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Sous-titres

Séries Mania 2025

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10min |03/06/2025
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Séries Mania 2025

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  • Speaker #0

    Hola mis poaches, je vous retrouve avec un nouvel épisode de sous-titres format court pour une édition spéciale Série Mania. Alors Série Mania c'est quoi ? C'est le plus gros festival européen de séries. Ça se passe à Lille, chaque année fin mars. S'y retrouvent plus de 4000 professionnels pour aller se vendre des séries, se faire des sessions de... de pitchs et des choses dont je ne suis absolument pas au courant. Et il y a également toute une partie faite pour le public avec plein de projections de nouvelles séries, d'avant-premières, des conférences, des masterclass, des ateliers, des expositions. Tout ça en plus de manière gratuite et c'est vraiment incroyable. Sériemania, pour vous rappeler un petit peu, c'est quand même un festival qui permet de découvrir beaucoup de séries internationales comme par exemple La Messias qui est sortie sur Arte l'an dernier et qui a beaucoup fait parler. A raison. Mais c'est aussi un très bon moyen de découvrir pas mal de séries françaises. C'est là que moi j'avais découvert « Cher tendre » de Yael Langman, que j'ai adoré, que j'ai déjà du coup couvert en saison 1 en en parlant avec une personne intersexe, en saison 2 avec la créatrice. C'est là aussi où j'ai découvert la série « Le monde de demain » , qui est une de mes séries françaises préférées diffusées sur Arte par Cattel qui est verré. Et c'est aussi là où il y avait par exemple la série « De grâce » avec Baptiste Fillon. Je vais d'ailleurs d'abord revenir sur des nouvelles séries qu'on va vite retrouver et que j'ai eu la chance de découvrir. en avant-première et enfin je vais vous dévoiler les séries qui étaient en compétition qui étaient mes petits coups de coeur et celles qui ont gagné et parfois il y a les deux en même temps et ça, ça fait vraiment plaisir Cette année dans les séries que j'ai retrouvées, il y avait notamment la série Astérix créée par Alain Chabat en dessin animé avec une pléthore de stars pour le casting du coup vocal Franchement, c'est magnifique en termes d'animation. C'est très proche de ce qui se fait dans la BD, mais avec des immersions, des changements de couleurs, des choses ultra créatives, comme on a pu le voir aussi dans Arkane, qui est quand même une série incroyable, également diffusée sur Netflix. On a donc pu voir les trois premiers épisodes sur les cinq qui seront diffusés. Et je suis par contre resté un petit peu sur ma faim. J'ai trouvé ça un peu gamin. Peut-être que j'étais peut-être pas la cible. C'était très, très grand public. ou pour les fans de la série, ou pour les enfants. Une blague sur quatre est destinée aux adultes, et elle marche. Le reste, bon, ça m'a même pas fait sourire. Mais que voulez-vous, c'est comme ça. Ça restera, du coup, une série qui marchera à tous les coups, et ce qu'on aurait pu faire sans, certainement. Une autre série qu'on a découvert en avant-première et que j'ai vraiment aimée, c'est Marie-Lyendré. C'est une série espagnole. Alors vraiment, l'Espagne, vous allez le voir, a été à l'honneur lors de cette session de Sérimania, et vous le savez. Et ça, me gustó muchísimo. C'est une série espagnole qui est vraiment contagieuse de fraîcheur, dynamique, avec des acteurs charismatiques, des séquences musicales géniales, qui auraient même pu être plus nombreuses. On a vu les deux premiers épisodes sur les six. Ça se passe à Madrid, un peu entre deux temporalités, autour de cette Marie-Lyendré. C'est une sorte de reine des abeilles, une fille à pédé, comme on a pu dire, qui est un peu déchue, qu'on découvre plus tard, sans amis. en train de vivre le deuil de son père. Et ça nous permet de rentrer dans ce milieu gay avec autant de clichés que de nuances, mais toujours dans des séquences musicales folles, dynamiques. Et j'ai hâte de voir la suite dans quelques mois. Avant de passer dans les séries en compétition, je vais quand même vous faire part de ma petite déception de toutes les séries françaises que j'ai pu apercevoir. Parfois un peu décevant de voir... Une production espagnole ou canadienne hyper vibrante et à côté quelque chose en France d'un peu plus cheap, d'un peu plus surligné ou maladroit. Donc bon, voilà, c'est ma grosse déception de la semaine. Maintenant, je vous dévoile du coup mes quelques séries coup de cœur et également les lauréats de ce festival. Une des séries que j'ai adoré, qui a reçu une mention spéciale dans la catégorie panorama international, c'est Putain. Alors Putain, c'est une série flamande, chronique, chorale, où ne se passe pas grand chose. Donc moi vraiment, c'est tout ce que j'adore, c'est tout ce qu'un producteur déteste. C'est d'ailleurs un peu mon problème en ce moment, mais on aura l'occasion d'en reparler plus tard. Bref, Putain, c'était un peu ma passion. J'ai adoré, c'était drôle, c'était bien joué, c'était prenant, enthousiasmant, déprimant. Une certaine visibilité à ses destins assez sombres, assez délaissés, d'une jeunesse dans la banlieue bruxelloise délaissée, complètement précaire. Et tout ça vécu au travers du personnage de Gigi, qui est du coup un jeune adolescent lycéen avec beaucoup de bagouts, beaucoup de cynisme, et qui décide, lorsque sa mère se remet avec son ex toxico, de fuir le foyer toxique familial pour un peu avancer dans sa vie. Alors évidemment, ce n'est pas si simple, mais on suit aussi les aventures de ses amis, de sa sœur, de ses parents. Et c'est franchement des petits bouts de vie, des tranches de vie comme ça qui sont aussi généreuses que touchantes que déprimantes. L'autre série que j'ai adorée et qui cette fois a gagné le grand prix dans la catégorie internationale, c'est