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Description

SOUS-TERRAIN est un podcast de Noria Research qui dévoile les rouages de l’enquête de terrain en sciences sociales. Qu’est ce que cela veut dire, “faire du terrain”? Qui le chercheur rencontre-t-il au cours de ses enquêtes ? Au fond, comment fait-on concrètement pour produire des connaissances en sciences sociales ? Chaque épisode vous propose une immersion sonore dans le quotidien d’un chercheur ou d’une chercheuse, pour vous faire découvrir, de façon inédite, l’artisanat de la recherche.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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SOUS-TERRAIN est un podcast de Noria Research qui dévoile les rouages de l’enquête de terrain en sciences sociales. Qu’est ce que cela veut dire, “faire du terrain”? Qui le chercheur rencontre-t-il au cours de ses enquêtes ? Au fond, comment fait-on concrètement pour produire des connaissances en sciences sociales ? Chaque épisode vous propose une immersion sonore dans le quotidien d’un chercheur ou d’une chercheuse, pour vous faire découvrir, de façon inédite, l’artisanat de la recherche.  


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14 episodes

2 playlists

    Season 2

  • 4# Enquêter auprès de personnes accusées de VSS cover
    4# Enquêter auprès de personnes accusées de VSS cover
    4# Enquêter auprès de personnes accusées de VSS

    Tenu il y a un an, en septembre 2024, le procès Mazan a marqué un tournant dans le regard porté sur les violences sexuelles, en révélant l’ampleur collective du phénomène et la banalité du profil des agresseurs. Dans la salle même d’audience, plus d’une cinquantaine d’accusés étaient réunis pour être jugés pour les violences sexuelles commises à l’encontre de Gisèle Pelicot. Des hommes, qui n’avaient en commun ni leur âge, ni leur profession, seulement, d’avoir participé à ces viols organisés. L’audience a attiré des romanciers, des journalistes, mais aussi des chercheurs en sciences sociales. Au-delà du cas Mazan, d’autres travaux de recherche interrogent la figure des personnes mises en causes pour violences sexuelles : qui sont-ils, quels sont leurs parcours ? Comment sont-ils pris en charge par l’institution judiciaire et quelles stratégies de défense mobilisent-ils ?  On en parle dans cet épisodes avec nos invité·es Mallaury Bolanos, doctorante en sociologie à l’EHESS et au Centre Maurice Halbwachs, ATER en sociologie à l’Université Sorbonne Paris Nord, Bobigny, rattachée au laboratoire IRIS et Simon Protar, doctorant en science politique à l’ENS de Lyon. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Mathilde Thon-Fourcade, Claire Lefort-Rieu et Cécile Jeanmougin. Cet épisode est produit en partenariat avec le Centre Maurice Halbwachs - CMH (https://www.ehess.fr/fr/centre-maurice-halbwachs-cmh). Réalisation sonore: Tante Agatha de Paroles paroles. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    35min | Published on November 4, 2025

  • 3# Mayotte: enquêter dans un département français marginalisé cover
    3# Mayotte: enquêter dans un département français marginalisé cover
    3# Mayotte: enquêter dans un département français marginalisé

    En décembre 2024, le cyclone Chido n’a pas seulement balayé les routes, les toits et les lignes électriques de Mayotte : il a également mis à nu l’isolement chronique du 101ᵉ département français. Coupée de ses réseaux, privée d’électricité, l’île s’est retrouvée dans une situation de quasi-silence médiatique, les journalistes locaux se battant pour continuer à informer, parfois avec des moyens de fortune. Dans ce contexte, même les chiffres du désastre — nombre de morts, de disparus, ampleur des dégâts matériels — restent flous et contestés. Le cyclone a d’abord été une tragédie humaine et sociale. Mais Chido a également agi comme un révélateur : à Mayotte, l’enjeu n’est pas seulement de reconstruire après le cyclone, mais de retrouver une capacité à documenter, comprendre et rendre visible les réalités de l’île. Des enjeux auxquels sont confrontés nos deux invité·es pour ce nouvel épisode de Sous-terrain (Saison 2), le podcast qui dévoile les coulisses de l'enquête de terrain: Sarah Bronsard est doctorante en géographie/urbanisme à l’Université Lumière Lyon 2. Sa thèse, qui s’intitule pour le moment “Rénover pour normaliser. La Rénovation Urbaine à Mayotte, produire la ville aux frontières de l'État”, porte sur l’aménagement urbain en contexte postcolonial à partir des projets de rénovation urbaine menés sur l’île. Tanguy Mathon-Cecillon est doctorant en science de l’éducation à l’université Paris Nanterre. Sa thèse s’intitule pour l’instant : “Devenir majeur à Mayotte. Bénéficier de ressources inégalement réparties : l’enjeu des institutions éducatives et socio-éducatives.” Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Mathilde Thon-Fourcade, Claire Lefort-Rieu et Cécile Jeanmougin. Cet épisode est produit en partenariat avec la Direction des Sciences et Sociétés (https://www.univ-lyon2.fr/servlet/com.jsbsoft.jtf.core.SG?EXT=core&PROC=SAISIE_LISTE_SOUS_RUBRIQUES_FRONT&ACTION=LISTER&PROFONDEUR=6&RH=1654605640095&RF=1654605640095&RUBRIQUE=1654605640095) de l'Université Lumière Lyon 2 et le Laboratoire Environnement, Ville et Société (https://umr5600.cnrs.fr/fr/accueil/) (UMR 5600). Réalisation sonore: Tante Agatha de Paroles paroles. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    34min | Published on October 30, 2025

