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La Transhenson, trait d'union entre l'Homme et la nature

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28min |10/10/2025
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Description

Quand des chevaux galopent dans la baie, l’Histoire s’écrit au rythme du vent et des sabots. Chaque automne, la Transhenson traverse les paysages de la Baie de Somme. Un moment suspendu. Un lien fort entre l’homme, le cheval et la nature. Dans cet épisode, Dominique Cocquet, créateur des Espaces Équestres Henson, nous fait vivre les coulisses de cet événement mythique et nous raconte l’histoire d’un cheval né ici, pour ce territoire. Une grande traversée. Une émotion collective. Une baie qui vibre autrement.


Tu souhaites donner un petit coup de pouce pour la chaîne ? c'est très simple, il te suffit de nous laisser des étoiles ⭐⭐⭐⭐⭐ ou des commentaires 💬 depuis la plateforme sur laquelle tu écoutes ce podcast ! 

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LA TRANSHENSON

Dates : le 26 octobre 2025


Pour + d'infos, contactez les Espaces Equestres Henson :

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🎤 Interview : Aurélie Wallet

💻 Prises de sons / montage : Justine Michaux 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sommware, plongée auditive pour expériences addictives.

  • Speaker #1

    Quand l'automne s'installe sur la baie de Somme, dans une ambiance dorée, un cortège singulier attire les regards. Sur la plage, sur les sentiers du massif dunaire du Marc-en-Terre et dans le village de Saint-Quentin-en-Tourmont, 250 chevaux Henson, crinières au vent, rejoignent leur quartier d'hiver. Je suis Aurélie Ouellet de Somme Tourisme et vous écoutez Sommware. le podcast qui vous emmène à la découverte d'une somme insoupçonnée. Aujourd'hui, je vous propose de partir à la rencontre d'un animal totem de la baie de Somme, le cheval Henson, et quel meilleur ambassadeur pour en parler que Dominique Coquet, créateur des espaces équestres Henson et l'un des plus importants éleveurs de la race Henson. Bonjour Dominique.

  • Speaker #0

    Bonjour Aurélie.

  • Speaker #1

    Avant de parler de l'événement qui nous rassemble aujourd'hui, la Transhenson, je te propose de nous présenter l'acteur principal de cette manifestation, le cheval Henson. Alors quand et comment est née la race Henson et quelles sont les caractéristiques de ce cheval, emblème des chevauchés en pleine nature ?

  • Speaker #0

    Alors à l'origine, il y a un coup de cœur qui est celui de Bernard Pizet, qui va pour son mariage au Danemark et qui découvre les Fjords, qui sont des chevaux d'origine scandinave très anciens. et qui se dit, je vais ramener des fjords ici, parce que ce sont des chevaux rustiques et le plus beau. Il pensait produire en race pure, et cela dit, on est dans les années 70, c'est encore compliqué, on est encore à la fin des rangs nationaux, les étalons agréés, etc. Finalement, il décide de faire un croisement, un croisement avec des chemins de sang, trotteurs. celles françaises, anglo-arabes et pursans. Donc pour donner du jus, si on peut dire, aux chevaux qui sont plutôt rustiques, qui sont d'un tempérament plus stable, et ainsi trouver une sorte de formule pour à la fois apporter de l'influx et en même temps de pouvoir laisser notamment les chevaux toute l'année dehors et apporter quelque chose qui à l'époque n'est pas du tout courant. On met les chevaux encore dans des boxes et c'est presque au début mal vu de laisser les chevaux dehors comme s'ils allaient avoir froid, etc. Alors qu'au Canada, aux États-Unis, ils sont là par moins 15, moins 20. On va beaucoup changer les codes en 45, 50 ans. Et c'est ça qui est toute l'histoire du Henson. Et alors, lui, il ne voulait pas trop se lier les mains avec la création d'une race. Parce que c'est compliqué une race, ce n'est pas simplement des croisements. Il faut vérifier que les produits sont bien, qu'il n'y ait pas de consanguinité, sinon au bout d'un certain temps vous avez une dégénérescence. Et pourtant il y a un garçon qui venait faire des balades avec lui l'été, qui était étudiant en médecine, Lionel Berquin, qui lui s'est mis dans la tête de créer une race, avec quelques amis du lycée d'Abbeville. Michel Trancard, le vétérinaire, son frère Marc Berquin, Philippe Trancard, etc. Ils ont commencé à d'abord faire des croisements quand même, parce qu'il fallait bien commencer par ça. Et moi, j'ai connu Lionel à cause d'une radio locale qu'on avait créée, qui s'appelait Radio Côte-Picarde, que j'animais le samedi matin. Elle s'appelait Entre Terre et Mer. Elle avait pour but de pouvoir accueillir une personnalité qui avait une passion. J'ai reçu des gens magnifiques. La bataille de Créphy par M. Douailly en direct, je peux vous dire que ça résonne dans les poitrines. Vous les voyez, les chevaux carapacionnés, etc. C'est assez magnifique. J'ai été séduit par cette idée du noir parce que j'étais directeur du syndicat MIS à l'époque et j'ai vu tout de suite la possibilité d'un emblème. Alors c'était vraiment un peu inspiré, il faut bien le dire, de la Camargue. Toute l'histoire de la Camargue, c'est une histoire... artistiques. Frédéric Mistral, le Féliburige, c'est pas simplement un cheval qui vient des temps anciens. C'est une renaissance. Alors nous, c'était un siècle plus tard. Donc, les premiers croisements de croisements, les vrais Hanson, sont nés en 82. Moi, j'ai quitté le syndicat en 86. Il fallait que je m'arrache de la maison. Sinon, je partirais jamais. Mais j'ai toujours eu des chevaux avec Lionel et nos amis. Et en 90... On a eu la chance de pouvoir arriver au Marc-en-Terre à cause du millénaire du Capet en 1987, Fiat Lux. C'est-à-dire que le songe du Capet, ça avait été de dire si je ramène les reliques de Saint-Valéry à Saint-Valéry qui avait été volée par un monastère de Saint-Omer, je deviendrai roi. Et en juillet 1987, il est devenu roi de France. Alors on a fêté ça et puis finalement on y est resté. Trois ans plus tard. Et on a commencé à développer les choses dans la race, avec ces quatre types de juments de sang, et le fjord comme entier, comme étalon. Le fait d'avoir déjà la chance, parce que ça appartenait encore à la famille Jansson, d'avoir les Paul-Berre du parc du Marquantère, les pâtures, ça permet de passer peut-être de 25 chevaux à 100 chevaux. Et commencer à avoir une diversité génétique. Alors, on était toujours quand même, dans bien des cas, dans la première génération. parce qu'il fallait quand même un stock génétique assez élevé. Mais on a fermé le studbook en 1995, et là, on n'a plus reproduit que dans la race. Henson, qui n'était pas officiel à l'époque, on tenait un studbook privé. Bon, les gens, ils nous regardaient gentiment, quoi, en disant, on va créer une race, vous êtes quand même un peu ambitieux, etc. Et au bout du compte... Christine et moi, on a repris le Centre Équestre en 2001. On a obtenu la reconnaissance officielle en 2003, comme 44e race équine française. Et là, évidemment, ça a tout changé. Parce qu'on était reconnus comme race après 25 ans d'efforts, en gros. Et on a abouti à quelque chose qui a fait que, bien sûr, derrière, il y a toute l'image, il y a le marqueur. marketing, il y a la communication, il y a les événements, il y a tout le travail. Mais il y a aussi la génétique, il y a le travail des chevaux, etc. L'histoire du Henson, c'est une aventure. Je dis toujours, les chevaux, des hommes, un territoire. C'est la rencontre de ces trois éléments qui a donné ce que nous avons aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Le Henson, il fait vraiment partie du paysage de carte postale de la baie de Somme. On croise sa robe dorée dans de nombreuses pâtures au milieu des marées. Et son caractère doux et sociable en font un partenaire idéal pour découvrir les paysages sauvages de la baie à dos de cheval. Et Dominique, comme tu aimes le rappeler, on n'a pas besoin d'être un cavalier émérite. Même les débutants peuvent profiter des plaisirs d'une balade en henson. C'est bien ça ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et c'est une de nos grandes fiertés. C'est de mettre à cheval beaucoup de monde. Pour certains, l'étiquette, etc. fait qu'il y a parfois un peu de distance. Mais nous, on pense... que le coup de foudre avec les chevaux, ça commence là. Et que plein de gens qui aimaient les chevaux mais ne savaient pas trop bien comment les aborder se mettent à l'équitation à cause de cette marche d'escalier qu'on leur offre. Alors, les chevaux, ce ne sont pas des prédateurs, c'est des proies. Donc, une organisation sociale totalement différente de la nôtre où il n'y a pas un mâle alpha, il y a une organisation transversale. Il y a ceux qui veillent, il y a ceux qui guettent, il y a ceux qui protègent, il y a ceux qui mènent. Ce n'est pas tous attitrés, ils peuvent changer, mais ils ont tous une place, du premier au dernier. C'est une des clés de notre réussite, de les laisser ensemble, en troupeau, dehors, y compris pour la monte. On va chercher les chevaux en pâture et c'est essentiel pour la sécurité, parce que les chevaux sont dans leur monde. Ils savent qu'on va les prendre ensemble, ils vont faire leur balade, ça va leur faire du bien, ils voient du pays. Et pour les gens, ça change tout. Parce que si vous êtes au pied d'un cheval qui est déjà scellé et qu'on vous demande de monter dessus, vous avez gommé toute cette partie-là, toute cette séquence qui dure une demi-heure, trois quarts d'heure. Volontairement, si vous voulez, on a fait d'une prestation, je dirais presque de consommateur. Une expérience qui dure trois heures, dans laquelle on a le temps d'aller chercher le cheval, d'expliquer aux gens qui ne savent pas bien comment on s'aile, comment on va pouvoir faire bouger le cheval à droite, à gauche, et les règles de suivi, bien sûr, du quai accompagnateur. Et puis on part en balade une heure et demie, dans le domaine du Marc-en-Terre ou sur la plage quand on est cavalier et qu'on maîtrise son cheval aux trois allures. Et puis on revient, pareil, c'est un petit rituel, une demi-heure. On décèle tranquillement, on ramène le cheval en pâture. Ça, c'est notre concept de base et ça marche très fort parce qu'on a créé un lien. Les chevaux sont des animaux très, très, très sensibles. Ils détectent tout de suite les gens qui viennent les chercher. C'est vraiment, je pense, l'innovation. Alors, on est loin, évidemment, de l'or de cheval. On monte, on descend, les chevaux font allure. On sait faire ça aussi dans des centres équestres classiques. Mais notre mode fondamental est qu'on a mis partout. Dans nos huit centres, on fait la même chose. Et je refuse, sauf exception, quand c'est un groupe, un séminaire, etc., où ils n'ont vraiment pas le temps, qu'on mette les chevaux scellés à la barre pour que les gens partent. Et ceux qui me le demandent, je dis, écoutez, c'est pas une mobilette, c'est un animal d'une demi-tonne. très sensible et vous devez apprendre à lui donner sa confiance.

  • Speaker #1

    Tu viens de nous parler de la sortie la plus proposée au sein des centres Réquestre Henson, mais vous proposez aussi plein d'autres sorties thématiques, des bivouacs, des baignades avec le chevaux. Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots ?

  • Speaker #0

    Alors c'était un changement essentiel. Il y a eu un moment... Il y a une dizaine d'années où je me suis dit qu'on ne peut pas faire ça à la fois parce que ça devient routinier, même si on a des paysages magnifiques, et puis même pour les accompagnateurs. Je me suis dit, mais pourquoi de toute façon on est dans une expérience ? Donc en gros, il n'y a rien de figé. On s'est dit, mais on va développer la créativité de tout ce qui peut, par la médiation du cheval, faire une relation positive entre l'homme et la nature. On a eu à ce moment-là... Parce qu'au début, c'était difficile, on n'était pas encore à l'ère numérique. Et donc, quand on voulait faire un bivouac, on fallait écrire les gens sur un carnet et puis dire, vous êtes deux, mais il faut au moins six. Et puis, on va vous rappeler, mais les gens n'étaient pas toujours, etc. La révolution numérique, ça a été majeur pour nous. C'est-à-dire que quand on a fait le site Internet, on a pu poster les offres et les gens sont venus s'accrocher sur les offres. Il suffisait par exemple que deux personnes disent « j'aimerais faire un bivouac le 18 mai » , on les mettait et puis derrière, il y a six personnes ou huit personnes qui s'agrègent. Ça a révolutionné le système et on a démultiplié les offres thématiques. Donc au départ, c'était des bivouacs. Alors les bivouacs qu'aujourd'hui, on en fait énormément. Il faudrait encore beaucoup plus de matériel, de temps, tellement les gens adorent, mais on a fait plein d'autres choses. aller voir les phoques, se baigner. Ça, c'est vraiment incroyable de retirer la selle et de nager avec les chevaux, mais aussi manger les plantes de la baie. Là, on fait quelque chose qu'on va lancer crinière et plume, dans lequel il y aura une partie dans le parc ornithologique avec un animateur et une partie à l'extérieur avec les chevaux. Et j'ai découvert, au fond, qu'on n'avait aucune limite, que c'était notre créativité du moment qu'on ne peut pas n'importe quoi. qui était la seule bride pour pouvoir offrir une expérience la plus immersive possible, où les gens, avec la médiation du phale, découvrent quelque chose qu'ils ne pourraient peut-être pas faire par eux-mêmes, et qui ont un horizon différent, la hauteur, etc. Je vois là, on va lancer six ou sept séances pour le Brame du Cerf, à Chantilly. On emmène les gens à 18h, 19h, et on va dans la forêt. les craquements, pas de bruit, petites lampes, etc. C'est magique d'entendre les grands cerfs s'appeler et on a de plus en plus de succès. Pour moi, c'est illimité. C'est-à-dire qu'on a ouvert une porte, on est sortis des standards et maintenant, le but, c'est la célébration, je dirais, de la vie à travers le cheval comme médiateur depuis 6 000 ans. C'est comme ça que je vois de la vie des hommes. qui a été à la base de la civilisation. C'est notre seule force motrice mobile en dehors de nos jambes et de nos bras. Peut-être après les fleuves, mais ça n'a pas le même aliment qu'un cheval. Donc oui, les offres thématiques, c'est un champ énorme. Aujourd'hui, on va encore plus loin parce que ça va jusqu'à deux jours. On est allé jusqu'à deux jours très rapidement. Mais maintenant, on veut aller à quatre jours, à cinq jours. et en fait en sorte de donner quelque chose qui devient même transformatif pour les gens. Ça a toujours été notre raison d'être et je pense que quand on voit ça, moi à l'âge que j'ai, je ne vois que des décennies de possibilités nouvelles. Donc je suis très très confiant sur l'avenir, sur ce qu'on présente en plus avec la responsabilité de la planète, le rôle de la nature, ce que le cheval va encore apporter, comme il a toujours apporté aux hommes au fil du temps.

