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Santé-vous bien, le podcast santé du GHOL cover
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Description

Santé-vous bien est depuis 2023 le podcast santé du Groupement Hospitalier de l'Ouest Lémanique (GHOL) dans le canton de Vaud en Suisse.


Le podcast santé du GHOL présente chaque mois son offre de soins, avec une attention particulière apportée aux actions de prévention et tous les événements santé qui font l'actualité dans la région du Léman : Octobre Rose, Mars Bleu, Movember, Journée mondiale du rein, Journée mondiale de l'épilepsie, etc... En donnant la parole aux spécialistes médicaux et infirmiers, à travers des témoignages de la patientèle ou en échangeant avec les auditeurs et auditrices du podcast, Santé-vous bien a vocation à sensibiliser le grand public.


Suivez l'actualité médicale d'un hôpital suisse en écoutant des témoignages patients recueillis pour combattre des maladies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, le cancer, le cancer du sein, le cancer de la prostate, l'épilepsie, l'obésité, l'hypertension artérielle, l'AVC, etc... Suivez les parcours de personnes qui ont eu recours à l'orthopédie pour une prothèse de hanche ou du genou, de gens atteints de BPCO suivis en centre de pneumologie. Découvrez la vie de services si singulier comme la maternité, les soins intensifs, mais aussi la cuisine ou l'hôtellerie. Comprenez le travail d'un technicien en radiologie médicale, d'un instrumentiste au bloc opératoire, d'une sage-femme ou d'un logisticien.


Le GHOL assure l'exploitation commune de plusieurs établissements :

  • l'Hôpital de Nyon avec ses nombreux services pour une prise en charge en hospitalisation ou en ambulatoire : centre de l’obésité et du métabolisme de la Côte, chirurgie endocrinienne, chirurgie pariétale complexe, chirurgie proctologique et périnéologie, chirurgie reconstructive et esthétique, chirurgie viscérale, orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie (ORL), chirurgie cervico-faciale, urologie, centre de consultations pédiatriques, école de l’asthme, maternité, obstétrique, pédiatrie hospitalière, cardiologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, centre d’endoscopie, infectiologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, unité neurovasculaire certifiée Stroke Unit, oncologie, hématologie, soins intensifs reconnus SSMI, gériatrie, psychogériatrie, gynécologie générale et chirurgicale, urogynécologie, consultation d’urodynamique, satellite du Centre du sein des HUG, pneumologie aigüe et réhabilitation respiratoire, laboratoire d'analyses médicales, centre de prélèvements, anesthésiologie, anesthésie au bloc opératoire, hypnose, radiologie, médecine aéronautique, centre de dialyse, hémodialyse et dialyse péritonéale, cabinet d’hypnose médicale et médecine psychosociale, consultation prénatale de néonatologie, diététique, pédiatrie, physiothérapie, plaies et pansements, proctologie, urgences adultes et pédiatriques, SMUR
  • l'Hôpital de Rolle, centre de pneumologie pour toute personne nécessitant un séjour en soins aigus ou de réadaptation mais accueillant aussi la patientèle pour des consultations ambulatoires en pneumologie, diététique et physiothérapie 
  • l'établissement médico-social EMS Les Jardins du Léman à Rolle, lieu de vie médicalisé offrant des prestations médico-sociales, hôtelières, de soins et d'animation
  • Le Centre médical de Saint-Cergue et ses consultations de médecine générale et de gynécologie obstétrique, bénéficiant des outils hospitaliers et du support du plateau technique du GHOL : laboratoire d'analyses médicales, radiologie et accès facilité à des consultations spécialisées 

Les deux hôpitaux de GHOL ont connu des histoires singulières et sont présents au coeur de la vie des habitants de la région de Nyon, entre Lausanne et Genève, depuis très longtemps. Pour prolonger ce lien territorial, Santé-vous bien est un podcast suisse pionnier dans le monde hospitalier, avec pour objectif de délivrer des messages de prévention en santé auprès de la population.

Description

Santé-vous bien est depuis 2023 le podcast santé du Groupement Hospitalier de l'Ouest Lémanique (GHOL) dans le canton de Vaud en Suisse.


Le podcast santé du GHOL présente chaque mois son offre de soins, avec une attention particulière apportée aux actions de prévention et tous les événements santé qui font l'actualité dans la région du Léman : Octobre Rose, Mars Bleu, Movember, Journée mondiale du rein, Journée mondiale de l'épilepsie, etc... En donnant la parole aux spécialistes médicaux et infirmiers, à travers des témoignages de la patientèle ou en échangeant avec les auditeurs et auditrices du podcast, Santé-vous bien a vocation à sensibiliser le grand public.


Suivez l'actualité médicale d'un hôpital suisse en écoutant des témoignages patients recueillis pour combattre des maladies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, le cancer, le cancer du sein, le cancer de la prostate, l'épilepsie, l'obésité, l'hypertension artérielle, l'AVC, etc... Suivez les parcours de personnes qui ont eu recours à l'orthopédie pour une prothèse de hanche ou du genou, de gens atteints de BPCO suivis en centre de pneumologie. Découvrez la vie de services si singulier comme la maternité, les soins intensifs, mais aussi la cuisine ou l'hôtellerie. Comprenez le travail d'un technicien en radiologie médicale, d'un instrumentiste au bloc opératoire, d'une sage-femme ou d'un logisticien.


Le GHOL assure l'exploitation commune de plusieurs établissements :

  • l'Hôpital de Nyon avec ses nombreux services pour une prise en charge en hospitalisation ou en ambulatoire : centre de l’obésité et du métabolisme de la Côte, chirurgie endocrinienne, chirurgie pariétale complexe, chirurgie proctologique et périnéologie, chirurgie reconstructive et esthétique, chirurgie viscérale, orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie (ORL), chirurgie cervico-faciale, urologie, centre de consultations pédiatriques, école de l’asthme, maternité, obstétrique, pédiatrie hospitalière, cardiologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, centre d’endoscopie, infectiologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, unité neurovasculaire certifiée Stroke Unit, oncologie, hématologie, soins intensifs reconnus SSMI, gériatrie, psychogériatrie, gynécologie générale et chirurgicale, urogynécologie, consultation d’urodynamique, satellite du Centre du sein des HUG, pneumologie aigüe et réhabilitation respiratoire, laboratoire d'analyses médicales, centre de prélèvements, anesthésiologie, anesthésie au bloc opératoire, hypnose, radiologie, médecine aéronautique, centre de dialyse, hémodialyse et dialyse péritonéale, cabinet d’hypnose médicale et médecine psychosociale, consultation prénatale de néonatologie, diététique, pédiatrie, physiothérapie, plaies et pansements, proctologie, urgences adultes et pédiatriques, SMUR
  • l'Hôpital de Rolle, centre de pneumologie pour toute personne nécessitant un séjour en soins aigus ou de réadaptation mais accueillant aussi la patientèle pour des consultations ambulatoires en pneumologie, diététique et physiothérapie 
  • l'établissement médico-social EMS Les Jardins du Léman à Rolle, lieu de vie médicalisé offrant des prestations médico-sociales, hôtelières, de soins et d'animation
  • Le Centre médical de Saint-Cergue et ses consultations de médecine générale et de gynécologie obstétrique, bénéficiant des outils hospitaliers et du support du plateau technique du GHOL : laboratoire d'analyses médicales, radiologie et accès facilité à des consultations spécialisées 

Les deux hôpitaux de GHOL ont connu des histoires singulières et sont présents au coeur de la vie des habitants de la région de Nyon, entre Lausanne et Genève, depuis très longtemps. Pour prolonger ce lien territorial, Santé-vous bien est un podcast suisse pionnier dans le monde hospitalier, avec pour objectif de délivrer des messages de prévention en santé auprès de la population.

13 episodes

  • May be less sugar - Doux mai moins sucré cover
    May be less sugar - Doux mai moins sucré cover
    May be less sugar - Doux mai moins sucré

    Au mois de mai, c’est la campagne Maybe less sugar qui fait l’actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse ! Ce projet piloté par Diabete Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucres ajoutés au quotidien.La campagne Maybe less sugar, déclinée en français par Doux mai moins sucré, a été présentée dès 2023 au GHOL, dans les hôpitaux de Nyon et de Rolle. Sous l’impulsion du service diététique, elle prend une ampleur plus importante cette année avec une campagne de communication interne et externe.Santé-vous bien, le podcast prévention santé du GHOL, consacre donc un épisode à cette campagne 2024 au sein de l'hôpital, en invitant Corinne Kehl du service diététique de l'hôpital de Rolle où elle travaille en compagnie de sa collègue, Line Besson.Cette campagne s'adresse à toute la population, sur le site internet dédié https://maybeless-sugar.ch/ on peut apprendre plein de trucs et astuces pour maîtriser sa consommation de sucres. Le sucre ajouté est le sucre blanc ou complet, le sirop de miel, d'agave ou d'érable. Il s'agit du sucre que l'on va ajouter lorsqu'on cuisine ou que le fabricant va ajouter dans les aliments dans le processus industriel. Il ne s'agit pas des sucres naturellement présents dans les fruits, le lait ou les farineux.On en trouve donc souvent dans les boissons sucrées du commerce, tous les sodas, thés froids, boissons énergisantes, cocktails... On en trouve aussi dans les produits sucrés : biscuits, bonbons, chocolats, pâtisseries, mais aussi dans les céréales de petit déjeuner industriels, dans les produits laitiers (yogourts, desserts lactés) et dans les glaces.L'OMS recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total, et même idéalement on ne devrait pas dépasser 5% et pourtant dans une enquête suisses, plus de la moitié des femmes et des hommes on un apport supérieur aux recommandations de l'OMS. Concrètement, 50 grammes de sucres ajoutés est égal à un petit paquet de bonbons ou 2 lignes de chocolat (soit 8 carrés).Sur le site officiel de la campagne on peut notamment calculer sa consommation de sucres ajoutés journalière. Quand on fait le test, on se rend vite compte que les sucres ajoutés sont très présents dans notre alimentation…Les sucres apportent principalement de l'énergie et on va donc les digérer très vite, ce qui donne ensuite faim très rapidement. Ils se digèrent très vite et on va avoir envie d'en remanger. Avec potentiellement des risques sur sa santé avec la prise de poids et les maladies qui en découlent : prise de poids, maladies cardiovasculaires, problèmes dentaires...Le but de cette compagne au sein de l'hôpital est d'apporter un questionnement sur cette consommation. Des thématiques et solutions sont présentées, avec dégustation de produits sans sucres ajoutés tout au long du mois de mai. L'objectif est d'allier information et dégustation en montrant que l'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir. Le GHOL intègre le service cuisine à ce projet 2024.Il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre, l'idée est plutôt de dire de savoir prendre le temps de savourer, en évitant les écrans, pour ne pas perdre la maîtrise de sa consommation. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    09min | Published on May 13, 2024

