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Sacré Paradoxe

01. Je suis un sacré paradoxe.

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34min |22/03/2025
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Description

Sacré Paradoxe - Épisode 1 : Pourquoi Sacré Paradoxe ?

Bienvenue dans cet espace où toutes tes facettes sont chez elles, où ton paradoxe devient ta force !


Écoute cet épisode si tu veux :

  1. Faire connaissance avec moi, et découvrir pourquoi ce podcast est né.

  2. Sortir des cases imposées et oser affirmer pleinement ton identité complexe.

  3. Découvrir pourquoi assumer tes paradoxes peut être ta plus grande force dans la vie comme dans ton business.


🌸 Si cet épisode t’a aidé·e, laisse-moi un petit mot doux en commentaire, j'adore te lire ! 🌸

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🌿 Rappelle-toi :
Ton paradoxe, c’est ta magie. Il est temps d’arrêter de le cacher.
Assume-le, aime-le, célèbre-le !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mais ce bout de femme, quel sacré paradoxe. Moi, c'est Fatesia. Et ici, on discute sans filtre. Réfléchis et surtout, on crée ensemble. On va parler business, bien-être, spiritualité, finance, bref, de tout ce qui va te propulser dans ta vie. My Secret Sauce, t'aider à tracer un chemin clair et simple pour entreprendre de grandes choses. Autant te découvrir pleinement. Alors, installe-toi confortablement et bonne écoute. Hé hé hé, bienvenue dans ce premier épisode de Sacré Paradoxe. Pour moi, c'est vraiment quelque chose d'hyper précieux de me dire qu'aujourd'hui nous y sommes. Je lance ce podcast, je fais le premier épisode. Si je te dis que j'ai déjà fait plusieurs épisodes, peut-être une dizaine, mais j'ai tenu à faire le premier au moment où je sentirais que ce serait le bon moment, au moment où je me dirais, ok, je sais comment je veux introduire. Parce que finalement, le... Le plus compliqué n'est pas de trouver les sujets dont on va parler sur le long terme. J'ai ma direction. Par contre, me présenter à toi en de bons termes, avec la bonne intention, avec ce que je veux laisser transparaître comme étant l'essence de ce podcast, c'est le plus compliqué. Et pour tout te dire, j'avais déjà enregistré un épisode. Et cet épisode, finalement, a été ma thérapie. Parce qu'en l'enregistrant, c'était 27 minutes. Quand j'ai réécouté une semaine plus tard, en fait c'est comme si je m'étais préparé une claque à me donner à moi-même quelques jours après. Donc je l'ai gardé pour moi et j'écoute en petit boost personnel. Aujourd'hui, je vais t'expliquer pourquoi ce podcast existe et surtout pourquoi il porte ce nom. Parce que « Sacré et Paradoxe » signifie énormément pour moi et c'est grâce à ce titre, grâce à cet épisode, que tu comprendras qui je suis. Pourquoi tu as intérêt à écouter tous les épisodes qui viendront et pourquoi je serai ta nouvelle meilleure amie ? Si je devais résumer tout mon cheminement en une seule phrase, c'est j'ai réalisé que je peux créer tout ce que je veux, vraiment. Et je ne parle pas de la simple loi de l'attraction, jeter à la va-vite, comme une citation Pinterest. Je ne sais pas si on dit Pinterest ou Pinterest. En tout cas, je dis Pinterest. Tu feras aussi avec mes prononciations le long de ces épisodes. Je parle de cette vérité qui un jour m'a frappée. Je ne sais pas si elle m'a frappée à la tête, en plein cœur. En tout cas, ça m'a frappée. Et je me suis rendu compte que par le passé, je créais moi-même exactement ce que je ne voulais pas, sans m'en rendre compte, clairement. J'ai longtemps cru et c'était plus facile. Et je pense que toi aussi, peut-être que tu as déjà vécu ça. J'ai longtemps cru que tout ce qui m'arrivait venait de l'extérieur. Oui, il y a mon héritage, mon histoire familiale, les relations que j'ai autour de moi, ma santé, les blessures dont j'ai hérité, même le mal qui décidait à ma place. En fait, on est dans un monde où c'est plus facile de se dire que ce qui nous arrive, en plus même l'expression « ce qui nous arrive » , mais en fait ça vient de l'extérieur et on le subit. C'est comme si on n'avait aucun pouvoir en tant qu'être humain sur les choses qui nous arrivaient. Et tu verras au fur et à mesure de cet épisode où je vais t'amener, mais ce qui m'a sauvée, et je parle vraiment du mot sauver et je le pèse, et c'est pour ça que le sacré est important dans ce podcast pour moi et dans tout ce qu'on fera. Ce qui m'a sauvée, c'est de prendre la responsabilité de ce qui m'arrivait et de ce que je ferai des choses qui m'arrivent. En réalité, la seule option n'est jamais d'attendre que les choses changent, qu'un événement, qu'une personne, qu'un miracle viennent réparer ce qui ne va pas. J'ai longtemps attendu réparation. Je vais te prendre des exemples au fur et à mesure, mais là tout de suite, je veux juste exposer les choses pour ne pas que tu te projettes tout de suite dans ma vie, mais qu'on puisse vraiment comprendre les sujets ensemble et peut-être s'identifier l'une l'autre, l'un l'autre dans ce que je vais dire. Vraiment. Je pensais que ma seule option, c'était d'attendre que les choses changent, que les yeux s'ouvrent, que le miracle arrive, pour venir réparer ce qui n'allait pas. Et cela ne signifie pas que je ne crois pas au miracle. Mais ma vie toute entière ne peut pas dépendre qu'en de miracles, pour que je puisse aimer, apprécier et prendre du plaisir à vivre au quotidien. Plus j'attendais, plus je me sentais impuissante. Et c'est là où est arrivé cette gifle, où je me suis dit... Euh, Fatessia ? Tu es juste témoin dans cette vie ? Genre, on t'a placé là ? Donc Dieu, tout ce en quoi tu crois, on t'a placé là ? Et tu assistes à ce qui t'arrive ? En fait, non ! Meuf, ça peut pas être ça. Tu as forcément une force plus grande. Soit que tu ne connais pas, soit qu'on ne t'a pas enseigné, il y a quelque chose à aller creuser. Et vraiment, je me suis réveillée un jour avec un mal-être parce que je suis passée par beaucoup de phases très difficiles dans ma vie de mal-être où je me suis battue. Avec la résilience, comme on dit, et ce n'est pas un terme que j'aime parce que la résilience m'a fait beaucoup de mal, là où je devais m'arrêter, déposer les armes, je me suis battue. Ça m'a permis d'arriver à des endroits où je voulais aller, mais ça laisse des traces et des cicatrices. Et ça fait comme si tout ce que je vivais devait avoir un sens, une leçon, une portée, une morale. Alors que clairement, je peux te dire avec le recul, ok, beaucoup des choses que j'ai vécues ont un sens, ont une morale, je sais pourquoi elles sont arrivées. mais en or, je n'ai pas de réponse. Et si j'attends la réponse pour aller bien, ah ben, je suis foutue. Alors, où en étais-je ? J'ai réalisé que j'étais une force créatrice, mais vraiment une force créatrice. Et ce que je dis là n'est en opposition avec aucune spiritualité, avec aucune même religion. Vous verrez aussi que moi, je ne parle pas en termes de religion. C'est quelque chose que je me refuse aujourd'hui. Je parle en termes de spiritualité. Je suis une force créatrice. Tu es une force créatrice. Nous sommes une force créatrice. Nous avons le pouvoir de créer. L'être humain peut créer tout simplement ton imagination. Tu peux décider de créer une image dans ta tête. Qui peut faire ça ? Tu peux même créer une idée et la rendre vivante avec une action. Qui peut faire ça si ce n'est l'être humain, clairement ? Alors... J'ai compris que si j'avais pu nourrir par le passé mes blocages, j'avais pu être la cause de ce que je ne voulais pas. Du coup, j'ai attiré ce que je ne voulais pas. C'est comme quand tu dis « ouais, j'attire que des mecs toxiques, etc. » En fait, les gens viennent partout, chez tout le monde. Ces personnes-là vont vers tout le monde. La différence entre quelqu'un d'autre et toi, c'est que tu fais le choix non seulement de les accueillir et de les laisser rester, tout simplement. C'est une question de choix. Donc oui, il y a des mouvements autour de toi, il y a des forces autour de toi, il y a des personnes avec une volonté différente de la tienne qui vont agir. Ce que je te dis, tu n'es pas responsable de leur comportement. Tu n'es pas responsable de ce qui est fait, ce qui est dit, ce qui est amené à toi. Par contre, tu es responsable de la réception de l'objet, de la chose, de la pensée, de la croyance. Tu en es responsable. Qu'est-ce que je fais ? à quel niveau je l'intègre dans ma vie ou à quel niveau je l'envoie très loin de moi parce que ça ne me convient pas. Donc, quand j'ai compris que j'ai nourri les choses que je ne voulais pas, je me suis dit, et la vie, c'est pas une histoire de fatum, le destin, c'est pas un truc fatal, ça ne peut pas l'être en tout cas, même s'il y a une fin dans l'histoire, désolé, la blague pas drôle, je pouvais diriger mon énergie vers quelque chose de... lumineux pour moi, d'agréable et de puissant. Et clairement, c'est ce que j'ai fait. J'ai choisi de diriger mon énergie. Et rien que ça, ça a l'air d'être rien. Ça a l'air d'être une petite goutte d'eau. Mais savoir que, hé, je suis carrément moi, ce moi-là, cette moi-là peut faire des choses extra, ben je décide, dis quoi, et d'agir comme si c'était vrai pour moi, comme si c'était vrai dans ce monde, dans cette réalité, et de voir ce que ça donne, tout simplement. Et je me suis rendu compte aussi que peu importe d'où je viens, peu importe ce que j'ai traversé, peu importe qui je suis, je peux diriger mon énergie. Il n'y a rien qui est accroché à moi malgré moi. Rien. Rien. J'ai regardé la série Netflix sur le chemin de l'olivier. J'ai acheté aussi le livre qui s'intitule « Cette blessure n'est pas la mienne » . Un super bon livre sur tout ce qui est... Oh là là, je perds mes mots. Sur tout ce qui est blessure transgénérationnelle, j'ai adoré. Pourquoi ? Parce que tu te rends compte que, quel que soit ce qui a été, c'est super de comprendre, d'aller dans le pourquoi, pourquoi, pourquoi, une maïotique infinie. Par contre, le plus beau dans l'histoire, le plus libérateur, le plus puissant, c'est de pouvoir se dire, ok, qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? Est-ce que je perpétue ? Est-ce que je l'arrête ? Et c'est là mon plus grand pouvoir. Et si je te dis que je l'ai exercé ces dernières années ? Je le dis avec joie aujourd'hui, mais ce n'est pas simple. Parce que du coup, tu choisis tes relations, tu choisis les communautés dans lesquelles tu veux évoluer, tu choisis l'atmosphère dans laquelle tu veux vivre, tu choisis le cadre dans lequel tu veux vivre. Et tu te rends compte que finalement, tout ce qui est autour de toi, tu peux le remettre en question et tu peux lui donner une nouvelle énergie, une nouvelle vie qui te convient. Et là, tu te dis « Oh ! » Et quand tu commences ce travail-là, la chose incroyable, c'est que plus tu décides de diriger ton énergie et ton attention sur ce que tu veux vraiment, plus ce que tu ne veux pas qui faisait partie de ton quotidien te devient insupportable. Insupportable. Ton corps ne peut plus laisser passer des mini-agressions, des petites attaques, des relations qui ne te conviennent pas, un travail toxique comme on dit, le mot toxique, toxique, toxique, mais un travail où tu ne te sens pas à ta place, où il y a une direction qui ne te convient pas. Tu ne supportes plus rien qui n'est pas pour ton bien et que tu n'as pas choisi. Et c'est là aussi que va résider mon plus grand... Paradoxe, j'ai vraiment utilisé le mot résider. C'est vraiment là où se trouve mon plus grand paradoxe. C'est que moi, j'aime la vie. Je m'aime profondément. Ça n'a pas toujours été le cas. Parce qu'en fait, il y avait des parties de moi que je jugeais incorrectes, impropres, à ce qui était socialement correct, politiquement correct ou religieusement correct. Et ces parties-là, je luttais. « Oh là là, je vais prier pour que cette façon d'être, de se comporter puisse partir. Ah non, comment je me comporte en public ? On n'aura pas envie d'être ma copine si je me comporte comme ça. » Alors qu'en vrai, toutes ces choses font partie de moi et le travail que j'avais à faire. Un travail d'amour était d'accepter toutes les parties de moi qui avaient envie de vivre. Parce qu'elles n'ont pas une attention mauvaise. Elles ne sont pas mauvaises. C'est à la lecture des croyances que j'avais, des croyances dont j'avais hérité, que j'avais décidé que ça c'est bon, ça c'est pas bon, ça tu peux faire, ça tu peux pas faire. Et finalement, on est là dans un monde où tout le monde porte un masque, on se ressemble tous et toutes, on est tous et toutes d'accord les uns avec les autres et on est heureux. Et les gars, soyez-vous en vrai. C'est incroyable parce qu'à partir du moment où tu deviens toi, devenir soi. En fait, vraiment, la vie, c'est une création ou une recréation, en fait. Redevenir soi, être soi. Je me suis rendu compte, c'est tout simple, dans des discussions avec des potes, des potes avec qui on était très potes, à partir du moment où j'ai commencé à me dire, tu es toi, tu es toi, mon cerveau, à continuer à être de plus en plus lui. Je fais connaissance avec moi, mes avis, mes positionnements, je me comprends. Et dans des discussions, j'ai commencé à dire, ah non, je ne suis pas d'accord. J'accepte ton avis, j'entends, et c'est très bien. Mais moi, non. Il te faut que ces personnes avec qui je m'entendais très bien appartiennent au moment où je commence à dire « non » . Je ne pense pas comme toi. Tu entends des « mais non, pas toi » . Pas toi ! Ah, je pensais que je te connaissais. Ah, c'est dommage. Mais c'est dommage pour qui ? C'est dommage pour toi qui découvre une nouvelle facette de moi que tu n'as pas envie d'accueillir ? Ou c'est dommage pour moi d'être pleinement moi ? Oh là là, mon réveil a sonné dans ce premier épisode. Est-ce que je vais enlever ? Non. Ce sera le naturel, le vrai. Pourtant, j'ai bien le mode avion, mais voilà, elle est à du direct et je n'ai pas envie de reprendre. Pour revenir à la notion de paradoxe, ce que j'aime profondément dans la vie, c'est la vie toute entière, avec toutes les parties de moi. J'aime profondément ce que le monde matériel offre. Donc, clairement, l'incarnation, le fait d'avoir une chair, les sensations, le concret, la vie. La nature, l'argent, les belles choses, les belles maisons. J'aime le concret, j'aime ce que le monde matériel a à m'offrir. Et j'aime aussi l'immensité du monde spirituel. Et dans cette société, on te force à choisir. Soit tu es dans la matière, dans le monde, dans la chair et tu oublies l'âme. Soit tu es dans ce qui concerne l'âme et tu méprises ce qui est matériel, ce qui est matière. Et moi, je veux les deux. Et je ne peux pas faire le choix. Ça veut dire que je veux à la fois élever mon âme, je veux être une bonne personne, je suis une bonne personne, je veux continuer à l'être. Je veux rester dans cette dynamique de faire du bien à l'autre, grandir spirituellement, me connecter à tout ce qui est, découvrir ma spiritualité, d'autres approches, la curiosité, l'acceptation, l'amour, je veux toutes ces choses. Et je ne veux pas faire une croix pour cela. Ce qui me procure du plaisir dans mon corps, dans ma vie. J'aime les belles choses, j'aime les voyages. Pour ça, il faut de l'argent. Donc j'aime l'argent et les moyens que ça me permet, et les choses que ça me permet d'obtenir, d'acquérir. Et aimer ne veut pas dire vouloir posséder. Il y a une différence aussi parce que je sais qu'il y a des personnes qui peuvent écouter les podcasts ou les émissions avec le filtre de leur croyance. Je vais vraiment faire des nuances quand je vais juger cela nécessaire. Aimer, excuse-moi, aimer ne signifie pas posséder. Il y a une différence. Et justement, j'ai envie de te dire que je vais faire une petite digression, mais pour moi, l'amour... C'est refuser de posséder. Ça veut dire que je vais prendre l'exemple de mon mari, je suis marié, je l'aime et le plus grand acte d'amour que je peux avoir envers lui, c'est d'accepter de ne pas le posséder. C'est-à-dire de l'aimer pour qui il est, qui il a envie d'être, qui il devient, être ok avec ce qu'il a envie de faire de sa vie, ses choix. Je ne suis pas là pour prendre la responsabilité. ni pour lui valider ce qu'il a à faire. Au contraire, c'est voir qui il est et comment je peux faire le choix de continuer à l'aimer, même quand il n'est pas d'accord avec moi, même quand ses choix ne seraient pas les miens. Ça s'appelle l'acceptation. Et l'acceptation, c'est la plus haute forme d'amour pour moi. C'est accepter, autoriser la personne. la chose à être, même quand elle n'est pas ce que je veux qu'elle soit. Je ne sais pas si ma phrase est intelligible ou facile à comprendre, mais pour moi, aimer, accepter, ce n'est pas posséder, mais c'est accepter que la chose soit tout ce qu'elle est, même quand elle n'est pas ce que j'ai envie qu'elle