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Episode 16 : La fraternité, une valeur essentielle en Islam cover
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Sakin Call : Journal d'une libraire

Episode 16 : La fraternité, une valeur essentielle en Islam

Episode 16 : La fraternité, une valeur essentielle en Islam

24min |14/03/2025
Play
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Sakin Call : Journal d'une libraire

Episode 16 : La fraternité, une valeur essentielle en Islam

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24min |14/03/2025
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Description

Aujourd'hui, on plonge au cœur de l'une des valeurs fondamentales de l'Islam : la fraternité . En ce mois béni de Ramadan , c'est le moment idéal pour renforcer nos liens, soutenir nos frères et sœurs en Allah et comprendre comment l'Islam place la fraternité au centre de notre foi.


Dans cet épisode, on aborde :

🤍 Pourquoi la fraternité est une valeur clé en Islam
🤍 Comment équilibrer notre culture du partage avec l'individualisme de la société actuelle
🤍 Pourquoi la diversité est une richesse et comment l'utiliser pour nous unir plutôt que nous diviser
🤍 Le vrai succès aux yeux d'Allah : être utile aux autres et œuvrer pour le bien "Les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres." 🤲


Dans un monde où l'on met souvent en avant le "chacun pour soi", revenons aux bases de l'entraide, du soutien et de l'amour pour nos frères et sœurs . Cet épisode va, je l'espère, te donner un nouveau regard sur la fraternité et t'encourager à créer du lien, pardonner et œuvrer ensemble vers le bien.


Je suis Selma, fondatrice de la librairie Sakin, la librairie musulmane qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Abonne-toi à mes réseaux sociaux pour plus de conseils !


Liens utiles :

Cagnotte dont j'ai parlé dans l'épisode : https://www.helloasso.com/associations/world-charity/collectes/cadeau-pour-notre-regrete-haress