  • 2# Syndicalisme policier : composer avec le devoir de réserve cover
    2# Syndicalisme policier : composer avec le devoir de réserve cover
    2# Syndicalisme policier : composer avec le devoir de réserve

    Mardi 4 mars 2025, dans le cadre de l’enquête sur la mort de Nahel, survenue en juin 2023, le parquet des Hauts-de-Seine a demandé la tenue d’un procès pour meurtre à l’encontre du policier ayant déclenché le tir mortel. Et c’est précisément ce terme de "meurtre" que contestent aujourd’hui les syndicats de police, qui n’ont pas tardé à dénoncer cette décision de justice tout en réaffirmant leur soutien au policier mis en examen. Cet événement met en lumière le rôle que peut tenir le syndicalisme policier, dont le pouvoir d’action reste souvent occulté. Car si la police est avant tout perçue comme un instrument de répression des manifestations, on oublie qu’elle constitue aussi un corps professionnel capable de recourir à des modes de mobilisation similaires à ceux qu’elle est elle-même chargée d’encadrer et de contenir.  Cette invisibilisation tient aussi à l’une des spécificités de ce secteur professionnel : le devoir de réserve, défini comme "l'obligation de faire preuve de réserve et de retenue dans l'expression écrite et orale de ses opinions personnelles". Ce qui ne facilite pas la tâche aux chercheurs lorsqu’il s’agit de recueillir la parole des forces de l’ordre… Comment donc faire parler ces policiers qui doivent eux-mêmes composer, dans leurs mobilisations, avec leur devoir de réserve et de loyauté envers l'État ?  Dans cet épisode, nous recevons aujourd'hui deux chercheuses qui ont fait face à cette problématique dans deux contextes politiques différents, en  France, et en Tunisie.  Marion Guenot est docteure en science politique de l’université Paris 8 et actuellement sociologue et chargée de recherche au CNRS. Sa recherche porte sur le travail et les métiers policiers ainsi que les mobilisations collectives et le syndicalisme.  Audrey Pluta est docteure en sociologie politiques de Sciences Po Aix et de l’IREMAM et actuellement chercheuse à l’IRSEM . Sa thèse s'intitule : “L’ordre de la démocratie : syndicats policiers et professionnels de la « réforme » sécuritaire en Tunisie (2011-2021)" Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le Centre Méditerranéen de Sociologie, de Science Politique et d'Histoire (https://mesopolhis.fr/) (Mesopolhis). Réalisation sonore: Loom audio  (https://loomaud.io/)  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    27min | Published on June 6, 2025

  • 1# Palestine - Israël : enquêter en terrain occupé cover
    1# Palestine - Israël : enquêter en terrain occupé cover
    1# Palestine - Israël : enquêter en terrain occupé

    Lorsque nous enregistrons ce podcast, 487 jours se sont écoulés depuis le début des bombardements israéliens sur Gaza. Un fragile accord de cessez-le-feu a été conclu entre le Hamas et le gouvernement israélien. Pourtant, la Cisjordanie demeure un terrain en guerre. Jénine pour ne citer que cette ville, située en zone A des territoires occupés, est depuis des semaines le théâtre de bombardements et d’opérations militaires spéciales, notamment dans les camps de réfugiés. C’est justement en Palestine-Israël que travaillent les deux chercheuses que nous recevons aujourd’hui. Non seulement ces territoires sont au cœur de l’actualité politique, mais ils revêtent également historiquement une forte charge symbolique, religieuse et politique, hautement conflictuelle. Car les territoires palestiniens sont soumis à une colonisation israélienne qui entraîne la destruction et l’appropriation des espaces de vie des Palestiniens, les chercheurs et chercheuses qui y travaillent doivent composer avec cette problématique coloniale. Quelles sont les conséquences concrètes de cette colonisation sur la pratique du terrain en Palestine - Israël ? Comment produire des connaissances dans un contexte où les récits s’affrontent ? Comment mener l’enquête auprès des différents acteurs sans être pris dans la question de l’appartenance à l’un ou l’autre camp ? Pour répondre à ces questions, Caterina Bandini & Clémence Vendryes sont les invitées du premier épisode de la saison 2 de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode est co-produit avec le blog Yaani (https://www.yaani.fr/), qui offre des regards critiques sur les contextes isreaélo-palestinions, grâce à des analyses et des récits fondés sur des travaux scientifiques de jeunes chercheurs et chercheuses.  Réalisation sonore: Loom audio  (https://loomaud.io/)  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    51min | Published on April 25, 2025

  • Season 1

  • 10# Écrire l’Histoire de l’indépendance à Madagascar cover
    10# Écrire l’Histoire de l’indépendance à Madagascar cover
    10# Écrire l’Histoire de l’indépendance à Madagascar

