Speaker #0Qui suis-je ? Je suis anonyme. Être bisexuelle, dans un corps de femme, grande, mi-quarantaine, cheveux courts, visage aux traits anguleux, expression de genre fluide. Et dans ma tête, aveugle, il y a un cul ouvert. Je vous accueille, je vous reçois. Vous êtes ici, assis sexistiques. Osez-vous respirer et écouter. Et si vous aimez ce que vous entendrez, likez, dissimulez, coltez, partagez. Merci. Épisode 17 L'histoire de Sonia Version slow sex Cet après-midi, elle comptait bien marquer son calendrier existentiel de ce genre d'événement plutôt unique qui ne se produit qu'une seule fois dans une vie. Et même s'il en venait par chance à se reproduire une seconde fois pendant ces années terrestres, l'empreinte de ce premier roche hormonal qui vient avec une nouvelle expérience, surtout lorsque si excitante, ne serait pas aussi importante. Plusieurs expériences antérieures l'avaient mené à ce jour. Des expériences de sensualité, des expériences de laisser-aller, des expériences de plaisir enivrant, mais aussi des expériences de frustration, d'insatisfaction et d'insuffisance. Son corps de femme, elle le connaissait assez bien maintenant pour savoir ce qu'il était capable de prendre. Et son corps émotionnel, elle le laissait s'exprimer depuis toujours. Alors elle se sentait confiante qu'une fois plongée dans ce moment tant de fois imaginé, elle saurait s'écouter, se respecter et de là s'exprimer s'il le fallait et quand il le faudrait. Aussi, l'un de ses partenaires occasionnels avait accepté de remplir le rôle de régulateur dans la scène. Elle et lui se connaissaient depuis assez longtemps pour que cet homme comprenne ce qu'elle attendait de sa présence dans ce jeu aux paramètres précis, qui serait une première expérience de ce type pour lui aussi. Sonia s'était imaginé ce qu'elle s'apprêtait à mettre en réalité lors de sessions de nanisme, depuis environ deux ans déjà. Ce fantasme s'était échafaudé en intégrant un élément à la fois, jusqu'à ce qu'il se cristallise en cette scène vers laquelle elle se dirigerait d'ici quelques heures. Née d'une autre expérience pendant laquelle elle avait été la soumise pour un couple lors d'une soirée dans un sex-club, ce nouveau désir avait gagné une place spéciale dans le panthéon de ses idées perverses. Son jogging accompli, son petit déjeuner pris, elle pouvait maintenant passer sous la douche pour préparer son corps. Se faire douce, comme elle aimait à le dire. Elle avait rasé les poils de ses grandes lèvres la veille pour laisser plus de 24 heures entre ce soin porté à son sexe et ce moment où il serait pénétré et caressé. Maintenant, sous le jet, à manipuler son rasoir à nouveau, Elle garda un mince V de poils pubien sur son mont de Vénus, qu'elle avait taillé un peu au ciseau au préalable, mais pas trop. Cette touche lui conférait des airs de ses modèles nus des Walking Woman Naked d'Elmant Newton, croqués en 1981. Ce qu'elle kiffait. Ses jambes rasées complètement, ses aisselles aussi lisses. Sonia appréciait jusqu'à ce que ses avant-bras soient glabres. et pour cela elle utilisait son épilateur. Elle rêvait d'un corps imberbe, mis à part pour le pubis, les cils, sourcils et cheveux. Sinon, peau soyeuse qui contribuerait à cet état de se sentir belle et invincible. En effet, son sex appeal était toujours rehaussé par ce rituel qui la rendait toute douce, qu'elle associait immanquablement avec la chanson Lady Grinning Soul de David Bowie. qui offrait à un moment she'll come she'll go she'll lay belief on you skin sweet with musky oil the lady with a grinning soul surtout lorsqu'elle concluait ce moment préparatif à partager de l'intimité en se huilant la peau d'un mélange d'huile d'amande douce parfumé de deux gouttes d'huile essentielle de palmarosa Cette odeur florale et citronnée, cette seule touche de stimulation olfactive intentionnelle, elle éveillait son appétit à l'intimité tellement son mental l'avait associé à des moments de plaisir délicieux. Sonia connaissait l'organisateur qui prêtait l'endroit où elle se rendait pour rendre réel ce désir tant de fois imaginé. Elle lui avait parlé de ce fantasme qu'elle voulait mettre en réalité lorsqu'elle avait elle-même assisté à un événement similaire dans le but de témoigner d'une scène se rapprochant de celle qu'elle souhaitait vivre. Il lui avait recommandé de réserver un dimanche après-midi, plage horaire pendant laquelle ce genre de jeu était possible. Sonia aimait cette idée de s'abandonner à un tel degré de perversité en plein jour. Sonia avait besoin de plusieurs participants réunis pour transformer son désir en réalité. Parce que ce qu'elle voulait, c'était justement se faire caresser, pénétrer et prendre par plusieurs participants à la fois, pendant que d'autres observeraient en se caressant, attendant leur tour à avoir accès à son corps. Elle voulait être le centre de cette énergie sexuelle collective. Mais ce qu'elle voulait surtout, c'était de pouvoir contrôler les gestes et actions de ces êtres néhommes qui accepteraient de contribuer à cette expérience. Elle voulait décider de qui la toucherait et du comment, de si tel homme la pénètrerait et si oui, dans quelle position, et suivi de tel autre participant. Suffit, maintenant, à toi. De si elle voulait embrasser celui-là, et si oui, pour combien de temps. Elle déciderait de qui lui donnerait du plaisir tout en étant le centre du désir de tous ces hommes. Tous ces hommes qui avaient accepté de respecter ses conditions de jeu au préalable. Elle voulait désigner les participants et nommer leurs actions. Prends-moi en levrette en plantant ta grosse bite dans mon cul et toi, viens me donner la tienne à sucer pendant que toi, tu me caresseras les cheveux en les enlevant autour de ta queue pour te branler doucement. Ensuite, assez, maintenant, toi, tu me feras gicler un peu avec tes doigts, qui savent exactement quoi faire pour provoquer le jaillissement de cette mouille, qu'un autre pourra lécher et ou recevoir au visage, pendant que, par derrière, toi, tu me pinceras les mamelons. Ils avaient tous possibilité de jouir s'ils le voulaient, et quand ils le voulaient. Mais c'était à eux d'assumer le fait que leur période réfractaire les disqualifierait de l'action pénétrative pendant un certain temps, libre à eux aussi d'aider leur bandaison, par soutien