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Si Nous Semions

Hervé Clautour LELY

Hervé Clautour LELY

17min |02/05/2025|

3

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Hervé Clautour LELY

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17min |02/05/2025|

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Description

Hervé Clautour est le directeur commercial de LELY CHOLET CENTER, la philosophie du groupe LELY repose sur une conviction forte : l’avenir de l’agriculture passe par l’innovation, le bien-être animal et le respect de l’environnement. Parmi les solutions phares de LELY, Hervé Clautour met particulièrement en avant le LELY Vector (robot d’alimentation).

Podcast présenter par Julien Martineau

https://www.linkedin.com/showcase/si-nous-semions/

https://www.instagram.com/sinoussemions/

https://www.facebook.com/julienpromartineau/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'élimine solution automatisée pour l'élevage présente votre émission Sino-Sémio. Julien Martineau. Bonjour à toutes et à tous,

  • Speaker #1

    bienvenue dans la deuxième partie de l'émission, en partenariat avec l'entreprise L'Elimine. J'ai l'honneur de recevoir aujourd'hui M. Cloutour, Hervé, responsable de l'agence L'Elimine Center de Cholet.

  • Speaker #2

    Alors, presque, pas tout à fait. Moi, je suis simplement le responsable commercial de l'agence de Cholet. Mais enchanté d'être avec vous.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous pouvez nous présenter votre parcours ? Puis après, nous expliquer un petit peu l'histoire de l'entreprise.

  • Speaker #2

    Ok, bon, je suis fils d'éleveur en Vendée et j'ai toujours voulu rester travailler dans ce domaine-là. Donc j'ai fait des études d'ingénieur agronome dans la belle ville de Montpellier et spécialisé dans tout ce qui était nouvelles technologies dans l'agriculture. Donc naturellement, je me suis retrouvé en phase avec l'entreprise Lely, puisque c'est une entreprise qui est innovante. Et puis, moi, le domaine de l'élevage, ça m'a toujours intéressé, passionné. Donc, on va dire que ça s'est fait naturellement. J'ai fait mon stage de fin d'études dans cette entreprise au niveau national. Et puis, il y a cinq ans maintenant, je suis revenu, on va dire, sur la zone Pays de la Loire, dans l'agence de Cholet.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, l'agence de Cholet, c'est la première en France, c'est ça ? C'est la première qui a été mise au point, sous lequel le modèle économique a été propre à elle, en tout cas.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. en fait Donc lorsque l'aventure des robots de traite a débuté, on était en 1992, le premier robot de traite avait été installé en Mayenne. Et à ce moment-là, c'était l'entreprise Lely, mais on va dire au niveau national, qui commercialisait les premiers robots de traite et assurait la maintenance, bien évidemment. On était vraiment au tout début, donc l'entreprise étant hollandaise, avait missionné, on va dire, l'entreprise Lely France pour... s'occuper des premiers robots de traite. Le phénomène prenant de l'ampleur, et pour avoir un service de proximité, le réseau de distribution s'est structuré, et l'agence de Cholet était la première à être créée pour avoir une proximité sur la zone Vendée, Ménéloire, Loire-Atlantique.

  • Speaker #1

    C'était ma question. Aujourd'hui, Cholet, c'est pour dessiner les départements qu'il y a autour. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. On est sur l'équivalent de deux départements, et j'ai oublié une partie des deux Sèvres qu'on n'oublie pas.

  • Speaker #1

    Le nord qui se rapproche un peu de Cholet.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sur cette partie là, vous vous êtes arrivé dans l'entreprise il y a combien de temps maintenant ? Au tout début de l'histoire Lely Center Cholet ou non ? Vous êtes devenu un petit peu après ?

  • Speaker #2

    Non, puisque là le Lely Center va bientôt fêter ses 20 ans. Donc moi j'ai intégré le Lely Center simplement il y a 5 ans. Mais auparavant j'ai travaillé chez le constructeur Lely, ça va faire 15 ans maintenant. Donc je suis venu avec un peu d'expérience que j'avais aussi de mon poste précédent. Là vraiment on a une entreprise qui est bien implantée avec des techniciens qui ont de l'expérience aussi. C'est vrai que l'entreprise ayant 20 ans au niveau du Lady Center Cholet, on peut faire bénéficier à tous nos clients de ce savoir-faire qu'on peut avoir au niveau de la maintenance, du montage, de l'accompagnement dans les projets.

  • Speaker #1

    Ce qui fait que quand il y a des nouveaux produits qui sortent, les équipes j'imagine sont formées. en interne et puis après quand il y a les mises en route, il y a une transmission du savoir qui se passe comme ça pour que justement les premiers coups de téléphone, vous puissiez quand même répondre présent. Oui,

  • Speaker #2

    alors c'est vrai que c'est une des particularités aussi de l'entreprise Lely, c'est qu'on a souvent, on a beaucoup d'innovations régulièrement, on a des nouvelles choses, c'est ça qui est aussi intéressant et passionnant et ils ont vraiment aussi structuré les choses pour que, nos techniciens soient bien formés à chaque nouveau produit. Ils vont faire des formations notamment à Bain-de-Bretagne, où on a le centre technique national. Donc il y a tout un processus qui est bien calé pour qu'on puisse être performant assez rapidement sur les nouveaux produits.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, l'hélice est une entreprise qui propose des robots. Il y a aussi une notion de service, d'accompagnement effectivement. Alors tout à l'heure, Christelle nous en parlait, il y a aussi un accompagnement lors de l'idée du projet. jusqu'au moment de la mise en route du robot, de la mise en service. Et j'imagine qu'une fois que les robots sont installés, est-ce que vous êtes présent le jour J où les vaches font le premier passage au niveau du robot ?

  • Speaker #2

    Alors oui, oui. Et en général, c'est un moment qui est important en plus dans la réalisation du projet parce qu'il y a eu toute la phase d'étude du projet avant, que ce soit au niveau commercial, que ce soit au niveau technique pour la préparation des travaux. le suivi de l'implantation, donc là de la mise en place des robots et c'est vrai que c'est l'aboutissement du projet ce premier jour là où on fait passer les premières vaches et moi je me rappelle justement de la mise en service au guet avec des chauvetières là c'était sympa en plus c'est un moment qui est convivial et important quoi Et généralement ça se passe bien quand même ? En général ça se passe très bien Non mais c'est vrai que c'est des critiques à des potes Et tout le monde est présent en plus à ce moment là on va dire le le commercial, les techniciens bien sûr, et puis Fabien qui suit les projets dans la réalisation des travaux.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, quel est le produit que vous mettez en avant ? Quelle est la dernière innovation que vous avez aujourd'hui au catalogue ?

  • Speaker #2

    Alors, il y en a plusieurs. On va dire là, récemment, on a eu le lancement d'une nouvelle version du Lely Vector, le bol qu'on appelle le MFR2 Next, qui est une version encore améliorée du système Vector, avec une capacité accrue de ce système. toujours tout en respectant des consommations d'électricité faibles. Il permet techniquement de gravir des pentes un peu plus importantes. Donc ça, c'est quelque chose de très récent. On est sur de l'actu chaude, puisque c'était il y a trois semaines.

  • Speaker #1

    Donc ce vecteur, pour les gens qui nous écoutent, c'est un système de bol automatisé qui permet de distribuer l'aliment aux animaux dans les bâtiments d'élevage, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. C'est ça, l'idée, comme on le fait avec la traite, la traite c'est quand même le premier poste d'astreinte dans un élevage. Ça représente parfois jusqu'à entre 40 et 50% du temps passé, du temps d'astreinte. Le deuxième poste, c'est l'alimentation. On est sur 20-25% de temps passé d'astreinte quotidienne sur l'alimentation. Donc l'ELI avait choisi de développer également une solution pour prendre en charge cette tâche-là quotidienne.

  • Speaker #1

    Et du coup, la complémentation individuelle de l'aliment se fait quand les vaches sont en phase de traite. Et la ration, je dirais, de base est distribuée par le vecteur, en fait.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Ça va automatiser la tâche de distribution, de préparation de la ration. Et en plus, ça va assurer la repousse. Et une des spécificités de ce système-là, c'est aussi de mesurer vraiment ce que les animaux vont ingérer au niveau de la table d'alimentation. Et donc, ça va permettre de remettre la quantité exacte. de ration en fonction des besoins des animaux. Donc ça permet d'être vraiment bien réglé.

  • Speaker #1

    Donc c'est-à-dire que la partie fourrage, elle est quasiment stockée de façon quotidienne dans le bâtiment pour que ce soit pesé, mélangé avant d'être distribué sur les animaux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. On a ce qu'on appelle une cuisine d'alimentation dans laquelle on va stocker différents fourrages. Donc tous les fourrages qui vont composer la ration. En général, cette cuisine, on peut y stocker les aliments quasiment pour 5 jours l'hiver, 3 jours l'été. Donc ça permet finalement à l'éleveur, pendant 3 jours ou 5 jours, de se dégager le temps de l'alimentation. Il n'a plus à faire ça quotidiennement, il va le faire une fois tous les 3 jours ou une fois tous les 5 jours. Donc c'est un gain de temps aussi dans son organisation.