Kerer. Série espagnole, évidemment, qui parle d'un sujet brûlant, tabou, où la maladresse habituelle est confrontée cette fois à la subtilité, à la justesse de l'écriture, et c'est vraiment formidable. C'est une série qui parle du viol conjugal, qu'on décrit toujours sans jamais le montrer, et on décrit cette violence et on la ressent sans la vivre, et c'est vraiment... formidables. On a vu les deux premiers épisodes, les quatre épisodes en tout de cette série sortent en juin sur Arte, donc vraiment, notez-le dans vos agendas, je ne manquerai pas de vous le rappeler. C'était vraiment un bijou qui, pour moi, mérite sa victoire amplement. Une autre série qui a eu un très fort succès et qui a eu le prix du public, c'est Empathie. C'est donc une série québécoise de Florence Lompré, qui est une comédienne et scénariste que vous avez peut-être déjà vue dans M'entends-tu ? ou sur Canal avec Audrey est revenue. Et c'est vraiment une comédie dramatique très réussie. En fait, on suit du coup le personnage de Flançon Pré, qui est une psychiatre pour le département pénitentier. Donc vraiment, les laisser pour compte, les fous des tollards, quoi. Et c'est ultra intéressant. C'est triste, c'est prenant, c'est drôle, c'est joyeux. Vraiment, c'est de haute facture, très prometteur. Même si, voilà, j'étais quand même content que Kerer l'emporte. J'ai aussi adoré, du coup, dans les séries que j'ai pu apercevoir, Alan Harper, qui est une comédie dramatique, donc bon, à croire que c'est quelque chose que j'aime bien, qui retrace, en fait, la vie d'un frère et d'une sœur qui ont dû un peu grandir trop vite, et qui doivent encore un petit peu grandir trop vite lorsque leur père leur annonce qu'il va de nouveau avoir un enfant. C'est vraiment un des... L'actrice a eu le prix de la meilleure interprétation dans la catégorie internationale, et c'est vraiment mérité. Et c'était une superbe série que j'ai hâte de regarder. Et enfin, la dernière série dont je vais vous parler, c'est une autre série espagnole, por favor, qui s'appelle Celeste. C'est une série qu'on a un peu survendue lors du festival, qui était déjà un peu dans les favorites de la catégorie panorama internationale et qui l'a emportée, donc bravo à elle. J'ai vu les trois premiers épisodes qui se regardent très facilement. C'est ultra intéressant puisque ça parle du coup d'une sorte d'enquête suspense avec un personnage foncièrement... antipathique puisque c'est une inspectrice des impôts qui décide de faire la dernière enquête de sa carrière. Du coup, on a toute cette enquête avec cette envie de redorer l'importance de la contribution financière des impôts pour notre société. Donc, un enjeu hyper louable, bien amené. Il y a de l'humour, il y a de l'attention. C'est une série qui est aussi, il faut le savoir, librement inspirée de l'affaire de Shakira qui a été condamnée il y a quelques années pour des faits similaires. Je n'ai pas vu la fin de la série, donc je ne sais pas encore comment celle-ci se termine. J'ai hâte de voir la suite, ce sera 6 épisodes de 30 minutes qui se regardent donc assez facilement, même si, comme je l'ai dit, s'il faut retenir quelques séries, ce sera avant tout Kerrère, Marie-Lyandre et putain. Ce que j'ai moi... adoré dans cette session, comme je vous le disais, c'était les masterclass des interviews longues d'une heure, une heure et demie avec des invités spéciaux. La première que j'ai vue et qui a été une claque, c'était celle de Jonathan Cohen. Il y avait quand même 1400 personnes dans la salle. Tout le monde était à fond et en même temps, il faut reconnaître que le type, en plus d'être passionnant, est toujours drôle. Un scoop qu'on pourra retenir, la possible suite de la flamme en film. Voilà, donc n'hésitez pas, vous pourrez normalement bientôt retrouver ces masterclass en streaming sur YouTube. Et sachez que pendant toute la durée du festival, à chaque fois, les masterclass sont disponibles aussi en rediffusion. Et c'est comme ça que j'ai regardé d'ailleurs celle de François Hollande, parce qu'on ne peut pas être partout en même temps dans ce festival, parce qu'il se passe toujours plein de choses, qui était une masterclass forcément qui allait me parler, puisqu'on était entre réel et fiction, un pont bien trop hermétique récemment dans le monde de la politique, que notre ancien président a fait à aborder sans langue de bois, avec beaucoup d'humour et d'engagement. Voilà, il y avait une trame du coup 100% sous-titre à laquelle j'ai complètement adoré. Avec M. François Hollande, si vous m'écoutez, vous voulez qu'on aille parler plus longuement du Baron Noir ou de la fièvre, il n'y a pas de souci. Et enfin, la troisième masterclass que j'ai adorée, c'était celle de Thomas Joly, Fanny Herreiro et de Damien Gabriac, qui ont parlé du récit de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. C'était une séance assez spéciale dans laquelle il y a eu une standing ovation dès le début, beaucoup d'émotions qui circulaient. Et j'ai adoré ce discours de Fanny Réraud et de Thomas Joly, de dire que ce n'était pas ni une brèche, ni une parenthèse, mais bien un socle sur comment vivre ensemble qui a été proposé à notre société. Et c'est à nous de continuer de construire sur cette belle cérémonie et ce beau récit. Voilà, c'est tout pour mon débrief de Série Mania. J'espère que ça vous a donné envie d'aller voir des projections directement en salle fin mars 2026 à Lille. Ou alors en ligne, puisque le festival a tout un pan digital qui est franchement bien fait et qui vous permet de découvrir plein d'autres séries comme celle dont je vous ai parlé et également ses masterclass divines. Voilà, je remercie encore Série Mania de m'avoir invité cette année. J'ai hâte de vous retrouver l'an prochain. Et je vous souhaite, après cette bonne écoute, un bon visionnage. de toutes ces séries. Et on se retrouve bientôt pour un peu plus de... Soutenu !

