Pour l’instant, aucun représentant du triptyque glorieux des Jeux de Tokyo, le « BHV » (basket, handball et volley-ball), ne sera accueilli dans une salle de premier plan lors des JO de 2024 à Paris. Vous avez dit manque de respect ?
À l’été 2021, les « sports de préau » ramenaient pas moins de cinq médailles : argent et bronze en basket, deux fois l’or en handball et l’or en volley messieurs. Mais le 10 mars dernier (https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Pas-de-changement-en-vue-pour-les-sites-du-tir-et-du-basket-aux-jo-de-paris-2024/1321334), le Comité d’organisation des Jeux a confirmé la tenue de la première semaine du tournoi de basket dans le hall 6 de la porte de Versailles. Deux semaines plus tard (https://www.lequipe.fr/Basket/Article/Jo-paris-2024-le-basket-ne-se-jouera-finalement-pas-dans-le-hall-6-du-parc-des-expos-de-la-porte-de-versailles/1324027), Paris 2024 abandonnait l’idée à cause de la polémique née dans nos colonnes mais aussi parce que la salle n’était pas adaptée… techniquement. Comment en est-on arrivé là ? Et où le sport collectif le plus populaire des Jeux va-t-il atterrir ?
Le handball est lui aussi chagriné (https://www.lequipe.fr/Handball/Article/Les-acteurs-du-dossier-de-lille-qui-doit-accueillir-le-hand-aux-jo-2024-veulent-enfin-le-voir-avancer/1322794) parce qu’il a été expédié dans une salle certes spacieuse (30 000 places), mais loin de Paris puisqu’il s’agit du stade Pierre Mauroy de Villeneuve-d’Ascq. Le volley-ball a semble-t-il été davantage épargné puisqu’il a hérité du hall 1 de la porte de Versailles, plus confortable et plus grand que le hall 6. Se pose dès lors cette question : les fédérations du « BHV » ont-elles suffisamment travaillé leur lobbying pour avoir des écrins à la hauteur de leur performance ?
Animé par Alessandro Pitzus, avec Anouk Corge, Guillaume Degoulet et Arnaud Lecomte. Réalisé par Roland Richard.