Épisode - Comment vivre avec un TOC du couple ? cover
SPEAK EASY

Épisode - Comment vivre avec un TOC du couple ?

54min |20/04/2024
Play

Description

Bienvenue sur la 3ème saison du podcast de SPEAK EASY. 🧠


Aujourd’hui, nous explorons les méandres parfois complexes de la vie amoureuse.

 

En effet, nous avons l'honneur d'accueillir un invité extraordinaire, surnommé La guêpe folle. 🐝

 

Derrière ce pseudonyme intrigant se cache une personne très courageuse qui a décidé de partager son expérience personnelle à propos d’un sujet délicat car souvent méconnu :


le Trouble Obsessionnel Compulsif du couple, communément appelé le TOC du couple.

 

Le TOC du couple peut transformer la vie amoureuse en un défi quotidien, mettant à l'épreuve la compréhension, la patience et l'amour.

 

Notre invité a choisi de briser le silence entourant ce trouble mal compris.

 

À l'aide de son témoignage sincère et de ses connaissances approfondies, nous cherchons à aborder le TOC du couple avec :


  • empathie

  • compréhension

  • désir d'éduquer

  • sensibiliser

 

À travers, cette nouvelle discussion, nous allons aborder différents sujets tels que :


  • les symptômes physiques du TOC du couple

  • les conséquences du TDC sur la santé mentale

  • les difficultés à établir rapidement un diagnostic

  • le manque de visibilité de ce trouble

  • Comment vivre avec le toc du couple avec son ou sa partenaire


Sans plus attendre, faisons place à La guêpe folle et à cette exploration éclairante du monde complexe des relations affectées par le TOC du couple.

 

Vous écoutez le podcast de SPEAK EASY et nous sommes avec La guêpe pas folle. 🐝


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que vraiment je l'aime ? Ou alors, et si je ne l'aimais pas vraiment ? Et si ce n'était pas la bonne personne ? Il y a vraiment une dimension pathologique, parce que comme tu dis, on ne choisit pas. Et quand les personnes nous disent mais c'est normal de douter dans le couple de ne pas être sûre, etc. Oui. et le doute peut être sain et constructif, mais quand il est en boucle et qu'il vous met dans des états d'anxiété vraiment généralisés, là, ça veut dire qu'il y a un autre problème derrière. En fait, je pense qu'on ne s'en défait pas tant qu'on n'a pas réussi à se diagnostiquer et à se rendre compte qu'il y avait un système TOC dans nos fonctionnements. Le TOC ne va pas disparaître juste parce que tu fais disparaître ton TOC.

  • Speaker #1

    Bienvenue chers auditeurs et auditrices sur le podcast de Speakeasy, le podcast autour de la santé mentale. Nous revenons avec une troisième saison. Pour les personnes qui n'ont pas la chance de nous connaître, le podcast de Speakeasy s'articule autour de plusieurs épisodes. Chaque épisode reçoit un invité et chaque invité vient pour parler de son vécu, et notamment parler d'une thématique spécifique qu'il a personnellement vécue. Donc ensemble, pendant à peu près une heure, on revient sur son parcours, à savoir les épreuves qu'il a rencontrées, comment il les a surmontés, les leçons qu'il retient de cette expérience, et puis après, sa vision personnelle du bien-être et son rapport à la santé mentale. Donc petit disclaimer, il s'agit évidemment de discussions honnêtes, sincères, naturelles et effectivement très personnelles. Donc le contenu des propos n'engage que les participants, à savoir moi et les invités. Et du coup, dans aucun cas nous prétendons détenir une vérité. L'objectif n'est pas de prescrire un mode de conduite ou un mode de pensée. Mais à l'inverse, à travers ces échanges, on espère que... on arriverait à susciter la réflexion, l'interrogation et pourquoi pas même l'information sur des thématiques spécifiques présentées à travers, encore une fois, le prisme de l'invité. Je vous souhaite une très belle écoute et à bientôt sur chaque nouvel épisode. Aujourd'hui, nous explorons les méandres parfois complexes de la vie amoureuse. En effet, nous avons l'honneur d'accueillir un invité extraordinaire surnommé la guêpe pas folle. Derrière ce pseudonyme intrigant se cache une personne très courageuse qui a décidé de partager son expérience personnelle à propos d'un sujet délicat car souvent méconnu, le trouble obsessionnel compulsif du couple, communément appelé le toque du couple. Ce toque du couple peut transformer la vie amoureuse en un défi quotidien, mettant à l'épreuve la compréhension, la patience et l'amour. Notre invité a choisi de briser le silence entourant ce trouble parfois mal compris. A l'aide de son témoignage sincère et de ses connaissances approfondies, nous cherchons à aborder le TOC du couple avec empathie, compréhension et avec le désir d'éduquer et de sensibiliser. Sans plus attendre, faisons place à la guêpe pas folle pour explorer la complexité de concilier vie amoureuse et TOC du couple.

  • Speaker #0

    Sous-titrage ST'501

  • Speaker #1

    c'est exact méconnu du grand public et qui je pense va parler à certaines personnes, va pouvoir aussi permettre à des personnes de se retrouver ou de se sentir moins seules parce qu'on va y aborder évidemment, mais c'est quelque chose qui est parfois dur à diagnostiquer, qui touche plus de personnes qu'on ne le pense. Donc je suis vraiment très content aujourd'hui de te recevoir pour mettre la lumière sur un trouble. qui malheureusement touchent pas mal de personnes et font de leur vie amoureuse et de leur vie quotidienne un obstacle et une difficulté assez tenaces.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Merci beaucoup à toi de me recevoir. Je suis vraiment contente aussi de pouvoir venir en parler, enfin. C'est le premier podcast qui m'accueille, donc je suis ravie.

  • Speaker #1

    Le plaisir est partagé, c'est génial. Du coup, pour commencer dans le vif du sujet, j'ai fait exprès de ne pas trop définir en introduction ce que c'était que le TOC du couple pour te laisser l'opportunité pour les personnes qui ne savent pas du tout ce que c'est ou qui ont des connaissances limitées, nous donner une définition simple du TOC du couple, s'il te plaît.

  • Speaker #0

    Oui, très bien. Le TOC du couple, je dirais que c'est avoir un jour une pensée. On appelle ça une pensée intrusive, on en a toutes et tous. qui peut être de l'ordre de la remise en question, par exemple, est-ce que vraiment je l'aime ? Ou alors, et si je ne l'aimais pas vraiment ? Et si ce n'était pas la bonne personne ? Et en fait, cette pensée intrusive, au lieu de passer comme ça, comme un nuage, on va s'y accrocher, on va se poser la question de plus en plus souvent, et elle va devenir de plus en plus importante, et en fait, elle va devenir une obsession. Ça va devenir vraiment obsessionnel, c'est-à-dire que ça peut te prendre plusieurs heures dans la journée, et que tu vas vraiment essayer d'y répondre, et de te rassurer, après c'est la partie compulsion donc se rassurer ça peut être fouiller dans ses souvenirs aller chercher sur des forums on verra peut-être plus en détail après mais c'est vraiment le fait de se rassurer et ça en pire le problème puisqu'après on va chercher encore plus de réassurance etc. et on est dans un cercle assez infernal

  • Speaker #1

    Oui, parce que je pense que c'est important effectivement de préciser, et c'est ça qui rend plus ce trouble complexe à identifier, c'est qu'on peut se dire grossièrement que dans les relations amoureuses, tout le monde à un moment donné se met à douter de ses sentiments, des sentiments de son partenaire, et que du coup, il n'y a pas raison d'en faire un trouble. Mais la différence avec quelqu'un qui doute et quelqu'un qui est victime, entre guillemets, qui souffre plutôt du toc du couple, C'est ce caractère, comme tu viens de le dire, obsessionnel, qui tourne à l'obsession justement et à la névrose même, puisque c'est quelque chose qu'on ne peut pas se défaire, qui est quotidien, qui est peut-être même perpétuel dans la journée.