    Anja Rakotonirina est l'invité du 10ème épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Le crâne du roi Toera, le dernier du grand royaume Sakalava de l’Ouest de Madagascar, trône encore aujourd’hui au musée d’histoire naturelle de Paris. Mais la relique de cette victime de la conquête coloniale française pourrait être prochainement restitué aux Malgaches. Depuis le mois d’octobre, une commission bilatérale composée d’historiens et d’experts se réunit pour statuer sur la question de l’identification et de la restitution de ces ossements - ses conclusions devraient être rendues à la fin du mois de décembre 2024. Cette actualité récente montre à quel point la discipline historique, qui plus est dans un cadre postcolonial, recouvre des enjeux mémoriels particulièrement vifs et, concernant les enjeux de restitution, participe pleinement à des débats politiques.  C’est au cœur de ces problématiques que s’inscrit le travail de thèse d’Anja Rakotonirina doctorante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rattachée au CESSP, le Centre Européen de Sociologie et de Science Politique de la Sorbonne.  Elle nous raconte dans cet épisode les histoires de l’indépendance malgache en contexte postcolonial et nous permet de réfléchir à la place des chercheurs de la diaspora dans la mise en lien des savoirs produits dans les pays du Sud depuis une position d’une université du Nord. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le Centre Européen de Sociologie et de Science Politique (https://cessp.cnrs.fr/)– Université de Paris I – Panthéon Sorbonne – CNRS. Réalisation sonore: Loom audio (https://loomaud.io/)    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    29min | Published on February 5, 2025

  • 9# Discipliner les pauvres : les politiques de transfert monétaire en Namibie et en Ouganda cover
    9# Discipliner les pauvres : les politiques de transfert monétaire en Namibie et en Ouganda cover
    9# Discipliner les pauvres : les politiques de transfert monétaire en Namibie et en Ouganda

    Ronan Jacquin est l'invité du 9ème épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l’enquête de terrain en sciences sociales. Les programmes dits de “cash transfert”, sont déployés en Amérique latine dans les années 1990 puis dans d’autres pays du Sud, et notamment en Afrique subsaharienne. En pratique, il s’agit de dispositifs relativement techniques de transferts monétaires en espèce directement auprès de particuliers, qui vont peu à peu devenir les instruments privilégiés des politiques de développement visant à lutter contre la pauvreté. Aujourd’hui, on les retrouve encore dans le cadre d’opérations humanitaires : les chiffres de l’Organisation Internationale des Migrations, une antenne de l’ONU, indiquent qu’entre 2018 et 2022, des programmes de transferts monétaires ont été mis en place dans 134 pays, et à destination d’environ 7,9 millions d'individus. Que nous disent ces programmes du fonctionnement de l’État et des relations entretenues entre les institutions et les administrés ?  C’est à ces questions que Ronan Jacquin a tenté de répondre dans son travail de thèse effectuée au CERI à Sciences Po, sous la direction de Richard Banégas et Philippe Bezès. Ses enquêtes, menées en Namibie et en Ouganda, explorent les enjeux politiques, clientélistes et sociaux de ces programmes, depuis leur conception dans les capitales et auprès des fonctionnaires, jusqu’à leur mise en œuvre, parfois hasardeuse, auprès des bénéficiaires et dans des régions rurales.  Un podcast écrit par l’équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le CERI (https://www.sciencespo.fr/ceri/fr)de Sciences Po Paris. Réalisation sonore: Gregory Cales / Joachim Gaury Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    39min | Published on December 17, 2024

  • 8# Entre marchandisation et fragmentation: Le réseau électrique au Liban cover
    8# Entre marchandisation et fragmentation: Le réseau électrique au Liban cover
    8# Entre marchandisation et fragmentation: Le réseau électrique au Liban

    Alix Chaplain est l'invitée du huitième épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Sans générateur privé, c'est un pays qui serait plongé dans le noir. En 2023, le Liban a été épinglé par l'ONG Human Rights Watch pour avoir manqué à ses devoirs en matière de respect du droit à l'électricité. Les capacités du fournisseur public EDL, sont bien inférieures à la demande. Depuis les années 90 et la fin de la guerre civile, les coupures d'électricité n'ont cessé de s'aggraver, s'élevant parfois jusqu'à 20h par jour. Face à ces contraintes, chacun a recours à des solutions alternatives lorsqu'il en a les moyens, utilisant pour les uns des générateurs privés et pour les autres de l'énergie solaire. Les disparités dans l'accès à l'électricité constituent fatalement un facteur d'aggravation des inégalités et les systèmes palliatifs déployés par les uns et les autres ne sont pas sans conséquences pour l'environnement. Face à la faillite du réseau conventionnel assuré par EDL, à quel système les particuliers, les entreprises ou encore les institutions ont-elles recours pour garantir un accès à l'électricité? Une transition énergétique dans un tel contexte est-elle seulement possible? C'est ce qu'a étudié Alix Chaplain, docteure en études urbaines au Centre de Recherches Internationales (CERI) de Sciences Po Paris. Au cours de son travail d'enquête, elle aussi s'est promenée la nuit dans les villages pour dévoiler ces modes alternatifs d'accès à l’électricité. N.B : Cet épisode a été enregistré avant l'offensive israélienne au Liban. Nous sommes pleinement conscientes de l'actualité tragique et des événements en cours et apportons notre soutien aux victimes. Nous avons toutefois décidé de le publier car les sujets abordés restent d'une grande pertinence pour comprendre les dynamiques politiques et économiques du pays. Nous espérons que cet épisode pourra apporter un éclairage utile, même dans ce contexte difficile. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research (https://noria-research.com/fr/podcasts/sous-terrain/): Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le CERI (https://www.sciencespo.fr/ceri/fr)de Sciences Po Paris. Réalisation sonore: Gregory Cales / Joachim Gaury / Lucas Lazo Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    27min | Published on October 29, 2024