soit. Et ça passe aussi par moi-même. Ça veut dire que m'aimer, m'accepter, c'est m'autoriser à être les parties de moi. que je voulais cacher ou que je voulais réfréner parce qu'elle ne correspondait pas à l'idéal que je m'étais faite d'une version de moi. Ça veut dire que le jour où j'éprouve de la jalousie, au lieu de me dire « je vais prier pour que ça parte, il faut que ça parte, il faut que ça parte » , non. Ok, tu es là, je ressens ça. Pourquoi tu ressens ça, Faitesia ? Qu'est-ce qui te dérange ? Qu'est-ce que tu veux que tu n'as pas ? Qu'est-ce que tu ne notes pas être qui fait que tu jalouses à ce moment-là ? La tristesse quand elle est là, la peur, la colère, tout ce que je suis, toutes les émotions qui traversent mon corps, je choisis de les aimer, de les accepter. Et justement, c'est quand tu acceptes et que tu aimes que tu peux te libérer. Tout simplement, vraiment. Et moi, je choisis les deux. Le monde réel dans lequel je vis, mais également le monde spirituel. Je choisis l'amour, l'intelligence et le divin dans tout ce que je fais. y compris dans mon business. Et quand je parle du divin, je parle aussi de moi, sacré paradoxe. Je suis convaincue que l'être humain fait partie d'un tout. Ce tout fait partie de ce qu'on appelle la divinité. Et en fait, je crois vraiment que mes cellules sont sacrées. Tout ce que je suis est divin. Et il n'y a pas d'affrontement, il n'y a pas de problème. Entre mes cellules, parce qu'elles ont été créées, divinement créées pour être ensemble, pour cohabiter. Certaines ont été créées pour prendre plus d'espace, d'autres pour se reposer et intervenir à certains moments, comme la peur, comme mécanisme de défense. Ça a été créé pour me protéger. Ce n'est pas à elle de décider, mais elle a été créée pour un but et je dois l'accepter. Tu vois ce que je veux dire ? Et quand je travaille dans mon entreprise, dans mon business, je choisis toujours l'amour avec qui j'ai envie de travailler. Quelles sont les collaborations qui sont efficaces ? Comment je veux faire rentrer l'argent ? Avec quelle intention ? L'intelligence, ok. Quel est le plan d'action ? La stratégie, la structure ? J'adore tout ce qui est logique. Et ça ne s'oppose pas avec le fait d'être profondément une nana qui aime l'amour. J'aime tout ce qui est logique, tout ce qui est concret. J'aime les stratégies, j'aime la philosophie, j'aime la science. Et j'aime tout ce qui est divin. Et dans ma tête ? Ça ne s'oppose pas. En fait, il y a plein de choses dans ma tête qui ne s'opposent pas. Comme par exemple le beau et le moche. Pour moi, ça ne s'oppose pas. Il y a du beau et une échelle, si tu veux, de beau en fait. Ça veut dire que je ne vois pas forcément les choses de façon verticale, du plus petit au plus grand, je les vois de façon horizontale en fait, avec une belle palette de couleurs. Et c'est en ce sens que je vois la vie et ça peut être pour certains un paradoxe. Attends, tu es féministe, mais tu adores Lil Wayne ? Ouais. Et les deux fonctionnent chez moi. Ça marche très bien. Et clairement, oser être moi, Ça n'a pas été un chemin simple, parce que quand j'ai commencé à me poser des questions, à vouloir sortir des cases, je me suis heurtée à une sorte de petite voix qui me disait « qui es-tu pour penser par toi-même ? » Et je te repose la question à toi aussi, « qui es-tu pour oser penser par toi-même ? » Ça a l'air absurde comme ça, tu dis « je suis moi » , mais en fait, tu le verras, c'est un phénomène beaucoup plus grand que tu ne le penses. C'est un acte beaucoup plus grand que d'accepter de penser par toi-même. Parce que quand tu penses par toi-même, certains vont penser que tu rejettes ce qu'elles sont. Ces personnes vont penser autour de toi qu'en pensant par toi-même, tu rejettes ce qu'elles sont. Parce que ces personnes, tout comme toi, tout comme moi, s'associent à leur croyance. Et quand ta croyance deviendra différente, et peu importe, ça peut être sur la spiritualité, sur le business, sur les relations amicales, sur la nourriture, sur la politique, sur le football. Quand ta croyance sera différente de l'autre, L'image que l'autre va te renvoyer, mais qui as-tu pour penser par toi-même ? Ça veut dire qu'il y a des personnes, et j'ai fait partie de ces personnes, qui veulent prendre la responsabilité de ce qui serait bien pour l'autre. C'est pour ça que j'ai vraiment du mal, avec certaines croyances. Ou tu as des personnes qui disent, je vais aller sauver les autres. Donc en fait, tu estimes savoir mieux que l'autre ce qui est mieux pour lui par rapport à tes propres croyances. Oui, Ali, vraiment. Et franchement, je l'ai vu, ce phénomène où plus tu refuses les dogmes, les pensées, les croyances imposées, plus on t'efface. Et on te retire même le droit à la célébration. Je veux te célébrer alors que tu ne penses pas comme moi. Par contre, rejoins un club de lecture. Ce club de lecture va t'accueillir. « Ouah, c'est génial, tu aimes lire comme nous, on est pareil ! » Et un jour, lève-toi et dis « En fait, je crois que je n'aime pas lire. » « Non, mais je crois que ça me saoule. » On va te regarder en mode « Mais pourquoi ? » Tu ne seras pas célébré en mode « Ok, on est content que tu aies pu arriver à ce raisonnement-là. Va dans le club qui est mieux pour toi. » On va te dire « Non, tu fais notre choix, donc tu nous rejettes. » Alors que ça n'a rien à voir. Penser par soi-même, avoir ses propres croyances, ce n'est pas rejeter l'autre. Deux vérités peuvent coexister. Deux façons de voir le monde peuvent exister. Deux angles, trois angles, quatre angles. de vues peuvent exister. Et si tu restes tout le temps figé dans ton point de vue, à la même place, tu ne verras toujours qu'une seule version, qu'une seule partie de l'histoire, de la carte. Est-ce que tu me suis ? C'est vrai que cet épisode, il a une orientation donnée. Je m'autorise des digressions parce que je veux vraiment que ça rentre dans ma tête, dans mon univers, avant qu'on passe sur des sujets business, entrepreneuriat, tout ça. Mais tu comprendras aussi ma façon de concevoir le business, comment je vis aujourd'hui mon quotidien en tant que femme, maman, entrepreneur qui a décidé de ne pas courir et de construire sa façon de faire. Et ça lui rapporte. En vrai, ça marche. Et on t'apprend depuis petit que penser autrement, c'est t'exclure. Tu pourras peut-être essayer de faire un effort. Et alors que beaucoup choisissent de rester dans la ligne de jouer le jeu. Même s'ils sont prêts à ce moment-là, ces autres, d'étouffer leurs attentes, moi j'ai choisi d'accepter parfois une solitude libératrice. J'ai fait un vide autour de moi, il y a quelques années de cela, quand j'ai décidé que je voulais essayer différemment. Je ne disais pas que je savais que la croyance dans laquelle j'étais était fausse, parce que je ne peux pas me permettre de dire ça, de dire à l'autre ta croyance est fausse, que je le pense ou pas. Je ne peux pas. Parce qu'en fait, ce n'est pas parce que j'ai ma lecture, j'ai une sorte de ressenti par rapport à ce qui se passe, j'ai des faits qui se déroulent dans ma vie, mais les faits prennent en compte tellement de spécificités qui relèvent de ma personne que je ne peux pas venir te dire ton truc n'est pas bon. Par contre, je peux venir te dire ce n'est pas fait pour moi et je préfère m'éloigner. Et quand tu prends cette décision, tu ne rejettes pas l'autre, mais naturellement, l'autre va rester avec ceux et celles qui lui ressemblent et qui pensent de la même façon. toi, tu vas même créer une sorte de désordre dans l'esprit de l'autre, parce qu'en étant toi, l'autre se sentira remis en question dans ce qu'il ou elle est. Ce n'est pas le but du jeu, mais malheureusement, la société aujourd'hui est construite comme ça. Penser, exister pleinement, être soi, en vrai, c'est un acte de courage. Et ça commence à être célébré, encouragé, mais on le dit, mais le voir concrètement autour de moi, j'aurais jamais pensé. Que ça aurait fait un tel mouvement de vie, de choses, de relations ? que de commencer à dire, je ne suis pas d'accord, je crois que ce que j'accepte là, ça me fait du mal et il faut que je m'éloigne. Non, je ne veux pas m'éloigner de toi, mais de la chose qu'on a peut-être en commun. Mais ça ne veut pas dire qu'on n'a rien en commun, vu que la chose, c'est une cellule. Et en fait, finalement, une cellule devient un tout quand tu décides de penser par toi-même. Mais crois-moi, ça en vaut la peine. Et je te le dis, si je pose l'écoute de ce que je ressens dans mon corps actuellement, il n'y a que... Du bonheur, du bonheur profond. Pas une euphorie, genre j'ai envie de rire. Mais je me sens bien. Je me sens bien dans ma chambre, de là où j'enregistre. Je me sens bien dans ma vie. Je me sens bien les pieds sur terre. Je me sens bien avec ma tête toujours posée près de la lune. Je me sens bien. Et crois-moi, ce combat d'amour en vaut la peine. Je vais te parler de l'entrepreneuriat parce que ça va faire partie aussi du podcast et du thème principal du podcast. Entreprendre, c'est pour ça que je dis tout le temps, ce n'est pas que les chiffres. Parce que quand j'ai décidé d'entreprendre, c'est là où j'ai eu ce besoin de cohérence. Et je veux même utiliser un mot, congruence. C'est quand ce que tu dis et ce que tu fais sont en totale adéquation, sont en totale cohérence. C'est OK. Et quand j'ai entrepris, je me disais, il faut entreprendre, il faut être soi, être soi dans le business. Ah ben frère, si t'es toi dans ton business, il faut que tu le sois dans toute ta vie, dans toutes les sphères. On ne peut pas demander de l'authenticité et de la transparence et de l'appliquer qu'à certaines cellules de sa vie, de son corps. À mes yeux, entreprendre, c'est génial en fait parce que c'est vraiment jouer le jeu de la vie en conscience. Ça veut dire qu'entreprendre, c'est créer quelque chose et décider de mettre une action pour que la chose se réalise. Et ça, je le veux dans mon pro et dans mon perso. Ce n'est pas juste gagner de l'argent, c'est créer un monde entier, un écosystème entier. À partir de qui tu es, tu te rends compte de ce que c'est et en te le disant, là j'ai de la joie dans le corps, là j'ai de la joie dans le corps. Mettre ton énergie, on parlait de l'énergie au début, dans quelque chose qui a du sens pour toi. Non, franchement mon ami, c'est la meilleure chose que j'ai pu décider pour moi. Et je suis prête de te dire que l'entrepreneuriat, VS salariat, je déteste les oppositions. Mon monde il n'est pas binaire. Binaire ? Mon monde il n'est pas binaire. Ce n'est pas entrepreneuriat vs salariat. Tout ça, ce sont des modes de travail, des modes de fonctionnement. Et tu choisis ce qui est le plus cohérent avec ce que tu désires. Moi, dans ce que je voulais pour ma vie, perso, pro, dans tout ce que je suis, c'est le mode de travail qui colle le mieux à qui je suis. J'ai besoin de créer. J'ai besoin de créer le monde dans lequel j'évolue. Et quand j'entends des phrases du style « je veux entreprendre, mais… » En fait… Il faut que tu comprennes que tôt ou tard, tu dois faire un choix et que tout part de toi et que tu es responsable de ton bonheur. Et ce mais, si après ce mais, il n'y a rien qui te concerne, ben en fait, pourquoi mais ? Tu es responsable des choix que tu crées. Et j'avoue que passer de victime de la vie à créatrice de sa réalité, c'est un chemin carrément puissant. Créatrice de sa réalité. Ce qui m'arrive n'est pas une fatalité. Quand je reçois une amende, parce que j'ai roulé trop vite, je ne vais pas dire « Oh purée, l'État m'a envoyé une amende, je prends la responsabilité » . Si tu as fait le choix d'appuyer sur l'accélérateur ce jour-là, tu as reçu une amende, ça arrive au moment où tu ne t'y attends pas, tu vas payer ce que tu as fait et en fait c'est fini, on ferme l'histoire. Et je ne mettrai pas d'énergie à pester et à contester et à laisser courir. Et mon mari pourra vous le dire si jamais vous le rencontrez un jour ou si je l'invite dans mon podcast. Quand je reçois une amende, je la paye. Certes, ça ne me met pas en joie, mais je la paye parce que je suis responsable. Par contre, je ne suis pas responsable de trucs, les gars, je chauffe. Je chauffe, je chauffe, je chauffe. Et passer vraiment de victime de la vie à pourquoi ça m'arrive, pourquoi quand j'ai de l'argent, ça part. Non, en fait, tu crées ta réalité, tout ce qui arrive, tu peux en être la cause. Et tu as le droit d'en être la cause. Et 10 fois que mon mantra pour 2025, c'est « Je suis la cause » . Tout simplement. Je suis la cause. C'est aussi faire un deuil. Passer de victime à créatrice, c'est laisser partir, laisser se noyer, se reposer, s'endormir. La partie de toi qui attend réparation. Réparation de l'extérieur. Telle chose m'a blessée. J'attends une réparation. Une réparation. J'attends que l'autre puisse venir me dire « j'ai conscience que mes mots et mes comportements ont été durs pour toi, mais à ce moment-là, c'est tout ce que j'avais » . Et ça, je pourrais l'entendre, et des fois, il m'arrive encore de le vouloir, de l'attendre, de le rêver, que les environnements où je me suis sentie mal viennent me dire « je veux prendre ma part de responsabilité » . Mais c'est un deuil que je choisis de faire jour après jour, et à chaque fois que ça me fait mal. Je choisis de faire à nouveau ce deuil, de laisser partir la partie de moi qui attend réparation en lui donnant de l'amour, en lui donnant de la responsabilité et du choix. Tu as le droit d'aller bien. Tu as le droit d'aller bien avant même ou sans même qu'il y ait réparation venant de l'extérieur. Tu peux te réparer de l'intérieur. Du coup, on va essayer de conclure ce premier épisode. Les autres, je ne sais pas s'ils seront tout aussi longs, mais on va essayer de le conclure par cela. Alors, pourquoi ce podcast s'appelle Sacré Paradoxe ? C'est avec tout ce que je te dis là, c'est parce que je suis un paradoxe vivant. Je crois en l'intuition, mais j'aime aussi les choses hyper structurées. Je chéris la douceur, mais je vis avec intensité. Parfois, je suis une furie, mais vraiment, trop d'énergie. Il faut y aller, je fonce, je fonce, je veux ça. Je suis celle qui embrasse le mystère du monde, de la spiritualité, ce que je sais, ce que je ne sais pas encore, ce que je vois, ce qui n'est pas visible. Et j'aime aussi tout ce qui est concret, tout ce que je peux construire. Quand je sais qu'en prenant ma voiture à un point et en mettant le GPS, j'arriverai à l'autre point, j'aime ça aussi. Même si, tu vois, on ne sait jamais finalement. Ce podcast, ce sera vraiment l'expression totale de qui je suis. Un mélange de tout, sans que j'ai à choisir. La partie de moi qui opérera le jour où je poserai le micro pour enregistrer l'épisode 73, ce sera elle qui sera là et on va l'accueillir, on va la découvrir et je vais l'accueillir aussi. Parce qu'il est temps, vraiment, d'être tout ce que nous sommes. Vraiment, et je te le dis à toi aussi, j'espère que ça peut t'inspirer, qu'il y a des choses là-dedans qui peuvent t'aider. Tu as le droit, et bien plus que le droit, tu as la capacité, le pouvoir, la puissance d'être tout ce que tu veux être. Et faire des choix pour être plus près de toi, plus toi, dans une dynamique d'être qui tu as envie d'être. Oui, d'accord, il y aura peut-être des muins qui vont s'effondrer, mais il y a des fleurs qui vont pousser dans ton jardin. Elles seront tellement belles, tellement magnifiques, délicieuses que tu te diras. Je n'aurais pas pu passer cette vie sans voir ça de mes yeux, sans ressentir ça dans mon corps. Donc aujourd'hui, Sacré Paradoxe parlera de spiritualité, de business, de famille, d'identité. Parce qu'il est temps d'arrêter de compartimenter nos vies. Et ça, je le fais dans les coachings que je fais. Tu as mon Insta dans la description de ce podcast. Je travaille avec des entrepreneurs, des personnes qui veulent se lancer. Et souvent, les personnes veulent compartimenter. Ouais, bon, pro, mon perso, j'ai aussi utilisé ces termes. Mais moi, je mélange tout. On part de toi. On part de toi, de qui tu es, sans ton masque, pour construire l'entreprise que tu veux créer. Donc, vraiment, si tu te reconnais dans ces sujets, dans cet iraillement, dans ces joies, dans ce bonheur, dans tout ça, dans cette envie de créer un chemin qui t'appartient vraiment, bienvenue. Bienvenue dans mon podcast. Je parle avec mon cœur. On fera les choses comme on le sent, ce sera spontané, ce sera naturel et sacré paradoxe. Allez, à très vite.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il t'a inspiré, fait réfléchir ou tout simplement fait passer un bon moment. Si c'est le cas, tu peux le faire découvrir à notre esprit créatif comme toi en laissant 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et un petit avis, à bientôt. Merci

Description

Sacré Paradoxe - Épisode 1 : Pourquoi Sacré Paradoxe ?