  • Speaker #0

    Exactement. Il y a vraiment une dimension pathologique, parce que comme tu dis, on ne choisit pas, donc ça nous est imposé, c'est le pensée. Et en fait, ça nous plonge dans un profond mal-être, une grande angoisse. Et quand les personnes nous disent Mais c'est normal de douter dans le couple, de ne pas être sûre, etc. Oui. et le doute peut être sain et constructif mais quand il est en boucle et qu'il vous met dans des états d'anxiété vraiment généralisés là ça veut dire qu'il y a un autre problème derrière bien sûr et ce toque du couple qui touche-t-il ?

  • Speaker #1

    est-ce qu'il touche davantage les femmes, les hommes ? est-ce que c'est assez équilibré ? est-ce qu'il se manifeste concrètement dès qu'une personne se met en couple ou en général on en trouve trois plutôt chez les personnes qui sont déjà un peu à l'âge adulte ?

  • Speaker #0

    Personnellement, j'ai parlé avec des personnes de tout type, par exemple, qui démarraient vraiment une relation et l'anxiété arrivait dès le départ avec des gros questionnements du type. J'ai eu des personnes qui avaient vécu 5 ans, 5 super années, et en fait, ça se déclenchait à ce moment-là. Souvent, c'est quand même suite à un événement un petit peu marquant, et le top va se déclencher. Enfin, vraiment, il y a eu tous les cas de figure. Après, moi, je parle plus avec des femmes. J'ai l'impression aussi que c'est parce qu'elles parlent plus facilement de santé mentale. en tout cas elles sont un peu généralement plus invitées à se confier elles le font plus facilement j'ai l'impression que les hommes faut encore il y en a qui le font et c'est super mais il faut encore aller vous chercher parfois et par contre je sais pas je crois que ça touche les tocs autant les femmes que les hommes peut-être plus les femmes là dessus je connais pas assez les études merci

  • Speaker #1

    En tout cas, c'est sûr que même au-delà du TOC, je le vois aussi avec Spikizi, les femmes sont quand même plus portées sur la santé mentale. Donc effectivement, elles vont davantage prendre la parole que les hommes. Mais OK. Et autre question aussi que je trouvais intéressante, même si de prime abord, elle paraît un peu naïve, mais est-ce que le mécanisme du TOC du couple, il peut s'appliquer à d'autres relations hors couple, à savoir amicales ou familiales ? Est-ce qu'on peut… alors peut-être que ça ne parlera pas le TOC du coup, mais est-ce qu'on peut remettre en question l'amour de notre famille l'amitié de nos proches douter constamment de ces relations-là qui semblent pourtant très solides et très saines ?

  • Speaker #0

    Super question parce que oui, on pourrait l'appeler carrément le TOC relationnel il y a une fille la semaine dernière qui se confiait à moi elle me disait, moi c'est avec ma famille ça j'avais jamais entendu personne me raconter ça elle, elle TOC sur vraiment tous les membres de sa famille nucléaire donc sa maman, son père, son frère et c'est une obsession également, elle a vraiment peur de ne pas les aimer comme il faut, comme s'il y avait une bonne façon nette et précise de les aimer, et qu'elle est tout le temps en permanence en train de jauger sa façon d'aimer, est-ce qu'elle fait bien, etc. Et ça, c'est de l'ordre du toc, donc à nouveau, c'est vraiment, entre guillemets, maladif. Et il y a des personnes aussi, ça peut aller jusqu'à ton animal de compagnie, des personnes qui vont avoir peur qu'il arrive quelque chose à son animal. Donc là, c'est plus la peur vraiment de la mort. Mais ça peut aussi être au niveau relationnel, peur de ne pas aimer comme il faut son animal. J'ai peur de ne pas être de bonne compagnie, de ne pas être un bon maître, une bonne maîtresse pour son chat, son chien. Et c'est exactement le même fonctionnement que pour le couple. Alors j'imagine que ça doit pouvoir s'appliquer à tout type de relation, effectivement.

  • Speaker #1

    D'accord, c'est intéressant. Le mécanisme est le même. Et tu disais juste avant que le TOC du couple, en général, il se déclenche après un événement signifiant, comme un traumatisme ou quelque chose qui impacte la personne. Mais à l'inverse, une fois qu'il a commencé, est-ce que ce TOC garde un caractère irréversible ? C'est-à-dire qu'on va, comme une maladie chronique, l'avoir à vie ? Ou est-ce qu'avec un travail thérapeutique, médical ? adapté, on peut justement s'en défaire et ne plus du tout en souffrir ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut s'en défaire là-dessus. J'ai vraiment envie d'être optimiste, c'est possible. Et d'ailleurs, j'en suis la preuve vivante. En fait, je pense qu'on ne s'en défait pas tant qu'on n'a pas réussi à se diagnostiquer et à se rendre compte qu'il y avait un système TOC dans nos fonctionnements. Et après, c'est vrai que ça prend du temps, c'est la TCC, thérapie cognitive et comportementale, qui a fait ses preuves et qui est efficace. Et c'est vraiment un travail de fond puisqu'on se rééduque dans notre façon de penser, d'agir au quotidien. On rééduque le cerveau qui fonctionne un petit peu de travers, ou de façon obsessionnelle en tout cas.

  • Speaker #1

    Donc à travers les TCC on peut déconstruire un peu toutes les pensées toxiques négatives, limitantes qu'on a

  • Speaker #0

    Ouais, conclue déconstruire ces pensées c'est un travail qu'on fait mais c'est aussi vraiment apprendre à penser différemment par exemple une pensée intrusive, je ne vais pas considérer le fond de cette pensée je vais la traiter telle qu'elle une pensée qui passe et je vais apprendre à réagir différemment à ça

  • Speaker #1

    Ok, ouais. De toute façon, on aura l'occasion d'y revenir un peu plus tard sur le parcours un peu thérapeutique que tu as fait toi personnellement pour travailler sur ton TOC. Mais ça fait du coup une transition parfaite sur les symptômes un peu du TOC, donc troubles obsessionnels compulsifs. Du coup, concrètement, toi ou les personnes avec qui tu as pu échanger, quels sont les symptômes, on va dire, généraux du TOC ? Tu as parlé d'obsession, tu as parlé de pensée intrusive. Est-ce qu'il y a d'autres symptômes physiques, psychiques qui se manifestent ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr. On a tout un lot de… C'est assez riche en symptômes. Bien sûr, la dépression. Il y a des grosses phases dépressives parce que ça tourne en boucle dans la tête et on a souvent l'impression d'être une mauvaise personne. et on n'arrive plus à s'accrocher à des choses réelles de la vie, vivre normalement, aller au travail, etc. Et il y a d'autres comorbidités. D'ailleurs, souvent, le TOC apparaît dans un contexte déjà d'anxiété. Pas souvent, mais on est plusieurs à avoir un trouble d'anxiété généralisée, de base. Et ce qui fait que le TOC, c'est un super terrain pour lui pour se développer. donc ouais des phases dépressives après savoir est-ce que qui de la poule ou de l'oeuf arrive en premier en thérapie on s'en fiche un peu l'important c'est de tout traiter ça il peut y avoir des gens qui ont des crises d'angoisse à cause de ça évidemment de l'insomnie une perte d'appétit ouais je crois que il y a vraiment tout tout ce qui est attrait à la santé mentale quand ça va pas ça va pas ok très clair