  • La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2) cover
    La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2) cover
    La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2)

    Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO.Après la première partie dans laquelle Béatrice apporte son témoignage patient tout au long du premier épisode sur sa prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années où elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.Dans l'épisode précédent, le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, expliquait ce qu'était la BPCO comme maladie : broncho pneumopathie chronique obstructive. Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.Dans ce second épisode, nous partons à la rencontre des physiothérapeutes de l'Hôpital de Rolle avec Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage. Ils détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.Notre patiente Béatrice qui apporte son témoignage se retrouve ainsi en salle de physiothérapie pour effectuer son parcours d'activités physiques en compagnie de Méline Noireaut, qui l'accompagne, la conseille, la suit et même la coache. C'est une véritable séance de sport dans un environnement adapté pour permettre de retrouver la forme et évoluer en toute sécurité sous surveillance médico-soignante.Béatrice est ensuite prise en charge par Quentin Sandre pour une séance de drainage en salle de bronchoscopie de l'Hôpital de Rolle. Il rappelle que l'activité physique, la physiothérapie augmente la capacité respiratoire. La patientèle repart avec des exercices à faire seul pour permettre d'améliorer son confort de vie ; avec l'objectif de pratiquer avec assiduité ce programme de réhabilitation respiratoire.

    20min | Published on April 23, 2024

  • La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1) cover
    La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1) cover
    La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1)

    Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO avec un médecin pneumologue et les physiothérapeutes.Béatrice apporte son témoignage patient tout au long de cet épisode. Prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années, elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.Le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, explique la BPCO : broncho pneumopathie chronique obstructive. Cette infection chronique des voies respiratoires touche sept à neuf pour cent de la population mondiale, soit 200 millions de personnes dans le Monde. Cette bronchite chronique enflamme les bronches, caractérisée par des symptômes comme la toux, les glaires et crachats fréquents. La maladie se développe généralement vers quarante ans et sa cause principale reste le tabac.Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.La réhabilitation respiratoire est un ensemble de soins adapté à chaque patient et dispensé par une équipe multidisciplinaire (médecins, infirmiers, physiothérapeutes, diététiciennes, assistants sociaux, psychiatres, etc…). La thérapie est adaptée avec pour activité principale l’activité physique, couplée à des ateliers thérapeutiques pour comprendre sa maladie, mieux la gérer et ainsi se donner les moyens d’en guérir.Le service de physiothérapie accueille la patientèle hospitalière et ambulatoire. Les physiothérapeutes Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage, détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.

    21min | Published on April 8, 2024

  • Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales cover
    Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales cover
    Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales

    La journée mondiale du rein qui se déroule chaque année en mars est une campagne de sensibilisation visant à accroître la prise de conscience de l’importance des reins. C’est pourquoi des centaines d’événements sont organisés dans le monde entier. Au GHOL nous avons choisi de consacrer un épisode de notre podcast santé « Santé-vous bien » afin de sensibiliser à la prévention, aux facteurs de risque ainsi qu’aux conditions de vie lorsque l’on souffre d’une maladie rénale.Le site officiel de la campagne mondiale consacré à la journée mondiale du rein est www.worldkidneyday.org (http://www.worldkidneyday.org)L’insuffisance rénale chronique est en constante augmentation dans le monde et la Suisse n’y échappe pas. Elle touche 10% de la population mondiale. Plus de deux millions de personnes dans le monde reçoivent un traitement par dialyse ou une greffe de rein. Beaucoup d'autres auraient besoin d'un traitement mais ne le reçoivent pas. En quelques minutes, la Docteure Zina Fumeaux, médecin agréée en néphrologie et responsable du Centre d'Hémodialyse à l’Hôpital de Nyon, détaille l’utilité des reins pour le corps humain et explique les maladies liées à l’insuffisance rénale en délivrant des messages de prévention santé.La maladie rénale est une maladie silencieuse, même si il y a différentes choses qui doivent interpeller les médecins et une partie de la patientèle. Les trois causes d’insuffisance rénale dans le monde sont des causes classiques de maladies cardiaques : l’hypertension, le diabète et l’obésité. Les reins n’y échappent pas. Ces facteurs de risque doivent pousser au dépistage.Les reins sont des organes extrêmement importants qui permettent de nettoyer notre sang et nous débarrasser des déchets que l’on produit au cours de la journée. Ils produisent aussi des vitamines et certaines hormones. On peut vivre avec un seul rein au cours de notre vie, pour autant qu’on le préserve. C’est souvent le médecin généraliste qui fait la démarche de dépister la maladie rénale, par le biais d’une prise de sang. Le patient ou la patiente va présenter des symptômes plutôt habituels qui ne sont pas spécifiques des reins, type fatigue, perte d’appétit, perte de poids ou rétention d’eau. La majorité des patients pour qui on détecte une maladie rénale sont surpris de l’apprendre car ils ne ressentent pas de douleur ni de gêne particulière.La consultation auprès du néphrologue est donc d’abord pédagogique pour comprendre et accepter la maladie, dont il est très difficile d’en guérir. La majorité des maladies rénales sont chroniques et on entre dans l’optique de ralentir le processus de déclin de la fonction rénale. On sensibilise les patients à protéger les reins qu’ils ne ressentent pas et dont ils n’ont pas conscience au quotidien. Les reins peuvent être préservés puisque les maladies sont souvent liées aux fléaux mondiaux que sont l’obésité, l’hypertension et le diabète : une prise en charge de ces éléments et l’hygiène de vie peut améliorer sa maladie, par exemple en mangeant moins salé, perdre du poids, pratiquer de l’activité physique, contrôler son diabète. En parallèle, une stratégie médicamenteuse peut être mise en place pour faire de la néphroprotection.Combattre l'insuffisance rénale à travers cette journée symbolique témoigne du partenariat entre patients et le monde de la santé pour mettre en place des stratégies de prévention, de prise en charge et d’écoute de toutes les personnes souffrant de maladies rénales chroniques.Le service de néphrologie du GHOL (https://www.ghol.ch/jcms/fr/navigation/services-medicaux/nephrologie/nephrologie-p_5319.html) accompagne les malades dans leur traitement. Notre centre de dialyse bénéficie des toutes dernières technologies. La consultation auprès de notre néphrologue (https://www.ghol.ch/jcms/fr/transverse/nos-etablissements/hopital-de-nyon/fumeaux-zina-p_8298.html) vous aide dans votre préparation en vue d’une transplantation rénale et lors du suivi post greffe.

    07min | Published on March 12, 2024

  • Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal cover
    Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal cover
    Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal

    Mars Bleu est le mois de sensibilisation au cancer colorectal, appelé aussi cancer du colon ou cancer de l'intestin. Accompagné du Docteur Laurent Bochatay, médecin agréé en gastroentérologie à l'Hôpital de Nyon, le podcast santé du GHOL "Santé-vous bien" vous explique en quelques minutes la campagne Mars Bleu.Le cancer colorectal représente plus de 10% des cas de cancers en Suisse avec environ 4 500 nouveaux cas chaque année en Suisse. C'est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l'homme pour malheureusement 1 500 décès chaque année en Suisse.La particularité du cancer du colon est qu'il se développe à partir d'une lésion non tumorale qui, lorsqu'elle est traitée correctement peut éviter la survenue du cancer.On considère deux catégories de facteurs de risque :modifiables, c'est à dire ceux liés à notre comportement : consommation excessive d'alcool, tabagisme, obésité, sédentariténon modifiables : environnement familial notamment au 1er degré qui ont présenté un cancer du colon avant 60 ansDepuis 2016, le canton de Vaud en Suisse a lancé un programme de dépistage du cancer du colon pour l'homme et la femme à partir de 50 ans et jusque 70 ans. Ce programme propose deux méthodes de dépistage :la recherche de sang microscopique dans les selles, qu'on appelle test FIT qui doit être répété tous les deux ans tant que ce test ne présente pas de présence de globules rouges dans les sellesla coloscopie, si elle est normale ou si les lésions visualisées sont non significatives apportant une tranquillité pendant une durée de dix ansLa coloscopie est un examen ambulatoire qui nécessite la modification du régime alimentaire trois à cinq jours avant l'examen, en enlevant les fibres afin d'avoir un examen de qualité avec un colon parfaitement vide de résidus. La veille et le matin de l'examen une boisson dite purge doit être ingurgitée en deux doses. Une fois ces deux étapes réalisées, une équipe d'infirmières s'occupe de l'accueil au centre d'endoscopie puis de la pose une voie veineuse pour offrir au patient une sédation qui rend l'examen parfaitement indolore. La patientèle rencontre le médecin qui explique l'examen coloscopique et peut répondre à toutes les questions. L'examen dure une vingtaine de minutes en moyenne, avec une phase de réveil rapide ensuite puis une phase d'observation d'une trentaine de minutes avant de rencontrer de nouveau le médecin qui détaillera les résultats. La patientèle peut rentrer à domicile, toutefois il est interdit de conduire tout véhicule jusqu'au lendemain.En terme de prévention santé contre le cancer colorectal, on considère aujourd'hui qu'en Europe les régimes alimentaires sont plutôt équilibrés et jouent un rôle marginal par rapport au risque de cancer du colon. Les facteurs de risque modifiables sont à cibler particulièrement : éviter le tabagisme, garder une consommation d'alcool modérée, pratiquer une activité physique régulière pour se protéger du cancer du colon mais aussi d'un tas de maladies oncologiques et non-oncologiques.En complément de ce podcast, le GHOL présente deux vidéos explicatives sur la préparation et le déroulement d'une coloscopie au centre d'endoscopie du GHOL :Préparation d'une coloscopie en 2 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=bkrb1WgvqIgComment prévenir le cancer colorectal - l'examen coloscopique en 2 minutes : https://fb.watch/qGIXutkO-r/ Le podcast santé du GHOL "Santé-vous bien" s'implique dans les actions de prévention santé et les programmes de dépistage des maladies en informant la population sur toute l'actualité santé autour du Léman et au coeur du canton de Vaud. N'hésitez pas à vous abonner pour être notifié de tous nos prochains épisodes durant lesquels les médecins des hôpitaux de Nyon et de Rolle apporteront leur expertise médicale, à l'écoute des témoignages de patients et patientes qui se confient au micro et racontent leurs histoires personnelles vécues à l'hôpital.

