Écrire, c’est parfois survivre.
Quand les mots se dérobent, quand la douleur fige la pensée, l’écriture devient un refuge. Un
espace. Un souffle.
Car les traumas laissent des silences. Des blancs dans la mémoire, des coupures dans le fil de soi. Ils
immobilisent la pensée, empêchent parfois de sentir, de comprendre, d’avancer.
Et pourtant. Un mot, puis un autre. Une phrase griffonnée dans un carnet. Une tentative maladroite
de dire l’indicible. Peu à peu, une forme se dessine. Une structure. Une voix.
L’écriture n’efface pas les blessures. Mais elle les accueille. Elle les contient, les transforme. Elle
aide à mettre de l’ordre dans le chaos, à nommer pour ne plus être noyé, à relier pour ne plus être
seul.
C’est de ce pouvoir-là dont nous parlons aujourd’hui. Celui de la littérature, non pas comme un art
réservé à quelques-uns, mais comme une nécessité humaine, un outil de réparation.
Mon invitée du jour est docteure en psychopathologie, psychologue clinicienne et écrivaine. Elle a
fondé les premiers ateliers d’écriture thérapeutique à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, et elle explore
depuis des années la puissance de l’écriture dans les contextes les plus extrêmes, notamment celui
de la guerre.
Dans son livre L’écriture qui guérit, paru aux éditions Odile Jacob en janvier 2025, elle nous invite
à écouter autrement, à écrire autrement, à penser autrement.
J’ai la grande joie d’accueillir aujourd’hui, dans Sacrément Beau, Nayla Chidiac.
Pour vous inscrire à ma newsletter bimensuelle, et recevoir mes pensées partagées et les actualités du podcast Sacrément Beau : https://penseespartagees.kessel.media/posts
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.