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Capital Humain

Déconstruire la charge mentale : guérir les blessures de l'enfance pour mieux vivre au présent

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23min |12/02/2023
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23min |12/02/2023
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Description

Vous avez en permanence un "y'a qu'à, faut qu'on" dans votre tête, vous vous réveillez la nuit en vous disant "oh mince, il ne faut pas que j'oublie ça demain", oui, vous êtes en charge mentale et peut-être même en surcharge mentale...

Aujourd'hui, je reçois Cindy Chery, coach en développement personnel, consultante en management des organisations avec une appétence pour le bien-être et la qualité de vie au travail et en télétravail, formatrice en leadership et prise de parole, et enfin organisatrice d'événements professionnels. 

La charge mentale, comme elle nous le rappelle, est multiple : elle peut être en famille, au travail, à l'école, etc. C'est comment nous interagissons avec nous-mêmes et avec notre monde. Nous sommes impactés par des choses qui sont mises en place depuis longtemps dans nos schémas corporels. Non guéries, elles impactent notre communication, nos relations et la façon dont nous nous voyons, nous nous percevons, ou même, nous jugeons. Sois parfait, sois fort, fais plaisir...

Comment faire pour chercher les sources de ces blessures ? Comment gagner en confort ? Pour Cindy, il faut agir sur trois niveaux : l'organisation de nos tâches, notre environnement et  nos compétences en tant qu'individu.
Pour en savoir plus sur ces 3 niveaux, n'attendez plus, on vous dit dans cet épisode ! 

Belle écoute ! 🌞

Si comme Cindy, vous souhaitez partager votre expérience sur la charge mentale, vous pouvez nous écrire sur Facebook, Instagram ou sur l’adresse email presse@lilyfacilitelavie.com.

Pour poursuivre votre écoute, nous vous conseillons les épisodes suivants :

- Se défaire de la pression du résultat et retrouver le plaisir de faire  

- Le jour où j'ai appris à faire ce qui est bon et nécessaire  

- Slow life : et si on prenait le temps de vivre ?  

- Charge mentale : qui est plus préoccupé de bébé qui pleure 

"Stop à la charge mentale !" est un podcast de Magaly Siméon, experte QVT, charge mentale et conciliation, produit par Lily facilite la vie.

Si vous aimez le podcast, abonnez-vous, parlez-en, et donnez-nous la note maximale sur votre plateforme d’écoute.

Et si vous souhaitez soutenir Lily facilite la vie, n’hésitez pas à vous abonner à notre programme d’aide aux salariés. Vous y trouverez des conseils, des programmes d’accompagnement, un pool d’experts à votre service et bien plus encore.
Pour ne rater aucune actualité, suivez-nous sur @Lilyfacilitelavie 🌸.     


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans le podcast Stop à la charge mentale, le podcast qui décode le stress et ses sources dans l'entreprise. Chaque épisode est une opportunité de dire Stop à la charge mentale, une nécessité pour l'équilibre de chacun et la santé de tous. Je suis Magali Siméon, entrepreneur experte du futur du travail et maman de trois enfants. Alors, le stress et la charge mentale, je connais bien. Aujourd'hui, je reçois Cindy. Cindy est une experte dans plein, plein de sujets. Vous allez pouvoir le constater. Je crois que cet épisode peut s'écouter même plusieurs fois. Il faut retenir quelque chose de l'apport... en théorie et en pratique, que nous fait Cindy, c'est que la charge mentale, c'est aussi comment nous interagissons avec nous-mêmes et avec notre monde. Et parfois, il faut aller chercher les racines loin pour pouvoir gagner en confort. Je vous souhaite une très bonne écoute. Bonjour Cindy.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous voulez bien vous présenter pour nos auditeurs et nos auditrices ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà, je suis en Martinique. Je travaille avec... Tout le monde un petit peu partout aux Antilles et en France. Plusieurs casquettes, c'est pour ça que je préfère le terme slasheuse pour aller vite. Mais en réalité, au sein de mon cabinet, j'ai quatre pôles qui se regroupent autour d'abord du coaching en développement personnel, évolution professionnelle, gestion des émotions et savoir être professionnel. Je me suis ensuite spécialisée en tant que consultante en management des organisations et je me suis vraiment axée autour du bien-être et de la qualité de vie au travail en télétravail. J'ai aussi la casquette de formatrice et je me suis spécialisée dans les domaines du management, du leadership, prise de parole, de la communication en soi. Et puis, le dernier volet du cabinet, c'est le fait d'être organisatrice d'événementiels professionnels. D'autres passions et d'autres casquettes, celle d'autrice de mon premier livre sur la santé intégrative, où je propose 14 solutions alternatives pour prévenir le stress et la dépression. Et puis, il y a le fait d'être chroniqueuse média aussi, télé, presse, radio, internet, où je parle régulièrement de ces sujets, puisqu'actuellement, par exemple, j'ai quatre chroniques radio. Une sur la santé, où je parle de tout type de santé. Une autre où je m'axe plus sur le développement personnel. Une autre où j'ai une chronique autour de mon livre, où je donne des messages. Je donne aussi des conseils pratiques sur prendre soin de soi. Et puis, j'ai une dernière chronique qui tourne autour de mon dada, qui est... Le monde dans l'entreprise, du management, de la qualité de vie et du bien-être au travail.

  • Speaker #0

    On va revenir sur ce parcours, même si ce n'est même pas un parcours, sur toutes ces activités, mais je vais déjà poser la question rituelle de ce podcast. Pour vous, Cindy, c'est quoi la charge mentale ?

  • Speaker #1

    La charge mentale, c'est le fameux petit vélo qu'on a, c'est le fait de tout le temps avoir en préoccupation une tâche ou plusieurs tâches. C'est de se réveiller la nuit brutalement, de se dire, mince, il ne faut pas que j'oublie demain matin, j'ai ça à faire. Et à partir du moment où vous vous réveillez la nuit, à partir du moment où vous avez tout le temps un yaka faucon qui vous poursuit, où il suffit de regarder votre agenda, si vous voyez qu'il est rempli de 6h du matin à 23h, vous avez une tâche à chaque heure ou chaque demi-heure, vous êtes en charge mentale et peut-être même déjà en surcharge mentale. Alors il faut quand même rappeler que la charge mentale, elle est multiple, elle peut être en famille, elle peut être au travail bien sûr, mais elle peut aussi être à l'école parce que je me suis rendu compte depuis la crise que de bons nombres de parents m'ont sollicité pour accompagner leurs enfants. Et c'est ce qui m'a amenée à créer sur mesure pour les enfants de 7 à 18 ans un programme de coaching qui est l'équivalent de celui pour les adultes, mais adapté, où on parle bien sûr de clarification d'objectifs, d'estime de soi, de confiance en soi, de harcèlement scolaire également, de préservation de la nature. Enfin, voilà, il y a de gestion des émotions surtout. Et on voit que de 7 à 97 ans, la charge mentale ou la surcharge mentale peuvent nous impacter.

  • Speaker #0

    Est-ce que... Vous voyez les choses se dégrader, c'est-à-dire encore plus de gens qui ont encore plus de problèmes de charge mentale aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Oui, ça se dégrade et puis la crise ne nous a pas aidés, il faut être honnête. Tant en étant fermés chez nous-mêmes qu'au travail. Bien sûr, les professions médicales et paramédicales en ont d'autant plus souffert parce que pour moi, ça contrevenait essentiellement à leur mission de vie qu'ils s'étaient fixées. Donc là, pour moi, la sentence, elle est triple. En tant qu'individu, en tant que personne au travail. et puis surtout dans la mission de vie qu'elle s'était confiée, qui était de sauver des vies finalement, et de se voir un peu limitée par rapport à tout ça. Donc c'est vrai que le psychophysio-émotionnel est très impacté, mais oui, oui, oui, et puis les femmes, les femmes aussi beaucoup souffrent de cette charge mentale, parce que bon, on va quand même rappeler certains chiffres. Il faut quand même savoir que, selon l'Observatoire des inégalités de l'INSEE, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques, ce qui, déjà, les impacte au quotidien, mais peut freiner leur carrière quand les hommes se limitent à 2h. Et puis, en 11 années, moi, c'est ce qui m'avait le plus bluffée, c'est que le temps moyen quotidien consacré au foyer des femmes actives n'a baissé que de 22 minutes concernant les charges domestiques, quand celui des hommes n'a commenté que d'une seule petite malheureuse minute. C'est vous dire que... on a encore fortes affaires concernant les hommes et les charges domestiques. Et je ne parle même pas d'inégalité salariale. Vous savez bien qu'on est à plus de, en moyenne, on dit 20 mais selon les secteurs, on peut monter jusqu'à plus de 30 d'inégalité salariale par rapport justement au fait que les femmes se retrouvent simplement chargées de la famille, plutôt dire du foyer pour être exact. Quand ce n'est pas de la famille. dans son inception la plus large. Et puis, bien sûr, dans leur carrière professionnelle, alors je dirais encore double peine, quand on est soi-même femme chef d'entreprise. Vous avez les enfants, vous avez le foyer, vous avez la famille si vous êtes aidant familial, plus vous avez donc votre entreprise à gérer, et puis vous occupez de vous-même. Alors le soi-même, il est toujours, je dirais, c'est la cinquième roue du carrosse, mais, et c'est ce que j'explique aux femmes que j'accompagne, vous imaginez que vous vous relayez à la cinquième roue du carrosse, mais sans vous. Les quatre premières roues n'avancent pas et ne fonctionnent pas. Donc, c'est un peu antinomique, tout ça. Vous savez, c'est comme dans l'avion. Mettez votre masque pour sauver les vies. Vous ne pouvez pas sauver les vies si vous n'avez pas vous-même votre masque sur le nez. Elles sont surprise du constat. C'est vrai que jusqu'à maintenant, ça choque un peu quand je dis ça en conférence ou en séminaire. Mais je vous avoue qu'on a l'air d'oublier, ou plutôt je mettrais ça sous le coup du déni. Encore une fois, on est dans le déni de notre personne, mais c'est notre personne qui permet aux autres de se maintenir. de continuer à exister correctement et en santé, surtout quand on a des personnes âgées autour de soi, par exemple, ou des personnes malades. Donc, je vous avoue que je suscite la prise de conscience. Je suis ravie d'aller au-delà de la prise de conscience. L'idée aussi de leur permettre, justement, de changer un peu la donne.

  • Speaker #0

    Comment vous les aidez à changer, justement ? Est-ce que vous pouvez partager avec nous quelques recommandations que vous leur faites ? Comment vous aidez, personnes que vous accompagnez, à... progresser et à gagner en confort, parce que c'est ça l'objectif, c'est de gagner en confort, on est d'accord ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors pour moi, il faut agir sur trois niveaux. Je vais d'abord vous les citer, après je vais détailler. Le premier, c'est son environnement prégnant, parce que c'est dans lequel on baigne tous les jours. Ensuite, c'est d'agir sur les tâches, apprendre à mieux s'organiser si on ne l'est pas du tout, ou à optimiser son temps si on a excessivement de tâches à réaliser dans une journée, dans tous les secteurs que je viens de citer. Ma personne, mon travail, ma famille. Mon foyer et encore une fois de se dire que les enfants et l'éternage, etc. Pour finir, troisième niveau où on peut agir, c'est sur ses propres compétences en tant qu'individu. Est-ce que j'ai des dons talons au point fort que je peux justement mettre en avant et encore exceller ou développer la performance ? Ou est-ce qu'au contraire, j'ai constaté des faiblesses ou des lacunes que je peux assez facilement et rapidement combler et naturellement, généralement, sans le faisant accompagner ? coach, thérapeute ou je ne sais, mais on peut agir sur plusieurs niveaux concernant l'individu. Ça peut être l'individu lui-même par rapport à ses blessures d'enfance et bien sûr les drivers auxquels il se soumet. Ça peut être l'individu au travers effectivement de sa gestion quotidienne personnelle. Et puis ça peut être aussi l'individu qui justement se retrouve dans une situation de vie. Alors là, si elle ne correspond pas du tout à nos objectifs ou à nos rêves, voir comment on peut rééquilibrer le pousseur parce qu'il n'est... jamais trop tard. D'ailleurs, vous avez dû constater le nombre de reconversions professionnelles, tant de jeunes que de moins jeunes, qu'il y a depuis trois ans, depuis la crise, qui a été un accélérateur de révélation existentielle, si je puis dire ça comme ça. Et je dirais presque qu'on a vu des gens dans l'urgence de changement, de besoin d'adaptation, de révolution pour certains même, dans leur quotidien ou dans leur travail ou dans leur vie de famille. Vous savez que le taux de divorce, ça a été démultiplié. C'est vrai qu'ils ne cessent d'augmenter, mais je peux vous dire que depuis la crise, le taux de divorce est aujourd'hui de 1 sur 2. Tout ça aussi a créé des changements, des bouleversements, alors très impactants pour ceux qui les ont subis, mais ô combien salvateurs ou libérateurs pour ceux qui en ont été l'instigateur.

  • Speaker #0

    Vous avez prononcé le mot de driver. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? C'est quoi les drivers et qu'est-ce que ça nous fait finalement ?

