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Soloquest | Les coulisses des Solopreneurs

#11 - Romy Leick - Optimiser son business grâce à sa santé physique & mentale

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58min |09/06/2024
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58min |09/06/2024
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Description

Aujourd’hui, on se retrouve avec Romy Leick, la queen pour optimiser son potentiel, autant d’un point de vue mental que physique.


Dans cet épisode, Romy nous partage l’importance d’optimiser sa santé physique et mentale : elle souligne l’interconnexion des différents aspects du bien-être personnel et leur impact sur la réussite professionnelle.


Et comme toujours, on revient bien évidemment sur le parcours de notre invité : Romy nous parle de son podcast, de son lancement en freelancing, de son pivot du marketing vers le coaching, …


💜 N’oublie pas de soutenir le podcast s’il t’a plu ! Pour cela, tu peux laisser un commentaire ou une note 5 étoiles sur ta plateforme d’écoute ⭐️


Bonne écoute 🎧


__


Pour suivre Romy :

👉 Son LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/romy-leick-9a8285106/

👉 Son Instagram : https://www.instagram.com/romy_lck/

👉 Son Podcast : https://podcasters.spotify.com/pod/show/generationflow

👉 Sa newsletter : https://flowletter.substack.com/



▬▬▬▬▬▬ POUR ALLER PLUS LOIN ▬▬▬▬▬▬


Pour aller plus loin ensemble sur ton solobusiness :

👉 Me suivre sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/axel-schapmann/

👉 T’abonner à ma newsletter : https://axelschapmann.substack.com



▬▬▬▬▬▬ 🧠 TAKEAWAYS ▬▬▬▬▬▬

  • Les solopreneurs ont tout intérêt à priorisé leur santé pour assurer le succès de leur entreprise.

  • L'optimisation du système par la connaissance de soi et des habitudes saines conduit à une performance et à un succès durables.

  • La reconversion professionnelle peut être difficile financièrement, mais il est important de préserver sa santé mentale.

  • Il est essentiel d'éduquer sa communauté sur les changements que l'on opère dans son activité.

  • Le contenu seul n'est pas suffisant pour générer des revenus : il faut mettre en place des systèmes de vente de prospection.

  • Le lancement d'un bootcamp demande beaucoup de travail et de visibilité.

  • Un échec n’est pas vraiment toujours un échec : tu peux convertir une partie du travail effectué vers autres chose.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous, bienvenue sur SoloQuest, le podcast où on parle freelancing et solo business. Aujourd'hui, on se retrouve avec Romy Lecq, la queen pour optimiser son potentiel, autant d'un point de vue mental que physique. Salut Romy !

  • Speaker #1

    Salut Axel, merci pour la présentation de Queen.

  • Speaker #0

    Écoute, merci à toi d'être venu. Je te propose qu'on aille dans le vif du sujet et que tu commences par nous expliquer ce que tu vends aujourd'hui en tant que solopreneur. Ouais,

  • Speaker #1

    super. Écoute, aujourd'hui, et tu verras, on en parlera, ça a beaucoup évolué, je vends la construction d'un système de performance personnel. C'est-à-dire que j'accompagne les passionnés à optimiser leur potentiel via... Plein plein plein de leviers qui peuvent être la santé physique, la santé mentale, la performance de l'ambiguïnette. Et en fait, tu le verras, on va en parler, mais tout est lié, tout est systémique. C'est pour ça que je parle de système. Et je parle de système personnel non pas parce que ça n'a pas d'impact sur le pro, bien au contraire, mais plutôt parce que j'entends par personnel tout ce qu'on contrôle. Tout ce sur quoi on a la main, ce sur quoi on peut agir. Et donc, mon objectif, c'est, via mes différentes casquettes, à la fois de coach, de préparatrice mentale, je suis formée en neurosciences aussi, je me forme beaucoup en santé intégrative, bientôt en naturopathie, c'est de pouvoir accompagner, en fait, les... Les solopreneurs, mais aussi les athlètes, les indépendants, les cadres, mais là on est plus focus sur le soloprenariat avec toi, vers une performance, mais une performance aussi durable et qui respecte leur équilibre, parce qu'au fond c'est comme ça qu'ils vont réellement profiter de leur liberté et pas en se cramant, en finissant en burn-out, comme c'est très souvent le cas, malheureusement.

  • Speaker #0

    En vrai c'est super intéressant et déjà super pitch pour ton business mais c'est super intéressant parce que le plus important pour un solopreneur finalement c'est sa santé en gros si tu vas mal, ton business va mal donc t'es obligé de prendre soin de toi et en vrai moi je vois une vraie différence enfin j'ai baigné un tout petit peu dans le domaine des startups mais les entrepreneurs qui montent des startups généralement ils se crament la santé pour justement essayer d'avoir la meilleure boîte possible par contre les solopreneurs il y en a beaucoup qui essaient de prendre beaucoup plus soin de leur santé. Et toi, ça te vient d'où, du coup, cet intérêt pour la santé et surtout pour les solopreneurs ?

  • Speaker #1

    L'intérêt pour le solopreneur, ça vient de ma propre expérience, je pense. En fait, moi, si tu veux, je pense que je n'ai jamais aimé être mise dans une case. Ça m'a beaucoup frustrée quand j'étais jeune parce que j'avais l'impression que j'étais nulle dans tout, bonne dans tout, mais nulle dans tout aussi. Je n'avais pas de passion. J'avais des copains qui étaient passionnés de tennis, passionnés de danse, de dessin, de maths, j'en sais rien. Et moi, pas du tout. Moi, j'adorais toutes les matières. J'avais aussi la double casquette à l'école. Je me souviens très bien, j'étais l'intello. Et en même temps, je me prenais des heures d'école parce que je passais tout le temps les réponses à mes copains et parce que je parlais tout le temps et je répondais aux profs. J'essayais d'avoir... En fait, je n'avais pas envie d'être l'intello, mais je n'avais pas envie d'être la rebelle. J'avais cette double casquette. Et je m'éparpille un peu, je dis vague, mais globalement, je pense que je n'ai jamais aimé... être restreinte. J'ai fait école de commerce, non pas parce que je ne savais pas ce que je voulais faire, mais parce que je voulais m'ouvrir toutes les portes possibles au maximum et que c'était un peu la voie royale pour ça. Et puis, j'ai commencé, j'ai eu un parcours entreprise en fait. Avant, j'avais un parcours marketing. Et pareil, tu vois, quand je faisais du marketing dans des grands groupes, j'aimais bien le marketing, j'aime toujours bien ça. Mais j'avais cette frustration de me dire, je ne fais que ça. ou enfin pourquoi je fais que du marketing ? Moi, je voulais aussi faire de la finance, de la compta, du commercial et tu vois de la créa. Et du coup, ça me frustrait d'être cantonnée à un métier. Et je pense que c'est ça que j'adore au final dans le soloprenariat. Et c'est encore différent du freelancing parce que finalement, quand je me suis lancée en freelance, au départ, je faisais la même chose que ce que je faisais en tant que salariée ou presque avec quelques variantes, tu vois. Mais j'accompagnais des entreprises dans de la stratégie de contenu. Mais je me suis super vite lassée. Et au final, ce que j'adore avec le soloprenariat, c'est que tu es libre d'explorer et tu touches à tout. Tu fais tout, tu montes ton business, tu vas chercher tes clients, tu fais de la créa, tu écris des scripts, tu crées du contenu, tu fais ton marketing. C'est génial. Et puis, tu bosses avec un spectre de partenaires ou de collaborateurs qui est hyper élargi. Et au-delà de cet aspect un peu touche à tout, il y avait vraiment le besoin de retrouver un équilibre et une liberté. Moi, j'ai quitté mon CDI quand j'étais en… Quand j'étais... Pendant le confinement, comme beaucoup, je me suis retrouvée chez moi. a pu rien avoir à faire, a questionné un peu ma vie, je pense comme la plupart des personnes. Et à ce moment-là, je me suis dit Non mais en fait, tu n'es pas heureuse de te lever le matin, tu n'es pas heureuse de faire un 9h-18h dans un bureau fermé vu sur parking. Parce qu'en l'occurrence, c'était le cas. Le seul truc qui me donnait un peu plaisir dans ma journée, c'était le sport. Et donc, j'avais développé une relation au sport qui n'était plus saine du tout. C'était devenu mon exutoire au lieu d'être quelque chose qui me faisait juste plaisir et du bien. Tu vois, c'était devenu... le seul moment, le dernier espoir de ma journée, à tel point que je faisais du crossfit à l'époque, quand j'ai quitté mon CDI. Allez, une séance sur deux, je pleurais. Quand je ne passais pas mes barres, quand je ne passais pas mes records persos, je faisais des crises. Et j'avais une super copine, qui est toujours une de mes meilleures amies à l'époque, qui me disait Romy, ce n'est pas normal que tu sois dans cet état-là parce que tu ne passes pas un record. Certes, on sait que tu es compétitrice, mais quand même, il y a une petite nuance à avoir. Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est vrai que c'était un tout. Je n'avais pas de sens dans mon travail, je n'étais pas alignée avec les valeurs de ma boîte. Et surtout, je me sentais coincée. J'étais coincée dans un bureau, obligée de voir des collègues que je n'avais pas envie de voir, obligée d'avoir le cul sur une chaise, obligée de faire telle mission parce que le siège avait décidé qu'il fallait que ce soit telle directive. Non, pas du tout. J'avais envie d'avoir ma liberté. Et donc, j'ai vraiment pris tout à contre-pied. J'ai quitté mon job. Je suis partie deux ans faire du digital nomadisme et travailler comme freelance. Et petit à petit, je me suis rendu compte que la liberté, c'était bien au début, mais que pour qu'elle soit durable, il fallait quand même lui donner un cadre, il fallait en prendre soin, et que quand on était aussi libre que quand on est solopreneur, ça comportait des risques, à la fois parce que du coup, tu décides de comment tu travailles et combien tu travailles, et qu'en général, quand tu as envie de bosser, tu travailles beaucoup trop, que tu... veut profiter tellement de la vie que tu ne prends pas en compte la charge que constituent les voyages, le sport et les choses en plus de ton travail. Et à un moment donné, je pensais petit à petit, je me suis rendu compte qu'il fallait que je retrouve un certain équilibre dans tout ça. J'ai encore divagué, tu me demandais aussi d'où m'était venu cet intérêt pour la santé.

  • Speaker #0

    L'intérêt pour la santé.

  • Speaker #1

    La santé, pour le coup, je me suis toujours intéressée à ça. Mes deux parents sont médecins. Au départ, je ne voulais pas du tout le faire, parce que je ne voulais pas faire comme papa et maman. Et puis, petit à petit, je me dis que finalement, je pense qu'au-delà de la santé, il y a le fait de prendre soin des autres qui était derrière ça. Moi, j'ai toujours adoré conseiller mes copines, être là pour elles. J'étais un peu la psy des groupes, même quand j'étais ado. Et surtout, j'ai toujours été très sportive. Du coup, je me considère aujourd'hui comme une athlète amateur. Alors peut-être moins aujourd'hui, parce que je suis en période de rééducation post-blessure. Mais en tout cas, j'adore ce que j'entends par athlète amateur. C'est que tu te fixes des challenges, tu fais de la compétition. Moi, j'adore ça. Et très vite, j'ai pris conscience, grâce au sport, qu'en fait, ton corps, ce n'est pas… la conséquence ou le dommage collatéral de tes objectifs de performance. Ton corps, ta santé, et ton mental aussi, lorsque je dis ton corps, mais ta santé physique et mentale, c'est le moteur de tes performances. Dans le sport, on le sait très bien. Et ceux qui ne le savent pas, ils ne performent pas. Tu vois ? Les athlètes, soit ils l'apprennent parce qu'ils ont un staff et ils sont super bien entourés et petit à petit, ils l'apprennent. Soit ils le savent déjà, ils sont autonomes et c'est comme ça qu'on performe. Donc je pense que oui, très vite, le sport m'a amené cette dimension santé, physique et mentale, dont la performance, qu'elle soit sportive ou qu'elle soit business.

  • Speaker #0

    Ok, mais en gros moi ce que j'aime bien comprendre quand j'ai des freelances ou solopreneurs en face de moi c'est leur lancement, donc là tu l'as un peu expliqué, mais toi la particularité quand même c'est qu'en 2020 du coup t'as tout quitté quand même, t'as quitté ton job, la stabilité du CDI, ta routine, ta vie normale, je sais pas trop à quel moment tu t'es lancé du coup de digital nomade, est-ce que du coup tu t'es mis en freelance pour le digital nomadisme ou c'est en conséquence aussi du freelancing, c'était quoi qui t'entailait le plus ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, quand je dis tout quitter, je pense qu'il faut aussi remettre les choses à leur place. Moi, je n'avais pas beaucoup de contraintes. Je vivais chez mes parents à l'époque parce que j'étais retournée vivre chez mes parents pour des questions financières. Je n'avais pas de copains, je n'avais pas de maison, je n'avais pas de voiture. J'avais une voiture, mais de toute façon, je l'avais pétée. Je n'avais vraiment pas grand-chose, donc je n'avais rien à perdre. Et oui, je me suis mise en freelance en sachant que j'allais voyager. J'ai toujours adoré le voyage. Pour moi, c'était important et ça faisait partie de cette liberté aussi. Je pense que j'avais besoin aussi de couper avec ma ville. J'étais revenue à Dijon à ce moment-là, d'où je suis originaire. Et pour moi, la transition, tu vois, se matérialisait aussi par partir loin. Donc, j'avais vraiment cette volonté. Par contre, je ne l'ai pas fait tout de suite parce que quand tu te lances, je pense que c'est difficile au début de t'imaginer digital nomade, surtout que... En réalité, en 2020, on n'était pas encore à l'explosion. Ça commençait largement, mais c'était encore les débuts. Et moi, j'avais un peu ce stress de dire, oui, mais les clients, déjà, je ne sais pas si je vais trouver des clients. Ensuite, je ne sais pas s'ils seront d'accord que je sois à l'étranger et que je ne puisse pas être présente. Donc, je m'étais dit, écoute, tu prends six mois, tu déménages quand même. Je suis partie vivre à Marseille à l'époque. Mais au moins, si jamais il y a besoin, tu vois, tu es à trois heures de train de Paris et ça se fait bien. C'était l'entre-deux que j'avais trouvé. et au final ça a même pas duré 6 mois parce qu'au bout de 4 mois ils ont annoncé le deuxième confinement et du coup je suis partie juste avant non c'était le troisième confinement je suis partie jusqu'avant, j'ai pris mes billets je suis partie en Martinique ah oui,

  • Speaker #0

    belle destination pour commencer mais c'est marrant parce que le Digital Nomad j'ai mis 2 ans avant de me décider quand même à le faire mais aujourd'hui je suis Digital Nomad mais c'est quand même pas si simple de voyager en même temps que de maintenir son business Toi, comment tu t'es lancée en freelance ? Est-ce que tu as préparé quand même ton départ de CDI pour te lancer en freelance ? Ou alors c'était vraiment voilà, YOLO, j'arrive en freelance et tu as tout préparé sur le tas ?

  • Speaker #1

    Non, franchement, je pense que la sécurité que j'avais financière de vivre chez mes parents m'a permis d'y aller YOLO. Par contre, j'ai fait en sorte de quitter mon entreprise dans de bons termes et sur une rupture conventionnelle pour avoir le chômage. Je ne suis pas partie non plus les mains dans les poches. L'idée, c'était de pouvoir avoir quand même une sécurité, un matelas. Mais par contre, je n'ai pas attendu d'avoir construit mon offre freelance, de savoir ce que je voulais faire. Non, je savais déjà qu'il fallait que je quitte mon job. Et ce que je me disais, c'était si le freelancing, ça ne marche pas, dans le pire des cas, tu trouveras une boîte dans laquelle tu te sens mieux ou tu feras autre chose. Mais en fait… Il ne faut pas attendre d'avoir une meilleure option pour quitter une option qui ne va pas. Parce que, d'ailleurs, c'est marrant, j'ai fait des épisodes sur la peur du vide. On a souvent peur de ça. On se dit, non, mais attends, je ne sais pas si j'aurais mieux. Mais en fait, si tu n'es pas bien, est-ce que tu ne peux pas ? Tu n'auras pas pire, tu vois. Donc, Georges Luce, barre-toi, prends cette décision. Et je pense que c'était aussi important pour moi d'avoir déjà quitté mon job pour me lancer en freelance. Alors après... Avant de quitter mon job, j'avais travaillé beaucoup sur l'introspection, j'avais appris à me connaître, j'étais plus mature. Mais je ne savais pas ce que je voulais faire, je ne savais pas ce que je voulais vendre, je ne savais pas comment me vendre, je n'avais aucune idée, je n'étais pas sur LinkedIn. J'avais trois contacts à l'ancienne. Mais par contre, j'étais consciente que j'avais besoin, si je voulais, et ça, on en parlait en off tout à l'heure, j'avais conscience que si je voulais donner toutes mes chances à un projet de réussir, il fallait que j'y consacre tout mon temps. et donc pour moi c'était essentiel de quitter mon job pour être libre à la fois d'un point de vue organisation, gestion du temps mais aussi mentalement tu vois te dire en fait ça y est je suis débarrassée, tu t'enlèves un poids et en fait là je peux me concentrer sur ce qu'il y a devant dans le futur et je suis pas tirée par, accaparée par du stress, par de l'anxiété liée à mon job ou liée à la situation actuelle donc j'avais besoin vraiment de ce changement pour pouvoir avancer et je fonctionne beaucoup comme ça je fais beaucoup de pédales d'accélérateur, pédales de frein, stop, je repars. Je ne suis pas en continu, j'ai des phases, j'ai énormément de phases dans ma vie. Je suis en constante transformation et à chaque fois, il y a des moments où il faut que je ne fasse rien, où il faut que j'aille vite complètement pour savoir quelle direction je reprends après.

  • Speaker #0

    Et comment tu t'es lancée en freelance ? C'était quoi les premières choses que tu as mises en freelance ? Tu as commencé peut-être à publier sur LinkedIn ? Comment tu as trouvé tes premiers clients ?

  • Speaker #1

    les premières choses que j'ai fait honnêtement c'est du réseau en fait à l'époque j'ai rencontré Margot Roux en virtuel parce qu'on était confinés on a beaucoup échangé c'est elle qui m'a ouvert la voie dans être freelance en marketing généraliste aussi parce qu'à l'époque ça c'était un vrai sujet j'étais pas spécialiste et moi je pensais que le freelancing c'était pour les graphistes et les community managers moi j'étais consultante en marketing créatif donc rien à voir et c'est elle qui m'a ouvert cette voie et puis en fait je me suis dit mais la première étape c'est de bénéficier de l'expérience de ceux qui ont déjà de l'avance sur moi au lieu de faire les mêmes erreurs donc j'ai appelé un max de freelance j'ai été en réseau avec beaucoup de personnes et ça m'a beaucoup aidé à me construire une vision de ce qu'était le freelancing parce que je pense que le plus dur c'est d'avancer à vue quand t'as aucune idée de où est-ce que tu vas j'adore la citation de Sénèque il n'est devant favorable pour le marin qui ne sait où il va je pense que même si tu sais pas exactement comment t'y vas Avoir un cap, c'est bien. Et donc, avoir une bonne idée de pourquoi est-ce que tu fais les choses, qu'est-ce que va t'amener ces décisions que tu prends, c'est super important. Et après, oui, l'ending. L'ending, ça a été le gros canal au début. J'ai créé du contenu, mais... Je n'ai pas dû créer du contenu marketing parce que déjà, je ne savais pas ce que je vendais. Donc, je n'ai clairement pas lancé une offre sur LinkedIn. Par contre, je me suis dit, écoute, juste tu as besoin d'être présente, tu as besoin de te faire connaître. Je te l'ai dit en début d'épisode, tu peux y aller, je n'ai pas de tabou. Je n'ai jamais eu de tabou. Je pense que j'ai plein de choses dont je ne suis pas fière, mais je m'en fous. En fait, je n'ai pas peur du regard des autres. Ça, je m'en suis assez affranchie rapidement. J'ai peur du jugement des gens pour qui j'apporte beaucoup d'importance ou d'admiration. Eux, le jugement, il m'importe beaucoup. Le regard de ceux que je ne connais pas, je n'en ai pas grand-chose à faire. Du coup, j'ai très vite posté, finalement, en fait, du building public, mais sur mon quotidien. J'ai posté mes questionnements, j'ai posté les réflexions que j'avais, j'ai posté... J'ai quand même fait un petit peu de contenu à l'époque sur le marketing engagé, parce que c'était ma phase du moment. parce que même si je voulais être généraliste, j'avais conscience qu'il fallait bien que je propose quelque chose. Et en parallèle de ça, j'ai osé et j'ai envoyé des messages. Je ne sais pas comment je m'en reviens plus à l'époque, mais je crois que j'avais identifié peut-être dix boîtes avec lesquelles je me disais, d'un point de vue valeur, j'aimerais bien bosser avec elles. C'était des marques plutôt engagées dans le domaine du sport, du bien-être. parce que aussi je pense qu'en fait encore une fois c'est une sorte de friction moi je quittais un job dans lequel j'étais pas du tout en adéquation avec ses valeurs j'avais cette frustration de ne servir à rien j'avais un manque de sens j'avais envie de faire les choses bien je voyais on était aussi beaucoup beaucoup à parler d'écologie à ce moment là c'était la grosse tendance time for the planet tu vois donc tu te laisses un peu porter par le flow de l'actualité aussi et à ce moment là je me suis dit bah ouais en fait moi je veux bosser pour des marques qui portent les mêmes valeurs que moi ou qui sont engagées qui essaient de faire bouger les choses Donc, j'ai identifié 10 boîtes à l'époque et j'ai envoyé des messages. J'ai bossé gratos au sens où j'ai pris leur strata de contenu, j'ai analysé, j'ai fait des recos avant même de savoir si le mec allait me répondre parce que j'avais du temps. J'avais du temps, je n'avais pas d'argent. En tout cas, je n'en avais pas forcément besoin, mais en tout cas, j'avais beaucoup de temps. Et c'est toujours la question de si tu as du temps, pourquoi est-ce que tu cherches à l'économiser ? Vas-y, dépense-le et c'est ça qui t'apportera de la valeur après. Et ça a payé, j'ai eu mes premiers clients comme ça. Et après, je pense que c'est l'erreur que j'ai faite. Je me suis un peu laissée porter par ces premiers clients. Je n'ai pas du tout continué à prospecter. Et au bout d'un moment, je n'avais plus trop de clients. Mais c'est tombé aussi à une phase de ma vie où le marketing, ça me saoulait. Donc, je me suis dit, tu sais quoi, tu n'as plus trop de clients. en soi est-ce que c'est grave arrête de bosser quelques instants t'as de quoi tenir plusieurs mois sans bosser et c'est à ce moment là où j'ai lancé mes médias Manusator et mon podcast ok super intéressant mais en vrai la production de contenu où en fait tu parles pas à ta cible ça c'est un sujet assez important parce que moi

  • Speaker #0

    je l'ai vécu aussi j'avais commencé sur LinkedIn pour autant je faisais beaucoup de postes pour les freelance et finalement LinkedIn a jamais été vraiment un canal d'acquisition pour moi parce que aussi je faisais des postes à destination de personnes qui n'étaient pas ma cible. Donc toi, est-ce que tu as quand même réussi à convertir des personnes au niveau marketing à l'époque via tes contenus sur LinkedIn ou c'est que la prospection qui t'a ramené des clients ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas à mes contenus, mais je pense au fait de créer des contenus. Puisque mon offre à l'époque, c'était quand même de faire de la stratégie de contenu et du personal branding, ça me crédibilisait. Parce que du coup, j'allais contacter des gens, ils voyaient ensuite le contenu que je créais, ils disaient Ok, c'est Kali, on peut lui faire confiance C'était vraiment plus ma vitrine. Je le voyais comme ma vitrine Insta, tu vois, pareil. C'était la vitrine pour montrer ce que je savais faire. Par contre, derrière, j'avais conscience que ça passait beaucoup par l'humain et qu'en fait, c'était… c'est un contact. Et encore aujourd'hui, en tant que coach, franchement, je crée mais mille fois plus de contenus qu'à l'époque. Je suis présente sur Instagram, j'ai même été sur TikTok, sur LinkedIn, je crée du contenu quasiment tous les jours. Franchement, quasiment tous mes leads ne viennent pas de ça, ne viennent pas de ces posts directement. Ça, ça me donne un peu de visibilité. Mais derrière, moi, les coachés que j'ai aujourd'hui, la plupart du temps, c'est des gens qui suivent ma newsletter depuis un moment ou qui ont écouté mes podcasts. Et je pense que c'est vraiment le média. qui a changé la valeur que j'apportais à ma communauté et donc la confiance qu'elle m'apportait, plus que le contenu stack. Aujourd'hui, le contenu stack, c'est mon début de final. En gros, c'est mon canal d'acquisition de base, de communauté. Derrière, ça ne convertit pas du tout. Il faut que ça passe par plus de proximité. Et cette proximité, pour moi, c'est mes médias.

  • Speaker #0

    Ouais, et qu'est-ce qui t'a motivé à lancer ton podcast et lancer ta newsletter ? Enfin, c'était quoi la démarche ? Enfin, moi, je l'ai lancé pour ce que ça me plaît, le soloprenariat, etc., et de démystifier tout ça. Le podcast, je l'ai lancé très peu de temps après la newsletter parce que ça faisait sens de le lancer en lien aussi avec les analyses que je propose sur la newsletter. Mais toi, c'était quoi la démarche ?

  • Speaker #1

    Ce n'était pas ça du tout. Ma newsletter, c'est le moment où je me cherchais, où je savais que je n'avais plus envie de faire du marketing. Je ne sais plus à l'époque, mais c'était un peu la mode des newsletters. Tout le monde lançait sa newsletter. Et moi, je me suis dit, ok, tu sais quoi, why not ? Et en fait, je ne l'ai pas du tout vue comme un canal marketing au départ. D'ailleurs, encore aujourd'hui, je commence à peine à me mettre à faire des tunnels de vente. Donc, je ne l'ai pas du tout. Des campagnes mail, ça n'a jamais été mon truc. Mais par contre, j'ai toujours adoré écrire. ça va avec cette personnalité, je pense, un peu introspective, besoin de chercher, d'apprendre et tout. J'apprenais aussi beaucoup de choses parce que je me cherchais et je me disais, non mais attends, quitte à apprendre plein de trucs, à chercher plein de choses, partage-les quoi, enfin au moins, ce ne sera pas perdu. Et oui, justement, à cette époque, je pense que je commençais à… Ah oui, c'était ça, tu vois, je me fais le résumé en même temps. Mais en fait, après avoir fait du marketing, plutôt strade de contenu et tout, j'avais un peu cette tendance du growth. et j'avais envie d'apprendre le growth marketing, je me disais la data et tout ça va être cool, ça va renouveler un peu, j'étais pas tout de suite dans cette logique de coach et du coup j'ai commencé ma newsletter pour ça,

  • Speaker #0

    en partageant en fait bon attends et du coup il a évolué ton contenu en cours de route t'as la même newsletter aujourd'hui que celle que t'as lancée ou on a créé une deuxième sur les newsletters d'aujourd'hui

  • Speaker #1

    J'ai la même, mais elle a hyper évolué. C'est pour ça que je me perds, parce que tu vois, je suis en train d'essayer de me faire le fil, mais je ne sais même plus par où j'ai commencé. Ma newsletter, elle est passée par Je raconte ma vie de digital nomade Je parle de finances personnelles Je parle de gross marketing De metaverse En fait, c'était juste mon journal de bord, de mes apprentissages et de mes explorations personnelles. Et je pense que ce qui est ouf, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai pas une grosse audience, mais c'est une audience qui ne me quitte plus, ou très peu pour la plupart, depuis 2021, où j'ai lancé ma newsletter. Et ça, c'est trop fort, parce qu'en fait, clairement, ces gens-là, c'est juste des gens qui m'accompagnent dans mon parcours. La plupart d'entre eux, c'est des gens qui aiment ma façon de raconter des choses, mes réflexions personnelles. Et encore une fois, je ne leur vends rien du tout. Je commence à peine. à faire mon autopromotion sur My Newsletter parce que le fait d'avoir utilisé My Newsletter comme mon journal de bord ou mon journal d'exploration perso, ça ne fait aucun sens. Dans mon audience, il y a des gens qui viennent de tout bord, de toute personnalité, ils n'ont pas du tout les mêmes objectifs. Donc ça, c'est un de mes gros objectifs de cette année, c'est de venir aussi écrimer My Newsletter pour qu'elle soit plus pertinente, plus qualifiée, pour que je commence un petit peu à m'en servir comme un outil business et plus comme un journal de bord, même si j'aime toujours cette approche d'être super authentique dedans. Et mon podcast, c'était clairement l'opportunité business qui venait derrière. C'est que je me suis dit… En fait, opportunité business, pas au sens de vendre quelque chose encore, mais je me suis dit à ce moment-là, j'ai besoin de me faire du réseau, j'ai besoin de me faire des contacts. Et en fait, ces gens que je veux contacter, le meilleur moyen de me les contacter, c'est de leur proposer de les interviewer dans un podcast. Je pense que tu pourras confirmer ça. Les gens, ils sont beaucoup plus ouverts quand tu t'intéresses à ce qu'ils font. En fait, c'était toujours un peu des deux. Tout ce que je fais, c'est un peu driver par le business et un peu driver par... j'ai envie de le faire en fait, simplement. Des fois, je ne me pose pas la question. Des fois, je me dis Ok, j'ai envie de le faire, je le fais. Et puis, si ça m'amène du business, tant mieux. Parce que oui, j'avais envie d'aller contacter ces personnes, clairement, pour me faire du réseau. Et en même temps, j'avais envie qu'ils me racontent leur histoire parce que je savais que j'allais apprendre plein de choses. Tu vois, j'ai interviewé des entrepreneurs, des sportifs, des athlètes et tout, des explorateurs, des experts. C'est génial, ces moments d'échange. Et encore aujourd'hui, j'adore interviewer des personnes. je filtre beaucoup plus ce qu'il interview parce que moi aussi, je prends maturité. Donc, il y a des sujets que je maîtrise plus. Donc, je vais forcément aller chercher des personnes un petit peu plus experts ou un petit peu plus spécifiques dans leur domaine. Mais j'adore, c'est des moments. Et pourtant, c'est un canal d'acquisition marketing pour moi, mais c'est surtout un gros moment de kiff.

  • Speaker #0

    En vrai le podcast c'est un format un peu égoïste on va pas se mentir pour celui en tout cas qui fait le podcast en gros c'est ultra intéressant d'avoir des personnes des pairs ou autres sur un sujet donné moi j'ai atteint on va dire certains solopreneurs avec qui j'aurais pensé jamais parler de ma vie et en fait l'excuse du podcast permet de les contacter, de faire un call avec eux là on a parlé avant l'épisode en vrai c'était cool et on aurait peut-être jamais discuté enfin si on avait fait un call avant mais L'excuse du podcast, en vrai, elle est assez cool. Moi, j'aimerais bien qu'on revienne sur ton année 2022. Parce qu'en gros, en 2022, tu as eu un gros changement. Enfin, avant, tu faisais du marketing. Tu en fais peut-être encore un peu toujours. Mais tu as fait un gros changement en 2022. Est-ce que tu pourrais nous en parler ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Eh bien, écoute, en fait, c'était un gros changement, mais qui était... un peu aléatoire et progressif à la fois. C'est aussi arrivé à ce moment-là où vraiment le marketing, dans ma tête, j'en avais marre. Encore une fois, je pense que ça s'est lié à ce truc de j'avais juste besoin de changement. Ce n'est pas que je n'aimais pas le marketing, c'est que j'avais besoin de voir autre chose que de la strade de contenu, des post-lending et du personal branding. Et peut-être que d'un point de vue financier, on en parlera, économique, j'aurais dû rester dans cette voie. Mais au fond de moi, j'avais quelque chose qui me disait non, non, non, ce n'est pas ça. Et en fait, c'est super difficile, puisque quand tu sais qu'il y a quelque chose qui te dit c'est pas ça, mais que tu sais pas c'est quoi le ça ok, mais je fais quoi à la place ? c'est hyper difficile de se dire bah en fait, fais-toi confiance, va vers l'inconnu Et à l'époque, j'étais digital nomade, et j'ai eu besoin de rentrer en France pour me poser, pour être dans un environnement connu, parce que ça aussi, c'est quelque chose dont on parle peu, mais quand t'es digital nomade, t'es en permanence dans l'imprévisible, dans l'inconnu, dans l'adaptation. dans l'adaptabilité. Et quand tu t'adaptes physiquement, techniquement, d'un point de vue organisationnel, c'est très dur pour ton cerveau de lui aller chercher du nouveau. Alors oui, ça stimule la créativité dans une certaine mesure, mais en fait, ça accapare aussi beaucoup ton énergie attentionnelle et donc c'est très difficile de se poser, de prendre du recul et de la hauteur sur les choses quand on est en permanence en mouvement. Moi, j'ai eu besoin de rentrer en France. Les derniers mois de nomadisme, j'étais à Bali. Et à Bali, ça grouille de coach. en tout genre, je pense que t'as des coachs pour tout et n'importe quoi, littéralement, peut-être même t'as un coach pour ton chien, j'en sais rien, mais il y a vraiment des coachs dans tous les sens, et moi je trouvais ça un peu gourou, mais j'aimais le principe de dire attends, j'accompagne quelqu'un à atteindre ses objectifs, et c'était très en lien avec mes valeurs, j'ai toujours aimé être dans la psycho, aider les gens, donner des conseils, faire réfléchir, poser les bonnes questions, je suis super curieuse, donc je me suis dit à ce moment-là, pourquoi pas moi, finalement si tout le monde le fait, et puis si en plus surtout il gagne des millions, tu vois ! Pourquoi pas moi ? Donc je me suis dit ok, mais mes coachings, je ne suis pas convaincue à 100%. Et quand je suis rentrée en France, je me suis posé la question de me former en naturopathie, je me suis posé la question de retourner en psycho à l'université, et je n'avais pas du tout envie de retourner à l'école. Et finalement, par hasard, je suis tombée sur une formation à l'université quand même, un diplôme universitaire de préparation mentale. Et là, je me suis dit, OK, en fait, c'est pas mal la préparation mentale. Je n'y avais pas pensé. Vraiment, c'était littéralement, OK, pourquoi pas. Mais je trouvais ça cool parce que tu avais cette approche psycho sans te taper 8 ans d'études pour être psychologue. Tu avais l'approche coaching, one-one accompagnement, mais sans être trop gourou parce que la préparation mentale, tu es hyper concret, tu es dans l'action, tu es dans l'entraînement mental. Donc, c'était quelque chose de vraiment très concret et actionnable. Et ça, ça me parlait beaucoup. Et je me suis dit, tu sais quoi Romy, en fait, franchement, tu n'as rien à perdre, tu as tout à gagner. Ça te parle, ça m'animait, je sentais que c'était quelque chose qui m'excitait. Je me suis dit, meilleur des cas, tu deviens préparatrice mentale. Pire des cas, ça t'aidera à être meilleure dans ton business et dans le sport. C'est ce que je me suis dit, tu vois. Je me suis dit, forme-toi sur des choses que tu kiffes comme d'hab et en fait, ça ne sera jamais perdu. Et il se trouve que j'ai adoré ça. et je n'ai jamais arrêté. Et aujourd'hui, je suis à la fois prépa-mental, mais j'ai élargi ce spectre, parce qu'on en parlait tout en début d'épisode. Je trouve que ce focus que sur le mental, ça ne fait aucun sens. Pour moi, on est un tout, on est systémique. Notre mental fonctionne avec notre physio, avec notre corps, notre alimentation, le sport, le mouvement, tout ce qu'on fait. Et le mental est aussi directement lié à ton business. Donc, il y a des relations à faire dans tous les écosystèmes. Donc j'ai continué mes études, finalement j'ai fait 6 ans de diplôme universitaire officiellement, mais je me formais en parallèle. Là je suis en train de terminer une formation en neurosciences, je me suis formée beaucoup en santé intégrative, je suis auto-formée en nutrition, nutrition fonctionnelle, alimentation, même pratique sportive, même si je ne suis pas coach et je ne me forme pas, mais je fais mes programmes sportifs, je me forme beaucoup sur comment fonctionne le corps humain.

