Les lubrifiants sont largement utilisés par les Anglo-Saxons, beaucoup moins par les Européens. Très longtemps, les lubrifiants ont été cantonnés à un domaine médical ou pathologique, ont proposé des lubrifiants aux femmes qui avaient des difficultés, qui avaient des troubles de la lubrification, à celles qui étaient ménopausées ou qui avaient subi des interventions ayant entraîné une certaine sécheresse vaginale ou d'ailleurs à cause de certains médicaments.
Et on a donc longtemps cantonné l'usage du lubrifiant à ses pratiques, soit particulières comme la sodomie, par exemple, ou l'usage de sex toys ou simplement au domaine pathologique. En réalité, aujourd'hui, neuf Anglo-Saxons sur 10, en tout cas américaines, car c'est une étude de l'Université d'Indiana qui a montré cela, 9 sur 10 trouvent que le sexe est plus confortable, la pénétration est plus agréable, les sensations sont meilleures pour soi et pour le partenaire et enfin que l'orgasme est plus facile lorsque l'on utilise des lubrifiants.
D'ailleurs, trois personnes interrogées sur quatre disent avoir acheté un lubrifiant dans le mois écoulé et une personne sur deux l'a utilisé que ce soit en solo ou en duo. Il faut tout de même signaler que 6% l'utilisent aussi parce qu'elles disent avoir un problème de lubrification et 8% refusent de les utiliser, car considèrent que c'est quelque chose qui est réservé aux femmes âgées.
Sexo'Clock est un nouveau podcast dédié à la sexualité. Dans cette émission, Damien Mascret, sexologue, répond aux questions des auditrices et auditeurs, et aborde différents aspects de la sexualité avec expertise et bienveillance. Damien Mascret est un médecin et journaliste auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation médicale. Son dernier livre de sexologie « Le cycle du désir » vient de paraître aux éditions du Faubourg.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.