Speaker #0Bienvenue chez Roots, un espace créé pour exprimer et transmettre une philosophie de vie, où je te parle de cœur à cœur. Cette philosophie est au fond de moi depuis l'enfance, bien que je l'ai perdue au fil du temps, puisque je me suis formatée à ce qu'on attendait de moi et à ce qu'on m'a appris. C'est après un burn-out que j'ai reconnecté doucement et progressivement à cet appel de vie en moi. Cet appel, c'était mon âme. qui brûlait de s'exprimer, se libérer et vivre. C'est toi si tu ressens cette étincelle au fond de toi, alors sois le bienvenu sur ce podcast, où je vais partager mon chemin et les messages que mon cœur brûle d'envie de révéler. Bonjour à tous, je m'appelle Agathe Lefort, je suis artisane de lumière et thérapeute énergéticienne. J'aide au quotidien des personnes à se reconnecter à leur lumière intérieure, en éveillant leur conscience grâce à la qualité de présence et d'écoute, et à l'échange verbal. Et c'est toute mon intention ici, c'est Routes. Durant ton écoute, ce sont les mots, les clés et les compréhensions essentielles pour toi qui te feront le plus sens. Pour cet épisode, je te conseille de l'écouter dans un endroit où tu es posé et où tu ne fais rien d'autre en même temps. Car aujourd'hui, je souhaite te partager une lettre écrite pour toi, qui provient du plus profond de mon cœur. Alors, je te laisse t'installer et voici mon message. Bonjour, toi qui m'écoutes. Je vois que tu souffres et je te comprends. Tes parents ou membres de ta famille ont été trop durs avec toi. Ou bien pas assez présent. Ou bien trop étouffant. Ou bien pas assez démonstratif. Ou bien trop violent. Ou bien plus encore. Tu ne t'es pas senti aimé comme tu aurais aimé quand t'aimes. Et ça, ça t'a fait du mal. Sache que je te vois. Et je te comprends. Je suis désolée que tu aies vécu ça. Tes camarades à l'école ont été trop moqueurs envers toi. Ou bien pas assez ouverts d'esprit. Ou bien trop supérieurs. Ou bien pas assez gentils. Ou bien trop ingrats. Ou bien pas assez compréhensifs. Ou bien plus encore. Je ne t'ai pas senti aimé comme tu aurais aimé qu'on t'aime. Et ça, ça t'a fait du mal. Sache que je te vois et je te comprends. Je suis désolée que tu aies vécu ça. Tu as souffert et pour apaiser cette souffrance, tu t'es dit que plus jamais tu ne laisserais quelqu'un te blesser ou te faire du mal. Tu as fermé certaines portes de ton cœur. Tu as décidé que désormais, tu déciderais de tout, que personne n'aura son mot à dire, ni ne t'obligera à quoi que ce soit dans la vie. C'est toi qui auras raison, ou bien le dernier mot. Le contrôle de ton environnement extérieur et devenu ton meilleur allié. Par peur de souffrir à nouveau, c'est ce que tu as décidé de mettre en place. Sache que je te vois, et je te comprends. Je suis désolée que tu aies été amenée à prendre cette décision. Tu as souffert, et pour apaiser cette souffrance, tu t'es dit que plus jamais tu ne veux ressentir ça à nouveau. Alors tu as décidé de te déguiser, ou de t'éteindre, ou de t'oublier pour convenir aux attentes et envies de chaque personne que tu rencontres. Tu feras tout ce que tu peux pour être aimé par tous, quitte à te trahir, te rejeter ou t'abandonner. Le contrôle de qui tu es et ce que tu ressens, donc le contrôle de ton environnement intérieur, est devenu ton meilleur allié. Par peur de souffrir à nouveau, c'est ce que tu as décidé de mettre en place. Sache que je te vois et je te comprends. Je suis désolée que tu aies été amenée à prendre cette décision. Tu as souffert parce que tu ne t'es pas sentie aimée. Tu souffres toujours car tu ne te sens toujours pas aimée de manière inconditionnelle et totale. Tu cherches à anesthésier ce mal-être, rester tapis au fond de toi, par la consommation de vêtements, d'alcool, de jeux, de nourriture, de sexe, de cigarettes. de travail, de bruit incessant. de drogue, de médicaments ou bien de divertissement. C'est ok de faire ça. C'est une sorte de protection quelque part. Mais une protection aussi éphémère que la durée de consommation. Dès que l'anesthésie redescend, tu cherches à reconsommer, et de plus en plus, et de plus en plus, au fur et à mesure que les années passent, pour étouffer le grondement de plus en plus fort de ton mal-être. Non pas parce qu'il est féroce, mais parce qu'il est obligé d'hurler après tout ce temps, pour attirer ton attention et que tu le regardes enfin, l'écoute, l'exprime et le relâche. Rien de plus. Cette souffrance demande seulement à être libérée. Il est peut-être temps pour toi de baisser les armes et de laisser couler les larmes. Faire preuve de présence pour toi et envers toi, te regarder, t'écouter, t'exprimer, et au nom de l'amour, te réconforter pour te libérer et t'apaiser. Quand vas-tu t'aimer assez pour oser regarder et lâcher cette souffrance ? Quand vas-tu légitimiser ce que tu as ressenti et t'apporter toi-même le réconfort et l'amour dont tu as besoin ? Quand vas-tu décider de stopper cette escalade de mal-être pour enfin t'aimer ? T'aimer et te chérir. T'aimer et exprimer toutes tes émotions, les sortir de toi. T'aimer et prendre soin de toi. T'aimer et guérir. T'aimer et enfin oser demander de l'aide. T'aimer et t'apaiser. T'aimer et t'accepter tel que tu es. T'aimer et te pardonner. T'aimer et retrouver le sourire. T'aimer et rire. T'aimer et vivre. Avec tout mon amour, Agathe.