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  • Speaker #0

    Hola mis poaches, je vous retrouve avec un nouvel épisode de sous-titres format court pour une édition spéciale Série Mania. Alors Série Mania c'est quoi ? C'est le plus gros festival européen de séries. Ça se passe à Lille, chaque année fin mars. S'y retrouvent plus de 4000 professionnels pour aller se vendre des séries, se faire des sessions de... de pitchs et des choses dont je ne suis absolument pas au courant. Et il y a également toute une partie faite pour le public avec plein de projections de nouvelles séries, d'avant-premières, des conférences, des masterclass, des ateliers, des expositions. Tout ça en plus de manière gratuite et c'est vraiment incroyable. Sériemania, pour vous rappeler un petit peu, c'est quand même un festival qui permet de découvrir beaucoup de séries internationales comme par exemple La Messias qui est sortie sur Arte l'an dernier et qui a beaucoup fait parler. A raison. Mais c'est aussi un très bon moyen de découvrir pas mal de séries françaises. C'est là que moi j'avais découvert « Cher tendre » de Yael Langman, que j'ai adoré, que j'ai déjà du coup couvert en saison 1 en en parlant avec une personne intersexe, en saison 2 avec la créatrice. C'est là aussi où j'ai découvert la série « Le monde de demain » , qui est une de mes séries françaises préférées diffusées sur Arte par Cattel qui est verré. Et c'est aussi là où il y avait par exemple la série « De grâce » avec Baptiste Fillon. Je vais d'ailleurs d'abord revenir sur des nouvelles séries qu'on va vite retrouver et que j'ai eu la chance de découvrir. en avant-première et enfin je vais vous dévoiler les séries qui étaient en compétition qui étaient mes petits coups de coeur et celles qui ont gagné et parfois il y a les deux en même temps et ça, ça fait vraiment plaisir Cette année dans les séries que j'ai retrouvées, il y avait notamment la série Astérix créée par Alain Chabat en dessin animé avec une pléthore de stars pour le casting du coup vocal Franchement, c'est magnifique en termes d'animation. C'est très proche de ce qui se fait dans la BD, mais avec des immersions, des changements de couleurs, des choses ultra créatives, comme on a pu le voir aussi dans Arkane, qui est quand même une série incroyable, également diffusée sur Netflix. On a donc pu voir les trois premiers épisodes sur les cinq qui seront diffusés. Et je suis par contre resté un petit peu sur ma faim. J'ai trouvé ça un peu gamin. Peut-être que j'étais peut-être pas la cible. C'était très, très grand public. ou pour les fans de la série, ou pour les enfants. Une blague sur quatre est destinée aux adultes, et elle marche. Le reste, bon, ça m'a même pas fait sourire. Mais que voulez-vous, c'est comme ça. Ça restera, du coup, une série qui marchera à tous les coups, et ce qu'on aurait pu faire sans, certainement. Une autre série qu'on a découvert en avant-première et que j'ai vraiment aimée, c'est Marie-Lyendré. C'est une série espagnole. Alors vraiment, l'Espagne, vous allez le voir, a été à l'honneur lors de cette session de Sérimania, et vous le savez. Et ça, me gustó muchísimo. C'est une série espagnole qui est vraiment contagieuse de fraîcheur, dynamique, avec des acteurs charismatiques, des séquences musicales géniales, qui auraient même pu être plus nombreuses. On a vu les deux premiers épisodes sur les six. Ça se passe à Madrid, un peu entre deux temporalités, autour de cette Marie-Lyendré. C'est une sorte de reine des abeilles, une fille à pédé, comme on a pu dire, qui est un peu déchue, qu'on découvre plus tard, sans amis. en train de vivre le deuil de son père. Et ça nous permet de rentrer dans ce milieu gay avec autant de clichés que de nuances, mais toujours dans des séquences musicales folles, dynamiques. Et j'ai hâte de voir la suite dans quelques mois. Avant de passer dans les séries en compétition, je vais quand même vous faire part de ma petite déception de toutes les séries françaises que j'ai pu apercevoir. Parfois un peu décevant de voir... Une production espagnole ou canadienne hyper vibrante et à côté quelque chose en France d'un peu plus cheap, d'un peu plus surligné ou maladroit. Donc bon, voilà, c'est ma grosse déception de la semaine. Maintenant, je vous dévoile du coup mes quelques séries coup de cœur et également les lauréats de ce festival. Une des séries que j'ai adoré, qui a reçu une mention spéciale dans la catégorie panorama international, c'est Putain. Alors Putain, c'est une série flamande, chronique, chorale, où ne se passe pas grand chose. Donc moi vraiment, c'est tout ce que j'adore, c'est tout ce qu'un producteur déteste. C'est d'ailleurs un peu mon problème en ce moment, mais on aura l'occasion d'en reparler plus tard. Bref, Putain, c'était un peu ma passion. J'ai adoré, c'était drôle, c'était bien joué, c'était prenant, enthousiasmant, déprimant. Une certaine visibilité à ses destins assez sombres, assez délaissés, d'une jeunesse dans la banlieue bruxelloise délaissée, complètement précaire. Et tout ça vécu au travers du personnage de Gigi, qui est du coup un jeune adolescent lycéen avec beaucoup de bagouts, beaucoup de cynisme, et qui décide, lorsque sa mère se remet avec son ex toxico, de fuir le foyer toxique familial pour un peu avancer dans sa vie. Alors évidemment, ce n'est pas si simple, mais on suit aussi les aventures de ses amis, de sa sœur, de ses parents. Et c'est franchement des petits bouts de vie, des tranches de vie comme ça qui sont aussi généreuses que touchantes que déprimantes. L'autre série que j'ai adorée et qui cette fois a gagné le grand prix dans la catégorie internationale, c'est Kerer. Série espagnole, évidemment, qui parle d'un sujet brûlant, tabou, où la maladresse habituelle est confrontée