  • Speaker #1

    Et ces symptômes que tu viens de mentionner, qui sont du coup global, général, ils peuvent différer aussi en fonction des personnes, c'est-à-dire qu'il y a des personnes qui peuvent être uniquement victimes de souffrir d'anxiété généralisée, ou qui peuvent avoir des comportements totalement différents d'autres, où il y a quand même une certaine forme d'homogénéité dans les symptômes qu'on remarque chez les tocs du couple.

  • Speaker #0

    Un peu les deux, parce que chaque personne est unique, bien sûr. Maintenant, il y a quand même, je trouve, une homogénéité. Et puis, de toute façon, j'ai l'impression qu'on se ressemble un peu, ce type de personnes. On a des fonctionnements un peu obsessionnels, avec une grande sensibilité, une empathie, etc. Mais je pense que, le côté dépression, tout le monde n'y passe pas forcément. Enfin, j'espère, en tout cas. et puis ça dépend en fait aussi à quel moment t'es pris en charge,

  • Speaker #1

    souvent on attend parce qu'on comprend pas ce qu'on a et c'est un peu ça le gros problème totalement et c'est intéressant et tu parles de prise en charge mais est-ce que avant que la personne se dise je vais aller voir un médecin ou un psychologue pour justement essayer de comprendre ce qui ne va pas est-ce que la personne à travers sa relation qui l'a fait souffrir du coup, elle a une prise de conscience assez rapide, entre guillemets, de ses pensées qui sont malsaines et qui ne sont pas normales ? Ou est-ce que des personnes peuvent rester un peu, entre guillemets, longtemps dans ce déni et juste se dire je suis quelqu'un d'anxieux, je suis quelqu'un qui doute beaucoup mais sans l'associer forcément à une pathologie ?

  • Speaker #0

    on peut rester très très longtemps des années en fait jusqu'à ce que ça devienne insupportable et que là ça on ne puisse plus tenir avec cette souffrance donc on se met à chercher parce qu'en plus il y a le toque du couple inversé où là on n'est plus en train de douter de notre propre amour mais on doute de l'amour que porte notre partenaire et ça par exemple moi je l'ai eu dans toutes mes relations du passé donc à partir de mes 16 ans mon premier petit copain jusqu'à dans J'ai eu trois relations assez importantes et je l'ai eu à chaque fois. Donc j'ai passé quand même, je suis nulle en calcul, mais 15 ans avec un TOC sans le savoir. Je l'ai appris en 2020 que c'était aussi de l'ordre du TOC. d'accord ça donne un petit peu une image une notion du temps qu'on peut passer à traîner avec ça sans que personne nous oriente parce que j'ai essayé d'obtenir de l'aide mais en fait personne n'a su me dire que c'était de l'ordre du trouble obsessionnel impulsif

  • Speaker #1

    Alors ça c'est hyper intéressant aussi on y reviendra plus quand on sentera la discussion autour de toi et du parcours médical et thérapeutique J'avais une autre question aussi que je trouvais intéressante Comme dans le TOC, il y a ce caractère obsessionnel, est-ce qu'une personne qui souffre de TOC va avoir la force de casser la relation, de partir, de se détacher du partenaire, avec cette relation qui fait souffrir ? Ou justement, comme il y a ce caractère obsessionnel, même si ça fait souffrir, on ne peut pas s'empêcher de mettre fin à la relation, comme si les deux se nourrissaient un peu mutuellement ? je ne sais pas si c'est clair non pas trop je veux bien que tu me répètes il n'y a pas de soucis c'est qu'une fois que la personne a pris conscience qu'elle doute de ses sentiments de sa relation et que ça lui fait souffrir est-ce qu'elle a la force de se dire j'arrête cette relation parce qu'elle me fait souffrir ou la pathologie est plus forte et l'empêche d'arrêter cette relation alors même qu'elle l'a fait souffrir Parce qu'il y a ce caractère obsessionnel dans le TOC qui fait que cette obsession-là, on ne peut pas s'en défaire, même si elle nous fait souffrir.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un petit peu différent, c'est-à-dire qu'il y a cette pathologie, et du coup, cette pathologie, elle vient masquer une réalité, et la réalité, très souvent, c'est qu'en fait, on est bien avec notre partenaire. et ça se passe bien, on peut avoir bien sûr des problèmes de couple, mais en tout cas, tu n'es plus du tout lucide, donc du coup, on peut avoir envie de quitter l'autre, alors que dans le fond, ce n'est pas du tout ce qu'on souhaite, et ça, on le ressent, on ressent cette ambivalence, nos pensées vont nous dire, là, quitte-le, et en fait, on va avoir envie de le faire de façon immédiate, et si on le fait, on sera dans un état, mais vraiment catastrophique, parce que dans le fond, on a perdu une relation superbe. et ce que j'ai entendu dire en tout cas parce que les gens que je côtoie qui ont le toc du couple et moi-même d'ailleurs on reste, moi j'ai pas du tout envie de quitter mon partenaire je me dis heureusement, maintenant que ça va mieux j'ai bien fait de pas le faire et les gens en général tiennent le coup et si jamais certains ou certaines le font il y a un regret derrière parce qu'en fait c'est le TOC qui a parlé c'est pas la personne en pleine santé consciente de ce qu'elle fait,

  • Speaker #1

    de ses actes qui fait un vrai choix éclairé oui donc tu disais en fait c'est pas la personne qui parle c'est le TOC qui parle à la personne et du coup même quand la personne quitte la relation, fuit la relation il y a toujours un regret derrière parce qu'au final c'est pas ce qu'elle éprouvait vraiment

  • Speaker #0

    soit il y a un regret, soit ça va bien mais en fait ça recommencera dans le couple suivant c'est ça que je voulais te dire et en fait le TOC ne va pas disparaître juste parce que tu fais disparaître ton couple tu te remets en couple avec une autre personne en 6 mois et bien ça on le voit à chaque fois le TOC il réapparaît et tu te retrouves avec exactement les mêmes problèmes donc autant faire en sorte de se soigner dans son couple actuel et de se donner toutes les chances que ça aille plutôt que de recommencer et de prendre perpète

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Donc oui, effectivement, ce n'est pas la relation qui pose problème, c'est la personne et cette maladie. Ok, très clair. Quelles sont du coup un peu les conséquences concrètes aussi ? On a parlé des symptômes physiques concrets. Des conséquences concrètes du coup sur la santé mentale, puisque on est un podcast qui parle et qui tourne autour de la santé mentale. Du coup, concrètement, le... parce que je vais dire le TDC, le trouble du couple, quel impact il a sur la santé mentale de la personne qui en souffre ?