  • 7# Étudier les pratiques de gouvernement: Le cas de l'UPK au Kurdistan cover
    7# Étudier les pratiques de gouvernement: Le cas de l'UPK au Kurdistan cover
    7# Étudier les pratiques de gouvernement: Le cas de l'UPK au Kurdistan

    Tom Préel est l'invité du septième épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Cet épisode est exceptionnellement enregistré depuis un petit café du Kurdistan au cœur du vieux bazar d’Erbil, dans la rue 501. Des hommes assis sur de vieux bancs de fer recouverts de tapisseries jouent aux dominos en buvant du thé sucré. Derrière, un marchand trie ses plateaux de loukoum colorés. La chaleur moite de la fin de journée ralenti les gestes et les discussions. Cette indolence apparente masque l’agitation qui règne dans les hautes sphères de la région autonome : les élections du parlement régional, initialement prévues pour octobre 2022 puis repoussées à de nombreuses reprises jusqu’en juin 2024, risquent d’être à nouveau ajournées en raison des querelles qui opposent les deux principaux partis kurdes autrefois alliés, communément appelés PDK et l’UPK. Les rivalités sont telles que la région elle-même est territorialement divisée en deux zones militarisées distinctes, l’une à l’Ouest, contrôlée par le PDK et la famille Barzani, et l’autre, à l’Est, appelée “zone verte”, tenue par l’UPK. C’est ce parti, fondé en 1975 par le peshmerga Jalal Talabani, qu’étudie Tom Préel, doctorant au Centre Européen de Sociologie et de Science Politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Plus précisément, sa recherche explore les pratiques de gouvernement de l’UPK, et les façons plus ou moins contraignantes par lesquelles le parti s’impose aux individus dans la zone verte.  Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le Centre Européen de Sociologie et de Science Politique – Université de Paris I – Panthéon Sorbonne – CNRS. Réalisation sonore: Loom audio    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    37min | Published on September 23, 2024

  • 6# Les Batwas au Burundi: s’adapter aux asymétries de l’enquête cover
    6# Les Batwas au Burundi: s’adapter aux asymétries de l’enquête cover
    6# Les Batwas au Burundi: s’adapter aux asymétries de l’enquête

    Zoé Quetu est l'invitée du sixième épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Parmi les communautés qui vivent au Burundi, pays situé dans la région de l’Afrique des Grands lacs (à l’est du continent) une, minoritaire sur le plan démographique, reste particulièrement marginalisée : ce sont les “Batwa”. Après avoir été assimilés à une “race”, et déjà victimes de ségrégation, c’est sous la colonisation européenne au fin du XIXe siècle que cette population, spécialisée dans les activités artisanales, est alors peu à peu, elle aussi, considérée comme une “ethnie”, aux côtés des Hutu et des Tutsi. A partir des années ‘90, les Batwas, déjà exclus socialement, le deviennent également économiquement à la suite d’une crise dans le secteur de la porterie, à savoir l’activité principale dont ils vivent au quotidien. Au point d’ailleurs que le nom de “twa” devient synonyme de pauvreté. Comment cette population a-t-elle été assujettie de la sorte ? Et comment les Batwas utilisent-ils aujourd’hui cette identité ethnique comme levier de mobilisation ?  C’est à ces questions que s’est attachée à répondre notre invitée, Zoé Quetu, doctorante au laboratoire des Afrique dans le Monde - le LAM - une unité mixte de recherche du CNRS rattachée à Sciences Po Bordeaux dans son travail de thèse intitulé “Les Twa du Burundi : quand des mobilisations s’articulent autour de l’autochtonie”. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research (https://noria-research.com/fr/podcasts/sous-terrain/): Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec l’unité de recherche Les Afriques dans le monde (https://www.lam.sciencespobordeaux.fr/) (LAM, UMR5115 du CNRS/Sciences Po Bordeaux/UBM) Réalisation sonore: Loom audio    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    28min | Published on September 5, 2024

  • 5# Femmes, Mères, Veuves : Santé mentale et changement climatique cover
    5# Femmes, Mères, Veuves : Santé mentale et changement climatique cover
    5# Femmes, Mères, Veuves : Santé mentale et changement climatique

    Jean-Marc Goudet est l'invité du cinquième épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales.Depuis des années, les images impressionnantes du Bangladesh où l'on voit des rues inondées par des torrents de boue, des toits arrachés par la violence des rafales de vent et des hommes et des femmes qui se serrent dans des gymnases de fortunes, nous sont de plus en plus familières. Pourtant, aussi marquantes soient-elles, ces images ne représentent que les effets immédiats de ces catastrophes climatiques et tendent à invisibiliser les répercussions de ces drames sur le long terme. On sait déjà, par exemple, que le changement climatique est lié à une augmentation de 7 à 40% des troubles mentaux, allant de l'anxiété au psycho-traumatisme et au suicide, avec des risques élevés d'abus de substances et de troubles du sommeil. Jean-Marc Goudet est médecin et sociologue, et travaille précisément sur les façon dont le changement climatique affecte la santé mentale, notamment au prisme du genre. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu et Cécile Jeanmougin.Ce podcast est co-produit par Noria Research et le CEPED (Centre Population et Développement - IRD - Université de Paris)Réalisation sonore: Loom audio    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    28min | Published on March 4, 2024

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SOUS-TERRAIN est un podcast de Noria Research qui dévoile les rouages de l’enquête de terrain en sciences sociales. Qu’est ce que cela veut dire, “faire du terrain”? Qui le chercheur rencontre-t-il au cours de ses enquêtes ? Au fond, comment fait-on concrètement pour produire des connaissances en sciences sociales ? Chaque épisode vous propose une immersion sonore dans le quotidien d’un chercheur ou d’une chercheuse, pour vous faire découvrir, de façon inédite, l’artisanat de la recherche.  


