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Sakin Call : Journal d'une libraire

Episode 9 : La place de la femme dans la Sira du Prophète Mohamed (pbsl)

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17min |23/12/2024
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17min |23/12/2024
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Description

🎙 La place de la femme dans la Sira du Prophète (pbsl) : des figures inspirantes et intemporelles

Et si on plongeait dans l'histoire pour découvrir à quel point les femmes ont joué un rôle clé dans la vie du Prophète Mohamed (pbsl) ? 🤍 Cet épisode est une bouffée d'inspiration qui met en lumière les figures féminines extraordinaires de la Sira. Des noms comme Khadija (RA), Aisha (RA), ou Fatima (RA) résonnent encore aujourd'hui comme des exemples de force, de foi et de sagesse.

Dans cet épisode, tu découvriras :

  • Les rôles incontournables des femmes dans la société islamique naissante.

  • Des récits puissants sur leur engagement aux côtés du Prophète ﷺ.

  • Des leçons intemporelles pour renforcer ta vision du rôle de la femme dans l'Islam.

🌟 Pourquoi écouter cet épisode ?
Si tu cherches à nourrir ton cœur, à en apprendre plus sur la Sira et à trouver des modèles inspirants pour ta vie quotidienne, cet épisode est fait pour toi. Une belle occasion de ravir ta foi et de te reconnecter avec l'héritage prophétique.

📚 Pour aller plus loin, voici des livres à découvrir :

💡 Fais passer le message !
En me laissant un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et en partageant cet épisode autour de toi pour inspirer d'autres soeurs, tu m'aides à faire connaitre mon podcast (et tu as des hassanates au passage) qu'ALlah te récompense 🥰


Je suis Selma, entrepreneuse multi-passionnée, fondatrice de ce podcast et de la librairie musulmane Sakin qui aident la femme musulmane à trouver un équilibre dans sa vie pro perso et spirituelle.

Liens utiles :

