Speaker #0Safe Club, c'est LE podcast par les femmes, pour les femmes. Parce qu'on mérite toutes d'avoir un endroit où se sentir enfin comprise, écoutée et soutenue. Confidence entre copines, témoignages d'expertes, ici on y parle vrai, sans tabou, de tout ce que l'on vit au quotidien. Moi, c'est Mélissa, anciennement orthophoniste, et après avoir traversé un burn-out et la dépression, j'ai décidé de troquer les bilans cognitifs contre le micro, avec une mission. Aidez les femmes à se connaître, à se libérer et à oser être enfin pleinement elles-mêmes. Alors, prends ta boisson préférée, installe-toi confortablement, c'est ton moment. Hello les girls, je suis vraiment trop contente de vous retrouver aujourd'hui pour cet épisode, épisode dans lequel on va parler des antidépresseurs, et je vais donc pouvoir vous faire un retour d'expérience plutôt très complet de A à Z sur mon vécu de ce type de traitement. Alors pour vous dire la vérité, j'avais enregistré déjà cet épisode de podcast il y a de ça une semaine ou deux, sauf qu'entre temps, il y a pas mal de choses qui ont changé, il y a des nouvelles choses qui sont arrivées, Et donc... J'avais pas envie de vous sortir un truc qui ne correspondait plus vraiment à la réalité, et là j'ai l'impression qu'en le refaisant aujourd'hui, je vais pouvoir vous donner une vision plus globale, plus entière et authentique de l'histoire, dont je le réenregistre. Avant de rentrer dans le vif du sujet, j'avais quand même envie de te partager 2-3 informations. La première c'est que ça y est, tu le sais, je t'apprends rien, c'est la rentrée aujourd'hui, et du coup on démarre une nouvelle saison du podcast, et qui dit nouvelle saison, dit une petite nouveauté. donc j'ai décidé en plus des épisodes solo que j'essaierai de faire un petit peu plus régulièrement et des interviews avec toujours des invités extrêmement inspirantes et vraiment cool j'ai décidé de proposer en plus un format un petit peu différent que je publierai également sur Youtube donc ce sera un contenu vidéo, je sais pas encore si je le mettrai en vidéo sur la plateforme de podcast ou si ce sera uniquement en audio sur le podcast et en vidéo sur Youtube Mais ce sera un contenu assez différent où j'aurai également une invitée. Mais cette fois-ci, plutôt que de le faire sous le format d'une interview, ce sera vraiment un format conversation entre copines, un format débat et filmé. Donc vous pourrez voir nos petites têtes. Et on va parler de sujets, par exemple ça va être du vécu des addictions dans nos familles, de comment on s'est construit avec ça. Ça va être aussi parler du TDAH et de tout ce que ça implique dans notre quotidien. parler également de nos histoires d'amour qui ont pu être laborieuses, parfois toxiques, malsaines. Bref, cette fois-ci, je ne serai pas seulement là pour poser des questions, mais aussi pour partager mon expérience, mon vécu, et discuter tout simplement comme si on était autour d'une table avec un café ou un verre de vin, au choix, avec une copine et où on s'échange nos histoires de vie. Donc ce sera de temps en temps, je ne sais pas encore à quel rythme, mais vous retrouverez ça très bientôt. La deuxième petite information, c'est que je vous donne désormais la possibilité à vous, toi, qui écoute le podcast, de venir également prendre la parole s'il y a un sujet qui te tient à cœur, un sujet que tu aimerais aborder avec moi pour toutes celles qui nous écoutent. Le lien dans la description te permettra de t'inscrire, de raconter en quelques lignes l'histoire que tu aimerais partager au micro. J'espère que ça te fait plaisir, j'ai vraiment envie de vous donner encore plus la parole. Et dernière petite information, après promis, on rentre dans le vif du sujet des antidépresseurs. Je sais pas vous, mais moi la rentrée ça a tendance à vraiment me crisper, ça me stresse. Pourtant j'ai toujours été la meuf qui adorait les fournitures scolaires, les trucs qui sont tout bien rangés, tout bien propres. J'étais une meuf qui adorait l'école et tout. Mais je sais pas, je trouve que maintenant il y a un côté hyper stressant, hyper surstimulant, avec une charge mentale de ouf, plein de choses à penser. Et puis surtout sur les réseaux, si tu consommes aussi comme moi les réseaux sociaux, on voit plein de contenus de nouveaux objectifs. Merci. back to basics avec la rentrée, les nouvelles habitudes à prendre et je trouve que voilà c'est des nouvelles injonctions à chaque fois et c'est trop en fait, moi perso ça me file de l'urticaire rien que de voir ça autour de moi et donc pour faire le contre-pied de tout ça et bien moi j'ai choisi de créer un challenge qui s'intitule slow september c'est un petit challenge 100% gratuit de 30 jours pour le mois de septembre qui va te permettre d'intégrer de nouvelles habitudes dans ton quotidien pour prendre soin de toi, de ta santé mentale et surtout de réguler ton système nerveux. C'est un challenge extrêmement simple, concis, efficace et très concret. Il commence dès aujourd'hui mais tu peux nous rejoindre en cours de route, il n'y a aucun problème. Donc pareil, je te mets le lien dans la description et tu pourras t'inscrire si jamais tu souhaites nous rejoindre. A