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SOUS-TERRAIN est un podcast de Noria Research qui dévoile les rouages de l’enquête de terrain en sciences sociales. Qu’est ce que cela veut dire, “faire du terrain”? Qui le chercheur rencontre-t-il au cours de ses enquêtes ? Au fond, comment fait-on concrètement pour produire des connaissances en sciences sociales ? Chaque épisode vous propose une immersion sonore dans le quotidien d’un chercheur ou d’une chercheuse, pour vous faire découvrir, de façon inédite, l’artisanat de la recherche.  


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  • 4# Enquêter auprès de personnes accusées de VSS cover
    4# Enquêter auprès de personnes accusées de VSS cover
    4# Enquêter auprès de personnes accusées de VSS

    Tenu il y a un an, en septembre 2024, le procès Mazan a marqué un tournant dans le regard porté sur les violences sexuelles, en révélant l’ampleur collective du phénomène et la banalité du profil des agresseurs. Dans la salle même d’audience, plus d’une cinquantaine d’accusés étaient réunis pour être jugés pour les violences sexuelles commises à l’encontre de Gisèle Pelicot. Des hommes, qui n’avaient en commun ni leur âge, ni leur profession, seulement, d’avoir participé à ces viols organisés. L’audience a attiré des romanciers, des journalistes, mais aussi des chercheurs en sciences sociales. Au-delà du cas Mazan, d’autres travaux de recherche interrogent la figure des personnes mises en causes pour violences sexuelles : qui sont-ils, quels sont leurs parcours ? Comment sont-ils pris en charge par l’institution judiciaire et quelles stratégies de défense mobilisent-ils ?  On en parle dans cet épisodes avec nos invité·es Mallaury Bolanos, doctorante en sociologie à l’EHESS et au Centre Maurice Halbwachs, ATER en sociologie à l’Université Sorbonne Paris Nord, Bobigny, rattachée au laboratoire IRIS et Simon Protar, doctorant en science politique à l’ENS de Lyon. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Mathilde Thon-Fourcade, Claire Lefort-Rieu et Cécile Jeanmougin. Cet épisode est produit en partenariat avec le Centre Maurice Halbwachs - CMH (https://www.ehess.fr/fr/centre-maurice-halbwachs-cmh). Réalisation sonore: Tante Agatha de Paroles paroles. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    35min | Published on November 4, 2025

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    3# Mayotte: enquêter dans un département français marginalisé cover
    3# Mayotte: enquêter dans un département français marginalisé

    En décembre 2024, le cyclone Chido n’a pas seulement balayé les routes, les toits et les lignes électriques de Mayotte : il a également mis à nu l’isolement chronique du 101ᵉ département français. Coupée de ses réseaux, privée d’électricité, l’île s’est retrouvée dans une situation de quasi-silence médiatique, les journalistes locaux se battant pour continuer à informer, parfois avec des moyens de fortune. Dans ce contexte, même les chiffres du désastre — nombre de morts, de disparus, ampleur des dégâts matériels — restent flous et contestés. Le cyclone a d’abord été une tragédie humaine et sociale. Mais Chido a également agi comme un révélateur : à Mayotte, l’enjeu n’est pas seulement de reconstruire après le cyclone, mais de retrouver une capacité à documenter, comprendre et rendre visible les réalités de l’île. Des enjeux auxquels sont confrontés nos deux invité·es pour ce nouvel épisode de Sous-terrain (Saison 2), le podcast qui dévoile les coulisses de l'enquête de terrain: Sarah Bronsard est doctorante en géographie/urbanisme à l’Université Lumière Lyon 2. Sa thèse, qui s’intitule pour le moment “Rénover pour normaliser. La Rénovation Urbaine à Mayotte, produire la ville aux frontières de l'État”, porte sur l’aménagement urbain en contexte postcolonial à partir des projets de rénovation urbaine menés sur l’île. Tanguy Mathon-Cecillon est doctorant en science de l’éducation à l’université Paris Nanterre. Sa thèse s’intitule pour l’instant : “Devenir majeur à Mayotte. Bénéficier de ressources inégalement réparties : l’enjeu des institutions éducatives et socio-éducatives.” Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Mathilde Thon-Fourcade, Claire Lefort-Rieu et Cécile Jeanmougin. Cet épisode est produit en partenariat avec la Direction des Sciences et Sociétés (https://www.univ-lyon2.fr/servlet/com.jsbsoft.jtf.core.SG?EXT=core&PROC=SAISIE_LISTE_SOUS_RUBRIQUES_FRONT&ACTION=LISTER&PROFONDEUR=6&RH=1654605640095&RF=1654605640095&RUBRIQUE=1654605640095) de l'Université Lumière Lyon 2 et le Laboratoire Environnement, Ville et Société (https://umr5600.cnrs.fr/fr/accueil/) (UMR 5600). Réalisation sonore: Tante Agatha de Paroles paroles. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    34min | Published on October 30, 2025