Tu peux me suivre sur les réseaux sociaux et retrouver toutes les infos de la librairie musulmane Sakin ici : https://www.librairiesakin.fr/nous-contacter-librairie-sakin/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Sakin Call, le podcast qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Je suis Selma, la fondatrice de la librairie musulmane Sakin et aujourd'hui on se retrouve pendant ce mois béni du Ramadan pour parler de fraternité. Je trouve que c'est vraiment le mois pour aborder ce sujet. Dans un premier temps, j'espère que tu vas bien ainsi que toute ta famille et que ce Ramadan se passe bien Inch'Allah. Le premier tiers est déjà fini, on est pratiquement à la moitié là, je sais pas, je vais poster quand cet épisode ? Vraiment demain, donc oui, la moitié est là. Alors, profite un maximum et ne culpabilise pas parce que tu n'as pas fait tout ce que tu voulais. Ne te compare pas à ce que tu vois sur les réseaux sociaux. Tu fais de ton mieux et c'est ce qui compte. On néglige parfois ce point, mais invoque Allah pour qu'il te facilite tes actes d'adoration. Fais un bilan et vois aussi ce que tu as accompli pour être fier de toi et continuer d'avancer. Parce qu'en fait, plus tu vas te rabaisser, plus tu vas te dire... Ah mais j'ai pas fait ci, j'ai pas fait ça. Tu vas rester focalisé là-dessus et ça va te démotiver plus qu'autre chose. Sinon je m'excuse pour ma voix toujours enrhumée. Je crois que ça fait trois siècles et demi que je suis enrhumée mais c'est pas grave. Marfi ratou dounou bin sha'allah. Sur ce, revenons au sujet principal. La fraternité. On fait des halaqas avec des amis et c'est un des sujets qu'une de mes amies avait traité. J'avais trop aimé mais vraiment. C'est un sujet qui me tient beaucoup à cœur. La fraternité c'est l'une des valeurs les plus importantes de l'islam. Elle détient une place majeure et même... essentiels dans notre religion. Ça touche différents plans de la vie, que ce soit social, familial, etc. C'est un sujet vaste et il y a beaucoup d'écrits dans notre religion qui parlent de cette importance de la fraternité. Dans le surat Al-Hujurat verset 10, on nous dit que les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères et craignez Allah afin qu'on vous fasse miséricorde. Donc tous les croyants sont liés par cette fraternité. On vit dans une société individualiste en Occident avec beaucoup de... on pense... Pense à toi avant tout, le développement perso parfois qui va dans certains extrêmes de l'individualisme, sans juste milieu en fait. Mais pour beaucoup, on a aussi grandi avec une autre culture, parce qu'on est des personnes racisées, des personnes issues de l'immigration, etc. Où c'était l'autre extrême, on va dire. Donc beaucoup de partage, beaucoup de personnes qui viennent à la maison, mashallah. Donc deux extrêmes totalement différentes. et en tant que musulman, on se demande comment est-ce qu'on trouve Ce juste équilibre entre les deux. Parce qu'on ne doit pas tomber dans les excès. On se rappelle que notre religion, c'est une religion de juste milieu. On est différent d'une vision chrétienne où on doit tendre l'autre joue. On ne doit pas s'entretuer, mais on ne doit pas non plus se laisser écraser. Les musulmans, on doit se concurrencer dans le bien. Omar ibn al-Khattab, il se motivait à donner plus qu'Abu Bakr. Une fois, il s'était dit, je donne la moitié de mes biens. Abu Bakr, il ne pourra pas faire mieux. Et Abou Bakr, il avait donné tous ses biens. Omar, il en avait ri. C'est ça la fraternité. C'est on se motive à avancer et on s'élève ensemble. Il y a un hadith sur le prophète, il nous a dit les croyants entre eux sont comme une construction. Ils se soutiennent les uns les autres. Et il a croisé les doigts pour montrer justement qu'ils étaient soudés. Il a aussi dit le musulman est le frère du musulman, il ne doit ni être injuste envers lui, ni l'abandonner. Ça c'est des hadiths rapportés par Bukhari et Mousseline. On a plusieurs hadiths qui vont dans ce sens, notamment Dieu vient en aide à son serviteur tant que celui-ci viendra en aide à son frère. Et c'est un hadith rapporté par Mousseline. Donc ce qu'on comprend c'est que chaque membre de la communauté a des droits et des devoirs envers les autres musulmans. Si on suivait vraiment... toutes les règles de notre religion, et qu'on avait la vraie vision de la religion, les vraies valeurs que nous inculque cette religion, personne, je dis bien, personne ne serait lésé. Les pauvres, il y a la déquête. Les femmes, un homme les prend en charge financièrement de leur naissance à leur décès. Et d'ailleurs, petit aparté, c'est la raison pour laquelle, parfois, je ne le sais même pas tout le temps, la part de l'homme est supérieur dans l'héritage. Malheureusement, ce n'est plus trop le cas de nos jours. On banalise beaucoup les droits et les devoirs de chacun. On vit dans une période pleine de fitna, on va dire. On entend toujours des histoires qui peuvent nous paraître surprenantes. Et c'est important de s'en remettre à Allah, de faire salat et shahara si on a des décisions difficiles à prendre, avant de prendre n'importe quelle décision même. de faire intervenir une tierce personne s'il y a besoin. Après, bien sûr, il y a parfois du cas par cas. C'est important de se référer à des personnes de science. Mais en tout cas, je pense que si on se rappelle de cette importance de la fraternité en islam, ça permettrait de résoudre beaucoup de problèmes qu'on a dans notre communauté malheureusement. Bien sûr, les conflits entre êtres humains, c'est totalement naturel. Mais la religion nous permet de les atténuer, de passer plus facilement à autre chose, etc. Pourquoi est-ce que c'est important la fraternité ? En réalité, c'est en nous rassemblant qu'on va pouvoir se renforcer. Chacun de nous a des qualités, des forces, et on va pouvoir s'allier avec son frère, avec sa sœur, pour créer quelque chose de beau, de magnifique même. C'est notre diversité qui nous enrichit. C'est un choix divin. Nous, on a malheureusement utilisé ça pour nous diviser. Est-ce normal, en tant que musulmans, qu'on s'attaque pour des choses futiles en fait ? Qu'on refuse même des mariages à des jeunes pour des origines différentes, alors qu'ils sont deux bons musulmans, tous les deux. Ce n'est pas nos origines, ce n'est pas notre sang qui fait de nous des meilleures personnes. C'est notre spiritualité, c'est notre foi, notre sincérité dans les actes. C'est le rôle qu'on joue ici-bas. Alors je ne dis pas ça, je ne dis pas qu'on doit être médecin, qu'on doit être juriste ou autre, bien sûr. mais il faut qu'on soit utile en fait dans cette communauté, il faut qu'on soit utile il faut qu'on serve à quelque chose, qu'on laisse notre trace le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit, les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres, subhanallah où en sommes-nous maintenant ? notre religion valorise l'être humain cette valorisation elle se fait surtout en rappelant qu'Allah c'est le maître de l'univers qui a mis sur cette terre les hommes pour être maître sur terre. Bien sûr, toujours après Allah, on n'est pas maître dans le même sens qu'Allah l'est, mais on est des khalifas fil ard, on dit en arabe. Dans la surah de Baqara, Allah nous dit lorsque ton seigneur confia aux anges je vais établir sur la terre un vicaire, khalifa, il dit, vas-tu désigner un qui y mettra le désordre, répandra le sang. Quand nous sommes là, à te sanctifier et te glorifier, il dit, en vérité, je sais ce que vous ne savez pas. Notre foi nous relie les uns aux autres. Si on est sincère, on cherche tous la satisfaction d'Allah. Mais pour atteindre cette satisfaction, il y a différentes voies possibles. Ça va dépendre de notre parcours, de nos forces, de notre caractère. L'islam nous pousse à apprendre à nous connaître. À apprendre à connaître notre créateur, bien sûr, mais aussi à apprendre à se connaître soi-même. La foi, ça révèle qui on est. Allah, il a mis en chacun de nous un talent, une mission. À nous de trouver ce qu'elle est et de la développer. Et pour réussir, il nous a accordé une force inestimable, c'est la fraternité, la Ummah. Chacun à notre échelle, on peut apporter notre pire à l'église. En Coran, il y a un très beau verset dans le Sourat. 43 verset 53 Nous leur montrerons nos signes Dans l'univers et en eux-mêmes Jusqu'à ce qu'ils leur deviennent Evident que c'est cela Le Coran, la vérité Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin De toute autre chose Donc nous sommes un signe de l'existence d'Allah En tant qu'être humain, nous sommes des signes Il n'y a pas juste ce qui nous entoure Qui est un signe, nous-mêmes nous sommes des signes Et c'est quand on oublie Qui on est, qu'on commence à se perdre Merci. Et ça arrive surtout, bien sûr, quand on s'éloigne d'Allah, quand on ne prend pas soin de notre foi. L'islam, ça libère notre âme, ça la purifie. C'est l'éducation de l'âme, la purification de l'âme, c'est grâce à la pratique de notre foi. Nos actes d'adoration nous prouvent qu'on est capable de grandes choses. Dans le verset 110 de la surah 3, Allah nous dit vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, vous interdisez le blâmable et croyez à Allah. Ça veut dire que quand on voit de l'injustice, vu qu'on est censé interdire le blâmable et ordonner le convenable, ça veut dire que quand on voit une injustice, on est censé intervenir. Quand on voit quelqu'un souffrir, on est censé l'aider. C'est ça que la personne soit musulmane ou non, on est censé intervenir. On se doit de l'aider. Parce qu'on veut nous faire croire qu'on doit rester entre muslims, etc. Pas du tout. Bien évidemment. La place de la Ummah a une importance, et a une très grande importance en tant que musulman. Cependant, on se doit d'avoir un très bon comportement avec les autres, qu'ils soient musulmans ou non. C'est pour ça que c'est important d'étudier les histoires des prophètes, la Syrah. Parce que ce n'est pas juste connaître l'histoire de notre prophète, c'est aussi voir comment ça se passait à leur époque. Et à Medjid, le prophète sallallahu alayhi wa sallam vivait, enfin la communauté musulmane vivait avec les juifs et les chrétiens et tout se passait très bien. Il y avait des règles que chacun respectait et tout se passait très bien. Des fois, on entend des choses venant des musulmans ou non, qui sont contradictoires avec les principes et valeurs musulmanes. Donc vraiment, lisons la Syrah, prenons un guisable sur notre prophète sallallahu alayhi wa sallam et tout va bien se passer, Inch'Allah. Allah t'a choisi. Il t'a choisi pour être musulman. Il t'a choisi pour te mettre face à une occasion de faire le khir. Maintenant, c'est ton choix. Tu comptes laisser passer cette occasion pour faire du khir, gagner des hasanat, aider quelqu'un ou tu vas en profiter, surtout en ce mois béni, pour faire toute la différence dans ta balance. Quelle trace tu veux laisser sur cette terre ? Pas forcément pour être connu évidemment, mais pour représenter, pour être un représentant en fait de notre belle religion. L'islam c'est une identité. On ne dit pas juste je suis musulman, on le vit. On doit faire rayonner notre foi. On doit agir en conséquence. On vit dans une société où on perd notre humanité, on perd nos principes, on perd nos valeurs. Tout est banalisé. Et celui qui ne commet pas certains péchés, il est vu comme bizarre. L'islam, il est là pour nous guider, il est là pour nous sauver. À nous de méditer et de suivre ce qui nous est transmis. Contrairement à ce qu'on peut penser parfois, quand on pense à la religion, de suite, il faut que je reste chez moi, que je lise mon courant, que je l'apprenne, que je fasse mes prières dans mon coin, pas d'ostentation, rien. Ça, on est totalement d'accord. Bien évidemment, il faut le faire. Mais l'islam apporte une grande importance. à la dimension sociale. Les valeurs de l'islam, elles s'appliquent encore plus, avec insistance on va dire, aux droits des parents, aux droits des proches, aux droits des voisins. Et ça s'applique aussi dans les droits des pauvres, des nécessiteux, des malades, des personnes âgées, quelles que soient leurs croyances et leurs origines. L'essence de l'islam, c'est l'entraide, la solidarité, le fait de partager les moments douloureux, les moments de bonheur, etc. Il n'y aurait pas eu d'islam sans fraternité. Je vous donne un exemple, les Ansar, ils ont accueilli les Mécois chez eux, quand ils sont arrivés à Médine. Sans les Médinois, les Mécois auraient été clairement sans abri. Et contrairement à ce qu'on pense aussi, mais quand on étudie la Sera, on le voit, les hommes et les femmes ont participé au développement de la religion. C'est pas juste le prophète tout seul. Est-ce que vous pensez que sans la fraternité, sans l'entraide, le prophète, il aurait réussi à répandre l'islam ? évidemment c'est que des sabbats et c'est Allah qui décide ce qu'il veut mais ça a été ces valeurs là que prône l'islam qui ont permis la réussite de l'expansion de l'islam dites vous il y avait des musulmans qui étaient esclaves, qui étaient victimes de tortionnaires et qui les achetaient, qui les libéraient c'était d'autres musulmans qui voulaient sauver leurs frères en islam c'est pour ça que les actes d'adoration collective ne sont pas à négliger. C'est pas pour rien que la salat commune, elle est 27 fois mieux que celle qui est faite seule. C'est pas pour rien que se déplacer pour aider quelqu'un, c'est mieux qu'un el-tikaf. El-tikaf, c'est le fait de rester isolé à la mosquée pour faire des ribadettes pendant le mois de ramadan. La sadaqa jariyah vient de l'entraide. Alors que juste, tu lis le Coran dans ton coin, quelle sadaqa jariyah tu vas avoir ? Je répète, ça ne veut pas dire ne lisez pas le Coran. Mais il faut Trouver cet équilibre entre les actes d'adoration individuels et les actes d'adoration collectifs. Ou du moins, qui ont une utilité collective. Il y a un hadith du prophète sallallahu alayhi wa sallam qui nous dit « Tant que le serviteur aide son frère, Allah vient en aide à son serviteur. » Et les hadiths, je peux vous en lire jusqu'à demain parce que je vous en ai déjà lu tout à l'heure. Et il y en a d'autres aussi qui vont dans ce sens. C'est le meilleur parmi vous est celui qui apprend le Coran et qui l'enseigne. En fait, on a une religion. tellement belles, tellement parfaites, qui pensent à chaque point, à chaque détail, à chaque personne. Même le respect des animaux et des plantes, on nous en parle dans notre religion. Pourquoi au hajj et en umrah, on a l'izar pour les hommes ? Parce que c'est pour qu'on soit tous au même rang, qu'on soit tous au même niveau. Des fois, on banalise tellement les bonnes actions qu'on pourrait faire. On fait des choses, mais la personne qu'on a aidée, elle s'en rappelle des années. Elle fait peut-être encore des devoirs pour toi. Ça vous arrive pas d'être reconnaissant parfois envers une de vos copines, envers un proche, même un inconnu, parce qu'il vous a aidé dans une difficulté ? Ben c'est ça la fraternité en islam. Et je sais évidemment que la fraternité, l'entraide, c'est pas inné chez tout le monde. On peut être timide, pas forcément sociable. On peut être rancunier parfois, mais on a tous des points forts et faibles. Et on a des points faibles qu'on doit travailler. où on doit faire des efforts. Certains, ce sera la prière. Ils ont du mal à se concentrer pendant la prière. Certains, ça va être faire du jeûne sur-érogatoire. Certains, ça va être la rancune. D'autres vont être des personnes impatientes. Donc, ça dépend. Chacun a sa difficulté. C'est pour ça que c'est important de se connaître. C'est pour savoir ce qu'on doit travailler ou non. Pourquoi la fraternité en islam, c'est super important ? C'est parce qu'on a besoin des uns des autres. Ça n'existe pas d'être autosuffisant. C'est que Allah le seul et l'unique qui peut l'être. Nous, on a besoin d'Allah et on a besoin de ses créatures aussi. Je vous assure, vous ne pouvez pas imaginer la chance que vous avez si vous avez des sœurs en Allah, des frères en Allah qui vous soutiennent, qui vous motivent à pratiquer. Vous, ça peut être la base où vous dites « Ben oui, quand même, ma mère doit m'éduquer, ma sœur est là pour ça, mon ami est là pour ça. » Mais il y en a, même cette chance, ils ne l'ont pas. Je pense par exemple... à beaucoup de convertis, ou même qu'ils ne sont pas forcément, ils se retrouvent, surtout pendant ce mois de Ramadan, seuls, contre tous, on va dire. À l'époque du prophète, sallallahu alayhi wa sallam, dès que quelqu'un se convertissait, il y avait un compagnon qui le prenait en charge d'un point de vue religieux. Donc, il s'occupait de le conseiller, de répondre à ses interrogations, etc. Donc, vraiment, je pèse mes mots quand je vous dis, c'est un honneur qu'Allah nous a fait. d'avoir des amis dans la religion, d'avoir des amis qui vous motivent, d'avoir des frères et sœurs qui vous poussent vers le haut. Déjà, vous parlez d'Allah avec des gens. Il y a des anges qui viennent, qui assistent à cette rencontre où vous parlez d'Allah et qui remontent vers Allah pour parler de vous dans les cieux. Vous vous rendez compte ? Est-ce que vous vous rendez compte de cet honneur qu'Allah nous fait ? Donc vraiment, ce Ramadan, même s'il y a... pratiquement la moitié qui est passée déjà, demandez-vous quelle action vous pouvez faire pour le bien de la communauté. Quelle action on peut faire pour s'élever ? Spirituellement ou autre. Chacune à son échelle. Bien sûr, on n'est pas en train de vous dire de faire des grandes choses. Vous devez devenir connue, aider des milliers de personnes à votre échelle. Qu'est-ce que vous pouvez faire ? Et je vous jure, des fois, on sous-estime ce qu'on peut faire. Des fois, on se dit, mais non, moi je ne peux pas. Moi, je n'ai pas cette chance. Je ne suis pas connue. Je ne suis pas ci. Je vous dis, chacun de nous, peut faire une action qui peut même changer la vie d'une autre personne sans le savoir. Juste, ton intention, tu la purifies. Ton intention, tu vérifies. Est-ce qu'elle est bonne ou non ? Ça, par contre, je le répéterai toujours, c'est super important. Votre intention quand vous faites le khair, ce n'est pas pour les compliments. Ce n'est pas pour se faire bien voir. C'est pour Allah qu'on fait les choses. Je vous donne quelques idées d'actions à faire pour entretenir la fraternité. Ça peut être une halaqa. Un cours rapide avec des copines, il n'y a pas besoin d'être savant, juste un minimum, savoir ce qu'on dit, faire des bonnes recherches, un petit groupement de copines. Ok, aujourd'hui on va parler de fraternité par exemple. Aujourd'hui on va parler de ça. Oh, on peut faire une lecture commune. Ok, chacune a lit ce livre, on en discute. Qu'est-ce que tu y as pensé ? Ok, moi il y a ça qui m'a marquée, ça m'a refait penser à tel événement qui s'est passé dans ma vie. J'ai du coup envie de travailler sur telle faiblesse que j'ai, etc. etc. Il peut être aussi des sadaqa jariya. Donc qu'est-ce que c'est une sadaqa jariya ? Je l'ai utilisé tout à l'heure ce terme et je crois que je l'ai pas défini si je dis pas de bêtises. Une sadaqa jariya c'est une aumône en continu. Il y a un hadith qui nous dit lorsqu'une personne meurt, toutes ses oeuvres sont interrompues sauf trois. Une aumône continue sadaqa jariya, une science bénéfique, partagée, propagée ou un enfant pieux qui fait des invocations en faveur de ses parents. Ça veut dire que demain par exemple Tu finances, je ne sais pas, un puits. même 10 euros dans le puits, après demain, tu meurs, car Allah nous en préserve, mais bon, ça va tous nous arriver un jour, sache que toutes les personnes qui vont s'abreuver dans ce puits, tu auras, tu auras des hasanat pour toutes les personnes qui se seront servies dans ce puits. Même si tu es décédé, les hasanat continueront d'augmenter. Est-ce que tu imagines si tu fais plusieurs sadqajariyah sur du long terme, à chaque fois ? Tu rajoutes, tu rajoutes Si tu partages un verset avec un enfant Que cet enfant l'utilise à chaque fois Dans ses prières, dans... Qui lui-même le partage à quelqu'un. Est-ce que tu imagines le nombre de hassanettes que tu peux gagner juste avec ce verset ? C'est pour ça que je vous dis de ne négliger, de ne minimiser aucune bonne action qui est faite avec une bonne intention. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. La personne qui apprend à lire l'arabe à un enfant ou à un adulte, enfin à quelqu'un. Une prof d'arabe par exemple. Elle va enseigner à quelqu'un la lecture de la langue arabe. Cette personne a un enfant demain. Elle lui apprend la langue arabe. Est-ce que vous imaginez ? Donc là, vous comprenez ce que je suis en train de dire. À chaque fois que ces personnes vont lire le Coran, la prof d'arabe a les hassanets. Alors que la prof d'arabe, peut-être, elle ne pourrait pas avoir autant de hassanets à elle toute seule. Mais parce qu'elle a contribué à la collectivité, elle peut avoir beaucoup plus de hassanets que si elle était restée dans son coin. Ensuite, dans d'autres sadaqas qu'on peut faire, d'autres idées de bonnes actions qu'on peut faire pour entretenir cette fraternité, en ce mois béni de Ramadan particulièrement, on peut aider des associations pour faire des sacs de repas. Parce que je sais qu'il y a beaucoup d'associations qui préparent des f'tours pour les personnes qui sont seules, pour des personnes démunies, pour des personnes qui n'ont tout simplement pas le temps de se faire de bons repas. Il y a des associations qui s'occupent de ça. Vous pouvez devenir bénévole dans ces associations et les aider. à nourrir les jeûneurs. Et il y a un hadith qui nous dit, celui qui donne à manger à un jeûneur aura une récompense égale à la sienne sans que sa récompense ne soit déduite de celle du jeûneur. C'est rapporté par Termidine. Et la récompense d'un jeûneur, elle est tellement grande qu'on ne la connaît pas exactement. Oui, il y a des péchés pardonnés, oui, il y a des hasanat, etc. Mais cette récompense est décuplée en réalité. Ensuite, d'autres idées de bonnes actions pour travailler notre fraternité, on peut faire des dons réguliers. Même un euro, ça... pèse sur la balance, ça peut tout changer à notre jugement, à notre destin. Donc, on ne le néglige pas. On peut écouter, ça revient à Halaqa, mais si on ne peut pas en organiser avec des amis, on peut en assister à des Halaqa dans des mosquées, des rappels en ligne, etc. Il y en a de plus en plus. On peut apprendre quelque chose à quelqu'un ou juste le ramener avec soi en cours. On peut partager un rappel. On peut prier en groupe. On peut aider dans une mosquée. On peut porter les courses d'une voisine. Et même si elle n'est pas musulmane, c'est une da'wah. C'est une forme de da'wah, de prédication. On montre le bon exemple que oui, il y a des musulmans qui ont un bon comportement. Le musulman doit avoir un bon comportement normalement. Et on peut sourire aussi. C'est une sunnah. Et vous avez une récompense juste en souriant. Que veut le peuple ? On a une religion qui est facile. C'est juste à nous de penser à faire de bonnes actions. Pour créer du lien avec les autres. pour avoir des hizannes, pour se rapprocher d'Allah, etc. Maintenant que nous avons parlé de tout ça, j'ai envie de vous parler d'une cause actuellement, d'une cagnotte qui me tient particulièrement à cœur. Et nous sommes dans la catégorie Sadaqa Jariya, donc ouvrez bien vos oreilles, ne partez pas tout de suite. C'est la cagnotte d'une sœur, Fatima, qui a été lancée un petit peu avant Ramadan. Petite anecdote, on était dans la même promo lors de mes études de sciences religieuses à distance. Et en janvier, elle a perdu son mari, Allah ya'ahmoud. On demande à Allah de lui accorder le plus haut degré du paradis. A l'entrée du ramadan, et aussi pour leurs 9 ans de mariage, Allahou m'abarique, elle a décidé de lancer une cagnotte pour financer un fourrage, mais pas que. L'argent collecté actuellement servira à financer des opérations de la cataracte au Togo. Et c'est aussi une forme de sadaqa jariya. Pour la petite histoire, son mari était interne en médecine. Il rêvait de devenir... au Ftalmo. Il parlait des premières opérations de la cataracte qui étaient faites justement dans le monde musulman, subhanallah. Et c'est vrai que pendant le mois de Ramadan, on voit beaucoup de cagnottes passer pour nourrir les jeûneurs, pour faire des puits, financer les mosquées, etc. Ce qu'il faut faire, bien sûr. Mais on voit peu de cagnottes pour soigner la vue de patients. Alors que c'est aussi une sadaqa djariya. Je vais vous mettre le lien de cette cagnotte. que je partage en ce moment sur les réseaux sociaux, si vous me suivez. Et en petit exercice de la fin, je vous laisse réfléchir, faire une introspection pour vous demander quelle place a la fraternité dans vos vies. Est-ce que vous vous accordez une importance aux autres dans votre quotidien ? De quoi êtes-vous satisfait ? De quoi l'êtes-vous moins ? Et quelle action, quel rire vous pouvez faire durant ce mois béni pour faciliter le quotidien de quelqu'un, pour aider quelqu'un en inconnu ou pas ? afin de semer des graines pendant ce mois béni pour créer de bonnes habitudes par la suite, Inch'Allah. Voilà, voilà, c'est tout pour cet épisode. J'espère qu'il vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Je reste à votre disposition si vous avez la moindre question, que ce soit sur la cagnotte, sur la librairie, un conseil lecture, etc. On se dit à très vite pour un nouvel épisode, Inch'Allah. Assalamu alaikum.