Bienvenue dans cet espace où toutes tes facettes sont chez elles, où ton paradoxe devient ta force !


Écoute cet épisode si tu veux :

  1. Faire connaissance avec moi, et découvrir pourquoi ce podcast est né.

  2. Sortir des cases imposées et oser affirmer pleinement ton identité complexe.

  3. Découvrir pourquoi assumer tes paradoxes peut être ta plus grande force dans la vie comme dans ton business.


🌸 Si cet épisode t’a aidé·e, laisse-moi un petit mot doux en commentaire, j'adore te lire ! 🌸

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🌿 Rappelle-toi :
Ton paradoxe, c’est ta magie. Il est temps d’arrêter de le cacher.
Assume-le, aime-le, célèbre-le !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mais ce bout de femme, quel sacré paradoxe. Moi, c'est Fatesia. Et ici, on discute sans filtre. Réfléchis et surtout, on crée ensemble. On va parler business, bien-être, spiritualité, finance, bref, de tout ce qui va te propulser dans ta vie. My Secret Sauce, t'aider à tracer un chemin clair et simple pour entreprendre de grandes choses. Autant te découvrir pleinement. Alors, installe-toi confortablement et bonne écoute. Hé hé hé, bienvenue dans ce premier épisode de Sacré Paradoxe. Pour moi, c'est vraiment quelque chose d'hyper précieux de me dire qu'aujourd'hui nous y sommes. Je lance ce podcast, je fais le premier épisode. Si je te dis que j'ai déjà fait plusieurs épisodes, peut-être une dizaine, mais j'ai tenu à faire le premier au moment où je sentirais que ce serait le bon moment, au moment où je me dirais, ok, je sais comment je veux introduire. Parce que finalement, le... Le plus compliqué n'est pas de trouver les sujets dont on va parler sur le long terme. J'ai ma direction. Par contre, me présenter à toi en de bons termes, avec la bonne intention, avec ce que je veux laisser transparaître comme étant l'essence de ce podcast, c'est le plus compliqué. Et pour tout te dire, j'avais déjà enregistré un épisode. Et cet épisode, finalement, a été ma thérapie. Parce qu'en l'enregistrant, c'était 27 minutes. Quand j'ai réécouté une semaine plus tard, en fait c'est comme si je m'étais préparé une claque à me donner à moi-même quelques jours après. Donc je l'ai gardé pour moi et j'écoute en petit boost personnel. Aujourd'hui, je vais t'expliquer pourquoi ce podcast existe et surtout pourquoi il porte ce nom. Parce que « Sacré et Paradoxe » signifie énormément pour moi et c'est grâce à ce titre, grâce à cet épisode, que tu comprendras qui je suis. Pourquoi tu as intérêt à écouter tous les épisodes qui viendront et pourquoi je serai ta nouvelle meilleure amie ? Si je devais résumer tout mon cheminement en une seule phrase, c'est j'ai réalisé que je peux créer tout ce que je veux, vraiment. Et je ne parle pas de la simple loi de l'attraction, jeter à la va-vite, comme une citation Pinterest. Je ne sais pas si on dit Pinterest ou Pinterest. En tout cas, je dis Pinterest. Tu feras aussi avec mes prononciations le long de ces épisodes. Je parle de cette vérité qui un jour m'a frappée. Je ne sais pas si elle m'a frappée à la tête, en plein cœur. En tout cas, ça m'a frappée. Et je me suis rendu compte que par le passé, je créais moi-même exactement ce que je ne voulais pas, sans m'en rendre compte, clairement. J'ai longtemps cru et c'était plus facile. Et je pense que toi aussi, peut-être que tu as déjà vécu ça. J'ai longtemps cru que tout ce qui m'arrivait venait de l'extérieur. Oui, il y a mon héritage, mon histoire familiale, les relations que j'ai autour de moi, ma santé, les blessures dont j'ai hérité, même le mal qui décidait à ma place. En fait, on est dans un monde où c'est plus facile de se dire que ce qui nous arrive, en plus même l'expression « ce qui nous arrive » , mais en fait ça vient de l'extérieur et on le subit. C'est comme si on n'avait aucun pouvoir en tant qu'être humain sur les choses qui nous arrivaient. Et tu verras au fur et à mesure de cet épisode où je vais t'amener, mais ce qui m'a sauvée, et je parle vraiment du mot sauver et je le pèse, et c'est pour ça que le sacré est important dans ce podcast pour moi et dans tout ce qu'on fera. Ce qui m'a sauvée, c'est de prendre la responsabilité de ce qui m'arrivait et de ce que je ferai des choses qui m'arrivent. En réalité, la seule option n'est jamais d'attendre que les choses changent, qu'un événement, qu'une personne, qu'un miracle viennent réparer ce qui ne va pas. J'ai longtemps attendu réparation. Je vais te prendre des exemples au fur et à mesure, mais là tout de suite, je veux juste exposer les choses pour ne pas que tu te projettes tout de suite dans ma vie, mais qu'on puisse vraiment comprendre les sujets ensemble et peut-être s'identifier l'une l'autre, l'un l'autre dans ce que je vais dire. Vraiment. Je pensais que ma seule option, c'était d'attendre que les choses changent, que les yeux s'ouvrent, que le miracle arrive, pour venir réparer ce qui n'allait pas. Et cela ne signifie pas que je ne crois pas au miracle. Mais ma vie toute entière ne peut pas dépendre qu'en de miracles, pour que je puisse aimer, apprécier et prendre du plaisir à vivre au quotidien. Plus j'attendais, plus je me sentais impuissante. Et c'est là où est arrivé cette gifle, où je me suis dit... Euh, Fatessia ? Tu es juste témoin dans cette vie ? Genre, on t'a placé là ? Donc Dieu, tout ce en quoi tu crois, on t'a placé là ? Et tu assistes à ce qui t'arrive ? En fait, non ! Meuf, ça peut pas être ça. Tu as forcément une force plus grande. Soit que tu ne connais pas, soit qu'on ne t'a pas enseigné, il y a quelque chose à aller creuser. Et vraiment, je me suis réveillée un jour avec un mal-être parce que je suis passée par beaucoup de phases très difficiles dans ma vie de mal-être où je me suis battue. Avec la résilience, comme on dit, et ce n'est pas un terme que j'aime parce que la résilience m'a fait beaucoup de mal, là où je devais m'arrêter, déposer les armes, je me suis battue. Ça m'a permis d'arriver à des endroits où je voulais aller, mais ça laisse des traces et des cicatrices. Et ça fait comme si tout ce que je vivais devait avoir un sens, une leçon, une portée, une morale. Alors que clairement, je peux te dire avec le recul, ok, beaucoup des choses que j'ai vécues ont un sens, ont une morale, je sais pourquoi elles sont arrivées. mais en or, je n'ai pas de réponse. Et si j'attends la réponse pour aller bien, ah ben, je suis foutue. Alors, où en étais-je ? J'ai réalisé que j'étais une force créatrice, mais vraiment une force créatrice. Et ce que je dis là n'est en opposition avec aucune spiritualité, avec aucune même religion. Vous verrez aussi que moi, je ne parle pas en termes de religion. C'est quelque chose que je me refuse aujourd'hui. Je parle en termes de spiritualité. Je suis une force créatrice. Tu es une force créatrice. Nous sommes une force créatrice. Nous avons le pouvoir de créer. L'être humain peut créer tout simplement ton imagination. Tu peux décider de créer une image dans ta tête. Qui peut faire ça ? Tu peux même créer une idée et la rendre vivante avec une action. Qui peut faire ça si ce n'est l'être humain, clairement ? Alors... J'ai compris que si j'avais pu nourrir par le passé mes blocages, j'avais pu être la cause de ce que je ne voulais pas. Du coup, j'ai attiré ce que je ne voulais pas. C'est comme quand tu dis « ouais, j'attire que des mecs toxiques, etc. » En fait, les gens viennent partout, chez tout le monde. Ces personnes-là vont vers tout le monde. La différence entre quelqu'un d'autre et toi, c'est que tu fais le choix non seulement de les accueillir et de les laisser rester, tout simplement. C'est une question de choix. Donc oui, il y a des mouvements autour de toi, il y a des forces autour de toi, il y a des personnes avec une volonté différente de la tienne qui vont agir. Ce que je te dis, tu n'es pas responsable de leur comportement. Tu n'es pas responsable de ce qui est fait, ce qui est dit, ce qui est amené à toi. Par contre, tu es responsable de la réception de l'objet, de la chose, de la pensée, de la croyance. Tu en es responsable. Qu'est-ce que je fais ? à quel niveau je l'intègre dans ma vie ou à quel niveau je l'envoie très loin de moi parce que ça ne me convient pas. Donc, quand j'ai compris que j'ai nourri les choses que je ne voulais pas, je me suis dit, et la vie, c'est pas une histoire de fatum, le destin, c'est pas un truc fatal, ça ne peut pas l'être en tout cas, même s'il y a une fin dans l'histoire, désolé, la blague pas drôle, je pouvais diriger mon énergie vers quelque chose de... lumineux pour moi, d'agréable et de puissant. Et clairement, c'est ce que j'ai fait. J'ai choisi de diriger mon énergie. Et rien que ça, ça a l'air d'être rien. Ça a l'air d'être une petite goutte d'eau. Mais savoir que, hé, je suis carrément moi, ce moi-là, cette moi-là peut faire des choses extra, ben je décide, dis quoi, et d'agir comme si c'était vrai pour moi, comme si c'était vrai dans ce monde, dans cette réalité, et de voir ce que ça donne, tout simplement. Et je me suis rendu compte aussi que peu importe d'où je viens, peu importe ce que j'ai traversé, peu importe qui je suis, je peux diriger mon énergie. Il n'y a rien qui est accroché à moi malgré moi. Rien. Rien. J'ai regardé la série Netflix sur le chemin de l'olivier. J'ai acheté aussi le livre qui s'intitule « Cette blessure n'est pas la mienne » . Un super bon livre sur tout ce qui est... Oh là là, je perds mes mots. Sur tout ce qui est blessure transgénérationnelle, j'ai adoré. Pourquoi ? Parce que tu te rends compte que, quel que soit ce qui a été, c'est super de comprendre, d'aller dans le pourquoi, pourquoi, pourquoi, une maïotique infinie. Par contre, le plus beau dans l'histoire, le plus libérateur, le plus puissant, c'est de pouvoir se dire, ok, qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? Est-ce que je perpétue ? Est-ce que je l'arrête ? Et c'est là mon plus grand pouvoir. Et si je te dis que je l'ai exercé ces dernières années ? Je le dis avec joie aujourd'hui, mais ce n'est pas simple. Parce que du coup, tu choisis tes relations, tu choisis les communautés dans lesquelles tu veux évoluer, tu choisis l'atmosphère dans laquelle tu veux vivre, tu choisis le cadre dans lequel tu veux vivre. Et tu te rends compte que finalement, tout ce qui est autour de toi, tu peux le remettre en question et tu peux lui donner une nouvelle énergie, une nouvelle vie qui te convient. Et là, tu te dis « Oh ! » Et quand tu commences ce travail-là, la chose incroyable, c'est que plus tu décides de diriger ton énergie et ton attention sur ce que tu veux vraiment, plus ce que tu ne veux pas qui faisait partie de ton quotidien te devient insupportable. Insupportable. Ton corps ne peut plus laisser passer des mini-agressions, des petites attaques, des relations qui ne te conviennent pas, un travail toxique comme on dit, le mot toxique, toxique, toxique, mais un travail où tu ne te sens pas à ta place, où il y a une direction qui ne te convient pas. Tu ne supportes plus rien qui n'est pas pour ton bien et que tu n'as pas choisi. Et c'est là aussi que va résider mon plus grand... Paradoxe, j'ai vraiment utilisé le mot résider. C'est vraiment là où se trouve mon plus grand paradoxe. C'est que moi, j'aime la vie. Je m'aime profondément. Ça n'a pas toujours été le cas. Parce qu'en fait, il y avait des parties de moi que je jugeais incorrectes, impropres, à ce qui était socialement correct, politiquement correct ou religieusement correct. Et ces parties-là, je luttais. « Oh là là, je vais prier pour que cette façon d'être, de se comporter puisse partir. Ah non, comment je me comporte en public ? On n'aura pas envie d'être ma copine si je me comporte comme ça. » Alors qu'en vrai, toutes ces choses font partie de moi et le travail que j'avais à faire. Un travail d'amour était d'accepter toutes les parties de moi qui avaient envie de vivre. Parce qu'elles n'ont pas une attention mauvaise. Elles ne sont pas mauvaises. C'est à la lecture des croyances que j'avais, des croyances dont j'avais hérité, que j'avais décidé que ça c'est bon, ça c'est pas bon, ça tu peux faire, ça tu peux pas faire. Et finalement, on est là dans un monde où tout le monde porte un masque, on se ressemble tous et toutes, on est tous et toutes d'accord les uns avec les autres et on est heureux. Et les gars, soyez-vous en vrai. C'est incroyable parce qu'à partir du moment où tu deviens toi, devenir soi. En fait, vraiment, la vie, c'est une création ou une recréation, en fait. Redevenir soi, être soi. Je me suis rendu compte, c'est tout simple, dans des discussions avec des potes, des potes avec qui on était très potes, à partir du moment où j'ai commencé à me dire, tu es toi, tu es toi, mon cerveau, à continuer à être de plus en plus lui. Je fais connaissance avec moi, mes avis, mes positionnements, je me comprends. Et dans des discussions, j'ai commencé à dire, ah non, je ne suis pas d'accord. J'accepte ton avis, j'entends, et c'est très bien. Mais moi, non. Il te faut que ces personnes avec qui je m'entendais très bien appartiennent au moment où je commence à dire « non » . Je ne pense pas comme toi. Tu entends des « mais non, pas toi » . Pas toi ! Ah, je pensais que je te connaissais. Ah, c'est dommage. Mais c'est dommage pour qui ? C'est dommage pour toi qui découvre une nouvelle facette de moi que tu n'as pas envie d'accueillir ? Ou c'est dommage pour moi d'être pleinement moi ? Oh là là, mon réveil a sonné dans ce premier épisode. Est-ce que je vais enlever ? Non. Ce sera le naturel, le vrai. Pourtant, j'ai bien le mode avion, mais voilà, elle est à du direct et je n'ai pas envie de reprendre. Pour revenir à la notion de paradoxe, ce que j'aime profondément dans la vie, c'est la vie toute entière, avec toutes les parties de moi. J'aime profondément ce que le monde matériel offre. Donc, clairement, l'incarnation, le fait d'avoir une chair, les sensations, le concret, la vie. La nature, l'argent, les belles choses, les belles maisons. J'aime le concret, j'aime ce que le monde matériel a à m'offrir. Et j'aime aussi l'immensité du monde spirituel. Et dans cette société, on te force à choisir. Soit tu es dans la matière, dans le monde, dans la chair et tu oublies l'âme. Soit tu es dans ce qui concerne l'âme et tu méprises ce qui est matériel, ce qui est matière. Et moi, je veux les deux. Et je ne peux pas faire le choix. Ça veut dire que je veux à la fois élever mon âme, je veux être une bonne personne, je suis une bonne personne, je veux continuer à l'être. Je veux rester dans cette dynamique de faire du bien à l'autre, grandir spirituellement, me connecter à tout ce qui est, découvrir ma spiritualité, d'autres approches, la curiosité, l'acceptation, l'amour, je veux toutes ces choses. Et je ne veux pas faire une croix pour cela. Ce qui me procure du plaisir dans mon corps, dans ma vie. J'aime les belles choses, j'aime les voyages. Pour ça, il faut de l'argent. Donc j'aime l'argent et les moyens que ça me permet, et les choses que ça me permet d'obtenir, d'acquérir. Et aimer ne veut pas dire vouloir posséder. Il y a une différence aussi parce que je sais qu'il y a des personnes qui peuvent écouter les podcasts ou les émissions avec le filtre de leur croyance. Je vais vraiment faire des nuances quand je vais juger cela nécessaire. Aimer, excuse-moi, aimer ne signifie pas posséder. Il y a une différence. Et justement, j'ai envie de te dire que je vais faire une petite digression, mais pour moi, l'amour... C'est refuser de posséder. Ça veut dire que je vais prendre l'exemple de mon mari, je suis marié, je l'aime et le plus grand acte d'amour que je peux avoir envers lui, c'est d'accepter de ne pas le posséder. C'est-à-dire de l'aimer pour qui il est, qui il a envie d'être, qui il devient, être ok avec ce qu'il a envie de faire de sa vie, ses choix. Je ne suis pas là pour prendre la responsabilité. ni pour lui valider ce qu'il a à faire. Au contraire, c'est voir qui il est et comment je peux faire le choix de continuer à l'aimer, même quand il n'est pas d'accord avec moi, même quand ses choix ne seraient pas les miens. Ça s'appelle l'acceptation. Et l'acceptation, c'est la plus haute forme d'amour pour moi. C'est accepter, autoriser la personne. la chose à être, même quand elle n'est pas ce que je veux qu'elle soit. Je ne sais pas si ma phrase est intelligible ou facile à comprendre, mais pour moi, aimer, accepter, ce n'est pas posséder, mais c'est accepter que la chose soit tout ce qu'elle est, même quand elle n'est pas ce que j'ai envie qu'elle soit. Et ça passe aussi par moi-même. Ça veut dire que m'aimer, m'accepter, c'est m'autoriser à être les parties de moi. que je voulais cacher ou que je voulais réfréner parce