    08min | Published on March 8, 2024

  • Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie cover
    Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie cover
    Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie

    Comment vivre avec l'épilepsie en 2024 ? Le 12 février est la date officielle de la journée internationale de l'épilepsie 2024. Le podcast santé du GHOL, Santé-vous bien, part à la rencontre du service de neurologie, l'Hôpital de Nyon étant agréé Stroke Unit, afin de mieux comprendre cette maladie et apporter des réponses aux personnes épileptiques et leurs entourages.C'est aussi l'occasion de présenter un nouveau format de notre podcast Santé-vous bien, avec un épisode de quelques minutes pour sensibiliser le grand public à des sujets et des thématiques de prévention santé.Au cours de cet épisode de 7 minutes, toutes les questions suivantes sont évoquées :Qu'est-ce que l'épilepsie et les crises d'épilepsie ?Comment la détecte-t-on ?Y-a-t-il des facteurs favorisant les crises ?Comment s'effectue le diagnostic ?Existe-t-il des traitements pour stopper l'épilepsie ?Peut-on vivre normalement (travailler, se déplacer, faire du sport, etc...) en étant épileptique ?Comment accompagner au mieux les personnes épileptiques dans son entourage personnel et professionnel ?La Docteure Loraine Fisch, médecin neurologue agréée à l'Hôpital de Nyon au GHOL, est notre invitée pour répondre à toutes ces interrogations et apporte des réponses claires et précises permettant de mieux appréhender la maladie.Une crise d'épilepsie peut arriver à chacun d'entre nous, on dit que 10% de la population suisse est touchée au moins une fois dans sa vie. Une crise peut-être très variable, c'est avant tout un changement de l'état neurologie : perte de l'état de connaissance, convulsion, trouble transitoire de la parole.L'épilepsie est un diagnostic de plusieurs crises avec risque de récidive. C'est dans ce cas qu'une prise en charge par un médecin neurologue est nécessaire, après en avoir parlé avec son médecin traitant. Pour les enfants épileptiques, il existe des neuropédiatres.Les causes sont probablement aussi variables que les crises d'épilepsie, avec tout de même certains facteurs provoquant : lésions cérébrales, fièvre, médicaments, consommation importante ou sevrage d'alcool. Il y a jusqu'à 30% des patients épileptiques dont on ne connait pas la cause des crises.Le diagnostic s'effectue souvent après un passage aux urgences de l'hôpital, avec des examens spécifiques : électroencéphalogramme, imagerie cérébrale (IRM et parfois scanner). Quand on est dans un diagnostic d'épilepsie on propose un traitement au patient, permettant dans la plupart des cas de stopper les crises.En 2024 la grande majorité des patients atteints d'épilepsie ont une vie quasiment normale mais nécessitant la prise régulière d'un traitement. Un patient épileptique est une personne tout à fait normale. Une des restrictions importantes est l'inaptitude à la conduite durant trois mois généralement. Des effets secondaires des traitements peuvent aussi apparaître : somnolence, irritabilité, troubles de la concentration. On peut changer de traitement pour trouver le plus adéquat afin d'avoir une vie la plus normale précise.Dans le cas d'une crise d'épilepsie chez un proche, ce qui est important c'est de faire attention à l'environnement : mettre au sol pour ne pas risquer de se blesser en cas de chute, mettre en position latérale de sécurité, le plus souvent après la crise quand il n'y a plus de convulsion pour protéger ses voies aériennes. Il ne faut jamais mettre quelque chose dans la bouche de quelqu'un qui fait une crise d'épilepsie ! Cela met en danger le patient et le témoin, ne jamais mettre d'objet ou ses doigts. Il faut appeler les services d'urgences qui sauront vous accompagner dans la prise en charge rapide d'une crise d'épilepsie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    07min | Published on February 12, 2024

  • Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon cover
    Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon cover
    Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon

    Trois mamans entourées d'une sage-femme racontent le suivi de leur grossesse et leur accouchement à la maternité pour mieux comprendre quel est le rôle de la sage-femme dans le projet de naissance, pendant et après l'accouchement. Le podcast santé du GHOL Santé-vous bien se rend à la maternité de l'Hôpital de Nyon qui accompagne les futures mamans et leurs partenaires pour préparer une naissance, suivre un projet de naissance ou simplement envisager de devenir parent·es.La sage-femme travaille en partenariat avec les femmes et leur accompagnant. Elle donne le support nécessaire dans les soins, effectue l'information nécessaire au cours de la grossesse, l'accouchement, la période post-natale et l'allaitement. Elle effectue tous les contrôles de grossesse et conduit l'accouchement sous sa responsabilité, elle accompagne la mère, le nouveau-né et la nouvelle famille pendant la période post-natale et l'allaitement.La sage-femme a un rôle primordial et important en salle de naissance, c'est la première personne à prodiguer des soins en salle d'accouchement pour la mère et le bébé, c'est le premier caregiver. La volonté des sages-femmes de la maternité de l'Hôpital de Nyon est de suivre les projets de naissance des futurs parents tout en garantissant la sécurité de la mère et de l'enfant, en créant un lien et une communication avec les parents pour vivre un moment unique.Sarah Soussan, sage-femme et coordinatrice du pôle obstétrique du GHOL est accompagnée pour cet épisode par trois mamans, Aude, Aliénor et Céline qui apportent leurs témoignages sur leur accouchement à l'Hôpital de Nyon.La maternité de l'Hôpital de Nyon est composée d'une vingtaine de sage-femmes, la future maman crée un lien avec la sage-femme qui la suivra au long de son parcours. Après avoir exposé son projet de naissance au cours d'un rendez-vous d'une heure environ, toutes les consultations et l'accouchement seront suivi par la même sage-femme. La maternité est composée de trois salles d'accouchement dont une avec une baignoire et une salle de pré-travail également avec une baignoire. La salle nature avec une baignoire et lit parental permet d'offrir plusieurs possibilités aux femmes selon leur projet de naissance : pré-travail dans l'eau ou accouchement dans l'eau. Différents moyens antalgiques sont proposés, le bain en fait partie, et trois autres moyens médicamentaux pour répondre aux besoins des futures mamans. Des méthodes alternatives sont aussi proposées pour favoriser le travail : huiles essentielles, acupuncture, hypnose. Cela permet de proposer différentes méthodes en fonction des besoins ou souhaits de la femme ; ces différentes méthodes alternatives sont également proposées durant le post-partum.Dans le cas d'un premier bébé, si on n'a pas de projet défini, on peut tester différentes méthodes comme l'acupuncture dans la préparation à l'accouchement, ce qui peut aider pour la nutrition du bébé, l'accouchement à terme sans déclenchement mais aussi dans le post-partum pour le périnée, l'incontinence.L'accouchement dans l'eau est une expérience unique pour soulager la douleur, apporter un côté naturel. La sage-femme ressent les attentes de la maman pour les aiguiller et les guider, en apprenant à les connaître pour les aider et avancer dans leur projet avec elle, même s'il change, en garantissant que tout se passe bien pour la maman et le bébé.L'accouchement avec ou sans péridurale est raconté par les mamans qui témoignent durant cet épisode, avec le soutien de l'équipe médico-soignante ; expliquant leurs sensations et le ressenti de la douleur qui peuvent être difficiles à gérer sans la péridurale. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    24min | Published on January 25, 2024

  • Orthopédie - La pose de prothèse de hanche et du genou cover
    Orthopédie - La pose de prothèse de hanche et du genou cover
    Orthopédie - La pose de prothèse de hanche et du genou

    Santé-vous bien, le podcast santé du GHOL part à la rencontre du service d'orthopédie de l'hôpital, avec un focus particulier sur la pose de prothèse de hanche et la pose de prothèse de genou. Deux témoignages de patient et patiente qui racontent leurs histoires personnelles permettent de mieux comprendre le cheminement entre les premières douleurs au genou ou à la hanche, la consultation chez le médecin traitant, la consultation chez le médecin spécialiste en orthopédie et la décision de poser une prothèse.Les maladies dégénératives au niveau de la hanche touchent 280 personnes sur 100 000 en Suisse tandis que 23% de la population de plus de 40 ans sera concernée par un trouble au niveau du genou. On parle généralement d’arthrose. L'arthrose est une usure du cartilage, qui joue un rôle d'amortisseur et protecteur de l'os. Une fois que cette usure s'installe, des symptômes comme la douleur intervienne.Dans ce type de douleurs, le message de prévention santé est particulièrement important : il arrive dans certains cas, comme dans notre témoignage de patient, que la douleur s'installe et soit supportée pendant des mois voire plusieurs années. Des pommades, séances de physiothérapie ou autres soins sont parfois mis en place et permettent de soulager la douleur ; la souffrance devient très intense et le rôle du professionnel de santé est de déterminer l'aspect fonctionnel qui reste prédominant afin d'améliorer la vie quotidienne du malade. Il existe différents stades d'arthrose et à un moment les traitements conservateurs ne suffisent plus et le traitement chirurgical doit être envisagé. C'est un long cheminement qui peut amener à se poser la question d'avoir une prothèse.Pourquoi a-t-on besoin d’une prothèse de hanche ou du genou ?A quel degré de douleur doit-on envisager cela ?Qui peut me conseiller ?Quelle est la durée de vie d’une prothèse ?Y-a-t-il un âge minimum ou maximum pour la pose d’une prothèse de hanche ou du genou ?En plus de nos deux invités qui racontent leurs expériences de pose de prothèses de hanche et du genou, le podcast Santé-vous bien accueille les médecins chefs co-responsables du service d’orthopédie au GHOL, à l’Hôpital de Nyon : les Docteurs Michel Sadowski et Matthias Vautrin, qui répondent à toutes ces questions au long de l'épisode.Le service d’orthopédie du GHOL effectue plus de 500 poses de prothèses (hanche et genou confondus) chaque année, permettant de développer au quotidien les compétences et le savoir-faire des chirurgiens orthopédistes.Il faut prendre en compte le phénomène de santé publique lié à l'obésité qui accélère l'usure des articulations et amène à des phénomènes arthrosiques.Une activité physique modérée est bénéfique pour les articulations, au contraire de patients avec une activité physique professionnelle ou à outrance qui aura des effets néfastes pour les articulations. Une activité modérée peut être par exemple un jogging de 30 minutes à une heure, une à deux fois par semaine. Certaines activités sont plus contraignantes pour les articulations comme la course à pied, contrairement au vélo ou à la natation qui auront plus d'effets bénéfiques.La population a une demande fonctionnelle de plus en plus importante et précoce ; on peut maintenant opérer des gens avant cinquante ans : les chirurgiens s'adaptent et le matériel aussi. Les durées de vie des implants ont évolué, par exemple pour une prothèse de hanche elle est désormais de 25 à 30 ans.La pratique sportive avec une prothèse de hanche et du genou : il n'y a pas vraiment de règle, tous les sports sont autorisés modérément, à part le base jump et le saut à l'élastique ! Une activité sportive modérée et mesurée ne pose de pas de problème, les patients ont fait le choix de se faire opérer pour une meilleure qualité de vie.