cette fois à la subtilité, à la justesse de l'écriture, et c'est vraiment formidable. C'est une série qui parle du viol conjugal, qu'on décrit toujours sans jamais le montrer, et on décrit cette violence et on la ressent sans la vivre, et c'est vraiment... formidables. On a vu les deux premiers épisodes, les quatre épisodes en tout de cette série sortent en juin sur Arte, donc vraiment, notez-le dans vos agendas, je ne manquerai pas de vous le rappeler. C'était vraiment un bijou qui, pour moi, mérite sa victoire amplement. Une autre série qui a eu un très fort succès et qui a eu le prix du public, c'est Empathie. C'est donc une série québécoise de Florence Lompré, qui est une comédienne et scénariste que vous avez peut-être déjà vue dans M'entends-tu ? ou sur Canal avec Audrey est revenue. Et c'est vraiment une comédie dramatique très réussie. En fait, on suit du coup le personnage de Flançon Pré, qui est une psychiatre pour le département pénitentier. Donc vraiment, les laisser pour compte, les fous des tollards, quoi. Et c'est ultra intéressant. C'est triste, c'est prenant, c'est drôle, c'est joyeux. Vraiment, c'est de haute facture, très prometteur. Même si, voilà, j'étais quand même content que Kerer l'emporte. J'ai aussi adoré, du coup, dans les séries que j'ai pu apercevoir, Alan Harper, qui est une comédie dramatique, donc bon, à croire que c'est quelque chose que j'aime bien, qui retrace, en fait, la vie d'un frère et d'une sœur qui ont dû un peu grandir trop vite, et qui doivent encore un petit peu grandir trop vite lorsque leur père leur annonce qu'il va de nouveau avoir un enfant. C'est vraiment un des... L'actrice a eu le prix de la meilleure interprétation dans la catégorie internationale, et c'est vraiment mérité. Et c'était une superbe série que j'ai hâte de regarder. Et enfin, la dernière série dont je vais vous parler, c'est une autre série espagnole, por favor, qui s'appelle Celeste. C'est une série qu'on a un peu survendue lors du festival, qui était déjà un peu dans les favorites de la catégorie panorama internationale et qui l'a emportée, donc bravo à elle. J'ai vu les trois premiers épisodes qui se regardent très facilement. C'est ultra intéressant puisque ça parle du coup d'une sorte d'enquête suspense avec un personnage foncièrement... antipathique puisque c'est une inspectrice des impôts qui décide de faire la dernière enquête de sa carrière. Du coup, on a toute cette enquête avec cette envie de redorer l'importance de la contribution financière des impôts pour notre société. Donc, un enjeu hyper louable, bien amené. Il y a de l'humour, il y a de l'attention. C'est une série qui est aussi, il faut le savoir, librement inspirée de l'affaire de Shakira qui a été condamnée il y a quelques années pour des faits similaires. Je n'ai pas vu la fin de la série, donc je ne sais pas encore comment celle-ci se termine. J'ai hâte de voir la suite, ce sera 6 épisodes de 30 minutes qui se regardent donc assez facilement, même si, comme je l'ai dit, s'il faut retenir quelques séries, ce sera avant tout Kerrère, Marie-Lyandre et putain. Ce que j'ai moi... adoré dans cette session, comme je vous le disais, c'était les masterclass des interviews longues d'une heure, une heure et demie avec des invités spéciaux. La première que j'ai vue et qui a été une claque, c'était celle de Jonathan Cohen. Il y avait quand même 1400 personnes dans la salle. Tout le monde était à fond et en même temps, il faut reconnaître que le type, en plus d'être passionnant, est toujours drôle. Un scoop qu'on pourra retenir, la possible suite de la flamme en film. Voilà, donc n'hésitez pas, vous pourrez normalement bientôt retrouver ces masterclass en streaming sur YouTube. Et sachez que pendant toute la durée du festival, à chaque fois, les masterclass sont disponibles aussi en rediffusion. Et c'est comme ça que j'ai regardé d'ailleurs celle de François Hollande, parce qu'on ne peut pas être partout en même temps dans ce festival, parce qu'il se passe toujours plein de choses, qui était une masterclass forcément qui allait me parler, puisqu'on était entre réel et fiction, un pont bien trop hermétique récemment dans le monde de la politique, que notre ancien président a fait à aborder sans langue de bois, avec beaucoup d'humour et d'engagement. Voilà, il y avait une trame du coup 100% sous-titre à laquelle j'ai complètement adoré. Avec M. François Hollande, si vous m'écoutez, vous voulez qu'on aille parler plus longuement du Baron Noir ou de la fièvre, il n'y a pas de souci. Et enfin, la troisième masterclass que j'ai adorée, c'était celle de Thomas Joly, Fanny Herreiro et de Damien Gabriac, qui ont parlé du récit de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. C'était une séance assez spéciale dans laquelle il y a eu une standing ovation dès le début, beaucoup d'émotions qui circulaient. Et j'ai adoré ce discours de Fanny Réraud et de Thomas Joly, de dire que ce n'était pas ni une brèche, ni une parenthèse, mais bien un socle sur comment vivre ensemble qui a été proposé à notre société. Et c'est à nous de continuer de construire sur cette belle cérémonie et ce beau récit. Voilà, c'est tout pour mon débrief de Série Mania. J'espère que ça vous a donné envie d'aller voir des projections directement en salle fin mars 2026 à Lille. Ou alors en ligne, puisque le festival a tout un pan digital qui est franchement bien fait et qui vous permet de découvrir plein d'autres séries comme celle dont je vous ai parlé et également ses masterclass divines. Voilà, je remercie encore Série Mania de m'avoir invité cette année. J'ai hâte de vous retrouver l'an prochain. Et je vous souhaite, après cette bonne écoute, un bon visionnage. de toutes ces séries. Et on se retrouve bientôt pour un peu plus de... Soutenu !