  • Speaker #0

    et ça va toujours dans cette dynamique j'apprends pour moi et je le partage ok trop cool mais en vrai c'est grave intéressant en gros ce switch que tu as fait du marketing vers un sujet qui n'a rien à voir en soi. Mais du coup, niveau financier...

  • Speaker #1

    C'est juste que tu accompagnes les mêmes personnes, c'est juste que tu ne les accompagnes pas de la même manière. C'est juste que j'accompagne toujours aujourd'hui des entrepreneurs ou des indépendants. Je pourrais même accompagner des cadres, mais j'accompagne les personnes. Déjà, je n'accompagne plus les marques ou les boîtes, j'accompagne l'humain. Et je les accompagne sur toute la matière qu'il y a autour de leur business et dont ils n'ont pas confiance. conscience de l'impact que ça a sur le business plutôt que de me focus sur le business en lui-même. Parce qu'il y a des gens qui le font beaucoup mieux que moi.

  • Speaker #0

    Ça se présente comment, un coaching avec quelqu'un ? En gros, tu fais un premier call ou tu fais un état des lieux, on va dire, de l'existant et après, tu fais vraiment un truc personnalisé sur plusieurs mois ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est hyper personnalisé. C'est autant personnalisé sur la durée que sur le contenu, que sur l'approche. Parce qu'aujourd'hui, j'ai plusieurs profils. Moi, ma cible globale, c'est les performants, c'est-à-dire les gens qui ont envie de se fixer des objectifs ambitieux et de les atteindre. Moi, coacher juste pour du bien-être.

  • Speaker #0

    C'est pas mon truc. Et coacher juste pour de la santé, de la pathologie, je suis pas formée. C'est pas mon métier, dans ce cas-là, il faut aller voir des médecins, des psychologues et des thérapeutes. Moi, j'accompagne vraiment au changement et au challenge, à la performance. Et comment ça se passe ? La première étape à chaque fois, c'est une phase de diagnostic, parce qu'il faut que je me mette dans la peau de la personne que je vais coacher et que je comprenne. d'une part comment elle fonctionne mentalement, mais aussi tout son écosystème, tout son système de vie en fait, parce que justement, on en parlait, tout est lié. Aujourd'hui, dans ce que je fais, c'est que moi j'ai vraiment cette approche plus globale. Je ne suis pas experte, je ne suis pas experte du sommeil, je ne suis pas experte de troubles digestifs, je ne suis pas experte Google Ads, ce ne sont pas mes spécialités, mais je suis capable d'observer un système, donc le système de la personne, et de voir où est-ce qu'il y a des points de blocage, où est-ce que ce serait intéressant de travailler. Là où je suis experte, c'est sur la partie coaching mentale. et si tu veux c'est le fameux T j'ai les diagonales, j'ai l'horizontale je sais pas si tu vois la forme T, le modèle où en fait tu as toutes tes compétences je sais plus exactement les termes mais en fait t'as tes compétences horizontales t'as un panel de compétences où t'es moyennement expert enfin t'es pas expert d'ailleurs, tu connais mais t'es pas expert et puis t'as une verticale dans laquelle t'es spécialisé moi c'est ça je maîtrise plutôt bien l'alimentation le sport, le sommeil tout ce qui est en lien avec l'hygiène de vie la productivité, l'environnement, le travail, le business quand même. On va dire que ce sont toutes les horizontales. Et derrière, je suis experte dans la partie coaching mental. Et en fait, quand je prends une nouvelle personne en accompagnement, j'ai vraiment cette première phase de diagnostic qui me permet de me dire Ok, où est-ce qu'on peut avancer ensemble ? Où est-ce que je suis suffisamment armée pour t'aider à reconstruire ton système ? Donc moi, je l'aide à mettre en place le système de la personne, c'est-à-dire les projets, la priorisation, le travail sur tout ce qui est objectif, mais aussi les habitudes, les routines. le travail d'introspection, peut-être de travail sur soi, c'est hyper varié, ça dépend des objectifs ou des problématiques de la personne. Et derrière, s'il y a besoin d'aller en profondeur sur une thématique, là, je suis capable de dire, écoute, là, je te réoriente vers une personne qui est plus experte que moi. Mais déjà... En général, quand tu mets en place des petites choses sur un peu tous ces points de blocage du système, tu arrives déjà à faire de gros changements. C'est la force des petites habitudes, tu vois, à Tommy Cabit. C'est qu'en fait, parfois, tu n'as pas besoin de passer des heures et des heures à faire du coaching ou tu n'as pas besoin de transformer ton alimentation. En fait, il suffit de mettre en place des bons petits changements qui, parce que tout est systémique, vont venir modifier. l'ensemble de ton système et donc ta santé et tes performances. Plus concrètement, c'est une phase de diagnostic en fonction de la personne, en fonction de l'objectif. Et je vais définir la méthode. Je vais te dire par exemple, ok, on va travailler sur tes routines. Ou alors, ok, on a besoin de faire des séances plutôt de coaching parce que là, il y a clairement, je ne sais pas, un problème d'un point de vue estime de soi, confiance, et donc on va travailler sur du coaching. Ou alors, ok, tu es sportif, tu prépares une compétition, tu as des gros enjeux de gestion de stress, je vais carrément passer sur de l'outillage direct et donc... Peut-être qu'on va faire une première phase d'analyse, de coaching pour comprendre d'où vient le stress et où sont les mécaniques. Mais en même temps, je vais t'amener des outils qu'on va intégrer dans un entraînement mental pour que toi, tu sois autonome dans la gestion de ton stress. Donc vraiment, c'est hyper vaste. Je pense que ça pourrait être mon problème, mais j'essaie d'en faire ma force, de dire qu'en fait, je suis suffisamment bonne dans tout pour mettre en place des petits changements. Maintenant, s'il faut transformer un des leviers de ton système, je ne suis peut-être pas la meilleure placée pour le faire. Mais souvent, les personnes viennent avec ces problématiques-là. En fait, j'ai un problème, je ne sais pas vraiment d'où ça vient et j'ai besoin de remettre à plat. Parce qu'en général, quand tu sais déjà que tu as un problème très particulier, tu vas voir un expert. Et après... Ça ne veut pas dire que tout est indépendant non plus. Par exemple, moi j'ai une personne qui est venue me voir parce qu'elle est extrêmement fatiguée au boulot, elle n'a plus d'énergie, elle fait des insomnies. Bon, ces insomnies sont liées à la gestion de son stress, qui est liée à la gestion de sa charge mentale, à sa capacité à dire non. Donc là, on est dans le domaine du coaching, du pourquoi je ne sais pas dire non. C'est aussi lié à son alimentation. au manque d'activité physique, à la sédentarité. Et donc, tu vois, moi, là, à ce stade, je dis, Ok, moi, je pense que les problèmes peuvent venir de ça, ça, ça, ça, ça. On met en place des petits changements, on met en place des routines, des actions. Il y a des résultats. Et si, à terme, les résultats ne sont pas encore suffisants parce qu'il faut aller plus profond que ce que j'ai pu faire dans un premier temps, peut-être qu'il faudra aller voir un expert. Mais en général, déjà, quand tu commences à mettre à plat le système, que tu restructures, que tu comprends que tout alimente tout, que tout est lié et que des bonnes habitudes en termes d'hygiène de vie changent ta façon de travailler, changent tes capacités cognitives, changent ton niveau de stress. tout ça est lié. De la même façon que prendre le temps de te connaître, travailler sur l'introspection, c'est loin d'être une perte de temps pour ton business. C'est ça qui va t'amener à prendre des meilleures décisions plus vite. Je pense qu'il y a un gros travail d'éducation à faire aujourd'hui dans l'entreprenariat et dans le soloprenariat sur l'impact de la santé physique, mentale, de l'hygiène de vie sur nos performances. Parce que vraiment, tout est lié. C'est pour ça que c'est aussi complexe à expliquer. Ça a besoin d'être hyper personnalisé. On en a parlé, j'ai essayé de faire un bootcamp. Le modèle n'a pas fonctionné pour moi à l'heure actuelle parce que c'est trop personnalisé, c'est trop personnel, ça dépend de chacun. Par contre, j'ai vraiment envie de construire une méthode pour aider à chacun, permettre à chacun de vraiment reprendre le contrôle et optimiser eux-mêmes, dans la mesure du possible, leur propre système pour être plus performant de manière durable, sans exploser, sans se cramer, sans finir en burn-out.

  • Speaker #1

    En soit on peut travailler moins pour gagner plus, enfin on dit toujours travailler plus pour gagner plus mais c'est pas toujours le cas, il y a des manières de mieux travailler, d'être plus performant justement pour mieux gagner sa vie. Toi il y a eu toujours des impacts business de tes coachés, en gros en termes de peut-être revenus, pour certains s'ils sont indépendants ou même en qualité de travail ou autre ?

  • Speaker #0

    En termes de revenus, je ne peux pas te le dire parce que les coachés que j'accompagne sur CDI, c'est encore récent, donc on est encore en process. Mais oui, il y a eu des gros impacts d'un point de vue gestion du business. Si tu veux, par exemple, j'ai un coaché, je ne vais pas le citer évidemment, qui est venu me voir pour justement beaucoup d'anxiété, de la gestion du stress et finalement, qui n'arrivait pas à avoir des communications. efficace et saine avec ses employés, avec son équipe. Donc, t'imagines derrière les répercussions business, même si on ne peut pas dire ok, ça ramène tant de chiffre d'affaires mais le fait de travailler, on a beaucoup travaillé sur son estime, sur l'introspection, sur la connaissance de soi, derrière, ça a amené beaucoup plus de sérénité, beaucoup plus de confiance, et donc beaucoup moins conflictuel dans sa communication avec ses équipes. Donc, automatiquement, une meilleure ambiance dans l'équipe, plus de facilité à dire les choses, de meilleures décisions aussi. Pareil, tu vois, une entrepreneuse que j'accompagne, là, on est en process justement dans toutes ces problématiques d'énergie, de fatigue chronique, d'insomnie. T'imagines bien que prendre des décisions quand t'arrives pas à dormir professionnellement, forcément, ça impacte ton business. être sédentaire, être stressée, être anxieux. Et au-delà de ton business, ça impacte aussi ta vie perso. Il faut se dire, quand tu rentres le soir épuisée parce que tu as mal géré ta journée ou parce que tu as eu un niveau de stress accumulé qui est beaucoup trop élevé, que tu ne sais pas comment faire redescendre la pression, ton couple ou ta vie de famille, elle prend cher aussi. Il y a plein de problématiques. Je te parle de gestion du stress, mais franchement, ça peut être dans la capacité à se fixer des bons objectifs qui te motivent à terme et qui fait que tu ne lâches pas. Le projet Agis plus 60, on les connaît, les bonnes résolutions et les lancements de projets qui n'aboutissent pas. Toi, tu es super calé sur le ok, j'arrive à passer à l'action Moi, je fais en sorte que derrière, une fois que tu as passé à l'action, tu gardes cette énergie, cette motivation et cette concentration aussi à atteindre tes objectifs. Justement, la concentration, tu vois, j'en parle beaucoup, il y a des petits hacks tout simples, comme le fait de s'exposer à la lumière du jour. Là, on active à la fois le cycle circadien qui permet de mieux dormir, mais on vient aussi activer des zones neuronales qui permettront d'être plus focus. Tu disais tout à l'heure, travailler moins, ce n'est pas forcément travailler plus. Moi, je suis la première à dire qu'il faut prendre des pauses le plus possible. Alors, ça ne veut pas dire toutes les cinq minutes, et ça ne veut pas dire pour scroller sur son téléphone, attention, mais prendre des pauses efficaces, sortir, marcher, bouger. Tu vois, hier, il pleuvait à saut, je ne pouvais pas sortir l'après-midi. Je me suis levée de mon bureau, j'ai fait 50 squats et je suis retournée m'asseoir. C'est tout bête, mais en fait, juste donner du mouvement à ton corps, faire une activité, tu viens, tu resets, tu n'es plus focus. ce genre de choses, tout ça, ça impacte largement ta productivité. Donc, si ça impacte ta capacité à travailler plus efficacement et non pas forcément plus, évidemment, ça va impacter ton business, mais de la bonne manière. Parce que tu en as des conseils business et productivité, etc. Pour en faire toujours plus, toujours plus. Oui, tu vas avoir des gains à court terme. Mais on se revoit dans un an, deux ans ou trois ans. Et on en reparle.

  • Speaker #1

    mais tu l'as mentionné à un moment c'est ton changement qu'en gros en termes financiers t'aurais peut-être mieux fait de continuer sur le marketing en gros vendre du freelance on va dire enfin vendre son temps à des entreprises B2B c'est beaucoup plus simple que de vendre pour c'est du B2B tout si là ce que t'es en train de faire avec tes coachings mais du coup en termes de vente c'est quand même je pense plus compliqué aujourd'hui de te vendre t'as eu une année creuse aussi quand t'as fait ce changement en 2022 ? Est-ce que tu pourrais nous partager peut-être un peu tes chiffres ou nous parler du slow pronariat justement, ce que tu essaies de promouvoir aussi au sein de tes contenus ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors je peux le marketiser, mais la vérité, c'est que j'aimerais bien faire des chiffres d'affaires à 10 chiffres à l'année. Ouais, 2022, je ne sais plus le chiffre exact, j'avais fait un post-indie sur le sujet, mais globalement, je n'ai pas gagné plus de 2 000 euros à l'année. Pourquoi ? Parce que déjà, j'ai eu des dépenses énormes, parce que justement, je me suis formée énormément. Et ça, c'est une grosse charge quand on entreprend. Quand on est dans cette dynamique de reconversion, c'est qu'il faut prendre en compte qu'on va dépenser beaucoup. Mais ce n'est pas qu'une charge, c'est un investissement pour le futur. Ensuite, parce que moi, je n'ai jamais été partisane du bosser pour me cramer la santé. J'ai toujours besoin d'avoir des journées qui sont relativement équilibrées. Tu vois, ce matin, je suis allée courir, je vais m'entraîner deux heures aujourd'hui, je vais aller chez le kiné, je fais des choses qui me servent, qui me font du bien et j'en ai besoin. parce que je pourrais faire ma journée à bosser de 8h ou de 6h même parce que je suis réveillée tôt à 21h et ça m'arrive de le faire néanmoins je mets 3-4 jours à le récupérer derrière, j'ai un état d'anxiété qui n'est pas bon pour ma santé, j'ai des insomnies des troubles digestifs, des problèmes de santé donc c'est pas durable et derrière oui évidemment je pense que quand tu te reconvertis déjà professionnellement il y a toujours un peu une phase de latence dans laquelle il faut éduquer ta communauté sur le fait que tu ne fais plus ce que tu faisais avant Moi aujourd'hui, on me sollicite énormément pour faire du marketing. j'ai plus envie d'une part et je pense que je suis plus douée pour ça d'autre part. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Pendant encore longtemps, je me disais oui, experte en marketing, c'est faux. C'est faux en fait. Mes dernières études en marketing remontent à 2018. Je ne suis plus à jour. Je n'aime pas. Je n'aime pas apprendre sur ce sujet. Je ne m'intéresse pas. Donc en je ne me forme pas en continu. Tu vois, je veux dire, oui, je sais ce que c'est un funnel de vente. Oui, je suis capable de faire une campagne mail. Mais de là, accompagner des clients là-dedans, non, j'ai arrêté de me former sur ces sujets, foutez-moi la paix, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire, quoi, point. Et c'est très dur de faire comprendre aux gens que tu as switché. Parce que moi, mon LinkedIn à l'époque, tu l'as bien compris, c'était que des gens qui me voyaient comme une marketeuse. Donc, le jour où tu commences à leur dire que tu fais de la prépa mentale, puis après tu viens co-chanter, performances, ils sont là, mais tu n'as pas fait Staps, ben non, tu vois. Et du coup, c'est beaucoup d'éducation, beaucoup de sensibilisation à tout ça. Et ensuite, oui, en effet, je pense que... vendre aux entreprises ou même juste, tu vois, j'ai une période où j'accompagnais des freelances, des indépendants en personal branding, en prise de parole, sur les réseaux. Là, je pense qu'encore, c'était une diagonale qui m'aurait permis de gagner mieux ma vie mais simplement parce que je capitalisais sur ce que j'avais fait avant. L'erreur que j'ai faite dans tout ce process, c'est que j'ai vu le changement comme un... comme un changement radical, où il n'y avait plus de lien entre avant et après. Je me suis dit, non, je ne fais plus de marketing, je ne veux plus rien avoir avec l'univers des startups, des machins. Je veux accompagner en prépa mental. Donc, en fait, foutez-moi l'appel au business. Moi, maintenant, je fais de la santé, entre guillemets, et de la performance. Et j'ai mis du temps à comprendre qu'en fait, ce système, tout était lié et que du coup, je n'avais pas besoin de laisser de côté tout ce que j'avais construit avant. Il fallait juste que j'utilise différemment. le capital business entre guillemets que j'avais construit dans ce que je fais aujourd'hui. Donc forcément, je pense que je suis dans la bonne dynamique pour ça, mais ça prend du temps. Le soloprenariat, ça prend du temps aussi, c'est-à-dire que je passe beaucoup de temps à faire des contenus sur mon média, des podcasts, mais je le fais aussi parce que j'ai moins de demandes de clients, mais j'ai aussi moins de demandes de clients parce que le temps que je passe à enregistrer des épisodes, le choix de la stratégie de contenu inbound, je ne prospecte pas. Et quand je te dis que je suis nulle en marketing, c'est que ça, la prospection, pour moi, c'était un mot… Mais je ne voulais pas en entendre parler, vraiment. Déjà parce que je ne savais pas faire, parce que je suis toujours très nulle pour ça, et que je n'en avais pas envie. Et du coup, je me suis dit, je vais compter à 100% sur mon contenu. et quand tu te lances et que c'est ok pour toi d'avoir un petit client par-ci par-là, tu te dis ah mais ça marche, c'est cool, et quand tu commences à dire non mais attends mon chiffre d'affaires il stagne là donc en fait c'est pas suffisant et là c'est ce que je réalise trop récemment à mon goût, c'est que faire du contenu c'est pas suffisant oui il faut faire du contenu pour être visible mais derrière il faut mettre en place des systèmes justement business sales, prospection pour en fait convertir tes leads en demande réelle, convertir ta demande en lead, plutôt dans ce sens-là, et générer du CA, parce qu'aujourd'hui, c'est ce qui fait vivre aussi. Donc, je pense que c'est une prise de conscience que j'ai mis un peu de temps à faire. Je n'ai pas comme ça de tête mon chiffre d'affaires, mais clairement, je pense que je suis en dessous des 20 000 à l'année. Donc, pour un solopreneur à plus de 3-4 ans, c'est quand même long au démarrage. mais je sais aussi que je le fais pour moi parce que je veux construire quelque chose dans le temps. J'ai vraiment cette vision à terme. Mon podcast, pour moi, il a plus d'importance qu'un dixième coaching en ce moment. C'est plus important pour moi de faire croître mon audience. C'est plus important parce que je sais qu'à terme, ça ne va pas me faire gagner un, deux clients. C'est peut-être ce qui va me faire gagner 50. Donc, en fait, pour moi, aujourd'hui, j'accepte d'avoir moins pour avoir plus plus tard. En tout cas, c'est le pari que je prends. Je ne suis pas sûre à 100% que ça va marcher. On se rappellera dans quelques années pour en parler, ou dans quelques mois. Mais c'est le pari que je prends, c'est de me dire qu'il faut que j'investisse plus aujourd'hui. C'est comme ça, tant pis, je gagnerai moins et j'aurai plus plus tard.

  • Speaker #1

    ouais super intéressant c'est un peu la démarche que j'ai choisie cette année justement avec ce podcast le média ça prend beaucoup de temps mais ensuite derrière si t'as pas forcément une conversion de tes auditeurs ou lecteurs dans ta newsletter ou je ne sais quoi vers des offres payantes bah c'est beaucoup de temps passé pour zéro finalement là je suis en train de chercher moi un sponsor de mon côté pour quand même en gros monétiser d'une manière on va dire indirecte le média qu'en gros j'y passe du temps mais que ça soit quand même monétisé mais non ouais ça prend du temps franchement le média j'ai une baisse de chiffre d'affaires moi aussi là en début d'année avec le média après je continue quand même le freelancing vendre mon temps du coup à des boîtes sur mon expertise mais qui est décorrélée de mon média toi tu fais toujours un peu de marketing ou t'as complètement arrêté du coup ?

  • Speaker #0

    Non, j'ai complètement arrêté. J'accompagne un athlète avec qui j'ai noué une relation affective depuis un an et demi que je le suis, dans tout ce qui est personal branding, prise de parole, média training. Mais ce n'est pas 100% marketing, tu vois. C'est du marketing, mais en réalité, on travaille beaucoup sur sa façon de se présenter, raconter son histoire. Le média training, c'est très lié à la gestion du stress, des émotions. Donc, on n'est pas si loin de la prépa mentale. Donc là, c'est typiquement une offre que je suis en train d'envisager de développer cette partie prise de parole, média training, parce que c'est très lié au mental, c'est très lié à la gestion du stress, donc ça fait sens par rapport à ce que je suis en train de promouvoir, mais je ne veux pas m'éparpiller trop. Le marketing pour le marketing, c'est non, c'est plus possible. Je pourrais et je le ferais très certainement si je pensais que chiffre d'affaires et finances, parce que... Ben oui, ça crée du stress en plus de ne pas bien gagner sa vie, il faut se le dire, il faut être prompt à un moment donné. Mais je sais aussi que si je le fais, c'est du temps en moins à investir sur un projet qui me tient à cœur et dans lequel j'ai confiance. J'ai la bonne intuition, je sais que ça va marcher, je sais que ça prend du temps, mais je sais que ça va fonctionner. C'est comme si un athlète de haut niveau, au lieu d'aller s'entraîner, il se dit Attends, je vais aller vendre des trucs ou je vais aller bosser, je ne sais rien. Je vais aller avoir un job à côté en fait, au lieu de me consacrer à l'entraînement pour atteindre mon objectif d'athlète de haut niveau. Non, en fait, parce que tu es passionné et que tu as confiance dans le fait que tu vas réussir à atteindre ton objectif. Donc, tu acceptes à un moment donné d'être dans une zone dangereuse, inconfortable, parce qu'il faut le dire, ça l'est, pour quelque chose de plus grand. Et plus grand, ça ne veut pas dire plus de CA, ça veut juste dire quelque chose qui te fait vibrer à toi. Moi, encore une fois, si encore je prenais du plaisir à faire du marketing, ponctuellement ça m'arrive gratuitement je donne plein de conseils et encore l'autre fois sur LinkedIn je faisais des conseils à quelqu'un sur ton storytelling il n'est pas bien et tout mais je n'ai plus envie de vivre de ça je n'ai plus envie de devoir faire du marketing et encore une fois on en parlait tout à l'heure je fais suffisamment de marketing dans la promotion de mon propre business ça me suffit si j'étais passionnée je continuerais comme toi à avoir cette activité de freelance mon activité de freelance aujourd'hui c'est d'être coach donc je préfère me consacrer à 100% à ce que je fais

  • Speaker #1

    super intéressant et en gros tu as lancé un bootcamp tu en as parlé mais je trouve que c'est intéressant de revenir un peu sur ces entre guillemets échecs même si c'est pas un échec et tu vas très bien nous le rappeler je pense mais tu as lancé un bootcamp et finalement tu l'as annulé est-ce que tu pourrais nous en parler un peu ?

  • Speaker #0

    En réalité, j'en ai même lancé deux que j'ai annulés.

  • Speaker #1

    Ah, c'est le deuxième.

  • Speaker #0

    En fait, il y a plusieurs raisons à ça. J'ai voulu lancer un bootcamp le premier cet hiver et j'ai lancé le deuxième là, début d'année. J'ai annulé les deux. Le premier parce que la thématique, au fond, ne me plaisait pas. Je n'en étais pas convaincue. En fait, j'ai été invitée à faire une conférence sur la question du why, donc du pourquoi on cherche par stélo. donc j'ai fait cette conférence à Paris et je me suis dit mais attends le contenu que j'ai travaillé pour la conférence franchement je pourrais en faire un bootcamp je pourrais l'utiliser donc et puis comme j'avais des gens qui avaient manifesté leur intérêt je m'étais dit ok pourquoi pas sauf qu'en fait j'ai eu le biais de confirmation de peu de personnes en me disant je me disais à l'avance ok parce que j'ai tellement travaillé dessus ça serait bien que je fasse un bootcamp donc les entre guillemets pauvres 2-3 personnes qui m'ont dit ah oui ce serait bien, moi je me suis dit ah ok il y a une demande Pas du tout. Il n'y avait pas du tout de demande. Fail, déjà, ce n'était pas du tout le bon angle. Ensuite, le sujet ne parlait pas suffisamment. Donc là, je n'ai clairement pas eu assez d'inscrits. Et en plus, moi, ça ne m'animait pas. Pour le coup, je procrastinais. Et je sais très bien que quand je procrastine, ce n'est pas le stress, c'est que je ne suis pas au bon endroit. Moi, je me fais vachement confiance en termes de procrastination. Quand je procrastine, si je procrastine... une matinée ou parce que j'ai autre chose à faire ou que je suis stressée, c'est différent. Mais si pendant des semaines et des semaines, je n'avance pas sur le projet, c'est qu'il y a un problème, c'est qu'il y a quelque chose qui coince. Donc ça, je les aborte. Et ensuite, le deuxième, c'était pour le coup, justement sur cet aspect coaching, santé et performance. Et je voulais proposer un bootcamp pour les solopreneurs, justement, à optimiser leur santé et leur performance en plusieurs semaines. Et là, l'erreur que j'ai faite, c'est que... Bon, plusieurs erreurs, en fait, j'en ai fait plein même. Je me suis lancée un peu trop vite. J'ai skippé la phase de teasing, et on en parlait tout à l'heure, qui pour moi est clairement la phase de teasing, bulled-up public, préinscription, qui est vraiment importante, parce qu'un premier bootcamp, ça demande, de une, un travail énorme, de deux, c'est très, très, très dur à lancer en visibilité quand on n'en a pas fait avant. enfin à la lancer, donc à gagner en visibilité et à obtenir la crédibilité des personnes quand on n'a pas encore la preuve sociale de ce qu'on a lancé. Donc moi, j'ai vraiment sauté cette phase et je m'en suis mordu les doigts parce que je n'avais pas suffisamment inscrit. Et ensuite, j'ai pris ce recul de me dire que lancer un bootcamp, c'était bien quand on avait une méthode, quand on avait quelque chose qui fonctionnait pour un groupe. Or, moi, ce que je fais, c'est du personnalisé. Et je me suis dit, je n'ai pas assez de recul aujourd'hui pour standardiser ce que je fais de manière personnalisée. Donc, ça ne fait pas de sens. C'est comme si j'allais faire un bootcamp, c'était plus pour, franchement, il faut se le dire, c'était pour économiser du temps. Parce que tu passes, en fait, ça c'est aussi une erreur, parce qu'en réalité, tu n'économises pas du tout le temps, vu le temps que j'ai passé à construire, à communiquer, à créer du contenu. Mais dans ma tête, c'était, je serais beaucoup plus rentable à vendre une heure de mon temps à 10 personnes qu'à une personne. Donc, cette erreur déjà d'essayer de standardiser quelque chose, où je n'avais pas encore assez de recul. Parce qu'à terme, ça viendra. Il y a des patterns, il y a des choses où tu peux te dire Ah oui, la plupart des gens ont ça, ça, ça, ça. Ok, moi, je propose ça, ça, ça, ça. Et ça leur amène tel résultat. C'est ce que fait très bien Flavie avec son bootcamp L'incubateur solopreneur Il y en a plein d'autres qui le font. Moi, ce n'était pas mon cas. donc il y avait un peu cette intuition de dire déjà l'offre n'est pas adaptée aux besoins, à la problématique et je me suis perdue sur le troisième point que je voulais dire mais c'est que globalement attends je vais essayer de me remettre ce que j'avais dans la tête tac tac tac tac et toi c'est un sujet aussi assez personnel en gros santé,

  • Speaker #1

    mental et du coup le format bootcamp est aussi peut-être plus compliqué à vendre déjà sur un sujet qui est plus personnel qu'un sujet business ou autre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai quelque part. Mais en même temps, oui et non. Parce que quand tu abordes la santé mentale, le sujet du bootcamp, ce n'était pas d'aller creuser les croyances profondes et les douleurs d'enfants, etc. C'était vraiment plus optimisation de ton énergie. Mais je pense que… Ah oui, si c'est ça mon troisième point que je voulais te dire tout à l'heure, c'est que l'erreur que j'ai faite aussi, c'est que j'ai essayé de changer en cours de route. En fait, ce n'est pas que j'ai essayé de changer, c'est que j'ai changé d'approche, j'ai changé de méthode. J'ai essayé de structurer un petit peu plus ce que je faisais. Et en fait, quand aller lancer un produit, revenir dessus, j'ai créé de la friction toute seule. Donc, j'ai mal communiqué, mais globalement. Mais ce n'est pas grave. Déjà parce que je pense qu'aujourd'hui, je suis contente de ne pas avoir assumé un bout de camp en ce moment parce que le travail que se demande, c'est énorme. ensuite parce que les personnes qui m'avaient fait confiance pour le bootcamp j'ai pu les reconvertir en coaching individuel donc je n'ai pas perdu quelque part le travail que j'ai fait et encore parce que finalement ça fait du bien mentalement de se décharger de certains projets de dire non, de dire ok peut-être que ça c'est pas pour le moment, ça ne veut pas dire que j'en ferai jamais mais aujourd'hui c'était pas le bon timing je préfère me concentrer sur le coaching individuel les efforts et le temps que je passe à la promotion potentielle d'un bootcamp je vais les passer à faire de la prospection, créer, engager ma communauté, répondre sur les réseaux, être plus active pour pouvoir, ou créer des campagnes email justement, pour pouvoir capitaliser sur ce que j'ai déjà, plutôt que d'essayer de reconstruire quelque chose de nouveau. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui font des bootcamps parce qu'ils se disent, non mais c'est la mode, c'est cool, et puis financièrement c'est intéressant, mais ils n'ont pas conscience de la charge de travail que c'est, de l'insécurité que c'est, parce que c'est très dur de lancer un bootcamp. Et puis je pense aussi que… on a beaucoup plus de chances de réussir un lancement bootcamp quand on a une communauté qui est développée, quand on a déjà une bonne audience. Donc moi, ma stratégie aujourd'hui, c'est vraiment de créer du contenu à balle pour être plus visible sur les réseaux, pour augmenter ma communauté, avoir derrière des bons process, des bons systèmes de vente qui me permettent de construire une relation directe ou indirecte avec ma communauté et de les amener vers des offres payantes petit à petit. Et puis, dans quelques mois, quand j'aurai standardisé, parce qu'il y a ça aussi. Plus tu acquiers d'expérience sur une même cible, plus tu es capable de standardiser ton offre. Aujourd'hui, moi, on en parlait tout à l'heure, les profils sont vraiment super variés. Ça va de l'indépendant à l'athlète, à l'entrepreneur. Donc, en fait, tu ne peux pas faire un bootcamp où tu mélanges tout le monde ou alors il faut que tu sois sur une thématique super spécifique. Si je fais un bootcamp sur la gestion du stress, c'est OK parce que tout le monde est confronté à la gestion du stress. Si je fais un bootcamp sur... Tu vois, par contre, si je fais un bootcamp sur l'augmentation, l'amélioration des performances par les habitudes, tu vois, tu n'as pas envie d'y aller avec monsieur et madame Micheline et madame, on ne sait rien, en tu as envie d'être avec des personnes qui te ressemblent et aujourd'hui, moi, je n'ai pas cette cible encore suffisamment construite. Donc, le choix du bootcamp n'était juste pas le bon. Mais c'est comme ça qu'on avance. On fait des erreurs, on apprend par soi-même, on se reconstruit. Et ce mois de travail sur le bootcamp, je pense que d'un point de vue résultat, il est nul. Mais d'un point de vue efficacité et productivité, il est énorme. Il m'a aussi permis de prendre beaucoup de recul sur mon business. En fait, je n'ai jamais aussi peu. généré de revenus en travaillant mais j'ai jamais aussi bien travaillé je sais pas comment expliquer ça tu vois je suis beaucoup plus claire ma vision est beaucoup plus claire aujourd'hui j'avance droit je suis beaucoup plus justement tout mon business est beaucoup plus systémique fonctionne ensemble il y a une logique je sais où je vais et franchement je pense que cette phase de remise en question m'a permis ça ok trop cool bah déjà tu fais un mot de fin c'est très très bien

  • Speaker #1

    en vrai je ne savais pas que tu avais reconverti quand même les personnes que tu avais eu après en coaching donc déjà ça c'est bien, tu n'as pas perdu ton travail en tout cas merci Romy, on approche vers la fin de l'épisode où est-ce qu'on peut te contacter si les gens veulent te contacter ?

  • Speaker #0

    Oui, et bien plusieurs solutions, soit LinkedIn, soit Instagram. C'est là où je suis le plus présent. Je n'ai pas une communauté suffisamment grosse pour ne plus répondre à tout le monde. Donc, je réponds à tout le monde, sauf si les demandes sont vraiment nulles. Ça arrive qu'on me contacte en me disant est-ce que tu peux me raconter ton histoire ? Non, je n'ai pas le temps, clairement. Mais en tout cas, voilà, Romy, donc c'est Romy-LCK sur Instagram et puis LinkedIn, c'est Romy Lecq. Et sinon, j'ai ma newsletter flowletter.substack.com et mon podcast Génération Flow qui vient bientôt s'appeler Flow System pour tout ce qu'on a évoqué précédemment pour un petit peu plus de cohérence.

