#46. Jacky : souvenirs télé, rock et vannes d’un éternel ado cover
#46. Jacky : souvenirs télé, rock et vannes d’un éternel ado cover
SAUPI & FRIENDZ

#46. Jacky : souvenirs télé, rock et vannes d’un éternel ado

#46. Jacky : souvenirs télé, rock et vannes d’un éternel ado

23min |02/07/2025
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#46. Jacky : souvenirs télé, rock et vannes d’un éternel ado cover
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#46. Jacky : souvenirs télé, rock et vannes d’un éternel ado

#46. Jacky : souvenirs télé, rock et vannes d’un éternel ado

23min |02/07/2025
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Description

« Aujourd’hui, on appuie sur pause, on rembobine la VHS, et on replonge dans l’enfance !
Pour ce nouvel épisode de Saupi&Friendz, j’ai le bonheur d’accueillir Jacky, figure culte du petit écran qu’on a tous croisée le mercredi matin entre deux bols de Chocapic.

Avec sa gouaille inimitable, Jacky se raconte : ses débuts improbables à la télé avec Antoine de Caunes, la folie du Club Dorothée, la musique, la production, sa passion pour les vinyles et son humour ravageur.

On parle rock, manga, conventions, nostalgie des 80s/90s… et il nous donne son secret de longévité : rester sincère et ne jamais se prendre au sérieux.

Un grand merci à Jacky d’être notre ami le temps d’une conversation pleine de souvenirs et de rires !

▶️ Écoutez l’épisode sur toutes vos plateformes préférées.

#Saupi&Friendz #NostalgieCréative #PodcastInterview


Réalisation du podcast par l'Agence Sans Limites

Présenté par Saupi

Producteurs : Franck Philoxène

Chargée de production : Franck Philoxène et Sabrina El Fahim

Visuels et communication : Cédric Cossi et Sabrina El Fahim

Générique : Franck Philoxène


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et à tous. Je recommence.

  • Speaker #1

    Salut à tous et à tous. Je n'ai jamais fait ça, dis-donc.

  • Speaker #0

    Je sens que ça va être drôle.

  • Speaker #1

    Je vais le faire. Salut à tous et à tous. Je serais bien gardé. Oui,

  • Speaker #0

    moi j'aime bien. Salut à tous et à toutes.

  • Speaker #1

    Voilà, moi j'aime bien.

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans Spine & Fenge, le podcast où on appuie sur pause, on rembobine la cassette et on replonge dans nos souvenirs les plus gluques et les plus doux. Aujourd'hui, ce n'est pas juste un invité que je reçois, c'est un morceau de notre enfance. Un homme qui faisait partie du décor de nos mercredis matins entre deux bols de Chocafic ou d'autres choses,

  • Speaker #1

    on peut...

  • Speaker #0

    On est d'accord. Il a traversé la télé, la musique, le denté, ça ne rajeunit pas. Bref, aujourd'hui, j'ai le plaisir, l'honneur et un petit pincement au cœur aussi, il faut dire, d'accueillir Monsieur

  • Speaker #1

    Jacques. Bonjour. Bonjour. Je vais le faire comme toi, je crois que je vais le garder. Bonjour à tous et à toutes.

  • Speaker #0

    Tu as regardé un truc de mon...

  • Speaker #1

    J'adore, c'est super bien.

  • Speaker #0

    Merci. C'est même pas fait exprès, c'est ça pour le coup ?

  • Speaker #1

    C'est bien, c'est que tu l'as pas fait exprès.

  • Speaker #0

    On va revenir un petit peu sur ton parcours.

  • Speaker #1

    Ah bon ? C'est étonnant.

  • Speaker #0

    T'as fait 10, 20, 47 ans de télé.

  • Speaker #1

    Non, j'ai démarré la télé... En 18. Ouais, un peu, ouais. 78, 79. Avec Antoine. En fait, j'ai vraiment démarré la télé en 80 quand même. Je connais bien l'histoire. Tu connais bien l'histoire.

  • Speaker #0

    T'as fait pas à l'envers.

  • Speaker #1

    Ouais. Non, je préfère à l'endroit de toute façon.

  • Speaker #0

    Mais il faut quand même publier, t'es journaliste quand même.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait plein de choses. Mais j'ai toujours été attaché de presse, moi, avant de faire la télé. On n'en voit pas.

  • Speaker #0

    Tu en as parlé beaucoup. Normalement, tu es sur le fond de Gainsbourg, on va dire.

  • Speaker #1

    Oui, d'autres aussi. C'est important.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais pu faire autre chose ?

  • Speaker #1

    Non, mais moi, je ne voulais pas faire animateur. Oui, j'aurais pu faire autre chose. Moi, j'étais attaché de presse. J'étais dans une maison de disques. Je voulais y rester, attaché de presse, après être directeur de la promo. Oui, je voulais faire une carrière dans une maison de disques. J'aurais peut-être terminé directeur de la promo, directeur de la production. Mais malheureusement ou heureusement, j'ai rencontré Antoine Lecone. À l'époque, il présentait Chorus et j'étais donc attaché de presse. Donc, je lui proposais mes artistes, comme tout le monde attaché de presse qui se respecte. Et lui, il démarrait la télé. On est devenus potes et il m'a dit, viens, écoute, viens avec moi. Viens présenter avec moi. À l'époque, tout le monde s'en foutait. Tu fais attaché de presse, tu fais la télé et tout. Donc, j'ai démarré grâce à lui, pour la cause. Et il m'a dit, tiens, moi, en plus, je le rassurais, parce qu'il démarrait la télé. Donc, on a trouvé un truc qui plaisait, on ne s'en rendait pas compte tout de suite, on s'en rendait compte assez vite, puisqu'on avait plein de courriers à l'époque, puisqu'il n'y avait pas Internet. J'étais le mec qui ne servait à rien, j'étais à côté de lui, je faisais des grimaces pendant qu'il parlait, je lui mettais les doigts dans l'oreille, le mec qui ne servait à rien. Il était là et il faisait rêvant, pendant qu'il parlait de Bruce Huxley, de Velvet Underground, de Blondie, enfin voilà. Oui, mais c'était naturel. Moi, je n'ai jamais oublié de faire un animateur. Oui,

  • Speaker #0

    peut-être un peu. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    là, en 2005, de toutes les animations que j'ai présentées, je n'ai jamais déposé un projet. D'accord. Les gens qui sont venus vers moi. C'est vrai. Mais moi, au départ, je le faisais... C'était une parenthèse pour eux. D'ailleurs, je le faisais le samedi matin. Moi, j'étais salarié, donc je bossais du lundi au vendredi chez Philips. Il m'a dit, comme c'est le samedi matin, viens avec moi sur le toit de l'Empire.

  • Speaker #0

    ça démarre et comme ça est ton secret d'alors de longévité est ce que tu peux me dire pour le pardon pour le secret de longévité ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Franchement, je pense que c'est... Il faut avoir de l'énergie pour faire ça, il faut y croire. Il n'y a pas de remède, il faut être l'enduré.

  • Speaker #0

    Donc, pendant la retraite ?

  • Speaker #1

    Je vais prendre 77 ans, donc je ne ferai pas... Je me regarde devant la glace tous les jours et le jour où je pourrais... Tu aurais pu me voir. Je ne ferais pas... Je ferais une image, peut-être que je produirais des choses.

  • Speaker #0

    La production, ça m'intéresse.

  • Speaker #1

    J'en ai fait, j'ai fait la production de Théâtre Vivant avec Armel. Oui, je connais. Oui,

  • Speaker #0

    tu as Caméra Café, c'est ça ? Pardon ? Elle a fait Caméra Café,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Oui, puis avec Manu Joucla et Eric Massot, qui sont des ex des Nous C'est Nous.

  • Speaker #0

    Nous C'est Nous, oui, exact.

  • Speaker #1

    J'ai produit leur spectacle.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais ça, on ne sait pas, ça. Alors, moi,

  • Speaker #1

    je ne sais pas. Je ne sais pas. J'ai produit même des émissions de télé, parce qu'à la fin du Club Dorothée, j'ai monté une boîte de prod, qui s'appelait Une Grosse Boîte Américaine, qui était une toute petite boîte française. Oui. J'ai donc produit Hormel et j'ai produit aussi des émissions de télé avec Julie Andrilleux. C'est la première émission de

  • Speaker #0

    Cuisine.

  • Speaker #1

    Ça s'appelait « Juni » autour du monde, c'était sur Cuisine TV à l'époque.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu retiens un peu de cette époque au niveau de la télé ?

  • Speaker #1

    De l'époque, parce que j'en ai fait beaucoup. De l'époque,

  • Speaker #0

    on va dire, la toute première télé que tu avais. Encore une fois, qu'est-ce que tu retiens de cette époque ?

  • Speaker #1

    Plein de choses.

  • Speaker #0

    Parce que c'était différent. Forcément, c'est différent, mais...

  • Speaker #1

    Différent de quoi ? De maintenant. Ah bah oui. C'était en 80, mais en 2025, oui, c'est différent.

  • Speaker #0

    Il y a eu beaucoup de changements.

  • Speaker #1

    Oui. Bien sûr, moi je ne dirais pas que c'était mieux avant, c'était autre chose avant.

  • Speaker #0

    C'était différent.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Et toi, on peut dire quand même que tu as su t'adapter.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'arrive toujours à m'adapter moi. C'est-à-dire que je suis assez sincère dans mes choix. C'est-à-dire que soit je fais un truc parce que ça me plaît, on m'a déjà proposé des choses, j'ai dit non parce que je ne le sentais pas. D'accord. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire.

  • Speaker #1

    Non. Non.

  • Speaker #0

    Quand tu as touché à la musique, tu as fait de la radio.

  • Speaker #1

    J'ai fait radio, musique, presse. Voilà, j'ai fait tout.

  • Speaker #0

    Tu es un peu considéré comme un touche-à-tout. On m'explique. Tu es un passionné quand même.

  • Speaker #1

    Oui, parce que oui, je suis un passionné de musique, qui a un peu sonné de télé. quand je fais un truc, D'accord. Sinon je ne le fais pas, c'est simple. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui. C'est ni oui, c'est oui ou non.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais je trouve que c'est beaucoup plus rapide, non ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de peut-être, il n'y a pas je ne sais pas…

  • Speaker #1

    Tu ne perds pas de temps, tu ne vas pas perdre de temps aux autres, voilà.

  • Speaker #0

    Et puis nous, moi j'ai de très bons souvenirs avec toi, parce que moi aussi, tu m'as invité six fois. Oui,

  • Speaker #1

    sur le DLPA.

  • Speaker #0

    Je me suis invité six fois.

  • Speaker #1

    Au JLPP et au JJDA.

  • Speaker #0

    Et vous avez du talent aussi.

  • Speaker #1

    Ah, ce n'est pas ça que vous avez du talent ? Deux fois. 2010. Tu faisais quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai fait de la chanson.

  • Speaker #1

    Ah ouais. Ah ça je me souviens plus que vous êtes heureux, mais je me souviens de toi.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai le PPA, j'ai l'IDA, mais j'étais venu en 2010, j'avais chanté une chanson, et tu t'imagines que je suis venu quand même six fois avant ton émission.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    Ça m'a permis, je te remercie d'ailleurs, ça m'a permis de m'ouvrir à un nouveau horizon. Moi je faisais de la chanson, et ça m'a donné envie de faire...

  • Speaker #1

    Tu en fais encore ?

  • Speaker #0

    J'en fais beaucoup moins, parce que j'ai une vie de famille qui me prend beaucoup de temps, donc voilà, c'est mon podcast qui pour l'instant me...

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Peut-être que j'en ferai d'autres. Et que j'aimerais dans ton émission.

  • Speaker #1

    Ah, bien sûr. Est-ce que t'es nostalgique,

  • Speaker #0

    tiens, d'ailleurs ?

  • Speaker #1

    Je suis mélancolique et nostalgique.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire, est-ce que ça te fait de la peine ?

  • Speaker #1

    Non, pas de la peine, mais je suis mélancolique.

  • Speaker #0

    Ça t'arrive de regarder ce que tu faisais avant ? Non. Jamais ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai sorti un DVD, Platine 45, il y a deux ans. Donc là, j'allais dire, j'étais obligé. Non, mais j'ai regardé parce que je voulais faire une sélection. D'accord. De toute façon, moi, je ne regarde pas même ce que je fais maintenant. Donc, je ne peux pas regarder ce que je fais maintenant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est comme... Tu ne vois pas que tu feras plus tard non plus ?

  • Speaker #1

    Non, non, je le fais. Voilà, quoi. Je peux regarder après l'émission tout de suite, savoir s'il y a un truc qui déconne, mais je ne me regarde pas à la télé. Je ne suis pas non plus... Oui.

  • Speaker #0

    Pas le mieux, non ?

  • Speaker #1

    Je pense, pas moins le dur, mais je pense... Ça,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Au début, tu te prends la tête parce que les gens te reconnaissent. C'était il y a 40 ans, 45 ans maintenant.

  • Speaker #0

    Les gens ne te reconnaissent plus ?

  • Speaker #1

    Si, mais je me reconnais plus qu'avant. Alors, je fais des émissions sur des chaînes moins importantes. C'est tous les jours. On parle du Club Européen, de Platine, des Enfants du Rock. C'est sympa. Ça, en même temps, ça... C'est vrai, on m'en connaît. Non, mais c'est vrai. Les gens m'en connaissent plus que quand je faisais des émissions sur des chaînes importantes. Mais ils me parlent de ces émissions. Bien sûr.

  • Speaker #0

    En même temps, on a grandi avec toi.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on me dit.

  • Speaker #0

    Tu as gardé des objets d'époque.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as un collectionneur ? Oui, vinyle. C'est vrai ?

  • Speaker #0

    Depuis longtemps ?

  • Speaker #1

    Oui, j'achète des vignes depuis que j'ai 15 ans, j'en ai 77, donc j'ai une belle collection.

  • Speaker #0

    Donc, ma maison est remplie de vignes.

  • Speaker #1

    Ma maison est remplie de vignes. Maison ? Ton château ? Non, je n'ai pas un château. Je suis en maison. Je n'ai pas une maison, je suis en château.

  • Speaker #0

    Vous vous connectez ou ça t'arrive quand même de te poser et d'écouter un peu ?

  • Speaker #1

    C'est pas de temps en temps. J'écoute les vinyles, j'écoute même les CD.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un artiste ou deux que tu écoutes régulièrement ou des chansons qui te font replonger justement ?

  • Speaker #1

    J'ai fait des groupes que j'achetais à l'époque, des groupes actuels. Moi, je suis très rock. J'ai présenté des émissions de rock. Oui, bien sûr. Mon groupe préféré d'adolescence, c'est les Mutants, que j'ai vus d'ailleurs sur scène. Que t'as vus ? Oui. à Londres et à Paris, à l'Olympia. C'est la première partie de Silverton.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux me chanter ?

  • Speaker #1

    Non, non. Tu ne peux pas dénaturer les Beatles ? Non, non.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a une chanson particulière qui te... Non,

  • Speaker #1

    tout. Les Beatles, ce n'est pas une chanson. Non, non, c'est les albums, quoi. Ah,

  • Speaker #0

    carrément, tu n'as plus d'album. Tu n'as pas un artiste où tu n'écoutes plus une chanson qu'autre ?

  • Speaker #1

    Ah non, non, moi, c'est l'ensemble. Quand j'aime un artiste, j'aime ce qu'il fait. Je n'ai pas de préférence.

  • Speaker #0

    Je t'ai vu passer des générations d'artistes, des gamins, des fans. Est ce qu'il y a un moment où tu t'es dit là ? Là, ce que je vis, c'est quelque chose d'énorme, parce que tout le monde que tu as rencontré...

  • Speaker #1

    Mais je m'en vais pas compte à l'époque, c'était mon boulot, j'étais payé pour ça. Quand je suis allé à la chaise-prise, j'ai vu Bob Marley, Gainsbourg, Bachung, Jens Israël... Pour moi, j'étais payé pour ça, pour organiser l'interview. Et quand je faisais à 45 des Enfants du Rock, j'ai vu des groupes du rock très connus, pareil. Voilà, c'était mon travail, quoi. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc tu t'es jamais dit « waouh » .

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ce que je fais, c'est...

  • Speaker #1

    non. J'aimais bien ce que je faisais, croiser Gainsbourg tous les deux jours, enfin pas croiser d'ailleurs, voir les New York Dolls que j'adorais, les Ramones, Elton John dont je me suis occupé, Poutine 45 que j'ai présenté 4 jours et demi, Isabelle Huppert, Gérard Lanvin, tous les grands groupes, Blondine, Baby Harry, Madonna qui est venue, oui. Mais bon, j'étais dans le mood, quoi.

  • Speaker #0

    Tu parles anglais,

  • Speaker #1

    en fait. Oui, j'ai fait anglais, deuxième langue. Deuxième langue. Allemand.

  • Speaker #0

    Allemand ?

  • Speaker #1

    Bon,

  • Speaker #0

    on va éviter de faire l'interview en allemand, parce que moi, ça ne m'arrangerait pas.

  • Speaker #1

    Parce que tu ne parles pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est anglais,

  • Speaker #1

    pas anglais. On va éviter non plus. On va faire français.

  • Speaker #0

    Si tu as toute première claque pop culture, toi, qu'est-ce que ce serait ? Un film, un disque, un héros télé, c'est ta première claque pop culture ?

  • Speaker #1

    Premier album des Beatles, j'avais 15 ans.