Tu peux me suivre sur les réseaux sociaux et retrouver toutes les infos de la librairie musulmane Sakin ici : https://www.librairiesakin.fr/nous-contacter-librairie-sakin/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Seikin Call, le podcast qui t'invite à prendre soin de toi, de ta spiritualité et à développer ta soif d'apprendre. Je suis Salma, la fondatrice de la librairie musulmane Seikin et aujourd'hui on se retrouve pour parler de la place de la femme dans la sira du prophète Mohamed. Souvent quand on évoque l'histoire de l'islam, les figures masculines elles dominent. Si on demande des noms de compagnons, de prophètes, de savants, On en a quand même un certain nombre qui nous viennent en tête, même si on n'est pas des savants, on n'a pas énormément de connaissances, on a quand même quelques noms qui nous viennent en tête. Mais quand on passe aux femmes savantes, que ce soit à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam ou même après, parce que oui, il y en a eu après, on a beaucoup moins d'idées. Pourtant, de nombreuses femmes ont joué des rôles essentiels dans la construction de notre religion. Elles étaient présentes à chaque étape, que ce soit dans l'éducation, la transmission de la foi, dans la société. ou même sur les champs de bataille. Leur exemple, c'est une source d'inspiration pour toutes les femmes musulmanes aujourd'hui. Alors, installe-toi confortablement, prends une boisson chaude et plonfons ensemble dans ces récits fascinants. Dans un premier temps, pour comprendre la révolution apportée par l'islam, il faut revenir en arrière, à une époque où la femme, elle était réduite à l'état d'objet. Vous verrez d'ailleurs dans beaucoup de livres de Syrah, si ce n'est pas tous, vu que je ne les ai pas tous lus, je ne peux pas dire tous. Mais en tout cas, la plupart, dans les livres de Syrah, ou si vous étudiez la Syrah en institut, on ne commence pas par la naissance du prophète sallallahu alayhi wa sallam. On commence par la période pré-islamique, avant sa naissance, pour pouvoir faire un tour de la situation en Arabie. Parce que, bien évidemment, il y a des événements qui sont liés à d'autres qui se sont passés avant la naissance du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Et dans la période... préislamique, les filles, elles étaient enterrées vivantes, par crainte de honte, de pauvreté. Les femmes, elles n'avaient pas le droit à l'héritage. Elles n'avaient pas de statut social particulier, elles n'avaient pas de pouvoir de décision sur leur vie. Avec l'arrivée de l'islam, justement, les choses elles ont changé petit à petit. Le Coran, il proclame clairement la valeur de la femme en tant qu'être humain, le fait évidemment que sa vie, son honneur, compte autant que celui de l'homme. Allah, il dit dans le Coran... et qu'on demandera à la fille enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. Ça veut dire que les personnes qui ont fait subir ça à des fillettes, donc qui ont enterré vivante des bébés, des petites filles, ils seront jugés pour leurs actes. La femme, c'est un être humain autant que l'homme, bien sûr. Donc sa vie compte. L'islam, il est venu rétablir la justice et la dignité pour la femme. C'est devenu des membres actifs de la communauté, avec des droits concrets. Et ça, c'est grâce à l'islam. On nous parle du droit du travail, droit de vote, etc. en France, comme quoi ça n'est pas paru au XXe siècle, mais en réalité, ça a toujours existé en islam. Donc, il y a des livres comme le Nextar Kajti, Rahirq al-Martoum, qui parle de cette période préislamique. Vous pouvez évidemment le retrouver sur le site de la librairie, librairiesekin.fr. Ensuite, je voulais vous rappeler aussi que pendant la révélation, les femmes, elles ont été des réelles piliers. Parce que souvent on nous dit, non mais la femme c'est une aoura, il ne faut pas, il ne faut pas qu'elle donne des cours, il ne faut pas qu'elle prenne des cours, il ne faut pas ci, il ne faut pas ça. Mais ça ne se passait pas du tout comme ça à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Elle, dès les premiers instants de l'islam, les femmes elles étaient présentes. Khadija bint Khouweri, donc Khadija radiallahu anha, l'épouse du prophète sallallahu alayhi wa sallam, c'est le parfait exemple. Lors de la première révélation, le jour... où le prophète sallallahu alayhi wa sallam a reçu les premiers versets, la première révélation dans la grotte. C'est vers elle qu'il est parti, qu'il est parti se réfugier. C'est à elle que le prophète sallallahu alayhi wa sallam s'est confié. Il y avait de grands guerriers à l'époque, ses oncles, ses amis, ses cousins. Pourtant, c'est sa femme qu'il est parti voir. C'est la force et la douceur de Khadija radiallahu anha qu'il cherchait. Elle l'a rassurée, elle l'a apaisée, elle l'a soutenue moralement, financièrement, dans sa mission, etc. Radia, ça a été la première personne à embrasser l'islam. Le premier soutien du prophète, sallallahu alayhi wa sallam. Elle a aussi participé au boycott qui a été imposé aux musulmans à la Mecque. Alors qu'elle n'avait pas forcément besoin de le faire vu son statut social. Elle a partagé les privations et les souffrances avec son mari et avec la communauté musulmane. Alors qu'elle, elle n'était pas concernée. Parce que déjà, elle était âgée. Et aussi parce que c'était une noble des Mécois, parmi les Mécois. Et il y a d'autres femmes aussi, de la famille du prophète, qui ont été essentielles, comme Fatima bint Mohamed, donc sa fille. C'était un modèle de piété, de dévouement. Elle apportait son soutien constant à son père, même dans les moments les plus difficiles. Et elle le protégeait, elle le défendait quand les Quraish s'en prenaient à lui. Pour Fatima Zahra aussi, il y a un livre disponible dans la librairie, dans la catégorie femmes musulmanes. De toute façon, il y a énormément de livres sur les femmes. Je vous invite à y faire un tour pour pouvoir justement apprendre à les connaître. C'est très important. Ensuite, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, les femmes jouaient aussi un rôle dans l'apprentissage et la transmission du savoir. Un aspect souvent oublié, c'est justement ce rôle de transmission. À l'époque du prophète, les femmes apprenaient et enseignaient aussi. L'exemple le plus emblématique, vraiment la base, c'est Aïcha. l'épouse du prophète sallallahu alayhi wa sallam, qui est une des personnes qui a rapporté le plus de hadiths. Aïcha, c'était une femme savante, respectée par les compagnons du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Elle répondait à des questions juridiques, elle corrigeait même les avis des savants. Donc, son rôle, c'est une preuve irréfutable de la place accordée à la femme en islam. Si vous êtes curieux d'en apprendre davantage sur les figures féminines savantes, Il y a des livres qui se focalisent sur les femmes savantes de l'islam. Il y a un livre qui a ce nom, justement, de Jehan Aïssaoui, si je prononce bien. Et ce livre met en lumière de nombreuses femmes savantes qui ont fasciné l'histoire de l'islam. Et si vous voulez des livres qui se focalisent sur une seule femme seulement, comme Aïsha radiyallahu anha, il y en a aussi, comme d'habitude, disponibles sur LibreIssakin.fr. Les femmes, elles étaient aussi... présentes dans la société et même dans les batailles. Il faut savoir que les femmes, elles n'étaient pas seulement des figures de l'éducation ou de la transmission. Elles jouaient un rôle actif dans la société. Elles étaient présentes dans la mosquée, elles participaient aux débats et elles n'hésitaient pas à défendre leurs droits. L'exemple qui me vient en tête, c'est Asma Bint Yazid qui a osé interroger le prophète sur les droits des femmes par rapport à ceux des hommes. Sa question, elle l'a posée en public, devant les autres hommes, et il n'y a eu aucun souci à cela, bien évidemment. En fait, c'était le porte-parole des femmes, c'est-à-dire que le groupe de femmes de l'époque l'envoyait pour poser les questions qu'elle souhaitait, etc. Un jour, elle est partie voir le prophète, sallallahu alayhi wa sallam, en lui disant Ya Rasulallah, je suis envoyée par un groupe de femmes, et nous partageons toutes le même point de vue, nous avons la même préoccupation. Allah vous a envoyé aux hommes et aux femmes. Nous croyons en vous, nous vous suivons. Pourtant, nous les femmes devons rester à la maison. Nous sommes l'objet du désir de l'homme et nous portons leurs enfants. Néanmoins, les hommes ont des privilèges, tels que la prière obligatoire du vendredi, assister aux funérailles et participer aux djihads, à des batailles. Quand ils partent, nous nous occupons de leur bien et nous élevons leurs enfants. Ya Rasulallah, est-ce qu'on a une part de récompense dans cela ? Et le prophète sallallahu alayhi wa sallam, il ne s'est pas énervé contre elle. Il s'est tourné vers les hommes qui l'accompagnaient. Il leur dit, avez-vous déjà entendu une femme plus éloquente exposer sa foi ? Ils ont dit, nous n'avons jamais pensé qu'une femme pouvait être aussi expressive. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam dit, Asma, va dire aux femmes que quand l'une de vous est une bonne épouse, donnant à son mari une vie agréable et éliminant les frictions, elle gagne une récompense égale à tout ce que vous avez mentionné sur la récompense des hommes. Donc le prophète ne l'a pas renvoyé chez elle en lui disant Ne parle pas au milieu des hommes, tu n'as pas le droit, comment est-ce que tu oses venir te plaindre ? Pas du tout. Il était admiratif de son argumentation et c'était totalement normal qu'elle puisse venir parler au nom des femmes sur leurs préoccupations. Et il y a d'autres exemples de cette porte-parole du coup, où elle raconte elle-même J'ai été auprès du prophète sallallahu alayhi wa sallam Et les hommes et les femmes étaient assis auprès de lui. Donc ils étaient tous ensemble. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit peut-être qu'un homme raconte ce qu'il a fait avec sa femme et peut-être qu'une femme raconte ce qu'elle a fait avec son mari. Les gens se sont tués. Mais Asmaa radiallahu anha, elle a dit certes au message d'Allah, par Allah, ils le font et elles le font. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam a alors dit ne faites pas ceci car cela est comme un shaytan qui rencontre une shaytana. et a un rapport avec elle alors que les gens regardent. Cette femme, elle a pris la parole devant tout le monde en parlant d'un sujet considéré comme très délicat. Mais il faut savoir évidemment que dans la religion, il n'y a pas de tabou, il n'y a pas de sujet que nous n'avons pas le droit d'aborder, tant que c'est fait, bien évidemment, avec pudeur, avec respect de chacun. Et on a des femmes aussi qui ont été très connues pour avoir été sur le champ de bataille. Donc même sur le champ de bataille, elles étaient présentes, notamment Nusayba bint Ka'ad. connue sous le nom aussi d'Oumara, si je prononce bien, a protégé le prophète sallallahu alayhi wa sallam lors de la bataille d'Ouhoud. Il y a la tante du prophète aussi sallallahu alayhi wa sallam, Safia, qui durant la bataille des coalisés, elle a protégé les femmes et les enfants qui étaient cachés dans un espace en tuant un ennemi. Vraiment, je vous donne tous ces exemples à la suite, à la chaîne. C'est pour vous montrer. que les femmes, elles étaient partout, elles étaient présentes. D'ailleurs, celle qui s'occupait de l'infirmerie, l'espace soins, c'était la première femme infirmière, médecin de l'époque. Elle s'appelait Rufaïda. Et toutes ces histoires, je le répète, c'est comme les histoires des prophètes en fait. Il ne faut pas juste les connaître. Allah, il nous raconte, il nous a transmis les histoires des prophètes, les histoires de nos pieux-prédécesseurs. C'est pour qu'on les apprenne mais surtout pour qu'on tire des leçons de ces apprentissages. Enfant comme adulte, on aime les histoires. C'est divertissant, on comprend mieux et on apprend mieux via des histoires. Donc c'est une manière de mieux retenir les leçons à tirer. Les femmes qui nous ont précédées, ça doit être des inspirations en tant que femmes musulmanes aujourd'hui. Déjà, on voit l'importance de la recherche du savoir. Il y a des femmes qui allaient voir le prophète sallallahu alayhi wa sallam et qui leur disaient on a besoin d'un temps nous aussi avec toi en tant qu'enseignant du coup pour apprendre nous aussi. Comme Aïcha, on doit tout le temps être à la recherche de la science. Je le dis tout le temps à mes copines, je saoule avec ça, mais prenez des cours, s'il vous plaît. Oui, bien sûr, ce n'est pas en ma faveur que je vous dis ça, bien sûr, il faut lire des livres. Mais ça ne suffit pas à lire des livres, il faut à côté compéter avec un shir, avec un professeur. Déjà, je tiens à dire que c'est une obligation religieuse, je dis ça comme ça, je passe par là. Comment vous voulez pratiquer votre religion sans prendre des cours, sans savoir concrètement les bases de la religion ? Des fois on pense savoir, mais on ne sait pas. Combien de personnes ont pris des cours de firme et se sont rendues compte comme ça à un certain âge qu'elles ne faisaient pas bien la prière ? Elles ne savaient pas corriger un oubli ou autre pendant la prière. Donc évidemment la lecture c'est un moyen puissant pour apprendre, c'est primordial, mais il faut combiner ça avec l'apprentissage auprès d'un professeur parce que même si tu lis un livre de Firq ou quoi, il y a des choses que tu vas peut-être mal comprendre, mal interpréter et le professeur justement sera là pour tout expliquer. Ensuite un point très très important quand on étudie la sierra, on voit qu'il y a une participation active des hommes et des femmes. C'est pas juste le prophète tout seul qu'on étudie quand on étudie la sierra, c'est pas juste lui qui s'est occupé de la révélation, c'est chaque membre de la communauté qui a... à participer à son échelle. Donc oui, les femmes, à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam, elles étaient actives dans leur communauté. Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, elles agissaient. Elles passaient à l'action. Un musulman, il doit viser l'excellence. Un musulman, il doit être utile à la communauté. Arrêtons de vouloir croire, de vouloir faire croire aux femmes qu'elles sont juste bonnes à rester dans la cuisine, acheter de la dernière collection Zara, qui a boycott, je précise, hein ? On a besoin d'un juste milieu. d'un entre-deux. Évidemment, je précise que je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas être femme au foyer, les femmes au foyer ne servent à rien. Absolument pas. On peut être femme au foyer et être très active pour la communauté. Même pour les actes d'adoration, les actes collectifs sont préférables. Il y a un magnifique hadith qui nous dit, le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit, les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres. Les œuvres les plus aimées par Allah sont rendre un musulman joyeux, lui dissiper son chagrin, lui régler une dette, apaiser sa faim. Le fait que je marche avec un frère pour l'aider à accomplir une chose dont il a besoin, mais plus aimer que de faire la retraite spirituelle dans cette mosquée durant un mois. Celui qui maîtrise sa colère alors qu'il aurait été en capacité de l'exprimer, le jour de la résurrection, Allah va remplir son cœur de satisfaction. Et celui qui marche avec son frère pour l'aider à accomplir une chose dont il a besoin jusqu'à ce qu'il accomplisse, Allah va affermir ses pieds le jour où les pieds vont glisser. Donc en gros, quand tu dis dans cette mosquée, c'est la mosquée de Médine. Je rappelle que cette mosquée, une prière dans cette mosquée, elle en vaut mille. Donc aider quelqu'un. C'est mieux que de faire l'iatikaf dans le masjid nabaoui à Medine. Je précise pour celles qui ne savent pas, l'iatikaf, c'est le fait de rester à la mosquée, isolée, pour faire des actes d'adoration. On le fait notamment pendant le ramadan, pendant les derniers jours. Et voilà, ce sont des actes qu'on fait pour soi-même, des actes d'adoration pour se retrouver avec Allah. Évidemment, c'est quelque chose de très bien. C'est une très bonne chose. On a des hessanates, etc. On travaille notre relation avec Allah. Mais le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit justement qu'il y a certains actes collectifs qui peuvent être préférables. Aider son prochain, ça peut être préférable. C'est pour ça que je vous parle de juste milieu. Oui, tu fais des actes tout seul, mais aussi tu aides les autres pour qu'Allah t'aide par la suite. Donc, on a un rôle essentiel à jouer dans nos familles, nos cercles sociaux, notre société. Et un dernier point essentiel aussi qu'on voit chez ces femmes que vraiment j'admire beaucoup, c'est dans leur caractère. Elles font preuve de courage, de résilience. Ces femmes, c'était des modèles de patience, de bravoure, même dans les épreuves. Elles nous rappellent que la foi et la persévérance, ça ramène toujours la récompense divine. Par exemple, Asma bint Abu Bakr, la fille d'Abu Bakr, elle était enceinte et elle traversait le désert pour ramener à son père et au prophète de quoi se nourrir lorsqu'il se cachait des Quraysh pour faire la hijra jusqu'à Médine. Vous imaginez une femme seule, enceinte, qui prenait le risque de se faire repérer par les Quraish, les Meqouas, pour aider notre bien-aimé prophète, sallallahu alayhi wa sallam, ainsi que son compagnon, donc son père, à se sauver du coup et à transmettre la religion. Donc tous les risques que prenaient ces compagnons, femmes et hommes, c'est pour la récompense divine, pour Allah, pour être récompensé par la suite et transmettre la religion aux autres. Vraiment, je vous invite à lire sur leur biographie. Bon, il y a beaucoup de livres que je pourrais vous conseiller pour le coup. N'hésitez pas à m'envoyer un message sur Instagram ou TikTok, Librairie Sakine, ou à jeter directement un œil sur LibrairieSakine.fr. Déjà, en lisant la Syrah, on se rend compte que oui, il y avait des femmes actives dans l'histoire du prophète sallallahu alayhi wa sallam, mais il y a aussi d'autres livres axés sur les femmes, comme je vous ai dit, les femmes savantes de l'islam par exemple, de Jehan Aïssaoui, qui explore beaucoup les contributions féminines dans la transmission des sciences islamiques, pas que à l'époque de la Syrah. Et on a aussi d'autres livres comme Les bâtisseuses de la nation par exemple de Haifa Younous. C'est un livre assez récent d'une conférencière américaine, je ne sais pas si vous la connaissez, qui synthétise des biographies sur les femmes qui ont marqué l'histoire, notamment les femmes du prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam. On arrive à la fin de cet épisode. J'espère que ces récits vous auront inspiré et donné envie de découvrir davantage l'histoire des femmes dans l'islam. Rappelez-vous, notre religion nous encourage à chercher la connaissance et à agir pour le bien de notre communauté, qu'on soit des hommes ou des femmes. Merci de m'avoir écoutée. Si cet épisode t'a plu, tu peux le partager autour de toi et me laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute. Tu peux aussi me retrouver sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram, librairie Seikin. A très bientôt pour un prochain épisode du Seikin Call. Salam alaikum !

