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Soloquest | Les coulisses des Solopreneurs

#12 - Floriane Bobée - Comment rendre son solobusiness plus rentable ?

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58min |23/06/2024
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#12 - Floriane Bobée - Comment rendre son solobusiness plus rentable ?

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58min |23/06/2024
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Description

Dans cet épisode de Soloquest, je reçois Floriane Bobée, business coach spécialisée dans la structuration d'entreprise.


Aujourd’hui, elle travaille avec les solopreneurs avancés ou les dirigeants de TPE en transition. Elle se concentre sur le positionnement et la structuration des offres : l’idée est de tout challenger pour obtenir un business plus rentable.


Pour ça, elle a créé un outil de calcul du taux horaire réel pour anticiper la rentabilité des offres. Et à partir de ça, tu as des bases solides pour challenger ton solobusiness et aller dans le bon sens pour atteindre tes objectifs. Tu as d’ailleurs plein de méthodes pour le faire : maximiser ses prix, packager des offres, productiser ses services, templatiser ses livrables, minimiser le temps passé, créer des produits et les vendre…


Bref, il y a encore plein d’autres méthodes à découvrir dans l’épisode !



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Bonne écoute 🎧


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous, bienvenue sur SoloQuest, le podcast où on parle freelancing et solo business. Aujourd'hui, on se retrouve avec Florianne Bobet. Salut Florianne.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Alors Florianne, tu es business coach spécialisé en structuration de business, accès rentabilité notamment. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu ce que tu vends aujourd'hui concrètement en tant que solopreneur pour gagner ta vie ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, c'est assez récent en plus, donc c'est intéressant de pouvoir faire l'update. J'ai eu un long parcours avec plusieurs offres que j'ai proposées différemment ces dernières années, où finalement je mixais un petit peu du format individuel et du format collectif, et je suis arrivée aujourd'hui à l'aboutissement d'une formule unique que je propose maintenant à tout le monde, qui est selon moi la formule qui comprend le plus d'avantages parmi celles que j'ai pu proposer avant. C'est une formule hybride qui comprend majoritairement de l'accompagnement individuel. et qui comprend également de l'accompagnement collectif et se passer tout au long de l'année. Donc, c'est un format d'accompagnement annuel où toute l'année, je suis avec la personne pour co-développer son business à ses côtés. Et du coup, en fait, je suis en train de switcher de l'image du coach business vers un peu plus le côté partenaire stratégique et opérationnel qui est là un peu à temps plein à tes côtés.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est quoi ta cible un peu de client ?

  • Speaker #1

    Alors sur cette cible là on est soit sur du solopreneur assez avancé de plus que généralement je dirais entre 80 000 et 120 000 euros l'année pour la plupart d'entre eux soit sur du dirigeant de TPE qui est en train de pivoter ou de changer de posture ou de changer de modèle donc il peut y avoir du dirigeant aussi sur ce format là et c'est souvent en tout cas des profils assez atypiques d'une manière générale soit le projet est atypique Soit le modèle de développement est atypique, soit la personne est neuroatypique, avec des spécificités qui font qu'elle a envie de développer vraiment à sa manière et d'être dans un modèle ultra écologique pour elle.

  • Speaker #0

    Ok, en gros ce qu'on va faire dans l'épisode c'est une deuxième partie plutôt sur ton parcours du coup. Là ce qu'on peut faire sur la première partie c'est plutôt voir comment toi tu restructures les solo business. L'audience c'est surtout des freelance solopreneurs. Donc ce qui peut être intéressant c'est de voir comment toi en gros tu restructures un solo business pour qu'il soit plus rentable. C'est quoi les piliers sur lesquels tu travailles avec tes coachés ?

  • Speaker #1

    Ouais très intéressant parce qu'on arrive direct dans ce que j'aime donc merci pour ça alors moi mon dada et ce par quoi je commence généralement c'est faire un gros gros point sur le positionnement de la personne d'une part et sur la structuration de son business model d'autre part On commence toujours par faire un point sur le positionnement, puisque c'est à partir du positionnement qu'on va commencer à réfléchir à des offres qui sont pertinentes pour la cible et rentables pour l'entreprise. Donc voilà, on se questionne exactement sur le client idéal, la proposition de valeur qu'on a envie d'axer, de quelle manière on a envie d'être vraiment différenciant, qu'est-ce qui nous convient à nous. Et en fait, généralement, à chaque fois que le client se pose une question ou est un peu paumé à ce niveau-là, je le ramène toujours à une question qui est essentielle pour lui, c'est avec qui ? tu as envie de travailler, vraiment, tous les jours. Et du coup, je le ramène tout le temps à ça, parce que c'est ça qui définit la joie au quotidien, c'est ça qui définit ta motivation de tous les jours et qui va, en fait, vraiment façonner la façon dont tu vis tes journées. Donc, d'abord, un gros, gros point sur le positionnement, avec qui tu as envie de travailler, de quelle façon tu as envie de travailler, comment tu as envie de travailler. Et à partir de cette base-là, il y a quand même un gros moment d'introspection, finalement, mais c'est super important parce que pour moi, tout part de là. À partir de là, on commence à structurer des offres. donc généralement en fait moi j'ai un entrepreneur qui arrive à moi qui fait pas mal de surmesures tu vois tu prends la demande tu navigues un petit peu à vue tu vas passer du coup des plombes à faire des devis, tu vas peut-être répondre à des appels d'offres passer des jours à répondre à des appels d'offres perdre des appels d'offres donc en fait le travail qu'on fait ensemble ça veut pas dire qu'il y aura plus de surmesures, ça veut pas dire qu'il y aura plus de réponses aux appels d'offres mais on essaie de prendre un coup d'avance pour avoir soi-même quelque chose à proposer avec un vrai recul sur la chose pour être sûr que l'offre est à la fois très pertinente pour le client et très rentable pour nous. Donc il y a tout un travail effectivement de structuration des offres où on package, on se dit ok on essaie d'aller trouver des récurrences dans tout ce qui a été vendu dans le passé t'as vendu x fois quelque chose ou tu faisais par exemple une intervention sur tel tel tel tel domaine on va essayer de voir où sont les récurrences, qu'est-ce qui a le mieux fonctionné qu'est-ce que le client a le plus apprécié et on commence en fait à mettre tout ça à plat pour aller créer quelque chose qui va être réplicable d'un client à l'autre ça veut pas dire qu'à chaque fois on va vendre la même chose à tous les clients à chaque fois qu'on vendra cette offre. Ça veut dire juste qu'on prendra énormément l'avance au moment où on vend, c'est-à-dire au moment où on le présente aux clients, et au moment où on délivre, puisqu'il va quand même y avoir de la répétition. Et du coup, il n'y aura plus que des petits coups de pinceau quand on a besoin de faire du sur-mesure, des petits ajustements à la marge, en fait. Mais c'est-à-dire que globalement, on gagne considérablement en efficacité. en structure mentale et en structure chiffrée pour la vision de l'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est ultra intéressant ce concept de packager des offres, et un peu structurer ce qu'on propose à ses clients. Moi c'est un sujet qui m'intéresse énormément, puisque je fais beaucoup de sur-mesure justement. Moi je suis développeur, du coup je fais de l'automatisation et aussi du code pour mes clients. Mais chaque projet est différent, donc je ne peux pas vraiment packager des offres. La seule manière quand tu es développeur, c'est de vendre son temps. C'est la manière la plus simple de facturer son client. Est-ce que tous les métiers s'y prêtent quand même pour packager des offres ? comment on peut sortir vraiment du sur-mesure il faut quand même faire un peu de volume pour être bien intéressante sur du sur-mesure complètement,

  • Speaker #1

    alors il faut faire du volume ça c'est sûr, déjà typiquement c'est pour ça que je bosse pas avec des débutants et que je travaille déjà avec ceux qui ont généralement 2-3 ans d'expérience je mets un an minimum sur mon site et après en fait je fais le tri en discutant avec la personne pour voir son niveau d'avancement parce que certains avancent quand même plus vite que d'autres en termes de volume mais le ventre mou de ma clientèle c'est plutôt 3 ans d'expérience avec un bon passif aussi sur qu'est-ce que j'ai envie de faire qu'est-ce qui me plaît dans tout ça et vers quoi j'ai envie de tendre pour moi c'est le laps de temps qui est intéressant pour commencer à tirer des conclusions sur le fonctionnement que tu as envie d'avoir 3 ans aussi on dit l'amour dure 3 ans pour moi c'est la même chose en entrepreneuriat tu finis, tu as l'une de miel entrepreneuriat et tu commences vraiment un peu à te dire bon ok voilà ça c'est ma vie maintenant c'est plus juste le grand projet c'est plus genre le c'est ma vie, je veux de la structure je veux prendre les choses en main en fait et être un peu plus moteur vers là où je l'amène. Pour répondre à ta question est-ce que ça se prête à tous les métiers ? C'est évident qu'il y a des métiers où c'est quand même un petit peu plus dur que d'autres et pour le coup le développement en fait partie parce qu'évidemment voilà on est quand même obligé d'aller y réfléchir à du sur-mesure Après, ce avec quoi j'essaie de réfléchir avec certains profils techniques que j'ai dans ma clientèle, c'est des modèles de facturation qui sont un petit peu différents. Par exemple, j'ai un client qui travaille beaucoup en co-création et il facture du crédit service. Donc effectivement, tu vends ton temps, mais il a un modèle de fonctionnement où c'est cadré et où il essaye d'avoir quand même des forfaits de temps qu'il vend de manière hyper cadrée à ses clients par mois. ça te permet déjà d'anticiper un petit peu de roulement et de te dire je ne vais pas faire un mois à 15K avec ce client là et puis quand j'ai terminé je suis à zéro le temps d'en retrouver un autre on est sur au moins une durée d'engagement qui te permet d'avoir du roulement et de voir un petit peu où tu vas aller après sur le développement c'est sûr que packager c'est compliqué franchement ça fait partie des métiers où c'est compliqué il faut se creuser la tête et honnêtement c'est différent pour chaque dev que j'ai accompagné, parce que j'en ai accompagné plusieurs. Le TGM fait partie quand même aussi des modèles qu'on va garder parce que c'est bête de l'enlever et puis ça reste, enfin, on ne sait pas si déconnant que ça. Malgré tout ce qui se lit sur les réseaux sociaux, c'est pas si déconnant que ça de facturer un TGM. Mais on peut inclure un petit peu de package, en fait, au sein du business model pour se dire, ok, je vais quand même essayer de gagner du temps à certains endroits précis. Je ne sais pas, par exemple, ça peut être sur un type d'appli. que tu vas développer ou tu vas réussir à cadrer un périmètre sur du temps de travail et à te dire, ok, ici, ça, je le vends au forfait. Je le vends au forfait, on sera sur un forfait à 5 000 pour ce type d'appli-là. Si tu vois que tu as du client qui est récurrent là-dessus. Comme je dis, ça demande quand même une certaine antériorité sur toute la clientèle, toutes les missions passées.

  • Speaker #0

    Ouais, en gros il y a par exemple, enfin moi je réfléchis justement à mettre une phase d'audit de par exemple X montants justement en début de mission pour un peu estimer le projet en amont, enfin après.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    En vrai il y a plein de manières de packager un peu des offres même si tu peux pas sur ta partie générale. Du coup après quand tu packages les offres, c'est quel levier que tu actionnes avec tes clients pour justement être beaucoup plus rentable au niveau de leur solo business ?

  • Speaker #1

    Alors, ça c'est un outil que j'ai développé et c'est la partie qui m'emballe aussi beaucoup dans mon activité. J'ai développé un outil spécifique de travail que pour l'instant je réserve à ma clientèle mais que j'ai envie d'ouvrir au grand public, j'ai juste besoin de le faire monter en version. Je suis sur un outil de travail en fait qui va calculer précisément le taux horaire réel, c'est-à-dire ta rentabilité horaire sur une offre spécifique en fonction du temps que tu vas passer à délivrer. et dans cette offre là on compte tout c'est à dire que si c'est une offre que tu vas galérer à vendre parce que t'es sur un cycle de vente long par exemple une offre à 10 000 euros t'es sur un cycle de vente plus long qu'une offre à 500 euros on va compter le temps passé en avant-vente on est sur de l'anticipation mais c'est de l'anticipation stratégique et c'est important pour aller anticiper la rentabilité d'une offre donc en gros mon outil ce qui permet c'est que je rentre des offres au tout début on est plutôt sur de l'hypothèse et on fait du calcul de rentabilité on voit si on est dans les clous je rentre l'offre A par exemple, j'ai une offre, typiquement une offre d'audit à 2000 euros, on va se dire que je vais compter le temps passé en avant-vente, on va passer peut-être 30 minutes en avant-vente, on va passer ensuite du temps à benchmarker, chaque ligne comprend le temps de travail sur l'offre, du temps à benchmarker, du temps à créer le livrable, du temps à présenter le livrable au client, du temps en gestion de projet, si jamais il y a quelques alertes ou si c'est un audit qui dure une semaine et pas deux jours en condensé. et à partir de ça on va avoir un taux horaire réel final sur une offre donnée pour constituer un business model complet, on va aller créer toutes les offres. Et l'outil va nous permettre, en fait, d'avoir le tri, enfin, comment dire, pas le tri, le classement des ordres de la plus rentable à la moins rentable. Ce qui va te permettre déjà de pouvoir faire des arbitrages et de te dire, ah tiens, je pensais être vachement rentable sur celle-là, finalement, pas tant que ça, je suis beaucoup plus rentable sur celle-là. Finalement, est-ce que j'ai pas un peu plus intérêt à aller mettre le paquet sur celle-là et aller augmenter mon objectif de vente sur celle-là ? et donc ça c'est ma fierté c'est ma fierté professionnelle parce que c'est un vrai outil d'aide à la décision sur la structuration de business model parce que c'est à ce moment-là de mes accompagnements qu'on arbitre en début d'année pour se dire ok sur quoi on met le paquet cette année est-ce qu'il y a des offres qu'on cut aussi parce qu'on voit qu'il y a des trucs qui sont fondamentalement pas rentables je me dis est-ce qu'il y a un intérêt au-delà de la rentabilité à cette offre parfois c'est le cas moi j'ai eu des offres non rentables que j'ai cherché à maintenir pour maintenir le lien avec ma clientèle, pour fidéliser sur du long terme. Aujourd'hui, ça m'a permis d'aller closer à 70% des anciens clients sur mon accompagnement annuel. Donc, c'était une offre pas rentable dans le tableau, mais très rentable humainement et dans ma stratégie de fidélisation client. mais en tout cas voilà gros outil d'aide à la décision quand tu vois qu'il y a une offre qui est pas rentable tu te poses dessus tu te dis est-ce que je cut est-ce que j'enlève est-ce que je continue pour une raison x ou y et les offres super rentables est-ce que je mets le paquet dessus parce que j'ai envie d'y aller et que tous les feux sont au vert ou est-ce que je me dis bon c'est super rentable mais elle est plus dure à vendre mais c'est pas mon coeur de cible enfin voilà en fait on a un panneau et à partir de ça il y a toute l'analyse qualitative qui est celle que j'apporte aussi en tant que consultante c'est là en fait l'intérêt d'avoir le regard humain et pas seulement le regard outil. et à partir de là on commence à arbitrer ce qui est intéressant du coup aussi c'est qu'avec un outil comme ça j'ai le temps de travail abdomadaire qu'on passe à travailler pour les clients on va ensuite rentrer dans l'outil le temps que tu passes sur ta strata de contenu sur ton administratif, sur ta stratégie d'entreprise tout court, sur les cafés visio et je gonfle avec une marge d'erreur parce que généralement on a tendance à sous-estimer notre temps de travail donc une fois qu'on a fini tout le travail, on a rentré aussi même les dépenses d'entreprise, on a toutes les données chiffrées hypothétiques de l'entreprise avec un objectif de temps de travail hebdomadaire, un objectif de chiffre d'affaires à l'année et un objectif de bénéfice net à l'année. Donc en gros, c'est ça mon approche de la rentabilité, sachant que j'ai une majorité de clients qui bossent dans le service, besoin de voir combien de temps tu passes à faire telle chose et est-ce que tu es aussi rentable que tu le crois ou est-ce que ton objectif de chiffre d'affaires super brillant à 500 000 euros l'année, il te force à bosser 80 heures par semaine parce que si c'est le cas, pour moi, ça ne vaut pas le coup.

  • Speaker #0

    enfin on est pas sur des voilà c'est mon approche du métier mais moi je trouve que 80 arres par semaine tu mets n'importe quel chiffre en face je trouve que ça vaut pas le coup ouais carrément mais en fait si je résume un peu il y a deux métriques importantes à suivre quand t'as indépendance et du coup le temps travaillé et argent généré tu es à l'aise avec l'argent que t'as généré versus le temps que t'as travaillé et en gros il faut quand même faire un gros suivi sur le temps que tu mets à faire telle ou telle tâche pour savoir justement si t'es rentable à l'arrivée

  • Speaker #1

    exactement en fait c'est le premier truc que je demande avant accompagnement, c'est à dire avant qu'on démarre parce que généralement t'as toujours un laps de temps entre le moment où je signe avec la personne et le moment où on démarre ensemble si tu veux commencer à prendre de l'avance sur le taf qu'on va faire ensemble regarde où passe ton temps et sois vraiment minutieux sur où part ton temps dans les journées j'ai besoin de voir en fait d'avoir de l'info sur tout le travail qu'on va faire ensemble pour comprendre exactement le temps que tu passes sur telle ou telle tâche parce que c'est un gros fléau la sous-estimation du temps et c'est souvent ce qu'il faut les freelances dedans freelance ou solopreneur d'ailleurs mais bon ça c'est vraiment c'est un sujet

  • Speaker #0

    Toi tu fais comment concrètement pour suivre ton temps ? Tu utilises des outils poussés comme Toggle ou tu le fais d'une manière un peu plus...

  • Speaker #1

    Non moi je suis team tracking manual. Alors Toggle j'ai essayé, ce truc m'a donné une crise cardiaque, enfin c'est beaucoup trop stressant pour moi, c'est vraiment un truc de contrôle fric. Pendant je suis un peu contrôle fric sur les bords, mais là on est vraiment too much pour moi. Non moi je suis très très minutieuse et rigoureuse dans ma tenue d'agenda. et en fait d'ailleurs aussi ça fait partie des trucs sur lesquels je suis intraitable dans mes accompagnements tu peux pas sortir de chez moi sans utiliser correctement un agenda ou alors c'est que vraiment t'auras fait de la résistance avec moi mais normalement je mets un point d'honneur à ce que la tenue d'agenda ce soit le cornerstone de la gestion du temps agenda donc je suis vraiment une planificatrice, j'anticipe en fait beaucoup de créneaux de temps de travail et à la journée tous les jours. Mon agenda est ouvert et je check où j'en suis. Qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce qui m'a pris du temps jusque-là ? J'ajuste et je ne suis pas là pour me mentir à moi-même ou pour me dire que j'ai super bien fait les choses. Je suis là pour savoir où passe mon temps et ce que j'ai fait et avoir vraiment une vision d'ensemble sur comment s'est passé la semaine pour moi. Donc, c'est du manuel. C'est du manuel. Quand il est midi et que j'étais censée avoir fait X tâches à midi et que les tâches n'ont pas été faites, soit je les décale l'après-midi, soit je les décale au reste de la semaine, mais je complète sur qu'est-ce que j'ai fait le matin. en fait qu'est ce que j'ai fait le matin pour que mon temps il part ailleurs si c'est à j'ai scrollé sur un link d'in pendant deux heures je me suis un peu perdu le créneau linkedin qui était censé durer 30 minutes on la longe et correspondra aux deux heures de temps passé réellement sur la plateforme ok

  • Speaker #0

    du coup là si je résume déjà les piliers que tu as donné c'est suivi de son temps productivité un peu ses services et packagé des offres jouer sur ses prix aussi donc ça ça permet d'être plus rentable est ce que tu as d'autres leviers sur lequel tu travailles avec des clients pour aller chercher plus de rentabilité justement.

  • Speaker #1

    Ouais, tu parlais de productisation tout à l'heure, il y a quand même aussi tout un volet optimisation des process au global, c'est-à-dire qu'une fois que tu as standardisé, en fait le mot standardisé il est un peu laid, mais une fois que tu as packagé tes offres, et que tu commences à avoir un process rigoureux, étape 1, étape 2, étape 3, à l'intérieur de chaque étape c'est un peu différent pour chaque client, mais il y a une feuille de route qui est la même rigoureusement pour plusieurs clients, tu peux commencer à aller plus loin, et à te dire ok maintenant je vais processer chaque étape. je vais processer chaque étape en interne. Qu'est-ce que je fais, par exemple, si je vends un audit ? Répétez à mes clients. Comment je fais pour être hyper efficace en phase d'audit ? Il y a toute une partie où tu vas te dire, si je fais d'abord un benchmark des concurrents, je sais que mon étape 1, ça va être d'aller checker tel outil, étape 2, tel outil, étape 3, tel outil. Et du coup, je sais que je vais être efficace sur cette étape-là, au maximum, pour ne pas me perdre entre mille fenêtres. Plus on est rigoureux sur la systématisation des process, plus on est efficace là-dessus. Puis en deuxième étape, je vais avoir mon livrable. Qu'est-ce que je fais pour avancer plus vite dans mon livrable ? Je vais le templater, je vais m'assurer qu'il y a tant de slides et que c'est toujours plus ou moins le même parcours à remplir pour les clients. Il faut que j'ai certaines données absolument et c'est comme ça que j'aurai un livrable qui va être impeccable. et puis enfin voilà etc etc donc il y a en interne tout un tas de processisation enfin de tu m'entends ces termes n'existent pas c'est un néologisme mais on s'entend là dessus tout un tas en tout cas de mise à plat des process internes pour soi pour être efficace pour soi rigoureusement d'une offre à l'autre d'un client à l'autre et puis il y a la mise à plat des parcours clients pour s'assurer que les étapes de comment dire de gestion de la mission et de collaboration. fonctionne de manière fluide d'un client à l'autre. Et ça, c'est ma partie préférée parce que le parcours client, c'est ce qui fait la qualité de la mission, c'est ce qui fait la qualité de la relation client. Et là, j'aide beaucoup aussi là-dessus à créer des parcours clients adaptés pour faire en sorte que la mission se passe de manière fluide pour minimiser les allers-retours, pour minimiser les points de friction, les incompréhensions, éventuellement les insatisfactions clients et faire en sorte qu'il y ait les bons points en synchrone avec le client au bon moment. que les process qui se passent en asynchrone assurent un suivi efficace et qu'en fait, on est sur des bons checkpoints tout au long de la mission, avec éventuellement des bons temps forts sur la mission, c'est-à-dire ce que j'appelle les effets wow du client. Ce truc, c'est des points d'overdeliver très précis. Je suis contre l'overdeliver qui va étouffer le client sous la masse de trucs inutiles et qui va lui donner du boulot en plus. Mais par contre, ce truc précis que tu fais pour ton client qui va lui faire gagner un temps fou au bon moment, ça, ça fait partie des choses sur lesquelles on travaille. Puisque aussi, mon approche de la rentabilité en business, c'est la fidélisation client. Donc, la mise à plat des parcours clients, pour moi, ça fait partie des maximisateurs de rentabilité. On n'est pas là pour facturer plus au client et être plus rentable face au client et qu'il soit perdant dans l'affaire. Au contraire, il faut absolument que ce soit vraiment gagnant-gagnant pour les deux.

  • Speaker #0

    en fait ce qui est marrant sur ce que tu viens de raconter c'est que moi ce que j'ai remarqué avec mes clients c'est que souvent, des fois techniquement le projet s'est pas forcément très bien passé, il y a eu des bugs des trucs, techniquement parlant c'était pas forcément le meilleur projet mais si tu soignes tous les à côté si le client est content sur tous les à côté la communication qui est qualitative les livrables qui sont de qualité aussi, en vrai le client il a un super opinion de toi après et il te recontacte aussi peu de temps après peut-être pour une autre mission

  • Speaker #1

    si en gros il était content sur tous les à côté il faut vraiment soigner tous les à côté sur une mission totalement la communication dans une mission c'est vraiment la base et ça fait partie des trucs sur lesquels j'aide le plus mes coachés parce que il y a beaucoup de peur en fait dans le syndrome premier de la classe il y a du stress sur le fait d'aller communiquer sur tel ou tel truc et en fait quand la communication est fluide entre l'entreprise et le client ça vaut de l'or. En fait, d'ailleurs, je leur dis souvent, si vous voulez devenir riche, bossez votre intelligence relationnelle parce que le business, pour moi, c'est 95% d'intelligence relationnelle. C'est de l'intelligence relationnelle au moment où tu vends, au moment où tu crées une offre, au moment où tu délivres, au moment... Enfin, en fait, on est en permanence en train de se demander comment prendre soin de l'autre quand on a un bon prestataire. Donc, c'est vraiment pas un détail. Pour moi, c'est le...

  • Speaker #0

    cœur d'un business qui décolle en fait en fait j'avais un truc à dire mais j'ai oublié mais c'est pas grave non mais par exemple une personne qui n'a pas vraiment de parcours client défini aujourd'hui, tu mets quoi en place concrètement comme étape avec lui pour justement qu'il mette en place ses étapes pour son client pour utiliser quelle chose il faut mettre en place pour justement essayer de processiser ce parcours client

  • Speaker #1

    Les outils, je ne fais pas de recours descendant pour tout le monde parce que c'est trop différent pour chacun. Ça dépend complètement de ta cible. J'essaie de diffuser des infos qui peuvent être pratiques pour tout le monde. J'ai des templates Notion de suivi de mission qui sont très cools et que les personnes peuvent utiliser. Ça fait de la centralisation. Le problème, c'est que ça, c'est un outil parmi d'autres. Ça ne peut pas correspondre à tous les ciblages. Ça ne peut pas correspondre à toutes les boîtes. C'est un point que je fais en individuel avec chacun. où vraiment on a besoin de se poser sur comment se passe la mission il y a un exercice qui est hyper intéressant à faire et d'ailleurs c'est un de mes clients qui est spécialisé en parcours client qui m'avait appris ça donc comme quoi on s'enrichit tous les uns des autres tu prends une feuille A4 tu la mets comme ça et tu dessines une ligne qui représente ton parcours client avec les différentes étapes et le curseur de satisfaction en fait il est là en horizontalité donc toi en fait tu vas essayer de trouver les moments forts où ton client il est particulièrement content et où il ressent des trucs Et ça, c'est très intéressant parce que nous, du coup, on va pouvoir se concentrer aussi sur les moments bas et comprendre pourquoi ça peut redescendre un peu. Où sont les points d'inquiétude du client ? À quel moment il a besoin d'être rassuré ? À quel moment peut-être tu ne le rassures pas forcément ? Comment se passe ton onboarding ? Ça, effectivement, c'est hyper important. Comment se passe ton onboarding ? Où est le premier temps fort de ton parcours client ? Ce qu'on appelle le climax, en fait, où la personne est vraiment hyper emballée et où elle aura envie de te recommander. à quel moment effectivement tu laisses un peu redescendre et tu passes un rythme de croisière et c'est normal d'avoir le rythme de croisière sur la mission à quel moment tu recrées un temps fort pour être sûr que ça se passe bien et comment tu off-board parce que tout le monde pense à l'onboarding très peu à l'off-boarding mais ça c'est pareil en fait c'est important quels sont les next steps pour la personne est-ce que tu la projettes seule pour la mettre en toute autonomie et tu lui donnes des cartes pour que elle est vraiment un super souvenir de toi en fait c'est à dire avec quoi tu la laisses en post mission est-ce que tu l'upsell du coup est-ce que tu lui offres du suivi est-ce que tu offres la dernière touche d'overdeliver à l'offboarding ou à le client et il se dit ah purée waouh il nous a offert ça en plus on s'y attendait pas c'est génial en fait c'est vraiment différent pour chacun et là moi c'est des choses que je vois en individuel l'outil pour moi c'est qu'un support. C'est qu'un support. Parfois, c'est Notion. Parfois, il n'y a rien. Il n'y a que du mail. Mais le meilleur outil, ça va être de placer juste les bons points synchrones au bon moment et d'aller poser les bonnes questions aux clients. Enfin, c'est vraiment... C'est trop différent, ça, selon les secteurs. Et là, justement, on est dans l'intelligence relationnelle pure, bien plus que dans la logistique, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, moi je me fais de plus en plus de mind map justement sur des outils, enfin on s'en fiche de l'outil, mais des mind map sur le parcours client, sur ma création de contenu, en gros les différents trucs que je dois créer. Enfin sur tout ce que je fais en fait, j'essaie de le mettre sur le papier pour voir un peu là où je pourrais gagner du temps. Parce qu'en vrai, quand t'es solopreneur, ta ressource principale c'est ton temps, donc c'est ultra important de la observer. Une fois que tu as fait tout ça, tu arrives quand même à un certain palier. En gros, quand tu as maximisé ton prix, quand tu as minimisé le temps que tu passes par tes clients, mais que tu as maximisé aussi la valeur, comment tu peux faire pour passer peut-être à une étape supérieure ? Est-ce qu'il y a d'autres leviers à actionner pour se détacher un peu de ce temps ?

  • Speaker #1

    Oui. Là, c'est le moment où tu commences réellement à vendre du produit. Et pour moi, il faut attendre d'en arriver là. D'ailleurs, on n'est pas tous d'accord sur ces sujets-là. Mais moi, j'estime qu'en service, vendre du service cher, c'est la meilleure manière de maximiser ses revenus rapidement et de se mettre à l'abri confortablement, d'aller construire une belle trésor. Et une fois que tu en es là, généralement, tu as des problèmes de riches. Tu te dis, bon, voilà, c'est cool, tu peux voir venir. tu as de la trésor pour commencer à lancer des trucs cool, pour te faire aider, aller déléguer des trucs sur la communication, en fait, pour amplifier, vraiment. Donc, faites les choses dans l'ordre et attendez d'arriver à ce palier-là, avant de vouloir absolument vendre du produit, parce que quand tu n'as pas d'audience et quand tu n'as pas de revenu, le produit, généralement, il ne se vend pas. Par contre, quand on est là, effectivement, que tu atteins ton palier et que tu te dis, bon, qu'est-ce que je fais maintenant pour aller faire augmenter mes revenus ? Là, on rentre dans une période où c'est intéressant d'aller chercher du produit. Pour toi qui es développeur, pour moi c'est aller développer sa propre appli, son propre SaaS, son propre produit que tu vas commencer à chercher à vendre à tes clients. Et ça j'en ai de plus en plus des clients qui le font. Soit qu'ils vendent du SaaS B2B, et du coup c'est une upsell significative pour leurs clients, qui ne leur demandent pas de temps de travail supplémentaire une fois que l'outil est développé. Soit qu'ils vendent carrément du SaaS B2C. là vraiment on est sur un outil qui est travaillé tu essaies de le vendre d'aller augmenter au maximum ta visibilité c'est généralement le moment où on passe au paid pour l'acquisition où l'organique ne suffit plus en fait parce qu'on a des petites audiences sur LinkedIn enfin c'est cool, même moi j'ai 19 000 abonnés demain quand j'aurai envie de vendre mon SaaS à du grand public je n'irai jamais me contenter de cette petite audience de 19 000 personnes c'est pas assez merci je passerais sur de la publicité payante sur Instagram ou sur LinkedIn. Mais en tout cas, là, on change de modèle. Et rien n'empêche d'ailleurs de continuer à vendre du service pour avoir la brique hyper secure de ton business model et te dire que le produit, c'est du plus, c'est du bonus. En fait, c'est cette surcouche qui va te permettre effectivement d'aller te développer vraiment plus et d'aller faire augmenter tes revenus doucement mais sûrement sans augmenter le temps de travail.

  • Speaker #0

    c'est marrant parce qu'on retrouve un peu le système de Flavie Prévost expertise, médias produits et communauté communauté on n'a pas forcément parlé mais du coup moi j'ai l'impression après avoir regardé quand même les personnes qui sont passées dans ton bootcamp solo zen que t'as quand même beaucoup de solopreneurs qui ont quand même une partie médias du coup qui créent du contenu pour ramener déjà de l'inbound vers eux il y a toujours des gens avec des médias ou des personnes qui performe son média.