  • Speaker #1

    Vous avez parlé tout à l'heure de consommation électrique de ces robots, ou est-ce que c'est quelque chose qui... Je dirais qu'il est un peu dans l'air du temps malgré tout la consommation énergétique. Comment vous travaillez là-dessus ? Comment vous êtes en mesure de savoir si un robot est plus efficient par exemple qu'un tracteur ou une salle de traite avec sa pompe à vide avec un robot aujourd'hui qui a sûrement d'autres fonctions aussi ? Comment vous arrivez à le mesurer ça aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors on le mesure dès la conception puisqu'il y a tout un travail qui est fait dès l'usine. les ingénieurs ont pour objectif et pour règle dans leur développement produit de travailler sur tout ce qui est consommation. Consommation en électricité, consommation en eau, consommation en consommables qui peuvent être autour de chacune des différentes solutions. Quelques chiffres, par exemple un système d'alimentation Vector, pour nourrir 160 animaux, ça va représenter 5 euros d'électricité par jour au maximum. Si on compare ça avec un système classique d'alimentation, Quand on démarre le tracteur, quand on démarre le télescopique pour charger la mélangeuse, quand on a une mélangeuse automotrice, dès qu'on l'a laissé tourner une heure, on n'est pas loin des 10 litres de carburant consommé, donc on a déjà 10 euros qui sont partis. Ça c'est pour la partie alimentation. Pour tout ce qui est traite, la dernière génération de robots de traite en est un bon exemple. On a développé ce qu'on appelle le bras hybride sur le robot A5, qui permet de consommer beaucoup moins d'électricité, de faire tourner le compresseur. qui alimentent le robot en air comprimé 85% de temps en moins. Ce qui fait qu'on est sur un robot qui va consommer entre 30 et 80% de moins.

  • Speaker #1

    Que la version précédente ?

  • Speaker #2

    Que les autres robots peuvent faire sur le marché. Par rapport à la version précédente, on est à 25% de consommation électrique en moins.

  • Speaker #1

    C'est ce qui est déjà intéressant.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, pour une machine qui fonctionne 24h sur 24, 7 jours sur 7, comme le robot de traite, on va consommer La même chose que ce que l'éleveur consommait en électricité sur sa salle de traite.

  • Speaker #1

    Avec effectivement tout le confort que ça peut amener à côté.

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Donc à travers ces solutions robotisées, il y a d'abord une solution qui est amenée pour le confort de l'éleveur. J'ose imaginer également que le confort des animaux est pris en compte. Tout à l'heure, on parlait de conception de projet. Jusqu'où vous allez en fait dans l'accompagnement de ces projets-là ? Parce que... Les robots c'est une chose, mais après il y a aussi la distribution du bâtiment, où est-ce qu'on met la table d'alimentation, les abreuvoirs, où est-ce qu'on les fait coucher, arpailler, logettes ou pas, tapis, éclairage et compagnie, ventilation. Vous allez jusqu'où en fait l'offre produit, est-ce qu'elle s'arrête uniquement aux robots ou est-ce qu'elle va au-delà ?

  • Speaker #2

    Effectivement, ce qui est primordial dans l'approche d'un projet en robot traite, ça va vraiment être la circulation des animaux. Alors on va travailler sur deux grands axes, il faut que justement... Pour que le système fonctionne bien et que le projet soit une réussite, les animaux se rendent facilement au niveau des robots de traite. Donc on va tout organiser dans le bâtiment pour que les animaux puissent se rendre facilement aux robots, c'est-à-dire des passages suffisamment larges, un nombre de passages conséquents, des abreuvoirs correctement placés, des zones qui vont permettre après également le travail de faciliter l'éleveur. Le premier objectif c'est faciliter la venue des animaux. Et le deuxième objectif Ça va faciliter tout le travail pour l'éleveur autour des animaux. Donc avec des zones spécifiques de tri, une zone de contention, des accès faciles. Et c'est ce qui fait que normalement une personne va pouvoir mener son lot de vaches tout seul. Même si on a 130 vaches dans le bâtiment, si c'est bien organisé, on arrive à travailler seul autour de ces 130 vaches.

  • Speaker #1

    Pour placer quelques repères, aujourd'hui il faut compter combien de vaches pour un robot ?

  • Speaker #2

    Alors, on va dire entre 60 et 75 vaches sur une stalle. Tout dépend encore une fois de paramètres très importants, comme la vitesse de traite. Plus on a des animaux qui sont rapides à traire, plus on pourra en mettre sur la stalle. Et tout dépend aussi du confort d'utilisation que l'on veut avoir sur son robot de traite. Quand on va approcher des 75, on a des éleveurs qui ont même tourné à 80, 81 vaches sur des robots. Là, on a des robots qui sont très chargés, donc on y passe un petit peu plus de temps. Mais voilà, c'est... des critères, on s'adapte aussi en fonction des objectifs de l'éleveur sur son exploitation.

  • Speaker #1

    Et sur un robot d'alimentation, c'est quoi le ratio ? Il n'y a peut-être pas de limite de ce fait ?

  • Speaker #2

    Il y a des limites. Il y a toujours des limites, mais on va dire que lorsqu'on a 130 vaches plus la suite, ou 140 vaches plus la suite, là on est sur une taille d'exploitation, on a un système avec un seul bol vecteur et une cuisine. Si on veut faire un petit peu plus, on va rajouter un deuxième bol. toujours avec la même cuisine et là on va pouvoir augmenter encore d'une centaine d'animaux.

  • Speaker #1

    C'est une centaine d'animaux par bol ?

  • Speaker #2

    Ce n'est pas tout à fait ça. On est plutôt sur 250 animaux sur un simple système et lorsqu'on va rajouter un autre bol, on va être sur 350 animaux. Tout dépend aussi de la ration.

  • Speaker #1

    Quels sont les autres produits que vous amenez sur le bâtiment ? Est-ce qu'il y a la partie ventilation, gestion des ouvrants, éclairage ?

  • Speaker #2

    comme ça alors nous on va pas travailler sur cette partie là directement mais on a une entreprise partenaire qui l'entreprise i3e avec laquelle on travaille et qui va la conseiller sur tout ce qui est autour des robots de traite notamment l'ambiance du bâtiment avec la ventilation comment est-ce qu'on va gérer le stress thermique qui peut proposer aussi toutes les solutions autour du de l'alimentation en eau et en électricité du robot donc la plomberie l'électricité ils vont Ils vont pouvoir aussi... travailler sur tout ce qui est silos pour alimenter les robots avec les concentrés qui vont être nécessaires pour distribuer aux robots voilà aujourd'hui on parle de l'intelligence artificielle un petit peu partout est ce que c'est quelque chose de nouveau qui va arriver dans

  • Speaker #1

    les solutions je dirais peut-être pas dans le produit fini en tant que tel mais peut-être effectivement dans l'analyse en fait des informations qu'on peut récupérer est ce que c'est des choses qui arrivent c'est des choses qui sont déjà présentes

  • Speaker #2

    C'est des choses qui sont déjà présentes depuis, je dirais maintenant, 9 ans sur les robots de traite Lely. Un exemple concret, on a un système qui s'appelle le DLM Alimentation, qui existe dans la version la plus évoluée d'Horizon, et qui permet de tester la réponse de la vache lorsqu'on va lui donner des concentrés, en fonction du prix du lait. C'est-à-dire que si le système va tester automatiquement... Le robot de traite va donner automatiquement un tout petit peu plus d'aliments à la vache, voir si elle le valorise en faisant un peu plus de lait. Si elle n'en fait pas plus, on va réduire plutôt. Et on va tester, voir si son niveau de production se maintient. Donc là, concrètement, c'est un système qui automatiquement va permettre d'aller chercher à peu près 60 euros d'économies de concentré par vache et par an. C'est ce qu'on appelle le DLM alimentation. Ça existe déjà depuis 9 ans. On a aussi un autre système qui a été... lancé depuis le mois de mars qui concerne le brossage des vaches avant la traite. Et là, ce système-là, on utilise encore une fois les données du robot de traite qui permet de connaître la courbe d'éjection du lait à chaque traite pour chaque vache et le brossage peut s'adapter en durée à chaque vache en fonction de son besoin de stimulation.

  • Speaker #1

    Pour caricaturer un peu, en fait, il y a des vaches, plus elles sont brossées, plus elles donnent de lait derrière.

  • Speaker #2

    Alors, ce n'est pas tout à fait ça. plus elles sont brossées, plus rapidement elles vont donner leur lait. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est sur la rapidité de traite qu'on vient jouer.

  • Speaker #2

    Et à l'inverse, d'autres ont besoin de moins de temps de brossage, du coup, elles vont donner aussi rapidement leur lait. Donc ça permet là, on va dire, d'optimiser le temps passé dans la stall pour chaque vache.

  • Speaker #1

    On arrive au terme de cet épisode. Est-ce que vous avez un message à faire passer pour, je ne sais pas, peut-être recruter, étoffer vos équipes, accompagner un petit peu le développement de l'entreprise ou autre ?

  • Speaker #2

    Oui, alors... Alors, ben... Déjà plusieurs messages en fait, les solutions automatisées maintenant sont vraiment une solution pour tous les élevages. Les élevages qui cherchent la performance, comme les élevages qui cherchent à pâturer énormément, même les solutions automatisées sont adaptées vraiment à tous ces élevages là. Robots et pâturage, c'est possible, il n'y a pas de souci. Robots d'alimentation et pâturage, c'est possible. Tout ça c'est vraiment important, on s'adresse vraiment à une diversité d'élevages. et puis effectivement du coup pour accompagner le La croissance de l'entreprise, c'est vrai qu'on a de plus en plus de robots en parc. On a plus de 400 robots maintenant de traite en parc sur notre territoire. On a besoin, même si on a des bonnes machines, elles tomberont forcément en panne. On a besoin de techniciens. Donc ça c'est super important, on recrute au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    On mettra les liens sur les réseaux.

  • Speaker #2

    C'est parfait. On a des belles équipes, mais pour accompagner cette croissance, on a toujours besoin aussi de nouveaux techniciens.

  • Speaker #1

    Merci à toi Hervé d'avoir répondu à toutes tes questions. Et puis si les auditeurs en ont d'autres, les réseaux sont là pour y répondre. Merci.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #0

    Votre émission Sinus et Mion vous a été présentée par Lélus, solution automatique pour l'élevage.