  • Speaker #0

    15 ans. Donc on était en...

  • Speaker #1

    62.

  • Speaker #0

    C'est vrai ? Première claque ? Ah oui. Et qu'est-ce que tu t'es dit quand t'as écouté ça ?

  • Speaker #1

    J'ai adoré, quoi. Bon, je suis assez fidèle, j'ai tous leurs albums.

  • Speaker #0

    Tu t'es pas dit « je veux devenir un Beatles » ? Non.

  • Speaker #1

    Mais je suis jamais dit « je veux faire musicien » . Non, non. Pas musicien,

  • Speaker #0

    mais t'as quand même fait de la chanson.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait des t-shirts, j'ai fait un duo avec Lio qui s'appelait Tété Où, j'ai fait des albums, des singles solo avec AB Production, j'ai fait des duos avec Dorothée sur scène, oui, oui. Ça m'amusait, c'était bien.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en plus, tu as toujours été présent quand il y avait les grands concerts. Avec Dorothée, t'as fait l'Olympia ?

  • Speaker #1

    J'ai tout fait avec elle. J'étais à côté, c'était comme ça, Dorothée, mais quand j'étais à côté, on me voyait. J'ai fait le Zénith, j'ai fait Bercy, j'ai fait l'Olympia, avec elle, j'ai fait tous les Zéniths de France. J'adore aller tourner sur scène.

  • Speaker #0

    Je vous ai vus quand j'étais petit, moi. A Bercy.

  • Speaker #1

    Vous avez vu où, à Bercy ?

  • Speaker #0

    Bercy, en 92.

  • Speaker #1

    J'avais plein de personnages. J'étais Jackie Schloren. Jackie Schloren. Je suis directeur du théâtre, Ça dépend de la ville où on était. Jackie Chorin. J'aime bien.

  • Speaker #0

    Je garde. Jackie Chorin.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'était mon nom de scène. C'est Jean-Luc Azoulay, le producteur, qui a trouvé ça. Je pense qu'ils m'ont rien. Les mots grillaient quand j'arrivais sur scène. Je me présentais au début en disant, vous êtes qui ? Je disais, je suis monsieur Chlorend. Jackie Chlorend. Hurlement de rire dans la salle. On m'a gardé, du coup.

  • Speaker #0

    T'aimes bien déconner.

  • Speaker #1

    Je suis un gros déconneur. T'aimes bien vanner un petit peu. Je vanne beaucoup, même. J'adore. J'aime bien me vanner moi-même aussi. Je fais de l'autodérision. Ça me permet de vanner les autres.

  • Speaker #0

    De toute façon, il vaut mieux. La dernière fois que tu m'as reçu, tu m'avais bien vanné. Ça m'avait bien fait.

  • Speaker #1

    C'est ma marque de fabrique. Je teste les gens. Je suis taquin. Je ne suis pas méchant. Je teste les gens. La meilleure team rep au monde.

  • Speaker #0

    Je me souviens d'une rencontre avec une fan complètement folle,

  • Speaker #1

    complètement touchante. Non, mais les gens qui me reconnaissent sont plutôt sympas, parce que la France Clé s'est aversée ma jeunesse. Donc, ils sont contents de me revoir. C'est des flashs dans leur tête. Donc, voilà, c'est toujours bien passé. J'ai un milieu d'agression. Ils sont contents de nous voir. Je dis nous voir. C'est vrai que depuis le début... J'ai l'image un peu de déconneur, de grand-père. C'est ça. Maintenant,

  • Speaker #0

    de grand-père.

  • Speaker #1

    De grand-père également, que je sais. Et de père, d'abord. Oui, d'abord. Pour être grand-père, il faut être père.

  • Speaker #0

    Moi, je suis que père pour l'instant.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça ne va pas tarder. Oui, mais ils ont... Ils ont quel âge ?

  • Speaker #0

    Ils ont 7 ans. Mais ils ont 6 ans.

  • Speaker #1

    Non, mais pas le temps, alors.

  • Speaker #0

    Je suis le temps.

  • Speaker #1

    Je suis le papy, moi. Hein ? Je suis le papy. Oui, oui. Et quand on l'aide, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Papy Jackie.

  • Speaker #1

    Absolument. Rabi Jackie aussi. Il fait une émission qui s'appelle le Rabi Jackie Show.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Tu l'avais après le

  • Speaker #1

    7 ans aussi. Oui, oui.

  • Speaker #0

    Ça aussi, ça a bien marché.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui. à voir où c'est drôle.

  • Speaker #0

    Et t'as pas eu, est-ce qu'il y a-t-il un petit moment un petit peu honteux que t'as eu ? On dirait qu'on a eu un petit moment de gêne que t'as déjà eu quand t'es noir ?

  • Speaker #1

    De gêne ? Non, jamais. Je suis moi tout ce que je vis.

  • Speaker #0

    Un petit bug ? Est-ce que c'est déjà arrivé ?

  • Speaker #1

    Non, franchement non. Non, non, un bug ? Non, non. Un bug ? Non, on a toujours bien rigolé que ce soit une exhibition que j'ai faite, ce soit le Club de Rotter, avec R1-2, Platine 45, les Enfants du Roi avec Antoine, le Decaune, non, non.

  • Speaker #0

    Tu t'es jamais pris au sérieux ?

  • Speaker #1

    Sérieux ? je fais les choses sérieusement mais je ne me prends pas au sérieux tu ne te prends pas au sérieux c'est très dur ça à faire tu es comme ça c'est dans ma nature je suis on va parler un petit peu attends excuse-moi franchement bonjour à toi qu'est-ce

  • Speaker #0

    que tu penses un peu de tout ce qui se fait en ce moment les revivals les festivals geeks et tout machin tu es beaucoup invité

  • Speaker #1

    Oui, j'en fais pas mal. C'est surtout beaucoup de conventions manga.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu penses de ce mouvement qui a pris quand même un très bel essor depuis quelques années ? Moi, j'en fais quelques-uns.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a une nostalgie. Les gens ont envie de revoir les gens, leurs idoles des années 80, 90. Voilà. C'est aberrant. C'est pas mon truc, mais je comprends très bien que ça fonctionne. Et puis moi j'y vais, ça se passe bien, je fais des selfies, je fais du quiz, voilà.

  • Speaker #0

    Et puis tu...

  • Speaker #1

    Et on a été les premiers à présenter des mangas aussi. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Entre Récra et Club Dorothée, on était les premiers quoi.

  • Speaker #0

    C'est les dessins animés qu'on perçait de notre enfance.

  • Speaker #1

    T'as quel âge toi ? Moi j'ai 45,

  • Speaker #0

    j'ai 46.

  • Speaker #1

    T'es en plein dedans, t'avais 10 ans à l'époque. Ouais,

  • Speaker #0

    moi je suis né en plein dedans et j'essaye. Par moment de remontrer des dessins animés à mes enfants, ils approchent pas trop. C'est pour pas les porter,

  • Speaker #1

    c'est du autre époque. Si ils ont 6 ans, peut-être que ça leur parle pas. C'est chacun à son époque. De toute façon quand je fais des combats sur manga, c'est voilà. Le noyau dur c'est ton âge. T'as 40 et 50.

  • Speaker #0

    Bon tu continues à faire des choses.

  • Speaker #1

    J'aime bien faire des choses.

  • Speaker #0

    Tu fais sur 20 minutes TV ? 20 minutes TV,

  • Speaker #1

    j'ai fait Gulli, il y a d'autres projets, mais comme c'est pas signé, je préfère pas en parler.

  • Speaker #0

    Tu as fait Merci Dorothée ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je t'en remercie pas, parce que moi j'ai pas vu. Oui, j'ai vu plusieurs fois.

  • Speaker #1

    C'était bien.

  • Speaker #0

    Très émouvant. Ça faisait plaisir.

  • Speaker #1

    Ça a bien marché,

  • Speaker #0

    d'ailleurs. Moi, je me suis pris une claque nostalgique.

  • Speaker #1

    T'étais sur le plateau ?

  • Speaker #0

    Non, parce que quand je l'ai appris, c'était le jour J ou deux jours avant.

  • Speaker #1

    Ah, trop tard. Plus tard, voilà.

  • Speaker #0

    J'espère qu'un jour,

  • Speaker #1

    si... Mais c'était... Ouais, on a pris du plaisir à le faire et ça se voyait à l'antenne, je crois. On était nature, comme on était à l'époque.

  • Speaker #0

    Moi, ça m'a fait...

  • Speaker #1

    Moi aussi, j'avais pas vu depuis longtemps.

  • Speaker #0

    Et puis, de voir les autres, quoi. Mais bon, c'était très nostalgique et je me suis dit, purée, je suis égoutté de pas être là.

  • Speaker #1

    Tu l'as vu à la télé, c'est-à-dire ? Ah oui,

  • Speaker #0

    je l'ai vu à la télé. Oui, oui, j'y étais. Mais moi, le rêve, comme beaucoup de personnes, c'est de rencontrer tout ce qu'on a eu dans notre enfance. Moi, je te rencontre,

  • Speaker #1

    je ne peux pas rencontrer Dorothée.

  • Speaker #0

    Je vais te raconter une anecdote. Voilà pourquoi je suis là. Je suis dans une démarche, pas de quête, mais je ne sais pas comment il s'appelle, de rencontrer tous ceux qui m'ont fait plaisir quand j'étais jeune.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est important.

  • Speaker #0

    C'est très important. Et j'ai deux... Quand je suis allé en 2010 à IMF1, je n'ai vu rien. Et j'ai regretté de ne pas... Je l'ai vu, j'étais tellement impressionné. Je lui ai dit bonjour. Après, j'ai dit à mon frère, pourquoi je ne suis pas le meilleur ? Pourquoi je n'ai pas discuté ?

  • Speaker #1

    Surtout que Ariane, elle était assez communicative.

  • Speaker #0

    À l'époque, je n'étais pas comme maintenant. Je suis un peu plus... Ça ne se voit pas.

  • Speaker #1

    Je suis très timide à la base.

  • Speaker #0

    À l'époque, on a ça. Et puis, c'est pareil. Cormier, j'ai échangé avec lui sur Facebook parce que je voulais faire un vide avec lui. Ça ne s'est jamais fait. Donc,

  • Speaker #1

    j'ai beaucoup de regrets.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, maintenant, vas-y.

  • Speaker #1

    C'est pareil.

  • Speaker #0

    mais maintenant je fais tout ce que j'ai envie de faire il vaut mieux, c'était bien avec bienveillance et avec persévérance et bon,

  • Speaker #1

    tu regardais pas trop les dessins animés à l'époque j'étais déjà trop vieux pour les dessins animés d'ailleurs qui se parlait toi quand t'étais petit comme dessin animé ? non, je regardais pas les dessins animés je regardais Zorro Thierry Lafronde c'est du noir et blanc On parle du noir et blanc.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est tout ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu sais, moi, mes parents avaient la télé, moi, on ne l'était pas accro. D'accord. J'étais là, bon.

  • Speaker #0

    On est tout de suite combés accro à cause de vous.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est l'entrée de poche.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais revivre un moment précis, je sais que c'est une question, un bateau, mais un petit moment, un parmi tant d'autres.

  • Speaker #1

    Un moment télévisuel ? Déjà, ma première télé, Chorus. J'étais très impressionné, je pense pas bien ça. La première du Club Dorothée aussi. Toutes les premières. Et la première fois que j'ai présenté le papier 45. Toutes les premières de mes émissions, j'ai voulu la revivre, parce qu'il y avait une tension, j'avais un trac fou. Bye.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ouais. Ouais. Bah oui.

  • Speaker #0

    Petit track.

  • Speaker #1

    Bah dès que tu commences une émission, oui. Sauf qu'à l'époque, moi j'ai jamais fait ça. Mon récré à deux, mon premier récré à deux, moi j'ai jamais pris la parole. J'étais avec Antoine, Jacqueline Joubert et sa mère m'a engagé parce qu'elle m'a mis vu à Corée, ça m'a trouvé drôle, mais là, je lui avais prôné la parole si tu veux. D'accord. Là, c'était une autre histoire. En direct en plus. Oui, oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    T'as toujours fait beaucoup d'émissions en direct.

  • Speaker #1

    J'ai fait du direct, j'ai fait de l'enregistrement de tout ça. Un, deux, c'était du direct et de l'enregistré. La flamme de l'hôpital, il y avait un meilleur. C'est six heures de direct les mercredis. C'est les papiers pour les croissants qui étaient enregistrés, les flammes de l'hôpital Semagne qui étaient enregistrées. En plus, j'avais le Jackie Show qui était également enregistré. Le Jackie Show,

  • Speaker #0

    c'est un très bon souvenir.

  • Speaker #1

    Oui, j'espère.

  • Speaker #0

    Oui, non, mais si, si. Et quand je suis venu dans ton émission, je disais à tout le monde que je vais faire un Jackie Show. qu'a tué mes rêves d'avis d'enfant ? Moi je fais mon Jacky Show, c'est pas vous avez vu d'avant, pour moi c'était le Jacky Show.

  • Speaker #1

    Oui c'était différent.

  • Speaker #0

    Oui c'était différent, mais c'était juste pour me remettre... Oui oui,

  • Speaker #1

    je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Mon cher Jacky, je suis très très heureux que tu sois là. Et si t'avais un conseil à me donner ? T'es bon. Présenter ta présentation, par exemple, est-ce que tu le fais bien ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu... Surtout fais ce que t'as envie de faire et sois naturel. C'est pas la peine de surjouer parce que ça se fait tout de suite.

  • Speaker #0

    Bon, ça va, je le surjoue pas trop.

  • Speaker #1

    Non, c'est naturel. Je m'en tue comme ça.

  • Speaker #0

    Je me rappelle d'une phrase que tu m'avais lue à la dernière émission. Toi, t'es un faux loser. Parce que j'avais une espèce de... J'ai fait beaucoup de projets quand j'avais marché. Et donc tu me dis...

  • Speaker #1

    C'est normal dans ce domaine. Mais moi,

  • Speaker #0

    j'ai toujours continué. Et tu m'avais eu, toi ? Ça ne m'avait plus, d'ailleurs. Tu es un faux miseur. Oui,

  • Speaker #1

    faites-le, toi. J'espère un vrai winner.

  • Speaker #0

    Un vrai winner. En tout cas, avec ce podcast, oui, je commence à sortir. De temps en temps, on enregistre dans des studios. Et de temps en temps, je fais des petits interviews comme ça.

  • Speaker #1

    C'est sympa, ici.

  • Speaker #0

    C'est très sympa. On va parler un peu de la période IDF1, parce que moi, je suis un peu concerné. Qu'est-ce que tu as comme bon souvenir de ces passagers ? Toutes ces émissions que tu as faites, parce que tu en as fait plein, notamment où vous avez du talent. Tu as reçu énormément de gens.

  • Speaker #1

    Oui, c'était bien. Oui, j'ai fait plein d'émissions. J'aimais bien cette chaîne. Je ne sais pas si tu as dit ça, mais AT&T, Île-de-France.

  • Speaker #0

    Moi, j'aimais bien aussi.

  • Speaker #1

    Oui, en plus, on était en famille. C'est Jean-Luc Azoulay que je connais depuis 45 ans quand même. C'était le... Il a fondé la chaîne. Jusqu'à dire, il est fondateur de cette chaîne. Merci. J'ai adoré, j'ai adoré le Chichibia, le GLPP, le talent. Je faisais aussi la Kine de France, c'était marrant. La première émission, je faisais, je recevais des gens, je passais une journée avec les invités. On démarrait petit déj, je faisais ça, ça, ça. Non, non, j'ai adoré.

  • Speaker #0

    C'était une bonne peur, dommage que ce soit. C'est comme ça, c'est la télé.

  • Speaker #1

    Il perdait beaucoup d'argent, Jean-Luc. Il n'y avait pas d'actionnaire, il arrêtait. Voilà, c'est comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est comme ça. Après, maintenant, avec les nouveaux outils, tu peux faire des émissions sur YouTube. Tu peux faire des... Tu n'as pas pensé à te faire des... Oui, oui, oui. À créer ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. J'y pense. Même des gens qui m'ont proposé de faire des émissions, oui. Maintenant, tu peux faire des trucs avec plus de légèreté au niveau matériel. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Je fais souvent une question à mes invités avant de terminer l'interview. Jackie, c'est une question souvent de monde. Tu réponds oui ou non, mais de toute façon, tu ne dis jamais oui, ou peut-être. Donc, tu vas me dire oui ou non, Jackie. acceptes-tu d'être mon ami ?

  • Speaker #1

    Sur Facebook ? Parce que j'ai pas Facebook, non. Sur Facebook, non. Mais dans la vie, oui.

  • Speaker #0

    C'est vrai que t'es pas sur les réseaux sociaux. Du coup ? Non.

  • Speaker #1

    C'est pas que ça m'intéresse pas, mais j'ai pas envie d'y être. Voilà. Ils vont cachés.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as un petit mot à dire avant ?

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai bien parlé. Tu m'as posé des questions, donc j'ai répondu.

  • Speaker #0

    Donc t'es mon ami.

  • Speaker #1

    Voilà, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Les amis, je vous souhaite une bonne journée.

  • Speaker #0

    Et Jackie, merci d'être venu dans mon émission.

  • Speaker #1

    Je t'en prie, à bientôt.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, à bientôt. Et en attendant, n'oubliez pas de vous abonner, c'est très important, à mon podcast. Jackie, tu vas t'abonner à mon podcast.