    24min | Published on December 18, 2023

  • Movember - Le cancer de la prostate cover
    Movember - Le cancer de la prostate cover
    Movember - Le cancer de la prostate

    Le mois de novembre est traditionnellement consacré à Movember dans le monde de la santé. C'est la contraction des mots novembre et moustache en anglais.Movember est un mouvement de prévention santé lancé il y a vingt ans, qui a pour but de sensibiliser le grand public et de lever des fonds pour la recherche sur les maladies masculines. Il se déroule chaque année en novembre, invitant traditionnellement les hommes à se laisser pousser la moustache.Pour évoquer Movember et plus particulièrement la lutte contre le cancer de la prostate, le plus fréquent chez l’homme après 50 ans, notre podcast santé accueille le Docteur Karim Kellou, médecin cadre responsable du service d’urologie au GHOL, à l’Hôpital de Nyon.Deux invités, Pierre et Marc, apportent également leur expérience de lutte contre le cancer de la prostate à travers leur témoignage patient au micro de Santé-vous bien, le podcast du GHOL.Les urologues s'occupent de tout ce qui concerne la santé masculine : cancer de la prostate, cancer des testicules, problématiques de santé mentale, etc... La prise en charge du cancer de la prostate a énormément changé : on le connaît mieux, on le diagnostique plus tôt. Son incidence augmente mais sa mortalité baisse, concluant à une meilleure prise en charge de ce cancer.Le diagnostic du cancer de la prostate s'effectue simplement avec une prise de sang qu'on appelle PSA, marqueur spécifique de la prostate mais pas forcément du cancer et peut pousser le médecin traitant à orienter le patient vers un spécialiste urologue. Le médecin urologue prendra en compte l'aspect psychologie, l'état et la personnalité du patient ; tout en tenant compte de l'âge car cela reste une épreuve qui peut être perçue différemment selon l'âge à laquelle la maladie se déclare. L'IRM permet ensuite de cibler la zone qui mérite une biopsie, à partir de là on diagnostique le cancer à un stade le plus précoce possible.Parmi les signes d'alerte, le taux élevé de PSA est vraiment un indicateur important, c'est le premier indice qui peut être donné, le point de départ. Ce contrôle s'effectue via une simple prise de sang, qui dure quelques minutes et permet pour l'occasion de contrôler d'autres valeurs par la même occasion. On ne ressent pas de douleur, on ne s'en aperçoit pas forcément dans son mode de vie. La sensibilisation à ce test PSA est indispensable pour surveiller cette pathologie si une dimension génétique existe vis-à-vis du cancer. Le poids de l'hérédité dans le cas du cancer de la prostate, comme dans le cancer du sein, est prépondérant. Les recommandations européennes sont de doser le PSA entre 50 et 75 ans pour les hommes, et dès 45 ans si il y a des antécédents familiaux (oncle, cousin, père, ...). Les tests génétiques sont aussi très importants pour sensibiliser plus tard la descendance. Même si cancer il y a, on parle de cancer de prostate qui est assez particulier et est bien pris en charge.Une fois que le diagnostic est posé, se déroule la phase d'hospitalisation avec l'opération et l'ablation de la prostate. Elle peut être consolidée par une radiothérapie, selon le moment du diagnostic si le cancer est localisé à la prostate, si il y a des métastases ou pas. On peut être amené à faire du traitement complémentaire mais on est dans une prise en charge personnalisée avec du cas par cas, en prenant en compte également la volonté du patient.L'opération peut amener des effets secondaires et des conséquences dans la vie personnelle de tous les jours, liés à la position de la prostate. Elle participe à la continence urinaire, en enlevant cet élément il peut y avoir des effets sur cette continence. Elle est intimement collée aux bandelettes neurovasculaires, qui contrôlent l'érection et tout traitement peut entraîner une dysfonction érectile. Les conséquences peuvent être là, à des degrés différents, tout en expliquant à chaque patient ces potentialités. Lorsqu'on fait un traitement pour guérir d'un cancer de prostate, on se projette au moins à dix ans.

    27min | Published on November 23, 2023

  • Octobre Rose - La résilience, le cancer et moi cover
    Octobre Rose - La résilience, le cancer et moi cover
    Octobre Rose - La résilience, le cancer et moi

    Le mois d’octobre est une période de sensibilisation au dépistage et de lutte contre le cancer du sein. C’est dans ce cadre que nous consacrons notre 4ème épisode du podcast santé "Santé-vous bien" à Octobre Rose, en vous ouvrant les portes de la conférence « La résilience, le cancer et moi » qui s'est tenue le jeudi 5 octobre au GHOL, à l'Hôpital de Nyon. L'unité de sénologie du GHOL est affilié au centre du sein des HUG depuis 2017 et est devenu un satellite de ce dernier. Le centre du sein de l'Hôpital de Nyon et celui de la Tour collaborent avec les HUG lors de la campagne d'information et de prévention Octobre Rose. A cette occasion, les trois établissements hospitaliers accompagnés de leurs partenaires, le centre Otium, la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer et la Ligue genevoise contre le cancer s'associent pour proposer un programme varié.Le cancer du sein touche 6 500 femmes et 50 hommes chaque année en Suisse. La maladie tue encore 1 400 femmes par an dans notre pays, même si la mortalité diminue grâce aux progrès de la science.Nous allons explorer dans ce podcast des histoires incroyables de force, de courage, d'acceptation qui émergent de cette lutte. Ces femmes nous rappellent la puissance de l'esprit humain, la capacité à surmonter l'adversité et à briller même dans les moments les plus sombres.Au cours de cet épisode, nous plongeons dans ces récits inspirants en examinant les défis auxquels sont confrontées les femmes atteintes du cancer du sein. Nous découvrons les ressources et les soutiens qui favorisent leur résilience. Nous abordons ces questions essentielles avec empathie, espoir et un profond respect pour ces survivantes du cancer du sein.Chimiothérapie, radiothérapie, opérations,...le diagnostic du cancer du sein est un choc, un traumatisme, et le parcours de soins qui suit est également parsemé d'étapes difficiles et indispensables. Il faut savoir s'accepter profondément avec un corps malade, avec ses rancœurs, ses colères, ses ressentiments, et tout ce qui peut y avoir de négatif chez soi. A partir de là, il faut savoir s'arrêter sur toutes les belles choses du quotidien et savoir être authentique, en mettant en place ses priorités.Chacune possède des ressources, sans non plus se mettre une pression supplémentaire parce qu'on a un cancer du sein. La peur de la récidive est aussi un vrai sujet. On se réadapte parce qu'on a besoin d'un temps très précieux pour se reconstruire, la maladie peut amener a de gros changements professionnels, à de la précarité, à des changements majeurs. Du négatif il faut pouvoir sortir le positif, la chimiothérapie est difficile, et du combat du début on voit tout au long du parcours qu'on franchit des étapes d'acceptation qui conduisent progressivement au changement dans nos vies. Qu'est ce qui est important et qu'est-ce qu'on ne fera plus comme avant ?Le terme de survivante du cancer est utilisé mais lutter contre un cancer est déjà quelque chose d'exceptionnel. L'empathie, les propos constructifs et encourageants sont autant de choses qui comptent énormément dans l'accompagnement et peuvent représenter le début de la résilience.Dans le cancer, on parle de rémission, pas de guérison. La patience se visualise en étant guérie et se projette dans une situation idéale. L'opération est le traitement de guérison mais il reste plein d'incertitudes, c'est pour cela qu'il existe tous ces traitements complémentaires. L'oncologue fait tout pour que le cancer ne revienne plus.Les intervenant·es de ce podcast Octobre Rose Santé-vous bien :Olivier Cochereau, directeur des soins du GHOLSophia Aguet, maître d'enseignement «Santé mentale et psychiatrie»Dre Vanessa Chatelain, médecin agréée en oncologie au GHOLMadame Lager, infirmière spécialisée en oncologie et soins palliatifs et responsable en réadaptation oncologie à la Ligue Vaudoise contre le cancerdeux témoignages de patientes qui se sont battues contre le cancer du sein

    26min | Published on October 26, 2023

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Description

Santé-vous bien est depuis 2023 le podcast santé du Groupement Hospitalier de l'Ouest Lémanique (GHOL) dans le canton de Vaud en Suisse.


Le podcast santé du GHOL présente chaque mois son offre de soins, avec une attention particulière apportée aux actions de prévention et tous les événements santé qui font l'actualité dans la région du Léman : Octobre Rose, Mars Bleu, Movember, Journée mondiale du rein, Journée mondiale de l'épilepsie, etc... En donnant la parole aux spécialistes médicaux et infirmiers, à travers des témoignages de la patientèle ou en échangeant avec les auditeurs et auditrices du podcast, Santé-vous bien a vocation à sensibiliser le grand public.


Suivez l'actualité médicale d'un hôpital suisse en écoutant des témoignages patients recueillis pour combattre des maladies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, le cancer, le cancer du sein, le cancer de la prostate, l'épilepsie, l'obésité, l'hypertension artérielle, l'AVC, etc... Suivez les parcours de personnes qui ont eu recours à l'orthopédie pour une prothèse de hanche ou du genou, de gens atteints de BPCO suivis en centre de pneumologie. Découvrez la vie de services si singulier comme la maternité, les soins intensifs, mais aussi la cuisine ou l'hôtellerie. Comprenez le travail d'un technicien en radiologie médicale, d'un instrumentiste au bloc opératoire, d'une sage-femme ou d'un logisticien.


