undefined cover
undefined cover
#37 - Client. Devrions nous considérer la personne accompagnée comme un client ? cover
#37 - Client. Devrions nous considérer la personne accompagnée comme un client ? cover
SocioGérontologie

#37 - Client. Devrions nous considérer la personne accompagnée comme un client ?

#37 - Client. Devrions nous considérer la personne accompagnée comme un client ?

09min |08/06/2021
Play
undefined cover
undefined cover
#37 - Client. Devrions nous considérer la personne accompagnée comme un client ? cover
#37 - Client. Devrions nous considérer la personne accompagnée comme un client ? cover
SocioGérontologie

#37 - Client. Devrions nous considérer la personne accompagnée comme un client ?

#37 - Client. Devrions nous considérer la personne accompagnée comme un client ?

09min |08/06/2021
Play

Description

Les mots ont un impact

Ils constituent des paradigmes, des lunettes au travers desquels nous voyons la réalité. Et c’est à partir de cette perception ou représentation du monde que nous adaptons nos pratiques. 

Les mots que nous utilisons ont un impact. Et réfléchir à ces mots permet de réfléchir à nos pratiques professionnelles. Et de les améliorer.


Je m'appelle Antoine Gérard, vous écoutez SocioGérontologie, le podcast pour comprendre les vieux. Aujourd’hui nous poursuivons notre exploration des mots pour qualifier les personnes que nous accompagnons. 

La semaine dernière nous avons discuté des mots patients, bénéficiaires et usagers. Vous pouvez retrouver cet épisode en description, mais vous pouvez très bien suivre celui-ci sans l’avoir écouté. Car aujourd’hui on s’attaque à un nouveau mot, le mot de client. Car oui, en tant que professionnels, nous sommes également, souvent dans une relation de services avec la personne, qui n’est plus seulement alors un vieux, mais aussi un client. 

Je le répète, la personne que vous accompagnez est un client. 

Je sais que la plupart d’entre vous détestent ce mot. Il donne systématiquement lieu à d’intenses débats en formation. Comme le mot vieux. Sauf que là le problème ne vient pas de l’image que ce mot donne à la personne âgée, mais a la perception que nous avons de notre travail, de notre engagement, de notre mission. Utiliser le mot de client serait réduire notre travail à un acte commercial, et cela c’est inentendable, car nous mettons tellement plus que ça dans la relation. 

Et pourtant, je vais défendre aujourd’hui l’idée qu’il y a un intérêt certain à utiliser le mot de client, des limites aussi, et que considérer la personne comme un client peut être une bonne manière d’établir une relation adulte adulte entre elle et nous. 


Bonne écoute


Mettre une note de 5 étoiles sur apple podcast (scrollé en bas de la page) : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/sociogérontologie/id1538432925


Ressources : 

Episode précédent  

Episode sur la bienveillance 

Introduction à l'interactionnisme symbolique de Goffman : https://www.cairn.info/l-interactionnisme-symbolique--9782130732679-page-1.htm


Contact : Ant.gerard@outlook.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Les mots ont un impact

Ils constituent des paradigmes, des lunettes au travers desquels nous voyons la réalité. Et c’est à partir de cette perception ou représentation du monde que nous adaptons nos pratiques. 

Les mots que nous utilisons ont un impact. Et réfléchir à ces mots permet de réfléchir à nos pratiques professionnelles. Et de les améliorer.


Je m'appelle Antoine Gérard, vous écoutez SocioGérontologie, le podcast pour comprendre les vieux. Aujourd’hui nous poursuivons notre exploration des mots pour qualifier les personnes que nous accompagnons. 

La semaine dernière nous avons discuté des mots patients, bénéficiaires et usagers. Vous pouvez retrouver cet épisode en description, mais vous pouvez très bien suivre celui-ci sans l’avoir écouté. Car aujourd’hui on s’attaque à un nouveau mot, le mot de client. Car oui, en tant que professionnels, nous sommes également, souvent dans une relation de services avec la personne, qui n’est plus seulement alors un vieux, mais aussi un client. 

Je le répète, la personne que vous accompagnez est un client. 

Je sais que la plupart d’entre vous détestent ce mot. Il donne systématiquement lieu à d’intenses débats en formation. Comme le mot vieux. Sauf que là le problème ne vient pas de l’image que ce mot donne à la personne âgée, mais a la perception que nous avons de notre travail, de notre engagement, de notre mission. Utiliser le mot de client serait réduire notre travail à un acte commercial, et cela c’est inentendable, car nous mettons tellement plus que ça dans la relation. 

Et pourtant, je vais défendre aujourd’hui l’idée qu’il y a un intérêt certain à utiliser le mot de client, des limites aussi, et que considérer la personne comme un client peut être une bonne manière d’établir une relation adulte adulte entre elle et nous. 