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Aujourd'hui, on plonge au cœur de l'une des valeurs fondamentales de l'Islam : la fraternité . En ce mois béni de Ramadan , c'est le moment idéal pour renforcer nos liens, soutenir nos frères et sœurs en Allah et comprendre comment l'Islam place la fraternité au centre de notre foi.


Dans cet épisode, on aborde :

🤍 Pourquoi la fraternité est une valeur clé en Islam
🤍 Comment équilibrer notre culture du partage avec l'individualisme de la société actuelle
🤍 Pourquoi la diversité est une richesse et comment l'utiliser pour nous unir plutôt que nous diviser
🤍 Le vrai succès aux yeux d'Allah : être utile aux autres et œuvrer pour le bien "Les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres." 🤲


Dans un monde où l'on met souvent en avant le "chacun pour soi", revenons aux bases de l'entraide, du soutien et de l'amour pour nos frères et sœurs . Cet épisode va, je l'espère, te donner un nouveau regard sur la fraternité et t'encourager à créer du lien, pardonner et œuvrer ensemble vers le bien.


Je suis Selma, fondatrice de la librairie Sakin, la librairie musulmane qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Abonne-toi à mes réseaux sociaux pour plus de conseils !


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    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Sakin Call, le podcast qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Je suis Selma, la fondatrice de la librairie musulmane Sakin et aujourd'hui on se retrouve pendant ce mois béni du Ramadan pour parler de fraternité. Je trouve que c'est vraiment le mois pour aborder ce sujet. Dans un premier temps, j'espère que tu vas bien ainsi que toute ta famille et que ce Ramadan se passe bien Inch'Allah. Le premier tiers est déjà fini, on est pratiquement à la moitié là, je sais pas, je vais poster quand cet épisode ? Vraiment demain, donc oui, la moitié est là. Alors, profite un maximum et ne culpabilise pas parce que tu n'as pas fait tout ce que tu voulais. Ne te compare pas à ce que tu vois sur les réseaux sociaux. Tu fais de ton mieux et c'est ce qui compte. On néglige parfois ce point, mais invoque Allah pour qu'il te facilite tes actes d'adoration. Fais un bilan et vois aussi ce que tu as accompli pour être fier de toi et continuer d'avancer. Parce qu'en fait, plus tu vas te rabaisser, plus tu vas te dire... Ah mais j'ai pas fait ci, j'ai pas fait ça. Tu vas rester focalisé là-dessus et ça va te démotiver plus qu'autre chose. Sinon je m'excuse pour ma voix toujours enrhumée. Je crois que ça fait trois siècles et demi que je suis enrhumée mais c'est pas grave. Marfi ratou dounou bin sha'allah. Sur ce, revenons au sujet principal. La fraternité. On fait des halaqas avec des amis et c'est un des sujets qu'une de mes amies avait traité. J'avais trop aimé mais vraiment. C'est un sujet qui me tient beaucoup à cœur. La fraternité c'est l'une des valeurs les plus importantes de l'islam. Elle détient une place majeure et même... essentiels dans notre religion. Ça touche différents plans de la vie, que ce soit social, familial, etc. C'est un sujet vaste et il y a beaucoup d'écrits dans notre religion qui parlent de cette importance de la fraternité. Dans le surat Al-Hujurat verset 10, on nous dit que les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères et craignez Allah afin qu'on vous fasse miséricorde. Donc tous les croyants sont liés par cette fraternité. On vit dans une société individualiste en Occident avec beaucoup de... on pense... Pense à toi avant tout, le développement perso parfois qui va dans certains extrêmes de l'individualisme, sans juste milieu en fait. Mais pour beaucoup, on a aussi grandi avec une autre culture, parce qu'on est des personnes racisées, des personnes issues de l'immigration, etc. Où c'était l'autre extrême, on va dire. Donc beaucoup de partage, beaucoup de personnes qui viennent à la maison, mashallah. Donc deux extrêmes totalement différentes. et en tant que musulman, on se demande comment est-ce qu'on trouve Ce juste équilibre entre les deux. Parce qu'on ne doit pas tomber dans les excès. On se rappelle que notre religion, c'est une religion de juste milieu. On est différent d'une vision chrétienne où on doit tendre l'autre joue. On ne doit pas s'entretuer, mais on ne doit pas non plus se laisser écraser. Les musulmans, on doit se concurrencer dans le bien. Omar ibn al-Khattab, il se motivait à donner plus qu'Abu Bakr. Une fois, il s'était dit, je donne la moitié de mes biens. Abu Bakr, il ne pourra pas faire mieux. Et Abou Bakr, il avait donné tous ses biens. Omar, il en avait ri. C'est ça la fraternité. C'est on se motive à avancer et on s'élève ensemble. Il y a un hadith sur le prophète, il nous a dit les croyants entre eux sont comme une construction. Ils se soutiennent les uns les autres. Et il a croisé les doigts pour montrer justement qu'ils étaient soudés. Il a aussi dit le musulman est le frère du musulman, il ne doit ni être injuste envers lui, ni l'abandonner. Ça c'est des hadiths rapportés par Bukhari et Mousseline. On a plusieurs hadiths qui vont dans ce sens, notamment Dieu vient en aide à son serviteur tant que celui-ci viendra en aide à son frère. Et c'est un hadith rapporté par Mousseline. Donc ce qu'on comprend c'est que chaque membre de la communauté a des droits et des devoirs envers les autres musulmans. Si on suivait vraiment... toutes les règles de notre religion, et qu'on avait la vraie vision de la religion, les vraies valeurs que nous inculque cette religion, personne, je dis bien, personne ne serait lésé. Les pauvres, il y a la déquête. Les femmes, un homme les prend en charge financièrement de leur naissance à leur décès. Et d'ailleurs, petit aparté, c'est la raison pour laquelle, parfois, je ne le sais même pas tout le temps, la part de l'homme est supérieur dans l'héritage. Malheureusement, ce n'est plus trop le cas de nos jours. On banalise beaucoup les droits et les devoirs de chacun. On vit dans une période pleine de fitna, on va dire. On entend toujours des histoires qui peuvent nous paraître surprenantes. Et c'est important de s'en remettre à Allah, de faire salat et shahara si on a des décisions difficiles à prendre, avant de prendre n'importe quelle décision même. de faire intervenir une tierce personne s'il y a besoin. Après, bien sûr, il y a parfois du cas par cas. C'est important de se référer à des personnes de science. Mais en tout cas, je pense que si on se rappelle de cette importance de la fraternité en islam, ça permettrait de résoudre beaucoup de problèmes qu'on a dans notre communauté malheureusement. Bien sûr, les conflits entre êtres humains, c'est totalement naturel. Mais la religion nous permet de les atténuer, de passer plus facilement à autre chose, etc. Pourquoi est-ce que c'est important la fraternité ? En réalité, c'est en nous rassemblant qu'on va pouvoir se renforcer. Chacun de nous a des qualités, des forces, et on va pouvoir s'allier avec son frère, avec sa sœur, pour créer quelque chose de beau, de magnifique même. C'est notre diversité qui nous enrichit. C'est un choix divin. Nous, on a malheureusement utilisé ça pour nous diviser. Est-ce normal, en tant que musulmans, qu'on s'attaque pour des choses futiles en fait ? Qu'on refuse même des mariages à des jeunes pour des origines différentes, alors qu'ils sont deux bons musulmans, tous les deux. Ce n'est pas nos origines, ce n'est pas notre sang qui fait de nous des meilleures personnes. C'est notre spiritualité, c'est notre foi, notre sincérité dans les actes. C'est le rôle qu'on joue ici-bas. Alors je ne dis pas ça, je ne dis pas qu'on doit être médecin, qu'on doit être juriste ou autre, bien sûr. mais il faut qu'on soit utile en fait dans cette communauté, il faut qu'on soit utile il faut qu'on serve à quelque chose, qu'on laisse notre trace le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit, les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres, subhanallah où en sommes-nous maintenant ? notre religion valorise l'être humain cette valorisation elle se fait surtout en rappelant qu'Allah c'est le maître de l'univers qui a mis sur cette terre les hommes pour être maître sur terre. Bien sûr, toujours après Allah, on n'est pas maître dans le même sens qu'Allah l'est, mais on est des khalifas fil ard, on dit en arabe. Dans la surah de Baqara, Allah nous dit lorsque ton seigneur confia aux anges je vais établir sur la terre un vicaire, khalifa, il dit, vas-tu désigner un qui y mettra le désordre, répandra le sang. Quand nous sommes là, à te sanctifier et te glorifier, il dit, en vérité, je sais ce que vous ne savez pas. Notre foi nous relie les uns aux autres. Si on est sincère, on cherche tous la satisfaction d'Allah. Mais pour atteindre cette satisfaction, il y a différentes voies possibles. Ça va dépendre de notre parcours, de nos forces, de notre caractère. L'islam nous pousse à apprendre à nous connaître. À apprendre à connaître notre créateur, bien sûr, mais aussi à apprendre à se connaître soi-même. La foi, ça révèle qui on est. Allah, il a mis en chacun de nous un talent, une mission. À nous de trouver ce qu'elle est et de la développer. Et pour réussir, il nous a accordé une force inestimable, c'est la fraternité, la Ummah. Chacun à notre échelle, on peut apporter notre pire à l'église. En Coran, il y a un très beau verset dans le Sourat. 43 verset 53 Nous leur montrerons nos signes Dans l'univers et en eux-mêmes Jusqu'à ce qu'ils leur deviennent Evident que c'est cela Le Coran, la vérité Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin De toute autre chose Donc nous sommes un signe de l'existence d'Allah En tant qu'être humain, nous sommes des signes Il n'y a pas juste ce qui nous entoure Qui est un signe, nous-mêmes nous sommes des signes Et c'est quand on oublie Qui on est, qu'on commence à se perdre Merci. Et ça arrive surtout, bien sûr, quand on s'éloigne d'Allah, quand on ne prend pas soin de notre foi. L'islam, ça libère notre âme, ça la purifie. C'est l'éducation de l'âme, la purification de l'âme, c'est grâce à la pratique de notre foi. Nos actes d'adoration nous prouvent qu'on est capable de grandes choses. Dans le verset 110 de la surah 3, Allah nous dit vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, vous interdisez le blâmable et croyez à Allah. Ça veut dire que quand on voit de l'injustice, vu qu'on est censé interdire le blâmable et ordonner le convenable, ça veut dire que quand on voit une injustice, on est censé intervenir. Quand on voit quelqu'un souffrir, on est censé l'aider. C'est ça que la personne soit musulmane ou non, on est censé intervenir. On se doit de l'aider. Parce qu'on veut nous faire croire qu'on doit rester entre muslims, etc. Pas du tout. Bien évidemment. La place de la Ummah a une importance, et a une très grande importance en tant que musulman. Cependant, on se doit d'avoir un très bon comportement avec les autres, qu'ils soient musulmans ou non. C'est pour ça que c'est important d'étudier les histoires des prophètes, la Syrah. Parce que ce n'est pas juste connaître l'histoire de notre prophète, c'est aussi voir comment ça se passait à leur époque. Et à Medjid, le prophète sallallahu alayhi wa sallam vivait, enfin la communauté musulmane vivait avec les juifs et les chrétiens et tout se passait très bien. Il y avait des règles que chacun respectait et tout se passait très bien. Des fois, on entend des choses venant des musulmans ou non, qui sont contradictoires avec les principes et valeurs musulmanes. Donc vraiment, lisons la Syrah, prenons un guisable sur notre prophète sallallahu alayhi wa sallam et tout va bien se passer, Inch'Allah. Allah t'a choisi. Il t'a choisi pour être musulman. Il t'a choisi pour te mettre face à une occasion de faire le khir. Maintenant, c'est ton choix. Tu comptes laisser passer cette occasion pour faire du khir, gagner des hasanat, aider quelqu'un ou tu vas en profiter, surtout en ce mois béni, pour faire toute la différence dans ta balance. Quelle trace tu veux laisser sur cette terre ? Pas forcément pour être connu évidemment, mais pour représenter, pour être un représentant en fait de notre belle religion. L'islam c'est une identité. On ne dit pas juste je suis musulman, on le vit. On doit faire rayonner notre foi. On doit agir en conséquence. On vit dans une société où on perd notre humanité, on perd nos principes, on perd nos valeurs. Tout est banalisé. Et celui qui ne commet pas certains péchés, il est vu comme bizarre. L'islam, il est là pour nous guider, il est là pour nous sauver. À nous de méditer et de suivre ce qui nous est transmis. Contrairement à ce qu'on peut penser parfois, quand on pense à la religion, de suite, il faut que je reste chez moi, que je lise mon courant, que je l'apprenne, que je fasse mes prières dans mon coin, pas d'ostentation, rien. Ça, on est totalement d'accord. Bien évidemment, il faut le faire. Mais l'islam apporte une grande importance. à la dimension sociale. Les valeurs de l'islam, elles s'appliquent encore plus, avec insistance on va dire, aux droits des parents, aux droits des proches, aux droits des voisins. Et ça s'applique aussi dans les droits des pauvres, des nécessiteux, des malades, des personnes âgées, quelles que soient leurs croyances et leurs origines. L'essence de