Le GHOL assure l'exploitation commune de plusieurs établissements :

  • l'Hôpital de Nyon avec ses nombreux services pour une prise en charge en hospitalisation ou en ambulatoire : centre de l’obésité et du métabolisme de la Côte, chirurgie endocrinienne, chirurgie pariétale complexe, chirurgie proctologique et périnéologie, chirurgie reconstructive et esthétique, chirurgie viscérale, orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie (ORL), chirurgie cervico-faciale, urologie, centre de consultations pédiatriques, école de l’asthme, maternité, obstétrique, pédiatrie hospitalière, cardiologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, centre d’endoscopie, infectiologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, unité neurovasculaire certifiée Stroke Unit, oncologie, hématologie, soins intensifs reconnus SSMI, gériatrie, psychogériatrie, gynécologie générale et chirurgicale, urogynécologie, consultation d’urodynamique, satellite du Centre du sein des HUG, pneumologie aigüe et réhabilitation respiratoire, laboratoire d'analyses médicales, centre de prélèvements, anesthésiologie, anesthésie au bloc opératoire, hypnose, radiologie, médecine aéronautique, centre de dialyse, hémodialyse et dialyse péritonéale, cabinet d’hypnose médicale et médecine psychosociale, consultation prénatale de néonatologie, diététique, pédiatrie, physiothérapie, plaies et pansements, proctologie, urgences adultes et pédiatriques, SMUR
  • l'Hôpital de Rolle, centre de pneumologie pour toute personne nécessitant un séjour en soins aigus ou de réadaptation mais accueillant aussi la patientèle pour des consultations ambulatoires en pneumologie, diététique et physiothérapie 
  • l'établissement médico-social EMS Les Jardins du Léman à Rolle, lieu de vie médicalisé offrant des prestations médico-sociales, hôtelières, de soins et d'animation
  • Le Centre médical de Saint-Cergue et ses consultations de médecine générale et de gynécologie obstétrique, bénéficiant des outils hospitaliers et du support du plateau technique du GHOL : laboratoire d'analyses médicales, radiologie et accès facilité à des consultations spécialisées 

Les deux hôpitaux de GHOL ont connu des histoires singulières et sont présents au coeur de la vie des habitants de la région de Nyon, entre Lausanne et Genève, depuis très longtemps. Pour prolonger ce lien territorial, Santé-vous bien est un podcast suisse pionnier dans le monde hospitalier, avec pour objectif de délivrer des messages de prévention en santé auprès de la population.

Description

Santé-vous bien est depuis 2023 le podcast santé du Groupement Hospitalier de l'Ouest Lémanique (GHOL) dans le canton de Vaud en Suisse.


Le podcast santé du GHOL présente chaque mois son offre de soins, avec une attention particulière apportée aux actions de prévention et tous les événements santé qui font l'actualité dans la région du Léman : Octobre Rose, Mars Bleu, Movember, Journée mondiale du rein, Journée mondiale de l'épilepsie, etc... En donnant la parole aux spécialistes médicaux et infirmiers, à travers des témoignages de la patientèle ou en échangeant avec les auditeurs et auditrices du podcast, Santé-vous bien a vocation à sensibiliser le grand public.


Suivez l'actualité médicale d'un hôpital suisse en écoutant des témoignages patients recueillis pour combattre des maladies rénales, cardiovasculaires, pulmonaires, le cancer, le cancer du sein, le cancer de la prostate, l'épilepsie, l'obésité, l'hypertension artérielle, l'AVC, etc... Suivez les parcours de personnes qui ont eu recours à l'orthopédie pour une prothèse de hanche ou du genou, de gens atteints de BPCO suivis en centre de pneumologie. Découvrez la vie de services si singulier comme la maternité, les soins intensifs, mais aussi la cuisine ou l'hôtellerie. Comprenez le travail d'un technicien en radiologie médicale, d'un instrumentiste au bloc opératoire, d'une sage-femme ou d'un logisticien.


Le GHOL assure l'exploitation commune de plusieurs établissements :

  • l'Hôpital de Nyon avec ses nombreux services pour une prise en charge en hospitalisation ou en ambulatoire : centre de l’obésité et du métabolisme de la Côte, chirurgie endocrinienne, chirurgie pariétale complexe, chirurgie proctologique et périnéologie, chirurgie reconstructive et esthétique, chirurgie viscérale, orthopédie et traumatologie, oto-rhino-laryngologie (ORL), chirurgie cervico-faciale, urologie, centre de consultations pédiatriques, école de l’asthme, maternité, obstétrique, pédiatrie hospitalière, cardiologie, endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie, centre d’endoscopie, infectiologie, médecine interne, néphrologie, neurologie, unité neurovasculaire certifiée Stroke Unit, oncologie, hématologie, soins intensifs reconnus SSMI, gériatrie, psychogériatrie, gynécologie générale et chirurgicale, urogynécologie, consultation d’urodynamique, satellite du Centre du sein des HUG, pneumologie aigüe et réhabilitation respiratoire, laboratoire d'analyses médicales, centre de prélèvements, anesthésiologie, anesthésie au bloc opératoire, hypnose, radiologie, médecine aéronautique, centre de dialyse, hémodialyse et dialyse péritonéale, cabinet d’hypnose médicale et médecine psychosociale, consultation prénatale de néonatologie, diététique, pédiatrie, physiothérapie, plaies et pansements, proctologie, urgences adultes et pédiatriques, SMUR
  • l'Hôpital de Rolle, centre de pneumologie pour toute personne nécessitant un séjour en soins aigus ou de réadaptation mais accueillant aussi la patientèle pour des consultations ambulatoires en pneumologie, diététique et physiothérapie 
  • l'établissement médico-social EMS Les Jardins du Léman à Rolle, lieu de vie médicalisé offrant des prestations médico-sociales, hôtelières, de soins et d'animation
  • Le Centre médical de Saint-Cergue et ses consultations de médecine générale et de gynécologie obstétrique, bénéficiant des outils hospitaliers et du support du plateau technique du GHOL : laboratoire d'analyses médicales, radiologie et accès facilité à des consultations spécialisées 

Les deux hôpitaux de GHOL ont connu des histoires singulières et sont présents au coeur de la vie des habitants de la région de Nyon, entre Lausanne et Genève, depuis très longtemps. Pour prolonger ce lien territorial, Santé-vous bien est un podcast suisse pionnier dans le monde hospitalier, avec pour objectif de délivrer des messages de prévention en santé auprès de la population.

13 episodes

  • May be less sugar - Doux mai moins sucré cover
    May be less sugar - Doux mai moins sucré cover
    May be less sugar - Doux mai moins sucré

    Au mois de mai, c’est la campagne Maybe less sugar qui fait l’actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse ! Ce projet piloté par Diabete Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucres ajoutés au quotidien.La campagne Maybe less sugar, déclinée en français par Doux mai moins sucré, a été présentée dès 2023 au GHOL, dans les hôpitaux de Nyon et de Rolle. Sous l’impulsion du service diététique, elle prend une ampleur plus importante cette année avec une campagne de communication interne et externe.Santé-vous bien, le podcast prévention santé du GHOL, consacre donc un épisode à cette campagne 2024 au sein de l'hôpital, en invitant Corinne Kehl du service diététique de l'hôpital de Rolle où elle travaille en compagnie de sa collègue, Line Besson.Cette campagne s'adresse à toute la population, sur le site internet dédié https://maybeless-sugar.ch/ on peut apprendre plein de trucs et astuces pour maîtriser sa consommation de sucres. Le sucre ajouté est le sucre blanc ou complet, le sirop de miel, d'agave ou d'érable. Il s'agit du sucre que l'on va ajouter lorsqu'on cuisine ou que le fabricant va ajouter dans les aliments dans le processus industriel. Il ne s'agit pas des sucres naturellement présents dans les fruits, le lait ou les farineux.On en trouve donc souvent dans les boissons sucrées du commerce, tous les sodas, thés froids, boissons énergisantes, cocktails... On en trouve aussi dans les produits sucrés : biscuits, bonbons, chocolats, pâtisseries, mais aussi dans les céréales de petit déjeuner industriels, dans les produits laitiers (yogourts, desserts lactés) et dans les glaces.L'OMS recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total, et même idéalement on ne devrait pas dépasser 5% et pourtant dans une enquête suisses, plus de la moitié des femmes et des hommes on un apport supérieur aux recommandations de l'OMS. Concrètement, 50 grammes de sucres ajoutés est égal à un petit paquet de bonbons ou 2 lignes de chocolat (soit 8 carrés).Sur le site officiel de la campagne on peut notamment calculer sa consommation de sucres ajoutés journalière. Quand on fait le test, on se rend vite compte que les sucres ajoutés sont très présents dans notre alimentation…Les sucres apportent principalement de l'énergie et on va donc les digérer très vite, ce qui donne ensuite faim très rapidement. Ils se digèrent très vite et on va avoir envie d'en remanger. Avec potentiellement des risques sur sa santé avec la prise de poids et les maladies qui en découlent : prise de poids, maladies cardiovasculaires, problèmes dentaires...Le but de cette compagne au sein de l'hôpital est d'apporter un questionnement sur cette consommation. Des thématiques et solutions sont présentées, avec dégustation de produits sans sucres ajoutés tout au long du mois de mai. L'objectif est d'allier information et dégustation en montrant que l'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir. Le GHOL intègre le service cuisine à ce projet 2024.Il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre, l'idée est plutôt de dire de savoir prendre le temps de savourer, en évitant les écrans, pour ne pas perdre la maîtrise de sa consommation. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    09min | Published on May 13, 2024

  • La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2) cover
    La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2) cover
    La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 2)

    Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO.Après la première partie dans laquelle Béatrice apporte son témoignage patient tout au long du premier épisode sur sa prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années où elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.Dans l'épisode précédent, le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, expliquait ce qu'était la BPCO comme maladie : broncho pneumopathie chronique obstructive. Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.Dans ce second épisode, nous partons à la rencontre des physiothérapeutes de l'Hôpital de Rolle avec Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage. Ils détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.Notre patiente Béatrice qui apporte son témoignage se retrouve ainsi en salle de physiothérapie pour effectuer son parcours d'activités physiques en compagnie de Méline Noireaut, qui l'accompagne, la conseille, la suit et même la coache. C'est une véritable séance de sport dans un environnement adapté pour permettre de retrouver la forme et évoluer en toute sécurité sous surveillance médico-soignante.Béatrice est ensuite prise en charge par Quentin Sandre pour une séance de drainage en salle de bronchoscopie de l'Hôpital de Rolle. Il rappelle que l'activité physique, la physiothérapie augmente la capacité respiratoire. La patientèle repart avec des exercices à faire seul pour permettre d'améliorer son confort de vie ; avec l'objectif de pratiquer avec assiduité ce programme de réhabilitation respiratoire.