  • Speaker #0

    Beaucoup, en fait, ça crée un isolement, un peu comme dans tous les talks, je pense, et une solitude parce qu'en fait, une des compulsions, c'est l'évitement. Comme on n'a plus envie de ressentir ce qu'on ressent et qui nous met dans un désarroi profond, on va commencer à éviter ces situations-là. Et du coup, ça fait qu'on fait un peu de moins en moins de choses. Je ne sais pas, je prends l'exemple d'un repas entre amis où on voit notre conjoint d'une certaine manière et c'est vraiment des obsessions très précises. Il y a des gens qui ne vont pas supporter sa façon de faire une blague, chez d'autres ce sera sa façon de manger. ça va vraiment différer en fonction des cas. Et du coup, on va se dire, au lieu d'avoir à supporter ce dîner, je vais rester chez moi. Et ça, tu le fais une fois, tu te dis, tiens, j'annule et je suis mieux chez moi, tranquille. Sauf qu'en fait, ça ne te pousse pas, ça t'enferme complètement. Et je pense qu'on est tous des gens qui ont souffert ou souffrent d'une grande solitude. Et aussi, évidemment, il y a beaucoup de honte autour de ça, comme c'est mal connu. On ne peut pas se confier vraiment. On sait qu'on aura les mauvais conseils. et qu'on ne sera pas compris et comprise comme on aimerait l'être. Et du coup, une forme de honte, de solitude qui se creuse et qui entretient un côté dépressif très fort.

  • Speaker #1

    Très clair. Et du coup, toi, concrètement, on bascule sur la deuxième partie qui est plus centrée sur ta personne et ton rapport au talk du couple. Est-ce que tu te rappelles concrètement la première fois que tu en as parlé à ton partenaire de toutes ses pensées, de ce talk-là ou pas ?

  • Speaker #0

    Oui, alors en fait j'en parlais sans avoir conscience que j'avais le TOC Donc là c'est terrible parce qu'en fait je transmettais le fond de mes pensées à mon copain Alors que je ne suis pas censée le considérer, puisque il faut prendre le toque tel qu'il est. Et évidemment, lui, il a dû être hyper solide, parce qu'il se prenait des choses pas vraiment sympas dans la tête. Et par contre, quand j'ai commencé vraiment ma thérapie, mon psy, c'est une des premières choses qu'il m'a dit, il m'a dit, il va falloir arrêter de se confier sur vos pensées et de lui dire ce qui ne va pas, parce qu'il ne faut pas considérer que c'est vrai. Et en fait, il faut un peu le protéger. Donc, c'est ça aussi, on doit le vivre un peu de notre côté quand on est en couple. On vaut mieux prendre l'habitude de dire des choses du genre, Ok, là, ça ne va pas, je suis en pleine rumination, je m'excuse, je suis désolée. Et puis, en fait, commencer comme ça à le prévenir ou la prévenir. Et après, l'autre commence à s'adapter un petit peu, mais il faut essayer de ne pas être complètement transparente. d'accord ça aussi ça peut être une forme de toque en fait on dit que c'est le toque de transparence on se sent un peu dans l'obligation de tout lui dire comme si on n'était pas une bonne personne si on avait un genre d'un secret et des pensées, ça c'est quelque chose qu'on voit souvent moi je l'ai beaucoup eu ce truc de me dire non mais attends je suis obligée de lui transmettre et en fait non tout va bien on peut aussi écrire ça dans un carnet et on n'est pas obligé de le transmettre à l'autre

  • Speaker #1

    c'est super intéressant c'est comme si le fait de ne pas extérioriser ses pensées on ne leur donnait pas vie on ne les considère pas parce que c'est qu'un flux de pensées qui doit traverser qui en plus sont absolument fausses oui c'est ça et

  • Speaker #0

    vu que ça implique l'autre c'est comme si on avait un devoir de lui transmettre à lui parce que ça le concerne c'est complètement faux d'accord

  • Speaker #1

    Et du coup, précédemment, tu disais que ça faisait 15 ans à peu près que tu vivais avec... Le talk du couple, comment est-ce que tu peux nous revenir sur ces 15 années ? Comment ça a arrivé à toi ? Comment tu l'as géré de manière progressive ? Quels ont été tes différents comportements en fonction de tes relations et de comment tu dealais avec ce talk ?

  • Speaker #0

    Oui, en gros, je me mettais en relation. Dans ma vie, tout allait à peu près bien. Je me mettais en relation et là, je basculais dans un état d'anxiété. Et je pensais qu'il y avait une forme de confusion. Je pensais que c'était la passion, parce qu'en général, c'était assez passionnel aussi. Et au même niveau, c'était assez déchirant. Et moi, vraiment, je basculais dans des états très, très compliqués d'anxiété. Et je mettais ça, ou les psys mettaient ça sur le compte d'une jalousie excessive, des choses à revoir du passé, etc. et ça finissait toujours un peu en autocombution le couple partait complètement cacahuète au bout d'un an, un an et demi il tenait pas plus longtemps et en fait j'ai eu trois relations comme ça et c'est exactement les mêmes schémas donc à nouveau on se remet ensemble de la passion, de l'anxiété une jalousie excessive ou en tout cas c'est même pas de la jalousie si ça l'est mais c'est des vérifications excessives des compulsions, un enfermement et puis pareil ça tient plus parce que c'est intenable et et voilà, trois fois comme ça et je sais que c'est arrivé aussi à beaucoup de pas mal de personnes

  • Speaker #1

    Et toi, dès le début dès que t'as eu ces pensées intrusives lors de ta première relation t'as eu le réflexe de tourner vers un psy ou un médecin ou une aide extérieure ou au départ tu l'as vraiment enduré toi-même en te disant c'est moi, enfin je juge comme ça, c'est mon tempérament, je doute ou peut-être que c'est la relation qui ne me convient pas ou t'as eu ce réflexe de se dire non, là il y a quelque chose qui ne va pas

  • Speaker #0

    Non pas du tout vu que j'étais jeune, j'étais au lycée je me suis débrouillée toute seule et puis voilà vraiment c'est se dépatouiller, je me dépatouillais avec l'autre on se reprochait des trucs c'était compliqué, cette souffrance là je pensais qu'elle était normale entre guillemets je pensais que tout le monde la vivait ou que c'était aussi dû à notre passion que les autres pouvaient pas comprendre etc tu trouves toutes sortes d'excuses parce que tu crois en tes pensées qui s'auto-alimentent

  • Speaker #1

    ok et du coup qu'est ce qui t'a fait franchir le cap vers une aide extérieure comment ça s'est passé et par quoi tu as commencé

  • Speaker #0

    C'est un petit peu plus tard, je pense autour de la vingtaine, je ne sais plus exactement. J'ai dû commencer par des choses un peu smooth, du type hypnose, des choses où je cherchais vraiment à me détendre, à retrouver une forme de paix. Donc j'ai fait pas mal d'hypnose, après j'ai fait de l'EFT, ça m'a bien aidée. Mais c'est un peu le problème, ça n'a pas considéré le problème tel quel, c'est-à-dire le TOC, la thérapeute rentrait dans mes pensées avec moi. Donc ça, c'est un peu dangereux et ça entretient malheureusement le TOC. Et c'est vraiment plus tard après, donc ça a été plutôt une psy que j'ai rencontrée. Et oui, là c'est en 2020, vraiment le combo confinement plus grossesse chez moi, où ça a pris une autre dimension. Et surtout, ça a été le toc du couple tel qu'il est, et pas inversé. Et c'est là où par contre, j'ai cherché vraiment un psy. Je voulais qu'il connaisse ce trouble en fait.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc en 2020, il y a 4 ans, tu vas voir un psy spécialisé dans le TOC. Mais du coup, quand est-ce qu'auparavant, tu as réussi à mettre un diagnostic en te disant Là, c'est pensée intrusive, c'est le TOC du couple, ce n'est pas juste comment ça s'est passé. Quand est-ce que c'était ?