Description

Hervé Clautour est le directeur commercial de LELY CHOLET CENTER, la philosophie du groupe LELY repose sur une conviction forte : l’avenir de l’agriculture passe par l’innovation, le bien-être animal et le respect de l’environnement. Parmi les solutions phares de LELY, Hervé Clautour met particulièrement en avant le LELY Vector (robot d’alimentation).

Podcast présenter par Julien Martineau

https://www.linkedin.com/showcase/si-nous-semions/

https://www.instagram.com/sinoussemions/

https://www.facebook.com/julienpromartineau/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'élimine solution automatisée pour l'élevage présente votre émission Sino-Sémio. Julien Martineau. Bonjour à toutes et à tous,

  • Speaker #1

    bienvenue dans la deuxième partie de l'émission, en partenariat avec l'entreprise L'Elimine. J'ai l'honneur de recevoir aujourd'hui M. Cloutour, Hervé, responsable de l'agence L'Elimine Center de Cholet.

  • Speaker #2

    Alors, presque, pas tout à fait. Moi, je suis simplement le responsable commercial de l'agence de Cholet. Mais enchanté d'être avec vous.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous pouvez nous présenter votre parcours ? Puis après, nous expliquer un petit peu l'histoire de l'entreprise.

  • Speaker #2

    Ok, bon, je suis fils d'éleveur en Vendée et j'ai toujours voulu rester travailler dans ce domaine-là. Donc j'ai fait des études d'ingénieur agronome dans la belle ville de Montpellier et spécialisé dans tout ce qui était nouvelles technologies dans l'agriculture. Donc naturellement, je me suis retrouvé en phase avec l'entreprise Lely, puisque c'est une entreprise qui est innovante. Et puis, moi, le domaine de l'élevage, ça m'a toujours intéressé, passionné. Donc, on va dire que ça s'est fait naturellement. J'ai fait mon stage de fin d'études dans cette entreprise au niveau national. Et puis, il y a cinq ans maintenant, je suis revenu, on va dire, sur la zone Pays de la Loire, dans l'agence de Cholet.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, l'agence de Cholet, c'est la première en France, c'est ça ? C'est la première qui a été mise au point, sous lequel le modèle économique a été propre à elle, en tout cas.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. en fait Donc lorsque l'aventure des robots de traite a débuté, on était en 1992, le premier robot de traite avait été installé en Mayenne. Et à ce moment-là, c'était l'entreprise Lely, mais on va dire au niveau national, qui commercialisait les premiers robots de traite et assurait la maintenance, bien évidemment. On était vraiment au tout début, donc l'entreprise étant hollandaise, avait missionné, on va dire, l'entreprise Lely France pour... s'occuper des premiers robots de traite. Le phénomène prenant de l'ampleur, et pour avoir un service de proximité, le réseau de distribution s'est structuré, et l'agence de Cholet était la première à être créée pour avoir une proximité sur la zone Vendée, Ménéloire, Loire-Atlantique.

  • Speaker #1

    C'était ma question. Aujourd'hui, Cholet, c'est pour dessiner les départements qu'il y a autour. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. On est sur l'équivalent de deux départements, et j'ai oublié une partie des deux Sèvres qu'on n'oublie pas.

  • Speaker #1

    Le nord qui se rapproche un peu de Cholet.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sur cette partie là, vous vous êtes arrivé dans l'entreprise il y a combien de temps maintenant ? Au tout début de l'histoire Lely Center Cholet ou non ? Vous êtes devenu un petit peu après ?

  • Speaker #2

    Non, puisque là le Lely Center va bientôt fêter ses 20 ans. Donc moi j'ai intégré le Lely Center simplement il y a 5 ans. Mais auparavant j'ai travaillé chez le constructeur Lely, ça va faire 15 ans maintenant. Donc je suis venu avec un peu d'expérience que j'avais aussi de mon poste précédent. Là vraiment on a une entreprise qui est bien implantée avec des techniciens qui ont de l'expérience aussi. C'est vrai que l'entreprise ayant 20 ans au niveau du Lady Center Cholet, on peut faire bénéficier à tous nos clients de ce savoir-faire qu'on peut avoir au niveau de la maintenance, du montage, de l'accompagnement dans les projets.

  • Speaker #1

    Ce qui fait que quand il y a des nouveaux produits qui sortent, les équipes j'imagine sont formées. en interne et puis après quand il y a les mises en route, il y a une transmission du savoir qui se passe comme ça pour que justement les premiers coups de téléphone, vous puissiez quand même répondre présent. Oui,

  • Speaker #2

    alors c'est vrai que c'est une des particularités aussi de l'entreprise Lely, c'est qu'on a souvent, on a beaucoup d'innovations régulièrement, on a des nouvelles choses, c'est ça qui est aussi intéressant et passionnant et ils ont vraiment aussi structuré les choses pour que, nos techniciens soient bien formés à chaque nouveau produit. Ils vont faire des formations notamment à Bain-de-Bretagne, où on a le centre technique national. Donc il y a tout un processus qui est bien calé pour qu'on puisse être performant assez rapidement sur les nouveaux produits.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, l'hélice est une entreprise qui propose des robots. Il y a aussi une notion de service, d'accompagnement effectivement. Alors tout à l'heure, Christelle nous en parlait, il y a aussi un accompagnement lors de l'idée du projet. jusqu'au moment de la mise en route du robot, de la mise en service. Et j'imagine qu'une fois que les robots sont installés, est-ce que vous êtes présent le jour J où les vaches font le premier passage au niveau du robot ?

  • Speaker #2

    Alors oui, oui. Et en général, c'est un moment qui est important en plus dans la réalisation du projet parce qu'il y a eu toute la phase d'étude du projet avant, que ce soit au niveau commercial, que ce soit au niveau technique pour la préparation des travaux. le suivi de l'implantation, donc là de la mise en place des robots et c'est vrai que c'est l'aboutissement du projet ce premier jour là où on fait passer les premières vaches et moi je me rappelle justement de la mise en service au guet avec des chauvetières là c'était sympa en plus c'est un moment qui est convivial et important quoi Et généralement ça se passe bien quand même ? En général ça se passe très bien Non mais c'est vrai que c'est des critiques à des potes Et tout le monde est présent en plus à ce moment là on va dire le le commercial, les techniciens bien sûr, et puis Fabien qui suit les projets dans la réalisation des travaux.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, quel est le produit que vous mettez en avant ? Quelle est la dernière innovation que vous avez aujourd'hui au catalogue ?

  • Speaker #2

    Alors, il y en a plusieurs. On va dire là, récemment, on a eu le lancement d'une nouvelle version du Lely Vector, le bol qu'on appelle le MFR2 Next, qui est une version encore améliorée du système Vector, avec une capacité accrue de ce système. toujours tout en respectant des consommations d'électricité faibles. Il permet techniquement de gravir des pentes un peu plus importantes. Donc ça, c'est quelque chose de très récent. On est sur de l'actu chaude, puisque c'était il y a trois semaines.

  • Speaker #1

    Donc ce vecteur, pour les gens qui nous écoutent, c'est un système de bol automatisé qui permet de distribuer l'aliment aux animaux dans les bâtiments d'élevage, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. C'est ça, l'idée, comme on le fait avec la traite, la traite c'est quand même le premier poste d'astreinte dans un élevage. Ça représente parfois jusqu'à entre 40 et 50% du temps passé, du temps d'astreinte. Le deuxième poste, c'est l'alimentation. On est sur 20-25% de temps passé d'astreinte quotidienne sur l'alimentation. Donc l'ELI avait choisi de développer également une solution pour prendre en charge cette tâche-là quotidienne.

  • Speaker #1

    Et du coup, la complémentation individuelle de l'aliment se fait quand les vaches sont en phase de traite. Et la ration, je dirais, de base est distribuée par le vecteur, en fait.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Ça va automatiser la tâche de distribution, de préparation de la ration. Et en plus, ça va assurer la repousse. Et une des spécificités de ce système-là, c'est aussi de mesurer vraiment ce que les animaux vont ingérer au niveau de la table d'alimentation. Et donc, ça va permettre de remettre la quantité exacte. de ration en fonction des besoins des animaux. Donc ça permet d'être vraiment bien réglé.

  • Speaker #1

    Donc c'est-à-dire que la partie fourrage, elle est quasiment stockée de façon quotidienne dans le bâtiment pour que ce soit pesé, mélangé avant d'être distribué sur les animaux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. On a ce qu'on appelle une cuisine d'alimentation dans laquelle on va stocker différents fourrages. Donc tous les fourrages qui vont composer la ration. En général, cette cuisine, on peut y stocker les aliments quasiment pour 5 jours l'hiver, 3 jours l'été. Donc ça permet finalement à l'éleveur, pendant 3 jours ou 5 jours, de se dégager le temps de l'alimentation. Il n'a plus à faire ça quotidiennement, il va le faire une fois tous les 3 jours ou une fois tous les 5 jours. Donc c'est un gain de temps aussi dans son organisation.