pharmaceutique ou non. L'organisateur de ces gangbang comprenait ce qu'elle souhaitait vivre, bien qu'il lui admis qu'elle était la première femme qui allait tenter de vivre cette sexualité de collectivité selon ses paramètres bien précis. de choisir qui ferait quoi et comment et pour combien de temps, sans que les orgasmes des êtres nés mâles ne soient le but principal. Habituellement, les femmes qui se retrouvaient seules parmi les nombreux participants nés hommes établissaient, oui, des limites. Par exemple, certaines déterminaient que le sexe anal n'était pas possible, d'autres mettaient un holà au sexe oral sans condom. Mais puisqu'il y avait rémunération des hommes participants, dans le but de payer le local, mais surtout cette femme disposée aux jeux sexuels, tous s'attendaient à pouvoir faire ce qu'ils voulaient une fois ces limites respectées. Sonia, pour sa part, ne voulait pas être rémunérée. Ce qu'elle voulait, c'était de vivre cette expérience dans une communauté habituée à la sexualité de ce type. En tout, 13 participants avaient répondu oui à l'appel. Aussi, dans ce groupe, Sonia était heureuse d'y retrouver certains de ses partenaires réguliers, qui étaient curieux de vivre ce genre d'expérience, eux aussi pour la première fois. Les gangbangs, les partoos, c'était de l'ordre de la porno, et bien que des événements réels existaient, cela restait encore méconnu et peu fréquenté. Quand il arriva au studio, les hommes étaient déjà tous réunis dans la salle où la scène aurait lieu. c'était un loft au parquet de bois qui craquait en cette fin novembre à ce temps de la journée le soleil était gris et la lumière dans les pièces au plafond élevé qui flottaient dans l'air diffuse sonia ne portait qu'un long trench coat cintré à la taille par un nœud et des talons au motif léopard ouverts sur ses orteils peints rouges cerise pour l'occasion Sa manicure courte avait la même teinte. Aucun maquillage, pas de barbouillage de son visage pendant l'action. Elle comptait bien sucer les culs des partenaires de confiance qui se trouvaient là. Se faire remplir plusieurs orifices simultanément, elle en rêvait depuis longtemps. Les hommes savaient qu'elle serait en plein contrôle, sexe oral prodigué acquis et comment compris. puisqu'ils avaient tous reçu les instructions du jeu en acceptant d'y participer. Aussi, à leur arrivée, ils avaient rencontré Hugues, le régulateur de l'événement, sur place une heure avant Sonia, qui s'était introduit officiellement à chacun d'eux pour bien leur rappeler qu'il allait entre autres s'assurer que le port du condom serait respecté, surtout lorsque sa partenaire ne serait pas en position ou en état de le vérifier. Enfin, tous les participants se fait répéter les consignes par l'organisateur propriétaire du lieu, de vive voix, avant que Sonia n'arrive. Elle ne se présenta qu'une fois que Hugues ne lui ait confirmé par texto que tous les participants y étaient et prêts à la rencontrer. Elle entra dans la pièce par la même porte qu'ils venaient tous d'emprunter. En marchant, ses talons claquaient sur le plancher. une fois devant eux elle faisant dos aux fenêtres sans tenture elle ouvrit son trench coat que hugues debout derrière elle maintenant vint prendre pour s'occuper de le suspendre sur le porte-manteau flambant nu ne portant que ses escarpins jambes légèrement entr'ouvertes et solidement plantées sur le parquet elle les nomma tous l'un après l'autre Elle avait étudié chacune de leurs fiches au préalable, qu'ils avaient dû remplir pour lui fournir quelques informations selon ses instructions, là encore. Leur expérience dans ce type de dynamique de sexe collectif, leurs pratiques sexuelles préférées, leurs attentes dans un tel contexte, leur âge, leur santé sexuelle, s'ils prenaient de la médication et si oui, pour pallier quelles conditions. Ensuite, elle débuta sa ronde. tous les participants étaient vêtus certains portaient des jeans d'autres des pantalons plus habillés tee-shirt ou chemise pour compléter le tableau mais tous avaient fait un effort pour être séduisants et fleuribonds sans porter de parfum exigence de la diva du moment un à un elle les effleura les frôla fit courir ses mains sur des torses des culs parfois même se frotta la chatte sur une cuisse déposa ses lèvres dans un cou ou goba un lobe ils savaient tous qu'en retour ils ne pouvaient pas la toucher si elle ne leur en donnait pas le goût ils étaient debout les bras allongés pieds solidement ancrés dans le parquet à leur tour légèrement séparés comme s'ils étaient des aspirants soldats en pleine inspection disposés en demi-cercle autour de la plate-forme de type lit sur laquelle les jeux allaient principalement se dérouler ainsi elle prenait charge officiellement lorsqu'elle s'avéra satisfaite de l'état de la troupe elle leur ordonna de tous se dévêtir D'ici, tout le plaisir, toutes les obscénités qui l'avaient obsédé pendant plus de deux années, pour elle, seulement pour elle. Cependant, qu'eux aussi, tous ces partenaires de mise en réalité de son fantasme tant désiré, ils s'en souviendraient toute leur vie. Sonia s'était imaginé ce qu'elle s'apprêtait à mettre en réalité lors de sessions d'onanisme depuis environ deux ans déjà. Ce fantasme s'était échafaudé en intégrant un élément à la fois, jusqu'à ce qu'il se cristallise en cette scène vers laquelle elle se dirigerait d'ici quelques heures. D'abord le terme fantasme que l'humain socialisé associe presque d'emblée avec la sexualité. Creusons-en son étymologie. Avec ma pelle et mon pic en main, je vous suggère que nous extravions d'abord ce que propose le site Internet du Dictionnaire de l'Académie française. Ce mot aurait été emprunté au terme grec phantasma signifiant fantôme, hallucination visuelle D'abord par le latin impérial circa entre l'an 14 et 130 après Jésus-Christ, signifiant fantôme, spectre Et ensuite par le bas latin, circa la période du deuxième au sixième siècle, pour signifier image, représentation Avant d'intégrer la langue française au 7e siècle, notez qu'il est possible d'utiliser à ce jour encore deux orthographes pour le terme français, soit fantasme avec l'initial f presque unanimement utilisé aujourd'hui, ou fantasme avec le ph en début de mot, inspiré du phantasma grec d'origine, presque entièrement abandonné à présent, mais encore