l'heure où je te parle, il y a déjà 26 meufs qui ont rejoint le challenge, je suis trop heureuse. Et si toi aussi tu as envie de changer l'énergie surstimulante de ce mois de septembre et de vivre le mois de septembre le plus pép... pouces de ta life, et bien écoute tu n'as qu'à rejoindre le lien et rejoindre le challenge. Et bien sûr, si tu apprécies le podcast, je t'invite tout de suite à mettre pause à l'épisode et à t'abonner sur la plateforme de ton choix, à laisser une évaluation, un commentaire et pourquoi pas à le repartager parce que c'est grâce à tes petites actions comme ça que ce podcast prend de l'ampleur, qu'il est de plus en plus diffusé et écouté. Et donc grâce à toi, il y a de nouvelles meufs qui vont pouvoir découvrir cet endroit et se faire du bien. Maintenant que je t'ai donné toutes ces informations, j'en reviens au sujet principal, à savoir les antidépresseurs. Comme tu as pu le voir dans le titre de cet épisode, ça y est, j'ai arrêté les antidépresseurs. J'ai eu du mal à réaliser à quel point c'était un truc de fou. C'est vrai que c'est un truc dont j'ai déjà parlé, c'est qu'on a tendance toujours à se souvenir très clairement du moment où ça a commencé à aller mal, du moment où on s'est effondré. et on espère à chaque fois dans ces moments-là que bientôt ça ira mieux. On s'accroche à cet espoir-là. Mais finalement, ce qui est un petit peu traître, c'est qu'on ne se rappelle pas du jour où réellement ça a commencé à aller mieux. Parce qu'en fait, c'est insidieux, c'est lent. Finalement, on se rend compte qu'il y a moins en moins de creux de vagues, ou que les creux de vagues sont de moins en moins intenses. Et petit à petit, ça commence à disparaître. Et en fait, on ne s'en est pas vraiment rendu compte. En tout cas, moi, ça a été mon cas. Et c'est vrai que j'ai du mal à réaliser que c'est une putain de victoire d'arrêter les antidépresseurs et d'en être arrivée là aujourd'hui. J'ai vraiment du mal à réaliser. Mais du coup, à travers cet épisode, j'ai aussi envie de me célébrer, j'ai aussi envie de célébrer cette réussite, cette victoire. Même si, attention, ça ne veut absolument pas dire que prendre un traitement d'antidépresseurs, d'anxiolithiques ou quelques traitements qu'ils soient, c'est un échec, pas du tout. Mais c'est vrai que j'ai eu tellement peur pendant longtemps, je me suis tellement convaincue pendant longtemps que j'allais devoir le prendre toute ma vie, que je le vis vraiment comme une réussite, mais comme je te disais, j'ai du mal à réaliser. Donc en faisant cet épisode, c'est aussi un moyen pour moi de marquer ce moment d'une pierre blanche et puis de le célébrer un petit peu. Je vais brièvement revenir sur le moment où j'ai démarré les antidépresseurs, sur comment ça s'est passé, sur pourquoi je les ai démarrés. J'en avais fait un épisode le 27 mai 2024 que tu retrouveras sur le podcast, si jamais ça t'intéresse, comme ça tu auras plus d'informations. Mais en gros, j'ai démarré les antidépresseurs il y a deux ans et demi de ça. Vraiment, c'était un truc que je voulais pas du tout prendre. J'avais vu dans ma famille plus jeune ma mère prendre des antidépresseurs et vraiment ça ne lui avait pas réussi du tout. Donc concrètement, je m'étais dit jamais je prendrais ça. Et finalement, je suis arrivée à un moment où de toute façon, je ne fonctionnais plus du tout, où je ne m'en sortais pas seule. Et donc, évidemment, je l'ai vécu comme un échec parce que je me disais que j'aurais dû m'en sortir toute seule. Et c'est quand même fou à quel point il y a une différence, je trouve, dès qu'il s'agit de santé mentale. C'est-à-dire que quelqu'un, je vais prendre vraiment le cas extrême, quelqu'un qui a un cancer ou plus simplement quelqu'un qui a une entorse ou qui s'est cassé la cheville. c'est deux cas de figure où les personnes ne vont jamais se dire non mais prendre un traitement c'est un échec me faire plâtrer et avoir des béquilles c'est un échec ou prendre la chimiothérapie c'est un échec parce que je ne m'en sors pas seule c'est vraiment typique je trouve de tout ce qui se passe dans la santé mentale c'est qu'en fait on a l'impression que prendre le traitement c'est s'aider à la facilité et qu'on ne devrait pas avoir à prendre un traitement qu'on ne devrait pas avoir à se soigner et que si on en prend un c'est qu'on est faible Je ne sais pas pourquoi on a... À ce point-là, des difficultés à se soigner et à prendre le traitement nécessaire quand il s'agit de santé mentale, là où on se pose beaucoup moins la question quand il s'agit de santé physique. Donc je l'ai très mal vécu au début, j'avais vraiment l'impression que j'aurais dû m'en sortir seule. J'ai été très bien accompagnée par ma généraliste, ma psychologue et puis également mon psychiatre, qui tous les trois de concert m'ont accompagnée tout doucement vers des antidépresseurs. Donc j'ai démarré au début avec du Brintelix à très faible dosage, je crois que j'étais à 5 mg. Et puis au fur et à mesure, on a basculé sur la Sertraline, parce que tout simplement le Brintelix ne portait pas vraiment d'effet. J'avais pas d'effet indésirable particulier, mais simplement mes symptômes qui étaient l'apathie, c'est-à-dire