qu'elle ne correspondait pas à l'idéal que je m'étais faite d'une version de moi. Ça veut dire que le jour où j'éprouve de la jalousie, au lieu de me dire « je vais prier pour que ça parte, il faut que ça parte, il faut que ça parte » , non. Ok, tu es là, je ressens ça. Pourquoi tu ressens ça, Faitesia ? Qu'est-ce qui te dérange ? Qu'est-ce que tu veux que tu n'as pas ? Qu'est-ce que tu ne notes pas être qui fait que tu jalouses à ce moment-là ? La tristesse quand elle est là, la peur, la colère, tout ce que je suis, toutes les émotions qui traversent mon corps, je choisis de les aimer, de les accepter. Et justement, c'est quand tu acceptes et que tu aimes que tu peux te libérer. Tout simplement, vraiment. Et moi, je choisis les deux. Le monde réel dans lequel je vis, mais également le monde spirituel. Je choisis l'amour, l'intelligence et le divin dans tout ce que je fais. y compris dans mon business. Et quand je parle du divin, je parle aussi de moi, sacré paradoxe. Je suis convaincue que l'être humain fait partie d'un tout. Ce tout fait partie de ce qu'on appelle la divinité. Et en fait, je crois vraiment que mes cellules sont sacrées. Tout ce que je suis est divin. Et il n'y a pas d'affrontement, il n'y a pas de problème. Entre mes cellules, parce qu'elles ont été créées, divinement créées pour être ensemble, pour cohabiter. Certaines ont été créées pour prendre plus d'espace, d'autres pour se reposer et intervenir à certains moments, comme la peur, comme mécanisme de défense. Ça a été créé pour me protéger. Ce n'est pas à elle de décider, mais elle a été créée pour un but et je dois l'accepter. Tu vois ce que je veux dire ? Et quand je travaille dans mon entreprise, dans mon business, je choisis toujours l'amour avec qui j'ai envie de travailler. Quelles sont les collaborations qui sont efficaces ? Comment je veux faire rentrer l'argent ? Avec quelle intention ? L'intelligence, ok. Quel est le plan d'action ? La stratégie, la structure ? J'adore tout ce qui est logique. Et ça ne s'oppose pas avec le fait d'être profondément une nana qui aime l'amour. J'aime tout ce qui est logique, tout ce qui est concret. J'aime les stratégies, j'aime la philosophie, j'aime la science. Et j'aime tout ce qui est divin. Et dans ma tête ? Ça ne s'oppose pas. En fait, il y a plein de choses dans ma tête qui ne s'opposent pas. Comme par exemple le beau et le moche. Pour moi, ça ne s'oppose pas. Il y a du beau et une échelle, si tu veux, de beau en fait. Ça veut dire que je ne vois pas forcément les choses de façon verticale, du plus petit au plus grand, je les vois de façon horizontale en fait, avec une belle palette de couleurs. Et c'est en ce sens que je vois la vie et ça peut être pour certains un paradoxe. Attends, tu es féministe, mais tu adores Lil Wayne ? Ouais. Et les deux fonctionnent chez moi. Ça marche très bien. Et clairement, oser être moi, Ça n'a pas été un chemin simple, parce que quand j'ai commencé à me poser des questions, à vouloir sortir des cases, je me suis heurtée à une sorte de petite voix qui me disait « qui es-tu pour penser par toi-même ? » Et je te repose la question à toi aussi, « qui es-tu pour oser penser par toi-même ? » Ça a l'air absurde comme ça, tu dis « je suis moi » , mais en fait, tu le verras, c'est un phénomène beaucoup plus grand que tu ne le penses. C'est un acte beaucoup plus grand que d'accepter de penser par toi-même. Parce que quand tu penses par toi-même, certains vont penser que tu rejettes ce qu'elles sont. Ces personnes vont penser autour de toi qu'en pensant par toi-même, tu rejettes ce qu'elles sont. Parce que ces personnes, tout comme toi, tout comme moi, s'associent à leur croyance. Et quand ta croyance deviendra différente, et peu importe, ça peut être sur la spiritualité, sur le business, sur les relations amicales, sur la nourriture, sur la politique, sur le football. Quand ta croyance sera différente de l'autre, L'image que l'autre va te renvoyer, mais qui as-tu pour penser par toi-même ? Ça veut dire qu'il y a des personnes, et j'ai fait partie de ces personnes, qui veulent prendre la responsabilité de ce qui serait bien pour l'autre. C'est pour ça que j'ai vraiment du mal, avec certaines croyances. Ou tu as des personnes qui disent, je vais aller sauver les autres. Donc en fait, tu estimes savoir mieux que l'autre ce qui est mieux pour lui par rapport à tes propres croyances. Oui, Ali, vraiment. Et franchement, je l'ai vu, ce phénomène où plus tu refuses les dogmes, les pensées, les croyances imposées, plus on t'efface. Et on te retire même le droit à la célébration. Je veux te célébrer alors que tu ne penses pas comme moi. Par contre, rejoins un club de lecture. Ce club de lecture va t'accueillir. « Ouah, c'est génial, tu aimes lire comme nous, on est pareil ! » Et un jour, lève-toi et dis « En fait, je crois que je n'aime pas lire. » « Non, mais je crois que ça me saoule. » On va te regarder en mode « Mais pourquoi ? » Tu ne seras pas célébré en mode « Ok, on est content que tu aies pu arriver à ce raisonnement-là. Va dans le club qui est mieux pour toi. » On va te dire « Non, tu fais notre choix, donc tu nous rejettes. » Alors que ça n'a rien à voir. Penser par soi-même, avoir ses propres croyances, ce n'est pas rejeter l'autre. Deux vérités peuvent coexister. Deux façons de voir le monde peuvent exister. Deux angles, trois angles, quatre angles. de vues peuvent exister. Et si tu restes tout le temps figé dans ton point de vue, à la même place, tu ne verras toujours qu'une seule version, qu'une seule partie de l'histoire, de la carte. Est-ce que tu me suis ? C'est vrai que cet épisode, il a une orientation donnée. Je m'autorise des digressions parce que je veux vraiment que ça rentre dans ma tête, dans mon univers, avant qu'on passe sur des sujets business, entrepreneuriat, tout ça. Mais tu comprendras aussi ma façon de concevoir le business, comment je vis aujourd'hui mon quotidien en tant que femme, maman, entrepreneur qui a décidé de ne pas courir et de construire sa façon de faire. Et ça lui rapporte. En vrai, ça marche. Et on t'apprend depuis petit que penser autrement, c'est t'exclure. Tu pourras peut-être essayer de faire un effort. Et alors que beaucoup choisissent de rester dans la ligne de jouer le jeu. Même s'ils sont prêts à ce moment-là, ces autres, d'étouffer leurs attentes, moi j'ai choisi d'accepter parfois une solitude libératrice. J'ai fait un vide autour de moi, il y a quelques années de cela, quand j'ai décidé que je voulais essayer différemment. Je ne disais pas que je savais que la croyance dans laquelle j'étais était fausse, parce que je ne peux pas me permettre de dire ça, de dire à l'autre ta croyance est fausse, que je le pense ou pas. Je ne peux pas. Parce qu'en fait, ce n'est pas parce que j'ai ma lecture, j'ai une sorte de ressenti par rapport à ce qui se passe, j'ai des faits qui se déroulent dans ma vie, mais les faits prennent en compte tellement de spécificités qui relèvent de ma personne que je ne peux pas venir te dire ton truc n'est pas bon. Par contre, je peux venir te dire ce n'est pas fait pour moi et je préfère m'éloigner. Et quand tu prends cette décision, tu ne rejettes pas l'autre, mais naturellement, l'autre va rester avec ceux et celles qui lui ressemblent et qui pensent de la même façon. toi, tu vas même créer une sorte de désordre dans l'esprit de l'autre, parce qu'en étant toi, l'autre se sentira remis en question dans ce qu'il ou elle est. Ce n'est pas le but du jeu, mais malheureusement, la société aujourd'hui est construite comme ça. Penser, exister pleinement, être soi, en vrai, c'est un acte de courage. Et ça commence à être célébré, encouragé, mais on le dit, mais le voir concrètement autour de moi, j'aurais jamais pensé. Que ça aurait fait un tel mouvement de vie, de choses, de relations ? que de commencer à dire, je ne suis pas d'accord, je crois que ce que j'accepte là, ça me fait du mal et il faut que je m'éloigne. Non, je ne veux pas m'éloigner de toi, mais de la chose qu'on a peut-être en commun. Mais ça ne veut pas dire qu'on n'a rien en commun, vu que la chose, c'est une cellule. Et en fait, finalement, une cellule devient un tout quand tu décides de penser par toi-même. Mais crois-moi, ça en vaut la peine. Et je te le dis, si je pose l'écoute de ce que je ressens dans mon corps actuellement, il n'y a que... Du bonheur, du bonheur profond. Pas une euphorie, genre j'ai envie de rire. Mais je me sens bien. Je me sens bien dans ma chambre, de là où j'enregistre. Je me sens bien dans ma vie. Je me sens bien les pieds sur terre. Je me sens bien avec ma tête toujours posée près de la lune. Je me sens bien. Et crois-moi, ce combat d'amour en vaut la peine. Je vais te parler de l'entrepreneuriat parce que ça va faire partie aussi du podcast et du thème principal du podcast. Entreprendre, c'est pour ça que je dis tout le temps, ce n'est pas que les chiffres. Parce que quand j'ai décidé d'entreprendre, c'est là où j'ai eu ce besoin de cohérence. Et je veux même utiliser un mot, congruence. C'est quand ce que tu dis et ce que tu fais sont en totale adéquation, sont en totale cohérence. C'est OK. Et quand j'ai entrepris, je me disais, il faut entreprendre, il faut être soi, être soi dans le business. Ah ben frère, si t'es toi dans ton business, il faut que tu le sois dans toute ta vie, dans toutes les sphères. On ne peut pas demander de l'authenticité et de la transparence et de l'appliquer qu'à certaines cellules de sa vie, de son corps. À mes yeux, entreprendre, c'est génial en fait parce que c'est vraiment jouer le jeu de la vie en conscience. Ça veut dire qu'entreprendre, c'est créer quelque chose et décider de mettre une action pour que la chose se réalise. Et ça, je le veux dans mon pro et dans mon perso. Ce n'est pas juste gagner de l'argent, c'est créer un monde entier, un écosystème entier. À partir de qui tu es, tu te rends compte de ce que c'est et en te le disant, là j'ai de la joie dans le corps, là j'ai de la joie dans le corps. Mettre ton énergie, on parlait de l'énergie au début, dans quelque chose qui a du sens pour toi. Non, franchement mon ami, c'est la meilleure chose que j'ai pu décider pour moi. Et je suis prête de te dire que l'entrepreneuriat, VS salariat, je déteste les oppositions. Mon monde il n'est pas binaire. Binaire ? Mon monde il n'est pas binaire. Ce n'est pas entrepreneuriat vs salariat. Tout ça, ce sont des modes de travail, des modes de fonctionnement. Et tu choisis ce qui est le plus cohérent avec ce que tu désires. Moi, dans ce que je voulais pour ma vie, perso, pro, dans tout ce que je suis, c'est le mode de travail qui colle le mieux à qui je suis. J'ai besoin de créer. J'ai besoin de créer le monde dans lequel j'évolue. Et quand j'entends des phrases du style « je veux entreprendre, mais… » En fait… Il faut que tu comprennes que tôt ou tard, tu dois faire un choix et que tout part de toi et que tu es responsable de ton bonheur. Et ce mais, si après ce mais, il n'y a rien qui te concerne, ben en fait, pourquoi mais ? Tu es responsable des choix que tu crées. Et j'avoue que passer de victime de la vie à créatrice de sa réalité, c'est un chemin carrément puissant. Créatrice de sa réalité. Ce qui m'arrive n'est pas une fatalité. Quand je reçois une amende, parce que j'ai roulé trop vite, je ne vais pas dire « Oh purée, l'État m'a envoyé une amende, je prends la responsabilité » . Si tu as fait le choix d'appuyer sur l'accélérateur ce jour-là, tu as reçu une amende, ça arrive au moment où tu ne t'y attends pas, tu vas payer ce que tu as fait et en fait c'est fini, on ferme l'histoire. Et je ne mettrai pas d'énergie à pester et à contester et à laisser courir. Et mon mari pourra vous le dire si jamais vous le rencontrez un jour ou si je l'invite dans mon podcast. Quand je reçois une amende, je la paye. Certes, ça ne me met pas en joie, mais je la paye parce que je suis responsable. Par contre, je ne suis pas responsable de trucs, les gars, je chauffe. Je chauffe, je chauffe, je chauffe. Et passer vraiment de victime de la vie à pourquoi ça m'arrive, pourquoi quand j'ai de l'argent, ça part. Non, en fait, tu crées ta réalité, tout ce qui arrive, tu peux en être la cause. Et tu as le droit d'en être la cause. Et 10 fois que mon mantra pour 2025, c'est « Je suis la cause » . Tout simplement. Je suis la cause. C'est aussi faire un deuil. Passer de victime à créatrice, c'est laisser partir, laisser se noyer, se reposer, s'endormir. La partie de toi qui attend réparation. Réparation de l'extérieur. Telle chose m'a blessée. J'attends une réparation. Une réparation. J'attends que l'autre puisse venir me dire « j'ai conscience que mes mots et mes comportements ont été durs pour toi, mais à ce moment-là, c'est tout ce que j'avais » . Et ça, je pourrais l'entendre, et des fois, il m'arrive encore de le vouloir, de l'attendre, de le rêver, que les environnements où je me suis sentie mal viennent me dire « je veux prendre ma part de responsabilité » . Mais c'est un deuil que je choisis de faire jour après jour, et à chaque fois que ça me fait mal. Je choisis de faire à nouveau ce deuil, de laisser partir la partie de moi qui attend réparation en lui donnant de l'amour, en lui donnant de la responsabilité et du choix. Tu as le droit d'aller bien. Tu as le droit d'aller bien avant même ou sans même qu'il y ait réparation venant de l'extérieur. Tu peux te réparer de l'intérieur. Du coup, on va essayer de conclure ce premier épisode. Les autres, je ne sais pas s'ils seront tout aussi longs, mais on va essayer de le conclure par cela. Alors, pourquoi ce podcast s'appelle Sacré Paradoxe ? C'est avec tout ce que je te dis là, c'est parce que je suis un paradoxe vivant. Je crois en l'intuition, mais j'aime aussi les choses hyper structurées. Je chéris la douceur, mais je vis avec intensité. Parfois, je suis une furie, mais vraiment, trop d'énergie. Il faut y aller, je fonce, je fonce, je veux ça. Je suis celle qui embrasse le mystère du monde, de la spiritualité, ce que je sais, ce que je ne sais pas encore, ce que je vois, ce qui n'est pas visible. Et j'aime aussi tout ce qui est concret, tout ce que je peux construire. Quand je sais qu'en prenant ma voiture à un point et en mettant le GPS, j'arriverai à l'autre point, j'aime ça aussi. Même si, tu vois, on ne sait jamais finalement. Ce podcast, ce sera vraiment l'expression totale de qui je suis. Un mélange de tout, sans que j'ai à choisir. La partie de moi qui opérera le jour où je poserai le micro pour enregistrer l'épisode 73, ce sera elle qui sera là et on va l'accueillir, on va la découvrir et je vais l'accueillir aussi. Parce qu'il est temps, vraiment, d'être tout ce que nous sommes. Vraiment, et je te le dis à toi aussi, j'espère que ça peut t'inspirer, qu'il y a des choses là-dedans qui peuvent t'aider. Tu as le droit, et bien plus que le droit, tu as la capacité, le pouvoir, la puissance d'être tout ce que tu veux être. Et faire des choix pour être plus près de toi, plus toi, dans une dynamique d'être qui tu as envie d'être. Oui, d'accord, il y aura peut-être des muins qui vont s'effondrer, mais il y a des fleurs qui vont pousser dans ton jardin. Elles seront tellement belles, tellement magnifiques, délicieuses que tu te diras. Je n'aurais pas pu passer cette vie sans voir ça de mes yeux, sans ressentir ça dans mon corps. Donc aujourd'hui, Sacré Paradoxe parlera de spiritualité, de business, de famille, d'identité. Parce qu'il est temps d'arrêter de compartimenter nos vies. Et ça, je le fais dans les coachings que je fais. Tu as mon Insta dans la description de ce podcast. Je travaille avec des entrepreneurs, des personnes qui veulent se lancer. Et souvent, les personnes veulent compartimenter. Ouais, bon, pro, mon perso, j'ai aussi utilisé ces termes. Mais moi, je mélange tout. On part de toi. On part de toi, de qui tu es, sans ton masque, pour construire l'entreprise que tu veux créer. Donc, vraiment, si tu te reconnais dans ces sujets, dans cet iraillement, dans ces joies, dans ce bonheur, dans tout ça, dans cette envie de créer un chemin qui t'appartient vraiment, bienvenue. Bienvenue dans mon podcast. Je parle avec mon cœur. On fera les choses comme on le sent, ce sera spontané, ce sera naturel et sacré paradoxe. Allez, à très vite.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il t'a inspiré, fait réfléchir ou tout simplement fait passer un bon moment. Si c'est le cas, tu peux le faire découvrir à notre esprit créatif comme toi en laissant 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et un petit avis, à bientôt. Merci

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Description

Sacré Paradoxe - Épisode 1 : Pourquoi Sacré Paradoxe ?