admis. Une petite exception de la langue française digne de mention, le genre de truc typique du français, ces petites cachettes dans la langue. Comme celle-ci que j'aime beaucoup, amour un nom masculin, mais au pluriel les amours donc, accord selon le genre féminin pour un français soutenu et littéraire. Ah, cette langue française parmi mes premières amours ! Mais revenons à ce que fantasme signifie aujourd'hui à notre 21e siècle, selon le Larousse en ligne. Ouvrir les guillemets. Représentation imaginaire traduisant des désirs plus ou moins conscients, spécialement en psychanalyse. Les fantasmes peuvent être conscients rêveries diurnes, projets, ou inconscients, rêves, symptômes, névrotiques. Fermez les guillemets. Cette dernière partie m'intéresse tout particulièrement. Cette distinction faite entre les fantasmes conscients, qui sont des rêveries diurnes, qui nous visitent donc en plein jour, lors de voyages dans la lune par exemple, ou lors de moments de procrastination mentale, et qui peuvent même évoluer en projet, comme c'est le cas pour Sonia, cette héroïne de la fiction déterminée à vivre un plaisir particulier. Et les fantasmes inconscients qui s'expriment au travers de nos rêves et des symptômes névrotiques qui seraient explorés par voie de psychanalyse pour mieux nous aider à déverrouiller des parts de nous-mêmes. Dans un essai de troisième cycle rédigé par Alexandra Bourque, présenté comme exigence partielle du doctorat continuum d'études en psychologie, profil intervention à l'Université du Québec à Trois-Rivières, Intitulé Évaluation des liens entre la satisfaction sexuelle et conjugale, les fantasmes sexuels et les rêves sexuels, plusieurs informations sont offertes dès la page numérotée 27 du document, marquée par une section portant le titre Prévalence et fréquence des fantasmes sexuels. Pour résumer, moult études constatent une différence notable de cette prévalence et de cette fréquence des fantasmes sexuels entre le genre masculin et le genre féminin dans l'espèce humaine. En gros, les êtres nés hommes fantasment au quotidien et plongent dans des scènes crues en évoquant des détails reliés à du visuel explicite de l'anatomie. Tandis que les êtres nés femmes fantasment une fois semaine en évoquant des situations basées sur des scénarios narratifs, qui touchent aux émotions et aux ressentis. Dans ce document, cette citation, ouvrir les guillemets, soulevons également que les femmes seraient plus inclines à se sentir coupables sexuellement. culpabilité qui s'avère à être un modulateur important pour la quantité et la variété des types de fantasmes sexuels entretenus de même que pour la volonté de déclarer de telles pensées Par conséquent, cette affirmation semble cohérente avec les résultats de l'étude transversale de Nourie, Chad et Hall qui soutiennent que, globalement, la diversité des fantasmes sexuels serait significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Fermez les guillemets. idéalement les fantasmes seraient intégrés sainement dans toute existence humaine avec équilibre pour autant nous faire rêver éveillés à des bonheurs sensuels sans précédent qu'à une sécurité émotionnelle Idéalement, le fantasme ne serait pas un phénomène interne honteux, mais plutôt une ressource intérieure qui nous accueillerait sans jugement pour nous donner cet espace personnel pour explorer nos envies de découvertes physiques et émotionnelles au point de trouver l'impulsion de les faire passer au plan de nos réalités. Idéalement, sans devoir entreprendre une psychanalyse coûteuse et qui n'en finit plus, nous utiliserions cette capacité d'imaginer nos désirs pour nous manifester dans ce monde, en respectant comment les autres humains se manifestent à leur tour. Avec le respect et le consentement, tout est possible. De là, explorons, sortons nos compas et boussoles, largons les amarres et découvrons-nous réellement. Amoureux de la version longue, je vous salue. Lorsque vient le temps de pondre ce segment de réflexion universelle qui différencie les deux versions de chacun de mes épisodes ou presque, je l'ai déjà dit, je ne sais pas au préalable où mes recherches me mèneront, ni comment elles se consolideront dans cet espace-temps. Mes choses certaines depuis le début de cette aventure qui est mon projet créatif, j'ai beaucoup appris, motivé par le fait de transmettre des pistes à votre écoute qui, je l'espère, se posent en vous. Il vous inspire. Comme pour mes épisodes 10, 11 et 12, étrangement, un cryptique s'est créé entre mon 15, mon 16 et ce 17 en cours, sans que cette fois l'induction ne me guide à le faire ainsi d'emblée. Dans mon 15, il fut question d'émotion et de l'étymologie de ce terme, qui signifie ce qui nous met en mouvement. Il fut question du fait que, pour vivre de manière plus équilibrée et complète, il est préférable d'embrasser ce corps émotionnel qui est une part de notre constitution globale, de le reconnaître, de le nommer, de le laisser circuler en nous comme l'eau qui trouve toujours son chemin, et ce, pour notre mieux-être. Dans mon 16, le sujet du mouvement est revenu, cette fois lorsqu'il fut question de séduction, de ce qui est perçu de nous-mêmes par les autres avec qui nous entrons en contact, de notre gestuel, de ce langage du corps qui représente environ 55% de notre communication. Et cette fois, pour ce 17 en évolution, le mouvement est de retour et selon moi, de manière surprenante, en espérant que vous en pensiez autant vous aussi. C'est parti, mon kiki. Dans le segment transitoire, il fut question du fantasme, de ce qu'il soit une représentation imaginaire traduisant des désirs plus ou moins conscients. Tous les humains sont donc porteurs d'un jardin secret. D'un endroit où des idées sont tenues en laisse, dans un paramètre interne sécurisé des autres humains qui nous entourent, sécurisé de leur jugement. Dans le cas de fantasmes sexuels, ce sont des idées qui ont germé au fil de notre progression sur notre fil du temps personnel. Mes fantasmes de jeunes adolescentes s'éveillant au désir en lien avec la sexualité ont, pour la plupart, évolué. Et par mes expériences, j'ai repoussé mes propres repères de ce qui m'allume. Mais attention, nos fantasmes sexuels, bien à l'abri du jugement des autres, dans cet enclos dans lequel nous tenons l'ensemble de nos fantasmes en