  • Speaker #1

    certains d'entre eux n'aiment pas ça et il n'y a pas moyen de les y emmener il y a un peu il y a un peu de tout en vrai il y a aussi des gens qui veulent essayer mais qui vraiment n'accrochent pas et du coup je force pas trop parce que souvent en fait c'est des profils qui vendent déjà très bien sans et certains veulent aller développer du média un peu pour faire comme tout le monde et quand je vois que ça canse je suis là bon en fait ça sert à rien de se faire souffrir en fait tu verras plus tard tu verras quand on aura l'élan enfin moi j'aime pas trop trop essayer de mettre des carrés dans des ronds donc voilà après ceux qui ont le côté média pour moi c'est vraiment un canal d'acquisition pour eux il y en a assez peu qui ont envie d'aller développer l'audience pour développer l'audience plutôt des prestats de service qui sont très nichés qui veulent développer leur audience sur un point spécifique et qui sont vraiment dans une intentionnalité très claire d'aller chercher du lead sur LinkedIn d'aller faire de la rétention de lead dans leur newsletter enfin mais on est vraiment dans une visée business first

  • Speaker #0

    Mais ça a un impact quand même sur la rentabilité, le fait de créer du contenu. Enfin, des fois, il faut quand même convertir derrière, créer du contenu pour créer du contenu.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Ça ne sert à rien, mais créer cette conversion derrière justement des lecteurs ou autres vers des clients, ce n'est pas forcément si simple. Donc ça a quand même un impact de créer du contenu sur ta rentabilité en tant que solopreneur. totalement mais c'est pour ça que ceux que j'accompagne je les accompagne à créer d'abord du contenu convertible plus que du contenu visible et en fait d'ailleurs c'est une typologie de client qui vire là pour ça qui est très content parce qu'ils ont horreur de la viralité comme moi d'ailleurs enfin moi je suis partie virale accidentellement quelques fois je pense que c'est les pires souvenirs de ma vie je suis assez enfin je suis extravertie sur le papier mais j'ai quand même un bon côté introvertie et alors moi des milliers de notifications enfin laisse tomber c'est mof tu l'as taquicardie ah ah ah Donc on est vraiment là pour vendre avant tout et dans les stratégies de contenu que je les aide à faire, on n'est pas forcément sur des gros volumes de postes, plutôt sur un rythme de croisière très régulier où il va y avoir une intentionnalité très claire derrière chaque poste et où vraiment on oriente les postes côté conversion pour être sûr qu'on a un très bon ROI sur la stratégie de contenu. Donc ça fait partie aussi de l'approche si tu veux. Moi je veux éviter à tout prix en fait les postes poster pour poster, aller chercher, juste être là dans le radar des gens. parce que j'en ai eu un des clients qui arrive chez moi qui poste depuis deux ans ils ont eu trois leads qui se courent après sur LinkedIn je dis mais t'en as pas marre en fait ça te fait kiffer au moins parce que moi je kiffe comme moitié sur LinkedIn et je suis vraiment là pour le travail je suis pas là spécialement pour le plaisir sur LinkedIn les moments où je prends du plaisir sur LinkedIn c'est quand je parle en message privé et pas quand je poste Donc voilà, il y a une intentionnalité qui est très claire justement pour pas tuer sa conversion et pas tomber dans le média égaux. Parce que ça, ça peut être le cas aussi en fait, que ce soit le média que tu montes. Est-ce que t'es là pour te faire plaisir, pour te satisfaire d'un image que t'as de toi, pour te dire que c'est stylé ? Est-ce que tu le fais parce que tout le monde le fait ? Ou est-ce que vraiment tu sais que ça va servir à ton business ? Parce que quand t'es juste égo-drivé sur la stratégie de contenu, à un moment tu payes très cher personnellement.

  • Speaker #1

    c'est marrant là dessus en gros moi j'étais plus à la recherche des likes du coup en début d'année et en vrai c'est pas un bon driver quand même parce que déjà quand t'as un post qui performe et qui fait beaucoup de likes t'es content un post qui fait 10 likes tu te dis mince j'ai raté quelque chose tu t'en veux enfin bref c'est pas forcément optimal il y a un bon exemple là dessus c'est Cédric Costa notamment qui est passé dans ton podcast podcast Bootcamp Solozen lui aujourd'hui il fait beaucoup de contenu sur LinkedIn mais il a je crois 10 000 13 000 abonnés sur LinkedIn en fait tous ces contenus sont vachement orientés sur de la vente justement vers son accompagnement James Inbound et en fait il fait des postes des fois à 10 likes mais en soi c'est pas grave mais derrière ça convertit aussi derrière c'est

  • Speaker #0

    exactement le type de d'ailleurs c'est la même stratégie de contenu que moi je m'en fous, il y a des fois effectivement je fais 10 likes et j'en ai rien à péter c'est vraiment et typiquement les créateurs qui se détachent de ça le plus tôt possible et qui sont hyper concentrés, 20 c'est ceux qui vendent le mieux, c'est ceux qui font le plus de chiffres. Et après, là, c'est entre toi et toi, tu vas te demander quels sont tes prix hauts. est-ce que tu veux faire plus de likes ou plus de chiffres ? Mais bon, fin de l'année, en vrai, on sait ce qui compte. Tu regardes tes comptes et que tu fais ton bilan, on sait ce qui compte. Et puis, tu vois, tu en parlais tout à l'heure, quand tu dis que ce n'est pas un bon driver, le problème, c'est que c'est un driver qui est dangereux aussi pour le cerveau parce qu'il crée vraiment un énorme défocus au quotidien. Je l'ai eu en ce moment, je pense qu'on l'a tous eu au tout début sur les réseaux sociaux parce que la machine est faite pour qu'on fonctionne comme ça et pour qu'on vrille un peu du cerveau. Mais voilà, t'as des journées, tu check tes notifs en permanence, tu viens te poster, t'es là, t'attends que les likes tombent, tu réactualises ta page et tout, mais on devient fou, quoi, on devient fou.

  • Speaker #1

    en fait ça fait un peu péter un câble aussi sur le plan personnel je trouve ouais carrément sur LinkedIn moi j'évite de laisser l'onglet ouvert parce que si tu laisses l'onglet ouvert tu vois entre parenthèses le nombre de notifs et du coup ça te donne tout le temps envie d'aller voir dès que t'as une nouvelle notif donc j'évite de le faire mais du coup ce que j'aimerais bien faire là c'est de revenir un peu sur ton parcours ce que j'aime bien quand j'ai un solo preneur en face de moi c'est de comprendre pourquoi en fait il s'est lancé en tant qu'indépendant toi c'était quoi la démarche ? déjà t'avais quoi avant et pourquoi t'es devenue indépendante

  • Speaker #0

    Je suis devenue indépendante très très vite parce qu'en fait moi le monde du salariat c'était compliqué dès le début si je te prends vraiment le tout tout tout début de ma vie professionnelle ma vraie première expérience en entreprise en France c'était une alternance, j'ai démissionné parce que la fiche de poste ne correspondait pas à ce qu'on m'avait vendu je gênais et en fait je suis partie ensuite j'ai pris un stage, ça s'est bien passé J'ai eu mon tout premier CDI et j'ai rompu ma période d'essai au bout de 4 mois parce que là j'avais un problème de santé qui était vraiment important. Et travailler dans un open space très bruyant, avoir des horaires extrêmement fatigants, je finissais rarement avant 19h en vrai. J'étais épuisée, épuisée, épuisée et je ne pouvais pas. Et donc le principal moteur au tout début quand j'ai rompu ma période d'essai c'était de me dire je dois pouvoir travailler de chez moi. Il faut que je me trouve un travail qui me permette de travailler depuis chez moi et de gagner ma vie. Je ne voulais pas devenir riche, je ne voulais pas craquer le game. je voulais juste me mettre à l'abri et avoir un rythme de travail doux et correct, juste en subvenant à mes besoins. Et à l'époque, c'était il y a longtemps, le Covid n'était pas passé par là, le télétravail, le remote, tout ça, ce n'était pas encore dans les mœurs, donc il a fallu que je fasse plein de recherches. pour me dire, j'étais vraiment en Ikigai. Je ne savais pas ce que c'était que l'Ikigai à l'époque. Je me disais, qu'est-ce que je sais faire ? Tu débutes dans la vie de pro, ce n'est pas évident. J'avais des bons diplômes, mais bon, sur le marché du travail, quand tu n'as pas d'expérience, ça ne vaut pas grand-chose. J'ai fait plein de recherches et à l'époque, je m'étais dit, ah, je sais écrire. Il y a un métier qui a l'air d'exister sur lequel, en fait, je pourrais capitaliser et avec lequel je pourrais peut-être il y a plein de noms différents. Je ne parle pas de copywriting, on est vraiment dans rédactrice web. Je me dis, trop cool. Donc, en quoi ça consiste ? Je commence à lire énormément sur le sujet. Et à l'époque, je fais un post LinkedIn avec mon petit compte. Je ne sais pas combien j'avais d'abonnés, peut-être 200, tu vois. Genre, mon petit compte de Flo qui avait 23 ans, tu vois. Vraiment, je saut dans la vie active. Je n'avais jamais rien développé jusque-là. et j'ai dit je lance ma carrière de rédactrice web déjà c'est méga pompeux mais ça me fait rire avec Dirk cher réseau je rigole ouais cher réseau exactement genre un truc en genre cher réseau je lance ma carrière de rédactrice web et le LinkedIn de l'époque, formidable, tu avais du riche en faisant rien, tu vois, il n'y avait personne à l'époque. Donc je trouve direct un client qui voit le poste, qui me contacte, et j'ai ma première mission, genre en 48 heures, enfin vraiment, mais pain béni. Désolée si vous m'entendez et que vous galérez à trouver vos premières missions, c'était l'époque. C'était l'époque, c'était un peu plus facile qu'aujourd'hui, très clairement. Donc je commence comme ça. J'ai ce premier client que je vais garder un an. et c'était ma poule aux œufs d'or. C'était le client qui me faisait vivre. Déjà, je vivais avec un seul client. Et puis, j'ai eu envie de me diversifier, d'aller créer mon portfolio, donc je suis allée en chercher d'autres, un peu sur les plateformes. Puis petit à petit, mes clients me disent Est-ce que vous savez faire des articles optimisés en SEO ? tu débutes dans le métier tu dis oui bien sûr tu vas sur Google alors qu'est-ce que le SEO et du coup tu te dis ah ok donc je me forme en autodidacte les clients sont toujours super contents et d'ailleurs je suis allée au culot pendant plein de missions est-ce que tu sais faire ça ? ouais ouais bien sûr et t'apprends tout sur le tas et moi je disais toujours oui j'ai toujours trouvé les bonnes personnes pour m'aider et ça d'autant plus qu'à un moment donné pour progresser j'ai pris un job à mi-temps dans une agence qui m'a fait énormément progresser sur le métier donc j'étais à mi-temps dans une agence salariée et à mi-temps freelance sur mon métier de rédactrice et donc je suis vraiment passée de rédactrice à consultante SEO parce que là eux ils m'ont vraiment aidé à devenir un bon profil enfin ils m'ont appris énormément de ficelles du métier même sur mes projets qui n'étaient pas liés à l'agence il y avait des fois je demandais à des collègues tiens tu peux m'aider comment on fait un audit et je leur disais j'ai été trop aidée vraiment super bien mentorée je suis partie de cette agence parce que j'ai eu envie de déménager à un moment et du coup là maintenant je suis expatriée à Sofia en Bulgarie depuis plusieurs années et l'expatriation ça accompagnait d'un changement de métier parce que j'avais envie de changer de vie en fait c'est à dire qu'en tant que consultant SEO c'est un métier qui est passionnant qui est super cool et en posture d'experte j'ai appris beaucoup de choses j'ai monté plein de projets aussi sur le web moi toute seule en parallèle de mes projets de freelance c'est à dire que j'ai fait du e-commerce, j'ai fait du blogging j'ai fait de l'affiliation pour aller générer mes revenus ça fait partie d'ailleurs des trucs qui peuvent augmenter les revenus quand tu me posais la question tout à l'heure quand on a atteint ses paliers en freelancing mais j'ai changé de métier et j'ai décidé de me lancer dans l'accompagnement parce que j'en pouvais plus d'être toute seule face à l'écran en termes de niveau d'interaction peut-être que ça te parle si t'es dev d'ailleurs mon mec est dev et je me dis oh putain je sais pas comment il fait il y a des fois il passe vraiment toute la journée sans parler à un autre être humain que moi et ça je pouvais plus en fait j'arrivais plus c'était que de l'écran, c'était que de l'opti je suis arrivée sur de la prestat de plus en plus technique et j'avais faim d'interaction quoi vraiment donc je me suis dit je veux transformer un peu mon métier et aller proposer d'autres choses maintenant à d'autres personnes pour aller ouvrir un nouveau cycle professionnel en fait tout simplement

  • Speaker #1

    Mais de cette envie de rencontrer d'autres personnes et jusqu'à ton bootcamp SoloZen, comment il est arrivé ce bootcamp SoloZen ? C'était quoi la démarche pour justement arriver ?

  • Speaker #0

    Là, en fait, c'est deux ans d'activité sur l'activité de coaching avant d'aller créer SoloZen. Donc tu vois, mine de rien, c'est un ou deux ans, je ne sais plus. Alors, je me suis formée au coaching professionnel, déjà, ce qui a pris du temps. Et pendant que j'étais formée, j'ai eu mes premiers clients en coaching. À l'époque, j'étais beaucoup plus axée sur la partie gestion des émotions. Et j'avais une clientèle cible qui était soit le dirigeant, soit les top managers, enfin, ou les C-level en entreprise. Donc, on était sur comment gérer son stress au travail. et petit à petit en travaillant avec ces clients là je me suis rendu compte que gérer le stress c'était hyper compliqué quand t'attaquais pas le problème à la racine et que c'était impossible de se concentrer que sur l'émotionnel quand le dirigeant en question va te dire non mais en fait j'ai des problèmes d'argent dans ma boîte, il y a ça qui va pas il y a ça qui va pas et petit à petit j'ai commencé à modifier un peu la structure de mes accompagnements pour m'attaquer à la cause des facteurs de stress autrement dit le modèle financier qui génère vachement de stress le manque d'organisation, la mauvaise gestion du temps. Et c'est comme ça que j'ai construit petit à petit les piliers de mon accompagnement. Avant d'aller créer du collectif, j'ai fait beaucoup d'individuels pour aller observer les fameuses récurrences dont je te parlais tout à l'heure. C'est-à-dire avant d'aller packager une offre, je voulais aller observer des récurrences. Il y a le client A, il a tel ou tel problème, ça, ça, ça, ça l'a aidé. Client B, ça, ça, ça, ça l'a aidé. Et c'est à partir d'un certain nombre de clients en Indie que j'ai commencé à identifier un parcours. Je me suis dit, voilà, il y a ces thématiques-là, où sur le fond, il faut qu'il y ait de la transmission à certains endroits parce qu'il y a des carences pour certaines personnes. donc je vais être un petit peu en transmission sur certains points et sur d'autres points je vais être là en accompagnement à la fois pour du conseil pur et dur stratégique opérationnel à la fois pour du coaching et là quand on est dans le coaching on est plus dans le développement personnel l'émergence

  • Speaker #1

    de solutions internes donc c'est venu de là c'est venu de là mais tu trouvais comment tes clients en gros t'as quand même changé de cible entre rédactrice web et accompagnement enfin tu trouvais comment tes clients pendant ces différentes phases

  • Speaker #0

    Très très bonne question c'est un tu les poses hyper au bon moment tes questions bravo je trouve que tu gères cette interview d'une main de maître très bonne question c'est hyper dur quand tu fais un pivot pareil au tout début je me suis dit purée mais faut tout recommencer mais quel enfer moi aussi j'étais en coup de panique parce que mine de rien me former m'a coûté très cher les certifications en coaching quand tu passes par une vraie école en fait c'est 8000 balles l'année donc autant te dire que derrière t'as envie quand même que ça marche et j'ai J'ai commencé par prospecter au tout début, à balle. Mes tout premiers clients, je les ai eus en prospection. Et après, ma stratégie qui a le mieux fonctionné, c'était d'aller contacter des personnes connues sur des réseaux sociaux et de leur offrir un accompagnement long. et de leur dire, si tu es contente de moi, est-ce que tu peux me recommander ? Est-ce que tu peux m'offrir de la visibilité ? Je l'ai fait avec une personne sur Instagram et je l'ai fait sur LinkedIn avec Nina Ramen. Donc, j'ai coaché Nina Ramen, en fait, gratuitement pendant qu'elle faisait sa préparation de congé maternité. Mon rôle, en fait, ça a été effectivement de l'aider à préparer son congé maternité de businesswoman et de partir le plus sereinement possible en s'assurant que ça continue à tourner, que les revenus continuent à marcher et que la boîte ne s'écroule pas. Et derrière, d'ailleurs, c'est quelque chose que j'ai reproposé à Manon Verbeek quand elle a préparé son congé mater. On a appelé ça le projet Baby Stripe. Donc, c'était le lancement de sa formation mid-journée. Donc ça, en fait, pour moi, ça a été la stratégie gagnante. Et d'ailleurs, n'ayez pas peur de faire du gratuit quand vous partez de nulle part parce qu'en fait, moi, je trouve ça dommage de s'en priver. Quand il y a un deal qui vous paraît juste... Typiquement, Nina m'a envoyé tellement de monde. Elle a parlé de moi dans toute sa communauté. Elle a fait des posts pour expliquer que je l'avais coachée. C'était il y a longtemps. Mais en fait, je reste dans l'esprit de pas mal de nanas qui ont gravité autour d'elle à ce moment-là. La personne qui a coaché Nina Rahman, donc en termes de preuves sociales, c'est quand même fort, en fait. C'est quand même fort. Donc ça, ça a été vraiment le point de départ qui m'a beaucoup aidée à me développer. Après, ce qui m'a aidée, c'est de faire en sorte que le max du client soit content à 200%. de ce qui venait retirer chez moi et que le bouche à oreille fonctionne de manière très efficace et puis en parallèle de tout ça, grosse stratégie de contenu moi j'ai fait le bootcamp de Thibaut Louis c'était quand ? c'était le solo média, c'était pas le truc business c'était avant son pivot j'ai dû faire ce bootcamp on était en 2021-2022 donc ça m'a quand même bien aidé à apprendre à poster avec une vraie intentionnalité différente alors j'ai appris à faire des posts visibles aussi grâce à lui et après bon tu fais ton chemin tu fais ton tri par rapport à ce que tu as envie vraiment de garder et de ce que tu as envie de développer en stratégie de contenu donc voilà gros coup de pouce du départ c'était la stratégie influence échange de visibilité qui m'a énormément servi et après une fois lancé toute seule les classiques aux classiques qu'on fait tous une bonne stratégie de contenu bien menée, le volet LinkedIn, le volet newsletter que j'ai développé quand j'ai commencé à avoir plus de temps le volet podcast que j'ai développé quand j'ai commencé à avoir encore un petit peu plus de temps mais tout ça de manière très itérative et en faisant ce que je pouvais aussi

  • Speaker #1

    mais ça c'est un point super important c'est que tu l'utilises encore aujourd'hui c'est le système de recommandation en gros chaque personne que tu coaches ou autre essaye d'avoir d'autres personnes enfin de leur demander qui te donne des noms ou qui te recommande à d'autres personnes ça en gros c'est un système que tu utilises encore aujourd'hui sur notamment ton bootcamp tu l'avais pas mal utilisé mais ton bootcamp solo zen ce qui est intéressant c'est que t'avais failli ne jamais le lancer il me semble tu peux nous expliquer un peu ton lancement pourquoi t'as failli ne jamais le lancer comment t'as fait pour finalement trouver des gens carrément alors j'avais fait un premier lancement je crois en juin

  • Speaker #0

    Non, alors en fait, j'ai fait deux lancements foirés, je crois, pour Solozen. Un en mars, avec une page de vente complètement foireuse. J'avais essayé un temps, ultra humoristique et tout, ça n'avait pas marché. Et surtout, je n'étais pas du tout connectée à l'intensité d'effort qu'il faut pour aller créer du format collectif. Donc voilà, je m'étais dit, mince, ça n'a pas pris, les gens ne veulent pas. J'avais abandonné peut-être au bout d'une semaine de com. Grosse connerie, déjà. Pas assez d'efforts sur le support, pas assez d'efforts sur la communication. Et je m'étais juste dit, ah bon, c'est pas le moment. J'avais réessayé dans l'été, je crois. Gros fail aussi. Et puis, je m'étais dit, mince, quand même. Mais cette fois, j'ai vraiment envie de le lancer. tout l'été en fait j'ai réfléchi et en septembre je me suis dit bon allez c'est la rentrée on met un coup d'accélérateur on va aller chercher ces gens et là j'ai fait beaucoup plus d'outbound aussi pour le remplir que d'inbound parce que c'était des gens qui avaient vu passer le truc en inbound qui étaient intéressés, qui étaient en hésitation et j'ai fait de l'outbound vraiment c'est à dire ok qui a liké qui a commenté, allez je vais aller commencer vraiment à parler avec ces gens, je suis sortie de ma tanière en fait et je me suis décidée à aller chercher les gens mais à la fourche sur la première promo je suis allée à la fourche j'en veux 8 au moins j'ai eu les 8 et c'est les 8 de départ qui ont fait que le format pouvait continuer parce que la promo s'est hyper bien passée parce que ça s'est passé avec des piliers qui ont été et qui sont encore aujourd'hui pour moi d'immenses soutiens il y a des personnes aujourd'hui que j'accompagne encore de la première promo de Solzhen ils ont brillé pour un an puis un autre puis un autre on est vraiment sur des très belles histoires de collaboration heureusement que j'ai pas abandonné et que j'y suis allée vraiment à la fourche et que j'ai pas lésiné sur les efforts aussi en discussion privée parce que ce sont les échanges privés qui permettent d'aller générer cette confiance c'est dur de vendre un produit quand c'est la première fois qu'on le vend c'était ça en fait que j'avais pas encore compris à l'époque c'est t'as beau avoir de la preuve sociale sur d'autres accompagnements quand c'est la première fois que tu vends un truc spécifique les gens ils savent pas comment ça va se passer ils connaissent pas les modalités ils savent pas si tu sais gérer le format collectif on leur demande de te faire énormément confiance en fait sur quelque chose qui est complètement neuf et pour lequel tu es à la one again. Donc c'est plus dur de lancer le premier format pour ceux qui nous écoutent et qui se disent je ne comprends pas pourquoi je loupe tous mes lancements, pourquoi je n'arrive pas à faire ma V1 Une fois que tu as fait la V1, franchement, capitaliser pour la V2, la V3, la V4, c'est bien plus facile que réussir à remplir sa première promo.

  • Speaker #1

    C'était quoi tes arguments pour la première promo ? J'imagine que tu as baissé le prix, mais c'était quoi les autres arguments pour motiver les gens à faire partie de cette nouvelle offre que tu n'avais pas encore faite, qui devait faire ses preuves finalement ?

  • Speaker #0

    Bonne question, ça remonte à super longtemps ! Franchement, mes arguments, je les ai adaptés en fonction de la personne que j'avais en face de moi et des objections de chacun. Je pense que je n'avais pas tant que ça d'ailleurs d'objections, j'avais plutôt des questions sur comment ça va se passer. On ne sait pas comment ça va se passer. J'ai été transparente sur le... En fait, on va co-construire. Moi, ma promesse, c'est d'être au plus près de vous pendant ces trois mois-là, d'être là en hyper-présence, d'être là vraiment de manière chirurgicale et artisane pour chacun de vous. Et là, c'est ma personne que j'ai vendue, ce n'est pas le produit. C'est ma personne, c'est la confiance en ma personne et c'est le feeling avec... avec la confiance que je pouvais dégager, en fait, que j'ai vendue.

  • Speaker #1

    Ouais, parce qu'en gros je le rappelle le bootcamp SoloZen c'était du coup 3 mois pour structurer le business de A à Z, en gros 360 sur son business pour mieux performer t'as eu 4 promos sur ton bootcamp SoloZen là en ce moment t'es en train de faire un gros pivot, puisque en gros t'es en train de transformer ce bootcamp en un vrai programme, un programme evergreen où les gens rentrent à n'importe quel moment mais avec quand même un système de cohorte

  • Speaker #0

    Ouais mais du coup pourquoi t'as fait ce pivot entre le bootcamp et vers ce programme Solosnet très intéressant comme question alors j'ai adoré le format 3 mois à bien des égards parce qu'en fait, il y a une intensité qui est chouette, humainement c'est incroyable ce que tu vis le groupe, tu le vois se créer, tu le vois vivre il y a eu quand même vraiment des amitiés qui se sont créées des vraies amitiés des gens qui s'envoient des textos tous les jours pour se demander comment ils vont les uns et les autres Mais l'intensité ça a aussi des inconvénients, et j'ai commencé à les ressentir au bout de 4 promos. Le premier c'est que ça me demande des lancements constants. Je fais que 2 promos par an, mais pourtant j'avais quand même l'impression d'être constamment en train de lancer. et ça, ça génère une fatigue en termes de vente qui est énorme parce qu'à chaque fois, c'est des posts, c'est de la stratégie de contenu, c'est refaire un peu la vache de vente pour aller vérifier certains trucs c'est te remettre dans une dynamique de recherche pour te dire tiens avec qui j'aurais envie de travailler, qui est-ce que je pourrais faire rentrer sur cette cohorte là c'est de la place dans l'agenda pour aller multiplier les rendez-vous, j'ai un bon taux de closing mais mine de rien, des promos de 12 ben voilà, on va dire que si t'es sur un taux de closing à 80%, ça te fait quand même voir au moins 16 personnes à peu près c'est beaucoup en fait, c'est beaucoup, c'est constant et du coup ça génère quand même énormément de fatigue le deuxième inconvénient c'est que je me suis rendu compte que ça m'épuisait moi c'est à dire en termes d'intensité en fait ça fatigue le client le client qui est trop content, il abat plein de trucs en trois mois c'est génial en fait on est vraiment dans le format où tu cravaches tu viens là pour avancer, tu veux un début une fin et vraiment t'es là dans une optique d'ultra efficacité Moi, ça m'a épuisée parce que du coup, je suis ultra sollicitée pendant cette période. En fait, c'est quand même des moments où je reçois des messages un peu à toute heure, semaine comme week-end, et où du coup, je suis vraiment là pendant trois mois d'ultra intensité pour tout le monde. Donc déjà, le format en lui-même est très, très fatigant, hors du lancement. Pour les clients aussi, ça génère du stress parce qu'ils se disent mince, j'ai que trois mois pour consommer En fait, il y a un peu ce faux mot côté client. Et du coup, je me suis rendue compte que ça, c'était dommage. Et je pense que c'est le truc qui m'a le plus décidé à transformer sur du vrai long terme. Parce que tout le monde a l'impression d'être en retard. Tout le monde a l'impression de ne pas faire assez vite. Tout le monde a peur de ne pas avoir le temps de consommer tout. Et pourtant, je leur disais, ne vous inquiétez pas, les vidéos, par exemple, vous aurez encore accès un peu après. Le suivi, je ne vais pas disparaître. Enfin, je suis dans le coin. Mais tu as beau essayer d'apporter de la réassurance, moi, j'ai une cible qui est émotionnellement bien chargée, tu vois, et qui stresse, en fait, quand tu la forces à aller vite. Donc, quelque part, étirer le temps d'accompagnement. ça crée un cadre très sécurisant pour moi et pour le client en se disant non mais c'est bon on a le temps on a un an pour itérer ok il y a des moments qui sont plus intenses tu vois le mois de septembre il est plus intense en termes de trucs qu'on a besoin de mettre à plat mais derrière je suis là pour aider à exécuter je suis là dans la vie de tous les jours et on sort de ce truc où à l'issue des 3 mois le client forcément la merde ne s'arrête pas à 3 mois de travail de structuration on est d'accord au bout de 3 mois t'as fait plein de choses mais les soucis, les obstacles et les difficultés dans l'exécution vont continuer à se produire plein de fois dans l'année. Donc l'objectif du format annuel, c'est de me dire, ok, en fait, je sors de ce faux mot et cette frustration de ne pas pouvoir être là autant que je l'aimerais non plus dans le suivi annuel de chacun. et je me dis que vraiment dès le début on part du principe qu'on est ensemble sur un an ça va apaiser le client moi ça m'apaise aussi parce que du coup je suis sollicité à un rythme quand même moins intense vu que le client il sait qu'il a le temps en fait de consommer entre guillemets sa presta et surtout je pense que en termes de consolidation des progrès c'est mieux d'aller ancrer l'apprentissage. Donc, ça correspond aussi à une évolution de mon ciblage. Les premières promos, les profils, ils étaient moins avancés que ceux que je recrute aujourd'hui, en fait. L'accompagnement annuel, je trouve ça hyper pertinent pour quelqu'un qui est vraiment... Ouais, entre 80 000 et 150 000 euros, c'est hyper pertinent. J'ai des profils qui gagnent un peu moins, mais là, pour le coup, on est sur des sujets mindset et je n'ai pas trop d'un an, tu vois, pour aller les faire progresser aussi sur ces sujets-là.

  • Speaker #1

    Mais du coup, il y a quoi dans ton programme ? En gros, c'est un format hybride où ils ont des vidéos à suivre ou des trucs à faire sur une plateforme et peut-être des lives avec d'autres personnes, peut-être la communauté aussi.

  • Speaker #0

    Alors, ils ont accès aux vidéos. Par contre, les vidéos, là, maintenant, vu que je suis sur un format annuel, il n'y a plus de il faut regarder les vidéos absolument telle semaine où, en fait, j'identifie leurs carences sur tel ou tel sujet. Je leur dis bon, là, on a besoin que tu regardes cette vidéo pour avancer sur ce point spécifique-là Je veux adoucir, justement, sortir de ce truc de il faut faire pour avancer efficacement. Je veux que ça s'incrémente, en fait, dans leur quotidien et qu'on ne surcharge plus les semaines au maximum. Donc il y a accès aux vidéos, par contre c'est moi qui leur dis à telle ou telle maman, là toi c'est le bon moment pour toi d'aller regarder ça, fais-le s'il te plaît, comme ça on gagnera du temps sur le reste. c'est plus efficace aussi que de leur balancer les vidéos et de rentrer dans une optique de binge watching où finalement on n'intègre pas les infos qu'il y a quand on consomme trop vite le contenu de formation. Donc ça c'est du soutien sur le fond, c'est juste pour me faire gagner du temps sur des explications qu'il y a certaines vidéos. Après il y a tous les outils de travail que je propose qui font gagner du temps, qui font partie de mon accompagnement, tout ce qui est template qui font gagner du temps, mon outil de structuration de business model, évidemment ils ont accès toute l'année. Il y a 10 heures, en coaching individuel, que j'espace en fait de une heure toutes les cinq semaines pendant un an, ce qui me permet d'être sûre, d'aller assurer le suivi vraiment ultra régulier dans l'exécution. et en interstice il y a effectivement les deux heures d'atelier collectif le vendredi matin, le vendredi matin j'ai mis une fois toutes les deux semaines à peu près sur le rythme de croisière parce que c'est bien je voulais sortir d'une fois par semaine parce que sur un an c'est quand même chaud à tenir, un an à un par semaine plus pour le client que pour moi d'ailleurs donc du coup un atelier collectif, une fois toutes les deux semaines et là c'est du travail en petit groupe il n'y a pas de plénière c'est des groupes que je constitue, je les fais travailler en breakout sur Zoom, c'est celle de répartition. On a une thématique qui correspond à un enjeu saisonnier. Tu vois, en septembre, on travaille le business model, en novembre, on accélère les ventes, parce que c'est le moment d'accélérer les ventes. Et à chaque fois, chacun passe et se fait aider de ses pairs sur ses problématiques du jour. Je ne sais pas si c'est clair. Mais ça me paraît bien clair.

  • Speaker #1

    Mais du coup, c'est quand même un format un peu obligatoire, les calls tous ensemble pour essayer d'avoir cet esprit promo.

  • Speaker #0

    Alors, en fait, j'essaie quand même au maximum d'aller engager là-dessus, si c'est une certitude. J'ai juste besoin, moi, d'être prévenue. En fait, je leur demande de me prévenir s'ils ne sont pas là parce que moi, je travaille en fait sur la constitution des groupes et ça fait partie du succès du format SoloZen, au format Bootcamp. Ce qui a trop bien fonctionné, le retour numéro un que j'ai eu, c'était Waouh, la vache, tu m'as vraiment mis avec les bonnes personnes au bon moment. et je veux continuer à faire ça toute l'année et pour ça j'ai besoin de savoir au moins qui est absent le jour J parce que sinon ça pète, c'est comme ton placement de table à ton mariage ça pète tout ton placement si on te dit pas qui vient pas donc oui ça fait partie du succès après le but c'est que les gens aient envie de venir et généralement les gens ont envie de venir parce qu'ils savent qu'ils avancent que c'est un peu leur bulle d'air de la semaine ou du mois du coup enfin deux fois par mois mais ils ont envie de venir en fait j'ai très très peu d'absents sur les formats collectifs les gens qui peuvent pas venir généralement ils ont des bonnes raisons de pas venir j'ai ma fille qui est malade j'ai personne pour la garder j'ai vraiment ce podcast que je peux pas décaler parce que il est sur place mais franchement j'ai un très bon engagement en fait sur les ateliers de groupe parce que les gens savent ce qu'ils en retirent

  • Speaker #1

    on le voit de plus en plus dans tous les cas sur les formations il y a de plus en plus un format hybride où il y a des calls à plusieurs et peut-être une partie asynchrone mais ça, ça se fait de plus en plus les bootcamps, ça voit de plus en plus le jour en fait l'esprit promo, les gens recherchent beaucoup de paires maintenant, des buddies pour justement travailler ensemble, s'améliorer à plusieurs écoute Florian, merci pour l'épisode qu'est-ce qu'on peut attendre de toi pour la suite ou alors où est-ce qu'on peut te contacter pour voir ce que tu fais

  • Speaker #0

    bah écoute on peut s'abonner à mon profil LinkedIn pour le coup ou s'abonner à ma newsletter je te partagerai les liens si tu veux les mettre en barre d'infos qu'est-ce qu'on peut attendre de moi pour la suite cette année cette année je vais développer ma partie produit et je vais enfin avoir le temps de m'y pencher donc je vais faire mon temps en version ce très bel outil, réfléchir à comment je peux l'ouvrir au grand public sans qu'il y ait forcément besoin de moi en fait ou d'un taux de présence et constant pour aller structurer le business model. Et donc voilà mon objectif, là sur la deuxième moitié de 2024 et 2025, c'est de réussir à partager ce travail qui pour l'instant est très réservé à mes clients en exclusivité. aux personnes qui n'ont pas forcément la chance de travailler avec moi vu que mineur je crois que 22 personnes par an donc tout le monde ne peut pas bosser avec moi ça c'est une évidence ou ceux qui n'auraient pas le budget pour payer un accompagnement annuel mais qui auraient quand même envie de profiter des outils, je travaille là-dessus sur toute la partie outils pour la rendre plus accessible à tout le monde

  • Speaker #1

    Ok, trop cool, hâte de voir si tu arrives à du coup le rendre accessible à tout le monde et que ça en aide beaucoup plus ça sera très très cool écoute merci à toi pour l'épisode et à une prochaine peut-être merci à toi,

  • Speaker #0

    à bientôt

Description

Dans cet épisode de Soloquest, je reçois Floriane Bobée, business coach spécialisée dans la structuration d'entreprise.