  • Speaker #1

    Vous avez parlé tout à l'heure de consommation électrique de ces robots, ou est-ce que c'est quelque chose qui... Je dirais qu'il est un peu dans l'air du temps malgré tout la consommation énergétique. Comment vous travaillez là-dessus ? Comment vous êtes en mesure de savoir si un robot est plus efficient par exemple qu'un tracteur ou une salle de traite avec sa pompe à vide avec un robot aujourd'hui qui a sûrement d'autres fonctions aussi ? Comment vous arrivez à le mesurer ça aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors on le mesure dès la conception puisqu'il y a tout un travail qui est fait dès l'usine. les ingénieurs ont pour objectif et pour règle dans leur développement produit de travailler sur tout ce qui est consommation. Consommation en électricité, consommation en eau, consommation en consommables qui peuvent être autour de chacune des différentes solutions. Quelques chiffres, par exemple un système d'alimentation Vector, pour nourrir 160 animaux, ça va représenter 5 euros d'électricité par jour au maximum. Si on compare ça avec un système classique d'alimentation, Quand on démarre le tracteur, quand on démarre le télescopique pour charger la mélangeuse, quand on a une mélangeuse automotrice, dès qu'on l'a laissé tourner une heure, on n'est pas loin des 10 litres de carburant consommé, donc on a déjà 10 euros qui sont partis. Ça c'est pour la partie alimentation. Pour tout ce qui est traite, la dernière génération de robots de traite en est un bon exemple. On a développé ce qu'on appelle le bras hybride sur le robot A5, qui permet de consommer beaucoup moins d'électricité, de faire tourner le compresseur. qui alimentent le robot en air comprimé 85% de temps en moins. Ce qui fait qu'on est sur un robot qui va consommer entre 30 et 80% de moins.

  • Speaker #1

    Que la version précédente ?

  • Speaker #2

    Que les autres robots peuvent faire sur le marché. Par rapport à la version précédente, on est à 25% de consommation électrique en moins.

  • Speaker #1

    C'est ce qui est déjà intéressant.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, pour une machine qui fonctionne 24h sur 24, 7 jours sur 7, comme le robot de traite, on va consommer La même chose que ce que l'éleveur consommait en électricité sur sa salle de traite.

  • Speaker #1

    Avec effectivement tout le confort que ça peut amener à côté.

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Donc à travers ces solutions robotisées, il y a d'abord une solution qui est amenée pour le confort de l'éleveur. J'ose imaginer également que le confort des animaux est pris en compte. Tout à l'heure, on parlait de conception de projet. Jusqu'où vous allez en fait dans l'accompagnement de ces projets-là ? Parce que... Les robots c'est une chose, mais après il y a aussi la distribution du bâtiment, où est-ce qu'on met la table d'alimentation, les abreuvoirs, où est-ce qu'on les fait coucher, arpailler, logettes ou pas, tapis, éclairage et compagnie, ventilation. Vous allez jusqu'où en fait l'offre produit, est-ce qu'elle s'arrête uniquement aux robots ou est-ce qu'elle va au-delà ?

  • Speaker #2

    Effectivement, ce qui est primordial dans l'approche d'un projet en robot traite, ça va vraiment être la circulation des animaux. Alors on va travailler sur deux grands axes, il faut que justement... Pour que le système fonctionne bien et que le projet soit une réussite, les animaux se rendent facilement au niveau des robots de traite. Donc on va tout organiser dans le bâtiment pour que les animaux puissent se rendre facilement aux robots, c'est-à-dire des passages suffisamment larges, un nombre de passages conséquents, des abreuvoirs correctement placés, des zones qui vont permettre après également le travail de faciliter l'éleveur. Le premier objectif c'est faciliter la venue des animaux. Et le deuxième objectif Ça va faciliter tout le travail pour l'éleveur autour des animaux. Donc avec des zones spécifiques de tri, une zone de contention, des accès faciles. Et c'est ce qui fait que normalement une personne va pouvoir mener son lot de vaches tout seul. Même si on a 130 vaches dans le bâtiment, si c'est bien organisé, on arrive à travailler seul autour de ces 130 vaches.

  • Speaker #1

    Pour placer quelques repères, aujourd'hui il faut compter combien de vaches pour un robot ?

  • Speaker #2

    Alors, on va dire entre 60 et 75 vaches sur une stalle. Tout dépend encore une fois de paramètres très importants, comme la vitesse de traite. Plus on a des animaux qui sont rapides à traire, plus on pourra en mettre sur la stalle. Et tout dépend aussi du confort d'utilisation que l'on veut avoir sur son robot de traite. Quand on va approcher des 75, on a des éleveurs qui ont même tourné à 80, 81 vaches sur des robots. Là, on a des robots qui sont très chargés, donc on y passe un petit peu plus de temps. Mais voilà, c'est... des critères, on s'adapte aussi en fonction des objectifs de l'éleveur sur son exploitation.

  • Speaker #1

    Et sur un robot d'alimentation, c'est quoi le ratio ? Il n'y a peut-être pas de limite de ce fait ?

  • Speaker #2

    Il y a des limites. Il y a toujours des limites, mais on va dire que lorsqu'on a 130 vaches plus la suite, ou 140 vaches plus la suite, là on est sur une taille d'exploitation, on a un système avec un seul bol vecteur et une cuisine. Si on veut faire un petit peu plus, on va rajouter un deuxième bol. toujours avec la même cuisine et là on va pouvoir augmenter encore d'une centaine d'animaux.

  • Speaker #1

    C'est une centaine d'animaux par bol ?

  • Speaker #2

    Ce n'est pas tout à fait ça. On est plutôt sur 250 animaux sur un simple système et lorsqu'on va rajouter un autre bol, on va être sur 350 animaux. Tout dépend aussi de la ration.

  • Speaker #1

    Quels sont les autres produits que vous amenez sur le bâtiment ? Est-ce qu'il y a la partie ventilation, gestion des ouvrants, éclairage ?

  • Speaker #2

    comme ça alors nous on va pas travailler sur cette partie là directement mais on a une entreprise partenaire qui l'entreprise i3e avec laquelle on travaille et qui va la conseiller sur tout ce qui est autour des robots de traite notamment l'ambiance du bâtiment avec la ventilation comment est-ce qu'on va gérer le stress thermique qui peut proposer aussi toutes les solutions autour du de l'alimentation en eau et en électricité du robot donc la plomberie l'électricité ils vont Ils vont pouvoir aussi... travailler sur tout ce qui est silos pour alimenter les robots avec les concentrés qui vont être nécessaires pour distribuer aux robots voilà aujourd'hui on parle de l'intelligence artificielle un petit peu partout est ce que c'est quelque chose de nouveau qui va arriver dans

  • Speaker #1

    les solutions je dirais peut-être pas dans le produit fini en tant que tel mais peut-être effectivement dans l'analyse en fait des informations qu'on peut récupérer est ce que c'est des choses qui arrivent c'est des choses qui sont déjà présentes

  • Speaker #2

    C'est des choses qui sont déjà présentes depuis, je dirais maintenant, 9 ans sur les robots de traite Lely. Un exemple concret, on a un système qui s'appelle le DLM Alimentation, qui existe dans la version la plus évoluée d'Horizon, et qui permet de tester la réponse de la vache lorsqu'on va lui donner des concentrés, en fonction du prix du lait. C'est-à-dire que si le système va tester automatiquement... Le robot de traite va donner automatiquement un tout petit peu plus d'aliments à la vache, voir si elle le valorise en faisant un peu plus de lait. Si elle n'en fait pas plus, on va réduire plutôt. Et on va tester, voir si son niveau de production se maintient. Donc là, concrètement, c'est un système qui automatiquement va permettre d'aller chercher à peu près 60 euros d'économies de concentré par vache et par an. C'est ce qu'on appelle le DLM alimentation. Ça existe déjà depuis 9 ans. On a aussi un autre système qui a été... lancé depuis le mois de mars qui concerne le brossage des vaches avant la traite. Et là, ce système-là, on utilise encore une fois les données du robot de traite qui permet de connaître la courbe d'éjection du lait à chaque traite pour chaque vache et le brossage peut s'adapter en durée à chaque vache en fonction de son besoin de stimulation.

  • Speaker #1

    Pour caricaturer un peu, en fait, il y a des vaches, plus elles sont brossées, plus elles donnent de lait derrière.

  • Speaker #2

    Alors, ce n'est pas tout à fait ça. plus elles sont brossées, plus rapidement elles vont donner leur lait. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est sur la rapidité de traite qu'on vient jouer.

  • Speaker #2

    Et à l'inverse, d'autres ont besoin de moins de temps de brossage, du coup, elles vont donner aussi rapidement leur lait. Donc ça permet là, on va dire, d'optimiser le temps passé dans la stall pour chaque vache.

  • Speaker #1

    On arrive au terme de cet épisode. Est-ce que vous avez un message à faire passer pour, je ne sais pas, peut-être recruter, étoffer vos équipes, accompagner un petit peu le développement de l'entreprise ou autre ?

  • Speaker #2

    Oui, alors... Alors, ben... Déjà plusieurs messages en fait, les solutions automatisées maintenant sont vraiment une solution pour tous les élevages. Les élevages qui cherchent la performance, comme les élevages qui cherchent à pâturer énormément, même les solutions automatisées sont adaptées vraiment à tous ces élevages là. Robots et pâturage, c'est possible, il n'y a pas de souci. Robots d'alimentation et pâturage, c'est possible. Tout ça c'est vraiment important, on s'adresse vraiment à une diversité d'élevages. et puis effectivement du coup pour accompagner le La croissance de l'entreprise, c'est vrai qu'on a de plus en plus de robots en parc. On a plus de 400 robots maintenant de traite en parc sur notre territoire. On a besoin, même si on a des bonnes machines, elles tomberont forcément en panne. On a besoin de techniciens. Donc ça c'est super important, on recrute au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    On mettra les liens sur les réseaux.

  • Speaker #2

    C'est parfait. On a des belles équipes, mais pour accompagner cette croissance, on a toujours besoin aussi de nouveaux techniciens.

  • Speaker #1

    Merci à toi Hervé d'avoir répondu à toutes tes questions. Et puis si les auditeurs en ont d'autres, les réseaux sont là pour y répondre. Merci.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #0

    Votre émission Sinus et Mion vous a été présentée par Lélus, solution automatique pour l'élevage.

