Ça a mis du temps, mais on peut le dire, la radio numérique terrestre est devenue une réalité en France. J’évoque ici le fait de numériser sa diffusion hertzienne. Je ne parle évidemment pas de la diffusion via internet, mais via les émetteurs. Pour simplifier, il s’agit de remplacer la FM, diffusion analogique, par le DAB+, diffusion numérique.
Entre le moment où l’on a commencé à réfléchir à cette technologie et sa mise en application effective, il s’est passé, donc en France, il s’est passé beaucoup, beaucoup de temps. Si j’osais, je dirais même une quarantaine d’années.
Oui, je sais, en fait, une trentaine puisque l’ancêtre de l’ARCOM a lancé les premières autorisations en 2009, mais les grandes radios ont tout fait pour que ça ne se fasse pas. J’ai déjà évoqué ce problème ici : je ne vais pas y revenir, sinon qu’en rappelant qu’officiellement, parce qu’elles estimaient que diffuser en numérique via internet était suffisant. En fait, elles craignaient plus l’apparition d’une nouvelle concurrence, tout comme la TNT a fait perdre l’hégémonie des chaînes de télévision historiques.
Mais donc l’Arcom a fini par comprendre qu’il n’y avait pas de choix, il fallait lancer les autorisations de diffusion à grande échelle.
Désormais, plus de 70 % des Français peuvent recevoir la radio via le DAB+.
J’ai évoqué l’ARCOM, mais il y a une autre organisation qui a aidé au développement du DAB+, c’est le WorldDMB qui sont, en fait, les gardiens de la norme. L’ont-ils fait évoluer, et milite pour son déploiement.
En France, le WorldDMB est représenté par Jean-Marc Dubreuil que nous avons rencontré lors du dernier salon de la radio qui s’est déroulé à Paris en ce mois de janvier 2025.
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