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🎙 La place de la femme dans la Sira du Prophète (pbsl) : des figures inspirantes et intemporelles

Et si on plongeait dans l'histoire pour découvrir à quel point les femmes ont joué un rôle clé dans la vie du Prophète Mohamed (pbsl) ? 🤍 Cet épisode est une bouffée d'inspiration qui met en lumière les figures féminines extraordinaires de la Sira. Des noms comme Khadija (RA), Aisha (RA), ou Fatima (RA) résonnent encore aujourd'hui comme des exemples de force, de foi et de sagesse.

Dans cet épisode, tu découvriras :

  • Les rôles incontournables des femmes dans la société islamique naissante.

  • Des récits puissants sur leur engagement aux côtés du Prophète ﷺ.

  • Des leçons intemporelles pour renforcer ta vision du rôle de la femme dans l'Islam.

🌟 Pourquoi écouter cet épisode ?
Si tu cherches à nourrir ton cœur, à en apprendre plus sur la Sira et à trouver des modèles inspirants pour ta vie quotidienne, cet épisode est fait pour toi. Une belle occasion de ravir ta foi et de te reconnecter avec l'héritage prophétique.

📚 Pour aller plus loin, voici des livres à découvrir :

💡 Fais passer le message !
En me laissant un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et en partageant cet épisode autour de toi pour inspirer d'autres soeurs, tu m'aides à faire connaitre mon podcast (et tu as des hassanates au passage) qu'ALlah te récompense 🥰