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Description

Hervé Clautour est le directeur commercial de LELY CHOLET CENTER, la philosophie du groupe LELY repose sur une conviction forte : l’avenir de l’agriculture passe par l’innovation, le bien-être animal et le respect de l’environnement. Parmi les solutions phares de LELY, Hervé Clautour met particulièrement en avant le LELY Vector (robot d’alimentation).

Podcast présenter par Julien Martineau

https://www.linkedin.com/showcase/si-nous-semions/

https://www.instagram.com/sinoussemions/

https://www.facebook.com/julienpromartineau/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'élimine solution automatisée pour l'élevage présente votre émission Sino-Sémio. Julien Martineau. Bonjour à toutes et à tous,

  • Speaker #1

    bienvenue dans la deuxième partie de l'émission, en partenariat avec l'entreprise L'Elimine. J'ai l'honneur de recevoir aujourd'hui M. Cloutour, Hervé, responsable de l'agence L'Elimine Center de Cholet.

  • Speaker #2

    Alors, presque, pas tout à fait. Moi, je suis simplement le responsable commercial de l'agence de Cholet. Mais enchanté d'être avec vous.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous pouvez nous présenter votre parcours ? Puis après, nous expliquer un petit peu l'histoire de l'entreprise.

  • Speaker #2

    Ok, bon, je suis fils d'éleveur en Vendée et j'ai toujours voulu rester travailler dans ce domaine-là. Donc j'ai fait des études d'ingénieur agronome dans la belle ville de Montpellier et spécialisé dans tout ce qui était nouvelles technologies dans l'agriculture. Donc naturellement, je me suis retrouvé en phase avec l'entreprise Lely, puisque c'est une entreprise qui est innovante. Et puis, moi, le domaine de l'élevage, ça m'a toujours intéressé, passionné. Donc, on va dire que ça s'est fait naturellement. J'ai fait mon stage de fin d'études dans cette entreprise au niveau national. Et puis, il y a cinq ans maintenant, je suis revenu, on va dire, sur la zone Pays de la Loire, dans l'agence de Cholet.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, l'agence de Cholet, c'est la première en France, c'est ça ? C'est la première qui a été mise au point, sous lequel le modèle économique a été propre à elle, en tout cas.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. en fait Donc lorsque l'aventure des robots de traite a débuté, on était en 1992, le premier robot de traite avait été installé en Mayenne. Et à ce moment-là, c'était l'entreprise Lely, mais on va dire au niveau national, qui commercialisait les premiers robots de traite et assurait la maintenance, bien évidemment. On était vraiment au tout début, donc l'entreprise étant hollandaise, avait missionné, on va dire, l'entreprise Lely France pour... s'occuper des premiers robots de traite. Le phénomène prenant de l'ampleur, et pour avoir un service de proximité, le réseau de distribution s'est structuré, et l'agence de Cholet était la première à être créée pour avoir une proximité sur la zone Vendée, Ménéloire, Loire-Atlantique.

  • Speaker #1

    C'était ma question. Aujourd'hui, Cholet, c'est pour dessiner les départements qu'il y a autour. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. On est sur l'équivalent de deux départements, et j'ai oublié une partie des deux Sèvres qu'on n'oublie pas.

  • Speaker #1

    Le nord qui se rapproche un peu de Cholet.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sur cette partie là, vous vous êtes arrivé dans l'entreprise il y a combien de temps maintenant ? Au tout début de l'histoire Lely Center Cholet ou non ? Vous êtes devenu un petit peu après ?

  • Speaker #2

    Non, puisque là le Lely Center va bientôt fêter ses 20 ans. Donc moi j'ai intégré le Lely Center simplement il y a 5 ans. Mais auparavant j'ai travaillé chez le constructeur Lely, ça va faire 15 ans maintenant. Donc je suis venu avec un peu d'expérience que j'avais aussi de mon poste précédent. Là vraiment on a une entreprise qui est bien implantée avec des techniciens qui ont de l'expérience aussi. C'est vrai que l'entreprise ayant 20 ans au niveau du Lady Center Cholet, on peut faire bénéficier à tous nos clients de ce savoir-faire qu'on peut avoir au niveau de la maintenance, du montage, de l'accompagnement dans les projets.

  • Speaker #1

    Ce qui fait que quand il y a des nouveaux produits qui sortent, les équipes j'imagine sont formées. en interne et puis après quand il y a les mises en route, il y a une transmission du savoir qui se passe comme ça pour que justement les premiers coups de téléphone, vous puissiez quand même répondre présent. Oui,

  • Speaker #2

    alors c'est vrai que c'est une des particularités aussi de l'entreprise Lely, c'est qu'on a souvent, on a beaucoup d'innovations régulièrement, on a des nouvelles choses, c'est ça qui est aussi intéressant et passionnant et ils ont vraiment aussi structuré les choses pour que, nos techniciens soient bien formés à chaque nouveau produit. Ils vont faire des formations notamment à Bain-de-Bretagne, où on a le centre technique national. Donc il y a tout un processus qui est bien calé pour qu'on puisse être performant assez rapidement sur les nouveaux produits.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, l'hélice est une entreprise qui propose des robots. Il y a aussi une notion de service, d'accompagnement effectivement. Alors tout à l'heure, Christelle nous en parlait, il y a aussi un accompagnement lors de l'idée du projet. jusqu'au moment de la mise en route du robot, de la mise en service. Et j'imagine qu'une fois que les robots sont installés, est-ce que vous êtes présent le jour J où les vaches font le premier passage au niveau du robot ?

  • Speaker #2

    Alors oui, oui. Et en général, c'est un moment qui est important en plus dans la réalisation du projet parce qu'il y a eu toute la phase d'étude du projet avant, que ce soit au niveau commercial, que ce soit au niveau technique pour la préparation des travaux. le suivi de l'implantation, donc là de la mise en place des robots et c'est vrai que c'est l'aboutissement du projet ce premier jour là où on fait passer les premières vaches et moi je me rappelle justement de la mise en service au guet avec des chauvetières là c'était sympa en plus c'est un moment qui est convivial et important quoi Et généralement ça se passe bien quand même ? En général ça se passe très bien Non mais c'est vrai que c'est des critiques à des potes Et tout le monde est présent en plus à ce moment là on va dire le le commercial, les techniciens bien sûr, et puis Fabien qui suit les projets dans la réalisation des travaux.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, quel est le produit que vous mettez en avant ? Quelle est la dernière innovation que vous avez aujourd'hui au catalogue ?

  • Speaker #2

    Alors, il y en a plusieurs. On va dire là, récemment, on a eu le lancement d'une nouvelle version du Lely Vector, le bol qu'on appelle le MFR2 Next, qui est une version encore améliorée du système Vector, avec une capacité accrue de ce système. toujours tout en respectant des consommations d'électricité faibles. Il permet techniquement de gravir des pentes un peu plus importantes. Donc ça, c'est quelque chose de très récent. On est sur de l'actu chaude, puisque c'était il y a trois semaines.

  • Speaker #1

    Donc ce vecteur, pour les gens qui nous écoutent, c'est un système de bol automatisé qui permet de distribuer l'aliment aux animaux dans les bâtiments d'élevage, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. C'est ça, l'idée, comme on le fait avec la traite, la traite c'est quand même le premier poste d'astreinte dans un élevage. Ça représente parfois jusqu'à entre 40 et 50% du temps passé, du temps d'astreinte. Le deuxième poste, c'est l'alimentation. On est sur 20-25% de temps passé d'astreinte quotidienne sur l'alimentation. Donc l'ELI avait choisi de développer également une solution pour prendre en charge cette tâche-là quotidienne.

  • Speaker #1

    Et du coup, la complémentation individuelle de l'aliment se fait quand les vaches sont en phase de traite. Et la ration, je dirais, de base est distribuée par le vecteur, en fait.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Ça va automatiser la tâche de distribution, de préparation de la ration. Et en plus, ça va assurer la repousse. Et une des spécificités de ce système-là, c'est aussi de mesurer vraiment ce que les animaux vont ingérer au niveau de la table d'alimentation. Et donc, ça va permettre de remettre la quantité exacte. de ration en fonction des besoins des animaux. Donc ça permet d'être vraiment bien réglé.

  • Speaker #1

    Donc c'est-à-dire que la partie fourrage, elle est quasiment stockée de façon quotidienne dans le bâtiment pour que ce soit pesé, mélangé avant d'être distribué sur les animaux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. On a ce qu'on appelle une cuisine d'alimentation dans laquelle on va stocker différents fourrages. Donc tous les fourrages qui vont composer la ration. En général, cette cuisine, on peut y stocker les aliments quasiment pour 5 jours l'hiver, 3 jours l'été. Donc ça permet finalement à l'éleveur, pendant 3 jours ou 5 jours, de se dégager le temps de l'alimentation. Il n'a plus à faire ça quotidiennement, il va le faire une fois tous les 3 jours ou une fois tous les 5 jours. Donc c'est un gain de temps aussi dans son organisation.