  • Speaker #1

    Aux espaces équestres, vous proposez des balades à cheval toute l'année, mais aussi deux temps forts qui mettent en lumière la race henson. On a la Feria des Henson en juillet et l'incontournable rendez-vous de l'automne, qui est la Transhenson. Dominique, est-ce que tu peux nous raconter comment est né cet événement ?

  • Speaker #0

    Alors la Transhenson, au début, c'est un tout petit truc confidentiel. On a à l'époque une dizaine, quinzaine de poulinières. qui se baladent dans le parc ornithologique avec 10-15 coulins. Donc le but, c'est le cycle biologique. Ce n'est pas un événement qui est dicté par les hommes. Les poules sont nées au printemps et il faut les séparer des mères au bout de six mois. Si on les laisse après, ils épuisent les mères. Et en plus, ils sont autonomes, donc il n'y a aucune raison de les garder. C'est la fin du cycle. du reproduction et d'un nouveau cycle qui est celui du travail, de la gestation pour l'année d'après, etc. Et donc c'est toujours à la fin du mois d'octobre pour ces raisons-là, parce qu'on fait le sevrage généralement la première semaine de novembre, ou les deux premières semaines de novembre. On invite ce jour-là tout le monde. Au début, il n'y avait personne. Puis on s'était dit, mais pourquoi on rentre tout de suite ? Parce qu'en gros, depuis le parc... que jusqu'au centre-équestre, il y a 20 minutes de convoi. On va faire le tour de la pointe de Saint-Quentin. Comme ça, on va revenir par les dunes. On va avoir, en gros, un parcours de 5-6 kilomètres. Sympa. On va perdre du poulain dans la pinède. On va les rattraper. Donc, ça a commencé comme ça, puis avec quelques amis. Et l'idée est venue aussi de... que tous ceux qui achetaient des Hansons, s'ils commençaient à acheter des Hansons, puissent venir ce jour-là avec nous. Et puis bien sûr, tout le personnel est mobilisé. Et puis de fil en aiguille, à partir surtout, je dirais, des années 2003-2004, quand on a vraiment, avec la reconnaissance et tout ça, pu médiatiser les choses, ça a pris de plus en plus d'ampleur. Je veux cadrer les choses autour de maximum 2000 personnes. Je ne veux pas de sponsoring. Je veux que ça reste un événement complètement authentique. qui est basé sur nos forces. Nous, on a une centaine de bénévoles pour pouvoir organiser tout ça. Et par conséquent, c'est pas la peine d'aller accueillir des gens si on les accueille mal. Voilà, donc on est dans une sorte d'équilibre. On est à la 35e édition ces années. On a évolué. Ces dernières années, on passe deux fois devant le public et surtout on vient dans le village. Et ça, ça a été une création il y a trois ans. qui a énormément plu. C'est-à-dire que Saint-Quentin-en-Tourmont s'est trouvé honoré par, plutôt que les chouaris de la dune qui arrivent par l'église, mais pas simplement Saint-Quentin. Rue, Quint, Fort Mahon, le Crotoy. Donc aujourd'hui, c'est devenu aussi une célébration du Marc-en-Terre. Et on va poursuivre dans cette voie parce qu'on veut que le... Bien sûr, c'est une fête du cheval, mais c'est aussi une fête patrimoniale. Et donc, on a cette innovation à améliorer la visibilité pour le public. Quand on passait dans les dunes, ils ne les voyaient pas. On venait à pied jusqu'au centre pour les voir à l'arrivée. Et puis, fédérer une communauté qui s'entraide, parce qu'ils nous prêtent des barnums, des trucs, en fait. C'est devenu une fête communautaire. et donc Donc, ça continue à avoir du sens. Alors, on a beaucoup de monde qui fait beau. Alors, on se demande toujours si on ne va pas exploser les compteurs. Et puis, c'est une fête du goût. Il y a plein de choses à manger. Et puis, c'est une fête, évidemment, de la jeunesse. L'après-midi, avec les animations, tous les centres orchestres où il y a beaucoup de jeunes, comme à Berck, comme à Forma 1. C'est des chaînes avec des numéros de voltige, de puissance, de horseball. Ce grand rendez-vous. Il est symbolique. Ce V qui avance avec des cavaliers, les poulains qui sont au milieu avec les chevaux en liberté, la centaine de chevaux en liberté, c'est un symbole de quelque chose qui se passe. entre deux espèces animales et sous un 4-5ème de ciel de la baie de Somme. Donc c'est quelque chose d'extraordinairement fort que les gens ressentent. Parce que je pense qu'on est tous connectés. Si vous saviez à quel point, quand vous faites avancer le troupeau, vous savez ce qui se passe en tête en fonction de ce qui se passe derrière. Des fois, à 600 mètres, 700 mètres, les chevaux sentent des choses. Le rythme, par exemple, est essentiel. Il faut qu'on ait un rythme régulier, pas des à-coups. C'est fondamental, donc c'est aussi une discipline. Tous les jeunes soient excités avec ça, bien sûr, puisqu'on a tous les employés, tous les apprentis, tous ceux qui ont fait leur formation chez nous, bien sûr tous les propriétaires de chevaux. Tout le monde est là sur les starting blocks, le jour où on n'a même pas encore commencé la campagne. Il y a déjà des postes qui ne viennent même pas de nous, qui viennent des campings, qui viennent des gîtes. Je trouve que c'est formidable. Ça fait vivre la région. C'est une belle fête. Il y a la liberté. Peut-être la valeur la plus essentielle, c'est comment vivre dans un milieu naturel sensible et être capable d'exprimer une joie de vivre avec un animal magique.

  • Speaker #1

    Pour nos auditeurs, est-ce que tu peux expliquer un petit peu le déroulé de la journée ? Je crois qu'il y a un rendez-vous spécifique pour les cavaliers et pour les attelages. Vous donnez rendez-vous aux randonneurs, aux gens qui veulent assister au spectacle, en différents endroits.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Donc en gros, on demande aux cavaliers et aux meneurs d'être là au plus tard à 8h pour aller chercher à leurs chevaux, les sceller, etc. Le but, c'est que... tout le monde soit prêt, parce que c'est une symphonie, donc il ne s'agit pas qu'il y en ait un qui soit en dehors de la mesure. Il y a un rituel. Il faut que tout le monde soit prêt, en général, pour 10 heures. Cette année, ça sera peut-être 9h30, parce que pour les questions de marée. En tout cas, on partira certainement à cette heure-là du centre-équestre pour aller vers le public, vers le parc en utologie. Donc, pour le public, je lui demande aussi d'être en raison à partir de 9h30. De telle sorte que nous, si on arrive vers 10h, on a en gros une bonne demi-heure pour rassembler tous les troupeaux de jeunes chevaux et de poulinières dans les grandes plaines. Nous, de partir ensuite, à ce moment-là, vers 10h30 en baie et d'être rentrés pendant 11h. C'est un petit peu décalé par rapport aux années précédentes, soit peut-être 10 minutes, un quart d'heure de flottement, mais c'est lié en fait au marais. et de telle sorte qu'il y ait une sécurité maximale. Alors on repasse ensuite devant les gens, et puis ensuite on va dans les rues du village, et puis les gens repartent gentiment à pied jusqu'au centre équestre. Et nous, quand on a fini le périple vers mille et demi à peu près du village, on arrive dans la dernière grande pâture du centre équestre, avec tout le public qui nous accueille. C'est assez fort. C'est un symbole, c'est un élément du patrimoine pour moi. Et ce n'est pas parce qu'on l'a voulu pour des raisons de marketing. Il parle aux gens et on voit bien toutes les familles, les enfants, comment cette fête répond en fait à un temps intéressant, qui est la fin du mois d'octobre, au moment des vacances de Toussaint, à quelque chose qui, à la fois, est une belle opportunité de découvrir un spectacle original, 300 chevaux. c'est quand même pas mal. Et puis, en même temps, de célébrer la nature en même temps. Il y a des moments incroyables. En 35 ans, il s'en passe des choses au niveau de la météo. Les moments les plus forts, c'est quand même les moments où la nature est la plus en colère. Ça n'arrive pas souvent, mais quand le ciel est vraiment tout noir et que vous êtes sous la grêle, vous voyez les choses, vous vous croyez complètement. Que vous-même vous êtes obligé de vous accroupir si vous êtes à pied et à côté, parce que, bon, c'est violent, vous ne pouvez jamais l'oublier. J'ai connu ça une fois ou deux. Dans un monde urbain, un peu aseptisé, etc., vous retrouvez les forces de la nature. On n'est plus que des animaux, un peu supérieurs, et on vit ce qu'ont vécu pendant des milliers d'années les gens. Ça, on ne se rend pas compte du tout qu'en fait, il y a à peine 100 ans... Personne ne roulait en voiture. On réfléchit en ce moment sur les voyages expérientiels. On avait d'autres choses que de marcher ou d'aller à cheval. Ou en latage. Il y a 100 ans, le moteur à explosion venait juste d'arriver. Les premières voitures, tout le monde n'en avait pas. On a oublié tout ça. À travers ça, on a oublié aussi la puissance et la beauté et la profondeur des rythmes naturels. C'est-à-dire ce que c'est que de... vivre quelque chose dans lequel la civilisation humaine a très peu d'importance. On n'est pas écrasé, on est simplement au milieu de quelque chose qui vous transcende. Bon, puis après, il faut se relever après la graine, on est bien trempé. Et puis, quand on peut faire des grands feux, c'est magnifique. Mais je souhaite à tout le monde de revenir, de vivre ces moments de nature intense. Surtout quand vous êtes dans une collectivité avec 300 chevaux et 200 cavaliers. Donc là, vous êtes dans l'histoire.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton accueil et d'avoir partagé avec nos auditeurs ta passion pour les chevaux Henson, qui sont vraiment indissociables de la baie berceau de la race. Avant de nous quitter, est-ce que tu peux rappeler en quelques mots la date, les horaires de cette prochaine Transhenson ? et indiquer à nos auditeurs où ils peuvent retrouver toutes les informations pratiques.

  • Speaker #0

    C'est le dimanche 26 octobre. Pour le public, d'aller directement au parc et être installé déjà à partir de 9h30. Pour les cavaliers, d'être là au plus tard à 8h, pour qu'on puisse vraiment démarrer tout à fait à l'heure, c'est fondamental. Ensuite, il y a la Trans-Hanson Pro-Brandit. Et puis... Il y a plein de choses pour déjeuner. Tout est autour des produits du terroir. Et ensuite, les animations d'après-midi jusqu'à 17h30. Les informations, je crois les trouver sur Facebook, où on va dérouler à nouveau tout cet itinéraire. Ils sont sur le site internet, bien entendu. Et aussi, on a en général le relais de la presse locale et aussi, disons, les leaflets. Le verso montre le circuit. Comme ça, les gens voient où ils sont, où est le centre équestre, où est le parcours mythologique et tout ça, et les horreurs.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Dominique. C'était un vrai plaisir de partager cette passion avec toi.

  • Speaker #0

    Merci de votre écoute et de pouvoir m'aider à promouvoir cet emblème magnifique. Une aventure humaine assez exceptionnelle.

  • Speaker #1

    Il y a 30 ans, naissait en baie de Somme, du désir de liberté, une nouvelle race de chevaux, le henson. Sa robe Isabelle semble avoir été créée pour s'harmoniser aux couleurs des dunes et son caractère rustique pour vivre et entretenir les paysages sauvages de la baie. Son tempérament doux et sociable pour permettre à tous de profiter des plaisirs d'une balade à cheval. Ils sont l'incarnation des chevauchés en pleine nature et un événement identitaire et authentique les célèbre chaque année à l'automne. On vous donne rendez-vous le 26 octobre à la Trans-Hanson pour accompagner les troupeaux dans leurs quartiers divers. Vous venez d'écouter SOMWARE, le podcast de SOM Tourisme. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à nous laisser des étoiles et des commentaires et à venir vivre cette expérience unique au cœur de la baie de Somme. A très vite pour une nouvelle aventure !