  • Speaker #1

    Alors, avant de parler des drivers, il faut parler des blessures d'enfants. parce que c'est vrai qu'on a tendance dans le quotidien à oublier. que nous sommes soumis, justement, en tout cas, nous sommes impactés dans notre chair, je puis dire, par des choses qui sont mises en place depuis un certain temps dans nos schémas corporels. Et c'est vrai que nous avons subi peut-être ces fameuses blessures d'enfance qui nous impactent au quotidien, dans notre vie, et de se dire qu'il faut que nous identifions. nos blessures d'enfance, qui sont liées d'une certaine manière aux drivers, nous sommes d'accord, mais c'est vrai qu'il y a des blessures d'enfance qui sont bien sûr trahison, rejet, injustice, humiliation, entre autres, ou l'abandon, bien sûr, que nous avons et qui nous impactent dans nos relations quotidiennes, sans même nous en rendre compte, personnellement, avec l'autre en face de moi dans ma vie de famille, dans mon couple, avec mes enfants, au travail, dans la société ou l'association dans laquelle j'évolue, par exemple. Nous portons nos blessures. Et c'est vrai que quand elles ne sont pas guéries, elles impactent très fortement nos relations, notre communication et la façon dont nous nous voyons, nous nous percevons ou même nous nous jugeons. À côté de ça, il y a les fameux drivers dont je parle qui sont au titre de messages contraignants qui sont ingrammés dans notre corps, dans notre tête, que nos cerveaux nous font répéter inlassablement dans les expériences de vie que nous avons, qui malheureusement sont le plus souvent désagréables ou négatives. Sois parfait, sois fort, dépêche-toi, fais plaisir et fais des efforts. C'est vrai que ces drivers-là, au titre des casquettes que je maîtrise, c'est vrai que je n'ai pas dit que j'étais aussi praticienne en santé naturelle et bien-être et positivologue. Je me permets de faire une parenthèse pour expliquer ce qu'est la positivologie. La positivologie, c'est justement le fait de maîtriser des neurosciences du positif qui sont au titre de l'intelligence émotionnelle, la communication active positive, la sophrologie et la relaxation ludique. Le fait d'utiliser... Une technique que j'utilise en team building qui est le yoga du rire, dont on va peut-être en parler plus tard. Mais à côté de ça, vous avez la méditation en pleine conscience, la psychologie positive et vous avez l'alimentation de la bonne humeur, que j'utilise moi aussi en accompagnement pour booster le cerveau essentiellement ou rééquilibrer alimentairement les personnes qui me sollicitent parce qu'elles ont des carences alimentaires ou se retrouvent à développer des pathologies ou des maladies dont elles ne trouvent pas nécessairement les corrélations. Donc, au travers des neurosciences du positif, c'est vrai que j'ai été amenée à étudier le cerveau. Et c'est vrai que dans mes accompagnements coaching surtout, j'accompagne principalement les grandes institutions, quelques PME, quelques associations. Et c'est vrai que je me concentre essentiellement autour des grands groupes et des grandes collectivités. Et du coup, l'idée, c'est de leur donner des clés à ces quatre managers directeurs, à côté des salariés bien sûr, des clés de management. Et l'idée, c'est de comprendre comment fonctionne le cerveau en coaching. et de permettre à l'individu qui me sollicite, soit pour des questions personnelles ou à vocation professionnelle, de faire le point sur ce qu'il impacte dans sa vie et de comprendre, grâce aux outils que j'utilise en coaching essentiellement, qu'il y a chez nous des mécanismes, soit de protection, soit de défense, soit de communication, conscient ou inconscient, qui influent ou malheureusement impactent l'autre en face de moi. et qui pourraient éventuellement me porter préjudice aussi et qu'il faut absolument corriger le curseur, d'abord pour moi, même pour me sentir mieux dans ma vie quotidienne, à tous les niveaux, et ensuite aussi favoriser les relations, les maintenir, et surtout aller expliciter ou même m'excuser quand parfois mon langage vient piquer très brutalement l'autre en face de moi sans nécessairement me rendre compte que peut-être propos peuvent le déranger. Alors, je ferme la parenthèse et je reviens sur les drivers. L'idée, c'était justement de faire comprendre aux individus qu'en neuro-émotionnel ou en psycho-neuro-émotionnel, justement pour être exact, nous avons donc ces drivers qui nous impactent et qui font que notre cerveau soit sera sur la défensive, soit au contraire va chercher à nous protéger de situations, encore une fois, qui se répètent et qui peuvent mettre à mal notre existence ou nos relations ou notre évolution à la fois personnelle ou professionnelle. Tout ça en lien avec la biologie, bien sûr. La mission du corps, c'est de nous maintenir en bonne santé. Surtout de comprendre que l'expérience de vie et la manifestation des systèmes de croyances que nous avons, corrédés à la charge émotionnelle que nous déployons, en fait, face aux expériences quotidiennes, font que nous avons une activité neurochimique électrique mise en place par le système nerveux et qui, du coup, réagit, bien sûr, face à certains stimuli extérieurs. Quand on dit tout ça, on se rend compte que le corps humain crée en place des schémas, des systèmes. des mécanismes d'attention ou d'affection ou d'approbation qui font que nous nous soumettons plus qu'il n'en faut aux jugements, aux appréciations de l'autre pour gouverner ma vie. Nous avons donc des blessures qui peuvent être narcissiques parfois, qui amènent à des schémas comportementaux compulsifs qui consistent à capter ou à garder ou à vouloir absolument avoir l'attention des gens qui nous entourent pour satisfaire notre égo et nous sentir pleinement existés. Je pense que vous faites rapidement, pendant que je dis ça, le parallèle avec les réseaux sociaux actuels et de comprendre comment nous sommes justement soumis, sans le vouloir ou sans le savoir, plus tôt, puisque nous avons accepté d'utiliser les réseaux, donc nous avons quand même signé le contrat, qui est de nous soumettre indirectement au dictat des likes, des j'aime et des dislikes, et aussi des avis et des jugements, parfois très blessants et, je dirais, ultimes, des gens avec qui nous interagissons quotidiennement au travers des réseaux sociaux. Tout ça pour dire que nous retrouvons donc à payer le prix fort de cette attention vitale que nous recherchons au travers de ces cinq drivers-là. qui conduisent généralement à notre épuisement mental, ça y est, on approche du cœur du sujet, à notre épuisement mental quotidien. Il faut quand même savoir que les messages contraignants, ils ont une vocation, c'est de nous contraindre. Et du coup, à se dire qu'on, d'une certaine manière, on paye le prix de cette attention excessive qui nous poursuit et dont on a envie pour certains et qui, quand d'autres arrivent à comprendre que cette soumission à ces diktats nous épuisent très fortement, nous crée en fait de la charge mentale ou de la surcharge mentale. Sois parfait, sois fort, dépêche-toi, plaisir ou fais des efforts, ce sont ces messages qui sont engrammés en nous, mémorisés et du coup qui ressortent en fonction de la personne, de l'environnement, de la situation dans laquelle je me retrouve confrontée et de se dire que nous pouvons malgré tout, et je vous le souhaite, de comprendre que nous nous soumettons ou que nous sommes soumis à ces messages-là depuis l'enfance et que nous pouvons nous en extraire en prenant le temps. de bien vouloir faire ce travail interne profond de développement personnel pour aller chercher les causes de nos blessures d'enfance et surtout absolument y remédier pour pouvoir avoir une meilleure vie, être en meilleure santé et surtout moins chargé mentalement par rapport à ces messages qui se déploient en nous assez régulièrement. Donc l'idée, c'est de se dire qu'il faut les identifier, il faut se faire accompagner aussi parfois pour... comprendre les conséquences non comportementales qui découlent de ces messages. Et il faut aussi les corréler avec nos blessures d'enfance, qui sont aussi l'introduction du fait de ne pas réussir sa vie comme on le souhaiterait, de ne pas réaliser ses rêves comme on le voudrait, de ne pas s'accomplir et de laisser une trace mémorielle significative à notre décès. Et chacun y mettra ce qu'il voudra parce que c'est vraiment propre à chacun. en termes d'injonction inconsciente ou qui deviennent conscientes et qu'il faut absolument traiter.

  • Speaker #0

    Tout cet apport de l'affaire est extrêmement difficile. Je ne peux que recommander à nos auditrices, à nos éditeurs d'écouter peut-être l'épisode plusieurs fois, parce que finalement, on en arrive à dire que la façon dont on subit notre charge mentale, quelque part, s'inscrit dans les drivers qui nous commandent. et que ces drivers qui nous commandent trouvent dans un certain nombre de cas leur origine dans des blessures d'enfance. Il faut désactiver ça pour espérer que nous puissions modifier notre position, notre posture par rapport à ce sujet de charge mentale et nous économiser mentalement, comme vous l'avez très bien dit.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc pour faire ça, se faire accompagner, c'est la clé d'une part, mais d'autre part... Vous savez, en attendant de faire ce travail de développement personnel ou d'introspection, comme je dis, pour aller rechercher à la fois ces blessures d'enfance et les drivers qui sont corrélés et qui nous gouvernent dans toutes les relations que nous avons. Mais encore une fois, avant de parler de l'autre, c'est avec nous-mêmes et de savoir auquel je ne me rends même pas compte que je me soumets et comment moi, je peux changer la donne en travaillant sur moi. Parce qu'il faut d'abord travailler sur soi avant d'aller vouloir améliorer les relations avec les autres. Des fois, les gens pensent que si je consulte pour ça, je règle ce problème-là, ça y est, c'est fait, c'est bon, j'aurai mon augmentation de salaire parce que j'aurai bien préparé mon entretien professionnel ou c'est bon, je vais monter en grade parce que justement, j'aurais pu montrer que je sais manager une équipe. Mais en fait, comme je dis, ce n'est pas dans le saupoudrage ou dans ponctuel. On règle des dizaines d'années de soumission à des injonctions neurobiologiques. Il faut comprendre que oui, on peut vouloir faire un travail pour... se challenger sur un point parce qu'on veut justement avoir ce poste ou ça commence ou je ne sais quoi, mais en fait ce n'est pas ce qui vous caractérise, ce n'est qu'un aspect de votre vie. Et de vous dire que si on veut justement s'améliorer dans ces sphères de vie, il y a un travail de longue haleine à accepter de faire. C'est le deal, c'est le job. D'autre part, si vous permettez, c'est de revenir sur les trois actions qu'on peut avoir concernant ce sur quoi moi je peux déjà travailler. Et moi je peux déjà travailler sur, comme je disais, sur mon environnement prégnant, en revoyant peut-être mes horaires. Est-ce que je me déconnecte aussi si je passe mon temps à travailler H24 sur le sujet de mon télétravail, par exemple ? Comment justement je matérialise et je sépare mes temps de vie pour avoir un équilibre de vie pro-perso ? Est-ce que j'ai des rituels du matin, du midi ou du soir qui me permettent justement de faire cette césure-là ? Est-ce que j'ai aussi du matériel adapté pour me permettre, par exemple, de bien télétravailler si je suis en télétravail ? Ou si je suis tout le temps en déplacement professionnel ? Deuxième champ d'action, c'est sur l'organisation. Tâche, est-ce que justement j'utilise des techniques style Pomodoro, style Matrice Dyson Horror pour justement cadrer le temps que je passe soit à travailler ou sur les écrans ou à scroller sur les réseaux sociaux ? Est-ce que justement j'ai mis en place des objectifs pour simplifier mes missions ou des process pour pouvoir mieux travailler en performance et gagner du temps sur autre chose et là avoir la vraie qualité de vie ? Est-ce que justement je prends le temps peut-être de faire ma to-do list, de l'extraire de mon cerveau et de ne pas la garder en tête parce que si elle est dans ma tête, je vais tout le temps devoir y revenir et en fait je vais consommer du temps de cerveau disponible à tout le temps y repenser alors que je devrais m'extraire de tout ça. Tout simplement visualiser en fait surtout le fait que je raye à chaque fois les tâches que j'accomplis pour... dire à mon cerveau et lui envoyer le message que je peux passer vraiment à autre chose. Et troisièmement, agir sur mes compétences. C'est comment je peux continuer à développer de l'expertise et monter justement en performance sur des sujets qui m'importent et qui vont me faire gagner soit du temps, soit de l'argent ou de la qualité de vie. Comment je vais créer des moments de détente pour justement me libérer de cette charge mentale ou de cette surcharge mentale. En tout cas, m'extraire de la surcharge, redescendre en chat parce que c'est quand on est en surcharge mentale qu'on développe des pathologies et des maladies associées au burn-out, à l'épuisement professionnel. de tout type, Brownout, Warheart, par exemple. Vous savez qu'on crée maintenant tous les jours, en qualité de vie, de nouvelles formes d'épuisement professionnel. Le fait d'être désengagé au travail, par exemple. Et puis, de se dire que, je ne sais pas si vous avez vu celle qui est passée récemment, ce père de famille, parce que tout le monde en parle, ce père de famille qui a décidé, qui a annoncé à sa famille qu'il sortait du WhatsApp familial, parce qu'il ne veut pas passer son temps, à liker tout ce que ses enfants, sa famille, faisaient. En avez-vous entendu parler, Magali, d'ailleurs, pour terminer ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Vous devriez. Un père de famille aux États-Unis, il a déjà eu 15 millions de vues. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Un père de famille, c'est une jeune femme qui a publié sur les réseaux le message WhatsApp qu'a envoyé son père à la famille pour dire qu'il démissionnait du groupe WhatsApp familial parce qu'il ne pouvait plus passer son temps à avoir quantité d'informations de ce que chacune faisait. Il a une femme et deux filles. de ce que chacune faisait tout le temps sur TikTok et compagnie, il n'en pouvait plus de passer son temps à tout lire, tout liker, tout commenter. Et il a dit, je vous aimerai quand même. Je vous soutiendrai quand même. À partir du moment où vous ne faites pas de mauvaises choses et de bêtises, par avance déjà, pour tout le reste de votre vie, je like tout, j'aime tout. Et voilà. Mais il a dit, après ce message, et il s'est déconnecté du groupe familial. Ce n'est pas pour autant qu'il a divorcé de sa femme. et qu'il ne voit plus ses enfants. Et je pense que ça est un message fort pour faire comprendre aux communautés des réseaux sociaux qu'au bout d'un moment, lui, il était largement sur charge mentale.