vraiment le vide intersidéral, l'envie de rien, l'énergie de rien, tout ça, ça s'améliorait pas. J'étais toujours aussi mal, j'étais toujours autant au fond de la dépression. Donc le psychiatre a introduit la sertraline. On a d'abord été à 50 mg puis ensuite on est passé à 75 mg et j'ai dû rester à 75 mg je dirais un an et demi. peut-être un peu plus, j'ai plus les dates exactes en tête. J'ai eu plutôt de la chance de ne pas avoir à tester 3 ou 4 molécules différentes et de ne pas avoir d'effet secondaire particulier. Je sais, en lisant vos témoignages et en échangeant avec vous, que c'est une chance parce qu'il y en a beaucoup d'entre vous qui doivent avoir un peu cette étape pénible de passer d'une molécule à une autre avec toujours des effets secondaires. Moi, c'est vrai que ça n'a pas été le cas et je m'estime plutôt chanceuse pour le coup. Le souvenir que j'en ai, c'est les 3-4 premières semaines d'introduction du traitement, où effectivement c'est très dur, on a l'impression d'avoir un éléphant qui est allongé sur nous en permanence, où en fait c'est des symptômes de dépression, mais multipliés par 10. Et effectivement en cette étape-là, je m'en souviens très bien. Maintenant, je n'ai pas eu spécialement d'effets secondaires, les seuls que j'ai pu constater, c'était des rêves très agités. où je faisais des cauchemars, alors rien de gore, mais à chaque fois des trucs qui étaient stressants, où je devais chercher des infos, où j'oubliais des choses. En tout cas, voilà, c'était toujours stressant. Et la particularité, c'était que quand je me réveillais le matin, je ne savais pas si c'était quelque chose qui s'était réellement produit ou si ça s'était juste passé dans mon rêve. Et du coup, je restais, je me souviens, c'était très particulier, toute la journée dans cette espèce d'entre-deux. de je sais plus ce qui fait partie de la réalité ou pas. Donc c'était très particulier, et puis c'est toujours ce qui est compliqué avec ce genre de choses, c'est que ça s'installe un peu insidieusement, et parfois on a un peu du mal à faire le rapprochement avec le traitement antidépresseur. C'est pour ça que c'est important d'être vraiment suivi très très régulièrement par son médecin. Moi je la voyais vraiment tous les mois, et je parlais de ça, et c'est elle qui faisait le lien avec le traitement. je prenais au départ les antidépresseurs le soir, on les a basculés le matin et effectivement au fur et à mesure ce type de symptômes a disparu. Mais grosso modo je dirais que c'est à peu près tout les effets secondaires que j'ai eu. Ou peut-être que c'est plutôt que les bénéfices que j'en tirais étaient tellement supérieurs aux effets secondaires que je pouvais avoir qu'en fait je ne me rendais pas vraiment compte qu'il y avait des effets plus néfastes. Et je vais vous parler de ça, je vais vous parler de cette balance qu'on utilise énormément en pharmacologie, c'est-à-dire la balance bénéfice-risque. Et tant que les bénéfices qu'on tire d'un traitement sont supérieurs aux risques, ou en tout cas aux effets néfastes qu'on va ressentir, en fait c'est gagné, on va conserver le traitement, parce que la balance penche plutôt du bon côté. Et pour mon cas, ça a été le cas très longtemps, jusqu'au moment où au fur et à mesure j'ai commencé à constater de plus en plus d'effets indésirables. Et du coup je ne sais pas dire s'ils étaient là depuis le début, mais que juste je ne m'en rendais pas compte. Parce que j'étais occupée à survivre et que j'étais sur d'autres sujets. Et que finalement, je tirais beaucoup de bénéfices par ailleurs. Parce que je sentais que ça allait mieux, que l'énergie revenait. Mais voilà, en tout cas, au fur et à mesure, j'ai commencé à constater des effets secondaires qui se sont manifestés, dont j'ai pris conscience. Le plus important, je dirais, c'est la prise de poids. Et pareil, je ne sais pas dire si j'ai pris du poids. de façon très insidieuse tout au long du traitement ou si c'est vraiment ces 6 derniers mois où ça s'est accéléré je ne peux pas le dire parce qu'en fait pendant toute la durée de ma dépression j'ai arrêté de me regarder j'ai arrêté de m'habiller de me poser des questions sur mon apparence physique donc en fait je ne me suis pas vue grossir et je n'ai pas l'impression que les médecins qui m'encadraient m'aient fait la remarque ou voilà, que ça a été un sujet à un moment donné Merci. J'ai commencé à m'en rendre compte plutôt ces 6-9 derniers mois où j'ai remarqué qu'en fait oui c'est vrai, je m'habillais tout le temps dans un jogging. Quand je mettais un pantalon j'étais vraiment très très mal dedans puis j'arrivais quasiment plus à les fermer. Et puis j'ai commencé à me regarder dans le miroir, à voir que mon corps avait changé. Et donc je suis remontée sur une balance et effectivement là ça a été extrêmement difficile parce que j'ai pris 15 kilos avec les antidépresseurs. Et c'est un petit peu délicat pour moi de vous parler de ce sujet-là, parce que je sais, et ce n'est pas du tout une critique vis-à-vis des personnes qui ressentent ça, mais je sais qu'on est nombreuses, je vais parler aux féminins parce que ça touche beaucoup les femmes, on est nombreuses à refuser ce traitement