chaque fois je suis là, vous avez pris assez ? Elle en est où votre petite bouteille d'huile d'oméga-3, vous l'avez finie ? Donc vraiment, dès le matin, l'énergie que vous allez apporter à votre corps le matin, c'est celle qui va vraiment déterminer toute votre journée et donc il faut vraiment apporter à votre organisme toute l'énergie dont il a besoin.
- Speaker #0
Est-ce que cette méthode, elle est accessible à tout le monde ? Ou est-ce que, par exemple, il y a une limite en âge ?
- Speaker #1
La seule limite, c'est si, malheureusement, quand vous allez chez un gynécologue et qu'il vous dit, vous êtes en ménopause. Vous êtes stérile. Je ne suis pas faiseuse de miracles. À partir du moment où vous êtes en ménopause ou que vous êtes stérile, c'est la limite qu'on ne sera pas dépassée. Par contre, ce n'est pas parce qu'on a un taux d'AMH, le fameux taux d'AMH, c'est cette réserve ovarienne, c'est un peu l'épée d'Amoclès. À chaque fois qu'on fait des bilans sanguins, des bilans hormonaux, on vous dit Ouh, le taux d'AMH !
- Speaker #0
Alors là, on attend vraiment de savoir est-ce qu'il est assez élevé. Donc ça, par contre, ça ne rentre pas en considération dans mon protocole. Parce que moi, comme je disais tout à l'heure, je ne vais pas travailler sur la quantité, je vais travailler sur la qualité. Il suffit d'un ovocyte, il suffit d'un spermatozoïde, en fait, de bonne qualité pour que ça fonctionne. La seule contrainte, c'est si vous êtes ménopausé ou stérile. Tout le reste, on peut toujours travailler. Il y a des femmes qui ont un taux d'AMH... hyper élevés mais par contre ont vraiment du mal à tomber enceinte. Un bon exemple, c'est les femmes qui sont atteintes de syndrome des ovaires polycystiques. Là, le taux d'AMH, il est hyper élevé parce qu'en fait, tous ces follicules qui ne sont pas arrivés à maturation sont restés dans l'ovaire. Et donc forcément, la réserve ovarienne, elle augmente, elle augmente, elle augmente parce que ces follicules sont coincées en fait dans l'ovaire. Donc ce taux d'AMH, même s'il n'est pas fort élevé, ça ne veut pas dire que vos ovules, vos ovocytes ne sont pas de bonne qualité. C'est vraiment la qualité qui va compter à ce moment-là.
- Speaker #1
Et donc, toi, tu dois vraiment être au courant du cycle de chaque femme qui vient te consulter.
- Speaker #0
Je suis au courant du cycle. D'abord, j'explique. Est-ce que vous savez c'est quoi votre cycle ? La plupart du temps, on me dit oui, j'ai une application. Non, on va vraiment repartir dans les bases. Premier jour du cycle, c'est le premier jour des règles. C'est comme ça. Mais qu'en fait, les règles montrent un petit peu comment s'est passé tout le cycle. Donc si on devrait être logique, ça devrait être à la fin du cycle. Les règles, ça ne devrait pas être le premier jour. Mais c'est plus facile pour tout le monde de dire premier jour du cycle, premier jour des règles. Et puis de là, j'explique comment ça se passe la première partie, la phase folliculaire. Est-ce que vous êtes bien consciente de quand vous ovulez ? Certaines femmes sont vraiment déconnectées de leur corps et certaines femmes qui ne savent pas du tout quand elles ovulent. Et ce n'est pas l'application qui va pouvoir vous le dire parce que chaque femme est différente. L'application, elle va faire plus ou moins une moyenne. Si vous avez... Un cycle de 28 jours, on dit toujours que c'est le cycle normal, entre guillemets. Si vous avez un cycle de 28 jours, au 14e jour, vous ovulez. Mais non, en fait, pas forcément. Cette première partie, cette phase folliculaire, elle est aléatoire. Elle peut être plus courte ou plus longue. Donc, vraiment se reconnecter à son corps.
- Speaker #1
Comment on fait justement pour savoir ça ? Quand est-ce qu'on ovule et tout ? Tu donnes des conseils concrets ?