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    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Seikin Call, le podcast qui t'invite à prendre soin de toi, de ta spiritualité et à développer ta soif d'apprendre. Je suis Salma, la fondatrice de la librairie musulmane Seikin et aujourd'hui on se retrouve pour parler de la place de la femme dans la sira du prophète Mohamed. Souvent quand on évoque l'histoire de l'islam, les figures masculines elles dominent. Si on demande des noms de compagnons, de prophètes, de savants, On en a quand même un certain nombre qui nous viennent en tête, même si on n'est pas des savants, on n'a pas énormément de connaissances, on a quand même quelques noms qui nous viennent en tête. Mais quand on passe aux femmes savantes, que ce soit à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam ou même après, parce que oui, il y en a eu après, on a beaucoup moins d'idées. Pourtant, de nombreuses femmes ont joué des rôles essentiels dans la construction de notre religion. Elles étaient présentes à chaque étape, que ce soit dans l'éducation, la transmission de la foi, dans la société. ou même sur les champs de bataille. Leur exemple, c'est une source d'inspiration pour toutes les femmes musulmanes aujourd'hui. Alors, installe-toi confortablement, prends une boisson chaude et plonfons ensemble dans ces récits fascinants. Dans un premier temps, pour comprendre la révolution apportée par l'islam, il faut revenir en arrière, à une époque où la femme, elle était réduite à l'état d'objet. Vous verrez d'ailleurs dans beaucoup de livres de Syrah, si ce n'est pas tous, vu que je ne les ai pas tous lus, je ne peux pas dire tous. Mais en tout cas, la plupart, dans les livres de Syrah, ou si vous étudiez la Syrah en institut, on ne commence pas par la naissance du prophète sallallahu alayhi wa sallam. On commence par la période pré-islamique, avant sa naissance, pour pouvoir faire un tour de la situation en Arabie. Parce que, bien évidemment, il y a des événements qui sont liés à d'autres qui se sont passés avant la naissance du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Et dans la période... préislamique, les filles, elles étaient enterrées vivantes, par crainte de honte, de pauvreté. Les femmes, elles n'avaient pas le droit à l'héritage. Elles n'avaient pas de statut social particulier, elles n'avaient pas de pouvoir de décision sur leur vie. Avec l'arrivée de l'islam, justement, les choses elles ont changé petit à petit. Le Coran, il proclame clairement la valeur de la femme en tant qu'être humain, le fait évidemment que sa vie, son honneur, compte autant que celui de l'homme. Allah, il dit dans le Coran... et qu'on demandera à la fille enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. Ça veut dire que les personnes qui ont fait subir ça à des fillettes, donc qui ont enterré vivante des bébés, des petites filles, ils seront jugés pour leurs actes. La femme, c'est un être humain autant que l'homme, bien sûr. Donc sa vie compte. L'islam, il est venu rétablir la justice et la dignité pour la femme. C'est devenu des membres actifs de la communauté, avec des droits concrets. Et ça, c'est grâce à l'islam. On nous parle du droit du travail, droit de vote, etc. en France, comme quoi ça n'est pas paru au XXe siècle, mais en réalité, ça a toujours existé en islam. Donc, il y a des livres comme le Nextar Kajti, Rahirq al-Martoum, qui parle de cette période préislamique. Vous pouvez évidemment le retrouver sur le site de la librairie, librairiesekin.fr. Ensuite, je voulais vous rappeler aussi que pendant la révélation, les femmes, elles ont été des réelles piliers. Parce que souvent on nous dit, non mais la femme c'est une aoura, il ne faut pas, il ne faut pas qu'elle donne des cours, il ne faut pas qu'elle prenne des cours, il ne faut pas ci, il ne faut pas ça. Mais ça ne se passait pas du tout comme ça à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Elle, dès les premiers instants de l'islam, les femmes elles étaient présentes. Khadija bint Khouweri, donc Khadija radiallahu anha, l'épouse du prophète sallallahu alayhi wa sallam, c'est le parfait exemple. Lors de la première révélation, le jour... où le prophète sallallahu alayhi wa sallam a reçu les premiers versets, la première révélation dans la grotte. C'est vers elle qu'il est parti, qu'il est parti se réfugier. C'est à elle que le prophète sallallahu alayhi wa sallam s'est confié. Il y avait de grands guerriers à l'époque, ses oncles, ses amis, ses cousins. Pourtant, c'est sa femme qu'il est parti voir. C'est la force et la douceur de Khadija radiallahu anha qu'il cherchait. Elle l'a rassurée, elle l'a apaisée, elle l'a soutenue moralement, financièrement, dans sa mission, etc. Radia, ça a été la première personne à embrasser l'islam. Le premier soutien du prophète, sallallahu alayhi wa sallam. Elle a aussi participé au boycott qui a été imposé aux musulmans à la Mecque. Alors qu'elle n'avait pas forcément besoin de le faire vu son statut social. Elle a partagé les privations et les souffrances avec son mari et avec la communauté musulmane. Alors qu'elle, elle n'était pas concernée. Parce que déjà, elle était âgée. Et aussi parce que c'était une noble des Mécois, parmi les Mécois. Et il y a d'autres femmes aussi, de la famille du prophète, qui ont été essentielles, comme Fatima bint Mohamed, donc sa fille. C'était un modèle de piété, de dévouement. Elle apportait son soutien constant à son père, même dans les moments les plus difficiles. Et elle le protégeait, elle le défendait quand les Quraish s'en prenaient à lui. Pour Fatima Zahra aussi, il y a un livre disponible dans la librairie, dans la catégorie femmes musulmanes. De toute façon, il y a énormément de livres sur les femmes. Je vous invite à y faire un tour pour pouvoir justement apprendre à les connaître. C'est très important. Ensuite, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, les femmes jouaient aussi un rôle dans l'apprentissage et la transmission du savoir. Un aspect souvent oublié, c'est justement ce rôle de transmission. À l'époque du prophète, les femmes apprenaient et enseignaient aussi. L'exemple le plus emblématique, vraiment la base, c'est Aïcha. l'épouse du prophète sallallahu alayhi wa sallam, qui est une des personnes qui a rapporté le plus de hadiths. Aïcha, c'était une femme savante, respectée par les compagnons du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Elle répondait à des questions juridiques, elle corrigeait même les avis des savants. Donc, son rôle, c'est une preuve irréfutable de la place accordée à la femme en islam. Si vous êtes curieux d'en apprendre davantage sur les figures féminines savantes, Il y a des livres qui se focalisent sur les femmes savantes de l'islam. Il y a un livre qui a ce nom, justement, de Jehan Aïssaoui, si je prononce bien. Et ce livre met en lumière de nombreuses femmes savantes qui ont fasciné l'histoire de l'islam. Et si vous voulez des livres qui se focalisent sur une seule femme seulement, comme Aïsha radiyallahu anha, il y en a aussi, comme d'habitude, disponibles sur LibreIssakin.fr. Les femmes, elles étaient aussi... présentes dans la société et même dans les batailles. Il faut savoir que les femmes, elles n'étaient pas seulement des figures de l'éducation ou de la transmission. Elles jouaient un rôle actif dans la société. Elles étaient présentes dans la mosquée, elles participaient aux débats et elles n'hésitaient pas à défendre leurs droits. L'exemple qui me vient en tête, c'est Asma Bint Yazid qui a osé interroger le prophète sur les droits des femmes par rapport à ceux des hommes. Sa question, elle l'a posée en public, devant les autres hommes, et il n'y a eu aucun souci à cela, bien évidemment. En fait, c'était le porte-parole des femmes, c'est-à-dire que le groupe de femmes de l'époque l'envoyait pour poser les questions qu'elle souhaitait, etc. Un jour, elle est partie voir le prophète, sallallahu alayhi wa sallam, en lui disant Ya Rasulallah, je suis envoyée par un groupe de femmes, et nous partageons toutes le même point de vue, nous avons la même préoccupation. Allah vous a envoyé aux hommes et aux femmes. Nous croyons en vous, nous vous suivons. Pourtant, nous les femmes devons rester à la maison. Nous sommes l'objet du désir de l'homme et nous portons leurs enfants. Néanmoins, les hommes ont des privilèges, tels que la prière obligatoire du vendredi, assister aux funérailles et participer aux djihads, à des batailles. Quand ils partent, nous nous occupons de leur bien et nous élevons leurs enfants. Ya Rasulallah, est-ce qu'on a une part de récompense dans cela ? Et le prophète sallallahu alayhi wa sallam, il ne s'est pas énervé contre elle. Il s'est tourné vers les hommes qui l'accompagnaient. Il leur dit, avez-vous déjà entendu une femme plus éloquente exposer sa foi ? Ils ont dit, nous n'avons jamais pensé qu'une femme pouvait être aussi expressive. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam dit, Asma, va dire aux femmes que quand l'une de vous est une bonne épouse, donnant à son mari une vie agréable et éliminant les frictions, elle gagne une récompense égale à tout ce que vous avez mentionné sur la récompense des hommes. Donc le prophète ne l'a pas renvoyé chez elle en lui disant Ne parle pas au milieu des hommes, tu n'as pas le droit, comment est-ce que tu oses venir te plaindre ? Pas du tout. Il était admiratif de son argumentation et c'était totalement normal qu'elle puisse venir parler au nom des femmes sur leurs préoccupations. Et il y a d'autres exemples de cette porte-parole du coup, où elle raconte elle-même J'ai été auprès du prophète sallallahu alayhi wa sallam Et les hommes et les femmes étaient assis auprès de lui. Donc ils étaient tous ensemble. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit peut-être qu'un homme raconte ce qu'il a fait avec sa femme et peut-être qu'une femme raconte ce qu'elle a fait avec son mari. Les gens se sont tués. Mais Asmaa radiallahu anha, elle a dit certes au message d'Allah, par Allah, ils le font et elles le font. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam a alors dit ne faites pas ceci car cela est comme un shaytan qui rencontre une shaytana. et a un rapport avec elle alors que les gens regardent. Cette femme, elle a pris la parole devant tout le monde en parlant d'un sujet considéré comme très délicat. Mais il faut savoir évidemment que dans la religion, il n'y a pas de tabou, il n'y a pas de sujet que nous n'avons pas le droit d'aborder, tant que c'est fait, bien évidemment, avec pudeur, avec respect de chacun. Et on a des femmes aussi qui ont été très connues pour avoir été sur le champ de bataille. Donc même sur le champ de bataille, elles étaient présentes, notamment Nusayba bint Ka'ad. connue sous le nom aussi d'Oumara, si je prononce bien, a protégé le prophète sallallahu alayhi wa sallam lors de la bataille d'Ouhoud. Il y a la tante du prophète aussi sallallahu alayhi wa sallam, Safia, qui durant la bataille des coalisés, elle a protégé les femmes et les enfants qui étaient cachés dans un espace en tuant un ennemi. Vraiment, je vous donne tous ces exemples à la suite, à la chaîne. C'est pour vous montrer. que les femmes, elles étaient partout, elles étaient présentes. D'ailleurs, celle qui s'occupait de l'infirmerie, l'espace soins, c'était la première femme infirmière, médecin de l'époque. Elle s'appelait Rufaïda. Et toutes ces histoires, je le répète, c'est comme les histoires des prophètes en fait. Il ne faut pas juste les connaître. Allah, il nous raconte, il nous a transmis les histoires des prophètes, les histoires de nos pieux-prédécesseurs. C'est pour qu'on les apprenne mais surtout pour qu'on tire des leçons de ces apprentissages. Enfant comme adulte, on aime les histoires. C'est divertissant, on comprend mieux et on apprend mieux via des histoires. Donc c'est une manière de mieux retenir les leçons à tirer. Les femmes qui nous ont précédées, ça doit être des inspirations en tant que femmes musulmanes aujourd'hui. Déjà, on voit l'importance de la recherche du savoir. Il y a des femmes qui allaient voir le prophète sallallahu alayhi wa sallam et qui leur disaient on a besoin d'un temps nous aussi avec toi en tant qu'enseignant du coup pour apprendre nous aussi. Comme Aïcha, on doit tout le temps être à la recherche de la science. Je le dis tout le temps à mes copines, je saoule avec ça, mais prenez des cours, s'il vous plaît. Oui, bien sûr, ce n'est pas en ma faveur que je vous dis ça, bien sûr, il faut lire des livres. Mais ça ne suffit pas à lire des livres, il faut à côté compéter avec un shir, avec un professeur. Déjà, je tiens à dire que c'est une obligation religieuse, je dis ça comme ça, je passe par là. Comment vous voulez pratiquer votre religion sans prendre des cours, sans savoir concrètement les bases de la religion ? Des fois on pense savoir, mais on ne sait pas. Combien de personnes ont pris des cours de firme et se sont rendues compte comme ça à un certain âge qu'elles ne faisaient pas bien la prière ? Elles ne savaient pas corriger un oubli ou autre pendant la prière. Donc évidemment la lecture c'est un moyen puissant pour apprendre, c'est primordial, mais il faut combiner ça avec l'apprentissage auprès d'un professeur parce que même si tu lis un livre de Firq ou quoi, il y a des choses que tu vas peut-être mal comprendre, mal interpréter et le professeur justement sera là pour tout expliquer. Ensuite un point très très important quand on étudie la sierra, on voit qu'il y a une participation active des hommes et des femmes. C'est pas juste le prophète tout seul qu'on étudie quand on étudie la sierra, c'est pas juste lui qui s'est occupé de la révélation, c'est chaque membre de la communauté qui a... à participer à son échelle. Donc oui, les femmes, à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam, elles étaient actives dans leur communauté. Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, elles agissaient. Elles passaient à l'action. Un musulman, il doit viser l'excellence. Un musulman, il doit être utile à la communauté. Arrêtons de vouloir croire, de vouloir faire croire aux femmes qu'elles sont juste bonnes à rester dans la cuisine, acheter de la dernière collection Zara, qui a boycott, je précise, hein ? On a besoin d'un juste milieu. d'un entre-deux. Évidemment, je précise que je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas être femme au foyer, les femmes au foyer ne servent à rien. Absolument pas. On peut être femme au foyer et être très active pour la communauté. Même pour les actes d'adoration, les actes collectifs sont préférables. Il y a un magnifique hadith qui nous dit, le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit, les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres. Les œuvres les plus aimées par Allah sont rendre un musulman joyeux, lui dissiper son chagrin, lui régler une dette, apaiser sa faim. Le fait que je marche avec un frère pour l'aider à accomplir une chose dont il a besoin, mais plus aimer que de faire la retraite spirituelle dans cette mosquée durant un mois. Celui qui maîtrise sa colère alors qu'il aurait été en capacité de l'exprimer, le jour de la résurrection, Allah va remplir son cœur de satisfaction. Et celui qui marche avec son frère pour l'aider à accomplir une chose dont il a besoin jusqu'à ce qu'il accomplisse, Allah va affermir ses pieds le jour où les pieds vont glisser. Donc en gros, quand tu dis dans cette mosquée, c'est la mosquée de Médine. Je rappelle que cette mosquée, une prière dans cette mosquée, elle en vaut mille. Donc aider quelqu'un. C'est mieux que de faire l'iatikaf dans le masjid nabaoui à Medine. Je précise pour celles qui ne savent pas, l'iatikaf, c'est le fait de rester à la mosquée, isolée, pour faire des actes d'adoration. On le fait notamment pendant le ramadan, pendant les derniers jours. Et voilà, ce sont des actes qu'on fait pour soi-même, des actes d'adoration pour se retrouver avec Allah. Évidemment, c'est quelque chose de très bien. C'est une très bonne chose. On a des hessanates, etc. On travaille notre relation avec Allah. Mais le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit justement qu'il y a certains actes collectifs qui peuvent être préférables. Aider son prochain, ça peut être préférable. C'est pour ça que je vous parle de juste milieu. Oui, tu fais des actes tout seul, mais aussi tu aides les autres pour qu'Allah t'aide par la suite. Donc, on a un rôle essentiel à jouer dans nos familles, nos cercles sociaux, notre société. Et un dernier point essentiel aussi qu'on voit chez ces femmes que vraiment j'admire beaucoup, c'est dans leur caractère. Elles font preuve de courage, de résilience. Ces femmes, c'était des modèles de patience, de bravoure, même dans les épreuves. Elles nous rappellent que la foi et la persévérance, ça ramène toujours la récompense divine. Par exemple, Asma bint Abu Bakr, la fille d'Abu Bakr, elle était enceinte et elle traversait le désert pour ramener à son père et au prophète de quoi se nourrir lorsqu'il se cachait des Quraysh pour faire la hijra jusqu'à Médine. Vous imaginez une femme seule, enceinte, qui prenait le risque de se faire repérer par les Quraish, les Meqouas, pour aider notre bien-aimé prophète, sallallahu alayhi wa sallam, ainsi que son compagnon, donc son père, à se sauver du coup et à transmettre la religion. Donc tous les risques que prenaient ces compagnons, femmes et hommes, c'est pour la récompense divine, pour Allah, pour être récompensé par la suite et transmettre la religion aux autres. Vraiment, je vous invite à lire sur leur biographie. Bon, il y a beaucoup de livres que je pourrais vous conseiller pour le coup. N'hésitez pas à m'envoyer un message sur Instagram ou TikTok, Librairie Sakine, ou à jeter directement un œil sur LibrairieSakine.fr. Déjà, en lisant la Syrah, on se rend compte que oui, il y avait des femmes actives dans l'histoire du prophète sallallahu alayhi wa sallam, mais il y a aussi d'autres livres axés sur les femmes, comme je vous ai dit, les femmes savantes de l'islam par exemple, de Jehan Aïssaoui, qui explore beaucoup les contributions féminines dans la transmission des sciences islamiques, pas que à l'époque de la Syrah. Et on a aussi d'autres livres comme Les bâtisseuses de la nation par exemple de Haifa Younous. C'est un livre assez récent d'une conférencière américaine, je ne sais pas si vous la connaissez, qui synthétise des biographies sur les femmes qui ont marqué l'histoire, notamment les femmes du prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam. On arrive à la fin de cet épisode. J'espère que ces récits vous auront inspiré et donné envie de découvrir davantage l'histoire des femmes dans l'islam. Rappelez-vous, notre religion nous encourage à chercher la connaissance et à agir pour le bien de notre communauté, qu'on soit des hommes ou des femmes. Merci de m'avoir écoutée. Si cet épisode t'a plu, tu peux le partager autour de toi et me laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute. Tu peux aussi me retrouver sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram, librairie Seikin. A très bientôt pour un prochain épisode du Seikin Call. Salam alaikum !