antidépresseur parce qu'on sait que l'un des effets secondaires les plus fréquents, ça va être la prise de poids. Et on est tellement... matrixée dans la société aussi à devoir rester mince, à devoir conserver une certaine apparence physique que bah ouais on se dit non je vais pas prendre un traitement qui va me faire prendre du poids c'est juste pas possible et on sait aussi à quel point la prise de poids, l'apparence physique peut avoir un impact sur notre santé mentale donc évidemment c'est un sujet c'est clairement un sujet moi j'avais peur c'est clair au début en prenant le traitement mais en fait j'allais tellement mal que c'était pas Ça n'avait pas assez de place pour que ce soit vraiment un sujet. Donc c'est difficile pour moi de vous dire effectivement que j'ai pris 15 kilos parce que je n'ai pas envie de dissuader des meufs qui m'écoutent à prendre ce traitement. Parce qu'en fait, je vous le dis, si c'était à refaire, je le referais. Même si actuellement, au moment où je vous parle, je suis extrêmement malheureuse dans mon corps. J'ai beaucoup de mal à me regarder. Je pleure beaucoup par rapport à mon physique. Ça a clairement un impact dans ma vie au quotidien, dans ma vie de couple, dans mon intimité, parce que j'ai du mal à m'accepter. Je sens que je vais être beaucoup plus irritable, parfois désagréable sur la défensive, parce que je ne me sens pas bien dans le corps dans lequel je suis aujourd'hui. Mais malgré tout ça, si c'était à refaire, je le referais, parce qu'en fait, sans les antidépresseurs, je pense que je ne serais pas là aujourd'hui pour vous en parler. et je suis tellement heureuse aujourd'hui de... d'avoir de l'énergie et de pouvoir me consacrer à mes projets, d'en avoir et tout simplement de retrouver ma vie, ma joie de vivre, que ouais, en fait, je le referai. Et peut-être que aussi aujourd'hui, si c'est un tel sujet et si j'en souffre autant de cette prise de poids, c'est parce qu'en fait, j'ai plus que ça, entre grosses guillemets, comme sujet à traiter parce qu'en fait, le reste va mieux. Donc maintenant, j'ai de la place pour m'inquiéter de ce sujet-là. Je ne sais pas trop si c'est le cas, en tout cas on peut aussi le voir de cette manière-là. Donc c'est l'un des effets secondaires le plus important. Ce qu'il faut prendre en compte aussi, c'est que depuis janvier de cette année, depuis janvier 2025, j'ai eu des gros problèmes au dos. J'ai une hernie discale qui m'a causé une sciatique, qui m'a empêchée de faire des activités physiques depuis janvier, qui m'a même empêchée pendant longtemps de me déplacer, de marcher, parce que j'ai eu vraiment extrêmement mal. Donc évidemment le fait de rester à la maison, de ne pas bouger, ça n'a pas du tout arrangé la prise de poids. Donc je pense que ça a énormément joué et que du fait que j'ai les antidépresseurs qui ralentissent un peu le métabolisme et qui font aussi qu'on a tendance à plus consommer gras sucré pour produire de la sérotonine, et bien je pense que ça a fait un peu un cocktail molotov si j'ai envie de dire et que ça a conditionné cette prise de poids. donc ce n'est pas que les antidépresseurs, je pense pas. Mais en tout cas, ça a commencé à devenir un sujet qui a commencé à prendre de la place, encore une fois, parce que le reste allait mieux, donc forcément j'avais plus de place pour penser à ça. Ces premiers effets secondaires, ce que j'ai remarqué ensuite, et extrêmement problématique, c'est la déshydratation. C'est un truc de fou. Le matin, quand je me réveille, je suis littéralement assoiffée. Pourtant, Ça fait 2-3 ans que je bois 2 litres d'eau par jour, vraiment tous les jours. Mais j'ai beau boire, tout au long de la journée, je me sens comme si je n'avais pas bu. Je me sens extrêmement déshydratée, j'ai soif tout le temps. Et quand je me réveille le matin après ma nuit de sommeil, franchement, le premier truc que je fais, c'est vite aller boire. Parce que vraiment, c'est une sensation très désagréable. Et donc ça se manifeste comme ça, la déshydratation. Et puis ça se manifeste aussi par la couleur de mes lèvres. Le matin au réveil, j'ai les lèvres hyper blanches, mais c'est vraiment un truc que j'ai jamais eu et ça fait très bizarre. Elles sont vraiment blanches et j'ai le visage très très gonflé. Et ça a vraiment commencé à me gêner parce que c'est inconfortable en fait. Et en parlant d'inconfort, je vous parlais de la prise de poids et ce qui va aussi avec la déshydratation, c'est la rétention d'eau. Et certes, je pense que j'ai pris du gras évidemment, mais j'ai aussi pris énormément d'eau. de rétention d'eau et donc ça se voit dans mon visage, ça se voit dans mon cou, j'ai un double menton, j'ai les bras gonflés. Vraiment je sens mon corps qui est gonflé au-delà de la prise de gras, au-delà de la prise de poids. C'est vraiment cette sensation qui est très désagréable d'avoir, oui comme je le disais, un corps gonflé. Et puis de plus en plus de symptômes digestifs, d'inconfort en fait. Donc je sens que mon foie sature totalement. Pour autant, je suis suivie par une naturopathe depuis un moment, Jennifer, que vous avez déjà entendue sur le podcast. qui est vraiment génial et qui a fait en sorte de soutenir