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  • Speaker #0

    Hola mis poaches, je vous retrouve avec un nouvel épisode de sous-titres format court pour une édition spéciale Série Mania. Alors Série Mania c'est quoi ? C'est le plus gros festival européen de séries. Ça se passe à Lille, chaque année fin mars. S'y retrouvent plus de 4000 professionnels pour aller se vendre des séries, se faire des sessions de... de pitchs et des choses dont je ne suis absolument pas au courant. Et il y a également toute une partie faite pour le public avec plein de projections de nouvelles séries, d'avant-premières, des conférences, des masterclass, des ateliers, des expositions. Tout ça en plus de manière gratuite et c'est vraiment incroyable. Sériemania, pour vous rappeler un petit peu, c'est quand même un festival qui permet de découvrir beaucoup de séries internationales comme par exemple La Messias qui est sortie sur Arte l'an dernier et qui a beaucoup fait parler. A raison. Mais c'est aussi un très bon moyen de découvrir pas mal de séries françaises. C'est là que moi j'avais découvert « Cher tendre » de Yael Langman, que j'ai adoré, que j'ai déjà du coup couvert en saison 1 en en parlant avec une personne intersexe, en saison 2 avec la créatrice. C'est là aussi où j'ai découvert la série « Le monde de demain » , qui est une de mes séries françaises préférées diffusées sur Arte par Cattel qui est verré. Et c'est aussi là où il y avait par exemple la série « De grâce » avec Baptiste Fillon. Je vais d'ailleurs d'abord revenir sur des nouvelles séries qu'on va vite retrouver et que j'ai eu la chance de découvrir. en avant-première et enfin je vais vous dévoiler les séries qui étaient en compétition qui étaient mes petits coups de coeur et celles qui ont gagné et parfois il y a les deux en même temps et ça, ça fait vraiment plaisir Cette année dans les séries que j'ai retrouvées, il y avait notamment la série Astérix créée par Alain Chabat en dessin animé avec une pléthore de stars pour le casting du coup vocal Franchement, c'est magnifique en termes d'animation. C'est très proche de ce qui se fait dans la BD, mais avec des immersions, des changements de couleurs, des choses ultra créatives, comme on a pu le voir aussi dans Arkane, qui est quand même une série incroyable, également diffusée sur Netflix. On a donc pu voir les trois premiers épisodes sur les cinq qui seront diffusés. Et je suis par contre resté un petit peu sur ma faim. J'ai trouvé ça un peu gamin. Peut-être que j'étais peut-être pas la cible. C'était très, très grand public. ou pour les fans de la série, ou pour les enfants. Une blague sur quatre est destinée aux adultes, et elle marche. Le reste, bon, ça m'a même pas fait sourire. Mais que voulez-vous, c'est comme ça. Ça restera, du coup, une série qui marchera à tous les coups, et ce qu'on aurait pu faire sans, certainement. Une autre série qu'on a découvert en avant-première et que j'ai vraiment aimée, c'est Marie-Lyendré. C'est une série espagnole. Alors vraiment, l'Espagne, vous allez le voir, a été à l'honneur lors de cette session de Sérimania, et vous le savez. Et ça, me gustó muchísimo. C'est une série espagnole qui est vraiment contagieuse de fraîcheur, dynamique, avec des acteurs charismatiques, des séquences musicales géniales, qui auraient même pu être plus nombreuses. On a vu les deux premiers épisodes sur les six. Ça se passe à Madrid, un peu entre deux temporalités, autour de cette Marie-Lyendré. C'est une sorte de reine des abeilles, une fille à pédé, comme on a pu dire, qui est un peu déchue, qu'on découvre plus tard, sans amis. en train de vivre le deuil de son père. Et ça nous permet de rentrer dans ce milieu gay avec autant de clichés que de nuances, mais toujours dans des séquences musicales folles, dynamiques. Et j'ai hâte de voir la suite dans quelques mois. Avant de passer dans les séries en compétition, je vais quand même vous faire part de ma petite déception de toutes les séries françaises que j'ai pu apercevoir. Parfois un peu décevant de voir... Une production espagnole ou canadienne hyper vibrante et à côté quelque chose en France d'un peu plus cheap, d'un peu plus surligné ou maladroit. Donc bon, voilà, c'est ma grosse déception de la semaine. Maintenant, je vous dévoile du coup mes quelques séries coup de cœur et également les lauréats de ce festival. Une des séries que j'ai adoré, qui a reçu une mention spéciale dans la catégorie panorama international, c'est Putain. Alors Putain, c'est une série flamande, chronique, chorale, où ne se passe pas grand chose. Donc moi vraiment, c'est tout ce que j'adore, c'est tout ce qu'un producteur déteste. C'est d'ailleurs un peu mon problème en ce moment, mais on aura l'occasion d'en reparler plus tard. Bref, Putain, c'était un peu ma passion. J'ai adoré, c'était drôle, c'était bien joué, c'était prenant, enthousiasmant, déprimant. Une certaine visibilité à ses destins assez sombres, assez délaissés, d'une jeunesse dans la banlieue bruxelloise délaissée, complètement précaire. Et tout ça vécu au travers du personnage de Gigi, qui est du coup un jeune adolescent lycéen avec beaucoup de bagouts, beaucoup de cynisme, et qui décide, lorsque sa mère se remet avec son ex toxico, de fuir le foyer toxique familial pour un peu avancer dans sa vie. Alors évidemment, ce n'est pas si simple, mais on suit aussi les aventures de ses amis, de sa sœur, de ses parents. Et c'est franchement des petits bouts de vie, des tranches de vie comme ça qui sont aussi généreuses que touchantes que déprimantes. L'autre série que j'ai adorée et qui cette fois a gagné le grand prix dans la catégorie internationale, c'est Kerer. Série espagnole, évidemment, qui parle d'un sujet brûlant, tabou, où la maladresse habituelle est confrontée