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🎙 La place de la femme dans la Sira du Prophète (pbsl) : des figures inspirantes et intemporelles

Et si on plongeait dans l'histoire pour découvrir à quel point les femmes ont joué un rôle clé dans la vie du Prophète Mohamed (pbsl) ? 🤍 Cet épisode est une bouffée d'inspiration qui met en lumière les figures féminines extraordinaires de la Sira. Des noms comme Khadija (RA), Aisha (RA), ou Fatima (RA) résonnent encore aujourd'hui comme des exemples de force, de foi et de sagesse.

Dans cet épisode, tu découvriras :

  • Les rôles incontournables des femmes dans la société islamique naissante.

  • Des récits puissants sur leur engagement aux côtés du Prophète ﷺ.

  • Des leçons intemporelles pour renforcer ta vision du rôle de la femme dans l'Islam.

🌟 Pourquoi écouter cet épisode ?
Si tu cherches à nourrir ton cœur, à en apprendre plus sur la Sira et à trouver des modèles inspirants pour ta vie quotidienne, cet épisode est fait pour toi. Une belle occasion de ravir ta foi et de te reconnecter avec l'héritage prophétique.

📚 Pour aller plus loin, voici des livres à découvrir :

💡 Fais passer le message !
En me laissant un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et en partageant cet épisode autour de toi pour inspirer d'autres soeurs, tu m'aides à faire connaitre mon podcast (et tu as des hassanates au passage) qu'ALlah te récompense 🥰


Je suis Selma, entrepreneuse multi-passionnée, fondatrice de ce podcast et de la librairie musulmane Sakin qui aident la femme musulmane à trouver un équilibre dans sa vie pro perso et spirituelle.

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Tu peux me suivre sur les réseaux sociaux et retrouver toutes les infos de la librairie musulmane Sakin ici : https://www.librairiesakin.fr/nous-contacter-librairie-sakin/