l'islam, c'est l'entraide, la solidarité, le fait de partager les moments douloureux, les moments de bonheur, etc. Il n'y aurait pas eu d'islam sans fraternité. Je vous donne un exemple, les Ansar, ils ont accueilli les Mécois chez eux, quand ils sont arrivés à Médine. Sans les Médinois, les Mécois auraient été clairement sans abri. Et contrairement à ce qu'on pense aussi, mais quand on étudie la Sera, on le voit, les hommes et les femmes ont participé au développement de la religion. C'est pas juste le prophète tout seul. Est-ce que vous pensez que sans la fraternité, sans l'entraide, le prophète, il aurait réussi à répandre l'islam ? évidemment c'est que des sabbats et c'est Allah qui décide ce qu'il veut mais ça a été ces valeurs là que prône l'islam qui ont permis la réussite de l'expansion de l'islam dites vous il y avait des musulmans qui étaient esclaves, qui étaient victimes de tortionnaires et qui les achetaient, qui les libéraient c'était d'autres musulmans qui voulaient sauver leurs frères en islam c'est pour ça que les actes d'adoration collective ne sont pas à négliger. C'est pas pour rien que la salat commune, elle est 27 fois mieux que celle qui est faite seule. C'est pas pour rien que se déplacer pour aider quelqu'un, c'est mieux qu'un el-tikaf. El-tikaf, c'est le fait de rester isolé à la mosquée pour faire des ribadettes pendant le mois de ramadan. La sadaqa jariyah vient de l'entraide. Alors que juste, tu lis le Coran dans ton coin, quelle sadaqa jariyah tu vas avoir ? Je répète, ça ne veut pas dire ne lisez pas le Coran. Mais il faut Trouver cet équilibre entre les actes d'adoration individuels et les actes d'adoration collectifs. Ou du moins, qui ont une utilité collective. Il y a un hadith du prophète sallallahu alayhi wa sallam qui nous dit « Tant que le serviteur aide son frère, Allah vient en aide à son serviteur. » Et les hadiths, je peux vous en lire jusqu'à demain parce que je vous en ai déjà lu tout à l'heure. Et il y en a d'autres aussi qui vont dans ce sens. C'est le meilleur parmi vous est celui qui apprend le Coran et qui l'enseigne. En fait, on a une religion. tellement belles, tellement parfaites, qui pensent à chaque point, à chaque détail, à chaque personne. Même le respect des animaux et des plantes, on nous en parle dans notre religion. Pourquoi au hajj et en umrah, on a l'izar pour les hommes ? Parce que c'est pour qu'on soit tous au même rang, qu'on soit tous au même niveau. Des fois, on banalise tellement les bonnes actions qu'on pourrait faire. On fait des choses, mais la personne qu'on a aidée, elle s'en rappelle des années. Elle fait peut-être encore des devoirs pour toi. Ça vous arrive pas d'être reconnaissant parfois envers une de vos copines, envers un proche, même un inconnu, parce qu'il vous a aidé dans une difficulté ? Ben c'est ça la fraternité en islam. Et je sais évidemment que la fraternité, l'entraide, c'est pas inné chez tout le monde. On peut être timide, pas forcément sociable. On peut être rancunier parfois, mais on a tous des points forts et faibles. Et on a des points faibles qu'on doit travailler. où on doit faire des efforts. Certains, ce sera la prière. Ils ont du mal à se concentrer pendant la prière. Certains, ça va être faire du jeûne sur-érogatoire. Certains, ça va être la rancune. D'autres vont être des personnes impatientes. Donc, ça dépend. Chacun a sa difficulté. C'est pour ça que c'est important de se connaître. C'est pour savoir ce qu'on doit travailler ou non. Pourquoi la fraternité en islam, c'est super important ? C'est parce qu'on a besoin des uns des autres. Ça n'existe pas d'être autosuffisant. C'est que Allah le seul et l'unique qui peut l'être. Nous, on a besoin d'Allah et on a besoin de ses créatures aussi. Je vous assure, vous ne pouvez pas imaginer la chance que vous avez si vous avez des sœurs en Allah, des frères en Allah qui vous soutiennent, qui vous motivent à pratiquer. Vous, ça peut être la base où vous dites « Ben oui, quand même, ma mère doit m'éduquer, ma sœur est là pour ça, mon ami est là pour ça. » Mais il y en a, même cette chance, ils ne l'ont pas. Je pense par exemple... à beaucoup de convertis, ou même qu'ils ne sont pas forcément, ils se retrouvent, surtout pendant ce mois de Ramadan, seuls, contre tous, on va dire. À l'époque du prophète, sallallahu alayhi wa sallam, dès que quelqu'un se convertissait, il y avait un compagnon qui le prenait en charge d'un point de vue religieux. Donc, il s'occupait de le conseiller, de répondre à ses interrogations, etc. Donc, vraiment, je pèse mes mots quand je vous dis, c'est un honneur qu'Allah nous a fait. d'avoir des amis dans la religion, d'avoir des amis qui vous motivent, d'avoir des frères et sœurs qui vous poussent vers le haut. Déjà, vous parlez d'Allah avec des gens. Il y a des anges qui viennent, qui assistent à cette rencontre où vous parlez d'Allah et qui remontent vers Allah pour parler de vous dans les cieux. Vous vous rendez compte ? Est-ce que vous vous rendez compte de cet honneur qu'Allah nous fait ? Donc vraiment, ce Ramadan, même s'il y a... pratiquement la moitié qui est passée déjà, demandez-vous quelle action vous pouvez faire pour le bien de la communauté. Quelle action on peut faire pour s'élever ? Spirituellement ou autre. Chacune à son échelle. Bien sûr, on n'est pas en train de vous dire de faire des grandes choses. Vous devez devenir connue, aider des milliers de personnes à votre échelle. Qu'est-ce que vous pouvez faire ? Et je vous jure, des fois, on sous-estime ce qu'on peut faire. Des fois, on se dit, mais non, moi je ne peux pas. Moi, je n'ai pas cette chance. Je ne suis pas connue. Je ne suis pas ci. Je vous dis, chacun de nous, peut faire une action qui peut même changer la vie d'une autre personne sans le savoir. Juste, ton intention, tu la purifies. Ton intention, tu vérifies. Est-ce qu'elle est bonne ou non ? Ça, par contre, je le répéterai toujours, c'est super important. Votre intention quand vous faites le khair, ce n'est pas pour les compliments. Ce n'est pas pour se faire bien voir. C'est pour Allah qu'on fait les choses. Je vous donne quelques idées d'actions à faire pour entretenir la fraternité. Ça peut être une halaqa. Un cours rapide avec des copines, il n'y a pas besoin d'être savant, juste un minimum, savoir ce qu'on dit, faire des bonnes recherches, un petit groupement de copines. Ok, aujourd'hui on va parler de fraternité par exemple. Aujourd'hui on va parler de ça. Oh, on peut faire une lecture commune. Ok, chacune a lit ce livre, on en discute. Qu'est-ce que tu y as pensé ? Ok, moi il y a ça qui m'a marquée, ça m'a refait penser à tel événement qui s'est passé dans ma vie. J'ai du coup envie de travailler sur telle faiblesse que j'ai, etc. etc. Il peut être aussi des sadaqa jariya. Donc qu'est-ce que c'est une sadaqa jariya ? Je l'ai utilisé tout à l'heure ce terme et je crois que je l'ai pas défini si je dis pas de bêtises. Une sadaqa jariya c'est une aumône en continu. Il y a un hadith qui nous dit lorsqu'une personne meurt, toutes ses oeuvres sont interrompues sauf trois. Une aumône continue sadaqa jariya, une science bénéfique, partagée, propagée ou un enfant pieux qui fait des invocations en faveur de ses parents. Ça veut dire que demain par exemple Tu finances, je ne sais pas, un puits. même 10 euros dans le puits, après demain, tu meurs, car Allah nous en préserve, mais bon, ça va tous nous arriver un jour, sache que toutes les personnes qui vont s'abreuver dans ce puits, tu auras, tu auras des hasanat pour toutes les personnes qui se seront servies dans ce puits. Même si tu es décédé, les hasanat continueront d'augmenter. Est-ce que tu imagines si tu fais plusieurs sadqajariyah sur du long terme, à chaque fois ? Tu rajoutes, tu rajoutes Si tu partages un verset avec un enfant Que cet enfant l'utilise à chaque fois Dans ses prières, dans... Qui lui-même le partage à quelqu'un. Est-ce que tu imagines le nombre de hassanettes que tu peux gagner juste avec ce verset ? C'est pour ça que je vous dis de ne négliger, de ne minimiser aucune bonne action qui est faite avec une bonne intention. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. La personne qui apprend à lire l'arabe à un enfant ou à un adulte, enfin à quelqu'un. Une prof d'arabe par exemple. Elle va enseigner à quelqu'un la lecture de la langue arabe. Cette personne a un enfant demain. Elle lui apprend la langue arabe. Est-ce que vous imaginez ? Donc là, vous comprenez ce que je suis en train de dire. À chaque fois que ces personnes vont lire le Coran, la prof d'arabe a les hassanets. Alors que la prof d'arabe, peut-être, elle ne pourrait pas avoir autant de hassanets à elle toute seule. Mais parce qu'elle a contribué à la collectivité, elle peut avoir beaucoup plus de hassanets que si elle était restée dans son coin. Ensuite, dans d'autres sadaqas qu'on peut faire, d'autres idées de bonnes actions qu'on peut faire pour entretenir cette fraternité, en ce mois béni de Ramadan particulièrement, on peut aider des associations pour faire des sacs de repas. Parce que je sais qu'il y a beaucoup d'associations qui préparent des f'tours pour les personnes qui sont seules, pour des personnes démunies, pour des personnes qui n'ont tout simplement pas le temps de se faire de bons repas. Il y a des associations qui s'occupent de ça. Vous pouvez devenir bénévole dans ces associations et les aider. à nourrir les jeûneurs. Et il y a un hadith qui nous dit, celui qui donne à manger à un jeûneur aura une récompense égale à la sienne sans que sa récompense ne soit déduite de celle du jeûneur. C'est rapporté par Termidine. Et la récompense d'un jeûneur, elle est tellement grande qu'on ne la connaît pas exactement. Oui, il y a des péchés pardonnés, oui, il y a des hasanat, etc. Mais cette récompense est décuplée en réalité. Ensuite, d'autres idées de bonnes actions pour travailler notre fraternité, on peut faire des dons réguliers. Même un euro, ça... pèse sur la balance, ça peut tout changer à notre jugement, à notre destin. Donc, on ne le néglige pas. On peut écouter, ça revient à Halaqa, mais si on ne peut pas en organiser avec des amis, on peut en assister à des Halaqa dans des mosquées, des rappels en ligne, etc. Il y en a de plus en plus. On peut apprendre quelque chose à quelqu'un ou juste le ramener avec soi en cours. On peut partager un rappel. On peut prier en groupe. On peut aider dans une mosquée. On peut porter les courses d'une voisine. Et même si elle n'est pas musulmane, c'est une da'wah. C'est une forme de da'wah, de prédication. On montre le bon exemple que oui, il y a des musulmans qui ont un bon comportement. Le musulman doit avoir un bon comportement normalement. Et on peut sourire aussi. C'est une sunnah. Et vous avez une récompense juste en souriant. Que veut le peuple ? On a une religion qui est facile. C'est juste à nous de penser à faire de bonnes actions. Pour créer du lien avec les autres. pour avoir des hizannes, pour se rapprocher d'Allah, etc. Maintenant que nous avons parlé de tout ça, j'ai envie de vous parler d'une cause actuellement, d'une cagnotte qui me tient particulièrement à cœur. Et nous sommes dans la catégorie Sadaqa Jariya, donc ouvrez bien vos oreilles, ne partez pas tout de suite. C'est la cagnotte d'une sœur, Fatima, qui a été lancée un petit peu avant Ramadan. Petite anecdote, on était dans la même promo lors de mes études de sciences religieuses à distance. Et en janvier, elle a perdu son mari, Allah ya'ahmoud. On demande à Allah de lui accorder le plus haut degré du paradis. A l'entrée du ramadan, et aussi pour leurs 9 ans de mariage, Allahou m'abarique, elle a décidé de lancer une cagnotte pour financer un fourrage, mais pas que. L'argent collecté actuellement servira à financer des opérations de la cataracte au Togo. Et c'est aussi une forme de sadaqa jariya. Pour la petite histoire, son mari était interne en médecine. Il rêvait de devenir... au Ftalmo. Il parlait des premières opérations de la cataracte qui étaient faites justement dans le monde musulman, subhanallah. Et c'est vrai que pendant le mois de Ramadan, on voit beaucoup de cagnottes passer pour nourrir les jeûneurs, pour faire des puits, financer les mosquées, etc. Ce qu'il faut faire, bien sûr. Mais on voit peu de cagnottes pour soigner la vue de patients. Alors que c'est aussi une sadaqa djariya. Je vais vous mettre le lien de cette cagnotte. que je partage en ce moment sur les réseaux sociaux, si vous me suivez. Et en petit exercice de la fin, je vous laisse réfléchir, faire une introspection pour vous demander quelle place a la fraternité dans vos vies. Est-ce que vous vous accordez une importance aux autres dans votre quotidien ? De quoi êtes-vous satisfait ? De quoi l'êtes-vous moins ? Et quelle action, quel rire vous pouvez faire durant ce mois béni pour faciliter le quotidien de quelqu'un, pour aider quelqu'un en inconnu ou pas ? afin de semer des graines pendant ce mois béni pour créer de bonnes habitudes par la suite, Inch'Allah. Voilà, voilà, c'est tout pour cet épisode. J'espère qu'il vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Je reste à votre disposition si vous avez la moindre question, que ce soit sur la cagnotte, sur la librairie, un conseil lecture, etc. On se dit à très vite pour un nouvel épisode, Inch'Allah. Assalamu alaikum.