cette fois à la subtilité, à la justesse de l'écriture, et c'est vraiment formidable. C'est une série qui parle du viol conjugal, qu'on décrit toujours sans jamais le montrer, et on décrit cette violence et on la ressent sans la vivre, et c'est vraiment... formidables. On a vu les deux premiers épisodes, les quatre épisodes en tout de cette série sortent en juin sur Arte, donc vraiment, notez-le dans vos agendas, je ne manquerai pas de vous le rappeler. C'était vraiment un bijou qui, pour moi, mérite sa victoire amplement. Une autre série qui a eu un très fort succès et qui a eu le prix du public, c'est Empathie. C'est donc une série québécoise de Florence Lompré, qui est une comédienne et scénariste que vous avez peut-être déjà vue dans M'entends-tu ? ou sur Canal avec Audrey est revenue. Et c'est vraiment une comédie dramatique très réussie. En fait, on suit du coup le personnage de Flançon Pré, qui est une psychiatre pour le département pénitentier. Donc vraiment, les laisser pour compte, les fous des tollards, quoi. Et c'est ultra intéressant. C'est triste, c'est prenant, c'est drôle, c'est joyeux. Vraiment, c'est de haute facture, très prometteur. Même si, voilà, j'étais quand même content que Kerer l'emporte. J'ai aussi adoré, du coup, dans les séries que j'ai pu apercevoir, Alan Harper, qui est une comédie dramatique, donc bon, à croire que c'est quelque chose que j'aime bien, qui retrace, en fait, la vie d'un frère et d'une sœur qui ont dû un peu grandir trop vite, et qui doivent encore un petit peu grandir trop vite lorsque leur père leur annonce qu'il va de nouveau avoir un enfant. C'est vraiment un des... L'actrice a eu le prix de la meilleure interprétation dans la catégorie internationale, et c'est vraiment mérité. Et c'était une superbe série que j'ai hâte de regarder. Et enfin, la dernière série dont je vais vous parler, c'est une autre série espagnole, por favor, qui s'appelle Celeste. C'est une série qu'on a un peu survendue lors du festival, qui était déjà un peu dans les favorites de la catégorie panorama internationale et qui l'a emportée, donc bravo à elle. J'ai vu les trois premiers épisodes qui se regardent très facilement. C'est ultra intéressant puisque ça parle du coup d'une sorte d'enquête suspense avec un personnage foncièrement... antipathique puisque c'est une inspectrice des impôts qui décide de faire la dernière enquête de sa carrière. Du coup, on a toute cette enquête avec cette envie de redorer l'importance de la contribution financière des impôts pour notre société. Donc, un enjeu hyper louable, bien amené. Il y a de l'humour, il y a de l'attention. C'est une série qui est aussi, il faut le savoir, librement inspirée de l'affaire de Shakira qui a été condamnée il y a quelques années pour des faits similaires. Je n'ai pas vu la fin de la série, donc je ne sais pas encore comment celle-ci se termine. J'ai hâte de voir la suite, ce sera 6 épisodes de 30 minutes qui se regardent donc assez facilement, même si, comme je l'ai dit, s'il faut retenir quelques séries, ce sera avant tout Kerrère, Marie-Lyandre et putain. Ce que j'ai moi... adoré dans cette session, comme je vous le disais, c'était les masterclass des interviews longues d'une heure, une heure et demie avec des invités spéciaux. La première que j'ai vue et qui a été une claque, c'était celle de Jonathan Cohen. Il y avait quand même 1400 personnes dans la salle. Tout le monde était à fond et en même temps, il faut reconnaître que le type, en plus d'être passionnant, est toujours drôle. Un scoop qu'on pourra retenir, la possible suite de la flamme en film. Voilà, donc n'hésitez pas, vous pourrez normalement bientôt retrouver ces masterclass en streaming sur YouTube. Et sachez que pendant toute la durée du festival, à chaque fois, les masterclass sont disponibles aussi en rediffusion. Et c'est comme ça que j'ai regardé d'ailleurs celle de François Hollande, parce qu'on ne peut pas être partout en même temps dans ce festival, parce qu'il se passe toujours plein de choses, qui était une masterclass forcément qui allait me parler, puisqu'on était entre réel et fiction, un pont bien trop hermétique récemment dans le monde de la politique, que notre ancien président a fait à aborder sans langue de bois, avec beaucoup d'humour et d'engagement. Voilà, il y avait une trame du coup 100% sous-titre à laquelle j'ai complètement adoré. Avec M. François Hollande, si vous m'écoutez, vous voulez qu'on aille parler plus longuement du Baron Noir ou de la fièvre, il n'y a pas de souci. Et enfin, la troisième masterclass que j'ai adorée, c'était celle de Thomas Joly, Fanny Herreiro et de Damien Gabriac, qui ont parlé du récit de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. C'était une séance assez spéciale dans laquelle il y a eu une standing ovation dès le début, beaucoup d'émotions qui circulaient. Et j'ai adoré ce discours de Fanny Réraud et de Thomas Joly, de dire que ce n'était pas ni une brèche, ni une parenthèse, mais bien un socle sur comment vivre ensemble qui a été proposé à notre société. Et c'est à nous de continuer de construire sur cette belle cérémonie et ce beau récit. Voilà, c'est tout pour mon débrief de Série Mania. J'espère que ça vous a donné envie d'aller voir des projections directement en salle fin mars 2026 à Lille. Ou alors en ligne, puisque le festival a tout un pan digital qui est franchement bien fait et qui vous permet de découvrir plein d'autres séries comme celle dont je vous ai parlé et également ses masterclass divines. Voilà, je remercie encore Série Mania de m'avoir invité cette année. J'ai hâte de vous retrouver l'an prochain. Et je vous souhaite, après cette bonne écoute, un bon visionnage. de toutes ces séries. Et on se retrouve bientôt pour un peu plus de... Soutenu !