- Speaker #0
J'ai une petite réglette. Ils expliquent le premier jour des règles, etc. Puis après, je demande toujours, est-ce que vous êtes plutôt à tendance à être toujours un peu... humide ou est-ce que vous êtes plutôt sèche ? Donc ça c'est important aussi de connaître un peu son profil infertile de base, de savoir si on est plutôt humide ou sèche. Et puis après, il y a ce moment où ça devient de plus en plus glaireux, de plus en plus lubrifié, jusqu'au jour où c'est tellement lubrifié qu'on a beau s'essuyer, on est toujours un peu mouillé. Et là, c'est l'ovulation. Et donc, moi j'ai des femmes qui viennent me voir et qui me disent, en fait, moi ce moment-là, j'aime pas trop mon compagnon, on ne trouve pas ça bof et on n'aime pas trop faire l'amour ce jour-là. C'est pour ça qu'il faut vraiment bien connaître son cycle, bien se reconnecter avec son corps, bien comprendre la première partie de son cycle. On est beaucoup plus énergique, on a plein de motivation, on s'ouvre des montagnes, enfin vraiment. Et puis la deuxième partie de cycle, on est beaucoup plus cool. C'est pour ça qu'on va dans un yoga beaucoup plus doux, par exemple. C'est important. Et par contre, il y a des fois, je ne peux pas regarder le cycle puisqu'ils sont en parcours PMA. Donc à ce moment-là, c'est plus...
- Speaker #1
C'est compliqué du coup.
- Speaker #0
Tout ce qui est PMA, je continue en PMA. Moi, je vais travailler sur la qualité et pas du tout sur... sur le cycle à ce moment-là. La dimension hormonale du protocole, à ce moment-là, elle n'est pas prise en considération.
- Speaker #1
Est-ce que tu aurais un conseil à donner par rapport à ces couples qui veulent avoir un enfant ?
- Speaker #0
L'idéal, ce serait que quand votre gynécologue vous dit revenez dans un an qu'à partir de ce moment-là, vous vous dites ah ben non, moi, je n'ai pas envie de subir pendant un an et je vais être, comme je disais tout à l'heure, rester actrice et acteur quand c'est vraiment le couple de notre santé. Et on va directement mettre les bonnes bases.
- Speaker #1
Je me demandais aussi si la naturopathie, elle joue aussi un rôle dans la prévention de certaines complications de grossesse. Tu vois, par exemple, je pense à la pré-eclampsie ou au diabète gestationnel. Ça, c'est quand même un gros truc.
- Speaker #0
La naturopathie, c'est avant tout la prévention. Donc, qu'est-ce que vous allez mettre dans l'assiette va vraiment jouer un rôle pour ce qui va se passer dans le futur. Je reviens sur mes oméga-3, par exemple. On se rend compte, et il y a des études...
- Speaker #1
Avez-vous une boîte de sardines ?
- Speaker #0
Non, plus qu'une. Il faut avoir un stock. Non, mais on se rend compte, par exemple, il y a des études qui vont dans ce sens, que les femmes qui n'ont pas eu assez d'oméga-3 pendant leur grossesse sont plus sujettes à des dépressions postpartum. Il y a vraiment de quoi jouer dans l'alimentation, vraiment de quoi faire pour éviter certaines complications. Et puis, au niveau du diabète gestationnel, forcément, on va aller à ce moment-là vers une alimentation à IG bas, un excès sémique bas. Et donc ça, directement, si on met ça en place, etc., on peut potentiellement penser qu'on aurait moins de complications à ce niveau-là. Comme je dis à chaque fois, il n'y a pas de règle générale, il n'y a pas une seule et même règle. Tout dépend de chaque personne. Mais l'idée, c'est que tout ce que vous allez mettre en place aujourd'hui pour votre grossesse ou pour votre futur bébé, Tout ça, c'est du gain de temps, c'est tout bénéfice. Et vraiment, je trouve que la grossesse est vraiment une bonne porte d'entrée pour la naturopathie parce que c'est à ce moment-là qu'on fait un peu plus attention à soi et que les femmes se disent, bon, en fait, je dois faire attention à ce que je vais donner à mon bébé, etc. Et tout ce qu'elles vont apprendre à ce moment-là, elles vont le garder après. Oui,
- Speaker #1
et puis c'est fou que tu dises que ça a un impact sur justement ton postpartum, ce que tu vas ingérer pendant ta grossesse. Pour la pré-eclampsie, puisque je pense que du coup, dans ce cas-là, c'est le taux de... protéines qui explosent, un asymptome en tout cas. Donc ça, est-ce qu'il y a moyen aussi avec la naturopathie d'ajuster ?