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Aujourd'hui, on plonge au cœur de l'une des valeurs fondamentales de l'Islam : la fraternité . En ce mois béni de Ramadan , c'est le moment idéal pour renforcer nos liens, soutenir nos frères et sœurs en Allah et comprendre comment l'Islam place la fraternité au centre de notre foi.


Dans cet épisode, on aborde :

🤍 Pourquoi la fraternité est une valeur clé en Islam
🤍 Comment équilibrer notre culture du partage avec l'individualisme de la société actuelle
🤍 Pourquoi la diversité est une richesse et comment l'utiliser pour nous unir plutôt que nous diviser
🤍 Le vrai succès aux yeux d'Allah : être utile aux autres et œuvrer pour le bien "Les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres." 🤲


Dans un monde où l'on met souvent en avant le "chacun pour soi", revenons aux bases de l'entraide, du soutien et de l'amour pour nos frères et sœurs . Cet épisode va, je l'espère, te donner un nouveau regard sur la fraternité et t'encourager à créer du lien, pardonner et œuvrer ensemble vers le bien.


Je suis Selma, fondatrice de la librairie Sakin, la librairie musulmane qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Abonne-toi à mes réseaux sociaux pour plus de conseils !


Liens utiles :

Cagnotte dont j'ai parlé dans l'épisode : https://www.helloasso.com/associations/world-charity/collectes/cadeau-pour-notre-regrete-haress

Tu peux me suivre sur les réseaux sociaux et retrouver toutes les infos de la librairie musulmane Sakin ici : https://www.librairiesakin.fr/nous-contacter-librairie-sakin/