  • Speaker #0

    Je crois qu'effectivement, Cindy, ça sera l'histoire de la fin. C'est le mot de la fin et elle est extrêmement instructive. Merci beaucoup, Cindy. Merci beaucoup d'avoir été avec nous aujourd'hui. Cet épisode vous a plu ? N'hésitez pas à me laisser une note. Envie d'en savoir plus ? Abonnez-vous directement depuis votre appli de podcast préférée. Et si vous souhaitez me confier votre histoire sur le stress en entreprise, contactez-moi via notre site. Lili facilite la vie. Le lien est dans la description. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Stop à la charge mentale. Merci et à bientôt.

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Vous avez en permanence un "y'a qu'à, faut qu'on" dans votre tête, vous vous réveillez la nuit en vous disant "oh mince, il ne faut pas que j'oublie ça demain", oui, vous êtes en charge mentale et peut-être même en surcharge mentale...

Aujourd'hui, je reçois Cindy Chery, coach en développement personnel, consultante en management des organisations avec une appétence pour le bien-être et la qualité de vie au travail et en télétravail, formatrice en leadership et prise de parole, et enfin organisatrice d'événements professionnels. 

La charge mentale, comme elle nous le rappelle, est multiple : elle peut être en famille, au travail, à l'école, etc. C'est comment nous interagissons avec nous-mêmes et avec notre monde. Nous sommes impactés par des choses qui sont mises en place depuis longtemps dans nos schémas corporels. Non guéries, elles impactent notre communication, nos relations et la façon dont nous nous voyons, nous nous percevons, ou même, nous jugeons. Sois parfait, sois fort, fais plaisir...

Comment faire pour chercher les sources de ces blessures ? Comment gagner en confort ? Pour Cindy, il faut agir sur trois niveaux : l'organisation de nos tâches, notre environnement et  nos compétences en tant qu'individu.
Pour en savoir plus sur ces 3 niveaux, n'attendez plus, on vous dit dans cet épisode ! 

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    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans le podcast Stop à la charge mentale, le podcast qui décode le stress et ses sources dans l'entreprise. Chaque épisode est une opportunité de dire Stop à la charge mentale, une nécessité pour l'équilibre de chacun et la santé de tous. Je suis Magali Siméon, entrepreneur experte du futur du travail et maman de trois enfants. Alors, le stress et la charge mentale, je connais bien. Aujourd'hui, je reçois Cindy. Cindy est une experte dans plein, plein de sujets. Vous allez pouvoir le constater. Je crois que cet épisode peut s'écouter même plusieurs fois. Il faut retenir quelque chose de l'apport... en théorie et en pratique, que nous fait Cindy, c'est que la charge mentale, c'est aussi comment nous interagissons avec nous-mêmes et avec notre monde. Et parfois, il faut aller chercher les racines loin pour pouvoir gagner en confort. Je vous souhaite une très bonne écoute. Bonjour Cindy.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali.

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    Est-ce que vous voulez bien vous présenter pour nos auditeurs et nos auditrices ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà, je suis en Martinique. Je travaille avec... Tout le monde un petit peu partout aux Antilles et en France. Plusieurs casquettes, c'est pour ça que je préfère le terme slasheuse pour aller vite. Mais en réalité, au sein de mon cabinet, j'ai quatre pôles qui se regroupent autour d'abord du coaching en développement personnel, évolution professionnelle, gestion des émotions et savoir être professionnel. Je me suis ensuite spécialisée en tant que consultante en management des organisations et je me suis vraiment axée autour du bien-être et de la qualité de vie au travail en télétravail. J'ai aussi la casquette de formatrice et je me suis spécialisée dans les domaines du management, du leadership, prise de parole, de la communication en soi. Et puis, le dernier volet du cabinet, c'est le fait d'être organisatrice d'événementiels professionnels. D'autres passions et d'autres casquettes, celle d'autrice de mon premier livre sur la santé intégrative, où je propose 14 solutions alternatives pour prévenir le stress et la dépression. Et puis, il y a le fait d'être chroniqueuse média aussi, télé, presse, radio, internet, où je parle régulièrement de ces sujets, puisqu'actuellement, par exemple, j'ai quatre chroniques radio. Une sur la santé, où je parle de tout type de santé. Une autre où je m'axe plus sur le développement personnel. Une autre où j'ai une chronique autour de mon livre, où je donne des messages. Je donne aussi des conseils pratiques sur prendre soin de soi. Et puis, j'ai une dernière chronique qui tourne autour de mon dada, qui est... Le monde dans l'entreprise, du management, de la qualité de vie et du bien-être au travail.

  • Speaker #0

    On va revenir sur ce parcours, même si ce n'est même pas un parcours, sur toutes ces activités, mais je vais déjà poser la question rituelle de ce podcast. Pour vous, Cindy, c'est quoi la charge mentale ?

  • Speaker #1

    La charge mentale, c'est le fameux petit vélo qu'on a, c'est le fait de tout le temps avoir en préoccupation une tâche ou plusieurs tâches. C'est de se réveiller la nuit brutalement, de se dire, mince, il ne faut pas que j'oublie demain matin, j'ai ça à faire. Et à partir du moment où vous vous réveillez la nuit, à partir du moment où vous avez tout le temps un yaka faucon qui vous poursuit, où il suffit de regarder votre agenda, si vous voyez qu'il est rempli de 6h du matin à 23h, vous avez une tâche à chaque heure ou chaque demi-heure, vous êtes en charge mentale et peut-être même déjà en surcharge mentale. Alors il faut quand même rappeler que la charge mentale, elle est multiple, elle peut être en famille, elle peut être au travail bien sûr, mais elle peut aussi être à l'école parce que je me suis rendu compte depuis la crise que de bons nombres de parents m'ont sollicité pour accompagner leurs enfants. Et c'est ce qui m'a amenée à créer sur mesure pour les enfants de 7 à 18 ans un programme de coaching qui est l'équivalent de celui pour les adultes, mais adapté, où on parle bien sûr de clarification d'objectifs, d'estime de soi, de confiance en soi, de harcèlement scolaire également, de préservation de la nature. Enfin, voilà, il y a de gestion des émotions surtout. Et on voit que de 7 à 97 ans, la charge mentale ou la surcharge mentale peuvent nous impacter.

  • Speaker #0

    Est-ce que... Vous voyez les choses se dégrader, c'est-à-dire encore plus de gens qui ont encore plus de problèmes de charge mentale aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Oui, ça se dégrade et puis la crise ne nous a pas aidés, il faut être honnête. Tant en étant fermés chez nous-mêmes qu'au travail. Bien sûr, les professions médicales et paramédicales en ont d'autant plus souffert parce que pour moi, ça contrevenait essentiellement à leur mission de vie qu'ils s'étaient fixées. Donc là, pour moi, la sentence, elle est triple. En tant qu'individu, en tant que personne au travail. et puis surtout dans la mission de vie qu'elle s'était confiée, qui était de sauver des vies finalement, et de se voir un peu limitée par rapport à tout ça. Donc c'est vrai que le psychophysio-émotionnel est très impacté, mais oui, oui, oui, et puis les femmes, les femmes aussi beaucoup souffrent de cette charge mentale, parce que bon, on va quand même rappeler certains chiffres. Il faut quand même savoir que, selon l'Observatoire des inégalités de l'INSEE, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques, ce qui, déjà, les impacte au quotidien, mais peut freiner leur carrière quand les hommes se limitent à 2h. Et puis, en 11 années, moi, c'est ce qui m'avait le plus bluffée, c'est que le temps moyen quotidien consacré au foyer des femmes actives n'a baissé que de 22 minutes concernant les charges domestiques, quand celui des hommes n'a commenté que d'une seule petite malheureuse minute. C'est vous dire que... on a encore fortes affaires concernant les hommes et les charges domestiques. Et je ne parle même pas d'inégalité salariale. Vous savez bien qu'on est à plus de, en moyenne, on dit 20 mais selon les secteurs, on peut monter jusqu'à plus de 30 d'inégalité salariale par rapport justement au fait que les femmes se retrouvent simplement chargées de la famille, plutôt dire du foyer pour être exact. Quand ce n'est pas de la famille. dans son inception la plus large. Et puis, bien sûr, dans leur carrière professionnelle, alors je dirais encore double peine, quand on est soi-même femme chef d'entreprise. Vous avez les enfants, vous avez le foyer, vous avez la famille si vous êtes aidant familial, plus vous avez donc votre entreprise à gérer, et puis vous occupez de vous-même. Alors le soi-même, il est toujours, je dirais, c'est la cinquième roue du carrosse, mais, et c'est ce que j'explique aux femmes que j'accompagne, vous imaginez que vous vous relayez à la cinquième roue du carrosse, mais sans vous. Les quatre premières roues n'avancent pas et ne fonctionnent pas. Donc, c'est un peu antinomique, tout ça. Vous savez, c'est comme dans l'avion. Mettez votre masque pour sauver les vies. Vous ne pouvez pas sauver les vies si vous n'avez pas vous-même votre masque sur le nez. Elles sont surprise du constat. C'est vrai que jusqu'à maintenant, ça choque un peu quand je dis ça en conférence ou en séminaire. Mais je vous avoue qu'on a l'air d'oublier, ou plutôt je mettrais ça sous le coup du déni. Encore une fois, on est dans le déni de notre personne, mais c'est notre personne qui permet aux autres de se maintenir. de continuer à exister correctement et en santé, surtout quand on a des personnes âgées autour de soi, par exemple, ou des personnes malades. Donc, je vous avoue que je suscite la prise de conscience. Je suis ravie d'aller au-delà de la prise de conscience. L'idée aussi de leur permettre, justement, de changer un peu la donne.

  • Speaker #0

    Comment vous les aidez à changer, justement ? Est-ce que vous pouvez partager avec nous quelques recommandations que vous leur faites ? Comment vous aidez, personnes que vous accompagnez, à... progresser et à gagner en confort, parce que c'est ça l'objectif, c'est de gagner en confort, on est d'accord ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors pour moi, il faut agir sur trois niveaux. Je vais d'abord vous les citer, après je vais détailler. Le premier, c'est son environnement prégnant, parce que c'est dans lequel on baigne tous les jours. Ensuite, c'est d'agir sur les tâches, apprendre à mieux s'organiser si on ne l'est pas du tout, ou à optimiser son temps si on a excessivement de tâches à réaliser dans une journée, dans tous les secteurs que je viens de citer. Ma personne, mon travail, ma famille. Mon foyer et encore une fois de se dire que les enfants et l'éternage, etc. Pour finir, troisième niveau où on peut agir, c'est sur ses propres compétences en tant qu'individu. Est-ce que j'ai des dons talons au point fort que je peux justement mettre en avant et encore exceller ou développer la performance ? Ou est-ce qu'au contraire, j'ai constaté des faiblesses ou des lacunes que je peux assez facilement et rapidement combler et naturellement, généralement, sans le faisant accompagner ? coach, thérapeute ou je ne sais, mais on peut agir sur plusieurs niveaux concernant l'individu. Ça peut être l'individu lui-même par rapport à ses blessures d'enfance et bien sûr les drivers auxquels il se soumet. Ça peut être l'individu au travers effectivement de sa gestion quotidienne personnelle. Et puis ça peut être aussi l'individu qui justement se retrouve dans une situation de vie. Alors là, si elle ne correspond pas du tout à nos objectifs ou à nos rêves, voir comment on peut rééquilibrer le pousseur parce qu'il n'est... jamais trop tard. D'ailleurs, vous avez dû constater le nombre de reconversions professionnelles, tant de jeunes que de moins jeunes, qu'il y a depuis trois ans, depuis la crise, qui a été un accélérateur de révélation existentielle, si je puis dire ça comme ça. Et je dirais presque qu'on a vu des gens dans l'urgence de changement, de besoin d'adaptation, de révolution pour certains même, dans leur quotidien ou dans leur travail ou dans leur vie de famille. Vous savez que le taux de divorce, ça a été démultiplié. C'est vrai qu'ils ne cessent d'augmenter, mais je peux vous dire que depuis la crise, le taux de divorce est aujourd'hui de 1 sur 2. Tout ça aussi a créé des changements, des bouleversements, alors très impactants pour ceux qui les ont subis, mais ô combien salvateurs ou libérateurs pour ceux qui en ont été l'instigateur.

  • Speaker #0

    Vous avez prononcé le mot de driver. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? C'est quoi les drivers et qu'est-ce que ça nous fait finalement ?