Bienvenue dans cet espace où toutes tes facettes sont chez elles, où ton paradoxe devient ta force !


Écoute cet épisode si tu veux :

  1. Faire connaissance avec moi, et découvrir pourquoi ce podcast est né.

  2. Sortir des cases imposées et oser affirmer pleinement ton identité complexe.

  3. Découvrir pourquoi assumer tes paradoxes peut être ta plus grande force dans la vie comme dans ton business.


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Assume-le, aime-le, célèbre-le !


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Transcription

  • Speaker #0

    Mais ce bout de femme, quel sacré paradoxe. Moi, c'est Fatesia. Et ici, on discute sans filtre. Réfléchis et surtout, on crée ensemble. On va parler business, bien-être, spiritualité, finance, bref, de tout ce qui va te propulser dans ta vie. My Secret Sauce, t'aider à tracer un chemin clair et simple pour entreprendre de grandes choses. Autant te découvrir pleinement. Alors, installe-toi confortablement et bonne écoute. Hé hé hé, bienvenue dans ce premier épisode de Sacré Paradoxe. Pour moi, c'est vraiment quelque chose d'hyper précieux de me dire qu'aujourd'hui nous y sommes. Je lance ce podcast, je fais le premier épisode. Si je te dis que j'ai déjà fait plusieurs épisodes, peut-être une dizaine, mais j'ai tenu à faire le premier au moment où je sentirais que ce serait le bon moment, au moment où je me dirais, ok, je sais comment je veux introduire. Parce que finalement, le... Le plus compliqué n'est pas de trouver les sujets dont on va parler sur le long terme. J'ai ma direction. Par contre, me présenter à toi en de bons termes, avec la bonne intention, avec ce que je veux laisser transparaître comme étant l'essence de ce podcast, c'est le plus compliqué. Et pour tout te dire, j'avais déjà enregistré un épisode. Et cet épisode, finalement, a été ma thérapie. Parce qu'en l'enregistrant, c'était 27 minutes. Quand j'ai réécouté une semaine plus tard, en fait c'est comme si je m'étais préparé une claque à me donner à moi-même quelques jours après. Donc je l'ai gardé pour moi et j'écoute en petit boost personnel. Aujourd'hui, je vais t'expliquer pourquoi ce podcast existe et surtout pourquoi il porte ce nom. Parce que « Sacré et Paradoxe » signifie énormément pour moi et c'est grâce à ce titre, grâce à cet épisode, que tu comprendras qui je suis. Pourquoi tu as intérêt à écouter tous les épisodes qui viendront et pourquoi je serai ta nouvelle meilleure amie ? Si je devais résumer tout mon cheminement en une seule phrase, c'est j'ai réalisé que je peux créer tout ce que je veux, vraiment. Et je ne parle pas de la simple loi de l'attraction, jeter à la va-vite, comme une citation Pinterest. Je ne sais pas si on dit Pinterest ou Pinterest. En tout cas, je dis Pinterest. Tu feras aussi avec mes prononciations le long de ces épisodes. Je parle de cette vérité qui un jour m'a frappée. Je ne sais pas si elle m'a frappée à la tête, en plein cœur. En tout cas, ça m'a frappée. Et je me suis rendu compte que par le passé, je créais moi-même exactement ce que je ne voulais pas, sans m'en rendre compte, clairement. J'ai longtemps cru et c'était plus facile. Et je pense que toi aussi, peut-être que tu as déjà vécu ça. J'ai longtemps cru que tout ce qui m'arrivait venait de l'extérieur. Oui, il y a mon héritage, mon histoire familiale, les relations que j'ai autour de moi, ma santé, les blessures dont j'ai hérité, même le mal qui décidait à ma place. En fait, on est dans un monde où c'est plus facile de se dire que ce qui nous arrive, en plus même l'expression « ce qui nous arrive » , mais en fait ça vient de l'extérieur et on le subit. C'est comme si on n'avait aucun pouvoir en tant qu'être humain sur les choses qui nous arrivaient. Et tu verras au fur et à mesure de cet épisode où je vais t'amener, mais ce qui m'a sauvée, et je parle vraiment du mot sauver et je le pèse, et c'est pour ça que le sacré est important dans ce podcast pour moi et dans tout ce qu'on fera. Ce qui m'a sauvée, c'est de prendre la responsabilité de ce qui m'arrivait et de ce que je ferai des choses qui m'arrivent. En réalité, la seule option n'est jamais d'attendre que les choses changent, qu'un événement, qu'une personne, qu'un miracle viennent réparer ce qui ne va pas. J'ai longtemps attendu réparation. Je vais te prendre des exemples au fur et à mesure, mais là tout de suite, je veux juste exposer les choses pour ne pas que tu te projettes tout de suite dans ma vie, mais qu'on puisse vraiment comprendre les sujets ensemble et peut-être s'identifier l'une l'autre, l'un l'autre dans ce que je vais dire. Vraiment. Je pensais que ma seule option, c'était d'attendre que les choses changent, que les yeux s'ouvrent, que le miracle arrive, pour venir réparer ce qui n'allait pas. Et cela ne signifie pas que je ne crois pas au miracle. Mais ma vie toute entière ne peut pas dépendre qu'en de miracles, pour que je puisse aimer, apprécier et prendre du plaisir à vivre au quotidien. Plus j'attendais, plus je me sentais impuissante. Et c'est là où est arrivé cette gifle, où je me suis dit... Euh, Fatessia ? Tu es juste témoin dans cette vie ? Genre, on t'a placé là ? Donc Dieu, tout ce en quoi tu crois, on t'a placé là ? Et tu assistes à ce qui t'arrive ? En fait, non ! Meuf, ça peut pas être ça. Tu as forcément une force plus grande. Soit que tu ne connais pas, soit qu'on ne t'a pas enseigné, il y a quelque chose à aller creuser. Et vraiment, je me suis réveillée un jour avec un mal-être parce que je suis passée par beaucoup de phases très difficiles dans ma vie de mal-être où je me suis battue. Avec la résilience, comme on dit, et ce n'est pas un terme que j'aime parce que la résilience m'a fait beaucoup de mal, là où je devais m'arrêter, déposer les armes, je me suis battue. Ça m'a permis d'arriver à des endroits où je voulais aller, mais ça laisse des traces et des cicatrices. Et ça fait comme si tout ce que je vivais devait avoir un sens, une leçon, une portée, une morale. Alors que clairement, je peux te dire avec le recul, ok, beaucoup des choses que j'ai vécues ont un sens, ont une morale, je sais pourquoi elles sont arrivées. mais en or, je n'ai pas de réponse. Et si j'attends la réponse pour aller bien, ah ben, je suis foutue. Alors, où en étais-je ? J'ai réalisé que j'étais une force créatrice, mais vraiment une force créatrice. Et ce que je dis là n'est en opposition avec aucune spiritualité, avec aucune même religion. Vous verrez aussi que moi, je ne parle pas en termes de religion. C'est quelque chose que je me refuse aujourd'hui. Je parle en termes de spiritualité. Je suis une force créatrice. Tu es une force créatrice. Nous sommes une force créatrice. Nous avons le pouvoir de créer. L'être humain peut créer tout simplement ton imagination. Tu peux décider de créer une image dans ta tête. Qui peut faire ça ? Tu peux même créer une idée et la rendre vivante avec une action. Qui peut faire ça si ce n'est l'être humain, clairement ? Alors... J'ai compris que si j'avais pu nourrir par le passé mes blocages, j'avais pu être la cause de ce que je ne voulais pas. Du coup, j'ai attiré ce que je ne voulais pas. C'est comme quand tu dis « ouais, j'attire que des mecs toxiques, etc. » En fait, les gens viennent partout, chez tout le monde. Ces personnes-là vont vers tout le monde. La différence entre quelqu'un d'autre et toi, c'est que tu fais le choix non seulement de les accueillir et de les laisser rester, tout simplement. C'est une question de choix. Donc oui, il y a des mouvements autour de toi, il y a des forces autour de toi, il y a des personnes avec une volonté différente de la tienne qui vont agir. Ce que je te dis, tu n'es pas responsable de leur comportement. Tu n'es pas responsable de ce qui est fait, ce qui est dit, ce qui est amené à toi. Par contre, tu es responsable de la réception de l'objet, de la chose, de la pensée, de la croyance. Tu en es responsable. Qu'est-ce que je fais ? à quel niveau je l'intègre dans ma vie ou à quel niveau je l'envoie très loin de moi parce que ça ne me convient pas. Donc, quand j'ai compris que j'ai nourri les choses que je ne voulais pas, je me suis dit, et la vie, c'est pas une histoire de fatum, le destin, c'est pas un truc fatal, ça ne peut pas l'être en tout cas, même s'il y a une fin dans l'histoire, désolé, la blague pas drôle, je pouvais diriger mon énergie vers quelque chose de... lumineux pour moi, d'agréable et de puissant. Et clairement, c'est ce que j'ai fait. J'ai choisi de diriger mon énergie. Et rien que ça, ça a l'air d'être rien. Ça a l'air d'être une petite goutte d'eau. Mais savoir que, hé, je suis carrément moi, ce moi-là, cette moi-là peut faire des choses extra, ben je décide, dis quoi, et d'agir comme si c'était vrai pour moi, comme si c'était vrai dans ce monde, dans cette réalité, et de voir ce que ça donne, tout simplement. Et je me suis rendu compte aussi que peu importe d'où je viens, peu importe ce que j'ai traversé, peu importe qui je suis, je peux diriger mon énergie. Il n'y a rien qui est accroché à moi malgré moi. Rien. Rien. J'ai regardé la série Netflix sur le chemin de l'olivier. J'ai acheté aussi le livre qui s'intitule « Cette blessure n'est pas la mienne » . Un super bon livre sur tout ce qui est... Oh là là, je perds mes mots. Sur tout ce qui est blessure transgénérationnelle, j'ai adoré. Pourquoi ? Parce que tu te rends compte que, quel que soit ce qui a été, c'est super de comprendre, d'aller dans le pourquoi, pourquoi, pourquoi, une maïotique infinie. Par contre, le plus beau dans l'histoire, le plus libérateur, le plus puissant, c'est de pouvoir se dire, ok, qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? Est-ce que je perpétue ? Est-ce que je l'arrête ? Et c'est là mon plus grand pouvoir. Et si je te dis que je l'ai exercé ces dernières années ? Je le dis avec joie aujourd'hui, mais ce n'est pas simple. Parce que du coup, tu choisis tes relations, tu choisis les communautés dans lesquelles tu veux évoluer, tu choisis l'atmosphère dans laquelle tu veux vivre, tu choisis le cadre dans lequel tu veux vivre. Et tu te rends compte que finalement, tout ce qui est autour de toi, tu peux le remettre en question et tu peux lui donner une nouvelle énergie, une nouvelle vie qui te convient. Et là, tu te dis « Oh ! » Et quand tu commences ce travail-là, la chose incroyable, c'est que plus tu décides de diriger ton énergie et ton attention sur ce que tu veux vraiment, plus ce que tu ne veux pas qui faisait partie de ton quotidien te devient insupportable. Insupportable. Ton corps ne peut plus laisser passer des mini-agressions, des petites attaques, des relations qui ne te conviennent pas, un travail toxique comme on dit, le mot toxique, toxique, toxique, mais un travail où tu ne te sens pas à ta place, où il y a une direction qui ne te convient pas. Tu ne supportes plus rien qui n'est pas pour ton bien et que tu n'as pas choisi. Et c'est là aussi que va résider mon plus grand... Paradoxe, j'ai vraiment utilisé le mot résider. C'est vraiment là où se trouve mon plus grand paradoxe. C'est que moi, j'aime la vie. Je m'aime profondément. Ça n'a pas toujours été le cas. Parce qu'en fait, il y avait des parties de moi que je jugeais incorrectes, impropres, à ce qui était socialement correct, politiquement correct ou religieusement correct. Et ces parties-là, je luttais. « Oh là là, je vais prier pour que cette façon d'être, de se comporter puisse partir. Ah non, comment je me comporte en public ? On n'aura pas envie d'être ma copine si je me comporte comme ça. » Alors qu'en vrai, toutes ces choses font partie de moi et le travail que j'avais à faire. Un travail d'amour était d'accepter toutes les parties de moi qui avaient envie de vivre. Parce qu'elles n'ont pas une attention mauvaise. Elles ne sont pas mauvaises. C'est à la lecture des croyances que j'avais, des croyances dont j'avais hérité, que j'avais décidé que ça c'est bon, ça c'est pas bon, ça tu peux faire, ça tu peux pas faire. Et finalement, on est là dans un monde où tout le monde porte un masque, on se ressemble tous et toutes, on est tous et toutes d'accord les uns avec les autres et on est heureux. Et les gars, soyez-vous en vrai. C'est incroyable parce qu'à partir du moment où tu deviens toi, devenir soi. En fait, vraiment, la vie, c'est une création ou une recréation, en fait. Redevenir soi, être soi. Je me suis rendu compte, c'est tout simple, dans des discussions avec des potes, des potes avec qui on était très potes, à partir du moment où j'ai commencé à me dire, tu es toi, tu es toi, mon cerveau, à continuer à être de plus en plus lui. Je fais connaissance avec moi, mes avis, mes positionnements, je me comprends. Et dans des discussions, j'ai commencé à dire, ah non, je ne suis pas d'accord. J'accepte ton avis, j'entends, et c'est très bien. Mais moi, non. Il te faut que ces personnes avec qui je m'entendais très bien appartiennent au moment où je commence à dire « non » . Je ne pense pas comme toi. Tu entends des « mais non, pas toi » . Pas toi ! Ah, je pensais que je te connaissais. Ah, c'est dommage. Mais c'est dommage pour qui ? C'est dommage pour toi qui découvre une nouvelle facette de moi que tu n'as pas envie d'accueillir ? Ou c'est dommage pour moi d'être pleinement moi ? Oh là là, mon réveil a sonné dans ce premier épisode. Est-ce que je vais enlever ? Non. Ce sera le naturel, le vrai. Pourtant, j'ai bien le mode avion, mais voilà, elle est à du direct et je n'ai pas envie de reprendre. Pour revenir à la notion de paradoxe, ce que j'aime profondément dans la vie, c'est la vie toute entière, avec toutes les parties de moi. J'aime profondément ce que le monde matériel offre. Donc, clairement, l'incarnation, le fait d'avoir une chair, les sensations, le concret, la vie. La nature, l'argent, les belles choses, les belles maisons. J'aime le concret, j'aime ce que le monde matériel a à m'offrir. Et j'aime aussi l'immensité du monde spirituel. Et dans cette société, on te force à choisir. Soit tu es dans la matière, dans le monde, dans la chair et tu oublies l'âme. Soit tu es dans ce qui concerne l'âme et tu méprises ce qui est matériel, ce qui est matière. Et moi, je veux les deux. Et je ne peux pas faire le choix. Ça veut dire que je veux à la fois élever mon âme, je veux être une bonne personne, je suis une bonne personne, je veux continuer à l'être. Je veux rester dans cette dynamique de faire du bien à l'autre, grandir spirituellement, me connecter à tout ce qui est, découvrir ma spiritualité, d'autres approches, la curiosité, l'acceptation, l'amour, je veux toutes ces choses. Et je ne veux pas faire une croix pour cela. Ce qui me procure du plaisir dans mon corps, dans ma vie. J'aime les belles choses, j'aime les voyages. Pour ça, il faut de l'argent. Donc j'aime l'argent et les moyens que ça me permet, et les choses que ça me permet d'obtenir, d'acquérir. Et aimer ne veut pas dire vouloir posséder. Il y a une différence aussi parce que je sais qu'il y a des personnes qui peuvent écouter les podcasts ou les émissions avec le filtre de leur croyance. Je vais vraiment faire des nuances quand je vais juger cela nécessaire. Aimer, excuse-moi, aimer ne signifie pas posséder. Il y a une différence. Et justement, j'ai envie de te dire que je vais faire une petite digression, mais pour moi, l'amour... C'est refuser de posséder. Ça veut dire que je vais prendre l'exemple de mon mari, je suis marié, je l'aime et le plus grand acte d'amour que je peux avoir envers lui, c'est d'accepter de ne pas le posséder. C'est-à-dire de l'aimer pour qui il est, qui il a envie d'être, qui il devient, être ok avec ce qu'il a envie de faire de sa vie, ses choix. Je ne suis pas là pour prendre la responsabilité. ni pour lui valider ce qu'il a à faire. Au contraire, c'est voir qui il est et comment je peux faire le choix de continuer à l'aimer, même quand il n'est pas d'accord avec moi, même quand ses choix ne seraient pas les miens. Ça s'appelle l'acceptation. Et l'acceptation, c'est la plus haute forme d'amour pour moi. C'est accepter, autoriser la personne. la chose à être, même quand elle n'est pas ce que je veux qu'elle soit. Je ne sais pas si ma phrase est intelligible ou facile à comprendre, mais pour moi, aimer, accepter, ce n'est pas posséder, mais c'est accepter que la chose soit tout ce qu'elle est, même quand elle n'est pas ce que j'ai envie qu'elle soit. Et ça passe aussi par moi-même. Ça veut dire que m'aimer, m'accepter, c'est m'autoriser à être les parties de moi. que je voulais cacher ou que je voulais réfréner parce qu'elle ne correspondait pas à l'idéal que