  • Speaker #1

    Je suis obligé, non ?

  • Speaker #0

    Oui, tu n'as pas le choix.

  • Speaker #1

    C'est payant ?

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    c'est gratuit. D'accord.

  • Speaker #0

    Merci à tous.

  • Speaker #1

    Ciao.

Description

« Aujourd’hui, on appuie sur pause, on rembobine la VHS, et on replonge dans l’enfance !
Pour ce nouvel épisode de Saupi&Friendz, j’ai le bonheur d’accueillir Jacky, figure culte du petit écran qu’on a tous croisée le mercredi matin entre deux bols de Chocapic.

Avec sa gouaille inimitable, Jacky se raconte : ses débuts improbables à la télé avec Antoine de Caunes, la folie du Club Dorothée, la musique, la production, sa passion pour les vinyles et son humour ravageur.

On parle rock, manga, conventions, nostalgie des 80s/90s… et il nous donne son secret de longévité : rester sincère et ne jamais se prendre au sérieux.

Un grand merci à Jacky d’être notre ami le temps d’une conversation pleine de souvenirs et de rires !

▶️ Écoutez l’épisode sur toutes vos plateformes préférées.

#Saupi&Friendz #NostalgieCréative #PodcastInterview


Réalisation du podcast par l'Agence Sans Limites

Présenté par Saupi

Producteurs : Franck Philoxène

Chargée de production : Franck Philoxène et Sabrina El Fahim

Visuels et communication : Cédric Cossi et Sabrina El Fahim

Générique : Franck Philoxène


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et à tous. Je recommence.

  • Speaker #1

    Salut à tous et à tous. Je n'ai jamais fait ça, dis-donc.

  • Speaker #0

    Je sens que ça va être drôle.

  • Speaker #1

    Je vais le faire. Salut à tous et à tous. Je serais bien gardé. Oui,

  • Speaker #0

    moi j'aime bien. Salut à tous et à toutes.

  • Speaker #1

    Voilà, moi j'aime bien.

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans Spine & Fenge, le podcast où on appuie sur pause, on rembobine la cassette et on replonge dans nos souvenirs les plus gluques et les plus doux. Aujourd'hui, ce n'est pas juste un invité que je reçois, c'est un morceau de notre enfance. Un homme qui faisait partie du décor de nos mercredis matins entre deux bols de Chocafic ou d'autres choses,

  • Speaker #1

    on peut...

  • Speaker #0

    On est d'accord. Il a traversé la télé, la musique, le denté, ça ne rajeunit pas. Bref, aujourd'hui, j'ai le plaisir, l'honneur et un petit pincement au cœur aussi, il faut dire, d'accueillir Monsieur

  • Speaker #1

    Jacques. Bonjour. Bonjour. Je vais le faire comme toi, je crois que je vais le garder. Bonjour à tous et à toutes.

  • Speaker #0

    Tu as regardé un truc de mon...

  • Speaker #1

    J'adore, c'est super bien.

  • Speaker #0

    Merci. C'est même pas fait exprès, c'est ça pour le coup ?

  • Speaker #1

    C'est bien, c'est que tu l'as pas fait exprès.

  • Speaker #0

    On va revenir un petit peu sur ton parcours.

  • Speaker #1

    Ah bon ? C'est étonnant.

  • Speaker #0

    T'as fait 10, 20, 47 ans de télé.

  • Speaker #1

    Non, j'ai démarré la télé... En 18. Ouais, un peu, ouais. 78, 79. Avec Antoine. En fait, j'ai vraiment démarré la télé en 80 quand même. Je connais bien l'histoire. Tu connais bien l'histoire.

  • Speaker #0

    T'as fait pas à l'envers.

  • Speaker #1

    Ouais. Non, je préfère à l'endroit de toute façon.

  • Speaker #0

    Mais il faut quand même publier, t'es journaliste quand même.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait plein de choses. Mais j'ai toujours été attaché de presse, moi, avant de faire la télé. On n'en voit pas.

  • Speaker #0

    Tu en as parlé beaucoup. Normalement, tu es sur le fond de Gainsbourg, on va dire.

  • Speaker #1

    Oui, d'autres aussi. C'est important.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais pu faire autre chose ?

  • Speaker #1

    Non, mais moi, je ne voulais pas faire animateur. Oui, j'aurais pu faire autre chose. Moi, j'étais attaché de presse. J'étais dans une maison de disques. Je voulais y rester, attaché de presse, après être directeur de la promo. Oui, je voulais faire une carrière dans une maison de disques. J'aurais peut-être terminé directeur de la promo, directeur de la production. Mais malheureusement ou heureusement, j'ai rencontré Antoine Lecone. À l'époque, il présentait Chorus et j'étais donc attaché de presse. Donc, je lui proposais mes artistes, comme tout le monde attaché de presse qui se respecte. Et lui, il démarrait la télé. On est devenus potes et il m'a dit, viens, écoute, viens avec moi. Viens présenter avec moi. À l'époque, tout le monde s'en foutait. Tu fais attaché de presse, tu fais la télé et tout. Donc, j'ai démarré grâce à lui, pour la cause. Et il m'a dit, tiens, moi, en plus, je le rassurais, parce qu'il démarrait la télé. Donc, on a trouvé un truc qui plaisait, on ne s'en rendait pas compte tout de suite, on s'en rendait compte assez vite, puisqu'on avait plein de courriers à l'époque, puisqu'il n'y avait pas Internet. J'étais le mec qui ne servait à rien, j'étais à côté de lui, je faisais des grimaces pendant qu'il parlait, je lui mettais les doigts dans l'oreille, le mec qui ne servait à rien. Il était là et il faisait rêvant, pendant qu'il parlait de Bruce Huxley, de Velvet Underground, de Blondie, enfin voilà. Oui, mais c'était naturel. Moi, je n'ai jamais oublié de faire un animateur. Oui,

  • Speaker #0

    peut-être un peu. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    là, en 2005, de toutes les animations que j'ai présentées, je n'ai jamais déposé un projet. D'accord. Les gens qui sont venus vers moi. C'est vrai. Mais moi, au départ, je le faisais... C'était une parenthèse pour eux. D'ailleurs, je le faisais le samedi matin. Moi, j'étais salarié, donc je bossais du lundi au vendredi chez Philips. Il m'a dit, comme c'est le samedi matin, viens avec moi sur le toit de l'Empire.

  • Speaker #0

    ça démarre et comme ça est ton secret d'alors de longévité est ce que tu peux me dire pour le pardon pour le secret de longévité ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Franchement, je pense que c'est... Il faut avoir de l'énergie pour faire ça, il faut y croire. Il n'y a pas de remède, il faut être l'enduré.

  • Speaker #0

    Donc, pendant la retraite ?

  • Speaker #1

    Je vais prendre 77 ans, donc je ne ferai pas... Je me regarde devant la glace tous les jours et le jour où je pourrais... Tu aurais pu me voir. Je ne ferais pas... Je ferais une image, peut-être que je produirais des choses.

  • Speaker #0

    La production, ça m'intéresse.

  • Speaker #1

    J'en ai fait, j'ai fait la production de Théâtre Vivant avec Armel. Oui, je connais. Oui,

  • Speaker #0

    tu as Caméra Café, c'est ça ? Pardon ? Elle a fait Caméra Café,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Oui, puis avec Manu Joucla et Eric Massot, qui sont des ex des Nous C'est Nous.

  • Speaker #0

    Nous C'est Nous, oui, exact.

  • Speaker #1

    J'ai produit leur spectacle.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais ça, on ne sait pas, ça. Alors, moi,

  • Speaker #1

    je ne sais pas. Je ne sais pas. J'ai produit même des émissions de télé, parce qu'à la fin du Club Dorothée, j'ai monté une boîte de prod, qui s'appelait Une Grosse Boîte Américaine, qui était une toute petite boîte française. Oui. J'ai donc produit Hormel et j'ai produit aussi des émissions de télé avec Julie Andrilleux. C'est la première émission de

  • Speaker #0

    Cuisine.

  • Speaker #1

    Ça s'appelait « Juni » autour du monde, c'était sur Cuisine TV à l'époque.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu retiens un peu de cette époque au niveau de la télé ?

  • Speaker #1

    De l'époque, parce que j'en ai fait beaucoup. De l'époque,

  • Speaker #0

    on va dire, la toute première télé que tu avais. Encore une fois, qu'est-ce que tu retiens de cette époque ?

  • Speaker #1

    Plein de choses.

  • Speaker #0

    Parce que c'était différent. Forcément, c'est différent, mais...

  • Speaker #1

    Différent de quoi ? De maintenant. Ah bah oui. C'était en 80, mais en 2025, oui, c'est différent.

  • Speaker #0

    Il y a eu beaucoup de changements.

  • Speaker #1

    Oui. Bien sûr, moi je ne dirais pas que c'était mieux avant, c'était autre chose avant.

  • Speaker #0

    C'était différent.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Et toi, on peut dire quand même que tu as su t'adapter.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'arrive toujours à m'adapter moi. C'est-à-dire que je suis assez sincère dans mes choix. C'est-à-dire que soit je fais un truc parce que ça me plaît, on m'a déjà proposé des choses, j'ai dit non parce que je ne le sentais pas. D'accord. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire.

  • Speaker #1

    Non. Non.

  • Speaker #0

    Quand tu as touché à la musique, tu as fait de la radio.

  • Speaker #1

    J'ai fait radio, musique, presse. Voilà, j'ai fait tout.

  • Speaker #0

    Tu es un peu considéré comme un touche-à-tout. On m'explique. Tu es un passionné quand même.

  • Speaker #1

    Oui, parce que oui, je suis un passionné de musique, qui a un peu sonné de télé. quand je fais un truc, D'accord. Sinon je ne le fais pas, c'est simple. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui. C'est ni oui, c'est oui ou non.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais je trouve que c'est beaucoup plus rapide, non ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de peut-être, il n'y a pas je ne sais pas…

  • Speaker #1

    Tu ne perds pas de temps, tu ne vas pas perdre de temps aux autres, voilà.

  • Speaker #0

    Et puis nous, moi j'ai de très bons souvenirs avec toi, parce que moi aussi, tu m'as invité six fois. Oui,

  • Speaker #1

    sur le DLPA.

  • Speaker #0

    Je me suis invité six fois.

  • Speaker #1

    Au JLPP et au JJDA.

  • Speaker #0

    Et vous avez du talent aussi.

  • Speaker #1

    Ah, ce n'est pas ça que vous avez du talent ? Deux fois. 2010. Tu faisais quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai fait de la chanson.

  • Speaker #1

    Ah ouais. Ah ça je me souviens plus que vous êtes heureux, mais je me souviens de toi.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai le PPA, j'ai l'IDA, mais j'étais venu en 2010, j'avais chanté une chanson, et tu t'imagines que je suis venu quand même six fois avant ton émission.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    Ça m'a permis, je te remercie d'ailleurs, ça m'a permis de m'ouvrir à un nouveau horizon. Moi je faisais de la chanson, et ça m'a donné envie de faire...

  • Speaker #1

    Tu en fais encore ?

  • Speaker #0

    J'en fais beaucoup moins, parce que j'ai une vie de famille qui me prend beaucoup de temps, donc voilà, c'est mon podcast qui pour l'instant me...

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Peut-être que j'en ferai d'autres. Et que j'aimerais dans ton émission.

  • Speaker #1

    Ah, bien sûr. Est-ce que t'es nostalgique,

  • Speaker #0

    tiens, d'ailleurs ?

  • Speaker #1

    Je suis mélancolique et nostalgique.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire, est-ce que ça te fait de la peine ?

  • Speaker #1

    Non, pas de la peine, mais je suis mélancolique.

  • Speaker #0

    Ça t'arrive de regarder ce que tu faisais avant ? Non. Jamais ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai sorti un DVD, Platine 45, il y a deux ans. Donc là, j'allais dire, j'étais obligé. Non, mais j'ai regardé parce que je voulais faire une sélection. D'accord. De toute façon, moi, je ne regarde pas même ce que je fais maintenant. Donc, je ne peux pas regarder ce que je fais maintenant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est comme... Tu ne vois pas que tu feras plus tard non plus ?

  • Speaker #1

    Non, non, je le fais. Voilà, quoi. Je peux regarder après l'émission tout de suite, savoir s'il y a un truc qui déconne, mais je ne me regarde pas à la télé. Je ne suis pas non plus... Oui.

  • Speaker #0

    Pas le mieux, non ?

  • Speaker #1

    Je pense, pas moins le dur, mais je pense... Ça,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Au début, tu te prends la tête parce que les gens te reconnaissent. C'était il y a 40 ans, 45 ans maintenant.

  • Speaker #0

    Les gens ne te reconnaissent plus ?

  • Speaker #1

    Si, mais je me reconnais plus qu'avant. Alors, je fais des émissions sur des chaînes moins importantes. C'est tous les jours. On parle du Club Européen, de Platine, des Enfants du Rock. C'est sympa. Ça, en même temps, ça... C'est vrai, on m'en connaît. Non, mais c'est vrai. Les gens m'en connaissent plus que quand je faisais des émissions sur des chaînes importantes. Mais ils me parlent de ces émissions. Bien sûr.

  • Speaker #0

    En même temps, on a grandi avec toi.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on me dit.

  • Speaker #0

    Tu as gardé des objets d'époque.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as un collectionneur ? Oui, vinyle. C'est vrai ?

  • Speaker #0

    Depuis longtemps ?

  • Speaker #1

    Oui, j'achète des vignes depuis que j'ai 15 ans, j'en ai 77, donc j'ai une belle collection.

  • Speaker #0

    Donc, ma maison est remplie de vignes.

  • Speaker #1

    Ma maison est remplie de vignes. Maison ? Ton château ? Non, je n'ai pas un château. Je suis en maison. Je n'ai pas une maison, je suis en château.

  • Speaker #0

    Vous vous connectez ou ça t'arrive quand même de te poser et d'écouter un peu ?

  • Speaker #1

    C'est pas de temps en temps. J'écoute les vinyles, j'écoute même les CD.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un artiste ou deux que tu écoutes régulièrement ou des chansons qui te font replonger justement ?

  • Speaker #1

    J'ai fait des groupes que j'achetais à l'époque, des groupes actuels. Moi, je suis très rock. J'ai présenté des émissions de rock. Oui, bien sûr. Mon groupe préféré d'adolescence, c'est les Mutants, que j'ai vus d'ailleurs sur scène. Que t'as vus ? Oui. à Londres et à Paris, à l'Olympia. C'est la première partie de Silverton.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux me chanter ?

  • Speaker #1

    Non, non. Tu ne peux pas dénaturer les Beatles ? Non, non.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a une chanson particulière qui te... Non,

  • Speaker #1

    tout. Les Beatles, ce n'est pas une chanson. Non, non, c'est les albums, quoi. Ah,

  • Speaker #0

    carrément, tu n'as plus d'album. Tu n'as pas un artiste où tu n'écoutes plus une chanson qu'autre ?

  • Speaker #1

    Ah non, non, moi, c'est l'ensemble. Quand j'aime un artiste, j'aime ce qu'il fait. Je n'ai pas de préférence.

  • Speaker #0

    Je t'ai vu passer des générations d'artistes, des gamins, des fans. Est ce qu'il y a un moment où tu t'es dit là ? Là, ce que je vis, c'est quelque chose d'énorme, parce que tout le monde que tu as rencontré...

  • Speaker #1

    Mais je m'en vais pas compte à l'époque, c'était mon boulot, j'étais payé pour ça. Quand je suis allé à la chaise-prise, j'ai vu Bob Marley, Gainsbourg, Bachung, Jens Israël... Pour moi, j'étais payé pour ça, pour organiser l'interview. Et quand je faisais à 45 des Enfants du Rock, j'ai vu des groupes du rock très connus, pareil. Voilà, c'était mon travail, quoi. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc tu t'es jamais dit « waouh » .

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ce que je fais, c'est...

  • Speaker #1

    non. J'aimais bien ce que je faisais, croiser Gainsbourg tous les deux jours, enfin pas croiser d'ailleurs, voir les New York Dolls que j'adorais, les Ramones, Elton John dont je me suis occupé, Poutine 45 que j'ai présenté 4 jours et demi, Isabelle Huppert, Gérard Lanvin, tous les grands groupes, Blondine, Baby Harry, Madonna qui est venue, oui. Mais bon, j'étais dans le mood, quoi.

  • Speaker #0

    Tu parles anglais,

  • Speaker #1

    en fait. Oui, j'ai fait anglais, deuxième langue. Deuxième langue. Allemand.

  • Speaker #0

    Allemand ?

  • Speaker #1

    Bon,

  • Speaker #0

    on va éviter de faire l'interview en allemand, parce que moi, ça ne m'arrangerait pas.

  • Speaker #1

    Parce que tu ne parles pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est anglais,

  • Speaker #1

    pas anglais. On va éviter non plus. On va faire français.

  • Speaker #0

    Si tu as toute première claque pop culture, toi, qu'est-ce que ce serait ? Un film, un disque, un héros télé, c'est ta première claque pop culture ?

  • Speaker #1

    Premier album des Beatles, j'avais 15 ans.

  • Speaker #0

    15 ans. Donc on était en...

  • Speaker #1

    62.

  • Speaker #0

    C'est vrai ? Première claque ? Ah oui. Et qu'est-ce que tu t'es dit quand t'as écouté ça ?

  • Speaker #1

    J'ai adoré, quoi. Bon, je suis assez fidèle, j'ai tous leurs albums.