  • Speaker #1

    Alors, avant de parler des drivers, il faut parler des blessures d'enfants. parce que c'est vrai qu'on a tendance dans le quotidien à oublier. que nous sommes soumis, justement, en tout cas, nous sommes impactés dans notre chair, je puis dire, par des choses qui sont mises en place depuis un certain temps dans nos schémas corporels. Et c'est vrai que nous avons subi peut-être ces fameuses blessures d'enfance qui nous impactent au quotidien, dans notre vie, et de se dire qu'il faut que nous identifions. nos blessures d'enfance, qui sont liées d'une certaine manière aux drivers, nous sommes d'accord, mais c'est vrai qu'il y a des blessures d'enfance qui sont bien sûr trahison, rejet, injustice, humiliation, entre autres, ou l'abandon, bien sûr, que nous avons et qui nous impactent dans nos relations quotidiennes, sans même nous en rendre compte, personnellement, avec l'autre en face de moi dans ma vie de famille, dans mon couple, avec mes enfants, au travail, dans la société ou l'association dans laquelle j'évolue, par exemple. Nous portons nos blessures. Et c'est vrai que quand elles ne sont pas guéries, elles impactent très fortement nos relations, notre communication et la façon dont nous nous voyons, nous nous percevons ou même nous nous jugeons. À côté de ça, il y a les fameux drivers dont je parle qui sont au titre de messages contraignants qui sont ingrammés dans notre corps, dans notre tête, que nos cerveaux nous font répéter inlassablement dans les expériences de vie que nous avons, qui malheureusement sont le plus souvent désagréables ou négatives. Sois parfait, sois fort, dépêche-toi, fais plaisir et fais des efforts. C'est vrai que ces drivers-là, au titre des casquettes que je maîtrise, c'est vrai que je n'ai pas dit que j'étais aussi praticienne en santé naturelle et bien-être et positivologue. Je me permets de faire une parenthèse pour expliquer ce qu'est la positivologie. La positivologie, c'est justement le fait de maîtriser des neurosciences du positif qui sont au titre de l'intelligence émotionnelle, la communication active positive, la sophrologie et la relaxation ludique. Le fait d'utiliser... Une technique que j'utilise en team building qui est le yoga du rire, dont on va peut-être en parler plus tard. Mais à côté de ça, vous avez la méditation en pleine conscience, la psychologie positive et vous avez l'alimentation de la bonne humeur, que j'utilise moi aussi en accompagnement pour booster le cerveau essentiellement ou rééquilibrer alimentairement les personnes qui me sollicitent parce qu'elles ont des carences alimentaires ou se retrouvent à développer des pathologies ou des maladies dont elles ne trouvent pas nécessairement les corrélations. Donc, au travers des neurosciences du positif, c'est vrai que j'ai été amenée à étudier le cerveau. Et c'est vrai que dans mes accompagnements coaching surtout, j'accompagne principalement les grandes institutions, quelques PME, quelques associations. Et c'est vrai que je me concentre essentiellement autour des grands groupes et des grandes collectivités. Et du coup, l'idée, c'est de leur donner des clés à ces quatre managers directeurs, à côté des salariés bien sûr, des clés de management. Et l'idée, c'est de comprendre comment fonctionne le cerveau en coaching. et de permettre à l'individu qui me sollicite, soit pour des questions personnelles ou à vocation professionnelle, de faire le point sur ce qu'il impacte dans sa vie et de comprendre, grâce aux outils que j'utilise en coaching essentiellement, qu'il y a chez nous des mécanismes, soit de protection, soit de défense, soit de communication, conscient ou inconscient, qui influent ou malheureusement impactent l'autre en face de moi. et qui pourraient éventuellement me porter préjudice aussi et qu'il faut absolument corriger le curseur, d'abord pour moi, même pour me sentir mieux dans ma vie quotidienne, à tous les niveaux, et ensuite aussi favoriser les relations, les maintenir, et surtout aller expliciter ou même m'excuser quand parfois mon langage vient piquer très brutalement l'autre en face de moi sans nécessairement me rendre compte que peut-être propos peuvent le déranger. Alors, je ferme la parenthèse et je reviens sur les drivers. L'idée, c'était justement de faire comprendre aux individus qu'en neuro-émotionnel ou en psycho-neuro-émotionnel, justement pour être exact, nous avons donc ces drivers qui nous impactent et qui font que notre cerveau soit sera sur la défensive, soit au contraire va chercher à nous protéger de situations, encore une fois, qui se répètent et qui peuvent mettre à mal notre existence ou nos relations ou notre évolution à la fois personnelle ou professionnelle. Tout ça en lien avec la biologie, bien sûr. La mission du corps, c'est de nous maintenir en bonne santé. Surtout de comprendre que l'expérience de vie et la manifestation des systèmes de croyances que nous avons, corrédés à la charge émotionnelle que nous déployons, en fait, face aux expériences quotidiennes, font que nous avons une activité neurochimique électrique mise en place par le système nerveux et qui, du coup, réagit, bien sûr, face à certains stimuli extérieurs. Quand on dit tout ça, on se rend compte que le corps humain crée en place des schémas, des systèmes. des mécanismes d'attention ou d'affection ou d'approbation qui font que nous nous soumettons plus qu'il n'en faut aux jugements, aux appréciations de l'autre pour gouverner ma vie. Nous avons donc des blessures qui peuvent être narcissiques parfois, qui amènent à des schémas comportementaux compulsifs qui consistent à capter ou à garder ou à vouloir absolument avoir l'attention des gens qui nous entourent pour satisfaire notre égo et nous sentir pleinement existés. Je pense que vous faites rapidement, pendant que je dis ça, le parallèle avec les réseaux sociaux actuels et de comprendre comment nous sommes justement soumis, sans le vouloir ou sans le savoir, plus tôt, puisque nous avons accepté d'utiliser les réseaux, donc nous avons quand même signé le contrat, qui est de nous soumettre indirectement au dictat des likes, des j'aime et des dislikes, et aussi des avis et des jugements, parfois très blessants et, je dirais, ultimes, des gens avec qui nous interagissons quotidiennement au travers des réseaux sociaux. Tout ça pour dire que nous retrouvons donc à payer le prix fort de cette attention vitale que nous recherchons au travers de ces cinq drivers-là. qui conduisent généralement à notre épuisement mental, ça y est, on approche du cœur du sujet, à notre épuisement mental quotidien. Il faut quand même savoir que les messages contraignants, ils ont une vocation, c'est de nous contraindre. Et du coup, à se dire qu'on, d'une certaine manière, on paye le prix de cette attention excessive qui nous poursuit et dont on a envie pour certains et qui, quand d'autres arrivent à comprendre que cette soumission à ces diktats nous épuisent très fortement, nous crée en fait de la charge mentale ou de la surcharge mentale. Sois parfait, sois fort, dépêche-toi, plaisir ou fais des efforts, ce sont ces messages qui sont engrammés en nous, mémorisés et du coup qui ressortent en fonction de la personne, de l'environnement, de la situation dans laquelle je me retrouve confrontée et de se dire que nous pouvons malgré tout, et je vous le souhaite, de comprendre que nous nous soumettons ou que nous sommes soumis à ces messages-là depuis l'enfance et que nous pouvons nous en extraire en prenant le temps. de bien vouloir faire ce travail interne profond de développement personnel pour aller chercher les causes de nos blessures d'enfance et surtout absolument y remédier pour pouvoir avoir une meilleure vie, être en meilleure santé et surtout moins chargé mentalement par rapport à ces messages qui se déploient en nous assez régulièrement. Donc l'idée, c'est de se dire qu'il faut les identifier, il faut se faire accompagner aussi parfois pour... comprendre les conséquences non comportementales qui découlent de ces messages. Et il faut aussi les corréler avec nos blessures d'enfance, qui sont aussi l'introduction du fait de ne pas réussir sa vie comme on le souhaiterait, de ne pas réaliser ses rêves comme on le voudrait, de ne pas s'accomplir et de laisser une trace mémorielle significative à notre décès. Et chacun y mettra ce qu'il voudra parce que c'est vraiment propre à chacun. en termes d'injonction inconsciente ou qui deviennent conscientes et qu'il faut absolument traiter.

  • Speaker #0

    Tout cet apport de l'affaire est extrêmement difficile. Je ne peux que recommander à nos auditrices, à nos éditeurs d'écouter peut-être l'épisode plusieurs fois, parce que finalement, on en arrive à dire que la façon dont on subit notre charge mentale, quelque part, s'inscrit dans les drivers qui nous commandent. et que ces drivers qui nous commandent trouvent dans un certain nombre de cas leur origine dans des blessures d'enfance. Il faut désactiver ça pour espérer que nous puissions modifier notre position, notre posture par rapport à ce sujet de charge mentale et nous économiser mentalement, comme vous l'avez très bien dit.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc pour faire ça, se faire accompagner, c'est la clé d'une part, mais d'autre part... Vous savez, en attendant de faire ce travail de développement personnel ou d'introspection, comme je dis, pour aller rechercher à la fois ces blessures d'enfance et les drivers qui sont corrélés et qui nous gouvernent dans toutes les relations que nous avons. Mais encore une fois, avant de parler de l'autre, c'est avec nous-mêmes et de savoir auquel je ne me rends même pas compte que je me soumets et comment moi, je peux changer la donne en travaillant sur moi. Parce qu'il faut d'abord travailler sur soi avant d'aller vouloir améliorer les relations avec les autres. Des fois, les gens pensent que si je consulte pour ça, je règle ce problème-là, ça y est, c'est fait, c'est bon, j'aurai mon augmentation de salaire parce que j'aurai bien préparé mon entretien professionnel ou c'est bon, je vais monter en grade parce que justement, j'aurais pu montrer que je sais manager une équipe. Mais en fait, comme je dis, ce n'est pas dans le saupoudrage ou dans ponctuel. On règle des dizaines d'années de soumission à des injonctions neurobiologiques. Il faut comprendre que oui, on peut vouloir faire un travail pour... se challenger sur un point parce qu'on veut justement avoir ce poste ou ça commence ou je ne sais quoi, mais en fait ce n'est pas ce qui vous caractérise, ce n'est qu'un aspect de votre vie. Et de vous dire que si on veut justement s'améliorer dans ces sphères de vie, il y a un travail de longue haleine à accepter de faire. C'est le deal, c'est le job. D'autre part, si vous permettez, c'est de revenir sur les trois actions qu'on peut avoir concernant ce sur quoi moi je peux déjà travailler. Et moi je peux déjà travailler sur, comme je disais, sur mon environnement prégnant, en revoyant peut-être mes horaires. Est-ce que je me déconnecte aussi si je passe mon temps à travailler H24 sur le sujet de mon télétravail, par exemple ? Comment justement je matérialise et je sépare mes temps de vie pour avoir un équilibre de vie pro-perso ? Est-ce que j'ai des rituels du matin, du midi ou du soir qui me permettent justement de faire cette césure-là ? Est-ce que j'ai aussi du matériel adapté pour me permettre, par exemple, de bien télétravailler si je suis en télétravail ? Ou si je suis tout le temps en déplacement professionnel ? Deuxième champ d'action, c'est sur l'organisation. Tâche, est-ce que justement j'utilise des techniques style Pomodoro, style Matrice Dyson Horror pour justement cadrer le temps que je passe soit à travailler ou sur les écrans ou à scroller sur les réseaux sociaux ? Est-ce que justement j'ai mis en place des objectifs pour simplifier mes missions ou des process pour pouvoir mieux travailler en performance et gagner du temps sur autre chose et là avoir la vraie qualité de vie ? Est-ce que justement je prends le temps peut-être de faire ma to-do list, de l'extraire de mon cerveau et de ne pas la garder en tête parce que si elle est dans ma tête, je vais tout le temps devoir y revenir et en fait je vais consommer du temps de cerveau disponible à tout le temps y repenser alors que je devrais m'extraire de tout ça. Tout simplement visualiser en fait surtout le fait que je raye à chaque fois les tâches que j'accomplis pour... dire à mon cerveau et lui envoyer le message que je peux passer vraiment à autre chose. Et troisièmement, agir sur mes compétences. C'est comment je peux continuer à développer de l'expertise et monter justement en performance sur des sujets qui m'importent et qui vont me faire gagner soit du temps, soit de l'argent ou de la qualité de vie. Comment je vais créer des moments de détente pour justement me libérer de cette charge mentale ou de cette surcharge mentale. En tout cas, m'extraire de la surcharge, redescendre en chat parce que c'est quand on est en surcharge mentale qu'on développe des pathologies et des maladies associées au burn-out, à l'épuisement professionnel. de tout type, Brownout, Warheart, par exemple. Vous savez qu'on crée maintenant tous les jours, en qualité de vie, de nouvelles formes d'épuisement professionnel. Le fait d'être désengagé au travail, par exemple. Et puis, de se dire que, je ne sais pas si vous avez vu celle qui est passée récemment, ce père de famille, parce que tout le monde en parle, ce père de famille qui a décidé, qui a annoncé à sa famille qu'il sortait du WhatsApp familial, parce qu'il ne veut pas passer son temps, à liker tout ce que ses enfants, sa famille, faisaient. En avez-vous entendu parler, Magali, d'ailleurs, pour terminer ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Vous devriez. Un père de famille aux États-Unis, il a déjà eu 15 millions de vues. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Un père de famille, c'est une jeune femme qui a publié sur les réseaux le message WhatsApp qu'a envoyé son père à la famille pour dire qu'il démissionnait du groupe WhatsApp familial parce qu'il ne pouvait plus passer son temps à avoir quantité d'informations de ce que chacune faisait. Il a une femme et deux filles. de ce que chacune faisait tout le temps sur TikTok et compagnie, il n'en pouvait plus de passer son temps à tout lire, tout liker, tout commenter. Et il a dit, je vous aimerai quand même. Je vous soutiendrai quand même. À partir du moment où vous ne faites pas de mauvaises choses et de bêtises, par avance déjà, pour tout le reste de votre vie, je like tout, j'aime tout. Et voilà. Mais il a dit, après ce message, et il s'est déconnecté du groupe familial. Ce n'est pas pour autant qu'il a divorcé de sa femme. et qu'il ne voit plus ses enfants. Et je pense que ça est un message fort pour faire comprendre aux communautés des réseaux sociaux qu'au bout d'un moment, lui, il était largement sur charge mentale.