Aujourd’hui, elle travaille avec les solopreneurs avancés ou les dirigeants de TPE en transition. Elle se concentre sur le positionnement et la structuration des offres : l’idée est de tout challenger pour obtenir un business plus rentable.


Pour ça, elle a créé un outil de calcul du taux horaire réel pour anticiper la rentabilité des offres. Et à partir de ça, tu as des bases solides pour challenger ton solobusiness et aller dans le bon sens pour atteindre tes objectifs. Tu as d’ailleurs plein de méthodes pour le faire : maximiser ses prix, packager des offres, productiser ses services, templatiser ses livrables, minimiser le temps passé, créer des produits et les vendre…


Bref, il y a encore plein d’autres méthodes à découvrir dans l’épisode !



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous, bienvenue sur SoloQuest, le podcast où on parle freelancing et solo business. Aujourd'hui, on se retrouve avec Florianne Bobet. Salut Florianne.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Alors Florianne, tu es business coach spécialisé en structuration de business, accès rentabilité notamment. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu ce que tu vends aujourd'hui concrètement en tant que solopreneur pour gagner ta vie ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, c'est assez récent en plus, donc c'est intéressant de pouvoir faire l'update. J'ai eu un long parcours avec plusieurs offres que j'ai proposées différemment ces dernières années, où finalement je mixais un petit peu du format individuel et du format collectif, et je suis arrivée aujourd'hui à l'aboutissement d'une formule unique que je propose maintenant à tout le monde, qui est selon moi la formule qui comprend le plus d'avantages parmi celles que j'ai pu proposer avant. C'est une formule hybride qui comprend majoritairement de l'accompagnement individuel. et qui comprend également de l'accompagnement collectif et se passer tout au long de l'année. Donc, c'est un format d'accompagnement annuel où toute l'année, je suis avec la personne pour co-développer son business à ses côtés. Et du coup, en fait, je suis en train de switcher de l'image du coach business vers un peu plus le côté partenaire stratégique et opérationnel qui est là un peu à temps plein à tes côtés.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est quoi ta cible un peu de client ?

  • Speaker #1

    Alors sur cette cible là on est soit sur du solopreneur assez avancé de plus que généralement je dirais entre 80 000 et 120 000 euros l'année pour la plupart d'entre eux soit sur du dirigeant de TPE qui est en train de pivoter ou de changer de posture ou de changer de modèle donc il peut y avoir du dirigeant aussi sur ce format là et c'est souvent en tout cas des profils assez atypiques d'une manière générale soit le projet est atypique Soit le modèle de développement est atypique, soit la personne est neuroatypique, avec des spécificités qui font qu'elle a envie de développer vraiment à sa manière et d'être dans un modèle ultra écologique pour elle.

  • Speaker #0

    Ok, en gros ce qu'on va faire dans l'épisode c'est une deuxième partie plutôt sur ton parcours du coup. Là ce qu'on peut faire sur la première partie c'est plutôt voir comment toi tu restructures les solo business. L'audience c'est surtout des freelance solopreneurs. Donc ce qui peut être intéressant c'est de voir comment toi en gros tu restructures un solo business pour qu'il soit plus rentable. C'est quoi les piliers sur lesquels tu travailles avec tes coachés ?

  • Speaker #1

    Ouais très intéressant parce qu'on arrive direct dans ce que j'aime donc merci pour ça alors moi mon dada et ce par quoi je commence généralement c'est faire un gros gros point sur le positionnement de la personne d'une part et sur la structuration de son business model d'autre part On commence toujours par faire un point sur le positionnement, puisque c'est à partir du positionnement qu'on va commencer à réfléchir à des offres qui sont pertinentes pour la cible et rentables pour l'entreprise. Donc voilà, on se questionne exactement sur le client idéal, la proposition de valeur qu'on a envie d'axer, de quelle manière on a envie d'être vraiment différenciant, qu'est-ce qui nous convient à nous. Et en fait, généralement, à chaque fois que le client se pose une question ou est un peu paumé à ce niveau-là, je le ramène toujours à une question qui est essentielle pour lui, c'est avec qui ? tu as envie de travailler, vraiment, tous les jours. Et du coup, je le ramène tout le temps à ça, parce que c'est ça qui définit la joie au quotidien, c'est ça qui définit ta motivation de tous les jours et qui va, en fait, vraiment façonner la façon dont tu vis tes journées. Donc, d'abord, un gros, gros point sur le positionnement, avec qui tu as envie de travailler, de quelle façon tu as envie de travailler, comment tu as envie de travailler. Et à partir de cette base-là, il y a quand même un gros moment d'introspection, finalement, mais c'est super important parce que pour moi, tout part de là. À partir de là, on commence à structurer des offres. donc généralement en fait moi j'ai un entrepreneur qui arrive à moi qui fait pas mal de surmesures tu vois tu prends la demande tu navigues un petit peu à vue tu vas passer du coup des plombes à faire des devis, tu vas peut-être répondre à des appels d'offres passer des jours à répondre à des appels d'offres perdre des appels d'offres donc en fait le travail qu'on fait ensemble ça veut pas dire qu'il y aura plus de surmesures, ça veut pas dire qu'il y aura plus de réponses aux appels d'offres mais on essaie de prendre un coup d'avance pour avoir soi-même quelque chose à proposer avec un vrai recul sur la chose pour être sûr que l'offre est à la fois très pertinente pour le client et très rentable pour nous. Donc il y a tout un travail effectivement de structuration des offres où on package, on se dit ok on essaie d'aller trouver des récurrences dans tout ce qui a été vendu dans le passé t'as vendu x fois quelque chose ou tu faisais par exemple une intervention sur tel tel tel tel domaine on va essayer de voir où sont les récurrences, qu'est-ce qui a le mieux fonctionné qu'est-ce que le client a le plus apprécié et on commence en fait à mettre tout ça à plat pour aller créer quelque chose qui va être réplicable d'un client à l'autre ça veut pas dire qu'à chaque fois on va vendre la même chose à tous les clients à chaque fois qu'on vendra cette offre. Ça veut dire juste qu'on prendra énormément l'avance au moment où on vend, c'est-à-dire au moment où on le présente aux clients, et au moment où on délivre, puisqu'il va quand même y avoir de la répétition. Et du coup, il n'y aura plus que des petits coups de pinceau quand on a besoin de faire du sur-mesure, des petits ajustements à la marge, en fait. Mais c'est-à-dire que globalement, on gagne considérablement en efficacité. en structure mentale et en structure chiffrée pour la vision de l'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est ultra intéressant ce concept de packager des offres, et un peu structurer ce qu'on propose à ses clients. Moi c'est un sujet qui m'intéresse énormément, puisque je fais beaucoup de sur-mesure justement. Moi je suis développeur, du coup je fais de l'automatisation et aussi du code pour mes clients. Mais chaque projet est différent, donc je ne peux pas vraiment packager des offres. La seule manière quand tu es développeur, c'est de vendre son temps. C'est la manière la plus simple de facturer son client. Est-ce que tous les métiers s'y prêtent quand même pour packager des offres ? comment on peut sortir vraiment du sur-mesure il faut quand même faire un peu de volume pour être bien intéressante sur du sur-mesure complètement,

  • Speaker #1

    alors il faut faire du volume ça c'est sûr, déjà typiquement c'est pour ça que je bosse pas avec des débutants et que je travaille déjà avec ceux qui ont généralement 2-3 ans d'expérience je mets un an minimum sur mon site et après en fait je fais le tri en discutant avec la personne pour voir son niveau d'avancement parce que certains avancent quand même plus vite que d'autres en termes de volume mais le ventre mou de ma clientèle c'est plutôt 3 ans d'expérience avec un bon passif aussi sur qu'est-ce que j'ai envie de faire qu'est-ce qui me plaît dans tout ça et vers quoi j'ai envie de tendre pour moi c'est le laps de temps qui est intéressant pour commencer à tirer des conclusions sur le fonctionnement que tu as envie d'avoir 3 ans aussi on dit l'amour dure 3 ans pour moi c'est la même chose en entrepreneuriat tu finis, tu as l'une de miel entrepreneuriat et tu commences vraiment un peu à te dire bon ok voilà ça c'est ma vie maintenant c'est plus juste le grand projet c'est plus genre le c'est ma vie, je veux de la structure je veux prendre les choses en main en fait et être un peu plus moteur vers là où je l'amène. Pour répondre à ta question est-ce que ça se prête à tous les métiers ? C'est évident qu'il y a des métiers où c'est quand même un petit peu plus dur que d'autres et pour le coup le développement en fait partie parce qu'évidemment voilà on est quand même obligé d'aller y réfléchir à du sur-mesure Après, ce avec quoi j'essaie de réfléchir avec certains profils techniques que j'ai dans ma clientèle, c'est des modèles de facturation qui sont un petit peu différents. Par exemple, j'ai un client qui travaille beaucoup en co-création et il facture du crédit service. Donc effectivement, tu vends ton temps, mais il a un modèle de fonctionnement où c'est cadré et où il essaye d'avoir quand même des forfaits de temps qu'il vend de manière hyper cadrée à ses clients par mois. ça te permet déjà d'anticiper un petit peu de roulement et de te dire je ne vais pas faire un mois à 15K avec ce client là et puis quand j'ai terminé je suis à zéro le temps d'en retrouver un autre on est sur au moins une durée d'engagement qui te permet d'avoir du roulement et de voir un petit peu où tu vas aller après sur le développement c'est sûr que packager c'est compliqué franchement ça fait partie des métiers où c'est compliqué il faut se creuser la tête et honnêtement c'est différent pour chaque dev que j'ai accompagné, parce que j'en ai accompagné plusieurs. Le TGM fait partie quand même aussi des modèles qu'on va garder parce que c'est bête de l'enlever et puis ça reste, enfin, on ne sait pas si déconnant que ça. Malgré tout ce qui se lit sur les réseaux sociaux, c'est pas si déconnant que ça de facturer un TGM. Mais on peut inclure un petit peu de package, en fait, au sein du business model pour se dire, ok, je vais quand même essayer de gagner du temps à certains endroits précis. Je ne sais pas, par exemple, ça peut être sur un type d'appli. que tu vas développer ou tu vas réussir à cadrer un périmètre sur du temps de travail et à te dire, ok, ici, ça, je le vends au forfait. Je le vends au forfait, on sera sur un forfait à 5 000 pour ce type d'appli-là. Si tu vois que tu as du client qui est récurrent là-dessus. Comme je dis, ça demande quand même une certaine antériorité sur toute la clientèle, toutes les missions passées.

  • Speaker #0

    Ouais, en gros il y a par exemple, enfin moi je réfléchis justement à mettre une phase d'audit de par exemple X montants justement en début de mission pour un peu estimer le projet en amont, enfin après.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    En vrai il y a plein de manières de packager un peu des offres même si tu peux pas sur ta partie générale. Du coup après quand tu packages les offres, c'est quel levier que tu actionnes avec tes clients pour justement être beaucoup plus rentable au niveau de leur solo business ?

  • Speaker #1

    Alors, ça c'est un outil que j'ai développé et c'est la partie qui m'emballe aussi beaucoup dans mon activité. J'ai développé un outil spécifique de travail que pour l'instant je réserve à ma clientèle mais que j'ai envie d'ouvrir au grand public, j'ai juste besoin de le faire monter en version. Je suis sur un outil de travail en fait qui va calculer précisément le taux horaire réel, c'est-à-dire ta rentabilité horaire sur une offre spécifique en fonction du temps que tu vas passer à délivrer. et dans cette offre là on compte tout c'est à dire que si c'est une offre que tu vas galérer à vendre parce que t'es sur un cycle de vente long par exemple une offre à 10 000 euros t'es sur un cycle de vente plus long qu'une offre à 500 euros on va compter le temps passé en avant-vente on est sur de l'anticipation mais c'est de l'anticipation stratégique et c'est important pour aller anticiper la rentabilité d'une offre donc en gros mon outil ce qui permet c'est que je rentre des offres au tout début on est plutôt sur de l'hypothèse et on fait du calcul de rentabilité on voit si on est dans les clous je rentre l'offre A par exemple, j'ai une offre, typiquement une offre d'audit à 2000 euros, on va se dire que je vais compter le temps passé en avant-vente, on va passer peut-être 30 minutes en avant-vente, on va passer ensuite du temps à benchmarker, chaque ligne comprend le temps de travail sur l'offre, du temps à benchmarker, du temps à créer le livrable, du temps à présenter le livrable au client, du temps en gestion de projet, si jamais il y a quelques alertes ou si c'est un audit qui dure une semaine et pas deux jours en condensé. et à partir de ça on va avoir un taux horaire réel final sur une offre donnée pour constituer un business model complet, on va aller créer toutes les offres. Et l'outil va nous permettre, en fait, d'avoir le tri, enfin, comment dire, pas le tri, le classement des ordres de la plus rentable à la moins rentable. Ce qui va te permettre déjà de pouvoir faire des arbitrages et de te dire, ah tiens, je pensais être vachement rentable sur celle-là, finalement, pas tant que ça, je suis beaucoup plus rentable sur celle-là. Finalement, est-ce que j'ai pas un peu plus intérêt à aller mettre le paquet sur celle-là et aller augmenter mon objectif de vente sur celle-là ? et donc ça c'est ma fierté c'est ma fierté professionnelle parce que c'est un vrai outil d'aide à la décision sur la structuration de business model parce que c'est à ce moment-là de mes accompagnements qu'on arbitre en début d'année pour se dire ok sur quoi on met le paquet cette année est-ce qu'il y a des offres qu'on cut aussi parce qu'on voit qu'il y a des trucs qui sont fondamentalement pas rentables je me dis est-ce qu'il y a un intérêt au-delà de la rentabilité à cette offre parfois c'est le cas moi j'ai eu des offres non rentables que j'ai cherché à maintenir pour maintenir le lien avec ma clientèle, pour fidéliser sur du long terme. Aujourd'hui, ça m'a permis d'aller closer à 70% des anciens clients sur mon accompagnement annuel. Donc, c'était une offre pas rentable dans le tableau, mais très rentable humainement et dans ma stratégie de fidélisation client. mais en tout cas voilà gros outil d'aide à la décision quand tu vois qu'il y a une offre qui est pas rentable tu te poses dessus tu te dis est-ce que je cut est-ce que j'enlève est-ce que je continue pour une raison x ou y et les offres super rentables est-ce que je mets le paquet dessus parce que j'ai envie d'y aller et que tous les feux sont au vert ou est-ce que je me dis bon c'est super rentable mais elle est plus dure à vendre mais c'est pas mon coeur de cible enfin voilà en fait on a un panneau et à partir de ça il y a toute l'analyse qualitative qui est celle que j'apporte aussi en tant que consultante c'est là en fait l'intérêt d'avoir le regard humain et pas seulement le regard outil. et à partir de là on commence à arbitrer ce qui est intéressant du coup aussi c'est qu'avec un outil comme ça j'ai le temps de travail abdomadaire qu'on passe à travailler pour les clients on va ensuite rentrer dans l'outil le temps que tu passes sur ta strata de contenu sur ton administratif, sur ta stratégie d'entreprise tout court, sur les cafés visio et je gonfle avec une marge d'erreur parce que généralement on a tendance à sous-estimer notre temps de travail donc une fois qu'on a fini tout le travail, on a rentré aussi même les dépenses d'entreprise, on a toutes les données chiffrées hypothétiques de l'entreprise avec un objectif de temps de travail hebdomadaire, un objectif de chiffre d'affaires à l'année et un objectif de bénéfice net à l'année. Donc en gros, c'est ça mon approche de la rentabilité, sachant que j'ai une majorité de clients qui bossent dans le service, besoin de voir combien de temps tu passes à faire telle chose et est-ce que tu es aussi rentable que tu le crois ou est-ce que ton objectif de chiffre d'affaires super brillant à 500 000 euros l'année, il te force à bosser 80 heures par semaine parce que si c'est le cas, pour moi, ça ne vaut pas le coup.

  • Speaker #0

    enfin on est pas sur des voilà c'est mon approche du métier mais moi je trouve que 80 arres par semaine tu mets n'importe quel chiffre en face je trouve que ça vaut pas le coup ouais carrément mais en fait si je résume un peu il y a deux métriques importantes à suivre quand t'as indépendance et du coup le temps travaillé et argent généré tu es à l'aise avec l'argent que t'as généré versus le temps que t'as travaillé et en gros il faut quand même faire un gros suivi sur le temps que tu mets à faire telle ou telle tâche pour savoir justement si t'es rentable à l'arrivée

  • Speaker #1

    exactement en fait c'est le premier truc que je demande avant accompagnement, c'est à dire avant qu'on démarre parce que généralement t'as toujours un laps de temps entre le moment où je signe avec la personne et le moment où on démarre ensemble si tu veux commencer à prendre de l'avance sur le taf qu'on va faire ensemble regarde où passe ton temps et sois vraiment minutieux sur où part ton temps dans les journées j'ai besoin de voir en fait d'avoir de l'info sur tout le travail qu'on va faire ensemble pour comprendre exactement le temps que tu passes sur telle ou telle tâche parce que c'est un gros fléau la sous-estimation du temps et c'est souvent ce qu'il faut les freelances dedans freelance ou solopreneur d'ailleurs mais bon ça c'est vraiment c'est un sujet

  • Speaker #0

    Toi tu fais comment concrètement pour suivre ton temps ? Tu utilises des outils poussés comme Toggle ou tu le fais d'une manière un peu plus...

  • Speaker #1

    Non moi je suis team tracking manual. Alors Toggle j'ai essayé, ce truc m'a donné une crise cardiaque, enfin c'est beaucoup trop stressant pour moi, c'est vraiment un truc de contrôle fric. Pendant je suis un peu contrôle fric sur les bords, mais là on est vraiment too much pour moi. Non moi je suis très très minutieuse et rigoureuse dans ma tenue d'agenda. et en fait d'ailleurs aussi ça fait partie des trucs sur lesquels je suis intraitable dans mes accompagnements tu peux pas sortir de chez moi sans utiliser correctement un agenda ou alors c'est que vraiment t'auras fait de la résistance avec moi mais normalement je mets un point d'honneur à ce que la tenue d'agenda ce soit le cornerstone de la gestion du temps agenda donc je suis vraiment une planificatrice, j'anticipe en fait beaucoup de créneaux de temps de travail et à la journée tous les jours. Mon agenda est ouvert et je check où j'en suis. Qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce qui m'a pris du temps jusque-là ? J'ajuste et je ne suis pas là pour me mentir à moi-même ou pour me dire que j'ai super bien fait les choses. Je suis là pour savoir où passe mon temps et ce que j'ai fait et avoir vraiment une vision d'ensemble sur comment s'est passé la semaine pour moi. Donc, c'est du manuel. C'est du manuel. Quand il est midi et que j'étais censée avoir fait X tâches à midi et que les tâches n'ont pas été faites, soit je les décale l'après-midi, soit je les décale au reste de la semaine, mais je complète sur qu'est-ce que j'ai fait le matin. en fait qu'est ce que j'ai fait le matin pour que mon temps il part ailleurs si c'est à j'ai scrollé sur un link d'in pendant deux heures je me suis un peu perdu le créneau linkedin qui était censé durer 30 minutes on la longe et correspondra aux deux heures de temps passé réellement sur la plateforme ok

  • Speaker #0

    du coup là si je résume déjà les piliers que tu as donné c'est suivi de son temps productivité un peu ses services et packagé des offres jouer sur ses prix aussi donc ça ça permet d'être plus rentable est ce que tu as d'autres leviers sur lequel tu travailles avec des clients pour aller chercher plus de rentabilité justement.

  • Speaker #1

    Ouais, tu parlais de productisation tout à l'heure, il y a quand même aussi tout un volet optimisation des process au global, c'est-à-dire qu'une fois que tu as standardisé, en fait le mot standardisé il est un peu laid, mais une fois que tu as packagé tes offres, et que tu commences à avoir un process rigoureux, étape 1, étape 2, étape 3, à l'intérieur de chaque étape c'est un peu différent pour chaque client, mais il y a une feuille de route qui est la même rigoureusement pour plusieurs clients, tu peux commencer à aller plus loin, et à te dire ok maintenant je vais processer chaque étape. je vais processer chaque étape en interne. Qu'est-ce que je fais, par exemple, si je vends un audit ? Répétez à mes clients. Comment je fais pour être hyper efficace en phase d'audit ? Il y a toute une partie où tu vas te dire, si je fais d'abord un benchmark des concurrents, je sais que mon étape 1, ça va être d'aller checker tel outil, étape 2, tel outil, étape 3, tel outil. Et du coup, je sais que je vais être efficace sur cette étape-là, au maximum, pour ne pas me perdre entre mille fenêtres. Plus on est rigoureux sur la systématisation des process, plus on est efficace là-dessus. Puis en deuxième étape, je vais avoir mon livrable. Qu'est-ce que je fais pour avancer plus vite dans mon livrable ? Je vais le templater, je vais m'assurer qu'il y a tant de slides et que c'est toujours plus ou moins le même parcours à remplir pour les clients. Il faut que j'ai certaines données absolument et c'est comme ça que j'aurai un livrable qui va être impeccable. et puis enfin voilà etc etc donc il y a en interne tout un tas de processisation enfin de tu m'entends ces termes n'existent pas c'est un néologisme mais on s'entend là dessus tout un tas en tout cas de mise à plat des process internes pour soi pour être efficace pour soi rigoureusement d'une offre à l'autre d'un client à l'autre et puis il y a la mise à plat des parcours clients pour s'assurer que les étapes de comment dire de gestion de la mission et de collaboration. fonctionne de manière fluide d'un client à l'autre. Et ça, c'est ma partie préférée parce que le parcours client, c'est ce qui fait la qualité de la mission, c'est ce qui fait la qualité de la relation client. Et là, j'aide beaucoup aussi là-dessus à créer des parcours clients adaptés pour faire en sorte que la mission se passe de manière fluide pour minimiser les allers-retours, pour minimiser les points de friction, les incompréhensions, éventuellement les insatisfactions clients et faire en sorte qu'il y ait les bons points en synchrone avec le client au bon moment. que les process qui se passent en asynchrone assurent un suivi efficace et qu'en fait, on est sur des bons checkpoints tout au long de la mission, avec éventuellement des bons temps forts sur la mission, c'est-à-dire ce que j'appelle les effets wow du client. Ce truc, c'est des points d'overdeliver très précis. Je suis contre l'overdeliver qui va étouffer le client sous la masse de trucs inutiles et qui va lui donner du boulot en plus. Mais par contre, ce truc précis que tu fais pour ton client qui va lui faire gagner un temps fou au bon moment, ça, ça fait partie des choses sur lesquelles on travaille. Puisque aussi, mon approche de la rentabilité en business, c'est la fidélisation client. Donc, la mise à plat des parcours clients, pour moi, ça fait partie des maximisateurs de rentabilité. On n'est pas là pour facturer plus au client et être plus rentable face au client et qu'il soit perdant dans l'affaire. Au contraire, il faut absolument que ce soit vraiment gagnant-gagnant pour les deux.

  • Speaker #0

    en fait ce qui est marrant sur ce que tu viens de raconter c'est que moi ce que j'ai remarqué avec mes clients c'est que souvent, des fois techniquement le projet s'est pas forcément très bien passé, il y a eu des bugs des trucs, techniquement parlant c'était pas forcément le meilleur projet mais si tu soignes tous les à côté si le client est content sur tous les à côté la communication qui est qualitative les livrables qui sont de qualité aussi, en vrai le client il a un super opinion de toi après et il te recontacte aussi peu de temps après peut-être pour une autre mission

  • Speaker #1

    si en gros il était content sur tous les à côté il faut vraiment soigner tous les à côté sur une mission totalement la communication dans une mission c'est vraiment la base et ça fait partie des trucs sur lesquels j'aide le plus mes coachés parce que il y a beaucoup de peur en fait dans le syndrome premier de la classe il y a du stress sur le fait d'aller communiquer sur tel ou tel truc et en fait quand la communication est fluide entre l'entreprise et le client ça vaut de l'or. En fait, d'ailleurs, je leur dis souvent, si vous voulez devenir riche, bossez votre intelligence relationnelle parce que le business, pour moi, c'est 95% d'intelligence relationnelle. C'est de l'intelligence relationnelle au moment où tu vends, au moment où tu crées une offre, au moment où tu délivres, au moment... Enfin, en fait, on est en permanence en train de se demander comment prendre soin de l'autre quand on a un bon prestataire. Donc, c'est vraiment pas un détail. Pour moi, c'est le...

  • Speaker #0

    cœur d'un business qui décolle en fait en fait j'avais un truc à dire mais j'ai oublié mais c'est pas grave non mais par exemple une personne qui n'a pas vraiment de parcours client défini aujourd'hui, tu mets quoi en place concrètement comme étape avec lui pour justement qu'il mette en place ses étapes pour son client pour utiliser quelle chose il faut mettre en place pour justement essayer de processiser ce parcours client

  • Speaker #1

    Les outils, je ne fais pas de recours descendant pour tout le monde parce que c'est trop différent pour chacun. Ça dépend complètement de ta cible. J'essaie de diffuser des infos qui peuvent être pratiques pour tout le monde. J'ai des templates Notion de suivi de mission qui sont très cools et que les personnes peuvent utiliser. Ça fait de la centralisation. Le problème, c'est que ça, c'est un outil parmi d'autres. Ça ne peut pas correspondre à tous les ciblages. Ça ne peut pas correspondre à toutes les boîtes. C'est un point que je fais en individuel avec chacun. où vraiment on a besoin de se poser sur comment se passe la mission il y a un exercice qui est hyper intéressant à faire et d'ailleurs c'est un de mes clients qui est spécialisé en parcours client qui m'avait appris ça donc comme quoi on s'enrichit tous les uns des autres tu prends une feuille A4 tu la mets comme ça et tu dessines une ligne qui représente ton parcours client avec les différentes étapes et le curseur de satisfaction en fait il est là en horizontalité donc toi en fait tu vas essayer de trouver les moments forts où ton client il est particulièrement content et où il ressent des trucs Et ça, c'est très intéressant parce que nous, du coup, on va pouvoir se concentrer aussi sur les moments bas et comprendre pourquoi ça peut redescendre un peu. Où sont les points d'inquiétude du client ? À quel moment il a besoin d'être rassuré ? À quel moment peut-être tu ne le rassures pas forcément ? Comment se passe ton onboarding ? Ça, effectivement, c'est hyper important. Comment se passe ton onboarding ? Où est le premier temps fort de ton parcours client ? Ce qu'on appelle le climax, en fait, où la personne est vraiment hyper emballée et où elle aura envie de te recommander. à quel moment effectivement tu laisses un peu redescendre et tu passes un rythme de croisière et c'est normal d'avoir le rythme de croisière sur la mission à quel moment tu recrées un temps fort pour être sûr que ça se passe bien et comment tu off-board parce que tout le monde pense à l'onboarding très peu à l'off-boarding mais ça c'est pareil en fait c'est important quels sont les next steps pour la personne est-ce que tu la projettes seule pour la mettre en toute autonomie et tu lui donnes des cartes pour que elle est vraiment un super souvenir de toi en fait c'est à dire avec quoi tu la laisses en post mission est-ce que tu l'upsell du coup est-ce que tu lui offres du suivi est-ce que tu offres la dernière touche d'overdeliver à l'offboarding ou à le client et il se dit ah purée waouh il nous a offert ça en plus on s'y attendait pas c'est génial en fait c'est vraiment différent pour chacun et là moi c'est des choses que je vois en individuel l'outil pour moi c'est qu'un support. C'est qu'un support. Parfois, c'est Notion. Parfois, il n'y a rien. Il n'y a que du mail. Mais le meilleur outil, ça va être de placer juste les bons points synchrones au bon moment et d'aller poser les bonnes questions aux clients. Enfin, c'est vraiment... C'est trop différent, ça, selon les secteurs. Et là, justement, on est dans l'intelligence relationnelle pure, bien plus que dans la logistique, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, moi je me fais de plus en plus de mind map justement sur des outils, enfin on s'en fiche de l'outil, mais des mind map sur le parcours client, sur ma création de contenu, en gros les différents trucs que je dois créer. Enfin sur tout ce que je fais en fait, j'essaie de le mettre sur le papier pour voir un peu là où je pourrais gagner du temps. Parce qu'en vrai, quand t'es solopreneur, ta ressource principale c'est ton temps, donc c'est ultra important de la observer. Une fois que tu as fait tout ça, tu arrives quand même à un certain palier. En gros, quand tu as maximisé ton prix, quand tu as minimisé le temps que tu passes par tes clients, mais que tu as maximisé aussi la valeur, comment tu peux faire pour passer peut-être à une étape supérieure ? Est-ce qu'il y a d'autres leviers à actionner pour se détacher un peu de ce temps ?

  • Speaker #1

    Oui. Là, c'est le moment où tu commences réellement à vendre du produit. Et pour moi, il faut attendre d'en arriver là. D'ailleurs, on n'est pas tous d'accord sur ces sujets-là. Mais moi, j'estime qu'en service, vendre du service cher, c'est la meilleure manière de maximiser ses revenus rapidement et de se mettre à l'abri confortablement, d'aller construire une belle trésor. Et une fois que tu en es là, généralement, tu as des problèmes de riches. Tu te dis, bon, voilà, c'est cool, tu peux voir venir. tu as de la trésor pour commencer à lancer des trucs cool, pour te faire aider, aller déléguer des trucs sur la communication, en fait, pour amplifier, vraiment. Donc, faites les choses dans l'ordre et attendez d'arriver à ce palier-là, avant de vouloir absolument vendre du produit, parce que quand tu n'as pas d'audience et quand tu n'as pas de revenu, le produit, généralement, il ne se vend pas. Par contre, quand on est là, effectivement, que tu atteins ton palier et que tu te dis, bon, qu'est-ce que je fais maintenant pour aller faire augmenter mes revenus ? Là, on rentre dans une période où c'est intéressant d'aller chercher du produit. Pour toi qui es développeur, pour moi c'est aller développer sa propre appli, son propre SaaS, son propre produit que tu vas commencer à chercher à vendre à tes clients. Et ça j'en ai de plus en plus des clients qui le font. Soit qu'ils vendent du SaaS B2B, et du coup c'est une upsell significative pour leurs clients, qui ne leur demandent pas de temps de travail supplémentaire une fois que l'outil est développé. Soit qu'ils vendent carrément du SaaS B2C. là vraiment on est sur un outil qui est travaillé tu essaies de le vendre d'aller augmenter au maximum ta visibilité c'est généralement le moment où on passe au paid pour l'acquisition où l'organique ne suffit plus en fait parce qu'on a des petites audiences sur LinkedIn enfin c'est cool, même moi j'ai 19 000 abonnés demain quand j'aurai envie de vendre mon SaaS à du grand public je n'irai jamais me contenter de cette petite audience de 19 000 personnes c'est pas assez merci je passerais sur de la publicité payante sur Instagram ou sur LinkedIn. Mais en tout cas, là, on change de modèle. Et rien n'empêche d'ailleurs de continuer à vendre du service pour avoir la brique hyper secure de ton business model et te dire que le produit, c'est du plus, c'est du bonus. En fait, c'est cette surcouche qui va te permettre effectivement d'aller te développer vraiment plus et d'aller faire augmenter tes revenus doucement mais sûrement sans augmenter le temps de travail.

  • Speaker #0

    c'est marrant parce qu'on retrouve un peu le système de Flavie Prévost expertise, médias produits et communauté communauté on n'a pas forcément parlé mais du coup moi j'ai l'impression après avoir regardé quand même les personnes qui sont passées dans ton bootcamp solo zen que t'as quand même beaucoup de solopreneurs qui ont quand même une partie médias du coup qui créent du contenu pour ramener déjà de l'inbound vers eux il y a toujours des gens avec des médias ou des personnes qui performe son média.