  • Speaker #0

    Tu t'es pas dit « je veux devenir un Beatles » ? Non.

  • Speaker #1

    Mais je suis jamais dit « je veux faire musicien » . Non, non. Pas musicien,

  • Speaker #0

    mais t'as quand même fait de la chanson.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait des t-shirts, j'ai fait un duo avec Lio qui s'appelait Tété Où, j'ai fait des albums, des singles solo avec AB Production, j'ai fait des duos avec Dorothée sur scène, oui, oui. Ça m'amusait, c'était bien.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en plus, tu as toujours été présent quand il y avait les grands concerts. Avec Dorothée, t'as fait l'Olympia ?

  • Speaker #1

    J'ai tout fait avec elle. J'étais à côté, c'était comme ça, Dorothée, mais quand j'étais à côté, on me voyait. J'ai fait le Zénith, j'ai fait Bercy, j'ai fait l'Olympia, avec elle, j'ai fait tous les Zéniths de France. J'adore aller tourner sur scène.

  • Speaker #0

    Je vous ai vus quand j'étais petit, moi. A Bercy.

  • Speaker #1

    Vous avez vu où, à Bercy ?

  • Speaker #0

    Bercy, en 92.

  • Speaker #1

    J'avais plein de personnages. J'étais Jackie Schloren. Jackie Schloren. Je suis directeur du théâtre, Ça dépend de la ville où on était. Jackie Chorin. J'aime bien.

  • Speaker #0

    Je garde. Jackie Chorin.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'était mon nom de scène. C'est Jean-Luc Azoulay, le producteur, qui a trouvé ça. Je pense qu'ils m'ont rien. Les mots grillaient quand j'arrivais sur scène. Je me présentais au début en disant, vous êtes qui ? Je disais, je suis monsieur Chlorend. Jackie Chlorend. Hurlement de rire dans la salle. On m'a gardé, du coup.

  • Speaker #0

    T'aimes bien déconner.

  • Speaker #1

    Je suis un gros déconneur. T'aimes bien vanner un petit peu. Je vanne beaucoup, même. J'adore. J'aime bien me vanner moi-même aussi. Je fais de l'autodérision. Ça me permet de vanner les autres.

  • Speaker #0

    De toute façon, il vaut mieux. La dernière fois que tu m'as reçu, tu m'avais bien vanné. Ça m'avait bien fait.

  • Speaker #1

    C'est ma marque de fabrique. Je teste les gens. Je suis taquin. Je ne suis pas méchant. Je teste les gens. La meilleure team rep au monde.

  • Speaker #0

    Je me souviens d'une rencontre avec une fan complètement folle,

  • Speaker #1

    complètement touchante. Non, mais les gens qui me reconnaissent sont plutôt sympas, parce que la France Clé s'est aversée ma jeunesse. Donc, ils sont contents de me revoir. C'est des flashs dans leur tête. Donc, voilà, c'est toujours bien passé. J'ai un milieu d'agression. Ils sont contents de nous voir. Je dis nous voir. C'est vrai que depuis le début... J'ai l'image un peu de déconneur, de grand-père. C'est ça. Maintenant,

  • Speaker #0

    de grand-père.

  • Speaker #1

    De grand-père également, que je sais. Et de père, d'abord. Oui, d'abord. Pour être grand-père, il faut être père.

  • Speaker #0

    Moi, je suis que père pour l'instant.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça ne va pas tarder. Oui, mais ils ont... Ils ont quel âge ?

  • Speaker #0

    Ils ont 7 ans. Mais ils ont 6 ans.

  • Speaker #1

    Non, mais pas le temps, alors.

  • Speaker #0

    Je suis le temps.

  • Speaker #1

    Je suis le papy, moi. Hein ? Je suis le papy. Oui, oui. Et quand on l'aide, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Papy Jackie.

  • Speaker #1

    Absolument. Rabi Jackie aussi. Il fait une émission qui s'appelle le Rabi Jackie Show.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Tu l'avais après le

  • Speaker #1

    7 ans aussi. Oui, oui.

  • Speaker #0

    Ça aussi, ça a bien marché.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui. à voir où c'est drôle.

  • Speaker #0

    Et t'as pas eu, est-ce qu'il y a-t-il un petit moment un petit peu honteux que t'as eu ? On dirait qu'on a eu un petit moment de gêne que t'as déjà eu quand t'es noir ?

  • Speaker #1

    De gêne ? Non, jamais. Je suis moi tout ce que je vis.

  • Speaker #0

    Un petit bug ? Est-ce que c'est déjà arrivé ?

  • Speaker #1

    Non, franchement non. Non, non, un bug ? Non, non. Un bug ? Non, on a toujours bien rigolé que ce soit une exhibition que j'ai faite, ce soit le Club de Rotter, avec R1-2, Platine 45, les Enfants du Roi avec Antoine, le Decaune, non, non.

  • Speaker #0

    Tu t'es jamais pris au sérieux ?

  • Speaker #1

    Sérieux ? je fais les choses sérieusement mais je ne me prends pas au sérieux tu ne te prends pas au sérieux c'est très dur ça à faire tu es comme ça c'est dans ma nature je suis on va parler un petit peu attends excuse-moi franchement bonjour à toi qu'est-ce

  • Speaker #0

    que tu penses un peu de tout ce qui se fait en ce moment les revivals les festivals geeks et tout machin tu es beaucoup invité

  • Speaker #1

    Oui, j'en fais pas mal. C'est surtout beaucoup de conventions manga.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu penses de ce mouvement qui a pris quand même un très bel essor depuis quelques années ? Moi, j'en fais quelques-uns.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a une nostalgie. Les gens ont envie de revoir les gens, leurs idoles des années 80, 90. Voilà. C'est aberrant. C'est pas mon truc, mais je comprends très bien que ça fonctionne. Et puis moi j'y vais, ça se passe bien, je fais des selfies, je fais du quiz, voilà.

  • Speaker #0

    Et puis tu...

  • Speaker #1

    Et on a été les premiers à présenter des mangas aussi. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Entre Récra et Club Dorothée, on était les premiers quoi.

  • Speaker #0

    C'est les dessins animés qu'on perçait de notre enfance.

  • Speaker #1

    T'as quel âge toi ? Moi j'ai 45,

  • Speaker #0

    j'ai 46.

  • Speaker #1

    T'es en plein dedans, t'avais 10 ans à l'époque. Ouais,

  • Speaker #0

    moi je suis né en plein dedans et j'essaye. Par moment de remontrer des dessins animés à mes enfants, ils approchent pas trop. C'est pour pas les porter,

  • Speaker #1

    c'est du autre époque. Si ils ont 6 ans, peut-être que ça leur parle pas. C'est chacun à son époque. De toute façon quand je fais des combats sur manga, c'est voilà. Le noyau dur c'est ton âge. T'as 40 et 50.

  • Speaker #0

    Bon tu continues à faire des choses.

  • Speaker #1

    J'aime bien faire des choses.

  • Speaker #0

    Tu fais sur 20 minutes TV ? 20 minutes TV,

  • Speaker #1

    j'ai fait Gulli, il y a d'autres projets, mais comme c'est pas signé, je préfère pas en parler.

  • Speaker #0

    Tu as fait Merci Dorothée ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je t'en remercie pas, parce que moi j'ai pas vu. Oui, j'ai vu plusieurs fois.

  • Speaker #1

    C'était bien.

  • Speaker #0

    Très émouvant. Ça faisait plaisir.

  • Speaker #1

    Ça a bien marché,

  • Speaker #0

    d'ailleurs. Moi, je me suis pris une claque nostalgique.

  • Speaker #1

    T'étais sur le plateau ?

  • Speaker #0

    Non, parce que quand je l'ai appris, c'était le jour J ou deux jours avant.

  • Speaker #1

    Ah, trop tard. Plus tard, voilà.

  • Speaker #0

    J'espère qu'un jour,

  • Speaker #1

    si... Mais c'était... Ouais, on a pris du plaisir à le faire et ça se voyait à l'antenne, je crois. On était nature, comme on était à l'époque.

  • Speaker #0

    Moi, ça m'a fait...

  • Speaker #1

    Moi aussi, j'avais pas vu depuis longtemps.

  • Speaker #0

    Et puis, de voir les autres, quoi. Mais bon, c'était très nostalgique et je me suis dit, purée, je suis égoutté de pas être là.

  • Speaker #1

    Tu l'as vu à la télé, c'est-à-dire ? Ah oui,

  • Speaker #0

    je l'ai vu à la télé. Oui, oui, j'y étais. Mais moi, le rêve, comme beaucoup de personnes, c'est de rencontrer tout ce qu'on a eu dans notre enfance. Moi, je te rencontre,

  • Speaker #1

    je ne peux pas rencontrer Dorothée.

  • Speaker #0

    Je vais te raconter une anecdote. Voilà pourquoi je suis là. Je suis dans une démarche, pas de quête, mais je ne sais pas comment il s'appelle, de rencontrer tous ceux qui m'ont fait plaisir quand j'étais jeune.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est important.

  • Speaker #0

    C'est très important. Et j'ai deux... Quand je suis allé en 2010 à IMF1, je n'ai vu rien. Et j'ai regretté de ne pas... Je l'ai vu, j'étais tellement impressionné. Je lui ai dit bonjour. Après, j'ai dit à mon frère, pourquoi je ne suis pas le meilleur ? Pourquoi je n'ai pas discuté ?

  • Speaker #1

    Surtout que Ariane, elle était assez communicative.

  • Speaker #0

    À l'époque, je n'étais pas comme maintenant. Je suis un peu plus... Ça ne se voit pas.

  • Speaker #1

    Je suis très timide à la base.

  • Speaker #0

    À l'époque, on a ça. Et puis, c'est pareil. Cormier, j'ai échangé avec lui sur Facebook parce que je voulais faire un vide avec lui. Ça ne s'est jamais fait. Donc,

  • Speaker #1

    j'ai beaucoup de regrets.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, maintenant, vas-y.

  • Speaker #1

    C'est pareil.

  • Speaker #0

    mais maintenant je fais tout ce que j'ai envie de faire il vaut mieux, c'était bien avec bienveillance et avec persévérance et bon,

  • Speaker #1

    tu regardais pas trop les dessins animés à l'époque j'étais déjà trop vieux pour les dessins animés d'ailleurs qui se parlait toi quand t'étais petit comme dessin animé ? non, je regardais pas les dessins animés je regardais Zorro Thierry Lafronde c'est du noir et blanc On parle du noir et blanc.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est tout ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu sais, moi, mes parents avaient la télé, moi, on ne l'était pas accro. D'accord. J'étais là, bon.

  • Speaker #0

    On est tout de suite combés accro à cause de vous.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est l'entrée de poche.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais revivre un moment précis, je sais que c'est une question, un bateau, mais un petit moment, un parmi tant d'autres.

  • Speaker #1

    Un moment télévisuel ? Déjà, ma première télé, Chorus. J'étais très impressionné, je pense pas bien ça. La première du Club Dorothée aussi. Toutes les premières. Et la première fois que j'ai présenté le papier 45. Toutes les premières de mes émissions, j'ai voulu la revivre, parce qu'il y avait une tension, j'avais un trac fou. Bye.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ouais. Ouais. Bah oui.

  • Speaker #0

    Petit track.

  • Speaker #1

    Bah dès que tu commences une émission, oui. Sauf qu'à l'époque, moi j'ai jamais fait ça. Mon récré à deux, mon premier récré à deux, moi j'ai jamais pris la parole. J'étais avec Antoine, Jacqueline Joubert et sa mère m'a engagé parce qu'elle m'a mis vu à Corée, ça m'a trouvé drôle, mais là, je lui avais prôné la parole si tu veux. D'accord. Là, c'était une autre histoire. En direct en plus. Oui, oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    T'as toujours fait beaucoup d'émissions en direct.

  • Speaker #1

    J'ai fait du direct, j'ai fait de l'enregistrement de tout ça. Un, deux, c'était du direct et de l'enregistré. La flamme de l'hôpital, il y avait un meilleur. C'est six heures de direct les mercredis. C'est les papiers pour les croissants qui étaient enregistrés, les flammes de l'hôpital Semagne qui étaient enregistrées. En plus, j'avais le Jackie Show qui était également enregistré. Le Jackie Show,

  • Speaker #0

    c'est un très bon souvenir.

  • Speaker #1

    Oui, j'espère.

  • Speaker #0

    Oui, non, mais si, si. Et quand je suis venu dans ton émission, je disais à tout le monde que je vais faire un Jackie Show. qu'a tué mes rêves d'avis d'enfant ? Moi je fais mon Jacky Show, c'est pas vous avez vu d'avant, pour moi c'était le Jacky Show.

  • Speaker #1

    Oui c'était différent.

  • Speaker #0

    Oui c'était différent, mais c'était juste pour me remettre... Oui oui,

  • Speaker #1

    je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Mon cher Jacky, je suis très très heureux que tu sois là. Et si t'avais un conseil à me donner ? T'es bon. Présenter ta présentation, par exemple, est-ce que tu le fais bien ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu... Surtout fais ce que t'as envie de faire et sois naturel. C'est pas la peine de surjouer parce que ça se fait tout de suite.

  • Speaker #0

    Bon, ça va, je le surjoue pas trop.

  • Speaker #1

    Non, c'est naturel. Je m'en tue comme ça.

  • Speaker #0

    Je me rappelle d'une phrase que tu m'avais lue à la dernière émission. Toi, t'es un faux loser. Parce que j'avais une espèce de... J'ai fait beaucoup de projets quand j'avais marché. Et donc tu me dis...

  • Speaker #1

    C'est normal dans ce domaine. Mais moi,

  • Speaker #0

    j'ai toujours continué. Et tu m'avais eu, toi ? Ça ne m'avait plus, d'ailleurs. Tu es un faux miseur. Oui,

  • Speaker #1

    faites-le, toi. J'espère un vrai winner.

  • Speaker #0

    Un vrai winner. En tout cas, avec ce podcast, oui, je commence à sortir. De temps en temps, on enregistre dans des studios. Et de temps en temps, je fais des petits interviews comme ça.

  • Speaker #1

    C'est sympa, ici.

  • Speaker #0

    C'est très sympa. On va parler un peu de la période IDF1, parce que moi, je suis un peu concerné. Qu'est-ce que tu as comme bon souvenir de ces passagers ? Toutes ces émissions que tu as faites, parce que tu en as fait plein, notamment où vous avez du talent. Tu as reçu énormément de gens.

  • Speaker #1

    Oui, c'était bien. Oui, j'ai fait plein d'émissions. J'aimais bien cette chaîne. Je ne sais pas si tu as dit ça, mais AT&T, Île-de-France.

  • Speaker #0

    Moi, j'aimais bien aussi.

  • Speaker #1

    Oui, en plus, on était en famille. C'est Jean-Luc Azoulay que je connais depuis 45 ans quand même. C'était le... Il a fondé la chaîne. Jusqu'à dire, il est fondateur de cette chaîne. Merci. J'ai adoré, j'ai adoré le Chichibia, le GLPP, le talent. Je faisais aussi la Kine de France, c'était marrant. La première émission, je faisais, je recevais des gens, je passais une journée avec les invités. On démarrait petit déj, je faisais ça, ça, ça. Non, non, j'ai adoré.

  • Speaker #0

    C'était une bonne peur, dommage que ce soit. C'est comme ça, c'est la télé.

  • Speaker #1

    Il perdait beaucoup d'argent, Jean-Luc. Il n'y avait pas d'actionnaire, il arrêtait. Voilà, c'est comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est comme ça. Après, maintenant, avec les nouveaux outils, tu peux faire des émissions sur YouTube. Tu peux faire des... Tu n'as pas pensé à te faire des... Oui, oui, oui. À créer ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. J'y pense. Même des gens qui m'ont proposé de faire des émissions, oui. Maintenant, tu peux faire des trucs avec plus de légèreté au niveau matériel. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Je fais souvent une question à mes invités avant de terminer l'interview. Jackie, c'est une question souvent de monde. Tu réponds oui ou non, mais de toute façon, tu ne dis jamais oui, ou peut-être. Donc, tu vas me dire oui ou non, Jackie. acceptes-tu d'être mon ami ?

  • Speaker #1

    Sur Facebook ? Parce que j'ai pas Facebook, non. Sur Facebook, non. Mais dans la vie, oui.

  • Speaker #0

    C'est vrai que t'es pas sur les réseaux sociaux. Du coup ? Non.

  • Speaker #1

    C'est pas que ça m'intéresse pas, mais j'ai pas envie d'y être. Voilà. Ils vont cachés.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as un petit mot à dire avant ?

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai bien parlé. Tu m'as posé des questions, donc j'ai répondu.

  • Speaker #0

    Donc t'es mon ami.

  • Speaker #1

    Voilà, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Les amis, je vous souhaite une bonne journée.

  • Speaker #0

    Et Jackie, merci d'être venu dans mon émission.

  • Speaker #1

    Je t'en prie, à bientôt.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, à bientôt. Et en attendant, n'oubliez pas de vous abonner, c'est très important, à mon podcast. Jackie, tu vas t'abonner à mon podcast.

  • Speaker #1

    Je suis obligé, non ?

  • Speaker #0

    Oui, tu n'as pas le choix.

  • Speaker #1

    C'est payant ?

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    c'est gratuit. D'accord.

  • Speaker #0

    Merci à tous.

  • Speaker #1

    Ciao.