  • Speaker #0

    Alors 2020, c'est à peu près vers mars. Là, on est confiné, donc j'ai tout le loisir de penser. Et en fait, je suis enceinte, je pense qu'au niveau… Ouais, hormonale et tout, je suis un peu en fragilité. Et là, mon TOC, il prend une ampleur pas possible. C'est-à-dire que je me retrouve dans des états d'angoisse, mais insoutenables, où je me dis, mais... Et puis, il y a ça aussi, c'est que... Donc, c'est une peur bleue de l'engagement. Je me dis, mais si je suis avec la mauvaise personne, c'est une catastrophe. Il me fallait la certitude que j'étais avec la bonne personne. Et je la cherchais partout, cette certitude. Et je me disais... Si un jour mes enfants, si on rompt alors que mes enfants sont en bas âge, c'est horrible, c'est affreux, comme si ça n'arrivait à personne. Mais dans ma tête, ça me paraissait insupportable. J'avais l'impression de faire la plus grosse connerie de ma vie, de me dire je mets au monde un enfant alors qu'on sait déjà qu'on va se séparer. C'était vraiment ça. Genre je lui développais le tapis rouge de la souffrance, je me croyais monstrueuse. Et là, je me suis dit, c'est plus possible, il y a quelque chose qui ne va pas. Donc, j'ai commencé à faire des recherches sur Internet. Et assez vite, à ma grande surprise, je suis tombée sur Talk du couple. Parce qu'il y a Sylvaine, qui est une ancienne aussi talkée, qui a créé le site ROCD.fr. ROCD, en fait, c'est Talk du couple en anglais. C'est la version anglaise. Et elle, il y a des années, elle a traduit la presse anglaise pour en faire un site. Et c'est grâce à ça que je me suis autodiagnostiquée et que je suis rentrée ensuite sur le groupe Facebook et que j'ai trouvé mon psy qui connaît très bien le toque du couple. Puis, il m'a aidé à confirmer le fait que... toutes mes années passées dans mes relations, c'était bien de l'ordre de l'obsession et du trouble obsessionnel. Ce n'était pas juste une simple jalousie. On parle vraiment... C'est vraiment une autre mesure des choses. C'est de la démesure.

  • Speaker #1

    Ok. C'est super intéressant. Et du coup, aujourd'hui, le talk du couple, pour les gens qui ne connaissent pas ou qui connaissent ce trouble de loin, tu dirais qu'il est médiatisé et... sous-médiatisé, sur-médiatisé, pas assez médiatisé ? Et pareil, au niveau thérapeutique, est-ce que les psychologues, notamment ceux qui font des TCC, ont pris la mesure de ce trouble-là et sont bien formés ou ça reste encore assez rare et il y a encore des lacunes à ce niveau-là ?

  • Speaker #0

    Oui. Je dirais qu'il y a énormément de lacunes et c'est un vrai problème. C'est ce que j'essaye de faire un petit peu à mon niveau, d'en parler de plus en plus. Et je dirais que ce n'est même pas propre au top du couple, c'est vraiment tous les tops. Parce que peu importe le thème, le sous-thème, ça fonctionne exactement de la même manière. Que ce soit une peur bleue d'être pédophile, de faire du mal à son enfant, il y en a pour tous les goûts, je dirais. Et en fait, c'est un problème, les psys ne sont pas encore assez au courant, et du coup, les personnes elles-mêmes ne sont pas au courant, on n'en parle pas assez de ce type de pathologie, et ça fait qu'on se renferme en général sur nous-mêmes, et qu'après c'est le parcours du combattant pour aller trouver de l'aide. On en parle quand même un peu plus, mais je trouve que c'est des tout petits pas qui sont faits. C'est un article par-ci, puis un article par-là. Ça avance doucement. C'est vrai. Aux États-Unis, au Canada, c'est OK. J'ai l'impression que c'est complètement entré dans les mœurs. En fait, c'est des TOC mentaux. C'est de ça dont il s'agit. Les TOC à compulsion invisible. Parce que je crois qu'on a tous en tête les TOC où la personne, par exemple, a un TOC de propreté et elle va se laver les mains ou prendre des douches une mille fois dans la journée. ça se voit en fait ce type de compulsion donc on arrive...

  • Speaker #1

    C'est le toque de langage où la personne va répéter des choses Ouais, c'est ça Moi c'est vrai que c'est la première image à laquelle j'associe le toque une personne qui va buter sur un mot, qui va le répéter plein de fois

  • Speaker #0

    Ah ouais, ok Mais effectivement ça peut prendre plein de formes et surtout les compulsions ne se voient pas et les psys c'est important qu'ils puissent apprendre à repérer le logiciel toque en place chez les gens

  • Speaker #1

    ouais non totalement du coup en fait les TOC si je résume un peu ton propos c'est le même mécanisme de fonctionnement peu importe que ce soit un TOC du couple ou un autre c'est un peu comme les addictions c'est à dire qu'il y a plusieurs types d'addictions, de substances, de comportements on peut être addict à plein de choses mais le mécanisme est le même et du coup en fait il n'y a pas besoin d'être spécialisé forcément sur le TOC du couple pour aider une personne qui fait du TOC du couple

  • Speaker #0

    si on est patient sur le TOC on peut aider n'importe qui après c'est peut-être plus sympa d'avoir une personne en thérapie qui connait spécifiquement son TOC mais non non c'est exactement les mêmes fonctionnements et il peut y avoir tu peux avoir un TOC avec un gros thème un seul TOC et tu peux avoir plusieurs petits TOC de partout il y a des gens qui cumulent TOC du couple TOC de pédophilie TOC de phobie d'impulsion ils cumulent beaucoup de TOC différents ok ok

  • Speaker #1

    ok ok et ce TOC là tu l'avais dit au tout début il apparaît souvent après un événement marquant mais concrètement pourquoi il y a des personnes qui ont ce TOC et pas d'autres c'est des prédispositions dans l'enfance des événements qui ont marqué ou de l'insécurité ou des peurs, des angoisses qui se sont développées qui ont favorisé ce terrain au TOC ou comment ça se passe enfin Pourquoi certaines personnes l'ont et pas d'autres ?