    20min | Published on April 23, 2024

  • La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1) cover
    La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1) cover
    La réhabilitation respiratoire à l'hôpital avec la prise en charge d'une BPCO (partie 1)

    Le podcast santé du GHOL « Santé-vous bien » se rend à l’Hôpital de Rolle, spécialisé dans la pneumologie et la prise en charge des maladies respiratoires pour un focus spécifique sur la BPCO avec un médecin pneumologue et les physiothérapeutes.Béatrice apporte son témoignage patient tout au long de cet épisode. Prise en charge par l’Hôpital de Rolle depuis une dizaine d’années, elle a effectué plusieurs séjours en réhabilitation respiratoire. Grande fumeuse depuis l’âge de quatorze ans, elle n’a pas pris conscience de l’intérêt d’améliorer sa condition physique en arrêtant de fumer. Passée par les soins intensifs, elle suit désormais un parcours régulier du programme ambulatoire en physiothérapie et a arrêté de toucher à la cigarette. Malgré cela, c’est la cause numéro un de ses soucis de santé aujourd’hui.Le docteur Rodrigo Manzoni, médecin chef co-responsable de l’Hôpital de Rolle, explique la BPCO : broncho pneumopathie chronique obstructive. Cette infection chronique des voies respiratoires touche sept à neuf pour cent de la population mondiale, soit 200 millions de personnes dans le Monde. Cette bronchite chronique enflamme les bronches, caractérisée par des symptômes comme la toux, les glaires et crachats fréquents. La maladie se développe généralement vers quarante ans et sa cause principale reste le tabac.Le but du centre de pneumologie de Rolle est de réduire cette maladie chronique et de réduire son évolution. Un diagnostic précoce est donc particulièrement important, en complément de deux points majeurs : l’arrêt du tabac et l’exercice physique.La réhabilitation respiratoire est un ensemble de soins adapté à chaque patient et dispensé par une équipe multidisciplinaire (médecins, infirmiers, physiothérapeutes, diététiciennes, assistants sociaux, psychiatres, etc…). La thérapie est adaptée avec pour activité principale l’activité physique, couplée à des ateliers thérapeutiques pour comprendre sa maladie, mieux la gérer et ainsi se donner les moyens d’en guérir.Le service de physiothérapie accueille la patientèle hospitalière et ambulatoire. Les physiothérapeutes Méline Noireaut, maître en activité physique adaptée et Quentin Sandre, physiothérapeute spécialiste dans le drainage, détaillent leur prise en charge de cette patientèle souffrant de maladies respiratoires qui viennent dans le cadre d'une réhabilitation respiratoire à l'hôpital de Rolle. Un test de marche de six minutes est effectué, permettant de connaître les capacités physiques du patient. En parallèle, la force musculaire des membres inférieurs est évaluée, un déconditionnement physique des quadriceps augmentant la mortalité. Le patient est ensuite intégré à un groupe de niveau avec une prise en charge individualisée comprenant des activités de renforcement musculaire et des séances d’endurance.Cet accompagnement a pour but de redonner une qualité de vie à des personnes qui l’avait perdu au fil des années du fait de leur maladie. Pour se maintenir en forme, il est prouvé scientifiquement que l’activité physique est ce qui permet maintenir sa capacité respiratoire. Les physiothérapeutes ont un rôle d’accompagnateur psychologique, de faire comprendre à un patient qu’il a encore la capacité de faire quelque chose. Le travail commence presque à la sortie de l’hôpital, lorsque le patient se retrouve seul chez lui, grâce au travail d’accompagnement thérapeutique.Les équipes pluridisciplinaires de l’Hôpital de Rolle ont pour volonté de casser la spirale de déconditionnement négative engendrée par la maladie BPCO : déconditionnement, difficulté à respirer, anxiété, envie de ne rien faire, perte de force, perte de muscles, etc… L’exercice physique est le plus important et sera présenté lors de notre prochain épisode à travers un reportage au cœur du service de physiothérapie.

    21min | Published on April 8, 2024

  • Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales cover
    Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales cover
    Journée mondiale du rein - Comprendre et prévenir les maladies rénales

    La journée mondiale du rein qui se déroule chaque année en mars est une campagne de sensibilisation visant à accroître la prise de conscience de l’importance des reins. C’est pourquoi des centaines d’événements sont organisés dans le monde entier. Au GHOL nous avons choisi de consacrer un épisode de notre podcast santé « Santé-vous bien » afin de sensibiliser à la prévention, aux facteurs de risque ainsi qu’aux conditions de vie lorsque l’on souffre d’une maladie rénale.Le site officiel de la campagne mondiale consacré à la journée mondiale du rein est www.worldkidneyday.org (http://www.worldkidneyday.org)L’insuffisance rénale chronique est en constante augmentation dans le monde et la Suisse n’y échappe pas. Elle touche 10% de la population mondiale. Plus de deux millions de personnes dans le monde reçoivent un traitement par dialyse ou une greffe de rein. Beaucoup d'autres auraient besoin d'un traitement mais ne le reçoivent pas. En quelques minutes, la Docteure Zina Fumeaux, médecin agréée en néphrologie et responsable du Centre d'Hémodialyse à l’Hôpital de Nyon, détaille l’utilité des reins pour le corps humain et explique les maladies liées à l’insuffisance rénale en délivrant des messages de prévention santé.La maladie rénale est une maladie silencieuse, même si il y a différentes choses qui doivent interpeller les médecins et une partie de la patientèle. Les trois causes d’insuffisance rénale dans le monde sont des causes classiques de maladies cardiaques : l’hypertension, le diabète et l’obésité. Les reins n’y échappent pas. Ces facteurs de risque doivent pousser au dépistage.Les reins sont des organes extrêmement importants qui permettent de nettoyer notre sang et nous débarrasser des déchets que l’on produit au cours de la journée. Ils produisent aussi des vitamines et certaines hormones. On peut vivre avec un seul rein au cours de notre vie, pour autant qu’on le préserve. C’est souvent le médecin généraliste qui fait la démarche de dépister la maladie rénale, par le biais d’une prise de sang. Le patient ou la patiente va présenter des symptômes plutôt habituels qui ne sont pas spécifiques des reins, type fatigue, perte d’appétit, perte de poids ou rétention d’eau. La majorité des patients pour qui on détecte une maladie rénale sont surpris de l’apprendre car ils ne ressentent pas de douleur ni de gêne particulière.La consultation auprès du néphrologue est donc d’abord pédagogique pour comprendre et accepter la maladie, dont il est très difficile d’en guérir. La majorité des maladies rénales sont chroniques et on entre dans l’optique de ralentir le processus de déclin de la fonction rénale. On sensibilise les patients à protéger les reins qu’ils ne ressentent pas et dont ils n’ont pas conscience au quotidien. Les reins peuvent être préservés puisque les maladies sont souvent liées aux fléaux mondiaux que sont l’obésité, l’hypertension et le diabète : une prise en charge de ces éléments et l’hygiène de vie peut améliorer sa maladie, par exemple en mangeant moins salé, perdre du poids, pratiquer de l’activité physique, contrôler son diabète. En parallèle, une stratégie médicamenteuse peut être mise en place pour faire de la néphroprotection.Combattre l'insuffisance rénale à travers cette journée symbolique témoigne du partenariat entre patients et le monde de la santé pour mettre en place des stratégies de prévention, de prise en charge et d’écoute de toutes les personnes souffrant de maladies rénales chroniques.Le service de néphrologie du GHOL (https://www.ghol.ch/jcms/fr/navigation/services-medicaux/nephrologie/nephrologie-p_5319.html) accompagne les malades dans leur traitement. Notre centre de dialyse bénéficie des toutes dernières technologies. La consultation auprès de notre néphrologue (https://www.ghol.ch/jcms/fr/transverse/nos-etablissements/hopital-de-nyon/fumeaux-zina-p_8298.html) vous aide dans votre préparation en vue d’une transplantation rénale et lors du suivi post greffe.

    07min | Published on March 12, 2024

  • Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal cover
    Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal cover
    Mars Bleu - Tout comprendre sur le mois de sensibilisation au cancer colorectal

    Mars Bleu est le mois de sensibilisation au cancer colorectal, appelé aussi cancer du colon ou cancer de l'intestin. Accompagné du Docteur Laurent Bochatay, médecin agréé en gastroentérologie à l'Hôpital de Nyon, le podcast santé du GHOL "Santé-vous bien" vous explique en quelques minutes la campagne Mars Bleu.Le cancer colorectal représente plus de 10% des cas de cancers en Suisse avec environ 4 500 nouveaux cas chaque année en Suisse. C'est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l'homme pour malheureusement 1 500 décès chaque année en Suisse.La particularité du cancer du colon est qu'il se développe à partir d'une lésion non tumorale qui, lorsqu'elle est traitée correctement peut éviter la survenue du cancer.On considère deux catégories de facteurs de risque :modifiables, c'est à dire ceux liés à notre comportement : consommation excessive d'alcool, tabagisme, obésité, sédentariténon modifiables : environnement familial notamment au 1er degré qui ont présenté un cancer du colon avant 60 ansDepuis 2016, le canton de Vaud en Suisse a lancé un programme de dépistage du cancer du colon pour l'homme et la femme à partir de 50 ans et jusque 70 ans. Ce programme propose deux méthodes de dépistage :la recherche de sang microscopique dans les selles, qu'on appelle test FIT qui doit être répété tous les deux ans tant que ce test ne présente pas de présence de globules rouges dans les sellesla coloscopie, si elle est normale ou si les lésions visualisées sont non significatives apportant une tranquillité pendant une durée de dix ansLa coloscopie est un examen ambulatoire qui nécessite la modification du régime alimentaire trois à cinq jours avant l'examen, en enlevant les fibres afin d'avoir un examen de qualité avec un colon parfaitement vide de résidus. La veille et le matin de l'examen une boisson dite purge doit être ingurgitée en deux doses. Une fois ces deux étapes réalisées, une équipe d'infirmières s'occupe de l'accueil au centre d'endoscopie puis de la pose une voie veineuse pour offrir au patient une sédation qui rend l'examen parfaitement indolore. La patientèle rencontre le médecin qui explique l'examen coloscopique et peut répondre à toutes les questions. L'examen dure une vingtaine de minutes en moyenne, avec une phase de réveil rapide ensuite puis une phase d'observation d'une trentaine de minutes avant de rencontrer de nouveau le médecin qui détaillera les résultats. La patientèle peut rentrer à domicile, toutefois il est interdit de conduire tout véhicule jusqu'au lendemain.En terme de prévention santé contre le cancer colorectal, on considère aujourd'hui qu'en Europe les régimes alimentaires sont plutôt équilibrés et jouent un rôle marginal par rapport au risque de cancer du colon. Les facteurs de risque modifiables sont à cibler particulièrement : éviter le tabagisme, garder une consommation d'alcool modérée, pratiquer une activité physique régulière pour se protéger du cancer du colon mais aussi d'un tas de maladies oncologiques et non-oncologiques.En complément de ce podcast, le GHOL présente deux vidéos explicatives sur la préparation et le déroulement d'une coloscopie au centre d'endoscopie du GHOL :Préparation d'une coloscopie en 2 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=bkrb1WgvqIgComment prévenir le cancer colorectal - l'examen coloscopique en 2 minutes : https://fb.watch/qGIXutkO-r/ Le podcast santé du GHOL "Santé-vous bien" s'implique dans les actions de prévention santé et les programmes de dépistage des maladies en informant la population sur toute l'actualité santé autour du Léman et au coeur du canton de Vaud. N'hésitez pas à vous abonner pour être notifié de tous nos prochains épisodes durant lesquels les médecins des hôpitaux de Nyon et de Rolle apporteront leur expertise médicale, à l'écoute des témoignages de patients et patientes qui se confient au micro et racontent leurs histoires personnelles vécues à l'hôpital.