  • Speaker #1

    certains d'entre eux n'aiment pas ça et il n'y a pas moyen de les y emmener il y a un peu il y a un peu de tout en vrai il y a aussi des gens qui veulent essayer mais qui vraiment n'accrochent pas et du coup je force pas trop parce que souvent en fait c'est des profils qui vendent déjà très bien sans et certains veulent aller développer du média un peu pour faire comme tout le monde et quand je vois que ça canse je suis là bon en fait ça sert à rien de se faire souffrir en fait tu verras plus tard tu verras quand on aura l'élan enfin moi j'aime pas trop trop essayer de mettre des carrés dans des ronds donc voilà après ceux qui ont le côté média pour moi c'est vraiment un canal d'acquisition pour eux il y en a assez peu qui ont envie d'aller développer l'audience pour développer l'audience plutôt des prestats de service qui sont très nichés qui veulent développer leur audience sur un point spécifique et qui sont vraiment dans une intentionnalité très claire d'aller chercher du lead sur LinkedIn d'aller faire de la rétention de lead dans leur newsletter enfin mais on est vraiment dans une visée business first

  • Speaker #0

    Mais ça a un impact quand même sur la rentabilité, le fait de créer du contenu. Enfin, des fois, il faut quand même convertir derrière, créer du contenu pour créer du contenu.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Ça ne sert à rien, mais créer cette conversion derrière justement des lecteurs ou autres vers des clients, ce n'est pas forcément si simple. Donc ça a quand même un impact de créer du contenu sur ta rentabilité en tant que solopreneur. totalement mais c'est pour ça que ceux que j'accompagne je les accompagne à créer d'abord du contenu convertible plus que du contenu visible et en fait d'ailleurs c'est une typologie de client qui vire là pour ça qui est très content parce qu'ils ont horreur de la viralité comme moi d'ailleurs enfin moi je suis partie virale accidentellement quelques fois je pense que c'est les pires souvenirs de ma vie je suis assez enfin je suis extravertie sur le papier mais j'ai quand même un bon côté introvertie et alors moi des milliers de notifications enfin laisse tomber c'est mof tu l'as taquicardie ah ah ah Donc on est vraiment là pour vendre avant tout et dans les stratégies de contenu que je les aide à faire, on n'est pas forcément sur des gros volumes de postes, plutôt sur un rythme de croisière très régulier où il va y avoir une intentionnalité très claire derrière chaque poste et où vraiment on oriente les postes côté conversion pour être sûr qu'on a un très bon ROI sur la stratégie de contenu. Donc ça fait partie aussi de l'approche si tu veux. Moi je veux éviter à tout prix en fait les postes poster pour poster, aller chercher, juste être là dans le radar des gens. parce que j'en ai eu un des clients qui arrive chez moi qui poste depuis deux ans ils ont eu trois leads qui se courent après sur LinkedIn je dis mais t'en as pas marre en fait ça te fait kiffer au moins parce que moi je kiffe comme moitié sur LinkedIn et je suis vraiment là pour le travail je suis pas là spécialement pour le plaisir sur LinkedIn les moments où je prends du plaisir sur LinkedIn c'est quand je parle en message privé et pas quand je poste Donc voilà, il y a une intentionnalité qui est très claire justement pour pas tuer sa conversion et pas tomber dans le média égaux. Parce que ça, ça peut être le cas aussi en fait, que ce soit le média que tu montes. Est-ce que t'es là pour te faire plaisir, pour te satisfaire d'un image que t'as de toi, pour te dire que c'est stylé ? Est-ce que tu le fais parce que tout le monde le fait ? Ou est-ce que vraiment tu sais que ça va servir à ton business ? Parce que quand t'es juste égo-drivé sur la stratégie de contenu, à un moment tu payes très cher personnellement.

  • Speaker #1

    c'est marrant là dessus en gros moi j'étais plus à la recherche des likes du coup en début d'année et en vrai c'est pas un bon driver quand même parce que déjà quand t'as un post qui performe et qui fait beaucoup de likes t'es content un post qui fait 10 likes tu te dis mince j'ai raté quelque chose tu t'en veux enfin bref c'est pas forcément optimal il y a un bon exemple là dessus c'est Cédric Costa notamment qui est passé dans ton podcast podcast Bootcamp Solozen lui aujourd'hui il fait beaucoup de contenu sur LinkedIn mais il a je crois 10 000 13 000 abonnés sur LinkedIn en fait tous ces contenus sont vachement orientés sur de la vente justement vers son accompagnement James Inbound et en fait il fait des postes des fois à 10 likes mais en soi c'est pas grave mais derrière ça convertit aussi derrière c'est

  • Speaker #0

    exactement le type de d'ailleurs c'est la même stratégie de contenu que moi je m'en fous, il y a des fois effectivement je fais 10 likes et j'en ai rien à péter c'est vraiment et typiquement les créateurs qui se détachent de ça le plus tôt possible et qui sont hyper concentrés, 20 c'est ceux qui vendent le mieux, c'est ceux qui font le plus de chiffres. Et après, là, c'est entre toi et toi, tu vas te demander quels sont tes prix hauts. est-ce que tu veux faire plus de likes ou plus de chiffres ? Mais bon, fin de l'année, en vrai, on sait ce qui compte. Tu regardes tes comptes et que tu fais ton bilan, on sait ce qui compte. Et puis, tu vois, tu en parlais tout à l'heure, quand tu dis que ce n'est pas un bon driver, le problème, c'est que c'est un driver qui est dangereux aussi pour le cerveau parce qu'il crée vraiment un énorme défocus au quotidien. Je l'ai eu en ce moment, je pense qu'on l'a tous eu au tout début sur les réseaux sociaux parce que la machine est faite pour qu'on fonctionne comme ça et pour qu'on vrille un peu du cerveau. Mais voilà, t'as des journées, tu check tes notifs en permanence, tu viens te poster, t'es là, t'attends que les likes tombent, tu réactualises ta page et tout, mais on devient fou, quoi, on devient fou.

  • Speaker #1

    en fait ça fait un peu péter un câble aussi sur le plan personnel je trouve ouais carrément sur LinkedIn moi j'évite de laisser l'onglet ouvert parce que si tu laisses l'onglet ouvert tu vois entre parenthèses le nombre de notifs et du coup ça te donne tout le temps envie d'aller voir dès que t'as une nouvelle notif donc j'évite de le faire mais du coup ce que j'aimerais bien faire là c'est de revenir un peu sur ton parcours ce que j'aime bien quand j'ai un solo preneur en face de moi c'est de comprendre pourquoi en fait il s'est lancé en tant qu'indépendant toi c'était quoi la démarche ? déjà t'avais quoi avant et pourquoi t'es devenue indépendante

  • Speaker #0

    Je suis devenue indépendante très très vite parce qu'en fait moi le monde du salariat c'était compliqué dès le début si je te prends vraiment le tout tout tout début de ma vie professionnelle ma vraie première expérience en entreprise en France c'était une alternance, j'ai démissionné parce que la fiche de poste ne correspondait pas à ce qu'on m'avait vendu je gênais et en fait je suis partie ensuite j'ai pris un stage, ça s'est bien passé J'ai eu mon tout premier CDI et j'ai rompu ma période d'essai au bout de 4 mois parce que là j'avais un problème de santé qui était vraiment important. Et travailler dans un open space très bruyant, avoir des horaires extrêmement fatigants, je finissais rarement avant 19h en vrai. J'étais épuisée, épuisée, épuisée et je ne pouvais pas. Et donc le principal moteur au tout début quand j'ai rompu ma période d'essai c'était de me dire je dois pouvoir travailler de chez moi. Il faut que je me trouve un travail qui me permette de travailler depuis chez moi et de gagner ma vie. Je ne voulais pas devenir riche, je ne voulais pas craquer le game. je voulais juste me mettre à l'abri et avoir un rythme de travail doux et correct, juste en subvenant à mes besoins. Et à l'époque, c'était il y a longtemps, le Covid n'était pas passé par là, le télétravail, le remote, tout ça, ce n'était pas encore dans les mœurs, donc il a fallu que je fasse plein de recherches. pour me dire, j'étais vraiment en Ikigai. Je ne savais pas ce que c'était que l'Ikigai à l'époque. Je me disais, qu'est-ce que je sais faire ? Tu débutes dans la vie de pro, ce n'est pas évident. J'avais des bons diplômes, mais bon, sur le marché du travail, quand tu n'as pas d'expérience, ça ne vaut pas grand-chose. J'ai fait plein de recherches et à l'époque, je m'étais dit, ah, je sais écrire. Il y a un métier qui a l'air d'exister sur lequel, en fait, je pourrais capitaliser et avec lequel je pourrais peut-être il y a plein de noms différents. Je ne parle pas de copywriting, on est vraiment dans rédactrice web. Je me dis, trop cool. Donc, en quoi ça consiste ? Je commence à lire énormément sur le sujet. Et à l'époque, je fais un post LinkedIn avec mon petit compte. Je ne sais pas combien j'avais d'abonnés, peut-être 200, tu vois. Genre, mon petit compte de Flo qui avait 23 ans, tu vois. Vraiment, je saut dans la vie active. Je n'avais jamais rien développé jusque-là. et j'ai dit je lance ma carrière de rédactrice web déjà c'est méga pompeux mais ça me fait rire avec Dirk cher réseau je rigole ouais cher réseau exactement genre un truc en genre cher réseau je lance ma carrière de rédactrice web et le LinkedIn de l'époque, formidable, tu avais du riche en faisant rien, tu vois, il n'y avait personne à l'époque. Donc je trouve direct un client qui voit le poste, qui me contacte, et j'ai ma première mission, genre en 48 heures, enfin vraiment, mais pain béni. Désolée si vous m'entendez et que vous galérez à trouver vos premières missions, c'était l'époque. C'était l'époque, c'était un peu plus facile qu'aujourd'hui, très clairement. Donc je commence comme ça. J'ai ce premier client que je vais garder un an. et c'était ma poule aux œufs d'or. C'était le client qui me faisait vivre. Déjà, je vivais avec un seul client. Et puis, j'ai eu envie de me diversifier, d'aller créer mon portfolio, donc je suis allée en chercher d'autres, un peu sur les plateformes. Puis petit à petit, mes clients me disent Est-ce que vous savez faire des articles optimisés en SEO ? tu débutes dans le métier tu dis oui bien sûr tu vas sur Google alors qu'est-ce que le SEO et du coup tu te dis ah ok donc je me forme en autodidacte les clients sont toujours super contents et d'ailleurs je suis allée au culot pendant plein de missions est-ce que tu sais faire ça ? ouais ouais bien sûr et t'apprends tout sur le tas et moi je disais toujours oui j'ai toujours trouvé les bonnes personnes pour m'aider et ça d'autant plus qu'à un moment donné pour progresser j'ai pris un job à mi-temps dans une agence qui m'a fait énormément progresser sur le métier donc j'étais à mi-temps dans une agence salariée et à mi-temps freelance sur mon métier de rédactrice et donc je suis vraiment passée de rédactrice à consultante SEO parce que là eux ils m'ont vraiment aidé à devenir un bon profil enfin ils m'ont appris énormément de ficelles du métier même sur mes projets qui n'étaient pas liés à l'agence il y avait des fois je demandais à des collègues tiens tu peux m'aider comment on fait un audit et je leur disais j'ai été trop aidée vraiment super bien mentorée je suis partie de cette agence parce que j'ai eu envie de déménager à un moment et du coup là maintenant je suis expatriée à Sofia en Bulgarie depuis plusieurs années et l'expatriation ça accompagnait d'un changement de métier parce que j'avais envie de changer de vie en fait c'est à dire qu'en tant que consultant SEO c'est un métier qui est passionnant qui est super cool et en posture d'experte j'ai appris beaucoup de choses j'ai monté plein de projets aussi sur le web moi toute seule en parallèle de mes projets de freelance c'est à dire que j'ai fait du e-commerce, j'ai fait du blogging j'ai fait de l'affiliation pour aller générer mes revenus ça fait partie d'ailleurs des trucs qui peuvent augmenter les revenus quand tu me posais la question tout à l'heure quand on a atteint ses paliers en freelancing mais j'ai changé de métier et j'ai décidé de me lancer dans l'accompagnement parce que j'en pouvais plus d'être toute seule face à l'écran en termes de niveau d'interaction peut-être que ça te parle si t'es dev d'ailleurs mon mec est dev et je me dis oh putain je sais pas comment il fait il y a des fois il passe vraiment toute la journée sans parler à un autre être humain que moi et ça je pouvais plus en fait j'arrivais plus c'était que de l'écran, c'était que de l'opti je suis arrivée sur de la prestat de plus en plus technique et j'avais faim d'interaction quoi vraiment donc je me suis dit je veux transformer un peu mon métier et aller proposer d'autres choses maintenant à d'autres personnes pour aller ouvrir un nouveau cycle professionnel en fait tout simplement

  • Speaker #1

    Mais de cette envie de rencontrer d'autres personnes et jusqu'à ton bootcamp SoloZen, comment il est arrivé ce bootcamp SoloZen ? C'était quoi la démarche pour justement arriver ?

  • Speaker #0

    Là, en fait, c'est deux ans d'activité sur l'activité de coaching avant d'aller créer SoloZen. Donc tu vois, mine de rien, c'est un ou deux ans, je ne sais plus. Alors, je me suis formée au coaching professionnel, déjà, ce qui a pris du temps. Et pendant que j'étais formée, j'ai eu mes premiers clients en coaching. À l'époque, j'étais beaucoup plus axée sur la partie gestion des émotions. Et j'avais une clientèle cible qui était soit le dirigeant, soit les top managers, enfin, ou les C-level en entreprise. Donc, on était sur comment gérer son stress au travail. et petit à petit en travaillant avec ces clients là je me suis rendu compte que gérer le stress c'était hyper compliqué quand t'attaquais pas le problème à la racine et que c'était impossible de se concentrer que sur l'émotionnel quand le dirigeant en question va te dire non mais en fait j'ai des problèmes d'argent dans ma boîte, il y a ça qui va pas il y a ça qui va pas et petit à petit j'ai commencé à modifier un peu la structure de mes accompagnements pour m'attaquer à la cause des facteurs de stress autrement dit le modèle financier qui génère vachement de stress le manque d'organisation, la mauvaise gestion du temps. Et c'est comme ça que j'ai construit petit à petit les piliers de mon accompagnement. Avant d'aller créer du collectif, j'ai fait beaucoup d'individuels pour aller observer les fameuses récurrences dont je te parlais tout à l'heure. C'est-à-dire avant d'aller packager une offre, je voulais aller observer des récurrences. Il y a le client A, il a tel ou tel problème, ça, ça, ça, ça l'a aidé. Client B, ça, ça, ça, ça l'a aidé. Et c'est à partir d'un certain nombre de clients en Indie que j'ai commencé à identifier un parcours. Je me suis dit, voilà, il y a ces thématiques-là, où sur le fond, il faut qu'il y ait de la transmission à certains endroits parce qu'il y a des carences pour certaines personnes. donc je vais être un petit peu en transmission sur certains points et sur d'autres points je vais être là en accompagnement à la fois pour du conseil pur et dur stratégique opérationnel à la fois pour du coaching et là quand on est dans le coaching on est plus dans le développement personnel l'émergence

  • Speaker #1

    de solutions internes donc c'est venu de là c'est venu de là mais tu trouvais comment tes clients en gros t'as quand même changé de cible entre rédactrice web et accompagnement enfin tu trouvais comment tes clients pendant ces différentes phases

  • Speaker #0

    Très très bonne question c'est un tu les poses hyper au bon moment tes questions bravo je trouve que tu gères cette interview d'une main de maître très bonne question c'est hyper dur quand tu fais un pivot pareil au tout début je me suis dit purée mais faut tout recommencer mais quel enfer moi aussi j'étais en coup de panique parce que mine de rien me former m'a coûté très cher les certifications en coaching quand tu passes par une vraie école en fait c'est 8000 balles l'année donc autant te dire que derrière t'as envie quand même que ça marche et j'ai J'ai commencé par prospecter au tout début, à balle. Mes tout premiers clients, je les ai eus en prospection. Et après, ma stratégie qui a le mieux fonctionné, c'était d'aller contacter des personnes connues sur des réseaux sociaux et de leur offrir un accompagnement long. et de leur dire, si tu es contente de moi, est-ce que tu peux me recommander ? Est-ce que tu peux m'offrir de la visibilité ? Je l'ai fait avec une personne sur Instagram et je l'ai fait sur LinkedIn avec Nina Ramen. Donc, j'ai coaché Nina Ramen, en fait, gratuitement pendant qu'elle faisait sa préparation de congé maternité. Mon rôle, en fait, ça a été effectivement de l'aider à préparer son congé maternité de businesswoman et de partir le plus sereinement possible en s'assurant que ça continue à tourner, que les revenus continuent à marcher et que la boîte ne s'écroule pas. Et derrière, d'ailleurs, c'est quelque chose que j'ai reproposé à Manon Verbeek quand elle a préparé son congé mater. On a appelé ça le projet Baby Stripe. Donc, c'était le lancement de sa formation mid-journée. Donc ça, en fait, pour moi, ça a été la stratégie gagnante. Et d'ailleurs, n'ayez pas peur de faire du gratuit quand vous partez de nulle part parce qu'en fait, moi, je trouve ça dommage de s'en priver. Quand il y a un deal qui vous paraît juste... Typiquement, Nina m'a envoyé tellement de monde. Elle a parlé de moi dans toute sa communauté. Elle a fait des posts pour expliquer que je l'avais coachée. C'était il y a longtemps. Mais en fait, je reste dans l'esprit de pas mal de nanas qui ont gravité autour d'elle à ce moment-là. La personne qui a coaché Nina Rahman, donc en termes de preuves sociales, c'est quand même fort, en fait. C'est quand même fort. Donc ça, ça a été vraiment le point de départ qui m'a beaucoup aidée à me développer. Après, ce qui m'a aidée, c'est de faire en sorte que le max du client soit content à 200%. de ce qui venait retirer chez moi et que le bouche à oreille fonctionne de manière très efficace et puis en parallèle de tout ça, grosse stratégie de contenu moi j'ai fait le bootcamp de Thibaut Louis c'était quand ? c'était le solo média, c'était pas le truc business c'était avant son pivot j'ai dû faire ce bootcamp on était en 2021-2022 donc ça m'a quand même bien aidé à apprendre à poster avec une vraie intentionnalité différente alors j'ai appris à faire des posts visibles aussi grâce à lui et après bon tu fais ton chemin tu fais ton tri par rapport à ce que tu as envie vraiment de garder et de ce que tu as envie de développer en stratégie de contenu donc voilà gros coup de pouce du départ c'était la stratégie influence échange de visibilité qui m'a énormément servi et après une fois lancé toute seule les classiques aux classiques qu'on fait tous une bonne stratégie de contenu bien menée, le volet LinkedIn, le volet newsletter que j'ai développé quand j'ai commencé à avoir plus de temps le volet podcast que j'ai développé quand j'ai commencé à avoir encore un petit peu plus de temps mais tout ça de manière très itérative et en faisant ce que je pouvais aussi

  • Speaker #1

    mais ça c'est un point super important c'est que tu l'utilises encore aujourd'hui c'est le système de recommandation en gros chaque personne que tu coaches ou autre essaye d'avoir d'autres personnes enfin de leur demander qui te donne des noms ou qui te recommande à d'autres personnes ça en gros c'est un système que tu utilises encore aujourd'hui sur notamment ton bootcamp tu l'avais pas mal utilisé mais ton bootcamp solo zen ce qui est intéressant c'est que t'avais failli ne jamais le lancer il me semble tu peux nous expliquer un peu ton lancement pourquoi t'as failli ne jamais le lancer comment t'as fait pour finalement trouver des gens carrément alors j'avais fait un premier lancement je crois en juin

  • Speaker #0

    Non, alors en fait, j'ai fait deux lancements foirés, je crois, pour Solozen. Un en mars, avec une page de vente complètement foireuse. J'avais essayé un temps, ultra humoristique et tout, ça n'avait pas marché. Et surtout, je n'étais pas du tout connectée à l'intensité d'effort qu'il faut pour aller créer du format collectif. Donc voilà, je m'étais dit, mince, ça n'a pas pris, les gens ne veulent pas. J'avais abandonné peut-être au bout d'une semaine de com. Grosse connerie, déjà. Pas assez d'efforts sur le support, pas assez d'efforts sur la communication. Et je m'étais juste dit, ah bon, c'est pas le moment. J'avais réessayé dans l'été, je crois. Gros fail aussi. Et puis, je m'étais dit, mince, quand même. Mais cette fois, j'ai vraiment envie de le lancer. tout l'été en fait j'ai réfléchi et en septembre je me suis dit bon allez c'est la rentrée on met un coup d'accélérateur on va aller chercher ces gens et là j'ai fait beaucoup plus d'outbound aussi pour le remplir que d'inbound parce que c'était des gens qui avaient vu passer le truc en inbound qui étaient intéressés, qui étaient en hésitation et j'ai fait de l'outbound vraiment c'est à dire ok qui a liké qui a commenté, allez je vais aller commencer vraiment à parler avec ces gens, je suis sortie de ma tanière en fait et je me suis décidée à aller chercher les gens mais à la fourche sur la première promo je suis allée à la fourche j'en veux 8 au moins j'ai eu les 8 et c'est les 8 de départ qui ont fait que le format pouvait continuer parce que la promo s'est hyper bien passée parce que ça s'est passé avec des piliers qui ont été et qui sont encore aujourd'hui pour moi d'immenses soutiens il y a des personnes aujourd'hui que j'accompagne encore de la première promo de Solzhen ils ont brillé pour un an puis un autre puis un autre on est vraiment sur des très belles histoires de collaboration heureusement que j'ai pas abandonné et que j'y suis allée vraiment à la fourche et que j'ai pas lésiné sur les efforts aussi en discussion privée parce que ce sont les échanges privés qui permettent d'aller générer cette confiance c'est dur de vendre un produit quand c'est la première fois qu'on le vend c'était ça en fait que j'avais pas encore compris à l'époque c'est t'as beau avoir de la preuve sociale sur d'autres accompagnements quand c'est la première fois que tu vends un truc spécifique les gens ils savent pas comment ça va se passer ils connaissent pas les modalités ils savent pas si tu sais gérer le format collectif on leur demande de te faire énormément confiance en fait sur quelque chose qui est complètement neuf et pour lequel tu es à la one again. Donc c'est plus dur de lancer le premier format pour ceux qui nous écoutent et qui se disent je ne comprends pas pourquoi je loupe tous mes lancements, pourquoi je n'arrive pas à faire ma V1 Une fois que tu as fait la V1, franchement, capitaliser pour la V2, la V3, la V4, c'est bien plus facile que réussir à remplir sa première promo.

  • Speaker #1

    C'était quoi tes arguments pour la première promo ? J'imagine que tu as baissé le prix, mais c'était quoi les autres arguments pour motiver les gens à faire partie de cette nouvelle offre que tu n'avais pas encore faite, qui devait faire ses preuves finalement ?

  • Speaker #0

    Bonne question, ça remonte à super longtemps ! Franchement, mes arguments, je les ai adaptés en fonction de la personne que j'avais en face de moi et des objections de chacun. Je pense que je n'avais pas tant que ça d'ailleurs d'objections, j'avais plutôt des questions sur comment ça va se passer. On ne sait pas comment ça va se passer. J'ai été transparente sur le... En fait, on va co-construire. Moi, ma promesse, c'est d'être au plus près de vous pendant ces trois mois-là, d'être là en hyper-présence, d'être là vraiment de manière chirurgicale et artisane pour chacun de vous. Et là, c'est ma personne que j'ai vendue, ce n'est pas le produit. C'est ma personne, c'est la confiance en ma personne et c'est le feeling avec... avec la confiance que je pouvais dégager, en fait, que j'ai vendue.

  • Speaker #1

    Ouais, parce qu'en gros je le rappelle le bootcamp SoloZen c'était du coup 3 mois pour structurer le business de A à Z, en gros 360 sur son business pour mieux performer t'as eu 4 promos sur ton bootcamp SoloZen là en ce moment t'es en train de faire un gros pivot, puisque en gros t'es en train de transformer ce bootcamp en un vrai programme, un programme evergreen où les gens rentrent à n'importe quel moment mais avec quand même un système de cohorte

  • Speaker #0

    Ouais mais du coup pourquoi t'as fait ce pivot entre le bootcamp et vers ce programme Solosnet très intéressant comme question alors j'ai adoré le format 3 mois à bien des égards parce qu'en fait, il y a une intensité qui est chouette, humainement c'est incroyable ce que tu vis le groupe, tu le vois se créer, tu le vois vivre il y a eu quand même vraiment des amitiés qui se sont créées des vraies amitiés des gens qui s'envoient des textos tous les jours pour se demander comment ils vont les uns et les autres Mais l'intensité ça a aussi des inconvénients, et j'ai commencé à les ressentir au bout de 4 promos. Le premier c'est que ça me demande des lancements constants. Je fais que 2 promos par an, mais pourtant j'avais quand même l'impression d'être constamment en train de lancer. et ça, ça génère une fatigue en termes de vente qui est énorme parce qu'à chaque fois, c'est des posts, c'est de la stratégie de contenu, c'est refaire un peu la vache de vente pour aller vérifier certains trucs c'est te remettre dans une dynamique de recherche pour te dire tiens avec qui j'aurais envie de travailler, qui est-ce que je pourrais faire rentrer sur cette cohorte là c'est de la place dans l'agenda pour aller multiplier les rendez-vous, j'ai un bon taux de closing mais mine de rien, des promos de 12 ben voilà, on va dire que si t'es sur un taux de closing à 80%, ça te fait quand même voir au moins 16 personnes à peu près c'est beaucoup en fait, c'est beaucoup, c'est constant et du coup ça génère quand même énormément de fatigue le deuxième inconvénient c'est que je me suis rendu compte que ça m'épuisait moi c'est à dire en termes d'intensité en fait ça fatigue le client le client qui est trop content, il abat plein de trucs en trois mois c'est génial en fait on est vraiment dans le format où tu cravaches tu viens là pour avancer, tu veux un début une fin et vraiment t'es là dans une optique d'ultra efficacité Moi, ça m'a épuisée parce que du coup, je suis ultra sollicitée pendant cette période. En fait, c'est quand même des moments où je reçois des messages un peu à toute heure, semaine comme week-end, et où du coup, je suis vraiment là pendant trois mois d'ultra intensité pour tout le monde. Donc déjà, le format en lui-même est très, très fatigant, hors du lancement. Pour les clients aussi, ça génère du stress parce qu'ils se disent mince, j'ai que trois mois pour consommer En fait, il y a un peu ce faux mot côté client. Et du coup, je me suis rendue compte que ça, c'était dommage. Et je pense que c'est le truc qui m'a le plus décidé à transformer sur du vrai long terme. Parce que tout le monde a l'impression d'être en retard. Tout le monde a l'impression de ne pas faire assez vite. Tout le monde a peur de ne pas avoir le temps de consommer tout. Et pourtant, je leur disais, ne vous inquiétez pas, les vidéos, par exemple, vous aurez encore accès un peu après. Le suivi, je ne vais pas disparaître. Enfin, je suis dans le coin. Mais tu as beau essayer d'apporter de la réassurance, moi, j'ai une cible qui est émotionnellement bien chargée, tu vois, et qui stresse, en fait, quand tu la forces à aller vite. Donc, quelque part, étirer le temps d'accompagnement. ça crée un cadre très sécurisant pour moi et pour le client en se disant non mais c'est bon on a le temps on a un an pour itérer ok il y a des moments qui sont plus intenses tu vois le mois de septembre il est plus intense en termes de trucs qu'on a besoin de mettre à plat mais derrière je suis là pour aider à exécuter je suis là dans la vie de tous les jours et on sort de ce truc où à l'issue des 3 mois le client forcément la merde ne s'arrête pas à 3 mois de travail de structuration on est d'accord au bout de 3 mois t'as fait plein de choses mais les soucis, les obstacles et les difficultés dans l'exécution vont continuer à se produire plein de fois dans l'année. Donc l'objectif du format annuel, c'est de me dire, ok, en fait, je sors de ce faux mot et cette frustration de ne pas pouvoir être là autant que je l'aimerais non plus dans le suivi annuel de chacun. et je me dis que vraiment dès le début on part du principe qu'on est ensemble sur un an ça va apaiser le client moi ça m'apaise aussi parce que du coup je suis sollicité à un rythme quand même moins intense vu que le client il sait qu'il a le temps en fait de consommer entre guillemets sa presta et surtout je pense que en termes de consolidation des progrès c'est mieux d'aller ancrer l'apprentissage. Donc, ça correspond aussi à une évolution de mon ciblage. Les premières promos, les profils, ils étaient moins avancés que ceux que je recrute aujourd'hui, en fait. L'accompagnement annuel, je trouve ça hyper pertinent pour quelqu'un qui est vraiment... Ouais, entre 80 000 et 150 000 euros, c'est hyper pertinent. J'ai des profils qui gagnent un peu moins, mais là, pour le coup, on est sur des sujets mindset et je n'ai pas trop d'un an, tu vois, pour aller les faire progresser aussi sur ces sujets-là.

  • Speaker #1

    Mais du coup, il y a quoi dans ton programme ? En gros, c'est un format hybride où ils ont des vidéos à suivre ou des trucs à faire sur une plateforme et peut-être des lives avec d'autres personnes, peut-être la communauté aussi.

  • Speaker #0

    Alors, ils ont accès aux vidéos. Par contre, les vidéos, là, maintenant, vu que je suis sur un format annuel, il n'y a plus de il faut regarder les vidéos absolument telle semaine où, en fait, j'identifie leurs carences sur tel ou tel sujet. Je leur dis bon, là, on a besoin que tu regardes cette vidéo pour avancer sur ce point spécifique-là Je veux adoucir, justement, sortir de ce truc de il faut faire pour avancer efficacement. Je veux que ça s'incrémente, en fait, dans leur quotidien et qu'on ne surcharge plus les semaines au maximum. Donc il y a accès aux vidéos, par contre c'est moi qui leur dis à telle ou telle maman, là toi c'est le bon moment pour toi d'aller regarder ça, fais-le s'il te plaît, comme ça on gagnera du temps sur le reste. c'est plus efficace aussi que de leur balancer les vidéos et de rentrer dans une optique de binge watching où finalement on n'intègre pas les infos qu'il y a quand on consomme trop vite le contenu de formation. Donc ça c'est du soutien sur le fond, c'est juste pour me faire gagner du temps sur des explications qu'il y a certaines vidéos. Après il y a tous les outils de travail que je propose qui font gagner du temps, qui font partie de mon accompagnement, tout ce qui est template qui font gagner du temps, mon outil de structuration de business model, évidemment ils ont accès toute l'année. Il y a 10 heures, en coaching individuel, que j'espace en fait de une heure toutes les cinq semaines pendant un an, ce qui me permet d'être sûre, d'aller assurer le suivi vraiment ultra régulier dans l'exécution. et en interstice il y a effectivement les deux heures d'atelier collectif le vendredi matin, le vendredi matin j'ai mis une fois toutes les deux semaines à peu près sur le rythme de croisière parce que c'est bien je voulais sortir d'une fois par semaine parce que sur un an c'est quand même chaud à tenir, un an à un par semaine plus pour le client que pour moi d'ailleurs donc du coup un atelier collectif, une fois toutes les deux semaines et là c'est du travail en petit groupe il n'y a pas de plénière c'est des groupes que je constitue, je les fais travailler en breakout sur Zoom, c'est celle de répartition. On a une thématique qui correspond à un enjeu saisonnier. Tu vois, en septembre, on travaille le business model, en novembre, on accélère les ventes, parce que c'est le moment d'accélérer les ventes. Et à chaque fois, chacun passe et se fait aider de ses pairs sur ses problématiques du jour. Je ne sais pas si c'est clair. Mais ça me paraît bien clair.

  • Speaker #1

    Mais du coup, c'est quand même un format un peu obligatoire, les calls tous ensemble pour essayer d'avoir cet esprit promo.

  • Speaker #0

    Alors, en fait, j'essaie quand même au maximum d'aller engager là-dessus, si c'est une certitude. J'ai juste besoin, moi, d'être prévenue. En fait, je leur demande de me prévenir s'ils ne sont pas là parce que moi, je travaille en fait sur la constitution des groupes et ça fait partie du succès du format SoloZen, au format Bootcamp. Ce qui a trop bien fonctionné, le retour numéro un que j'ai eu, c'était Waouh, la vache, tu m'as vraiment mis avec les bonnes personnes au bon moment. et je veux continuer à faire ça toute l'année et pour ça j'ai besoin de savoir au moins qui est absent le jour J parce que sinon ça pète, c'est comme ton placement de table à ton mariage ça pète tout ton placement si on te dit pas qui vient pas donc oui ça fait partie du succès après le but c'est que les gens aient envie de venir et généralement les gens ont envie de venir parce qu'ils savent qu'ils avancent que c'est un peu leur bulle d'air de la semaine ou du mois du coup enfin deux fois par mois mais ils ont envie de venir en fait j'ai très très peu d'absents sur les formats collectifs les gens qui peuvent pas venir généralement ils ont des bonnes raisons de pas venir j'ai ma fille qui est malade j'ai personne pour la garder j'ai vraiment ce podcast que je peux pas décaler parce que il est sur place mais franchement j'ai un très bon engagement en fait sur les ateliers de groupe parce que les gens savent ce qu'ils en retirent

  • Speaker #1

    on le voit de plus en plus dans tous les cas sur les formations il y a de plus en plus un format hybride où il y a des calls à plusieurs et peut-être une partie asynchrone mais ça, ça se fait de plus en plus les bootcamps, ça voit de plus en plus le jour en fait l'esprit promo, les gens recherchent beaucoup de paires maintenant, des buddies pour justement travailler ensemble, s'améliorer à plusieurs écoute Florian, merci pour l'épisode qu'est-ce qu'on peut attendre de toi pour la suite ou alors où est-ce qu'on peut te contacter pour voir ce que tu fais

  • Speaker #0

    bah écoute on peut s'abonner à mon profil LinkedIn pour le coup ou s'abonner à ma newsletter je te partagerai les liens si tu veux les mettre en barre d'infos qu'est-ce qu'on peut attendre de moi pour la suite cette année cette année je vais développer ma partie produit et je vais enfin avoir le temps de m'y pencher donc je vais faire mon temps en version ce très bel outil, réfléchir à comment je peux l'ouvrir au grand public sans qu'il y ait forcément besoin de moi en fait ou d'un taux de présence et constant pour aller structurer le business model. Et donc voilà mon objectif, là sur la deuxième moitié de 2024 et 2025, c'est de réussir à partager ce travail qui pour l'instant est très réservé à mes clients en exclusivité. aux personnes qui n'ont pas forcément la chance de travailler avec moi vu que mineur je crois que 22 personnes par an donc tout le monde ne peut pas bosser avec moi ça c'est une évidence ou ceux qui n'auraient pas le budget pour payer un accompagnement annuel mais qui auraient quand même envie de profiter des outils, je travaille là-dessus sur toute la partie outils pour la rendre plus accessible à tout le monde

  • Speaker #1

    Ok, trop cool, hâte de voir si tu arrives à du coup le rendre accessible à tout le monde et que ça en aide beaucoup plus ça sera très très cool écoute merci à toi pour l'épisode et à une prochaine peut-être merci à toi,

  • Speaker #0

    à bientôt

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Description

Dans cet épisode de Soloquest, je reçois Floriane Bobée, business coach spécialisée dans la structuration d'entreprise.