  • Speaker #1

    mais voilà on va me contacter sur les réseaux ou suivant ma newsletter il y a mes contacts je pourrais te partager plus d'infos ok trop cool je mettrai tous tes liens en commentaire au moins les gens pourront aller voir n'hésitez pas à vous abonner à mettre un like je le dis jamais mais ça aide le podcast quand même bah Romy merci à toi pour l'épisode c'était très cool de te recevoir et peut-être dans deux ans pour quand tu lanceras un nouveau bootcamp ou une nouvelle offre ou autre

  • Speaker #0

    Ouais carrément et attends juste je prends le micro mais surtout mettez des reviews sur les podcasts allez mettre un commentaire sur le podcast d'Axel parce que les reviews c'est la preuve sociale et c'est ça qui fait qu'on peut derrière soit aller chercher des sponsors soit être plus visible sur les plateformes et franchement ne sous-estimez pas le travail que demande un podcast donc si vous écoutez un créateur et que vous aimez ses contenus montrez-le et le meilleur moyen de le montrer c'est de lui envoyer du love en commentaire et avec plein d'étoiles Carrément trop cool,

  • Speaker #1

    merci pour la pub T'en veux ? Merci à toi.

Description

Aujourd’hui, on se retrouve avec Romy Leick, la queen pour optimiser son potentiel, autant d’un point de vue mental que physique.


Dans cet épisode, Romy nous partage l’importance d’optimiser sa santé physique et mentale : elle souligne l’interconnexion des différents aspects du bien-être personnel et leur impact sur la réussite professionnelle.


Et comme toujours, on revient bien évidemment sur le parcours de notre invité : Romy nous parle de son podcast, de son lancement en freelancing, de son pivot du marketing vers le coaching, …


💜 N’oublie pas de soutenir le podcast s’il t’a plu ! Pour cela, tu peux laisser un commentaire ou une note 5 étoiles sur ta plateforme d’écoute ⭐️


Bonne écoute 🎧


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▬▬▬▬▬▬ 🧠 TAKEAWAYS ▬▬▬▬▬▬

  • Les solopreneurs ont tout intérêt à priorisé leur santé pour assurer le succès de leur entreprise.

  • L'optimisation du système par la connaissance de soi et des habitudes saines conduit à une performance et à un succès durables.

  • La reconversion professionnelle peut être difficile financièrement, mais il est important de préserver sa santé mentale.

  • Il est essentiel d'éduquer sa communauté sur les changements que l'on opère dans son activité.

  • Le contenu seul n'est pas suffisant pour générer des revenus : il faut mettre en place des systèmes de vente de prospection.

  • Le lancement d'un bootcamp demande beaucoup de travail et de visibilité.

  • Un échec n’est pas vraiment toujours un échec : tu peux convertir une partie du travail effectué vers autres chose.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous, bienvenue sur SoloQuest, le podcast où on parle freelancing et solo business. Aujourd'hui, on se retrouve avec Romy Lecq, la queen pour optimiser son potentiel, autant d'un point de vue mental que physique. Salut Romy !

  • Speaker #1

    Salut Axel, merci pour la présentation de Queen.

  • Speaker #0

    Écoute, merci à toi d'être venu. Je te propose qu'on aille dans le vif du sujet et que tu commences par nous expliquer ce que tu vends aujourd'hui en tant que solopreneur. Ouais,

  • Speaker #1

    super. Écoute, aujourd'hui, et tu verras, on en parlera, ça a beaucoup évolué, je vends la construction d'un système de performance personnel. C'est-à-dire que j'accompagne les passionnés à optimiser leur potentiel via... Plein plein plein de leviers qui peuvent être la santé physique, la santé mentale, la performance de l'ambiguïnette. Et en fait, tu le verras, on va en parler, mais tout est lié, tout est systémique. C'est pour ça que je parle de système. Et je parle de système personnel non pas parce que ça n'a pas d'impact sur le pro, bien au contraire, mais plutôt parce que j'entends par personnel tout ce qu'on contrôle. Tout ce sur quoi on a la main, ce sur quoi on peut agir. Et donc, mon objectif, c'est, via mes différentes casquettes, à la fois de coach, de préparatrice mentale, je suis formée en neurosciences aussi, je me forme beaucoup en santé intégrative, bientôt en naturopathie, c'est de pouvoir accompagner, en fait, les... Les solopreneurs, mais aussi les athlètes, les indépendants, les cadres, mais là on est plus focus sur le soloprenariat avec toi, vers une performance, mais une performance aussi durable et qui respecte leur équilibre, parce qu'au fond c'est comme ça qu'ils vont réellement profiter de leur liberté et pas en se cramant, en finissant en burn-out, comme c'est très souvent le cas, malheureusement.

  • Speaker #0

    En vrai c'est super intéressant et déjà super pitch pour ton business mais c'est super intéressant parce que le plus important pour un solopreneur finalement c'est sa santé en gros si tu vas mal, ton business va mal donc t'es obligé de prendre soin de toi et en vrai moi je vois une vraie différence enfin j'ai baigné un tout petit peu dans le domaine des startups mais les entrepreneurs qui montent des startups généralement ils se crament la santé pour justement essayer d'avoir la meilleure boîte possible par contre les solopreneurs il y en a beaucoup qui essaient de prendre beaucoup plus soin de leur santé. Et toi, ça te vient d'où, du coup, cet intérêt pour la santé et surtout pour les solopreneurs ?

  • Speaker #1

    L'intérêt pour le solopreneur, ça vient de ma propre expérience, je pense. En fait, moi, si tu veux, je pense que je n'ai jamais aimé être mise dans une case. Ça m'a beaucoup frustrée quand j'étais jeune parce que j'avais l'impression que j'étais nulle dans tout, bonne dans tout, mais nulle dans tout aussi. Je n'avais pas de passion. J'avais des copains qui étaient passionnés de tennis, passionnés de danse, de dessin, de maths, j'en sais rien. Et moi, pas du tout. Moi, j'adorais toutes les matières. J'avais aussi la double casquette à l'école. Je me souviens très bien, j'étais l'intello. Et en même temps, je me prenais des heures d'école parce que je passais tout le temps les réponses à mes copains et parce que je parlais tout le temps et je répondais aux profs. J'essayais d'avoir... En fait, je n'avais pas envie d'être l'intello, mais je n'avais pas envie d'être la rebelle. J'avais cette double casquette. Et je m'éparpille un peu, je dis vague, mais globalement, je pense que je n'ai jamais aimé... être restreinte. J'ai fait école de commerce, non pas parce que je ne savais pas ce que je voulais faire, mais parce que je voulais m'ouvrir toutes les portes possibles au maximum et que c'était un peu la voie royale pour ça. Et puis, j'ai commencé, j'ai eu un parcours entreprise en fait. Avant, j'avais un parcours marketing. Et pareil, tu vois, quand je faisais du marketing dans des grands groupes, j'aimais bien le marketing, j'aime toujours bien ça. Mais j'avais cette frustration de me dire, je ne fais que ça. ou enfin pourquoi je fais que du marketing ? Moi, je voulais aussi faire de la finance, de la compta, du commercial et tu vois de la créa. Et du coup, ça me frustrait d'être cantonnée à un métier. Et je pense que c'est ça que j'adore au final dans le soloprenariat. Et c'est encore différent du freelancing parce que finalement, quand je me suis lancée en freelance, au départ, je faisais la même chose que ce que je faisais en tant que salariée ou presque avec quelques variantes, tu vois. Mais j'accompagnais des entreprises dans de la stratégie de contenu. Mais je me suis super vite lassée. Et au final, ce que j'adore avec le soloprenariat, c'est que tu es libre d'explorer et tu touches à tout. Tu fais tout, tu montes ton business, tu vas chercher tes clients, tu fais de la créa, tu écris des scripts, tu crées du contenu, tu fais ton marketing. C'est génial. Et puis, tu bosses avec un spectre de partenaires ou de collaborateurs qui est hyper élargi. Et au-delà de cet aspect un peu touche à tout, il y avait vraiment le besoin de retrouver un équilibre et une liberté. Moi, j'ai quitté mon CDI quand j'étais en… Quand j'étais... Pendant le confinement, comme beaucoup, je me suis retrouvée chez moi. a pu rien avoir à faire, a questionné un peu ma vie, je pense comme la plupart des personnes. Et à ce moment-là, je me suis dit Non mais en fait, tu n'es pas heureuse de te lever le matin, tu n'es pas heureuse de faire un 9h-18h dans un bureau fermé vu sur parking. Parce qu'en l'occurrence, c'était le cas. Le seul truc qui me donnait un peu plaisir dans ma journée, c'était le sport. Et donc, j'avais développé une relation au sport qui n'était plus saine du tout. C'était devenu mon exutoire au lieu d'être quelque chose qui me faisait juste plaisir et du bien. Tu vois, c'était devenu... le seul moment, le dernier espoir de ma journée, à tel point que je faisais du crossfit à l'époque, quand j'ai quitté mon CDI. Allez, une séance sur deux, je pleurais. Quand je ne passais pas mes barres, quand je ne passais pas mes records persos, je faisais des crises. Et j'avais une super copine, qui est toujours une de mes meilleures amies à l'époque, qui me disait Romy, ce n'est pas normal que tu sois dans cet état-là parce que tu ne passes pas un record. Certes, on sait que tu es compétitrice, mais quand même, il y a une petite nuance à avoir. Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est vrai que c'était un tout. Je n'avais pas de sens dans mon travail, je n'étais pas alignée avec les valeurs de ma boîte. Et surtout, je me sentais coincée. J'étais coincée dans un bureau, obligée de voir des collègues que je n'avais pas envie de voir, obligée d'avoir le cul sur une chaise, obligée de faire telle mission parce que le siège avait décidé qu'il fallait que ce soit telle directive. Non, pas du tout. J'avais envie d'avoir ma liberté. Et donc, j'ai vraiment pris tout à contre-pied. J'ai quitté mon job. Je suis partie deux ans faire du digital nomadisme et travailler comme freelance. Et petit à petit, je me suis rendu compte que la liberté, c'était bien au début, mais que pour qu'elle soit durable, il fallait quand même lui donner un cadre, il fallait en prendre soin, et que quand on était aussi libre que quand on est solopreneur, ça comportait des risques, à la fois parce que du coup, tu décides de comment tu travailles et combien tu travailles, et qu'en général, quand tu as envie de bosser, tu travailles beaucoup trop, que tu... veut profiter tellement de la vie que tu ne prends pas en compte la charge que constituent les voyages, le sport et les choses en plus de ton travail. Et à un moment donné, je pensais petit à petit, je me suis rendu compte qu'il fallait que je retrouve un certain équilibre dans tout ça. J'ai encore divagué, tu me demandais aussi d'où m'était venu cet intérêt pour la santé.

  • Speaker #0

    L'intérêt pour la santé.

  • Speaker #1

    La santé, pour le coup, je me suis toujours intéressée à ça. Mes deux parents sont médecins. Au départ, je ne voulais pas du tout le faire, parce que je ne voulais pas faire comme papa et maman. Et puis, petit à petit, je me dis que finalement, je pense qu'au-delà de la santé, il y a le fait de prendre soin des autres qui était derrière ça. Moi, j'ai toujours adoré conseiller mes copines, être là pour elles. J'étais un peu la psy des groupes, même quand j'étais ado. Et surtout, j'ai toujours été très sportive. Du coup, je me considère aujourd'hui comme une athlète amateur. Alors peut-être moins aujourd'hui, parce que je suis en période de rééducation post-blessure. Mais en tout cas, j'adore ce que j'entends par athlète amateur. C'est que tu te fixes des challenges, tu fais de la compétition. Moi, j'adore ça. Et très vite, j'ai pris conscience, grâce au sport, qu'en fait, ton corps, ce n'est pas… la conséquence ou le dommage collatéral de tes objectifs de performance. Ton corps, ta santé, et ton mental aussi, lorsque je dis ton corps, mais ta santé physique et mentale, c'est le moteur de tes performances. Dans le sport, on le sait très bien. Et ceux qui ne le savent pas, ils ne performent pas. Tu vois ? Les athlètes, soit ils l'apprennent parce qu'ils ont un staff et ils sont super bien entourés et petit à petit, ils l'apprennent. Soit ils le savent déjà, ils sont autonomes et c'est comme ça qu'on performe. Donc je pense que oui, très vite, le sport m'a amené cette dimension santé, physique et mentale, dont la performance, qu'elle soit sportive ou qu'elle soit business.

  • Speaker #0

    Ok, mais en gros moi ce que j'aime bien comprendre quand j'ai des freelances ou solopreneurs en face de moi c'est leur lancement, donc là tu l'as un peu expliqué, mais toi la particularité quand même c'est qu'en 2020 du coup t'as tout quitté quand même, t'as quitté ton job, la stabilité du CDI, ta routine, ta vie normale, je sais pas trop à quel moment tu t'es lancé du coup de digital nomade, est-ce que du coup tu t'es mis en freelance pour le digital nomadisme ou c'est en conséquence aussi du freelancing, c'était quoi qui t'entailait le plus ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, quand je dis tout quitter, je pense qu'il faut aussi remettre les choses à leur place. Moi, je n'avais pas beaucoup de contraintes. Je vivais chez mes parents à l'époque parce que j'étais retournée vivre chez mes parents pour des questions financières. Je n'avais pas de copains, je n'avais pas de maison, je n'avais pas de voiture. J'avais une voiture, mais de toute façon, je l'avais pétée. Je n'avais vraiment pas grand-chose, donc je n'avais rien à perdre. Et oui, je me suis mise en freelance en sachant que j'allais voyager. J'ai toujours adoré le voyage. Pour moi, c'était important et ça faisait partie de cette liberté aussi. Je pense que j'avais besoin aussi de couper avec ma ville. J'étais revenue à Dijon à ce moment-là, d'où je suis originaire. Et pour moi, la transition, tu vois, se matérialisait aussi par partir loin. Donc, j'avais vraiment cette volonté. Par contre, je ne l'ai pas fait tout de suite parce que quand tu te lances, je pense que c'est difficile au début de t'imaginer digital nomade, surtout que... En réalité, en 2020, on n'était pas encore à l'explosion. Ça commençait largement, mais c'était encore les débuts. Et moi, j'avais un peu ce stress de dire, oui, mais les clients, déjà, je ne sais pas si je vais trouver des clients. Ensuite, je ne sais pas s'ils seront d'accord que je sois à l'étranger et que je ne puisse pas être présente. Donc, je m'étais dit, écoute, tu prends six mois, tu déménages quand même. Je suis partie vivre à Marseille à l'époque. Mais au moins, si jamais il y a besoin, tu vois, tu es à trois heures de train de Paris et ça se fait bien. C'était l'entre-deux que j'avais trouvé. et au final ça a même pas duré 6 mois parce qu'au bout de 4 mois ils ont annoncé le deuxième confinement et du coup je suis partie juste avant non c'était le troisième confinement je suis partie jusqu'avant, j'ai pris mes billets je suis partie en Martinique ah oui,

  • Speaker #0

    belle destination pour commencer mais c'est marrant parce que le Digital Nomad j'ai mis 2 ans avant de me décider quand même à le faire mais aujourd'hui je suis Digital Nomad mais c'est quand même pas si simple de voyager en même temps que de maintenir son business Toi, comment tu t'es lancée en freelance ? Est-ce que tu as préparé quand même ton départ de CDI pour te lancer en freelance ? Ou alors c'était vraiment voilà, YOLO, j'arrive en freelance et tu as tout préparé sur le tas ?

  • Speaker #1

    Non, franchement, je pense que la sécurité que j'avais financière de vivre chez mes parents m'a permis d'y aller YOLO. Par contre, j'ai fait en sorte de quitter mon entreprise dans de bons termes et sur une rupture conventionnelle pour avoir le chômage. Je ne suis pas partie non plus les mains dans les poches. L'idée, c'était de pouvoir avoir quand même une sécurité, un matelas. Mais par contre, je n'ai pas attendu d'avoir construit mon offre freelance, de savoir ce que je voulais faire. Non, je savais déjà qu'il fallait que je quitte mon job. Et ce que je me disais, c'était si le freelancing, ça ne marche pas, dans le pire des cas, tu trouveras une boîte dans laquelle tu te sens mieux ou tu feras autre chose. Mais en fait… Il ne faut pas attendre d'avoir une meilleure option pour quitter une option qui ne va pas. Parce que, d'ailleurs, c'est marrant, j'ai fait des épisodes sur la peur du vide. On a souvent peur de ça. On se dit, non, mais attends, je ne sais pas si j'aurais mieux. Mais en fait, si tu n'es pas bien, est-ce que tu ne peux pas ? Tu n'auras pas pire, tu vois. Donc, Georges Luce, barre-toi, prends cette décision. Et je pense que c'était aussi important pour moi d'avoir déjà quitté mon job pour me lancer en freelance. Alors après... Avant de quitter mon job, j'avais travaillé beaucoup sur l'introspection, j'avais appris à me connaître, j'étais plus mature. Mais je ne savais pas ce que je voulais faire, je ne savais pas ce que je voulais vendre, je ne savais pas comment me vendre, je n'avais aucune idée, je n'étais pas sur LinkedIn. J'avais trois contacts à l'ancienne. Mais par contre, j'étais consciente que j'avais besoin, si je voulais, et ça, on en parlait en off tout à l'heure, j'avais conscience que si je voulais donner toutes mes chances à un projet de réussir, il fallait que j'y consacre tout mon temps. et donc pour moi c'était essentiel de quitter mon job pour être libre à la fois d'un point de vue organisation, gestion du temps mais aussi mentalement tu vois te dire en fait ça y est je suis débarrassée, tu t'enlèves un poids et en fait là je peux me concentrer sur ce qu'il y a devant dans le futur et je suis pas tirée par, accaparée par du stress, par de l'anxiété liée à mon job ou liée à la situation actuelle donc j'avais besoin vraiment de ce changement pour pouvoir avancer et je fonctionne beaucoup comme ça je fais beaucoup de pédales d'accélérateur, pédales de frein, stop, je repars. Je ne suis pas en continu, j'ai des phases, j'ai énormément de phases dans ma vie. Je suis en constante transformation et à chaque fois, il y a des moments où il faut que je ne fasse rien, où il faut que j'aille vite complètement pour savoir quelle direction je reprends après.

  • Speaker #0

    Et comment tu t'es lancée en freelance ? C'était quoi les premières choses que tu as mises en freelance ? Tu as commencé peut-être à publier sur LinkedIn ? Comment tu as trouvé tes premiers clients ?

  • Speaker #1

    les premières choses que j'ai fait honnêtement c'est du réseau en fait à l'époque j'ai rencontré Margot Roux en virtuel parce qu'on était confinés on a beaucoup échangé c'est elle qui m'a ouvert la voie dans être freelance en marketing généraliste aussi parce qu'à l'époque ça c'était un vrai sujet j'étais pas spécialiste et moi je pensais que le freelancing c'était pour les graphistes et les community managers moi j'étais consultante en marketing créatif donc rien à voir et c'est elle qui m'a ouvert cette voie et puis en fait je me suis dit mais la première étape c'est de bénéficier de l'expérience de ceux qui ont déjà de l'avance sur moi au lieu de faire les mêmes erreurs donc j'ai appelé un max de freelance j'ai été en réseau avec beaucoup de personnes et ça m'a beaucoup aidé à me construire une vision de ce qu'était le freelancing parce que je pense que le plus dur c'est d'avancer à vue quand t'as aucune idée de où est-ce que tu vas j'adore la citation de Sénèque il n'est devant favorable pour le marin qui ne sait où il va je pense que même si tu sais pas exactement comment t'y vas Avoir un cap, c'est bien. Et donc, avoir une bonne idée de pourquoi est-ce que tu fais les choses, qu'est-ce que va t'amener ces décisions que tu prends, c'est super important. Et après, oui, l'ending. L'ending, ça a été le gros canal au début. J'ai créé du contenu, mais... Je n'ai pas dû créer du contenu marketing parce que déjà, je ne savais pas ce que je vendais. Donc, je n'ai clairement pas lancé une offre sur LinkedIn. Par contre, je me suis dit, écoute, juste tu as besoin d'être présente, tu as besoin de te faire connaître. Je te l'ai dit en début d'épisode, tu peux y aller, je n'ai pas de tabou. Je n'ai jamais eu de tabou. Je pense que j'ai plein de choses dont je ne suis pas fière, mais je m'en fous. En fait, je n'ai pas peur du regard des autres. Ça, je m'en suis assez affranchie rapidement. J'ai peur du jugement des gens pour qui j'apporte beaucoup d'importance ou d'admiration. Eux, le jugement, il m'importe beaucoup. Le regard de ceux que je ne connais pas, je n'en ai pas grand-chose à faire. Du coup, j'ai très vite posté, finalement, en fait, du building public, mais sur mon quotidien. J'ai posté mes questionnements, j'ai posté les réflexions que j'avais, j'ai posté... J'ai quand même fait un petit peu de contenu à l'époque sur le marketing engagé, parce que c'était ma phase du moment. parce que même si je voulais être généraliste, j'avais conscience qu'il fallait bien que je propose quelque chose. Et en parallèle de ça, j'ai osé et j'ai envoyé des messages. Je ne sais pas comment je m'en reviens plus à l'époque, mais je crois que j'avais identifié peut-être dix boîtes avec lesquelles je me disais, d'un point de vue valeur, j'aimerais bien bosser avec elles. C'était des marques plutôt engagées dans le domaine du sport, du bien-être. parce que aussi je pense qu'en fait encore une fois c'est une sorte de friction moi je quittais un job dans lequel j'étais pas du tout en adéquation avec ses valeurs j'avais cette frustration de ne servir à rien j'avais un manque de sens j'avais envie de faire les choses bien je voyais on était aussi beaucoup beaucoup à parler d'écologie à ce moment là c'était la grosse tendance time for the planet tu vois donc tu te laisses un peu porter par le flow de l'actualité aussi et à ce moment là je me suis dit bah ouais en fait moi je veux bosser pour des marques qui portent les mêmes valeurs que moi ou qui sont engagées qui essaient de faire bouger les choses Donc, j'ai identifié 10 boîtes à l'époque et j'ai envoyé des messages. J'ai bossé gratos au sens où j'ai pris leur strata de contenu, j'ai analysé, j'ai fait des recos avant même de savoir si le mec allait me répondre parce que j'avais du temps. J'avais du temps, je n'avais pas d'argent. En tout cas, je n'en avais pas forcément besoin, mais en tout cas, j'avais beaucoup de temps. Et c'est toujours la question de si tu as du temps, pourquoi est-ce que tu cherches à l'économiser ? Vas-y, dépense-le et c'est ça qui t'apportera de la valeur après. Et ça a payé, j'ai eu mes premiers clients comme ça. Et après, je pense que c'est l'erreur que j'ai faite. Je me suis un peu laissée porter par ces premiers clients. Je n'ai pas du tout continué à prospecter. Et au bout d'un moment, je n'avais plus trop de clients. Mais c'est tombé aussi à une phase de ma vie où le marketing, ça me saoulait. Donc, je me suis dit, tu sais quoi, tu n'as plus trop de clients. en soi est-ce que c'est grave arrête de bosser quelques instants t'as de quoi tenir plusieurs mois sans bosser et c'est à ce moment là où j'ai lancé mes médias Manusator et mon podcast ok super intéressant mais en vrai la production de contenu où en fait tu parles pas à ta cible ça c'est un sujet assez important parce que moi

  • Speaker #0

    je l'ai vécu aussi j'avais commencé sur LinkedIn pour autant je faisais beaucoup de postes pour les freelance et finalement LinkedIn a jamais été vraiment un canal d'acquisition pour moi parce que aussi je faisais des postes à destination de personnes qui n'étaient pas ma cible. Donc toi, est-ce que tu as quand même réussi à convertir des personnes au niveau marketing à l'époque via tes contenus sur LinkedIn ou c'est que la prospection qui t'a ramené des clients ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas à mes contenus, mais je pense au fait de créer des contenus. Puisque mon offre à l'époque, c'était quand même de faire de la stratégie de contenu et du personal branding, ça me crédibilisait. Parce que du coup, j'allais contacter des gens, ils voyaient ensuite le contenu que je créais, ils disaient Ok, c'est Kali, on peut lui faire confiance C'était vraiment plus ma vitrine. Je le voyais comme ma vitrine Insta, tu vois, pareil. C'était la vitrine pour montrer ce que je savais faire. Par contre, derrière, j'avais conscience que ça passait beaucoup par l'humain et qu'en fait, c'était… c'est un contact. Et encore aujourd'hui, en tant que coach, franchement, je crée mais mille fois plus de contenus qu'à l'époque. Je suis présente sur Instagram, j'ai même été sur TikTok, sur LinkedIn, je crée du contenu quasiment tous les jours. Franchement, quasiment tous mes leads ne viennent pas de ça, ne viennent pas de ces posts directement. Ça, ça me donne un peu de visibilité. Mais derrière, moi, les coachés que j'ai aujourd'hui, la plupart du temps, c'est des gens qui suivent ma newsletter depuis un moment ou qui ont écouté mes podcasts. Et je pense que c'est vraiment le média. qui a changé la valeur que j'apportais à ma communauté et donc la confiance qu'elle m'apportait, plus que le contenu stack. Aujourd'hui, le contenu stack, c'est mon début de final. En gros, c'est mon canal d'acquisition de base, de communauté. Derrière, ça ne convertit pas du tout. Il faut que ça passe par plus de proximité. Et cette proximité, pour moi, c'est mes médias.

  • Speaker #0

    Ouais, et qu'est-ce qui t'a motivé à lancer ton podcast et lancer ta newsletter ? Enfin, c'était quoi la démarche ? Enfin, moi, je l'ai lancé pour ce que ça me plaît, le soloprenariat, etc., et de démystifier tout ça. Le podcast, je l'ai lancé très peu de temps après la newsletter parce que ça faisait sens de le lancer en lien aussi avec les analyses que je propose sur la newsletter. Mais toi, c'était quoi la démarche ?

  • Speaker #1

    Ce n'était pas ça du tout. Ma newsletter, c'est le moment où je me cherchais, où je savais que je n'avais plus envie de faire du marketing. Je ne sais plus à l'époque, mais c'était un peu la mode des newsletters. Tout le monde lançait sa newsletter. Et moi, je me suis dit, ok, tu sais quoi, why not ? Et en fait, je ne l'ai pas du tout vue comme un canal marketing au départ. D'ailleurs, encore aujourd'hui, je commence à peine à me mettre à faire des tunnels de vente. Donc, je ne l'ai pas du tout. Des campagnes mail, ça n'a jamais été mon truc. Mais par contre, j'ai toujours adoré écrire. ça va avec cette personnalité, je pense, un peu introspective, besoin de chercher, d'apprendre et tout. J'apprenais aussi beaucoup de choses parce que je me cherchais et je me disais, non mais attends, quitte à apprendre plein de trucs, à chercher plein de choses, partage-les quoi, enfin au moins, ce ne sera pas perdu. Et oui, justement, à cette époque, je pense que je commençais à… Ah oui, c'était ça, tu vois, je me fais le résumé en même temps. Mais en fait, après avoir fait du marketing, plutôt strade de contenu et tout, j'avais un peu cette tendance du growth. et j'avais envie d'apprendre le growth marketing, je me disais la data et tout ça va être cool, ça va renouveler un peu, j'étais pas tout de suite dans cette logique de coach et du coup j'ai commencé ma newsletter pour ça,

  • Speaker #0

    en partageant en fait bon attends et du coup il a évolué ton contenu en cours de route t'as la même newsletter aujourd'hui que celle que t'as lancée ou on a créé une deuxième sur les newsletters d'aujourd'hui

  • Speaker #1

    J'ai la même, mais elle a hyper évolué. C'est pour ça que je me perds, parce que tu vois, je suis en train d'essayer de me faire le fil, mais je ne sais même plus par où j'ai commencé. Ma newsletter, elle est passée par Je raconte ma vie de digital nomade Je parle de finances personnelles Je parle de gross marketing De metaverse En fait, c'était juste mon journal de bord, de mes apprentissages et de mes explorations personnelles. Et je pense que ce qui est ouf, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai pas une grosse audience, mais c'est une audience qui ne me quitte plus, ou très peu pour la plupart, depuis 2021, où j'ai lancé ma newsletter. Et ça, c'est trop fort, parce qu'en fait, clairement, ces gens-là, c'est juste des gens qui m'accompagnent dans mon parcours. La plupart d'entre eux, c'est des gens qui aiment ma façon de raconter des choses, mes réflexions personnelles. Et encore une fois, je ne leur vends rien du tout. Je commence à peine. à faire mon autopromotion sur My Newsletter parce que le fait d'avoir utilisé My Newsletter comme mon journal de bord ou mon journal d'exploration perso, ça ne fait aucun sens. Dans mon audience, il y a des gens qui viennent de tout bord, de toute personnalité, ils n'ont pas du tout les mêmes objectifs. Donc ça, c'est un de mes gros objectifs de cette année, c'est de venir aussi écrimer My Newsletter pour qu'elle soit plus pertinente, plus qualifiée, pour que je commence un petit peu à m'en servir comme un outil business et plus comme un journal de bord, même si j'aime toujours cette approche d'être super authentique dedans. Et mon podcast, c'était clairement l'opportunité business qui venait derrière. C'est que je me suis dit… En fait, opportunité business, pas au sens de vendre quelque chose encore, mais je me suis dit à ce moment-là, j'ai besoin de me faire du réseau, j'ai besoin de me faire des contacts. Et en fait, ces gens que je veux contacter, le meilleur moyen de me les contacter, c'est de leur proposer de les interviewer dans un podcast. Je pense que tu pourras confirmer ça. Les gens, ils sont beaucoup plus ouverts quand tu t'intéresses à ce qu'ils font. En fait, c'était toujours un peu des deux. Tout ce que je fais, c'est un peu driver par le business et un peu driver par... j'ai envie de le faire en fait, simplement. Des fois, je ne me pose pas la question. Des fois, je me dis Ok, j'ai envie de le faire, je le fais. Et puis, si ça m'amène du business, tant mieux. Parce que oui, j'avais envie d'aller contacter ces personnes, clairement, pour me faire du réseau. Et en même temps, j'avais envie qu'ils me racontent leur histoire parce que je savais que j'allais apprendre plein de choses. Tu vois, j'ai interviewé des entrepreneurs, des sportifs, des athlètes et tout, des explorateurs, des experts. C'est génial, ces moments d'échange. Et encore aujourd'hui, j'adore interviewer des personnes. je filtre beaucoup plus ce qu'il interview parce que moi aussi, je prends maturité. Donc, il y a des sujets que je maîtrise plus. Donc, je vais forcément aller chercher des personnes un petit peu plus experts ou un petit peu plus spécifiques dans leur domaine. Mais j'adore, c'est des moments. Et pourtant, c'est un canal d'acquisition marketing pour moi, mais c'est surtout un gros moment de kiff.

  • Speaker #0

    En vrai le podcast c'est un format un peu égoïste on va pas se mentir pour celui en tout cas qui fait le podcast en gros c'est ultra intéressant d'avoir des personnes des pairs ou autres sur un sujet donné moi j'ai atteint on va dire certains solopreneurs avec qui j'aurais pensé jamais parler de ma vie et en fait l'excuse du podcast permet de les contacter, de faire un call avec eux là on a parlé avant l'épisode en vrai c'était cool et on aurait peut-être jamais discuté enfin si on avait fait un call avant mais L'excuse du podcast, en vrai, elle est assez cool. Moi, j'aimerais bien qu'on revienne sur ton année 2022. Parce qu'en gros, en 2022, tu as eu un gros changement. Enfin, avant, tu faisais du marketing. Tu en fais peut-être encore un peu toujours. Mais tu as fait un gros changement en 2022. Est-ce que tu pourrais nous en parler ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Eh bien, écoute, en fait, c'était un gros changement, mais qui était... un peu aléatoire et progressif à la fois. C'est aussi arrivé à ce moment-là où vraiment le marketing, dans ma tête, j'en avais marre. Encore une fois, je pense que ça s'est lié à ce truc de j'avais juste besoin de changement. Ce n'est pas que je n'aimais pas le marketing, c'est que j'avais besoin de voir autre chose que de la strade de contenu, des post-lending et du personal branding. Et peut-être que d'un point de vue financier, on en parlera, économique, j'aurais dû rester dans cette voie. Mais au fond de moi, j'avais quelque chose qui me disait non, non, non, ce n'est pas ça. Et en fait, c'est super difficile, puisque quand tu sais qu'il y a quelque chose qui te dit c'est pas ça, mais que tu sais pas c'est quoi le ça ok, mais je fais quoi à la place ? c'est hyper difficile de se dire bah en fait, fais-toi confiance, va vers l'inconnu Et à l'époque, j'étais digital nomade, et j'ai eu besoin de rentrer en France pour me poser, pour être dans un environnement connu, parce que ça aussi, c'est quelque chose dont on parle peu, mais quand t'es digital nomade, t'es en permanence dans l'imprévisible, dans l'inconnu, dans l'adaptation. dans l'adaptabilité. Et quand tu t'adaptes physiquement, techniquement, d'un point de vue organisationnel, c'est très dur pour ton cerveau de lui aller chercher du nouveau. Alors oui, ça stimule la créativité dans une certaine mesure, mais en fait, ça accapare aussi beaucoup ton énergie attentionnelle et donc c'est très difficile de se poser, de prendre du recul et de la hauteur sur les choses quand on est en permanence en mouvement. Moi, j'ai eu besoin de rentrer en France. Les derniers mois de nomadisme, j'étais à Bali. Et à Bali, ça grouille de coach. en tout genre, je pense que t'as des coachs pour tout et n'importe quoi, littéralement, peut-être même t'as un coach pour ton chien, j'en sais rien, mais il y a vraiment des coachs dans tous les sens, et moi je trouvais ça un peu gourou, mais j'aimais le principe de dire attends, j'accompagne quelqu'un à atteindre ses objectifs, et c'était très en lien avec mes valeurs, j'ai toujours aimé être dans la psycho, aider les gens, donner des conseils, faire réfléchir, poser les bonnes questions, je suis super curieuse, donc je me suis dit à ce moment-là, pourquoi pas moi, finalement si tout le monde le fait, et puis si en plus surtout il gagne des millions, tu vois ! Pourquoi pas moi ? Donc je me suis dit ok, mais mes coachings, je ne suis pas convaincue à 100%. Et quand je suis rentrée en France, je me suis posé la question de me former en naturopathie, je me suis posé la question de retourner en psycho à l'université, et je n'avais pas du tout envie de retourner à l'école. Et finalement, par hasard, je suis tombée sur une formation à l'université quand même, un diplôme universitaire de préparation mentale. Et là, je me suis dit, OK, en fait, c'est pas mal la préparation mentale. Je n'y avais pas pensé. Vraiment, c'était littéralement, OK, pourquoi pas. Mais je trouvais ça cool parce que tu avais cette approche psycho sans te taper 8 ans d'études pour être psychologue. Tu avais l'approche coaching, one-one accompagnement, mais sans être trop gourou parce que la préparation mentale, tu es hyper concret, tu es dans l'action, tu es dans l'entraînement mental. Donc, c'était quelque chose de vraiment très concret et actionnable. Et ça, ça me parlait beaucoup. Et je me suis dit, tu sais quoi Romy, en fait, franchement, tu n'as rien à perdre, tu as tout à gagner. Ça te parle, ça m'animait, je sentais que c'était quelque chose qui m'excitait. Je me suis dit, meilleur des cas, tu deviens préparatrice mentale. Pire des cas, ça t'aidera à être meilleure dans ton business et dans le sport. C'est ce que je me suis dit, tu vois. Je me suis dit, forme-toi sur des choses que tu kiffes comme d'hab et en fait, ça ne sera jamais perdu. Et il se trouve que j'ai adoré ça. et je n'ai jamais arrêté. Et aujourd'hui, je suis à la fois prépa-mental, mais j'ai élargi ce spectre, parce qu'on en parlait tout en début d'épisode. Je trouve que ce focus que sur le mental, ça ne fait aucun sens. Pour moi, on est un tout, on est systémique. Notre mental fonctionne avec notre physio, avec notre corps, notre alimentation, le sport, le mouvement, tout ce qu'on fait. Et le mental est aussi directement lié à ton business. Donc, il y a des relations à faire dans tous les écosystèmes. Donc j'ai continué mes études, finalement j'ai fait 6 ans de diplôme universitaire officiellement, mais je me formais en parallèle. Là je suis en train de terminer une formation en neurosciences, je me suis formée beaucoup en santé intégrative, je suis auto-formée en nutrition, nutrition fonctionnelle, alimentation, même pratique sportive, même si je ne suis pas coach et je ne me forme pas, mais je fais mes programmes sportifs, je me forme beaucoup sur comment fonctionne le corps humain.