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Sakin Call, le podcast qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Je suis Selma, la fondatrice de la librairie musulmane Sakin et aujourd'hui on se retrouve pendant ce mois béni du Ramadan pour parler de fraternité. Je trouve que c'est vraiment le mois pour aborder ce sujet. Dans un premier temps, j'espère que tu vas bien ainsi que toute ta famille et que ce Ramadan se passe bien Inch'Allah. Le premier tiers est déjà fini, on est pratiquement à la moitié là, je sais pas, je vais poster quand cet épisode ? Vraiment demain, donc oui, la moitié est là. Alors, profite un maximum et ne culpabilise pas parce que tu n'as pas fait tout ce que tu voulais. Ne te compare pas à ce que tu vois sur les réseaux sociaux. Tu fais de ton mieux et c'est ce qui compte. On néglige parfois ce point, mais invoque Allah pour qu'il te facilite tes actes d'adoration. Fais un bilan et vois aussi ce que tu as accompli pour être fier de toi et continuer d'avancer. Parce qu'en fait, plus tu vas te rabaisser, plus tu vas te dire... Ah mais j'ai pas fait ci, j'ai pas fait ça. Tu vas rester focalisé là-dessus et ça va te démotiver plus qu'autre chose. Sinon je m'excuse pour ma voix toujours enrhumée. Je crois que ça fait trois siècles et demi que je suis enrhumée mais c'est pas grave. Marfi ratou dounou bin sha'allah. Sur ce, revenons au sujet principal. La fraternité. On fait des halaqas avec des amis et c'est un des sujets qu'une de mes amies avait traité. J'avais trop aimé mais vraiment. C'est un sujet qui me tient beaucoup à cœur. La fraternité c'est l'une des valeurs les plus importantes de l'islam. Elle détient une place majeure et même... essentiels dans notre religion. Ça touche différents plans de la vie, que ce soit social, familial, etc. C'est un sujet vaste et il y a beaucoup d'écrits dans notre religion qui parlent de cette importance de la fraternité. Dans le surat Al-Hujurat verset 10, on nous dit que les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères et craignez Allah afin qu'on vous fasse miséricorde. Donc tous les croyants sont liés par cette fraternité. On vit dans une société individualiste en Occident avec beaucoup de... on pense... Pense à toi avant tout, le développement perso parfois qui va dans certains extrêmes de l'individualisme, sans juste milieu en fait. Mais pour beaucoup, on a aussi grandi avec une autre culture, parce qu'on est des personnes racisées, des personnes issues de l'immigration, etc. Où c'était l'autre extrême, on va dire. Donc beaucoup de partage, beaucoup de personnes qui viennent à la maison, mashallah. Donc deux extrêmes totalement différentes. et en tant que musulman, on se demande comment est-ce qu'on trouve Ce juste équilibre entre les deux. Parce qu'on ne doit pas tomber dans les excès. On se rappelle que notre religion, c'est une religion de juste milieu. On est différent d'une vision chrétienne où on doit tendre l'autre joue. On ne doit pas s'entretuer, mais on ne doit pas non plus se laisser écraser. Les musulmans, on doit se concurrencer dans le bien. Omar ibn al-Khattab, il se motivait à donner plus qu'Abu Bakr. Une fois, il s'était dit, je donne la moitié de mes biens. Abu Bakr, il ne pourra pas faire mieux. Et Abou Bakr, il avait donné tous ses biens. Omar, il en avait ri. C'est ça la fraternité. C'est on se motive à avancer et on s'élève ensemble. Il y a un hadith sur le prophète, il nous a dit les croyants entre eux sont comme une construction. Ils se soutiennent les uns les autres. Et il a croisé les doigts pour montrer justement qu'ils étaient soudés. Il a aussi dit le musulman est le frère du musulman, il ne doit ni être injuste envers lui, ni l'abandonner. Ça c'est des hadiths rapportés par Bukhari et Mousseline. On a plusieurs hadiths qui vont dans ce sens, notamment Dieu vient en aide à son serviteur tant que celui-ci viendra en aide à son frère. Et c'est un hadith rapporté par Mousseline. Donc ce qu'on comprend c'est que chaque membre de la communauté a des droits et des devoirs envers les autres musulmans. Si on suivait vraiment... toutes les règles de notre religion, et qu'on avait la vraie vision de la religion, les vraies valeurs que nous inculque cette religion, personne, je dis bien, personne ne serait lésé. Les pauvres, il y a la déquête. Les femmes, un homme les prend en charge financièrement de leur naissance à leur décès. Et d'ailleurs, petit aparté, c'est la raison pour laquelle, parfois, je ne le sais même pas tout le temps, la part de l'homme est supérieur dans l'héritage. Malheureusement, ce n'est plus trop le cas de nos jours. On banalise beaucoup les droits et les devoirs de chacun. On vit dans une période pleine de fitna, on va dire. On entend toujours des histoires qui peuvent nous paraître surprenantes. Et c'est important de s'en remettre à Allah, de faire salat et shahara si on a des décisions difficiles à prendre, avant de prendre n'importe quelle décision même. de faire intervenir une tierce personne s'il y a besoin. Après, bien sûr, il y a parfois du cas par cas. C'est important de se référer à des personnes de science. Mais en tout cas, je pense que si on se rappelle de cette importance de la fraternité en islam, ça permettrait de résoudre beaucoup de problèmes qu'on a dans notre communauté malheureusement. Bien sûr, les conflits entre êtres humains, c'est totalement naturel. Mais la religion nous permet de les atténuer, de passer plus facilement à autre chose, etc. Pourquoi est-ce que c'est important la fraternité ? En réalité, c'est en nous rassemblant qu'on va pouvoir se renforcer. Chacun de nous a des qualités, des forces, et on va pouvoir s'allier avec son frère, avec sa sœur, pour créer quelque chose de beau, de magnifique même. C'est notre diversité qui nous enrichit. C'est un choix divin. Nous, on a malheureusement utilisé ça pour nous diviser. Est-ce normal, en tant que musulmans, qu'on s'attaque pour des choses futiles en fait ? Qu'on refuse même des mariages à des jeunes pour des origines différentes, alors qu'ils sont deux bons musulmans, tous les deux. Ce n'est pas nos origines, ce n'est pas notre sang qui fait de nous des meilleures personnes. C'est notre spiritualité, c'est notre foi, notre sincérité dans les actes. C'est le rôle qu'on joue ici-bas. Alors je ne dis pas ça, je ne dis pas qu'on doit être médecin, qu'on doit être juriste ou autre, bien sûr. mais il faut qu'on soit utile en fait dans cette communauté, il faut qu'on soit utile il faut qu'on serve à quelque chose, qu'on laisse notre trace le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit, les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres, subhanallah où en sommes-nous maintenant ? notre religion valorise l'être humain cette valorisation elle se fait surtout en rappelant qu'Allah c'est le maître de l'univers qui a mis sur cette terre les hommes pour être maître sur terre. Bien sûr, toujours après Allah, on n'est pas maître dans le même sens qu'Allah l'est, mais on est des khalifas fil ard, on dit en arabe. Dans la surah de Baqara, Allah nous dit lorsque ton seigneur confia aux anges je vais établir sur la terre un vicaire, khalifa, il dit, vas-tu désigner un qui y mettra le désordre, répandra le sang. Quand nous sommes là, à te sanctifier et te glorifier, il dit, en vérité, je sais ce que vous ne savez pas. Notre foi nous relie les uns aux autres. Si on est sincère, on cherche tous la satisfaction d'Allah. Mais pour atteindre cette satisfaction, il y a différentes voies possibles. Ça va dépendre de notre parcours, de nos forces, de notre caractère. L'islam nous pousse à apprendre à nous connaître. À apprendre à connaître notre créateur, bien sûr, mais aussi à apprendre à se connaître soi-même. La foi, ça révèle qui on est. Allah, il a mis en chacun de nous un talent, une mission. À nous de trouver ce qu'elle est et de la développer. Et pour réussir, il nous a accordé une force inestimable, c'est la fraternité, la Ummah. Chacun à notre échelle, on peut apporter notre pire à l'église. En Coran, il y a un très beau verset dans le Sourat. 43 verset 53 Nous leur montrerons nos signes Dans l'univers et en eux-mêmes Jusqu'à ce qu'ils leur deviennent Evident que c'est cela Le Coran, la vérité Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin De toute autre chose Donc nous sommes un signe de l'existence d'Allah En tant qu'être humain, nous sommes des signes Il n'y a pas juste ce qui nous entoure Qui est un signe, nous-mêmes nous sommes des signes Et c'est quand on oublie Qui on est, qu'on commence à se perdre Merci. Et ça arrive surtout, bien sûr, quand on s'éloigne d'Allah, quand on ne prend pas soin de notre foi. L'islam, ça libère notre âme, ça la purifie. C'est l'éducation de l'âme, la purification de l'âme, c'est grâce à la pratique de notre foi. Nos actes d'adoration nous prouvent qu'on est capable de grandes choses. Dans le verset 110 de la surah 3, Allah nous dit vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, vous interdisez le blâmable et croyez à Allah. Ça veut dire que quand on voit de l'injustice, vu qu'on est censé interdire le blâmable et ordonner le convenable, ça veut dire que quand on voit une injustice, on est censé intervenir. Quand on voit quelqu'un souffrir, on est censé l'aider. C'est ça que la personne soit musulmane ou non, on est censé intervenir. On se doit de l'aider. Parce qu'on veut nous faire croire qu'on doit rester entre muslims, etc. Pas du tout. Bien évidemment. La place de la Ummah a une importance, et a une très grande importance en tant que musulman. Cependant, on se doit d'avoir un très bon comportement avec les autres, qu'ils soient musulmans ou non. C'est pour ça que c'est important d'étudier les histoires des prophètes, la Syrah. Parce que ce n'est pas juste connaître l'histoire de notre prophète, c'est aussi voir comment ça se passait à leur époque. Et à Medjid, le prophète sallallahu alayhi wa sallam vivait, enfin la communauté musulmane vivait avec les juifs et les chrétiens et tout se passait très bien. Il y avait des règles que chacun respectait et tout se passait très bien. Des fois, on entend des choses venant des musulmans ou non, qui sont contradictoires avec les principes et valeurs musulmanes. Donc vraiment, lisons la Syrah, prenons un guisable sur notre prophète sallallahu alayhi wa sallam et tout va bien se passer, Inch'Allah. Allah t'a choisi. Il t'a choisi pour être musulman. Il t'a choisi pour te mettre face à une occasion de faire le khir. Maintenant, c'est ton choix. Tu comptes laisser passer cette occasion pour faire du khir, gagner des hasanat, aider quelqu'un ou tu vas en profiter, surtout en ce mois béni, pour faire toute la différence dans ta balance. Quelle trace tu veux laisser sur cette terre ? Pas forcément pour être connu évidemment, mais pour représenter, pour être un représentant en fait de notre belle religion. L'islam c'est une identité. On ne dit pas juste je suis musulman, on le vit. On doit faire rayonner notre foi. On doit agir en conséquence. On vit dans une société où on perd notre humanité, on perd nos principes, on perd nos valeurs. Tout est banalisé. Et celui qui ne commet pas certains péchés, il est vu comme bizarre. L'islam, il est là pour nous guider, il est là pour nous sauver. À nous de méditer et de suivre ce qui nous est transmis. Contrairement à ce qu'on peut penser parfois, quand on pense à la religion, de suite, il faut que je reste chez moi, que je lise mon courant, que je l'apprenne, que je fasse mes prières dans mon coin, pas d'ostentation, rien. Ça, on est totalement d'accord. Bien évidemment, il faut le faire. Mais l'islam apporte une grande importance. à la dimension sociale. Les valeurs de l'islam, elles s'appliquent encore plus, avec insistance on va dire, aux droits des parents, aux droits des proches, aux droits des voisins. Et ça s'applique aussi dans les droits des pauvres, des nécessiteux, des malades, des personnes âgées, quelles que soient leurs croyances et leurs origines. L'essence de l'islam, c'est l'entraide, la solidarité, le fait de partager les moments douloureux, les moments de bonheur, etc. Il n'y aurait pas eu d'islam sans fraternité. Je vous donne un exemple, les Ansar, ils ont accueilli les Mécois chez eux, quand ils sont arrivés à Médine. Sans les Médinois, les Mécois auraient été clairement sans abri. Et contrairement à ce qu'on pense aussi, mais quand on étudie la Sera, on le voit, les hommes et les femmes ont participé au développement de la religion. C'est pas juste le prophète tout seul. Est-ce que vous pensez que sans la fraternité, sans l'entraide, le prophète, il aurait réussi à répandre l'islam ? évidemment c'est que des sabbats et c'est Allah qui décide ce qu'il veut mais ça a été ces valeurs là que prône l'islam qui ont permis la réussite de l'expansion de l'islam dites vous il y avait des musulmans qui étaient esclaves, qui étaient victimes de tortionnaires et qui les achetaient, qui les libéraient c'était d'autres musulmans qui voulaient sauver leurs frères en islam c'est pour ça que les actes d'adoration collective ne sont pas à négliger. C'est pas pour rien que la salat commune, elle est 27 fois mieux que celle qui est faite seule. C'est pas pour rien que se déplacer pour aider quelqu'un, c'est mieux qu'un el-tikaf. El-tikaf, c'est le fait de rester isolé à la mosquée pour faire des ribadettes pendant le mois de ramadan. La sadaqa jariyah vient de l'entraide. Alors que juste, tu lis le Coran dans ton coin, quelle sadaqa jariyah tu vas avoir ? Je répète, ça ne veut pas dire ne lisez pas le Coran. Mais il faut Trouver cet équilibre entre les actes d'adoration individuels et les actes d'adoration collectifs. Ou du moins, qui ont une utilité collective. Il y a un hadith du prophète sallallahu alayhi wa sallam qui nous dit « Tant que le serviteur aide son frère, Allah vient en aide à son serviteur. » Et les hadiths, je peux vous en lire jusqu'à demain parce que je vous en ai déjà lu tout à l'heure. Et il y en a d'autres aussi qui vont dans ce sens. C'est le meilleur parmi vous est celui qui apprend le Coran et qui l'enseigne. En fait, on a une religion. tellement belles, tellement parfaites, qui pensent à chaque point, à chaque détail, à chaque personne. Même le respect des animaux et des plantes, on nous en parle dans notre religion. Pourquoi au hajj et en umrah, on a l'izar pour les hommes ? Parce que c'est pour qu'on soit tous au même rang, qu'on soit tous au même niveau. Des fois, on banalise tellement les bonnes actions qu'on pourrait faire. On fait des choses, mais la personne qu'on a aidée, elle s'en rappelle des années. Elle fait peut-être encore des devoirs pour toi. Ça vous arrive pas d'être reconnaissant parfois envers une de vos copines, envers un proche, même un inconnu, parce qu'il vous a aidé dans une difficulté ? Ben c'est ça la fraternité en islam. Et je sais évidemment que la fraternité, l'entraide, c'est pas inné chez tout le monde. On peut être timide, pas forcément sociable. On peut être rancunier parfois, mais on a tous des points forts et faibles. Et on a des points faibles qu'on doit travailler. où on doit faire des efforts. Certains, ce sera la prière. Ils ont du mal à se concentrer pendant la prière. Certains, ça va être faire du jeûne sur-érogatoire. Certains, ça va être la rancune. D'autres vont être des personnes impatientes. Donc, ça dépend. Chacun a sa difficulté. C'est pour ça que c'est important de se connaître. C'est pour savoir ce qu'on doit travailler ou non. Pourquoi la fraternité en islam, c'est super important ? C'est parce qu'on a besoin des uns des autres. Ça n'existe pas d'être autosuffisant. C'est que Allah le seul et l'unique qui peut l'être. Nous, on a besoin d'Allah et on a besoin de ses créatures aussi. Je vous assure, vous ne pouvez pas imaginer la chance que vous avez si vous avez des sœurs en Allah, des frères en Allah qui vous soutiennent, qui vous motivent à pratiquer. Vous, ça peut être la base où vous dites « Ben oui, quand même, ma mère doit m'éduquer, ma sœur est là pour ça, mon ami est là pour ça. » Mais il y en a, même cette chance, ils ne l'ont pas. Je pense par exemple... à beaucoup de convertis, ou même qu'ils ne sont pas forcément, ils se retrouvent, surtout pendant ce mois de Ramadan, seuls, contre tous, on va dire. À l'époque du prophète, sallallahu alayhi wa sallam, dès que quelqu'un se convertissait, il y avait un compagnon qui le prenait en charge d'un point de vue religieux. Donc, il s'occupait de le conseiller, de répondre à ses interrogations, etc. Donc, vraiment, je pèse mes mots quand je vous dis, c'est un honneur qu'Allah nous a fait. d'avoir des amis dans la religion, d'avoir des amis qui vous motivent, d'avoir des frères et sœurs qui vous poussent vers le haut. Déjà, vous parlez d'Allah avec des gens. Il y a des anges qui viennent, qui assistent à cette rencontre où vous parlez d'Allah et qui remontent vers Allah pour parler de vous dans les cieux. Vous vous rendez compte ? Est-ce que vous vous rendez compte de cet honneur qu'Allah nous fait ? Donc vraiment, ce Ramadan, même s'il y a... pratiquement la moitié qui est passée déjà, demandez-vous quelle action vous pouvez faire pour le bien de la communauté. Quelle action on peut faire pour s'élever ? Spirituellement ou autre. Chacune à son échelle. Bien sûr, on n'est pas en train de vous dire de faire des grandes choses. Vous devez devenir connue, aider des milliers de personnes à votre échelle. Qu'est-ce que vous pouvez faire ? Et je vous jure, des fois, on sous-estime ce qu'on peut faire. Des fois, on se dit, mais non, moi je ne peux pas. Moi, je n'ai pas cette chance. Je ne suis pas connue. Je ne suis pas ci. Je vous dis, chacun de nous, peut faire une action qui peut même changer la vie d'une autre personne sans le savoir. Juste, ton intention, tu la purifies. Ton intention, tu vérifies. Est-ce qu'elle est bonne ou non ? Ça, par contre, je le répéterai toujours, c'est super important. Votre intention quand vous faites le khair, ce n'est pas pour les compliments. Ce n'est pas pour se faire bien voir. C'est pour Allah qu'on fait les choses. Je vous donne quelques idées d'actions à faire pour entretenir la fraternité. Ça peut être une halaqa. Un cours rapide avec des copines, il n'y a pas besoin d'être savant, juste un minimum, savoir ce qu'on dit, faire des bonnes recherches, un petit groupement de copines. Ok, aujourd'hui on va parler de fraternité par exemple. Aujourd'hui on va parler de ça. Oh, on peut faire une lecture commune. Ok, chacune a lit ce livre, on en discute. Qu'est-ce que tu y as pensé ? Ok, moi il y a ça qui m'a marquée, ça m'a refait penser à tel événement qui s'est passé dans ma vie. J'ai du coup envie de travailler sur telle faiblesse que j'ai, etc. etc. Il peut être aussi des sadaqa jariya. Donc qu'est-ce que c'est une sadaqa jariya ? Je l'ai utilisé tout à l'heure ce terme et je crois que je l'ai pas défini si je dis pas de bêtises. Une sadaqa jariya c'est une aumône en continu. Il y a un hadith qui nous dit lorsqu'une personne meurt, toutes ses oeuvres sont interrompues sauf trois. Une aumône continue sadaqa jariya, une science bénéfique, partagée, propagée ou un enfant pieux qui fait des invocations en faveur de ses parents. Ça veut dire que demain par exemple Tu finances, je ne sais pas, un puits. même 10 euros dans le puits, après demain, tu meurs, car Allah nous en préserve, mais bon, ça va tous nous arriver un jour, sache que toutes les personnes qui vont s'abreuver dans ce puits, tu auras, tu auras des hasanat pour toutes les personnes qui se seront servies dans ce puits. Même si tu es décédé, les hasanat continueront d'augmenter. Est-ce que tu imagines si tu fais plusieurs sadqajariyah sur du long terme, à chaque fois ? Tu rajoutes, tu rajoutes Si tu partages un verset avec un enfant Que cet enfant l'utilise à chaque fois Dans ses prières, dans... Qui lui-même le partage à quelqu'un. Est-ce que tu imagines le nombre de hassanettes que tu peux gagner juste avec ce verset ? C'est pour ça que je vous dis de ne négliger, de ne minimiser aucune bonne action qui est faite avec une bonne intention. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. La personne qui apprend à lire l'arabe à un enfant ou à un adulte, enfin à quelqu'un. Une prof d'arabe par exemple. Elle va enseigner à quelqu'un la lecture de la langue arabe. Cette personne a un enfant demain. Elle lui apprend la langue arabe. Est-ce que vous imaginez ? Donc là, vous comprenez ce que je suis en train de dire. À chaque fois que ces personnes vont lire le Coran, la prof d'arabe a les hassanets. Alors que la prof d'arabe, peut-être, elle ne pourrait pas avoir autant de hassanets à elle toute seule. Mais parce qu'elle a contribué à la collectivité, elle peut avoir beaucoup plus de hassanets que si elle était restée dans son coin. Ensuite, dans d'autres sadaqas qu'on peut faire, d'autres idées de bonnes actions qu'on peut faire pour entretenir cette fraternité, en ce mois béni de Ramadan particulièrement, on peut aider des associations pour faire des sacs de repas. Parce que je sais qu'il y a beaucoup d'associations qui préparent des f'tours pour les personnes qui sont seules, pour des personnes démunies, pour des personnes qui n'ont tout simplement pas le temps de se faire de bons repas. Il y a des associations qui s'occupent de ça. Vous pouvez devenir bénévole dans ces associations et les aider. à nourrir les jeûneurs. Et il y a un hadith qui nous dit, celui qui donne à manger à un jeûneur aura une récompense égale à la sienne sans que sa récompense ne soit déduite de celle du jeûneur. C'est rapporté par Termidine. Et la récompense d'un jeûneur, elle est tellement grande qu'on ne la connaît pas exactement. Oui, il y a des péchés pardonnés, oui, il y a des hasanat, etc. Mais cette récompense est décuplée en réalité. Ensuite, d'autres idées de bonnes actions pour travailler notre fraternité, on peut faire des dons réguliers. Même un euro, ça... pèse sur la balance, ça peut tout changer à notre jugement, à notre destin. Donc, on ne le néglige pas. On peut écouter, ça revient à Halaqa, mais si on ne peut pas en organiser avec des amis, on peut en assister à des Halaqa dans des mosquées, des rappels en ligne, etc. Il y en a de plus en plus. On peut apprendre quelque chose à quelqu'un ou juste le ramener avec soi en cours. On peut partager un rappel. On peut prier en groupe. On peut aider dans une mosquée. On peut porter les courses d'une voisine. Et même si elle n'est pas musulmane, c'est une da'wah. C'est une forme de da'wah, de prédication. On montre le bon exemple que oui, il y a des musulmans qui ont un bon comportement. Le musulman doit avoir un bon comportement normalement. Et on peut sourire aussi. C'est une sunnah. Et vous avez une récompense juste en souriant. Que veut le peuple ? On a une religion qui est facile. C'est juste à nous de penser à faire de bonnes actions. Pour créer du lien avec les autres. pour avoir des hizannes, pour se rapprocher d'Allah, etc. Maintenant que nous avons parlé de tout ça, j'ai envie de vous parler d'une cause actuellement, d'une cagnotte qui me tient particulièrement à cœur. Et nous sommes dans la catégorie Sadaqa Jariya, donc ouvrez bien vos oreilles, ne partez pas tout de suite. C'est la cagnotte d'une sœur, Fatima, qui a été lancée un petit peu avant Ramadan. Petite anecdote, on était dans la même promo lors de mes études de sciences religieuses à distance. Et en janvier, elle a perdu son mari, Allah ya'ahmoud. On demande à Allah de lui accorder le plus haut degré du paradis. A l'entrée du ramadan, et aussi pour leurs 9 ans de mariage, Allahou m'abarique, elle a décidé de lancer une cagnotte pour financer un fourrage, mais pas que. L'argent collecté actuellement servira à financer des opérations de la cataracte au Togo. Et c'est aussi une forme de sadaqa jariya. Pour la petite histoire, son mari était interne en médecine. Il rêvait de devenir... au Ftalmo. Il parlait des premières opérations de la cataracte qui étaient faites justement dans le monde musulman, subhanallah. Et c'est vrai que pendant le mois de Ramadan, on voit beaucoup de cagnottes passer pour nourrir les jeûneurs, pour faire des puits, financer les mosquées, etc. Ce qu'il faut faire, bien sûr. Mais on voit peu de cagnottes pour soigner la vue de patients. Alors que c'est aussi une sadaqa djariya. Je vais vous mettre le lien de cette cagnotte. que je partage en ce moment sur les réseaux sociaux, si vous me suivez. Et en petit exercice de la fin, je vous laisse réfléchir, faire une introspection pour vous demander quelle place a la fraternité dans vos vies. Est-ce que vous vous accordez une importance aux autres dans votre quotidien ? De quoi êtes-vous satisfait ? De quoi l'êtes-vous moins ? Et quelle action, quel rire vous pouvez faire durant ce mois béni pour faciliter le quotidien de quelqu'un, pour aider quelqu'un en inconnu ou pas ? afin de semer des graines pendant ce mois béni pour créer de bonnes habitudes par la suite, Inch'Allah. Voilà, voilà, c'est tout pour cet épisode. J'espère qu'il vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Je reste à votre disposition si vous avez la moindre question, que ce soit sur la cagnotte, sur la librairie, un conseil lecture, etc. On se dit à très vite pour un nouvel épisode, Inch'Allah. Assalamu alaikum.