Aujourd’hui, elle travaille avec les solopreneurs avancés ou les dirigeants de TPE en transition. Elle se concentre sur le positionnement et la structuration des offres : l’idée est de tout challenger pour obtenir un business plus rentable.


Pour ça, elle a créé un outil de calcul du taux horaire réel pour anticiper la rentabilité des offres. Et à partir de ça, tu as des bases solides pour challenger ton solobusiness et aller dans le bon sens pour atteindre tes objectifs. Tu as d’ailleurs plein de méthodes pour le faire : maximiser ses prix, packager des offres, productiser ses services, templatiser ses livrables, minimiser le temps passé, créer des produits et les vendre…


Bref, il y a encore plein d’autres méthodes à découvrir dans l’épisode !



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous, bienvenue sur SoloQuest, le podcast où on parle freelancing et solo business. Aujourd'hui, on se retrouve avec Florianne Bobet. Salut Florianne.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Alors Florianne, tu es business coach spécialisé en structuration de business, accès rentabilité notamment. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu ce que tu vends aujourd'hui concrètement en tant que solopreneur pour gagner ta vie ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, c'est assez récent en plus, donc c'est intéressant de pouvoir faire l'update. J'ai eu un long parcours avec plusieurs offres que j'ai proposées différemment ces dernières années, où finalement je mixais un petit peu du format individuel et du format collectif, et je suis arrivée aujourd'hui à l'aboutissement d'une formule unique que je propose maintenant à tout le monde, qui est selon moi la formule qui comprend le plus d'avantages parmi celles que j'ai pu proposer avant. C'est une formule hybride qui comprend majoritairement de l'accompagnement individuel. et qui comprend également de l'accompagnement collectif et se passer tout au long de l'année. Donc, c'est un format d'accompagnement annuel où toute l'année, je suis avec la personne pour co-développer son business à ses côtés. Et du coup, en fait, je suis en train de switcher de l'image du coach business vers un peu plus le côté partenaire stratégique et opérationnel qui est là un peu à temps plein à tes côtés.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est quoi ta cible un peu de client ?

  • Speaker #1

    Alors sur cette cible là on est soit sur du solopreneur assez avancé de plus que généralement je dirais entre 80 000 et 120 000 euros l'année pour la plupart d'entre eux soit sur du dirigeant de TPE qui est en train de pivoter ou de changer de posture ou de changer de modèle donc il peut y avoir du dirigeant aussi sur ce format là et c'est souvent en tout cas des profils assez atypiques d'une manière générale soit le projet est atypique Soit le modèle de développement est atypique, soit la personne est neuroatypique, avec des spécificités qui font qu'elle a envie de développer vraiment à sa manière et d'être dans un modèle ultra écologique pour elle.

  • Speaker #0

    Ok, en gros ce qu'on va faire dans l'épisode c'est une deuxième partie plutôt sur ton parcours du coup. Là ce qu'on peut faire sur la première partie c'est plutôt voir comment toi tu restructures les solo business. L'audience c'est surtout des freelance solopreneurs. Donc ce qui peut être intéressant c'est de voir comment toi en gros tu restructures un solo business pour qu'il soit plus rentable. C'est quoi les piliers sur lesquels tu travailles avec tes coachés ?

  • Speaker #1

    Ouais très intéressant parce qu'on arrive direct dans ce que j'aime donc merci pour ça alors moi mon dada et ce par quoi je commence généralement c'est faire un gros gros point sur le positionnement de la personne d'une part et sur la structuration de son business model d'autre part On commence toujours par faire un point sur le positionnement, puisque c'est à partir du positionnement qu'on va commencer à réfléchir à des offres qui sont pertinentes pour la cible et rentables pour l'entreprise. Donc voilà, on se questionne exactement sur le client idéal, la proposition de valeur qu'on a envie d'axer, de quelle manière on a envie d'être vraiment différenciant, qu'est-ce qui nous convient à nous. Et en fait, généralement, à chaque fois que le client se pose une question ou est un peu paumé à ce niveau-là, je le ramène toujours à une question qui est essentielle pour lui, c'est avec qui ? tu as envie de travailler, vraiment, tous les jours. Et du coup, je le ramène tout le temps à ça, parce que c'est ça qui définit la joie au quotidien, c'est ça qui définit ta motivation de tous les jours et qui va, en fait, vraiment façonner la façon dont tu vis tes journées. Donc, d'abord, un gros, gros point sur le positionnement, avec qui tu as envie de travailler, de quelle façon tu as envie de travailler, comment tu as envie de travailler. Et à partir de cette base-là, il y a quand même un gros moment d'introspection, finalement, mais c'est super important parce que pour moi, tout part de là. À partir de là, on commence à structurer des offres. donc généralement en fait moi j'ai un entrepreneur qui arrive à moi qui fait pas mal de surmesures tu vois tu prends la demande tu navigues un petit peu à vue tu vas passer du coup des plombes à faire des devis, tu vas peut-être répondre à des appels d'offres passer des jours à répondre à des appels d'offres perdre des appels d'offres donc en fait le travail qu'on fait ensemble ça veut pas dire qu'il y aura plus de surmesures, ça veut pas dire qu'il y aura plus de réponses aux appels d'offres mais on essaie de prendre un coup d'avance pour avoir soi-même quelque chose à proposer avec un vrai recul sur la chose pour être sûr que l'offre est à la fois très pertinente pour le client et très rentable pour nous. Donc il y a tout un travail effectivement de structuration des offres où on package, on se dit ok on essaie d'aller trouver des récurrences dans tout ce qui a été vendu dans le passé t'as vendu x fois quelque chose ou tu faisais par exemple une intervention sur tel tel tel tel domaine on va essayer de voir où sont les récurrences, qu'est-ce qui a le mieux fonctionné qu'est-ce que le client a le plus apprécié et on commence en fait à mettre tout ça à plat pour aller créer quelque chose qui va être réplicable d'un client à l'autre ça veut pas dire qu'à chaque fois on va vendre la même chose à tous les clients à chaque fois qu'on vendra cette offre. Ça veut dire juste qu'on prendra énormément l'avance au moment où on vend, c'est-à-dire au moment où on le présente aux clients, et au moment où on délivre, puisqu'il va quand même y avoir de la répétition. Et du coup, il n'y aura plus que des petits coups de pinceau quand on a besoin de faire du sur-mesure, des petits ajustements à la marge, en fait. Mais c'est-à-dire que globalement, on gagne considérablement en efficacité. en structure mentale et en structure chiffrée pour la vision de l'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est ultra intéressant ce concept de packager des offres, et un peu structurer ce qu'on propose à ses clients. Moi c'est un sujet qui m'intéresse énormément, puisque je fais beaucoup de sur-mesure justement. Moi je suis développeur, du coup je fais de l'automatisation et aussi du code pour mes clients. Mais chaque projet est différent, donc je ne peux pas vraiment packager des offres. La seule manière quand tu es développeur, c'est de vendre son temps. C'est la manière la plus simple de facturer son client. Est-ce que tous les métiers s'y prêtent quand même pour packager des offres ? comment on peut sortir vraiment du sur-mesure il faut quand même faire un peu de volume pour être bien intéressante sur du sur-mesure complètement,

  • Speaker #1

    alors il faut faire du volume ça c'est sûr, déjà typiquement c'est pour ça que je bosse pas avec des débutants et que je travaille déjà avec ceux qui ont généralement 2-3 ans d'expérience je mets un an minimum sur mon site et après en fait je fais le tri en discutant avec la personne pour voir son niveau d'avancement parce que certains avancent quand même plus vite que d'autres en termes de volume mais le ventre mou de ma clientèle c'est plutôt 3 ans d'expérience avec un bon passif aussi sur qu'est-ce que j'ai envie de faire qu'est-ce qui me plaît dans tout ça et vers quoi j'ai envie de tendre pour moi c'est le laps de temps qui est intéressant pour commencer à tirer des conclusions sur le fonctionnement que tu as envie d'avoir 3 ans aussi on dit l'amour dure 3 ans pour moi c'est la même chose en entrepreneuriat tu finis, tu as l'une de miel entrepreneuriat et tu commences vraiment un peu à te dire bon ok voilà ça c'est ma vie maintenant c'est plus juste le grand projet c'est plus genre le c'est ma vie, je veux de la structure je veux prendre les choses en main en fait et être un peu plus moteur vers là où je l'amène. Pour répondre à ta question est-ce que ça se prête à tous les métiers ? C'est évident qu'il y a des métiers où c'est quand même un petit peu plus dur que d'autres et pour le coup le développement en fait partie parce qu'évidemment voilà on est quand même obligé d'aller y réfléchir à du sur-mesure Après, ce avec quoi j'essaie de réfléchir avec certains profils techniques que j'ai dans ma clientèle, c'est des modèles de facturation qui sont un petit peu différents. Par exemple, j'ai un client qui travaille beaucoup en co-création et il facture du crédit service. Donc effectivement, tu vends ton temps, mais il a un modèle de fonctionnement où c'est cadré et où il essaye d'avoir quand même des forfaits de temps qu'il vend de manière hyper cadrée à ses clients par mois. ça te permet déjà d'anticiper un petit peu de roulement et de te dire je ne vais pas faire un mois à 15K avec ce client là et puis quand j'ai terminé je suis à zéro le temps d'en retrouver un autre on est sur au moins une durée d'engagement qui te permet d'avoir du roulement et de voir un petit peu où tu vas aller après sur le développement c'est sûr que packager c'est compliqué franchement ça fait partie des métiers où c'est compliqué il faut se creuser la tête et honnêtement c'est différent pour chaque dev que j'ai accompagné, parce que j'en ai accompagné plusieurs. Le TGM fait partie quand même aussi des modèles qu'on va garder parce que c'est bête de l'enlever et puis ça reste, enfin, on ne sait pas si déconnant que ça. Malgré tout ce qui se lit sur les réseaux sociaux, c'est pas si déconnant que ça de facturer un TGM. Mais on peut inclure un petit peu de package, en fait, au sein du business model pour se dire, ok, je vais quand même essayer de gagner du temps à certains endroits précis. Je ne sais pas, par exemple, ça peut être sur un type d'appli. que tu vas développer ou tu vas réussir à cadrer un périmètre sur du temps de travail et à te dire, ok, ici, ça, je le vends au forfait. Je le vends au forfait, on sera sur un forfait à 5 000 pour ce type d'appli-là. Si tu vois que tu as du client qui est récurrent là-dessus. Comme je dis, ça demande quand même une certaine antériorité sur toute la clientèle, toutes les missions passées.

  • Speaker #0

    Ouais, en gros il y a par exemple, enfin moi je réfléchis justement à mettre une phase d'audit de par exemple X montants justement en début de mission pour un peu estimer le projet en amont, enfin après.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    En vrai il y a plein de manières de packager un peu des offres même si tu peux pas sur ta partie générale. Du coup après quand tu packages les offres, c'est quel levier que tu actionnes avec tes clients pour justement être beaucoup plus rentable au niveau de leur solo business ?

  • Speaker #1

    Alors, ça c'est un outil que j'ai développé et c'est la partie qui m'emballe aussi beaucoup dans mon activité. J'ai développé un outil spécifique de travail que pour l'instant je réserve à ma clientèle mais que j'ai envie d'ouvrir au grand public, j'ai juste besoin de le faire monter en version. Je suis sur un outil de travail en fait qui va calculer précisément le taux horaire réel, c'est-à-dire ta rentabilité horaire sur une offre spécifique en fonction du temps que tu vas passer à délivrer. et dans cette offre là on compte tout c'est à dire que si c'est une offre que tu vas galérer à vendre parce que t'es sur un cycle de vente long par exemple une offre à 10 000 euros t'es sur un cycle de vente plus long qu'une offre à 500 euros on va compter le temps passé en avant-vente on est sur de l'anticipation mais c'est de l'anticipation stratégique et c'est important pour aller anticiper la rentabilité d'une offre donc en gros mon outil ce qui permet c'est que je rentre des offres au tout début on est plutôt sur de l'hypothèse et on fait du calcul de rentabilité on voit si on est dans les clous je rentre l'offre A par exemple, j'ai une offre, typiquement une offre d'audit à 2000 euros, on va se dire que je vais compter le temps passé en avant-vente, on va passer peut-être 30 minutes en avant-vente, on va passer ensuite du temps à benchmarker, chaque ligne comprend le temps de travail sur l'offre, du temps à benchmarker, du temps à créer le livrable, du temps à présenter le livrable au client, du temps en gestion de projet, si jamais il y a quelques alertes ou si c'est un audit qui dure une semaine et pas deux jours en condensé. et à partir de ça on va avoir un taux horaire réel final sur une offre donnée pour constituer un business model complet, on va aller créer toutes les offres. Et l'outil va nous permettre, en fait, d'avoir le tri, enfin, comment dire, pas le tri, le classement des ordres de la plus rentable à la moins rentable. Ce qui va te permettre déjà de pouvoir faire des arbitrages et de te dire, ah tiens, je pensais être vachement rentable sur celle-là, finalement, pas tant que ça, je suis beaucoup plus rentable sur celle-là. Finalement, est-ce que j'ai pas un peu plus intérêt à aller mettre le paquet sur celle-là et aller augmenter mon objectif de vente sur celle-là ? et donc ça c'est ma fierté c'est ma fierté professionnelle parce que c'est un vrai outil d'aide à la décision sur la structuration de business model parce que c'est à ce moment-là de mes accompagnements qu'on arbitre en début d'année pour se dire ok sur quoi on met le paquet cette année est-ce qu'il y a des offres qu'on cut aussi parce qu'on voit qu'il y a des trucs qui sont fondamentalement pas rentables je me dis est-ce qu'il y a un intérêt au-delà de la rentabilité à cette offre parfois c'est le cas moi j'ai eu des offres non rentables que j'ai cherché à maintenir pour maintenir le lien avec ma clientèle, pour fidéliser sur du long terme. Aujourd'hui, ça m'a permis d'aller closer à 70% des anciens clients sur mon accompagnement annuel. Donc, c'était une offre pas rentable dans le tableau, mais très rentable humainement et dans ma stratégie de fidélisation client. mais en tout cas voilà gros outil d'aide à la décision quand tu vois qu'il y a une offre qui est pas rentable tu te poses dessus tu te dis est-ce que je cut est-ce que j'enlève est-ce que je continue pour une raison x ou y et les offres super rentables est-ce que je mets le paquet dessus parce que j'ai envie d'y aller et que tous les feux sont au vert ou est-ce que je me dis bon c'est super rentable mais elle est plus dure à vendre mais c'est pas mon coeur de cible enfin voilà en fait on a un panneau et à partir de ça il y a toute l'analyse qualitative qui est celle que j'apporte aussi en tant que consultante c'est là en fait l'intérêt d'avoir le regard humain et pas seulement le regard outil. et à partir de là on commence à arbitrer ce qui est intéressant du coup aussi c'est qu'avec un outil comme ça j'ai le temps de travail abdomadaire qu'on passe à travailler pour les clients on va ensuite rentrer dans l'outil le temps que tu passes sur ta strata de contenu sur ton administratif, sur ta stratégie d'entreprise tout court, sur les cafés visio et je gonfle avec une marge d'erreur parce que généralement on a tendance à sous-estimer notre temps de travail donc une fois qu'on a fini tout le travail, on a rentré aussi même les dépenses d'entreprise, on a toutes les données chiffrées hypothétiques de l'entreprise avec un objectif de temps de travail hebdomadaire, un objectif de chiffre d'affaires à l'année et un objectif de bénéfice net à l'année. Donc en gros, c'est ça mon approche de la rentabilité, sachant que j'ai une majorité de clients qui bossent dans le service, besoin de voir combien de temps tu passes à faire telle chose et est-ce que tu es aussi rentable que tu le crois ou est-ce que ton objectif de chiffre d'affaires super brillant à 500 000 euros l'année, il te force à bosser 80 heures par semaine parce que si c'est le cas, pour moi, ça ne vaut pas le coup.

  • Speaker #0

    enfin on est pas sur des voilà c'est mon approche du métier mais moi je trouve que 80 arres par semaine tu mets n'importe quel chiffre en face je trouve que ça vaut pas le coup ouais carrément mais en fait si je résume un peu il y a deux métriques importantes à suivre quand t'as indépendance et du coup le temps travaillé et argent généré tu es à l'aise avec l'argent que t'as généré versus le temps que t'as travaillé et en gros il faut quand même faire un gros suivi sur le temps que tu mets à faire telle ou telle tâche pour savoir justement si t'es rentable à l'arrivée

  • Speaker #1

    exactement en fait c'est le premier truc que je demande avant accompagnement, c'est à dire avant qu'on démarre parce que généralement t'as toujours un laps de temps entre le moment où je signe avec la personne et le moment où on démarre ensemble si tu veux commencer à prendre de l'avance sur le taf qu'on va faire ensemble regarde où passe ton temps et sois vraiment minutieux sur où part ton temps dans les journées j'ai besoin de voir en fait d'avoir de l'info sur tout le travail qu'on va faire ensemble pour comprendre exactement le temps que tu passes sur telle ou telle tâche parce que c'est un gros fléau la sous-estimation du temps et c'est souvent ce qu'il faut les freelances dedans freelance ou solopreneur d'ailleurs mais bon ça c'est vraiment c'est un sujet

  • Speaker #0

    Toi tu fais comment concrètement pour suivre ton temps ? Tu utilises des outils poussés comme Toggle ou tu le fais d'une manière un peu plus...

  • Speaker #1

    Non moi je suis team tracking manual. Alors Toggle j'ai essayé, ce truc m'a donné une crise cardiaque, enfin c'est beaucoup trop stressant pour moi, c'est vraiment un truc de contrôle fric. Pendant je suis un peu contrôle fric sur les bords, mais là on est vraiment too much pour moi. Non moi je suis très très minutieuse et rigoureuse dans ma tenue d'agenda. et en fait d'ailleurs aussi ça fait partie des trucs sur lesquels je suis intraitable dans mes accompagnements tu peux pas sortir de chez moi sans utiliser correctement un agenda ou alors c'est que vraiment t'auras fait de la résistance avec moi mais normalement je mets un point d'honneur à ce que la tenue d'agenda ce soit le cornerstone de la gestion du temps agenda donc je suis vraiment une planificatrice, j'anticipe en fait beaucoup de créneaux de temps de travail et à la journée tous les jours. Mon agenda est ouvert et je check où j'en suis. Qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce qui m'a pris du temps jusque-là ? J'ajuste et je ne suis pas là pour me mentir à moi-même ou pour me dire que j'ai super bien fait les choses. Je suis là pour savoir où passe mon temps et ce que j'ai fait et avoir vraiment une vision d'ensemble sur comment s'est passé la semaine pour moi. Donc, c'est du manuel. C'est du manuel. Quand il est midi et que j'étais censée avoir fait X tâches à midi et que les tâches n'ont pas été faites, soit je les décale l'après-midi, soit je les décale au reste de la semaine, mais je complète sur qu'est-ce que j'ai fait le matin. en fait qu'est ce que j'ai fait le matin pour que mon temps il part ailleurs si c'est à j'ai scrollé sur un link d'in pendant deux heures je me suis un peu perdu le créneau linkedin qui était censé durer 30 minutes on la longe et correspondra aux deux heures de temps passé réellement sur la plateforme ok

  • Speaker #0

    du coup là si je résume déjà les piliers que tu as donné c'est suivi de son temps productivité un peu ses services et packagé des offres jouer sur ses prix aussi donc ça ça permet d'être plus rentable est ce que tu as d'autres leviers sur lequel tu travailles avec des clients pour aller chercher plus de rentabilité justement.

  • Speaker #1

    Ouais, tu parlais de productisation tout à l'heure, il y a quand même aussi tout un volet optimisation des process au global, c'est-à-dire qu'une fois que tu as standardisé, en fait le mot standardisé il est un peu laid, mais une fois que tu as packagé tes offres, et que tu commences à avoir un process rigoureux, étape 1, étape 2, étape 3, à l'intérieur de chaque étape c'est un peu différent pour chaque client, mais il y a une feuille de route qui est la même rigoureusement pour plusieurs clients, tu peux commencer à aller plus loin, et à te dire ok maintenant je vais processer chaque étape. je vais processer chaque étape en interne. Qu'est-ce que je fais, par exemple, si je vends un audit ? Répétez à mes clients. Comment je fais pour être hyper efficace en phase d'audit ? Il y a toute une partie où tu vas te dire, si je fais d'abord un benchmark des concurrents, je sais que mon étape 1, ça va être d'aller checker tel outil, étape 2, tel outil, étape 3, tel outil. Et du coup, je sais que je vais être efficace sur cette étape-là, au maximum, pour ne pas me perdre entre mille fenêtres. Plus on est rigoureux sur la systématisation des process, plus on est efficace là-dessus. Puis en deuxième étape, je vais avoir mon livrable. Qu'est-ce que je fais pour avancer plus vite dans mon livrable ? Je vais le templater, je vais m'assurer qu'il y a tant de slides et que c'est toujours plus ou moins le même parcours à remplir pour les clients. Il faut que j'ai certaines données absolument et c'est comme ça que j'aurai un livrable qui va être impeccable. et puis enfin voilà etc etc donc il y a en interne tout un tas de processisation enfin de tu m'entends ces termes n'existent pas c'est un néologisme mais on s'entend là dessus tout un tas en tout cas de mise à plat des process internes pour soi pour être efficace pour soi rigoureusement d'une offre à l'autre d'un client à l'autre et puis il y a la mise à plat des parcours clients pour s'assurer que les étapes de comment dire de gestion de la mission et de collaboration. fonctionne de manière fluide d'un client à l'autre. Et ça, c'est ma partie préférée parce que le parcours client, c'est ce qui fait la qualité de la mission, c'est ce qui fait la qualité de la relation client. Et là, j'aide beaucoup aussi là-dessus à créer des parcours clients adaptés pour faire en sorte que la mission se passe de manière fluide pour minimiser les allers-retours, pour minimiser les points de friction, les incompréhensions, éventuellement les insatisfactions clients et faire en sorte qu'il y ait les bons points en synchrone avec le client au bon moment. que les process qui se passent en asynchrone assurent un suivi efficace et qu'en fait, on est sur des bons checkpoints tout au long de la mission, avec éventuellement des bons temps forts sur la mission, c'est-à-dire ce que j'appelle les effets wow du client. Ce truc, c'est des points d'overdeliver très précis. Je suis contre l'overdeliver qui va étouffer le client sous la masse de trucs inutiles et qui va lui donner du boulot en plus. Mais par contre, ce truc précis que tu fais pour ton client qui va lui faire gagner un temps fou au bon moment, ça, ça fait partie des choses sur lesquelles on travaille. Puisque aussi, mon approche de la rentabilité en business, c'est la fidélisation client. Donc, la mise à plat des parcours clients, pour moi, ça fait partie des maximisateurs de rentabilité. On n'est pas là pour facturer plus au client et être plus rentable face au client et qu'il soit perdant dans l'affaire. Au contraire, il faut absolument que ce soit vraiment gagnant-gagnant pour les deux.

  • Speaker #0

    en fait ce qui est marrant sur ce que tu viens de raconter c'est que moi ce que j'ai remarqué avec mes clients c'est que souvent, des fois techniquement le projet s'est pas forcément très bien passé, il y a eu des bugs des trucs, techniquement parlant c'était pas forcément le meilleur projet mais si tu soignes tous les à côté si le client est content sur tous les à côté la communication qui est qualitative les livrables qui sont de qualité aussi, en vrai le client il a un super opinion de toi après et il te recontacte aussi peu de temps après peut-être pour une autre mission

  • Speaker #1

    si en gros il était content sur tous les à côté il faut vraiment soigner tous les à côté sur une mission totalement la communication dans une mission c'est vraiment la base et ça fait partie des trucs sur lesquels j'aide le plus mes coachés parce que il y a beaucoup de peur en fait dans le syndrome premier de la classe il y a du stress sur le fait d'aller communiquer sur tel ou tel truc et en fait quand la communication est fluide entre l'entreprise et le client ça vaut de l'or. En fait, d'ailleurs, je leur dis souvent, si vous voulez devenir riche, bossez votre intelligence relationnelle parce que le business, pour moi, c'est 95% d'intelligence relationnelle. C'est de l'intelligence relationnelle au moment où tu vends, au moment où tu crées une offre, au moment où tu délivres, au moment... Enfin, en fait, on est en permanence en train de se demander comment prendre soin de l'autre quand on a un bon prestataire. Donc, c'est vraiment pas un détail. Pour moi, c'est le...

  • Speaker #0

    cœur d'un business qui décolle en fait en fait j'avais un truc à dire mais j'ai oublié mais c'est pas grave non mais par exemple une personne qui n'a pas vraiment de parcours client défini aujourd'hui, tu mets quoi en place concrètement comme étape avec lui pour justement qu'il mette en place ses étapes pour son client pour utiliser quelle chose il faut mettre en place pour justement essayer de processiser ce parcours client

  • Speaker #1

    Les outils, je ne fais pas de recours descendant pour tout le monde parce que c'est trop différent pour chacun. Ça dépend complètement de ta cible. J'essaie de diffuser des infos qui peuvent être pratiques pour tout le monde. J'ai des templates Notion de suivi de mission qui sont très cools et que les personnes peuvent utiliser. Ça fait de la centralisation. Le problème, c'est que ça, c'est un outil parmi d'autres. Ça ne peut pas correspondre à tous les ciblages. Ça ne peut pas correspondre à toutes les boîtes. C'est un point que je fais en individuel avec chacun. où vraiment on a besoin de se poser sur comment se passe la mission il y a un exercice qui est hyper intéressant à faire et d'ailleurs c'est un de mes clients qui est spécialisé en parcours client qui m'avait appris ça donc comme quoi on s'enrichit tous les uns des autres tu prends une feuille A4 tu la mets comme ça et tu dessines une ligne qui représente ton parcours client avec les différentes étapes et le curseur de satisfaction en fait il est là en horizontalité donc toi en fait tu vas essayer de trouver les moments forts où ton client il est particulièrement content et où il ressent des trucs Et ça, c'est très intéressant parce que nous, du coup, on va pouvoir se concentrer aussi sur les moments bas et comprendre pourquoi ça peut redescendre un peu. Où sont les points d'inquiétude du client ? À quel moment il a besoin d'être rassuré ? À quel moment peut-être tu ne le rassures pas forcément ? Comment se passe ton onboarding ? Ça, effectivement, c'est hyper important. Comment se passe ton onboarding ? Où est le premier temps fort de ton parcours client ? Ce qu'on appelle le climax, en fait, où la personne est vraiment hyper emballée et où elle aura envie de te recommander. à quel moment effectivement tu laisses un peu redescendre et tu passes un rythme de croisière et c'est normal d'avoir le rythme de croisière sur la mission à quel moment tu recrées un temps fort pour être sûr que ça se passe bien et comment tu off-board parce que tout le monde pense à l'onboarding très peu à l'off-boarding mais ça c'est pareil en fait c'est important quels sont les next steps pour la personne est-ce que tu la projettes seule pour la mettre en toute autonomie et tu lui donnes des cartes pour que elle est vraiment un super souvenir de toi en fait c'est à dire avec quoi tu la laisses en post mission est-ce que tu l'upsell du coup est-ce que tu lui offres du suivi est-ce que tu offres la dernière touche d'overdeliver à l'offboarding ou à le client et il se dit ah purée waouh il nous a offert ça en plus on s'y attendait pas c'est génial en fait c'est vraiment différent pour chacun et là moi c'est des choses que je vois en individuel l'outil pour moi c'est qu'un support. C'est qu'un support. Parfois, c'est Notion. Parfois, il n'y a rien. Il n'y a que du mail. Mais le meilleur outil, ça va être de placer juste les bons points synchrones au bon moment et d'aller poser les bonnes questions aux clients. Enfin, c'est vraiment... C'est trop différent, ça, selon les secteurs. Et là, justement, on est dans l'intelligence relationnelle pure, bien plus que dans la logistique, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, moi je me fais de plus en plus de mind map justement sur des outils, enfin on s'en fiche de l'outil, mais des mind map sur le parcours client, sur ma création de contenu, en gros les différents trucs que je dois créer. Enfin sur tout ce que je fais en fait, j'essaie de le mettre sur le papier pour voir un peu là où je pourrais gagner du temps. Parce qu'en vrai, quand t'es solopreneur, ta ressource principale c'est ton temps, donc c'est ultra important de la observer. Une fois que tu as fait tout ça, tu arrives quand même à un certain palier. En gros, quand tu as maximisé ton prix, quand tu as minimisé le temps que tu passes par tes clients, mais que tu as maximisé aussi la valeur, comment tu peux faire pour passer peut-être à une étape supérieure ? Est-ce qu'il y a d'autres leviers à actionner pour se détacher un peu de ce temps ?

  • Speaker #1

    Oui. Là, c'est le moment où tu commences réellement à vendre du produit. Et pour moi, il faut attendre d'en arriver là. D'ailleurs, on n'est pas tous d'accord sur ces sujets-là. Mais moi, j'estime qu'en service, vendre du service cher, c'est la meilleure manière de maximiser ses revenus rapidement et de se mettre à l'abri confortablement, d'aller construire une belle trésor. Et une fois que tu en es là, généralement, tu as des problèmes de riches. Tu te dis, bon, voilà, c'est cool, tu peux voir venir. tu as de la trésor pour commencer à lancer des trucs cool, pour te faire aider, aller déléguer des trucs sur la communication, en fait, pour amplifier, vraiment. Donc, faites les choses dans l'ordre et attendez d'arriver à ce palier-là, avant de vouloir absolument vendre du produit, parce que quand tu n'as pas d'audience et quand tu n'as pas de revenu, le produit, généralement, il ne se vend pas. Par contre, quand on est là, effectivement, que tu atteins ton palier et que tu te dis, bon, qu'est-ce que je fais maintenant pour aller faire augmenter mes revenus ? Là, on rentre dans une période où c'est intéressant d'aller chercher du produit. Pour toi qui es développeur, pour moi c'est aller développer sa propre appli, son propre SaaS, son propre produit que tu vas commencer à chercher à vendre à tes clients. Et ça j'en ai de plus en plus des clients qui le font. Soit qu'ils vendent du SaaS B2B, et du coup c'est une upsell significative pour leurs clients, qui ne leur demandent pas de temps de travail supplémentaire une fois que l'outil est développé. Soit qu'ils vendent carrément du SaaS B2C. là vraiment on est sur un outil qui est travaillé tu essaies de le vendre d'aller augmenter au maximum ta visibilité c'est généralement le moment où on passe au paid pour l'acquisition où l'organique ne suffit plus en fait parce qu'on a des petites audiences sur LinkedIn enfin c'est cool, même moi j'ai 19 000 abonnés demain quand j'aurai envie de vendre mon SaaS à du grand public je n'irai jamais me contenter de cette petite audience de 19 000 personnes c'est pas assez merci je passerais sur de la publicité payante sur Instagram ou sur LinkedIn. Mais en tout cas, là, on change de modèle. Et rien n'empêche d'ailleurs de continuer à vendre du service pour avoir la brique hyper secure de ton business model et te dire que le produit, c'est du plus, c'est du bonus. En fait, c'est cette surcouche qui va te permettre effectivement d'aller te développer vraiment plus et d'aller faire augmenter tes revenus doucement mais sûrement sans augmenter le temps de travail.

  • Speaker #0

    c'est marrant parce qu'on retrouve un peu le système de Flavie Prévost expertise, médias produits et communauté communauté on n'a pas forcément parlé mais du coup moi j'ai l'impression après avoir regardé quand même les personnes qui sont passées dans ton bootcamp solo zen que t'as quand même beaucoup de solopreneurs qui ont quand même une partie médias du coup qui créent du contenu pour ramener déjà de l'inbound vers eux il y a toujours des gens avec des médias ou des personnes qui performe son média.