  • Speaker #0

    et ça va toujours dans cette dynamique j'apprends pour moi et je le partage ok trop cool mais en vrai c'est grave intéressant en gros ce switch que tu as fait du marketing vers un sujet qui n'a rien à voir en soi. Mais du coup, niveau financier...

  • Speaker #1

    C'est juste que tu accompagnes les mêmes personnes, c'est juste que tu ne les accompagnes pas de la même manière. C'est juste que j'accompagne toujours aujourd'hui des entrepreneurs ou des indépendants. Je pourrais même accompagner des cadres, mais j'accompagne les personnes. Déjà, je n'accompagne plus les marques ou les boîtes, j'accompagne l'humain. Et je les accompagne sur toute la matière qu'il y a autour de leur business et dont ils n'ont pas confiance. conscience de l'impact que ça a sur le business plutôt que de me focus sur le business en lui-même. Parce qu'il y a des gens qui le font beaucoup mieux que moi.

  • Speaker #0

    Ça se présente comment, un coaching avec quelqu'un ? En gros, tu fais un premier call ou tu fais un état des lieux, on va dire, de l'existant et après, tu fais vraiment un truc personnalisé sur plusieurs mois ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est hyper personnalisé. C'est autant personnalisé sur la durée que sur le contenu, que sur l'approche. Parce qu'aujourd'hui, j'ai plusieurs profils. Moi, ma cible globale, c'est les performants, c'est-à-dire les gens qui ont envie de se fixer des objectifs ambitieux et de les atteindre. Moi, coacher juste pour du bien-être.

  • Speaker #0

    C'est pas mon truc. Et coacher juste pour de la santé, de la pathologie, je suis pas formée. C'est pas mon métier, dans ce cas-là, il faut aller voir des médecins, des psychologues et des thérapeutes. Moi, j'accompagne vraiment au changement et au challenge, à la performance. Et comment ça se passe ? La première étape à chaque fois, c'est une phase de diagnostic, parce qu'il faut que je me mette dans la peau de la personne que je vais coacher et que je comprenne. d'une part comment elle fonctionne mentalement, mais aussi tout son écosystème, tout son système de vie en fait, parce que justement, on en parlait, tout est lié. Aujourd'hui, dans ce que je fais, c'est que moi j'ai vraiment cette approche plus globale. Je ne suis pas experte, je ne suis pas experte du sommeil, je ne suis pas experte de troubles digestifs, je ne suis pas experte Google Ads, ce ne sont pas mes spécialités, mais je suis capable d'observer un système, donc le système de la personne, et de voir où est-ce qu'il y a des points de blocage, où est-ce que ce serait intéressant de travailler. Là où je suis experte, c'est sur la partie coaching mentale. et si tu veux c'est le fameux T j'ai les diagonales, j'ai l'horizontale je sais pas si tu vois la forme T, le modèle où en fait tu as toutes tes compétences je sais plus exactement les termes mais en fait t'as tes compétences horizontales t'as un panel de compétences où t'es moyennement expert enfin t'es pas expert d'ailleurs, tu connais mais t'es pas expert et puis t'as une verticale dans laquelle t'es spécialisé moi c'est ça je maîtrise plutôt bien l'alimentation le sport, le sommeil tout ce qui est en lien avec l'hygiène de vie la productivité, l'environnement, le travail, le business quand même. On va dire que ce sont toutes les horizontales. Et derrière, je suis experte dans la partie coaching mental. Et en fait, quand je prends une nouvelle personne en accompagnement, j'ai vraiment cette première phase de diagnostic qui me permet de me dire Ok, où est-ce qu'on peut avancer ensemble ? Où est-ce que je suis suffisamment armée pour t'aider à reconstruire ton système ? Donc moi, je l'aide à mettre en place le système de la personne, c'est-à-dire les projets, la priorisation, le travail sur tout ce qui est objectif, mais aussi les habitudes, les routines. le travail d'introspection, peut-être de travail sur soi, c'est hyper varié, ça dépend des objectifs ou des problématiques de la personne. Et derrière, s'il y a besoin d'aller en profondeur sur une thématique, là, je suis capable de dire, écoute, là, je te réoriente vers une personne qui est plus experte que moi. Mais déjà... En général, quand tu mets en place des petites choses sur un peu tous ces points de blocage du système, tu arrives déjà à faire de gros changements. C'est la force des petites habitudes, tu vois, à Tommy Cabit. C'est qu'en fait, parfois, tu n'as pas besoin de passer des heures et des heures à faire du coaching ou tu n'as pas besoin de transformer ton alimentation. En fait, il suffit de mettre en place des bons petits changements qui, parce que tout est systémique, vont venir modifier. l'ensemble de ton système et donc ta santé et tes performances. Plus concrètement, c'est une phase de diagnostic en fonction de la personne, en fonction de l'objectif. Et je vais définir la méthode. Je vais te dire par exemple, ok, on va travailler sur tes routines. Ou alors, ok, on a besoin de faire des séances plutôt de coaching parce que là, il y a clairement, je ne sais pas, un problème d'un point de vue estime de soi, confiance, et donc on va travailler sur du coaching. Ou alors, ok, tu es sportif, tu prépares une compétition, tu as des gros enjeux de gestion de stress, je vais carrément passer sur de l'outillage direct et donc... Peut-être qu'on va faire une première phase d'analyse, de coaching pour comprendre d'où vient le stress et où sont les mécaniques. Mais en même temps, je vais t'amener des outils qu'on va intégrer dans un entraînement mental pour que toi, tu sois autonome dans la gestion de ton stress. Donc vraiment, c'est hyper vaste. Je pense que ça pourrait être mon problème, mais j'essaie d'en faire ma force, de dire qu'en fait, je suis suffisamment bonne dans tout pour mettre en place des petits changements. Maintenant, s'il faut transformer un des leviers de ton système, je ne suis peut-être pas la meilleure placée pour le faire. Mais souvent, les personnes viennent avec ces problématiques-là. En fait, j'ai un problème, je ne sais pas vraiment d'où ça vient et j'ai besoin de remettre à plat. Parce qu'en général, quand tu sais déjà que tu as un problème très particulier, tu vas voir un expert. Et après... Ça ne veut pas dire que tout est indépendant non plus. Par exemple, moi j'ai une personne qui est venue me voir parce qu'elle est extrêmement fatiguée au boulot, elle n'a plus d'énergie, elle fait des insomnies. Bon, ces insomnies sont liées à la gestion de son stress, qui est liée à la gestion de sa charge mentale, à sa capacité à dire non. Donc là, on est dans le domaine du coaching, du pourquoi je ne sais pas dire non. C'est aussi lié à son alimentation. au manque d'activité physique, à la sédentarité. Et donc, tu vois, moi, là, à ce stade, je dis, Ok, moi, je pense que les problèmes peuvent venir de ça, ça, ça, ça, ça. On met en place des petits changements, on met en place des routines, des actions. Il y a des résultats. Et si, à terme, les résultats ne sont pas encore suffisants parce qu'il faut aller plus profond que ce que j'ai pu faire dans un premier temps, peut-être qu'il faudra aller voir un expert. Mais en général, déjà, quand tu commences à mettre à plat le système, que tu restructures, que tu comprends que tout alimente tout, que tout est lié et que des bonnes habitudes en termes d'hygiène de vie changent ta façon de travailler, changent tes capacités cognitives, changent ton niveau de stress. tout ça est lié. De la même façon que prendre le temps de te connaître, travailler sur l'introspection, c'est loin d'être une perte de temps pour ton business. C'est ça qui va t'amener à prendre des meilleures décisions plus vite. Je pense qu'il y a un gros travail d'éducation à faire aujourd'hui dans l'entreprenariat et dans le soloprenariat sur l'impact de la santé physique, mentale, de l'hygiène de vie sur nos performances. Parce que vraiment, tout est lié. C'est pour ça que c'est aussi complexe à expliquer. Ça a besoin d'être hyper personnalisé. On en a parlé, j'ai essayé de faire un bootcamp. Le modèle n'a pas fonctionné pour moi à l'heure actuelle parce que c'est trop personnalisé, c'est trop personnel, ça dépend de chacun. Par contre, j'ai vraiment envie de construire une méthode pour aider à chacun, permettre à chacun de vraiment reprendre le contrôle et optimiser eux-mêmes, dans la mesure du possible, leur propre système pour être plus performant de manière durable, sans exploser, sans se cramer, sans finir en burn-out.

  • Speaker #1

    En soit on peut travailler moins pour gagner plus, enfin on dit toujours travailler plus pour gagner plus mais c'est pas toujours le cas, il y a des manières de mieux travailler, d'être plus performant justement pour mieux gagner sa vie. Toi il y a eu toujours des impacts business de tes coachés, en gros en termes de peut-être revenus, pour certains s'ils sont indépendants ou même en qualité de travail ou autre ?

  • Speaker #0

    En termes de revenus, je ne peux pas te le dire parce que les coachés que j'accompagne sur CDI, c'est encore récent, donc on est encore en process. Mais oui, il y a eu des gros impacts d'un point de vue gestion du business. Si tu veux, par exemple, j'ai un coaché, je ne vais pas le citer évidemment, qui est venu me voir pour justement beaucoup d'anxiété, de la gestion du stress et finalement, qui n'arrivait pas à avoir des communications. efficace et saine avec ses employés, avec son équipe. Donc, t'imagines derrière les répercussions business, même si on ne peut pas dire ok, ça ramène tant de chiffre d'affaires mais le fait de travailler, on a beaucoup travaillé sur son estime, sur l'introspection, sur la connaissance de soi, derrière, ça a amené beaucoup plus de sérénité, beaucoup plus de confiance, et donc beaucoup moins conflictuel dans sa communication avec ses équipes. Donc, automatiquement, une meilleure ambiance dans l'équipe, plus de facilité à dire les choses, de meilleures décisions aussi. Pareil, tu vois, une entrepreneuse que j'accompagne, là, on est en process justement dans toutes ces problématiques d'énergie, de fatigue chronique, d'insomnie. T'imagines bien que prendre des décisions quand t'arrives pas à dormir professionnellement, forcément, ça impacte ton business. être sédentaire, être stressée, être anxieux. Et au-delà de ton business, ça impacte aussi ta vie perso. Il faut se dire, quand tu rentres le soir épuisée parce que tu as mal géré ta journée ou parce que tu as eu un niveau de stress accumulé qui est beaucoup trop élevé, que tu ne sais pas comment faire redescendre la pression, ton couple ou ta vie de famille, elle prend cher aussi. Il y a plein de problématiques. Je te parle de gestion du stress, mais franchement, ça peut être dans la capacité à se fixer des bons objectifs qui te motivent à terme et qui fait que tu ne lâches pas. Le projet Agis plus 60, on les connaît, les bonnes résolutions et les lancements de projets qui n'aboutissent pas. Toi, tu es super calé sur le ok, j'arrive à passer à l'action Moi, je fais en sorte que derrière, une fois que tu as passé à l'action, tu gardes cette énergie, cette motivation et cette concentration aussi à atteindre tes objectifs. Justement, la concentration, tu vois, j'en parle beaucoup, il y a des petits hacks tout simples, comme le fait de s'exposer à la lumière du jour. Là, on active à la fois le cycle circadien qui permet de mieux dormir, mais on vient aussi activer des zones neuronales qui permettront d'être plus focus. Tu disais tout à l'heure, travailler moins, ce n'est pas forcément travailler plus. Moi, je suis la première à dire qu'il faut prendre des pauses le plus possible. Alors, ça ne veut pas dire toutes les cinq minutes, et ça ne veut pas dire pour scroller sur son téléphone, attention, mais prendre des pauses efficaces, sortir, marcher, bouger. Tu vois, hier, il pleuvait à saut, je ne pouvais pas sortir l'après-midi. Je me suis levée de mon bureau, j'ai fait 50 squats et je suis retournée m'asseoir. C'est tout bête, mais en fait, juste donner du mouvement à ton corps, faire une activité, tu viens, tu resets, tu n'es plus focus. ce genre de choses, tout ça, ça impacte largement ta productivité. Donc, si ça impacte ta capacité à travailler plus efficacement et non pas forcément plus, évidemment, ça va impacter ton business, mais de la bonne manière. Parce que tu en as des conseils business et productivité, etc. Pour en faire toujours plus, toujours plus. Oui, tu vas avoir des gains à court terme. Mais on se revoit dans un an, deux ans ou trois ans. Et on en reparle.

  • Speaker #1

    mais tu l'as mentionné à un moment c'est ton changement qu'en gros en termes financiers t'aurais peut-être mieux fait de continuer sur le marketing en gros vendre du freelance on va dire enfin vendre son temps à des entreprises B2B c'est beaucoup plus simple que de vendre pour c'est du B2B tout si là ce que t'es en train de faire avec tes coachings mais du coup en termes de vente c'est quand même je pense plus compliqué aujourd'hui de te vendre t'as eu une année creuse aussi quand t'as fait ce changement en 2022 ? Est-ce que tu pourrais nous partager peut-être un peu tes chiffres ou nous parler du slow pronariat justement, ce que tu essaies de promouvoir aussi au sein de tes contenus ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors je peux le marketiser, mais la vérité, c'est que j'aimerais bien faire des chiffres d'affaires à 10 chiffres à l'année. Ouais, 2022, je ne sais plus le chiffre exact, j'avais fait un post-indie sur le sujet, mais globalement, je n'ai pas gagné plus de 2 000 euros à l'année. Pourquoi ? Parce que déjà, j'ai eu des dépenses énormes, parce que justement, je me suis formée énormément. Et ça, c'est une grosse charge quand on entreprend. Quand on est dans cette dynamique de reconversion, c'est qu'il faut prendre en compte qu'on va dépenser beaucoup. Mais ce n'est pas qu'une charge, c'est un investissement pour le futur. Ensuite, parce que moi, je n'ai jamais été partisane du bosser pour me cramer la santé. J'ai toujours besoin d'avoir des journées qui sont relativement équilibrées. Tu vois, ce matin, je suis allée courir, je vais m'entraîner deux heures aujourd'hui, je vais aller chez le kiné, je fais des choses qui me servent, qui me font du bien et j'en ai besoin. parce que je pourrais faire ma journée à bosser de 8h ou de 6h même parce que je suis réveillée tôt à 21h et ça m'arrive de le faire néanmoins je mets 3-4 jours à le récupérer derrière, j'ai un état d'anxiété qui n'est pas bon pour ma santé, j'ai des insomnies des troubles digestifs, des problèmes de santé donc c'est pas durable et derrière oui évidemment je pense que quand tu te reconvertis déjà professionnellement il y a toujours un peu une phase de latence dans laquelle il faut éduquer ta communauté sur le fait que tu ne fais plus ce que tu faisais avant Moi aujourd'hui, on me sollicite énormément pour faire du marketing. j'ai plus envie d'une part et je pense que je suis plus douée pour ça d'autre part. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Pendant encore longtemps, je me disais oui, experte en marketing, c'est faux. C'est faux en fait. Mes dernières études en marketing remontent à 2018. Je ne suis plus à jour. Je n'aime pas. Je n'aime pas apprendre sur ce sujet. Je ne m'intéresse pas. Donc en je ne me forme pas en continu. Tu vois, je veux dire, oui, je sais ce que c'est un funnel de vente. Oui, je suis capable de faire une campagne mail. Mais de là, accompagner des clients là-dedans, non, j'ai arrêté de me former sur ces sujets, foutez-moi la paix, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire, quoi, point. Et c'est très dur de faire comprendre aux gens que tu as switché. Parce que moi, mon LinkedIn à l'époque, tu l'as bien compris, c'était que des gens qui me voyaient comme une marketeuse. Donc, le jour où tu commences à leur dire que tu fais de la prépa mentale, puis après tu viens co-chanter, performances, ils sont là, mais tu n'as pas fait Staps, ben non, tu vois. Et du coup, c'est beaucoup d'éducation, beaucoup de sensibilisation à tout ça. Et ensuite, oui, en effet, je pense que... vendre aux entreprises ou même juste, tu vois, j'ai une période où j'accompagnais des freelances, des indépendants en personal branding, en prise de parole, sur les réseaux. Là, je pense qu'encore, c'était une diagonale qui m'aurait permis de gagner mieux ma vie mais simplement parce que je capitalisais sur ce que j'avais fait avant. L'erreur que j'ai faite dans tout ce process, c'est que j'ai vu le changement comme un... comme un changement radical, où il n'y avait plus de lien entre avant et après. Je me suis dit, non, je ne fais plus de marketing, je ne veux plus rien avoir avec l'univers des startups, des machins. Je veux accompagner en prépa mental. Donc, en fait, foutez-moi l'appel au business. Moi, maintenant, je fais de la santé, entre guillemets, et de la performance. Et j'ai mis du temps à comprendre qu'en fait, ce système, tout était lié et que du coup, je n'avais pas besoin de laisser de côté tout ce que j'avais construit avant. Il fallait juste que j'utilise différemment. le capital business entre guillemets que j'avais construit dans ce que je fais aujourd'hui. Donc forcément, je pense que je suis dans la bonne dynamique pour ça, mais ça prend du temps. Le soloprenariat, ça prend du temps aussi, c'est-à-dire que je passe beaucoup de temps à faire des contenus sur mon média, des podcasts, mais je le fais aussi parce que j'ai moins de demandes de clients, mais j'ai aussi moins de demandes de clients parce que le temps que je passe à enregistrer des épisodes, le choix de la stratégie de contenu inbound, je ne prospecte pas. Et quand je te dis que je suis nulle en marketing, c'est que ça, la prospection, pour moi, c'était un mot… Mais je ne voulais pas en entendre parler, vraiment. Déjà parce que je ne savais pas faire, parce que je suis toujours très nulle pour ça, et que je n'en avais pas envie. Et du coup, je me suis dit, je vais compter à 100% sur mon contenu. et quand tu te lances et que c'est ok pour toi d'avoir un petit client par-ci par-là, tu te dis ah mais ça marche, c'est cool, et quand tu commences à dire non mais attends mon chiffre d'affaires il stagne là donc en fait c'est pas suffisant et là c'est ce que je réalise trop récemment à mon goût, c'est que faire du contenu c'est pas suffisant oui il faut faire du contenu pour être visible mais derrière il faut mettre en place des systèmes justement business sales, prospection pour en fait convertir tes leads en demande réelle, convertir ta demande en lead, plutôt dans ce sens-là, et générer du CA, parce qu'aujourd'hui, c'est ce qui fait vivre aussi. Donc, je pense que c'est une prise de conscience que j'ai mis un peu de temps à faire. Je n'ai pas comme ça de tête mon chiffre d'affaires, mais clairement, je pense que je suis en dessous des 20 000 à l'année. Donc, pour un solopreneur à plus de 3-4 ans, c'est quand même long au démarrage. mais je sais aussi que je le fais pour moi parce que je veux construire quelque chose dans le temps. J'ai vraiment cette vision à terme. Mon podcast, pour moi, il a plus d'importance qu'un dixième coaching en ce moment. C'est plus important pour moi de faire croître mon audience. C'est plus important parce que je sais qu'à terme, ça ne va pas me faire gagner un, deux clients. C'est peut-être ce qui va me faire gagner 50. Donc, en fait, pour moi, aujourd'hui, j'accepte d'avoir moins pour avoir plus plus tard. En tout cas, c'est le pari que je prends. Je ne suis pas sûre à 100% que ça va marcher. On se rappellera dans quelques années pour en parler, ou dans quelques mois. Mais c'est le pari que je prends, c'est de me dire qu'il faut que j'investisse plus aujourd'hui. C'est comme ça, tant pis, je gagnerai moins et j'aurai plus plus tard.

  • Speaker #1

    ouais super intéressant c'est un peu la démarche que j'ai choisie cette année justement avec ce podcast le média ça prend beaucoup de temps mais ensuite derrière si t'as pas forcément une conversion de tes auditeurs ou lecteurs dans ta newsletter ou je ne sais quoi vers des offres payantes bah c'est beaucoup de temps passé pour zéro finalement là je suis en train de chercher moi un sponsor de mon côté pour quand même en gros monétiser d'une manière on va dire indirecte le média qu'en gros j'y passe du temps mais que ça soit quand même monétisé mais non ouais ça prend du temps franchement le média j'ai une baisse de chiffre d'affaires moi aussi là en début d'année avec le média après je continue quand même le freelancing vendre mon temps du coup à des boîtes sur mon expertise mais qui est décorrélée de mon média toi tu fais toujours un peu de marketing ou t'as complètement arrêté du coup ?

  • Speaker #0

    Non, j'ai complètement arrêté. J'accompagne un athlète avec qui j'ai noué une relation affective depuis un an et demi que je le suis, dans tout ce qui est personal branding, prise de parole, média training. Mais ce n'est pas 100% marketing, tu vois. C'est du marketing, mais en réalité, on travaille beaucoup sur sa façon de se présenter, raconter son histoire. Le média training, c'est très lié à la gestion du stress, des émotions. Donc, on n'est pas si loin de la prépa mentale. Donc là, c'est typiquement une offre que je suis en train d'envisager de développer cette partie prise de parole, média training, parce que c'est très lié au mental, c'est très lié à la gestion du stress, donc ça fait sens par rapport à ce que je suis en train de promouvoir, mais je ne veux pas m'éparpiller trop. Le marketing pour le marketing, c'est non, c'est plus possible. Je pourrais et je le ferais très certainement si je pensais que chiffre d'affaires et finances, parce que... Ben oui, ça crée du stress en plus de ne pas bien gagner sa vie, il faut se le dire, il faut être prompt à un moment donné. Mais je sais aussi que si je le fais, c'est du temps en moins à investir sur un projet qui me tient à cœur et dans lequel j'ai confiance. J'ai la bonne intuition, je sais que ça va marcher, je sais que ça prend du temps, mais je sais que ça va fonctionner. C'est comme si un athlète de haut niveau, au lieu d'aller s'entraîner, il se dit Attends, je vais aller vendre des trucs ou je vais aller bosser, je ne sais rien. Je vais aller avoir un job à côté en fait, au lieu de me consacrer à l'entraînement pour atteindre mon objectif d'athlète de haut niveau. Non, en fait, parce que tu es passionné et que tu as confiance dans le fait que tu vas réussir à atteindre ton objectif. Donc, tu acceptes à un moment donné d'être dans une zone dangereuse, inconfortable, parce qu'il faut le dire, ça l'est, pour quelque chose de plus grand. Et plus grand, ça ne veut pas dire plus de CA, ça veut juste dire quelque chose qui te fait vibrer à toi. Moi, encore une fois, si encore je prenais du plaisir à faire du marketing, ponctuellement ça m'arrive gratuitement je donne plein de conseils et encore l'autre fois sur LinkedIn je faisais des conseils à quelqu'un sur ton storytelling il n'est pas bien et tout mais je n'ai plus envie de vivre de ça je n'ai plus envie de devoir faire du marketing et encore une fois on en parlait tout à l'heure je fais suffisamment de marketing dans la promotion de mon propre business ça me suffit si j'étais passionnée je continuerais comme toi à avoir cette activité de freelance mon activité de freelance aujourd'hui c'est d'être coach donc je préfère me consacrer à 100% à ce que je fais

  • Speaker #1

    super intéressant et en gros tu as lancé un bootcamp tu en as parlé mais je trouve que c'est intéressant de revenir un peu sur ces entre guillemets échecs même si c'est pas un échec et tu vas très bien nous le rappeler je pense mais tu as lancé un bootcamp et finalement tu l'as annulé est-ce que tu pourrais nous en parler un peu ?

  • Speaker #0

    En réalité, j'en ai même lancé deux que j'ai annulés.

  • Speaker #1

    Ah, c'est le deuxième.

  • Speaker #0

    En fait, il y a plusieurs raisons à ça. J'ai voulu lancer un bootcamp le premier cet hiver et j'ai lancé le deuxième là, début d'année. J'ai annulé les deux. Le premier parce que la thématique, au fond, ne me plaisait pas. Je n'en étais pas convaincue. En fait, j'ai été invitée à faire une conférence sur la question du why, donc du pourquoi on cherche par stélo. donc j'ai fait cette conférence à Paris et je me suis dit mais attends le contenu que j'ai travaillé pour la conférence franchement je pourrais en faire un bootcamp je pourrais l'utiliser donc et puis comme j'avais des gens qui avaient manifesté leur intérêt je m'étais dit ok pourquoi pas sauf qu'en fait j'ai eu le biais de confirmation de peu de personnes en me disant je me disais à l'avance ok parce que j'ai tellement travaillé dessus ça serait bien que je fasse un bootcamp donc les entre guillemets pauvres 2-3 personnes qui m'ont dit ah oui ce serait bien, moi je me suis dit ah ok il y a une demande Pas du tout. Il n'y avait pas du tout de demande. Fail, déjà, ce n'était pas du tout le bon angle. Ensuite, le sujet ne parlait pas suffisamment. Donc là, je n'ai clairement pas eu assez d'inscrits. Et en plus, moi, ça ne m'animait pas. Pour le coup, je procrastinais. Et je sais très bien que quand je procrastine, ce n'est pas le stress, c'est que je ne suis pas au bon endroit. Moi, je me fais vachement confiance en termes de procrastination. Quand je procrastine, si je procrastine... une matinée ou parce que j'ai autre chose à faire ou que je suis stressée, c'est différent. Mais si pendant des semaines et des semaines, je n'avance pas sur le projet, c'est qu'il y a un problème, c'est qu'il y a quelque chose qui coince. Donc ça, je les aborte. Et ensuite, le deuxième, c'était pour le coup, justement sur cet aspect coaching, santé et performance. Et je voulais proposer un bootcamp pour les solopreneurs, justement, à optimiser leur santé et leur performance en plusieurs semaines. Et là, l'erreur que j'ai faite, c'est que... Bon, plusieurs erreurs, en fait, j'en ai fait plein même. Je me suis lancée un peu trop vite. J'ai skippé la phase de teasing, et on en parlait tout à l'heure, qui pour moi est clairement la phase de teasing, bulled-up public, préinscription, qui est vraiment importante, parce qu'un premier bootcamp, ça demande, de une, un travail énorme, de deux, c'est très, très, très dur à lancer en visibilité quand on n'en a pas fait avant. enfin à la lancer, donc à gagner en visibilité et à obtenir la crédibilité des personnes quand on n'a pas encore la preuve sociale de ce qu'on a lancé. Donc moi, j'ai vraiment sauté cette phase et je m'en suis mordu les doigts parce que je n'avais pas suffisamment inscrit. Et ensuite, j'ai pris ce recul de me dire que lancer un bootcamp, c'était bien quand on avait une méthode, quand on avait quelque chose qui fonctionnait pour un groupe. Or, moi, ce que je fais, c'est du personnalisé. Et je me suis dit, je n'ai pas assez de recul aujourd'hui pour standardiser ce que je fais de manière personnalisée. Donc, ça ne fait pas de sens. C'est comme si j'allais faire un bootcamp, c'était plus pour, franchement, il faut se le dire, c'était pour économiser du temps. Parce que tu passes, en fait, ça c'est aussi une erreur, parce qu'en réalité, tu n'économises pas du tout le temps, vu le temps que j'ai passé à construire, à communiquer, à créer du contenu. Mais dans ma tête, c'était, je serais beaucoup plus rentable à vendre une heure de mon temps à 10 personnes qu'à une personne. Donc, cette erreur déjà d'essayer de standardiser quelque chose, où je n'avais pas encore assez de recul. Parce qu'à terme, ça viendra. Il y a des patterns, il y a des choses où tu peux te dire Ah oui, la plupart des gens ont ça, ça, ça, ça. Ok, moi, je propose ça, ça, ça, ça. Et ça leur amène tel résultat. C'est ce que fait très bien Flavie avec son bootcamp L'incubateur solopreneur Il y en a plein d'autres qui le font. Moi, ce n'était pas mon cas. donc il y avait un peu cette intuition de dire déjà l'offre n'est pas adaptée aux besoins, à la problématique et je me suis perdue sur le troisième point que je voulais dire mais c'est que globalement attends je vais essayer de me remettre ce que j'avais dans la tête tac tac tac tac et toi c'est un sujet aussi assez personnel en gros santé,

  • Speaker #1

    mental et du coup le format bootcamp est aussi peut-être plus compliqué à vendre déjà sur un sujet qui est plus personnel qu'un sujet business ou autre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai quelque part. Mais en même temps, oui et non. Parce que quand tu abordes la santé mentale, le sujet du bootcamp, ce n'était pas d'aller creuser les croyances profondes et les douleurs d'enfants, etc. C'était vraiment plus optimisation de ton énergie. Mais je pense que… Ah oui, si c'est ça mon troisième point que je voulais te dire tout à l'heure, c'est que l'erreur que j'ai faite aussi, c'est que j'ai essayé de changer en cours de route. En fait, ce n'est pas que j'ai essayé de changer, c'est que j'ai changé d'approche, j'ai changé de méthode. J'ai essayé de structurer un petit peu plus ce que je faisais. Et en fait, quand aller lancer un produit, revenir dessus, j'ai créé de la friction toute seule. Donc, j'ai mal communiqué, mais globalement. Mais ce n'est pas grave. Déjà parce que je pense qu'aujourd'hui, je suis contente de ne pas avoir assumé un bout de camp en ce moment parce que le travail que se demande, c'est énorme. ensuite parce que les personnes qui m'avaient fait confiance pour le bootcamp j'ai pu les reconvertir en coaching individuel donc je n'ai pas perdu quelque part le travail que j'ai fait et encore parce que finalement ça fait du bien mentalement de se décharger de certains projets de dire non, de dire ok peut-être que ça c'est pas pour le moment, ça ne veut pas dire que j'en ferai jamais mais aujourd'hui c'était pas le bon timing je préfère me concentrer sur le coaching individuel les efforts et le temps que je passe à la promotion potentielle d'un bootcamp je vais les passer à faire de la prospection, créer, engager ma communauté, répondre sur les réseaux, être plus active pour pouvoir, ou créer des campagnes email justement, pour pouvoir capitaliser sur ce que j'ai déjà, plutôt que d'essayer de reconstruire quelque chose de nouveau. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui font des bootcamps parce qu'ils se disent, non mais c'est la mode, c'est cool, et puis financièrement c'est intéressant, mais ils n'ont pas conscience de la charge de travail que c'est, de l'insécurité que c'est, parce que c'est très dur de lancer un bootcamp. Et puis je pense aussi que… on a beaucoup plus de chances de réussir un lancement bootcamp quand on a une communauté qui est développée, quand on a déjà une bonne audience. Donc moi, ma stratégie aujourd'hui, c'est vraiment de créer du contenu à balle pour être plus visible sur les réseaux, pour augmenter ma communauté, avoir derrière des bons process, des bons systèmes de vente qui me permettent de construire une relation directe ou indirecte avec ma communauté et de les amener vers des offres payantes petit à petit. Et puis, dans quelques mois, quand j'aurai standardisé, parce qu'il y a ça aussi. Plus tu acquiers d'expérience sur une même cible, plus tu es capable de standardiser ton offre. Aujourd'hui, moi, on en parlait tout à l'heure, les profils sont vraiment super variés. Ça va de l'indépendant à l'athlète, à l'entrepreneur. Donc, en fait, tu ne peux pas faire un bootcamp où tu mélanges tout le monde ou alors il faut que tu sois sur une thématique super spécifique. Si je fais un bootcamp sur la gestion du stress, c'est OK parce que tout le monde est confronté à la gestion du stress. Si je fais un bootcamp sur... Tu vois, par contre, si je fais un bootcamp sur l'augmentation, l'amélioration des performances par les habitudes, tu vois, tu n'as pas envie d'y aller avec monsieur et madame Micheline et madame, on ne sait rien, en tu as envie d'être avec des personnes qui te ressemblent et aujourd'hui, moi, je n'ai pas cette cible encore suffisamment construite. Donc, le choix du bootcamp n'était juste pas le bon. Mais c'est comme ça qu'on avance. On fait des erreurs, on apprend par soi-même, on se reconstruit. Et ce mois de travail sur le bootcamp, je pense que d'un point de vue résultat, il est nul. Mais d'un point de vue efficacité et productivité, il est énorme. Il m'a aussi permis de prendre beaucoup de recul sur mon business. En fait, je n'ai jamais aussi peu. généré de revenus en travaillant mais j'ai jamais aussi bien travaillé je sais pas comment expliquer ça tu vois je suis beaucoup plus claire ma vision est beaucoup plus claire aujourd'hui j'avance droit je suis beaucoup plus justement tout mon business est beaucoup plus systémique fonctionne ensemble il y a une logique je sais où je vais et franchement je pense que cette phase de remise en question m'a permis ça ok trop cool bah déjà tu fais un mot de fin c'est très très bien

  • Speaker #1

    en vrai je ne savais pas que tu avais reconverti quand même les personnes que tu avais eu après en coaching donc déjà ça c'est bien, tu n'as pas perdu ton travail en tout cas merci Romy, on approche vers la fin de l'épisode où est-ce qu'on peut te contacter si les gens veulent te contacter ?

  • Speaker #0

    Oui, et bien plusieurs solutions, soit LinkedIn, soit Instagram. C'est là où je suis le plus présent. Je n'ai pas une communauté suffisamment grosse pour ne plus répondre à tout le monde. Donc, je réponds à tout le monde, sauf si les demandes sont vraiment nulles. Ça arrive qu'on me contacte en me disant est-ce que tu peux me raconter ton histoire ? Non, je n'ai pas le temps, clairement. Mais en tout cas, voilà, Romy, donc c'est Romy-LCK sur Instagram et puis LinkedIn, c'est Romy Lecq. Et sinon, j'ai ma newsletter flowletter.substack.com et mon podcast Génération Flow qui vient bientôt s'appeler Flow System pour tout ce qu'on a évoqué précédemment pour un petit peu plus de cohérence.

  • Speaker #1

    mais voilà on va me contacter sur les réseaux ou suivant ma newsletter il y a mes contacts je pourrais te partager plus d'infos ok trop cool je mettrai tous tes liens en commentaire au moins les gens pourront aller voir n'hésitez pas à vous abonner à mettre un like je le dis jamais mais ça aide le podcast quand même bah Romy merci à toi pour l'épisode c'était très cool de te recevoir et peut-être dans deux ans pour quand tu lanceras un nouveau bootcamp ou une nouvelle offre ou autre

  • Speaker #0

    Ouais carrément et attends juste je prends le micro mais surtout mettez des reviews sur les podcasts allez mettre un commentaire sur le podcast d'Axel parce que les reviews c'est la preuve sociale et c'est ça qui fait qu'on peut derrière soit aller chercher des sponsors soit être plus visible sur les plateformes et franchement ne sous-estimez pas le travail que demande un podcast donc si vous écoutez un créateur et que vous aimez ses contenus montrez-le et le meilleur moyen de le montrer c'est de lui envoyer du love en commentaire et avec plein d'étoiles Carrément trop cool,

  • Speaker #1

    merci pour la pub T'en veux ? Merci à toi.