  • 2# Syndicalisme policier : composer avec le devoir de réserve cover
    2# Syndicalisme policier : composer avec le devoir de réserve cover
    2# Syndicalisme policier : composer avec le devoir de réserve

    Mardi 4 mars 2025, dans le cadre de l’enquête sur la mort de Nahel, survenue en juin 2023, le parquet des Hauts-de-Seine a demandé la tenue d’un procès pour meurtre à l’encontre du policier ayant déclenché le tir mortel. Et c’est précisément ce terme de "meurtre" que contestent aujourd’hui les syndicats de police, qui n’ont pas tardé à dénoncer cette décision de justice tout en réaffirmant leur soutien au policier mis en examen. Cet événement met en lumière le rôle que peut tenir le syndicalisme policier, dont le pouvoir d’action reste souvent occulté. Car si la police est avant tout perçue comme un instrument de répression des manifestations, on oublie qu’elle constitue aussi un corps professionnel capable de recourir à des modes de mobilisation similaires à ceux qu’elle est elle-même chargée d’encadrer et de contenir.  Cette invisibilisation tient aussi à l’une des spécificités de ce secteur professionnel : le devoir de réserve, défini comme "l'obligation de faire preuve de réserve et de retenue dans l'expression écrite et orale de ses opinions personnelles". Ce qui ne facilite pas la tâche aux chercheurs lorsqu’il s’agit de recueillir la parole des forces de l’ordre… Comment donc faire parler ces policiers qui doivent eux-mêmes composer, dans leurs mobilisations, avec leur devoir de réserve et de loyauté envers l'État ?  Dans cet épisode, nous recevons aujourd'hui deux chercheuses qui ont fait face à cette problématique dans deux contextes politiques différents, en  France, et en Tunisie.  Marion Guenot est docteure en science politique de l’université Paris 8 et actuellement sociologue et chargée de recherche au CNRS. Sa recherche porte sur le travail et les métiers policiers ainsi que les mobilisations collectives et le syndicalisme.  Audrey Pluta est docteure en sociologie politiques de Sciences Po Aix et de l’IREMAM et actuellement chercheuse à l’IRSEM . Sa thèse s'intitule : “L’ordre de la démocratie : syndicats policiers et professionnels de la « réforme » sécuritaire en Tunisie (2011-2021)" Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le Centre Méditerranéen de Sociologie, de Science Politique et d'Histoire (https://mesopolhis.fr/) (Mesopolhis). Réalisation sonore: Loom audio  (https://loomaud.io/)  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    27min | Published on June 6, 2025

  • 1# Palestine - Israël : enquêter en terrain occupé cover
    1# Palestine - Israël : enquêter en terrain occupé cover
    1# Palestine - Israël : enquêter en terrain occupé

    Lorsque nous enregistrons ce podcast, 487 jours se sont écoulés depuis le début des bombardements israéliens sur Gaza. Un fragile accord de cessez-le-feu a été conclu entre le Hamas et le gouvernement israélien. Pourtant, la Cisjordanie demeure un terrain en guerre. Jénine pour ne citer que cette ville, située en zone A des territoires occupés, est depuis des semaines le théâtre de bombardements et d’opérations militaires spéciales, notamment dans les camps de réfugiés. C’est justement en Palestine-Israël que travaillent les deux chercheuses que nous recevons aujourd’hui. Non seulement ces territoires sont au cœur de l’actualité politique, mais ils revêtent également historiquement une forte charge symbolique, religieuse et politique, hautement conflictuelle. Car les territoires palestiniens sont soumis à une colonisation israélienne qui entraîne la destruction et l’appropriation des espaces de vie des Palestiniens, les chercheurs et chercheuses qui y travaillent doivent composer avec cette problématique coloniale. Quelles sont les conséquences concrètes de cette colonisation sur la pratique du terrain en Palestine - Israël ? Comment produire des connaissances dans un contexte où les récits s’affrontent ? Comment mener l’enquête auprès des différents acteurs sans être pris dans la question de l’appartenance à l’un ou l’autre camp ? Pour répondre à ces questions, Caterina Bandini & Clémence Vendryes sont les invitées du premier épisode de la saison 2 de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode est co-produit avec le blog Yaani (https://www.yaani.fr/), qui offre des regards critiques sur les contextes isreaélo-palestinions, grâce à des analyses et des récits fondés sur des travaux scientifiques de jeunes chercheurs et chercheuses.  Réalisation sonore: Loom audio  (https://loomaud.io/)  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    51min | Published on April 25, 2025

  • Season 1

  • 10# Écrire l’Histoire de l’indépendance à Madagascar cover
    10# Écrire l’Histoire de l’indépendance à Madagascar cover
    10# Écrire l’Histoire de l’indépendance à Madagascar