un peu mon corps dans tout ça et dans ce que les antidépresseurs ont comme impact sur le corps, parce que forcément, ça a un impact, c'est jamais anodin. Et je crois même que c'est elle qui m'a fait remarquer ces symptômes-là en me posant des questions, etc. Et donc, ça a commencé à devenir vraiment gênant. Donc, tout ça fait que tous ces effets secondaires m'ont amenée à me demander, ok, est-ce que je n'arrêterai pas ? Et puis surtout... Au-delà des effets secondaires qui sont insuffisants pour justifier l'arrêt des antidépresseurs, c'est le fait de constater que, en fait, ça va. Je vous le dis là, vraiment, ça va. Et c'est un truc de fou de dire ça, parce que ça n'allait pas pendant tellement longtemps que je ne me suis pas rendu compte que ça allait mieux. Mais je vous parlais tout à l'heure des creux de vagues. En fait, pendant longtemps, pendant toute la durée de ma dépression, il y avait des moments euh où ça n'allait pas du tout. Et puis, des petits moments où ça allait. Mais pendant longtemps, les moments où ça n'allait pas du tout, ils prenaient 80% du temps. Et ils étaient très fréquents. C'est-à-dire que les up and down se répétaient très très rapidement. Et au fur et à mesure, sans que je m'en rende compte, les vagues ont commencé à s'espacer. Les ups ont commencé à s'espacer des downs. Et les downs ont commencé à être... de moins en moins profond. La vague, elle a commencé à être de moins en moins profonde. Et encore une fois, je vous dis ça, sur le moment, je ne m'en suis pas rendue compte. Et c'est pour ça, j'insiste, que c'est hyper important d'être suivi par des thérapeutes tout au long de votre parcours, avec la santé mentale, que ce soit la dépression ou ce genre de choses, parce qu'en fait, c'est difficile soi-même de constater les progrès, de constater les améliorations, parce qu'on est en plein dedans. Mais les autres, les thérapeutes qui vous suivent, de toute façon, ils ont tout noté et ils voient. la progression, c'est leur rôle, c'est leur métier. Donc vraiment, être suivi, c'est je pense le truc le plus fondamental là-dedans. Et donc ouais, ces moments ont commencé à être de moins en moins fréquents. Et puis, il y a aussi le truc, et ça c'est super important, ces fameux creux de vagues, ces moments où ça va moins bien. j'ai commencé à comprendre qu'il y en aurait toute la vie en fait et que c'est normal d'avoir des moments où on ne va pas bien, des moments où on va moins bien que d'autres, où on n'est plus triste, où on a moins d'énergie. Et que juste ça, ça fait partie de la vie humaine et que n'importe qui traverse ce genre de choses. Et que le fait de le traverser, ça ne fait pas de moi une dépressive constante, ça ne fait pas que je rechute, c'est juste que je suis humaine. Et le fait d'avoir de moins en moins d'appréhension de ces périodes de down, et de ne plus être là dans les moments où je vais bien agueter le prochain creux de veille, en fait tout ça, ça fait que oui, clairement, je peux dire, ça va beaucoup mieux. Et oui, clairement, mais je suis capable de vivre sans les antidépresseurs. Et ça, c'est le point suivant dans le pourquoi j'arrête. C'est que, comme je le disais, les effets secondaires sont devenus plus importants que les bénéfices. le deuxième point c'était que bah ça allait beaucoup mieux, ça va beaucoup mieux. Et le troisième point, c'est ça, c'est de ne plus avoir peur de vivre sans les antidépresseurs. Parce que pendant longtemps, et c'est pour ça que j'avais aussi peur d'introduire ce traitement, je me disais que j'allais plus pouvoir vivre sans. Et quand on a commencé à l'introduire, que j'ai vu à quel point je me sentais mieux, je me suis dit, en fait, plus jamais j'arriverais à vivre sans. Je me disais ça, et je me disais aussi que... Le jour où je devrais arrêter, si on me dit d'arrêter, en fait, c'est sûr, je vais rechuter. C'est sûr, en fait. Donc, pendant longtemps, je me suis dit que je serais incapable de vivre sans, et j'avais peur du jour où j'allais devoir arrêter. J'ai vraiment, vraiment beaucoup appréhendé ça. Sauf que, de la même manière que le reste, de façon totalement insidieuse, l'idée est venue s'immiscer de plus en plus fortement dans mon esprit que, ben, oui, j'allais arrêter les antidépresseurs, et que ça ne me faisait pas peur, en fait. que je me sentais capable de vivre sans. J'avais le sentiment que j'avais tellement fait de chemin avec ma psychologue, j'avais tellement fait de chemin avec tout ce que j'ai vécu, tout ce que j'ai parcouru, tout ce que j'ai compris de moi ces dernières années, que je me suis dit que c'est bon en fait, je suis capable de vivre sans. Et du coup, l'arrêt des antidépresseurs, on a commencé à en parler avec ma généraliste, je dirais l'année dernière, en fin d'année. peut-être courant novembre. Ça a commencé à devenir un sujet dont on parlait. Et elle, elle m'a déconseillé de le faire à ce moment-là parce qu'il y avait les fêtes de fin d'année. Et ça, je pense que c'est hyper important. Effectivement, le sevrage, vous pouvez l'aborder et c'est hyper important. Donc, les raisons qui vont vous pousser à l'aborder, c'est le fait d'aller mieux. C'est le fait d'avoir peut-être plus d'effets indésirables