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Description

Aujourd’hui, on se retrouve avec Romy Leick, la queen pour optimiser son potentiel, autant d’un point de vue mental que physique.


Dans cet épisode, Romy nous partage l’importance d’optimiser sa santé physique et mentale : elle souligne l’interconnexion des différents aspects du bien-être personnel et leur impact sur la réussite professionnelle.


Et comme toujours, on revient bien évidemment sur le parcours de notre invité : Romy nous parle de son podcast, de son lancement en freelancing, de son pivot du marketing vers le coaching, …


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▬▬▬▬▬▬ 🧠 TAKEAWAYS ▬▬▬▬▬▬

  • Les solopreneurs ont tout intérêt à priorisé leur santé pour assurer le succès de leur entreprise.

  • L'optimisation du système par la connaissance de soi et des habitudes saines conduit à une performance et à un succès durables.

  • La reconversion professionnelle peut être difficile financièrement, mais il est important de préserver sa santé mentale.

  • Il est essentiel d'éduquer sa communauté sur les changements que l'on opère dans son activité.

  • Le contenu seul n'est pas suffisant pour générer des revenus : il faut mettre en place des systèmes de vente de prospection.

  • Le lancement d'un bootcamp demande beaucoup de travail et de visibilité.

  • Un échec n’est pas vraiment toujours un échec : tu peux convertir une partie du travail effectué vers autres chose.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous, bienvenue sur SoloQuest, le podcast où on parle freelancing et solo business. Aujourd'hui, on se retrouve avec Romy Lecq, la queen pour optimiser son potentiel, autant d'un point de vue mental que physique. Salut Romy !

  • Speaker #1

    Salut Axel, merci pour la présentation de Queen.

  • Speaker #0

    Écoute, merci à toi d'être venu. Je te propose qu'on aille dans le vif du sujet et que tu commences par nous expliquer ce que tu vends aujourd'hui en tant que solopreneur. Ouais,

  • Speaker #1

    super. Écoute, aujourd'hui, et tu verras, on en parlera, ça a beaucoup évolué, je vends la construction d'un système de performance personnel. C'est-à-dire que j'accompagne les passionnés à optimiser leur potentiel via... Plein plein plein de leviers qui peuvent être la santé physique, la santé mentale, la performance de l'ambiguïnette. Et en fait, tu le verras, on va en parler, mais tout est lié, tout est systémique. C'est pour ça que je parle de système. Et je parle de système personnel non pas parce que ça n'a pas d'impact sur le pro, bien au contraire, mais plutôt parce que j'entends par personnel tout ce qu'on contrôle. Tout ce sur quoi on a la main, ce sur quoi on peut agir. Et donc, mon objectif, c'est, via mes différentes casquettes, à la fois de coach, de préparatrice mentale, je suis formée en neurosciences aussi, je me forme beaucoup en santé intégrative, bientôt en naturopathie, c'est de pouvoir accompagner, en fait, les... Les solopreneurs, mais aussi les athlètes, les indépendants, les cadres, mais là on est plus focus sur le soloprenariat avec toi, vers une performance, mais une performance aussi durable et qui respecte leur équilibre, parce qu'au fond c'est comme ça qu'ils vont réellement profiter de leur liberté et pas en se cramant, en finissant en burn-out, comme c'est très souvent le cas, malheureusement.

  • Speaker #0

    En vrai c'est super intéressant et déjà super pitch pour ton business mais c'est super intéressant parce que le plus important pour un solopreneur finalement c'est sa santé en gros si tu vas mal, ton business va mal donc t'es obligé de prendre soin de toi et en vrai moi je vois une vraie différence enfin j'ai baigné un tout petit peu dans le domaine des startups mais les entrepreneurs qui montent des startups généralement ils se crament la santé pour justement essayer d'avoir la meilleure boîte possible par contre les solopreneurs il y en a beaucoup qui essaient de prendre beaucoup plus soin de leur santé. Et toi, ça te vient d'où, du coup, cet intérêt pour la santé et surtout pour les solopreneurs ?

  • Speaker #1

    L'intérêt pour le solopreneur, ça vient de ma propre expérience, je pense. En fait, moi, si tu veux, je pense que je n'ai jamais aimé être mise dans une case. Ça m'a beaucoup frustrée quand j'étais jeune parce que j'avais l'impression que j'étais nulle dans tout, bonne dans tout, mais nulle dans tout aussi. Je n'avais pas de passion. J'avais des copains qui étaient passionnés de tennis, passionnés de danse, de dessin, de maths, j'en sais rien. Et moi, pas du tout. Moi, j'adorais toutes les matières. J'avais aussi la double casquette à l'école. Je me souviens très bien, j'étais l'intello. Et en même temps, je me prenais des heures d'école parce que je passais tout le temps les réponses à mes copains et parce que je parlais tout le temps et je répondais aux profs. J'essayais d'avoir... En fait, je n'avais pas envie d'être l'intello, mais je n'avais pas envie d'être la rebelle. J'avais cette double casquette. Et je m'éparpille un peu, je dis vague, mais globalement, je pense que je n'ai jamais aimé... être restreinte. J'ai fait école de commerce, non pas parce que je ne savais pas ce que je voulais faire, mais parce que je voulais m'ouvrir toutes les portes possibles au maximum et que c'était un peu la voie royale pour ça. Et puis, j'ai commencé, j'ai eu un parcours entreprise en fait. Avant, j'avais un parcours marketing. Et pareil, tu vois, quand je faisais du marketing dans des grands groupes, j'aimais bien le marketing, j'aime toujours bien ça. Mais j'avais cette frustration de me dire, je ne fais que ça. ou enfin pourquoi je fais que du marketing ? Moi, je voulais aussi faire de la finance, de la compta, du commercial et tu vois de la créa. Et du coup, ça me frustrait d'être cantonnée à un métier. Et je pense que c'est ça que j'adore au final dans le soloprenariat. Et c'est encore différent du freelancing parce que finalement, quand je me suis lancée en freelance, au départ, je faisais la même chose que ce que je faisais en tant que salariée ou presque avec quelques variantes, tu vois. Mais j'accompagnais des entreprises dans de la stratégie de contenu. Mais je me suis super vite lassée. Et au final, ce que j'adore avec le soloprenariat, c'est que tu es libre d'explorer et tu touches à tout. Tu fais tout, tu montes ton business, tu vas chercher tes clients, tu fais de la créa, tu écris des scripts, tu crées du contenu, tu fais ton marketing. C'est génial. Et puis, tu bosses avec un spectre de partenaires ou de collaborateurs qui est hyper élargi. Et au-delà de cet aspect un peu touche à tout, il y avait vraiment le besoin de retrouver un équilibre et une liberté. Moi, j'ai quitté mon CDI quand j'étais en… Quand j'étais... Pendant le confinement, comme beaucoup, je me suis retrouvée chez moi. a pu rien avoir à faire, a questionné un peu ma vie, je pense comme la plupart des personnes. Et à ce moment-là, je me suis dit Non mais en fait, tu n'es pas heureuse de te lever le matin, tu n'es pas heureuse de faire un 9h-18h dans un bureau fermé vu sur parking. Parce qu'en l'occurrence, c'était le cas. Le seul truc qui me donnait un peu plaisir dans ma journée, c'était le sport. Et donc, j'avais développé une relation au sport qui n'était plus saine du tout. C'était devenu mon exutoire au lieu d'être quelque chose qui me faisait juste plaisir et du bien. Tu vois, c'était devenu... le seul moment, le dernier espoir de ma journée, à tel point que je faisais du crossfit à l'époque, quand j'ai quitté mon CDI. Allez, une séance sur deux, je pleurais. Quand je ne passais pas mes barres, quand je ne passais pas mes records persos, je faisais des crises. Et j'avais une super copine, qui est toujours une de mes meilleures amies à l'époque, qui me disait Romy, ce n'est pas normal que tu sois dans cet état-là parce que tu ne passes pas un record. Certes, on sait que tu es compétitrice, mais quand même, il y a une petite nuance à avoir. Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est vrai que c'était un tout. Je n'avais pas de sens dans mon travail, je n'étais pas alignée avec les valeurs de ma boîte. Et surtout, je me sentais coincée. J'étais coincée dans un bureau, obligée de voir des collègues que je n'avais pas envie de voir, obligée d'avoir le cul sur une chaise, obligée de faire telle mission parce que le siège avait décidé qu'il fallait que ce soit telle directive. Non, pas du tout. J'avais envie d'avoir ma liberté. Et donc, j'ai vraiment pris tout à contre-pied. J'ai quitté mon job. Je suis partie deux ans faire du digital nomadisme et travailler comme freelance. Et petit à petit, je me suis rendu compte que la liberté, c'était bien au début, mais que pour qu'elle soit durable, il fallait quand même lui donner un cadre, il fallait en prendre soin, et que quand on était aussi libre que quand on est solopreneur, ça comportait des risques, à la fois parce que du coup, tu décides de comment tu travailles et combien tu travailles, et qu'en général, quand tu as envie de bosser, tu travailles beaucoup trop, que tu... veut profiter tellement de la vie que tu ne prends pas en compte la charge que constituent les voyages, le sport et les choses en plus de ton travail. Et à un moment donné, je pensais petit à petit, je me suis rendu compte qu'il fallait que je retrouve un certain équilibre dans tout ça. J'ai encore divagué, tu me demandais aussi d'où m'était venu cet intérêt pour la santé.

  • Speaker #0

    L'intérêt pour la santé.

  • Speaker #1

    La santé, pour le coup, je me suis toujours intéressée à ça. Mes deux parents sont médecins. Au départ, je ne voulais pas du tout le faire, parce que je ne voulais pas faire comme papa et maman. Et puis, petit à petit, je me dis que finalement, je pense qu'au-delà de la santé, il y a le fait de prendre soin des autres qui était derrière ça. Moi, j'ai toujours adoré conseiller mes copines, être là pour elles. J'étais un peu la psy des groupes, même quand j'étais ado. Et surtout, j'ai toujours été très sportive. Du coup, je me considère aujourd'hui comme une athlète amateur. Alors peut-être moins aujourd'hui, parce que je suis en période de rééducation post-blessure. Mais en tout cas, j'adore ce que j'entends par athlète amateur. C'est que tu te fixes des challenges, tu fais de la compétition. Moi, j'adore ça. Et très vite, j'ai pris conscience, grâce au sport, qu'en fait, ton corps, ce n'est pas… la conséquence ou le dommage collatéral de tes objectifs de performance. Ton corps, ta santé, et ton mental aussi, lorsque je dis ton corps, mais ta santé physique et mentale, c'est le moteur de tes performances. Dans le sport, on le sait très bien. Et ceux qui ne le savent pas, ils ne performent pas. Tu vois ? Les athlètes, soit ils l'apprennent parce qu'ils ont un staff et ils sont super bien entourés et petit à petit, ils l'apprennent. Soit ils le savent déjà, ils sont autonomes et c'est comme ça qu'on performe. Donc je pense que oui, très vite, le sport m'a amené cette dimension santé, physique et mentale, dont la performance, qu'elle soit sportive ou qu'elle soit business.

  • Speaker #0

    Ok, mais en gros moi ce que j'aime bien comprendre quand j'ai des freelances ou solopreneurs en face de moi c'est leur lancement, donc là tu l'as un peu expliqué, mais toi la particularité quand même c'est qu'en 2020 du coup t'as tout quitté quand même, t'as quitté ton job, la stabilité du CDI, ta routine, ta vie normale, je sais pas trop à quel moment tu t'es lancé du coup de digital nomade, est-ce que du coup tu t'es mis en freelance pour le digital nomadisme ou c'est en conséquence aussi du freelancing, c'était quoi qui t'entailait le plus ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, quand je dis tout quitter, je pense qu'il faut aussi remettre les choses à leur place. Moi, je n'avais pas beaucoup de contraintes. Je vivais chez mes parents à l'époque parce que j'étais retournée vivre chez mes parents pour des questions financières. Je n'avais pas de copains, je n'avais pas de maison, je n'avais pas de voiture. J'avais une voiture, mais de toute façon, je l'avais pétée. Je n'avais vraiment pas grand-chose, donc je n'avais rien à perdre. Et oui, je me suis mise en freelance en sachant que j'allais voyager. J'ai toujours adoré le voyage. Pour moi, c'était important et ça faisait partie de cette liberté aussi. Je pense que j'avais besoin aussi de couper avec ma ville. J'étais revenue à Dijon à ce moment-là, d'où je suis originaire. Et pour moi, la transition, tu vois, se matérialisait aussi par partir loin. Donc, j'avais vraiment cette volonté. Par contre, je ne l'ai pas fait tout de suite parce que quand tu te lances, je pense que c'est difficile au début de t'imaginer digital nomade, surtout que... En réalité, en 2020, on n'était pas encore à l'explosion. Ça commençait largement, mais c'était encore les débuts. Et moi, j'avais un peu ce stress de dire, oui, mais les clients, déjà, je ne sais pas si je vais trouver des clients. Ensuite, je ne sais pas s'ils seront d'accord que je sois à l'étranger et que je ne puisse pas être présente. Donc, je m'étais dit, écoute, tu prends six mois, tu déménages quand même. Je suis partie vivre à Marseille à l'époque. Mais au moins, si jamais il y a besoin, tu vois, tu es à trois heures de train de Paris et ça se fait bien. C'était l'entre-deux que j'avais trouvé. et au final ça a même pas duré 6 mois parce qu'au bout de 4 mois ils ont annoncé le deuxième confinement et du coup je suis partie juste avant non c'était le troisième confinement je suis partie jusqu'avant, j'ai pris mes billets je suis partie en Martinique ah oui,

  • Speaker #0

    belle destination pour commencer mais c'est marrant parce que le Digital Nomad j'ai mis 2 ans avant de me décider quand même à le faire mais aujourd'hui je suis Digital Nomad mais c'est quand même pas si simple de voyager en même temps que de maintenir son business Toi, comment tu t'es lancée en freelance ? Est-ce que tu as préparé quand même ton départ de CDI pour te lancer en freelance ? Ou alors c'était vraiment voilà, YOLO, j'arrive en freelance et tu as tout préparé sur le tas ?

  • Speaker #1

    Non, franchement, je pense que la sécurité que j'avais financière de vivre chez mes parents m'a permis d'y aller YOLO. Par contre, j'ai fait en sorte de quitter mon entreprise dans de bons termes et sur une rupture conventionnelle pour avoir le chômage. Je ne suis pas partie non plus les mains dans les poches. L'idée, c'était de pouvoir avoir quand même une sécurité, un matelas. Mais par contre, je n'ai pas attendu d'avoir construit mon offre freelance, de savoir ce que je voulais faire. Non, je savais déjà qu'il fallait que je quitte mon job. Et ce que je me disais, c'était si le freelancing, ça ne marche pas, dans le pire des cas, tu trouveras une boîte dans laquelle tu te sens mieux ou tu feras autre chose. Mais en fait… Il ne faut pas attendre d'avoir une meilleure option pour quitter une option qui ne va pas. Parce que, d'ailleurs, c'est marrant, j'ai fait des épisodes sur la peur du vide. On a souvent peur de ça. On se dit, non, mais attends, je ne sais pas si j'aurais mieux. Mais en fait, si tu n'es pas bien, est-ce que tu ne peux pas ? Tu n'auras pas pire, tu vois. Donc, Georges Luce, barre-toi, prends cette décision. Et je pense que c'était aussi important pour moi d'avoir déjà quitté mon job pour me lancer en freelance. Alors après... Avant de quitter mon job, j'avais travaillé beaucoup sur l'introspection, j'avais appris à me connaître, j'étais plus mature. Mais je ne savais pas ce que je voulais faire, je ne savais pas ce que je voulais vendre, je ne savais pas comment me vendre, je n'avais aucune idée, je n'étais pas sur LinkedIn. J'avais trois contacts à l'ancienne. Mais par contre, j'étais consciente que j'avais besoin, si je voulais, et ça, on en parlait en off tout à l'heure, j'avais conscience que si je voulais donner toutes mes chances à un projet de réussir, il fallait que j'y consacre tout mon temps. et donc pour moi c'était essentiel de quitter mon job pour être libre à la fois d'un point de vue organisation, gestion du temps mais aussi mentalement tu vois te dire en fait ça y est je suis débarrassée, tu t'enlèves un poids et en fait là je peux me concentrer sur ce qu'il y a devant dans le futur et je suis pas tirée par, accaparée par du stress, par de l'anxiété liée à mon job ou liée à la situation actuelle donc j'avais besoin vraiment de ce changement pour pouvoir avancer et je fonctionne beaucoup comme ça je fais beaucoup de pédales d'accélérateur, pédales de frein, stop, je repars. Je ne suis pas en continu, j'ai des phases, j'ai énormément de phases dans ma vie. Je suis en constante transformation et à chaque fois, il y a des moments où il faut que je ne fasse rien, où il faut que j'aille vite complètement pour savoir quelle direction je reprends après.

  • Speaker #0

    Et comment tu t'es lancée en freelance ? C'était quoi les premières choses que tu as mises en freelance ? Tu as commencé peut-être à publier sur LinkedIn ? Comment tu as trouvé tes premiers clients ?

  • Speaker #1

    les premières choses que j'ai fait honnêtement c'est du réseau en fait à l'époque j'ai rencontré Margot Roux en virtuel parce qu'on était confinés on a beaucoup échangé c'est elle qui m'a ouvert la voie dans être freelance en marketing généraliste aussi parce qu'à l'époque ça c'était un vrai sujet j'étais pas spécialiste et moi je pensais que le freelancing c'était pour les graphistes et les community managers moi j'étais consultante en marketing créatif donc rien à voir et c'est elle qui m'a ouvert cette voie et puis en fait je me suis dit mais la première étape c'est de bénéficier de l'expérience de ceux qui ont déjà de l'avance sur moi au lieu de faire les mêmes erreurs donc j'ai appelé un max de freelance j'ai été en réseau avec beaucoup de personnes et ça m'a beaucoup aidé à me construire une vision de ce qu'était le freelancing parce que je pense que le plus dur c'est d'avancer à vue quand t'as aucune idée de où est-ce que tu vas j'adore la citation de Sénèque il n'est devant favorable pour le marin qui ne sait où il va je pense que même si tu sais pas exactement comment t'y vas Avoir un cap, c'est bien. Et donc, avoir une bonne idée de pourquoi est-ce que tu fais les choses, qu'est-ce que va t'amener ces décisions que tu prends, c'est super important. Et après, oui, l'ending. L'ending, ça a été le gros canal au début. J'ai créé du contenu, mais... Je n'ai pas dû créer du contenu marketing parce que déjà, je ne savais pas ce que je vendais. Donc, je n'ai clairement pas lancé une offre sur LinkedIn. Par contre, je me suis dit, écoute, juste tu as besoin d'être présente, tu as besoin de te faire connaître. Je te l'ai dit en début d'épisode, tu peux y aller, je n'ai pas de tabou. Je n'ai jamais eu de tabou. Je pense que j'ai plein de choses dont je ne suis pas fière, mais je m'en fous. En fait, je n'ai pas peur du regard des autres. Ça, je m'en suis assez affranchie rapidement. J'ai peur du jugement des gens pour qui j'apporte beaucoup d'importance ou d'admiration. Eux, le jugement, il m'importe beaucoup. Le regard de ceux que je ne connais pas, je n'en ai pas grand-chose à faire. Du coup, j'ai très vite posté, finalement, en fait, du building public, mais sur mon quotidien. J'ai posté mes questionnements, j'ai posté les réflexions que j'avais, j'ai posté... J'ai quand même fait un petit peu de contenu à l'époque sur le marketing engagé, parce que c'était ma phase du moment. parce que même si je voulais être généraliste, j'avais conscience qu'il fallait bien que je propose quelque chose. Et en parallèle de ça, j'ai osé et j'ai envoyé des messages. Je ne sais pas comment je m'en reviens plus à l'époque, mais je crois que j'avais identifié peut-être dix boîtes avec lesquelles je me disais, d'un point de vue valeur, j'aimerais bien bosser avec elles. C'était des marques plutôt engagées dans le domaine du sport, du bien-être. parce que aussi je pense qu'en fait encore une fois c'est une sorte de friction moi je quittais un job dans lequel j'étais pas du tout en adéquation avec ses valeurs j'avais cette frustration de ne servir à rien j'avais un manque de sens j'avais envie de faire les choses bien je voyais on était aussi beaucoup beaucoup à parler d'écologie à ce moment là c'était la grosse tendance time for the planet tu vois donc tu te laisses un peu porter par le flow de l'actualité aussi et à ce moment là je me suis dit bah ouais en fait moi je veux bosser pour des marques qui portent les mêmes valeurs que moi ou qui sont engagées qui essaient de faire bouger les choses Donc, j'ai identifié 10 boîtes à l'époque et j'ai envoyé des messages. J'ai bossé gratos au sens où j'ai pris leur strata de contenu, j'ai analysé, j'ai fait des recos avant même de savoir si le mec allait me répondre parce que j'avais du temps. J'avais du temps, je n'avais pas d'argent. En tout cas, je n'en avais pas forcément besoin, mais en tout cas, j'avais beaucoup de temps. Et c'est toujours la question de si tu as du temps, pourquoi est-ce que tu cherches à l'économiser ? Vas-y, dépense-le et c'est ça qui t'apportera de la valeur après. Et ça a payé, j'ai eu mes premiers clients comme ça. Et après, je pense que c'est l'erreur que j'ai faite. Je me suis un peu laissée porter par ces premiers clients. Je n'ai pas du tout continué à prospecter. Et au bout d'un moment, je n'avais plus trop de clients. Mais c'est tombé aussi à une phase de ma vie où le marketing, ça me saoulait. Donc, je me suis dit, tu sais quoi, tu n'as plus trop de clients. en soi est-ce que c'est grave arrête de bosser quelques instants t'as de quoi tenir plusieurs mois sans bosser et c'est à ce moment là où j'ai lancé mes médias Manusator et mon podcast ok super intéressant mais en vrai la production de contenu où en fait tu parles pas à ta cible ça c'est un sujet assez important parce que moi

  • Speaker #0

    je l'ai vécu aussi j'avais commencé sur LinkedIn pour autant je faisais beaucoup de postes pour les freelance et finalement LinkedIn a jamais été vraiment un canal d'acquisition pour moi parce que aussi je faisais des postes à destination de personnes qui n'étaient pas ma cible. Donc toi, est-ce que tu as quand même réussi à convertir des personnes au niveau marketing à l'époque via tes contenus sur LinkedIn ou c'est que la prospection qui t'a ramené des clients ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas à mes contenus, mais je pense au fait de créer des contenus. Puisque mon offre à l'époque, c'était quand même de faire de la stratégie de contenu et du personal branding, ça me crédibilisait. Parce que du coup, j'allais contacter des gens, ils voyaient ensuite le contenu que je créais, ils disaient Ok, c'est Kali, on peut lui faire confiance C'était vraiment plus ma vitrine. Je le voyais comme ma vitrine Insta, tu vois, pareil. C'était la vitrine pour montrer ce que je savais faire. Par contre, derrière, j'avais conscience que ça passait beaucoup par l'humain et qu'en fait, c'était… c'est un contact. Et encore aujourd'hui, en tant que coach, franchement, je crée mais mille fois plus de contenus qu'à l'époque. Je suis présente sur Instagram, j'ai même été sur TikTok, sur LinkedIn, je crée du contenu quasiment tous les jours. Franchement, quasiment tous mes leads ne viennent pas de ça, ne viennent pas de ces posts directement. Ça, ça me donne un peu de visibilité. Mais derrière, moi, les coachés que j'ai aujourd'hui, la plupart du temps, c'est des gens qui suivent ma newsletter depuis un moment ou qui ont écouté mes podcasts. Et je pense que c'est vraiment le média. qui a changé la valeur que j'apportais à ma communauté et donc la confiance qu'elle m'apportait, plus que le contenu stack. Aujourd'hui, le contenu stack, c'est mon début de final. En gros, c'est mon canal d'acquisition de base, de communauté. Derrière, ça ne convertit pas du tout. Il faut que ça passe par plus de proximité. Et cette proximité, pour moi, c'est mes médias.

  • Speaker #0

    Ouais, et qu'est-ce qui t'a motivé à lancer ton podcast et lancer ta newsletter ? Enfin, c'était quoi la démarche ? Enfin, moi, je l'ai lancé pour ce que ça me plaît, le soloprenariat, etc., et de démystifier tout ça. Le podcast, je l'ai lancé très peu de temps après la newsletter parce que ça faisait sens de le lancer en lien aussi avec les analyses que je propose sur la newsletter. Mais toi, c'était quoi la démarche ?

  • Speaker #1

    Ce n'était pas ça du tout. Ma newsletter, c'est le moment où je me cherchais, où je savais que je n'avais plus envie de faire du marketing. Je ne sais plus à l'époque, mais c'était un peu la mode des newsletters. Tout le monde lançait sa newsletter. Et moi, je me suis dit, ok, tu sais quoi, why not ? Et en fait, je ne l'ai pas du tout vue comme un canal marketing au départ. D'ailleurs, encore aujourd'hui, je commence à peine à me mettre à faire des tunnels de vente. Donc, je ne l'ai pas du tout. Des campagnes mail, ça n'a jamais été mon truc. Mais par contre, j'ai toujours adoré écrire. ça va avec cette personnalité, je pense, un peu introspective, besoin de chercher, d'apprendre et tout. J'apprenais aussi beaucoup de choses parce que je me cherchais et je me disais, non mais attends, quitte à apprendre plein de trucs, à chercher plein de choses, partage-les quoi, enfin au moins, ce ne sera pas perdu. Et oui, justement, à cette époque, je pense que je commençais à… Ah oui, c'était ça, tu vois, je me fais le résumé en même temps. Mais en fait, après avoir fait du marketing, plutôt strade de contenu et tout, j'avais un peu cette tendance du growth. et j'avais envie d'apprendre le growth marketing, je me disais la data et tout ça va être cool, ça va renouveler un peu, j'étais pas tout de suite dans cette logique de coach et du coup j'ai commencé ma newsletter pour ça,

  • Speaker #0

    en partageant en fait bon attends et du coup il a évolué ton contenu en cours de route t'as la même newsletter aujourd'hui que celle que t'as lancée ou on a créé une deuxième sur les newsletters d'aujourd'hui

  • Speaker #1

    J'ai la même, mais elle a hyper évolué. C'est pour ça que je me perds, parce que tu vois, je suis en train d'essayer de me faire le fil, mais je ne sais même plus par où j'ai commencé. Ma newsletter, elle est passée par Je raconte ma vie de digital nomade Je parle de finances personnelles Je parle de gross marketing De metaverse En fait, c'était juste mon journal de bord, de mes apprentissages et de mes explorations personnelles. Et je pense que ce qui est ouf, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai pas une grosse audience, mais c'est une audience qui ne me quitte plus, ou très peu pour la plupart, depuis 2021, où j'ai lancé ma newsletter. Et ça, c'est trop fort, parce qu'en fait, clairement, ces gens-là, c'est juste des gens qui m'accompagnent dans mon parcours. La plupart d'entre eux, c'est des gens qui aiment ma façon de raconter des choses, mes réflexions personnelles. Et encore une fois, je ne leur vends rien du tout. Je commence à peine. à faire mon autopromotion sur My Newsletter parce que le fait d'avoir utilisé My Newsletter comme mon journal de bord ou mon journal d'exploration perso, ça ne fait aucun sens. Dans mon audience, il y a des gens qui viennent de tout bord, de toute personnalité, ils n'ont pas du tout les mêmes objectifs. Donc ça, c'est un de mes gros objectifs de cette année, c'est de venir aussi écrimer My Newsletter pour qu'elle soit plus pertinente, plus qualifiée, pour que je commence un petit peu à m'en servir comme un outil business et plus comme un journal de bord, même si j'aime toujours cette approche d'être super authentique dedans. Et mon podcast, c'était clairement l'opportunité business qui venait derrière. C'est que je me suis dit… En fait, opportunité business, pas au sens de vendre quelque chose encore, mais je me suis dit à ce moment-là, j'ai besoin de me faire du réseau, j'ai besoin de me faire des contacts. Et en fait, ces gens que je veux contacter, le meilleur moyen de me les contacter, c'est de leur proposer de les interviewer dans un podcast. Je pense que tu pourras confirmer ça. Les gens, ils sont beaucoup plus ouverts quand tu t'intéresses à ce qu'ils font. En fait, c'était toujours un peu des deux. Tout ce que je fais, c'est un peu driver par le business et un peu driver par... j'ai envie de le faire en fait, simplement. Des fois, je ne me pose pas la question. Des fois, je me dis Ok, j'ai envie de le faire, je le fais. Et puis, si ça m'amène du business, tant mieux. Parce que oui, j'avais envie d'aller contacter ces personnes, clairement, pour me faire du réseau. Et en même temps, j'avais envie qu'ils me racontent leur histoire parce que je savais que j'allais apprendre plein de choses. Tu vois, j'ai interviewé des entrepreneurs, des sportifs, des athlètes et tout, des explorateurs, des experts. C'est génial, ces moments d'échange. Et encore aujourd'hui, j'adore interviewer des personnes. je filtre beaucoup plus ce qu'il interview parce que moi aussi, je prends maturité. Donc, il y a des sujets que je maîtrise plus. Donc, je vais forcément aller chercher des personnes un petit peu plus experts ou un petit peu plus spécifiques dans leur domaine. Mais j'adore, c'est des moments. Et pourtant, c'est un canal d'acquisition marketing pour moi, mais c'est surtout un gros moment de kiff.

  • Speaker #0

    En vrai le podcast c'est un format un peu égoïste on va pas se mentir pour celui en tout cas qui fait le podcast en gros c'est ultra intéressant d'avoir des personnes des pairs ou autres sur un sujet donné moi j'ai atteint on va dire certains solopreneurs avec qui j'aurais pensé jamais parler de ma vie et en fait l'excuse du podcast permet de les contacter, de faire un call avec eux là on a parlé avant l'épisode en vrai c'était cool et on aurait peut-être jamais discuté enfin si on avait fait un call avant mais L'excuse du podcast, en vrai, elle est assez cool. Moi, j'aimerais bien qu'on revienne sur ton année 2022. Parce qu'en gros, en 2022, tu as eu un gros changement. Enfin, avant, tu faisais du marketing. Tu en fais peut-être encore un peu toujours. Mais tu as fait un gros changement en 2022. Est-ce que tu pourrais nous en parler ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Eh bien, écoute, en fait, c'était un gros changement, mais qui était... un peu aléatoire et progressif à la fois. C'est aussi arrivé à ce moment-là où vraiment le marketing, dans ma tête, j'en avais marre. Encore une fois, je pense que ça s'est lié à ce truc de j'avais juste besoin de changement. Ce n'est pas que je n'aimais pas le marketing, c'est que j'avais besoin de voir autre chose que de la strade de contenu, des post-lending et du personal branding. Et peut-être que d'un point de vue financier, on en parlera, économique, j'aurais dû rester dans cette voie. Mais au fond de moi, j'avais quelque chose qui me disait non, non, non, ce n'est pas ça. Et en fait, c'est super difficile, puisque quand tu sais qu'il y a quelque chose qui te dit c'est pas ça, mais que tu sais pas c'est quoi le ça ok, mais je fais quoi à la place ? c'est hyper difficile de se dire bah en fait, fais-toi confiance, va vers l'inconnu Et à l'époque, j'étais digital nomade, et j'ai eu besoin de rentrer en France pour me poser, pour être dans un environnement connu, parce que ça aussi, c'est quelque chose dont on parle peu, mais quand t'es digital nomade, t'es en permanence dans l'imprévisible, dans l'inconnu, dans l'adaptation. dans l'adaptabilité. Et quand tu t'adaptes physiquement, techniquement, d'un point de vue organisationnel, c'est très dur pour ton cerveau de lui aller chercher du nouveau. Alors oui, ça stimule la créativité dans une certaine mesure, mais en fait, ça accapare aussi beaucoup ton énergie attentionnelle et donc c'est très difficile de se poser, de prendre du recul et de la hauteur sur les choses quand on est en permanence en mouvement. Moi, j'ai eu besoin de rentrer en France. Les derniers mois de nomadisme, j'étais à Bali. Et à Bali, ça grouille de coach. en tout genre, je pense que t'as des coachs pour tout et n'importe quoi, littéralement, peut-être même t'as un coach pour ton chien, j'en sais rien, mais il y a vraiment des coachs dans tous les sens, et moi je trouvais ça un peu gourou, mais j'aimais le principe de dire attends, j'accompagne quelqu'un à atteindre ses objectifs, et c'était très en lien avec mes valeurs, j'ai toujours aimé être dans la psycho, aider les gens, donner des conseils, faire réfléchir, poser les bonnes questions, je suis super curieuse, donc je me suis dit à ce moment-là, pourquoi pas moi, finalement si tout le monde le fait, et puis si en plus surtout il gagne des millions, tu vois ! Pourquoi pas moi ? Donc je me suis dit ok, mais mes coachings, je ne suis pas convaincue à 100%. Et quand je suis rentrée en France, je me suis posé la question de me former en naturopathie, je me suis posé la question de retourner en psycho à l'université, et je n'avais pas du tout envie de retourner à l'école. Et finalement, par hasard, je suis tombée sur une formation à l'université quand même, un diplôme universitaire de préparation mentale. Et là, je me suis dit, OK, en fait, c'est pas mal la préparation mentale. Je n'y avais pas pensé. Vraiment, c'était littéralement, OK, pourquoi pas. Mais je trouvais ça cool parce que tu avais cette approche psycho sans te taper 8 ans d'études pour être psychologue. Tu avais l'approche coaching, one-one accompagnement, mais sans être trop gourou parce que la préparation mentale, tu es hyper concret, tu es dans l'action, tu es dans l'entraînement mental. Donc, c'était quelque chose de vraiment très concret et actionnable. Et ça, ça me parlait beaucoup. Et je me suis dit, tu sais quoi Romy, en fait, franchement, tu n'as rien à perdre, tu as tout à gagner. Ça te parle, ça m'animait, je sentais que c'était quelque chose qui m'excitait. Je me suis dit, meilleur des cas, tu deviens préparatrice mentale. Pire des cas, ça t'aidera à être meilleure dans ton business et dans le sport. C'est ce que je me suis dit, tu vois. Je me suis dit, forme-toi sur des choses que tu kiffes comme d'hab et en fait, ça ne sera jamais perdu. Et il se trouve que j'ai adoré ça. et je n'ai jamais arrêté. Et aujourd'hui, je suis à la fois prépa-mental, mais j'ai élargi ce spectre, parce qu'on en parlait tout en début d'épisode. Je trouve que ce focus que sur le mental, ça ne fait aucun sens. Pour moi, on est un tout, on est systémique. Notre mental fonctionne avec notre physio, avec notre corps, notre alimentation, le sport, le mouvement, tout ce qu'on fait. Et le mental est aussi directement lié à ton business. Donc, il y a des relations à faire dans tous les écosystèmes. Donc j'ai continué mes études, finalement j'ai fait 6 ans de diplôme universitaire officiellement, mais je me formais en parallèle. Là je suis en train de terminer une formation en neurosciences, je me suis formée beaucoup en santé intégrative, je suis auto-formée en nutrition, nutrition fonctionnelle, alimentation, même pratique sportive, même si je ne suis pas coach et je ne me forme pas, mais je fais mes programmes sportifs, je me forme beaucoup sur comment fonctionne le corps humain.