  • Speaker #0

    Oui, je crois que c'est un peu tout ça. On dit que c'est multifactoriel. Et c'est vrai que souvent, on a envie de savoir mais pourquoi moi, pourquoi j'ai ça ? Et en fait, on s'en fiche un peu quelque part. Il ne faut pas tomber dans l'obsession d'essayer de comprendre pourquoi. Parce que ça peut être à la fois des événements dans le passé, mais ça peut aussi être génétique. Il y a une structure dans le cerveau qui est faite un peu comme ça chez nous. Et puis d'ailleurs, ce n'est pas que négatif, ce côté obsessionnel. On peut largement s'en servir pour faire des super choses. Donc, il ne faut pas non plus se dire c'est une catastrophe, je vais souffrir toute ma vie. On peut vraiment en faire une force. Et puis voilà, un événement, typiquement le Covid, je pense que ça a fait un peu des ravages. Et je pense que ça a développé ce type de troubles chez les gens. et puis voilà un milieu une société un peu anxiogène le réchauffement climatique tout ça il peut y avoir plein de choses qui déclenchent ça chez les gens ouais ça ne va plus

  • Speaker #1

    et je rebondis sur ce que tu viens de dire parce que je trouve ça très intéressant comment du coup toi tu as arrivé à transformer ce tocle en force cette obsession en force et comment ça se manifeste concrètement dans ta vie au quotidien c'est

  • Speaker #0

    clairement la thérapie ça fait maintenant plus de 3 ans que j'y suis et en fait c'est très difficile parce que je trouve que ça ne porte pas ses fruits tout de suite vu que ça prend vraiment du temps c'est un travail de fond mais personnellement j'ai connu des déclics j'en ai eu un l'année dernière où je suis rentrée de séance et quelques jours après j'ai senti que ça y est, je comprenais mon TOC et qu'en fait je n'adhérais plus et je n'adhérais plus à mes pensées et d'ailleurs je m'y suis intéressée beaucoup plus à ce moment là c'est là que j'ai commandé des livres et tout sur les fonctionnements du TOC et ça m'a passionnée c'était super agréable je reprenais confiance en moi en ce que je ressentais vraiment c'était n'importe quoi de vouloir quitter mon mec parce qu'en fait j'ai pas du tout envie de ça dans le fond quand je vais bien je pense pas ça et je prenais conscience d'à quel point c'était obsessionnel les fixettes que je faisais et que c'était du grand n'importe quoi je me faisais mener en bateau complètement Et j'ai eu un autre déclic récemment, une deuxième impulsion comme ça, où je me suis dit, je n'allais vraiment pas bien, et je le vois aujourd'hui. Mais quand je n'allais pas bien, je n'arrivais pas à... J'avais du mal parfois à croire mon psy qui me disait mais continuez de travailler, continuez de vous exposer, continuez d'accepter. Je me disais je n'ai pas du tout envie d'accepter ce que je pense, c'est horrible ce que je pense. Et en fait ça a apporté ses fruits et ça te redonne confiance, ça te redonne, par exemple je n'ai plus de phase dépressive donc c'est quand même assez royal. Je redécouvre un peu une vie.

  • Speaker #1

    après je peux partir très loin et du coup comment t'as réussi à transformer ton obsession en force et comment elle se manifeste t'es quelqu'un par exemple de perfectionniste quelle qualité ça développe ou comment t'as réussi à en faire des qualités et une force avantageuse pour toi par exemple

  • Speaker #0

    Je vais prendre un bouquin, je vais le dévorer parce qu'il me passionne. Je pense que tout le monde peut le faire, mais ce côté obsessionnel, j'essaye de le mettre vers des choses joyeuses. Je vais me dire, j'adore le jardinage, je vais en faire à fond, je vais faire des travaux. En fait, c'est juste tout simplement faire les choses à fond et que quand quelque chose nous occupe la tête, faire en sorte que ce soit des choses joyeuses. Donc, se mettre des bons projets en tête, des choses qui nous font plaisir et qui nous font du bien. et c'est vrai que la thérapie le fait de se prendre en charge avec un TOC ça nous apprend tellement à nous connaître qu'après on peut l'appliquer dans toutes les sphères de nos vies et pour tout type de pensée donc on apprend à gérer telle pensée ça je veux rien en faire parce que ça me rend triste ou malheureuse ça par contre être obsessionnel sur tel projet ça peut être super parce que ça va m'en aller

  • Speaker #1

    Ouais, ok. Alors c'est génial, oui, c'est changer sa manière de penser, et ça je suis... je partage je rejoins ton avis pour avoir fait moi-même des thérapies c'est vrai que c'est c'est un peu la base de la thérapie de ce que j'apprends à mieux maîtriser des pensées à mieux leur donner de l'importance les hiérarchiser c'est ça du coup après ça te permet effectivement de mieux être au pair avec toi-même de mieux aussi appréhender les choses de mieux te connaître et forcément après ça rejaillit sur toutes tes relations ton rapport au travail n'importe quoi donc je vois très bien ok pour finir cette partie du coup qui est du coup plus centrée sur toi et ton regard du coup en tant que un peu experte de ce talk A ton avis, quelles sont les solutions aujourd'hui pour faire en sorte que ce TOC du couple soit davantage médiatisé en France et qu'il y ait moins d'errance thérapeutique ou médicale chez les jeunes qui découvrent ce TOC pour qu'il soit davantage pris en charge rapidement et qu'il ne se passe pas des années avant qu'ils puissent mettre le doigt dessus ? Tout le monde sait que tant qu'il n'y a pas un diagnostic qui est posé, c'est impossible de s'en sortir et d'aller de l'avant. Du coup, selon toi, qu'est-ce qu'il faudrait faire ? Quelles sont les solutions pour qu'on en parle plus et que le TOC du couple soit davantage pris au sérieux par le corps médical, thérapeutique et du coup, les gens aussi qui en souffrent ?

  • Speaker #0

    Oui, même les médecins. On est censé pouvoir arriver chez un médecin et qu'il nous aide à poser ce diagnostic. Et comment faire pour que ça arrive dans tous les cabinets et que tout le monde en ait conscience ? Je ne sais pas. J'aurais tendance à me dire que c'est important que ce soit les personnes atteintes qui parlent et qui s'expriment. Et on a un super lieu pour ça aujourd'hui, c'est les réseaux sociaux et les podcasts. Ce que tu fais, c'est génial. Et donc, continuer de prendre la parole comme ça. Je pense qu'on tisse une petite toile où chacun... Chacun parle de cette pathologie, de ces souffrances, et qu'au bout d'un moment, ça fait un truc un peu solide, et que je me dis que ça va se décapsuler, et qu'enfin, on pourra, ce sera connu de tous, et comme aux Etats-Unis, ce sera ancré dans les mentalités. Mais je pense qu'il ne faut pas hésiter, même créer un compte quand on en souffre, et en parler de plus en plus. et aller toquer à la porte des... Toquer... Un petit lapsus, mais à la porte des psys et leur en parler, parce que ça, c'est terrible. Souvent, quand on en souffre, on se sent pas légitime. On est terrifié à l'idée que le psy nous rembarre en nous disant, c'est n'importe quoi, ton couple, il est pas viable, si t'as ces doutes-là. Et on n'a pas la force de dire, mais non, c'est vous qui déconnez, parce que vous connaissez pas cette chose. Il va falloir vous former un petit peu. alors que c'est je pense qu'il faut avoir cette audace là au bout d'un moment de se dire regardez telle vidéo regardez tel article ça existe je suis pas folle je suis pas fou ouais carrément petit à petit on changera les choses et

  • Speaker #1

    du coup toi c'est ce qui t'a poussé à lancer ton compte instagram sur le top du couple justement en prenant le pseudo de la guêpe pas folle en référence à euh à l'expression commune c'est ça vraiment qui t'a donné envie d'en parler ou il y a d'autres raisons c'était quoi les raisons qui t'ont dit là aujourd'hui je vais me lancer sur Instagram je vais faire un compte dédié à ça pour en parler qu'est-ce qui t'a motivé ?