Chapters

  • La naissance du Henson

    00:55

  • Le Henson, idéal pour tous les niveaux

    07:12

  • De nombreuses sorties thématiques

    10:58

  • Deux temps forts annuels à ne rater sous aucun prétexte

    15:19

  • Le déroulé de la Transhenson

    21:27

  • Toutes les infos pratiques

    26:04

  • Conclusion

    27:47

Description

Quand des chevaux galopent dans la baie, l’Histoire s’écrit au rythme du vent et des sabots. Chaque automne, la Transhenson traverse les paysages de la Baie de Somme. Un moment suspendu. Un lien fort entre l’homme, le cheval et la nature. Dans cet épisode, Dominique Cocquet, créateur des Espaces Équestres Henson, nous fait vivre les coulisses de cet événement mythique et nous raconte l’histoire d’un cheval né ici, pour ce territoire. Une grande traversée. Une émotion collective. Une baie qui vibre autrement.


Tu souhaites donner un petit coup de pouce pour la chaîne ? c'est très simple, il te suffit de nous laisser des étoiles ⭐⭐⭐⭐⭐ ou des commentaires 💬 depuis la plateforme sur laquelle tu écoutes ce podcast ! 

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LA TRANSHENSON

Dates : le 26 octobre 2025


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🎤 Interview : Aurélie Wallet

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Transcription

  • Speaker #0

    Sommware, plongée auditive pour expériences addictives.

  • Speaker #1

    Quand l'automne s'installe sur la baie de Somme, dans une ambiance dorée, un cortège singulier attire les regards. Sur la plage, sur les sentiers du massif dunaire du Marc-en-Terre et dans le village de Saint-Quentin-en-Tourmont, 250 chevaux Henson, crinières au vent, rejoignent leur quartier d'hiver. Je suis Aurélie Ouellet de Somme Tourisme et vous écoutez Sommware. le podcast qui vous emmène à la découverte d'une somme insoupçonnée. Aujourd'hui, je vous propose de partir à la rencontre d'un animal totem de la baie de Somme, le cheval Henson, et quel meilleur ambassadeur pour en parler que Dominique Coquet, créateur des espaces équestres Henson et l'un des plus importants éleveurs de la race Henson. Bonjour Dominique.

  • Speaker #0

    Bonjour Aurélie.

  • Speaker #1

    Avant de parler de l'événement qui nous rassemble aujourd'hui, la Transhenson, je te propose de nous présenter l'acteur principal de cette manifestation, le cheval Henson. Alors quand et comment est née la race Henson et quelles sont les caractéristiques de ce cheval, emblème des chevauchés en pleine nature ?

  • Speaker #0

    Alors à l'origine, il y a un coup de cœur qui est celui de Bernard Pizet, qui va pour son mariage au Danemark et qui découvre les Fjords, qui sont des chevaux d'origine scandinave très anciens. et qui se dit, je vais ramener des fjords ici, parce que ce sont des chevaux rustiques et le plus beau. Il pensait produire en race pure, et cela dit, on est dans les années 70, c'est encore compliqué, on est encore à la fin des rangs nationaux, les étalons agréés, etc. Finalement, il décide de faire un croisement, un croisement avec des chemins de sang, trotteurs. celles françaises, anglo-arabes et pursans. Donc pour donner du jus, si on peut dire, aux chevaux qui sont plutôt rustiques, qui sont d'un tempérament plus stable, et ainsi trouver une sorte de formule pour à la fois apporter de l'influx et en même temps de pouvoir laisser notamment les chevaux toute l'année dehors et apporter quelque chose qui à l'époque n'est pas du tout courant. On met les chevaux encore dans des boxes et c'est presque au début mal vu de laisser les chevaux dehors comme s'ils allaient avoir froid, etc. Alors qu'au Canada, aux États-Unis, ils sont là par moins 15, moins 20. On va beaucoup changer les codes en 45, 50 ans. Et c'est ça qui est toute l'histoire du Henson. Et alors, lui, il ne voulait pas trop se lier les mains avec la création d'une race. Parce que c'est compliqué une race, ce n'est pas simplement des croisements. Il faut vérifier que les produits sont bien, qu'il n'y ait pas de consanguinité, sinon au bout d'un certain temps vous avez une dégénérescence. Et pourtant il y a un garçon qui venait faire des balades avec lui l'été, qui était étudiant en médecine, Lionel Berquin, qui lui s'est mis dans la tête de créer une race, avec quelques amis du lycée d'Abbeville. Michel Trancard, le vétérinaire, son frère Marc Berquin, Philippe Trancard, etc. Ils ont commencé à d'abord faire des croisements quand même, parce qu'il fallait bien commencer par ça. Et moi, j'ai connu Lionel à cause d'une radio locale qu'on avait créée, qui s'appelait Radio Côte-Picarde, que j'animais le samedi matin. Elle s'appelait Entre Terre et Mer. Elle avait pour but de pouvoir accueillir une personnalité qui avait une passion. J'ai reçu des gens magnifiques. La bataille de Créphy par M. Douailly en direct, je peux vous dire que ça résonne dans les poitrines. Vous les voyez, les chevaux carapacionnés, etc. C'est assez magnifique. J'ai été séduit par cette idée du noir parce que j'étais directeur du syndicat MIS à l'époque et j'ai vu tout de suite la possibilité d'un emblème. Alors c'était vraiment un peu inspiré, il faut bien le dire, de la Camargue. Toute l'histoire de la Camargue, c'est une histoire... artistiques. Frédéric Mistral, le Féliburige, c'est pas simplement un cheval qui vient des temps anciens. C'est une renaissance. Alors nous, c'était un siècle plus tard. Donc, les premiers croisements de croisements, les vrais Hanson, sont nés en 82. Moi, j'ai quitté le syndicat en 86. Il fallait que je m'arrache de la maison. Sinon, je partirais jamais. Mais j'ai toujours eu des chevaux avec Lionel et nos amis. Et en 90... On a eu la chance de pouvoir arriver au Marc-en-Terre à cause du millénaire du Capet en 1987, Fiat Lux. C'est-à-dire que le songe du Capet, ça avait été de dire si je ramène les reliques de Saint-Valéry à Saint-Valéry qui avait été volée par un monastère de Saint-Omer, je deviendrai roi. Et en juillet 1987, il est devenu roi de France. Alors on a fêté ça et puis finalement on y est resté. Trois ans plus tard. Et on a commencé à développer les choses dans la race, avec ces quatre types de juments de sang, et le fjord comme entier, comme étalon. Le fait d'avoir déjà la chance, parce que ça appartenait encore à la famille Jansson, d'avoir les Paul-Berre du parc du Marquantère, les pâtures, ça permet de passer peut-être de 25 chevaux à 100 chevaux. Et commencer à avoir une diversité génétique. Alors, on était toujours quand même, dans bien des cas, dans la première génération. parce qu'il fallait quand même un stock génétique assez élevé. Mais on a fermé le studbook en 1995, et là, on n'a plus reproduit que dans la race. Henson, qui n'était pas officiel à l'époque, on tenait un studbook privé. Bon, les gens, ils nous regardaient gentiment, quoi, en disant, on va créer une race, vous êtes quand même un peu ambitieux, etc. Et au bout du compte... Christine et moi, on a repris le Centre Équestre en 2001. On a obtenu la reconnaissance officielle en 2003, comme 44e race équine française. Et là, évidemment, ça a tout changé. Parce qu'on était reconnus comme race après 25 ans d'efforts, en gros. Et on a abouti à quelque chose qui a fait que, bien sûr, derrière, il y a toute l'image, il y a le marqueur. marketing, il y a la communication, il y a les événements, il y a tout le travail. Mais il y a aussi la génétique, il y a le travail des chevaux, etc. L'histoire du Henson, c'est une aventure. Je dis toujours, les chevaux, des hommes, un territoire. C'est la rencontre de ces trois éléments qui a donné ce que nous avons aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Le Henson, il fait vraiment partie du paysage de carte postale de la baie de Somme. On croise sa robe dorée dans de nombreuses pâtures au milieu des marées. Et son caractère doux et sociable en font un partenaire idéal pour découvrir les paysages sauvages de la baie à dos de cheval. Et Dominique, comme tu aimes le rappeler, on n'a pas besoin d'être un cavalier émérite. Même les débutants peuvent profiter des plaisirs d'une balade en henson. C'est bien ça ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et c'est une de nos grandes fiertés. C'est de mettre à cheval beaucoup de monde. Pour certains, l'étiquette, etc. fait qu'il y a parfois un peu de distance. Mais nous, on pense... que le coup de foudre avec les chevaux, ça commence là. Et que plein de gens qui aimaient les chevaux mais ne savaient pas trop bien comment les aborder se mettent à l'équitation à cause de cette marche d'escalier qu'on leur offre. Alors, les chevaux, ce ne sont pas des prédateurs, c'est des proies. Donc, une organisation sociale totalement différente de la nôtre où il n'y a pas un mâle alpha, il y a une organisation transversale. Il y a ceux qui veillent, il y a ceux qui guettent, il y a ceux qui protègent, il y a ceux qui mènent. Ce n'est pas tous attitrés, ils peuvent changer, mais ils ont tous une place, du premier au dernier. C'est une des clés de notre réussite, de les laisser ensemble, en troupeau, dehors, y compris pour la monte. On va chercher les chevaux en pâture et c'est essentiel pour la sécurité, parce que les chevaux sont dans leur monde. Ils savent qu'on va les prendre ensemble, ils vont faire leur balade, ça va leur faire du bien, ils voient du pays. Et pour les gens, ça change tout. Parce que si vous êtes au pied d'un cheval qui est déjà scellé et qu'on vous demande de monter dessus, vous avez gommé toute cette partie-là, toute cette séquence qui dure une demi-heure, trois quarts d'heure. Volontairement, si vous voulez, on a fait d'une prestation, je dirais presque de consommateur. Une expérience qui dure trois heures, dans laquelle on a le temps d'aller chercher le cheval, d'expliquer aux gens qui ne savent pas bien comment on s'aile, comment on va pouvoir faire bouger le cheval à droite, à gauche, et les règles de suivi, bien sûr, du quai accompagnateur. Et puis on part en balade une heure et demie, dans le domaine du Marc-en-Terre ou sur la plage quand on est cavalier et qu'on maîtrise son cheval aux trois allures. Et puis on revient, pareil, c'est un petit rituel, une demi-heure. On décèle tranquillement, on ramène le cheval en pâture. Ça, c'est notre concept de base et ça marche très fort parce qu'on a créé un lien. Les chevaux sont des animaux très, très, très sensibles. Ils détectent tout de suite les gens qui viennent les chercher. C'est vraiment, je pense, l'innovation. Alors, on est loin, évidemment, de l'or de cheval. On monte, on descend, les chevaux font allure. On sait faire ça aussi dans des centres équestres classiques. Mais notre mode fondamental est qu'on a mis partout. Dans nos huit centres, on fait la même chose. Et je refuse, sauf exception, quand c'est un groupe, un séminaire, etc., où ils n'ont vraiment pas le temps, qu'on mette les chevaux scellés à la barre pour que les gens partent. Et ceux qui me le demandent, je dis, écoutez, c'est pas une mobilette, c'est un animal d'une demi-tonne. très sensible et vous devez apprendre à lui donner sa confiance.

  • Speaker #1

    Tu viens de nous parler de la sortie la plus proposée au sein des centres Réquestre Henson, mais vous proposez aussi plein d'autres sorties thématiques, des bivouacs, des baignades avec le chevaux. Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots ?

  • Speaker #0

    Alors c'était un changement essentiel. Il y a eu un moment... Il y a une dizaine d'années où je me suis dit qu'on ne peut pas faire ça à la fois parce que ça devient routinier, même si on a des paysages magnifiques, et puis même pour les accompagnateurs. Je me suis dit, mais pourquoi de toute façon on est dans une expérience ? Donc en gros, il n'y a rien de figé. On s'est dit, mais on va développer la créativité de tout ce qui peut, par la médiation du cheval, faire une relation positive entre l'homme et la nature. On a eu à ce moment-là... Parce qu'au début, c'était difficile, on n'était pas encore à l'ère numérique. Et donc, quand on voulait faire un bivouac, on fallait écrire les gens sur un carnet et puis dire, vous êtes deux, mais il faut au moins six. Et puis, on va vous rappeler, mais les gens n'étaient pas toujours, etc. La révolution numérique, ça a été majeur pour nous. C'est-à-dire que quand on a fait le site Internet, on a pu poster les offres et les gens sont venus s'accrocher sur les offres. Il suffisait par exemple que deux personnes disent « j'aimerais faire un bivouac le 18 mai » , on les mettait et puis derrière, il y a six personnes ou huit personnes qui s'agrègent. Ça a révolutionné le système et on a démultiplié les offres thématiques. Donc au départ, c'était des bivouacs. Alors les bivouacs qu'aujourd'hui, on en fait énormément. Il faudrait encore beaucoup plus de matériel, de temps, tellement les gens adorent, mais on a fait plein d'autres choses. aller voir les phoques, se baigner. Ça, c'est vraiment incroyable de retirer la selle et de nager avec les chevaux, mais aussi manger les plantes de la baie. Là, on fait quelque chose qu'on va lancer crinière et plume, dans lequel il y aura une partie dans le parc ornithologique avec un animateur et une partie à l'extérieur avec les chevaux. Et j'ai découvert, au fond, qu'on n'avait aucune limite, que c'était notre créativité du moment qu'on ne peut pas n'importe quoi. qui était la seule bride pour pouvoir offrir une expérience la plus immersive possible, où les gens, avec la médiation du phale, découvrent quelque chose qu'ils ne pourraient peut-être pas faire par eux-mêmes, et qui ont un horizon différent, la hauteur, etc. Je vois là, on va lancer six ou sept séances pour le Brame du Cerf, à Chantilly. On emmène les gens à 18h, 19h, et on va dans la forêt. les craquements, pas de bruit, petites lampes, etc. C'est magique d'entendre les grands cerfs s'appeler et on a de plus en plus de succès. Pour moi, c'est illimité. C'est-à-dire qu'on a ouvert une porte, on est sortis des standards et maintenant, le but, c'est la célébration, je dirais, de la vie à travers le cheval comme médiateur depuis 6 000 ans. C'est comme ça que je vois de la vie des hommes. qui a été à la base de la civilisation. C'est notre seule force motrice mobile en dehors de nos jambes et de nos bras. Peut-être après les fleuves, mais ça n'a pas le même aliment qu'un cheval. Donc oui, les offres thématiques, c'est un champ énorme. Aujourd'hui, on va encore plus loin parce que ça va jusqu'à deux jours. On est allé jusqu'à deux jours très rapidement. Mais maintenant, on veut aller à quatre jours, à cinq jours. et en fait en sorte de donner quelque chose qui devient même transformatif pour les gens. Ça a toujours été notre raison d'être et je pense que quand on voit ça, moi à l'âge que j'ai, je ne vois que des décennies de possibilités nouvelles. Donc je suis très très confiant sur l'avenir, sur ce qu'on présente en plus avec la responsabilité de la planète, le rôle de la nature, ce que le cheval va encore apporter, comme il a toujours apporté aux hommes au fil du temps.