  • Speaker #0

    et ça va toujours dans cette dynamique j'apprends pour moi et je le partage ok trop cool mais en vrai c'est grave intéressant en gros ce switch que tu as fait du marketing vers un sujet qui n'a rien à voir en soi. Mais du coup, niveau financier...

  • Speaker #1

    C'est juste que tu accompagnes les mêmes personnes, c'est juste que tu ne les accompagnes pas de la même manière. C'est juste que j'accompagne toujours aujourd'hui des entrepreneurs ou des indépendants. Je pourrais même accompagner des cadres, mais j'accompagne les personnes. Déjà, je n'accompagne plus les marques ou les boîtes, j'accompagne l'humain. Et je les accompagne sur toute la matière qu'il y a autour de leur business et dont ils n'ont pas confiance. conscience de l'impact que ça a sur le business plutôt que de me focus sur le business en lui-même. Parce qu'il y a des gens qui le font beaucoup mieux que moi.

  • Speaker #0

    Ça se présente comment, un coaching avec quelqu'un ? En gros, tu fais un premier call ou tu fais un état des lieux, on va dire, de l'existant et après, tu fais vraiment un truc personnalisé sur plusieurs mois ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est hyper personnalisé. C'est autant personnalisé sur la durée que sur le contenu, que sur l'approche. Parce qu'aujourd'hui, j'ai plusieurs profils. Moi, ma cible globale, c'est les performants, c'est-à-dire les gens qui ont envie de se fixer des objectifs ambitieux et de les atteindre. Moi, coacher juste pour du bien-être.

  • Speaker #0

    C'est pas mon truc. Et coacher juste pour de la santé, de la pathologie, je suis pas formée. C'est pas mon métier, dans ce cas-là, il faut aller voir des médecins, des psychologues et des thérapeutes. Moi, j'accompagne vraiment au changement et au challenge, à la performance. Et comment ça se passe ? La première étape à chaque fois, c'est une phase de diagnostic, parce qu'il faut que je me mette dans la peau de la personne que je vais coacher et que je comprenne. d'une part comment elle fonctionne mentalement, mais aussi tout son écosystème, tout son système de vie en fait, parce que justement, on en parlait, tout est lié. Aujourd'hui, dans ce que je fais, c'est que moi j'ai vraiment cette approche plus globale. Je ne suis pas experte, je ne suis pas experte du sommeil, je ne suis pas experte de troubles digestifs, je ne suis pas experte Google Ads, ce ne sont pas mes spécialités, mais je suis capable d'observer un système, donc le système de la personne, et de voir où est-ce qu'il y a des points de blocage, où est-ce que ce serait intéressant de travailler. Là où je suis experte, c'est sur la partie coaching mentale. et si tu veux c'est le fameux T j'ai les diagonales, j'ai l'horizontale je sais pas si tu vois la forme T, le modèle où en fait tu as toutes tes compétences je sais plus exactement les termes mais en fait t'as tes compétences horizontales t'as un panel de compétences où t'es moyennement expert enfin t'es pas expert d'ailleurs, tu connais mais t'es pas expert et puis t'as une verticale dans laquelle t'es spécialisé moi c'est ça je maîtrise plutôt bien l'alimentation le sport, le sommeil tout ce qui est en lien avec l'hygiène de vie la productivité, l'environnement, le travail, le business quand même. On va dire que ce sont toutes les horizontales. Et derrière, je suis experte dans la partie coaching mental. Et en fait, quand je prends une nouvelle personne en accompagnement, j'ai vraiment cette première phase de diagnostic qui me permet de me dire Ok, où est-ce qu'on peut avancer ensemble ? Où est-ce que je suis suffisamment armée pour t'aider à reconstruire ton système ? Donc moi, je l'aide à mettre en place le système de la personne, c'est-à-dire les projets, la priorisation, le travail sur tout ce qui est objectif, mais aussi les habitudes, les routines. le travail d'introspection, peut-être de travail sur soi, c'est hyper varié, ça dépend des objectifs ou des problématiques de la personne. Et derrière, s'il y a besoin d'aller en profondeur sur une thématique, là, je suis capable de dire, écoute, là, je te réoriente vers une personne qui est plus experte que moi. Mais déjà... En général, quand tu mets en place des petites choses sur un peu tous ces points de blocage du système, tu arrives déjà à faire de gros changements. C'est la force des petites habitudes, tu vois, à Tommy Cabit. C'est qu'en fait, parfois, tu n'as pas besoin de passer des heures et des heures à faire du coaching ou tu n'as pas besoin de transformer ton alimentation. En fait, il suffit de mettre en place des bons petits changements qui, parce que tout est systémique, vont venir modifier. l'ensemble de ton système et donc ta santé et tes performances. Plus concrètement, c'est une phase de diagnostic en fonction de la personne, en fonction de l'objectif. Et je vais définir la méthode. Je vais te dire par exemple, ok, on va travailler sur tes routines. Ou alors, ok, on a besoin de faire des séances plutôt de coaching parce que là, il y a clairement, je ne sais pas, un problème d'un point de vue estime de soi, confiance, et donc on va travailler sur du coaching. Ou alors, ok, tu es sportif, tu prépares une compétition, tu as des gros enjeux de gestion de stress, je vais carrément passer sur de l'outillage direct et donc... Peut-être qu'on va faire une première phase d'analyse, de coaching pour comprendre d'où vient le stress et où sont les mécaniques. Mais en même temps, je vais t'amener des outils qu'on va intégrer dans un entraînement mental pour que toi, tu sois autonome dans la gestion de ton stress. Donc vraiment, c'est hyper vaste. Je pense que ça pourrait être mon problème, mais j'essaie d'en faire ma force, de dire qu'en fait, je suis suffisamment bonne dans tout pour mettre en place des petits changements. Maintenant, s'il faut transformer un des leviers de ton système, je ne suis peut-être pas la meilleure placée pour le faire. Mais souvent, les personnes viennent avec ces problématiques-là. En fait, j'ai un problème, je ne sais pas vraiment d'où ça vient et j'ai besoin de remettre à plat. Parce qu'en général, quand tu sais déjà que tu as un problème très particulier, tu vas voir un expert. Et après... Ça ne veut pas dire que tout est indépendant non plus. Par exemple, moi j'ai une personne qui est venue me voir parce qu'elle est extrêmement fatiguée au boulot, elle n'a plus d'énergie, elle fait des insomnies. Bon, ces insomnies sont liées à la gestion de son stress, qui est liée à la gestion de sa charge mentale, à sa capacité à dire non. Donc là, on est dans le domaine du coaching, du pourquoi je ne sais pas dire non. C'est aussi lié à son alimentation. au manque d'activité physique, à la sédentarité. Et donc, tu vois, moi, là, à ce stade, je dis, Ok, moi, je pense que les problèmes peuvent venir de ça, ça, ça, ça, ça. On met en place des petits changements, on met en place des routines, des actions. Il y a des résultats. Et si, à terme, les résultats ne sont pas encore suffisants parce qu'il faut aller plus profond que ce que j'ai pu faire dans un premier temps, peut-être qu'il faudra aller voir un expert. Mais en général, déjà, quand tu commences à mettre à plat le système, que tu restructures, que tu comprends que tout alimente tout, que tout est lié et que des bonnes habitudes en termes d'hygiène de vie changent ta façon de travailler, changent tes capacités cognitives, changent ton niveau de stress. tout ça est lié. De la même façon que prendre le temps de te connaître, travailler sur l'introspection, c'est loin d'être une perte de temps pour ton business. C'est ça qui va t'amener à prendre des meilleures décisions plus vite. Je pense qu'il y a un gros travail d'éducation à faire aujourd'hui dans l'entreprenariat et dans le soloprenariat sur l'impact de la santé physique, mentale, de l'hygiène de vie sur nos performances. Parce que vraiment, tout est lié. C'est pour ça que c'est aussi complexe à expliquer. Ça a besoin d'être hyper personnalisé. On en a parlé, j'ai essayé de faire un bootcamp. Le modèle n'a pas fonctionné pour moi à l'heure actuelle parce que c'est trop personnalisé, c'est trop personnel, ça dépend de chacun. Par contre, j'ai vraiment envie de construire une méthode pour aider à chacun, permettre à chacun de vraiment reprendre le contrôle et optimiser eux-mêmes, dans la mesure du possible, leur propre système pour être plus performant de manière durable, sans exploser, sans se cramer, sans finir en burn-out.

  • Speaker #1

    En soit on peut travailler moins pour gagner plus, enfin on dit toujours travailler plus pour gagner plus mais c'est pas toujours le cas, il y a des manières de mieux travailler, d'être plus performant justement pour mieux gagner sa vie. Toi il y a eu toujours des impacts business de tes coachés, en gros en termes de peut-être revenus, pour certains s'ils sont indépendants ou même en qualité de travail ou autre ?

  • Speaker #0

    En termes de revenus, je ne peux pas te le dire parce que les coachés que j'accompagne sur CDI, c'est encore récent, donc on est encore en process. Mais oui, il y a eu des gros impacts d'un point de vue gestion du business. Si tu veux, par exemple, j'ai un coaché, je ne vais pas le citer évidemment, qui est venu me voir pour justement beaucoup d'anxiété, de la gestion du stress et finalement, qui n'arrivait pas à avoir des communications. efficace et saine avec ses employés, avec son équipe. Donc, t'imagines derrière les répercussions business, même si on ne peut pas dire ok, ça ramène tant de chiffre d'affaires mais le fait de travailler, on a beaucoup travaillé sur son estime, sur l'introspection, sur la connaissance de soi, derrière, ça a amené beaucoup plus de sérénité, beaucoup plus de confiance, et donc beaucoup moins conflictuel dans sa communication avec ses équipes. Donc, automatiquement, une meilleure ambiance dans l'équipe, plus de facilité à dire les choses, de meilleures décisions aussi. Pareil, tu vois, une entrepreneuse que j'accompagne, là, on est en process justement dans toutes ces problématiques d'énergie, de fatigue chronique, d'insomnie. T'imagines bien que prendre des décisions quand t'arrives pas à dormir professionnellement, forcément, ça impacte ton business. être sédentaire, être stressée, être anxieux. Et au-delà de ton business, ça impacte aussi ta vie perso. Il faut se dire, quand tu rentres le soir épuisée parce que tu as mal géré ta journée ou parce que tu as eu un niveau de stress accumulé qui est beaucoup trop élevé, que tu ne sais pas comment faire redescendre la pression, ton couple ou ta vie de famille, elle prend cher aussi. Il y a plein de problématiques. Je te parle de gestion du stress, mais franchement, ça peut être dans la capacité à se fixer des bons objectifs qui te motivent à terme et qui fait que tu ne lâches pas. Le projet Agis plus 60, on les connaît, les bonnes résolutions et les lancements de projets qui n'aboutissent pas. Toi, tu es super calé sur le ok, j'arrive à passer à l'action Moi, je fais en sorte que derrière, une fois que tu as passé à l'action, tu gardes cette énergie, cette motivation et cette concentration aussi à atteindre tes objectifs. Justement, la concentration, tu vois, j'en parle beaucoup, il y a des petits hacks tout simples, comme le fait de s'exposer à la lumière du jour. Là, on active à la fois le cycle circadien qui permet de mieux dormir, mais on vient aussi activer des zones neuronales qui permettront d'être plus focus. Tu disais tout à l'heure, travailler moins, ce n'est pas forcément travailler plus. Moi, je suis la première à dire qu'il faut prendre des pauses le plus possible. Alors, ça ne veut pas dire toutes les cinq minutes, et ça ne veut pas dire pour scroller sur son téléphone, attention, mais prendre des pauses efficaces, sortir, marcher, bouger. Tu vois, hier, il pleuvait à saut, je ne pouvais pas sortir l'après-midi. Je me suis levée de mon bureau, j'ai fait 50 squats et je suis retournée m'asseoir. C'est tout bête, mais en fait, juste donner du mouvement à ton corps, faire une activité, tu viens, tu resets, tu n'es plus focus. ce genre de choses, tout ça, ça impacte largement ta productivité. Donc, si ça impacte ta capacité à travailler plus efficacement et non pas forcément plus, évidemment, ça va impacter ton business, mais de la bonne manière. Parce que tu en as des conseils business et productivité, etc. Pour en faire toujours plus, toujours plus. Oui, tu vas avoir des gains à court terme. Mais on se revoit dans un an, deux ans ou trois ans. Et on en reparle.

  • Speaker #1

    mais tu l'as mentionné à un moment c'est ton changement qu'en gros en termes financiers t'aurais peut-être mieux fait de continuer sur le marketing en gros vendre du freelance on va dire enfin vendre son temps à des entreprises B2B c'est beaucoup plus simple que de vendre pour c'est du B2B tout si là ce que t'es en train de faire avec tes coachings mais du coup en termes de vente c'est quand même je pense plus compliqué aujourd'hui de te vendre t'as eu une année creuse aussi quand t'as fait ce changement en 2022 ? Est-ce que tu pourrais nous partager peut-être un peu tes chiffres ou nous parler du slow pronariat justement, ce que tu essaies de promouvoir aussi au sein de tes contenus ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors je peux le marketiser, mais la vérité, c'est que j'aimerais bien faire des chiffres d'affaires à 10 chiffres à l'année. Ouais, 2022, je ne sais plus le chiffre exact, j'avais fait un post-indie sur le sujet, mais globalement, je n'ai pas gagné plus de 2 000 euros à l'année. Pourquoi ? Parce que déjà, j'ai eu des dépenses énormes, parce que justement, je me suis formée énormément. Et ça, c'est une grosse charge quand on entreprend. Quand on est dans cette dynamique de reconversion, c'est qu'il faut prendre en compte qu'on va dépenser beaucoup. Mais ce n'est pas qu'une charge, c'est un investissement pour le futur. Ensuite, parce que moi, je n'ai jamais été partisane du bosser pour me cramer la santé. J'ai toujours besoin d'avoir des journées qui sont relativement équilibrées. Tu vois, ce matin, je suis allée courir, je vais m'entraîner deux heures aujourd'hui, je vais aller chez le kiné, je fais des choses qui me servent, qui me font du bien et j'en ai besoin. parce que je pourrais faire ma journée à bosser de 8h ou de 6h même parce que je suis réveillée tôt à 21h et ça m'arrive de le faire néanmoins je mets 3-4 jours à le récupérer derrière, j'ai un état d'anxiété qui n'est pas bon pour ma santé, j'ai des insomnies des troubles digestifs, des problèmes de santé donc c'est pas durable et derrière oui évidemment je pense que quand tu te reconvertis déjà professionnellement il y a toujours un peu une phase de latence dans laquelle il faut éduquer ta communauté sur le fait que tu ne fais plus ce que tu faisais avant Moi aujourd'hui, on me sollicite énormément pour faire du marketing. j'ai plus envie d'une part et je pense que je suis plus douée pour ça d'autre part. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Pendant encore longtemps, je me disais oui, experte en marketing, c'est faux. C'est faux en fait. Mes dernières études en marketing remontent à 2018. Je ne suis plus à jour. Je n'aime pas. Je n'aime pas apprendre sur ce sujet. Je ne m'intéresse pas. Donc en je ne me forme pas en continu. Tu vois, je veux dire, oui, je sais ce que c'est un funnel de vente. Oui, je suis capable de faire une campagne mail. Mais de là, accompagner des clients là-dedans, non, j'ai arrêté de me former sur ces sujets, foutez-moi la paix, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire, quoi, point. Et c'est très dur de faire comprendre aux gens que tu as switché. Parce que moi, mon LinkedIn à l'époque, tu l'as bien compris, c'était que des gens qui me voyaient comme une marketeuse. Donc, le jour où tu commences à leur dire que tu fais de la prépa mentale, puis après tu viens co-chanter, performances, ils sont là, mais tu n'as pas fait Staps, ben non, tu vois. Et du coup, c'est beaucoup d'éducation, beaucoup de sensibilisation à tout ça. Et ensuite, oui, en effet, je pense que... vendre aux entreprises ou même juste, tu vois, j'ai une période où j'accompagnais des freelances, des indépendants en personal branding, en prise de parole, sur les réseaux. Là, je pense qu'encore, c'était une diagonale qui m'aurait permis de gagner mieux ma vie mais simplement parce que je capitalisais sur ce que j'avais fait avant. L'erreur que j'ai faite dans tout ce process, c'est que j'ai vu le changement comme un... comme un changement radical, où il n'y avait plus de lien entre avant et après. Je me suis dit, non, je ne fais plus de marketing, je ne veux plus rien avoir avec l'univers des startups, des machins. Je veux accompagner en prépa mental. Donc, en fait, foutez-moi l'appel au business. Moi, maintenant, je fais de la santé, entre guillemets, et de la performance. Et j'ai mis du temps à comprendre qu'en fait, ce système, tout était lié et que du coup, je n'avais pas besoin de laisser de côté tout ce que j'avais construit avant. Il fallait juste que j'utilise différemment. le capital business entre guillemets que j'avais construit dans ce que je fais aujourd'hui. Donc forcément, je pense que je suis dans la bonne dynamique pour ça, mais ça prend du temps. Le soloprenariat, ça prend du temps aussi, c'est-à-dire que je passe beaucoup de temps à faire des contenus sur mon média, des podcasts, mais je le fais aussi parce que j'ai moins de demandes de clients, mais j'ai aussi moins de demandes de clients parce que le temps que je passe à enregistrer des épisodes, le choix de la stratégie de contenu inbound, je ne prospecte pas. Et quand je te dis que je suis nulle en marketing, c'est que ça, la prospection, pour moi, c'était un mot… Mais je ne voulais pas en entendre parler, vraiment. Déjà parce que je ne savais pas faire, parce que je suis toujours très nulle pour ça, et que je n'en avais pas envie. Et du coup, je me suis dit, je vais compter à 100% sur mon contenu. et quand tu te lances et que c'est ok pour toi d'avoir un petit client par-ci par-là, tu te dis ah mais ça marche, c'est cool, et quand tu commences à dire non mais attends mon chiffre d'affaires il stagne là donc en fait c'est pas suffisant et là c'est ce que je réalise trop récemment à mon goût, c'est que faire du contenu c'est pas suffisant oui il faut faire du contenu pour être visible mais derrière il faut mettre en place des systèmes justement business sales, prospection pour en fait convertir tes leads en demande réelle, convertir ta demande en lead, plutôt dans ce sens-là, et générer du CA, parce qu'aujourd'hui, c'est ce qui fait vivre aussi. Donc, je pense que c'est une prise de conscience que j'ai mis un peu de temps à faire. Je n'ai pas comme ça de tête mon chiffre d'affaires, mais clairement, je pense que je suis en dessous des 20 000 à l'année. Donc, pour un solopreneur à plus de 3-4 ans, c'est quand même long au démarrage. mais je sais aussi que je le fais pour moi parce que je veux construire quelque chose dans le temps. J'ai vraiment cette vision à terme. Mon podcast, pour moi, il a plus d'importance qu'un dixième coaching en ce moment. C'est plus important pour moi de faire croître mon audience. C'est plus important parce que je sais qu'à terme, ça ne va pas me faire gagner un, deux clients. C'est peut-être ce qui va me faire gagner 50. Donc, en fait, pour moi, aujourd'hui, j'accepte d'avoir moins pour avoir plus plus tard. En tout cas, c'est le pari que je prends. Je ne suis pas sûre à 100% que ça va marcher. On se rappellera dans quelques années pour en parler, ou dans quelques mois. Mais c'est le pari que je prends, c'est de me dire qu'il faut que j'investisse plus aujourd'hui. C'est comme ça, tant pis, je gagnerai moins et j'aurai plus plus tard.

  • Speaker #1

    ouais super intéressant c'est un peu la démarche que j'ai choisie cette année justement avec ce podcast le média ça prend beaucoup de temps mais ensuite derrière si t'as pas forcément une conversion de tes auditeurs ou lecteurs dans ta newsletter ou je ne sais quoi vers des offres payantes bah c'est beaucoup de temps passé pour zéro finalement là je suis en train de chercher moi un sponsor de mon côté pour quand même en gros monétiser d'une manière on va dire indirecte le média qu'en gros j'y passe du temps mais que ça soit quand même monétisé mais non ouais ça prend du temps franchement le média j'ai une baisse de chiffre d'affaires moi aussi là en début d'année avec le média après je continue quand même le freelancing vendre mon temps du coup à des boîtes sur mon expertise mais qui est décorrélée de mon média toi tu fais toujours un peu de marketing ou t'as complètement arrêté du coup ?

  • Speaker #0

    Non, j'ai complètement arrêté. J'accompagne un athlète avec qui j'ai noué une relation affective depuis un an et demi que je le suis, dans tout ce qui est personal branding, prise de parole, média training. Mais ce n'est pas 100% marketing, tu vois. C'est du marketing, mais en réalité, on travaille beaucoup sur sa façon de se présenter, raconter son histoire. Le média training, c'est très lié à la gestion du stress, des émotions. Donc, on n'est pas si loin de la prépa mentale. Donc là, c'est typiquement une offre que je suis en train d'envisager de développer cette partie prise de parole, média training, parce que c'est très lié au mental, c'est très lié à la gestion du stress, donc ça fait sens par rapport à ce que je suis en train de promouvoir, mais je ne veux pas m'éparpiller trop. Le marketing pour le marketing, c'est non, c'est plus possible. Je pourrais et je le ferais très certainement si je pensais que chiffre d'affaires et finances, parce que... Ben oui, ça crée du stress en plus de ne pas bien gagner sa vie, il faut se le dire, il faut être prompt à un moment donné. Mais je sais aussi que si je le fais, c'est du temps en moins à investir sur un projet qui me tient à cœur et dans lequel j'ai confiance. J'ai la bonne intuition, je sais que ça va marcher, je sais que ça prend du temps, mais je sais que ça va fonctionner. C'est comme si un athlète de haut niveau, au lieu d'aller s'entraîner, il se dit Attends, je vais aller vendre des trucs ou je vais aller bosser, je ne sais rien. Je vais aller avoir un job à côté en fait, au lieu de me consacrer à l'entraînement pour atteindre mon objectif d'athlète de haut niveau. Non, en fait, parce que tu es passionné et que tu as confiance dans le fait que tu vas réussir à atteindre ton objectif. Donc, tu acceptes à un moment donné d'être dans une zone dangereuse, inconfortable, parce qu'il faut le dire, ça l'est, pour quelque chose de plus grand. Et plus grand, ça ne veut pas dire plus de CA, ça veut juste dire quelque chose qui te fait vibrer à toi. Moi, encore une fois, si encore je prenais du plaisir à faire du marketing, ponctuellement ça m'arrive gratuitement je donne plein de conseils et encore l'autre fois sur LinkedIn je faisais des conseils à quelqu'un sur ton storytelling il n'est pas bien et tout mais je n'ai plus envie de vivre de ça je n'ai plus envie de devoir faire du marketing et encore une fois on en parlait tout à l'heure je fais suffisamment de marketing dans la promotion de mon propre business ça me suffit si j'étais passionnée je continuerais comme toi à avoir cette activité de freelance mon activité de freelance aujourd'hui c'est d'être coach donc je préfère me consacrer à 100% à ce que je fais

  • Speaker #1

    super intéressant et en gros tu as lancé un bootcamp tu en as parlé mais je trouve que c'est intéressant de revenir un peu sur ces entre guillemets échecs même si c'est pas un échec et tu vas très bien nous le rappeler je pense mais tu as lancé un bootcamp et finalement tu l'as annulé est-ce que tu pourrais nous en parler un peu ?

  • Speaker #0

    En réalité, j'en ai même lancé deux que j'ai annulés.

  • Speaker #1

    Ah, c'est le deuxième.

  • Speaker #0

    En fait, il y a plusieurs raisons à ça. J'ai voulu lancer un bootcamp le premier cet hiver et j'ai lancé le deuxième là, début d'année. J'ai annulé les deux. Le premier parce que la thématique, au fond, ne me plaisait pas. Je n'en étais pas convaincue. En fait, j'ai été invitée à faire une conférence sur la question du why, donc du pourquoi on cherche par stélo. donc j'ai fait cette conférence à Paris et je me suis dit mais attends le contenu que j'ai travaillé pour la conférence franchement je pourrais en faire un bootcamp je pourrais l'utiliser donc et puis comme j'avais des gens qui avaient manifesté leur intérêt je m'étais dit ok pourquoi pas sauf qu'en fait j'ai eu le biais de confirmation de peu de personnes en me disant je me disais à l'avance ok parce que j'ai tellement travaillé dessus ça serait bien que je fasse un bootcamp donc les entre guillemets pauvres 2-3 personnes qui m'ont dit ah oui ce serait bien, moi je me suis dit ah ok il y a une demande Pas du tout. Il n'y avait pas du tout de demande. Fail, déjà, ce n'était pas du tout le bon angle. Ensuite, le sujet ne parlait pas suffisamment. Donc là, je n'ai clairement pas eu assez d'inscrits. Et en plus, moi, ça ne m'animait pas. Pour le coup, je procrastinais. Et je sais très bien que quand je procrastine, ce n'est pas le stress, c'est que je ne suis pas au bon endroit. Moi, je me fais vachement confiance en termes de procrastination. Quand je procrastine, si je procrastine... une matinée ou parce que j'ai autre chose à faire ou que je suis stressée, c'est différent. Mais si pendant des semaines et des semaines, je n'avance pas sur le projet, c'est qu'il y a un problème, c'est qu'il y a quelque chose qui coince. Donc ça, je les aborte. Et ensuite, le deuxième, c'était pour le coup, justement sur cet aspect coaching, santé et performance. Et je voulais proposer un bootcamp pour les solopreneurs, justement, à optimiser leur santé et leur performance en plusieurs semaines. Et là, l'erreur que j'ai faite, c'est que... Bon, plusieurs erreurs, en fait, j'en ai fait plein même. Je me suis lancée un peu trop vite. J'ai skippé la phase de teasing, et on en parlait tout à l'heure, qui pour moi est clairement la phase de teasing, bulled-up public, préinscription, qui est vraiment importante, parce qu'un premier bootcamp, ça demande, de une, un travail énorme, de deux, c'est très, très, très dur à lancer en visibilité quand on n'en a pas fait avant. enfin à la lancer, donc à gagner en visibilité et à obtenir la crédibilité des personnes quand on n'a pas encore la preuve sociale de ce qu'on a lancé. Donc moi, j'ai vraiment sauté cette phase et je m'en suis mordu les doigts parce que je n'avais pas suffisamment inscrit. Et ensuite, j'ai pris ce recul de me dire que lancer un bootcamp, c'était bien quand on avait une méthode, quand on avait quelque chose qui fonctionnait pour un groupe. Or, moi, ce que je fais, c'est du personnalisé. Et je me suis dit, je n'ai pas assez de recul aujourd'hui pour standardiser ce que je fais de manière personnalisée. Donc, ça ne fait pas de sens. C'est comme si j'allais faire un bootcamp, c'était plus pour, franchement, il faut se le dire, c'était pour économiser du temps. Parce que tu passes, en fait, ça c'est aussi une erreur, parce qu'en réalité, tu n'économises pas du tout le temps, vu le temps que j'ai passé à construire, à communiquer, à créer du contenu. Mais dans ma tête, c'était, je serais beaucoup plus rentable à vendre une heure de mon temps à 10 personnes qu'à une personne. Donc, cette erreur déjà d'essayer de standardiser quelque chose, où je n'avais pas encore assez de recul. Parce qu'à terme, ça viendra. Il y a des patterns, il y a des choses où tu peux te dire Ah oui, la plupart des gens ont ça, ça, ça, ça. Ok, moi, je propose ça, ça, ça, ça. Et ça leur amène tel résultat. C'est ce que fait très bien Flavie avec son bootcamp L'incubateur solopreneur Il y en a plein d'autres qui le font. Moi, ce n'était pas mon cas. donc il y avait un peu cette intuition de dire déjà l'offre n'est pas adaptée aux besoins, à la problématique et je me suis perdue sur le troisième point que je voulais dire mais c'est que globalement attends je vais essayer de me remettre ce que j'avais dans la tête tac tac tac tac et toi c'est un sujet aussi assez personnel en gros santé,

  • Speaker #1

    mental et du coup le format bootcamp est aussi peut-être plus compliqué à vendre déjà sur un sujet qui est plus personnel qu'un sujet business ou autre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai quelque part. Mais en même temps, oui et non. Parce que quand tu abordes la santé mentale, le sujet du bootcamp, ce n'était pas d'aller creuser les croyances profondes et les douleurs d'enfants, etc. C'était vraiment plus optimisation de ton énergie. Mais je pense que… Ah oui, si c'est ça mon troisième point que je voulais te dire tout à l'heure, c'est que l'erreur que j'ai faite aussi, c'est que j'ai essayé de changer en cours de route. En fait, ce n'est pas que j'ai essayé de changer, c'est que j'ai changé d'approche, j'ai changé de méthode. J'ai essayé de structurer un petit peu plus ce que je faisais. Et en fait, quand aller lancer un produit, revenir dessus, j'ai créé de la friction toute seule. Donc, j'ai mal communiqué, mais globalement. Mais ce n'est pas grave. Déjà parce que je pense qu'aujourd'hui, je suis contente de ne pas avoir assumé un bout de camp en ce moment parce que le travail que se demande, c'est énorme. ensuite parce que les personnes qui m'avaient fait confiance pour le bootcamp j'ai pu les reconvertir en coaching individuel donc je n'ai pas perdu quelque part le travail que j'ai fait et encore parce que finalement ça fait du bien mentalement de se décharger de certains projets de dire non, de dire ok peut-être que ça c'est pas pour le moment, ça ne veut pas dire que j'en ferai jamais mais aujourd'hui c'était pas le bon timing je préfère me concentrer sur le coaching individuel les efforts et le temps que je passe à la promotion potentielle d'un bootcamp je vais les passer à faire de la prospection, créer, engager ma communauté, répondre sur les réseaux, être plus active pour pouvoir, ou créer des campagnes email justement, pour pouvoir capitaliser sur ce que j'ai déjà, plutôt que d'essayer de reconstruire quelque chose de nouveau. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui font des bootcamps parce qu'ils se disent, non mais c'est la mode, c'est cool, et puis financièrement c'est intéressant, mais ils n'ont pas conscience de la charge de travail que c'est, de l'insécurité que c'est, parce que c'est très dur de lancer un bootcamp. Et puis je pense aussi que… on a beaucoup plus de chances de réussir un lancement bootcamp quand on a une communauté qui est développée, quand on a déjà une bonne audience. Donc moi, ma stratégie aujourd'hui, c'est vraiment de créer du contenu à balle pour être plus visible sur les réseaux, pour augmenter ma communauté, avoir derrière des bons process, des bons systèmes de vente qui me permettent de construire une relation directe ou indirecte avec ma communauté et de les amener vers des offres payantes petit à petit. Et puis, dans quelques mois, quand j'aurai standardisé, parce qu'il y a ça aussi. Plus tu acquiers d'expérience sur une même cible, plus tu es capable de standardiser ton offre. Aujourd'hui, moi, on en parlait tout à l'heure, les profils sont vraiment super variés. Ça va de l'indépendant à l'athlète, à l'entrepreneur. Donc, en fait, tu ne peux pas faire un bootcamp où tu mélanges tout le monde ou alors il faut que tu sois sur une thématique super spécifique. Si je fais un bootcamp sur la gestion du stress, c'est OK parce que tout le monde est confronté à la gestion du stress. Si je fais un bootcamp sur... Tu vois, par contre, si je fais un bootcamp sur l'augmentation, l'amélioration des performances par les habitudes, tu vois, tu n'as pas envie d'y aller avec monsieur et madame Micheline et madame, on ne sait rien, en tu as envie d'être avec des personnes qui te ressemblent et aujourd'hui, moi, je n'ai pas cette cible encore suffisamment construite. Donc, le choix du bootcamp n'était juste pas le bon. Mais c'est comme ça qu'on avance. On fait des erreurs, on apprend par soi-même, on se reconstruit. Et ce mois de travail sur le bootcamp, je pense que d'un point de vue résultat, il est nul. Mais d'un point de vue efficacité et productivité, il est énorme. Il m'a aussi permis de prendre beaucoup de recul sur mon business. En fait, je n'ai jamais aussi peu. généré de revenus en travaillant mais j'ai jamais aussi bien travaillé je sais pas comment expliquer ça tu vois je suis beaucoup plus claire ma vision est beaucoup plus claire aujourd'hui j'avance droit je suis beaucoup plus justement tout mon business est beaucoup plus systémique fonctionne ensemble il y a une logique je sais où je vais et franchement je pense que cette phase de remise en question m'a permis ça ok trop cool bah déjà tu fais un mot de fin c'est très très bien

  • Speaker #1

    en vrai je ne savais pas que tu avais reconverti quand même les personnes que tu avais eu après en coaching donc déjà ça c'est bien, tu n'as pas perdu ton travail en tout cas merci Romy, on approche vers la fin de l'épisode où est-ce qu'on peut te contacter si les gens veulent te contacter ?

  • Speaker #0

    Oui, et bien plusieurs solutions, soit LinkedIn, soit Instagram. C'est là où je suis le plus présent. Je n'ai pas une communauté suffisamment grosse pour ne plus répondre à tout le monde. Donc, je réponds à tout le monde, sauf si les demandes sont vraiment nulles. Ça arrive qu'on me contacte en me disant est-ce que tu peux me raconter ton histoire ? Non, je n'ai pas le temps, clairement. Mais en tout cas, voilà, Romy, donc c'est Romy-LCK sur Instagram et puis LinkedIn, c'est Romy Lecq. Et sinon, j'ai ma newsletter flowletter.substack.com et mon podcast Génération Flow qui vient bientôt s'appeler Flow System pour tout ce qu'on a évoqué précédemment pour un petit peu plus de cohérence.

  • Speaker #1

    mais voilà on va me contacter sur les réseaux ou suivant ma newsletter il y a mes contacts je pourrais te partager plus d'infos ok trop cool je mettrai tous tes liens en commentaire au moins les gens pourront aller voir n'hésitez pas à vous abonner à mettre un like je le dis jamais mais ça aide le podcast quand même bah Romy merci à toi pour l'épisode c'était très cool de te recevoir et peut-être dans deux ans pour quand tu lanceras un nouveau bootcamp ou une nouvelle offre ou autre

  • Speaker #0

    Ouais carrément et attends juste je prends le micro mais surtout mettez des reviews sur les podcasts allez mettre un commentaire sur le podcast d'Axel parce que les reviews c'est la preuve sociale et c'est ça qui fait qu'on peut derrière soit aller chercher des sponsors soit être plus visible sur les plateformes et franchement ne sous-estimez pas le travail que demande un podcast donc si vous écoutez un créateur et que vous aimez ses contenus montrez-le et le meilleur moyen de le montrer c'est de lui envoyer du love en commentaire et avec plein d'étoiles Carrément trop cool,

  • Speaker #1

    merci pour la pub T'en veux ? Merci à toi.