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Seikin Call, le podcast qui t'invite à prendre soin de toi, de ta spiritualité et à développer ta soif d'apprendre. Je suis Salma, la fondatrice de la librairie musulmane Seikin et aujourd'hui on se retrouve pour parler de la place de la femme dans la sira du prophète Mohamed. Souvent quand on évoque l'histoire de l'islam, les figures masculines elles dominent. Si on demande des noms de compagnons, de prophètes, de savants, On en a quand même un certain nombre qui nous viennent en tête, même si on n'est pas des savants, on n'a pas énormément de connaissances, on a quand même quelques noms qui nous viennent en tête. Mais quand on passe aux femmes savantes, que ce soit à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam ou même après, parce que oui, il y en a eu après, on a beaucoup moins d'idées. Pourtant, de nombreuses femmes ont joué des rôles essentiels dans la construction de notre religion. Elles étaient présentes à chaque étape, que ce soit dans l'éducation, la transmission de la foi, dans la société. ou même sur les champs de bataille. Leur exemple, c'est une source d'inspiration pour toutes les femmes musulmanes aujourd'hui. Alors, installe-toi confortablement, prends une boisson chaude et plonfons ensemble dans ces récits fascinants. Dans un premier temps, pour comprendre la révolution apportée par l'islam, il faut revenir en arrière, à une époque où la femme, elle était réduite à l'état d'objet. Vous verrez d'ailleurs dans beaucoup de livres de Syrah, si ce n'est pas tous, vu que je ne les ai pas tous lus, je ne peux pas dire tous. Mais en tout cas, la plupart, dans les livres de Syrah, ou si vous étudiez la Syrah en institut, on ne commence pas par la naissance du prophète sallallahu alayhi wa sallam. On commence par la période pré-islamique, avant sa naissance, pour pouvoir faire un tour de la situation en Arabie. Parce que, bien évidemment, il y a des événements qui sont liés à d'autres qui se sont passés avant la naissance du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Et dans la période... préislamique, les filles, elles étaient enterrées vivantes, par crainte de honte, de pauvreté. Les femmes, elles n'avaient pas le droit à l'héritage. Elles n'avaient pas de statut social particulier, elles n'avaient pas de pouvoir de décision sur leur vie. Avec l'arrivée de l'islam, justement, les choses elles ont changé petit à petit. Le Coran, il proclame clairement la valeur de la femme en tant qu'être humain, le fait évidemment que sa vie, son honneur, compte autant que celui de l'homme. Allah, il dit dans le Coran... et qu'on demandera à la fille enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. Ça veut dire que les personnes qui ont fait subir ça à des fillettes, donc qui ont enterré vivante des bébés, des petites filles, ils seront jugés pour leurs actes. La femme, c'est un être humain autant que l'homme, bien sûr. Donc sa vie compte. L'islam, il est venu rétablir la justice et la dignité pour la femme. C'est devenu des membres actifs de la communauté, avec des droits concrets. Et ça, c'est grâce à l'islam. On nous parle du droit du travail, droit de vote, etc. en France, comme quoi ça n'est pas paru au XXe siècle, mais en réalité, ça a toujours existé en islam. Donc, il y a des livres comme le Nextar Kajti, Rahirq al-Martoum, qui parle de cette période préislamique. Vous pouvez évidemment le retrouver sur le site de la librairie, librairiesekin.fr. Ensuite, je voulais vous rappeler aussi que pendant la révélation, les femmes, elles ont été des réelles piliers. Parce que souvent on nous dit, non mais la femme c'est une aoura, il ne faut pas, il ne faut pas qu'elle donne des cours, il ne faut pas qu'elle prenne des cours, il ne faut pas ci, il ne faut pas ça. Mais ça ne se passait pas du tout comme ça à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Elle, dès les premiers instants de l'islam, les femmes elles étaient présentes. Khadija bint Khouweri, donc Khadija radiallahu anha, l'épouse du prophète sallallahu alayhi wa sallam, c'est le parfait exemple. Lors de la première révélation, le jour... où le prophète sallallahu alayhi wa sallam a reçu les premiers versets, la première révélation dans la grotte. C'est vers elle qu'il est parti, qu'il est parti se réfugier. C'est à elle que le prophète sallallahu alayhi wa sallam s'est confié. Il y avait de grands guerriers à l'époque, ses oncles, ses amis, ses cousins. Pourtant, c'est sa femme qu'il est parti voir. C'est la force et la douceur de Khadija radiallahu anha qu'il cherchait. Elle l'a rassurée, elle l'a apaisée, elle l'a soutenue moralement, financièrement, dans sa mission, etc. Radia, ça a été la première personne à embrasser l'islam. Le premier soutien du prophète, sallallahu alayhi wa sallam. Elle a aussi participé au boycott qui a été imposé aux musulmans à la Mecque. Alors qu'elle n'avait pas forcément besoin de le faire vu son statut social. Elle a partagé les privations et les souffrances avec son mari et avec la communauté musulmane. Alors qu'elle, elle n'était pas concernée. Parce que déjà, elle était âgée. Et aussi parce que c'était une noble des Mécois, parmi les Mécois. Et il y a d'autres femmes aussi, de la famille du prophète, qui ont été essentielles, comme Fatima bint Mohamed, donc sa fille. C'était un modèle de piété, de dévouement. Elle apportait son soutien constant à son père, même dans les moments les plus difficiles. Et elle le protégeait, elle le défendait quand les Quraish s'en prenaient à lui. Pour Fatima Zahra aussi, il y a un livre disponible dans la librairie, dans la catégorie femmes musulmanes. De toute façon, il y a énormément de livres sur les femmes. Je vous invite à y faire un tour pour pouvoir justement apprendre à les connaître. C'est très important. Ensuite, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, les femmes jouaient aussi un rôle dans l'apprentissage et la transmission du savoir. Un aspect souvent oublié, c'est justement ce rôle de transmission. À l'époque du prophète, les femmes apprenaient et enseignaient aussi. L'exemple le plus emblématique, vraiment la base, c'est Aïcha. l'épouse du prophète sallallahu alayhi wa sallam, qui est une des personnes qui a rapporté le plus de hadiths. Aïcha, c'était une femme savante, respectée par les compagnons du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Elle répondait à des questions juridiques, elle corrigeait même les avis des savants. Donc, son rôle, c'est une preuve irréfutable de la place accordée à la femme en islam. Si vous êtes curieux d'en apprendre davantage sur les figures féminines savantes, Il y a des livres qui se focalisent sur les femmes savantes de l'islam. Il y a un livre qui a ce nom, justement, de Jehan Aïssaoui, si je prononce bien. Et ce livre met en lumière de nombreuses femmes savantes qui ont fasciné l'histoire de l'islam. Et si vous voulez des livres qui se focalisent sur une seule femme seulement, comme Aïsha radiyallahu anha, il y en a aussi, comme d'habitude, disponibles sur LibreIssakin.fr. Les femmes, elles étaient aussi... présentes dans la société et même dans les batailles. Il faut savoir que les femmes, elles n'étaient pas seulement des figures de l'éducation ou de la transmission. Elles jouaient un rôle actif dans la société. Elles étaient présentes dans la mosquée, elles participaient aux débats et elles n'hésitaient pas à défendre leurs droits. L'exemple qui me vient en tête, c'est Asma Bint Yazid qui a osé interroger le prophète sur les droits des femmes par rapport à ceux des hommes. Sa question, elle l'a posée en public, devant les autres hommes, et il n'y a eu aucun souci à cela, bien évidemment. En fait, c'était le porte-parole des femmes, c'est-à-dire que le groupe de femmes de l'époque l'envoyait pour poser les questions qu'elle souhaitait, etc. Un jour, elle est partie voir le prophète, sallallahu alayhi wa sallam, en lui disant Ya Rasulallah, je suis envoyée par un groupe de femmes, et nous partageons toutes le même point de vue, nous avons la même préoccupation. Allah vous a envoyé aux hommes et aux femmes. Nous croyons en vous, nous vous suivons. Pourtant, nous les femmes devons rester à la maison. Nous sommes l'objet du désir de l'homme et nous portons leurs enfants. Néanmoins, les hommes ont des privilèges, tels que la prière obligatoire du vendredi, assister aux funérailles et participer aux djihads, à des batailles. Quand ils partent, nous nous occupons de leur bien et nous élevons leurs enfants. Ya Rasulallah, est-ce qu'on a une part de récompense dans cela ? Et le prophète sallallahu alayhi wa sallam, il ne s'est pas énervé contre elle. Il s'est tourné vers les hommes qui l'accompagnaient. Il leur dit, avez-vous déjà entendu une femme plus éloquente exposer sa foi ? Ils ont dit, nous n'avons jamais pensé qu'une femme pouvait être aussi expressive. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam dit, Asma, va dire aux femmes que quand l'une de vous est une bonne épouse, donnant à son mari une vie agréable et éliminant les frictions, elle gagne une récompense égale à tout ce que vous avez mentionné sur la récompense des hommes. Donc le prophète ne l'a pas renvoyé chez elle en lui disant Ne parle pas au milieu des hommes, tu n'as pas le droit, comment est-ce que tu oses venir te plaindre ? Pas du tout. Il était admiratif de son argumentation et c'était totalement normal qu'elle puisse venir parler au nom des femmes sur leurs préoccupations. Et il y a d'autres exemples de cette porte-parole du coup, où elle raconte elle-même J'ai été auprès du prophète sallallahu alayhi wa sallam Et les hommes et les femmes étaient assis auprès de lui. Donc ils étaient tous ensemble. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit peut-être qu'un homme raconte ce qu'il a fait avec sa femme et peut-être qu'une femme raconte ce qu'elle a fait avec son mari. Les gens se sont tués. Mais Asmaa radiallahu anha, elle a dit certes au message d'Allah, par Allah, ils le font et elles le font. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam a alors dit ne faites pas ceci car cela est comme un shaytan qui rencontre une shaytana. et a un rapport avec elle alors que les gens regardent. Cette femme, elle a pris la parole devant tout le monde en parlant d'un sujet considéré comme très délicat. Mais il faut savoir évidemment que dans la religion, il n'y a pas de tabou, il n'y a pas de sujet que nous n'avons pas le droit d'aborder, tant que c'est fait, bien évidemment, avec pudeur, avec respect de chacun. Et on a des femmes aussi qui ont été très connues pour avoir été sur le champ de bataille. Donc même sur le champ de bataille, elles étaient présentes, notamment Nusayba bint Ka'ad. connue sous le nom aussi d'Oumara, si je prononce bien, a protégé le prophète sallallahu alayhi wa sallam lors de la bataille d'Ouhoud. Il y a la tante du prophète aussi sallallahu alayhi wa sallam, Safia, qui durant la bataille des coalisés, elle a protégé les femmes et les enfants qui étaient cachés dans un espace en tuant un ennemi. Vraiment, je vous donne tous ces exemples à la suite, à la chaîne. C'est pour vous montrer. que les femmes, elles étaient partout, elles étaient présentes. D'ailleurs, celle qui s'occupait de l'infirmerie, l'espace soins, c'était la première femme infirmière, médecin de l'époque. Elle s'appelait Rufaïda. Et toutes ces histoires, je le répète, c'est comme les histoires des prophètes en fait. Il ne faut pas juste les connaître. Allah, il nous raconte, il nous a transmis les histoires des prophètes, les histoires de nos pieux-prédécesseurs. C'est pour qu'on les apprenne mais surtout pour qu'on tire des leçons de ces apprentissages. Enfant comme adulte, on aime les histoires. C'est divertissant, on comprend mieux et on apprend mieux via des histoires. Donc c'est une manière de mieux retenir les leçons à tirer. Les femmes qui nous ont précédées, ça doit être des inspirations en tant que femmes musulmanes aujourd'hui. Déjà, on voit l'importance de la recherche du savoir. Il y a des femmes qui allaient voir le prophète sallallahu alayhi wa sallam et qui leur disaient on a besoin d'un temps nous aussi avec toi en tant qu'enseignant du coup pour apprendre nous aussi. Comme Aïcha, on doit tout le temps être à la recherche de la science. Je le dis tout le temps à mes copines, je saoule avec ça, mais prenez des cours, s'il vous plaît. Oui, bien sûr, ce n'est pas en ma faveur que je vous dis ça, bien sûr, il faut lire des livres. Mais ça ne suffit pas à lire des livres, il faut à côté compéter avec un shir, avec un professeur. Déjà, je tiens à dire que c'est une obligation religieuse, je dis ça comme ça, je passe par là. Comment vous voulez pratiquer votre religion sans prendre des cours, sans savoir concrètement les bases de la religion ? Des fois on pense savoir, mais on ne sait pas. Combien de personnes ont pris des cours de firme et se sont rendues compte comme ça à un certain âge qu'elles ne faisaient pas bien la prière ? Elles ne savaient pas corriger un oubli ou autre pendant la prière. Donc évidemment la lecture c'est un moyen puissant pour apprendre, c'est primordial, mais il faut combiner ça avec l'apprentissage auprès d'un professeur parce que même si tu lis un livre de Firq ou quoi, il y a des choses que tu vas peut-être mal comprendre, mal interpréter et le professeur justement sera là pour tout expliquer. Ensuite un point très très important quand on étudie la sierra, on voit qu'il y a une participation active des hommes et des femmes. C'est pas juste le prophète tout seul qu'on étudie quand on étudie la sierra, c'est pas juste lui qui s'est occupé de la révélation, c'est chaque membre de la communauté qui a... à participer à son échelle. Donc oui, les femmes, à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam, elles étaient actives dans leur communauté. Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, elles agissaient. Elles passaient à l'action. Un musulman, il doit viser l'excellence. Un musulman, il doit être utile à la communauté. Arrêtons de vouloir croire, de vouloir faire croire aux femmes qu'elles sont juste bonnes à rester dans la cuisine, acheter de la dernière collection Zara, qui a boycott, je précise, hein ? On a besoin d'un juste milieu. d'un entre-deux. Évidemment, je précise que je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas être femme au foyer, les femmes au foyer ne servent à rien. Absolument pas. On peut être femme au foyer et être très active pour la communauté. Même pour les actes d'adoration, les actes collectifs sont préférables. Il y a un magnifique hadith qui nous dit, le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit, les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres. Les œuvres les plus aimées par Allah sont rendre un musulman joyeux, lui dissiper son chagrin, lui régler une dette, apaiser sa faim. Le fait que je marche avec un frère pour l'aider à accomplir une chose dont il a besoin, mais plus aimer que de faire la retraite spirituelle dans cette mosquée durant un mois. Celui qui maîtrise sa colère alors qu'il aurait été en capacité de l'exprimer, le jour de la résurrection, Allah va remplir son cœur de satisfaction. Et celui qui marche avec son frère pour l'aider à accomplir une chose dont il a besoin jusqu'à ce qu'il accomplisse, Allah va affermir ses pieds le jour où les pieds vont glisser. Donc en gros, quand tu dis dans cette mosquée, c'est la mosquée de Médine. Je rappelle que cette mosquée, une prière dans cette mosquée, elle en vaut mille. Donc aider quelqu'un. C'est mieux que de faire l'iatikaf dans le masjid nabaoui à Medine. Je précise pour celles qui ne savent pas, l'iatikaf, c'est le fait de rester à la mosquée, isolée, pour faire des actes d'adoration. On le fait notamment pendant le ramadan, pendant les derniers jours. Et voilà, ce sont des actes qu'on fait pour soi-même, des actes d'adoration pour se retrouver avec Allah. Évidemment, c'est quelque chose de très bien. C'est une très bonne chose. On a des hessanates, etc. On travaille notre relation avec Allah. Mais le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit justement qu'il y a certains actes collectifs qui peuvent être préférables. Aider son prochain, ça peut être préférable. C'est pour ça que je vous parle de juste milieu. Oui, tu fais des actes tout seul, mais aussi tu aides les autres pour qu'Allah t'aide par la suite. Donc, on a un rôle essentiel à jouer dans nos familles, nos cercles sociaux, notre société. Et un dernier point essentiel aussi qu'on voit chez ces femmes que vraiment j'admire beaucoup, c'est dans leur caractère. Elles font preuve de courage, de résilience. Ces femmes, c'était des modèles de patience, de bravoure, même dans les épreuves. Elles nous rappellent que la foi et la persévérance, ça ramène toujours la récompense divine. Par exemple, Asma bint Abu Bakr, la fille d'Abu Bakr, elle était enceinte et elle traversait le désert pour ramener à son père et au prophète de quoi se nourrir lorsqu'il se cachait des Quraysh pour faire la hijra jusqu'à Médine. Vous imaginez une femme seule, enceinte, qui prenait le risque de se faire repérer par les Quraish, les Meqouas, pour aider notre bien-aimé prophète, sallallahu alayhi wa sallam, ainsi que son compagnon, donc son père, à se sauver du coup et à transmettre la religion. Donc tous les risques que prenaient ces compagnons, femmes et hommes, c'est pour la récompense divine, pour Allah, pour être récompensé par la suite et transmettre la religion aux autres. Vraiment, je vous invite à lire sur leur biographie. Bon, il y a beaucoup de livres que je pourrais vous conseiller pour le coup. N'hésitez pas à m'envoyer un message sur Instagram ou TikTok, Librairie Sakine, ou à jeter directement un œil sur LibrairieSakine.fr. Déjà, en lisant la Syrah, on se rend compte que oui, il y avait des femmes actives dans l'histoire du prophète sallallahu alayhi wa sallam, mais il y a aussi d'autres livres axés sur les femmes, comme je vous ai dit, les femmes savantes de l'islam par exemple, de Jehan Aïssaoui, qui explore beaucoup les contributions féminines dans la transmission des sciences islamiques, pas que à l'époque de la Syrah. Et on a aussi d'autres livres comme Les bâtisseuses de la nation par exemple de Haifa Younous. C'est un livre assez récent d'une conférencière américaine, je ne sais pas si vous la connaissez, qui synthétise des biographies sur les femmes qui ont marqué l'histoire, notamment les femmes du prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam. On arrive à la fin de cet épisode. J'espère que ces récits vous auront inspiré et donné envie de découvrir davantage l'histoire des femmes dans l'islam. Rappelez-vous, notre religion nous encourage à chercher la connaissance et à agir pour le bien de notre communauté, qu'on soit des hommes ou des femmes. Merci de m'avoir écoutée. Si cet épisode t'a plu, tu peux le partager autour de toi et me laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute. Tu peux aussi me retrouver sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram, librairie Seikin. A très bientôt pour un prochain épisode du Seikin Call. Salam alaikum !