  • Speaker #0

    Je crois qu'effectivement, Cindy, ça sera l'histoire de la fin. C'est le mot de la fin et elle est extrêmement instructive. Merci beaucoup, Cindy. Merci beaucoup d'avoir été avec nous aujourd'hui. Cet épisode vous a plu ? N'hésitez pas à me laisser une note. Envie d'en savoir plus ? Abonnez-vous directement depuis votre appli de podcast préférée. Et si vous souhaitez me confier votre histoire sur le stress en entreprise, contactez-moi via notre site. Lili facilite la vie. Le lien est dans la description. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Stop à la charge mentale. Merci et à bientôt.

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Vous avez en permanence un "y'a qu'à, faut qu'on" dans votre tête, vous vous réveillez la nuit en vous disant "oh mince, il ne faut pas que j'oublie ça demain", oui, vous êtes en charge mentale et peut-être même en surcharge mentale...

Aujourd'hui, je reçois Cindy Chery, coach en développement personnel, consultante en management des organisations avec une appétence pour le bien-être et la qualité de vie au travail et en télétravail, formatrice en leadership et prise de parole, et enfin organisatrice d'événements professionnels. 

La charge mentale, comme elle nous le rappelle, est multiple : elle peut être en famille, au travail, à l'école, etc. C'est comment nous interagissons avec nous-mêmes et avec notre monde. Nous sommes impactés par des choses qui sont mises en place depuis longtemps dans nos schémas corporels. Non guéries, elles impactent notre communication, nos relations et la façon dont nous nous voyons, nous nous percevons, ou même, nous jugeons. Sois parfait, sois fort, fais plaisir...

Comment faire pour chercher les sources de ces blessures ? Comment gagner en confort ? Pour Cindy, il faut agir sur trois niveaux : l'organisation de nos tâches, notre environnement et  nos compétences en tant qu'individu.
Pour en savoir plus sur ces 3 niveaux, n'attendez plus, on vous dit dans cet épisode ! 

Belle écoute ! 🌞

Si comme Cindy, vous souhaitez partager votre expérience sur la charge mentale, vous pouvez nous écrire sur Facebook, Instagram ou sur l’adresse email presse@lilyfacilitelavie.com.

Pour poursuivre votre écoute, nous vous conseillons les épisodes suivants :

- Se défaire de la pression du résultat et retrouver le plaisir de faire  

- Le jour où j'ai appris à faire ce qui est bon et nécessaire  

- Slow life : et si on prenait le temps de vivre ?  

- Charge mentale : qui est plus préoccupé de bébé qui pleure 

"Stop à la charge mentale !" est un podcast de Magaly Siméon, experte QVT, charge mentale et conciliation, produit par Lily facilite la vie.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans le podcast Stop à la charge mentale, le podcast qui décode le stress et ses sources dans l'entreprise. Chaque épisode est une opportunité de dire Stop à la charge mentale, une nécessité pour l'équilibre de chacun et la santé de tous. Je suis Magali Siméon, entrepreneur experte du futur du travail et maman de trois enfants. Alors, le stress et la charge mentale, je connais bien. Aujourd'hui, je reçois Cindy. Cindy est une experte dans plein, plein de sujets. Vous allez pouvoir le constater. Je crois que cet épisode peut s'écouter même plusieurs fois. Il faut retenir quelque chose de l'apport... en théorie et en pratique, que nous fait Cindy, c'est que la charge mentale, c'est aussi comment nous interagissons avec nous-mêmes et avec notre monde. Et parfois, il faut aller chercher les racines loin pour pouvoir gagner en confort. Je vous souhaite une très bonne écoute. Bonjour Cindy.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous voulez bien vous présenter pour nos auditeurs et nos auditrices ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà, je suis en Martinique. Je travaille avec... Tout le monde un petit peu partout aux Antilles et en France. Plusieurs casquettes, c'est pour ça que je préfère le terme slasheuse pour aller vite. Mais en réalité, au sein de mon cabinet, j'ai quatre pôles qui se regroupent autour d'abord du coaching en développement personnel, évolution professionnelle, gestion des émotions et savoir être professionnel. Je me suis ensuite spécialisée en tant que consultante en management des organisations et je me suis vraiment axée autour du bien-être et de la qualité de vie au travail en télétravail. J'ai aussi la casquette de formatrice et je me suis spécialisée dans les domaines du management, du leadership, prise de parole, de la communication en soi. Et puis, le dernier volet du cabinet, c'est le fait d'être organisatrice d'événementiels professionnels. D'autres passions et d'autres casquettes, celle d'autrice de mon premier livre sur la santé intégrative, où je propose 14 solutions alternatives pour prévenir le stress et la dépression. Et puis, il y a le fait d'être chroniqueuse média aussi, télé, presse, radio, internet, où je parle régulièrement de ces sujets, puisqu'actuellement, par exemple, j'ai quatre chroniques radio. Une sur la santé, où je parle de tout type de santé. Une autre où je m'axe plus sur le développement personnel. Une autre où j'ai une chronique autour de mon livre, où je donne des messages. Je donne aussi des conseils pratiques sur prendre soin de soi. Et puis, j'ai une dernière chronique qui tourne autour de mon dada, qui est... Le monde dans l'entreprise, du management, de la qualité de vie et du bien-être au travail.

  • Speaker #0

    On va revenir sur ce parcours, même si ce n'est même pas un parcours, sur toutes ces activités, mais je vais déjà poser la question rituelle de ce podcast. Pour vous, Cindy, c'est quoi la charge mentale ?

  • Speaker #1

    La charge mentale, c'est le fameux petit vélo qu'on a, c'est le fait de tout le temps avoir en préoccupation une tâche ou plusieurs tâches. C'est de se réveiller la nuit brutalement, de se dire, mince, il ne faut pas que j'oublie demain matin, j'ai ça à faire. Et à partir du moment où vous vous réveillez la nuit, à partir du moment où vous avez tout le temps un yaka faucon qui vous poursuit, où il suffit de regarder votre agenda, si vous voyez qu'il est rempli de 6h du matin à 23h, vous avez une tâche à chaque heure ou chaque demi-heure, vous êtes en charge mentale et peut-être même déjà en surcharge mentale. Alors il faut quand même rappeler que la charge mentale, elle est multiple, elle peut être en famille, elle peut être au travail bien sûr, mais elle peut aussi être à l'école parce que je me suis rendu compte depuis la crise que de bons nombres de parents m'ont sollicité pour accompagner leurs enfants. Et c'est ce qui m'a amenée à créer sur mesure pour les enfants de 7 à 18 ans un programme de coaching qui est l'équivalent de celui pour les adultes, mais adapté, où on parle bien sûr de clarification d'objectifs, d'estime de soi, de confiance en soi, de harcèlement scolaire également, de préservation de la nature. Enfin, voilà, il y a de gestion des émotions surtout. Et on voit que de 7 à 97 ans, la charge mentale ou la surcharge mentale peuvent nous impacter.

  • Speaker #0

    Est-ce que... Vous voyez les choses se dégrader, c'est-à-dire encore plus de gens qui ont encore plus de problèmes de charge mentale aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Oui, ça se dégrade et puis la crise ne nous a pas aidés, il faut être honnête. Tant en étant fermés chez nous-mêmes qu'au travail. Bien sûr, les professions médicales et paramédicales en ont d'autant plus souffert parce que pour moi, ça contrevenait essentiellement à leur mission de vie qu'ils s'étaient fixées. Donc là, pour moi, la sentence, elle est triple. En tant qu'individu, en tant que personne au travail. et puis surtout dans la mission de vie qu'elle s'était confiée, qui était de sauver des vies finalement, et de se voir un peu limitée par rapport à tout ça. Donc c'est vrai que le psychophysio-émotionnel est très impacté, mais oui, oui, oui, et puis les femmes, les femmes aussi beaucoup souffrent de cette charge mentale, parce que bon, on va quand même rappeler certains chiffres. Il faut quand même savoir que, selon l'Observatoire des inégalités de l'INSEE, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques, ce qui, déjà, les impacte au quotidien, mais peut freiner leur carrière quand les hommes se limitent à 2h. Et puis, en 11 années, moi, c'est ce qui m'avait le plus bluffée, c'est que le temps moyen quotidien consacré au foyer des femmes actives n'a baissé que de 22 minutes concernant les charges domestiques, quand celui des hommes n'a commenté que d'une seule petite malheureuse minute. C'est vous dire que... on a encore fortes affaires concernant les hommes et les charges domestiques. Et je ne parle même pas d'inégalité salariale. Vous savez bien qu'on est à plus de, en moyenne, on dit 20 mais selon les secteurs, on peut monter jusqu'à plus de 30 d'inégalité salariale par rapport justement au fait que les femmes se retrouvent simplement chargées de la famille, plutôt dire du foyer pour être exact. Quand ce n'est pas de la famille. dans son inception la plus large. Et puis, bien sûr, dans leur carrière professionnelle, alors je dirais encore double peine, quand on est soi-même femme chef d'entreprise. Vous avez les enfants, vous avez le foyer, vous avez la famille si vous êtes aidant familial, plus vous avez donc votre entreprise à gérer, et puis vous occupez de vous-même. Alors le soi-même, il est toujours, je dirais, c'est la cinquième roue du carrosse, mais, et c'est ce que j'explique aux femmes que j'accompagne, vous imaginez que vous vous relayez à la cinquième roue du carrosse, mais sans vous. Les quatre premières roues n'avancent pas et ne fonctionnent pas. Donc, c'est un peu antinomique, tout ça. Vous savez, c'est comme dans l'avion. Mettez votre masque pour sauver les vies. Vous ne pouvez pas sauver les vies si vous n'avez pas vous-même votre masque sur le nez. Elles sont surprise du constat. C'est vrai que jusqu'à maintenant, ça choque un peu quand je dis ça en conférence ou en séminaire. Mais je vous avoue qu'on a l'air d'oublier, ou plutôt je mettrais ça sous le coup du déni. Encore une fois, on est dans le déni de notre personne, mais c'est notre personne qui permet aux autres de se maintenir. de continuer à exister correctement et en santé, surtout quand on a des personnes âgées autour de soi, par exemple, ou des personnes malades. Donc, je vous avoue que je suscite la prise de conscience. Je suis ravie d'aller au-delà de la prise de conscience. L'idée aussi de leur permettre, justement, de changer un peu la donne.

  • Speaker #0

    Comment vous les aidez à changer, justement ? Est-ce que vous pouvez partager avec nous quelques recommandations que vous leur faites ? Comment vous aidez, personnes que vous accompagnez, à... progresser et à gagner en confort, parce que c'est ça l'objectif, c'est de gagner en confort, on est d'accord ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors pour moi, il faut agir sur trois niveaux. Je vais d'abord vous les citer, après je vais détailler. Le premier, c'est son environnement prégnant, parce que c'est dans lequel on baigne tous les jours. Ensuite, c'est d'agir sur les tâches, apprendre à mieux s'organiser si on ne l'est pas du tout, ou à optimiser son temps si on a excessivement de tâches à réaliser dans une journée, dans tous les secteurs que je viens de citer. Ma personne, mon travail, ma famille. Mon foyer et encore une fois de se dire que les enfants et l'éternage, etc. Pour finir, troisième niveau où on peut agir, c'est sur ses propres compétences en tant qu'individu. Est-ce que j'ai des dons talons au point fort que je peux justement mettre en avant et encore exceller ou développer la performance ? Ou est-ce qu'au contraire, j'ai constaté des faiblesses ou des lacunes que je peux assez facilement et rapidement combler et naturellement, généralement, sans le faisant accompagner ? coach, thérapeute ou je ne sais, mais on peut agir sur plusieurs niveaux concernant l'individu. Ça peut être l'individu lui-même par rapport à ses blessures d'enfance et bien sûr les drivers auxquels il se soumet. Ça peut être l'individu au travers effectivement de sa gestion quotidienne personnelle. Et puis ça peut être aussi l'individu qui justement se retrouve dans une situation de vie. Alors là, si elle ne correspond pas du tout à nos objectifs ou à nos rêves, voir comment on peut rééquilibrer le pousseur parce qu'il n'est... jamais trop tard. D'ailleurs, vous avez dû constater le nombre de reconversions professionnelles, tant de jeunes que de moins jeunes, qu'il y a depuis trois ans, depuis la crise, qui a été un accélérateur de révélation existentielle, si je puis dire ça comme ça. Et je dirais presque qu'on a vu des gens dans l'urgence de changement, de besoin d'adaptation, de révolution pour certains même, dans leur quotidien ou dans leur travail ou dans leur vie de famille. Vous savez que le taux de divorce, ça a été démultiplié. C'est vrai qu'ils ne cessent d'augmenter, mais je peux vous dire que depuis la crise, le taux de divorce est aujourd'hui de 1 sur 2. Tout ça aussi a créé des changements, des bouleversements, alors très impactants pour ceux qui les ont subis, mais ô combien salvateurs ou libérateurs pour ceux qui en ont été l'instigateur.

  • Speaker #0

    Vous avez prononcé le mot de driver. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? C'est quoi les drivers et qu'est-ce que ça nous fait finalement ?