  • Speaker #1

    Vous avez parlé tout à l'heure de consommation électrique de ces robots, ou est-ce que c'est quelque chose qui... Je dirais qu'il est un peu dans l'air du temps malgré tout la consommation énergétique. Comment vous travaillez là-dessus ? Comment vous êtes en mesure de savoir si un robot est plus efficient par exemple qu'un tracteur ou une salle de traite avec sa pompe à vide avec un robot aujourd'hui qui a sûrement d'autres fonctions aussi ? Comment vous arrivez à le mesurer ça aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors on le mesure dès la conception puisqu'il y a tout un travail qui est fait dès l'usine. les ingénieurs ont pour objectif et pour règle dans leur développement produit de travailler sur tout ce qui est consommation. Consommation en électricité, consommation en eau, consommation en consommables qui peuvent être autour de chacune des différentes solutions. Quelques chiffres, par exemple un système d'alimentation Vector, pour nourrir 160 animaux, ça va représenter 5 euros d'électricité par jour au maximum. Si on compare ça avec un système classique d'alimentation, Quand on démarre le tracteur, quand on démarre le télescopique pour charger la mélangeuse, quand on a une mélangeuse automotrice, dès qu'on l'a laissé tourner une heure, on n'est pas loin des 10 litres de carburant consommé, donc on a déjà 10 euros qui sont partis. Ça c'est pour la partie alimentation. Pour tout ce qui est traite, la dernière génération de robots de traite en est un bon exemple. On a développé ce qu'on appelle le bras hybride sur le robot A5, qui permet de consommer beaucoup moins d'électricité, de faire tourner le compresseur. qui alimentent le robot en air comprimé 85% de temps en moins. Ce qui fait qu'on est sur un robot qui va consommer entre 30 et 80% de moins.

  • Speaker #1

    Que la version précédente ?

  • Speaker #2

    Que les autres robots peuvent faire sur le marché. Par rapport à la version précédente, on est à 25% de consommation électrique en moins.

  • Speaker #1

    C'est ce qui est déjà intéressant.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, pour une machine qui fonctionne 24h sur 24, 7 jours sur 7, comme le robot de traite, on va consommer La même chose que ce que l'éleveur consommait en électricité sur sa salle de traite.

  • Speaker #1

    Avec effectivement tout le confort que ça peut amener à côté.

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Donc à travers ces solutions robotisées, il y a d'abord une solution qui est amenée pour le confort de l'éleveur. J'ose imaginer également que le confort des animaux est pris en compte. Tout à l'heure, on parlait de conception de projet. Jusqu'où vous allez en fait dans l'accompagnement de ces projets-là ? Parce que... Les robots c'est une chose, mais après il y a aussi la distribution du bâtiment, où est-ce qu'on met la table d'alimentation, les abreuvoirs, où est-ce qu'on les fait coucher, arpailler, logettes ou pas, tapis, éclairage et compagnie, ventilation. Vous allez jusqu'où en fait l'offre produit, est-ce qu'elle s'arrête uniquement aux robots ou est-ce qu'elle va au-delà ?

  • Speaker #2

    Effectivement, ce qui est primordial dans l'approche d'un projet en robot traite, ça va vraiment être la circulation des animaux. Alors on va travailler sur deux grands axes, il faut que justement... Pour que le système fonctionne bien et que le projet soit une réussite, les animaux se rendent facilement au niveau des robots de traite. Donc on va tout organiser dans le bâtiment pour que les animaux puissent se rendre facilement aux robots, c'est-à-dire des passages suffisamment larges, un nombre de passages conséquents, des abreuvoirs correctement placés, des zones qui vont permettre après également le travail de faciliter l'éleveur. Le premier objectif c'est faciliter la venue des animaux. Et le deuxième objectif Ça va faciliter tout le travail pour l'éleveur autour des animaux. Donc avec des zones spécifiques de tri, une zone de contention, des accès faciles. Et c'est ce qui fait que normalement une personne va pouvoir mener son lot de vaches tout seul. Même si on a 130 vaches dans le bâtiment, si c'est bien organisé, on arrive à travailler seul autour de ces 130 vaches.

  • Speaker #1

    Pour placer quelques repères, aujourd'hui il faut compter combien de vaches pour un robot ?

  • Speaker #2

    Alors, on va dire entre 60 et 75 vaches sur une stalle. Tout dépend encore une fois de paramètres très importants, comme la vitesse de traite. Plus on a des animaux qui sont rapides à traire, plus on pourra en mettre sur la stalle. Et tout dépend aussi du confort d'utilisation que l'on veut avoir sur son robot de traite. Quand on va approcher des 75, on a des éleveurs qui ont même tourné à 80, 81 vaches sur des robots. Là, on a des robots qui sont très chargés, donc on y passe un petit peu plus de temps. Mais voilà, c'est... des critères, on s'adapte aussi en fonction des objectifs de l'éleveur sur son exploitation.

  • Speaker #1

    Et sur un robot d'alimentation, c'est quoi le ratio ? Il n'y a peut-être pas de limite de ce fait ?

  • Speaker #2

    Il y a des limites. Il y a toujours des limites, mais on va dire que lorsqu'on a 130 vaches plus la suite, ou 140 vaches plus la suite, là on est sur une taille d'exploitation, on a un système avec un seul bol vecteur et une cuisine. Si on veut faire un petit peu plus, on va rajouter un deuxième bol. toujours avec la même cuisine et là on va pouvoir augmenter encore d'une centaine d'animaux.

  • Speaker #1

    C'est une centaine d'animaux par bol ?

  • Speaker #2

    Ce n'est pas tout à fait ça. On est plutôt sur 250 animaux sur un simple système et lorsqu'on va rajouter un autre bol, on va être sur 350 animaux. Tout dépend aussi de la ration.

  • Speaker #1

    Quels sont les autres produits que vous amenez sur le bâtiment ? Est-ce qu'il y a la partie ventilation, gestion des ouvrants, éclairage ?

  • Speaker #2

    comme ça alors nous on va pas travailler sur cette partie là directement mais on a une entreprise partenaire qui l'entreprise i3e avec laquelle on travaille et qui va la conseiller sur tout ce qui est autour des robots de traite notamment l'ambiance du bâtiment avec la ventilation comment est-ce qu'on va gérer le stress thermique qui peut proposer aussi toutes les solutions autour du de l'alimentation en eau et en électricité du robot donc la plomberie l'électricité ils vont Ils vont pouvoir aussi... travailler sur tout ce qui est silos pour alimenter les robots avec les concentrés qui vont être nécessaires pour distribuer aux robots voilà aujourd'hui on parle de l'intelligence artificielle un petit peu partout est ce que c'est quelque chose de nouveau qui va arriver dans

  • Speaker #1

    les solutions je dirais peut-être pas dans le produit fini en tant que tel mais peut-être effectivement dans l'analyse en fait des informations qu'on peut récupérer est ce que c'est des choses qui arrivent c'est des choses qui sont déjà présentes

  • Speaker #2

    C'est des choses qui sont déjà présentes depuis, je dirais maintenant, 9 ans sur les robots de traite Lely. Un exemple concret, on a un système qui s'appelle le DLM Alimentation, qui existe dans la version la plus évoluée d'Horizon, et qui permet de tester la réponse de la vache lorsqu'on va lui donner des concentrés, en fonction du prix du lait. C'est-à-dire que si le système va tester automatiquement... Le robot de traite va donner automatiquement un tout petit peu plus d'aliments à la vache, voir si elle le valorise en faisant un peu plus de lait. Si elle n'en fait pas plus, on va réduire plutôt. Et on va tester, voir si son niveau de production se maintient. Donc là, concrètement, c'est un système qui automatiquement va permettre d'aller chercher à peu près 60 euros d'économies de concentré par vache et par an. C'est ce qu'on appelle le DLM alimentation. Ça existe déjà depuis 9 ans. On a aussi un autre système qui a été... lancé depuis le mois de mars qui concerne le brossage des vaches avant la traite. Et là, ce système-là, on utilise encore une fois les données du robot de traite qui permet de connaître la courbe d'éjection du lait à chaque traite pour chaque vache et le brossage peut s'adapter en durée à chaque vache en fonction de son besoin de stimulation.

  • Speaker #1

    Pour caricaturer un peu, en fait, il y a des vaches, plus elles sont brossées, plus elles donnent de lait derrière.

  • Speaker #2

    Alors, ce n'est pas tout à fait ça. plus elles sont brossées, plus rapidement elles vont donner leur lait. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est sur la rapidité de traite qu'on vient jouer.

  • Speaker #2

    Et à l'inverse, d'autres ont besoin de moins de temps de brossage, du coup, elles vont donner aussi rapidement leur lait. Donc ça permet là, on va dire, d'optimiser le temps passé dans la stall pour chaque vache.

  • Speaker #1

    On arrive au terme de cet épisode. Est-ce que vous avez un message à faire passer pour, je ne sais pas, peut-être recruter, étoffer vos équipes, accompagner un petit peu le développement de l'entreprise ou autre ?

  • Speaker #2

    Oui, alors... Alors, ben... Déjà plusieurs messages en fait, les solutions automatisées maintenant sont vraiment une solution pour tous les élevages. Les élevages qui cherchent la performance, comme les élevages qui cherchent à pâturer énormément, même les solutions automatisées sont adaptées vraiment à tous ces élevages là. Robots et pâturage, c'est possible, il n'y a pas de souci. Robots d'alimentation et pâturage, c'est possible. Tout ça c'est vraiment important, on s'adresse vraiment à une diversité d'élevages. et puis effectivement du coup pour accompagner le La croissance de l'entreprise, c'est vrai qu'on a de plus en plus de robots en parc. On a plus de 400 robots maintenant de traite en parc sur notre territoire. On a besoin, même si on a des bonnes machines, elles tomberont forcément en panne. On a besoin de techniciens. Donc ça c'est super important, on recrute au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    On mettra les liens sur les réseaux.

  • Speaker #2

    C'est parfait. On a des belles équipes, mais pour accompagner cette croissance, on a toujours besoin aussi de nouveaux techniciens.

  • Speaker #1

    Merci à toi Hervé d'avoir répondu à toutes tes questions. Et puis si les auditeurs en ont d'autres, les réseaux sont là pour y répondre. Merci.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #0

    Votre émission Sinus et Mion vous a été présentée par Lélus, solution automatique pour l'élevage.

