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L'histoire de la Seconde Guerre Mondiale : les conférences du CHRD

René Leynaud, au premier rang des combattants de la nuit

René Leynaud, au premier rang des combattants de la nuit

1h40 |23/10/2024|

197

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Description

Entré dès 1933 au Progrès de Lyon, René Leynaud fait partie – à l’instar d’Yves Farge, Georges Altman ou Marcel-Gabriel Rivière – de ces journalistes du grand quotidien lyonnais à s’être précocement engagés dans la Résistance.

Actif au sein du mouvement Combat dès l’automne 1941, il est chargé en juin 1942 d’en diriger le service de renseignement dans le Rhône ; responsable parallèlement de la coordination de la presse clandestine régionale, il crée à la fin 1943, avec André Bollier et Robert Cluzan, La Marseillaise du Sud-Est et fait partie des co-fondateurs du Comité national des journalistes clandestins.

Successeur désigné d’Alban Vistel à la tête des Mouvements unis de Résistance (MUR) dans la région « R 1 », il est arrêté par la Milice, place Bellecour, le 16 mai 1944 et fusillé le 13 juin suivant à Villeneuve (Ain). À la suite de ses obsèques, célébrées le 4 novembre 1944 à l’église Saint-Polycarpe en présence du général de Gaulle, de nombreux poètes et écrivains – à commencer par Albert Camus et Francis Ponge – lui rendent hommage... un hommage renouvelé en 1994, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, par le Goethe-Institut de Lyon.


Par Michel Kneubühler, chargé d’enseignement en politiques culturelles, auteurs de René Leynaud. Anthologie et notes biographiques.

Rencontre ponctuée de lectures par Damien Gouy, comédien associé au Théâtre des Marronniers.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Entré dès 1933 au Progrès de Lyon, René Leynaud fait partie – à l’instar d’Yves Farge, Georges Altman ou Marcel-Gabriel Rivière – de ces journalistes du grand quotidien lyonnais à s’être précocement engagés dans la Résistance.

Actif au sein du mouvement Combat dès l’automne 1941, il est chargé en juin 1942 d’en diriger le service de renseignement dans le Rhône ; responsable parallèlement de la coordination de la presse clandestine régionale, il crée à la fin 1943, avec André Bollier et Robert Cluzan, La Marseillaise du Sud-Est et fait partie des co-fondateurs du Comité national des journalistes clandestins.

Successeur désigné d’Alban Vistel à la tête des Mouvements unis de Résistance (MUR) dans la région « R 1 », il est arrêté par la Milice, place Bellecour, le 16 mai 1944 et fusillé le 13 juin suivant à Villeneuve (Ain). À la suite de ses obsèques, célébrées le 4 novembre 1944 à l’église Saint-Polycarpe en présence du général de Gaulle, de nombreux poètes et écrivains – à commencer par Albert Camus et Francis Ponge – lui rendent hommage... un hommage renouvelé en 1994, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, par le Goethe-Institut de Lyon.


Par Michel Kneubühler, chargé d’enseignement en politiques culturelles, auteurs de René Leynaud. Anthologie et notes biographiques.

Rencontre ponctuée de lectures par Damien Gouy, comédien associé au Théâtre des Marronniers.



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Entré dès 1933 au Progrès de Lyon, René Leynaud fait partie – à l’instar d’Yves Farge, Georges Altman ou Marcel-Gabriel Rivière – de ces journalistes du grand quotidien lyonnais à s’être précocement engagés dans la Résistance.

Actif au sein du mouvement Combat dès l’automne 1941, il est chargé en juin 1942 d’en diriger le service de renseignement dans le Rhône ; responsable parallèlement de la coordination de la presse clandestine régionale, il crée à la fin 1943, avec André Bollier et Robert Cluzan, La Marseillaise du Sud-Est et fait partie des co-fondateurs du Comité national des journalistes clandestins.

Successeur désigné d’Alban Vistel à la tête des Mouvements unis de Résistance (MUR) dans la région « R 1 », il est arrêté par la Milice, place Bellecour, le 16 mai 1944 et fusillé le 13 juin suivant à Villeneuve (Ain). À la suite de ses obsèques, célébrées le 4 novembre 1944 à l’église Saint-Polycarpe en présence du général de Gaulle, de nombreux poètes et écrivains – à commencer par Albert Camus et Francis Ponge – lui rendent hommage... un hommage renouvelé en 1994, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, par le Goethe-Institut de Lyon.


Par Michel Kneubühler, chargé d’enseignement en politiques culturelles, auteurs de René Leynaud. Anthologie et notes biographiques.

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Entré dès 1933 au Progrès de Lyon, René Leynaud fait partie – à l’instar d’Yves Farge, Georges Altman ou Marcel-Gabriel Rivière – de ces journalistes du grand quotidien lyonnais à s’être précocement engagés dans la Résistance.

Actif au sein du mouvement Combat dès l’automne 1941, il est chargé en juin 1942 d’en diriger le service de renseignement dans le Rhône ; responsable parallèlement de la coordination de la presse clandestine régionale, il crée à la fin 1943, avec André Bollier et Robert Cluzan, La Marseillaise du Sud-Est et fait partie des co-fondateurs du Comité national des journalistes clandestins.

Successeur désigné d’Alban Vistel à la tête des Mouvements unis de Résistance (MUR) dans la région « R 1 », il est arrêté par la Milice, place Bellecour, le 16 mai 1944 et fusillé le 13 juin suivant à Villeneuve (Ain). À la suite de ses obsèques, célébrées le 4 novembre 1944 à l’église Saint-Polycarpe en présence du général de Gaulle, de nombreux poètes et écrivains – à commencer par Albert Camus et Francis Ponge – lui rendent hommage... un hommage renouvelé en 1994, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, par le Goethe-Institut de Lyon.


Par Michel Kneubühler, chargé d’enseignement en politiques culturelles, auteurs de René Leynaud. Anthologie et notes biographiques.

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