  • Speaker #1

    Aux espaces équestres, vous proposez des balades à cheval toute l'année, mais aussi deux temps forts qui mettent en lumière la race henson. On a la Feria des Henson en juillet et l'incontournable rendez-vous de l'automne, qui est la Transhenson. Dominique, est-ce que tu peux nous raconter comment est né cet événement ?

  • Speaker #0

    Alors la Transhenson, au début, c'est un tout petit truc confidentiel. On a à l'époque une dizaine, quinzaine de poulinières. qui se baladent dans le parc ornithologique avec 10-15 coulins. Donc le but, c'est le cycle biologique. Ce n'est pas un événement qui est dicté par les hommes. Les poules sont nées au printemps et il faut les séparer des mères au bout de six mois. Si on les laisse après, ils épuisent les mères. Et en plus, ils sont autonomes, donc il n'y a aucune raison de les garder. C'est la fin du cycle. du reproduction et d'un nouveau cycle qui est celui du travail, de la gestation pour l'année d'après, etc. Et donc c'est toujours à la fin du mois d'octobre pour ces raisons-là, parce qu'on fait le sevrage généralement la première semaine de novembre, ou les deux premières semaines de novembre. On invite ce jour-là tout le monde. Au début, il n'y avait personne. Puis on s'était dit, mais pourquoi on rentre tout de suite ? Parce qu'en gros, depuis le parc... que jusqu'au centre-équestre, il y a 20 minutes de convoi. On va faire le tour de la pointe de Saint-Quentin. Comme ça, on va revenir par les dunes. On va avoir, en gros, un parcours de 5-6 kilomètres. Sympa. On va perdre du poulain dans la pinède. On va les rattraper. Donc, ça a commencé comme ça, puis avec quelques amis. Et l'idée est venue aussi de... que tous ceux qui achetaient des Hansons, s'ils commençaient à acheter des Hansons, puissent venir ce jour-là avec nous. Et puis bien sûr, tout le personnel est mobilisé. Et puis de fil en aiguille, à partir surtout, je dirais, des années 2003-2004, quand on a vraiment, avec la reconnaissance et tout ça, pu médiatiser les choses, ça a pris de plus en plus d'ampleur. Je veux cadrer les choses autour de maximum 2000 personnes. Je ne veux pas de sponsoring. Je veux que ça reste un événement complètement authentique. qui est basé sur nos forces. Nous, on a une centaine de bénévoles pour pouvoir organiser tout ça. Et par conséquent, c'est pas la peine d'aller accueillir des gens si on les accueille mal. Voilà, donc on est dans une sorte d'équilibre. On est à la 35e édition ces années. On a évolué. Ces dernières années, on passe deux fois devant le public et surtout on vient dans le village. Et ça, ça a été une création il y a trois ans. qui a énormément plu. C'est-à-dire que Saint-Quentin-en-Tourmont s'est trouvé honoré par, plutôt que les chouaris de la dune qui arrivent par l'église, mais pas simplement Saint-Quentin. Rue, Quint, Fort Mahon, le Crotoy. Donc aujourd'hui, c'est devenu aussi une célébration du Marc-en-Terre. Et on va poursuivre dans cette voie parce qu'on veut que le... Bien sûr, c'est une fête du cheval, mais c'est aussi une fête patrimoniale. Et donc, on a cette innovation à améliorer la visibilité pour le public. Quand on passait dans les dunes, ils ne les voyaient pas. On venait à pied jusqu'au centre pour les voir à l'arrivée. Et puis, fédérer une communauté qui s'entraide, parce qu'ils nous prêtent des barnums, des trucs, en fait. C'est devenu une fête communautaire. et donc Donc, ça continue à avoir du sens. Alors, on a beaucoup de monde qui fait beau. Alors, on se demande toujours si on ne va pas exploser les compteurs. Et puis, c'est une fête du goût. Il y a plein de choses à manger. Et puis, c'est une fête, évidemment, de la jeunesse. L'après-midi, avec les animations, tous les centres orchestres où il y a beaucoup de jeunes, comme à Berck, comme à Forma 1. C'est des chaînes avec des numéros de voltige, de puissance, de horseball. Ce grand rendez-vous. Il est symbolique. Ce V qui avance avec des cavaliers, les poulains qui sont au milieu avec les chevaux en liberté, la centaine de chevaux en liberté, c'est un symbole de quelque chose qui se passe. entre deux espèces animales et sous un 4-5ème de ciel de la baie de Somme. Donc c'est quelque chose d'extraordinairement fort que les gens ressentent. Parce que je pense qu'on est tous connectés. Si vous saviez à quel point, quand vous faites avancer le troupeau, vous savez ce qui se passe en tête en fonction de ce qui se passe derrière. Des fois, à 600 mètres, 700 mètres, les chevaux sentent des choses. Le rythme, par exemple, est essentiel. Il faut qu'on ait un rythme régulier, pas des à-coups. C'est fondamental, donc c'est aussi une discipline. Tous les jeunes soient excités avec ça, bien sûr, puisqu'on a tous les employés, tous les apprentis, tous ceux qui ont fait leur formation chez nous, bien sûr tous les propriétaires de chevaux. Tout le monde est là sur les starting blocks, le jour où on n'a même pas encore commencé la campagne. Il y a déjà des postes qui ne viennent même pas de nous, qui viennent des campings, qui viennent des gîtes. Je trouve que c'est formidable. Ça fait vivre la région. C'est une belle fête. Il y a la liberté. Peut-être la valeur la plus essentielle, c'est comment vivre dans un milieu naturel sensible et être capable d'exprimer une joie de vivre avec un animal magique.

  • Speaker #1

    Pour nos auditeurs, est-ce que tu peux expliquer un petit peu le déroulé de la journée ? Je crois qu'il y a un rendez-vous spécifique pour les cavaliers et pour les attelages. Vous donnez rendez-vous aux randonneurs, aux gens qui veulent assister au spectacle, en différents endroits.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Donc en gros, on demande aux cavaliers et aux meneurs d'être là au plus tard à 8h pour aller chercher à leurs chevaux, les sceller, etc. Le but, c'est que... tout le monde soit prêt, parce que c'est une symphonie, donc il ne s'agit pas qu'il y en ait un qui soit en dehors de la mesure. Il y a un rituel. Il faut que tout le monde soit prêt, en général, pour 10 heures. Cette année, ça sera peut-être 9h30, parce que pour les questions de marée. En tout cas, on partira certainement à cette heure-là du centre-équestre pour aller vers le public, vers le parc en utologie. Donc, pour le public, je lui demande aussi d'être en raison à partir de 9h30. De telle sorte que nous, si on arrive vers 10h, on a en gros une bonne demi-heure pour rassembler tous les troupeaux de jeunes chevaux et de poulinières dans les grandes plaines. Nous, de partir ensuite, à ce moment-là, vers 10h30 en baie et d'être rentrés pendant 11h. C'est un petit peu décalé par rapport aux années précédentes, soit peut-être 10 minutes, un quart d'heure de flottement, mais c'est lié en fait au marais. et de telle sorte qu'il y ait une sécurité maximale. Alors on repasse ensuite devant les gens, et puis ensuite on va dans les rues du village, et puis les gens repartent gentiment à pied jusqu'au centre équestre. Et nous, quand on a fini le périple vers mille et demi à peu près du village, on arrive dans la dernière grande pâture du centre équestre, avec tout le public qui nous accueille. C'est assez fort. C'est un symbole, c'est un élément du patrimoine pour moi. Et ce n'est pas parce qu'on l'a voulu pour des raisons de marketing. Il parle aux gens et on voit bien toutes les familles, les enfants, comment cette fête répond en fait à un temps intéressant, qui est la fin du mois d'octobre, au moment des vacances de Toussaint, à quelque chose qui, à la fois, est une belle opportunité de découvrir un spectacle original, 300 chevaux. c'est quand même pas mal. Et puis, en même temps, de célébrer la nature en même temps. Il y a des moments incroyables. En 35 ans, il s'en passe des choses au niveau de la météo. Les moments les plus forts, c'est quand même les moments où la nature est la plus en colère. Ça n'arrive pas souvent, mais quand le ciel est vraiment tout noir et que vous êtes sous la grêle, vous voyez les choses, vous vous croyez complètement. Que vous-même vous êtes obligé de vous accroupir si vous êtes à pied et à côté, parce que, bon, c'est violent, vous ne pouvez jamais l'oublier. J'ai connu ça une fois ou deux. Dans un monde urbain, un peu aseptisé, etc., vous retrouvez les forces de la nature. On n'est plus que des animaux, un peu supérieurs, et on vit ce qu'ont vécu pendant des milliers d'années les gens. Ça, on ne se rend pas compte du tout qu'en fait, il y a à peine 100 ans... Personne ne roulait en voiture. On réfléchit en ce moment sur les voyages expérientiels. On avait d'autres choses que de marcher ou d'aller à cheval. Ou en latage. Il y a 100 ans, le moteur à explosion venait juste d'arriver. Les premières voitures, tout le monde n'en avait pas. On a oublié tout ça. À travers ça, on a oublié aussi la puissance et la beauté et la profondeur des rythmes naturels. C'est-à-dire ce que c'est que de... vivre quelque chose dans lequel la civilisation humaine a très peu d'importance. On n'est pas écrasé, on est simplement au milieu de quelque chose qui vous transcende. Bon, puis après, il faut se relever après la graine, on est bien trempé. Et puis, quand on peut faire des grands feux, c'est magnifique. Mais je souhaite à tout le monde de revenir, de vivre ces moments de nature intense. Surtout quand vous êtes dans une collectivité avec 300 chevaux et 200 cavaliers. Donc là, vous êtes dans l'histoire.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton accueil et d'avoir partagé avec nos auditeurs ta passion pour les chevaux Henson, qui sont vraiment indissociables de la baie berceau de la race. Avant de nous quitter, est-ce que tu peux rappeler en quelques mots la date, les horaires de cette prochaine Transhenson ? et indiquer à nos auditeurs où ils peuvent retrouver toutes les informations pratiques.

  • Speaker #0

    C'est le dimanche 26 octobre. Pour le public, d'aller directement au parc et être installé déjà à partir de 9h30. Pour les cavaliers, d'être là au plus tard à 8h, pour qu'on puisse vraiment démarrer tout à fait à l'heure, c'est fondamental. Ensuite, il y a la Trans-Hanson Pro-Brandit. Et puis... Il y a plein de choses pour déjeuner. Tout est autour des produits du terroir. Et ensuite, les animations d'après-midi jusqu'à 17h30. Les informations, je crois les trouver sur Facebook, où on va dérouler à nouveau tout cet itinéraire. Ils sont sur le site internet, bien entendu. Et aussi, on a en général le relais de la presse locale et aussi, disons, les leaflets. Le verso montre le circuit. Comme ça, les gens voient où ils sont, où est le centre équestre, où est le parcours mythologique et tout ça, et les horreurs.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Dominique. C'était un vrai plaisir de partager cette passion avec toi.

  • Speaker #0

    Merci de votre écoute et de pouvoir m'aider à promouvoir cet emblème magnifique. Une aventure humaine assez exceptionnelle.

  • Speaker #1

    Il y a 30 ans, naissait en baie de Somme, du désir de liberté, une nouvelle race de chevaux, le henson. Sa robe Isabelle semble avoir été créée pour s'harmoniser aux couleurs des dunes et son caractère rustique pour vivre et entretenir les paysages sauvages de la baie. Son tempérament doux et sociable pour permettre à tous de profiter des plaisirs d'une balade à cheval. Ils sont l'incarnation des chevauchés en pleine nature et un événement identitaire et authentique les célèbre chaque année à l'automne. On vous donne rendez-vous le 26 octobre à la Trans-Hanson pour accompagner les troupeaux dans leurs quartiers divers. Vous venez d'écouter SOMWARE, le podcast de SOM Tourisme. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à nous laisser des étoiles et des commentaires et à venir vivre cette expérience unique au cœur de la baie de Somme. A très vite pour une nouvelle aventure !