  • Speaker #0

    Au tout début c'était clairement la solitude je me disais je suis dans un pays très monstrueux j'en parle à personne c'est horrible allez j'ouvre un compte je suis anonyme je dépose ce que je veux et donc il n'y avait pas du tout d'autre objectif que d'écrire, poster un truc quand j'en ai envie et dire mes pensées, le fond de mes pensées. Et là c'est vrai que c'était sympa parce que très vite une toute petite communauté, mais de personnes qui vivaient la même chose que moi, s'est mise à échanger, on a vraiment formé un petit groupe soudé avec des conversations, et voilà presque comme des amis. Et aujourd'hui, depuis quelques mois, je me dis vraiment mais il y a autre chose à faire. Et donc c'est vrai que c'est récent, depuis le début d'année, je suis en train de... Et puis le fait que ça aille mieux, je suis en train d'être dans une dynamique de faire connaître ces troubles. Et je ne suis plus du coup dans une démarche de juste faire connaître le toque du couple. J'ai vraiment envie de parler pour toutes les personnes qui sont atteintes de toques mentaux et qui ne le savent pas. Donc j'essaie vraiment d'autant donner des tips et des conseils pour que les personnes s'en sortent que de faire connaître ce trouble.

  • Speaker #1

    Dans une logique de prévention du coup.

  • Speaker #0

    de prévention, puis même si je peux toucher quelques psys, des médecins, etc., ce serait super.

  • Speaker #1

    Oui, totalement. En tout cas, c'est une super initiative, effectivement, et c'est bien qu'il y ait des comptes que ce soit sur Insta ou d'autres réseaux sociaux qui y fleurissent à ce sujet-là, parce qu'effectivement, tant qu'on ne prend pas la parole, les choses n'avancent pas et les mentalités n'évoluent pas. Génial. On passe sur la dernière partie qui est davantage centrée sur le TOC et la relation de couple, parce qu'on a beaucoup parlé de toi ou de la personne qui souffre du TOC, mais j'aimerais qu'on change un peu de perspective et qu'on inclue du coup l'autre, l'autre partenaire qui ne souffre pas de TOC, mais qui souffre du trouble de son partenaire, et du coup, voir un peu les dynamiques et comment trouver sa place. Du coup, ma première question, elle est simple, c'est... C'est comment tu arrives à trouver un équilibre justement entre toi qui souffres du TOC et qui a des besoins et ton partenaire qui a aussi besoin d'être protégé, besoin aussi d'être rassuré, j'imagine, dans la relation, mais sans empiéter sur ton processus de guérison, entre guillemets. Quel équilibre, comment tu instaures un équilibre, comment tu fais pour en trouver un ? Ça passe par quoi ?

  • Speaker #0

    C'est vrai que ça c'est très difficile, clairement le conjoint prend cher, on ne va pas se mentir. Nous ce qu'on a fait, c'est que déjà j'étais tellement heureuse de tomber sur ce diagnostic, ça a été un tel soulagement qu'assez vite je lui ai montré. Et donc il a pu lire certaines choses à ce sujet. Et ensuite, mon psy l'a reçu vraiment dans le cabinet pour qu'on fasse une séance ensemble. Et mon psy lui a expliqué vraiment les fonctionnements du TOC. Alors je pense que c'est un peu rentré puis ressorti. Enfin moi, je pars du principe que si la personne n'a jamais souffert de TOC, elle ne pourra pas vraiment prendre la mesure de ce que c'est et de comprendre vraiment ce qu'on vit. quelque part je sais qu'il peut pas me comprendre à fond mais voilà il a quand même on a fait les choses pour qu'il essaie de me comprendre et après c'est un ajustement c'est à dire moi j'essaye de j'ai l'impression parfois d'être passée en mode off genre si je rumine trop et que ça va pas comme je te disais tout à l'heure je lui dis bon bah là c'est le doc désolé je lui transmettais plus mes pensées mais il savait que ok comme quand tu rentres dans une phase dépressive t'es plus vraiment toi même il m'aidait comme il pouvait mais Il savait que là c'était temps mort en gros et qu'après quand ça allait mieux parce que c'est vrai que le tog c'est beaucoup par phase t'as des phases hautes et des phases basses et parfois une phase basse peut durer 3 jours, parfois elle peut durer 3 semaines ça peut être très long et donc c'est des moments pas faciles on s'accroche, on s'accroche à fond et puis ça vient, le toc vient polluer toutes les sphères de l'intimité du couple, donc c'est vrai que il y a des retentissements, après on apprend à vivre avec et et ça le jour où on s'en sort avec cette impression de m'en être sortie je trouve que ça a renforcé notre couple vraiment parce qu'on sort la tête de l'eau on s'en est sorti on se dit que waouh on résiste à beaucoup de choses on est indestructible si on a réussi à passer ça il

  • Speaker #1

    faut aborder l'avenir sereinement Et justement, quand tu parles de t'en sortir, de sortir la tête de l'eau ou même d'aller mieux, est-ce que tu peux préciser un peu le rôle justement du partenaire quand il accompagne toi ou une personne souffrante ? Quel est son rôle ? Qu'est-ce qu'il peut faire ? Qu'est-ce qu'il doit faire ? Comment il peut aider la personne à mieux vivre son TOC, à surmonter ses phases de down comme tu parlais ? Quel est un peu son rôle ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai qu'il a un vrai rôle à jouer. Déjà, s'il peut se renseigner sur les TOCs, c'est super. Lire un seul bouquin, écouter un podcast, qu'il trouve le moyen de comprendre. Après, aller en séance aussi ensemble chez le psy, c'est top. Ça va lui permettre de vraiment prendre la mesure que ce n'est pas un caprice, en fait. Parce que c'est ça le risque. C'est que l'autre nous dise, oui, ça va, c'est juste que tu ne m'aimes pas, en fait. Et ça, on ne peut pas l'entendre. donc ça c'est super de sa part s'il peut offrir ça à l'autre et après ce qui est dur aussi c'est qu'il ne doit pas rentrer dans les ruminations avec la personne donc si je dis à mon mec mais t'es sûr qu'on est bien ensemble, t'es sûr qu'on a des choses en commun, je commence à lui poser des questions comme ça, s'il commence à me dire mais oui regarde, je sais pas je dis n'importe quoi regarde on fait tous les duds du basket c'est génial tous les coups font pas ça et en fait il est en train de me rassurer et ça ça veut dire qu'il est en train d'alimenter mon TOC. Donc la meilleure chose qu'il a à faire, c'est de repérer comme ça ces moments où on demande notre petite dose, le petit shot de réassurance, et qu'il nous dise... je ne vais pas rentrer dans ton jeu, je te laisse un petit peu et on reparlera plus tard quand ça ira mieux.

  • Speaker #1

    C'est super contre-intuitif parce que la personne pourrait se dire que c'est bien de rassurer la personne alors qu'au final, non, ce n'est pas ce qu'il faut faire.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est contre-intuitif. Et donc, plus il apprendra sur le fonctionnement du TOC, plus il saura repérer ses moments et ce qu'il doit faire.