    08min | Published on March 8, 2024

  • Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie cover
    Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie cover
    Journée internationale de l'épilepsie - Changeons notre regard sur l'épilepsie

    Comment vivre avec l'épilepsie en 2024 ? Le 12 février est la date officielle de la journée internationale de l'épilepsie 2024. Le podcast santé du GHOL, Santé-vous bien, part à la rencontre du service de neurologie, l'Hôpital de Nyon étant agréé Stroke Unit, afin de mieux comprendre cette maladie et apporter des réponses aux personnes épileptiques et leurs entourages.C'est aussi l'occasion de présenter un nouveau format de notre podcast Santé-vous bien, avec un épisode de quelques minutes pour sensibiliser le grand public à des sujets et des thématiques de prévention santé.Au cours de cet épisode de 7 minutes, toutes les questions suivantes sont évoquées :Qu'est-ce que l'épilepsie et les crises d'épilepsie ?Comment la détecte-t-on ?Y-a-t-il des facteurs favorisant les crises ?Comment s'effectue le diagnostic ?Existe-t-il des traitements pour stopper l'épilepsie ?Peut-on vivre normalement (travailler, se déplacer, faire du sport, etc...) en étant épileptique ?Comment accompagner au mieux les personnes épileptiques dans son entourage personnel et professionnel ?La Docteure Loraine Fisch, médecin neurologue agréée à l'Hôpital de Nyon au GHOL, est notre invitée pour répondre à toutes ces interrogations et apporte des réponses claires et précises permettant de mieux appréhender la maladie.Une crise d'épilepsie peut arriver à chacun d'entre nous, on dit que 10% de la population suisse est touchée au moins une fois dans sa vie. Une crise peut-être très variable, c'est avant tout un changement de l'état neurologie : perte de l'état de connaissance, convulsion, trouble transitoire de la parole.L'épilepsie est un diagnostic de plusieurs crises avec risque de récidive. C'est dans ce cas qu'une prise en charge par un médecin neurologue est nécessaire, après en avoir parlé avec son médecin traitant. Pour les enfants épileptiques, il existe des neuropédiatres.Les causes sont probablement aussi variables que les crises d'épilepsie, avec tout de même certains facteurs provoquant : lésions cérébrales, fièvre, médicaments, consommation importante ou sevrage d'alcool. Il y a jusqu'à 30% des patients épileptiques dont on ne connait pas la cause des crises.Le diagnostic s'effectue souvent après un passage aux urgences de l'hôpital, avec des examens spécifiques : électroencéphalogramme, imagerie cérébrale (IRM et parfois scanner). Quand on est dans un diagnostic d'épilepsie on propose un traitement au patient, permettant dans la plupart des cas de stopper les crises.En 2024 la grande majorité des patients atteints d'épilepsie ont une vie quasiment normale mais nécessitant la prise régulière d'un traitement. Un patient épileptique est une personne tout à fait normale. Une des restrictions importantes est l'inaptitude à la conduite durant trois mois généralement. Des effets secondaires des traitements peuvent aussi apparaître : somnolence, irritabilité, troubles de la concentration. On peut changer de traitement pour trouver le plus adéquat afin d'avoir une vie la plus normale précise.Dans le cas d'une crise d'épilepsie chez un proche, ce qui est important c'est de faire attention à l'environnement : mettre au sol pour ne pas risquer de se blesser en cas de chute, mettre en position latérale de sécurité, le plus souvent après la crise quand il n'y a plus de convulsion pour protéger ses voies aériennes. Il ne faut jamais mettre quelque chose dans la bouche de quelqu'un qui fait une crise d'épilepsie ! Cela met en danger le patient et le témoin, ne jamais mettre d'objet ou ses doigts. Il faut appeler les services d'urgences qui sauront vous accompagner dans la prise en charge rapide d'une crise d'épilepsie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    07min | Published on February 12, 2024

  • Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon cover
    Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon cover
    Accompagner les projets de naissance | Le rôle de la sage-femme à la maternité de l’Hôpital de Nyon

    Trois mamans entourées d'une sage-femme racontent le suivi de leur grossesse et leur accouchement à la maternité pour mieux comprendre quel est le rôle de la sage-femme dans le projet de naissance, pendant et après l'accouchement. Le podcast santé du GHOL Santé-vous bien se rend à la maternité de l'Hôpital de Nyon qui accompagne les futures mamans et leurs partenaires pour préparer une naissance, suivre un projet de naissance ou simplement envisager de devenir parent·es.La sage-femme travaille en partenariat avec les femmes et leur accompagnant. Elle donne le support nécessaire dans les soins, effectue l'information nécessaire au cours de la grossesse, l'accouchement, la période post-natale et l'allaitement. Elle effectue tous les contrôles de grossesse et conduit l'accouchement sous sa responsabilité, elle accompagne la mère, le nouveau-né et la nouvelle famille pendant la période post-natale et l'allaitement.La sage-femme a un rôle primordial et important en salle de naissance, c'est la première personne à prodiguer des soins en salle d'accouchement pour la mère et le bébé, c'est le premier caregiver. La volonté des sages-femmes de la maternité de l'Hôpital de Nyon est de suivre les projets de naissance des futurs parents tout en garantissant la sécurité de la mère et de l'enfant, en créant un lien et une communication avec les parents pour vivre un moment unique.Sarah Soussan, sage-femme et coordinatrice du pôle obstétrique du GHOL est accompagnée pour cet épisode par trois mamans, Aude, Aliénor et Céline qui apportent leurs témoignages sur leur accouchement à l'Hôpital de Nyon.La maternité de l'Hôpital de Nyon est composée d'une vingtaine de sage-femmes, la future maman crée un lien avec la sage-femme qui la suivra au long de son parcours. Après avoir exposé son projet de naissance au cours d'un rendez-vous d'une heure environ, toutes les consultations et l'accouchement seront suivi par la même sage-femme. La maternité est composée de trois salles d'accouchement dont une avec une baignoire et une salle de pré-travail également avec une baignoire. La salle nature avec une baignoire et lit parental permet d'offrir plusieurs possibilités aux femmes selon leur projet de naissance : pré-travail dans l'eau ou accouchement dans l'eau. Différents moyens antalgiques sont proposés, le bain en fait partie, et trois autres moyens médicamentaux pour répondre aux besoins des futures mamans. Des méthodes alternatives sont aussi proposées pour favoriser le travail : huiles essentielles, acupuncture, hypnose. Cela permet de proposer différentes méthodes en fonction des besoins ou souhaits de la femme ; ces différentes méthodes alternatives sont également proposées durant le post-partum.Dans le cas d'un premier bébé, si on n'a pas de projet défini, on peut tester différentes méthodes comme l'acupuncture dans la préparation à l'accouchement, ce qui peut aider pour la nutrition du bébé, l'accouchement à terme sans déclenchement mais aussi dans le post-partum pour le périnée, l'incontinence.L'accouchement dans l'eau est une expérience unique pour soulager la douleur, apporter un côté naturel. La sage-femme ressent les attentes de la maman pour les aiguiller et les guider, en apprenant à les connaître pour les aider et avancer dans leur projet avec elle, même s'il change, en garantissant que tout se passe bien pour la maman et le bébé.L'accouchement avec ou sans péridurale est raconté par les mamans qui témoignent durant cet épisode, avec le soutien de l'équipe médico-soignante ; expliquant leurs sensations et le ressenti de la douleur qui peuvent être difficiles à gérer sans la péridurale. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    24min | Published on January 25, 2024

  • Orthopédie - La pose de prothèse de hanche et du genou cover
    Orthopédie - La pose de prothèse de hanche et du genou cover
    Orthopédie - La pose de prothèse de hanche et du genou