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Description

« Aujourd’hui, on appuie sur pause, on rembobine la VHS, et on replonge dans l’enfance !
Pour ce nouvel épisode de Saupi&Friendz, j’ai le bonheur d’accueillir Jacky, figure culte du petit écran qu’on a tous croisée le mercredi matin entre deux bols de Chocapic.

Avec sa gouaille inimitable, Jacky se raconte : ses débuts improbables à la télé avec Antoine de Caunes, la folie du Club Dorothée, la musique, la production, sa passion pour les vinyles et son humour ravageur.

On parle rock, manga, conventions, nostalgie des 80s/90s… et il nous donne son secret de longévité : rester sincère et ne jamais se prendre au sérieux.

Un grand merci à Jacky d’être notre ami le temps d’une conversation pleine de souvenirs et de rires !

▶️ Écoutez l’épisode sur toutes vos plateformes préférées.

#Saupi&Friendz #NostalgieCréative #PodcastInterview


Réalisation du podcast par l'Agence Sans Limites

Présenté par Saupi

Producteurs : Franck Philoxène

Chargée de production : Franck Philoxène et Sabrina El Fahim

Visuels et communication : Cédric Cossi et Sabrina El Fahim

Générique : Franck Philoxène


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et à tous. Je recommence.

  • Speaker #1

    Salut à tous et à tous. Je n'ai jamais fait ça, dis-donc.

  • Speaker #0

    Je sens que ça va être drôle.

  • Speaker #1

    Je vais le faire. Salut à tous et à tous. Je serais bien gardé. Oui,

  • Speaker #0

    moi j'aime bien. Salut à tous et à toutes.

  • Speaker #1

    Voilà, moi j'aime bien.

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans Spine & Fenge, le podcast où on appuie sur pause, on rembobine la cassette et on replonge dans nos souvenirs les plus gluques et les plus doux. Aujourd'hui, ce n'est pas juste un invité que je reçois, c'est un morceau de notre enfance. Un homme qui faisait partie du décor de nos mercredis matins entre deux bols de Chocafic ou d'autres choses,

  • Speaker #1

    on peut...

  • Speaker #0

    On est d'accord. Il a traversé la télé, la musique, le denté, ça ne rajeunit pas. Bref, aujourd'hui, j'ai le plaisir, l'honneur et un petit pincement au cœur aussi, il faut dire, d'accueillir Monsieur

  • Speaker #1

    Jacques. Bonjour. Bonjour. Je vais le faire comme toi, je crois que je vais le garder. Bonjour à tous et à toutes.

  • Speaker #0

    Tu as regardé un truc de mon...

  • Speaker #1

    J'adore, c'est super bien.

  • Speaker #0

    Merci. C'est même pas fait exprès, c'est ça pour le coup ?

  • Speaker #1

    C'est bien, c'est que tu l'as pas fait exprès.

  • Speaker #0

    On va revenir un petit peu sur ton parcours.

  • Speaker #1

    Ah bon ? C'est étonnant.

  • Speaker #0

    T'as fait 10, 20, 47 ans de télé.

  • Speaker #1

    Non, j'ai démarré la télé... En 18. Ouais, un peu, ouais. 78, 79. Avec Antoine. En fait, j'ai vraiment démarré la télé en 80 quand même. Je connais bien l'histoire. Tu connais bien l'histoire.

  • Speaker #0

    T'as fait pas à l'envers.

  • Speaker #1

    Ouais. Non, je préfère à l'endroit de toute façon.

  • Speaker #0

    Mais il faut quand même publier, t'es journaliste quand même.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait plein de choses. Mais j'ai toujours été attaché de presse, moi, avant de faire la télé. On n'en voit pas.

  • Speaker #0

    Tu en as parlé beaucoup. Normalement, tu es sur le fond de Gainsbourg, on va dire.

  • Speaker #1

    Oui, d'autres aussi. C'est important.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais pu faire autre chose ?

  • Speaker #1

    Non, mais moi, je ne voulais pas faire animateur. Oui, j'aurais pu faire autre chose. Moi, j'étais attaché de presse. J'étais dans une maison de disques. Je voulais y rester, attaché de presse, après être directeur de la promo. Oui, je voulais faire une carrière dans une maison de disques. J'aurais peut-être terminé directeur de la promo, directeur de la production. Mais malheureusement ou heureusement, j'ai rencontré Antoine Lecone. À l'époque, il présentait Chorus et j'étais donc attaché de presse. Donc, je lui proposais mes artistes, comme tout le monde attaché de presse qui se respecte. Et lui, il démarrait la télé. On est devenus potes et il m'a dit, viens, écoute, viens avec moi. Viens présenter avec moi. À l'époque, tout le monde s'en foutait. Tu fais attaché de presse, tu fais la télé et tout. Donc, j'ai démarré grâce à lui, pour la cause. Et il m'a dit, tiens, moi, en plus, je le rassurais, parce qu'il démarrait la télé. Donc, on a trouvé un truc qui plaisait, on ne s'en rendait pas compte tout de suite, on s'en rendait compte assez vite, puisqu'on avait plein de courriers à l'époque, puisqu'il n'y avait pas Internet. J'étais le mec qui ne servait à rien, j'étais à côté de lui, je faisais des grimaces pendant qu'il parlait, je lui mettais les doigts dans l'oreille, le mec qui ne servait à rien. Il était là et il faisait rêvant, pendant qu'il parlait de Bruce Huxley, de Velvet Underground, de Blondie, enfin voilà. Oui, mais c'était naturel. Moi, je n'ai jamais oublié de faire un animateur. Oui,

  • Speaker #0

    peut-être un peu. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    là, en 2005, de toutes les animations que j'ai présentées, je n'ai jamais déposé un projet. D'accord. Les gens qui sont venus vers moi. C'est vrai. Mais moi, au départ, je le faisais... C'était une parenthèse pour eux. D'ailleurs, je le faisais le samedi matin. Moi, j'étais salarié, donc je bossais du lundi au vendredi chez Philips. Il m'a dit, comme c'est le samedi matin, viens avec moi sur le toit de l'Empire.

  • Speaker #0

    ça démarre et comme ça est ton secret d'alors de longévité est ce que tu peux me dire pour le pardon pour le secret de longévité ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Franchement, je pense que c'est... Il faut avoir de l'énergie pour faire ça, il faut y croire. Il n'y a pas de remède, il faut être l'enduré.

  • Speaker #0

    Donc, pendant la retraite ?

  • Speaker #1

    Je vais prendre 77 ans, donc je ne ferai pas... Je me regarde devant la glace tous les jours et le jour où je pourrais... Tu aurais pu me voir. Je ne ferais pas... Je ferais une image, peut-être que je produirais des choses.

  • Speaker #0

    La production, ça m'intéresse.

  • Speaker #1

    J'en ai fait, j'ai fait la production de Théâtre Vivant avec Armel. Oui, je connais. Oui,

  • Speaker #0

    tu as Caméra Café, c'est ça ? Pardon ? Elle a fait Caméra Café,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Oui, puis avec Manu Joucla et Eric Massot, qui sont des ex des Nous C'est Nous.

  • Speaker #0

    Nous C'est Nous, oui, exact.

  • Speaker #1

    J'ai produit leur spectacle.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais ça, on ne sait pas, ça. Alors, moi,

  • Speaker #1

    je ne sais pas. Je ne sais pas. J'ai produit même des émissions de télé, parce qu'à la fin du Club Dorothée, j'ai monté une boîte de prod, qui s'appelait Une Grosse Boîte Américaine, qui était une toute petite boîte française. Oui. J'ai donc produit Hormel et j'ai produit aussi des émissions de télé avec Julie Andrilleux. C'est la première émission de

  • Speaker #0

    Cuisine.

  • Speaker #1

    Ça s'appelait « Juni » autour du monde, c'était sur Cuisine TV à l'époque.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu retiens un peu de cette époque au niveau de la télé ?

  • Speaker #1

    De l'époque, parce que j'en ai fait beaucoup. De l'époque,

  • Speaker #0

    on va dire, la toute première télé que tu avais. Encore une fois, qu'est-ce que tu retiens de cette époque ?

  • Speaker #1

    Plein de choses.

  • Speaker #0

    Parce que c'était différent. Forcément, c'est différent, mais...

  • Speaker #1

    Différent de quoi ? De maintenant. Ah bah oui. C'était en 80, mais en 2025, oui, c'est différent.

  • Speaker #0

    Il y a eu beaucoup de changements.

  • Speaker #1

    Oui. Bien sûr, moi je ne dirais pas que c'était mieux avant, c'était autre chose avant.

  • Speaker #0

    C'était différent.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Et toi, on peut dire quand même que tu as su t'adapter.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'arrive toujours à m'adapter moi. C'est-à-dire que je suis assez sincère dans mes choix. C'est-à-dire que soit je fais un truc parce que ça me plaît, on m'a déjà proposé des choses, j'ai dit non parce que je ne le sentais pas. D'accord. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire.

  • Speaker #1

    Non. Non.

  • Speaker #0

    Quand tu as touché à la musique, tu as fait de la radio.

  • Speaker #1

    J'ai fait radio, musique, presse. Voilà, j'ai fait tout.

  • Speaker #0

    Tu es un peu considéré comme un touche-à-tout. On m'explique. Tu es un passionné quand même.

  • Speaker #1

    Oui, parce que oui, je suis un passionné de musique, qui a un peu sonné de télé. quand je fais un truc, D'accord. Sinon je ne le fais pas, c'est simple. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui. C'est ni oui, c'est oui ou non.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais je trouve que c'est beaucoup plus rapide, non ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de peut-être, il n'y a pas je ne sais pas…

  • Speaker #1

    Tu ne perds pas de temps, tu ne vas pas perdre de temps aux autres, voilà.

  • Speaker #0

    Et puis nous, moi j'ai de très bons souvenirs avec toi, parce que moi aussi, tu m'as invité six fois. Oui,

  • Speaker #1

    sur le DLPA.

  • Speaker #0

    Je me suis invité six fois.

  • Speaker #1

    Au JLPP et au JJDA.

  • Speaker #0

    Et vous avez du talent aussi.

  • Speaker #1

    Ah, ce n'est pas ça que vous avez du talent ? Deux fois. 2010. Tu faisais quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai fait de la chanson.

  • Speaker #1

    Ah ouais. Ah ça je me souviens plus que vous êtes heureux, mais je me souviens de toi.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai le PPA, j'ai l'IDA, mais j'étais venu en 2010, j'avais chanté une chanson, et tu t'imagines que je suis venu quand même six fois avant ton émission.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    Ça m'a permis, je te remercie d'ailleurs, ça m'a permis de m'ouvrir à un nouveau horizon. Moi je faisais de la chanson, et ça m'a donné envie de faire...

  • Speaker #1

    Tu en fais encore ?

  • Speaker #0

    J'en fais beaucoup moins, parce que j'ai une vie de famille qui me prend beaucoup de temps, donc voilà, c'est mon podcast qui pour l'instant me...

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Peut-être que j'en ferai d'autres. Et que j'aimerais dans ton émission.

  • Speaker #1

    Ah, bien sûr. Est-ce que t'es nostalgique,

  • Speaker #0

    tiens, d'ailleurs ?

  • Speaker #1

    Je suis mélancolique et nostalgique.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire, est-ce que ça te fait de la peine ?

  • Speaker #1

    Non, pas de la peine, mais je suis mélancolique.

  • Speaker #0

    Ça t'arrive de regarder ce que tu faisais avant ? Non. Jamais ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai sorti un DVD, Platine 45, il y a deux ans. Donc là, j'allais dire, j'étais obligé. Non, mais j'ai regardé parce que je voulais faire une sélection. D'accord. De toute façon, moi, je ne regarde pas même ce que je fais maintenant. Donc, je ne peux pas regarder ce que je fais maintenant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est comme... Tu ne vois pas que tu feras plus tard non plus ?

  • Speaker #1

    Non, non, je le fais. Voilà, quoi. Je peux regarder après l'émission tout de suite, savoir s'il y a un truc qui déconne, mais je ne me regarde pas à la télé. Je ne suis pas non plus... Oui.

  • Speaker #0

    Pas le mieux, non ?

  • Speaker #1

    Je pense, pas moins le dur, mais je pense... Ça,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Au début, tu te prends la tête parce que les gens te reconnaissent. C'était il y a 40 ans, 45 ans maintenant.

  • Speaker #0

    Les gens ne te reconnaissent plus ?

  • Speaker #1

    Si, mais je me reconnais plus qu'avant. Alors, je fais des émissions sur des chaînes moins importantes. C'est tous les jours. On parle du Club Européen, de Platine, des Enfants du Rock. C'est sympa. Ça, en même temps, ça... C'est vrai, on m'en connaît. Non, mais c'est vrai. Les gens m'en connaissent plus que quand je faisais des émissions sur des chaînes importantes. Mais ils me parlent de ces émissions. Bien sûr.

  • Speaker #0

    En même temps, on a grandi avec toi.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on me dit.

  • Speaker #0

    Tu as gardé des objets d'époque.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as un collectionneur ? Oui, vinyle. C'est vrai ?

  • Speaker #0

    Depuis longtemps ?

  • Speaker #1

    Oui, j'achète des vignes depuis que j'ai 15 ans, j'en ai 77, donc j'ai une belle collection.

  • Speaker #0

    Donc, ma maison est remplie de vignes.

  • Speaker #1

    Ma maison est remplie de vignes. Maison ? Ton château ? Non, je n'ai pas un château. Je suis en maison. Je n'ai pas une maison, je suis en château.

  • Speaker #0

    Vous vous connectez ou ça t'arrive quand même de te poser et d'écouter un peu ?

  • Speaker #1

    C'est pas de temps en temps. J'écoute les vinyles, j'écoute même les CD.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un artiste ou deux que tu écoutes régulièrement ou des chansons qui te font replonger justement ?

  • Speaker #1

    J'ai fait des groupes que j'achetais à l'époque, des groupes actuels. Moi, je suis très rock. J'ai présenté des émissions de rock. Oui, bien sûr. Mon groupe préféré d'adolescence, c'est les Mutants, que j'ai vus d'ailleurs sur scène. Que t'as vus ? Oui. à Londres et à Paris, à l'Olympia. C'est la première partie de Silverton.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux me chanter ?

  • Speaker #1

    Non, non. Tu ne peux pas dénaturer les Beatles ? Non, non.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a une chanson particulière qui te... Non,

  • Speaker #1

    tout. Les Beatles, ce n'est pas une chanson. Non, non, c'est les albums, quoi. Ah,

  • Speaker #0

    carrément, tu n'as plus d'album. Tu n'as pas un artiste où tu n'écoutes plus une chanson qu'autre ?

  • Speaker #1

    Ah non, non, moi, c'est l'ensemble. Quand j'aime un artiste, j'aime ce qu'il fait. Je n'ai pas de préférence.

  • Speaker #0

    Je t'ai vu passer des générations d'artistes, des gamins, des fans. Est ce qu'il y a un moment où tu t'es dit là ? Là, ce que je vis, c'est quelque chose d'énorme, parce que tout le monde que tu as rencontré...

  • Speaker #1

    Mais je m'en vais pas compte à l'époque, c'était mon boulot, j'étais payé pour ça. Quand je suis allé à la chaise-prise, j'ai vu Bob Marley, Gainsbourg, Bachung, Jens Israël... Pour moi, j'étais payé pour ça, pour organiser l'interview. Et quand je faisais à 45 des Enfants du Rock, j'ai vu des groupes du rock très connus, pareil. Voilà, c'était mon travail, quoi. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc tu t'es jamais dit « waouh » .

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ce que je fais, c'est...

  • Speaker #1

    non. J'aimais bien ce que je faisais, croiser Gainsbourg tous les deux jours, enfin pas croiser d'ailleurs, voir les New York Dolls que j'adorais, les Ramones, Elton John dont je me suis occupé, Poutine 45 que j'ai présenté 4 jours et demi, Isabelle Huppert, Gérard Lanvin, tous les grands groupes, Blondine, Baby Harry, Madonna qui est venue, oui. Mais bon, j'étais dans le mood, quoi.

  • Speaker #0

    Tu parles anglais,

  • Speaker #1

    en fait. Oui, j'ai fait anglais, deuxième langue. Deuxième langue. Allemand.

  • Speaker #0

    Allemand ?

  • Speaker #1

    Bon,

  • Speaker #0

    on va éviter de faire l'interview en allemand, parce que moi, ça ne m'arrangerait pas.

  • Speaker #1

    Parce que tu ne parles pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est anglais,

  • Speaker #1

    pas anglais. On va éviter non plus. On va faire français.

  • Speaker #0

    Si tu as toute première claque pop culture, toi, qu'est-ce que ce serait ? Un film, un disque, un héros télé, c'est ta première claque pop culture ?

  • Speaker #1

    Premier album des Beatles, j'avais 15 ans.

  • Speaker #0

    15 ans. Donc on était en...

  • Speaker #1

    62.

  • Speaker #0

    C'est vrai ? Première claque ? Ah oui. Et qu'est-ce que tu t'es dit quand t'as écouté ça ?

  • Speaker #1

    J'ai adoré, quoi. Bon, je suis assez fidèle, j'ai tous leurs albums.

  • Speaker #0

    Tu t'es pas dit « je veux devenir un Beatles » ? Non.