  • Speaker #1

    Alors, avant de parler des drivers, il faut parler des blessures d'enfants. parce que c'est vrai qu'on a tendance dans le quotidien à oublier. que nous sommes soumis, justement, en tout cas, nous sommes impactés dans notre chair, je puis dire, par des choses qui sont mises en place depuis un certain temps dans nos schémas corporels. Et c'est vrai que nous avons subi peut-être ces fameuses blessures d'enfance qui nous impactent au quotidien, dans notre vie, et de se dire qu'il faut que nous identifions. nos blessures d'enfance, qui sont liées d'une certaine manière aux drivers, nous sommes d'accord, mais c'est vrai qu'il y a des blessures d'enfance qui sont bien sûr trahison, rejet, injustice, humiliation, entre autres, ou l'abandon, bien sûr, que nous avons et qui nous impactent dans nos relations quotidiennes, sans même nous en rendre compte, personnellement, avec l'autre en face de moi dans ma vie de famille, dans mon couple, avec mes enfants, au travail, dans la société ou l'association dans laquelle j'évolue, par exemple. Nous portons nos blessures. Et c'est vrai que quand elles ne sont pas guéries, elles impactent très fortement nos relations, notre communication et la façon dont nous nous voyons, nous nous percevons ou même nous nous jugeons. À côté de ça, il y a les fameux drivers dont je parle qui sont au titre de messages contraignants qui sont ingrammés dans notre corps, dans notre tête, que nos cerveaux nous font répéter inlassablement dans les expériences de vie que nous avons, qui malheureusement sont le plus souvent désagréables ou négatives. Sois parfait, sois fort, dépêche-toi, fais plaisir et fais des efforts. C'est vrai que ces drivers-là, au titre des casquettes que je maîtrise, c'est vrai que je n'ai pas dit que j'étais aussi praticienne en santé naturelle et bien-être et positivologue. Je me permets de faire une parenthèse pour expliquer ce qu'est la positivologie. La positivologie, c'est justement le fait de maîtriser des neurosciences du positif qui sont au titre de l'intelligence émotionnelle, la communication active positive, la sophrologie et la relaxation ludique. Le fait d'utiliser... Une technique que j'utilise en team building qui est le yoga du rire, dont on va peut-être en parler plus tard. Mais à côté de ça, vous avez la méditation en pleine conscience, la psychologie positive et vous avez l'alimentation de la bonne humeur, que j'utilise moi aussi en accompagnement pour booster le cerveau essentiellement ou rééquilibrer alimentairement les personnes qui me sollicitent parce qu'elles ont des carences alimentaires ou se retrouvent à développer des pathologies ou des maladies dont elles ne trouvent pas nécessairement les corrélations. Donc, au travers des neurosciences du positif, c'est vrai que j'ai été amenée à étudier le cerveau. Et c'est vrai que dans mes accompagnements coaching surtout, j'accompagne principalement les grandes institutions, quelques PME, quelques associations. Et c'est vrai que je me concentre essentiellement autour des grands groupes et des grandes collectivités. Et du coup, l'idée, c'est de leur donner des clés à ces quatre managers directeurs, à côté des salariés bien sûr, des clés de management. Et l'idée, c'est de comprendre comment fonctionne le cerveau en coaching. et de permettre à l'individu qui me sollicite, soit pour des questions personnelles ou à vocation professionnelle, de faire le point sur ce qu'il impacte dans sa vie et de comprendre, grâce aux outils que j'utilise en coaching essentiellement, qu'il y a chez nous des mécanismes, soit de protection, soit de défense, soit de communication, conscient ou inconscient, qui influent ou malheureusement impactent l'autre en face de moi. et qui pourraient éventuellement me porter préjudice aussi et qu'il faut absolument corriger le curseur, d'abord pour moi, même pour me sentir mieux dans ma vie quotidienne, à tous les niveaux, et ensuite aussi favoriser les relations, les maintenir, et surtout aller expliciter ou même m'excuser quand parfois mon langage vient piquer très brutalement l'autre en face de moi sans nécessairement me rendre compte que peut-être propos peuvent le déranger. Alors, je ferme la parenthèse et je reviens sur les drivers. L'idée, c'était justement de faire comprendre aux individus qu'en neuro-émotionnel ou en psycho-neuro-émotionnel, justement pour être exact, nous avons donc ces drivers qui nous impactent et qui font que notre cerveau soit sera sur la défensive, soit au contraire va chercher à nous protéger de situations, encore une fois, qui se répètent et qui peuvent mettre à mal notre existence ou nos relations ou notre évolution à la fois personnelle ou professionnelle. Tout ça en lien avec la biologie, bien sûr. La mission du corps, c'est de nous maintenir en bonne santé. Surtout de comprendre que l'expérience de vie et la manifestation des systèmes de croyances que nous avons, corrédés à la charge émotionnelle que nous déployons, en fait, face aux expériences quotidiennes, font que nous avons une activité neurochimique électrique mise en place par le système nerveux et qui, du coup, réagit, bien sûr, face à certains stimuli extérieurs. Quand on dit tout ça, on se rend compte que le corps humain crée en place des schémas, des systèmes. des mécanismes d'attention ou d'affection ou d'approbation qui font que nous nous soumettons plus qu'il n'en faut aux jugements, aux appréciations de l'autre pour gouverner ma vie. Nous avons donc des blessures qui peuvent être narcissiques parfois, qui amènent à des schémas comportementaux compulsifs qui consistent à capter ou à garder ou à vouloir absolument avoir l'attention des gens qui nous entourent pour satisfaire notre égo et nous sentir pleinement existés. Je pense que vous faites rapidement, pendant que je dis ça, le parallèle avec les réseaux sociaux actuels et de comprendre comment nous sommes justement soumis, sans le vouloir ou sans le savoir, plus tôt, puisque nous avons accepté d'utiliser les réseaux, donc nous avons quand même signé le contrat, qui est de nous soumettre indirectement au dictat des likes, des j'aime et des dislikes, et aussi des avis et des jugements, parfois très blessants et, je dirais, ultimes, des gens avec qui nous interagissons quotidiennement au travers des réseaux sociaux. Tout ça pour dire que nous retrouvons donc à payer le prix fort de cette attention vitale que nous recherchons au travers de ces cinq drivers-là. qui conduisent généralement à notre épuisement mental, ça y est, on approche du cœur du sujet, à notre épuisement mental quotidien. Il faut quand même savoir que les messages contraignants, ils ont une vocation, c'est de nous contraindre. Et du coup, à se dire qu'on, d'une certaine manière, on paye le prix de cette attention excessive qui nous poursuit et dont on a envie pour certains et qui, quand d'autres arrivent à comprendre que cette soumission à ces diktats nous épuisent très fortement, nous crée en fait de la charge mentale ou de la surcharge mentale. Sois parfait, sois fort, dépêche-toi, plaisir ou fais des efforts, ce sont ces messages qui sont engrammés en nous, mémorisés et du coup qui ressortent en fonction de la personne, de l'environnement, de la situation dans laquelle je me retrouve confrontée et de se dire que nous pouvons malgré tout, et je vous le souhaite, de comprendre que nous nous soumettons ou que nous sommes soumis à ces messages-là depuis l'enfance et que nous pouvons nous en extraire en prenant le temps. de bien vouloir faire ce travail interne profond de développement personnel pour aller chercher les causes de nos blessures d'enfance et surtout absolument y remédier pour pouvoir avoir une meilleure vie, être en meilleure santé et surtout moins chargé mentalement par rapport à ces messages qui se déploient en nous assez régulièrement. Donc l'idée, c'est de se dire qu'il faut les identifier, il faut se faire accompagner aussi parfois pour... comprendre les conséquences non comportementales qui découlent de ces messages. Et il faut aussi les corréler avec nos blessures d'enfance, qui sont aussi l'introduction du fait de ne pas réussir sa vie comme on le souhaiterait, de ne pas réaliser ses rêves comme on le voudrait, de ne pas s'accomplir et de laisser une trace mémorielle significative à notre décès. Et chacun y mettra ce qu'il voudra parce que c'est vraiment propre à chacun. en termes d'injonction inconsciente ou qui deviennent conscientes et qu'il faut absolument traiter.

  • Speaker #0

    Tout cet apport de l'affaire est extrêmement difficile. Je ne peux que recommander à nos auditrices, à nos éditeurs d'écouter peut-être l'épisode plusieurs fois, parce que finalement, on en arrive à dire que la façon dont on subit notre charge mentale, quelque part, s'inscrit dans les drivers qui nous commandent. et que ces drivers qui nous commandent trouvent dans un certain nombre de cas leur origine dans des blessures d'enfance. Il faut désactiver ça pour espérer que nous puissions modifier notre position, notre posture par rapport à ce sujet de charge mentale et nous économiser mentalement, comme vous l'avez très bien dit.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc pour faire ça, se faire accompagner, c'est la clé d'une part, mais d'autre part... Vous savez, en attendant de faire ce travail de développement personnel ou d'introspection, comme je dis, pour aller rechercher à la fois ces blessures d'enfance et les drivers qui sont corrélés et qui nous gouvernent dans toutes les relations que nous avons. Mais encore une fois, avant de parler de l'autre, c'est avec nous-mêmes et de savoir auquel je ne me rends même pas compte que je me soumets et comment moi, je peux changer la donne en travaillant sur moi. Parce qu'il faut d'abord travailler sur soi avant d'aller vouloir améliorer les relations avec les autres. Des fois, les gens pensent que si je consulte pour ça, je règle ce problème-là, ça y est, c'est fait, c'est bon, j'aurai mon augmentation de salaire parce que j'aurai bien préparé mon entretien professionnel ou c'est bon, je vais monter en grade parce que justement, j'aurais pu montrer que je sais manager une équipe. Mais en fait, comme je dis, ce n'est pas dans le saupoudrage ou dans ponctuel. On règle des dizaines d'années de soumission à des injonctions neurobiologiques. Il faut comprendre que oui, on peut vouloir faire un travail pour... se challenger sur un point parce qu'on veut justement avoir ce poste ou ça commence ou je ne sais quoi, mais en fait ce n'est pas ce qui vous caractérise, ce n'est qu'un aspect de votre vie. Et de vous dire que si on veut justement s'améliorer dans ces sphères de vie, il y a un travail de longue haleine à accepter de faire. C'est le deal, c'est le job. D'autre part, si vous permettez, c'est de revenir sur les trois actions qu'on peut avoir concernant ce sur quoi moi je peux déjà travailler. Et moi je peux déjà travailler sur, comme je disais, sur mon environnement prégnant, en revoyant peut-être mes horaires. Est-ce que je me déconnecte aussi si je passe mon temps à travailler H24 sur le sujet de mon télétravail, par exemple ? Comment justement je matérialise et je sépare mes temps de vie pour avoir un équilibre de vie pro-perso ? Est-ce que j'ai des rituels du matin, du midi ou du soir qui me permettent justement de faire cette césure-là ? Est-ce que j'ai aussi du matériel adapté pour me permettre, par exemple, de bien télétravailler si je suis en télétravail ? Ou si je suis tout le temps en déplacement professionnel ? Deuxième champ d'action, c'est sur l'organisation. Tâche, est-ce que justement j'utilise des techniques style Pomodoro, style Matrice Dyson Horror pour justement cadrer le temps que je passe soit à travailler ou sur les écrans ou à scroller sur les réseaux sociaux ? Est-ce que justement j'ai mis en place des objectifs pour simplifier mes missions ou des process pour pouvoir mieux travailler en performance et gagner du temps sur autre chose et là avoir la vraie qualité de vie ? Est-ce que justement je prends le temps peut-être de faire ma to-do list, de l'extraire de mon cerveau et de ne pas la garder en tête parce que si elle est dans ma tête, je vais tout le temps devoir y revenir et en fait je vais consommer du temps de cerveau disponible à tout le temps y repenser alors que je devrais m'extraire de tout ça. Tout simplement visualiser en fait surtout le fait que je raye à chaque fois les tâches que j'accomplis pour... dire à mon cerveau et lui envoyer le message que je peux passer vraiment à autre chose. Et troisièmement, agir sur mes compétences. C'est comment je peux continuer à développer de l'expertise et monter justement en performance sur des sujets qui m'importent et qui vont me faire gagner soit du temps, soit de l'argent ou de la qualité de vie. Comment je vais créer des moments de détente pour justement me libérer de cette charge mentale ou de cette surcharge mentale. En tout cas, m'extraire de la surcharge, redescendre en chat parce que c'est quand on est en surcharge mentale qu'on développe des pathologies et des maladies associées au burn-out, à l'épuisement professionnel. de tout type, Brownout, Warheart, par exemple. Vous savez qu'on crée maintenant tous les jours, en qualité de vie, de nouvelles formes d'épuisement professionnel. Le fait d'être désengagé au travail, par exemple. Et puis, de se dire que, je ne sais pas si vous avez vu celle qui est passée récemment, ce père de famille, parce que tout le monde en parle, ce père de famille qui a décidé, qui a annoncé à sa famille qu'il sortait du WhatsApp familial, parce qu'il ne veut pas passer son temps, à liker tout ce que ses enfants, sa famille, faisaient. En avez-vous entendu parler, Magali, d'ailleurs, pour terminer ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Vous devriez. Un père de famille aux États-Unis, il a déjà eu 15 millions de vues. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Un père de famille, c'est une jeune femme qui a publié sur les réseaux le message WhatsApp qu'a envoyé son père à la famille pour dire qu'il démissionnait du groupe WhatsApp familial parce qu'il ne pouvait plus passer son temps à avoir quantité d'informations de ce que chacune faisait. Il a une femme et deux filles. de ce que chacune faisait tout le temps sur TikTok et compagnie, il n'en pouvait plus de passer son temps à tout lire, tout liker, tout commenter. Et il a dit, je vous aimerai quand même. Je vous soutiendrai quand même. À partir du moment où vous ne faites pas de mauvaises choses et de bêtises, par avance déjà, pour tout le reste de votre vie, je like tout, j'aime tout. Et voilà. Mais il a dit, après ce message, et il s'est déconnecté du groupe familial. Ce n'est pas pour autant qu'il a divorcé de sa femme. et qu'il ne voit plus ses enfants. Et je pense que ça est un message fort pour faire comprendre aux communautés des réseaux sociaux qu'au bout d'un moment, lui, il était largement sur charge mentale.