Bonne écoute


Mettre une note de 5 étoiles sur apple podcast (scrollé en bas de la page) : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/sociogérontologie/id1538432925


Ressources : 

Episode précédent  

Episode sur la bienveillance 

Introduction à l'interactionnisme symbolique de Goffman : https://www.cairn.info/l-interactionnisme-symbolique--9782130732679-page-1.htm


Contact : Ant.gerard@outlook.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description

Les mots ont un impact

Ils constituent des paradigmes, des lunettes au travers desquels nous voyons la réalité. Et c’est à partir de cette perception ou représentation du monde que nous adaptons nos pratiques. 

Les mots que nous utilisons ont un impact. Et réfléchir à ces mots permet de réfléchir à nos pratiques professionnelles. Et de les améliorer.


Je m'appelle Antoine Gérard, vous écoutez SocioGérontologie, le podcast pour comprendre les vieux. Aujourd’hui nous poursuivons notre exploration des mots pour qualifier les personnes que nous accompagnons. 

La semaine dernière nous avons discuté des mots patients, bénéficiaires et usagers. Vous pouvez retrouver cet épisode en description, mais vous pouvez très bien suivre celui-ci sans l’avoir écouté. Car aujourd’hui on s’attaque à un nouveau mot, le mot de client. Car oui, en tant que professionnels, nous sommes également, souvent dans une relation de services avec la personne, qui n’est plus seulement alors un vieux, mais aussi un client. 

Je le répète, la personne que vous accompagnez est un client. 

Je sais que la plupart d’entre vous détestent ce mot. Il donne systématiquement lieu à d’intenses débats en formation. Comme le mot vieux. Sauf que là le problème ne vient pas de l’image que ce mot donne à la personne âgée, mais a la perception que nous avons de notre travail, de notre engagement, de notre mission. Utiliser le mot de client serait réduire notre travail à un acte commercial, et cela c’est inentendable, car nous mettons tellement plus que ça dans la relation. 

Et pourtant, je vais défendre aujourd’hui l’idée qu’il y a un intérêt certain à utiliser le mot de client, des limites aussi, et que considérer la personne comme un client peut être une bonne manière d’établir une relation adulte adulte entre elle et nous. 


Bonne écoute


Mettre une note de 5 étoiles sur apple podcast (scrollé en bas de la page) : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/sociogérontologie/id1538432925


Ressources : 

Episode précédent  

Episode sur la bienveillance 

Introduction à l'interactionnisme symbolique de Goffman : https://www.cairn.info/l-interactionnisme-symbolique--9782130732679-page-1.htm


Contact : Ant.gerard@outlook.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Les mots ont un impact

Ils constituent des paradigmes, des lunettes au travers desquels nous voyons la réalité. Et c’est à partir de cette perception ou représentation du monde que nous adaptons nos pratiques. 

Les mots que nous utilisons ont un impact. Et réfléchir à ces mots permet de réfléchir à nos pratiques professionnelles. Et de les améliorer.


Je m'appelle Antoine Gérard, vous écoutez SocioGérontologie, le podcast pour comprendre les vieux. Aujourd’hui nous poursuivons notre exploration des mots pour qualifier les personnes que nous accompagnons. 

La semaine dernière nous avons discuté des mots patients, bénéficiaires et usagers. Vous pouvez retrouver cet épisode en description, mais vous pouvez très bien suivre celui-ci sans l’avoir écouté. Car aujourd’hui on s’attaque à un nouveau mot, le mot de client. Car oui, en tant que professionnels, nous sommes également, souvent dans une relation de services avec la personne, qui n’est plus seulement alors un vieux, mais aussi un client. 

Je le répète, la personne que vous accompagnez est un client. 

Je sais que la plupart d’entre vous détestent ce mot. Il donne systématiquement lieu à d’intenses débats en formation. Comme le mot vieux. Sauf que là le problème ne vient pas de l’image que ce mot donne à la personne âgée, mais a la perception que nous avons de notre travail, de notre engagement, de notre mission. Utiliser le mot de client serait réduire notre travail à un acte commercial, et cela c’est inentendable, car nous mettons tellement plus que ça dans la relation. 

Et pourtant, je vais défendre aujourd’hui l’idée qu’il y a un intérêt certain à utiliser le mot de client, des limites aussi, et que considérer la personne comme un client peut être une bonne manière d’établir une relation adulte adulte entre elle et nous. 


Bonne écoute


Mettre une note de 5 étoiles sur apple podcast (scrollé en bas de la page) : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/sociogérontologie/id1538432925


Ressources : 

Episode précédent  

Episode sur la bienveillance 

Introduction à l'interactionnisme symbolique de Goffman : https://www.cairn.info/l-interactionnisme-symbolique--9782130732679-page-1.htm


Contact : Ant.gerard@outlook.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like