    Anja Rakotonirina est l'invité du 10ème épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Le crâne du roi Toera, le dernier du grand royaume Sakalava de l’Ouest de Madagascar, trône encore aujourd’hui au musée d’histoire naturelle de Paris. Mais la relique de cette victime de la conquête coloniale française pourrait être prochainement restitué aux Malgaches. Depuis le mois d’octobre, une commission bilatérale composée d’historiens et d’experts se réunit pour statuer sur la question de l’identification et de la restitution de ces ossements - ses conclusions devraient être rendues à la fin du mois de décembre 2024. Cette actualité récente montre à quel point la discipline historique, qui plus est dans un cadre postcolonial, recouvre des enjeux mémoriels particulièrement vifs et, concernant les enjeux de restitution, participe pleinement à des débats politiques.  C’est au cœur de ces problématiques que s’inscrit le travail de thèse d’Anja Rakotonirina doctorante à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rattachée au CESSP, le Centre Européen de Sociologie et de Science Politique de la Sorbonne.  Elle nous raconte dans cet épisode les histoires de l’indépendance malgache en contexte postcolonial et nous permet de réfléchir à la place des chercheurs de la diaspora dans la mise en lien des savoirs produits dans les pays du Sud depuis une position d’une université du Nord. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le Centre Européen de Sociologie et de Science Politique (https://cessp.cnrs.fr/)– Université de Paris I – Panthéon Sorbonne – CNRS. Réalisation sonore: Loom audio (https://loomaud.io/)    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    29min | Published on February 5, 2025

  • 9# Discipliner les pauvres : les politiques de transfert monétaire en Namibie et en Ouganda cover
    9# Discipliner les pauvres : les politiques de transfert monétaire en Namibie et en Ouganda cover
    9# Discipliner les pauvres : les politiques de transfert monétaire en Namibie et en Ouganda

    Ronan Jacquin est l'invité du 9ème épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l’enquête de terrain en sciences sociales. Les programmes dits de “cash transfert”, sont déployés en Amérique latine dans les années 1990 puis dans d’autres pays du Sud, et notamment en Afrique subsaharienne. En pratique, il s’agit de dispositifs relativement techniques de transferts monétaires en espèce directement auprès de particuliers, qui vont peu à peu devenir les instruments privilégiés des politiques de développement visant à lutter contre la pauvreté. Aujourd’hui, on les retrouve encore dans le cadre d’opérations humanitaires : les chiffres de l’Organisation Internationale des Migrations, une antenne de l’ONU, indiquent qu’entre 2018 et 2022, des programmes de transferts monétaires ont été mis en place dans 134 pays, et à destination d’environ 7,9 millions d'individus. Que nous disent ces programmes du fonctionnement de l’État et des relations entretenues entre les institutions et les administrés ?  C’est à ces questions que Ronan Jacquin a tenté de répondre dans son travail de thèse effectuée au CERI à Sciences Po, sous la direction de Richard Banégas et Philippe Bezès. Ses enquêtes, menées en Namibie et en Ouganda, explorent les enjeux politiques, clientélistes et sociaux de ces programmes, depuis leur conception dans les capitales et auprès des fonctionnaires, jusqu’à leur mise en œuvre, parfois hasardeuse, auprès des bénéficiaires et dans des régions rurales.  Un podcast écrit par l’équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le CERI (https://www.sciencespo.fr/ceri/fr)de Sciences Po Paris. Réalisation sonore: Gregory Cales / Joachim Gaury Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    39min | Published on December 17, 2024

  • 8# Entre marchandisation et fragmentation: Le réseau électrique au Liban cover
    8# Entre marchandisation et fragmentation: Le réseau électrique au Liban cover
    8# Entre marchandisation et fragmentation: Le réseau électrique au Liban

    Alix Chaplain est l'invitée du huitième épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Sans générateur privé, c'est un pays qui serait plongé dans le noir. En 2023, le Liban a été épinglé par l'ONG Human Rights Watch pour avoir manqué à ses devoirs en matière de respect du droit à l'électricité. Les capacités du fournisseur public EDL, sont bien inférieures à la demande. Depuis les années 90 et la fin de la guerre civile, les coupures d'électricité n'ont cessé de s'aggraver, s'élevant parfois jusqu'à 20h par jour. Face à ces contraintes, chacun a recours à des solutions alternatives lorsqu'il en a les moyens, utilisant pour les uns des générateurs privés et pour les autres de l'énergie solaire. Les disparités dans l'accès à l'électricité constituent fatalement un facteur d'aggravation des inégalités et les systèmes palliatifs déployés par les uns et les autres ne sont pas sans conséquences pour l'environnement. Face à la faillite du réseau conventionnel assuré par EDL, à quel système les particuliers, les entreprises ou encore les institutions ont-elles recours pour garantir un accès à l'électricité? Une transition énergétique dans un tel contexte est-elle seulement possible? C'est ce qu'a étudié Alix Chaplain, docteure en études urbaines au Centre de Recherches Internationales (CERI) de Sciences Po Paris. Au cours de son travail d'enquête, elle aussi s'est promenée la nuit dans les villages pour dévoiler ces modes alternatifs d'accès à l’électricité. N.B : Cet épisode a été enregistré avant l'offensive israélienne au Liban. Nous sommes pleinement conscientes de l'actualité tragique et des événements en cours et apportons notre soutien aux victimes. Nous avons toutefois décidé de le publier car les sujets abordés restent d'une grande pertinence pour comprendre les dynamiques politiques et économiques du pays. Nous espérons que cet épisode pourra apporter un éclairage utile, même dans ce contexte difficile. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research (https://noria-research.com/fr/podcasts/sous-terrain/): Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le CERI (https://www.sciencespo.fr/ceri/fr)de Sciences Po Paris. Réalisation sonore: Gregory Cales / Joachim Gaury / Lucas Lazo Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    27min | Published on October 29, 2024

  • 7# Étudier les pratiques de gouvernement: Le cas de l'UPK au Kurdistan cover
    7# Étudier les pratiques de gouvernement: Le cas de l'UPK au Kurdistan cover
    7# Étudier les pratiques de gouvernement: Le cas de l'UPK au Kurdistan