  • Speaker #1

    Mais je suis jamais dit « je veux faire musicien » . Non, non. Pas musicien,

  • Speaker #0

    mais t'as quand même fait de la chanson.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait des t-shirts, j'ai fait un duo avec Lio qui s'appelait Tété Où, j'ai fait des albums, des singles solo avec AB Production, j'ai fait des duos avec Dorothée sur scène, oui, oui. Ça m'amusait, c'était bien.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en plus, tu as toujours été présent quand il y avait les grands concerts. Avec Dorothée, t'as fait l'Olympia ?

  • Speaker #1

    J'ai tout fait avec elle. J'étais à côté, c'était comme ça, Dorothée, mais quand j'étais à côté, on me voyait. J'ai fait le Zénith, j'ai fait Bercy, j'ai fait l'Olympia, avec elle, j'ai fait tous les Zéniths de France. J'adore aller tourner sur scène.

  • Speaker #0

    Je vous ai vus quand j'étais petit, moi. A Bercy.

  • Speaker #1

    Vous avez vu où, à Bercy ?

  • Speaker #0

    Bercy, en 92.

  • Speaker #1

    J'avais plein de personnages. J'étais Jackie Schloren. Jackie Schloren. Je suis directeur du théâtre, Ça dépend de la ville où on était. Jackie Chorin. J'aime bien.

  • Speaker #0

    Je garde. Jackie Chorin.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'était mon nom de scène. C'est Jean-Luc Azoulay, le producteur, qui a trouvé ça. Je pense qu'ils m'ont rien. Les mots grillaient quand j'arrivais sur scène. Je me présentais au début en disant, vous êtes qui ? Je disais, je suis monsieur Chlorend. Jackie Chlorend. Hurlement de rire dans la salle. On m'a gardé, du coup.

  • Speaker #0

    T'aimes bien déconner.

  • Speaker #1

    Je suis un gros déconneur. T'aimes bien vanner un petit peu. Je vanne beaucoup, même. J'adore. J'aime bien me vanner moi-même aussi. Je fais de l'autodérision. Ça me permet de vanner les autres.

  • Speaker #0

    De toute façon, il vaut mieux. La dernière fois que tu m'as reçu, tu m'avais bien vanné. Ça m'avait bien fait.

  • Speaker #1

    C'est ma marque de fabrique. Je teste les gens. Je suis taquin. Je ne suis pas méchant. Je teste les gens. La meilleure team rep au monde.

  • Speaker #0

    Je me souviens d'une rencontre avec une fan complètement folle,

  • Speaker #1

    complètement touchante. Non, mais les gens qui me reconnaissent sont plutôt sympas, parce que la France Clé s'est aversée ma jeunesse. Donc, ils sont contents de me revoir. C'est des flashs dans leur tête. Donc, voilà, c'est toujours bien passé. J'ai un milieu d'agression. Ils sont contents de nous voir. Je dis nous voir. C'est vrai que depuis le début... J'ai l'image un peu de déconneur, de grand-père. C'est ça. Maintenant,

  • Speaker #0

    de grand-père.

  • Speaker #1

    De grand-père également, que je sais. Et de père, d'abord. Oui, d'abord. Pour être grand-père, il faut être père.

  • Speaker #0

    Moi, je suis que père pour l'instant.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça ne va pas tarder. Oui, mais ils ont... Ils ont quel âge ?

  • Speaker #0

    Ils ont 7 ans. Mais ils ont 6 ans.

  • Speaker #1

    Non, mais pas le temps, alors.

  • Speaker #0

    Je suis le temps.

  • Speaker #1

    Je suis le papy, moi. Hein ? Je suis le papy. Oui, oui. Et quand on l'aide, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Papy Jackie.

  • Speaker #1

    Absolument. Rabi Jackie aussi. Il fait une émission qui s'appelle le Rabi Jackie Show.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Tu l'avais après le

  • Speaker #1

    7 ans aussi. Oui, oui.

  • Speaker #0

    Ça aussi, ça a bien marché.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui. à voir où c'est drôle.

  • Speaker #0

    Et t'as pas eu, est-ce qu'il y a-t-il un petit moment un petit peu honteux que t'as eu ? On dirait qu'on a eu un petit moment de gêne que t'as déjà eu quand t'es noir ?

  • Speaker #1

    De gêne ? Non, jamais. Je suis moi tout ce que je vis.

  • Speaker #0

    Un petit bug ? Est-ce que c'est déjà arrivé ?

  • Speaker #1

    Non, franchement non. Non, non, un bug ? Non, non. Un bug ? Non, on a toujours bien rigolé que ce soit une exhibition que j'ai faite, ce soit le Club de Rotter, avec R1-2, Platine 45, les Enfants du Roi avec Antoine, le Decaune, non, non.

  • Speaker #0

    Tu t'es jamais pris au sérieux ?

  • Speaker #1

    Sérieux ? je fais les choses sérieusement mais je ne me prends pas au sérieux tu ne te prends pas au sérieux c'est très dur ça à faire tu es comme ça c'est dans ma nature je suis on va parler un petit peu attends excuse-moi franchement bonjour à toi qu'est-ce

  • Speaker #0

    que tu penses un peu de tout ce qui se fait en ce moment les revivals les festivals geeks et tout machin tu es beaucoup invité

  • Speaker #1

    Oui, j'en fais pas mal. C'est surtout beaucoup de conventions manga.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu penses de ce mouvement qui a pris quand même un très bel essor depuis quelques années ? Moi, j'en fais quelques-uns.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a une nostalgie. Les gens ont envie de revoir les gens, leurs idoles des années 80, 90. Voilà. C'est aberrant. C'est pas mon truc, mais je comprends très bien que ça fonctionne. Et puis moi j'y vais, ça se passe bien, je fais des selfies, je fais du quiz, voilà.

  • Speaker #0

    Et puis tu...

  • Speaker #1

    Et on a été les premiers à présenter des mangas aussi. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Entre Récra et Club Dorothée, on était les premiers quoi.

  • Speaker #0

    C'est les dessins animés qu'on perçait de notre enfance.

  • Speaker #1

    T'as quel âge toi ? Moi j'ai 45,

  • Speaker #0

    j'ai 46.

  • Speaker #1

    T'es en plein dedans, t'avais 10 ans à l'époque. Ouais,

  • Speaker #0

    moi je suis né en plein dedans et j'essaye. Par moment de remontrer des dessins animés à mes enfants, ils approchent pas trop. C'est pour pas les porter,

  • Speaker #1

    c'est du autre époque. Si ils ont 6 ans, peut-être que ça leur parle pas. C'est chacun à son époque. De toute façon quand je fais des combats sur manga, c'est voilà. Le noyau dur c'est ton âge. T'as 40 et 50.

  • Speaker #0

    Bon tu continues à faire des choses.

  • Speaker #1

    J'aime bien faire des choses.

  • Speaker #0

    Tu fais sur 20 minutes TV ? 20 minutes TV,

  • Speaker #1

    j'ai fait Gulli, il y a d'autres projets, mais comme c'est pas signé, je préfère pas en parler.

  • Speaker #0

    Tu as fait Merci Dorothée ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je t'en remercie pas, parce que moi j'ai pas vu. Oui, j'ai vu plusieurs fois.

  • Speaker #1

    C'était bien.

  • Speaker #0

    Très émouvant. Ça faisait plaisir.

  • Speaker #1

    Ça a bien marché,

  • Speaker #0

    d'ailleurs. Moi, je me suis pris une claque nostalgique.

  • Speaker #1

    T'étais sur le plateau ?

  • Speaker #0

    Non, parce que quand je l'ai appris, c'était le jour J ou deux jours avant.

  • Speaker #1

    Ah, trop tard. Plus tard, voilà.

  • Speaker #0

    J'espère qu'un jour,

  • Speaker #1

    si... Mais c'était... Ouais, on a pris du plaisir à le faire et ça se voyait à l'antenne, je crois. On était nature, comme on était à l'époque.

  • Speaker #0

    Moi, ça m'a fait...

  • Speaker #1

    Moi aussi, j'avais pas vu depuis longtemps.

  • Speaker #0

    Et puis, de voir les autres, quoi. Mais bon, c'était très nostalgique et je me suis dit, purée, je suis égoutté de pas être là.

  • Speaker #1

    Tu l'as vu à la télé, c'est-à-dire ? Ah oui,

  • Speaker #0

    je l'ai vu à la télé. Oui, oui, j'y étais. Mais moi, le rêve, comme beaucoup de personnes, c'est de rencontrer tout ce qu'on a eu dans notre enfance. Moi, je te rencontre,

  • Speaker #1

    je ne peux pas rencontrer Dorothée.

  • Speaker #0

    Je vais te raconter une anecdote. Voilà pourquoi je suis là. Je suis dans une démarche, pas de quête, mais je ne sais pas comment il s'appelle, de rencontrer tous ceux qui m'ont fait plaisir quand j'étais jeune.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est important.

  • Speaker #0

    C'est très important. Et j'ai deux... Quand je suis allé en 2010 à IMF1, je n'ai vu rien. Et j'ai regretté de ne pas... Je l'ai vu, j'étais tellement impressionné. Je lui ai dit bonjour. Après, j'ai dit à mon frère, pourquoi je ne suis pas le meilleur ? Pourquoi je n'ai pas discuté ?

  • Speaker #1

    Surtout que Ariane, elle était assez communicative.

  • Speaker #0

    À l'époque, je n'étais pas comme maintenant. Je suis un peu plus... Ça ne se voit pas.

  • Speaker #1

    Je suis très timide à la base.

  • Speaker #0

    À l'époque, on a ça. Et puis, c'est pareil. Cormier, j'ai échangé avec lui sur Facebook parce que je voulais faire un vide avec lui. Ça ne s'est jamais fait. Donc,

  • Speaker #1

    j'ai beaucoup de regrets.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, maintenant, vas-y.

  • Speaker #1

    C'est pareil.

  • Speaker #0

    mais maintenant je fais tout ce que j'ai envie de faire il vaut mieux, c'était bien avec bienveillance et avec persévérance et bon,

  • Speaker #1

    tu regardais pas trop les dessins animés à l'époque j'étais déjà trop vieux pour les dessins animés d'ailleurs qui se parlait toi quand t'étais petit comme dessin animé ? non, je regardais pas les dessins animés je regardais Zorro Thierry Lafronde c'est du noir et blanc On parle du noir et blanc.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est tout ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu sais, moi, mes parents avaient la télé, moi, on ne l'était pas accro. D'accord. J'étais là, bon.

  • Speaker #0

    On est tout de suite combés accro à cause de vous.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est l'entrée de poche.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais revivre un moment précis, je sais que c'est une question, un bateau, mais un petit moment, un parmi tant d'autres.

  • Speaker #1

    Un moment télévisuel ? Déjà, ma première télé, Chorus. J'étais très impressionné, je pense pas bien ça. La première du Club Dorothée aussi. Toutes les premières. Et la première fois que j'ai présenté le papier 45. Toutes les premières de mes émissions, j'ai voulu la revivre, parce qu'il y avait une tension, j'avais un trac fou. Bye.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ouais. Ouais. Bah oui.

  • Speaker #0

    Petit track.

  • Speaker #1

    Bah dès que tu commences une émission, oui. Sauf qu'à l'époque, moi j'ai jamais fait ça. Mon récré à deux, mon premier récré à deux, moi j'ai jamais pris la parole. J'étais avec Antoine, Jacqueline Joubert et sa mère m'a engagé parce qu'elle m'a mis vu à Corée, ça m'a trouvé drôle, mais là, je lui avais prôné la parole si tu veux. D'accord. Là, c'était une autre histoire. En direct en plus. Oui, oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    T'as toujours fait beaucoup d'émissions en direct.

  • Speaker #1

    J'ai fait du direct, j'ai fait de l'enregistrement de tout ça. Un, deux, c'était du direct et de l'enregistré. La flamme de l'hôpital, il y avait un meilleur. C'est six heures de direct les mercredis. C'est les papiers pour les croissants qui étaient enregistrés, les flammes de l'hôpital Semagne qui étaient enregistrées. En plus, j'avais le Jackie Show qui était également enregistré. Le Jackie Show,

  • Speaker #0

    c'est un très bon souvenir.

  • Speaker #1

    Oui, j'espère.

  • Speaker #0

    Oui, non, mais si, si. Et quand je suis venu dans ton émission, je disais à tout le monde que je vais faire un Jackie Show. qu'a tué mes rêves d'avis d'enfant ? Moi je fais mon Jacky Show, c'est pas vous avez vu d'avant, pour moi c'était le Jacky Show.

  • Speaker #1

    Oui c'était différent.

  • Speaker #0

    Oui c'était différent, mais c'était juste pour me remettre... Oui oui,

  • Speaker #1

    je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Mon cher Jacky, je suis très très heureux que tu sois là. Et si t'avais un conseil à me donner ? T'es bon. Présenter ta présentation, par exemple, est-ce que tu le fais bien ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu... Surtout fais ce que t'as envie de faire et sois naturel. C'est pas la peine de surjouer parce que ça se fait tout de suite.

  • Speaker #0

    Bon, ça va, je le surjoue pas trop.

  • Speaker #1

    Non, c'est naturel. Je m'en tue comme ça.

  • Speaker #0

    Je me rappelle d'une phrase que tu m'avais lue à la dernière émission. Toi, t'es un faux loser. Parce que j'avais une espèce de... J'ai fait beaucoup de projets quand j'avais marché. Et donc tu me dis...

  • Speaker #1

    C'est normal dans ce domaine. Mais moi,

  • Speaker #0

    j'ai toujours continué. Et tu m'avais eu, toi ? Ça ne m'avait plus, d'ailleurs. Tu es un faux miseur. Oui,

  • Speaker #1

    faites-le, toi. J'espère un vrai winner.

  • Speaker #0

    Un vrai winner. En tout cas, avec ce podcast, oui, je commence à sortir. De temps en temps, on enregistre dans des studios. Et de temps en temps, je fais des petits interviews comme ça.

  • Speaker #1

    C'est sympa, ici.

  • Speaker #0

    C'est très sympa. On va parler un peu de la période IDF1, parce que moi, je suis un peu concerné. Qu'est-ce que tu as comme bon souvenir de ces passagers ? Toutes ces émissions que tu as faites, parce que tu en as fait plein, notamment où vous avez du talent. Tu as reçu énormément de gens.

  • Speaker #1

    Oui, c'était bien. Oui, j'ai fait plein d'émissions. J'aimais bien cette chaîne. Je ne sais pas si tu as dit ça, mais AT&T, Île-de-France.

  • Speaker #0

    Moi, j'aimais bien aussi.

  • Speaker #1

    Oui, en plus, on était en famille. C'est Jean-Luc Azoulay que je connais depuis 45 ans quand même. C'était le... Il a fondé la chaîne. Jusqu'à dire, il est fondateur de cette chaîne. Merci. J'ai adoré, j'ai adoré le Chichibia, le GLPP, le talent. Je faisais aussi la Kine de France, c'était marrant. La première émission, je faisais, je recevais des gens, je passais une journée avec les invités. On démarrait petit déj, je faisais ça, ça, ça. Non, non, j'ai adoré.

  • Speaker #0

    C'était une bonne peur, dommage que ce soit. C'est comme ça, c'est la télé.

  • Speaker #1

    Il perdait beaucoup d'argent, Jean-Luc. Il n'y avait pas d'actionnaire, il arrêtait. Voilà, c'est comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est comme ça. Après, maintenant, avec les nouveaux outils, tu peux faire des émissions sur YouTube. Tu peux faire des... Tu n'as pas pensé à te faire des... Oui, oui, oui. À créer ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. J'y pense. Même des gens qui m'ont proposé de faire des émissions, oui. Maintenant, tu peux faire des trucs avec plus de légèreté au niveau matériel. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Je fais souvent une question à mes invités avant de terminer l'interview. Jackie, c'est une question souvent de monde. Tu réponds oui ou non, mais de toute façon, tu ne dis jamais oui, ou peut-être. Donc, tu vas me dire oui ou non, Jackie. acceptes-tu d'être mon ami ?

  • Speaker #1

    Sur Facebook ? Parce que j'ai pas Facebook, non. Sur Facebook, non. Mais dans la vie, oui.

  • Speaker #0

    C'est vrai que t'es pas sur les réseaux sociaux. Du coup ? Non.

  • Speaker #1

    C'est pas que ça m'intéresse pas, mais j'ai pas envie d'y être. Voilà. Ils vont cachés.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as un petit mot à dire avant ?

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai bien parlé. Tu m'as posé des questions, donc j'ai répondu.

  • Speaker #0

    Donc t'es mon ami.

  • Speaker #1

    Voilà, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Les amis, je vous souhaite une bonne journée.

  • Speaker #0

    Et Jackie, merci d'être venu dans mon émission.

  • Speaker #1

    Je t'en prie, à bientôt.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, à bientôt. Et en attendant, n'oubliez pas de vous abonner, c'est très important, à mon podcast. Jackie, tu vas t'abonner à mon podcast.

  • Speaker #1

    Je suis obligé, non ?

  • Speaker #0

    Oui, tu n'as pas le choix.

  • Speaker #1

    C'est payant ?

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    c'est gratuit. D'accord.

  • Speaker #0

    Merci à tous.

  • Speaker #1

    Ciao.

Description

« Aujourd’hui, on appuie sur pause, on rembobine la VHS, et on replonge dans l’enfance !
Pour ce nouvel épisode de Saupi&Friendz, j’ai le bonheur d’accueillir Jacky, figure culte du petit écran qu’on a tous croisée le mercredi matin entre deux bols de Chocapic.