Chapters

  • La naissance du Henson

    00:55

  • Le Henson, idéal pour tous les niveaux

    07:12

  • De nombreuses sorties thématiques

    10:58

  • Deux temps forts annuels à ne rater sous aucun prétexte

    15:19

  • Le déroulé de la Transhenson

    21:27

  • Toutes les infos pratiques

    26:04

  • Conclusion

    27:47

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Description

Quand des chevaux galopent dans la baie, l’Histoire s’écrit au rythme du vent et des sabots. Chaque automne, la Transhenson traverse les paysages de la Baie de Somme. Un moment suspendu. Un lien fort entre l’homme, le cheval et la nature. Dans cet épisode, Dominique Cocquet, créateur des Espaces Équestres Henson, nous fait vivre les coulisses de cet événement mythique et nous raconte l’histoire d’un cheval né ici, pour ce territoire. Une grande traversée. Une émotion collective. Une baie qui vibre autrement.


Tu souhaites donner un petit coup de pouce pour la chaîne ? c'est très simple, il te suffit de nous laisser des étoiles ⭐⭐⭐⭐⭐ ou des commentaires 💬 depuis la plateforme sur laquelle tu écoutes ce podcast ! 

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LA TRANSHENSON

Dates : le 26 octobre 2025


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🏰🌿 DECOUVRIR LA SOMME :

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🎤 Interview : Aurélie Wallet

💻 Prises de sons / montage : Justine Michaux 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sommware, plongée auditive pour expériences addictives.

  • Speaker #1

    Quand l'automne s'installe sur la baie de Somme, dans une ambiance dorée, un cortège singulier attire les regards. Sur la plage, sur les sentiers du massif dunaire du Marc-en-Terre et dans le village de Saint-Quentin-en-Tourmont, 250 chevaux Henson, crinières au vent, rejoignent leur quartier d'hiver. Je suis Aurélie Ouellet de Somme Tourisme et vous écoutez Sommware. le podcast qui vous emmène à la découverte d'une somme insoupçonnée. Aujourd'hui, je vous propose de partir à la rencontre d'un animal totem de la baie de Somme, le cheval Henson, et quel meilleur ambassadeur pour en parler que Dominique Coquet, créateur des espaces équestres Henson et l'un des plus importants éleveurs de la race Henson. Bonjour Dominique.

  • Speaker #0

    Bonjour Aurélie.

  • Speaker #1

    Avant de parler de l'événement qui nous rassemble aujourd'hui, la Transhenson, je te propose de nous présenter l'acteur principal de cette manifestation, le cheval Henson. Alors quand et comment est née la race Henson et quelles sont les caractéristiques de ce cheval, emblème des chevauchés en pleine nature ?

  • Speaker #0

    Alors à l'origine, il y a un coup de cœur qui est celui de Bernard Pizet, qui va pour son mariage au Danemark et qui découvre les Fjords, qui sont des chevaux d'origine scandinave très anciens. et qui se dit, je vais ramener des fjords ici, parce que ce sont des chevaux rustiques et le plus beau. Il pensait produire en race pure, et cela dit, on est dans les années 70, c'est encore compliqué, on est encore à la fin des rangs nationaux, les étalons agréés, etc. Finalement, il décide de faire un croisement, un croisement avec des chemins de sang, trotteurs. celles françaises, anglo-arabes et pursans. Donc pour donner du jus, si on peut dire, aux chevaux qui sont plutôt rustiques, qui sont d'un tempérament plus stable, et ainsi trouver une sorte de formule pour à la fois apporter de l'influx et en même temps de pouvoir laisser notamment les chevaux toute l'année dehors et apporter quelque chose qui à l'époque n'est pas du tout courant. On met les chevaux encore dans des boxes et c'est presque au début mal vu de laisser les chevaux dehors comme s'ils allaient avoir froid, etc. Alors qu'au Canada, aux États-Unis, ils sont là par moins 15, moins 20. On va beaucoup changer les codes en 45, 50 ans. Et c'est ça qui est toute l'histoire du Henson. Et alors, lui, il ne voulait pas trop se lier les mains avec la création d'une race. Parce que c'est compliqué une race, ce n'est pas simplement des croisements. Il faut vérifier que les produits sont bien, qu'il n'y ait pas de consanguinité, sinon au bout d'un certain temps vous avez une dégénérescence. Et pourtant il y a un garçon qui venait faire des balades avec lui l'été, qui était étudiant en médecine, Lionel Berquin, qui lui s'est mis dans la tête de créer une race, avec quelques amis du lycée d'Abbeville. Michel Trancard, le vétérinaire, son frère Marc Berquin, Philippe Trancard, etc. Ils ont commencé à d'abord faire des croisements quand même, parce qu'il fallait bien commencer par ça. Et moi, j'ai connu Lionel à cause d'une radio locale qu'on avait créée, qui s'appelait Radio Côte-Picarde, que j'animais le samedi matin. Elle s'appelait Entre Terre et Mer. Elle avait pour but de pouvoir accueillir une personnalité qui avait une passion. J'ai reçu des gens magnifiques. La bataille de Créphy par M. Douailly en direct, je peux vous dire que ça résonne dans les poitrines. Vous les voyez, les chevaux carapacionnés, etc. C'est assez magnifique. J'ai été séduit par cette idée du noir parce que j'étais directeur du syndicat MIS à l'époque et j'ai vu tout de suite la possibilité d'un emblème. Alors c'était vraiment un peu inspiré, il faut bien le dire, de la Camargue. Toute l'histoire de la Camargue, c'est une histoire... artistiques. Frédéric Mistral, le Féliburige, c'est pas simplement un cheval qui vient des temps anciens. C'est une renaissance. Alors nous, c'était un siècle plus tard. Donc, les premiers croisements de croisements, les vrais Hanson, sont nés en 82. Moi, j'ai quitté le syndicat en 86. Il fallait que je m'arrache de la maison. Sinon, je partirais jamais. Mais j'ai toujours eu des chevaux avec Lionel et nos amis. Et en 90... On a eu la chance de pouvoir arriver au Marc-en-Terre à cause du millénaire du Capet en 1987, Fiat Lux. C'est-à-dire que le songe du Capet, ça avait été de dire si je ramène les reliques de Saint-Valéry à Saint-Valéry qui avait été volée par un monastère de Saint-Omer, je deviendrai roi. Et en juillet 1987, il est devenu roi de France. Alors on a fêté ça et puis finalement on y est resté. Trois ans plus tard. Et on a commencé à développer les choses dans la race, avec ces quatre types de juments de sang, et le fjord comme entier, comme étalon. Le fait d'avoir déjà la chance, parce que ça appartenait encore à la famille Jansson, d'avoir les Paul-Berre du parc du Marquantère, les pâtures, ça permet de passer peut-être de 25 chevaux à 100 chevaux. Et commencer à avoir une diversité génétique. Alors, on était toujours quand même, dans bien des cas, dans la première génération. parce qu'il fallait quand même un stock génétique assez élevé. Mais on a fermé le studbook en 1995, et là, on n'a plus reproduit que dans la race. Henson, qui n'était pas officiel à l'époque, on tenait un studbook privé. Bon, les gens, ils nous regardaient gentiment, quoi, en disant, on va créer une race, vous êtes quand même un peu ambitieux, etc. Et au bout du compte... Christine et moi, on a repris le Centre Équestre en 2001. On a obtenu la reconnaissance officielle en 2003, comme 44e race équine française. Et là, évidemment, ça a tout changé. Parce qu'on était reconnus comme race après 25 ans d'efforts, en gros. Et on a abouti à quelque chose qui a fait que, bien sûr, derrière, il y a toute l'image, il y a le marqueur. marketing, il y a la communication, il y a les événements, il y a tout le travail. Mais il y a aussi la génétique, il y a le travail des chevaux, etc. L'histoire du Henson, c'est une aventure. Je dis toujours, les chevaux, des hommes, un territoire. C'est la rencontre de ces trois éléments qui a donné ce que nous avons aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Le Henson, il fait vraiment partie du paysage de carte postale de la baie de Somme. On croise sa robe dorée dans de nombreuses pâtures au milieu des marées. Et son caractère doux et sociable en font un partenaire idéal pour découvrir les paysages sauvages de la baie à dos de cheval. Et Dominique, comme tu aimes le rappeler, on n'a pas besoin d'être un cavalier émérite. Même les débutants peuvent profiter des plaisirs d'une balade en henson. C'est bien ça ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et c'est une de nos grandes fiertés. C'est de mettre à cheval beaucoup de monde. Pour certains, l'étiquette, etc. fait qu'il y a parfois un peu de distance. Mais nous, on pense... que le coup de foudre avec les chevaux, ça commence là. Et que plein de gens qui aimaient les chevaux mais ne savaient pas trop bien comment les aborder se mettent à l'équitation à cause de cette marche d'escalier qu'on leur offre. Alors, les chevaux, ce ne sont pas des prédateurs, c'est des proies. Donc, une organisation sociale totalement différente de la nôtre où il n'y a pas un mâle alpha, il y a une organisation transversale. Il y a ceux qui veillent, il y a ceux qui guettent, il y a ceux qui protègent, il y a ceux qui mènent. Ce n'est pas tous attitrés, ils peuvent changer, mais ils ont tous une place, du premier au dernier. C'est une des clés de notre réussite, de les laisser ensemble, en troupeau, dehors, y compris pour la monte. On va chercher les chevaux en pâture et c'est essentiel pour la sécurité, parce que les chevaux sont dans leur monde. Ils savent qu'on va les prendre ensemble, ils vont faire leur balade, ça va leur faire du bien, ils voient du pays. Et pour les gens, ça change tout. Parce que si vous êtes au pied d'un cheval qui est déjà scellé et qu'on vous demande de monter dessus, vous avez gommé toute cette partie-là, toute cette séquence qui dure une demi-heure, trois quarts d'heure. Volontairement, si vous voulez, on a fait d'une prestation, je dirais presque de consommateur. Une expérience qui dure trois heures, dans laquelle on a le temps d'aller chercher le cheval, d'expliquer aux gens qui ne savent pas bien comment on s'aile, comment on va pouvoir faire bouger le cheval à droite, à gauche, et les règles de suivi, bien sûr, du quai accompagnateur. Et puis on part en balade une heure et demie, dans le domaine du Marc-en-Terre ou sur la plage quand on est cavalier et qu'on maîtrise son cheval aux trois allures. Et puis on revient, pareil, c'est un petit rituel, une demi-heure. On décèle tranquillement, on ramène le cheval en pâture. Ça, c'est notre concept de base et ça marche très fort parce qu'on a créé un lien. Les chevaux sont des animaux très, très, très sensibles. Ils détectent tout de suite les gens qui viennent les chercher. C'est vraiment, je pense, l'innovation. Alors, on est loin, évidemment, de l'or de cheval. On monte, on descend, les chevaux font allure. On sait faire ça aussi dans des centres équestres classiques. Mais notre mode fondamental est qu'on a mis partout. Dans nos huit centres, on fait la même chose. Et je refuse, sauf exception, quand c'est un groupe, un séminaire, etc., où ils n'ont vraiment pas le temps, qu'on mette les chevaux scellés à la barre pour que les gens partent. Et ceux qui me le demandent, je dis, écoutez, c'est pas une mobilette, c'est un animal d'une demi-tonne. très sensible et vous devez apprendre à lui donner sa confiance.

  • Speaker #1

    Tu viens de nous parler de la sortie la plus proposée au sein des centres Réquestre Henson, mais vous proposez aussi plein d'autres sorties thématiques, des bivouacs, des baignades avec le chevaux. Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots ?

  • Speaker #0

    Alors c'était un changement essentiel. Il y a eu un moment... Il y a une dizaine d'années où je me suis dit qu'on ne peut pas faire ça à la fois parce que ça devient routinier, même si on a des paysages magnifiques, et puis même pour les accompagnateurs. Je me suis dit, mais pourquoi de toute façon on est dans une expérience ? Donc en gros, il n'y a rien de figé. On s'est dit, mais on va développer la créativité de tout ce qui peut, par la médiation du cheval, faire une relation positive entre l'homme et la nature. On a eu à ce moment-là... Parce qu'au début, c'était difficile, on n'était pas encore à l'ère numérique. Et donc, quand on voulait faire un bivouac, on fallait écrire les gens sur un carnet et puis dire, vous êtes deux, mais il faut au moins six. Et puis, on va vous rappeler, mais les gens n'étaient pas toujours, etc. La révolution numérique, ça a été majeur pour nous. C'est-à-dire que quand on a fait le site Internet, on a pu poster les offres et les gens sont venus s'accrocher sur les offres. Il suffisait par exemple que deux personnes disent « j'aimerais faire un bivouac le 18 mai » , on les mettait et puis derrière, il y a six personnes ou huit personnes qui s'agrègent. Ça a révolutionné le système et on a démultiplié les offres thématiques. Donc au départ, c'était des bivouacs. Alors les bivouacs qu'aujourd'hui, on en fait énormément. Il faudrait encore beaucoup plus de matériel, de temps, tellement les gens adorent, mais on a fait plein d'autres choses. aller voir les phoques, se baigner. Ça, c'est vraiment incroyable de retirer la selle et de nager avec les chevaux, mais aussi manger les plantes de la baie. Là, on fait quelque chose qu'on va lancer crinière et plume, dans lequel il y aura une partie dans le parc ornithologique avec un animateur et une partie à l'extérieur avec les chevaux. Et j'ai découvert, au fond, qu'on n'avait aucune limite, que c'était notre créativité du moment qu'on ne peut pas n'importe quoi. qui était la seule bride pour pouvoir offrir une expérience la plus immersive possible, où les gens, avec la médiation du phale, découvrent quelque chose qu'ils ne pourraient peut-être pas faire par eux-mêmes, et qui ont un horizon différent, la hauteur, etc. Je vois là, on va lancer six ou sept séances pour le Brame du Cerf, à Chantilly. On emmène les gens à 18h, 19h, et on va dans la forêt. les craquements, pas de bruit, petites lampes, etc. C'est magique d'entendre les grands cerfs s'appeler et on a de plus en plus de succès. Pour moi, c'est illimité. C'est-à-dire qu'on a ouvert une porte, on est sortis des standards et maintenant, le but, c'est la célébration, je dirais, de la vie à travers le cheval comme médiateur depuis 6 000 ans. C'est comme ça que je vois de la vie des hommes. qui a été à la base de la civilisation. C'est notre seule force motrice mobile en dehors de nos jambes et de nos bras. Peut-être après les fleuves, mais ça n'a pas le même aliment qu'un cheval. Donc oui, les offres thématiques, c'est un champ énorme. Aujourd'hui, on va encore plus loin parce que ça va jusqu'à deux jours. On est allé jusqu'à deux jours très rapidement. Mais maintenant, on veut aller à quatre jours, à cinq jours. et en fait en sorte de donner quelque chose qui devient même transformatif pour les gens. Ça a toujours été notre raison d'être et je pense que quand on voit ça, moi à l'âge que j'ai, je ne vois que des décennies de possibilités nouvelles. Donc je suis très très confiant sur l'avenir, sur ce qu'on présente en plus avec la responsabilité de la planète, le rôle de la nature, ce que le cheval va encore apporter, comme il a toujours apporté aux hommes au fil du temps.