qui vont ressortir sur le traitement. C'est peut-être le fait aussi de ne plus en avoir peur. Et ça va être aussi, évidemment, de le faire au bon moment. Parce que parfois, on a super envie de s'en débarrasser, on a envie d'aller vite. Et c'est clairement mon cas. Je suis un peu comme ça, ou je suis même totalement comme ça, à vouloir vite. Voilà, ça y est, j'ai l'idée en tête, ça y est, il faut que ça se métallise, il faut que ça se concrétise. Mais en fait, ça ne sert à rien de vouloir aller vite avec les antidépresseurs, d'autant plus quand on les a pris sur le long cours. Il faut être stratégique, il faut choisir le bon moment pour le faire. Et donc, le bon moment, c'est déjà d'en avoir parlé à plusieurs reprises, je pense, avec les soignants qui nous encadrent. Et puis, c'est aussi d'étudier un petit peu l'environnement, d'étudier les événements. Et clairement, les arrêter avant les fêtes de fin d'année, pour moi, perso, ce n'était pas du tout le bon deal. c'était pas du tout le bon deal parce que les fêtes de fin d'année je rentre dans ma famille et j'adore ma famille même si ça a été très compliqué pendant longtemps je l'adore mais je sais que c'est des moments qui vont me prendre beaucoup d'énergie C'est des moments où potentiellement on va me poser des questions sur ma convalescence, sur ma reconversion, sur ce que je fais dans la vie et tout. Et c'est des choses qui vont beaucoup me stresser, beaucoup me mettre de la pression. Parce que j'ai tout le temps l'impression, je ne sais pas si c'est le cas, mais en tout cas c'est une impression qu'on me juge ou qu'on va se dire que je suis nulle, que je suis une profiteuse. Enfin bon, vous voyez tout ce qu'on peut se raconter. Donc ouais, clairement Noël c'est une période qui est stressante, même si j'adore cette période de fin d'année. Donc, ce n'était clairement pas le moment pour les arrêter. On a laissé passer cette période-là. Et puis, on en a reparlé en début d'année. On a vu qu'il y avait ma sciatique et tout, qui me faisait vraiment très mal, que peut-être ce n'était pas le moment. Et puis voilà, on en a parlé plusieurs fois à partir de janvier. J'en ai parlé avec ma naturopathe, ma naturopathe qui travaille de concert avec ma généraliste, mon psychiatre. qui sont au courant que je consulte une Naturo, qui sont vraiment partisans aussi de ça, parce que c'est très complémentaire. Et ça, c'est un vrai truc, c'est-à-dire les médecines parallèles, ça s'appelle les médecines complémentaires. Donc voilà, pour moi, l'un n'empêche pas l'autre, et c'est hyper important pour moi d'agir sur les deux plans. Et donc effectivement, ma Naturo, depuis janvier, prépare mon système nerveux à ce sevrage. Donc elle est venue soutenir... ma production de sérotonine, soutenir le fait que j'ai assez de fer, que j'ai assez de magnésium dans l'organisme. Voilà, donc ça a été un travail sur plusieurs mois. Donc vous voyez, c'est pas du jour au lendemain qu'on décide d'arrêter les antidépresseurs, c'est vraiment quelque chose qui se prépare. En tout cas, ça a été le cas pour moi, parce que c'est ce que mes soignants m'ont conseillé, et puis parce que aussi, effectivement, et ça s'ajoute, je prenais mes antidépresseurs depuis longtemps. Encore une fois, ça fait, je crois, deux ans et demi que je suis sous traitement antidépresseur. Donc on ne va pas venir les enlever du jour au lendemain. Comment s'est passé le sevrage des antidépresseurs ? Donc déjà, comment ça se matérialise ? Alors, je vais vous donner grosso modo un peu mon plan de sevrage, mais c'est vraiment un titre purement indicatif. Vous, pour votre sevrage, faites-le avec votre généraliste ou votre psychiatre. Chaque sevrage est différent, chaque protocole de sevrage est différent, le tout étant qu'il soit progressif. Et ça, c'est super important. Donc on est d'abord descendu. de 75 à 50 mg pendant un certain temps. Je reste volontairement floue, vous comprenez pourquoi. Et puis ensuite, je suis passée de 50 mg à 25 mg. Et puis ensuite, de 25 mg, je suis passée à toujours 25 mg, mais un jour soud sur deux. Et donc, j'ai terminé vraiment à 100% les antidépresseurs. C'était il y a deux semaines. Il y a deux semaines, je prenais mon dernier antidépresseur. Donc j'étais pas peu fière, je vous avoue, j'étais vraiment contente d'en être arrivée là, même si encore une fois, comme je vous le disais au début, je n'ai pas trop réalisé, j'avoue. Et puis j'étais très heureuse parce que tout au long de cette descente progressive, je n'ai éprouvé aucun symptôme. Mais quand je vous dis aucun symptôme, c'est vraiment aucun de chez aucun. Je n'ai pas eu de montée d'angoisse, je n'ai pas eu de variation d'énergie, etc. Je n'ai pas du tout remarqué de changement. La seule chose que j'ai remarqué, et j'ai pas fait le rapprochement, avec mon sevrage, c'est que j'ai fait une grosse crise d'endométriose comme ça ne m'était jamais arrivé sur la dernière phase de mon sevrage. Voilà, donc en fait, mon dernier cycle, j'ai fait une grosse crise d'endométriose, un SPM de l'enfer et j'avais un ventre en béton armé qui était hyper gonflé. J'avais vraiment très très mal. J'ai passé une nuit vraiment en boule à pleurer et à me dire, mon