Transcription

  • Speaker #0

    Hola mis poaches, je vous retrouve avec un nouvel épisode de sous-titres format court pour une édition spéciale Série Mania. Alors Série Mania c'est quoi ? C'est le plus gros festival européen de séries. Ça se passe à Lille, chaque année fin mars. S'y retrouvent plus de 4000 professionnels pour aller se vendre des séries, se faire des sessions de... de pitchs et des choses dont je ne suis absolument pas au courant. Et il y a également toute une partie faite pour le public avec plein de projections de nouvelles séries, d'avant-premières, des conférences, des masterclass, des ateliers, des expositions. Tout ça en plus de manière gratuite et c'est vraiment incroyable. Sériemania, pour vous rappeler un petit peu, c'est quand même un festival qui permet de découvrir beaucoup de séries internationales comme par exemple La Messias qui est sortie sur Arte l'an dernier et qui a beaucoup fait parler. A raison. Mais c'est aussi un très bon moyen de découvrir pas mal de séries françaises. C'est là que moi j'avais découvert « Cher tendre » de Yael Langman, que j'ai adoré, que j'ai déjà du coup couvert en saison 1 en en parlant avec une personne intersexe, en saison 2 avec la créatrice. C'est là aussi où j'ai découvert la série « Le monde de demain » , qui est une de mes séries françaises préférées diffusées sur Arte par Cattel qui est verré. Et c'est aussi là où il y avait par exemple la série « De grâce » avec Baptiste Fillon. Je vais d'ailleurs d'abord revenir sur des nouvelles séries qu'on va vite retrouver et que j'ai eu la chance de découvrir. en avant-première et enfin je vais vous dévoiler les séries qui étaient en compétition qui étaient mes petits coups de coeur et celles qui ont gagné et parfois il y a les deux en même temps et ça, ça fait vraiment plaisir Cette année dans les séries que j'ai retrouvées, il y avait notamment la série Astérix créée par Alain Chabat en dessin animé avec une pléthore de stars pour le casting du coup vocal Franchement, c'est magnifique en termes d'animation. C'est très proche de ce qui se fait dans la BD, mais avec des immersions, des changements de couleurs, des choses ultra créatives, comme on a pu le voir aussi dans Arkane, qui est quand même une série incroyable, également diffusée sur Netflix. On a donc pu voir les trois premiers épisodes sur les cinq qui seront diffusés. Et je suis par contre resté un petit peu sur ma faim. J'ai trouvé ça un peu gamin. Peut-être que j'étais peut-être pas la cible. C'était très, très grand public. ou pour les fans de la série, ou pour les enfants. Une blague sur quatre est destinée aux adultes, et elle marche. Le reste, bon, ça m'a même pas fait sourire. Mais que voulez-vous, c'est comme ça. Ça restera, du coup, une série qui marchera à tous les coups, et ce qu'on aurait pu faire sans, certainement. Une autre série qu'on a découvert en avant-première et que j'ai vraiment aimée, c'est Marie-Lyendré. C'est une série espagnole. Alors vraiment, l'Espagne, vous allez le voir, a été à l'honneur lors de cette session de Sérimania, et vous le savez. Et ça, me gustó muchísimo. C'est une série espagnole qui est vraiment contagieuse de fraîcheur, dynamique, avec des acteurs charismatiques, des séquences musicales géniales, qui auraient même pu être plus nombreuses. On a vu les deux premiers épisodes sur les six. Ça se passe à Madrid, un peu entre deux temporalités, autour de cette Marie-Lyendré. C'est une sorte de reine des abeilles, une fille à pédé, comme on a pu dire, qui est un peu déchue, qu'on découvre plus tard, sans amis. en train de vivre le deuil de son père. Et ça nous permet de rentrer dans ce milieu gay avec autant de clichés que de nuances, mais toujours dans des séquences musicales folles, dynamiques. Et j'ai hâte de voir la suite dans quelques mois. Avant de passer dans les séries en compétition, je vais quand même vous faire part de ma petite déception de toutes les séries françaises que j'ai pu apercevoir. Parfois un peu décevant de voir... Une production espagnole ou canadienne hyper vibrante et à côté quelque chose en France d'un peu plus cheap, d'un peu plus surligné ou maladroit. Donc bon, voilà, c'est ma grosse déception de la semaine. Maintenant, je vous dévoile du coup mes quelques séries coup de cœur et également les lauréats de ce festival. Une des séries que j'ai adoré, qui a reçu une mention spéciale dans la catégorie panorama international, c'est Putain. Alors Putain, c'est une série flamande, chronique, chorale, où ne se passe pas grand chose. Donc moi vraiment, c'est tout ce que j'adore, c'est tout ce qu'un producteur déteste. C'est d'ailleurs un peu mon problème en ce moment, mais on aura l'occasion d'en reparler plus tard. Bref, Putain, c'était un peu ma passion. J'ai adoré, c'était drôle, c'était bien joué, c'était prenant, enthousiasmant, déprimant. Une certaine visibilité à ses destins assez sombres, assez délaissés, d'une jeunesse dans la banlieue bruxelloise délaissée, complètement précaire. Et tout ça vécu au travers du personnage de Gigi, qui est du coup un jeune adolescent lycéen avec beaucoup de bagouts, beaucoup de cynisme, et qui décide, lorsque sa mère se remet avec son ex toxico, de fuir le foyer toxique familial pour un peu avancer dans sa vie. Alors évidemment, ce n'est pas si simple, mais on suit aussi les aventures de ses amis, de sa sœur, de ses parents. Et c'est franchement des petits bouts de vie, des tranches de vie comme ça qui sont aussi généreuses que touchantes que déprimantes. L'autre série que j'ai adorée et qui cette fois a gagné le grand prix dans la catégorie internationale, c'est Kerer. Série espagnole, évidemment, qui parle d'un sujet brûlant, tabou, où la maladresse habituelle est confrontée cette fois à la subtilité, à la justesse de