  • Speaker #1

    certains d'entre eux n'aiment pas ça et il n'y a pas moyen de les y emmener il y a un peu il y a un peu de tout en vrai il y a aussi des gens qui veulent essayer mais qui vraiment n'accrochent pas et du coup je force pas trop parce que souvent en fait c'est des profils qui vendent déjà très bien sans et certains veulent aller développer du média un peu pour faire comme tout le monde et quand je vois que ça canse je suis là bon en fait ça sert à rien de se faire souffrir en fait tu verras plus tard tu verras quand on aura l'élan enfin moi j'aime pas trop trop essayer de mettre des carrés dans des ronds donc voilà après ceux qui ont le côté média pour moi c'est vraiment un canal d'acquisition pour eux il y en a assez peu qui ont envie d'aller développer l'audience pour développer l'audience plutôt des prestats de service qui sont très nichés qui veulent développer leur audience sur un point spécifique et qui sont vraiment dans une intentionnalité très claire d'aller chercher du lead sur LinkedIn d'aller faire de la rétention de lead dans leur newsletter enfin mais on est vraiment dans une visée business first

  • Speaker #0

    Mais ça a un impact quand même sur la rentabilité, le fait de créer du contenu. Enfin, des fois, il faut quand même convertir derrière, créer du contenu pour créer du contenu.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Ça ne sert à rien, mais créer cette conversion derrière justement des lecteurs ou autres vers des clients, ce n'est pas forcément si simple. Donc ça a quand même un impact de créer du contenu sur ta rentabilité en tant que solopreneur. totalement mais c'est pour ça que ceux que j'accompagne je les accompagne à créer d'abord du contenu convertible plus que du contenu visible et en fait d'ailleurs c'est une typologie de client qui vire là pour ça qui est très content parce qu'ils ont horreur de la viralité comme moi d'ailleurs enfin moi je suis partie virale accidentellement quelques fois je pense que c'est les pires souvenirs de ma vie je suis assez enfin je suis extravertie sur le papier mais j'ai quand même un bon côté introvertie et alors moi des milliers de notifications enfin laisse tomber c'est mof tu l'as taquicardie ah ah ah Donc on est vraiment là pour vendre avant tout et dans les stratégies de contenu que je les aide à faire, on n'est pas forcément sur des gros volumes de postes, plutôt sur un rythme de croisière très régulier où il va y avoir une intentionnalité très claire derrière chaque poste et où vraiment on oriente les postes côté conversion pour être sûr qu'on a un très bon ROI sur la stratégie de contenu. Donc ça fait partie aussi de l'approche si tu veux. Moi je veux éviter à tout prix en fait les postes poster pour poster, aller chercher, juste être là dans le radar des gens. parce que j'en ai eu un des clients qui arrive chez moi qui poste depuis deux ans ils ont eu trois leads qui se courent après sur LinkedIn je dis mais t'en as pas marre en fait ça te fait kiffer au moins parce que moi je kiffe comme moitié sur LinkedIn et je suis vraiment là pour le travail je suis pas là spécialement pour le plaisir sur LinkedIn les moments où je prends du plaisir sur LinkedIn c'est quand je parle en message privé et pas quand je poste Donc voilà, il y a une intentionnalité qui est très claire justement pour pas tuer sa conversion et pas tomber dans le média égaux. Parce que ça, ça peut être le cas aussi en fait, que ce soit le média que tu montes. Est-ce que t'es là pour te faire plaisir, pour te satisfaire d'un image que t'as de toi, pour te dire que c'est stylé ? Est-ce que tu le fais parce que tout le monde le fait ? Ou est-ce que vraiment tu sais que ça va servir à ton business ? Parce que quand t'es juste égo-drivé sur la stratégie de contenu, à un moment tu payes très cher personnellement.

  • Speaker #1

    c'est marrant là dessus en gros moi j'étais plus à la recherche des likes du coup en début d'année et en vrai c'est pas un bon driver quand même parce que déjà quand t'as un post qui performe et qui fait beaucoup de likes t'es content un post qui fait 10 likes tu te dis mince j'ai raté quelque chose tu t'en veux enfin bref c'est pas forcément optimal il y a un bon exemple là dessus c'est Cédric Costa notamment qui est passé dans ton podcast podcast Bootcamp Solozen lui aujourd'hui il fait beaucoup de contenu sur LinkedIn mais il a je crois 10 000 13 000 abonnés sur LinkedIn en fait tous ces contenus sont vachement orientés sur de la vente justement vers son accompagnement James Inbound et en fait il fait des postes des fois à 10 likes mais en soi c'est pas grave mais derrière ça convertit aussi derrière c'est

  • Speaker #0

    exactement le type de d'ailleurs c'est la même stratégie de contenu que moi je m'en fous, il y a des fois effectivement je fais 10 likes et j'en ai rien à péter c'est vraiment et typiquement les créateurs qui se détachent de ça le plus tôt possible et qui sont hyper concentrés, 20 c'est ceux qui vendent le mieux, c'est ceux qui font le plus de chiffres. Et après, là, c'est entre toi et toi, tu vas te demander quels sont tes prix hauts. est-ce que tu veux faire plus de likes ou plus de chiffres ? Mais bon, fin de l'année, en vrai, on sait ce qui compte. Tu regardes tes comptes et que tu fais ton bilan, on sait ce qui compte. Et puis, tu vois, tu en parlais tout à l'heure, quand tu dis que ce n'est pas un bon driver, le problème, c'est que c'est un driver qui est dangereux aussi pour le cerveau parce qu'il crée vraiment un énorme défocus au quotidien. Je l'ai eu en ce moment, je pense qu'on l'a tous eu au tout début sur les réseaux sociaux parce que la machine est faite pour qu'on fonctionne comme ça et pour qu'on vrille un peu du cerveau. Mais voilà, t'as des journées, tu check tes notifs en permanence, tu viens te poster, t'es là, t'attends que les likes tombent, tu réactualises ta page et tout, mais on devient fou, quoi, on devient fou.

  • Speaker #1

    en fait ça fait un peu péter un câble aussi sur le plan personnel je trouve ouais carrément sur LinkedIn moi j'évite de laisser l'onglet ouvert parce que si tu laisses l'onglet ouvert tu vois entre parenthèses le nombre de notifs et du coup ça te donne tout le temps envie d'aller voir dès que t'as une nouvelle notif donc j'évite de le faire mais du coup ce que j'aimerais bien faire là c'est de revenir un peu sur ton parcours ce que j'aime bien quand j'ai un solo preneur en face de moi c'est de comprendre pourquoi en fait il s'est lancé en tant qu'indépendant toi c'était quoi la démarche ? déjà t'avais quoi avant et pourquoi t'es devenue indépendante

  • Speaker #0

    Je suis devenue indépendante très très vite parce qu'en fait moi le monde du salariat c'était compliqué dès le début si je te prends vraiment le tout tout tout début de ma vie professionnelle ma vraie première expérience en entreprise en France c'était une alternance, j'ai démissionné parce que la fiche de poste ne correspondait pas à ce qu'on m'avait vendu je gênais et en fait je suis partie ensuite j'ai pris un stage, ça s'est bien passé J'ai eu mon tout premier CDI et j'ai rompu ma période d'essai au bout de 4 mois parce que là j'avais un problème de santé qui était vraiment important. Et travailler dans un open space très bruyant, avoir des horaires extrêmement fatigants, je finissais rarement avant 19h en vrai. J'étais épuisée, épuisée, épuisée et je ne pouvais pas. Et donc le principal moteur au tout début quand j'ai rompu ma période d'essai c'était de me dire je dois pouvoir travailler de chez moi. Il faut que je me trouve un travail qui me permette de travailler depuis chez moi et de gagner ma vie. Je ne voulais pas devenir riche, je ne voulais pas craquer le game. je voulais juste me mettre à l'abri et avoir un rythme de travail doux et correct, juste en subvenant à mes besoins. Et à l'époque, c'était il y a longtemps, le Covid n'était pas passé par là, le télétravail, le remote, tout ça, ce n'était pas encore dans les mœurs, donc il a fallu que je fasse plein de recherches. pour me dire, j'étais vraiment en Ikigai. Je ne savais pas ce que c'était que l'Ikigai à l'époque. Je me disais, qu'est-ce que je sais faire ? Tu débutes dans la vie de pro, ce n'est pas évident. J'avais des bons diplômes, mais bon, sur le marché du travail, quand tu n'as pas d'expérience, ça ne vaut pas grand-chose. J'ai fait plein de recherches et à l'époque, je m'étais dit, ah, je sais écrire. Il y a un métier qui a l'air d'exister sur lequel, en fait, je pourrais capitaliser et avec lequel je pourrais peut-être il y a plein de noms différents. Je ne parle pas de copywriting, on est vraiment dans rédactrice web. Je me dis, trop cool. Donc, en quoi ça consiste ? Je commence à lire énormément sur le sujet. Et à l'époque, je fais un post LinkedIn avec mon petit compte. Je ne sais pas combien j'avais d'abonnés, peut-être 200, tu vois. Genre, mon petit compte de Flo qui avait 23 ans, tu vois. Vraiment, je saut dans la vie active. Je n'avais jamais rien développé jusque-là. et j'ai dit je lance ma carrière de rédactrice web déjà c'est méga pompeux mais ça me fait rire avec Dirk cher réseau je rigole ouais cher réseau exactement genre un truc en genre cher réseau je lance ma carrière de rédactrice web et le LinkedIn de l'époque, formidable, tu avais du riche en faisant rien, tu vois, il n'y avait personne à l'époque. Donc je trouve direct un client qui voit le poste, qui me contacte, et j'ai ma première mission, genre en 48 heures, enfin vraiment, mais pain béni. Désolée si vous m'entendez et que vous galérez à trouver vos premières missions, c'était l'époque. C'était l'époque, c'était un peu plus facile qu'aujourd'hui, très clairement. Donc je commence comme ça. J'ai ce premier client que je vais garder un an. et c'était ma poule aux œufs d'or. C'était le client qui me faisait vivre. Déjà, je vivais avec un seul client. Et puis, j'ai eu envie de me diversifier, d'aller créer mon portfolio, donc je suis allée en chercher d'autres, un peu sur les plateformes. Puis petit à petit, mes clients me disent Est-ce que vous savez faire des articles optimisés en SEO ? tu débutes dans le métier tu dis oui bien sûr tu vas sur Google alors qu'est-ce que le SEO et du coup tu te dis ah ok donc je me forme en autodidacte les clients sont toujours super contents et d'ailleurs je suis allée au culot pendant plein de missions est-ce que tu sais faire ça ? ouais ouais bien sûr et t'apprends tout sur le tas et moi je disais toujours oui j'ai toujours trouvé les bonnes personnes pour m'aider et ça d'autant plus qu'à un moment donné pour progresser j'ai pris un job à mi-temps dans une agence qui m'a fait énormément progresser sur le métier donc j'étais à mi-temps dans une agence salariée et à mi-temps freelance sur mon métier de rédactrice et donc je suis vraiment passée de rédactrice à consultante SEO parce que là eux ils m'ont vraiment aidé à devenir un bon profil enfin ils m'ont appris énormément de ficelles du métier même sur mes projets qui n'étaient pas liés à l'agence il y avait des fois je demandais à des collègues tiens tu peux m'aider comment on fait un audit et je leur disais j'ai été trop aidée vraiment super bien mentorée je suis partie de cette agence parce que j'ai eu envie de déménager à un moment et du coup là maintenant je suis expatriée à Sofia en Bulgarie depuis plusieurs années et l'expatriation ça accompagnait d'un changement de métier parce que j'avais envie de changer de vie en fait c'est à dire qu'en tant que consultant SEO c'est un métier qui est passionnant qui est super cool et en posture d'experte j'ai appris beaucoup de choses j'ai monté plein de projets aussi sur le web moi toute seule en parallèle de mes projets de freelance c'est à dire que j'ai fait du e-commerce, j'ai fait du blogging j'ai fait de l'affiliation pour aller générer mes revenus ça fait partie d'ailleurs des trucs qui peuvent augmenter les revenus quand tu me posais la question tout à l'heure quand on a atteint ses paliers en freelancing mais j'ai changé de métier et j'ai décidé de me lancer dans l'accompagnement parce que j'en pouvais plus d'être toute seule face à l'écran en termes de niveau d'interaction peut-être que ça te parle si t'es dev d'ailleurs mon mec est dev et je me dis oh putain je sais pas comment il fait il y a des fois il passe vraiment toute la journée sans parler à un autre être humain que moi et ça je pouvais plus en fait j'arrivais plus c'était que de l'écran, c'était que de l'opti je suis arrivée sur de la prestat de plus en plus technique et j'avais faim d'interaction quoi vraiment donc je me suis dit je veux transformer un peu mon métier et aller proposer d'autres choses maintenant à d'autres personnes pour aller ouvrir un nouveau cycle professionnel en fait tout simplement

  • Speaker #1

    Mais de cette envie de rencontrer d'autres personnes et jusqu'à ton bootcamp SoloZen, comment il est arrivé ce bootcamp SoloZen ? C'était quoi la démarche pour justement arriver ?

  • Speaker #0

    Là, en fait, c'est deux ans d'activité sur l'activité de coaching avant d'aller créer SoloZen. Donc tu vois, mine de rien, c'est un ou deux ans, je ne sais plus. Alors, je me suis formée au coaching professionnel, déjà, ce qui a pris du temps. Et pendant que j'étais formée, j'ai eu mes premiers clients en coaching. À l'époque, j'étais beaucoup plus axée sur la partie gestion des émotions. Et j'avais une clientèle cible qui était soit le dirigeant, soit les top managers, enfin, ou les C-level en entreprise. Donc, on était sur comment gérer son stress au travail. et petit à petit en travaillant avec ces clients là je me suis rendu compte que gérer le stress c'était hyper compliqué quand t'attaquais pas le problème à la racine et que c'était impossible de se concentrer que sur l'émotionnel quand le dirigeant en question va te dire non mais en fait j'ai des problèmes d'argent dans ma boîte, il y a ça qui va pas il y a ça qui va pas et petit à petit j'ai commencé à modifier un peu la structure de mes accompagnements pour m'attaquer à la cause des facteurs de stress autrement dit le modèle financier qui génère vachement de stress le manque d'organisation, la mauvaise gestion du temps. Et c'est comme ça que j'ai construit petit à petit les piliers de mon accompagnement. Avant d'aller créer du collectif, j'ai fait beaucoup d'individuels pour aller observer les fameuses récurrences dont je te parlais tout à l'heure. C'est-à-dire avant d'aller packager une offre, je voulais aller observer des récurrences. Il y a le client A, il a tel ou tel problème, ça, ça, ça, ça l'a aidé. Client B, ça, ça, ça, ça l'a aidé. Et c'est à partir d'un certain nombre de clients en Indie que j'ai commencé à identifier un parcours. Je me suis dit, voilà, il y a ces thématiques-là, où sur le fond, il faut qu'il y ait de la transmission à certains endroits parce qu'il y a des carences pour certaines personnes. donc je vais être un petit peu en transmission sur certains points et sur d'autres points je vais être là en accompagnement à la fois pour du conseil pur et dur stratégique opérationnel à la fois pour du coaching et là quand on est dans le coaching on est plus dans le développement personnel l'émergence

  • Speaker #1

    de solutions internes donc c'est venu de là c'est venu de là mais tu trouvais comment tes clients en gros t'as quand même changé de cible entre rédactrice web et accompagnement enfin tu trouvais comment tes clients pendant ces différentes phases

  • Speaker #0

    Très très bonne question c'est un tu les poses hyper au bon moment tes questions bravo je trouve que tu gères cette interview d'une main de maître très bonne question c'est hyper dur quand tu fais un pivot pareil au tout début je me suis dit purée mais faut tout recommencer mais quel enfer moi aussi j'étais en coup de panique parce que mine de rien me former m'a coûté très cher les certifications en coaching quand tu passes par une vraie école en fait c'est 8000 balles l'année donc autant te dire que derrière t'as envie quand même que ça marche et j'ai J'ai commencé par prospecter au tout début, à balle. Mes tout premiers clients, je les ai eus en prospection. Et après, ma stratégie qui a le mieux fonctionné, c'était d'aller contacter des personnes connues sur des réseaux sociaux et de leur offrir un accompagnement long. et de leur dire, si tu es contente de moi, est-ce que tu peux me recommander ? Est-ce que tu peux m'offrir de la visibilité ? Je l'ai fait avec une personne sur Instagram et je l'ai fait sur LinkedIn avec Nina Ramen. Donc, j'ai coaché Nina Ramen, en fait, gratuitement pendant qu'elle faisait sa préparation de congé maternité. Mon rôle, en fait, ça a été effectivement de l'aider à préparer son congé maternité de businesswoman et de partir le plus sereinement possible en s'assurant que ça continue à tourner, que les revenus continuent à marcher et que la boîte ne s'écroule pas. Et derrière, d'ailleurs, c'est quelque chose que j'ai reproposé à Manon Verbeek quand elle a préparé son congé mater. On a appelé ça le projet Baby Stripe. Donc, c'était le lancement de sa formation mid-journée. Donc ça, en fait, pour moi, ça a été la stratégie gagnante. Et d'ailleurs, n'ayez pas peur de faire du gratuit quand vous partez de nulle part parce qu'en fait, moi, je trouve ça dommage de s'en priver. Quand il y a un deal qui vous paraît juste... Typiquement, Nina m'a envoyé tellement de monde. Elle a parlé de moi dans toute sa communauté. Elle a fait des posts pour expliquer que je l'avais coachée. C'était il y a longtemps. Mais en fait, je reste dans l'esprit de pas mal de nanas qui ont gravité autour d'elle à ce moment-là. La personne qui a coaché Nina Rahman, donc en termes de preuves sociales, c'est quand même fort, en fait. C'est quand même fort. Donc ça, ça a été vraiment le point de départ qui m'a beaucoup aidée à me développer. Après, ce qui m'a aidée, c'est de faire en sorte que le max du client soit content à 200%. de ce qui venait retirer chez moi et que le bouche à oreille fonctionne de manière très efficace et puis en parallèle de tout ça, grosse stratégie de contenu moi j'ai fait le bootcamp de Thibaut Louis c'était quand ? c'était le solo média, c'était pas le truc business c'était avant son pivot j'ai dû faire ce bootcamp on était en 2021-2022 donc ça m'a quand même bien aidé à apprendre à poster avec une vraie intentionnalité différente alors j'ai appris à faire des posts visibles aussi grâce à lui et après bon tu fais ton chemin tu fais ton tri par rapport à ce que tu as envie vraiment de garder et de ce que tu as envie de développer en stratégie de contenu donc voilà gros coup de pouce du départ c'était la stratégie influence échange de visibilité qui m'a énormément servi et après une fois lancé toute seule les classiques aux classiques qu'on fait tous une bonne stratégie de contenu bien menée, le volet LinkedIn, le volet newsletter que j'ai développé quand j'ai commencé à avoir plus de temps le volet podcast que j'ai développé quand j'ai commencé à avoir encore un petit peu plus de temps mais tout ça de manière très itérative et en faisant ce que je pouvais aussi

  • Speaker #1

    mais ça c'est un point super important c'est que tu l'utilises encore aujourd'hui c'est le système de recommandation en gros chaque personne que tu coaches ou autre essaye d'avoir d'autres personnes enfin de leur demander qui te donne des noms ou qui te recommande à d'autres personnes ça en gros c'est un système que tu utilises encore aujourd'hui sur notamment ton bootcamp tu l'avais pas mal utilisé mais ton bootcamp solo zen ce qui est intéressant c'est que t'avais failli ne jamais le lancer il me semble tu peux nous expliquer un peu ton lancement pourquoi t'as failli ne jamais le lancer comment t'as fait pour finalement trouver des gens carrément alors j'avais fait un premier lancement je crois en juin

  • Speaker #0

    Non, alors en fait, j'ai fait deux lancements foirés, je crois, pour Solozen. Un en mars, avec une page de vente complètement foireuse. J'avais essayé un temps, ultra humoristique et tout, ça n'avait pas marché. Et surtout, je n'étais pas du tout connectée à l'intensité d'effort qu'il faut pour aller créer du format collectif. Donc voilà, je m'étais dit, mince, ça n'a pas pris, les gens ne veulent pas. J'avais abandonné peut-être au bout d'une semaine de com. Grosse connerie, déjà. Pas assez d'efforts sur le support, pas assez d'efforts sur la communication. Et je m'étais juste dit, ah bon, c'est pas le moment. J'avais réessayé dans l'été, je crois. Gros fail aussi. Et puis, je m'étais dit, mince, quand même. Mais cette fois, j'ai vraiment envie de le lancer. tout l'été en fait j'ai réfléchi et en septembre je me suis dit bon allez c'est la rentrée on met un coup d'accélérateur on va aller chercher ces gens et là j'ai fait beaucoup plus d'outbound aussi pour le remplir que d'inbound parce que c'était des gens qui avaient vu passer le truc en inbound qui étaient intéressés, qui étaient en hésitation et j'ai fait de l'outbound vraiment c'est à dire ok qui a liké qui a commenté, allez je vais aller commencer vraiment à parler avec ces gens, je suis sortie de ma tanière en fait et je me suis décidée à aller chercher les gens mais à la fourche sur la première promo je suis allée à la fourche j'en veux 8 au moins j'ai eu les 8 et c'est les 8 de départ qui ont fait que le format pouvait continuer parce que la promo s'est hyper bien passée parce que ça s'est passé avec des piliers qui ont été et qui sont encore aujourd'hui pour moi d'immenses soutiens il y a des personnes aujourd'hui que j'accompagne encore de la première promo de Solzhen ils ont brillé pour un an puis un autre puis un autre on est vraiment sur des très belles histoires de collaboration heureusement que j'ai pas abandonné et que j'y suis allée vraiment à la fourche et que j'ai pas lésiné sur les efforts aussi en discussion privée parce que ce sont les échanges privés qui permettent d'aller générer cette confiance c'est dur de vendre un produit quand c'est la première fois qu'on le vend c'était ça en fait que j'avais pas encore compris à l'époque c'est t'as beau avoir de la preuve sociale sur d'autres accompagnements quand c'est la première fois que tu vends un truc spécifique les gens ils savent pas comment ça va se passer ils connaissent pas les modalités ils savent pas si tu sais gérer le format collectif on leur demande de te faire énormément confiance en fait sur quelque chose qui est complètement neuf et pour lequel tu es à la one again. Donc c'est plus dur de lancer le premier format pour ceux qui nous écoutent et qui se disent je ne comprends pas pourquoi je loupe tous mes lancements, pourquoi je n'arrive pas à faire ma V1 Une fois que tu as fait la V1, franchement, capitaliser pour la V2, la V3, la V4, c'est bien plus facile que réussir à remplir sa première promo.

  • Speaker #1

    C'était quoi tes arguments pour la première promo ? J'imagine que tu as baissé le prix, mais c'était quoi les autres arguments pour motiver les gens à faire partie de cette nouvelle offre que tu n'avais pas encore faite, qui devait faire ses preuves finalement ?

  • Speaker #0

    Bonne question, ça remonte à super longtemps ! Franchement, mes arguments, je les ai adaptés en fonction de la personne que j'avais en face de moi et des objections de chacun. Je pense que je n'avais pas tant que ça d'ailleurs d'objections, j'avais plutôt des questions sur comment ça va se passer. On ne sait pas comment ça va se passer. J'ai été transparente sur le... En fait, on va co-construire. Moi, ma promesse, c'est d'être au plus près de vous pendant ces trois mois-là, d'être là en hyper-présence, d'être là vraiment de manière chirurgicale et artisane pour chacun de vous. Et là, c'est ma personne que j'ai vendue, ce n'est pas le produit. C'est ma personne, c'est la confiance en ma personne et c'est le feeling avec... avec la confiance que je pouvais dégager, en fait, que j'ai vendue.

  • Speaker #1

    Ouais, parce qu'en gros je le rappelle le bootcamp SoloZen c'était du coup 3 mois pour structurer le business de A à Z, en gros 360 sur son business pour mieux performer t'as eu 4 promos sur ton bootcamp SoloZen là en ce moment t'es en train de faire un gros pivot, puisque en gros t'es en train de transformer ce bootcamp en un vrai programme, un programme evergreen où les gens rentrent à n'importe quel moment mais avec quand même un système de cohorte

  • Speaker #0

    Ouais mais du coup pourquoi t'as fait ce pivot entre le bootcamp et vers ce programme Solosnet très intéressant comme question alors j'ai adoré le format 3 mois à bien des égards parce qu'en fait, il y a une intensité qui est chouette, humainement c'est incroyable ce que tu vis le groupe, tu le vois se créer, tu le vois vivre il y a eu quand même vraiment des amitiés qui se sont créées des vraies amitiés des gens qui s'envoient des textos tous les jours pour se demander comment ils vont les uns et les autres Mais l'intensité ça a aussi des inconvénients, et j'ai commencé à les ressentir au bout de 4 promos. Le premier c'est que ça me demande des lancements constants. Je fais que 2 promos par an, mais pourtant j'avais quand même l'impression d'être constamment en train de lancer. et ça, ça génère une fatigue en termes de vente qui est énorme parce qu'à chaque fois, c'est des posts, c'est de la stratégie de contenu, c'est refaire un peu la vache de vente pour aller vérifier certains trucs c'est te remettre dans une dynamique de recherche pour te dire tiens avec qui j'aurais envie de travailler, qui est-ce que je pourrais faire rentrer sur cette cohorte là c'est de la place dans l'agenda pour aller multiplier les rendez-vous, j'ai un bon taux de closing mais mine de rien, des promos de 12 ben voilà, on va dire que si t'es sur un taux de closing à 80%, ça te fait quand même voir au moins 16 personnes à peu près c'est beaucoup en fait, c'est beaucoup, c'est constant et du coup ça génère quand même énormément de fatigue le deuxième inconvénient c'est que je me suis rendu compte que ça m'épuisait moi c'est à dire en termes d'intensité en fait ça fatigue le client le client qui est trop content, il abat plein de trucs en trois mois c'est génial en fait on est vraiment dans le format où tu cravaches tu viens là pour avancer, tu veux un début une fin et vraiment t'es là dans une optique d'ultra efficacité Moi, ça m'a épuisée parce que du coup, je suis ultra sollicitée pendant cette période. En fait, c'est quand même des moments où je reçois des messages un peu à toute heure, semaine comme week-end, et où du coup, je suis vraiment là pendant trois mois d'ultra intensité pour tout le monde. Donc déjà, le format en lui-même est très, très fatigant, hors du lancement. Pour les clients aussi, ça génère du stress parce qu'ils se disent mince, j'ai que trois mois pour consommer En fait, il y a un peu ce faux mot côté client. Et du coup, je me suis rendue compte que ça, c'était dommage. Et je pense que c'est le truc qui m'a le plus décidé à transformer sur du vrai long terme. Parce que tout le monde a l'impression d'être en retard. Tout le monde a l'impression de ne pas faire assez vite. Tout le monde a peur de ne pas avoir le temps de consommer tout. Et pourtant, je leur disais, ne vous inquiétez pas, les vidéos, par exemple, vous aurez encore accès un peu après. Le suivi, je ne vais pas disparaître. Enfin, je suis dans le coin. Mais tu as beau essayer d'apporter de la réassurance, moi, j'ai une cible qui est émotionnellement bien chargée, tu vois, et qui stresse, en fait, quand tu la forces à aller vite. Donc, quelque part, étirer le temps d'accompagnement. ça crée un cadre très sécurisant pour moi et pour le client en se disant non mais c'est bon on a le temps on a un an pour itérer ok il y a des moments qui sont plus intenses tu vois le mois de septembre il est plus intense en termes de trucs qu'on a besoin de mettre à plat mais derrière je suis là pour aider à exécuter je suis là dans la vie de tous les jours et on sort de ce truc où à l'issue des 3 mois le client forcément la merde ne s'arrête pas à 3 mois de travail de structuration on est d'accord au bout de 3 mois t'as fait plein de choses mais les soucis, les obstacles et les difficultés dans l'exécution vont continuer à se produire plein de fois dans l'année. Donc l'objectif du format annuel, c'est de me dire, ok, en fait, je sors de ce faux mot et cette frustration de ne pas pouvoir être là autant que je l'aimerais non plus dans le suivi annuel de chacun. et je me dis que vraiment dès le début on part du principe qu'on est ensemble sur un an ça va apaiser le client moi ça m'apaise aussi parce que du coup je suis sollicité à un rythme quand même moins intense vu que le client il sait qu'il a le temps en fait de consommer entre guillemets sa presta et surtout je pense que en termes de consolidation des progrès c'est mieux d'aller ancrer l'apprentissage. Donc, ça correspond aussi à une évolution de mon ciblage. Les premières promos, les profils, ils étaient moins avancés que ceux que je recrute aujourd'hui, en fait. L'accompagnement annuel, je trouve ça hyper pertinent pour quelqu'un qui est vraiment... Ouais, entre 80 000 et 150 000 euros, c'est hyper pertinent. J'ai des profils qui gagnent un peu moins, mais là, pour le coup, on est sur des sujets mindset et je n'ai pas trop d'un an, tu vois, pour aller les faire progresser aussi sur ces sujets-là.

  • Speaker #1

    Mais du coup, il y a quoi dans ton programme ? En gros, c'est un format hybride où ils ont des vidéos à suivre ou des trucs à faire sur une plateforme et peut-être des lives avec d'autres personnes, peut-être la communauté aussi.

  • Speaker #0

    Alors, ils ont accès aux vidéos. Par contre, les vidéos, là, maintenant, vu que je suis sur un format annuel, il n'y a plus de il faut regarder les vidéos absolument telle semaine où, en fait, j'identifie leurs carences sur tel ou tel sujet. Je leur dis bon, là, on a besoin que tu regardes cette vidéo pour avancer sur ce point spécifique-là Je veux adoucir, justement, sortir de ce truc de il faut faire pour avancer efficacement. Je veux que ça s'incrémente, en fait, dans leur quotidien et qu'on ne surcharge plus les semaines au maximum. Donc il y a accès aux vidéos, par contre c'est moi qui leur dis à telle ou telle maman, là toi c'est le bon moment pour toi d'aller regarder ça, fais-le s'il te plaît, comme ça on gagnera du temps sur le reste. c'est plus efficace aussi que de leur balancer les vidéos et de rentrer dans une optique de binge watching où finalement on n'intègre pas les infos qu'il y a quand on consomme trop vite le contenu de formation. Donc ça c'est du soutien sur le fond, c'est juste pour me faire gagner du temps sur des explications qu'il y a certaines vidéos. Après il y a tous les outils de travail que je propose qui font gagner du temps, qui font partie de mon accompagnement, tout ce qui est template qui font gagner du temps, mon outil de structuration de business model, évidemment ils ont accès toute l'année. Il y a 10 heures, en coaching individuel, que j'espace en fait de une heure toutes les cinq semaines pendant un an, ce qui me permet d'être sûre, d'aller assurer le suivi vraiment ultra régulier dans l'exécution. et en interstice il y a effectivement les deux heures d'atelier collectif le vendredi matin, le vendredi matin j'ai mis une fois toutes les deux semaines à peu près sur le rythme de croisière parce que c'est bien je voulais sortir d'une fois par semaine parce que sur un an c'est quand même chaud à tenir, un an à un par semaine plus pour le client que pour moi d'ailleurs donc du coup un atelier collectif, une fois toutes les deux semaines et là c'est du travail en petit groupe il n'y a pas de plénière c'est des groupes que je constitue, je les fais travailler en breakout sur Zoom, c'est celle de répartition. On a une thématique qui correspond à un enjeu saisonnier. Tu vois, en septembre, on travaille le business model, en novembre, on accélère les ventes, parce que c'est le moment d'accélérer les ventes. Et à chaque fois, chacun passe et se fait aider de ses pairs sur ses problématiques du jour. Je ne sais pas si c'est clair. Mais ça me paraît bien clair.

  • Speaker #1

    Mais du coup, c'est quand même un format un peu obligatoire, les calls tous ensemble pour essayer d'avoir cet esprit promo.

  • Speaker #0

    Alors, en fait, j'essaie quand même au maximum d'aller engager là-dessus, si c'est une certitude. J'ai juste besoin, moi, d'être prévenue. En fait, je leur demande de me prévenir s'ils ne sont pas là parce que moi, je travaille en fait sur la constitution des groupes et ça fait partie du succès du format SoloZen, au format Bootcamp. Ce qui a trop bien fonctionné, le retour numéro un que j'ai eu, c'était Waouh, la vache, tu m'as vraiment mis avec les bonnes personnes au bon moment. et je veux continuer à faire ça toute l'année et pour ça j'ai besoin de savoir au moins qui est absent le jour J parce que sinon ça pète, c'est comme ton placement de table à ton mariage ça pète tout ton placement si on te dit pas qui vient pas donc oui ça fait partie du succès après le but c'est que les gens aient envie de venir et généralement les gens ont envie de venir parce qu'ils savent qu'ils avancent que c'est un peu leur bulle d'air de la semaine ou du mois du coup enfin deux fois par mois mais ils ont envie de venir en fait j'ai très très peu d'absents sur les formats collectifs les gens qui peuvent pas venir généralement ils ont des bonnes raisons de pas venir j'ai ma fille qui est malade j'ai personne pour la garder j'ai vraiment ce podcast que je peux pas décaler parce que il est sur place mais franchement j'ai un très bon engagement en fait sur les ateliers de groupe parce que les gens savent ce qu'ils en retirent

  • Speaker #1

    on le voit de plus en plus dans tous les cas sur les formations il y a de plus en plus un format hybride où il y a des calls à plusieurs et peut-être une partie asynchrone mais ça, ça se fait de plus en plus les bootcamps, ça voit de plus en plus le jour en fait l'esprit promo, les gens recherchent beaucoup de paires maintenant, des buddies pour justement travailler ensemble, s'améliorer à plusieurs écoute Florian, merci pour l'épisode qu'est-ce qu'on peut attendre de toi pour la suite ou alors où est-ce qu'on peut te contacter pour voir ce que tu fais

  • Speaker #0

    bah écoute on peut s'abonner à mon profil LinkedIn pour le coup ou s'abonner à ma newsletter je te partagerai les liens si tu veux les mettre en barre d'infos qu'est-ce qu'on peut attendre de moi pour la suite cette année cette année je vais développer ma partie produit et je vais enfin avoir le temps de m'y pencher donc je vais faire mon temps en version ce très bel outil, réfléchir à comment je peux l'ouvrir au grand public sans qu'il y ait forcément besoin de moi en fait ou d'un taux de présence et constant pour aller structurer le business model. Et donc voilà mon objectif, là sur la deuxième moitié de 2024 et 2025, c'est de réussir à partager ce travail qui pour l'instant est très réservé à mes clients en exclusivité. aux personnes qui n'ont pas forcément la chance de travailler avec moi vu que mineur je crois que 22 personnes par an donc tout le monde ne peut pas bosser avec moi ça c'est une évidence ou ceux qui n'auraient pas le budget pour payer un accompagnement annuel mais qui auraient quand même envie de profiter des outils, je travaille là-dessus sur toute la partie outils pour la rendre plus accessible à tout le monde

  • Speaker #1

    Ok, trop cool, hâte de voir si tu arrives à du coup le rendre accessible à tout le monde et que ça en aide beaucoup plus ça sera très très cool écoute merci à toi pour l'épisode et à une prochaine peut-être merci à toi,

  • Speaker #0

    à bientôt

Description

Dans cet épisode de Soloquest, je reçois Floriane Bobée, business coach spécialisée dans la structuration d'entreprise.