sécurité, incluant également ceux de nos espoirs et de nos rêves les plus fous, ils subissent d'abord et avant tout notre propre jugement. Avant même celui des autres. De fait, tous nos fantasmes subissent notre propre jugement, pas seulement ceux en lien avec notre sexualité. Nos fantasmes sur nos désirs de carrière et artistiques, par exemple. Nous sommes nos premiers ennemis face à leur concrétisation. Toutes ces pensées défaitistes et négatives qui nous scient le courage de tenter de les faire passer au plan de la réalité. Cela a mis, revenons au fantasme en lien avec nos univers sexuels. Repenchons-nous sur un exergue inclus dans la citation narrée au cours du segment transitoire, tiré de cet essai de troisième cycle rédigé par Alexandra Bourque, présenté comme exigence partielle du doctorat continuum d'études en psychologie, profil intervention, à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Intitulé Évaluation des liens entre la satisfaction sexuelle et conjugale, les fantasmes sexuels et les rêves sexuels. Ouvrir les guillemets. Les femmes seraient plus inclines à se sentir coupables sexuellement, culpabilité qui s'avère à être un modulateur important pour la quantité et la variété des types de fantasmes sexuels entretenus, de même que pour la volonté de déclarer de telles pensées. Fermez les guillemets. Cette culpabilité est cette responsable qui scie le courage des êtres nés femmes jusque dans leur monde imaginaire sexualisé. Et c'est ce réflexe de culpabilisation qu'il faut d'abord pointer du doigt pour espérer qu'elle s'en libère au final et se découvre plus en paix par le fait même. Pour les êtres nés hommes, toujours selon cet essai, c'est le fait que, selon les études consultées par Alexandra Bourque, ils soient en grande majorité limités dans leur monde imaginaire sexualisé par le besoin de se référer à un visuel détaillé de l'anatomie, sûrement en lien avec la consommation d'une pornographie irréaliste, qui aurait besoin d'un réajustement vers un équilibre. Bride de l'imagination dans les deux cas, pour les êtres nés hommes et pour les êtres nés femmes. L'imitation. Jusque dans nos jardins secrets d'humains. Dans mon épisode 0, je dis que par mon projet créatif, il sera question d'errance dans l'imaginaire, dans cette zone du mental un peu délaissée ces temps-ci, et que j'aimerais, en tant que créatrice, vous réintroduire au plaisir de réinventer vos vies, d'entisser la trame intérieure. Si les êtres nés femmes limitent leur imaginaire intime par culpabilité et que les êtres nés hommes limitent leur imaginaire intime à un mécanisme leur permettant de rejouer en boucle des clips porno qu'ils ont consommés, cela signifie qu'il y a place à amélioration. Oui, mais pourquoi, que certains d'entre vous penseront peut-être, pourquoi chercher à améliorer une zone du mental qui, au final, n'appartient qu'à nous-mêmes et ne semble pas avoir de poids dans la réalité de nos existences ? Ah, il est bien là le secret de la caramilk, la surprise annoncée plus tôt. Cette clé, c'est le pouvoir de la pensée créatrice. Hear me out. Dans le grand dictionnaire terminologique, outil de référence virtuel de l'Office québécois de la langue française, on peut lire que la pensée créatrice est ce, ouvrir les guillemets, processus mental qui rend une personne apte à considérer tous les aspects d'un problème quelconque en vue d'en faire l'exposé synthétique et de trouver surtout des solutions nouvelles faisant preuve d'imagination. Fermez les guillemets. Si un fantasme est une représentation imaginaire traduisant des désirs plus ou moins conscients, cela signifie qu'une représentation imaginaire peut également être un moteur de la pensée créatrice. Un humain qui embrasse son monde imaginaire est-il plus enclin à mettre en pratique la pensée créatrice et à adopter une attitude proactive face aux défis qui se dressent sur son chemin ? L'œuf ou la poule de mon épisode 15. Minimalement, si, en tant qu'humain, nous apprenons à visiter notre jardin secret intérieur avec plus d'amour envers nous-mêmes, sans culpabiliser ni de manière réductrice, il y aura des chances que ce monde imaginaire pourrait nous outiller à trouver des solutions plus facilement, dans toutes les sphères de notre existence. Au travers de son évolution sur la planète, l'humain a dû faire des liens, et ces liens sont souvent venus de la pensée créatrice. Sur le site Internet du Scientific American, ce plus vieux magazine américain publié en continu, un article publié le 1er octobre 2016 par Heather Pringle intitulé The Origins of Creativity dans lequel il indique que les lecteurs y retrouveront de nouvelles preuves en lien avec le moment où l'humanité a commencé à penser outside the box C'est-à-dire à trouver des pistes de solutions, à être innovatrice, à être proactive pour améliorer son existence. On y apprend que l'archéologue Lynn Wildey, de l'Université de Witwatersrand à Johannesburg, en Afrique du Sud, après avoir analysé la composition d'un dépôt de feuilles utilisé pour ce qui fut une couche de nominidés d'il y a 77 000 ans, a constaté que la population à laquelle elle s'intéressait avait fait un lien entre les propriétés naturelles insecticides et larvicides d'un arbre en particulier retrouvé dans cette région, et leur choix réfléchi de matériaux pour optimiser leur confort nocturne, surtout en tant que peuple habitant près d'une rivière. Plus encore, ce même peuple, 7 000 ans plus tard, utilisait des pointes de flèches qui étaient collées au bois grâce à des mélanges de particules d'ocre et de gomme végétale obtenues par concoction chauffée avec un certain contrôle sur un feu. Tout cela afin d'obtenir des armes plus efficaces pour chasser les petites antilopes qui leur serviraient de nourriture. Créativité. Think outside the box. Faire des liens. L'humain en est capable et c'est bien cette capacité qui l'a amené à exister avec plus de confort dans cet environnement hostile à prime abord. Dormir confortablement, manger à sa faim, combler les besoins de base pour vivre avec équilibre. Le fantasme, cette représentation imaginaire traduisant des désirs plus ou moins conscients, Il faut le laisser exister en nous, lui faire plus d'espace, lui accorder plus de temps. Cette attention que nous lui consacrerons contribuera à notre pensée créatrice, à