Avec sa gouaille inimitable, Jacky se raconte : ses débuts improbables à la télé avec Antoine de Caunes, la folie du Club Dorothée, la musique, la production, sa passion pour les vinyles et son humour ravageur.

On parle rock, manga, conventions, nostalgie des 80s/90s… et il nous donne son secret de longévité : rester sincère et ne jamais se prendre au sérieux.

Un grand merci à Jacky d’être notre ami le temps d’une conversation pleine de souvenirs et de rires !

▶️ Écoutez l’épisode sur toutes vos plateformes préférées.

#Saupi&Friendz #NostalgieCréative #PodcastInterview


Réalisation du podcast par l'Agence Sans Limites

Présenté par Saupi

Producteurs : Franck Philoxène

Chargée de production : Franck Philoxène et Sabrina El Fahim

Visuels et communication : Cédric Cossi et Sabrina El Fahim

Générique : Franck Philoxène


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et à tous. Je recommence.

  • Speaker #1

    Salut à tous et à tous. Je n'ai jamais fait ça, dis-donc.

  • Speaker #0

    Je sens que ça va être drôle.

  • Speaker #1

    Je vais le faire. Salut à tous et à tous. Je serais bien gardé. Oui,

  • Speaker #0

    moi j'aime bien. Salut à tous et à toutes.

  • Speaker #1

    Voilà, moi j'aime bien.

  • Speaker #0

    Et bienvenue dans Spine & Fenge, le podcast où on appuie sur pause, on rembobine la cassette et on replonge dans nos souvenirs les plus gluques et les plus doux. Aujourd'hui, ce n'est pas juste un invité que je reçois, c'est un morceau de notre enfance. Un homme qui faisait partie du décor de nos mercredis matins entre deux bols de Chocafic ou d'autres choses,

  • Speaker #1

    on peut...

  • Speaker #0

    On est d'accord. Il a traversé la télé, la musique, le denté, ça ne rajeunit pas. Bref, aujourd'hui, j'ai le plaisir, l'honneur et un petit pincement au cœur aussi, il faut dire, d'accueillir Monsieur

  • Speaker #1

    Jacques. Bonjour. Bonjour. Je vais le faire comme toi, je crois que je vais le garder. Bonjour à tous et à toutes.

  • Speaker #0

    Tu as regardé un truc de mon...

  • Speaker #1

    J'adore, c'est super bien.

  • Speaker #0

    Merci. C'est même pas fait exprès, c'est ça pour le coup ?

  • Speaker #1

    C'est bien, c'est que tu l'as pas fait exprès.

  • Speaker #0

    On va revenir un petit peu sur ton parcours.

  • Speaker #1

    Ah bon ? C'est étonnant.

  • Speaker #0

    T'as fait 10, 20, 47 ans de télé.

  • Speaker #1

    Non, j'ai démarré la télé... En 18. Ouais, un peu, ouais. 78, 79. Avec Antoine. En fait, j'ai vraiment démarré la télé en 80 quand même. Je connais bien l'histoire. Tu connais bien l'histoire.

  • Speaker #0

    T'as fait pas à l'envers.

  • Speaker #1

    Ouais. Non, je préfère à l'endroit de toute façon.

  • Speaker #0

    Mais il faut quand même publier, t'es journaliste quand même.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait plein de choses. Mais j'ai toujours été attaché de presse, moi, avant de faire la télé. On n'en voit pas.

  • Speaker #0

    Tu en as parlé beaucoup. Normalement, tu es sur le fond de Gainsbourg, on va dire.

  • Speaker #1

    Oui, d'autres aussi. C'est important.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu aurais pu faire autre chose ?

  • Speaker #1

    Non, mais moi, je ne voulais pas faire animateur. Oui, j'aurais pu faire autre chose. Moi, j'étais attaché de presse. J'étais dans une maison de disques. Je voulais y rester, attaché de presse, après être directeur de la promo. Oui, je voulais faire une carrière dans une maison de disques. J'aurais peut-être terminé directeur de la promo, directeur de la production. Mais malheureusement ou heureusement, j'ai rencontré Antoine Lecone. À l'époque, il présentait Chorus et j'étais donc attaché de presse. Donc, je lui proposais mes artistes, comme tout le monde attaché de presse qui se respecte. Et lui, il démarrait la télé. On est devenus potes et il m'a dit, viens, écoute, viens avec moi. Viens présenter avec moi. À l'époque, tout le monde s'en foutait. Tu fais attaché de presse, tu fais la télé et tout. Donc, j'ai démarré grâce à lui, pour la cause. Et il m'a dit, tiens, moi, en plus, je le rassurais, parce qu'il démarrait la télé. Donc, on a trouvé un truc qui plaisait, on ne s'en rendait pas compte tout de suite, on s'en rendait compte assez vite, puisqu'on avait plein de courriers à l'époque, puisqu'il n'y avait pas Internet. J'étais le mec qui ne servait à rien, j'étais à côté de lui, je faisais des grimaces pendant qu'il parlait, je lui mettais les doigts dans l'oreille, le mec qui ne servait à rien. Il était là et il faisait rêvant, pendant qu'il parlait de Bruce Huxley, de Velvet Underground, de Blondie, enfin voilà. Oui, mais c'était naturel. Moi, je n'ai jamais oublié de faire un animateur. Oui,

  • Speaker #0

    peut-être un peu. D'ailleurs,

  • Speaker #1

    là, en 2005, de toutes les animations que j'ai présentées, je n'ai jamais déposé un projet. D'accord. Les gens qui sont venus vers moi. C'est vrai. Mais moi, au départ, je le faisais... C'était une parenthèse pour eux. D'ailleurs, je le faisais le samedi matin. Moi, j'étais salarié, donc je bossais du lundi au vendredi chez Philips. Il m'a dit, comme c'est le samedi matin, viens avec moi sur le toit de l'Empire.

  • Speaker #0

    ça démarre et comme ça est ton secret d'alors de longévité est ce que tu peux me dire pour le pardon pour le secret de longévité ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas. Franchement, je pense que c'est... Il faut avoir de l'énergie pour faire ça, il faut y croire. Il n'y a pas de remède, il faut être l'enduré.

  • Speaker #0

    Donc, pendant la retraite ?

  • Speaker #1

    Je vais prendre 77 ans, donc je ne ferai pas... Je me regarde devant la glace tous les jours et le jour où je pourrais... Tu aurais pu me voir. Je ne ferais pas... Je ferais une image, peut-être que je produirais des choses.

  • Speaker #0

    La production, ça m'intéresse.

  • Speaker #1

    J'en ai fait, j'ai fait la production de Théâtre Vivant avec Armel. Oui, je connais. Oui,

  • Speaker #0

    tu as Caméra Café, c'est ça ? Pardon ? Elle a fait Caméra Café,

  • Speaker #1

    c'est ça ? Oui, puis avec Manu Joucla et Eric Massot, qui sont des ex des Nous C'est Nous.

  • Speaker #0

    Nous C'est Nous, oui, exact.

  • Speaker #1

    J'ai produit leur spectacle.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    Mais ça, on ne sait pas, ça. Alors, moi,

  • Speaker #1

    je ne sais pas. Je ne sais pas. J'ai produit même des émissions de télé, parce qu'à la fin du Club Dorothée, j'ai monté une boîte de prod, qui s'appelait Une Grosse Boîte Américaine, qui était une toute petite boîte française. Oui. J'ai donc produit Hormel et j'ai produit aussi des émissions de télé avec Julie Andrilleux. C'est la première émission de

  • Speaker #0

    Cuisine.

  • Speaker #1

    Ça s'appelait « Juni » autour du monde, c'était sur Cuisine TV à l'époque.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu retiens un peu de cette époque au niveau de la télé ?

  • Speaker #1

    De l'époque, parce que j'en ai fait beaucoup. De l'époque,

  • Speaker #0

    on va dire, la toute première télé que tu avais. Encore une fois, qu'est-ce que tu retiens de cette époque ?

  • Speaker #1

    Plein de choses.

  • Speaker #0

    Parce que c'était différent. Forcément, c'est différent, mais...

  • Speaker #1

    Différent de quoi ? De maintenant. Ah bah oui. C'était en 80, mais en 2025, oui, c'est différent.

  • Speaker #0

    Il y a eu beaucoup de changements.

  • Speaker #1

    Oui. Bien sûr, moi je ne dirais pas que c'était mieux avant, c'était autre chose avant.

  • Speaker #0

    C'était différent.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Et toi, on peut dire quand même que tu as su t'adapter.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'arrive toujours à m'adapter moi. C'est-à-dire que je suis assez sincère dans mes choix. C'est-à-dire que soit je fais un truc parce que ça me plaît, on m'a déjà proposé des choses, j'ai dit non parce que je ne le sentais pas. D'accord. Voilà.

  • Speaker #0

    Tu peux nous dire.

  • Speaker #1

    Non. Non.

  • Speaker #0

    Quand tu as touché à la musique, tu as fait de la radio.

  • Speaker #1

    J'ai fait radio, musique, presse. Voilà, j'ai fait tout.

  • Speaker #0

    Tu es un peu considéré comme un touche-à-tout. On m'explique. Tu es un passionné quand même.

  • Speaker #1

    Oui, parce que oui, je suis un passionné de musique, qui a un peu sonné de télé. quand je fais un truc, D'accord. Sinon je ne le fais pas, c'est simple. Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui. C'est ni oui, c'est oui ou non.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais je trouve que c'est beaucoup plus rapide, non ?

  • Speaker #0

    Il n'y a pas de peut-être, il n'y a pas je ne sais pas…

  • Speaker #1

    Tu ne perds pas de temps, tu ne vas pas perdre de temps aux autres, voilà.

  • Speaker #0

    Et puis nous, moi j'ai de très bons souvenirs avec toi, parce que moi aussi, tu m'as invité six fois. Oui,

  • Speaker #1

    sur le DLPA.

  • Speaker #0

    Je me suis invité six fois.

  • Speaker #1

    Au JLPP et au JJDA.

  • Speaker #0

    Et vous avez du talent aussi.

  • Speaker #1

    Ah, ce n'est pas ça que vous avez du talent ? Deux fois. 2010. Tu faisais quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai fait de la chanson.

  • Speaker #1

    Ah ouais. Ah ça je me souviens plus que vous êtes heureux, mais je me souviens de toi.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai le PPA, j'ai l'IDA, mais j'étais venu en 2010, j'avais chanté une chanson, et tu t'imagines que je suis venu quand même six fois avant ton émission.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    Ça m'a permis, je te remercie d'ailleurs, ça m'a permis de m'ouvrir à un nouveau horizon. Moi je faisais de la chanson, et ça m'a donné envie de faire...

  • Speaker #1

    Tu en fais encore ?

  • Speaker #0

    J'en fais beaucoup moins, parce que j'ai une vie de famille qui me prend beaucoup de temps, donc voilà, c'est mon podcast qui pour l'instant me...

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Peut-être que j'en ferai d'autres. Et que j'aimerais dans ton émission.

  • Speaker #1

    Ah, bien sûr. Est-ce que t'es nostalgique,

  • Speaker #0

    tiens, d'ailleurs ?

  • Speaker #1

    Je suis mélancolique et nostalgique.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire, est-ce que ça te fait de la peine ?

  • Speaker #1

    Non, pas de la peine, mais je suis mélancolique.

  • Speaker #0

    Ça t'arrive de regarder ce que tu faisais avant ? Non. Jamais ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai sorti un DVD, Platine 45, il y a deux ans. Donc là, j'allais dire, j'étais obligé. Non, mais j'ai regardé parce que je voulais faire une sélection. D'accord. De toute façon, moi, je ne regarde pas même ce que je fais maintenant. Donc, je ne peux pas regarder ce que je fais maintenant.

  • Speaker #0

    Oui, c'est comme... Tu ne vois pas que tu feras plus tard non plus ?

  • Speaker #1

    Non, non, je le fais. Voilà, quoi. Je peux regarder après l'émission tout de suite, savoir s'il y a un truc qui déconne, mais je ne me regarde pas à la télé. Je ne suis pas non plus... Oui.

  • Speaker #0

    Pas le mieux, non ?

  • Speaker #1

    Je pense, pas moins le dur, mais je pense... Ça,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Au début, tu te prends la tête parce que les gens te reconnaissent. C'était il y a 40 ans, 45 ans maintenant.

  • Speaker #0

    Les gens ne te reconnaissent plus ?

  • Speaker #1

    Si, mais je me reconnais plus qu'avant. Alors, je fais des émissions sur des chaînes moins importantes. C'est tous les jours. On parle du Club Européen, de Platine, des Enfants du Rock. C'est sympa. Ça, en même temps, ça... C'est vrai, on m'en connaît. Non, mais c'est vrai. Les gens m'en connaissent plus que quand je faisais des émissions sur des chaînes importantes. Mais ils me parlent de ces émissions. Bien sûr.

  • Speaker #0

    En même temps, on a grandi avec toi.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on me dit.

  • Speaker #0

    Tu as gardé des objets d'époque.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as un collectionneur ? Oui, vinyle. C'est vrai ?

  • Speaker #0

    Depuis longtemps ?

  • Speaker #1

    Oui, j'achète des vignes depuis que j'ai 15 ans, j'en ai 77, donc j'ai une belle collection.

  • Speaker #0

    Donc, ma maison est remplie de vignes.

  • Speaker #1

    Ma maison est remplie de vignes. Maison ? Ton château ? Non, je n'ai pas un château. Je suis en maison. Je n'ai pas une maison, je suis en château.

  • Speaker #0

    Vous vous connectez ou ça t'arrive quand même de te poser et d'écouter un peu ?

  • Speaker #1

    C'est pas de temps en temps. J'écoute les vinyles, j'écoute même les CD.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un artiste ou deux que tu écoutes régulièrement ou des chansons qui te font replonger justement ?

  • Speaker #1

    J'ai fait des groupes que j'achetais à l'époque, des groupes actuels. Moi, je suis très rock. J'ai présenté des émissions de rock. Oui, bien sûr. Mon groupe préféré d'adolescence, c'est les Mutants, que j'ai vus d'ailleurs sur scène. Que t'as vus ? Oui. à Londres et à Paris, à l'Olympia. C'est la première partie de Silverton.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux me chanter ?

  • Speaker #1

    Non, non. Tu ne peux pas dénaturer les Beatles ? Non, non.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a une chanson particulière qui te... Non,

  • Speaker #1

    tout. Les Beatles, ce n'est pas une chanson. Non, non, c'est les albums, quoi. Ah,

  • Speaker #0

    carrément, tu n'as plus d'album. Tu n'as pas un artiste où tu n'écoutes plus une chanson qu'autre ?

  • Speaker #1

    Ah non, non, moi, c'est l'ensemble. Quand j'aime un artiste, j'aime ce qu'il fait. Je n'ai pas de préférence.

  • Speaker #0

    Je t'ai vu passer des générations d'artistes, des gamins, des fans. Est ce qu'il y a un moment où tu t'es dit là ? Là, ce que je vis, c'est quelque chose d'énorme, parce que tout le monde que tu as rencontré...

  • Speaker #1

    Mais je m'en vais pas compte à l'époque, c'était mon boulot, j'étais payé pour ça. Quand je suis allé à la chaise-prise, j'ai vu Bob Marley, Gainsbourg, Bachung, Jens Israël... Pour moi, j'étais payé pour ça, pour organiser l'interview. Et quand je faisais à 45 des Enfants du Rock, j'ai vu des groupes du rock très connus, pareil. Voilà, c'était mon travail, quoi. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc tu t'es jamais dit « waouh » .

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Ce que je fais, c'est...

  • Speaker #1

    non. J'aimais bien ce que je faisais, croiser Gainsbourg tous les deux jours, enfin pas croiser d'ailleurs, voir les New York Dolls que j'adorais, les Ramones, Elton John dont je me suis occupé, Poutine 45 que j'ai présenté 4 jours et demi, Isabelle Huppert, Gérard Lanvin, tous les grands groupes, Blondine, Baby Harry, Madonna qui est venue, oui. Mais bon, j'étais dans le mood, quoi.

  • Speaker #0

    Tu parles anglais,

  • Speaker #1

    en fait. Oui, j'ai fait anglais, deuxième langue. Deuxième langue. Allemand.

  • Speaker #0

    Allemand ?

  • Speaker #1

    Bon,

  • Speaker #0

    on va éviter de faire l'interview en allemand, parce que moi, ça ne m'arrangerait pas.

  • Speaker #1

    Parce que tu ne parles pas.

  • Speaker #0

    Non, c'est anglais,

  • Speaker #1

    pas anglais. On va éviter non plus. On va faire français.

  • Speaker #0

    Si tu as toute première claque pop culture, toi, qu'est-ce que ce serait ? Un film, un disque, un héros télé, c'est ta première claque pop culture ?

  • Speaker #1

    Premier album des Beatles, j'avais 15 ans.

  • Speaker #0

    15 ans. Donc on était en...

  • Speaker #1

    62.

  • Speaker #0

    C'est vrai ? Première claque ? Ah oui. Et qu'est-ce que tu t'es dit quand t'as écouté ça ?

  • Speaker #1

    J'ai adoré, quoi. Bon, je suis assez fidèle, j'ai tous leurs albums.

  • Speaker #0

    Tu t'es pas dit « je veux devenir un Beatles » ? Non.