    Santé-vous bien, le podcast santé du GHOL part à la rencontre du service d'orthopédie de l'hôpital, avec un focus particulier sur la pose de prothèse de hanche et la pose de prothèse de genou. Deux témoignages de patient et patiente qui racontent leurs histoires personnelles permettent de mieux comprendre le cheminement entre les premières douleurs au genou ou à la hanche, la consultation chez le médecin traitant, la consultation chez le médecin spécialiste en orthopédie et la décision de poser une prothèse.Les maladies dégénératives au niveau de la hanche touchent 280 personnes sur 100 000 en Suisse tandis que 23% de la population de plus de 40 ans sera concernée par un trouble au niveau du genou. On parle généralement d’arthrose. L'arthrose est une usure du cartilage, qui joue un rôle d'amortisseur et protecteur de l'os. Une fois que cette usure s'installe, des symptômes comme la douleur intervienne.Dans ce type de douleurs, le message de prévention santé est particulièrement important : il arrive dans certains cas, comme dans notre témoignage de patient, que la douleur s'installe et soit supportée pendant des mois voire plusieurs années. Des pommades, séances de physiothérapie ou autres soins sont parfois mis en place et permettent de soulager la douleur ; la souffrance devient très intense et le rôle du professionnel de santé est de déterminer l'aspect fonctionnel qui reste prédominant afin d'améliorer la vie quotidienne du malade. Il existe différents stades d'arthrose et à un moment les traitements conservateurs ne suffisent plus et le traitement chirurgical doit être envisagé. C'est un long cheminement qui peut amener à se poser la question d'avoir une prothèse.Pourquoi a-t-on besoin d’une prothèse de hanche ou du genou ?A quel degré de douleur doit-on envisager cela ?Qui peut me conseiller ?Quelle est la durée de vie d’une prothèse ?Y-a-t-il un âge minimum ou maximum pour la pose d’une prothèse de hanche ou du genou ?En plus de nos deux invités qui racontent leurs expériences de pose de prothèses de hanche et du genou, le podcast Santé-vous bien accueille les médecins chefs co-responsables du service d’orthopédie au GHOL, à l’Hôpital de Nyon : les Docteurs Michel Sadowski et Matthias Vautrin, qui répondent à toutes ces questions au long de l'épisode.Le service d’orthopédie du GHOL effectue plus de 500 poses de prothèses (hanche et genou confondus) chaque année, permettant de développer au quotidien les compétences et le savoir-faire des chirurgiens orthopédistes.Il faut prendre en compte le phénomène de santé publique lié à l'obésité qui accélère l'usure des articulations et amène à des phénomènes arthrosiques.Une activité physique modérée est bénéfique pour les articulations, au contraire de patients avec une activité physique professionnelle ou à outrance qui aura des effets néfastes pour les articulations. Une activité modérée peut être par exemple un jogging de 30 minutes à une heure, une à deux fois par semaine. Certaines activités sont plus contraignantes pour les articulations comme la course à pied, contrairement au vélo ou à la natation qui auront plus d'effets bénéfiques.La population a une demande fonctionnelle de plus en plus importante et précoce ; on peut maintenant opérer des gens avant cinquante ans : les chirurgiens s'adaptent et le matériel aussi. Les durées de vie des implants ont évolué, par exemple pour une prothèse de hanche elle est désormais de 25 à 30 ans.La pratique sportive avec une prothèse de hanche et du genou : il n'y a pas vraiment de règle, tous les sports sont autorisés modérément, à part le base jump et le saut à l'élastique ! Une activité sportive modérée et mesurée ne pose de pas de problème, les patients ont fait le choix de se faire opérer pour une meilleure qualité de vie.

    24min | Published on December 18, 2023

  • Movember - Le cancer de la prostate cover
    Movember - Le cancer de la prostate cover
    Movember - Le cancer de la prostate

    Le mois de novembre est traditionnellement consacré à Movember dans le monde de la santé. C'est la contraction des mots novembre et moustache en anglais.Movember est un mouvement de prévention santé lancé il y a vingt ans, qui a pour but de sensibiliser le grand public et de lever des fonds pour la recherche sur les maladies masculines. Il se déroule chaque année en novembre, invitant traditionnellement les hommes à se laisser pousser la moustache.Pour évoquer Movember et plus particulièrement la lutte contre le cancer de la prostate, le plus fréquent chez l’homme après 50 ans, notre podcast santé accueille le Docteur Karim Kellou, médecin cadre responsable du service d’urologie au GHOL, à l’Hôpital de Nyon.Deux invités, Pierre et Marc, apportent également leur expérience de lutte contre le cancer de la prostate à travers leur témoignage patient au micro de Santé-vous bien, le podcast du GHOL.Les urologues s'occupent de tout ce qui concerne la santé masculine : cancer de la prostate, cancer des testicules, problématiques de santé mentale, etc... La prise en charge du cancer de la prostate a énormément changé : on le connaît mieux, on le diagnostique plus tôt. Son incidence augmente mais sa mortalité baisse, concluant à une meilleure prise en charge de ce cancer.Le diagnostic du cancer de la prostate s'effectue simplement avec une prise de sang qu'on appelle PSA, marqueur spécifique de la prostate mais pas forcément du cancer et peut pousser le médecin traitant à orienter le patient vers un spécialiste urologue. Le médecin urologue prendra en compte l'aspect psychologie, l'état et la personnalité du patient ; tout en tenant compte de l'âge car cela reste une épreuve qui peut être perçue différemment selon l'âge à laquelle la maladie se déclare. L'IRM permet ensuite de cibler la zone qui mérite une biopsie, à partir de là on diagnostique le cancer à un stade le plus précoce possible.Parmi les signes d'alerte, le taux élevé de PSA est vraiment un indicateur important, c'est le premier indice qui peut être donné, le point de départ. Ce contrôle s'effectue via une simple prise de sang, qui dure quelques minutes et permet pour l'occasion de contrôler d'autres valeurs par la même occasion. On ne ressent pas de douleur, on ne s'en aperçoit pas forcément dans son mode de vie. La sensibilisation à ce test PSA est indispensable pour surveiller cette pathologie si une dimension génétique existe vis-à-vis du cancer. Le poids de l'hérédité dans le cas du cancer de la prostate, comme dans le cancer du sein, est prépondérant. Les recommandations européennes sont de doser le PSA entre 50 et 75 ans pour les hommes, et dès 45 ans si il y a des antécédents familiaux (oncle, cousin, père, ...). Les tests génétiques sont aussi très importants pour sensibiliser plus tard la descendance. Même si cancer il y a, on parle de cancer de prostate qui est assez particulier et est bien pris en charge.Une fois que le diagnostic est posé, se déroule la phase d'hospitalisation avec l'opération et l'ablation de la prostate. Elle peut être consolidée par une radiothérapie, selon le moment du diagnostic si le cancer est localisé à la prostate, si il y a des métastases ou pas. On peut être amené à faire du traitement complémentaire mais on est dans une prise en charge personnalisée avec du cas par cas, en prenant en compte également la volonté du patient.L'opération peut amener des effets secondaires et des conséquences dans la vie personnelle de tous les jours, liés à la position de la prostate. Elle participe à la continence urinaire, en enlevant cet élément il peut y avoir des effets sur cette continence. Elle est intimement collée aux bandelettes neurovasculaires, qui contrôlent l'érection et tout traitement peut entraîner une dysfonction érectile. Les conséquences peuvent être là, à des degrés différents, tout en expliquant à chaque patient ces potentialités. Lorsqu'on fait un traitement pour guérir d'un cancer de prostate, on se projette au moins à dix ans.

    27min | Published on November 23, 2023

  • Octobre Rose - La résilience, le cancer et moi cover
    Octobre Rose - La résilience, le cancer et moi cover
    Octobre Rose - La résilience, le cancer et moi

    Le mois d’octobre est une période de sensibilisation au dépistage et de lutte contre le cancer du sein. C’est dans ce cadre que nous consacrons notre 4ème épisode du podcast santé "Santé-vous bien" à Octobre Rose, en vous ouvrant les portes de la conférence « La résilience, le cancer et moi » qui s'est tenue le jeudi 5 octobre au GHOL, à l'Hôpital de Nyon. L'unité de sénologie du GHOL est affilié au centre du sein des HUG depuis 2017 et est devenu un satellite de ce dernier. Le centre du sein de l'Hôpital de Nyon et celui de la Tour collaborent avec les HUG lors de la campagne d'information et de prévention Octobre Rose. A cette occasion, les trois établissements hospitaliers accompagnés de leurs partenaires, le centre Otium, la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer et la Ligue genevoise contre le cancer s'associent pour proposer un programme varié.Le cancer du sein touche 6 500 femmes et 50 hommes chaque année en Suisse. La maladie tue encore 1 400 femmes par an dans notre pays, même si la mortalité diminue grâce aux progrès de la science.Nous allons explorer dans ce podcast des histoires incroyables de force, de courage, d'acceptation qui émergent de cette lutte. Ces femmes nous rappellent la puissance de l'esprit humain, la capacité à surmonter l'adversité et à briller même dans les moments les plus sombres.Au cours de cet épisode, nous plongeons dans ces récits inspirants en examinant les défis auxquels sont confrontées les femmes atteintes du cancer du sein. Nous découvrons les ressources et les soutiens qui favorisent leur résilience. Nous abordons ces questions essentielles avec empathie, espoir et un profond respect pour ces survivantes du cancer du sein.Chimiothérapie, radiothérapie, opérations,...le diagnostic du cancer du sein est un choc, un traumatisme, et le parcours de soins qui suit est également parsemé d'étapes difficiles et indispensables. Il faut savoir s'accepter profondément avec un corps malade, avec ses rancœurs, ses colères, ses ressentiments, et tout ce qui peut y avoir de négatif chez soi. A partir de là, il faut savoir s'arrêter sur toutes les belles choses du quotidien et savoir être authentique, en mettant en place ses priorités.Chacune possède des ressources, sans non plus se mettre une pression supplémentaire parce qu'on a un cancer du sein. La peur de la récidive est aussi un vrai sujet. On se réadapte parce qu'on a besoin d'un temps très précieux pour se reconstruire, la maladie peut amener a de gros changements professionnels, à de la précarité, à des changements majeurs. Du négatif il faut pouvoir sortir le positif, la chimiothérapie est difficile, et du combat du début on voit tout au long du parcours qu'on franchit des étapes d'acceptation qui conduisent progressivement au changement dans nos vies. Qu'est ce qui est important et qu'est-ce qu'on ne fera plus comme avant ?Le terme de survivante du cancer est utilisé mais lutter contre un cancer est déjà quelque chose d'exceptionnel. L'empathie, les propos constructifs et encourageants sont autant de choses qui comptent énormément dans l'accompagnement et peuvent représenter le début de la résilience.Dans le cancer, on parle de rémission, pas de guérison. La patience se visualise en étant guérie et se projette dans une situation idéale. L'opération est le traitement de guérison mais il reste plein d'incertitudes, c'est pour cela qu'il existe tous ces traitements complémentaires. L'oncologue fait tout pour que le cancer ne revienne plus.Les intervenant·es de ce podcast Octobre Rose Santé-vous bien :Olivier Cochereau, directeur des soins du GHOLSophia Aguet, maître d'enseignement «Santé mentale et psychiatrie»Dre Vanessa Chatelain, médecin agréée en oncologie au GHOLMadame Lager, infirmière spécialisée en oncologie et soins palliatifs et responsable en réadaptation oncologie à la Ligue Vaudoise contre le cancerdeux témoignages de patientes qui se sont battues contre le cancer du sein

    26min | Published on October 26, 2023

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