faire en sorte que nous soyons des êtres proactifs dans nos propres existences. Et un moyen pour s'y faire, c'est de se mettre en mouvement. Eh oui, nous y voilà, à cette boucle qui boucle des sujets touchés dans mes épisodes 15, 16 et maintenant 17. Dans un article intitulé Pour être créatif, bouger mis en ligne par Nicolas Mahaut le 22 janvier 2022 sur le site web Science et avenir nous apprenons que, ouvrir les guillemets, Des chercheurs allemands révèlent que la pensée divergente, un type de pensée créatrice, serait favorisée par la liberté des mouvements des yeux et du corps. Toujours selon cet article. Dans le champ de la psychologie, on considère deux processus comme centraux dans la créativité. Ainsi, la pensée convergente permettrait de réunir plusieurs idées en vue de trouver une solution à un problème donné. Quant à la pensée divergente, elle se distinguerait par l'aptitude à trouver plusieurs solutions à un même problème. C'est donc ce deuxième type de pensée qui intéresse les auteurs de l'étude. La chercheuse en psychologie Supriya Murali explique que la nouveauté de l'étude, c'est d'avoir démontré que la position assise sans contrainte de mouvement favorise la pensée divergente et que des résultats d'études précédentes montraient déjà des différences similaires entre la marche libre et la marche restreinte. Laisser libre cours au mouvement augmenterait nos chances de mettre en pratique une pensée créatrice, stimulant des solutions à un problème, augmenterait donc notre capacité à être proactifs dans nos propres existences. Comme cerise sur ce sunday, un dernier article de Claude Vincent, publié le 7 octobre 2016 dans Les Échos en ligne, résumant un livre pondu par Roger-Paul Droit, ce philosophe et journaliste français. Dans cet ouvrage présenté, intitulé Comment marchent les philosophes, on y apprend que l'auteur offre, ouvrez les guillemets, Un allègre, très moderne, dense, mais accessible décodage de l'œuvre de 27 penseurs de l'histoire avec la marche comme point focal. Nous en apprenons plus sur Aristote, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental est connu selon Wikipédia, qui pensait et enseignait en marchant. et sur nietzsche qui a avalé des kilomètres et des kilomètres à pied pendant toute son existence avant de s'effondrer pour de là être réduit à l'immobilité les dix dernières années de sa vie qui a écrit dans son ecce homo ne prêtez foi à aucune pensée qui n'ait été composée au grand air dans le libre mouvement du corps à aucune idée où les muscles n'aient été eux aussi de la fête Et à propos de 25 autres penseurs tout aussi importants qui ont marché librement pour penser plus créativement. Les fantasmes, ces représentations imaginaires traduisant des désirs plus ou moins conscients, ne devraient pas être confinés à une intériorité culpabilisante ou limitée. Nos fantasmes devraient être nos moteurs de créativité auxquels nous accorderions plus d'attention. Aussi, par notre mise en marche dans nos vies, littéralement, par notre engagement dans le mouvement libre et conscient, nous réaliserions sans doute combien trouver des solutions à nos problèmes simplifie nos existences. Minimalement en y prenant part plus intentionnellement. Dans mon épisode 0, j'ai aussi dit que nos corps sont des machines de sens, des outils de perception par les sensations. Nos corps, incarnons-les. Reconnaissons tout leur pouvoir à nous rapprocher d'un esprit plus paisible et stimulé par le mouvement. Nous y voici, à cette révélation de part de moi-même que je vous partage, avec entre autres buts cette humble volonté de vous inspirer à refaire ce voyage intérieur vers vos propres expériences marquantes, vos propres moments qui vous ont orientés vers une nouvelle version de vous-même. Parce que n'est-ce pas cela aussi notre monde intérieur, ces versions de nous-mêmes que nous avons été, ces choix que nous avons fait, ces rencontres que nous avons navigué, ces actions que nous avons posées. Notre présent, nous le devons à notre mise en marche dans notre propre existence, qu'elle ait été consciente ou inconsciente jusqu'à ce jour. Cette mise en marche a mené au résultat de qui nous sommes. Sans nous en rendre compte, nous nous sommes retrouvés à de nombreuses reprises, à une croisée de chemins, et il nous a fallu choisir. Option A, option B, parfois même option C, D, etc. Life is what happens to you while you're busy making other plans. Ces célèbres paroles de la chanson Beautiful Boy de John Lennon, je les trouve parfaites, en lien avec le sujet des fantasmes. Tandis que beaucoup d'humains gardent leur désir embouteillé dans un coin délimité de leur mental, la vie suit son cours tout autour. De même pour leurs rêves, leurs espoirs, pour les jouer en boucle encore et encore. Mais au final, si nous voulons vivre, pourquoi ne pas essayer de mettre en marche leur concrétisation en action ? Mes désirs de sensualité et de sexualité, je les dis dans mon cesse, je les ai gardés embouteillés, moi aussi, pendant mes premières années de leur manifestation dans ma psyché. Et quand je tentais de les nommer à mes partenaires, quand par mes mots je les faisais passer ainsi un peu plus près encore au plan de la réalité, j'essuyais l'interprétation de ces partenaires qui trop souvent les déformaient ou les dénaturaient. Exprimer ses désirs n'est pas facile. Et souvent, la première étape, une fois que nous avons fait nous-mêmes la paix avec eux, au point de les exprimer en partage avec un partenaire que nous sentons digne de confiance, c'est d'ensuite faire face à ce que cet individu accueille ou non ces désirs qui sont les nôtres. Aussi, autres obstacles, les propres limites de notre imagination. En effet, dans cette notion de matérialisation de nos pensées, Il y a aussi une notion de l'œuf ou la poule. Un courant spirituel propose que si un humain, pendant une méditation par exemple, formule une demande, similaire à une prière personnelle, que si cet humain le fait avec le cœur ouvert et de bonnes intentions, l'univers, la vie, l'exaucera. Oui, d'accord. Mais voilà. Quels mots utiliser pour tenter de décrire quelque chose que nous ne connaissons pas ? Comment faire pour ne pas limiter les possibilités rattachées à nos désirs justement ? Par exemple, si, pendant un moment de cristallisation de mon intention, j'évoque