Description

Aujourd’hui, on se retrouve avec Romy Leick, la queen pour optimiser son potentiel, autant d’un point de vue mental que physique.


Dans cet épisode, Romy nous partage l’importance d’optimiser sa santé physique et mentale : elle souligne l’interconnexion des différents aspects du bien-être personnel et leur impact sur la réussite professionnelle.


Et comme toujours, on revient bien évidemment sur le parcours de notre invité : Romy nous parle de son podcast, de son lancement en freelancing, de son pivot du marketing vers le coaching, …


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▬▬▬▬▬▬ 🧠 TAKEAWAYS ▬▬▬▬▬▬

  • Les solopreneurs ont tout intérêt à priorisé leur santé pour assurer le succès de leur entreprise.

  • L'optimisation du système par la connaissance de soi et des habitudes saines conduit à une performance et à un succès durables.

  • La reconversion professionnelle peut être difficile financièrement, mais il est important de préserver sa santé mentale.

  • Il est essentiel d'éduquer sa communauté sur les changements que l'on opère dans son activité.

  • Le contenu seul n'est pas suffisant pour générer des revenus : il faut mettre en place des systèmes de vente de prospection.

  • Le lancement d'un bootcamp demande beaucoup de travail et de visibilité.

  • Un échec n’est pas vraiment toujours un échec : tu peux convertir une partie du travail effectué vers autres chose.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous, bienvenue sur SoloQuest, le podcast où on parle freelancing et solo business. Aujourd'hui, on se retrouve avec Romy Lecq, la queen pour optimiser son potentiel, autant d'un point de vue mental que physique. Salut Romy !

  • Speaker #1

    Salut Axel, merci pour la présentation de Queen.

  • Speaker #0

    Écoute, merci à toi d'être venu. Je te propose qu'on aille dans le vif du sujet et que tu commences par nous expliquer ce que tu vends aujourd'hui en tant que solopreneur. Ouais,

  • Speaker #1

    super. Écoute, aujourd'hui, et tu verras, on en parlera, ça a beaucoup évolué, je vends la construction d'un système de performance personnel. C'est-à-dire que j'accompagne les passionnés à optimiser leur potentiel via... Plein plein plein de leviers qui peuvent être la santé physique, la santé mentale, la performance de l'ambiguïnette. Et en fait, tu le verras, on va en parler, mais tout est lié, tout est systémique. C'est pour ça que je parle de système. Et je parle de système personnel non pas parce que ça n'a pas d'impact sur le pro, bien au contraire, mais plutôt parce que j'entends par personnel tout ce qu'on contrôle. Tout ce sur quoi on a la main, ce sur quoi on peut agir. Et donc, mon objectif, c'est, via mes différentes casquettes, à la fois de coach, de préparatrice mentale, je suis formée en neurosciences aussi, je me forme beaucoup en santé intégrative, bientôt en naturopathie, c'est de pouvoir accompagner, en fait, les... Les solopreneurs, mais aussi les athlètes, les indépendants, les cadres, mais là on est plus focus sur le soloprenariat avec toi, vers une performance, mais une performance aussi durable et qui respecte leur équilibre, parce qu'au fond c'est comme ça qu'ils vont réellement profiter de leur liberté et pas en se cramant, en finissant en burn-out, comme c'est très souvent le cas, malheureusement.

  • Speaker #0

    En vrai c'est super intéressant et déjà super pitch pour ton business mais c'est super intéressant parce que le plus important pour un solopreneur finalement c'est sa santé en gros si tu vas mal, ton business va mal donc t'es obligé de prendre soin de toi et en vrai moi je vois une vraie différence enfin j'ai baigné un tout petit peu dans le domaine des startups mais les entrepreneurs qui montent des startups généralement ils se crament la santé pour justement essayer d'avoir la meilleure boîte possible par contre les solopreneurs il y en a beaucoup qui essaient de prendre beaucoup plus soin de leur santé. Et toi, ça te vient d'où, du coup, cet intérêt pour la santé et surtout pour les solopreneurs ?

  • Speaker #1

    L'intérêt pour le solopreneur, ça vient de ma propre expérience, je pense. En fait, moi, si tu veux, je pense que je n'ai jamais aimé être mise dans une case. Ça m'a beaucoup frustrée quand j'étais jeune parce que j'avais l'impression que j'étais nulle dans tout, bonne dans tout, mais nulle dans tout aussi. Je n'avais pas de passion. J'avais des copains qui étaient passionnés de tennis, passionnés de danse, de dessin, de maths, j'en sais rien. Et moi, pas du tout. Moi, j'adorais toutes les matières. J'avais aussi la double casquette à l'école. Je me souviens très bien, j'étais l'intello. Et en même temps, je me prenais des heures d'école parce que je passais tout le temps les réponses à mes copains et parce que je parlais tout le temps et je répondais aux profs. J'essayais d'avoir... En fait, je n'avais pas envie d'être l'intello, mais je n'avais pas envie d'être la rebelle. J'avais cette double casquette. Et je m'éparpille un peu, je dis vague, mais globalement, je pense que je n'ai jamais aimé... être restreinte. J'ai fait école de commerce, non pas parce que je ne savais pas ce que je voulais faire, mais parce que je voulais m'ouvrir toutes les portes possibles au maximum et que c'était un peu la voie royale pour ça. Et puis, j'ai commencé, j'ai eu un parcours entreprise en fait. Avant, j'avais un parcours marketing. Et pareil, tu vois, quand je faisais du marketing dans des grands groupes, j'aimais bien le marketing, j'aime toujours bien ça. Mais j'avais cette frustration de me dire, je ne fais que ça. ou enfin pourquoi je fais que du marketing ? Moi, je voulais aussi faire de la finance, de la compta, du commercial et tu vois de la créa. Et du coup, ça me frustrait d'être cantonnée à un métier. Et je pense que c'est ça que j'adore au final dans le soloprenariat. Et c'est encore différent du freelancing parce que finalement, quand je me suis lancée en freelance, au départ, je faisais la même chose que ce que je faisais en tant que salariée ou presque avec quelques variantes, tu vois. Mais j'accompagnais des entreprises dans de la stratégie de contenu. Mais je me suis super vite lassée. Et au final, ce que j'adore avec le soloprenariat, c'est que tu es libre d'explorer et tu touches à tout. Tu fais tout, tu montes ton business, tu vas chercher tes clients, tu fais de la créa, tu écris des scripts, tu crées du contenu, tu fais ton marketing. C'est génial. Et puis, tu bosses avec un spectre de partenaires ou de collaborateurs qui est hyper élargi. Et au-delà de cet aspect un peu touche à tout, il y avait vraiment le besoin de retrouver un équilibre et une liberté. Moi, j'ai quitté mon CDI quand j'étais en… Quand j'étais... Pendant le confinement, comme beaucoup, je me suis retrouvée chez moi. a pu rien avoir à faire, a questionné un peu ma vie, je pense comme la plupart des personnes. Et à ce moment-là, je me suis dit Non mais en fait, tu n'es pas heureuse de te lever le matin, tu n'es pas heureuse de faire un 9h-18h dans un bureau fermé vu sur parking. Parce qu'en l'occurrence, c'était le cas. Le seul truc qui me donnait un peu plaisir dans ma journée, c'était le sport. Et donc, j'avais développé une relation au sport qui n'était plus saine du tout. C'était devenu mon exutoire au lieu d'être quelque chose qui me faisait juste plaisir et du bien. Tu vois, c'était devenu... le seul moment, le dernier espoir de ma journée, à tel point que je faisais du crossfit à l'époque, quand j'ai quitté mon CDI. Allez, une séance sur deux, je pleurais. Quand je ne passais pas mes barres, quand je ne passais pas mes records persos, je faisais des crises. Et j'avais une super copine, qui est toujours une de mes meilleures amies à l'époque, qui me disait Romy, ce n'est pas normal que tu sois dans cet état-là parce que tu ne passes pas un record. Certes, on sait que tu es compétitrice, mais quand même, il y a une petite nuance à avoir. Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est vrai que c'était un tout. Je n'avais pas de sens dans mon travail, je n'étais pas alignée avec les valeurs de ma boîte. Et surtout, je me sentais coincée. J'étais coincée dans un bureau, obligée de voir des collègues que je n'avais pas envie de voir, obligée d'avoir le cul sur une chaise, obligée de faire telle mission parce que le siège avait décidé qu'il fallait que ce soit telle directive. Non, pas du tout. J'avais envie d'avoir ma liberté. Et donc, j'ai vraiment pris tout à contre-pied. J'ai quitté mon job. Je suis partie deux ans faire du digital nomadisme et travailler comme freelance. Et petit à petit, je me suis rendu compte que la liberté, c'était bien au début, mais que pour qu'elle soit durable, il fallait quand même lui donner un cadre, il fallait en prendre soin, et que quand on était aussi libre que quand on est solopreneur, ça comportait des risques, à la fois parce que du coup, tu décides de comment tu travailles et combien tu travailles, et qu'en général, quand tu as envie de bosser, tu travailles beaucoup trop, que tu... veut profiter tellement de la vie que tu ne prends pas en compte la charge que constituent les voyages, le sport et les choses en plus de ton travail. Et à un moment donné, je pensais petit à petit, je me suis rendu compte qu'il fallait que je retrouve un certain équilibre dans tout ça. J'ai encore divagué, tu me demandais aussi d'où m'était venu cet intérêt pour la santé.

  • Speaker #0

    L'intérêt pour la santé.

  • Speaker #1

    La santé, pour le coup, je me suis toujours intéressée à ça. Mes deux parents sont médecins. Au départ, je ne voulais pas du tout le faire, parce que je ne voulais pas faire comme papa et maman. Et puis, petit à petit, je me dis que finalement, je pense qu'au-delà de la santé, il y a le fait de prendre soin des autres qui était derrière ça. Moi, j'ai toujours adoré conseiller mes copines, être là pour elles. J'étais un peu la psy des groupes, même quand j'étais ado. Et surtout, j'ai toujours été très sportive. Du coup, je me considère aujourd'hui comme une athlète amateur. Alors peut-être moins aujourd'hui, parce que je suis en période de rééducation post-blessure. Mais en tout cas, j'adore ce que j'entends par athlète amateur. C'est que tu te fixes des challenges, tu fais de la compétition. Moi, j'adore ça. Et très vite, j'ai pris conscience, grâce au sport, qu'en fait, ton corps, ce n'est pas… la conséquence ou le dommage collatéral de tes objectifs de performance. Ton corps, ta santé, et ton mental aussi, lorsque je dis ton corps, mais ta santé physique et mentale, c'est le moteur de tes performances. Dans le sport, on le sait très bien. Et ceux qui ne le savent pas, ils ne performent pas. Tu vois ? Les athlètes, soit ils l'apprennent parce qu'ils ont un staff et ils sont super bien entourés et petit à petit, ils l'apprennent. Soit ils le savent déjà, ils sont autonomes et c'est comme ça qu'on performe. Donc je pense que oui, très vite, le sport m'a amené cette dimension santé, physique et mentale, dont la performance, qu'elle soit sportive ou qu'elle soit business.

  • Speaker #0

    Ok, mais en gros moi ce que j'aime bien comprendre quand j'ai des freelances ou solopreneurs en face de moi c'est leur lancement, donc là tu l'as un peu expliqué, mais toi la particularité quand même c'est qu'en 2020 du coup t'as tout quitté quand même, t'as quitté ton job, la stabilité du CDI, ta routine, ta vie normale, je sais pas trop à quel moment tu t'es lancé du coup de digital nomade, est-ce que du coup tu t'es mis en freelance pour le digital nomadisme ou c'est en conséquence aussi du freelancing, c'était quoi qui t'entailait le plus ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, quand je dis tout quitter, je pense qu'il faut aussi remettre les choses à leur place. Moi, je n'avais pas beaucoup de contraintes. Je vivais chez mes parents à l'époque parce que j'étais retournée vivre chez mes parents pour des questions financières. Je n'avais pas de copains, je n'avais pas de maison, je n'avais pas de voiture. J'avais une voiture, mais de toute façon, je l'avais pétée. Je n'avais vraiment pas grand-chose, donc je n'avais rien à perdre. Et oui, je me suis mise en freelance en sachant que j'allais voyager. J'ai toujours adoré le voyage. Pour moi, c'était important et ça faisait partie de cette liberté aussi. Je pense que j'avais besoin aussi de couper avec ma ville. J'étais revenue à Dijon à ce moment-là, d'où je suis originaire. Et pour moi, la transition, tu vois, se matérialisait aussi par partir loin. Donc, j'avais vraiment cette volonté. Par contre, je ne l'ai pas fait tout de suite parce que quand tu te lances, je pense que c'est difficile au début de t'imaginer digital nomade, surtout que... En réalité, en 2020, on n'était pas encore à l'explosion. Ça commençait largement, mais c'était encore les débuts. Et moi, j'avais un peu ce stress de dire, oui, mais les clients, déjà, je ne sais pas si je vais trouver des clients. Ensuite, je ne sais pas s'ils seront d'accord que je sois à l'étranger et que je ne puisse pas être présente. Donc, je m'étais dit, écoute, tu prends six mois, tu déménages quand même. Je suis partie vivre à Marseille à l'époque. Mais au moins, si jamais il y a besoin, tu vois, tu es à trois heures de train de Paris et ça se fait bien. C'était l'entre-deux que j'avais trouvé. et au final ça a même pas duré 6 mois parce qu'au bout de 4 mois ils ont annoncé le deuxième confinement et du coup je suis partie juste avant non c'était le troisième confinement je suis partie jusqu'avant, j'ai pris mes billets je suis partie en Martinique ah oui,

  • Speaker #0

    belle destination pour commencer mais c'est marrant parce que le Digital Nomad j'ai mis 2 ans avant de me décider quand même à le faire mais aujourd'hui je suis Digital Nomad mais c'est quand même pas si simple de voyager en même temps que de maintenir son business Toi, comment tu t'es lancée en freelance ? Est-ce que tu as préparé quand même ton départ de CDI pour te lancer en freelance ? Ou alors c'était vraiment voilà, YOLO, j'arrive en freelance et tu as tout préparé sur le tas ?

  • Speaker #1

    Non, franchement, je pense que la sécurité que j'avais financière de vivre chez mes parents m'a permis d'y aller YOLO. Par contre, j'ai fait en sorte de quitter mon entreprise dans de bons termes et sur une rupture conventionnelle pour avoir le chômage. Je ne suis pas partie non plus les mains dans les poches. L'idée, c'était de pouvoir avoir quand même une sécurité, un matelas. Mais par contre, je n'ai pas attendu d'avoir construit mon offre freelance, de savoir ce que je voulais faire. Non, je savais déjà qu'il fallait que je quitte mon job. Et ce que je me disais, c'était si le freelancing, ça ne marche pas, dans le pire des cas, tu trouveras une boîte dans laquelle tu te sens mieux ou tu feras autre chose. Mais en fait… Il ne faut pas attendre d'avoir une meilleure option pour quitter une option qui ne va pas. Parce que, d'ailleurs, c'est marrant, j'ai fait des épisodes sur la peur du vide. On a souvent peur de ça. On se dit, non, mais attends, je ne sais pas si j'aurais mieux. Mais en fait, si tu n'es pas bien, est-ce que tu ne peux pas ? Tu n'auras pas pire, tu vois. Donc, Georges Luce, barre-toi, prends cette décision. Et je pense que c'était aussi important pour moi d'avoir déjà quitté mon job pour me lancer en freelance. Alors après... Avant de quitter mon job, j'avais travaillé beaucoup sur l'introspection, j'avais appris à me connaître, j'étais plus mature. Mais je ne savais pas ce que je voulais faire, je ne savais pas ce que je voulais vendre, je ne savais pas comment me vendre, je n'avais aucune idée, je n'étais pas sur LinkedIn. J'avais trois contacts à l'ancienne. Mais par contre, j'étais consciente que j'avais besoin, si je voulais, et ça, on en parlait en off tout à l'heure, j'avais conscience que si je voulais donner toutes mes chances à un projet de réussir, il fallait que j'y consacre tout mon temps. et donc pour moi c'était essentiel de quitter mon job pour être libre à la fois d'un point de vue organisation, gestion du temps mais aussi mentalement tu vois te dire en fait ça y est je suis débarrassée, tu t'enlèves un poids et en fait là je peux me concentrer sur ce qu'il y a devant dans le futur et je suis pas tirée par, accaparée par du stress, par de l'anxiété liée à mon job ou liée à la situation actuelle donc j'avais besoin vraiment de ce changement pour pouvoir avancer et je fonctionne beaucoup comme ça je fais beaucoup de pédales d'accélérateur, pédales de frein, stop, je repars. Je ne suis pas en continu, j'ai des phases, j'ai énormément de phases dans ma vie. Je suis en constante transformation et à chaque fois, il y a des moments où il faut que je ne fasse rien, où il faut que j'aille vite complètement pour savoir quelle direction je reprends après.

  • Speaker #0

    Et comment tu t'es lancée en freelance ? C'était quoi les premières choses que tu as mises en freelance ? Tu as commencé peut-être à publier sur LinkedIn ? Comment tu as trouvé tes premiers clients ?

  • Speaker #1

    les premières choses que j'ai fait honnêtement c'est du réseau en fait à l'époque j'ai rencontré Margot Roux en virtuel parce qu'on était confinés on a beaucoup échangé c'est elle qui m'a ouvert la voie dans être freelance en marketing généraliste aussi parce qu'à l'époque ça c'était un vrai sujet j'étais pas spécialiste et moi je pensais que le freelancing c'était pour les graphistes et les community managers moi j'étais consultante en marketing créatif donc rien à voir et c'est elle qui m'a ouvert cette voie et puis en fait je me suis dit mais la première étape c'est de bénéficier de l'expérience de ceux qui ont déjà de l'avance sur moi au lieu de faire les mêmes erreurs donc j'ai appelé un max de freelance j'ai été en réseau avec beaucoup de personnes et ça m'a beaucoup aidé à me construire une vision de ce qu'était le freelancing parce que je pense que le plus dur c'est d'avancer à vue quand t'as aucune idée de où est-ce que tu vas j'adore la citation de Sénèque il n'est devant favorable pour le marin qui ne sait où il va je pense que même si tu sais pas exactement comment t'y vas Avoir un cap, c'est bien. Et donc, avoir une bonne idée de pourquoi est-ce que tu fais les choses, qu'est-ce que va t'amener ces décisions que tu prends, c'est super important. Et après, oui, l'ending. L'ending, ça a été le gros canal au début. J'ai créé du contenu, mais... Je n'ai pas dû créer du contenu marketing parce que déjà, je ne savais pas ce que je vendais. Donc, je n'ai clairement pas lancé une offre sur LinkedIn. Par contre, je me suis dit, écoute, juste tu as besoin d'être présente, tu as besoin de te faire connaître. Je te l'ai dit en début d'épisode, tu peux y aller, je n'ai pas de tabou. Je n'ai jamais eu de tabou. Je pense que j'ai plein de choses dont je ne suis pas fière, mais je m'en fous. En fait, je n'ai pas peur du regard des autres. Ça, je m'en suis assez affranchie rapidement. J'ai peur du jugement des gens pour qui j'apporte beaucoup d'importance ou d'admiration. Eux, le jugement, il m'importe beaucoup. Le regard de ceux que je ne connais pas, je n'en ai pas grand-chose à faire. Du coup, j'ai très vite posté, finalement, en fait, du building public, mais sur mon quotidien. J'ai posté mes questionnements, j'ai posté les réflexions que j'avais, j'ai posté... J'ai quand même fait un petit peu de contenu à l'époque sur le marketing engagé, parce que c'était ma phase du moment. parce que même si je voulais être généraliste, j'avais conscience qu'il fallait bien que je propose quelque chose. Et en parallèle de ça, j'ai osé et j'ai envoyé des messages. Je ne sais pas comment je m'en reviens plus à l'époque, mais je crois que j'avais identifié peut-être dix boîtes avec lesquelles je me disais, d'un point de vue valeur, j'aimerais bien bosser avec elles. C'était des marques plutôt engagées dans le domaine du sport, du bien-être. parce que aussi je pense qu'en fait encore une fois c'est une sorte de friction moi je quittais un job dans lequel j'étais pas du tout en adéquation avec ses valeurs j'avais cette frustration de ne servir à rien j'avais un manque de sens j'avais envie de faire les choses bien je voyais on était aussi beaucoup beaucoup à parler d'écologie à ce moment là c'était la grosse tendance time for the planet tu vois donc tu te laisses un peu porter par le flow de l'actualité aussi et à ce moment là je me suis dit bah ouais en fait moi je veux bosser pour des marques qui portent les mêmes valeurs que moi ou qui sont engagées qui essaient de faire bouger les choses Donc, j'ai identifié 10 boîtes à l'époque et j'ai envoyé des messages. J'ai bossé gratos au sens où j'ai pris leur strata de contenu, j'ai analysé, j'ai fait des recos avant même de savoir si le mec allait me répondre parce que j'avais du temps. J'avais du temps, je n'avais pas d'argent. En tout cas, je n'en avais pas forcément besoin, mais en tout cas, j'avais beaucoup de temps. Et c'est toujours la question de si tu as du temps, pourquoi est-ce que tu cherches à l'économiser ? Vas-y, dépense-le et c'est ça qui t'apportera de la valeur après. Et ça a payé, j'ai eu mes premiers clients comme ça. Et après, je pense que c'est l'erreur que j'ai faite. Je me suis un peu laissée porter par ces premiers clients. Je n'ai pas du tout continué à prospecter. Et au bout d'un moment, je n'avais plus trop de clients. Mais c'est tombé aussi à une phase de ma vie où le marketing, ça me saoulait. Donc, je me suis dit, tu sais quoi, tu n'as plus trop de clients. en soi est-ce que c'est grave arrête de bosser quelques instants t'as de quoi tenir plusieurs mois sans bosser et c'est à ce moment là où j'ai lancé mes médias Manusator et mon podcast ok super intéressant mais en vrai la production de contenu où en fait tu parles pas à ta cible ça c'est un sujet assez important parce que moi

  • Speaker #0

    je l'ai vécu aussi j'avais commencé sur LinkedIn pour autant je faisais beaucoup de postes pour les freelance et finalement LinkedIn a jamais été vraiment un canal d'acquisition pour moi parce que aussi je faisais des postes à destination de personnes qui n'étaient pas ma cible. Donc toi, est-ce que tu as quand même réussi à convertir des personnes au niveau marketing à l'époque via tes contenus sur LinkedIn ou c'est que la prospection qui t'a ramené des clients ?

  • Speaker #1

    Je ne pense pas à mes contenus, mais je pense au fait de créer des contenus. Puisque mon offre à l'époque, c'était quand même de faire de la stratégie de contenu et du personal branding, ça me crédibilisait. Parce que du coup, j'allais contacter des gens, ils voyaient ensuite le contenu que je créais, ils disaient Ok, c'est Kali, on peut lui faire confiance C'était vraiment plus ma vitrine. Je le voyais comme ma vitrine Insta, tu vois, pareil. C'était la vitrine pour montrer ce que je savais faire. Par contre, derrière, j'avais conscience que ça passait beaucoup par l'humain et qu'en fait, c'était… c'est un contact. Et encore aujourd'hui, en tant que coach, franchement, je crée mais mille fois plus de contenus qu'à l'époque. Je suis présente sur Instagram, j'ai même été sur TikTok, sur LinkedIn, je crée du contenu quasiment tous les jours. Franchement, quasiment tous mes leads ne viennent pas de ça, ne viennent pas de ces posts directement. Ça, ça me donne un peu de visibilité. Mais derrière, moi, les coachés que j'ai aujourd'hui, la plupart du temps, c'est des gens qui suivent ma newsletter depuis un moment ou qui ont écouté mes podcasts. Et je pense que c'est vraiment le média. qui a changé la valeur que j'apportais à ma communauté et donc la confiance qu'elle m'apportait, plus que le contenu stack. Aujourd'hui, le contenu stack, c'est mon début de final. En gros, c'est mon canal d'acquisition de base, de communauté. Derrière, ça ne convertit pas du tout. Il faut que ça passe par plus de proximité. Et cette proximité, pour moi, c'est mes médias.

  • Speaker #0

    Ouais, et qu'est-ce qui t'a motivé à lancer ton podcast et lancer ta newsletter ? Enfin, c'était quoi la démarche ? Enfin, moi, je l'ai lancé pour ce que ça me plaît, le soloprenariat, etc., et de démystifier tout ça. Le podcast, je l'ai lancé très peu de temps après la newsletter parce que ça faisait sens de le lancer en lien aussi avec les analyses que je propose sur la newsletter. Mais toi, c'était quoi la démarche ?

  • Speaker #1

    Ce n'était pas ça du tout. Ma newsletter, c'est le moment où je me cherchais, où je savais que je n'avais plus envie de faire du marketing. Je ne sais plus à l'époque, mais c'était un peu la mode des newsletters. Tout le monde lançait sa newsletter. Et moi, je me suis dit, ok, tu sais quoi, why not ? Et en fait, je ne l'ai pas du tout vue comme un canal marketing au départ. D'ailleurs, encore aujourd'hui, je commence à peine à me mettre à faire des tunnels de vente. Donc, je ne l'ai pas du tout. Des campagnes mail, ça n'a jamais été mon truc. Mais par contre, j'ai toujours adoré écrire. ça va avec cette personnalité, je pense, un peu introspective, besoin de chercher, d'apprendre et tout. J'apprenais aussi beaucoup de choses parce que je me cherchais et je me disais, non mais attends, quitte à apprendre plein de trucs, à chercher plein de choses, partage-les quoi, enfin au moins, ce ne sera pas perdu. Et oui, justement, à cette époque, je pense que je commençais à… Ah oui, c'était ça, tu vois, je me fais le résumé en même temps. Mais en fait, après avoir fait du marketing, plutôt strade de contenu et tout, j'avais un peu cette tendance du growth. et j'avais envie d'apprendre le growth marketing, je me disais la data et tout ça va être cool, ça va renouveler un peu, j'étais pas tout de suite dans cette logique de coach et du coup j'ai commencé ma newsletter pour ça,

  • Speaker #0

    en partageant en fait bon attends et du coup il a évolué ton contenu en cours de route t'as la même newsletter aujourd'hui que celle que t'as lancée ou on a créé une deuxième sur les newsletters d'aujourd'hui

  • Speaker #1

    J'ai la même, mais elle a hyper évolué. C'est pour ça que je me perds, parce que tu vois, je suis en train d'essayer de me faire le fil, mais je ne sais même plus par où j'ai commencé. Ma newsletter, elle est passée par Je raconte ma vie de digital nomade Je parle de finances personnelles Je parle de gross marketing De metaverse En fait, c'était juste mon journal de bord, de mes apprentissages et de mes explorations personnelles. Et je pense que ce qui est ouf, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai pas une grosse audience, mais c'est une audience qui ne me quitte plus, ou très peu pour la plupart, depuis 2021, où j'ai lancé ma newsletter. Et ça, c'est trop fort, parce qu'en fait, clairement, ces gens-là, c'est juste des gens qui m'accompagnent dans mon parcours. La plupart d'entre eux, c'est des gens qui aiment ma façon de raconter des choses, mes réflexions personnelles. Et encore une fois, je ne leur vends rien du tout. Je commence à peine. à faire mon autopromotion sur My Newsletter parce que le fait d'avoir utilisé My Newsletter comme mon journal de bord ou mon journal d'exploration perso, ça ne fait aucun sens. Dans mon audience, il y a des gens qui viennent de tout bord, de toute personnalité, ils n'ont pas du tout les mêmes objectifs. Donc ça, c'est un de mes gros objectifs de cette année, c'est de venir aussi écrimer My Newsletter pour qu'elle soit plus pertinente, plus qualifiée, pour que je commence un petit peu à m'en servir comme un outil business et plus comme un journal de bord, même si j'aime toujours cette approche d'être super authentique dedans. Et mon podcast, c'était clairement l'opportunité business qui venait derrière. C'est que je me suis dit… En fait, opportunité business, pas au sens de vendre quelque chose encore, mais je me suis dit à ce moment-là, j'ai besoin de me faire du réseau, j'ai besoin de me faire des contacts. Et en fait, ces gens que je veux contacter, le meilleur moyen de me les contacter, c'est de leur proposer de les interviewer dans un podcast. Je pense que tu pourras confirmer ça. Les gens, ils sont beaucoup plus ouverts quand tu t'intéresses à ce qu'ils font. En fait, c'était toujours un peu des deux. Tout ce que je fais, c'est un peu driver par le business et un peu driver par... j'ai envie de le faire en fait, simplement. Des fois, je ne me pose pas la question. Des fois, je me dis Ok, j'ai envie de le faire, je le fais. Et puis, si ça m'amène du business, tant mieux. Parce que oui, j'avais envie d'aller contacter ces personnes, clairement, pour me faire du réseau. Et en même temps, j'avais envie qu'ils me racontent leur histoire parce que je savais que j'allais apprendre plein de choses. Tu vois, j'ai interviewé des entrepreneurs, des sportifs, des athlètes et tout, des explorateurs, des experts. C'est génial, ces moments d'échange. Et encore aujourd'hui, j'adore interviewer des personnes. je filtre beaucoup plus ce qu'il interview parce que moi aussi, je prends maturité. Donc, il y a des sujets que je maîtrise plus. Donc, je vais forcément aller chercher des personnes un petit peu plus experts ou un petit peu plus spécifiques dans leur domaine. Mais j'adore, c'est des moments. Et pourtant, c'est un canal d'acquisition marketing pour moi, mais c'est surtout un gros moment de kiff.

  • Speaker #0

    En vrai le podcast c'est un format un peu égoïste on va pas se mentir pour celui en tout cas qui fait le podcast en gros c'est ultra intéressant d'avoir des personnes des pairs ou autres sur un sujet donné moi j'ai atteint on va dire certains solopreneurs avec qui j'aurais pensé jamais parler de ma vie et en fait l'excuse du podcast permet de les contacter, de faire un call avec eux là on a parlé avant l'épisode en vrai c'était cool et on aurait peut-être jamais discuté enfin si on avait fait un call avant mais L'excuse du podcast, en vrai, elle est assez cool. Moi, j'aimerais bien qu'on revienne sur ton année 2022. Parce qu'en gros, en 2022, tu as eu un gros changement. Enfin, avant, tu faisais du marketing. Tu en fais peut-être encore un peu toujours. Mais tu as fait un gros changement en 2022. Est-ce que tu pourrais nous en parler ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Eh bien, écoute, en fait, c'était un gros changement, mais qui était... un peu aléatoire et progressif à la fois. C'est aussi arrivé à ce moment-là où vraiment le marketing, dans ma tête, j'en avais marre. Encore une fois, je pense que ça s'est lié à ce truc de j'avais juste besoin de changement. Ce n'est pas que je n'aimais pas le marketing, c'est que j'avais besoin de voir autre chose que de la strade de contenu, des post-lending et du personal branding. Et peut-être que d'un point de vue financier, on en parlera, économique, j'aurais dû rester dans cette voie. Mais au fond de moi, j'avais quelque chose qui me disait non, non, non, ce n'est pas ça. Et en fait, c'est super difficile, puisque quand tu sais qu'il y a quelque chose qui te dit c'est pas ça, mais que tu sais pas c'est quoi le ça ok, mais je fais quoi à la place ? c'est hyper difficile de se dire bah en fait, fais-toi confiance, va vers l'inconnu Et à l'époque, j'étais digital nomade, et j'ai eu besoin de rentrer en France pour me poser, pour être dans un environnement connu, parce que ça aussi, c'est quelque chose dont on parle peu, mais quand t'es digital nomade, t'es en permanence dans l'imprévisible, dans l'inconnu, dans l'adaptation. dans l'adaptabilité. Et quand tu t'adaptes physiquement, techniquement, d'un point de vue organisationnel, c'est très dur pour ton cerveau de lui aller chercher du nouveau. Alors oui, ça stimule la créativité dans une certaine mesure, mais en fait, ça accapare aussi beaucoup ton énergie attentionnelle et donc c'est très difficile de se poser, de prendre du recul et de la hauteur sur les choses quand on est en permanence en mouvement. Moi, j'ai eu besoin de rentrer en France. Les derniers mois de nomadisme, j'étais à Bali. Et à Bali, ça grouille de coach. en tout genre, je pense que t'as des coachs pour tout et n'importe quoi, littéralement, peut-être même t'as un coach pour ton chien, j'en sais rien, mais il y a vraiment des coachs dans tous les sens, et moi je trouvais ça un peu gourou, mais j'aimais le principe de dire attends, j'accompagne quelqu'un à atteindre ses objectifs, et c'était très en lien avec mes valeurs, j'ai toujours aimé être dans la psycho, aider les gens, donner des conseils, faire réfléchir, poser les bonnes questions, je suis super curieuse, donc je me suis dit à ce moment-là, pourquoi pas moi, finalement si tout le monde le fait, et puis si en plus surtout il gagne des millions, tu vois ! Pourquoi pas moi ? Donc je me suis dit ok, mais mes coachings, je ne suis pas convaincue à 100%. Et quand je suis rentrée en France, je me suis posé la question de me former en naturopathie, je me suis posé la question de retourner en psycho à l'université, et je n'avais pas du tout envie de retourner à l'école. Et finalement, par hasard, je suis tombée sur une formation à l'université quand même, un diplôme universitaire de préparation mentale. Et là, je me suis dit, OK, en fait, c'est pas mal la préparation mentale. Je n'y avais pas pensé. Vraiment, c'était littéralement, OK, pourquoi pas. Mais je trouvais ça cool parce que tu avais cette approche psycho sans te taper 8 ans d'études pour être psychologue. Tu avais l'approche coaching, one-one accompagnement, mais sans être trop gourou parce que la préparation mentale, tu es hyper concret, tu es dans l'action, tu es dans l'entraînement mental. Donc, c'était quelque chose de vraiment très concret et actionnable. Et ça, ça me parlait beaucoup. Et je me suis dit, tu sais quoi Romy, en fait, franchement, tu n'as rien à perdre, tu as tout à gagner. Ça te parle, ça m'animait, je sentais que c'était quelque chose qui m'excitait. Je me suis dit, meilleur des cas, tu deviens préparatrice mentale. Pire des cas, ça t'aidera à être meilleure dans ton business et dans le sport. C'est ce que je me suis dit, tu vois. Je me suis dit, forme-toi sur des choses que tu kiffes comme d'hab et en fait, ça ne sera jamais perdu. Et il se trouve que j'ai adoré ça. et je n'ai jamais arrêté. Et aujourd'hui, je suis à la fois prépa-mental, mais j'ai élargi ce spectre, parce qu'on en parlait tout en début d'épisode. Je trouve que ce focus que sur le mental, ça ne fait aucun sens. Pour moi, on est un tout, on est systémique. Notre mental fonctionne avec notre physio, avec notre corps, notre alimentation, le sport, le mouvement, tout ce qu'on fait. Et le mental est aussi directement lié à ton business. Donc, il y a des relations à faire dans tous les écosystèmes. Donc j'ai continué mes études, finalement j'ai fait 6 ans de diplôme universitaire officiellement, mais je me formais en parallèle. Là je suis en train de terminer une formation en neurosciences, je me suis formée beaucoup en santé intégrative, je suis auto-formée en nutrition, nutrition fonctionnelle, alimentation, même pratique sportive, même si je ne suis pas coach et je ne me forme pas, mais je fais mes programmes sportifs, je me forme beaucoup sur comment fonctionne le corps humain.