- Speaker #0
Il faut toujours faire attention aux émonctoires. Les émonctoires, c'est vraiment les organes qui éliminent les toxines de notre corps. Genre le foie, les reins, etc. Donc là, on est plutôt côté reins. Vraiment toujours bien protégé de base. Et donc la naturopathie peut vraiment aider à protéger notre rein, protéger nos foies, protéger nos intestins. On n'est plus du tout dans ce que tu as demandé de base. De manière générale, un naturopathe classique va même commencer par ça. En disant, premièrement, on détoxifie les émonctoires, on les aide à détoxifier et on les protège en même temps. Ça, c'est la base. Et à partir du moment où ça s'est déjà mis en place, on a beaucoup moins de complications après.
- Speaker #1
On parle de fertilité et de santé plutôt féminine depuis le début. Mais qu'en est-il de la fertilité masculine ? Tu peux aussi les aider. Pourquoi est-ce que tu as des hommes déjà qui viennent ? te consulter individuellement et quelles sont au final les pathologies les plus fréquentes pour lesquelles ils viennent te voir ?
- Speaker #0
En fait, les hommes, on voit vraiment la qualité des spermatozoïdes contrairement aux ovocytes où on ne regarde pas du tout la qualité au niveau médical. Les hommes, sur le spermogramme, on voit vraiment la morphologie, le volume, le nombre de spermatozoïdes, etc. Et donc, en naturopathie, on peut vite voir, comme je disais, en septembre de jour, déjà une évolution. Et on le voit sur le spermogramme, c'est chiffré, et donc on voit des spermogrammes comme ça évoluer et vraiment s'améliorer, déjà en mangeant sainement, donc vraiment remettant les bases, comme je disais tout à l'heure, les fondations, forcément il y a des compléments alimentaires qui peuvent aider, mais aussi en regardant les carences. Il y a certaines personnes qui ont des carences, donc en comblant les carences, mais aussi l'exposition à la chaleur, les testicules, quand on a toujours ce GSM, par exemple dans sa peau, dans cette peau, dans la poche, c'est super mauvais pour les spermatozoïdes. Donc voilà, il y a vraiment... Là, on le voit vraiment concrètement. Et on peut se dire que c'est la même chose au niveau de la femme. Parce que voilà, on peut vraiment dire, au niveau de l'homme, on a réussi vraiment à améliorer son spermogramme et se dire, en fait, on fait la même chose du côté femme.
- Speaker #1
On est d'accord que la naturopathie, elle est compatible avec des traitements comme la... PMA. Et toi, aujourd'hui, tu travailles en collaboration avec certains gynécologues ou sages-femmes spécialisées autour de la PMA ?
- Speaker #0
Non, pas autour de la PMA. Vraiment, tout ce qui est santé féminine, plus endométriose, etc. Les centres de PMA sont vraiment très protocolaires et puis, ils font du travail fantastique, merveilleux. Franchement, la technologie a vraiment évolué et c'est incroyable. Mais voilà, ils sont dans leur protocole, dans leur quotidien. Et ils reçoivent malheureusement de plus en plus de personnes. Et heureusement, parce que ça existe. Mais voilà, ils reçoivent de plus en plus de personnes. Et donc, parfois, ce qui me revient, c'est que ça manque sur ceux, le côté un peu humain. Et donc, c'est ça aussi que l'inturopathie peut redonner aussi. C'est le côté humain. Ils sont face à des montagnes russes d'émotions. Et en fait, on les laisse un petit peu comme ça avec leurs émotions. Parce qu'ils n'ont pas le temps. Parce que derrière eux, il y a encore d'autres couples. Il y en a plein qui... qui attendent aussi leur traitement médical et hormonal. Et donc, voilà, l'anthropathie, c'est vraiment compatible. Au contraire, c'est vraiment compatible. Mais malheureusement, on ne travaille pas ensemble. Il arrive souvent qu'on vient me voir et voilà, on est vraiment au bout du rouleau. C'est encore raté. Voilà, ça n'a pas encore fonctionné. La FIV, je suis déjà la troisième FIV. Ça ne fonctionne pas. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi moi ? Etc. Et c'est vrai que médicalement parlant, on ne sait pas l'expliquer. Donc, revenez, on refera une quatrième FIV. Donc, et donc... Les femmes et les couples sont complètement désorientés. À ce moment-là, comme je disais tout à l'heure, les émotions jouent un rôle primordial dans la fertilité. Travailler sur les émotions, accepter ces émotions, arriver à les gérer, ça aide beaucoup.