l'écriture, et c'est vraiment formidable. C'est une série qui parle du viol conjugal, qu'on décrit toujours sans jamais le montrer, et on décrit cette violence et on la ressent sans la vivre, et c'est vraiment... formidables. On a vu les deux premiers épisodes, les quatre épisodes en tout de cette série sortent en juin sur Arte, donc vraiment, notez-le dans vos agendas, je ne manquerai pas de vous le rappeler. C'était vraiment un bijou qui, pour moi, mérite sa victoire amplement. Une autre série qui a eu un très fort succès et qui a eu le prix du public, c'est Empathie. C'est donc une série québécoise de Florence Lompré, qui est une comédienne et scénariste que vous avez peut-être déjà vue dans M'entends-tu ? ou sur Canal avec Audrey est revenue. Et c'est vraiment une comédie dramatique très réussie. En fait, on suit du coup le personnage de Flançon Pré, qui est une psychiatre pour le département pénitentier. Donc vraiment, les laisser pour compte, les fous des tollards, quoi. Et c'est ultra intéressant. C'est triste, c'est prenant, c'est drôle, c'est joyeux. Vraiment, c'est de haute facture, très prometteur. Même si, voilà, j'étais quand même content que Kerer l'emporte. J'ai aussi adoré, du coup, dans les séries que j'ai pu apercevoir, Alan Harper, qui est une comédie dramatique, donc bon, à croire que c'est quelque chose que j'aime bien, qui retrace, en fait, la vie d'un frère et d'une sœur qui ont dû un peu grandir trop vite, et qui doivent encore un petit peu grandir trop vite lorsque leur père leur annonce qu'il va de nouveau avoir un enfant. C'est vraiment un des... L'actrice a eu le prix de la meilleure interprétation dans la catégorie internationale, et c'est vraiment mérité. Et c'était une superbe série que j'ai hâte de regarder. Et enfin, la dernière série dont je vais vous parler, c'est une autre série espagnole, por favor, qui s'appelle Celeste. C'est une série qu'on a un peu survendue lors du festival, qui était déjà un peu dans les favorites de la catégorie panorama internationale et qui l'a emportée, donc bravo à elle. J'ai vu les trois premiers épisodes qui se regardent très facilement. C'est ultra intéressant puisque ça parle du coup d'une sorte d'enquête suspense avec un personnage foncièrement... antipathique puisque c'est une inspectrice des impôts qui décide de faire la dernière enquête de sa carrière. Du coup, on a toute cette enquête avec cette envie de redorer l'importance de la contribution financière des impôts pour notre société. Donc, un enjeu hyper louable, bien amené. Il y a de l'humour, il y a de l'attention. C'est une série qui est aussi, il faut le savoir, librement inspirée de l'affaire de Shakira qui a été condamnée il y a quelques années pour des faits similaires. Je n'ai pas vu la fin de la série, donc je ne sais pas encore comment celle-ci se termine. J'ai hâte de voir la suite, ce sera 6 épisodes de 30 minutes qui se regardent donc assez facilement, même si, comme je l'ai dit, s'il faut retenir quelques séries, ce sera avant tout Kerrère, Marie-Lyandre et putain. Ce que j'ai moi... adoré dans cette session, comme je vous le disais, c'était les masterclass des interviews longues d'une heure, une heure et demie avec des invités spéciaux. La première que j'ai vue et qui a été une claque, c'était celle de Jonathan Cohen. Il y avait quand même 1400 personnes dans la salle. Tout le monde était à fond et en même temps, il faut reconnaître que le type, en plus d'être passionnant, est toujours drôle. Un scoop qu'on pourra retenir, la possible suite de la flamme en film. Voilà, donc n'hésitez pas, vous pourrez normalement bientôt retrouver ces masterclass en streaming sur YouTube. Et sachez que pendant toute la durée du festival, à chaque fois, les masterclass sont disponibles aussi en rediffusion. Et c'est comme ça que j'ai regardé d'ailleurs celle de François Hollande, parce qu'on ne peut pas être partout en même temps dans ce festival, parce qu'il se passe toujours plein de choses, qui était une masterclass forcément qui allait me parler, puisqu'on était entre réel et fiction, un pont bien trop hermétique récemment dans le monde de la politique, que notre ancien président a fait à aborder sans langue de bois, avec beaucoup d'humour et d'engagement. Voilà, il y avait une trame du coup 100% sous-titre à laquelle j'ai complètement adoré. Avec M. François Hollande, si vous m'écoutez, vous voulez qu'on aille parler plus longuement du Baron Noir ou de la fièvre, il n'y a pas de souci. Et enfin, la troisième masterclass que j'ai adorée, c'était celle de Thomas Joly, Fanny Herreiro et de Damien Gabriac, qui ont parlé du récit de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. C'était une séance assez spéciale dans laquelle il y a eu une standing ovation dès le début, beaucoup d'émotions qui circulaient. Et j'ai adoré ce discours de Fanny Réraud et de Thomas Joly, de dire que ce n'était pas ni une brèche, ni une parenthèse, mais bien un socle sur comment vivre ensemble qui a été proposé à notre société. Et c'est à nous de continuer de construire sur cette belle cérémonie et ce beau récit. Voilà, c'est tout pour mon débrief de Série Mania. J'espère que ça vous a donné envie d'aller voir des projections directement en salle fin mars 2026 à Lille. Ou alors en ligne, puisque le festival a tout un pan digital qui est franchement bien fait et qui vous permet de découvrir plein d'autres séries comme celle dont je vous ai parlé et également ses masterclass divines. Voilà, je remercie encore Série Mania de m'avoir invité cette année. J'ai hâte de vous retrouver l'an prochain. Et je vous souhaite, après cette bonne écoute, un bon visionnage. de toutes ces séries. Et on se retrouve bientôt pour un peu plus de... Soutenu !

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