je m'étais faite d'une version de moi. Ça veut dire que le jour où j'éprouve de la jalousie, au lieu de me dire « je vais prier pour que ça parte, il faut que ça parte, il faut que ça parte » , non. Ok, tu es là, je ressens ça. Pourquoi tu ressens ça, Faitesia ? Qu'est-ce qui te dérange ? Qu'est-ce que tu veux que tu n'as pas ? Qu'est-ce que tu ne notes pas être qui fait que tu jalouses à ce moment-là ? La tristesse quand elle est là, la peur, la colère, tout ce que je suis, toutes les émotions qui traversent mon corps, je choisis de les aimer, de les accepter. Et justement, c'est quand tu acceptes et que tu aimes que tu peux te libérer. Tout simplement, vraiment. Et moi, je choisis les deux. Le monde réel dans lequel je vis, mais également le monde spirituel. Je choisis l'amour, l'intelligence et le divin dans tout ce que je fais. y compris dans mon business. Et quand je parle du divin, je parle aussi de moi, sacré paradoxe. Je suis convaincue que l'être humain fait partie d'un tout. Ce tout fait partie de ce qu'on appelle la divinité. Et en fait, je crois vraiment que mes cellules sont sacrées. Tout ce que je suis est divin. Et il n'y a pas d'affrontement, il n'y a pas de problème. Entre mes cellules, parce qu'elles ont été créées, divinement créées pour être ensemble, pour cohabiter. Certaines ont été créées pour prendre plus d'espace, d'autres pour se reposer et intervenir à certains moments, comme la peur, comme mécanisme de défense. Ça a été créé pour me protéger. Ce n'est pas à elle de décider, mais elle a été créée pour un but et je dois l'accepter. Tu vois ce que je veux dire ? Et quand je travaille dans mon entreprise, dans mon business, je choisis toujours l'amour avec qui j'ai envie de travailler. Quelles sont les collaborations qui sont efficaces ? Comment je veux faire rentrer l'argent ? Avec quelle intention ? L'intelligence, ok. Quel est le plan d'action ? La stratégie, la structure ? J'adore tout ce qui est logique. Et ça ne s'oppose pas avec le fait d'être profondément une nana qui aime l'amour. J'aime tout ce qui est logique, tout ce qui est concret. J'aime les stratégies, j'aime la philosophie, j'aime la science. Et j'aime tout ce qui est divin. Et dans ma tête ? Ça ne s'oppose pas. En fait, il y a plein de choses dans ma tête qui ne s'opposent pas. Comme par exemple le beau et le moche. Pour moi, ça ne s'oppose pas. Il y a du beau et une échelle, si tu veux, de beau en fait. Ça veut dire que je ne vois pas forcément les choses de façon verticale, du plus petit au plus grand, je les vois de façon horizontale en fait, avec une belle palette de couleurs. Et c'est en ce sens que je vois la vie et ça peut être pour certains un paradoxe. Attends, tu es féministe, mais tu adores Lil Wayne ? Ouais. Et les deux fonctionnent chez moi. Ça marche très bien. Et clairement, oser être moi, Ça n'a pas été un chemin simple, parce que quand j'ai commencé à me poser des questions, à vouloir sortir des cases, je me suis heurtée à une sorte de petite voix qui me disait « qui es-tu pour penser par toi-même ? » Et je te repose la question à toi aussi, « qui es-tu pour oser penser par toi-même ? » Ça a l'air absurde comme ça, tu dis « je suis moi » , mais en fait, tu le verras, c'est un phénomène beaucoup plus grand que tu ne le penses. C'est un acte beaucoup plus grand que d'accepter de penser par toi-même. Parce que quand tu penses par toi-même, certains vont penser que tu rejettes ce qu'elles sont. Ces personnes vont penser autour de toi qu'en pensant par toi-même, tu rejettes ce qu'elles sont. Parce que ces personnes, tout comme toi, tout comme moi, s'associent à leur croyance. Et quand ta croyance deviendra différente, et peu importe, ça peut être sur la spiritualité, sur le business, sur les relations amicales, sur la nourriture, sur la politique, sur le football. Quand ta croyance sera différente de l'autre, L'image que l'autre va te renvoyer, mais qui as-tu pour penser par toi-même ? Ça veut dire qu'il y a des personnes, et j'ai fait partie de ces personnes, qui veulent prendre la responsabilité de ce qui serait bien pour l'autre. C'est pour ça que j'ai vraiment du mal, avec certaines croyances. Ou tu as des personnes qui disent, je vais aller sauver les autres. Donc en fait, tu estimes savoir mieux que l'autre ce qui est mieux pour lui par rapport à tes propres croyances. Oui, Ali, vraiment. Et franchement, je l'ai vu, ce phénomène où plus tu refuses les dogmes, les pensées, les croyances imposées, plus on t'efface. Et on te retire même le droit à la célébration. Je veux te célébrer alors que tu ne penses pas comme moi. Par contre, rejoins un club de lecture. Ce club de lecture va t'accueillir. « Ouah, c'est génial, tu aimes lire comme nous, on est pareil ! » Et un jour, lève-toi et dis « En fait, je crois que je n'aime pas lire. » « Non, mais je crois que ça me saoule. » On va te regarder en mode « Mais pourquoi ? » Tu ne seras pas célébré en mode « Ok, on est content que tu aies pu arriver à ce raisonnement-là. Va dans le club qui est mieux pour toi. » On va te dire « Non, tu fais notre choix, donc tu nous rejettes. » Alors que ça n'a rien à voir. Penser par soi-même, avoir ses propres croyances, ce n'est pas rejeter l'autre. Deux vérités peuvent coexister. Deux façons de voir le monde peuvent exister. Deux angles, trois angles, quatre angles. de vues peuvent exister. Et si tu restes tout le temps figé dans ton point de vue, à la même place, tu ne verras toujours qu'une seule version, qu'une seule partie de l'histoire, de la carte. Est-ce que tu me suis ? C'est vrai que cet épisode, il a une orientation donnée. Je m'autorise des digressions parce que je veux vraiment que ça rentre dans ma tête, dans mon univers, avant qu'on passe sur des sujets business, entrepreneuriat, tout ça. Mais tu comprendras aussi ma façon de concevoir le business, comment je vis aujourd'hui mon quotidien en tant que femme, maman, entrepreneur qui a décidé de ne pas courir et de construire sa façon de faire. Et ça lui rapporte. En vrai, ça marche. Et on t'apprend depuis petit que penser autrement, c'est t'exclure. Tu pourras peut-être essayer de faire un effort. Et alors que beaucoup choisissent de rester dans la ligne de jouer le jeu. Même s'ils sont prêts à ce moment-là, ces autres, d'étouffer leurs attentes, moi j'ai choisi d'accepter parfois une solitude libératrice. J'ai fait un vide autour de moi, il y a quelques années de cela, quand j'ai décidé que je voulais essayer différemment. Je ne disais pas que je savais que la croyance dans laquelle j'étais était fausse, parce que je ne peux pas me permettre de dire ça, de dire à l'autre ta croyance est fausse, que je le pense ou pas. Je ne peux pas. Parce qu'en fait, ce n'est pas parce que j'ai ma lecture, j'ai une sorte de ressenti par rapport à ce qui se passe, j'ai des faits qui se déroulent dans ma vie, mais les faits prennent en compte tellement de spécificités qui relèvent de ma personne que je ne peux pas venir te dire ton truc n'est pas bon. Par contre, je peux venir te dire ce n'est pas fait pour moi et je préfère m'éloigner. Et quand tu prends cette décision, tu ne rejettes pas l'autre, mais naturellement, l'autre va rester avec ceux et celles qui lui ressemblent et qui pensent de la même façon. toi, tu vas même créer une sorte de désordre dans l'esprit de l'autre, parce qu'en étant toi, l'autre se sentira remis en question dans ce qu'il ou elle est. Ce n'est pas le but du jeu, mais malheureusement, la société aujourd'hui est construite comme ça. Penser, exister pleinement, être soi, en vrai, c'est un acte de courage. Et ça commence à être célébré, encouragé, mais on le dit, mais le voir concrètement autour de moi, j'aurais jamais pensé. Que ça aurait fait un tel mouvement de vie, de choses, de relations ? que de commencer à dire, je ne suis pas d'accord, je crois que ce que j'accepte là, ça me fait du mal et il faut que je m'éloigne. Non, je ne veux pas m'éloigner de toi, mais de la chose qu'on a peut-être en commun. Mais ça ne veut pas dire qu'on n'a rien en commun, vu que la chose, c'est une cellule. Et en fait, finalement, une cellule devient un tout quand tu décides de penser par toi-même. Mais crois-moi, ça en vaut la peine. Et je te le dis, si je pose l'écoute de ce que je ressens dans mon corps actuellement, il n'y a que... Du bonheur, du bonheur profond. Pas une euphorie, genre j'ai envie de rire. Mais je me sens bien. Je me sens bien dans ma chambre, de là où j'enregistre. Je me sens bien dans ma vie. Je me sens bien les pieds sur terre. Je me sens bien avec ma tête toujours posée près de la lune. Je me sens bien. Et crois-moi, ce combat d'amour en vaut la peine. Je vais te parler de l'entrepreneuriat parce que ça va faire partie aussi du podcast et du thème principal du podcast. Entreprendre, c'est pour ça que je dis tout le temps, ce n'est pas que les chiffres. Parce que quand j'ai décidé d'entreprendre, c'est là où j'ai eu ce besoin de cohérence. Et je veux même utiliser un mot, congruence. C'est quand ce que tu dis et ce que tu fais sont en totale adéquation, sont en totale cohérence. C'est OK. Et quand j'ai entrepris, je me disais, il faut entreprendre, il faut être soi, être soi dans le business. Ah ben frère, si t'es toi dans ton business, il faut que tu le sois dans toute ta vie, dans toutes les sphères. On ne peut pas demander de l'authenticité et de la transparence et de l'appliquer qu'à certaines cellules de sa vie, de son corps. À mes yeux, entreprendre, c'est génial en fait parce que c'est vraiment jouer le jeu de la vie en conscience. Ça veut dire qu'entreprendre, c'est créer quelque chose et décider de mettre une action pour que la chose se réalise. Et ça, je le veux dans mon pro et dans mon perso. Ce n'est pas juste gagner de l'argent, c'est créer un monde entier, un écosystème entier. À partir de qui tu es, tu te rends compte de ce que c'est et en te le disant, là j'ai de la joie dans le corps, là j'ai de la joie dans le corps. Mettre ton énergie, on parlait de l'énergie au début, dans quelque chose qui a du sens pour toi. Non, franchement mon ami, c'est la meilleure chose que j'ai pu décider pour moi. Et je suis prête de te dire que l'entrepreneuriat, VS salariat, je déteste les oppositions. Mon monde il n'est pas binaire. Binaire ? Mon monde il n'est pas binaire. Ce n'est pas entrepreneuriat vs salariat. Tout ça, ce sont des modes de travail, des modes de fonctionnement. Et tu choisis ce qui est le plus cohérent avec ce que tu désires. Moi, dans ce que je voulais pour ma vie, perso, pro, dans tout ce que je suis, c'est le mode de travail qui colle le mieux à qui je suis. J'ai besoin de créer. J'ai besoin de créer le monde dans lequel j'évolue. Et quand j'entends des phrases du style « je veux entreprendre, mais… » En fait… Il faut que tu comprennes que tôt ou tard, tu dois faire un choix et que tout part de toi et que tu es responsable de ton bonheur. Et ce mais, si après ce mais, il n'y a rien qui te concerne, ben en fait, pourquoi mais ? Tu es responsable des choix que tu crées. Et j'avoue que passer de victime de la vie à créatrice de sa réalité, c'est un chemin carrément puissant. Créatrice de sa réalité. Ce qui m'arrive n'est pas une fatalité. Quand je reçois une amende, parce que j'ai roulé trop vite, je ne vais pas dire « Oh purée, l'État m'a envoyé une amende, je prends la responsabilité » . Si tu as fait le choix d'appuyer sur l'accélérateur ce jour-là, tu as reçu une amende, ça arrive au moment où tu ne t'y attends pas, tu vas payer ce que tu as fait et en fait c'est fini, on ferme l'histoire. Et je ne mettrai pas d'énergie à pester et à contester et à laisser courir. Et mon mari pourra vous le dire si jamais vous le rencontrez un jour ou si je l'invite dans mon podcast. Quand je reçois une amende, je la paye. Certes, ça ne me met pas en joie, mais je la paye parce que je suis responsable. Par contre, je ne suis pas responsable de trucs, les gars, je chauffe. Je chauffe, je chauffe, je chauffe. Et passer vraiment de victime de la vie à pourquoi ça m'arrive, pourquoi quand j'ai de l'argent, ça part. Non, en fait, tu crées ta réalité, tout ce qui arrive, tu peux en être la cause. Et tu as le droit d'en être la cause. Et 10 fois que mon mantra pour 2025, c'est « Je suis la cause » . Tout simplement. Je suis la cause. C'est aussi faire un deuil. Passer de victime à créatrice, c'est laisser partir, laisser se noyer, se reposer, s'endormir. La partie de toi qui attend réparation. Réparation de l'extérieur. Telle chose m'a blessée. J'attends une réparation. Une réparation. J'attends que l'autre puisse venir me dire « j'ai conscience que mes mots et mes comportements ont été durs pour toi, mais à ce moment-là, c'est tout ce que j'avais » . Et ça, je pourrais l'entendre, et des fois, il m'arrive encore de le vouloir, de l'attendre, de le rêver, que les environnements où je me suis sentie mal viennent me dire « je veux prendre ma part de responsabilité » . Mais c'est un deuil que je choisis de faire jour après jour, et à chaque fois que ça me fait mal. Je choisis de faire à nouveau ce deuil, de laisser partir la partie de moi qui attend réparation en lui donnant de l'amour, en lui donnant de la responsabilité et du choix. Tu as le droit d'aller bien. Tu as le droit d'aller bien avant même ou sans même qu'il y ait réparation venant de l'extérieur. Tu peux te réparer de l'intérieur. Du coup, on va essayer de conclure ce premier épisode. Les autres, je ne sais pas s'ils seront tout aussi longs, mais on va essayer de le conclure par cela. Alors, pourquoi ce podcast s'appelle Sacré Paradoxe ? C'est avec tout ce que je te dis là, c'est parce que je suis un paradoxe vivant. Je crois en l'intuition, mais j'aime aussi les choses hyper structurées. Je chéris la douceur, mais je vis avec intensité. Parfois, je suis une furie, mais vraiment, trop d'énergie. Il faut y aller, je fonce, je fonce, je veux ça. Je suis celle qui embrasse le mystère du monde, de la spiritualité, ce que je sais, ce que je ne sais pas encore, ce que je vois, ce qui n'est pas visible. Et j'aime aussi tout ce qui est concret, tout ce que je peux construire. Quand je sais qu'en prenant ma voiture à un point et en mettant le GPS, j'arriverai à l'autre point, j'aime ça aussi. Même si, tu vois, on ne sait jamais finalement. Ce podcast, ce sera vraiment l'expression totale de qui je suis. Un mélange de tout, sans que j'ai à choisir. La partie de moi qui opérera le jour où je poserai le micro pour enregistrer l'épisode 73, ce sera elle qui sera là et on va l'accueillir, on va la découvrir et je vais l'accueillir aussi. Parce qu'il est temps, vraiment, d'être tout ce que nous sommes. Vraiment, et je te le dis à toi aussi, j'espère que ça peut t'inspirer, qu'il y a des choses là-dedans qui peuvent t'aider. Tu as le droit, et bien plus que le droit, tu as la capacité, le pouvoir, la puissance d'être tout ce que tu veux être. Et faire des choix pour être plus près de toi, plus toi, dans une dynamique d'être qui tu as envie d'être. Oui, d'accord, il y aura peut-être des muins qui vont s'effondrer, mais il y a des fleurs qui vont pousser dans ton jardin. Elles seront tellement belles, tellement magnifiques, délicieuses que tu te diras. Je n'aurais pas pu passer cette vie sans voir ça de mes yeux, sans ressentir ça dans mon corps. Donc aujourd'hui, Sacré Paradoxe parlera de spiritualité, de business, de famille, d'identité. Parce qu'il est temps d'arrêter de compartimenter nos vies. Et ça, je le fais dans les coachings que je fais. Tu as mon Insta dans la description de ce podcast. Je travaille avec des entrepreneurs, des personnes qui veulent se lancer. Et souvent, les personnes veulent compartimenter. Ouais, bon, pro, mon perso, j'ai aussi utilisé ces termes. Mais moi, je mélange tout. On part de toi. On part de toi, de qui tu es, sans ton masque, pour construire l'entreprise que tu veux créer. Donc, vraiment, si tu te reconnais dans ces sujets, dans cet iraillement, dans ces joies, dans ce bonheur, dans tout ça, dans cette envie de créer un chemin qui t'appartient vraiment, bienvenue. Bienvenue dans mon podcast. Je parle avec mon cœur. On fera les choses comme on le sent, ce sera spontané, ce sera naturel et sacré paradoxe. Allez, à très vite.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il t'a inspiré, fait réfléchir ou tout simplement fait passer un bon moment. Si c'est le cas, tu peux le faire découvrir à notre esprit créatif comme toi en laissant 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et un petit avis, à bientôt. Merci

Description

Sacré Paradoxe - Épisode 1 : Pourquoi Sacré Paradoxe ?