Description

Hervé Clautour est le directeur commercial de LELY CHOLET CENTER, la philosophie du groupe LELY repose sur une conviction forte : l’avenir de l’agriculture passe par l’innovation, le bien-être animal et le respect de l’environnement. Parmi les solutions phares de LELY, Hervé Clautour met particulièrement en avant le LELY Vector (robot d’alimentation).

Podcast présenter par Julien Martineau

https://www.linkedin.com/showcase/si-nous-semions/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'élimine solution automatisée pour l'élevage présente votre émission Sino-Sémio. Julien Martineau. Bonjour à toutes et à tous,

  • Speaker #1

    bienvenue dans la deuxième partie de l'émission, en partenariat avec l'entreprise L'Elimine. J'ai l'honneur de recevoir aujourd'hui M. Cloutour, Hervé, responsable de l'agence L'Elimine Center de Cholet.

  • Speaker #2

    Alors, presque, pas tout à fait. Moi, je suis simplement le responsable commercial de l'agence de Cholet. Mais enchanté d'être avec vous.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous pouvez nous présenter votre parcours ? Puis après, nous expliquer un petit peu l'histoire de l'entreprise.

  • Speaker #2

    Ok, bon, je suis fils d'éleveur en Vendée et j'ai toujours voulu rester travailler dans ce domaine-là. Donc j'ai fait des études d'ingénieur agronome dans la belle ville de Montpellier et spécialisé dans tout ce qui était nouvelles technologies dans l'agriculture. Donc naturellement, je me suis retrouvé en phase avec l'entreprise Lely, puisque c'est une entreprise qui est innovante. Et puis, moi, le domaine de l'élevage, ça m'a toujours intéressé, passionné. Donc, on va dire que ça s'est fait naturellement. J'ai fait mon stage de fin d'études dans cette entreprise au niveau national. Et puis, il y a cinq ans maintenant, je suis revenu, on va dire, sur la zone Pays de la Loire, dans l'agence de Cholet.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, l'agence de Cholet, c'est la première en France, c'est ça ? C'est la première qui a été mise au point, sous lequel le modèle économique a été propre à elle, en tout cas.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. en fait Donc lorsque l'aventure des robots de traite a débuté, on était en 1992, le premier robot de traite avait été installé en Mayenne. Et à ce moment-là, c'était l'entreprise Lely, mais on va dire au niveau national, qui commercialisait les premiers robots de traite et assurait la maintenance, bien évidemment. On était vraiment au tout début, donc l'entreprise étant hollandaise, avait missionné, on va dire, l'entreprise Lely France pour... s'occuper des premiers robots de traite. Le phénomène prenant de l'ampleur, et pour avoir un service de proximité, le réseau de distribution s'est structuré, et l'agence de Cholet était la première à être créée pour avoir une proximité sur la zone Vendée, Ménéloire, Loire-Atlantique.

  • Speaker #1

    C'était ma question. Aujourd'hui, Cholet, c'est pour dessiner les départements qu'il y a autour. Oui,

  • Speaker #2

    c'est ça. On est sur l'équivalent de deux départements, et j'ai oublié une partie des deux Sèvres qu'on n'oublie pas.

  • Speaker #1

    Le nord qui se rapproche un peu de Cholet.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sur cette partie là, vous vous êtes arrivé dans l'entreprise il y a combien de temps maintenant ? Au tout début de l'histoire Lely Center Cholet ou non ? Vous êtes devenu un petit peu après ?

  • Speaker #2

    Non, puisque là le Lely Center va bientôt fêter ses 20 ans. Donc moi j'ai intégré le Lely Center simplement il y a 5 ans. Mais auparavant j'ai travaillé chez le constructeur Lely, ça va faire 15 ans maintenant. Donc je suis venu avec un peu d'expérience que j'avais aussi de mon poste précédent. Là vraiment on a une entreprise qui est bien implantée avec des techniciens qui ont de l'expérience aussi. C'est vrai que l'entreprise ayant 20 ans au niveau du Lady Center Cholet, on peut faire bénéficier à tous nos clients de ce savoir-faire qu'on peut avoir au niveau de la maintenance, du montage, de l'accompagnement dans les projets.

  • Speaker #1

    Ce qui fait que quand il y a des nouveaux produits qui sortent, les équipes j'imagine sont formées. en interne et puis après quand il y a les mises en route, il y a une transmission du savoir qui se passe comme ça pour que justement les premiers coups de téléphone, vous puissiez quand même répondre présent. Oui,

  • Speaker #2

    alors c'est vrai que c'est une des particularités aussi de l'entreprise Lely, c'est qu'on a souvent, on a beaucoup d'innovations régulièrement, on a des nouvelles choses, c'est ça qui est aussi intéressant et passionnant et ils ont vraiment aussi structuré les choses pour que, nos techniciens soient bien formés à chaque nouveau produit. Ils vont faire des formations notamment à Bain-de-Bretagne, où on a le centre technique national. Donc il y a tout un processus qui est bien calé pour qu'on puisse être performant assez rapidement sur les nouveaux produits.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, l'hélice est une entreprise qui propose des robots. Il y a aussi une notion de service, d'accompagnement effectivement. Alors tout à l'heure, Christelle nous en parlait, il y a aussi un accompagnement lors de l'idée du projet. jusqu'au moment de la mise en route du robot, de la mise en service. Et j'imagine qu'une fois que les robots sont installés, est-ce que vous êtes présent le jour J où les vaches font le premier passage au niveau du robot ?

  • Speaker #2

    Alors oui, oui. Et en général, c'est un moment qui est important en plus dans la réalisation du projet parce qu'il y a eu toute la phase d'étude du projet avant, que ce soit au niveau commercial, que ce soit au niveau technique pour la préparation des travaux. le suivi de l'implantation, donc là de la mise en place des robots et c'est vrai que c'est l'aboutissement du projet ce premier jour là où on fait passer les premières vaches et moi je me rappelle justement de la mise en service au guet avec des chauvetières là c'était sympa en plus c'est un moment qui est convivial et important quoi Et généralement ça se passe bien quand même ? En général ça se passe très bien Non mais c'est vrai que c'est des critiques à des potes Et tout le monde est présent en plus à ce moment là on va dire le le commercial, les techniciens bien sûr, et puis Fabien qui suit les projets dans la réalisation des travaux.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, quel est le produit que vous mettez en avant ? Quelle est la dernière innovation que vous avez aujourd'hui au catalogue ?

  • Speaker #2

    Alors, il y en a plusieurs. On va dire là, récemment, on a eu le lancement d'une nouvelle version du Lely Vector, le bol qu'on appelle le MFR2 Next, qui est une version encore améliorée du système Vector, avec une capacité accrue de ce système. toujours tout en respectant des consommations d'électricité faibles. Il permet techniquement de gravir des pentes un peu plus importantes. Donc ça, c'est quelque chose de très récent. On est sur de l'actu chaude, puisque c'était il y a trois semaines.

  • Speaker #1

    Donc ce vecteur, pour les gens qui nous écoutent, c'est un système de bol automatisé qui permet de distribuer l'aliment aux animaux dans les bâtiments d'élevage, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. C'est ça, l'idée, comme on le fait avec la traite, la traite c'est quand même le premier poste d'astreinte dans un élevage. Ça représente parfois jusqu'à entre 40 et 50% du temps passé, du temps d'astreinte. Le deuxième poste, c'est l'alimentation. On est sur 20-25% de temps passé d'astreinte quotidienne sur l'alimentation. Donc l'ELI avait choisi de développer également une solution pour prendre en charge cette tâche-là quotidienne.

  • Speaker #1

    Et du coup, la complémentation individuelle de l'aliment se fait quand les vaches sont en phase de traite. Et la ration, je dirais, de base est distribuée par le vecteur, en fait.

  • Speaker #2

    C'est exactement ça. Ça va automatiser la tâche de distribution, de préparation de la ration. Et en plus, ça va assurer la repousse. Et une des spécificités de ce système-là, c'est aussi de mesurer vraiment ce que les animaux vont ingérer au niveau de la table d'alimentation. Et donc, ça va permettre de remettre la quantité exacte. de ration en fonction des besoins des animaux. Donc ça permet d'être vraiment bien réglé.

  • Speaker #1

    Donc c'est-à-dire que la partie fourrage, elle est quasiment stockée de façon quotidienne dans le bâtiment pour que ce soit pesé, mélangé avant d'être distribué sur les animaux.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. On a ce qu'on appelle une cuisine d'alimentation dans laquelle on va stocker différents fourrages. Donc tous les fourrages qui vont composer la ration. En général, cette cuisine, on peut y stocker les aliments quasiment pour 5 jours l'hiver, 3 jours l'été. Donc ça permet finalement à l'éleveur, pendant 3 jours ou 5 jours, de se dégager le temps de l'alimentation. Il n'a plus à faire ça quotidiennement, il va le faire une fois tous les 3 jours ou une fois tous les 5 jours. Donc c'est un gain de temps aussi dans son organisation.