  • Speaker #0

    Je crois qu'effectivement, Cindy, ça sera l'histoire de la fin. C'est le mot de la fin et elle est extrêmement instructive. Merci beaucoup, Cindy. Merci beaucoup d'avoir été avec nous aujourd'hui. Cet épisode vous a plu ? N'hésitez pas à me laisser une note. Envie d'en savoir plus ? Abonnez-vous directement depuis votre appli de podcast préférée. Et si vous souhaitez me confier votre histoire sur le stress en entreprise, contactez-moi via notre site. Lili facilite la vie. Le lien est dans la description. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Stop à la charge mentale. Merci et à bientôt.

Description

Vous avez en permanence un "y'a qu'à, faut qu'on" dans votre tête, vous vous réveillez la nuit en vous disant "oh mince, il ne faut pas que j'oublie ça demain", oui, vous êtes en charge mentale et peut-être même en surcharge mentale...

Aujourd'hui, je reçois Cindy Chery, coach en développement personnel, consultante en management des organisations avec une appétence pour le bien-être et la qualité de vie au travail et en télétravail, formatrice en leadership et prise de parole, et enfin organisatrice d'événements professionnels. 

La charge mentale, comme elle nous le rappelle, est multiple : elle peut être en famille, au travail, à l'école, etc. C'est comment nous interagissons avec nous-mêmes et avec notre monde. Nous sommes impactés par des choses qui sont mises en place depuis longtemps dans nos schémas corporels. Non guéries, elles impactent notre communication, nos relations et la façon dont nous nous voyons, nous nous percevons, ou même, nous jugeons. Sois parfait, sois fort, fais plaisir...

Comment faire pour chercher les sources de ces blessures ? Comment gagner en confort ? Pour Cindy, il faut agir sur trois niveaux : l'organisation de nos tâches, notre environnement et  nos compétences en tant qu'individu.
Pour en savoir plus sur ces 3 niveaux, n'attendez plus, on vous dit dans cet épisode ! 

Belle écoute ! 🌞

Si comme Cindy, vous souhaitez partager votre expérience sur la charge mentale, vous pouvez nous écrire sur Facebook, Instagram ou sur l’adresse email presse@lilyfacilitelavie.com.

Pour poursuivre votre écoute, nous vous conseillons les épisodes suivants :

- Se défaire de la pression du résultat et retrouver le plaisir de faire  

- Le jour où j'ai appris à faire ce qui est bon et nécessaire  

- Slow life : et si on prenait le temps de vivre ?  

- Charge mentale : qui est plus préoccupé de bébé qui pleure 

"Stop à la charge mentale !" est un podcast de Magaly Siméon, experte QVT, charge mentale et conciliation, produit par Lily facilite la vie.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans le podcast Stop à la charge mentale, le podcast qui décode le stress et ses sources dans l'entreprise. Chaque épisode est une opportunité de dire Stop à la charge mentale, une nécessité pour l'équilibre de chacun et la santé de tous. Je suis Magali Siméon, entrepreneur experte du futur du travail et maman de trois enfants. Alors, le stress et la charge mentale, je connais bien. Aujourd'hui, je reçois Cindy. Cindy est une experte dans plein, plein de sujets. Vous allez pouvoir le constater. Je crois que cet épisode peut s'écouter même plusieurs fois. Il faut retenir quelque chose de l'apport... en théorie et en pratique, que nous fait Cindy, c'est que la charge mentale, c'est aussi comment nous interagissons avec nous-mêmes et avec notre monde. Et parfois, il faut aller chercher les racines loin pour pouvoir gagner en confort. Je vous souhaite une très bonne écoute. Bonjour Cindy.

  • Speaker #1

    Bonjour Magali.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous voulez bien vous présenter pour nos auditeurs et nos auditrices ?

  • Speaker #1

    Oui, alors déjà, je suis en Martinique. Je travaille avec... Tout le monde un petit peu partout aux Antilles et en France. Plusieurs casquettes, c'est pour ça que je préfère le terme slasheuse pour aller vite. Mais en réalité, au sein de mon cabinet, j'ai quatre pôles qui se regroupent autour d'abord du coaching en développement personnel, évolution professionnelle, gestion des émotions et savoir être professionnel. Je me suis ensuite spécialisée en tant que consultante en management des organisations et je me suis vraiment axée autour du bien-être et de la qualité de vie au travail en télétravail. J'ai aussi la casquette de formatrice et je me suis spécialisée dans les domaines du management, du leadership, prise de parole, de la communication en soi. Et puis, le dernier volet du cabinet, c'est le fait d'être organisatrice d'événementiels professionnels. D'autres passions et d'autres casquettes, celle d'autrice de mon premier livre sur la santé intégrative, où je propose 14 solutions alternatives pour prévenir le stress et la dépression. Et puis, il y a le fait d'être chroniqueuse média aussi, télé, presse, radio, internet, où je parle régulièrement de ces sujets, puisqu'actuellement, par exemple, j'ai quatre chroniques radio. Une sur la santé, où je parle de tout type de santé. Une autre où je m'axe plus sur le développement personnel. Une autre où j'ai une chronique autour de mon livre, où je donne des messages. Je donne aussi des conseils pratiques sur prendre soin de soi. Et puis, j'ai une dernière chronique qui tourne autour de mon dada, qui est... Le monde dans l'entreprise, du management, de la qualité de vie et du bien-être au travail.

  • Speaker #0

    On va revenir sur ce parcours, même si ce n'est même pas un parcours, sur toutes ces activités, mais je vais déjà poser la question rituelle de ce podcast. Pour vous, Cindy, c'est quoi la charge mentale ?

  • Speaker #1

    La charge mentale, c'est le fameux petit vélo qu'on a, c'est le fait de tout le temps avoir en préoccupation une tâche ou plusieurs tâches. C'est de se réveiller la nuit brutalement, de se dire, mince, il ne faut pas que j'oublie demain matin, j'ai ça à faire. Et à partir du moment où vous vous réveillez la nuit, à partir du moment où vous avez tout le temps un yaka faucon qui vous poursuit, où il suffit de regarder votre agenda, si vous voyez qu'il est rempli de 6h du matin à 23h, vous avez une tâche à chaque heure ou chaque demi-heure, vous êtes en charge mentale et peut-être même déjà en surcharge mentale. Alors il faut quand même rappeler que la charge mentale, elle est multiple, elle peut être en famille, elle peut être au travail bien sûr, mais elle peut aussi être à l'école parce que je me suis rendu compte depuis la crise que de bons nombres de parents m'ont sollicité pour accompagner leurs enfants. Et c'est ce qui m'a amenée à créer sur mesure pour les enfants de 7 à 18 ans un programme de coaching qui est l'équivalent de celui pour les adultes, mais adapté, où on parle bien sûr de clarification d'objectifs, d'estime de soi, de confiance en soi, de harcèlement scolaire également, de préservation de la nature. Enfin, voilà, il y a de gestion des émotions surtout. Et on voit que de 7 à 97 ans, la charge mentale ou la surcharge mentale peuvent nous impacter.

  • Speaker #0

    Est-ce que... Vous voyez les choses se dégrader, c'est-à-dire encore plus de gens qui ont encore plus de problèmes de charge mentale aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Oui, ça se dégrade et puis la crise ne nous a pas aidés, il faut être honnête. Tant en étant fermés chez nous-mêmes qu'au travail. Bien sûr, les professions médicales et paramédicales en ont d'autant plus souffert parce que pour moi, ça contrevenait essentiellement à leur mission de vie qu'ils s'étaient fixées. Donc là, pour moi, la sentence, elle est triple. En tant qu'individu, en tant que personne au travail. et puis surtout dans la mission de vie qu'elle s'était confiée, qui était de sauver des vies finalement, et de se voir un peu limitée par rapport à tout ça. Donc c'est vrai que le psychophysio-émotionnel est très impacté, mais oui, oui, oui, et puis les femmes, les femmes aussi beaucoup souffrent de cette charge mentale, parce que bon, on va quand même rappeler certains chiffres. Il faut quand même savoir que, selon l'Observatoire des inégalités de l'INSEE, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques, ce qui, déjà, les impacte au quotidien, mais peut freiner leur carrière quand les hommes se limitent à 2h. Et puis, en 11 années, moi, c'est ce qui m'avait le plus bluffée, c'est que le temps moyen quotidien consacré au foyer des femmes actives n'a baissé que de 22 minutes concernant les charges domestiques, quand celui des hommes n'a commenté que d'une seule petite malheureuse minute. C'est vous dire que... on a encore fortes affaires concernant les hommes et les charges domestiques. Et je ne parle même pas d'inégalité salariale. Vous savez bien qu'on est à plus de, en moyenne, on dit 20 mais selon les secteurs, on peut monter jusqu'à plus de 30 d'inégalité salariale par rapport justement au fait que les femmes se retrouvent simplement chargées de la famille, plutôt dire du foyer pour être exact. Quand ce n'est pas de la famille. dans son inception la plus large. Et puis, bien sûr, dans leur carrière professionnelle, alors je dirais encore double peine, quand on est soi-même femme chef d'entreprise. Vous avez les enfants, vous avez le foyer, vous avez la famille si vous êtes aidant familial, plus vous avez donc votre entreprise à gérer, et puis vous occupez de vous-même. Alors le soi-même, il est toujours, je dirais, c'est la cinquième roue du carrosse, mais, et c'est ce que j'explique aux femmes que j'accompagne, vous imaginez que vous vous relayez à la cinquième roue du carrosse, mais sans vous. Les quatre premières roues n'avancent pas et ne fonctionnent pas. Donc, c'est un peu antinomique, tout ça. Vous savez, c'est comme dans l'avion. Mettez votre masque pour sauver les vies. Vous ne pouvez pas sauver les vies si vous n'avez pas vous-même votre masque sur le nez. Elles sont surprise du constat. C'est vrai que jusqu'à maintenant, ça choque un peu quand je dis ça en conférence ou en séminaire. Mais je vous avoue qu'on a l'air d'oublier, ou plutôt je mettrais ça sous le coup du déni. Encore une fois, on est dans le déni de notre personne, mais c'est notre personne qui permet aux autres de se maintenir. de continuer à exister correctement et en santé, surtout quand on a des personnes âgées autour de soi, par exemple, ou des personnes malades. Donc, je vous avoue que je suscite la prise de conscience. Je suis ravie d'aller au-delà de la prise de conscience. L'idée aussi de leur permettre, justement, de changer un peu la donne.

  • Speaker #0

    Comment vous les aidez à changer, justement ? Est-ce que vous pouvez partager avec nous quelques recommandations que vous leur faites ? Comment vous aidez, personnes que vous accompagnez, à... progresser et à gagner en confort, parce que c'est ça l'objectif, c'est de gagner en confort, on est d'accord ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors pour moi, il faut agir sur trois niveaux. Je vais d'abord vous les citer, après je vais détailler. Le premier, c'est son environnement prégnant, parce que c'est dans lequel on baigne tous les jours. Ensuite, c'est d'agir sur les tâches, apprendre à mieux s'organiser si on ne l'est pas du tout, ou à optimiser son temps si on a excessivement de tâches à réaliser dans une journée, dans tous les secteurs que je viens de citer. Ma personne, mon travail, ma famille. Mon foyer et encore une fois de se dire que les enfants et l'éternage, etc. Pour finir, troisième niveau où on peut agir, c'est sur ses propres compétences en tant qu'individu. Est-ce que j'ai des dons talons au point fort que je peux justement mettre en avant et encore exceller ou développer la performance ? Ou est-ce qu'au contraire, j'ai constaté des faiblesses ou des lacunes que je peux assez facilement et rapidement combler et naturellement, généralement, sans le faisant accompagner ? coach, thérapeute ou je ne sais, mais on peut agir sur plusieurs niveaux concernant l'individu. Ça peut être l'individu lui-même par rapport à ses blessures d'enfance et bien sûr les drivers auxquels il se soumet. Ça peut être l'individu au travers effectivement de sa gestion quotidienne personnelle. Et puis ça peut être aussi l'individu qui justement se retrouve dans une situation de vie. Alors là, si elle ne correspond pas du tout à nos objectifs ou à nos rêves, voir comment on peut rééquilibrer le pousseur parce qu'il n'est... jamais trop tard. D'ailleurs, vous avez dû constater le nombre de reconversions professionnelles, tant de jeunes que de moins jeunes, qu'il y a depuis trois ans, depuis la crise, qui a été un accélérateur de révélation existentielle, si je puis dire ça comme ça. Et je dirais presque qu'on a vu des gens dans l'urgence de changement, de besoin d'adaptation, de révolution pour certains même, dans leur quotidien ou dans leur travail ou dans leur vie de famille. Vous savez que le taux de divorce, ça a été démultiplié. C'est vrai qu'ils ne cessent d'augmenter, mais je peux vous dire que depuis la crise, le taux de divorce est aujourd'hui de 1 sur 2. Tout ça aussi a créé des changements, des bouleversements, alors très impactants pour ceux qui les ont subis, mais ô combien salvateurs ou libérateurs pour ceux qui en ont été l'instigateur.