  • Speaker #1

    Aux espaces équestres, vous proposez des balades à cheval toute l'année, mais aussi deux temps forts qui mettent en lumière la race henson. On a la Feria des Henson en juillet et l'incontournable rendez-vous de l'automne, qui est la Transhenson. Dominique, est-ce que tu peux nous raconter comment est né cet événement ?

  • Speaker #0

    Alors la Transhenson, au début, c'est un tout petit truc confidentiel. On a à l'époque une dizaine, quinzaine de poulinières. qui se baladent dans le parc ornithologique avec 10-15 coulins. Donc le but, c'est le cycle biologique. Ce n'est pas un événement qui est dicté par les hommes. Les poules sont nées au printemps et il faut les séparer des mères au bout de six mois. Si on les laisse après, ils épuisent les mères. Et en plus, ils sont autonomes, donc il n'y a aucune raison de les garder. C'est la fin du cycle. du reproduction et d'un nouveau cycle qui est celui du travail, de la gestation pour l'année d'après, etc. Et donc c'est toujours à la fin du mois d'octobre pour ces raisons-là, parce qu'on fait le sevrage généralement la première semaine de novembre, ou les deux premières semaines de novembre. On invite ce jour-là tout le monde. Au début, il n'y avait personne. Puis on s'était dit, mais pourquoi on rentre tout de suite ? Parce qu'en gros, depuis le parc... que jusqu'au centre-équestre, il y a 20 minutes de convoi. On va faire le tour de la pointe de Saint-Quentin. Comme ça, on va revenir par les dunes. On va avoir, en gros, un parcours de 5-6 kilomètres. Sympa. On va perdre du poulain dans la pinède. On va les rattraper. Donc, ça a commencé comme ça, puis avec quelques amis. Et l'idée est venue aussi de... que tous ceux qui achetaient des Hansons, s'ils commençaient à acheter des Hansons, puissent venir ce jour-là avec nous. Et puis bien sûr, tout le personnel est mobilisé. Et puis de fil en aiguille, à partir surtout, je dirais, des années 2003-2004, quand on a vraiment, avec la reconnaissance et tout ça, pu médiatiser les choses, ça a pris de plus en plus d'ampleur. Je veux cadrer les choses autour de maximum 2000 personnes. Je ne veux pas de sponsoring. Je veux que ça reste un événement complètement authentique. qui est basé sur nos forces. Nous, on a une centaine de bénévoles pour pouvoir organiser tout ça. Et par conséquent, c'est pas la peine d'aller accueillir des gens si on les accueille mal. Voilà, donc on est dans une sorte d'équilibre. On est à la 35e édition ces années. On a évolué. Ces dernières années, on passe deux fois devant le public et surtout on vient dans le village. Et ça, ça a été une création il y a trois ans. qui a énormément plu. C'est-à-dire que Saint-Quentin-en-Tourmont s'est trouvé honoré par, plutôt que les chouaris de la dune qui arrivent par l'église, mais pas simplement Saint-Quentin. Rue, Quint, Fort Mahon, le Crotoy. Donc aujourd'hui, c'est devenu aussi une célébration du Marc-en-Terre. Et on va poursuivre dans cette voie parce qu'on veut que le... Bien sûr, c'est une fête du cheval, mais c'est aussi une fête patrimoniale. Et donc, on a cette innovation à améliorer la visibilité pour le public. Quand on passait dans les dunes, ils ne les voyaient pas. On venait à pied jusqu'au centre pour les voir à l'arrivée. Et puis, fédérer une communauté qui s'entraide, parce qu'ils nous prêtent des barnums, des trucs, en fait. C'est devenu une fête communautaire. et donc Donc, ça continue à avoir du sens. Alors, on a beaucoup de monde qui fait beau. Alors, on se demande toujours si on ne va pas exploser les compteurs. Et puis, c'est une fête du goût. Il y a plein de choses à manger. Et puis, c'est une fête, évidemment, de la jeunesse. L'après-midi, avec les animations, tous les centres orchestres où il y a beaucoup de jeunes, comme à Berck, comme à Forma 1. C'est des chaînes avec des numéros de voltige, de puissance, de horseball. Ce grand rendez-vous. Il est symbolique. Ce V qui avance avec des cavaliers, les poulains qui sont au milieu avec les chevaux en liberté, la centaine de chevaux en liberté, c'est un symbole de quelque chose qui se passe. entre deux espèces animales et sous un 4-5ème de ciel de la baie de Somme. Donc c'est quelque chose d'extraordinairement fort que les gens ressentent. Parce que je pense qu'on est tous connectés. Si vous saviez à quel point, quand vous faites avancer le troupeau, vous savez ce qui se passe en tête en fonction de ce qui se passe derrière. Des fois, à 600 mètres, 700 mètres, les chevaux sentent des choses. Le rythme, par exemple, est essentiel. Il faut qu'on ait un rythme régulier, pas des à-coups. C'est fondamental, donc c'est aussi une discipline. Tous les jeunes soient excités avec ça, bien sûr, puisqu'on a tous les employés, tous les apprentis, tous ceux qui ont fait leur formation chez nous, bien sûr tous les propriétaires de chevaux. Tout le monde est là sur les starting blocks, le jour où on n'a même pas encore commencé la campagne. Il y a déjà des postes qui ne viennent même pas de nous, qui viennent des campings, qui viennent des gîtes. Je trouve que c'est formidable. Ça fait vivre la région. C'est une belle fête. Il y a la liberté. Peut-être la valeur la plus essentielle, c'est comment vivre dans un milieu naturel sensible et être capable d'exprimer une joie de vivre avec un animal magique.

  • Speaker #1

    Pour nos auditeurs, est-ce que tu peux expliquer un petit peu le déroulé de la journée ? Je crois qu'il y a un rendez-vous spécifique pour les cavaliers et pour les attelages. Vous donnez rendez-vous aux randonneurs, aux gens qui veulent assister au spectacle, en différents endroits.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Donc en gros, on demande aux cavaliers et aux meneurs d'être là au plus tard à 8h pour aller chercher à leurs chevaux, les sceller, etc. Le but, c'est que... tout le monde soit prêt, parce que c'est une symphonie, donc il ne s'agit pas qu'il y en ait un qui soit en dehors de la mesure. Il y a un rituel. Il faut que tout le monde soit prêt, en général, pour 10 heures. Cette année, ça sera peut-être 9h30, parce que pour les questions de marée. En tout cas, on partira certainement à cette heure-là du centre-équestre pour aller vers le public, vers le parc en utologie. Donc, pour le public, je lui demande aussi d'être en raison à partir de 9h30. De telle sorte que nous, si on arrive vers 10h, on a en gros une bonne demi-heure pour rassembler tous les troupeaux de jeunes chevaux et de poulinières dans les grandes plaines. Nous, de partir ensuite, à ce moment-là, vers 10h30 en baie et d'être rentrés pendant 11h. C'est un petit peu décalé par rapport aux années précédentes, soit peut-être 10 minutes, un quart d'heure de flottement, mais c'est lié en fait au marais. et de telle sorte qu'il y ait une sécurité maximale. Alors on repasse ensuite devant les gens, et puis ensuite on va dans les rues du village, et puis les gens repartent gentiment à pied jusqu'au centre équestre. Et nous, quand on a fini le périple vers mille et demi à peu près du village, on arrive dans la dernière grande pâture du centre équestre, avec tout le public qui nous accueille. C'est assez fort. C'est un symbole, c'est un élément du patrimoine pour moi. Et ce n'est pas parce qu'on l'a voulu pour des raisons de marketing. Il parle aux gens et on voit bien toutes les familles, les enfants, comment cette fête répond en fait à un temps intéressant, qui est la fin du mois d'octobre, au moment des vacances de Toussaint, à quelque chose qui, à la fois, est une belle opportunité de découvrir un spectacle original, 300 chevaux. c'est quand même pas mal. Et puis, en même temps, de célébrer la nature en même temps. Il y a des moments incroyables. En 35 ans, il s'en passe des choses au niveau de la météo. Les moments les plus forts, c'est quand même les moments où la nature est la plus en colère. Ça n'arrive pas souvent, mais quand le ciel est vraiment tout noir et que vous êtes sous la grêle, vous voyez les choses, vous vous croyez complètement. Que vous-même vous êtes obligé de vous accroupir si vous êtes à pied et à côté, parce que, bon, c'est violent, vous ne pouvez jamais l'oublier. J'ai connu ça une fois ou deux. Dans un monde urbain, un peu aseptisé, etc., vous retrouvez les forces de la nature. On n'est plus que des animaux, un peu supérieurs, et on vit ce qu'ont vécu pendant des milliers d'années les gens. Ça, on ne se rend pas compte du tout qu'en fait, il y a à peine 100 ans... Personne ne roulait en voiture. On réfléchit en ce moment sur les voyages expérientiels. On avait d'autres choses que de marcher ou d'aller à cheval. Ou en latage. Il y a 100 ans, le moteur à explosion venait juste d'arriver. Les premières voitures, tout le monde n'en avait pas. On a oublié tout ça. À travers ça, on a oublié aussi la puissance et la beauté et la profondeur des rythmes naturels. C'est-à-dire ce que c'est que de... vivre quelque chose dans lequel la civilisation humaine a très peu d'importance. On n'est pas écrasé, on est simplement au milieu de quelque chose qui vous transcende. Bon, puis après, il faut se relever après la graine, on est bien trempé. Et puis, quand on peut faire des grands feux, c'est magnifique. Mais je souhaite à tout le monde de revenir, de vivre ces moments de nature intense. Surtout quand vous êtes dans une collectivité avec 300 chevaux et 200 cavaliers. Donc là, vous êtes dans l'histoire.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton accueil et d'avoir partagé avec nos auditeurs ta passion pour les chevaux Henson, qui sont vraiment indissociables de la baie berceau de la race. Avant de nous quitter, est-ce que tu peux rappeler en quelques mots la date, les horaires de cette prochaine Transhenson ? et indiquer à nos auditeurs où ils peuvent retrouver toutes les informations pratiques.

  • Speaker #0

    C'est le dimanche 26 octobre. Pour le public, d'aller directement au parc et être installé déjà à partir de 9h30. Pour les cavaliers, d'être là au plus tard à 8h, pour qu'on puisse vraiment démarrer tout à fait à l'heure, c'est fondamental. Ensuite, il y a la Trans-Hanson Pro-Brandit. Et puis... Il y a plein de choses pour déjeuner. Tout est autour des produits du terroir. Et ensuite, les animations d'après-midi jusqu'à 17h30. Les informations, je crois les trouver sur Facebook, où on va dérouler à nouveau tout cet itinéraire. Ils sont sur le site internet, bien entendu. Et aussi, on a en général le relais de la presse locale et aussi, disons, les leaflets. Le verso montre le circuit. Comme ça, les gens voient où ils sont, où est le centre équestre, où est le parcours mythologique et tout ça, et les horreurs.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Dominique. C'était un vrai plaisir de partager cette passion avec toi.

  • Speaker #0

    Merci de votre écoute et de pouvoir m'aider à promouvoir cet emblème magnifique. Une aventure humaine assez exceptionnelle.

  • Speaker #1

    Il y a 30 ans, naissait en baie de Somme, du désir de liberté, une nouvelle race de chevaux, le henson. Sa robe Isabelle semble avoir été créée pour s'harmoniser aux couleurs des dunes et son caractère rustique pour vivre et entretenir les paysages sauvages de la baie. Son tempérament doux et sociable pour permettre à tous de profiter des plaisirs d'une balade à cheval. Ils sont l'incarnation des chevauchés en pleine nature et un événement identitaire et authentique les célèbre chaque année à l'automne. On vous donne rendez-vous le 26 octobre à la Trans-Hanson pour accompagner les troupeaux dans leurs quartiers divers. Vous venez d'écouter SOMWARE, le podcast de SOM Tourisme. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à nous laisser des étoiles et des commentaires et à venir vivre cette expérience unique au cœur de la baie de Somme. A très vite pour une nouvelle aventure !