mon désir de diffusion significative dans mon projet créatif, qu'est ce balado dans vos oreilles ? Au point où des portes professionnelles concrètes s'ouvrent à moi, étaient-ce les bons mots à utiliser pour formuler cette demande ou me limita-je en les choisissant qu'est-ce que des portes professionnelles concrètes qui s'ouvrent à moi veut vraiment dire et est-ce vraiment le fond de mon désir ni même son plafond si un média de la ville de sherbrooke me contacte pour une proposition de chronique est-ce que l'univers m'aura exaucé oui cela sera du concret professionnellement et est-ce que l'aspect diffusion significative de ma demande aura également été adressée, oui, en quelque sorte, la ville de Sherbrooke dénombrant un peu plus de 170 000 habitants. Parce que tout n'est qu'une question de perspective, d'interprétation, et que les mots, trop souvent, taillent la demande en deçà de ce que nous l'imaginons, en voulant trop préciser nos désirs par leur utilisation. nos mots que j'aime et que j'adore manquent d'ouverture et nos mots manquent de foi pas la foi selon l'interprétation chrétienne non cette foi issue du latin fides qui signifie confiance loyauté parole donnée je me lis à toi chère vie avec un grand v Toi qui fais battre mon cœur, toi qui me guides, toi qui veilles sur chacun de mes pas dans cette existence. Je me lis à toi parce que je suis toi et que j'ai la foi. Donne-moi une réalité à la mesure de toi. Prière ouverte, matérialisation de toutes ces surprises que la vie a en réserve pour nous. et de là quand elles surviennent dire merci et intégrer ce nouvel apprentissage par cette opportunité qui nous est donnée de le faire mais la volonté dans tout cela à quoi bon la mettre en marche pour vivre en action s'il nous faut nous abandonner à la vie et lui faire confiance tout simplement parce qu'elle est bien là la preuve de tout cet amour qu'est la vie la vie aussi a la foi en nous ses vecteurs elle nous laisse le libre arbitre pour nous manifester dans le monde comme nous l'entendons et plus encore dans notre nature humaine la vie a inclus cette capacité que nous avons à imaginer ce cadeau incroyable s'il en est un cet organe abstrait qu'est l'imagination qui peut autant nous permettre de vivre en parallèle d'une existence qui nous emmerde que nous donner l'impulsion de mettre nos idées en parole et puis en action pour aller à la rencontre d'une nouvelle version de nous-mêmes le fantasme du gangbang de sonia je le porte vaguement en moi depuis une scène d'un film que j'ai vu au début de ma vingtaine et encore plus réellement depuis ce jeu structuré intense que je vous ai présenté en confidence de mon quatorze une des fois que j'ai été soumise pour un couple de mes partenaires dans un sex club par cette confidence je remonte à un événement qui s'était déroulé en avril Et je mentionne à un moment que cette même soirée est une reprise d'une autre vécue un mois plus tôt, toujours avec ce même couple, toujours dans une dynamique de domination-soumission, eux m'utilisant à leur guise avec mon consentement obtenu au préalable. Lors de cette première expérience se déroulant un vendredi soir à leur âge, j'en étais à ma toute première visite à vie à ce sex-club. Le 18 mars 2022, la pandémie perdait de son souffle et l'endroit réouvrait officiellement ses portes au public. C'était donc une soirée inaugurale, après une période de disette de contact pour la très grande majorité des humains socialisés. Ce couple avec qui je m'y suis rendue, il forme un duo très connu dans le milieu libertin de leur âge. alors quand nous y sommes rentrés tous les trois dans une dynamique ds dans ce milieu libertin qui a d'autres règles de conduite que celles des jeux bdsm structurés nous avons provoqué un les participants à la soirée déjà sur place furent déstabilisés par notre tableau surtout que moi personne là-bas ne m'avait jamais vu Ce soir-là, je portais une robe portefeuille noire mi-cuisse, très simple, et des bottillons de faux cuir au talon de 4 pouces. Déjà, sans talon, je les dépasse d'une tête, elle et lui, monsieur et madame, ce couple de partenaires. Ce soir-là, j'ai eu des rapports sexuels avec des individus anonymes. j'ai sucé le sexe de certains et je me suis fait toucher caresser par d'autres éjaculer dessus aussi mais j'ai surtout été exposée mise en vitrine en quelque sorte L'être né homme du couple qui menait la scène en tant que dominant principal s'est fait un plaisir de montrer à tout le monde que c'est lui qui avait le contrôle sur moi et que c'est lui qui décidait de mes actions. Donc, ce soir-là, je me suis retrouvée pour la toute première fois de ma vie à proximité d'autant de partenaires potentiels de jeu, nus et exhibés. Et cet état fut enivrant. Mais on ne peut pas dire que ce fut un gangbang à proprement parler, et puisque nous en abordons le sujet, ni que la soirée de ma confidence du 14 ne le fut d'ailleurs. Ce fantasme, celui décrit dans ma fiction, je le nourris plus sérieusement depuis deux années donc, comme il me nourrit depuis ces deux années. Avec celui que je considère avoir été mon dernier partenaire principal officiel au moment où j'écris cette confidence, nous l'évoquions sur une base régulière lors de nos sessions de jeux intimes, surtout pendant qu'il me roulait la bille à la perfection et que je lui demandais de me susurrer du dirty talk pour me faire grimper les échelons de l'excitation. il me mettait alors en scène dans un groupe d'hommes à qui il m'offrait moi à quatre pattes consentante et bien mouillée cul ouvert prête à être enfilée dans ma chatte ou dans ma fleur bien serrée pendant qu'il m'aurait caressé les cheveux et embrassé entre deux fellations prodiguées en me disant à quel point je suis une bonne petite chienne ma petite chienne étant cet ultime état d'excitation autoproclamé dans lequel je plonge quand je suis terriblement allumée la réalité des i t s s est le frein réel à ce fantasme après les deux scènes aux multiples partenaires du printemps J'ai vécu un épisode Gestion d'une possible infection à la chlamydia survenu non pas de ces deux scènes, mais plutôt d'un nouveau partenaire intime d'alors, qui fréquentait des événements de gangbang justement. Bien sûr, je ne dis pas que c'est parce qu'il participait à ce genre de soirée qu'il a contracté cette ITSS, mais disons