Aujourd’hui, elle travaille avec les solopreneurs avancés ou les dirigeants de TPE en transition. Elle se concentre sur le positionnement et la structuration des offres : l’idée est de tout challenger pour obtenir un business plus rentable.


Pour ça, elle a créé un outil de calcul du taux horaire réel pour anticiper la rentabilité des offres. Et à partir de ça, tu as des bases solides pour challenger ton solobusiness et aller dans le bon sens pour atteindre tes objectifs. Tu as d’ailleurs plein de méthodes pour le faire : maximiser ses prix, packager des offres, productiser ses services, templatiser ses livrables, minimiser le temps passé, créer des produits et les vendre…


Bref, il y a encore plein d’autres méthodes à découvrir dans l’épisode !



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello à tous, bienvenue sur SoloQuest, le podcast où on parle freelancing et solo business. Aujourd'hui, on se retrouve avec Florianne Bobet. Salut Florianne.

  • Speaker #1

    Salut.

  • Speaker #0

    Alors Florianne, tu es business coach spécialisé en structuration de business, accès rentabilité notamment. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu ce que tu vends aujourd'hui concrètement en tant que solopreneur pour gagner ta vie ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, c'est assez récent en plus, donc c'est intéressant de pouvoir faire l'update. J'ai eu un long parcours avec plusieurs offres que j'ai proposées différemment ces dernières années, où finalement je mixais un petit peu du format individuel et du format collectif, et je suis arrivée aujourd'hui à l'aboutissement d'une formule unique que je propose maintenant à tout le monde, qui est selon moi la formule qui comprend le plus d'avantages parmi celles que j'ai pu proposer avant. C'est une formule hybride qui comprend majoritairement de l'accompagnement individuel. et qui comprend également de l'accompagnement collectif et se passer tout au long de l'année. Donc, c'est un format d'accompagnement annuel où toute l'année, je suis avec la personne pour co-développer son business à ses côtés. Et du coup, en fait, je suis en train de switcher de l'image du coach business vers un peu plus le côté partenaire stratégique et opérationnel qui est là un peu à temps plein à tes côtés.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est quoi ta cible un peu de client ?

  • Speaker #1

    Alors sur cette cible là on est soit sur du solopreneur assez avancé de plus que généralement je dirais entre 80 000 et 120 000 euros l'année pour la plupart d'entre eux soit sur du dirigeant de TPE qui est en train de pivoter ou de changer de posture ou de changer de modèle donc il peut y avoir du dirigeant aussi sur ce format là et c'est souvent en tout cas des profils assez atypiques d'une manière générale soit le projet est atypique Soit le modèle de développement est atypique, soit la personne est neuroatypique, avec des spécificités qui font qu'elle a envie de développer vraiment à sa manière et d'être dans un modèle ultra écologique pour elle.

  • Speaker #0

    Ok, en gros ce qu'on va faire dans l'épisode c'est une deuxième partie plutôt sur ton parcours du coup. Là ce qu'on peut faire sur la première partie c'est plutôt voir comment toi tu restructures les solo business. L'audience c'est surtout des freelance solopreneurs. Donc ce qui peut être intéressant c'est de voir comment toi en gros tu restructures un solo business pour qu'il soit plus rentable. C'est quoi les piliers sur lesquels tu travailles avec tes coachés ?

  • Speaker #1

    Ouais très intéressant parce qu'on arrive direct dans ce que j'aime donc merci pour ça alors moi mon dada et ce par quoi je commence généralement c'est faire un gros gros point sur le positionnement de la personne d'une part et sur la structuration de son business model d'autre part On commence toujours par faire un point sur le positionnement, puisque c'est à partir du positionnement qu'on va commencer à réfléchir à des offres qui sont pertinentes pour la cible et rentables pour l'entreprise. Donc voilà, on se questionne exactement sur le client idéal, la proposition de valeur qu'on a envie d'axer, de quelle manière on a envie d'être vraiment différenciant, qu'est-ce qui nous convient à nous. Et en fait, généralement, à chaque fois que le client se pose une question ou est un peu paumé à ce niveau-là, je le ramène toujours à une question qui est essentielle pour lui, c'est avec qui ? tu as envie de travailler, vraiment, tous les jours. Et du coup, je le ramène tout le temps à ça, parce que c'est ça qui définit la joie au quotidien, c'est ça qui définit ta motivation de tous les jours et qui va, en fait, vraiment façonner la façon dont tu vis tes journées. Donc, d'abord, un gros, gros point sur le positionnement, avec qui tu as envie de travailler, de quelle façon tu as envie de travailler, comment tu as envie de travailler. Et à partir de cette base-là, il y a quand même un gros moment d'introspection, finalement, mais c'est super important parce que pour moi, tout part de là. À partir de là, on commence à structurer des offres. donc généralement en fait moi j'ai un entrepreneur qui arrive à moi qui fait pas mal de surmesures tu vois tu prends la demande tu navigues un petit peu à vue tu vas passer du coup des plombes à faire des devis, tu vas peut-être répondre à des appels d'offres passer des jours à répondre à des appels d'offres perdre des appels d'offres donc en fait le travail qu'on fait ensemble ça veut pas dire qu'il y aura plus de surmesures, ça veut pas dire qu'il y aura plus de réponses aux appels d'offres mais on essaie de prendre un coup d'avance pour avoir soi-même quelque chose à proposer avec un vrai recul sur la chose pour être sûr que l'offre est à la fois très pertinente pour le client et très rentable pour nous. Donc il y a tout un travail effectivement de structuration des offres où on package, on se dit ok on essaie d'aller trouver des récurrences dans tout ce qui a été vendu dans le passé t'as vendu x fois quelque chose ou tu faisais par exemple une intervention sur tel tel tel tel domaine on va essayer de voir où sont les récurrences, qu'est-ce qui a le mieux fonctionné qu'est-ce que le client a le plus apprécié et on commence en fait à mettre tout ça à plat pour aller créer quelque chose qui va être réplicable d'un client à l'autre ça veut pas dire qu'à chaque fois on va vendre la même chose à tous les clients à chaque fois qu'on vendra cette offre. Ça veut dire juste qu'on prendra énormément l'avance au moment où on vend, c'est-à-dire au moment où on le présente aux clients, et au moment où on délivre, puisqu'il va quand même y avoir de la répétition. Et du coup, il n'y aura plus que des petits coups de pinceau quand on a besoin de faire du sur-mesure, des petits ajustements à la marge, en fait. Mais c'est-à-dire que globalement, on gagne considérablement en efficacité. en structure mentale et en structure chiffrée pour la vision de l'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est ultra intéressant ce concept de packager des offres, et un peu structurer ce qu'on propose à ses clients. Moi c'est un sujet qui m'intéresse énormément, puisque je fais beaucoup de sur-mesure justement. Moi je suis développeur, du coup je fais de l'automatisation et aussi du code pour mes clients. Mais chaque projet est différent, donc je ne peux pas vraiment packager des offres. La seule manière quand tu es développeur, c'est de vendre son temps. C'est la manière la plus simple de facturer son client. Est-ce que tous les métiers s'y prêtent quand même pour packager des offres ? comment on peut sortir vraiment du sur-mesure il faut quand même faire un peu de volume pour être bien intéressante sur du sur-mesure complètement,

  • Speaker #1

    alors il faut faire du volume ça c'est sûr, déjà typiquement c'est pour ça que je bosse pas avec des débutants et que je travaille déjà avec ceux qui ont généralement 2-3 ans d'expérience je mets un an minimum sur mon site et après en fait je fais le tri en discutant avec la personne pour voir son niveau d'avancement parce que certains avancent quand même plus vite que d'autres en termes de volume mais le ventre mou de ma clientèle c'est plutôt 3 ans d'expérience avec un bon passif aussi sur qu'est-ce que j'ai envie de faire qu'est-ce qui me plaît dans tout ça et vers quoi j'ai envie de tendre pour moi c'est le laps de temps qui est intéressant pour commencer à tirer des conclusions sur le fonctionnement que tu as envie d'avoir 3 ans aussi on dit l'amour dure 3 ans pour moi c'est la même chose en entrepreneuriat tu finis, tu as l'une de miel entrepreneuriat et tu commences vraiment un peu à te dire bon ok voilà ça c'est ma vie maintenant c'est plus juste le grand projet c'est plus genre le c'est ma vie, je veux de la structure je veux prendre les choses en main en fait et être un peu plus moteur vers là où je l'amène. Pour répondre à ta question est-ce que ça se prête à tous les métiers ? C'est évident qu'il y a des métiers où c'est quand même un petit peu plus dur que d'autres et pour le coup le développement en fait partie parce qu'évidemment voilà on est quand même obligé d'aller y réfléchir à du sur-mesure Après, ce avec quoi j'essaie de réfléchir avec certains profils techniques que j'ai dans ma clientèle, c'est des modèles de facturation qui sont un petit peu différents. Par exemple, j'ai un client qui travaille beaucoup en co-création et il facture du crédit service. Donc effectivement, tu vends ton temps, mais il a un modèle de fonctionnement où c'est cadré et où il essaye d'avoir quand même des forfaits de temps qu'il vend de manière hyper cadrée à ses clients par mois. ça te permet déjà d'anticiper un petit peu de roulement et de te dire je ne vais pas faire un mois à 15K avec ce client là et puis quand j'ai terminé je suis à zéro le temps d'en retrouver un autre on est sur au moins une durée d'engagement qui te permet d'avoir du roulement et de voir un petit peu où tu vas aller après sur le développement c'est sûr que packager c'est compliqué franchement ça fait partie des métiers où c'est compliqué il faut se creuser la tête et honnêtement c'est différent pour chaque dev que j'ai accompagné, parce que j'en ai accompagné plusieurs. Le TGM fait partie quand même aussi des modèles qu'on va garder parce que c'est bête de l'enlever et puis ça reste, enfin, on ne sait pas si déconnant que ça. Malgré tout ce qui se lit sur les réseaux sociaux, c'est pas si déconnant que ça de facturer un TGM. Mais on peut inclure un petit peu de package, en fait, au sein du business model pour se dire, ok, je vais quand même essayer de gagner du temps à certains endroits précis. Je ne sais pas, par exemple, ça peut être sur un type d'appli. que tu vas développer ou tu vas réussir à cadrer un périmètre sur du temps de travail et à te dire, ok, ici, ça, je le vends au forfait. Je le vends au forfait, on sera sur un forfait à 5 000 pour ce type d'appli-là. Si tu vois que tu as du client qui est récurrent là-dessus. Comme je dis, ça demande quand même une certaine antériorité sur toute la clientèle, toutes les missions passées.

  • Speaker #0

    Ouais, en gros il y a par exemple, enfin moi je réfléchis justement à mettre une phase d'audit de par exemple X montants justement en début de mission pour un peu estimer le projet en amont, enfin après.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    En vrai il y a plein de manières de packager un peu des offres même si tu peux pas sur ta partie générale. Du coup après quand tu packages les offres, c'est quel levier que tu actionnes avec tes clients pour justement être beaucoup plus rentable au niveau de leur solo business ?

  • Speaker #1

    Alors, ça c'est un outil que j'ai développé et c'est la partie qui m'emballe aussi beaucoup dans mon activité. J'ai développé un outil spécifique de travail que pour l'instant je réserve à ma clientèle mais que j'ai envie d'ouvrir au grand public, j'ai juste besoin de le faire monter en version. Je suis sur un outil de travail en fait qui va calculer précisément le taux horaire réel, c'est-à-dire ta rentabilité horaire sur une offre spécifique en fonction du temps que tu vas passer à délivrer. et dans cette offre là on compte tout c'est à dire que si c'est une offre que tu vas galérer à vendre parce que t'es sur un cycle de vente long par exemple une offre à 10 000 euros t'es sur un cycle de vente plus long qu'une offre à 500 euros on va compter le temps passé en avant-vente on est sur de l'anticipation mais c'est de l'anticipation stratégique et c'est important pour aller anticiper la rentabilité d'une offre donc en gros mon outil ce qui permet c'est que je rentre des offres au tout début on est plutôt sur de l'hypothèse et on fait du calcul de rentabilité on voit si on est dans les clous je rentre l'offre A par exemple, j'ai une offre, typiquement une offre d'audit à 2000 euros, on va se dire que je vais compter le temps passé en avant-vente, on va passer peut-être 30 minutes en avant-vente, on va passer ensuite du temps à benchmarker, chaque ligne comprend le temps de travail sur l'offre, du temps à benchmarker, du temps à créer le livrable, du temps à présenter le livrable au client, du temps en gestion de projet, si jamais il y a quelques alertes ou si c'est un audit qui dure une semaine et pas deux jours en condensé. et à partir de ça on va avoir un taux horaire réel final sur une offre donnée pour constituer un business model complet, on va aller créer toutes les offres. Et l'outil va nous permettre, en fait, d'avoir le tri, enfin, comment dire, pas le tri, le classement des ordres de la plus rentable à la moins rentable. Ce qui va te permettre déjà de pouvoir faire des arbitrages et de te dire, ah tiens, je pensais être vachement rentable sur celle-là, finalement, pas tant que ça, je suis beaucoup plus rentable sur celle-là. Finalement, est-ce que j'ai pas un peu plus intérêt à aller mettre le paquet sur celle-là et aller augmenter mon objectif de vente sur celle-là ? et donc ça c'est ma fierté c'est ma fierté professionnelle parce que c'est un vrai outil d'aide à la décision sur la structuration de business model parce que c'est à ce moment-là de mes accompagnements qu'on arbitre en début d'année pour se dire ok sur quoi on met le paquet cette année est-ce qu'il y a des offres qu'on cut aussi parce qu'on voit qu'il y a des trucs qui sont fondamentalement pas rentables je me dis est-ce qu'il y a un intérêt au-delà de la rentabilité à cette offre parfois c'est le cas moi j'ai eu des offres non rentables que j'ai cherché à maintenir pour maintenir le lien avec ma clientèle, pour fidéliser sur du long terme. Aujourd'hui, ça m'a permis d'aller closer à 70% des anciens clients sur mon accompagnement annuel. Donc, c'était une offre pas rentable dans le tableau, mais très rentable humainement et dans ma stratégie de fidélisation client. mais en tout cas voilà gros outil d'aide à la décision quand tu vois qu'il y a une offre qui est pas rentable tu te poses dessus tu te dis est-ce que je cut est-ce que j'enlève est-ce que je continue pour une raison x ou y et les offres super rentables est-ce que je mets le paquet dessus parce que j'ai envie d'y aller et que tous les feux sont au vert ou est-ce que je me dis bon c'est super rentable mais elle est plus dure à vendre mais c'est pas mon coeur de cible enfin voilà en fait on a un panneau et à partir de ça il y a toute l'analyse qualitative qui est celle que j'apporte aussi en tant que consultante c'est là en fait l'intérêt d'avoir le regard humain et pas seulement le regard outil. et à partir de là on commence à arbitrer ce qui est intéressant du coup aussi c'est qu'avec un outil comme ça j'ai le temps de travail abdomadaire qu'on passe à travailler pour les clients on va ensuite rentrer dans l'outil le temps que tu passes sur ta strata de contenu sur ton administratif, sur ta stratégie d'entreprise tout court, sur les cafés visio et je gonfle avec une marge d'erreur parce que généralement on a tendance à sous-estimer notre temps de travail donc une fois qu'on a fini tout le travail, on a rentré aussi même les dépenses d'entreprise, on a toutes les données chiffrées hypothétiques de l'entreprise avec un objectif de temps de travail hebdomadaire, un objectif de chiffre d'affaires à l'année et un objectif de bénéfice net à l'année. Donc en gros, c'est ça mon approche de la rentabilité, sachant que j'ai une majorité de clients qui bossent dans le service, besoin de voir combien de temps tu passes à faire telle chose et est-ce que tu es aussi rentable que tu le crois ou est-ce que ton objectif de chiffre d'affaires super brillant à 500 000 euros l'année, il te force à bosser 80 heures par semaine parce que si c'est le cas, pour moi, ça ne vaut pas le coup.

  • Speaker #0

    enfin on est pas sur des voilà c'est mon approche du métier mais moi je trouve que 80 arres par semaine tu mets n'importe quel chiffre en face je trouve que ça vaut pas le coup ouais carrément mais en fait si je résume un peu il y a deux métriques importantes à suivre quand t'as indépendance et du coup le temps travaillé et argent généré tu es à l'aise avec l'argent que t'as généré versus le temps que t'as travaillé et en gros il faut quand même faire un gros suivi sur le temps que tu mets à faire telle ou telle tâche pour savoir justement si t'es rentable à l'arrivée

  • Speaker #1

    exactement en fait c'est le premier truc que je demande avant accompagnement, c'est à dire avant qu'on démarre parce que généralement t'as toujours un laps de temps entre le moment où je signe avec la personne et le moment où on démarre ensemble si tu veux commencer à prendre de l'avance sur le taf qu'on va faire ensemble regarde où passe ton temps et sois vraiment minutieux sur où part ton temps dans les journées j'ai besoin de voir en fait d'avoir de l'info sur tout le travail qu'on va faire ensemble pour comprendre exactement le temps que tu passes sur telle ou telle tâche parce que c'est un gros fléau la sous-estimation du temps et c'est souvent ce qu'il faut les freelances dedans freelance ou solopreneur d'ailleurs mais bon ça c'est vraiment c'est un sujet

  • Speaker #0

    Toi tu fais comment concrètement pour suivre ton temps ? Tu utilises des outils poussés comme Toggle ou tu le fais d'une manière un peu plus...

  • Speaker #1

    Non moi je suis team tracking manual. Alors Toggle j'ai essayé, ce truc m'a donné une crise cardiaque, enfin c'est beaucoup trop stressant pour moi, c'est vraiment un truc de contrôle fric. Pendant je suis un peu contrôle fric sur les bords, mais là on est vraiment too much pour moi. Non moi je suis très très minutieuse et rigoureuse dans ma tenue d'agenda. et en fait d'ailleurs aussi ça fait partie des trucs sur lesquels je suis intraitable dans mes accompagnements tu peux pas sortir de chez moi sans utiliser correctement un agenda ou alors c'est que vraiment t'auras fait de la résistance avec moi mais normalement je mets un point d'honneur à ce que la tenue d'agenda ce soit le cornerstone de la gestion du temps agenda donc je suis vraiment une planificatrice, j'anticipe en fait beaucoup de créneaux de temps de travail et à la journée tous les jours. Mon agenda est ouvert et je check où j'en suis. Qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce qui m'a pris du temps jusque-là ? J'ajuste et je ne suis pas là pour me mentir à moi-même ou pour me dire que j'ai super bien fait les choses. Je suis là pour savoir où passe mon temps et ce que j'ai fait et avoir vraiment une vision d'ensemble sur comment s'est passé la semaine pour moi. Donc, c'est du manuel. C'est du manuel. Quand il est midi et que j'étais censée avoir fait X tâches à midi et que les tâches n'ont pas été faites, soit je les décale l'après-midi, soit je les décale au reste de la semaine, mais je complète sur qu'est-ce que j'ai fait le matin. en fait qu'est ce que j'ai fait le matin pour que mon temps il part ailleurs si c'est à j'ai scrollé sur un link d'in pendant deux heures je me suis un peu perdu le créneau linkedin qui était censé durer 30 minutes on la longe et correspondra aux deux heures de temps passé réellement sur la plateforme ok

  • Speaker #0

    du coup là si je résume déjà les piliers que tu as donné c'est suivi de son temps productivité un peu ses services et packagé des offres jouer sur ses prix aussi donc ça ça permet d'être plus rentable est ce que tu as d'autres leviers sur lequel tu travailles avec des clients pour aller chercher plus de rentabilité justement.

  • Speaker #1

    Ouais, tu parlais de productisation tout à l'heure, il y a quand même aussi tout un volet optimisation des process au global, c'est-à-dire qu'une fois que tu as standardisé, en fait le mot standardisé il est un peu laid, mais une fois que tu as packagé tes offres, et que tu commences à avoir un process rigoureux, étape 1, étape 2, étape 3, à l'intérieur de chaque étape c'est un peu différent pour chaque client, mais il y a une feuille de route qui est la même rigoureusement pour plusieurs clients, tu peux commencer à aller plus loin, et à te dire ok maintenant je vais processer chaque étape. je vais processer chaque étape en interne. Qu'est-ce que je fais, par exemple, si je vends un audit ? Répétez à mes clients. Comment je fais pour être hyper efficace en phase d'audit ? Il y a toute une partie où tu vas te dire, si je fais d'abord un benchmark des concurrents, je sais que mon étape 1, ça va être d'aller checker tel outil, étape 2, tel outil, étape 3, tel outil. Et du coup, je sais que je vais être efficace sur cette étape-là, au maximum, pour ne pas me perdre entre mille fenêtres. Plus on est rigoureux sur la systématisation des process, plus on est efficace là-dessus. Puis en deuxième étape, je vais avoir mon livrable. Qu'est-ce que je fais pour avancer plus vite dans mon livrable ? Je vais le templater, je vais m'assurer qu'il y a tant de slides et que c'est toujours plus ou moins le même parcours à remplir pour les clients. Il faut que j'ai certaines données absolument et c'est comme ça que j'aurai un livrable qui va être impeccable. et puis enfin voilà etc etc donc il y a en interne tout un tas de processisation enfin de tu m'entends ces termes n'existent pas c'est un néologisme mais on s'entend là dessus tout un tas en tout cas de mise à plat des process internes pour soi pour être efficace pour soi rigoureusement d'une offre à l'autre d'un client à l'autre et puis il y a la mise à plat des parcours clients pour s'assurer que les étapes de comment dire de gestion de la mission et de collaboration. fonctionne de manière fluide d'un client à l'autre. Et ça, c'est ma partie préférée parce que le parcours client, c'est ce qui fait la qualité de la mission, c'est ce qui fait la qualité de la relation client. Et là, j'aide beaucoup aussi là-dessus à créer des parcours clients adaptés pour faire en sorte que la mission se passe de manière fluide pour minimiser les allers-retours, pour minimiser les points de friction, les incompréhensions, éventuellement les insatisfactions clients et faire en sorte qu'il y ait les bons points en synchrone avec le client au bon moment. que les process qui se passent en asynchrone assurent un suivi efficace et qu'en fait, on est sur des bons checkpoints tout au long de la mission, avec éventuellement des bons temps forts sur la mission, c'est-à-dire ce que j'appelle les effets wow du client. Ce truc, c'est des points d'overdeliver très précis. Je suis contre l'overdeliver qui va étouffer le client sous la masse de trucs inutiles et qui va lui donner du boulot en plus. Mais par contre, ce truc précis que tu fais pour ton client qui va lui faire gagner un temps fou au bon moment, ça, ça fait partie des choses sur lesquelles on travaille. Puisque aussi, mon approche de la rentabilité en business, c'est la fidélisation client. Donc, la mise à plat des parcours clients, pour moi, ça fait partie des maximisateurs de rentabilité. On n'est pas là pour facturer plus au client et être plus rentable face au client et qu'il soit perdant dans l'affaire. Au contraire, il faut absolument que ce soit vraiment gagnant-gagnant pour les deux.

  • Speaker #0

    en fait ce qui est marrant sur ce que tu viens de raconter c'est que moi ce que j'ai remarqué avec mes clients c'est que souvent, des fois techniquement le projet s'est pas forcément très bien passé, il y a eu des bugs des trucs, techniquement parlant c'était pas forcément le meilleur projet mais si tu soignes tous les à côté si le client est content sur tous les à côté la communication qui est qualitative les livrables qui sont de qualité aussi, en vrai le client il a un super opinion de toi après et il te recontacte aussi peu de temps après peut-être pour une autre mission

  • Speaker #1

    si en gros il était content sur tous les à côté il faut vraiment soigner tous les à côté sur une mission totalement la communication dans une mission c'est vraiment la base et ça fait partie des trucs sur lesquels j'aide le plus mes coachés parce que il y a beaucoup de peur en fait dans le syndrome premier de la classe il y a du stress sur le fait d'aller communiquer sur tel ou tel truc et en fait quand la communication est fluide entre l'entreprise et le client ça vaut de l'or. En fait, d'ailleurs, je leur dis souvent, si vous voulez devenir riche, bossez votre intelligence relationnelle parce que le business, pour moi, c'est 95% d'intelligence relationnelle. C'est de l'intelligence relationnelle au moment où tu vends, au moment où tu crées une offre, au moment où tu délivres, au moment... Enfin, en fait, on est en permanence en train de se demander comment prendre soin de l'autre quand on a un bon prestataire. Donc, c'est vraiment pas un détail. Pour moi, c'est le...

  • Speaker #0

    cœur d'un business qui décolle en fait en fait j'avais un truc à dire mais j'ai oublié mais c'est pas grave non mais par exemple une personne qui n'a pas vraiment de parcours client défini aujourd'hui, tu mets quoi en place concrètement comme étape avec lui pour justement qu'il mette en place ses étapes pour son client pour utiliser quelle chose il faut mettre en place pour justement essayer de processiser ce parcours client

  • Speaker #1

    Les outils, je ne fais pas de recours descendant pour tout le monde parce que c'est trop différent pour chacun. Ça dépend complètement de ta cible. J'essaie de diffuser des infos qui peuvent être pratiques pour tout le monde. J'ai des templates Notion de suivi de mission qui sont très cools et que les personnes peuvent utiliser. Ça fait de la centralisation. Le problème, c'est que ça, c'est un outil parmi d'autres. Ça ne peut pas correspondre à tous les ciblages. Ça ne peut pas correspondre à toutes les boîtes. C'est un point que je fais en individuel avec chacun. où vraiment on a besoin de se poser sur comment se passe la mission il y a un exercice qui est hyper intéressant à faire et d'ailleurs c'est un de mes clients qui est spécialisé en parcours client qui m'avait appris ça donc comme quoi on s'enrichit tous les uns des autres tu prends une feuille A4 tu la mets comme ça et tu dessines une ligne qui représente ton parcours client avec les différentes étapes et le curseur de satisfaction en fait il est là en horizontalité donc toi en fait tu vas essayer de trouver les moments forts où ton client il est particulièrement content et où il ressent des trucs Et ça, c'est très intéressant parce que nous, du coup, on va pouvoir se concentrer aussi sur les moments bas et comprendre pourquoi ça peut redescendre un peu. Où sont les points d'inquiétude du client ? À quel moment il a besoin d'être rassuré ? À quel moment peut-être tu ne le rassures pas forcément ? Comment se passe ton onboarding ? Ça, effectivement, c'est hyper important. Comment se passe ton onboarding ? Où est le premier temps fort de ton parcours client ? Ce qu'on appelle le climax, en fait, où la personne est vraiment hyper emballée et où elle aura envie de te recommander. à quel moment effectivement tu laisses un peu redescendre et tu passes un rythme de croisière et c'est normal d'avoir le rythme de croisière sur la mission à quel moment tu recrées un temps fort pour être sûr que ça se passe bien et comment tu off-board parce que tout le monde pense à l'onboarding très peu à l'off-boarding mais ça c'est pareil en fait c'est important quels sont les next steps pour la personne est-ce que tu la projettes seule pour la mettre en toute autonomie et tu lui donnes des cartes pour que elle est vraiment un super souvenir de toi en fait c'est à dire avec quoi tu la laisses en post mission est-ce que tu l'upsell du coup est-ce que tu lui offres du suivi est-ce que tu offres la dernière touche d'overdeliver à l'offboarding ou à le client et il se dit ah purée waouh il nous a offert ça en plus on s'y attendait pas c'est génial en fait c'est vraiment différent pour chacun et là moi c'est des choses que je vois en individuel l'outil pour moi c'est qu'un support. C'est qu'un support. Parfois, c'est Notion. Parfois, il n'y a rien. Il n'y a que du mail. Mais le meilleur outil, ça va être de placer juste les bons points synchrones au bon moment et d'aller poser les bonnes questions aux clients. Enfin, c'est vraiment... C'est trop différent, ça, selon les secteurs. Et là, justement, on est dans l'intelligence relationnelle pure, bien plus que dans la logistique, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, moi je me fais de plus en plus de mind map justement sur des outils, enfin on s'en fiche de l'outil, mais des mind map sur le parcours client, sur ma création de contenu, en gros les différents trucs que je dois créer. Enfin sur tout ce que je fais en fait, j'essaie de le mettre sur le papier pour voir un peu là où je pourrais gagner du temps. Parce qu'en vrai, quand t'es solopreneur, ta ressource principale c'est ton temps, donc c'est ultra important de la observer. Une fois que tu as fait tout ça, tu arrives quand même à un certain palier. En gros, quand tu as maximisé ton prix, quand tu as minimisé le temps que tu passes par tes clients, mais que tu as maximisé aussi la valeur, comment tu peux faire pour passer peut-être à une étape supérieure ? Est-ce qu'il y a d'autres leviers à actionner pour se détacher un peu de ce temps ?

  • Speaker #1

    Oui. Là, c'est le moment où tu commences réellement à vendre du produit. Et pour moi, il faut attendre d'en arriver là. D'ailleurs, on n'est pas tous d'accord sur ces sujets-là. Mais moi, j'estime qu'en service, vendre du service cher, c'est la meilleure manière de maximiser ses revenus rapidement et de se mettre à l'abri confortablement, d'aller construire une belle trésor. Et une fois que tu en es là, généralement, tu as des problèmes de riches. Tu te dis, bon, voilà, c'est cool, tu peux voir venir. tu as de la trésor pour commencer à lancer des trucs cool, pour te faire aider, aller déléguer des trucs sur la communication, en fait, pour amplifier, vraiment. Donc, faites les choses dans l'ordre et attendez d'arriver à ce palier-là, avant de vouloir absolument vendre du produit, parce que quand tu n'as pas d'audience et quand tu n'as pas de revenu, le produit, généralement, il ne se vend pas. Par contre, quand on est là, effectivement, que tu atteins ton palier et que tu te dis, bon, qu'est-ce que je fais maintenant pour aller faire augmenter mes revenus ? Là, on rentre dans une période où c'est intéressant d'aller chercher du produit. Pour toi qui es développeur, pour moi c'est aller développer sa propre appli, son propre SaaS, son propre produit que tu vas commencer à chercher à vendre à tes clients. Et ça j'en ai de plus en plus des clients qui le font. Soit qu'ils vendent du SaaS B2B, et du coup c'est une upsell significative pour leurs clients, qui ne leur demandent pas de temps de travail supplémentaire une fois que l'outil est développé. Soit qu'ils vendent carrément du SaaS B2C. là vraiment on est sur un outil qui est travaillé tu essaies de le vendre d'aller augmenter au maximum ta visibilité c'est généralement le moment où on passe au paid pour l'acquisition où l'organique ne suffit plus en fait parce qu'on a des petites audiences sur LinkedIn enfin c'est cool, même moi j'ai 19 000 abonnés demain quand j'aurai envie de vendre mon SaaS à du grand public je n'irai jamais me contenter de cette petite audience de 19 000 personnes c'est pas assez merci je passerais sur de la publicité payante sur Instagram ou sur LinkedIn. Mais en tout cas, là, on change de modèle. Et rien n'empêche d'ailleurs de continuer à vendre du service pour avoir la brique hyper secure de ton business model et te dire que le produit, c'est du plus, c'est du bonus. En fait, c'est cette surcouche qui va te permettre effectivement d'aller te développer vraiment plus et d'aller faire augmenter tes revenus doucement mais sûrement sans augmenter le temps de travail.

  • Speaker #0

    c'est marrant parce qu'on retrouve un peu le système de Flavie Prévost expertise, médias produits et communauté communauté on n'a pas forcément parlé mais du coup moi j'ai l'impression après avoir regardé quand même les personnes qui sont passées dans ton bootcamp solo zen que t'as quand même beaucoup de solopreneurs qui ont quand même une partie médias du coup qui créent du contenu pour ramener déjà de l'inbound vers eux il y a toujours des gens avec des médias ou des personnes qui performe son média.