Chapters

  • La naissance du Henson

    00:55

  • Le Henson, idéal pour tous les niveaux

    07:12

  • De nombreuses sorties thématiques

    10:58

  • Deux temps forts annuels à ne rater sous aucun prétexte

    15:19

  • Le déroulé de la Transhenson

    21:27

  • Toutes les infos pratiques

    26:04

  • Conclusion

    27:47

Description

Quand des chevaux galopent dans la baie, l’Histoire s’écrit au rythme du vent et des sabots. Chaque automne, la Transhenson traverse les paysages de la Baie de Somme. Un moment suspendu. Un lien fort entre l’homme, le cheval et la nature. Dans cet épisode, Dominique Cocquet, créateur des Espaces Équestres Henson, nous fait vivre les coulisses de cet événement mythique et nous raconte l’histoire d’un cheval né ici, pour ce territoire. Une grande traversée. Une émotion collective. Une baie qui vibre autrement.


Tu souhaites donner un petit coup de pouce pour la chaîne ? c'est très simple, il te suffit de nous laisser des étoiles ⭐⭐⭐⭐⭐ ou des commentaires 💬 depuis la plateforme sur laquelle tu écoutes ce podcast ! 

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LA TRANSHENSON

Dates : le 26 octobre 2025


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🎤 Interview : Aurélie Wallet

💻 Prises de sons / montage : Justine Michaux 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sommware, plongée auditive pour expériences addictives.

  • Speaker #1

    Quand l'automne s'installe sur la baie de Somme, dans une ambiance dorée, un cortège singulier attire les regards. Sur la plage, sur les sentiers du massif dunaire du Marc-en-Terre et dans le village de Saint-Quentin-en-Tourmont, 250 chevaux Henson, crinières au vent, rejoignent leur quartier d'hiver. Je suis Aurélie Ouellet de Somme Tourisme et vous écoutez Sommware. le podcast qui vous emmène à la découverte d'une somme insoupçonnée. Aujourd'hui, je vous propose de partir à la rencontre d'un animal totem de la baie de Somme, le cheval Henson, et quel meilleur ambassadeur pour en parler que Dominique Coquet, créateur des espaces équestres Henson et l'un des plus importants éleveurs de la race Henson. Bonjour Dominique.

  • Speaker #0

    Bonjour Aurélie.

  • Speaker #1

    Avant de parler de l'événement qui nous rassemble aujourd'hui, la Transhenson, je te propose de nous présenter l'acteur principal de cette manifestation, le cheval Henson. Alors quand et comment est née la race Henson et quelles sont les caractéristiques de ce cheval, emblème des chevauchés en pleine nature ?

  • Speaker #0

    Alors à l'origine, il y a un coup de cœur qui est celui de Bernard Pizet, qui va pour son mariage au Danemark et qui découvre les Fjords, qui sont des chevaux d'origine scandinave très anciens. et qui se dit, je vais ramener des fjords ici, parce que ce sont des chevaux rustiques et le plus beau. Il pensait produire en race pure, et cela dit, on est dans les années 70, c'est encore compliqué, on est encore à la fin des rangs nationaux, les étalons agréés, etc. Finalement, il décide de faire un croisement, un croisement avec des chemins de sang, trotteurs. celles françaises, anglo-arabes et pursans. Donc pour donner du jus, si on peut dire, aux chevaux qui sont plutôt rustiques, qui sont d'un tempérament plus stable, et ainsi trouver une sorte de formule pour à la fois apporter de l'influx et en même temps de pouvoir laisser notamment les chevaux toute l'année dehors et apporter quelque chose qui à l'époque n'est pas du tout courant. On met les chevaux encore dans des boxes et c'est presque au début mal vu de laisser les chevaux dehors comme s'ils allaient avoir froid, etc. Alors qu'au Canada, aux États-Unis, ils sont là par moins 15, moins 20. On va beaucoup changer les codes en 45, 50 ans. Et c'est ça qui est toute l'histoire du Henson. Et alors, lui, il ne voulait pas trop se lier les mains avec la création d'une race. Parce que c'est compliqué une race, ce n'est pas simplement des croisements. Il faut vérifier que les produits sont bien, qu'il n'y ait pas de consanguinité, sinon au bout d'un certain temps vous avez une dégénérescence. Et pourtant il y a un garçon qui venait faire des balades avec lui l'été, qui était étudiant en médecine, Lionel Berquin, qui lui s'est mis dans la tête de créer une race, avec quelques amis du lycée d'Abbeville. Michel Trancard, le vétérinaire, son frère Marc Berquin, Philippe Trancard, etc. Ils ont commencé à d'abord faire des croisements quand même, parce qu'il fallait bien commencer par ça. Et moi, j'ai connu Lionel à cause d'une radio locale qu'on avait créée, qui s'appelait Radio Côte-Picarde, que j'animais le samedi matin. Elle s'appelait Entre Terre et Mer. Elle avait pour but de pouvoir accueillir une personnalité qui avait une passion. J'ai reçu des gens magnifiques. La bataille de Créphy par M. Douailly en direct, je peux vous dire que ça résonne dans les poitrines. Vous les voyez, les chevaux carapacionnés, etc. C'est assez magnifique. J'ai été séduit par cette idée du noir parce que j'étais directeur du syndicat MIS à l'époque et j'ai vu tout de suite la possibilité d'un emblème. Alors c'était vraiment un peu inspiré, il faut bien le dire, de la Camargue. Toute l'histoire de la Camargue, c'est une histoire... artistiques. Frédéric Mistral, le Féliburige, c'est pas simplement un cheval qui vient des temps anciens. C'est une renaissance. Alors nous, c'était un siècle plus tard. Donc, les premiers croisements de croisements, les vrais Hanson, sont nés en 82. Moi, j'ai quitté le syndicat en 86. Il fallait que je m'arrache de la maison. Sinon, je partirais jamais. Mais j'ai toujours eu des chevaux avec Lionel et nos amis. Et en 90... On a eu la chance de pouvoir arriver au Marc-en-Terre à cause du millénaire du Capet en 1987, Fiat Lux. C'est-à-dire que le songe du Capet, ça avait été de dire si je ramène les reliques de Saint-Valéry à Saint-Valéry qui avait été volée par un monastère de Saint-Omer, je deviendrai roi. Et en juillet 1987, il est devenu roi de France. Alors on a fêté ça et puis finalement on y est resté. Trois ans plus tard. Et on a commencé à développer les choses dans la race, avec ces quatre types de juments de sang, et le fjord comme entier, comme étalon. Le fait d'avoir déjà la chance, parce que ça appartenait encore à la famille Jansson, d'avoir les Paul-Berre du parc du Marquantère, les pâtures, ça permet de passer peut-être de 25 chevaux à 100 chevaux. Et commencer à avoir une diversité génétique. Alors, on était toujours quand même, dans bien des cas, dans la première génération. parce qu'il fallait quand même un stock génétique assez élevé. Mais on a fermé le studbook en 1995, et là, on n'a plus reproduit que dans la race. Henson, qui n'était pas officiel à l'époque, on tenait un studbook privé. Bon, les gens, ils nous regardaient gentiment, quoi, en disant, on va créer une race, vous êtes quand même un peu ambitieux, etc. Et au bout du compte... Christine et moi, on a repris le Centre Équestre en 2001. On a obtenu la reconnaissance officielle en 2003, comme 44e race équine française. Et là, évidemment, ça a tout changé. Parce qu'on était reconnus comme race après 25 ans d'efforts, en gros. Et on a abouti à quelque chose qui a fait que, bien sûr, derrière, il y a toute l'image, il y a le marqueur. marketing, il y a la communication, il y a les événements, il y a tout le travail. Mais il y a aussi la génétique, il y a le travail des chevaux, etc. L'histoire du Henson, c'est une aventure. Je dis toujours, les chevaux, des hommes, un territoire. C'est la rencontre de ces trois éléments qui a donné ce que nous avons aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Le Henson, il fait vraiment partie du paysage de carte postale de la baie de Somme. On croise sa robe dorée dans de nombreuses pâtures au milieu des marées. Et son caractère doux et sociable en font un partenaire idéal pour découvrir les paysages sauvages de la baie à dos de cheval. Et Dominique, comme tu aimes le rappeler, on n'a pas besoin d'être un cavalier émérite. Même les débutants peuvent profiter des plaisirs d'une balade en henson. C'est bien ça ?

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et c'est une de nos grandes fiertés. C'est de mettre à cheval beaucoup de monde. Pour certains, l'étiquette, etc. fait qu'il y a parfois un peu de distance. Mais nous, on pense... que le coup de foudre avec les chevaux, ça commence là. Et que plein de gens qui aimaient les chevaux mais ne savaient pas trop bien comment les aborder se mettent à l'équitation à cause de cette marche d'escalier qu'on leur offre. Alors, les chevaux, ce ne sont pas des prédateurs, c'est des proies. Donc, une organisation sociale totalement différente de la nôtre où il n'y a pas un mâle alpha, il y a une organisation transversale. Il y a ceux qui veillent, il y a ceux qui guettent, il y a ceux qui protègent, il y a ceux qui mènent. Ce n'est pas tous attitrés, ils peuvent changer, mais ils ont tous une place, du premier au dernier. C'est une des clés de notre réussite, de les laisser ensemble, en troupeau, dehors, y compris pour la monte. On va chercher les chevaux en pâture et c'est essentiel pour la sécurité, parce que les chevaux sont dans leur monde. Ils savent qu'on va les prendre ensemble, ils vont faire leur balade, ça va leur faire du bien, ils voient du pays. Et pour les gens, ça change tout. Parce que si vous êtes au pied d'un cheval qui est déjà scellé et qu'on vous demande de monter dessus, vous avez gommé toute cette partie-là, toute cette séquence qui dure une demi-heure, trois quarts d'heure. Volontairement, si vous voulez, on a fait d'une prestation, je dirais presque de consommateur. Une expérience qui dure trois heures, dans laquelle on a le temps d'aller chercher le cheval, d'expliquer aux gens qui ne savent pas bien comment on s'aile, comment on va pouvoir faire bouger le cheval à droite, à gauche, et les règles de suivi, bien sûr, du quai accompagnateur. Et puis on part en balade une heure et demie, dans le domaine du Marc-en-Terre ou sur la plage quand on est cavalier et qu'on maîtrise son cheval aux trois allures. Et puis on revient, pareil, c'est un petit rituel, une demi-heure. On décèle tranquillement, on ramène le cheval en pâture. Ça, c'est notre concept de base et ça marche très fort parce qu'on a créé un lien. Les chevaux sont des animaux très, très, très sensibles. Ils détectent tout de suite les gens qui viennent les chercher. C'est vraiment, je pense, l'innovation. Alors, on est loin, évidemment, de l'or de cheval. On monte, on descend, les chevaux font allure. On sait faire ça aussi dans des centres équestres classiques. Mais notre mode fondamental est qu'on a mis partout. Dans nos huit centres, on fait la même chose. Et je refuse, sauf exception, quand c'est un groupe, un séminaire, etc., où ils n'ont vraiment pas le temps, qu'on mette les chevaux scellés à la barre pour que les gens partent. Et ceux qui me le demandent, je dis, écoutez, c'est pas une mobilette, c'est un animal d'une demi-tonne. très sensible et vous devez apprendre à lui donner sa confiance.

  • Speaker #1

    Tu viens de nous parler de la sortie la plus proposée au sein des centres Réquestre Henson, mais vous proposez aussi plein d'autres sorties thématiques, des bivouacs, des baignades avec le chevaux. Est-ce que tu peux nous en dire quelques mots ?

  • Speaker #0

    Alors c'était un changement essentiel. Il y a eu un moment... Il y a une dizaine d'années où je me suis dit qu'on ne peut pas faire ça à la fois parce que ça devient routinier, même si on a des paysages magnifiques, et puis même pour les accompagnateurs. Je me suis dit, mais pourquoi de toute façon on est dans une expérience ? Donc en gros, il n'y a rien de figé. On s'est dit, mais on va développer la créativité de tout ce qui peut, par la médiation du cheval, faire une relation positive entre l'homme et la nature. On a eu à ce moment-là... Parce qu'au début, c'était difficile, on n'était pas encore à l'ère numérique. Et donc, quand on voulait faire un bivouac, on fallait écrire les gens sur un carnet et puis dire, vous êtes deux, mais il faut au moins six. Et puis, on va vous rappeler, mais les gens n'étaient pas toujours, etc. La révolution numérique, ça a été majeur pour nous. C'est-à-dire que quand on a fait le site Internet, on a pu poster les offres et les gens sont venus s'accrocher sur les offres. Il suffisait par exemple que deux personnes disent « j'aimerais faire un bivouac le 18 mai » , on les mettait et puis derrière, il y a six personnes ou huit personnes qui s'agrègent. Ça a révolutionné le système et on a démultiplié les offres thématiques. Donc au départ, c'était des bivouacs. Alors les bivouacs qu'aujourd'hui, on en fait énormément. Il faudrait encore beaucoup plus de matériel, de temps, tellement les gens adorent, mais on a fait plein d'autres choses. aller voir les phoques, se baigner. Ça, c'est vraiment incroyable de retirer la selle et de nager avec les chevaux, mais aussi manger les plantes de la baie. Là, on fait quelque chose qu'on va lancer crinière et plume, dans lequel il y aura une partie dans le parc ornithologique avec un animateur et une partie à l'extérieur avec les chevaux. Et j'ai découvert, au fond, qu'on n'avait aucune limite, que c'était notre créativité du moment qu'on ne peut pas n'importe quoi. qui était la seule bride pour pouvoir offrir une expérience la plus immersive possible, où les gens, avec la médiation du phale, découvrent quelque chose qu'ils ne pourraient peut-être pas faire par eux-mêmes, et qui ont un horizon différent, la hauteur, etc. Je vois là, on va lancer six ou sept séances pour le Brame du Cerf, à Chantilly. On emmène les gens à 18h, 19h, et on va dans la forêt. les craquements, pas de bruit, petites lampes, etc. C'est magique d'entendre les grands cerfs s'appeler et on a de plus en plus de succès. Pour moi, c'est illimité. C'est-à-dire qu'on a ouvert une porte, on est sortis des standards et maintenant, le but, c'est la célébration, je dirais, de la vie à travers le cheval comme médiateur depuis 6 000 ans. C'est comme ça que je vois de la vie des hommes. qui a été à la base de la civilisation. C'est notre seule force motrice mobile en dehors de nos jambes et de nos bras. Peut-être après les fleuves, mais ça n'a pas le même aliment qu'un cheval. Donc oui, les offres thématiques, c'est un champ énorme. Aujourd'hui, on va encore plus loin parce que ça va jusqu'à deux jours. On est allé jusqu'à deux jours très rapidement. Mais maintenant, on veut aller à quatre jours, à cinq jours. et en fait en sorte de donner quelque chose qui devient même transformatif pour les gens. Ça a toujours été notre raison d'être et je pense que quand on voit ça, moi à l'âge que j'ai, je ne vois que des décennies de possibilités nouvelles. Donc je suis très très confiant sur l'avenir, sur ce qu'on présente en plus avec la responsabilité de la planète, le rôle de la nature, ce que le cheval va encore apporter, comme il a toujours apporté aux hommes au fil du temps.