    Tom Préel est l'invité du septième épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Cet épisode est exceptionnellement enregistré depuis un petit café du Kurdistan au cœur du vieux bazar d’Erbil, dans la rue 501. Des hommes assis sur de vieux bancs de fer recouverts de tapisseries jouent aux dominos en buvant du thé sucré. Derrière, un marchand trie ses plateaux de loukoum colorés. La chaleur moite de la fin de journée ralenti les gestes et les discussions. Cette indolence apparente masque l’agitation qui règne dans les hautes sphères de la région autonome : les élections du parlement régional, initialement prévues pour octobre 2022 puis repoussées à de nombreuses reprises jusqu’en juin 2024, risquent d’être à nouveau ajournées en raison des querelles qui opposent les deux principaux partis kurdes autrefois alliés, communément appelés PDK et l’UPK. Les rivalités sont telles que la région elle-même est territorialement divisée en deux zones militarisées distinctes, l’une à l’Ouest, contrôlée par le PDK et la famille Barzani, et l’autre, à l’Est, appelée “zone verte”, tenue par l’UPK. C’est ce parti, fondé en 1975 par le peshmerga Jalal Talabani, qu’étudie Tom Préel, doctorant au Centre Européen de Sociologie et de Science Politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Plus précisément, sa recherche explore les pratiques de gouvernement de l’UPK, et les façons plus ou moins contraignantes par lesquelles le parti s’impose aux individus dans la zone verte.  Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le Centre Européen de Sociologie et de Science Politique – Université de Paris I – Panthéon Sorbonne – CNRS. Réalisation sonore: Loom audio    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    37min | Published on September 23, 2024

  • 6# Les Batwas au Burundi: s’adapter aux asymétries de l’enquête cover
    6# Les Batwas au Burundi: s’adapter aux asymétries de l’enquête cover
    6# Les Batwas au Burundi: s’adapter aux asymétries de l’enquête

    Zoé Quetu est l'invitée du sixième épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales. Parmi les communautés qui vivent au Burundi, pays situé dans la région de l’Afrique des Grands lacs (à l’est du continent) une, minoritaire sur le plan démographique, reste particulièrement marginalisée : ce sont les “Batwa”. Après avoir été assimilés à une “race”, et déjà victimes de ségrégation, c’est sous la colonisation européenne au fin du XIXe siècle que cette population, spécialisée dans les activités artisanales, est alors peu à peu, elle aussi, considérée comme une “ethnie”, aux côtés des Hutu et des Tutsi. A partir des années ‘90, les Batwas, déjà exclus socialement, le deviennent également économiquement à la suite d’une crise dans le secteur de la porterie, à savoir l’activité principale dont ils vivent au quotidien. Au point d’ailleurs que le nom de “twa” devient synonyme de pauvreté. Comment cette population a-t-elle été assujettie de la sorte ? Et comment les Batwas utilisent-ils aujourd’hui cette identité ethnique comme levier de mobilisation ?  C’est à ces questions que s’est attachée à répondre notre invitée, Zoé Quetu, doctorante au laboratoire des Afrique dans le Monde - le LAM - une unité mixte de recherche du CNRS rattachée à Sciences Po Bordeaux dans son travail de thèse intitulé “Les Twa du Burundi : quand des mobilisations s’articulent autour de l’autochtonie”. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research (https://noria-research.com/fr/podcasts/sous-terrain/): Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu, Mathilde Thon-Fourcade et Cécile Jeanmougin. Cet épisode a été réalisé en partenariat avec l’unité de recherche Les Afriques dans le monde (https://www.lam.sciencespobordeaux.fr/) (LAM, UMR5115 du CNRS/Sciences Po Bordeaux/UBM) Réalisation sonore: Loom audio    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    28min | Published on September 5, 2024

  • 5# Femmes, Mères, Veuves : Santé mentale et changement climatique cover
    5# Femmes, Mères, Veuves : Santé mentale et changement climatique cover
    5# Femmes, Mères, Veuves : Santé mentale et changement climatique

    Jean-Marc Goudet est l'invité du cinquième épisode de SOUS-TERRAIN, le podcast qui dévoile les rouages de l'enquête de terrain en sciences sociales.Depuis des années, les images impressionnantes du Bangladesh où l'on voit des rues inondées par des torrents de boue, des toits arrachés par la violence des rafales de vent et des hommes et des femmes qui se serrent dans des gymnases de fortunes, nous sont de plus en plus familières. Pourtant, aussi marquantes soient-elles, ces images ne représentent que les effets immédiats de ces catastrophes climatiques et tendent à invisibiliser les répercussions de ces drames sur le long terme. On sait déjà, par exemple, que le changement climatique est lié à une augmentation de 7 à 40% des troubles mentaux, allant de l'anxiété au psycho-traumatisme et au suicide, avec des risques élevés d'abus de substances et de troubles du sommeil. Jean-Marc Goudet est médecin et sociologue, et travaille précisément sur les façon dont le changement climatique affecte la santé mentale, notamment au prisme du genre. Un podcast écrit par l'équipe de Noria Research: Camille Abescat, Iris Lambert, Sixtine Deroure, Claire Lefort-Rieu et Cécile Jeanmougin.Ce podcast est co-produit par Noria Research et le CEPED (Centre Population et Développement - IRD - Université de Paris)Réalisation sonore: Loom audio    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    28min | Published on March 4, 2024

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