  • Speaker #1

    Vous avez parlé tout à l'heure de consommation électrique de ces robots, ou est-ce que c'est quelque chose qui... Je dirais qu'il est un peu dans l'air du temps malgré tout la consommation énergétique. Comment vous travaillez là-dessus ? Comment vous êtes en mesure de savoir si un robot est plus efficient par exemple qu'un tracteur ou une salle de traite avec sa pompe à vide avec un robot aujourd'hui qui a sûrement d'autres fonctions aussi ? Comment vous arrivez à le mesurer ça aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Alors on le mesure dès la conception puisqu'il y a tout un travail qui est fait dès l'usine. les ingénieurs ont pour objectif et pour règle dans leur développement produit de travailler sur tout ce qui est consommation. Consommation en électricité, consommation en eau, consommation en consommables qui peuvent être autour de chacune des différentes solutions. Quelques chiffres, par exemple un système d'alimentation Vector, pour nourrir 160 animaux, ça va représenter 5 euros d'électricité par jour au maximum. Si on compare ça avec un système classique d'alimentation, Quand on démarre le tracteur, quand on démarre le télescopique pour charger la mélangeuse, quand on a une mélangeuse automotrice, dès qu'on l'a laissé tourner une heure, on n'est pas loin des 10 litres de carburant consommé, donc on a déjà 10 euros qui sont partis. Ça c'est pour la partie alimentation. Pour tout ce qui est traite, la dernière génération de robots de traite en est un bon exemple. On a développé ce qu'on appelle le bras hybride sur le robot A5, qui permet de consommer beaucoup moins d'électricité, de faire tourner le compresseur. qui alimentent le robot en air comprimé 85% de temps en moins. Ce qui fait qu'on est sur un robot qui va consommer entre 30 et 80% de moins.

  • Speaker #1

    Que la version précédente ?

  • Speaker #2

    Que les autres robots peuvent faire sur le marché. Par rapport à la version précédente, on est à 25% de consommation électrique en moins.

  • Speaker #1

    C'est ce qui est déjà intéressant.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, pour une machine qui fonctionne 24h sur 24, 7 jours sur 7, comme le robot de traite, on va consommer La même chose que ce que l'éleveur consommait en électricité sur sa salle de traite.

  • Speaker #1

    Avec effectivement tout le confort que ça peut amener à côté.

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Donc à travers ces solutions robotisées, il y a d'abord une solution qui est amenée pour le confort de l'éleveur. J'ose imaginer également que le confort des animaux est pris en compte. Tout à l'heure, on parlait de conception de projet. Jusqu'où vous allez en fait dans l'accompagnement de ces projets-là ? Parce que... Les robots c'est une chose, mais après il y a aussi la distribution du bâtiment, où est-ce qu'on met la table d'alimentation, les abreuvoirs, où est-ce qu'on les fait coucher, arpailler, logettes ou pas, tapis, éclairage et compagnie, ventilation. Vous allez jusqu'où en fait l'offre produit, est-ce qu'elle s'arrête uniquement aux robots ou est-ce qu'elle va au-delà ?

  • Speaker #2

    Effectivement, ce qui est primordial dans l'approche d'un projet en robot traite, ça va vraiment être la circulation des animaux. Alors on va travailler sur deux grands axes, il faut que justement... Pour que le système fonctionne bien et que le projet soit une réussite, les animaux se rendent facilement au niveau des robots de traite. Donc on va tout organiser dans le bâtiment pour que les animaux puissent se rendre facilement aux robots, c'est-à-dire des passages suffisamment larges, un nombre de passages conséquents, des abreuvoirs correctement placés, des zones qui vont permettre après également le travail de faciliter l'éleveur. Le premier objectif c'est faciliter la venue des animaux. Et le deuxième objectif Ça va faciliter tout le travail pour l'éleveur autour des animaux. Donc avec des zones spécifiques de tri, une zone de contention, des accès faciles. Et c'est ce qui fait que normalement une personne va pouvoir mener son lot de vaches tout seul. Même si on a 130 vaches dans le bâtiment, si c'est bien organisé, on arrive à travailler seul autour de ces 130 vaches.

  • Speaker #1

    Pour placer quelques repères, aujourd'hui il faut compter combien de vaches pour un robot ?

  • Speaker #2

    Alors, on va dire entre 60 et 75 vaches sur une stalle. Tout dépend encore une fois de paramètres très importants, comme la vitesse de traite. Plus on a des animaux qui sont rapides à traire, plus on pourra en mettre sur la stalle. Et tout dépend aussi du confort d'utilisation que l'on veut avoir sur son robot de traite. Quand on va approcher des 75, on a des éleveurs qui ont même tourné à 80, 81 vaches sur des robots. Là, on a des robots qui sont très chargés, donc on y passe un petit peu plus de temps. Mais voilà, c'est... des critères, on s'adapte aussi en fonction des objectifs de l'éleveur sur son exploitation.

  • Speaker #1

    Et sur un robot d'alimentation, c'est quoi le ratio ? Il n'y a peut-être pas de limite de ce fait ?

  • Speaker #2

    Il y a des limites. Il y a toujours des limites, mais on va dire que lorsqu'on a 130 vaches plus la suite, ou 140 vaches plus la suite, là on est sur une taille d'exploitation, on a un système avec un seul bol vecteur et une cuisine. Si on veut faire un petit peu plus, on va rajouter un deuxième bol. toujours avec la même cuisine et là on va pouvoir augmenter encore d'une centaine d'animaux.

  • Speaker #1

    C'est une centaine d'animaux par bol ?

  • Speaker #2

    Ce n'est pas tout à fait ça. On est plutôt sur 250 animaux sur un simple système et lorsqu'on va rajouter un autre bol, on va être sur 350 animaux. Tout dépend aussi de la ration.

  • Speaker #1

    Quels sont les autres produits que vous amenez sur le bâtiment ? Est-ce qu'il y a la partie ventilation, gestion des ouvrants, éclairage ?

  • Speaker #2

    comme ça alors nous on va pas travailler sur cette partie là directement mais on a une entreprise partenaire qui l'entreprise i3e avec laquelle on travaille et qui va la conseiller sur tout ce qui est autour des robots de traite notamment l'ambiance du bâtiment avec la ventilation comment est-ce qu'on va gérer le stress thermique qui peut proposer aussi toutes les solutions autour du de l'alimentation en eau et en électricité du robot donc la plomberie l'électricité ils vont Ils vont pouvoir aussi... travailler sur tout ce qui est silos pour alimenter les robots avec les concentrés qui vont être nécessaires pour distribuer aux robots voilà aujourd'hui on parle de l'intelligence artificielle un petit peu partout est ce que c'est quelque chose de nouveau qui va arriver dans

  • Speaker #1

    les solutions je dirais peut-être pas dans le produit fini en tant que tel mais peut-être effectivement dans l'analyse en fait des informations qu'on peut récupérer est ce que c'est des choses qui arrivent c'est des choses qui sont déjà présentes

  • Speaker #2

    C'est des choses qui sont déjà présentes depuis, je dirais maintenant, 9 ans sur les robots de traite Lely. Un exemple concret, on a un système qui s'appelle le DLM Alimentation, qui existe dans la version la plus évoluée d'Horizon, et qui permet de tester la réponse de la vache lorsqu'on va lui donner des concentrés, en fonction du prix du lait. C'est-à-dire que si le système va tester automatiquement... Le robot de traite va donner automatiquement un tout petit peu plus d'aliments à la vache, voir si elle le valorise en faisant un peu plus de lait. Si elle n'en fait pas plus, on va réduire plutôt. Et on va tester, voir si son niveau de production se maintient. Donc là, concrètement, c'est un système qui automatiquement va permettre d'aller chercher à peu près 60 euros d'économies de concentré par vache et par an. C'est ce qu'on appelle le DLM alimentation. Ça existe déjà depuis 9 ans. On a aussi un autre système qui a été... lancé depuis le mois de mars qui concerne le brossage des vaches avant la traite. Et là, ce système-là, on utilise encore une fois les données du robot de traite qui permet de connaître la courbe d'éjection du lait à chaque traite pour chaque vache et le brossage peut s'adapter en durée à chaque vache en fonction de son besoin de stimulation.

  • Speaker #1

    Pour caricaturer un peu, en fait, il y a des vaches, plus elles sont brossées, plus elles donnent de lait derrière.

  • Speaker #2

    Alors, ce n'est pas tout à fait ça. plus elles sont brossées, plus rapidement elles vont donner leur lait. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est sur la rapidité de traite qu'on vient jouer.

  • Speaker #2

    Et à l'inverse, d'autres ont besoin de moins de temps de brossage, du coup, elles vont donner aussi rapidement leur lait. Donc ça permet là, on va dire, d'optimiser le temps passé dans la stall pour chaque vache.

  • Speaker #1

    On arrive au terme de cet épisode. Est-ce que vous avez un message à faire passer pour, je ne sais pas, peut-être recruter, étoffer vos équipes, accompagner un petit peu le développement de l'entreprise ou autre ?

  • Speaker #2

    Oui, alors... Alors, ben... Déjà plusieurs messages en fait, les solutions automatisées maintenant sont vraiment une solution pour tous les élevages. Les élevages qui cherchent la performance, comme les élevages qui cherchent à pâturer énormément, même les solutions automatisées sont adaptées vraiment à tous ces élevages là. Robots et pâturage, c'est possible, il n'y a pas de souci. Robots d'alimentation et pâturage, c'est possible. Tout ça c'est vraiment important, on s'adresse vraiment à une diversité d'élevages. et puis effectivement du coup pour accompagner le La croissance de l'entreprise, c'est vrai qu'on a de plus en plus de robots en parc. On a plus de 400 robots maintenant de traite en parc sur notre territoire. On a besoin, même si on a des bonnes machines, elles tomberont forcément en panne. On a besoin de techniciens. Donc ça c'est super important, on recrute au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    On mettra les liens sur les réseaux.

  • Speaker #2

    C'est parfait. On a des belles équipes, mais pour accompagner cette croissance, on a toujours besoin aussi de nouveaux techniciens.

  • Speaker #1

    Merci à toi Hervé d'avoir répondu à toutes tes questions. Et puis si les auditeurs en ont d'autres, les réseaux sont là pour y répondre. Merci.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #0

    Votre émission Sinus et Mion vous a été présentée par Lélus, solution automatique pour l'élevage.

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