Bienvenue dans cet espace où toutes tes facettes sont chez elles, où ton paradoxe devient ta force !


Écoute cet épisode si tu veux :

  1. Faire connaissance avec moi, et découvrir pourquoi ce podcast est né.

  2. Sortir des cases imposées et oser affirmer pleinement ton identité complexe.

  3. Découvrir pourquoi assumer tes paradoxes peut être ta plus grande force dans la vie comme dans ton business.


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🌿 Rappelle-toi :
Ton paradoxe, c’est ta magie. Il est temps d’arrêter de le cacher.
Assume-le, aime-le, célèbre-le !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mais ce bout de femme, quel sacré paradoxe. Moi, c'est Fatesia. Et ici, on discute sans filtre. Réfléchis et surtout, on crée ensemble. On va parler business, bien-être, spiritualité, finance, bref, de tout ce qui va te propulser dans ta vie. My Secret Sauce, t'aider à tracer un chemin clair et simple pour entreprendre de grandes choses. Autant te découvrir pleinement. Alors, installe-toi confortablement et bonne écoute. Hé hé hé, bienvenue dans ce premier épisode de Sacré Paradoxe. Pour moi, c'est vraiment quelque chose d'hyper précieux de me dire qu'aujourd'hui nous y sommes. Je lance ce podcast, je fais le premier épisode. Si je te dis que j'ai déjà fait plusieurs épisodes, peut-être une dizaine, mais j'ai tenu à faire le premier au moment où je sentirais que ce serait le bon moment, au moment où je me dirais, ok, je sais comment je veux introduire. Parce que finalement, le... Le plus compliqué n'est pas de trouver les sujets dont on va parler sur le long terme. J'ai ma direction. Par contre, me présenter à toi en de bons termes, avec la bonne intention, avec ce que je veux laisser transparaître comme étant l'essence de ce podcast, c'est le plus compliqué. Et pour tout te dire, j'avais déjà enregistré un épisode. Et cet épisode, finalement, a été ma thérapie. Parce qu'en l'enregistrant, c'était 27 minutes. Quand j'ai réécouté une semaine plus tard, en fait c'est comme si je m'étais préparé une claque à me donner à moi-même quelques jours après. Donc je l'ai gardé pour moi et j'écoute en petit boost personnel. Aujourd'hui, je vais t'expliquer pourquoi ce podcast existe et surtout pourquoi il porte ce nom. Parce que « Sacré et Paradoxe » signifie énormément pour moi et c'est grâce à ce titre, grâce à cet épisode, que tu comprendras qui je suis. Pourquoi tu as intérêt à écouter tous les épisodes qui viendront et pourquoi je serai ta nouvelle meilleure amie ? Si je devais résumer tout mon cheminement en une seule phrase, c'est j'ai réalisé que je peux créer tout ce que je veux, vraiment. Et je ne parle pas de la simple loi de l'attraction, jeter à la va-vite, comme une citation Pinterest. Je ne sais pas si on dit Pinterest ou Pinterest. En tout cas, je dis Pinterest. Tu feras aussi avec mes prononciations le long de ces épisodes. Je parle de cette vérité qui un jour m'a frappée. Je ne sais pas si elle m'a frappée à la tête, en plein cœur. En tout cas, ça m'a frappée. Et je me suis rendu compte que par le passé, je créais moi-même exactement ce que je ne voulais pas, sans m'en rendre compte, clairement. J'ai longtemps cru et c'était plus facile. Et je pense que toi aussi, peut-être que tu as déjà vécu ça. J'ai longtemps cru que tout ce qui m'arrivait venait de l'extérieur. Oui, il y a mon héritage, mon histoire familiale, les relations que j'ai autour de moi, ma santé, les blessures dont j'ai hérité, même le mal qui décidait à ma place. En fait, on est dans un monde où c'est plus facile de se dire que ce qui nous arrive, en plus même l'expression « ce qui nous arrive » , mais en fait ça vient de l'extérieur et on le subit. C'est comme si on n'avait aucun pouvoir en tant qu'être humain sur les choses qui nous arrivaient. Et tu verras au fur et à mesure de cet épisode où je vais t'amener, mais ce qui m'a sauvée, et je parle vraiment du mot sauver et je le pèse, et c'est pour ça que le sacré est important dans ce podcast pour moi et dans tout ce qu'on fera. Ce qui m'a sauvée, c'est de prendre la responsabilité de ce qui m'arrivait et de ce que je ferai des choses qui m'arrivent. En réalité, la seule option n'est jamais d'attendre que les choses changent, qu'un événement, qu'une personne, qu'un miracle viennent réparer ce qui ne va pas. J'ai longtemps attendu réparation. Je vais te prendre des exemples au fur et à mesure, mais là tout de suite, je veux juste exposer les choses pour ne pas que tu te projettes tout de suite dans ma vie, mais qu'on puisse vraiment comprendre les sujets ensemble et peut-être s'identifier l'une l'autre, l'un l'autre dans ce que je vais dire. Vraiment. Je pensais que ma seule option, c'était d'attendre que les choses changent, que les yeux s'ouvrent, que le miracle arrive, pour venir réparer ce qui n'allait pas. Et cela ne signifie pas que je ne crois pas au miracle. Mais ma vie toute entière ne peut pas dépendre qu'en de miracles, pour que je puisse aimer, apprécier et prendre du plaisir à vivre au quotidien. Plus j'attendais, plus je me sentais impuissante. Et c'est là où est arrivé cette gifle, où je me suis dit... Euh, Fatessia ? Tu es juste témoin dans cette vie ? Genre, on t'a placé là ? Donc Dieu, tout ce en quoi tu crois, on t'a placé là ? Et tu assistes à ce qui t'arrive ? En fait, non ! Meuf, ça peut pas être ça. Tu as forcément une force plus grande. Soit que tu ne connais pas, soit qu'on ne t'a pas enseigné, il y a quelque chose à aller creuser. Et vraiment, je me suis réveillée un jour avec un mal-être parce que je suis passée par beaucoup de phases très difficiles dans ma vie de mal-être où je me suis battue. Avec la résilience, comme on dit, et ce n'est pas un terme que j'aime parce que la résilience m'a fait beaucoup de mal, là où je devais m'arrêter, déposer les armes, je me suis battue. Ça m'a permis d'arriver à des endroits où je voulais aller, mais ça laisse des traces et des cicatrices. Et ça fait comme si tout ce que je vivais devait avoir un sens, une leçon, une portée, une morale. Alors que clairement, je peux te dire avec le recul, ok, beaucoup des choses que j'ai vécues ont un sens, ont une morale, je sais pourquoi elles sont arrivées. mais en or, je n'ai pas de réponse. Et si j'attends la réponse pour aller bien, ah ben, je suis foutue. Alors, où en étais-je ? J'ai réalisé que j'étais une force créatrice, mais vraiment une force créatrice. Et ce que je dis là n'est en opposition avec aucune spiritualité, avec aucune même religion. Vous verrez aussi que moi, je ne parle pas en termes de religion. C'est quelque chose que je me refuse aujourd'hui. Je parle en termes de spiritualité. Je suis une force créatrice. Tu es une force créatrice. Nous sommes une force créatrice. Nous avons le pouvoir de créer. L'être humain peut créer tout simplement ton imagination. Tu peux décider de créer une image dans ta tête. Qui peut faire ça ? Tu peux même créer une idée et la rendre vivante avec une action. Qui peut faire ça si ce n'est l'être humain, clairement ? Alors... J'ai compris que si j'avais pu nourrir par le passé mes blocages, j'avais pu être la cause de ce que je ne voulais pas. Du coup, j'ai attiré ce que je ne voulais pas. C'est comme quand tu dis « ouais, j'attire que des mecs toxiques, etc. » En fait, les gens viennent partout, chez tout le monde. Ces personnes-là vont vers tout le monde. La différence entre quelqu'un d'autre et toi, c'est que tu fais le choix non seulement de les accueillir et de les laisser rester, tout simplement. C'est une question de choix. Donc oui, il y a des mouvements autour de toi, il y a des forces autour de toi, il y a des personnes avec une volonté différente de la tienne qui vont agir. Ce que je te dis, tu n'es pas responsable de leur comportement. Tu n'es pas responsable de ce qui est fait, ce qui est dit, ce qui est amené à toi. Par contre, tu es responsable de la réception de l'objet, de la chose, de la pensée, de la croyance. Tu en es responsable. Qu'est-ce que je fais ? à quel niveau je l'intègre dans ma vie ou à quel niveau je l'envoie très loin de moi parce que ça ne me convient pas. Donc, quand j'ai compris que j'ai nourri les choses que je ne voulais pas, je me suis dit, et la vie, c'est pas une histoire de fatum, le destin, c'est pas un truc fatal, ça ne peut pas l'être en tout cas, même s'il y a une fin dans l'histoire, désolé, la blague pas drôle, je pouvais diriger mon énergie vers quelque chose de... lumineux pour moi, d'agréable et de puissant. Et clairement, c'est ce que j'ai fait. J'ai choisi de diriger mon énergie. Et rien que ça, ça a l'air d'être rien. Ça a l'air d'être une petite goutte d'eau. Mais savoir que, hé, je suis carrément moi, ce moi-là, cette moi-là peut faire des choses extra, ben je décide, dis quoi, et d'agir comme si c'était vrai pour moi, comme si c'était vrai dans ce monde, dans cette réalité, et de voir ce que ça donne, tout simplement. Et je me suis rendu compte aussi que peu importe d'où je viens, peu importe ce que j'ai traversé, peu importe qui je suis, je peux diriger mon énergie. Il n'y a rien qui est accroché à moi malgré moi. Rien. Rien. J'ai regardé la série Netflix sur le chemin de l'olivier. J'ai acheté aussi le livre qui s'intitule « Cette blessure n'est pas la mienne » . Un super bon livre sur tout ce qui est... Oh là là, je perds mes mots. Sur tout ce qui est blessure transgénérationnelle, j'ai adoré. Pourquoi ? Parce que tu te rends compte que, quel que soit ce qui a été, c'est super de comprendre, d'aller dans le pourquoi, pourquoi, pourquoi, une maïotique infinie. Par contre, le plus beau dans l'histoire, le plus libérateur, le plus puissant, c'est de pouvoir se dire, ok, qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? Est-ce que je perpétue ? Est-ce que je l'arrête ? Et c'est là mon plus grand pouvoir. Et si je te dis que je l'ai exercé ces dernières années ? Je le dis avec joie aujourd'hui, mais ce n'est pas simple. Parce que du coup, tu choisis tes relations, tu choisis les communautés dans lesquelles tu veux évoluer, tu choisis l'atmosphère dans laquelle tu veux vivre, tu choisis le cadre dans lequel tu veux vivre. Et tu te rends compte que finalement, tout ce qui est autour de toi, tu peux le remettre en question et tu peux lui donner une nouvelle énergie, une nouvelle vie qui te convient. Et là, tu te dis « Oh ! » Et quand tu commences ce travail-là, la chose incroyable, c'est que plus tu décides de diriger ton énergie et ton attention sur ce que tu veux vraiment, plus ce que tu ne veux pas qui faisait partie de ton quotidien te devient insupportable. Insupportable. Ton corps ne peut plus laisser passer des mini-agressions, des petites attaques, des relations qui ne te conviennent pas, un travail toxique comme on dit, le mot toxique, toxique, toxique, mais un travail où tu ne te sens pas à ta place, où il y a une direction qui ne te convient pas. Tu ne supportes plus rien qui n'est pas pour ton bien et que tu n'as pas choisi. Et c'est là aussi que va résider mon plus grand... Paradoxe, j'ai vraiment utilisé le mot résider. C'est vraiment là où se trouve mon plus grand paradoxe. C'est que moi, j'aime la vie. Je m'aime profondément. Ça n'a pas toujours été le cas. Parce qu'en fait, il y avait des parties de moi que je jugeais incorrectes, impropres, à ce qui était socialement correct, politiquement correct ou religieusement correct. Et ces parties-là, je luttais. « Oh là là, je vais prier pour que cette façon d'être, de se comporter puisse partir. Ah non, comment je me comporte en public ? On n'aura pas envie d'être ma copine si je me comporte comme ça. » Alors qu'en vrai, toutes ces choses font partie de moi et le travail que j'avais à faire. Un travail d'amour était d'accepter toutes les parties de moi qui avaient envie de vivre. Parce qu'elles n'ont pas une attention mauvaise. Elles ne sont pas mauvaises. C'est à la lecture des croyances que j'avais, des croyances dont j'avais hérité, que j'avais décidé que ça c'est bon, ça c'est pas bon, ça tu peux faire, ça tu peux pas faire. Et finalement, on est là dans un monde où tout le monde porte un masque, on se ressemble tous et toutes, on est tous et toutes d'accord les uns avec les autres et on est heureux. Et les gars, soyez-vous en vrai. C'est incroyable parce qu'à partir du moment où tu deviens toi, devenir soi. En fait, vraiment, la vie, c'est une création ou une recréation, en fait. Redevenir soi, être soi. Je me suis rendu compte, c'est tout simple, dans des discussions avec des potes, des potes avec qui on était très potes, à partir du moment où j'ai commencé à me dire, tu es toi, tu es toi, mon cerveau, à continuer à être de plus en plus lui. Je fais connaissance avec moi, mes avis, mes positionnements, je me comprends. Et dans des discussions, j'ai commencé à dire, ah non, je ne suis pas d'accord. J'accepte ton avis, j'entends, et c'est très bien. Mais moi, non. Il te faut que ces personnes avec qui je m'entendais très bien appartiennent au moment où je commence à dire « non » . Je ne pense pas comme toi. Tu entends des « mais non, pas toi » . Pas toi ! Ah, je pensais que je te connaissais. Ah, c'est dommage. Mais c'est dommage pour qui ? C'est dommage pour toi qui découvre une nouvelle facette de moi que tu n'as pas envie d'accueillir ? Ou c'est dommage pour moi d'être pleinement moi ? Oh là là, mon réveil a sonné dans ce premier épisode. Est-ce que je vais enlever ? Non. Ce sera le naturel, le vrai. Pourtant, j'ai bien le mode avion, mais voilà, elle est à du direct et je n'ai pas envie de reprendre. Pour revenir à la notion de paradoxe, ce que j'aime profondément dans la vie, c'est la vie toute entière, avec toutes les parties de moi. J'aime profondément ce que le monde matériel offre. Donc, clairement, l'incarnation, le fait d'avoir une chair, les sensations, le concret, la vie. La nature, l'argent, les belles choses, les belles maisons. J'aime le concret, j'aime ce que le monde matériel a à m'offrir. Et j'aime aussi l'immensité du monde spirituel. Et dans cette société, on te force à choisir. Soit tu es dans la matière, dans le monde, dans la chair et tu oublies l'âme. Soit tu es dans ce qui concerne l'âme et tu méprises ce qui est matériel, ce qui est matière. Et moi, je veux les deux. Et je ne peux pas faire le choix. Ça veut dire que je veux à la fois élever mon âme, je veux être une bonne personne, je suis une bonne personne, je veux continuer à l'être. Je veux rester dans cette dynamique de faire du bien à l'autre, grandir spirituellement, me connecter à tout ce qui est, découvrir ma spiritualité, d'autres approches, la curiosité, l'acceptation, l'amour, je veux toutes ces choses. Et je ne veux pas faire une croix pour cela. Ce qui me procure du plaisir dans mon corps, dans ma vie. J'aime les belles choses, j'aime les voyages. Pour ça, il faut de l'argent. Donc j'aime l'argent et les moyens que ça me permet, et les choses que ça me permet d'obtenir, d'acquérir. Et aimer ne veut pas dire vouloir posséder. Il y a une différence aussi parce que je sais qu'il y a des personnes qui peuvent écouter les podcasts ou les émissions avec le filtre de leur croyance. Je vais vraiment faire des nuances quand je vais juger cela nécessaire. Aimer, excuse-moi, aimer ne signifie pas posséder. Il y a une différence. Et justement, j'ai envie de te dire que je vais faire une petite digression, mais pour moi, l'amour... C'est refuser de posséder. Ça veut dire que je vais prendre l'exemple de mon mari, je suis marié, je l'aime et le plus grand acte d'amour que je peux avoir envers lui, c'est d'accepter de ne pas le posséder. C'est-à-dire de l'aimer pour qui il est, qui il a envie d'être, qui il devient, être ok avec ce qu'il a envie de faire de sa vie, ses choix. Je ne suis pas là pour prendre la responsabilité. ni pour lui valider ce qu'il a à faire. Au contraire, c'est voir qui il est et comment je peux faire le choix de continuer à l'aimer, même quand il n'est pas d'accord avec moi, même quand ses choix ne seraient pas les miens. Ça s'appelle l'acceptation. Et l'acceptation, c'est la plus haute forme d'amour pour moi. C'est accepter, autoriser la personne. la chose à être, même quand elle n'est pas ce que je veux qu'elle soit. Je ne sais pas si ma phrase est intelligible ou facile à comprendre, mais pour moi, aimer, accepter, ce n'est pas posséder, mais c'est accepter que la chose soit tout ce qu'elle est, même quand elle n'est pas ce que j'ai envie qu'elle soit. Et ça passe aussi par moi-même. Ça veut dire que m'aimer, m'accepter, c'est m'autoriser à être les parties de moi. que je voulais cacher ou que je voulais réfréner parce qu'elle ne