Description

Aujourd'hui, on plonge au cœur de l'une des valeurs fondamentales de l'Islam : la fraternité . En ce mois béni de Ramadan , c'est le moment idéal pour renforcer nos liens, soutenir nos frères et sœurs en Allah et comprendre comment l'Islam place la fraternité au centre de notre foi.


Dans cet épisode, on aborde :

🤍 Pourquoi la fraternité est une valeur clé en Islam
🤍 Comment équilibrer notre culture du partage avec l'individualisme de la société actuelle
🤍 Pourquoi la diversité est une richesse et comment l'utiliser pour nous unir plutôt que nous diviser
🤍 Le vrai succès aux yeux d'Allah : être utile aux autres et œuvrer pour le bien "Les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres." 🤲


Dans un monde où l'on met souvent en avant le "chacun pour soi", revenons aux bases de l'entraide, du soutien et de l'amour pour nos frères et sœurs . Cet épisode va, je l'espère, te donner un nouveau regard sur la fraternité et t'encourager à créer du lien, pardonner et œuvrer ensemble vers le bien.


Je suis Selma, fondatrice de la librairie Sakin, la librairie musulmane qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Abonne-toi à mes réseaux sociaux pour plus de conseils !


Liens utiles :

Cagnotte dont j'ai parlé dans l'épisode : https://www.helloasso.com/associations/world-charity/collectes/cadeau-pour-notre-regrete-haress