Description

🎙 La place de la femme dans la Sira du Prophète (pbsl) : des figures inspirantes et intemporelles

Et si on plongeait dans l'histoire pour découvrir à quel point les femmes ont joué un rôle clé dans la vie du Prophète Mohamed (pbsl) ? 🤍 Cet épisode est une bouffée d'inspiration qui met en lumière les figures féminines extraordinaires de la Sira. Des noms comme Khadija (RA), Aisha (RA), ou Fatima (RA) résonnent encore aujourd'hui comme des exemples de force, de foi et de sagesse.

Dans cet épisode, tu découvriras :

  • Les rôles incontournables des femmes dans la société islamique naissante.

  • Des récits puissants sur leur engagement aux côtés du Prophète ﷺ.

  • Des leçons intemporelles pour renforcer ta vision du rôle de la femme dans l'Islam.

🌟 Pourquoi écouter cet épisode ?
Si tu cherches à nourrir ton cœur, à en apprendre plus sur la Sira et à trouver des modèles inspirants pour ta vie quotidienne, cet épisode est fait pour toi. Une belle occasion de ravir ta foi et de te reconnecter avec l'héritage prophétique.

📚 Pour aller plus loin, voici des livres à découvrir :

💡 Fais passer le message !
En me laissant un avis ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et en partageant cet épisode autour de toi pour inspirer d'autres soeurs, tu m'aides à faire connaitre mon podcast (et tu as des hassanates au passage) qu'ALlah te récompense 🥰