correspondait pas à l'idéal que je m'étais faite d'une version de moi. Ça veut dire que le jour où j'éprouve de la jalousie, au lieu de me dire « je vais prier pour que ça parte, il faut que ça parte, il faut que ça parte » , non. Ok, tu es là, je ressens ça. Pourquoi tu ressens ça, Faitesia ? Qu'est-ce qui te dérange ? Qu'est-ce que tu veux que tu n'as pas ? Qu'est-ce que tu ne notes pas être qui fait que tu jalouses à ce moment-là ? La tristesse quand elle est là, la peur, la colère, tout ce que je suis, toutes les émotions qui traversent mon corps, je choisis de les aimer, de les accepter. Et justement, c'est quand tu acceptes et que tu aimes que tu peux te libérer. Tout simplement, vraiment. Et moi, je choisis les deux. Le monde réel dans lequel je vis, mais également le monde spirituel. Je choisis l'amour, l'intelligence et le divin dans tout ce que je fais. y compris dans mon business. Et quand je parle du divin, je parle aussi de moi, sacré paradoxe. Je suis convaincue que l'être humain fait partie d'un tout. Ce tout fait partie de ce qu'on appelle la divinité. Et en fait, je crois vraiment que mes cellules sont sacrées. Tout ce que je suis est divin. Et il n'y a pas d'affrontement, il n'y a pas de problème. Entre mes cellules, parce qu'elles ont été créées, divinement créées pour être ensemble, pour cohabiter. Certaines ont été créées pour prendre plus d'espace, d'autres pour se reposer et intervenir à certains moments, comme la peur, comme mécanisme de défense. Ça a été créé pour me protéger. Ce n'est pas à elle de décider, mais elle a été créée pour un but et je dois l'accepter. Tu vois ce que je veux dire ? Et quand je travaille dans mon entreprise, dans mon business, je choisis toujours l'amour avec qui j'ai envie de travailler. Quelles sont les collaborations qui sont efficaces ? Comment je veux faire rentrer l'argent ? Avec quelle intention ? L'intelligence, ok. Quel est le plan d'action ? La stratégie, la structure ? J'adore tout ce qui est logique. Et ça ne s'oppose pas avec le fait d'être profondément une nana qui aime l'amour. J'aime tout ce qui est logique, tout ce qui est concret. J'aime les stratégies, j'aime la philosophie, j'aime la science. Et j'aime tout ce qui est divin. Et dans ma tête ? Ça ne s'oppose pas. En fait, il y a plein de choses dans ma tête qui ne s'opposent pas. Comme par exemple le beau et le moche. Pour moi, ça ne s'oppose pas. Il y a du beau et une échelle, si tu veux, de beau en fait. Ça veut dire que je ne vois pas forcément les choses de façon verticale, du plus petit au plus grand, je les vois de façon horizontale en fait, avec une belle palette de couleurs. Et c'est en ce sens que je vois la vie et ça peut être pour certains un paradoxe. Attends, tu es féministe, mais tu adores Lil Wayne ? Ouais. Et les deux fonctionnent chez moi. Ça marche très bien. Et clairement, oser être moi, Ça n'a pas été un chemin simple, parce que quand j'ai commencé à me poser des questions, à vouloir sortir des cases, je me suis heurtée à une sorte de petite voix qui me disait « qui es-tu pour penser par toi-même ? » Et je te repose la question à toi aussi, « qui es-tu pour oser penser par toi-même ? » Ça a l'air absurde comme ça, tu dis « je suis moi » , mais en fait, tu le verras, c'est un phénomène beaucoup plus grand que tu ne le penses. C'est un acte beaucoup plus grand que d'accepter de penser par toi-même. Parce que quand tu penses par toi-même, certains vont penser que tu rejettes ce qu'elles sont. Ces personnes vont penser autour de toi qu'en pensant par toi-même, tu rejettes ce qu'elles sont. Parce que ces personnes, tout comme toi, tout comme moi, s'associent à leur croyance. Et quand ta croyance deviendra différente, et peu importe, ça peut être sur la spiritualité, sur le business, sur les relations amicales, sur la nourriture, sur la politique, sur le football. Quand ta croyance sera différente de l'autre, L'image que l'autre va te renvoyer, mais qui as-tu pour penser par toi-même ? Ça veut dire qu'il y a des personnes, et j'ai fait partie de ces personnes, qui veulent prendre la responsabilité de ce qui serait bien pour l'autre. C'est pour ça que j'ai vraiment du mal, avec certaines croyances. Ou tu as des personnes qui disent, je vais aller sauver les autres. Donc en fait, tu estimes savoir mieux que l'autre ce qui est mieux pour lui par rapport à tes propres croyances. Oui, Ali, vraiment. Et franchement, je l'ai vu, ce phénomène où plus tu refuses les dogmes, les pensées, les croyances imposées, plus on t'efface. Et on te retire même le droit à la célébration. Je veux te célébrer alors que tu ne penses pas comme moi. Par contre, rejoins un club de lecture. Ce club de lecture va t'accueillir. « Ouah, c'est génial, tu aimes lire comme nous, on est pareil ! » Et un jour, lève-toi et dis « En fait, je crois que je n'aime pas lire. » « Non, mais je crois que ça me saoule. » On va te regarder en mode « Mais pourquoi ? » Tu ne seras pas célébré en mode « Ok, on est content que tu aies pu arriver à ce raisonnement-là. Va dans le club qui est mieux pour toi. » On va te dire « Non, tu fais notre choix, donc tu nous rejettes. » Alors que ça n'a rien à voir. Penser par soi-même, avoir ses propres croyances, ce n'est pas rejeter l'autre. Deux vérités peuvent coexister. Deux façons de voir le monde peuvent exister. Deux angles, trois angles, quatre angles. de vues peuvent exister. Et si tu restes tout le temps figé dans ton point de vue, à la même place, tu ne verras toujours qu'une seule version, qu'une seule partie de l'histoire, de la carte. Est-ce que tu me suis ? C'est vrai que cet épisode, il a une orientation donnée. Je m'autorise des digressions parce que je veux vraiment que ça rentre dans ma tête, dans mon univers, avant qu'on passe sur des sujets business, entrepreneuriat, tout ça. Mais tu comprendras aussi ma façon de concevoir le business, comment je vis aujourd'hui mon quotidien en tant que femme, maman, entrepreneur qui a décidé de ne pas courir et de construire sa façon de faire. Et ça lui rapporte. En vrai, ça marche. Et on t'apprend depuis petit que penser autrement, c'est t'exclure. Tu pourras peut-être essayer de faire un effort. Et alors que beaucoup choisissent de rester dans la ligne de jouer le jeu. Même s'ils sont prêts à ce moment-là, ces autres, d'étouffer leurs attentes, moi j'ai choisi d'accepter parfois une solitude libératrice. J'ai fait un vide autour de moi, il y a quelques années de cela, quand j'ai décidé que je voulais essayer différemment. Je ne disais pas que je savais que la croyance dans laquelle j'étais était fausse, parce que je ne peux pas me permettre de dire ça, de dire à l'autre ta croyance est fausse, que je le pense ou pas. Je ne peux pas. Parce qu'en fait, ce n'est pas parce que j'ai ma lecture, j'ai une sorte de ressenti par rapport à ce qui se passe, j'ai des faits qui se déroulent dans ma vie, mais les faits prennent en compte tellement de spécificités qui relèvent de ma personne que je ne peux pas venir te dire ton truc n'est pas bon. Par contre, je peux venir te dire ce n'est pas fait pour moi et je préfère m'éloigner. Et quand tu prends cette décision, tu ne rejettes pas l'autre, mais naturellement, l'autre va rester avec ceux et celles qui lui ressemblent et qui pensent de la même façon. toi, tu vas même créer une sorte de désordre dans l'esprit de l'autre, parce qu'en étant toi, l'autre se sentira remis en question dans ce qu'il ou elle est. Ce n'est pas le but du jeu, mais malheureusement, la société aujourd'hui est construite comme ça. Penser, exister pleinement, être soi, en vrai, c'est un acte de courage. Et ça commence à être célébré, encouragé, mais on le dit, mais le voir concrètement autour de moi, j'aurais jamais pensé. Que ça aurait fait un tel mouvement de vie, de choses, de relations ? que de commencer à dire, je ne suis pas d'accord, je crois que ce que j'accepte là, ça me fait du mal et il faut que je m'éloigne. Non, je ne veux pas m'éloigner de toi, mais de la chose qu'on a peut-être en commun. Mais ça ne veut pas dire qu'on n'a rien en commun, vu que la chose, c'est une cellule. Et en fait, finalement, une cellule devient un tout quand tu décides de penser par toi-même. Mais crois-moi, ça en vaut la peine. Et je te le dis, si je pose l'écoute de ce que je ressens dans mon corps actuellement, il n'y a que... Du bonheur, du bonheur profond. Pas une euphorie, genre j'ai envie de rire. Mais je me sens bien. Je me sens bien dans ma chambre, de là où j'enregistre. Je me sens bien dans ma vie. Je me sens bien les pieds sur terre. Je me sens bien avec ma tête toujours posée près de la lune. Je me sens bien. Et crois-moi, ce combat d'amour en vaut la peine. Je vais te parler de l'entrepreneuriat parce que ça va faire partie aussi du podcast et du thème principal du podcast. Entreprendre, c'est pour ça que je dis tout le temps, ce n'est pas que les chiffres. Parce que quand j'ai décidé d'entreprendre, c'est là où j'ai eu ce besoin de cohérence. Et je veux même utiliser un mot, congruence. C'est quand ce que tu dis et ce que tu fais sont en totale adéquation, sont en totale cohérence. C'est OK. Et quand j'ai entrepris, je me disais, il faut entreprendre, il faut être soi, être soi dans le business. Ah ben frère, si t'es toi dans ton business, il faut que tu le sois dans toute ta vie, dans toutes les sphères. On ne peut pas demander de l'authenticité et de la transparence et de l'appliquer qu'à certaines cellules de sa vie, de son corps. À mes yeux, entreprendre, c'est génial en fait parce que c'est vraiment jouer le jeu de la vie en conscience. Ça veut dire qu'entreprendre, c'est créer quelque chose et décider de mettre une action pour que la chose se réalise. Et ça, je le veux dans mon pro et dans mon perso. Ce n'est pas juste gagner de l'argent, c'est créer un monde entier, un écosystème entier. À partir de qui tu es, tu te rends compte de ce que c'est et en te le disant, là j'ai de la joie dans le corps, là j'ai de la joie dans le corps. Mettre ton énergie, on parlait de l'énergie au début, dans quelque chose qui a du sens pour toi. Non, franchement mon ami, c'est la meilleure chose que j'ai pu décider pour moi. Et je suis prête de te dire que l'entrepreneuriat, VS salariat, je déteste les oppositions. Mon monde il n'est pas binaire. Binaire ? Mon monde il n'est pas binaire. Ce n'est pas entrepreneuriat vs salariat. Tout ça, ce sont des modes de travail, des modes de fonctionnement. Et tu choisis ce qui est le plus cohérent avec ce que tu désires. Moi, dans ce que je voulais pour ma vie, perso, pro, dans tout ce que je suis, c'est le mode de travail qui colle le mieux à qui je suis. J'ai besoin de créer. J'ai besoin de créer le monde dans lequel j'évolue. Et quand j'entends des phrases du style « je veux entreprendre, mais… » En fait… Il faut que tu comprennes que tôt ou tard, tu dois faire un choix et que tout part de toi et que tu es responsable de ton bonheur. Et ce mais, si après ce mais, il n'y a rien qui te concerne, ben en fait, pourquoi mais ? Tu es responsable des choix que tu crées. Et j'avoue que passer de victime de la vie à créatrice de sa réalité, c'est un chemin carrément puissant. Créatrice de sa réalité. Ce qui m'arrive n'est pas une fatalité. Quand je reçois une amende, parce que j'ai roulé trop vite, je ne vais pas dire « Oh purée, l'État m'a envoyé une amende, je prends la responsabilité » . Si tu as fait le choix d'appuyer sur l'accélérateur ce jour-là, tu as reçu une amende, ça arrive au moment où tu ne t'y attends pas, tu vas payer ce que tu as fait et en fait c'est fini, on ferme l'histoire. Et je ne mettrai pas d'énergie à pester et à contester et à laisser courir. Et mon mari pourra vous le dire si jamais vous le rencontrez un jour ou si je l'invite dans mon podcast. Quand je reçois une amende, je la paye. Certes, ça ne me met pas en joie, mais je la paye parce que je suis responsable. Par contre, je ne suis pas responsable de trucs, les gars, je chauffe. Je chauffe, je chauffe, je chauffe. Et passer vraiment de victime de la vie à pourquoi ça m'arrive, pourquoi quand j'ai de l'argent, ça part. Non, en fait, tu crées ta réalité, tout ce qui arrive, tu peux en être la cause. Et tu as le droit d'en être la cause. Et 10 fois que mon mantra pour 2025, c'est « Je suis la cause » . Tout simplement. Je suis la cause. C'est aussi faire un deuil. Passer de victime à créatrice, c'est laisser partir, laisser se noyer, se reposer, s'endormir. La partie de toi qui attend réparation. Réparation de l'extérieur. Telle chose m'a blessée. J'attends une réparation. Une réparation. J'attends que l'autre puisse venir me dire « j'ai conscience que mes mots et mes comportements ont été durs pour toi, mais à ce moment-là, c'est tout ce que j'avais » . Et ça, je pourrais l'entendre, et des fois, il m'arrive encore de le vouloir, de l'attendre, de le rêver, que les environnements où je me suis sentie mal viennent me dire « je veux prendre ma part de responsabilité » . Mais c'est un deuil que je choisis de faire jour après jour, et à chaque fois que ça me fait mal. Je choisis de faire à nouveau ce deuil, de laisser partir la partie de moi qui attend réparation en lui donnant de l'amour, en lui donnant de la responsabilité et du choix. Tu as le droit d'aller bien. Tu as le droit d'aller bien avant même ou sans même qu'il y ait réparation venant de l'extérieur. Tu peux te réparer de l'intérieur. Du coup, on va essayer de conclure ce premier épisode. Les autres, je ne sais pas s'ils seront tout aussi longs, mais on va essayer de le conclure par cela. Alors, pourquoi ce podcast s'appelle Sacré Paradoxe ? C'est avec tout ce que je te dis là, c'est parce que je suis un paradoxe vivant. Je crois en l'intuition, mais j'aime aussi les choses hyper structurées. Je chéris la douceur, mais je vis avec intensité. Parfois, je suis une furie, mais vraiment, trop d'énergie. Il faut y aller, je fonce, je fonce, je veux ça. Je suis celle qui embrasse le mystère du monde, de la spiritualité, ce que je sais, ce que je ne sais pas encore, ce que je vois, ce qui n'est pas visible. Et j'aime aussi tout ce qui est concret, tout ce que je peux construire. Quand je sais qu'en prenant ma voiture à un point et en mettant le GPS, j'arriverai à l'autre point, j'aime ça aussi. Même si, tu vois, on ne sait jamais finalement. Ce podcast, ce sera vraiment l'expression totale de qui je suis. Un mélange de tout, sans que j'ai à choisir. La partie de moi qui opérera le jour où je poserai le micro pour enregistrer l'épisode 73, ce sera elle qui sera là et on va l'accueillir, on va la découvrir et je vais l'accueillir aussi. Parce qu'il est temps, vraiment, d'être tout ce que nous sommes. Vraiment, et je te le dis à toi aussi, j'espère que ça peut t'inspirer, qu'il y a des choses là-dedans qui peuvent t'aider. Tu as le droit, et bien plus que le droit, tu as la capacité, le pouvoir, la puissance d'être tout ce que tu veux être. Et faire des choix pour être plus près de toi, plus toi, dans une dynamique d'être qui tu as envie d'être. Oui, d'accord, il y aura peut-être des muins qui vont s'effondrer, mais il y a des fleurs qui vont pousser dans ton jardin. Elles seront tellement belles, tellement magnifiques, délicieuses que tu te diras. Je n'aurais pas pu passer cette vie sans voir ça de mes yeux, sans ressentir ça dans mon corps. Donc aujourd'hui, Sacré Paradoxe parlera de spiritualité, de business, de famille, d'identité. Parce qu'il est temps d'arrêter de compartimenter nos vies. Et ça, je le fais dans les coachings que je fais. Tu as mon Insta dans la description de ce podcast. Je travaille avec des entrepreneurs, des personnes qui veulent se lancer. Et souvent, les personnes veulent compartimenter. Ouais, bon, pro, mon perso, j'ai aussi utilisé ces termes. Mais moi, je mélange tout. On part de toi. On part de toi, de qui tu es, sans ton masque, pour construire l'entreprise que tu veux créer. Donc, vraiment, si tu te reconnais dans ces sujets, dans cet iraillement, dans ces joies, dans ce bonheur, dans tout ça, dans cette envie de créer un chemin qui t'appartient vraiment, bienvenue. Bienvenue dans mon podcast. Je parle avec mon cœur. On fera les choses comme on le sent, ce sera spontané, ce sera naturel et sacré paradoxe. Allez, à très vite.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il t'a inspiré, fait réfléchir ou tout simplement fait passer un bon moment. Si c'est le cas, tu peux le faire découvrir à notre esprit créatif comme toi en laissant 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et un petit avis, à bientôt. Merci

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