  • Speaker #1

    Aux espaces équestres, vous proposez des balades à cheval toute l'année, mais aussi deux temps forts qui mettent en lumière la race henson. On a la Feria des Henson en juillet et l'incontournable rendez-vous de l'automne, qui est la Transhenson. Dominique, est-ce que tu peux nous raconter comment est né cet événement ?

  • Speaker #0

    Alors la Transhenson, au début, c'est un tout petit truc confidentiel. On a à l'époque une dizaine, quinzaine de poulinières. qui se baladent dans le parc ornithologique avec 10-15 coulins. Donc le but, c'est le cycle biologique. Ce n'est pas un événement qui est dicté par les hommes. Les poules sont nées au printemps et il faut les séparer des mères au bout de six mois. Si on les laisse après, ils épuisent les mères. Et en plus, ils sont autonomes, donc il n'y a aucune raison de les garder. C'est la fin du cycle. du reproduction et d'un nouveau cycle qui est celui du travail, de la gestation pour l'année d'après, etc. Et donc c'est toujours à la fin du mois d'octobre pour ces raisons-là, parce qu'on fait le sevrage généralement la première semaine de novembre, ou les deux premières semaines de novembre. On invite ce jour-là tout le monde. Au début, il n'y avait personne. Puis on s'était dit, mais pourquoi on rentre tout de suite ? Parce qu'en gros, depuis le parc... que jusqu'au centre-équestre, il y a 20 minutes de convoi. On va faire le tour de la pointe de Saint-Quentin. Comme ça, on va revenir par les dunes. On va avoir, en gros, un parcours de 5-6 kilomètres. Sympa. On va perdre du poulain dans la pinède. On va les rattraper. Donc, ça a commencé comme ça, puis avec quelques amis. Et l'idée est venue aussi de... que tous ceux qui achetaient des Hansons, s'ils commençaient à acheter des Hansons, puissent venir ce jour-là avec nous. Et puis bien sûr, tout le personnel est mobilisé. Et puis de fil en aiguille, à partir surtout, je dirais, des années 2003-2004, quand on a vraiment, avec la reconnaissance et tout ça, pu médiatiser les choses, ça a pris de plus en plus d'ampleur. Je veux cadrer les choses autour de maximum 2000 personnes. Je ne veux pas de sponsoring. Je veux que ça reste un événement complètement authentique. qui est basé sur nos forces. Nous, on a une centaine de bénévoles pour pouvoir organiser tout ça. Et par conséquent, c'est pas la peine d'aller accueillir des gens si on les accueille mal. Voilà, donc on est dans une sorte d'équilibre. On est à la 35e édition ces années. On a évolué. Ces dernières années, on passe deux fois devant le public et surtout on vient dans le village. Et ça, ça a été une création il y a trois ans. qui a énormément plu. C'est-à-dire que Saint-Quentin-en-Tourmont s'est trouvé honoré par, plutôt que les chouaris de la dune qui arrivent par l'église, mais pas simplement Saint-Quentin. Rue, Quint, Fort Mahon, le Crotoy. Donc aujourd'hui, c'est devenu aussi une célébration du Marc-en-Terre. Et on va poursuivre dans cette voie parce qu'on veut que le... Bien sûr, c'est une fête du cheval, mais c'est aussi une fête patrimoniale. Et donc, on a cette innovation à améliorer la visibilité pour le public. Quand on passait dans les dunes, ils ne les voyaient pas. On venait à pied jusqu'au centre pour les voir à l'arrivée. Et puis, fédérer une communauté qui s'entraide, parce qu'ils nous prêtent des barnums, des trucs, en fait. C'est devenu une fête communautaire. et donc Donc, ça continue à avoir du sens. Alors, on a beaucoup de monde qui fait beau. Alors, on se demande toujours si on ne va pas exploser les compteurs. Et puis, c'est une fête du goût. Il y a plein de choses à manger. Et puis, c'est une fête, évidemment, de la jeunesse. L'après-midi, avec les animations, tous les centres orchestres où il y a beaucoup de jeunes, comme à Berck, comme à Forma 1. C'est des chaînes avec des numéros de voltige, de puissance, de horseball. Ce grand rendez-vous. Il est symbolique. Ce V qui avance avec des cavaliers, les poulains qui sont au milieu avec les chevaux en liberté, la centaine de chevaux en liberté, c'est un symbole de quelque chose qui se passe. entre deux espèces animales et sous un 4-5ème de ciel de la baie de Somme. Donc c'est quelque chose d'extraordinairement fort que les gens ressentent. Parce que je pense qu'on est tous connectés. Si vous saviez à quel point, quand vous faites avancer le troupeau, vous savez ce qui se passe en tête en fonction de ce qui se passe derrière. Des fois, à 600 mètres, 700 mètres, les chevaux sentent des choses. Le rythme, par exemple, est essentiel. Il faut qu'on ait un rythme régulier, pas des à-coups. C'est fondamental, donc c'est aussi une discipline. Tous les jeunes soient excités avec ça, bien sûr, puisqu'on a tous les employés, tous les apprentis, tous ceux qui ont fait leur formation chez nous, bien sûr tous les propriétaires de chevaux. Tout le monde est là sur les starting blocks, le jour où on n'a même pas encore commencé la campagne. Il y a déjà des postes qui ne viennent même pas de nous, qui viennent des campings, qui viennent des gîtes. Je trouve que c'est formidable. Ça fait vivre la région. C'est une belle fête. Il y a la liberté. Peut-être la valeur la plus essentielle, c'est comment vivre dans un milieu naturel sensible et être capable d'exprimer une joie de vivre avec un animal magique.

  • Speaker #1

    Pour nos auditeurs, est-ce que tu peux expliquer un petit peu le déroulé de la journée ? Je crois qu'il y a un rendez-vous spécifique pour les cavaliers et pour les attelages. Vous donnez rendez-vous aux randonneurs, aux gens qui veulent assister au spectacle, en différents endroits.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Donc en gros, on demande aux cavaliers et aux meneurs d'être là au plus tard à 8h pour aller chercher à leurs chevaux, les sceller, etc. Le but, c'est que... tout le monde soit prêt, parce que c'est une symphonie, donc il ne s'agit pas qu'il y en ait un qui soit en dehors de la mesure. Il y a un rituel. Il faut que tout le monde soit prêt, en général, pour 10 heures. Cette année, ça sera peut-être 9h30, parce que pour les questions de marée. En tout cas, on partira certainement à cette heure-là du centre-équestre pour aller vers le public, vers le parc en utologie. Donc, pour le public, je lui demande aussi d'être en raison à partir de 9h30. De telle sorte que nous, si on arrive vers 10h, on a en gros une bonne demi-heure pour rassembler tous les troupeaux de jeunes chevaux et de poulinières dans les grandes plaines. Nous, de partir ensuite, à ce moment-là, vers 10h30 en baie et d'être rentrés pendant 11h. C'est un petit peu décalé par rapport aux années précédentes, soit peut-être 10 minutes, un quart d'heure de flottement, mais c'est lié en fait au marais. et de telle sorte qu'il y ait une sécurité maximale. Alors on repasse ensuite devant les gens, et puis ensuite on va dans les rues du village, et puis les gens repartent gentiment à pied jusqu'au centre équestre. Et nous, quand on a fini le périple vers mille et demi à peu près du village, on arrive dans la dernière grande pâture du centre équestre, avec tout le public qui nous accueille. C'est assez fort. C'est un symbole, c'est un élément du patrimoine pour moi. Et ce n'est pas parce qu'on l'a voulu pour des raisons de marketing. Il parle aux gens et on voit bien toutes les familles, les enfants, comment cette fête répond en fait à un temps intéressant, qui est la fin du mois d'octobre, au moment des vacances de Toussaint, à quelque chose qui, à la fois, est une belle opportunité de découvrir un spectacle original, 300 chevaux. c'est quand même pas mal. Et puis, en même temps, de célébrer la nature en même temps. Il y a des moments incroyables. En 35 ans, il s'en passe des choses au niveau de la météo. Les moments les plus forts, c'est quand même les moments où la nature est la plus en colère. Ça n'arrive pas souvent, mais quand le ciel est vraiment tout noir et que vous êtes sous la grêle, vous voyez les choses, vous vous croyez complètement. Que vous-même vous êtes obligé de vous accroupir si vous êtes à pied et à côté, parce que, bon, c'est violent, vous ne pouvez jamais l'oublier. J'ai connu ça une fois ou deux. Dans un monde urbain, un peu aseptisé, etc., vous retrouvez les forces de la nature. On n'est plus que des animaux, un peu supérieurs, et on vit ce qu'ont vécu pendant des milliers d'années les gens. Ça, on ne se rend pas compte du tout qu'en fait, il y a à peine 100 ans... Personne ne roulait en voiture. On réfléchit en ce moment sur les voyages expérientiels. On avait d'autres choses que de marcher ou d'aller à cheval. Ou en latage. Il y a 100 ans, le moteur à explosion venait juste d'arriver. Les premières voitures, tout le monde n'en avait pas. On a oublié tout ça. À travers ça, on a oublié aussi la puissance et la beauté et la profondeur des rythmes naturels. C'est-à-dire ce que c'est que de... vivre quelque chose dans lequel la civilisation humaine a très peu d'importance. On n'est pas écrasé, on est simplement au milieu de quelque chose qui vous transcende. Bon, puis après, il faut se relever après la graine, on est bien trempé. Et puis, quand on peut faire des grands feux, c'est magnifique. Mais je souhaite à tout le monde de revenir, de vivre ces moments de nature intense. Surtout quand vous êtes dans une collectivité avec 300 chevaux et 200 cavaliers. Donc là, vous êtes dans l'histoire.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup pour ton accueil et d'avoir partagé avec nos auditeurs ta passion pour les chevaux Henson, qui sont vraiment indissociables de la baie berceau de la race. Avant de nous quitter, est-ce que tu peux rappeler en quelques mots la date, les horaires de cette prochaine Transhenson ? et indiquer à nos auditeurs où ils peuvent retrouver toutes les informations pratiques.

  • Speaker #0

    C'est le dimanche 26 octobre. Pour le public, d'aller directement au parc et être installé déjà à partir de 9h30. Pour les cavaliers, d'être là au plus tard à 8h, pour qu'on puisse vraiment démarrer tout à fait à l'heure, c'est fondamental. Ensuite, il y a la Trans-Hanson Pro-Brandit. Et puis... Il y a plein de choses pour déjeuner. Tout est autour des produits du terroir. Et ensuite, les animations d'après-midi jusqu'à 17h30. Les informations, je crois les trouver sur Facebook, où on va dérouler à nouveau tout cet itinéraire. Ils sont sur le site internet, bien entendu. Et aussi, on a en général le relais de la presse locale et aussi, disons, les leaflets. Le verso montre le circuit. Comme ça, les gens voient où ils sont, où est le centre équestre, où est le parcours mythologique et tout ça, et les horreurs.

  • Speaker #1

    Merci à toi, Dominique. C'était un vrai plaisir de partager cette passion avec toi.

  • Speaker #0

    Merci de votre écoute et de pouvoir m'aider à promouvoir cet emblème magnifique. Une aventure humaine assez exceptionnelle.

  • Speaker #1

    Il y a 30 ans, naissait en baie de Somme, du désir de liberté, une nouvelle race de chevaux, le henson. Sa robe Isabelle semble avoir été créée pour s'harmoniser aux couleurs des dunes et son caractère rustique pour vivre et entretenir les paysages sauvages de la baie. Son tempérament doux et sociable pour permettre à tous de profiter des plaisirs d'une balade à cheval. Ils sont l'incarnation des chevauchés en pleine nature et un événement identitaire et authentique les célèbre chaque année à l'automne. On vous donne rendez-vous le 26 octobre à la Trans-Hanson pour accompagner les troupeaux dans leurs quartiers divers. Vous venez d'écouter SOMWARE, le podcast de SOM Tourisme. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à nous laisser des étoiles et des commentaires et à venir vivre cette expérience unique au cœur de la baie de Somme. A très vite pour une nouvelle aventure !

Chapters

  • La naissance du Henson

    00:55

  • Le Henson, idéal pour tous les niveaux

    07:12

  • De nombreuses sorties thématiques

    10:58

  • Deux temps forts annuels à ne rater sous aucun prétexte

    15:19

  • Le déroulé de la Transhenson

    21:27

  • Toutes les infos pratiques

    26:04

  • Conclusion

    27:47

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