qu'il y ait de bonnes chances que oui. Quand un être, ni femme ni homme, peu importe, reçoit plus de 15 bits au fond de la gorge sans barrière de latex, il y a de fortes chances que la transmission survienne si un seul des partenaires était vecteur de cette bactérie ou de celle de la gonorrhée, toutes deux transmissibles par sexe oral sans barrière, et ce, sans éjaculation. Quoi qu'il en soit, je sais qu'un jour je le vivrai ce fantasme. Et vous savez quoi ? Aujourd'hui, il est peut-être même plus à porter que jamais. En effet, motivé par la construction de cet épisode 17, travail créatif correspondant à la fin de la relation d'avec celui dont je fus amoureuse jusqu'à avril dernier, celui avec qui nous nous imaginions me faire vivre mon fantasme, J'ai décidé de mettre en marche sa concrétisation, par moi-même, pour moi-même. Cette expérience parfaite que j'imagine, elle ressemble donc beaucoup à cette scène décrite de ma fiction. Elle est un objectif personnel à mettre en réalité. Dans le groupe d'êtres néhommes, il y aurait de mes partenaires de confiance, ceux de mon roster. Aussi, un de ces partenaires de confiance acceptera d'en être le régulateur, qui veillera à ma sécurité physique. Il y aura l'organisateur de ce genre d'événements et de nouveaux partenaires qui comprendront les paramètres à respecter dans cet assaut contrôlé de mon corps. La vie étant telle qu'elle est. Me croiriez-vous si je vous disais que pendant que je peaufinais la fiction de ce 17 ans court, l'histoire de Sonia donc, premier morceau de puzzle de cet épisode dont je n'avais encore aucune ligne directrice claire, mis à part ce fantasme de gangbang, j'ai reçu le jeudi matin, 16 mai, à 8h43, un coup de fil d'un individu qui est une nouvelle connexion dans ma vie. me demandant de lui conseiller l'écoute d'un de mes épisodes, parce qu'il était en voiture et qu'il avait un peu de temps à tuer. Il m'a dit, bien exactement, En as-tu un à propos d'un gangbang ? Wow, justement ! Je suis en pleine rédaction de mon prochain épisode dont la fiction est la description d'un scénario de gangbang. What are the odds ? À cet individu qui est une nouvelle connexion dans ma vie, qui m'a demandé si j'en avais déjà vécu un, je lui ai répondu que non, mais que c'était une de mes prochaines expériences d'intimité désirée, un fantasme à concrétiser. Aussi, je lui ai fortement conseillé l'écoute de l'épisode 62 du balado Sex with Strangers, qui m'a beaucoup inspirée à désirer cette scène de partouze. en m'aidant à aller au-delà de cette culpabilité qui peut s'y rattacher. En effet, en tant que femme sexuelle, il faut être prête à essuyer de nombreux jugements. Alors imaginez en tant que femme qui désire vivre un gangbang. En quoi est-ce que cela me transforme ? Dans notre société socialisée dont la plupart consomment de la porno, ou du moins connaissent le phénomène, cela me transformerait clairement en objet pornographique moi-même est-ce qu'une femme qui désire être au centre de cette dynamique sexuelle plutôt overwhelming perd son âme en participant à un tel événement je dis pensez-en ce que vous en voulez Personnellement, cet épisode de Sex with Strangers, celui intitulé Gangbang Sex, le 62e de ce projet créatif, si intelligemment ficelé par Chris Sowa, un Américain progressiste et brillant, qui m'a inspiré à aller de l'avant avec mon propre projet balado au sujet de l'intimité, Cet épisode, il m'a fait entendre des interviewés qui l'ont vécu cette expérience de group sex dont elles, ils, furent le centre de réception de l'attention principale, ou encore un des participants lors de ce genre d'événement. Et je peux vous garantir que ces individus ont encore une tête sur leurs épaules et savent exactement pourquoi ils l'ont vécu et pourquoi ils veulent en revivre d'autres. Et comme l'héroïne de ma fiction, je sais que mon corps de femme est bâti pour ressentir beaucoup, beaucoup de plaisir. Et je sais que c'est là un merveilleux avantage de mon anatomie de femme comparativement à celle d'un être né homme. Mon corps, s'il jouit, il peut gravir un échelon vers une autre jouissance, sans besoin de la pause imposée qu'est la période réfractaire. Et mon corps, il n'a pas besoin de bander pour pénétrer. Ma ciprine, ma salive, je lubrifie s'il le faut et hop, il reprend le mouvement du sexe et il y trouve son compte. Mon corps, mon outil de plaisir, mon moyen de me projeter dans un état de dématérialisation incomparable. Petite note à moi-même, bientôt je vous parlerai de cette époque de l'humanité où la biologie de la femme était vénérée, au point que tout l'aspect spirituel social tournait autour du pouvoir du corps de la femme. Very powerful shit. Donc, ce fantasme de gangbang, mon intuition ou ma mise en branle de ma pensée créatrice face à un objectif à atteindre. m'a fait contacter l'organisateur de tels événements ici, dans la région montréalaise. C'est le partenaire qui m'a mise en situation de compromission de ma santé sexuelle en mai 2022, qui participait à de tels événements, qui m'avait refilé ce courriel. quand j'ai formulé ma demande de venir assister à une partouze en tant qu'observatrice d'abord pour avoir une meilleure idée de cette communauté plutôt underground une réponse teintée de suspicion m'est parvenue qui étais-je exactement comment avais-je obtenu cette adresse courriel comme première question Et puis, une fois que j'eus fourni des réponses satisfaisantes, photo de toi s'il te plaît. D'accord. Ensuite, quand veux-tu que ton événement prenne lieu ? Euh, de retour à ma demande, puis-je d'abord assister à une partose en tant qu'observatrice pour mieux témoigner du déroulement de ce genre de scène et m'aider à me préparer mentalement ? Ah oui, je vois. Je te contacterai si une des femmes accepte. Et depuis le 25 mai dernier, plus rien. Bon, cul-de-sac pour l'heure. alors à nouveau souffle intuitif me rendre à un dimanche des gourmandes au sex club l'orage des événements auxquels je ne me suis jamais encore rendu jusqu'à maintenant non par manque d'envie les dimanches après-midi des des partouzes naissent ce jour-là où les êtres nés femmes et les êtres nés hommes qui s'y rendent savent que ce genre de dynamique sexuelle est à l'honneur le dimanche des gourmandes les êtres nés femmes assument ce désir d'être le centre d'attention de plusieurs