Dieu, je vais appeler les urgences, ce n'est pas possible. Et c'est la première fois que ça m'arrivait. Donc, je n'ai pas fait le rapprochement, mais effectivement, en en parlant avec mes médecins, etc., effectivement, je me rends compte que ça peut avoir un lien parce que les antidépresseurs, ils ont aussi une vertu antidouleur. Et donc, forcément, comme ils ont cette vertu-là, ils modifient la chimie cérébrale. Et ça fait que le cerveau, lui, va plus forcément produire de la même manière le nécessaire en autonomie pour... contre carré la douleur, pour produire ses propres hormones dynamisantes, pour produire ses propres hormones euphorisantes, etc. Donc effectivement, je pense que c'est vraiment lié au sevrage et que mon corps, il doit se réhabituer à produire lui-même le nécessaire. Parce qu'il n'y a plus la béquille qui est là pour le faire à sa place. Donc voilà, c'est le premier effet, je pense, que j'ai constaté. Mais avant ça, je n'avais vraiment rien remarqué de particulier. Et donc j'étais trop contente, je me disais mais waouh quoi ça y est, en fait trop bien, j'ai été tellement bien accompagnée par ma naturo, on l'a fait de façon tellement progressive avec ma médecin, que ben ouais tout va rouler comme sur des roulettes, et que le sevrage c'est bon c'est dans la poche. Et c'était comme ça que se terminait en gros l'épisode que je vous avais enregistré initialement, sur le sevrage des antidépresseurs, où je m'arrêtais sur un peu ce monde merveilleux de tout va bien. Et donc ? Là où ça a commencé à pas trop aller, c'est je dirais 2-3 jours, mais encore une fois c'est hyper insidieux, on s'en rend pas compte sur le moment, en tout cas j'ai pas fait le lien tout de suite. 2-3 jours après l'arrêt total de mes antidépresseurs, j'ai commencé à me sentir mais fatiguée, fatiguée les meufs, mais une fatigue franchement il faut l'avoir vécu pour... Pour comprendre, c'est une fatigue écrasante. Un peu vraiment comme le début où on prend les antidépresseurs. Vraiment une chape de plomb. Et puis, j'ai commencé à avoir des vertiges. Des vertiges genre la sensation que mes yeux allaient plus vite que mon corps. Hyper bizarre. C'est-à-dire dès que je tournais un peu la tête, que je tournais un peu ou que mes yeux bougeaient en fait pour suivre un truc sans forcément que ma tête ne bouge. Waouh ! Des vertiges franchement très très compliqués. Donc ça a commencé à être ça. Une baisse d'énergie, forcément, quand on est fatigué, mais là vraiment l'énergie au ras des pâquerettes. Et des nausées. Des nausées, une baisse de morale, évidemment. Surtout au début où je n'ai pas fait le rapprochement, je me suis dit mais qu'est-ce que c'est que ce bordel et qu'est-ce qui m'arrive ? J'avais les oreilles qui bourdonnaient aussi. Et je me suis dit mais mince ! Et vous voyez, j'ai toujours un peu ces pensées automatiques de mes tocs qui sont encore un peu là, même si aujourd'hui je sais... enfin voilà je ne tombe plus dedans je ne souffre plus de TOC mais il y a toujours la première pensée automatique de t'es peut-être en train de faire un AVC t'as peut-être une tumeur etc. La différence par rapport à avant c'est qu'au lieu de plonger dedans et de lui donner du crédit il y a tout de suite une deuxième pensée beaucoup plus rationnelle qui vient et qui fait taire la première. Mais voilà au début ça a été ça et puis tout d'un coup je me suis dit mais en fait est-ce que ce serait pas lié aux antidépresseurs ? Sauf que Mais ni ma généraliste, ni mon psychiatre ne m'avaient parlé de symptômes de sevrage. Vraiment, personne ne m'a prévenu qu'on pouvait ressentir des symptômes de sevrage. Alors effectivement, en en parlant avec des abonnés sur Instagram, je me suis rendu compte qu'effectivement, il y a des médecins qui n'en parlent pas parce que ça peut faire hyper peur et que du coup, ça peut freiner des personnes qui voudraient arrêter les antidépresseurs à les arrêter. Et en ça, je comprends parfaitement qu'on n'en parle pas. Maintenant, moi, je suis quelqu'un, j'ai besoin d'avoir un maximum d'informations pour savoir à quoi m'en tenir. Et je pense que si j'avais eu les infos avant, alors peut-être j'aurais somatisé, c'est tout à fait possible, mais je n'aurais pas eu ce moment de gigaflip de me dire mais what the fuck, qu'est-ce qu'il se passe ? Et ce truc de purée, en fait, je suis en train de rechuter. Ça, ça a été vraiment, ça a été ma peur panique. Et donc, effectivement, j'ai fait mes recherches sur Internet et j'ai vu que... C'était tout à fait normal, ou en tout cas tout à fait fréquent, d'avoir des symptômes de sevrage. Que les symptômes de sevrage, plus on a pris longtemps le traitement antidépresseur, plus ils vont être fréquents, plus ils ont de risques de se produire ces symptômes. Et il y a aussi le fait que quand on prend des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, telles que l'aritaline par exemple, eh bien on a beaucoup plus de risques aussi de faire face à des syndromes de sevrage. Donc moi, je Ausha à toutes les cases et donc effectivement, j'ai eu ces symptômes-là. Et je ne vous cache pas, franchement, j'ai eu peur. Je me suis dit, mais ce n'est pas possible, en fait, je rechute. Vraiment, ça a été