  • Speaker #1

    certains d'entre eux n'aiment pas ça et il n'y a pas moyen de les y emmener il y a un peu il y a un peu de tout en vrai il y a aussi des gens qui veulent essayer mais qui vraiment n'accrochent pas et du coup je force pas trop parce que souvent en fait c'est des profils qui vendent déjà très bien sans et certains veulent aller développer du média un peu pour faire comme tout le monde et quand je vois que ça canse je suis là bon en fait ça sert à rien de se faire souffrir en fait tu verras plus tard tu verras quand on aura l'élan enfin moi j'aime pas trop trop essayer de mettre des carrés dans des ronds donc voilà après ceux qui ont le côté média pour moi c'est vraiment un canal d'acquisition pour eux il y en a assez peu qui ont envie d'aller développer l'audience pour développer l'audience plutôt des prestats de service qui sont très nichés qui veulent développer leur audience sur un point spécifique et qui sont vraiment dans une intentionnalité très claire d'aller chercher du lead sur LinkedIn d'aller faire de la rétention de lead dans leur newsletter enfin mais on est vraiment dans une visée business first

  • Speaker #0

    Mais ça a un impact quand même sur la rentabilité, le fait de créer du contenu. Enfin, des fois, il faut quand même convertir derrière, créer du contenu pour créer du contenu.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Ça ne sert à rien, mais créer cette conversion derrière justement des lecteurs ou autres vers des clients, ce n'est pas forcément si simple. Donc ça a quand même un impact de créer du contenu sur ta rentabilité en tant que solopreneur. totalement mais c'est pour ça que ceux que j'accompagne je les accompagne à créer d'abord du contenu convertible plus que du contenu visible et en fait d'ailleurs c'est une typologie de client qui vire là pour ça qui est très content parce qu'ils ont horreur de la viralité comme moi d'ailleurs enfin moi je suis partie virale accidentellement quelques fois je pense que c'est les pires souvenirs de ma vie je suis assez enfin je suis extravertie sur le papier mais j'ai quand même un bon côté introvertie et alors moi des milliers de notifications enfin laisse tomber c'est mof tu l'as taquicardie ah ah ah Donc on est vraiment là pour vendre avant tout et dans les stratégies de contenu que je les aide à faire, on n'est pas forcément sur des gros volumes de postes, plutôt sur un rythme de croisière très régulier où il va y avoir une intentionnalité très claire derrière chaque poste et où vraiment on oriente les postes côté conversion pour être sûr qu'on a un très bon ROI sur la stratégie de contenu. Donc ça fait partie aussi de l'approche si tu veux. Moi je veux éviter à tout prix en fait les postes poster pour poster, aller chercher, juste être là dans le radar des gens. parce que j'en ai eu un des clients qui arrive chez moi qui poste depuis deux ans ils ont eu trois leads qui se courent après sur LinkedIn je dis mais t'en as pas marre en fait ça te fait kiffer au moins parce que moi je kiffe comme moitié sur LinkedIn et je suis vraiment là pour le travail je suis pas là spécialement pour le plaisir sur LinkedIn les moments où je prends du plaisir sur LinkedIn c'est quand je parle en message privé et pas quand je poste Donc voilà, il y a une intentionnalité qui est très claire justement pour pas tuer sa conversion et pas tomber dans le média égaux. Parce que ça, ça peut être le cas aussi en fait, que ce soit le média que tu montes. Est-ce que t'es là pour te faire plaisir, pour te satisfaire d'un image que t'as de toi, pour te dire que c'est stylé ? Est-ce que tu le fais parce que tout le monde le fait ? Ou est-ce que vraiment tu sais que ça va servir à ton business ? Parce que quand t'es juste égo-drivé sur la stratégie de contenu, à un moment tu payes très cher personnellement.

  • Speaker #1

    c'est marrant là dessus en gros moi j'étais plus à la recherche des likes du coup en début d'année et en vrai c'est pas un bon driver quand même parce que déjà quand t'as un post qui performe et qui fait beaucoup de likes t'es content un post qui fait 10 likes tu te dis mince j'ai raté quelque chose tu t'en veux enfin bref c'est pas forcément optimal il y a un bon exemple là dessus c'est Cédric Costa notamment qui est passé dans ton podcast podcast Bootcamp Solozen lui aujourd'hui il fait beaucoup de contenu sur LinkedIn mais il a je crois 10 000 13 000 abonnés sur LinkedIn en fait tous ces contenus sont vachement orientés sur de la vente justement vers son accompagnement James Inbound et en fait il fait des postes des fois à 10 likes mais en soi c'est pas grave mais derrière ça convertit aussi derrière c'est

  • Speaker #0

    exactement le type de d'ailleurs c'est la même stratégie de contenu que moi je m'en fous, il y a des fois effectivement je fais 10 likes et j'en ai rien à péter c'est vraiment et typiquement les créateurs qui se détachent de ça le plus tôt possible et qui sont hyper concentrés, 20 c'est ceux qui vendent le mieux, c'est ceux qui font le plus de chiffres. Et après, là, c'est entre toi et toi, tu vas te demander quels sont tes prix hauts. est-ce que tu veux faire plus de likes ou plus de chiffres ? Mais bon, fin de l'année, en vrai, on sait ce qui compte. Tu regardes tes comptes et que tu fais ton bilan, on sait ce qui compte. Et puis, tu vois, tu en parlais tout à l'heure, quand tu dis que ce n'est pas un bon driver, le problème, c'est que c'est un driver qui est dangereux aussi pour le cerveau parce qu'il crée vraiment un énorme défocus au quotidien. Je l'ai eu en ce moment, je pense qu'on l'a tous eu au tout début sur les réseaux sociaux parce que la machine est faite pour qu'on fonctionne comme ça et pour qu'on vrille un peu du cerveau. Mais voilà, t'as des journées, tu check tes notifs en permanence, tu viens te poster, t'es là, t'attends que les likes tombent, tu réactualises ta page et tout, mais on devient fou, quoi, on devient fou.

  • Speaker #1

    en fait ça fait un peu péter un câble aussi sur le plan personnel je trouve ouais carrément sur LinkedIn moi j'évite de laisser l'onglet ouvert parce que si tu laisses l'onglet ouvert tu vois entre parenthèses le nombre de notifs et du coup ça te donne tout le temps envie d'aller voir dès que t'as une nouvelle notif donc j'évite de le faire mais du coup ce que j'aimerais bien faire là c'est de revenir un peu sur ton parcours ce que j'aime bien quand j'ai un solo preneur en face de moi c'est de comprendre pourquoi en fait il s'est lancé en tant qu'indépendant toi c'était quoi la démarche ? déjà t'avais quoi avant et pourquoi t'es devenue indépendante

  • Speaker #0

    Je suis devenue indépendante très très vite parce qu'en fait moi le monde du salariat c'était compliqué dès le début si je te prends vraiment le tout tout tout début de ma vie professionnelle ma vraie première expérience en entreprise en France c'était une alternance, j'ai démissionné parce que la fiche de poste ne correspondait pas à ce qu'on m'avait vendu je gênais et en fait je suis partie ensuite j'ai pris un stage, ça s'est bien passé J'ai eu mon tout premier CDI et j'ai rompu ma période d'essai au bout de 4 mois parce que là j'avais un problème de santé qui était vraiment important. Et travailler dans un open space très bruyant, avoir des horaires extrêmement fatigants, je finissais rarement avant 19h en vrai. J'étais épuisée, épuisée, épuisée et je ne pouvais pas. Et donc le principal moteur au tout début quand j'ai rompu ma période d'essai c'était de me dire je dois pouvoir travailler de chez moi. Il faut que je me trouve un travail qui me permette de travailler depuis chez moi et de gagner ma vie. Je ne voulais pas devenir riche, je ne voulais pas craquer le game. je voulais juste me mettre à l'abri et avoir un rythme de travail doux et correct, juste en subvenant à mes besoins. Et à l'époque, c'était il y a longtemps, le Covid n'était pas passé par là, le télétravail, le remote, tout ça, ce n'était pas encore dans les mœurs, donc il a fallu que je fasse plein de recherches. pour me dire, j'étais vraiment en Ikigai. Je ne savais pas ce que c'était que l'Ikigai à l'époque. Je me disais, qu'est-ce que je sais faire ? Tu débutes dans la vie de pro, ce n'est pas évident. J'avais des bons diplômes, mais bon, sur le marché du travail, quand tu n'as pas d'expérience, ça ne vaut pas grand-chose. J'ai fait plein de recherches et à l'époque, je m'étais dit, ah, je sais écrire. Il y a un métier qui a l'air d'exister sur lequel, en fait, je pourrais capitaliser et avec lequel je pourrais peut-être il y a plein de noms différents. Je ne parle pas de copywriting, on est vraiment dans rédactrice web. Je me dis, trop cool. Donc, en quoi ça consiste ? Je commence à lire énormément sur le sujet. Et à l'époque, je fais un post LinkedIn avec mon petit compte. Je ne sais pas combien j'avais d'abonnés, peut-être 200, tu vois. Genre, mon petit compte de Flo qui avait 23 ans, tu vois. Vraiment, je saut dans la vie active. Je n'avais jamais rien développé jusque-là. et j'ai dit je lance ma carrière de rédactrice web déjà c'est méga pompeux mais ça me fait rire avec Dirk cher réseau je rigole ouais cher réseau exactement genre un truc en genre cher réseau je lance ma carrière de rédactrice web et le LinkedIn de l'époque, formidable, tu avais du riche en faisant rien, tu vois, il n'y avait personne à l'époque. Donc je trouve direct un client qui voit le poste, qui me contacte, et j'ai ma première mission, genre en 48 heures, enfin vraiment, mais pain béni. Désolée si vous m'entendez et que vous galérez à trouver vos premières missions, c'était l'époque. C'était l'époque, c'était un peu plus facile qu'aujourd'hui, très clairement. Donc je commence comme ça. J'ai ce premier client que je vais garder un an. et c'était ma poule aux œufs d'or. C'était le client qui me faisait vivre. Déjà, je vivais avec un seul client. Et puis, j'ai eu envie de me diversifier, d'aller créer mon portfolio, donc je suis allée en chercher d'autres, un peu sur les plateformes. Puis petit à petit, mes clients me disent Est-ce que vous savez faire des articles optimisés en SEO ? tu débutes dans le métier tu dis oui bien sûr tu vas sur Google alors qu'est-ce que le SEO et du coup tu te dis ah ok donc je me forme en autodidacte les clients sont toujours super contents et d'ailleurs je suis allée au culot pendant plein de missions est-ce que tu sais faire ça ? ouais ouais bien sûr et t'apprends tout sur le tas et moi je disais toujours oui j'ai toujours trouvé les bonnes personnes pour m'aider et ça d'autant plus qu'à un moment donné pour progresser j'ai pris un job à mi-temps dans une agence qui m'a fait énormément progresser sur le métier donc j'étais à mi-temps dans une agence salariée et à mi-temps freelance sur mon métier de rédactrice et donc je suis vraiment passée de rédactrice à consultante SEO parce que là eux ils m'ont vraiment aidé à devenir un bon profil enfin ils m'ont appris énormément de ficelles du métier même sur mes projets qui n'étaient pas liés à l'agence il y avait des fois je demandais à des collègues tiens tu peux m'aider comment on fait un audit et je leur disais j'ai été trop aidée vraiment super bien mentorée je suis partie de cette agence parce que j'ai eu envie de déménager à un moment et du coup là maintenant je suis expatriée à Sofia en Bulgarie depuis plusieurs années et l'expatriation ça accompagnait d'un changement de métier parce que j'avais envie de changer de vie en fait c'est à dire qu'en tant que consultant SEO c'est un métier qui est passionnant qui est super cool et en posture d'experte j'ai appris beaucoup de choses j'ai monté plein de projets aussi sur le web moi toute seule en parallèle de mes projets de freelance c'est à dire que j'ai fait du e-commerce, j'ai fait du blogging j'ai fait de l'affiliation pour aller générer mes revenus ça fait partie d'ailleurs des trucs qui peuvent augmenter les revenus quand tu me posais la question tout à l'heure quand on a atteint ses paliers en freelancing mais j'ai changé de métier et j'ai décidé de me lancer dans l'accompagnement parce que j'en pouvais plus d'être toute seule face à l'écran en termes de niveau d'interaction peut-être que ça te parle si t'es dev d'ailleurs mon mec est dev et je me dis oh putain je sais pas comment il fait il y a des fois il passe vraiment toute la journée sans parler à un autre être humain que moi et ça je pouvais plus en fait j'arrivais plus c'était que de l'écran, c'était que de l'opti je suis arrivée sur de la prestat de plus en plus technique et j'avais faim d'interaction quoi vraiment donc je me suis dit je veux transformer un peu mon métier et aller proposer d'autres choses maintenant à d'autres personnes pour aller ouvrir un nouveau cycle professionnel en fait tout simplement

  • Speaker #1

    Mais de cette envie de rencontrer d'autres personnes et jusqu'à ton bootcamp SoloZen, comment il est arrivé ce bootcamp SoloZen ? C'était quoi la démarche pour justement arriver ?

  • Speaker #0

    Là, en fait, c'est deux ans d'activité sur l'activité de coaching avant d'aller créer SoloZen. Donc tu vois, mine de rien, c'est un ou deux ans, je ne sais plus. Alors, je me suis formée au coaching professionnel, déjà, ce qui a pris du temps. Et pendant que j'étais formée, j'ai eu mes premiers clients en coaching. À l'époque, j'étais beaucoup plus axée sur la partie gestion des émotions. Et j'avais une clientèle cible qui était soit le dirigeant, soit les top managers, enfin, ou les C-level en entreprise. Donc, on était sur comment gérer son stress au travail. et petit à petit en travaillant avec ces clients là je me suis rendu compte que gérer le stress c'était hyper compliqué quand t'attaquais pas le problème à la racine et que c'était impossible de se concentrer que sur l'émotionnel quand le dirigeant en question va te dire non mais en fait j'ai des problèmes d'argent dans ma boîte, il y a ça qui va pas il y a ça qui va pas et petit à petit j'ai commencé à modifier un peu la structure de mes accompagnements pour m'attaquer à la cause des facteurs de stress autrement dit le modèle financier qui génère vachement de stress le manque d'organisation, la mauvaise gestion du temps. Et c'est comme ça que j'ai construit petit à petit les piliers de mon accompagnement. Avant d'aller créer du collectif, j'ai fait beaucoup d'individuels pour aller observer les fameuses récurrences dont je te parlais tout à l'heure. C'est-à-dire avant d'aller packager une offre, je voulais aller observer des récurrences. Il y a le client A, il a tel ou tel problème, ça, ça, ça, ça l'a aidé. Client B, ça, ça, ça, ça l'a aidé. Et c'est à partir d'un certain nombre de clients en Indie que j'ai commencé à identifier un parcours. Je me suis dit, voilà, il y a ces thématiques-là, où sur le fond, il faut qu'il y ait de la transmission à certains endroits parce qu'il y a des carences pour certaines personnes. donc je vais être un petit peu en transmission sur certains points et sur d'autres points je vais être là en accompagnement à la fois pour du conseil pur et dur stratégique opérationnel à la fois pour du coaching et là quand on est dans le coaching on est plus dans le développement personnel l'émergence

  • Speaker #1

    de solutions internes donc c'est venu de là c'est venu de là mais tu trouvais comment tes clients en gros t'as quand même changé de cible entre rédactrice web et accompagnement enfin tu trouvais comment tes clients pendant ces différentes phases

  • Speaker #0

    Très très bonne question c'est un tu les poses hyper au bon moment tes questions bravo je trouve que tu gères cette interview d'une main de maître très bonne question c'est hyper dur quand tu fais un pivot pareil au tout début je me suis dit purée mais faut tout recommencer mais quel enfer moi aussi j'étais en coup de panique parce que mine de rien me former m'a coûté très cher les certifications en coaching quand tu passes par une vraie école en fait c'est 8000 balles l'année donc autant te dire que derrière t'as envie quand même que ça marche et j'ai J'ai commencé par prospecter au tout début, à balle. Mes tout premiers clients, je les ai eus en prospection. Et après, ma stratégie qui a le mieux fonctionné, c'était d'aller contacter des personnes connues sur des réseaux sociaux et de leur offrir un accompagnement long. et de leur dire, si tu es contente de moi, est-ce que tu peux me recommander ? Est-ce que tu peux m'offrir de la visibilité ? Je l'ai fait avec une personne sur Instagram et je l'ai fait sur LinkedIn avec Nina Ramen. Donc, j'ai coaché Nina Ramen, en fait, gratuitement pendant qu'elle faisait sa préparation de congé maternité. Mon rôle, en fait, ça a été effectivement de l'aider à préparer son congé maternité de businesswoman et de partir le plus sereinement possible en s'assurant que ça continue à tourner, que les revenus continuent à marcher et que la boîte ne s'écroule pas. Et derrière, d'ailleurs, c'est quelque chose que j'ai reproposé à Manon Verbeek quand elle a préparé son congé mater. On a appelé ça le projet Baby Stripe. Donc, c'était le lancement de sa formation mid-journée. Donc ça, en fait, pour moi, ça a été la stratégie gagnante. Et d'ailleurs, n'ayez pas peur de faire du gratuit quand vous partez de nulle part parce qu'en fait, moi, je trouve ça dommage de s'en priver. Quand il y a un deal qui vous paraît juste... Typiquement, Nina m'a envoyé tellement de monde. Elle a parlé de moi dans toute sa communauté. Elle a fait des posts pour expliquer que je l'avais coachée. C'était il y a longtemps. Mais en fait, je reste dans l'esprit de pas mal de nanas qui ont gravité autour d'elle à ce moment-là. La personne qui a coaché Nina Rahman, donc en termes de preuves sociales, c'est quand même fort, en fait. C'est quand même fort. Donc ça, ça a été vraiment le point de départ qui m'a beaucoup aidée à me développer. Après, ce qui m'a aidée, c'est de faire en sorte que le max du client soit content à 200%. de ce qui venait retirer chez moi et que le bouche à oreille fonctionne de manière très efficace et puis en parallèle de tout ça, grosse stratégie de contenu moi j'ai fait le bootcamp de Thibaut Louis c'était quand ? c'était le solo média, c'était pas le truc business c'était avant son pivot j'ai dû faire ce bootcamp on était en 2021-2022 donc ça m'a quand même bien aidé à apprendre à poster avec une vraie intentionnalité différente alors j'ai appris à faire des posts visibles aussi grâce à lui et après bon tu fais ton chemin tu fais ton tri par rapport à ce que tu as envie vraiment de garder et de ce que tu as envie de développer en stratégie de contenu donc voilà gros coup de pouce du départ c'était la stratégie influence échange de visibilité qui m'a énormément servi et après une fois lancé toute seule les classiques aux classiques qu'on fait tous une bonne stratégie de contenu bien menée, le volet LinkedIn, le volet newsletter que j'ai développé quand j'ai commencé à avoir plus de temps le volet podcast que j'ai développé quand j'ai commencé à avoir encore un petit peu plus de temps mais tout ça de manière très itérative et en faisant ce que je pouvais aussi

  • Speaker #1

    mais ça c'est un point super important c'est que tu l'utilises encore aujourd'hui c'est le système de recommandation en gros chaque personne que tu coaches ou autre essaye d'avoir d'autres personnes enfin de leur demander qui te donne des noms ou qui te recommande à d'autres personnes ça en gros c'est un système que tu utilises encore aujourd'hui sur notamment ton bootcamp tu l'avais pas mal utilisé mais ton bootcamp solo zen ce qui est intéressant c'est que t'avais failli ne jamais le lancer il me semble tu peux nous expliquer un peu ton lancement pourquoi t'as failli ne jamais le lancer comment t'as fait pour finalement trouver des gens carrément alors j'avais fait un premier lancement je crois en juin

  • Speaker #0

    Non, alors en fait, j'ai fait deux lancements foirés, je crois, pour Solozen. Un en mars, avec une page de vente complètement foireuse. J'avais essayé un temps, ultra humoristique et tout, ça n'avait pas marché. Et surtout, je n'étais pas du tout connectée à l'intensité d'effort qu'il faut pour aller créer du format collectif. Donc voilà, je m'étais dit, mince, ça n'a pas pris, les gens ne veulent pas. J'avais abandonné peut-être au bout d'une semaine de com. Grosse connerie, déjà. Pas assez d'efforts sur le support, pas assez d'efforts sur la communication. Et je m'étais juste dit, ah bon, c'est pas le moment. J'avais réessayé dans l'été, je crois. Gros fail aussi. Et puis, je m'étais dit, mince, quand même. Mais cette fois, j'ai vraiment envie de le lancer. tout l'été en fait j'ai réfléchi et en septembre je me suis dit bon allez c'est la rentrée on met un coup d'accélérateur on va aller chercher ces gens et là j'ai fait beaucoup plus d'outbound aussi pour le remplir que d'inbound parce que c'était des gens qui avaient vu passer le truc en inbound qui étaient intéressés, qui étaient en hésitation et j'ai fait de l'outbound vraiment c'est à dire ok qui a liké qui a commenté, allez je vais aller commencer vraiment à parler avec ces gens, je suis sortie de ma tanière en fait et je me suis décidée à aller chercher les gens mais à la fourche sur la première promo je suis allée à la fourche j'en veux 8 au moins j'ai eu les 8 et c'est les 8 de départ qui ont fait que le format pouvait continuer parce que la promo s'est hyper bien passée parce que ça s'est passé avec des piliers qui ont été et qui sont encore aujourd'hui pour moi d'immenses soutiens il y a des personnes aujourd'hui que j'accompagne encore de la première promo de Solzhen ils ont brillé pour un an puis un autre puis un autre on est vraiment sur des très belles histoires de collaboration heureusement que j'ai pas abandonné et que j'y suis allée vraiment à la fourche et que j'ai pas lésiné sur les efforts aussi en discussion privée parce que ce sont les échanges privés qui permettent d'aller générer cette confiance c'est dur de vendre un produit quand c'est la première fois qu'on le vend c'était ça en fait que j'avais pas encore compris à l'époque c'est t'as beau avoir de la preuve sociale sur d'autres accompagnements quand c'est la première fois que tu vends un truc spécifique les gens ils savent pas comment ça va se passer ils connaissent pas les modalités ils savent pas si tu sais gérer le format collectif on leur demande de te faire énormément confiance en fait sur quelque chose qui est complètement neuf et pour lequel tu es à la one again. Donc c'est plus dur de lancer le premier format pour ceux qui nous écoutent et qui se disent je ne comprends pas pourquoi je loupe tous mes lancements, pourquoi je n'arrive pas à faire ma V1 Une fois que tu as fait la V1, franchement, capitaliser pour la V2, la V3, la V4, c'est bien plus facile que réussir à remplir sa première promo.

  • Speaker #1

    C'était quoi tes arguments pour la première promo ? J'imagine que tu as baissé le prix, mais c'était quoi les autres arguments pour motiver les gens à faire partie de cette nouvelle offre que tu n'avais pas encore faite, qui devait faire ses preuves finalement ?

  • Speaker #0

    Bonne question, ça remonte à super longtemps ! Franchement, mes arguments, je les ai adaptés en fonction de la personne que j'avais en face de moi et des objections de chacun. Je pense que je n'avais pas tant que ça d'ailleurs d'objections, j'avais plutôt des questions sur comment ça va se passer. On ne sait pas comment ça va se passer. J'ai été transparente sur le... En fait, on va co-construire. Moi, ma promesse, c'est d'être au plus près de vous pendant ces trois mois-là, d'être là en hyper-présence, d'être là vraiment de manière chirurgicale et artisane pour chacun de vous. Et là, c'est ma personne que j'ai vendue, ce n'est pas le produit. C'est ma personne, c'est la confiance en ma personne et c'est le feeling avec... avec la confiance que je pouvais dégager, en fait, que j'ai vendue.

  • Speaker #1

    Ouais, parce qu'en gros je le rappelle le bootcamp SoloZen c'était du coup 3 mois pour structurer le business de A à Z, en gros 360 sur son business pour mieux performer t'as eu 4 promos sur ton bootcamp SoloZen là en ce moment t'es en train de faire un gros pivot, puisque en gros t'es en train de transformer ce bootcamp en un vrai programme, un programme evergreen où les gens rentrent à n'importe quel moment mais avec quand même un système de cohorte

  • Speaker #0

    Ouais mais du coup pourquoi t'as fait ce pivot entre le bootcamp et vers ce programme Solosnet très intéressant comme question alors j'ai adoré le format 3 mois à bien des égards parce qu'en fait, il y a une intensité qui est chouette, humainement c'est incroyable ce que tu vis le groupe, tu le vois se créer, tu le vois vivre il y a eu quand même vraiment des amitiés qui se sont créées des vraies amitiés des gens qui s'envoient des textos tous les jours pour se demander comment ils vont les uns et les autres Mais l'intensité ça a aussi des inconvénients, et j'ai commencé à les ressentir au bout de 4 promos. Le premier c'est que ça me demande des lancements constants. Je fais que 2 promos par an, mais pourtant j'avais quand même l'impression d'être constamment en train de lancer. et ça, ça génère une fatigue en termes de vente qui est énorme parce qu'à chaque fois, c'est des posts, c'est de la stratégie de contenu, c'est refaire un peu la vache de vente pour aller vérifier certains trucs c'est te remettre dans une dynamique de recherche pour te dire tiens avec qui j'aurais envie de travailler, qui est-ce que je pourrais faire rentrer sur cette cohorte là c'est de la place dans l'agenda pour aller multiplier les rendez-vous, j'ai un bon taux de closing mais mine de rien, des promos de 12 ben voilà, on va dire que si t'es sur un taux de closing à 80%, ça te fait quand même voir au moins 16 personnes à peu près c'est beaucoup en fait, c'est beaucoup, c'est constant et du coup ça génère quand même énormément de fatigue le deuxième inconvénient c'est que je me suis rendu compte que ça m'épuisait moi c'est à dire en termes d'intensité en fait ça fatigue le client le client qui est trop content, il abat plein de trucs en trois mois c'est génial en fait on est vraiment dans le format où tu cravaches tu viens là pour avancer, tu veux un début une fin et vraiment t'es là dans une optique d'ultra efficacité Moi, ça m'a épuisée parce que du coup, je suis ultra sollicitée pendant cette période. En fait, c'est quand même des moments où je reçois des messages un peu à toute heure, semaine comme week-end, et où du coup, je suis vraiment là pendant trois mois d'ultra intensité pour tout le monde. Donc déjà, le format en lui-même est très, très fatigant, hors du lancement. Pour les clients aussi, ça génère du stress parce qu'ils se disent mince, j'ai que trois mois pour consommer En fait, il y a un peu ce faux mot côté client. Et du coup, je me suis rendue compte que ça, c'était dommage. Et je pense que c'est le truc qui m'a le plus décidé à transformer sur du vrai long terme. Parce que tout le monde a l'impression d'être en retard. Tout le monde a l'impression de ne pas faire assez vite. Tout le monde a peur de ne pas avoir le temps de consommer tout. Et pourtant, je leur disais, ne vous inquiétez pas, les vidéos, par exemple, vous aurez encore accès un peu après. Le suivi, je ne vais pas disparaître. Enfin, je suis dans le coin. Mais tu as beau essayer d'apporter de la réassurance, moi, j'ai une cible qui est émotionnellement bien chargée, tu vois, et qui stresse, en fait, quand tu la forces à aller vite. Donc, quelque part, étirer le temps d'accompagnement. ça crée un cadre très sécurisant pour moi et pour le client en se disant non mais c'est bon on a le temps on a un an pour itérer ok il y a des moments qui sont plus intenses tu vois le mois de septembre il est plus intense en termes de trucs qu'on a besoin de mettre à plat mais derrière je suis là pour aider à exécuter je suis là dans la vie de tous les jours et on sort de ce truc où à l'issue des 3 mois le client forcément la merde ne s'arrête pas à 3 mois de travail de structuration on est d'accord au bout de 3 mois t'as fait plein de choses mais les soucis, les obstacles et les difficultés dans l'exécution vont continuer à se produire plein de fois dans l'année. Donc l'objectif du format annuel, c'est de me dire, ok, en fait, je sors de ce faux mot et cette frustration de ne pas pouvoir être là autant que je l'aimerais non plus dans le suivi annuel de chacun. et je me dis que vraiment dès le début on part du principe qu'on est ensemble sur un an ça va apaiser le client moi ça m'apaise aussi parce que du coup je suis sollicité à un rythme quand même moins intense vu que le client il sait qu'il a le temps en fait de consommer entre guillemets sa presta et surtout je pense que en termes de consolidation des progrès c'est mieux d'aller ancrer l'apprentissage. Donc, ça correspond aussi à une évolution de mon ciblage. Les premières promos, les profils, ils étaient moins avancés que ceux que je recrute aujourd'hui, en fait. L'accompagnement annuel, je trouve ça hyper pertinent pour quelqu'un qui est vraiment... Ouais, entre 80 000 et 150 000 euros, c'est hyper pertinent. J'ai des profils qui gagnent un peu moins, mais là, pour le coup, on est sur des sujets mindset et je n'ai pas trop d'un an, tu vois, pour aller les faire progresser aussi sur ces sujets-là.

  • Speaker #1

    Mais du coup, il y a quoi dans ton programme ? En gros, c'est un format hybride où ils ont des vidéos à suivre ou des trucs à faire sur une plateforme et peut-être des lives avec d'autres personnes, peut-être la communauté aussi.

  • Speaker #0

    Alors, ils ont accès aux vidéos. Par contre, les vidéos, là, maintenant, vu que je suis sur un format annuel, il n'y a plus de il faut regarder les vidéos absolument telle semaine où, en fait, j'identifie leurs carences sur tel ou tel sujet. Je leur dis bon, là, on a besoin que tu regardes cette vidéo pour avancer sur ce point spécifique-là Je veux adoucir, justement, sortir de ce truc de il faut faire pour avancer efficacement. Je veux que ça s'incrémente, en fait, dans leur quotidien et qu'on ne surcharge plus les semaines au maximum. Donc il y a accès aux vidéos, par contre c'est moi qui leur dis à telle ou telle maman, là toi c'est le bon moment pour toi d'aller regarder ça, fais-le s'il te plaît, comme ça on gagnera du temps sur le reste. c'est plus efficace aussi que de leur balancer les vidéos et de rentrer dans une optique de binge watching où finalement on n'intègre pas les infos qu'il y a quand on consomme trop vite le contenu de formation. Donc ça c'est du soutien sur le fond, c'est juste pour me faire gagner du temps sur des explications qu'il y a certaines vidéos. Après il y a tous les outils de travail que je propose qui font gagner du temps, qui font partie de mon accompagnement, tout ce qui est template qui font gagner du temps, mon outil de structuration de business model, évidemment ils ont accès toute l'année. Il y a 10 heures, en coaching individuel, que j'espace en fait de une heure toutes les cinq semaines pendant un an, ce qui me permet d'être sûre, d'aller assurer le suivi vraiment ultra régulier dans l'exécution. et en interstice il y a effectivement les deux heures d'atelier collectif le vendredi matin, le vendredi matin j'ai mis une fois toutes les deux semaines à peu près sur le rythme de croisière parce que c'est bien je voulais sortir d'une fois par semaine parce que sur un an c'est quand même chaud à tenir, un an à un par semaine plus pour le client que pour moi d'ailleurs donc du coup un atelier collectif, une fois toutes les deux semaines et là c'est du travail en petit groupe il n'y a pas de plénière c'est des groupes que je constitue, je les fais travailler en breakout sur Zoom, c'est celle de répartition. On a une thématique qui correspond à un enjeu saisonnier. Tu vois, en septembre, on travaille le business model, en novembre, on accélère les ventes, parce que c'est le moment d'accélérer les ventes. Et à chaque fois, chacun passe et se fait aider de ses pairs sur ses problématiques du jour. Je ne sais pas si c'est clair. Mais ça me paraît bien clair.

  • Speaker #1

    Mais du coup, c'est quand même un format un peu obligatoire, les calls tous ensemble pour essayer d'avoir cet esprit promo.

  • Speaker #0

    Alors, en fait, j'essaie quand même au maximum d'aller engager là-dessus, si c'est une certitude. J'ai juste besoin, moi, d'être prévenue. En fait, je leur demande de me prévenir s'ils ne sont pas là parce que moi, je travaille en fait sur la constitution des groupes et ça fait partie du succès du format SoloZen, au format Bootcamp. Ce qui a trop bien fonctionné, le retour numéro un que j'ai eu, c'était Waouh, la vache, tu m'as vraiment mis avec les bonnes personnes au bon moment. et je veux continuer à faire ça toute l'année et pour ça j'ai besoin de savoir au moins qui est absent le jour J parce que sinon ça pète, c'est comme ton placement de table à ton mariage ça pète tout ton placement si on te dit pas qui vient pas donc oui ça fait partie du succès après le but c'est que les gens aient envie de venir et généralement les gens ont envie de venir parce qu'ils savent qu'ils avancent que c'est un peu leur bulle d'air de la semaine ou du mois du coup enfin deux fois par mois mais ils ont envie de venir en fait j'ai très très peu d'absents sur les formats collectifs les gens qui peuvent pas venir généralement ils ont des bonnes raisons de pas venir j'ai ma fille qui est malade j'ai personne pour la garder j'ai vraiment ce podcast que je peux pas décaler parce que il est sur place mais franchement j'ai un très bon engagement en fait sur les ateliers de groupe parce que les gens savent ce qu'ils en retirent

  • Speaker #1

    on le voit de plus en plus dans tous les cas sur les formations il y a de plus en plus un format hybride où il y a des calls à plusieurs et peut-être une partie asynchrone mais ça, ça se fait de plus en plus les bootcamps, ça voit de plus en plus le jour en fait l'esprit promo, les gens recherchent beaucoup de paires maintenant, des buddies pour justement travailler ensemble, s'améliorer à plusieurs écoute Florian, merci pour l'épisode qu'est-ce qu'on peut attendre de toi pour la suite ou alors où est-ce qu'on peut te contacter pour voir ce que tu fais

  • Speaker #0

    bah écoute on peut s'abonner à mon profil LinkedIn pour le coup ou s'abonner à ma newsletter je te partagerai les liens si tu veux les mettre en barre d'infos qu'est-ce qu'on peut attendre de moi pour la suite cette année cette année je vais développer ma partie produit et je vais enfin avoir le temps de m'y pencher donc je vais faire mon temps en version ce très bel outil, réfléchir à comment je peux l'ouvrir au grand public sans qu'il y ait forcément besoin de moi en fait ou d'un taux de présence et constant pour aller structurer le business model. Et donc voilà mon objectif, là sur la deuxième moitié de 2024 et 2025, c'est de réussir à partager ce travail qui pour l'instant est très réservé à mes clients en exclusivité. aux personnes qui n'ont pas forcément la chance de travailler avec moi vu que mineur je crois que 22 personnes par an donc tout le monde ne peut pas bosser avec moi ça c'est une évidence ou ceux qui n'auraient pas le budget pour payer un accompagnement annuel mais qui auraient quand même envie de profiter des outils, je travaille là-dessus sur toute la partie outils pour la rendre plus accessible à tout le monde

  • Speaker #1

    Ok, trop cool, hâte de voir si tu arrives à du coup le rendre accessible à tout le monde et que ça en aide beaucoup plus ça sera très très cool écoute merci à toi pour l'épisode et à une prochaine peut-être merci à toi,

  • Speaker #0

    à bientôt

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