êtres nés hommes à la fois au point de leur offrir d'entrer en intimité avec plusieurs d'entre eux à la fois Pour être honnête, pour avoir participé à des soirées à ce sex-club où les hommes solos sont admis, ce qui n'est pas le cas au Club L, ou du moins pas aussi régulièrement et librement, il ne me fait pas envie de me retrouver dans un environnement dans lequel un certain désespoir est palpable, ou plutôt un certain espoir avide. cet espoir avide de pouvoir avoir un contact sexuel dans ce contexte de permissivité qui au-delà de ces opportunités fournies par le fait de payer des frais d'entrée et de souscription au club ne se présenterait pas facilement à ces êtres nés hommes dans leur quotidien avec une amie libertine nous nommons affectueusement ces hommes solos de l'orage les zombies parce que malheureusement ils ont faim de chair et de contact Et ce fait dénoté explique en grande partie que je ne m'y sois jamais encore aventurée dans un contexte de dimanche des gourmandes. Je l'ai dit dans mon épisode 16, je suis une femme confiante, sûre de qui je suis dans mon corps de six pieds, plus athlétique que chétif. Aussi, à leur âge, il y a des employés qui jouent le rôle de régulateurs. D'ailleurs, mon intuition qui m'a soufflé d'enfin aller jeter un coup d'œil à ces événements du dimanche après-midi, Il m'a fait penser à un employé en particulier, avec qui je discute toujours un peu s'il y est, quand je m'y rends. Me croiriez-vous si je vous disais que le dimanche 2 juin dernier, en me rendant au pique-nique électronique, un événement de danse qui est ma messe personnelle, j'y ai croisé cet employé pour la première fois à cet événement. Quelqu'un que je n'avais pas croisé depuis août 2023. je lui ai demandé s'il y travaillait encore à ce sex club oui tu y es parfois les dimanches oui parfois tu accepterais de me protéger des zombies si je viens pour observer le déroulement oui absolument génial une piste concrète ma sécurité physique ne serait pas en risque mais il reste la gestion des itss dans cette aire de jeu si peu éclairée qu'est le deuxième étage de l'orage où l'inspection des corps pourrait repérer des lésions des boutons de syphilis ou des cloques d'herpès est presque impossible en plus ces hommes solos ils sortent de nulle part pour moi et si mon dépistage subséquent me révèle porteuse d'une infection transmissible sexuellement et par le sang je ne pourrais pas contacter ces joueurs anonymes pour réduire les risques de transmission qu'eux-mêmes perpétueront s'ils ne se font pas dépister à leur tour bref une piste mais encore pas super convaincue qu'elle ne soit la bonne finalement la cerise sur le sunday le mercredi juin dernier mon intuition ma pensée créatrice mise en branle me fait penser à un être qui fait partie de ma vie depuis juin avec qui je communique par texto plusieurs fois par semaine au petit matin entre quatre et cinq heures Comme moi, il est un lève très tôt, et comme moi, il est un responsible slut, voire mon annexe B pour comprendre le terme. Cet individu est un être né homme qui a beaucoup de contacts dans le milieu des explorateurs de l'intimité de la ville. Il y a plusieurs mois, nous avions déjà parlé du fait que j'aime recevoir de grosses bites dans ma chatte. Size queen, moi. Bâti comme ça. et que lui a déjà organisé des rencontres entre des femmes avec ce même besoin et des hommes alors voilà hier matin juin jour de l'anniversaire de ma perte de virginité de tout jour de l'année il y a trente-deux ans de cela maintenant je lui ai demandé would you be able to get together a group of men for me for what would be my first official gangbang experience yes of course Et puis ça y est, le plan s'échafaude. Je voudrais qu'ils portent tous des condoms, aucun problème. Qu'ils soient respectueux, éduqués sexuellement et qu'ils comprennent que cette expérience serait à propos de moi, de mes envies, de mes limites. Est-ce que tu pourrais être le régulateur ? Combien de participants qu'il me demande ? Je lui réponds que je veux lots of bodies, ce qui veut dire pour moi entre 8 et 12 à être né homme, donc autant de bits potentiels. Do you have a space ? Une chambre d'hôtel que je propose ? Trop de gens pour ce genre d'espace et ce genre d'événement qu'il me répond en connaissance de cause. Alors descendons le chiffre à 4-5 pour cette première expérience que je lui réponds. Il me dit qu'il me textera à nouveau pour avoir plus d'informations. Incroyable. Mon objectif se rapproche et se concrétise. Tout cela parce que j'ai entrepris sa mise en branle munie de ma pensée créatrice. Plus tôt dans mon épisode sur le point de se terminer, j'ai dit Idéalement, les fantasmes seraient intégrés sainement dans toute existence humaine, avec équilibre, pour autant nous faire rêver et veiller à des bonheurs sensuels sans précédent qu'à une sécurité émotionnelle vibrante. Idéalement, le fantasme ne serait pas un phénomène interne honteux. mais plutôt une ressource intérieure qui nous accueillerait sans jugement pour nous donner cet espace personnel pour explorer nos envies de découvertes physiques et émotionnelles, au point de trouver l'impulsion de les faire passer au plan de nos réalités. Ce que je peux vous confirmer de mon évolution, c'est que depuis que j'ai décidé de mettre en marche mon monde intérieur en lien avec mes désirs d'intimité, pour le faire passer au plan de la réalité j'ai vécu des expériences qui m'ont fait grandir en tant qu'individu qui m'ont fait muer en passant par de nouvelles versions de moi-même une session intime à la fois quand et si ce fantasme de gangbang qui est le mien prendra vie ne serait-ce que sous forme de balbutiement comparativement à cette scène décrite dans ma fiction je vous le mentionnerai d'une quelconque manière Peut-être sur mon Instagram, tiens. Eh oui, j'ai un Instagram. Moi, la déconnectée de ces médias sociaux. Il fallait bien que je m'y mette si je veux concrétiser un autre de mes désirs. Celui de bien vivre de mon art d'ici peu. À ce jour, un seul auditeur m'a contacté via cette petite vitrine sur Instagram que j'ai créée et que je me force de mon mieux à gonfler de contenu. si le coeur vous en dit faites-le vous aussi premier juré que je ne mords pas seulement si vous me le demandez et que j'en ai envie allez mettez-vous en vie cette vie avec un grand v