Je suis Selma, entrepreneuse multi-passionnée, fondatrice de ce podcast et de la librairie musulmane Sakin qui aident la femme musulmane à trouver un équilibre dans sa vie pro perso et spirituelle.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans ce nouvel épisode du Seikin Call, le podcast qui t'invite à prendre soin de toi, de ta spiritualité et à développer ta soif d'apprendre. Je suis Salma, la fondatrice de la librairie musulmane Seikin et aujourd'hui on se retrouve pour parler de la place de la femme dans la sira du prophète Mohamed. Souvent quand on évoque l'histoire de l'islam, les figures masculines elles dominent. Si on demande des noms de compagnons, de prophètes, de savants, On en a quand même un certain nombre qui nous viennent en tête, même si on n'est pas des savants, on n'a pas énormément de connaissances, on a quand même quelques noms qui nous viennent en tête. Mais quand on passe aux femmes savantes, que ce soit à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam ou même après, parce que oui, il y en a eu après, on a beaucoup moins d'idées. Pourtant, de nombreuses femmes ont joué des rôles essentiels dans la construction de notre religion. Elles étaient présentes à chaque étape, que ce soit dans l'éducation, la transmission de la foi, dans la société. ou même sur les champs de bataille. Leur exemple, c'est une source d'inspiration pour toutes les femmes musulmanes aujourd'hui. Alors, installe-toi confortablement, prends une boisson chaude et plonfons ensemble dans ces récits fascinants. Dans un premier temps, pour comprendre la révolution apportée par l'islam, il faut revenir en arrière, à une époque où la femme, elle était réduite à l'état d'objet. Vous verrez d'ailleurs dans beaucoup de livres de Syrah, si ce n'est pas tous, vu que je ne les ai pas tous lus, je ne peux pas dire tous. Mais en tout cas, la plupart, dans les livres de Syrah, ou si vous étudiez la Syrah en institut, on ne commence pas par la naissance du prophète sallallahu alayhi wa sallam. On commence par la période pré-islamique, avant sa naissance, pour pouvoir faire un tour de la situation en Arabie. Parce que, bien évidemment, il y a des événements qui sont liés à d'autres qui se sont passés avant la naissance du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Et dans la période... préislamique, les filles, elles étaient enterrées vivantes, par crainte de honte, de pauvreté. Les femmes, elles n'avaient pas le droit à l'héritage. Elles n'avaient pas de statut social particulier, elles n'avaient pas de pouvoir de décision sur leur vie. Avec l'arrivée de l'islam, justement, les choses elles ont changé petit à petit. Le Coran, il proclame clairement la valeur de la femme en tant qu'être humain, le fait évidemment que sa vie, son honneur, compte autant que celui de l'homme. Allah, il dit dans le Coran... et qu'on demandera à la fille enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée. Ça veut dire que les personnes qui ont fait subir ça à des fillettes, donc qui ont enterré vivante des bébés, des petites filles, ils seront jugés pour leurs actes. La femme, c'est un être humain autant que l'homme, bien sûr. Donc sa vie compte. L'islam, il est venu rétablir la justice et la dignité pour la femme. C'est devenu des membres actifs de la communauté, avec des droits concrets. Et ça, c'est grâce à l'islam. On nous parle du droit du travail, droit de vote, etc. en France, comme quoi ça n'est pas paru au XXe siècle, mais en réalité, ça a toujours existé en islam. Donc, il y a des livres comme le Nextar Kajti, Rahirq al-Martoum, qui parle de cette période préislamique. Vous pouvez évidemment le retrouver sur le site de la librairie, librairiesekin.fr. Ensuite, je voulais vous rappeler aussi que pendant la révélation, les femmes, elles ont été des réelles piliers. Parce que souvent on nous dit, non mais la femme c'est une aoura, il ne faut pas, il ne faut pas qu'elle donne des cours, il ne faut pas qu'elle prenne des cours, il ne faut pas ci, il ne faut pas ça. Mais ça ne se passait pas du tout comme ça à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Elle, dès les premiers instants de l'islam, les femmes elles étaient présentes. Khadija bint Khouweri, donc Khadija radiallahu anha, l'épouse du prophète sallallahu alayhi wa sallam, c'est le parfait exemple. Lors de la première révélation, le jour... où le prophète sallallahu alayhi wa sallam a reçu les premiers versets, la première révélation dans la grotte. C'est vers elle qu'il est parti, qu'il est parti se réfugier. C'est à elle que le prophète sallallahu alayhi wa sallam s'est confié. Il y avait de grands guerriers à l'époque, ses oncles, ses amis, ses cousins. Pourtant, c'est sa femme qu'il est parti voir. C'est la force et la douceur de Khadija radiallahu anha qu'il cherchait. Elle l'a rassurée, elle l'a apaisée, elle l'a soutenue moralement, financièrement, dans sa mission, etc. Radia, ça a été la première personne à embrasser l'islam. Le premier soutien du prophète, sallallahu alayhi wa sallam. Elle a aussi participé au boycott qui a été imposé aux musulmans à la Mecque. Alors qu'elle n'avait pas forcément besoin de le faire vu son statut social. Elle a partagé les privations et les souffrances avec son mari et avec la communauté musulmane. Alors qu'elle, elle n'était pas concernée. Parce que déjà, elle était âgée. Et aussi parce que c'était une noble des Mécois, parmi les Mécois. Et il y a d'autres femmes aussi, de la famille du prophète, qui ont été essentielles, comme Fatima bint Mohamed, donc sa fille. C'était un modèle de piété, de dévouement. Elle apportait son soutien constant à son père, même dans les moments les plus difficiles. Et elle le protégeait, elle le défendait quand les Quraish s'en prenaient à lui. Pour Fatima Zahra aussi, il y a un livre disponible dans la librairie, dans la catégorie femmes musulmanes. De toute façon, il y a énormément de livres sur les femmes. Je vous invite à y faire un tour pour pouvoir justement apprendre à les connaître. C'est très important. Ensuite, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, les femmes jouaient aussi un rôle dans l'apprentissage et la transmission du savoir. Un aspect souvent oublié, c'est justement ce rôle de transmission. À l'époque du prophète, les femmes apprenaient et enseignaient aussi. L'exemple le plus emblématique, vraiment la base, c'est Aïcha. l'épouse du prophète sallallahu alayhi wa sallam, qui est une des personnes qui a rapporté le plus de hadiths. Aïcha, c'était une femme savante, respectée par les compagnons du prophète sallallahu alayhi wa sallam. Elle répondait à des questions juridiques, elle corrigeait même les avis des savants. Donc, son rôle, c'est une preuve irréfutable de la place accordée à la femme en islam. Si vous êtes curieux d'en apprendre davantage sur les figures féminines savantes, Il y a des livres qui se focalisent sur les femmes savantes de l'islam. Il y a un livre qui a ce nom, justement, de Jehan Aïssaoui, si je prononce bien. Et ce livre met en lumière de nombreuses femmes savantes qui ont fasciné l'histoire de l'islam. Et si vous voulez des livres qui se focalisent sur une seule femme seulement, comme Aïsha radiyallahu anha, il y en a aussi, comme d'habitude, disponibles sur LibreIssakin.fr. Les femmes, elles étaient aussi... présentes dans la société et même dans les batailles. Il faut savoir que les femmes, elles n'étaient pas seulement des figures de l'éducation ou de la transmission. Elles jouaient un rôle actif dans la société. Elles étaient présentes dans la mosquée, elles participaient aux débats et elles n'hésitaient pas à défendre leurs droits. L'exemple qui me vient en tête, c'est Asma Bint Yazid qui a osé interroger le prophète sur les droits des femmes par rapport à ceux des hommes. Sa question, elle l'a posée en public, devant les autres hommes, et il n'y a eu aucun souci à cela, bien évidemment. En fait, c'était le porte-parole des femmes, c'est-à-dire que le groupe de femmes de l'époque l'envoyait pour poser les questions qu'elle souhaitait, etc. Un jour, elle est partie voir le prophète, sallallahu alayhi wa sallam, en lui disant Ya Rasulallah, je suis envoyée par un groupe de femmes, et nous partageons toutes le même point de vue, nous avons la même préoccupation. Allah vous a envoyé aux hommes et aux femmes. Nous croyons en vous, nous vous suivons. Pourtant, nous les femmes devons rester à la maison. Nous sommes l'objet du désir de l'homme et nous portons leurs enfants. Néanmoins, les hommes ont des privilèges, tels que la prière obligatoire du vendredi, assister aux funérailles et participer aux djihads, à des batailles. Quand ils partent, nous nous occupons de leur bien et nous élevons leurs enfants. Ya Rasulallah, est-ce qu'on a une part de récompense dans cela ? Et le prophète sallallahu alayhi wa sallam, il ne s'est pas énervé contre elle. Il s'est tourné vers les hommes qui l'accompagnaient. Il leur dit, avez-vous déjà entendu une femme plus éloquente exposer sa foi ? Ils ont dit, nous n'avons jamais pensé qu'une femme pouvait être aussi expressive. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam dit, Asma, va dire aux femmes que quand l'une de vous est une bonne épouse, donnant à son mari une vie agréable et éliminant les frictions, elle gagne une récompense égale à tout ce que vous avez mentionné sur la récompense des hommes. Donc le prophète ne l'a pas renvoyé chez elle en lui disant Ne parle pas au milieu des hommes, tu n'as pas le droit, comment est-ce que tu oses venir te plaindre ? Pas du tout. Il était admiratif de son argumentation et c'était totalement normal qu'elle puisse venir parler au nom des femmes sur leurs préoccupations. Et il y a d'autres exemples de cette porte-parole du coup, où elle raconte elle-même J'ai été auprès du prophète sallallahu alayhi wa sallam Et les hommes et les femmes étaient assis auprès de lui. Donc ils étaient tous ensemble. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam a dit peut-être qu'un homme raconte ce qu'il a fait avec sa femme et peut-être qu'une femme raconte ce qu'elle a fait avec son mari. Les gens se sont tués. Mais Asmaa radiallahu anha, elle a dit certes au message d'Allah, par Allah, ils le font et elles le font. Le prophète sallallahu alayhi wa sallam a alors dit ne faites pas ceci car cela est comme un shaytan qui rencontre une shaytana. et a un rapport avec elle alors que les gens regardent. Cette femme, elle a pris la parole devant tout le monde en parlant d'un sujet considéré comme très délicat. Mais il faut savoir évidemment que dans la religion, il n'y a pas de tabou, il n'y a pas de sujet que nous n'avons pas le droit d'aborder, tant que c'est fait, bien évidemment, avec pudeur, avec respect de chacun. Et on a des femmes aussi qui ont été très connues pour avoir été sur le champ de bataille. Donc même sur le champ de bataille, elles étaient présentes, notamment Nusayba bint Ka'ad. connue sous le nom aussi d'Oumara, si je prononce bien, a protégé le prophète sallallahu alayhi wa sallam lors de la bataille d'Ouhoud. Il y a la tante du prophète aussi sallallahu alayhi wa sallam, Safia, qui durant la bataille des coalisés, elle a protégé les femmes et les enfants qui étaient cachés dans un espace en tuant un ennemi. Vraiment, je vous donne tous ces exemples à la suite, à la chaîne. C'est pour vous montrer. que les femmes, elles étaient partout, elles étaient présentes. D'ailleurs, celle qui s'occupait de l'infirmerie, l'espace soins, c'était la première femme infirmière, médecin de l'époque. Elle s'appelait Rufaïda. Et toutes ces histoires, je le répète, c'est comme les histoires des prophètes en fait. Il ne faut pas juste les connaître. Allah, il nous raconte, il nous a transmis les histoires des prophètes, les histoires de nos pieux-prédécesseurs. C'est pour qu'on les apprenne mais surtout pour qu'on tire des leçons de ces apprentissages. Enfant comme adulte, on aime les histoires. C'est divertissant, on comprend mieux et on apprend mieux via des histoires. Donc c'est une manière de mieux retenir les leçons à tirer. Les femmes qui nous ont précédées, ça doit être des inspirations en tant que femmes musulmanes aujourd'hui. Déjà, on voit l'importance de la recherche du savoir. Il y a des femmes qui allaient voir le prophète sallallahu alayhi wa sallam et qui leur disaient on a besoin d'un temps nous aussi avec toi en tant qu'enseignant du coup pour apprendre nous aussi. Comme Aïcha, on doit tout le temps être à la recherche de la science. Je le dis tout le temps à mes copines, je saoule avec ça, mais prenez des cours, s'il vous plaît. Oui, bien sûr, ce n'est pas en ma faveur que je vous dis ça, bien sûr, il faut lire des livres. Mais ça ne suffit pas à lire des livres, il faut à côté compéter avec un shir, avec un professeur. Déjà, je tiens à dire que c'est une obligation religieuse, je dis ça comme ça, je passe par là. Comment vous voulez pratiquer votre religion sans prendre des cours, sans savoir concrètement les bases de la religion ? Des fois on pense savoir, mais on ne sait pas. Combien de personnes ont pris des cours de firme et se sont rendues compte comme ça à un certain âge qu'elles ne faisaient pas bien la prière ? Elles ne savaient pas corriger un oubli ou autre pendant la prière. Donc évidemment la lecture c'est un moyen puissant pour apprendre, c'est primordial, mais il faut combiner ça avec l'apprentissage auprès d'un professeur parce que même si tu lis un livre de Firq ou quoi, il y a des choses que tu vas peut-être mal comprendre, mal interpréter et le professeur justement sera là pour tout expliquer. Ensuite un point très très important quand on étudie la sierra, on voit qu'il y a une participation active des hommes et des femmes. C'est pas juste le prophète tout seul qu'on étudie quand on étudie la sierra, c'est pas juste lui qui s'est occupé de la révélation, c'est chaque membre de la communauté qui a... à participer à son échelle. Donc oui, les femmes, à l'époque du prophète sallallahu alayhi wa sallam, elles étaient actives dans leur communauté. Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, elles agissaient. Elles passaient à l'action. Un musulman, il doit viser l'excellence. Un musulman, il doit être utile à la communauté. Arrêtons de vouloir croire, de vouloir faire croire aux femmes qu'elles sont juste bonnes à rester dans la cuisine, acheter de la dernière collection Zara, qui a boycott, je précise, hein ? On a besoin d'un juste milieu. d'un entre-deux. Évidemment, je précise que je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas être femme au foyer, les femmes au foyer ne servent à rien. Absolument pas. On peut être femme au foyer et être très active pour la communauté. Même pour les actes d'adoration, les actes collectifs sont préférables. Il y a un magnifique hadith qui nous dit, le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit, les gens les plus aimés par Allah sont ceux qui profitent le plus aux autres. Les œuvres les plus aimées par Allah sont rendre un musulman joyeux, lui dissiper son chagrin, lui régler une dette, apaiser sa faim. Le fait que je marche avec un frère pour l'aider à accomplir une chose dont il a besoin, mais plus aimer que de faire la retraite spirituelle dans cette mosquée durant un mois. Celui qui maîtrise sa colère alors qu'il aurait été en capacité de l'exprimer, le jour de la résurrection, Allah va remplir son cœur de satisfaction. Et celui qui marche avec son frère pour l'aider à accomplir une chose dont il a besoin jusqu'à ce qu'il accomplisse, Allah va affermir ses pieds le jour où les pieds vont glisser. Donc en gros, quand tu dis dans cette mosquée, c'est la mosquée de Médine. Je rappelle que cette mosquée, une prière dans cette mosquée, elle en vaut mille. Donc aider quelqu'un. C'est mieux que de faire l'iatikaf dans le masjid nabaoui à Medine. Je précise pour celles qui ne savent pas, l'iatikaf, c'est le fait de rester à la mosquée, isolée, pour faire des actes d'adoration. On le fait notamment pendant le ramadan, pendant les derniers jours. Et voilà, ce sont des actes qu'on fait pour soi-même, des actes d'adoration pour se retrouver avec Allah. Évidemment, c'est quelque chose de très bien. C'est une très bonne chose. On a des hessanates, etc. On travaille notre relation avec Allah. Mais le prophète sallallahu alayhi wa sallam nous dit justement qu'il y a certains actes collectifs qui peuvent être préférables. Aider son prochain, ça peut être préférable. C'est pour ça que je vous parle de juste milieu. Oui, tu fais des actes tout seul, mais aussi tu aides les autres pour qu'Allah t'aide par la suite. Donc, on a un rôle essentiel à jouer dans nos familles, nos cercles sociaux, notre société. Et un dernier point essentiel aussi qu'on voit chez ces femmes que vraiment j'admire beaucoup, c'est dans leur caractère. Elles font preuve de courage, de résilience. Ces femmes, c'était des modèles de patience, de bravoure, même dans les épreuves. Elles nous rappellent que la foi et la persévérance, ça ramène toujours la récompense divine. Par exemple, Asma bint Abu Bakr, la fille d'Abu Bakr, elle était enceinte et elle traversait le désert pour ramener à son père et au prophète de quoi se nourrir lorsqu'il se cachait des Quraysh pour faire la hijra jusqu'à Médine. Vous imaginez une femme seule, enceinte, qui prenait le risque de se faire repérer par les Quraish, les Meqouas, pour aider notre bien-aimé prophète, sallallahu alayhi wa sallam, ainsi que son compagnon, donc son père, à se sauver du coup et à transmettre la religion. Donc tous les risques que prenaient ces compagnons, femmes et hommes, c'est pour la récompense divine, pour Allah, pour être récompensé par la suite et transmettre la religion aux autres. Vraiment, je vous invite à lire sur leur biographie. Bon, il y a beaucoup de livres que je pourrais vous conseiller pour le coup. N'hésitez pas à m'envoyer un message sur Instagram ou TikTok, Librairie Sakine, ou à jeter directement un œil sur LibrairieSakine.fr. Déjà, en lisant la Syrah, on se rend compte que oui, il y avait des femmes actives dans l'histoire du prophète sallallahu alayhi wa sallam, mais il y a aussi d'autres livres axés sur les femmes, comme je vous ai dit, les femmes savantes de l'islam par exemple, de Jehan Aïssaoui, qui explore beaucoup les contributions féminines dans la transmission des sciences islamiques, pas que à l'époque de la Syrah. Et on a aussi d'autres livres comme Les bâtisseuses de la nation par exemple de Haifa Younous. C'est un livre assez récent d'une conférencière américaine, je ne sais pas si vous la connaissez, qui synthétise des biographies sur les femmes qui ont marqué l'histoire, notamment les femmes du prophète Mohamed sallallahu alayhi wa sallam. On arrive à la fin de cet épisode. J'espère que ces récits vous auront inspiré et donné envie de découvrir davantage l'histoire des femmes dans l'islam. Rappelez-vous, notre religion nous encourage à chercher la connaissance et à agir pour le bien de notre communauté, qu'on soit des hommes ou des femmes. Merci de m'avoir écoutée. Si cet épisode t'a plu, tu peux le partager autour de toi et me laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute. Tu peux aussi me retrouver sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram, librairie Seikin. A très bientôt pour un prochain épisode du Seikin Call. Salam alaikum !

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