- Speaker #1
On peut prendre des fleurs de bac, par exemple, en étant en processus PMA ?
- Speaker #0
On peut bien sûr prendre des fleurs de bac en étant en processus PMA. On peut prendre de l'aromathérapie, des huiles essentielles, on peut prendre des hydrolats. Il n'y a aucune contre-indication de ce point de vue-là. Après, oui, il y a certaines huiles essentielles, attention, qui ont un effet comme les oestrogènes, un effet oestrogénique. Donc, on fait quand même attention, on ne prend pas tout et n'importe quoi. C'est pour ça que je dis toujours, on ne se complémente pas sans avis à côté. C'est vraiment, j'insiste,
- Speaker #1
parce que la naturopathie, elle a aussi un rôle dans le postpartum et dans l'accouchement. Est-ce que la naturopathie peut aider d'une façon ou d'une autre ?
- Speaker #0
Alors, bien sûr. Sûr, par exemple, quand les bébés, comme on dit, ne veulent pas sortir, sont bien mis au chaud, alors à ce moment-là, on peut partir avec des huiles essentielles, etc. Forcément, quand on a dépassé le terme, on ne commence pas avec tout ça avant. On a des petites formules que les sages-femmes aiment bien aussi donner, se faire des petits massages, etc. Voilà, l'enduropathie peut aider à ce moment-là, peut aussi aider... Si après on a un formal ou même pendant la grossesse, tout ce qui est aussi nausée, etc. L'inturopathie, il faut vraiment le prendre comme une approche globale. On peut aider à tout moment de la vie, à tout moment, s'il y a des complications ou pas. Donc, il n'y a aucun souci avec ça. Juste bien adapter en fonction de la personne et adapter en fonction. On ne va pas donner certaines unes essentielles quand la personne est enceinte. On ne va pas donner certaines plantes quand la personne est enceinte. Donc... C'est pour ça que je dis toujours, soyez suivis.
- Speaker #1
Je reviens juste sur un truc qui m'a échappé, mais tu parlais de l'endométriose tout à l'heure. Est-ce que du coup, la naturopathie dans ces cas-là permet d'atténuer les symptômes ? Parce qu'on sait que ça peut être très douloureux pour les femmes qui ont de l'endométriose.
- Speaker #0
J'ai vraiment, pour l'endométriose et les OPK, mais pour l'endométriose, parce qu'on parle de ça, vraiment des résultats impressionnants. Et les résultats sont immédiats. Je t'avoue que même moi, j'ai été assez surprise. Je savais, j'avais étudié, etc. J'avais lu beaucoup de... de témoignages et tout. Donc je savais que ça fonctionnait très bien, mais vraiment la plupart des femmes qui viennent me voir, les résultats sont immédiats. Elles ont vu leurs symptômes, dont la douleur vraiment diminuer, voire disparaître pour certaines, en ne commençant que par l'alimentation et quelques compléments alimentaires. Donc on n'a pas encore travaillé sur les autres axes de la méthode endostop, on a travaillé que sur un des axes, l'inflammation par exemple.
- Speaker #1
Et le syndrome des ovaires polycystiques, ça aussi ?
- Speaker #0
Oui, donc déjà, parfois c'est lié à une résistance à l'insuline. Au niveau alimentation, on peut vraiment éviter cette résistance à l'insuline. Beaucoup de femmes peuvent avoir, prendre du poids de manière inexpliquée liée à cette résistance à l'insuline. Puisque tout ça mène à ce qu'on se sente mal dans notre peau. Et donc moi j'ai des femmes qui, au bout de deux consultations, se sentent tellement mieux. On reprit un peu leur vie en main, on a même perdu du poids, on a perdu cette acné, cette pilosité. un peu excessives qui est liée au syndrome des ovaires polycystiques, tout ça a diminué, voire complètement disparu. Donc c'est incroyable.