  • Speaker #1

    c'est génial et du coup juste en termes à l'inverse, si on inverse les rôles est-ce que le partenaire il a le droit ou il peut exiger ou demander en tout cas à la personne souffrant du TOC de lui-même être rassuré ou justement ça alimente le TOC, je m'explique mais imaginons que le diagnostic a été posé mais c'est quand même assez récent et que la personne, l'autre personne enfin celle qui n'est pas victime du TOC qui se fait le TOC se disent est-ce qu'on va réussir à ce que notre amour est-ce que la relation va fonctionner est-ce qu'on va s'en sortir et qu'il ait besoin lui aussi des preuves d'attachement d'amour est-ce que ça du coup il a le droit de le demander ou est-ce que justement ça va alimenter les

  • Speaker #0

    fantasmes de la personne qui souffre du TOC ouais je pense qu'il a le droit quand même et puis faut pas qu'il le fasse tous les 4 matins c'est sûr mais par moment, je sais pas au bout de 6 mois c'est une vraie galère et qu'il redemande mais t'es sûr qu'on va y arriver est-ce que ça va aller Je pense qu'on est en droit de... Après, ce n'est pas la personne qui a un toque. Parfois, je le rassurais. C'est un peu comme si on était scindés en deux. Il y avait la partie de moi qui croyait et qui travaillait dur en thérapie qui lui disait, mais si, ne t'inquiète pas. En gros, je t'aime et on va s'en sortir et on va y arriver. Mais souvent, on est nous-mêmes mal, donc on n'est pas trop en mesure de le rassurer. je pense que si on est en mesure de le faire l'autre a le droit il faut juste faire attention que ça ne vire pas l'obsessionnel pour son partenaire c'est tout

  • Speaker #1

    en gros il faut autoriser l'autre l'autre a aussi le droit de douter même si c'est des doutes qui sont pas qui sont pas issus d'un trouble l'autre a le droit de douter, d'être rassuré comme n'importe quelle relation il faut qu'il y ait un équilibre aussi à ce niveau là j'imagine après c'est des doutes qui n'ont rien à voir je pense,

  • Speaker #0

    en tout cas moi chez mon partenaire j'ai toujours vu que ces doutes étaient sains, structurés que ça l'emmenait parmi il passait une journée nickel derrière et donc à partir de là je me suis dit Ouais, je le rassurais de temps en temps quand il avait besoin, parce qu'il a le droit d'espérer un avenir un peu meilleur.

  • Speaker #1

    Totalement. ok super bah écoute on arrive déjà à la fin de cette discussion ouais qui était super intéressante j'espère que ça du coup a permis à des personnes de mieux appréhender ou carrément de découvrir ce trouble obsessionnel et compulsif avant de se quitter est-ce que tu veux rajouter un dernier mot est-ce que tu veux élargir l'horizon j'ai l'habitude aussi de demander aux invités à faire s'il y avait une personne qui nous écoutait ou des personnes qui nous écoutaient, s'ils avaient un mot spécifique à dire à ces personnes, aux éditeurs, ou s'ils voulaient inciter sur une dernière chose avant de quitter la discussion.

  • Speaker #0

    Oui, carrément, élargir les horizons, c'est une bonne formule. J'ai envie de dire, si tu nous écoutes en ce moment, si tu as des ruminations et des doutes qui te prennent la tête plusieurs heures dans la journée, que tu as des compulsions, c'est-à-dire que tu vérifies que ce soit dans tes souvenirs, est-ce qu'avant c'était comme ça, ou même dans le futur, tu peux être en train de vérifier des choses sur l'avenir, sur tes ressentis, parce qu'on n'a pas parlé de tout ça, il y a les pensées intrusives, mais il y a aussi les sensations intrusives, il y a les images intrusives. Je pense quand même qu'il faut... En tout cas, tourne-toi vers un psy ou une psy qui connaît vraiment les tocs mentaux parce qu'il y a des risques que ce soit ça. Et bienvenue aussi sur mon compte, évidemment. C'est vraiment une petite communauté où l'idée, c'est que la parole, elle est ouverte. On ne juge personne sur le fond de ses pensées parce qu'on sait que c'est faux. Et c'est un endroit où on doit pouvoir avoir des tips pour avancer. Et j'invite toujours, toujours les gens à suivre une TCC parce que... Pour moi, il n'y aura pas de coaching miraculeux, il y aura juste un plan d'action à suivre avec son thérapeute.

  • Speaker #1

    Pour toi, les TCC, les thérapies cognitives et comportementales, sont la branche rationnelle et cartésienne des thérapies qui ont un fonctionnement un peu scientifique, avec un cadre assez carré, où il y a des exercices à faire. où on va travailler justement sur ces pensées et qui sont des thérapies qui sont vraiment très très fortes pour travailler sur l'anxiété, les peurs, les blocages, etc., les traumatismes. Pour toi, vraiment, les TCC, c'est vraiment l'outil, voire le seul outil qui fonctionne, ou un suivi médical ou d'autres thérapies ou d'autres moyens peuvent aussi permettre de dépasser ce toque ?

  • Speaker #0

    Pour moi, c'est vraiment l'indispensable, on va dire. C'est le premier truc. Parce qu'en fait, le toque, il est sournois. Il peut changer de thème en cours de route et tu ne le vois pas. Tu crois que ça va mieux. En fait, il est passé à autre chose. Et il peut se développer sur même des compulsions, sur des vérifications. En fait, c'est vraiment des branches comme ça qui se déploient. Et en fait, nous-mêmes, on ne peut pas le voir. C'est vraiment le psy qui va repérer ça et nous empêcher de sombrer ailleurs. d'accord donc ça je pense que seul de notre côté c'est impossible c'est ouais et après ouais par contre je pense vraiment qu'il y a plein de choses à côté qui peuvent aider en dehors ne serait-ce que voilà le sport ça moi je vais en parler de plus en plus comme j'ai un passé de coach sportif j'aimerais vraiment faire un lien entre le sport et le fait de vaincre l'anxiété je sais pas il y a trop de choses, la musicothérapie j'ai vu que ça aidait énormément aussi il faut à chacun de trouver ces petites choses à côté qui vont aider mais en tout cas je pense que c'est indispensable d'être en TCC

  • Speaker #1

    Très bien, écoute, merci beaucoup la Guep pour cette discussion pour ton expertise ta vision et les conseils que tu as pu donner à travers nos échanges effectivement quand le podcast sortira, il y aura toutes les informations en barre d'infos sur Instagram, notamment les réseaux vers ton compte pour les gens qui veulent en savoir plus comme tu l'as dit, il y a une communauté où on peut échanger librement c'est une safe place comme on dit donc voilà les personnes qui veulent soit en savoir plus soit qui pensent être concernées par ce talk je vous invite à aller du coup sur ce compte Instagram pour en savoir plus et pour avoir de l'aide merci en tout cas pour

  • Speaker #0

    cet échange merci à toi vraiment de m'avoir donné la parole c'est pas rien donc merci merci aussi pour ce que tu fais avec tes podcasts

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, c'est le but du podcast de Speak Easy, de parler de thématiques autour de la santé mentale pour faciliter les compréhensions, aider certaines personnes qui peuvent en avoir besoin et faire en sorte qu'on avance vers une société où les troubles autour de la santé mentale soient vraiment ancrés et qu'on puisse les appréhender. de la meilleure des manières merci à tous et puis à très bientôt pour un prochain épisode sur le podcast des autres Merci.

Share

Embed

You may also like