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Sakin Call, le podcast qui t'aide à te rapprocher d'Allah et à prendre soin de toi à travers la lecture. Je suis Selma, la fondatrice de la librairie musulmane Sakin et aujourd'hui on se retrouve pendant ce mois béni du Ramadan pour parler de fraternité. Je trouve que c'est vraiment le mois pour aborder ce sujet. Dans un premier temps, j'espère que tu vas bien ainsi que toute ta famille et que ce Ramadan se passe bien Inch'Allah. Le premier tiers est déjà fini, on est pratiquement à la moitié là, je sais pas, je vais poster quand cet épisode ? Vraiment demain, donc oui, la moitié est là. Alors, profite un maximum et ne culpabilise pas parce que tu n'as pas fait tout ce que tu voulais. Ne te compare pas à ce que tu vois sur les réseaux sociaux. Tu fais de ton mieux et c'est ce qui compte. On néglige parfois ce point, mais invoque Allah pour qu'il te facilite tes actes d'adoration. Fais un bilan et vois aussi ce que tu as accompli pour être fier de toi et continuer d'avancer. Parce qu'en fait, plus tu vas te rabaisser, plus tu vas te dire... Ah mais j'ai pas fait ci, j'ai pas fait ça. Tu vas rester focalisé là-dessus et ça va te démotiver plus qu'autre chose. Sinon je m'excuse pour ma voix toujours enrhumée. Je crois que ça fait trois siècles et demi que je suis enrhumée mais c'est pas grave. Marfi ratou dounou bin sha'allah. Sur ce, revenons au sujet principal. La fraternité. On fait des halaqas avec des amis et c'est un des sujets qu'une de mes amies avait traité. J'avais trop aimé mais vraiment. C'est un sujet qui me tient beaucoup à cœur. La fraternité c'est l'une des valeurs les plus importantes de l'islam. Elle détient une place majeure et même... essentiels dans notre religion. Ça touche différents plans de la vie, que ce soit social, familial, etc. C'est un sujet vaste et il y a beaucoup d'écrits dans notre religion qui parlent de cette importance de la fraternité. Dans le surat Al-Hujurat verset 10, on nous dit que les croyants ne sont que des frères. Établissez la concorde entre vos frères et craignez Allah afin qu'on vous fasse miséricorde. Donc tous les croyants sont liés par cette fraternité. On vit dans une société individualiste en Occident avec beaucoup de... on pense... Pense à toi avant tout, le développement perso parfois qui va dans certains extrêmes de l'individualisme, sans juste milieu en fait. Mais pour beaucoup, on a aussi grandi avec une autre culture, parce qu'on est des personnes racisées, des personnes issues de l'immigration, etc. Où c'était l'autre extrême, on va dire. Donc beaucoup de partage, beaucoup de personnes qui viennent à la maison, mashallah. Donc deux extrêmes totalement différentes. et en tant que musulman, on se demande comment est-ce qu'on trouve Ce juste équilibre entre les deux. Parce qu'on ne doit pas tomber dans les excès. On se rappelle que notre religion, c'est une religion de juste milieu. On est différent d'une vision chrétienne où on doit tendre l'autre joue. On ne doit pas s'entretuer, mais on ne doit pas non plus se laisser écraser. Les musulmans, on doit se concurrencer dans le bien. Omar ibn al-Khattab, il se motivait à donner plus qu'Abu Bakr. Une fois, il s'était dit, je donne la moitié de mes biens. Abu Bakr, il ne pourra pas faire mieux. Et Abou Bakr, il avait donné tous ses biens. Omar, il en avait ri. C'est ça la fraternité. C'est on se motive à avancer et on s'élève ensemble. Il y a un hadith sur le prophète, il nous a dit les croyants entre eux sont comme une construction. Ils se soutiennent les uns les autres. Et il a croisé les doigts pour montrer justement qu'ils étaient soudés. Il a aussi dit le musulman est le frère du musulman, il ne doit ni être injuste envers lui, ni l'abandonner. Ça c'est des hadiths rapportés par Bukhari et Mousseline. On a plusieurs hadiths qui vont dans ce sens, notamment Dieu vient en aide à son serviteur tant que celui-ci viendra en aide à son frère. Et c'est un hadith rapporté par Mousseline. Donc ce qu'on comprend c'est que chaque membre de la communauté a des droits et des devoirs envers les autres musulmans. Si on suivait vraiment... toutes les règles de notre religion, et qu'on avait la vraie vision de la religion, les vraies valeurs que nous inculque cette religion, personne, je dis bien, personne ne serait lésé. Les pauvres, il y a la déquête. Les femmes, un homme les prend en charge financièrement de leur naissance à leur décès. Et d'ailleurs, petit aparté, c'est la raison pour laquelle, parfois, je ne le sais même pas tout le temps, la part de l'homme est supérieur dans l'héritage. Malheureusement, ce n'est plus trop le cas de nos jours. On banalise beaucoup les droits et les devoirs de chacun. On vit dans une période pleine de fitna, on va dire. On entend toujours des histoires qui peuvent nous paraître surprenantes. Et c'est important de s'en remettre à Allah, de faire salat et shahara si on a des décisions difficiles à prendre, avant de prendre n'importe quelle décision même. de faire intervenir une tierce personne s'il y a besoin. Après, bien sûr, il y a parfois du cas par cas. C'est important de se référer à des personnes de science. Mais en tout cas, je pense que si on se rappelle de cette importance de la fraternité en islam, ça permettrait de résoudre beaucoup de problèmes qu'on a dans notre communauté malheureusement. Bien sûr, les conflits entre êtres humains, c'est totalement naturel. Mais la religion nous permet de les atténuer, de passer plus facilement à autre chose, etc. Pourquoi est-ce que c'est important la fraternité ? En réalité, c'est en nous rassemblant qu'on va pouvoir se renforcer. Chacun de nous a des qualités, des forces, et on va pouvoir s'allier avec son frère, avec sa sœur, pour créer quelque chose de beau, de magnifique même. C'est notre diversité qui nous enrichit. C'est un choix divin. Nous, on a malheureusement utilisé ça pour nous diviser. Est-ce normal, en tant que musulmans, qu'on s'attaque pour des choses futiles en fait ? Qu'on refuse même des mariages à des jeunes pour des origines différentes, alors qu'ils sont deux bons musulmans, tous les deux. Ce n'est pas nos origines, ce n'est pas notre sang qui fait de nous des meilleures personnes. C'est notre spiritualité, c'est notre foi, notre sincérité dans les actes. C'est le rôle qu'on joue ici-bas. Alors je ne dis pas ça, je ne dis pas qu'on doit être médecin, qu'on doit être juriste ou autre, bien sûr. mais il faut qu'on soit utile en fait dans cette communauté, il faut qu'on soit utile il faut qu'on serve à quelque chose, qu'on laisse notre trace le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit, les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres, subhanallah où en sommes-nous maintenant ? notre religion valorise l'être humain cette valorisation elle se fait surtout en rappelant qu'Allah c'est le maître de l'univers qui a mis sur cette terre les hommes pour être maître sur terre. Bien sûr, toujours après Allah, on n'est pas maître dans le même sens qu'Allah l'est, mais on est des khalifas fil ard, on dit en arabe. Dans la surah de Baqara, Allah nous dit lorsque ton seigneur confia aux anges je vais établir sur la terre un vicaire, khalifa, il dit, vas-tu désigner un qui y mettra le désordre, répandra le sang. Quand nous sommes là, à te sanctifier et te glorifier, il dit, en vérité, je sais ce que vous ne savez pas. Notre foi nous relie les uns aux autres. Si on est sincère, on cherche tous la satisfaction d'Allah. Mais pour atteindre cette satisfaction, il y a différentes voies possibles. Ça va dépendre de notre parcours, de nos forces, de notre caractère. L'islam nous pousse à apprendre à nous connaître. À apprendre à connaître notre créateur, bien sûr, mais aussi à apprendre à se connaître soi-même. La foi, ça révèle qui on est. Allah, il a mis en chacun de nous un talent, une mission. À nous de trouver ce qu'elle est et de la développer. Et pour réussir, il nous a accordé une force inestimable, c'est la fraternité, la Ummah. Chacun à notre échelle, on peut apporter notre pire à l'église. En Coran, il y a un très beau verset dans le Sourat. 43 verset 53 Nous leur montrerons nos signes Dans l'univers et en eux-mêmes Jusqu'à ce qu'ils leur deviennent Evident que c'est cela Le Coran, la vérité Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin De toute autre chose Donc nous sommes un signe de l'existence d'Allah En tant qu'être humain, nous sommes des signes Il n'y a pas juste ce qui nous entoure Qui est un signe, nous-mêmes nous sommes des signes Et c'est quand on oublie Qui on est, qu'on commence à se perdre Merci. Et ça arrive surtout, bien sûr, quand on s'éloigne d'Allah, quand on ne prend pas soin de notre foi. L'islam, ça libère notre âme, ça la purifie. C'est l'éducation de l'âme, la purification de l'âme, c'est grâce à la pratique de notre foi. Nos actes d'adoration nous prouvent qu'on est capable de grandes choses. Dans le verset 110 de la surah 3, Allah nous dit vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, vous interdisez le blâmable et croyez à Allah. Ça veut dire que quand on voit de l'injustice, vu qu'on est censé interdire le blâmable et ordonner le convenable, ça veut dire que quand on voit une injustice, on est censé intervenir. Quand on voit quelqu'un souffrir, on est censé l'aider. C'est ça que la personne soit musulmane ou non, on est censé intervenir. On se doit de l'aider. Parce qu'on veut nous faire croire qu'on doit rester entre muslims, etc. Pas du tout. Bien évidemment. La place de la Ummah a une importance, et a une très grande importance en tant que musulman. Cependant, on se doit d'avoir un très bon comportement avec les autres, qu'ils soient musulmans ou non. C'est pour ça que c'est important d'étudier les histoires des prophètes, la Syrah. Parce que ce n'est pas juste connaître l'histoire de notre prophète, c'est aussi voir comment ça se passait à leur époque. Et à Medjid, le prophète sallallahu alayhi wa sallam vivait, enfin la communauté musulmane vivait avec les juifs et les chrétiens et tout se passait très bien. Il y avait des règles que chacun respectait et tout se passait très bien. Des fois, on entend des choses venant des musulmans ou non, qui sont contradictoires avec les principes et valeurs musulmanes. Donc vraiment, lisons la Syrah, prenons un guisable sur notre prophète sallallahu alayhi wa sallam et tout va bien se passer, Inch'Allah. Allah t'a choisi. Il t'a choisi pour être musulman. Il t'a choisi pour te mettre face à une occasion de faire le khir. Maintenant, c'est ton choix. Tu comptes laisser passer cette occasion pour faire du khir, gagner des hasanat, aider quelqu'un ou tu vas en profiter, surtout en ce mois béni, pour faire toute la différence dans ta balance. Quelle trace tu veux laisser sur cette terre ? Pas forcément pour être connu évidemment, mais pour représenter, pour être un représentant en fait de notre belle religion. L'islam c'est une identité. On ne dit pas juste je suis musulman, on le vit. On doit faire rayonner notre foi. On doit agir en conséquence. On vit dans une société où on perd notre humanité, on perd nos principes, on perd nos valeurs. Tout est banalisé. Et celui qui ne commet pas certains péchés, il est vu comme bizarre. L'islam, il est là pour nous guider, il est là pour nous sauver. À nous de méditer et de suivre ce qui nous est transmis. Contrairement à ce qu'on peut penser parfois, quand on pense à la religion, de suite, il faut que je reste chez moi, que je lise mon courant, que je l'apprenne, que je fasse mes prières dans mon coin, pas d'ostentation, rien. Ça, on est totalement d'accord. Bien évidemment, il faut le faire. Mais l'islam apporte une grande importance. à la dimension sociale. Les valeurs de l'islam, elles s'appliquent encore plus, avec insistance on va dire, aux droits des parents, aux droits des proches, aux droits des voisins. Et ça s'applique aussi dans les droits des pauvres, des nécessiteux, des malades, des personnes âgées, quelles que soient leurs croyances et leurs origines. L'essence de l'islam, c'est l'entraide, la solidarité, le fait de partager les moments douloureux, les moments de bonheur, etc. Il n'y aurait pas eu d'islam sans fraternité. Je vous donne un exemple, les Ansar, ils ont accueilli les Mécois chez eux, quand ils sont arrivés à Médine. Sans les Médinois, les Mécois auraient été clairement sans abri. Et contrairement à ce qu'on pense aussi, mais quand on étudie la Sera, on le voit, les hommes et les femmes ont participé au développement de la religion. C'est pas juste le prophète tout seul. Est-ce que vous pensez que sans la fraternité, sans l'entraide, le prophète, il aurait réussi à répandre l'islam ? évidemment c'est que des sabbats et c'est Allah qui décide ce qu'il veut mais ça a été ces valeurs là que prône l'islam qui ont permis la réussite de l'expansion de l'islam dites vous il y avait des musulmans qui étaient esclaves, qui étaient victimes de tortionnaires et qui les achetaient, qui les libéraient c'était d'autres musulmans qui voulaient sauver leurs frères en islam c'est pour ça que les actes d'adoration collective ne sont pas à négliger. C'est pas pour rien que la salat commune, elle est 27 fois mieux que celle qui est faite seule. C'est pas pour rien que se déplacer pour aider quelqu'un, c'est mieux qu'un el-tikaf. El-tikaf, c'est le fait de rester isolé à la mosquée pour faire des ribadettes pendant le mois de ramadan. La sadaqa jariyah vient de l'entraide. Alors que juste, tu lis le Coran dans ton coin, quelle sadaqa jariyah tu vas avoir ? Je répète, ça ne veut pas dire ne lisez pas le Coran. Mais il faut Trouver cet équilibre entre les actes d'adoration individuels et les actes d'adoration collectifs. Ou du moins, qui ont une utilité collective. Il y a un hadith du prophète sallallahu alayhi wa sallam qui nous dit « Tant que le serviteur aide son frère, Allah vient en aide à son serviteur. » Et les hadiths, je peux vous en lire jusqu'à demain parce que je vous en ai déjà lu tout à l'heure. Et il y en a d'autres aussi qui vont dans ce sens. C'est le meilleur parmi vous est celui qui apprend le Coran et qui l'enseigne. En fait, on a une religion. tellement belles, tellement parfaites, qui pensent à chaque point, à chaque détail, à chaque personne. Même le respect des animaux et des plantes, on nous en parle dans notre religion. Pourquoi au hajj et en umrah, on a l'izar pour les hommes ? Parce que c'est pour qu'on soit tous au même rang, qu'on soit tous au même niveau. Des fois, on banalise tellement les bonnes actions qu'on pourrait faire. On fait des choses, mais la personne qu'on a aidée, elle s'en rappelle des années. Elle fait peut-être encore des devoirs pour toi. Ça vous arrive pas d'être reconnaissant parfois envers une de vos copines, envers un proche, même un inconnu, parce qu'il vous a aidé dans une difficulté ? Ben c'est ça la fraternité en islam. Et je sais évidemment que la fraternité, l'entraide, c'est pas inné chez tout le monde. On peut être timide, pas forcément sociable. On peut être rancunier parfois, mais on a tous des points forts et faibles. Et on a des points faibles qu'on doit travailler. où on doit faire des efforts. Certains, ce sera la prière. Ils ont du mal à se concentrer pendant la prière. Certains, ça va être faire du jeûne sur-érogatoire. Certains, ça va être la rancune. D'autres vont être des personnes impatientes. Donc, ça dépend. Chacun a sa difficulté. C'est pour ça que c'est important de se connaître. C'est pour savoir ce qu'on doit travailler ou non. Pourquoi la fraternité en islam, c'est super important ? C'est parce qu'on a besoin des uns des autres. Ça n'existe pas d'être autosuffisant. C'est que Allah le seul et l'unique qui peut l'être. Nous, on a besoin d'Allah et on a besoin de ses créatures aussi. Je vous assure, vous ne pouvez pas imaginer la chance que vous avez si vous avez des sœurs en Allah, des frères en Allah qui vous soutiennent, qui vous motivent à pratiquer. Vous, ça peut être la base où vous dites « Ben oui, quand même, ma mère doit m'éduquer, ma sœur est là pour ça, mon ami est là pour ça. » Mais il y en a, même cette chance, ils ne l'ont pas. Je pense par exemple... à beaucoup de convertis, ou même qu'ils ne sont pas forcément, ils se retrouvent, surtout pendant ce mois de Ramadan, seuls, contre tous, on va dire. À l'époque du prophète, sallallahu alayhi wa sallam, dès que quelqu'un se convertissait, il y avait un compagnon qui le prenait en charge d'un point de vue religieux. Donc, il s'occupait de le conseiller, de répondre à ses interrogations, etc. Donc, vraiment, je pèse mes mots quand je vous dis, c'est un honneur qu'Allah nous a fait. d'avoir des amis dans la religion, d'avoir des amis qui vous motivent, d'avoir des frères et sœurs qui vous poussent vers le haut. Déjà, vous parlez d'Allah avec des gens. Il y a des anges qui viennent, qui assistent à cette rencontre où vous parlez d'Allah et qui remontent vers Allah pour parler de vous dans les cieux. Vous vous rendez compte ? Est-ce que vous vous rendez compte de cet honneur qu'Allah nous fait ? Donc vraiment, ce Ramadan, même s'il y a... pratiquement la moitié qui est passée déjà, demandez-vous quelle action vous pouvez faire pour le bien de la communauté. Quelle action on peut faire pour s'élever ? Spirituellement ou autre. Chacune à son échelle. Bien sûr, on n'est pas en train de vous dire de faire des grandes choses. Vous devez devenir connue, aider des milliers de personnes à votre échelle. Qu'est-ce que vous pouvez faire ? Et je vous jure, des fois, on sous-estime ce qu'on peut faire. Des fois, on se dit, mais non, moi je ne peux pas. Moi, je n'ai pas cette chance. Je ne suis pas connue. Je ne suis pas ci. Je vous dis, chacun de nous, peut faire une action qui peut même changer la vie d'une autre personne sans le savoir. Juste, ton intention, tu la purifies. Ton intention, tu vérifies. Est-ce qu'elle est bonne ou non ? Ça, par contre, je le répéterai toujours, c'est super important. Votre intention quand vous faites le khair, ce n'est pas pour les compliments. Ce n'est pas pour se faire bien voir. C'est pour Allah qu'on fait les choses. Je vous donne quelques idées d'actions à faire pour entretenir la fraternité. Ça peut être une halaqa. Un cours rapide avec des copines, il n'y a pas besoin d'être savant, juste un minimum, savoir ce qu'on dit, faire des bonnes recherches, un petit groupement de copines. Ok, aujourd'hui on va parler de fraternité par exemple. Aujourd'hui on va parler de ça. Oh, on peut faire une lecture commune. Ok, chacune a lit ce livre, on en discute. Qu'est-ce que tu y as pensé ? Ok, moi il y a ça qui m'a marquée, ça m'a refait penser à tel événement qui s'est passé dans ma vie. J'ai du coup envie de travailler sur telle faiblesse que j'ai, etc. etc. Il peut être aussi des sadaqa jariya. Donc qu'est-ce que c'est une sadaqa jariya ? Je l'ai utilisé tout à l'heure ce terme et je crois que je l'ai pas défini si je dis pas de bêtises. Une sadaqa jariya c'est une aumône en continu. Il y a un hadith qui nous dit lorsqu'une personne meurt, toutes ses oeuvres sont interrompues sauf trois. Une aumône continue sadaqa jariya, une science bénéfique, partagée, propagée ou un enfant pieux qui fait des invocations en faveur de ses parents. Ça veut dire que demain par exemple Tu finances, je ne sais pas, un puits. même 10 euros dans le puits, après demain, tu meurs, car Allah nous en préserve, mais bon, ça va tous nous arriver un jour, sache que toutes les personnes qui vont s'abreuver dans ce puits, tu auras, tu auras des hasanat pour toutes les personnes qui se seront servies dans ce puits. Même si tu es décédé, les hasanat continueront d'augmenter. Est-ce que tu imagines si tu fais plusieurs sadqajariyah sur du long terme, à chaque fois ? Tu rajoutes, tu rajoutes Si tu partages un verset avec un enfant Que cet enfant l'utilise à chaque fois Dans ses prières, dans... Qui lui-même le partage à quelqu'un. Est-ce que tu imagines le nombre de hassanettes que tu peux gagner juste avec ce verset ? C'est pour ça que je vous dis de ne négliger, de ne minimiser aucune bonne action qui est faite avec une bonne intention. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. La personne qui apprend à lire l'arabe à un enfant ou à un adulte, enfin à quelqu'un. Une prof d'arabe par exemple. Elle va enseigner à quelqu'un la lecture de la langue arabe. Cette personne a un enfant demain. Elle lui apprend la langue arabe. Est-ce que vous imaginez ? Donc là, vous comprenez ce que je suis en train de dire. À chaque fois que ces personnes vont lire le Coran, la prof d'arabe a les hassanets. Alors que la prof d'arabe, peut-être, elle ne pourrait pas avoir autant de hassanets à elle toute seule. Mais parce qu'elle a contribué à la collectivité, elle peut avoir beaucoup plus de hassanets que si elle était restée dans son coin. Ensuite, dans d'autres sadaqas qu'on peut faire, d'autres idées de bonnes actions qu'on peut faire pour entretenir cette fraternité, en ce mois béni de Ramadan particulièrement, on peut aider des associations pour faire des sacs de repas. Parce que je sais qu'il y a beaucoup d'associations qui préparent des f'tours pour les personnes qui sont seules, pour des personnes démunies, pour des personnes qui n'ont tout simplement pas le temps de se faire de bons repas. Il y a des associations qui s'occupent de ça. Vous pouvez devenir bénévole dans ces associations et les aider. à nourrir les jeûneurs. Et il y a un hadith qui nous dit, celui qui donne à manger à un jeûneur aura une récompense égale à la sienne sans que sa récompense ne soit déduite de celle du jeûneur. C'est rapporté par Termidine. Et la récompense d'un jeûneur, elle est tellement grande qu'on ne la connaît pas exactement. Oui, il y a des péchés pardonnés, oui, il y a des hasanat, etc. Mais cette récompense est décuplée en réalité. Ensuite, d'autres idées de bonnes actions pour travailler notre fraternité, on peut faire des dons réguliers. Même un euro, ça... pèse sur la balance, ça peut tout changer à notre jugement, à notre destin. Donc, on ne le néglige pas. On peut écouter, ça revient à Halaqa, mais si on ne peut pas en organiser avec des amis, on peut en assister à des Halaqa dans des mosquées, des rappels en ligne, etc. Il y en a de plus en plus. On peut apprendre quelque chose à quelqu'un ou juste le ramener avec soi en cours. On peut partager un rappel. On peut prier en groupe. On peut aider dans une mosquée. On peut porter les courses d'une voisine. Et même si elle n'est pas musulmane, c'est une da'wah. C'est une forme de da'wah, de prédication. On montre le bon exemple que oui, il y a des musulmans qui ont un bon comportement. Le musulman doit avoir un bon comportement normalement. Et on peut sourire aussi. C'est une sunnah. Et vous avez une récompense juste en souriant. Que veut le peuple ? On a une religion qui est facile. C'est juste à nous de penser à faire de bonnes actions. Pour créer du lien avec les autres. pour avoir des hizannes, pour se rapprocher d'Allah, etc. Maintenant que nous avons parlé de tout ça, j'ai envie de vous parler d'une cause actuellement, d'une cagnotte qui me tient particulièrement à cœur. Et nous sommes dans la catégorie Sadaqa Jariya, donc ouvrez bien vos oreilles, ne partez pas tout de suite. C'est la cagnotte d'une sœur, Fatima, qui a été lancée un petit peu avant Ramadan. Petite anecdote, on était dans la même promo lors de mes études de sciences religieuses à distance. Et en janvier, elle a perdu son mari, Allah ya'ahmoud. On demande à Allah de lui accorder le plus haut degré du paradis. A l'entrée du ramadan, et aussi pour leurs 9 ans de mariage, Allahou m'abarique, elle a décidé de lancer une cagnotte pour financer un fourrage, mais pas que. L'argent collecté actuellement servira à financer des opérations de la cataracte au Togo. Et c'est aussi une forme de sadaqa jariya. Pour la petite histoire, son mari était interne en médecine. Il rêvait de devenir... au Ftalmo. Il parlait des premières opérations de la cataracte qui étaient faites justement dans le monde musulman, subhanallah. Et c'est vrai que pendant le mois de Ramadan, on voit beaucoup de cagnottes passer pour nourrir les jeûneurs, pour faire des puits, financer les mosquées, etc. Ce qu'il faut faire, bien sûr. Mais on voit peu de cagnottes pour soigner la vue de patients. Alors que c'est aussi une sadaqa djariya. Je vais vous mettre le lien de cette cagnotte. que je partage en ce moment sur les réseaux sociaux, si vous me suivez. Et en petit exercice de la fin, je vous laisse réfléchir, faire une introspection pour vous demander quelle place a la fraternité dans vos vies. Est-ce que vous vous accordez une importance aux autres dans votre quotidien ? De quoi êtes-vous satisfait ? De quoi l'êtes-vous moins ? Et quelle action, quel rire vous pouvez faire durant ce mois béni pour faciliter le quotidien de quelqu'un, pour aider quelqu'un en inconnu ou pas ? afin de semer des graines pendant ce mois béni pour créer de bonnes habitudes par la suite, Inch'Allah. Voilà, voilà, c'est tout pour cet épisode. J'espère qu'il vous aura plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Je reste à votre disposition si vous avez la moindre question, que ce soit sur la cagnotte, sur la librairie, un conseil lecture, etc. On se dit à très vite pour un nouvel épisode, Inch'Allah. Assalamu alaikum.

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