  • Speaker #1

    Mais je suis jamais dit « je veux faire musicien » . Non, non. Pas musicien,

  • Speaker #0

    mais t'as quand même fait de la chanson.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai fait des t-shirts, j'ai fait un duo avec Lio qui s'appelait Tété Où, j'ai fait des albums, des singles solo avec AB Production, j'ai fait des duos avec Dorothée sur scène, oui, oui. Ça m'amusait, c'était bien.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'en plus, tu as toujours été présent quand il y avait les grands concerts. Avec Dorothée, t'as fait l'Olympia ?

  • Speaker #1

    J'ai tout fait avec elle. J'étais à côté, c'était comme ça, Dorothée, mais quand j'étais à côté, on me voyait. J'ai fait le Zénith, j'ai fait Bercy, j'ai fait l'Olympia, avec elle, j'ai fait tous les Zéniths de France. J'adore aller tourner sur scène.

  • Speaker #0

    Je vous ai vus quand j'étais petit, moi. A Bercy.

  • Speaker #1

    Vous avez vu où, à Bercy ?

  • Speaker #0

    Bercy, en 92.

  • Speaker #1

    J'avais plein de personnages. J'étais Jackie Schloren. Jackie Schloren. Je suis directeur du théâtre, Ça dépend de la ville où on était. Jackie Chorin. J'aime bien.

  • Speaker #0

    Je garde. Jackie Chorin.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'était mon nom de scène. C'est Jean-Luc Azoulay, le producteur, qui a trouvé ça. Je pense qu'ils m'ont rien. Les mots grillaient quand j'arrivais sur scène. Je me présentais au début en disant, vous êtes qui ? Je disais, je suis monsieur Chlorend. Jackie Chlorend. Hurlement de rire dans la salle. On m'a gardé, du coup.

  • Speaker #0

    T'aimes bien déconner.

  • Speaker #1

    Je suis un gros déconneur. T'aimes bien vanner un petit peu. Je vanne beaucoup, même. J'adore. J'aime bien me vanner moi-même aussi. Je fais de l'autodérision. Ça me permet de vanner les autres.

  • Speaker #0

    De toute façon, il vaut mieux. La dernière fois que tu m'as reçu, tu m'avais bien vanné. Ça m'avait bien fait.

  • Speaker #1

    C'est ma marque de fabrique. Je teste les gens. Je suis taquin. Je ne suis pas méchant. Je teste les gens. La meilleure team rep au monde.

  • Speaker #0

    Je me souviens d'une rencontre avec une fan complètement folle,

  • Speaker #1

    complètement touchante. Non, mais les gens qui me reconnaissent sont plutôt sympas, parce que la France Clé s'est aversée ma jeunesse. Donc, ils sont contents de me revoir. C'est des flashs dans leur tête. Donc, voilà, c'est toujours bien passé. J'ai un milieu d'agression. Ils sont contents de nous voir. Je dis nous voir. C'est vrai que depuis le début... J'ai l'image un peu de déconneur, de grand-père. C'est ça. Maintenant,

  • Speaker #0

    de grand-père.

  • Speaker #1

    De grand-père également, que je sais. Et de père, d'abord. Oui, d'abord. Pour être grand-père, il faut être père.

  • Speaker #0

    Moi, je suis que père pour l'instant.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça ne va pas tarder. Oui, mais ils ont... Ils ont quel âge ?

  • Speaker #0

    Ils ont 7 ans. Mais ils ont 6 ans.

  • Speaker #1

    Non, mais pas le temps, alors.

  • Speaker #0

    Je suis le temps.

  • Speaker #1

    Je suis le papy, moi. Hein ? Je suis le papy. Oui, oui. Et quand on l'aide, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Papy Jackie.

  • Speaker #1

    Absolument. Rabi Jackie aussi. Il fait une émission qui s'appelle le Rabi Jackie Show.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Tu l'avais après le

  • Speaker #1

    7 ans aussi. Oui, oui.

  • Speaker #0

    Ça aussi, ça a bien marché.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui. à voir où c'est drôle.

  • Speaker #0

    Et t'as pas eu, est-ce qu'il y a-t-il un petit moment un petit peu honteux que t'as eu ? On dirait qu'on a eu un petit moment de gêne que t'as déjà eu quand t'es noir ?

  • Speaker #1

    De gêne ? Non, jamais. Je suis moi tout ce que je vis.

  • Speaker #0

    Un petit bug ? Est-ce que c'est déjà arrivé ?

  • Speaker #1

    Non, franchement non. Non, non, un bug ? Non, non. Un bug ? Non, on a toujours bien rigolé que ce soit une exhibition que j'ai faite, ce soit le Club de Rotter, avec R1-2, Platine 45, les Enfants du Roi avec Antoine, le Decaune, non, non.

  • Speaker #0

    Tu t'es jamais pris au sérieux ?

  • Speaker #1

    Sérieux ? je fais les choses sérieusement mais je ne me prends pas au sérieux tu ne te prends pas au sérieux c'est très dur ça à faire tu es comme ça c'est dans ma nature je suis on va parler un petit peu attends excuse-moi franchement bonjour à toi qu'est-ce

  • Speaker #0

    que tu penses un peu de tout ce qui se fait en ce moment les revivals les festivals geeks et tout machin tu es beaucoup invité

  • Speaker #1

    Oui, j'en fais pas mal. C'est surtout beaucoup de conventions manga.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu penses de ce mouvement qui a pris quand même un très bel essor depuis quelques années ? Moi, j'en fais quelques-uns.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a une nostalgie. Les gens ont envie de revoir les gens, leurs idoles des années 80, 90. Voilà. C'est aberrant. C'est pas mon truc, mais je comprends très bien que ça fonctionne. Et puis moi j'y vais, ça se passe bien, je fais des selfies, je fais du quiz, voilà.

  • Speaker #0

    Et puis tu...

  • Speaker #1

    Et on a été les premiers à présenter des mangas aussi. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    Entre Récra et Club Dorothée, on était les premiers quoi.

  • Speaker #0

    C'est les dessins animés qu'on perçait de notre enfance.

  • Speaker #1

    T'as quel âge toi ? Moi j'ai 45,

  • Speaker #0

    j'ai 46.

  • Speaker #1

    T'es en plein dedans, t'avais 10 ans à l'époque. Ouais,

  • Speaker #0

    moi je suis né en plein dedans et j'essaye. Par moment de remontrer des dessins animés à mes enfants, ils approchent pas trop. C'est pour pas les porter,

  • Speaker #1

    c'est du autre époque. Si ils ont 6 ans, peut-être que ça leur parle pas. C'est chacun à son époque. De toute façon quand je fais des combats sur manga, c'est voilà. Le noyau dur c'est ton âge. T'as 40 et 50.

  • Speaker #0

    Bon tu continues à faire des choses.

  • Speaker #1

    J'aime bien faire des choses.

  • Speaker #0

    Tu fais sur 20 minutes TV ? 20 minutes TV,

  • Speaker #1

    j'ai fait Gulli, il y a d'autres projets, mais comme c'est pas signé, je préfère pas en parler.

  • Speaker #0

    Tu as fait Merci Dorothée ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    je t'en remercie pas, parce que moi j'ai pas vu. Oui, j'ai vu plusieurs fois.

  • Speaker #1

    C'était bien.

  • Speaker #0

    Très émouvant. Ça faisait plaisir.

  • Speaker #1

    Ça a bien marché,

  • Speaker #0

    d'ailleurs. Moi, je me suis pris une claque nostalgique.

  • Speaker #1

    T'étais sur le plateau ?

  • Speaker #0

    Non, parce que quand je l'ai appris, c'était le jour J ou deux jours avant.

  • Speaker #1

    Ah, trop tard. Plus tard, voilà.

  • Speaker #0

    J'espère qu'un jour,

  • Speaker #1

    si... Mais c'était... Ouais, on a pris du plaisir à le faire et ça se voyait à l'antenne, je crois. On était nature, comme on était à l'époque.

  • Speaker #0

    Moi, ça m'a fait...

  • Speaker #1

    Moi aussi, j'avais pas vu depuis longtemps.

  • Speaker #0

    Et puis, de voir les autres, quoi. Mais bon, c'était très nostalgique et je me suis dit, purée, je suis égoutté de pas être là.

  • Speaker #1

    Tu l'as vu à la télé, c'est-à-dire ? Ah oui,

  • Speaker #0

    je l'ai vu à la télé. Oui, oui, j'y étais. Mais moi, le rêve, comme beaucoup de personnes, c'est de rencontrer tout ce qu'on a eu dans notre enfance. Moi, je te rencontre,

  • Speaker #1

    je ne peux pas rencontrer Dorothée.

  • Speaker #0

    Je vais te raconter une anecdote. Voilà pourquoi je suis là. Je suis dans une démarche, pas de quête, mais je ne sais pas comment il s'appelle, de rencontrer tous ceux qui m'ont fait plaisir quand j'étais jeune.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est important.

  • Speaker #0

    C'est très important. Et j'ai deux... Quand je suis allé en 2010 à IMF1, je n'ai vu rien. Et j'ai regretté de ne pas... Je l'ai vu, j'étais tellement impressionné. Je lui ai dit bonjour. Après, j'ai dit à mon frère, pourquoi je ne suis pas le meilleur ? Pourquoi je n'ai pas discuté ?

  • Speaker #1

    Surtout que Ariane, elle était assez communicative.

  • Speaker #0

    À l'époque, je n'étais pas comme maintenant. Je suis un peu plus... Ça ne se voit pas.

  • Speaker #1

    Je suis très timide à la base.

  • Speaker #0

    À l'époque, on a ça. Et puis, c'est pareil. Cormier, j'ai échangé avec lui sur Facebook parce que je voulais faire un vide avec lui. Ça ne s'est jamais fait. Donc,

  • Speaker #1

    j'ai beaucoup de regrets.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, maintenant, vas-y.

  • Speaker #1

    C'est pareil.

  • Speaker #0

    mais maintenant je fais tout ce que j'ai envie de faire il vaut mieux, c'était bien avec bienveillance et avec persévérance et bon,

  • Speaker #1

    tu regardais pas trop les dessins animés à l'époque j'étais déjà trop vieux pour les dessins animés d'ailleurs qui se parlait toi quand t'étais petit comme dessin animé ? non, je regardais pas les dessins animés je regardais Zorro Thierry Lafronde c'est du noir et blanc On parle du noir et blanc.

  • Speaker #0

    Voilà. C'est tout ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu sais, moi, mes parents avaient la télé, moi, on ne l'était pas accro. D'accord. J'étais là, bon.

  • Speaker #0

    On est tout de suite combés accro à cause de vous.

  • Speaker #1

    Oui, mais c'est l'entrée de poche.

  • Speaker #0

    Si tu pouvais revivre un moment précis, je sais que c'est une question, un bateau, mais un petit moment, un parmi tant d'autres.

  • Speaker #1

    Un moment télévisuel ? Déjà, ma première télé, Chorus. J'étais très impressionné, je pense pas bien ça. La première du Club Dorothée aussi. Toutes les premières. Et la première fois que j'ai présenté le papier 45. Toutes les premières de mes émissions, j'ai voulu la revivre, parce qu'il y avait une tension, j'avais un trac fou. Bye.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Ouais. Ouais. Bah oui.

  • Speaker #0

    Petit track.

  • Speaker #1

    Bah dès que tu commences une émission, oui. Sauf qu'à l'époque, moi j'ai jamais fait ça. Mon récré à deux, mon premier récré à deux, moi j'ai jamais pris la parole. J'étais avec Antoine, Jacqueline Joubert et sa mère m'a engagé parce qu'elle m'a mis vu à Corée, ça m'a trouvé drôle, mais là, je lui avais prôné la parole si tu veux. D'accord. Là, c'était une autre histoire. En direct en plus. Oui, oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    T'as toujours fait beaucoup d'émissions en direct.

  • Speaker #1

    J'ai fait du direct, j'ai fait de l'enregistrement de tout ça. Un, deux, c'était du direct et de l'enregistré. La flamme de l'hôpital, il y avait un meilleur. C'est six heures de direct les mercredis. C'est les papiers pour les croissants qui étaient enregistrés, les flammes de l'hôpital Semagne qui étaient enregistrées. En plus, j'avais le Jackie Show qui était également enregistré. Le Jackie Show,

  • Speaker #0

    c'est un très bon souvenir.

  • Speaker #1

    Oui, j'espère.

  • Speaker #0

    Oui, non, mais si, si. Et quand je suis venu dans ton émission, je disais à tout le monde que je vais faire un Jackie Show. qu'a tué mes rêves d'avis d'enfant ? Moi je fais mon Jacky Show, c'est pas vous avez vu d'avant, pour moi c'était le Jacky Show.

  • Speaker #1

    Oui c'était différent.

  • Speaker #0

    Oui c'était différent, mais c'était juste pour me remettre... Oui oui,

  • Speaker #1

    je vois ce que tu veux dire.

  • Speaker #0

    Mon cher Jacky, je suis très très heureux que tu sois là. Et si t'avais un conseil à me donner ? T'es bon. Présenter ta présentation, par exemple, est-ce que tu le fais bien ?

  • Speaker #1

    Est-ce que tu... Surtout fais ce que t'as envie de faire et sois naturel. C'est pas la peine de surjouer parce que ça se fait tout de suite.

  • Speaker #0

    Bon, ça va, je le surjoue pas trop.

  • Speaker #1

    Non, c'est naturel. Je m'en tue comme ça.

  • Speaker #0

    Je me rappelle d'une phrase que tu m'avais lue à la dernière émission. Toi, t'es un faux loser. Parce que j'avais une espèce de... J'ai fait beaucoup de projets quand j'avais marché. Et donc tu me dis...

  • Speaker #1

    C'est normal dans ce domaine. Mais moi,

  • Speaker #0

    j'ai toujours continué. Et tu m'avais eu, toi ? Ça ne m'avait plus, d'ailleurs. Tu es un faux miseur. Oui,

  • Speaker #1

    faites-le, toi. J'espère un vrai winner.

  • Speaker #0

    Un vrai winner. En tout cas, avec ce podcast, oui, je commence à sortir. De temps en temps, on enregistre dans des studios. Et de temps en temps, je fais des petits interviews comme ça.

  • Speaker #1

    C'est sympa, ici.

  • Speaker #0

    C'est très sympa. On va parler un peu de la période IDF1, parce que moi, je suis un peu concerné. Qu'est-ce que tu as comme bon souvenir de ces passagers ? Toutes ces émissions que tu as faites, parce que tu en as fait plein, notamment où vous avez du talent. Tu as reçu énormément de gens.

  • Speaker #1

    Oui, c'était bien. Oui, j'ai fait plein d'émissions. J'aimais bien cette chaîne. Je ne sais pas si tu as dit ça, mais AT&T, Île-de-France.

  • Speaker #0

    Moi, j'aimais bien aussi.

  • Speaker #1

    Oui, en plus, on était en famille. C'est Jean-Luc Azoulay que je connais depuis 45 ans quand même. C'était le... Il a fondé la chaîne. Jusqu'à dire, il est fondateur de cette chaîne. Merci. J'ai adoré, j'ai adoré le Chichibia, le GLPP, le talent. Je faisais aussi la Kine de France, c'était marrant. La première émission, je faisais, je recevais des gens, je passais une journée avec les invités. On démarrait petit déj, je faisais ça, ça, ça. Non, non, j'ai adoré.

  • Speaker #0

    C'était une bonne peur, dommage que ce soit. C'est comme ça, c'est la télé.

  • Speaker #1

    Il perdait beaucoup d'argent, Jean-Luc. Il n'y avait pas d'actionnaire, il arrêtait. Voilà, c'est comme ça. Oui,

  • Speaker #0

    c'est comme ça. Après, maintenant, avec les nouveaux outils, tu peux faire des émissions sur YouTube. Tu peux faire des... Tu n'as pas pensé à te faire des... Oui, oui, oui. À créer ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, oui. J'y pense. Même des gens qui m'ont proposé de faire des émissions, oui. Maintenant, tu peux faire des trucs avec plus de légèreté au niveau matériel. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Je fais souvent une question à mes invités avant de terminer l'interview. Jackie, c'est une question souvent de monde. Tu réponds oui ou non, mais de toute façon, tu ne dis jamais oui, ou peut-être. Donc, tu vas me dire oui ou non, Jackie. acceptes-tu d'être mon ami ?

  • Speaker #1

    Sur Facebook ? Parce que j'ai pas Facebook, non. Sur Facebook, non. Mais dans la vie, oui.

  • Speaker #0

    C'est vrai que t'es pas sur les réseaux sociaux. Du coup ? Non.

  • Speaker #1

    C'est pas que ça m'intéresse pas, mais j'ai pas envie d'y être. Voilà. Ils vont cachés.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as un petit mot à dire avant ?

  • Speaker #1

    Je crois que j'ai bien parlé. Tu m'as posé des questions, donc j'ai répondu.

  • Speaker #0

    Donc t'es mon ami.

  • Speaker #1

    Voilà, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Les amis, je vous souhaite une bonne journée.

  • Speaker #0

    Et Jackie, merci d'être venu dans mon émission.

  • Speaker #1

    Je t'en prie, à bientôt.

  • Speaker #0

    C'est un plaisir, à bientôt. Et en attendant, n'oubliez pas de vous abonner, c'est très important, à mon podcast. Jackie, tu vas t'abonner à mon podcast.

  • Speaker #1

    Je suis obligé, non ?

  • Speaker #0

    Oui, tu n'as pas le choix.

  • Speaker #1

    C'est payant ?

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    c'est gratuit. D'accord.

  • Speaker #0

    Merci à tous.

  • Speaker #1

    Ciao.

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