hyper dur. Donc moralement, j'ai eu toute la semaine dernière une grosse, grosse baisse de morale où je me suis dit, waouh, ça y est, je me suis réjouie trop vite. Il va falloir que j'y retourne, il va falloir que je les reprenne. Et évidemment, je vous le disais tout à l'heure, ce n'est pas un échec de prendre des antidépresseurs, pas du tout. ça c'est le côté rationnel maintenant je vais pas être hypocrite je vais vous dire vraiment moi en étant dedans je me suis dit mon dieu mais quel échec et il y a une pote, coeur sur elle parce que je sais qu'elle écoutera cet épisode qui m'a dit en en parlant mais tu sais en fait ça se trouve dans ta vie tu vas en reprendre et c'est pas grave et elle me faisait le lien avec elle quand elle a arrêté de fumer ou le jour où elle a arrêté de fumer elle s'est pas dit ouais j'arrête et j'en prendrai plus jamais c'est ouais j'arrête mais bon Je sais déjà que ça ne va pas marcher ou que je refumerai à un moment donné. Et je ne sais pas si c'est la bonne méthode, mais j'ai trouvé intéressant cette façon de penser parce que du coup, ça fait qu'on ne se met pas la pression et qu'on accepte que parfois la rechute, ça fait partie aussi du processus. Donc je ne sais pas, moi, ça m'a fait du bien d'entendre ça. Peut-être que ça te fera du bien aussi. En tout cas, je n'ai pas l'impression d'en être là puisque maintenant, à l'heure où je te parle, et depuis 3-4 jours, ça va beaucoup mieux. J'ai beaucoup moins ces effets de sevrage. Donc voilà, je me dis que c'était transitoire, peut-être ça va revenir un petit peu, je sais pas, je reste sur mes gardes en tout cas, et puis bien sûr si ça t'intéresse, je continuerai de documenter ça, et je pense que je referai un épisode d'ici quelques mois, pour vraiment faire un retour sur l'arrêt des antidépresseurs, vraiment à mois 3, mois 4, et voir un petit peu sur le plus long cours, si les effets positifs continuent. Si au contraire, j'expérimente des effets négatifs, s'il faut les réintroduire, etc. Voilà tout ce que je voulais vous partager sur ce sujet-là, sur l'arrêt des antidépresseurs. J'espère que ça aura répondu à vos interrogations sur le sujet, parce que je sais que vous êtes nombreuses à vous poser des questions là-dessus. J'espère que ça aura pu vous donner un petit peu de beau moqueur aussi, si vous êtes dans le traitement, que vous hésitez à le prendre, que ça vous rassure. évidemment, mon but c'est pas du tout de... banaliser les antidépresseurs, mais c'est surtout pas de les diaboliser. Je pense qu'on les diabolise beaucoup trop aujourd'hui, comme si c'était un choix de facilité de prendre ce traitement-là, alors qu'en fait, c'est juste hyper courageux. Et c'est vouloir se soigner, c'est vouloir aller mieux. Est-ce qu'il ne vaut pas mieux avoir des effets pas ouf sur le corps des antidépresseurs, mais sur un certain temps, plutôt que de continuer à avoir... des idées noires en permanence et à avoir toutes nos hormones, nos neurotransmetteurs qui sont détraqués sur le long cours parce qu'on a peur de prendre des antidépresseurs. Franchement, qu'est-ce qui est le pire pour l'organisme ? Franchement, je pense qu'on a la réponse. Et si jamais vous êtes au stade aussi de vous interroger sur l'arrêt des antidépresseurs, j'espère que ça aura pu vous importer des informations. Et si jamais vous avez envie de compléter aussi, d'apporter d'autres informations qui peut-être pourront en aider certaines, et bien surtout, n'hésitez pas. à le mettre dans les commentaires ou à m'envoyer un message sur Instagram. Vraiment, ce sera avec plaisir. Et vous le savez ici, le but, c'est qu'on s'entraide. Je n'ai pas la science infuse. Je ne suis pas mieux que vous. Je ne sais pas plus que vous. Je fais mes expériences. Je fais mes recherches. Et je vous les partage. Et je pense que plus on est nombreux à le faire, plus on se sent représenté et plus on se sent soutenu. Voilà, je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. J'espère vraiment que cet épisode vous aura plu, qu'il vous aura apporté des réponses, qu'il vous aura donné un peu de baume au cœur. On se retrouve la semaine prochaine avec une interview, vous allez voir qui va être méga intéressante, j'ai vraiment trop hâte de vous la sortir. Vous avez été nombreuses à me poser des questions sur cette thématique, donc j'ai hâte de vous sortir cet épisode. Il y en a plein d'autres à venir, je suis ravie de partir sur une nouvelle saison avec vous. Et encore une fois, si vous aussi vous avez envie de prendre la parole et de témoigner, n'hésitez pas à cliquer sur le lien qui est dans la description pour me partager votre histoire. Et en attendant, je vous souhaite une excellente journée, une excellente semaine. Prenez bien soin de vous. C'est la fin de cet épisode. Je vous remercie infiniment de l'avoir écouté. Si jamais cet épisode de podcast vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire, une évaluation et bien sûr à vous abonner au podcast et à le partager autour de vous. On se retrouve la semaine prochaine, lundi matin à 7h comme chaque semaine. Et en attendant, n'hésitez pas à me rejoindre sur le compte Instagram. Safe Club, pour suivre toutes mes aventures. Big up à vous !