- Speaker #1
Après l'accouchement, pour le postpartum, est-ce que tu constates un peu une tendance à vouloir d'autant plus prendre soin de soi qu'avant au niveau des personnes qui viennent te voir ? Donc tu vois, on voit qu'il y a un vrai truc avec le mois d'or, etc. Et j'ai l'impression qu'il y a vraiment une prise de conscience collective des femmes qui veulent vraiment faire d'autant plus attention à ce moment-là de ce qui... ce qu'il y a dans leur assiette, finalement.
- Speaker #0
En fait, quand on est dans cette démarche d'aller voir un naturopathe, on est déjà dans cette conscience du bien-être, de bien manger, etc. Donc forcément, une fois que, surtout si vous avez commencé à aller voir le naturopathe pendant votre grossesse, vous étiez déjà dans tout ça, et donc ça continue. Et donc là, il y a cette idée de, on soulèverait des montagnes pour notre santé, et c'est vrai que ça, je le ressens beaucoup. Elles étaient déjà hyper motivées forcément avec la grossesse, mais elles sont d'autant plus motivées aussi après pour apporter aussi à leur bébé. Donc ça dépend aussi si il y a allaitement ou pas allaitement, mais aussi apporter tout ce qui est bon dans la stiète une fois qu'il y aura la diversification alimentaire, etc. Donc oui, on est vraiment dans une prise de conscience. Mais moi, je dis toujours, ce n'est pas un effort parce que quand on commence à bien manger ou recommence à bien manger, on se rend compte que c'est tellement, on se sent tellement mieux. On a tellement beaucoup plus d'énergie, etc. n'a pas envie de revenir en arrière. Ça,
- Speaker #1
tu l'as constaté personnellement ?
- Speaker #0
J'ai constaté personnellement. Je constate chez toutes les femmes qui viennent me voir, elles n'ont pas envie de revenir en arrière. Au niveau énergie, au niveau stress, au niveau fatigue, au niveau sommeil, tout ça, tout se met en place en fait. À partir du moment où on reprend soin de soi et qu'on reprend et qu'on commence par l'alimentation et on remet un peu de mouvement si on n'avait plus d'activité physique. Et je ne dis même pas, il ne faut pas aller courir deux heures. Vraiment, se remettre juste en mouvement. apprendre à bien dormir, quels sont les petits trucs et astuces pour quand même avoir un sommeil réparateur et tout, mais en fait ça change toute notre vie. Que ce soit la fertilité ou de manière générale, je dis toujours restez actrice et acteur de votre santé et c'est vraiment le plus important. On ne doit pas subir en fait, que ce qu'on soit en parcours PMA ou pas, qu'on ait un autre trouble, qu'on ait une pathologie, ne subissez pas, posez toutes les questions qui vous viennent en tête. évitez de vous diagnostiquer vous-même, évitez, en tout cas pour ça, aller voir un médecin, ce n'est même pas un naturopathe, un diagnostic, c'est vraiment les médecins, évitez de vous complémenter vous-même, etc. Mais restez actrice de votre santé, soyez ouvert, soyez conscient qu'il est possible de bien comprendre ce qui se passe dans notre corps et qu'on peut changer les choses.
- Speaker #1
Merci beaucoup Maïté, merci pour tes précieux conseils et ton éclairage. Merci à toi ! Merci beaucoup pour votre écoute. Alors que vous soyez coparent, tata, grand-mère, papy ou proche d'un futur parent, n'hésitez pas à partager et liker les épisodes et à en parler autour de vous pour soutenir ce podcast. Vous pouvez aussi mettre un cœur ou 5 étoiles sur l'appli d'écoute de votre choix. Parce qu'on ne naît pas parent mais qu'on le devient. Parce qu'on ne savait pas qu'il fallait un village entier pour élever un enfant. Parce qu'on s'est senti trop souvent dépourvu face aux pleurs de bébé. Parce qu'on ne savait pas que pleurer sans raison était tout à fait normal après un tel chamboulement, mais aussi parce qu'on ne savait pas qu'il était possible de générer autant d'amour pour de si petits êtres. Bref, parce qu'il y a mille et une raisons d'écouter Rita, le podcast belle qui compte bien vous aider à mieux vivre ce que vous entendez mon avis.