  • Speaker #0

    et ça va toujours dans cette dynamique j'apprends pour moi et je le partage ok trop cool mais en vrai c'est grave intéressant en gros ce switch que tu as fait du marketing vers un sujet qui n'a rien à voir en soi. Mais du coup, niveau financier...

  • Speaker #1

    C'est juste que tu accompagnes les mêmes personnes, c'est juste que tu ne les accompagnes pas de la même manière. C'est juste que j'accompagne toujours aujourd'hui des entrepreneurs ou des indépendants. Je pourrais même accompagner des cadres, mais j'accompagne les personnes. Déjà, je n'accompagne plus les marques ou les boîtes, j'accompagne l'humain. Et je les accompagne sur toute la matière qu'il y a autour de leur business et dont ils n'ont pas confiance. conscience de l'impact que ça a sur le business plutôt que de me focus sur le business en lui-même. Parce qu'il y a des gens qui le font beaucoup mieux que moi.

  • Speaker #0

    Ça se présente comment, un coaching avec quelqu'un ? En gros, tu fais un premier call ou tu fais un état des lieux, on va dire, de l'existant et après, tu fais vraiment un truc personnalisé sur plusieurs mois ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est hyper personnalisé. C'est autant personnalisé sur la durée que sur le contenu, que sur l'approche. Parce qu'aujourd'hui, j'ai plusieurs profils. Moi, ma cible globale, c'est les performants, c'est-à-dire les gens qui ont envie de se fixer des objectifs ambitieux et de les atteindre. Moi, coacher juste pour du bien-être.

  • Speaker #0

    C'est pas mon truc. Et coacher juste pour de la santé, de la pathologie, je suis pas formée. C'est pas mon métier, dans ce cas-là, il faut aller voir des médecins, des psychologues et des thérapeutes. Moi, j'accompagne vraiment au changement et au challenge, à la performance. Et comment ça se passe ? La première étape à chaque fois, c'est une phase de diagnostic, parce qu'il faut que je me mette dans la peau de la personne que je vais coacher et que je comprenne. d'une part comment elle fonctionne mentalement, mais aussi tout son écosystème, tout son système de vie en fait, parce que justement, on en parlait, tout est lié. Aujourd'hui, dans ce que je fais, c'est que moi j'ai vraiment cette approche plus globale. Je ne suis pas experte, je ne suis pas experte du sommeil, je ne suis pas experte de troubles digestifs, je ne suis pas experte Google Ads, ce ne sont pas mes spécialités, mais je suis capable d'observer un système, donc le système de la personne, et de voir où est-ce qu'il y a des points de blocage, où est-ce que ce serait intéressant de travailler. Là où je suis experte, c'est sur la partie coaching mentale. et si tu veux c'est le fameux T j'ai les diagonales, j'ai l'horizontale je sais pas si tu vois la forme T, le modèle où en fait tu as toutes tes compétences je sais plus exactement les termes mais en fait t'as tes compétences horizontales t'as un panel de compétences où t'es moyennement expert enfin t'es pas expert d'ailleurs, tu connais mais t'es pas expert et puis t'as une verticale dans laquelle t'es spécialisé moi c'est ça je maîtrise plutôt bien l'alimentation le sport, le sommeil tout ce qui est en lien avec l'hygiène de vie la productivité, l'environnement, le travail, le business quand même. On va dire que ce sont toutes les horizontales. Et derrière, je suis experte dans la partie coaching mental. Et en fait, quand je prends une nouvelle personne en accompagnement, j'ai vraiment cette première phase de diagnostic qui me permet de me dire Ok, où est-ce qu'on peut avancer ensemble ? Où est-ce que je suis suffisamment armée pour t'aider à reconstruire ton système ? Donc moi, je l'aide à mettre en place le système de la personne, c'est-à-dire les projets, la priorisation, le travail sur tout ce qui est objectif, mais aussi les habitudes, les routines. le travail d'introspection, peut-être de travail sur soi, c'est hyper varié, ça dépend des objectifs ou des problématiques de la personne. Et derrière, s'il y a besoin d'aller en profondeur sur une thématique, là, je suis capable de dire, écoute, là, je te réoriente vers une personne qui est plus experte que moi. Mais déjà... En général, quand tu mets en place des petites choses sur un peu tous ces points de blocage du système, tu arrives déjà à faire de gros changements. C'est la force des petites habitudes, tu vois, à Tommy Cabit. C'est qu'en fait, parfois, tu n'as pas besoin de passer des heures et des heures à faire du coaching ou tu n'as pas besoin de transformer ton alimentation. En fait, il suffit de mettre en place des bons petits changements qui, parce que tout est systémique, vont venir modifier. l'ensemble de ton système et donc ta santé et tes performances. Plus concrètement, c'est une phase de diagnostic en fonction de la personne, en fonction de l'objectif. Et je vais définir la méthode. Je vais te dire par exemple, ok, on va travailler sur tes routines. Ou alors, ok, on a besoin de faire des séances plutôt de coaching parce que là, il y a clairement, je ne sais pas, un problème d'un point de vue estime de soi, confiance, et donc on va travailler sur du coaching. Ou alors, ok, tu es sportif, tu prépares une compétition, tu as des gros enjeux de gestion de stress, je vais carrément passer sur de l'outillage direct et donc... Peut-être qu'on va faire une première phase d'analyse, de coaching pour comprendre d'où vient le stress et où sont les mécaniques. Mais en même temps, je vais t'amener des outils qu'on va intégrer dans un entraînement mental pour que toi, tu sois autonome dans la gestion de ton stress. Donc vraiment, c'est hyper vaste. Je pense que ça pourrait être mon problème, mais j'essaie d'en faire ma force, de dire qu'en fait, je suis suffisamment bonne dans tout pour mettre en place des petits changements. Maintenant, s'il faut transformer un des leviers de ton système, je ne suis peut-être pas la meilleure placée pour le faire. Mais souvent, les personnes viennent avec ces problématiques-là. En fait, j'ai un problème, je ne sais pas vraiment d'où ça vient et j'ai besoin de remettre à plat. Parce qu'en général, quand tu sais déjà que tu as un problème très particulier, tu vas voir un expert. Et après... Ça ne veut pas dire que tout est indépendant non plus. Par exemple, moi j'ai une personne qui est venue me voir parce qu'elle est extrêmement fatiguée au boulot, elle n'a plus d'énergie, elle fait des insomnies. Bon, ces insomnies sont liées à la gestion de son stress, qui est liée à la gestion de sa charge mentale, à sa capacité à dire non. Donc là, on est dans le domaine du coaching, du pourquoi je ne sais pas dire non. C'est aussi lié à son alimentation. au manque d'activité physique, à la sédentarité. Et donc, tu vois, moi, là, à ce stade, je dis, Ok, moi, je pense que les problèmes peuvent venir de ça, ça, ça, ça, ça. On met en place des petits changements, on met en place des routines, des actions. Il y a des résultats. Et si, à terme, les résultats ne sont pas encore suffisants parce qu'il faut aller plus profond que ce que j'ai pu faire dans un premier temps, peut-être qu'il faudra aller voir un expert. Mais en général, déjà, quand tu commences à mettre à plat le système, que tu restructures, que tu comprends que tout alimente tout, que tout est lié et que des bonnes habitudes en termes d'hygiène de vie changent ta façon de travailler, changent tes capacités cognitives, changent ton niveau de stress. tout ça est lié. De la même façon que prendre le temps de te connaître, travailler sur l'introspection, c'est loin d'être une perte de temps pour ton business. C'est ça qui va t'amener à prendre des meilleures décisions plus vite. Je pense qu'il y a un gros travail d'éducation à faire aujourd'hui dans l'entreprenariat et dans le soloprenariat sur l'impact de la santé physique, mentale, de l'hygiène de vie sur nos performances. Parce que vraiment, tout est lié. C'est pour ça que c'est aussi complexe à expliquer. Ça a besoin d'être hyper personnalisé. On en a parlé, j'ai essayé de faire un bootcamp. Le modèle n'a pas fonctionné pour moi à l'heure actuelle parce que c'est trop personnalisé, c'est trop personnel, ça dépend de chacun. Par contre, j'ai vraiment envie de construire une méthode pour aider à chacun, permettre à chacun de vraiment reprendre le contrôle et optimiser eux-mêmes, dans la mesure du possible, leur propre système pour être plus performant de manière durable, sans exploser, sans se cramer, sans finir en burn-out.

  • Speaker #1

    En soit on peut travailler moins pour gagner plus, enfin on dit toujours travailler plus pour gagner plus mais c'est pas toujours le cas, il y a des manières de mieux travailler, d'être plus performant justement pour mieux gagner sa vie. Toi il y a eu toujours des impacts business de tes coachés, en gros en termes de peut-être revenus, pour certains s'ils sont indépendants ou même en qualité de travail ou autre ?

  • Speaker #0

    En termes de revenus, je ne peux pas te le dire parce que les coachés que j'accompagne sur CDI, c'est encore récent, donc on est encore en process. Mais oui, il y a eu des gros impacts d'un point de vue gestion du business. Si tu veux, par exemple, j'ai un coaché, je ne vais pas le citer évidemment, qui est venu me voir pour justement beaucoup d'anxiété, de la gestion du stress et finalement, qui n'arrivait pas à avoir des communications. efficace et saine avec ses employés, avec son équipe. Donc, t'imagines derrière les répercussions business, même si on ne peut pas dire ok, ça ramène tant de chiffre d'affaires mais le fait de travailler, on a beaucoup travaillé sur son estime, sur l'introspection, sur la connaissance de soi, derrière, ça a amené beaucoup plus de sérénité, beaucoup plus de confiance, et donc beaucoup moins conflictuel dans sa communication avec ses équipes. Donc, automatiquement, une meilleure ambiance dans l'équipe, plus de facilité à dire les choses, de meilleures décisions aussi. Pareil, tu vois, une entrepreneuse que j'accompagne, là, on est en process justement dans toutes ces problématiques d'énergie, de fatigue chronique, d'insomnie. T'imagines bien que prendre des décisions quand t'arrives pas à dormir professionnellement, forcément, ça impacte ton business. être sédentaire, être stressée, être anxieux. Et au-delà de ton business, ça impacte aussi ta vie perso. Il faut se dire, quand tu rentres le soir épuisée parce que tu as mal géré ta journée ou parce que tu as eu un niveau de stress accumulé qui est beaucoup trop élevé, que tu ne sais pas comment faire redescendre la pression, ton couple ou ta vie de famille, elle prend cher aussi. Il y a plein de problématiques. Je te parle de gestion du stress, mais franchement, ça peut être dans la capacité à se fixer des bons objectifs qui te motivent à terme et qui fait que tu ne lâches pas. Le projet Agis plus 60, on les connaît, les bonnes résolutions et les lancements de projets qui n'aboutissent pas. Toi, tu es super calé sur le ok, j'arrive à passer à l'action Moi, je fais en sorte que derrière, une fois que tu as passé à l'action, tu gardes cette énergie, cette motivation et cette concentration aussi à atteindre tes objectifs. Justement, la concentration, tu vois, j'en parle beaucoup, il y a des petits hacks tout simples, comme le fait de s'exposer à la lumière du jour. Là, on active à la fois le cycle circadien qui permet de mieux dormir, mais on vient aussi activer des zones neuronales qui permettront d'être plus focus. Tu disais tout à l'heure, travailler moins, ce n'est pas forcément travailler plus. Moi, je suis la première à dire qu'il faut prendre des pauses le plus possible. Alors, ça ne veut pas dire toutes les cinq minutes, et ça ne veut pas dire pour scroller sur son téléphone, attention, mais prendre des pauses efficaces, sortir, marcher, bouger. Tu vois, hier, il pleuvait à saut, je ne pouvais pas sortir l'après-midi. Je me suis levée de mon bureau, j'ai fait 50 squats et je suis retournée m'asseoir. C'est tout bête, mais en fait, juste donner du mouvement à ton corps, faire une activité, tu viens, tu resets, tu n'es plus focus. ce genre de choses, tout ça, ça impacte largement ta productivité. Donc, si ça impacte ta capacité à travailler plus efficacement et non pas forcément plus, évidemment, ça va impacter ton business, mais de la bonne manière. Parce que tu en as des conseils business et productivité, etc. Pour en faire toujours plus, toujours plus. Oui, tu vas avoir des gains à court terme. Mais on se revoit dans un an, deux ans ou trois ans. Et on en reparle.

  • Speaker #1

    mais tu l'as mentionné à un moment c'est ton changement qu'en gros en termes financiers t'aurais peut-être mieux fait de continuer sur le marketing en gros vendre du freelance on va dire enfin vendre son temps à des entreprises B2B c'est beaucoup plus simple que de vendre pour c'est du B2B tout si là ce que t'es en train de faire avec tes coachings mais du coup en termes de vente c'est quand même je pense plus compliqué aujourd'hui de te vendre t'as eu une année creuse aussi quand t'as fait ce changement en 2022 ? Est-ce que tu pourrais nous partager peut-être un peu tes chiffres ou nous parler du slow pronariat justement, ce que tu essaies de promouvoir aussi au sein de tes contenus ?

  • Speaker #0

    Ouais, alors je peux le marketiser, mais la vérité, c'est que j'aimerais bien faire des chiffres d'affaires à 10 chiffres à l'année. Ouais, 2022, je ne sais plus le chiffre exact, j'avais fait un post-indie sur le sujet, mais globalement, je n'ai pas gagné plus de 2 000 euros à l'année. Pourquoi ? Parce que déjà, j'ai eu des dépenses énormes, parce que justement, je me suis formée énormément. Et ça, c'est une grosse charge quand on entreprend. Quand on est dans cette dynamique de reconversion, c'est qu'il faut prendre en compte qu'on va dépenser beaucoup. Mais ce n'est pas qu'une charge, c'est un investissement pour le futur. Ensuite, parce que moi, je n'ai jamais été partisane du bosser pour me cramer la santé. J'ai toujours besoin d'avoir des journées qui sont relativement équilibrées. Tu vois, ce matin, je suis allée courir, je vais m'entraîner deux heures aujourd'hui, je vais aller chez le kiné, je fais des choses qui me servent, qui me font du bien et j'en ai besoin. parce que je pourrais faire ma journée à bosser de 8h ou de 6h même parce que je suis réveillée tôt à 21h et ça m'arrive de le faire néanmoins je mets 3-4 jours à le récupérer derrière, j'ai un état d'anxiété qui n'est pas bon pour ma santé, j'ai des insomnies des troubles digestifs, des problèmes de santé donc c'est pas durable et derrière oui évidemment je pense que quand tu te reconvertis déjà professionnellement il y a toujours un peu une phase de latence dans laquelle il faut éduquer ta communauté sur le fait que tu ne fais plus ce que tu faisais avant Moi aujourd'hui, on me sollicite énormément pour faire du marketing. j'ai plus envie d'une part et je pense que je suis plus douée pour ça d'autre part. J'ai mis du temps à m'en rendre compte. Pendant encore longtemps, je me disais oui, experte en marketing, c'est faux. C'est faux en fait. Mes dernières études en marketing remontent à 2018. Je ne suis plus à jour. Je n'aime pas. Je n'aime pas apprendre sur ce sujet. Je ne m'intéresse pas. Donc en je ne me forme pas en continu. Tu vois, je veux dire, oui, je sais ce que c'est un funnel de vente. Oui, je suis capable de faire une campagne mail. Mais de là, accompagner des clients là-dedans, non, j'ai arrêté de me former sur ces sujets, foutez-moi la paix, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire, quoi, point. Et c'est très dur de faire comprendre aux gens que tu as switché. Parce que moi, mon LinkedIn à l'époque, tu l'as bien compris, c'était que des gens qui me voyaient comme une marketeuse. Donc, le jour où tu commences à leur dire que tu fais de la prépa mentale, puis après tu viens co-chanter, performances, ils sont là, mais tu n'as pas fait Staps, ben non, tu vois. Et du coup, c'est beaucoup d'éducation, beaucoup de sensibilisation à tout ça. Et ensuite, oui, en effet, je pense que... vendre aux entreprises ou même juste, tu vois, j'ai une période où j'accompagnais des freelances, des indépendants en personal branding, en prise de parole, sur les réseaux. Là, je pense qu'encore, c'était une diagonale qui m'aurait permis de gagner mieux ma vie mais simplement parce que je capitalisais sur ce que j'avais fait avant. L'erreur que j'ai faite dans tout ce process, c'est que j'ai vu le changement comme un... comme un changement radical, où il n'y avait plus de lien entre avant et après. Je me suis dit, non, je ne fais plus de marketing, je ne veux plus rien avoir avec l'univers des startups, des machins. Je veux accompagner en prépa mental. Donc, en fait, foutez-moi l'appel au business. Moi, maintenant, je fais de la santé, entre guillemets, et de la performance. Et j'ai mis du temps à comprendre qu'en fait, ce système, tout était lié et que du coup, je n'avais pas besoin de laisser de côté tout ce que j'avais construit avant. Il fallait juste que j'utilise différemment. le capital business entre guillemets que j'avais construit dans ce que je fais aujourd'hui. Donc forcément, je pense que je suis dans la bonne dynamique pour ça, mais ça prend du temps. Le soloprenariat, ça prend du temps aussi, c'est-à-dire que je passe beaucoup de temps à faire des contenus sur mon média, des podcasts, mais je le fais aussi parce que j'ai moins de demandes de clients, mais j'ai aussi moins de demandes de clients parce que le temps que je passe à enregistrer des épisodes, le choix de la stratégie de contenu inbound, je ne prospecte pas. Et quand je te dis que je suis nulle en marketing, c'est que ça, la prospection, pour moi, c'était un mot… Mais je ne voulais pas en entendre parler, vraiment. Déjà parce que je ne savais pas faire, parce que je suis toujours très nulle pour ça, et que je n'en avais pas envie. Et du coup, je me suis dit, je vais compter à 100% sur mon contenu. et quand tu te lances et que c'est ok pour toi d'avoir un petit client par-ci par-là, tu te dis ah mais ça marche, c'est cool, et quand tu commences à dire non mais attends mon chiffre d'affaires il stagne là donc en fait c'est pas suffisant et là c'est ce que je réalise trop récemment à mon goût, c'est que faire du contenu c'est pas suffisant oui il faut faire du contenu pour être visible mais derrière il faut mettre en place des systèmes justement business sales, prospection pour en fait convertir tes leads en demande réelle, convertir ta demande en lead, plutôt dans ce sens-là, et générer du CA, parce qu'aujourd'hui, c'est ce qui fait vivre aussi. Donc, je pense que c'est une prise de conscience que j'ai mis un peu de temps à faire. Je n'ai pas comme ça de tête mon chiffre d'affaires, mais clairement, je pense que je suis en dessous des 20 000 à l'année. Donc, pour un solopreneur à plus de 3-4 ans, c'est quand même long au démarrage. mais je sais aussi que je le fais pour moi parce que je veux construire quelque chose dans le temps. J'ai vraiment cette vision à terme. Mon podcast, pour moi, il a plus d'importance qu'un dixième coaching en ce moment. C'est plus important pour moi de faire croître mon audience. C'est plus important parce que je sais qu'à terme, ça ne va pas me faire gagner un, deux clients. C'est peut-être ce qui va me faire gagner 50. Donc, en fait, pour moi, aujourd'hui, j'accepte d'avoir moins pour avoir plus plus tard. En tout cas, c'est le pari que je prends. Je ne suis pas sûre à 100% que ça va marcher. On se rappellera dans quelques années pour en parler, ou dans quelques mois. Mais c'est le pari que je prends, c'est de me dire qu'il faut que j'investisse plus aujourd'hui. C'est comme ça, tant pis, je gagnerai moins et j'aurai plus plus tard.

  • Speaker #1

    ouais super intéressant c'est un peu la démarche que j'ai choisie cette année justement avec ce podcast le média ça prend beaucoup de temps mais ensuite derrière si t'as pas forcément une conversion de tes auditeurs ou lecteurs dans ta newsletter ou je ne sais quoi vers des offres payantes bah c'est beaucoup de temps passé pour zéro finalement là je suis en train de chercher moi un sponsor de mon côté pour quand même en gros monétiser d'une manière on va dire indirecte le média qu'en gros j'y passe du temps mais que ça soit quand même monétisé mais non ouais ça prend du temps franchement le média j'ai une baisse de chiffre d'affaires moi aussi là en début d'année avec le média après je continue quand même le freelancing vendre mon temps du coup à des boîtes sur mon expertise mais qui est décorrélée de mon média toi tu fais toujours un peu de marketing ou t'as complètement arrêté du coup ?

  • Speaker #0

    Non, j'ai complètement arrêté. J'accompagne un athlète avec qui j'ai noué une relation affective depuis un an et demi que je le suis, dans tout ce qui est personal branding, prise de parole, média training. Mais ce n'est pas 100% marketing, tu vois. C'est du marketing, mais en réalité, on travaille beaucoup sur sa façon de se présenter, raconter son histoire. Le média training, c'est très lié à la gestion du stress, des émotions. Donc, on n'est pas si loin de la prépa mentale. Donc là, c'est typiquement une offre que je suis en train d'envisager de développer cette partie prise de parole, média training, parce que c'est très lié au mental, c'est très lié à la gestion du stress, donc ça fait sens par rapport à ce que je suis en train de promouvoir, mais je ne veux pas m'éparpiller trop. Le marketing pour le marketing, c'est non, c'est plus possible. Je pourrais et je le ferais très certainement si je pensais que chiffre d'affaires et finances, parce que... Ben oui, ça crée du stress en plus de ne pas bien gagner sa vie, il faut se le dire, il faut être prompt à un moment donné. Mais je sais aussi que si je le fais, c'est du temps en moins à investir sur un projet qui me tient à cœur et dans lequel j'ai confiance. J'ai la bonne intuition, je sais que ça va marcher, je sais que ça prend du temps, mais je sais que ça va fonctionner. C'est comme si un athlète de haut niveau, au lieu d'aller s'entraîner, il se dit Attends, je vais aller vendre des trucs ou je vais aller bosser, je ne sais rien. Je vais aller avoir un job à côté en fait, au lieu de me consacrer à l'entraînement pour atteindre mon objectif d'athlète de haut niveau. Non, en fait, parce que tu es passionné et que tu as confiance dans le fait que tu vas réussir à atteindre ton objectif. Donc, tu acceptes à un moment donné d'être dans une zone dangereuse, inconfortable, parce qu'il faut le dire, ça l'est, pour quelque chose de plus grand. Et plus grand, ça ne veut pas dire plus de CA, ça veut juste dire quelque chose qui te fait vibrer à toi. Moi, encore une fois, si encore je prenais du plaisir à faire du marketing, ponctuellement ça m'arrive gratuitement je donne plein de conseils et encore l'autre fois sur LinkedIn je faisais des conseils à quelqu'un sur ton storytelling il n'est pas bien et tout mais je n'ai plus envie de vivre de ça je n'ai plus envie de devoir faire du marketing et encore une fois on en parlait tout à l'heure je fais suffisamment de marketing dans la promotion de mon propre business ça me suffit si j'étais passionnée je continuerais comme toi à avoir cette activité de freelance mon activité de freelance aujourd'hui c'est d'être coach donc je préfère me consacrer à 100% à ce que je fais

  • Speaker #1

    super intéressant et en gros tu as lancé un bootcamp tu en as parlé mais je trouve que c'est intéressant de revenir un peu sur ces entre guillemets échecs même si c'est pas un échec et tu vas très bien nous le rappeler je pense mais tu as lancé un bootcamp et finalement tu l'as annulé est-ce que tu pourrais nous en parler un peu ?

  • Speaker #0

    En réalité, j'en ai même lancé deux que j'ai annulés.

  • Speaker #1

    Ah, c'est le deuxième.

  • Speaker #0

    En fait, il y a plusieurs raisons à ça. J'ai voulu lancer un bootcamp le premier cet hiver et j'ai lancé le deuxième là, début d'année. J'ai annulé les deux. Le premier parce que la thématique, au fond, ne me plaisait pas. Je n'en étais pas convaincue. En fait, j'ai été invitée à faire une conférence sur la question du why, donc du pourquoi on cherche par stélo. donc j'ai fait cette conférence à Paris et je me suis dit mais attends le contenu que j'ai travaillé pour la conférence franchement je pourrais en faire un bootcamp je pourrais l'utiliser donc et puis comme j'avais des gens qui avaient manifesté leur intérêt je m'étais dit ok pourquoi pas sauf qu'en fait j'ai eu le biais de confirmation de peu de personnes en me disant je me disais à l'avance ok parce que j'ai tellement travaillé dessus ça serait bien que je fasse un bootcamp donc les entre guillemets pauvres 2-3 personnes qui m'ont dit ah oui ce serait bien, moi je me suis dit ah ok il y a une demande Pas du tout. Il n'y avait pas du tout de demande. Fail, déjà, ce n'était pas du tout le bon angle. Ensuite, le sujet ne parlait pas suffisamment. Donc là, je n'ai clairement pas eu assez d'inscrits. Et en plus, moi, ça ne m'animait pas. Pour le coup, je procrastinais. Et je sais très bien que quand je procrastine, ce n'est pas le stress, c'est que je ne suis pas au bon endroit. Moi, je me fais vachement confiance en termes de procrastination. Quand je procrastine, si je procrastine... une matinée ou parce que j'ai autre chose à faire ou que je suis stressée, c'est différent. Mais si pendant des semaines et des semaines, je n'avance pas sur le projet, c'est qu'il y a un problème, c'est qu'il y a quelque chose qui coince. Donc ça, je les aborte. Et ensuite, le deuxième, c'était pour le coup, justement sur cet aspect coaching, santé et performance. Et je voulais proposer un bootcamp pour les solopreneurs, justement, à optimiser leur santé et leur performance en plusieurs semaines. Et là, l'erreur que j'ai faite, c'est que... Bon, plusieurs erreurs, en fait, j'en ai fait plein même. Je me suis lancée un peu trop vite. J'ai skippé la phase de teasing, et on en parlait tout à l'heure, qui pour moi est clairement la phase de teasing, bulled-up public, préinscription, qui est vraiment importante, parce qu'un premier bootcamp, ça demande, de une, un travail énorme, de deux, c'est très, très, très dur à lancer en visibilité quand on n'en a pas fait avant. enfin à la lancer, donc à gagner en visibilité et à obtenir la crédibilité des personnes quand on n'a pas encore la preuve sociale de ce qu'on a lancé. Donc moi, j'ai vraiment sauté cette phase et je m'en suis mordu les doigts parce que je n'avais pas suffisamment inscrit. Et ensuite, j'ai pris ce recul de me dire que lancer un bootcamp, c'était bien quand on avait une méthode, quand on avait quelque chose qui fonctionnait pour un groupe. Or, moi, ce que je fais, c'est du personnalisé. Et je me suis dit, je n'ai pas assez de recul aujourd'hui pour standardiser ce que je fais de manière personnalisée. Donc, ça ne fait pas de sens. C'est comme si j'allais faire un bootcamp, c'était plus pour, franchement, il faut se le dire, c'était pour économiser du temps. Parce que tu passes, en fait, ça c'est aussi une erreur, parce qu'en réalité, tu n'économises pas du tout le temps, vu le temps que j'ai passé à construire, à communiquer, à créer du contenu. Mais dans ma tête, c'était, je serais beaucoup plus rentable à vendre une heure de mon temps à 10 personnes qu'à une personne. Donc, cette erreur déjà d'essayer de standardiser quelque chose, où je n'avais pas encore assez de recul. Parce qu'à terme, ça viendra. Il y a des patterns, il y a des choses où tu peux te dire Ah oui, la plupart des gens ont ça, ça, ça, ça. Ok, moi, je propose ça, ça, ça, ça. Et ça leur amène tel résultat. C'est ce que fait très bien Flavie avec son bootcamp L'incubateur solopreneur Il y en a plein d'autres qui le font. Moi, ce n'était pas mon cas. donc il y avait un peu cette intuition de dire déjà l'offre n'est pas adaptée aux besoins, à la problématique et je me suis perdue sur le troisième point que je voulais dire mais c'est que globalement attends je vais essayer de me remettre ce que j'avais dans la tête tac tac tac tac et toi c'est un sujet aussi assez personnel en gros santé,

  • Speaker #1

    mental et du coup le format bootcamp est aussi peut-être plus compliqué à vendre déjà sur un sujet qui est plus personnel qu'un sujet business ou autre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai quelque part. Mais en même temps, oui et non. Parce que quand tu abordes la santé mentale, le sujet du bootcamp, ce n'était pas d'aller creuser les croyances profondes et les douleurs d'enfants, etc. C'était vraiment plus optimisation de ton énergie. Mais je pense que… Ah oui, si c'est ça mon troisième point que je voulais te dire tout à l'heure, c'est que l'erreur que j'ai faite aussi, c'est que j'ai essayé de changer en cours de route. En fait, ce n'est pas que j'ai essayé de changer, c'est que j'ai changé d'approche, j'ai changé de méthode. J'ai essayé de structurer un petit peu plus ce que je faisais. Et en fait, quand aller lancer un produit, revenir dessus, j'ai créé de la friction toute seule. Donc, j'ai mal communiqué, mais globalement. Mais ce n'est pas grave. Déjà parce que je pense qu'aujourd'hui, je suis contente de ne pas avoir assumé un bout de camp en ce moment parce que le travail que se demande, c'est énorme. ensuite parce que les personnes qui m'avaient fait confiance pour le bootcamp j'ai pu les reconvertir en coaching individuel donc je n'ai pas perdu quelque part le travail que j'ai fait et encore parce que finalement ça fait du bien mentalement de se décharger de certains projets de dire non, de dire ok peut-être que ça c'est pas pour le moment, ça ne veut pas dire que j'en ferai jamais mais aujourd'hui c'était pas le bon timing je préfère me concentrer sur le coaching individuel les efforts et le temps que je passe à la promotion potentielle d'un bootcamp je vais les passer à faire de la prospection, créer, engager ma communauté, répondre sur les réseaux, être plus active pour pouvoir, ou créer des campagnes email justement, pour pouvoir capitaliser sur ce que j'ai déjà, plutôt que d'essayer de reconstruire quelque chose de nouveau. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui font des bootcamps parce qu'ils se disent, non mais c'est la mode, c'est cool, et puis financièrement c'est intéressant, mais ils n'ont pas conscience de la charge de travail que c'est, de l'insécurité que c'est, parce que c'est très dur de lancer un bootcamp. Et puis je pense aussi que… on a beaucoup plus de chances de réussir un lancement bootcamp quand on a une communauté qui est développée, quand on a déjà une bonne audience. Donc moi, ma stratégie aujourd'hui, c'est vraiment de créer du contenu à balle pour être plus visible sur les réseaux, pour augmenter ma communauté, avoir derrière des bons process, des bons systèmes de vente qui me permettent de construire une relation directe ou indirecte avec ma communauté et de les amener vers des offres payantes petit à petit. Et puis, dans quelques mois, quand j'aurai standardisé, parce qu'il y a ça aussi. Plus tu acquiers d'expérience sur une même cible, plus tu es capable de standardiser ton offre. Aujourd'hui, moi, on en parlait tout à l'heure, les profils sont vraiment super variés. Ça va de l'indépendant à l'athlète, à l'entrepreneur. Donc, en fait, tu ne peux pas faire un bootcamp où tu mélanges tout le monde ou alors il faut que tu sois sur une thématique super spécifique. Si je fais un bootcamp sur la gestion du stress, c'est OK parce que tout le monde est confronté à la gestion du stress. Si je fais un bootcamp sur... Tu vois, par contre, si je fais un bootcamp sur l'augmentation, l'amélioration des performances par les habitudes, tu vois, tu n'as pas envie d'y aller avec monsieur et madame Micheline et madame, on ne sait rien, en tu as envie d'être avec des personnes qui te ressemblent et aujourd'hui, moi, je n'ai pas cette cible encore suffisamment construite. Donc, le choix du bootcamp n'était juste pas le bon. Mais c'est comme ça qu'on avance. On fait des erreurs, on apprend par soi-même, on se reconstruit. Et ce mois de travail sur le bootcamp, je pense que d'un point de vue résultat, il est nul. Mais d'un point de vue efficacité et productivité, il est énorme. Il m'a aussi permis de prendre beaucoup de recul sur mon business. En fait, je n'ai jamais aussi peu. généré de revenus en travaillant mais j'ai jamais aussi bien travaillé je sais pas comment expliquer ça tu vois je suis beaucoup plus claire ma vision est beaucoup plus claire aujourd'hui j'avance droit je suis beaucoup plus justement tout mon business est beaucoup plus systémique fonctionne ensemble il y a une logique je sais où je vais et franchement je pense que cette phase de remise en question m'a permis ça ok trop cool bah déjà tu fais un mot de fin c'est très très bien

  • Speaker #1

    en vrai je ne savais pas que tu avais reconverti quand même les personnes que tu avais eu après en coaching donc déjà ça c'est bien, tu n'as pas perdu ton travail en tout cas merci Romy, on approche vers la fin de l'épisode où est-ce qu'on peut te contacter si les gens veulent te contacter ?

  • Speaker #0

    Oui, et bien plusieurs solutions, soit LinkedIn, soit Instagram. C'est là où je suis le plus présent. Je n'ai pas une communauté suffisamment grosse pour ne plus répondre à tout le monde. Donc, je réponds à tout le monde, sauf si les demandes sont vraiment nulles. Ça arrive qu'on me contacte en me disant est-ce que tu peux me raconter ton histoire ? Non, je n'ai pas le temps, clairement. Mais en tout cas, voilà, Romy, donc c'est Romy-LCK sur Instagram et puis LinkedIn, c'est Romy Lecq. Et sinon, j'ai ma newsletter flowletter.substack.com et mon podcast Génération Flow qui vient bientôt s'appeler Flow System pour tout ce qu'on a évoqué précédemment pour un petit peu plus de cohérence.

  • Speaker #1

    mais voilà on va me contacter sur les réseaux ou suivant ma newsletter il y a mes contacts je pourrais te partager plus d'infos ok trop cool je mettrai tous tes liens en commentaire au moins les gens pourront aller voir n'hésitez pas à vous abonner à mettre un like je le dis jamais mais ça aide le podcast quand même bah Romy merci à toi pour l'épisode c'était très cool de te recevoir et peut-être dans deux ans pour quand tu lanceras un nouveau bootcamp ou une nouvelle offre ou autre

  • Speaker #0

    Ouais carrément et attends juste je prends le micro mais surtout mettez des reviews sur les podcasts allez mettre un commentaire sur le podcast d'Axel parce que les reviews c'est la preuve sociale et c'est ça qui fait qu'on peut derrière soit aller chercher des sponsors soit être plus visible sur les plateformes et franchement ne sous-estimez pas le travail que demande un podcast donc si vous écoutez un créateur et que vous aimez ses contenus montrez-le et le meilleur moyen de le montrer c'est de lui envoyer du love en commentaire et avec plein d'étoiles Carrément trop cool,

  • Speaker #1

    merci pour la pub T'en veux ? Merci à toi.

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