  • Speaker #0

    Vous avez prononcé le mot de driver. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? C'est quoi les drivers et qu'est-ce que ça nous fait finalement ?

  • Speaker #1

    Alors, avant de parler des drivers, il faut parler des blessures d'enfants. parce que c'est vrai qu'on a tendance dans le quotidien à oublier. que nous sommes soumis, justement, en tout cas, nous sommes impactés dans notre chair, je puis dire, par des choses qui sont mises en place depuis un certain temps dans nos schémas corporels. Et c'est vrai que nous avons subi peut-être ces fameuses blessures d'enfance qui nous impactent au quotidien, dans notre vie, et de se dire qu'il faut que nous identifions. nos blessures d'enfance, qui sont liées d'une certaine manière aux drivers, nous sommes d'accord, mais c'est vrai qu'il y a des blessures d'enfance qui sont bien sûr trahison, rejet, injustice, humiliation, entre autres, ou l'abandon, bien sûr, que nous avons et qui nous impactent dans nos relations quotidiennes, sans même nous en rendre compte, personnellement, avec l'autre en face de moi dans ma vie de famille, dans mon couple, avec mes enfants, au travail, dans la société ou l'association dans laquelle j'évolue, par exemple. Nous portons nos blessures. Et c'est vrai que quand elles ne sont pas guéries, elles impactent très fortement nos relations, notre communication et la façon dont nous nous voyons, nous nous percevons ou même nous nous jugeons. À côté de ça, il y a les fameux drivers dont je parle qui sont au titre de messages contraignants qui sont ingrammés dans notre corps, dans notre tête, que nos cerveaux nous font répéter inlassablement dans les expériences de vie que nous avons, qui malheureusement sont le plus souvent désagréables ou négatives. Sois parfait, sois fort, dépêche-toi, fais plaisir et fais des efforts. C'est vrai que ces drivers-là, au titre des casquettes que je maîtrise, c'est vrai que je n'ai pas dit que j'étais aussi praticienne en santé naturelle et bien-être et positivologue. Je me permets de faire une parenthèse pour expliquer ce qu'est la positivologie. La positivologie, c'est justement le fait de maîtriser des neurosciences du positif qui sont au titre de l'intelligence émotionnelle, la communication active positive, la sophrologie et la relaxation ludique. Le fait d'utiliser... Une technique que j'utilise en team building qui est le yoga du rire, dont on va peut-être en parler plus tard. Mais à côté de ça, vous avez la méditation en pleine conscience, la psychologie positive et vous avez l'alimentation de la bonne humeur, que j'utilise moi aussi en accompagnement pour booster le cerveau essentiellement ou rééquilibrer alimentairement les personnes qui me sollicitent parce qu'elles ont des carences alimentaires ou se retrouvent à développer des pathologies ou des maladies dont elles ne trouvent pas nécessairement les corrélations. Donc, au travers des neurosciences du positif, c'est vrai que j'ai été amenée à étudier le cerveau. Et c'est vrai que dans mes accompagnements coaching surtout, j'accompagne principalement les grandes institutions, quelques PME, quelques associations. Et c'est vrai que je me concentre essentiellement autour des grands groupes et des grandes collectivités. Et du coup, l'idée, c'est de leur donner des clés à ces quatre managers directeurs, à côté des salariés bien sûr, des clés de management. Et l'idée, c'est de comprendre comment fonctionne le cerveau en coaching. et de permettre à l'individu qui me sollicite, soit pour des questions personnelles ou à vocation professionnelle, de faire le point sur ce qu'il impacte dans sa vie et de comprendre, grâce aux outils que j'utilise en coaching essentiellement, qu'il y a chez nous des mécanismes, soit de protection, soit de défense, soit de communication, conscient ou inconscient, qui influent ou malheureusement impactent l'autre en face de moi. et qui pourraient éventuellement me porter préjudice aussi et qu'il faut absolument corriger le curseur, d'abord pour moi, même pour me sentir mieux dans ma vie quotidienne, à tous les niveaux, et ensuite aussi favoriser les relations, les maintenir, et surtout aller expliciter ou même m'excuser quand parfois mon langage vient piquer très brutalement l'autre en face de moi sans nécessairement me rendre compte que peut-être propos peuvent le déranger. Alors, je ferme la parenthèse et je reviens sur les drivers. L'idée, c'était justement de faire comprendre aux individus qu'en neuro-émotionnel ou en psycho-neuro-émotionnel, justement pour être exact, nous avons donc ces drivers qui nous impactent et qui font que notre cerveau soit sera sur la défensive, soit au contraire va chercher à nous protéger de situations, encore une fois, qui se répètent et qui peuvent mettre à mal notre existence ou nos relations ou notre évolution à la fois personnelle ou professionnelle. Tout ça en lien avec la biologie, bien sûr. La mission du corps, c'est de nous maintenir en bonne santé. Surtout de comprendre que l'expérience de vie et la manifestation des systèmes de croyances que nous avons, corrédés à la charge émotionnelle que nous déployons, en fait, face aux expériences quotidiennes, font que nous avons une activité neurochimique électrique mise en place par le système nerveux et qui, du coup, réagit, bien sûr, face à certains stimuli extérieurs. Quand on dit tout ça, on se rend compte que le corps humain crée en place des schémas, des systèmes. des mécanismes d'attention ou d'affection ou d'approbation qui font que nous nous soumettons plus qu'il n'en faut aux jugements, aux appréciations de l'autre pour gouverner ma vie. Nous avons donc des blessures qui peuvent être narcissiques parfois, qui amènent à des schémas comportementaux compulsifs qui consistent à capter ou à garder ou à vouloir absolument avoir l'attention des gens qui nous entourent pour satisfaire notre égo et nous sentir pleinement existés. Je pense que vous faites rapidement, pendant que je dis ça, le parallèle avec les réseaux sociaux actuels et de comprendre comment nous sommes justement soumis, sans le vouloir ou sans le savoir, plus tôt, puisque nous avons accepté d'utiliser les réseaux, donc nous avons quand même signé le contrat, qui est de nous soumettre indirectement au dictat des likes, des j'aime et des dislikes, et aussi des avis et des jugements, parfois très blessants et, je dirais, ultimes, des gens avec qui nous interagissons quotidiennement au travers des réseaux sociaux. Tout ça pour dire que nous retrouvons donc à payer le prix fort de cette attention vitale que nous recherchons au travers de ces cinq drivers-là. qui conduisent généralement à notre épuisement mental, ça y est, on approche du cœur du sujet, à notre épuisement mental quotidien. Il faut quand même savoir que les messages contraignants, ils ont une vocation, c'est de nous contraindre. Et du coup, à se dire qu'on, d'une certaine manière, on paye le prix de cette attention excessive qui nous poursuit et dont on a envie pour certains et qui, quand d'autres arrivent à comprendre que cette soumission à ces diktats nous épuisent très fortement, nous crée en fait de la charge mentale ou de la surcharge mentale. Sois parfait, sois fort, dépêche-toi, plaisir ou fais des efforts, ce sont ces messages qui sont engrammés en nous, mémorisés et du coup qui ressortent en fonction de la personne, de l'environnement, de la situation dans laquelle je me retrouve confrontée et de se dire que nous pouvons malgré tout, et je vous le souhaite, de comprendre que nous nous soumettons ou que nous sommes soumis à ces messages-là depuis l'enfance et que nous pouvons nous en extraire en prenant le temps. de bien vouloir faire ce travail interne profond de développement personnel pour aller chercher les causes de nos blessures d'enfance et surtout absolument y remédier pour pouvoir avoir une meilleure vie, être en meilleure santé et surtout moins chargé mentalement par rapport à ces messages qui se déploient en nous assez régulièrement. Donc l'idée, c'est de se dire qu'il faut les identifier, il faut se faire accompagner aussi parfois pour... comprendre les conséquences non comportementales qui découlent de ces messages. Et il faut aussi les corréler avec nos blessures d'enfance, qui sont aussi l'introduction du fait de ne pas réussir sa vie comme on le souhaiterait, de ne pas réaliser ses rêves comme on le voudrait, de ne pas s'accomplir et de laisser une trace mémorielle significative à notre décès. Et chacun y mettra ce qu'il voudra parce que c'est vraiment propre à chacun. en termes d'injonction inconsciente ou qui deviennent conscientes et qu'il faut absolument traiter.

  • Speaker #0

    Tout cet apport de l'affaire est extrêmement difficile. Je ne peux que recommander à nos auditrices, à nos éditeurs d'écouter peut-être l'épisode plusieurs fois, parce que finalement, on en arrive à dire que la façon dont on subit notre charge mentale, quelque part, s'inscrit dans les drivers qui nous commandent. et que ces drivers qui nous commandent trouvent dans un certain nombre de cas leur origine dans des blessures d'enfance. Il faut désactiver ça pour espérer que nous puissions modifier notre position, notre posture par rapport à ce sujet de charge mentale et nous économiser mentalement, comme vous l'avez très bien dit.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc pour faire ça, se faire accompagner, c'est la clé d'une part, mais d'autre part... Vous savez, en attendant de faire ce travail de développement personnel ou d'introspection, comme je dis, pour aller rechercher à la fois ces blessures d'enfance et les drivers qui sont corrélés et qui nous gouvernent dans toutes les relations que nous avons. Mais encore une fois, avant de parler de l'autre, c'est avec nous-mêmes et de savoir auquel je ne me rends même pas compte que je me soumets et comment moi, je peux changer la donne en travaillant sur moi. Parce qu'il faut d'abord travailler sur soi avant d'aller vouloir améliorer les relations avec les autres. Des fois, les gens pensent que si je consulte pour ça, je règle ce problème-là, ça y est, c'est fait, c'est bon, j'aurai mon augmentation de salaire parce que j'aurai bien préparé mon entretien professionnel ou c'est bon, je vais monter en grade parce que justement, j'aurais pu montrer que je sais manager une équipe. Mais en fait, comme je dis, ce n'est pas dans le saupoudrage ou dans ponctuel. On règle des dizaines d'années de soumission à des injonctions neurobiologiques. Il faut comprendre que oui, on peut vouloir faire un travail pour... se challenger sur un point parce qu'on veut justement avoir ce poste ou ça commence ou je ne sais quoi, mais en fait ce n'est pas ce qui vous caractérise, ce n'est qu'un aspect de votre vie. Et de vous dire que si on veut justement s'améliorer dans ces sphères de vie, il y a un travail de longue haleine à accepter de faire. C'est le deal, c'est le job. D'autre part, si vous permettez, c'est de revenir sur les trois actions qu'on peut avoir concernant ce sur quoi moi je peux déjà travailler. Et moi je peux déjà travailler sur, comme je disais, sur mon environnement prégnant, en revoyant peut-être mes horaires. Est-ce que je me déconnecte aussi si je passe mon temps à travailler H24 sur le sujet de mon télétravail, par exemple ? Comment justement je matérialise et je sépare mes temps de vie pour avoir un équilibre de vie pro-perso ? Est-ce que j'ai des rituels du matin, du midi ou du soir qui me permettent justement de faire cette césure-là ? Est-ce que j'ai aussi du matériel adapté pour me permettre, par exemple, de bien télétravailler si je suis en télétravail ? Ou si je suis tout le temps en déplacement professionnel ? Deuxième champ d'action, c'est sur l'organisation. Tâche, est-ce que justement j'utilise des techniques style Pomodoro, style Matrice Dyson Horror pour justement cadrer le temps que je passe soit à travailler ou sur les écrans ou à scroller sur les réseaux sociaux ? Est-ce que justement j'ai mis en place des objectifs pour simplifier mes missions ou des process pour pouvoir mieux travailler en performance et gagner du temps sur autre chose et là avoir la vraie qualité de vie ? Est-ce que justement je prends le temps peut-être de faire ma to-do list, de l'extraire de mon cerveau et de ne pas la garder en tête parce que si elle est dans ma tête, je vais tout le temps devoir y revenir et en fait je vais consommer du temps de cerveau disponible à tout le temps y repenser alors que je devrais m'extraire de tout ça. Tout simplement visualiser en fait surtout le fait que je raye à chaque fois les tâches que j'accomplis pour... dire à mon cerveau et lui envoyer le message que je peux passer vraiment à autre chose. Et troisièmement, agir sur mes compétences. C'est comment je peux continuer à développer de l'expertise et monter justement en performance sur des sujets qui m'importent et qui vont me faire gagner soit du temps, soit de l'argent ou de la qualité de vie. Comment je vais créer des moments de détente pour justement me libérer de cette charge mentale ou de cette surcharge mentale. En tout cas, m'extraire de la surcharge, redescendre en chat parce que c'est quand on est en surcharge mentale qu'on développe des pathologies et des maladies associées au burn-out, à l'épuisement professionnel. de tout type, Brownout, Warheart, par exemple. Vous savez qu'on crée maintenant tous les jours, en qualité de vie, de nouvelles formes d'épuisement professionnel. Le fait d'être désengagé au travail, par exemple. Et puis, de se dire que, je ne sais pas si vous avez vu celle qui est passée récemment, ce père de famille, parce que tout le monde en parle, ce père de famille qui a décidé, qui a annoncé à sa famille qu'il sortait du WhatsApp familial, parce qu'il ne veut pas passer son temps, à liker tout ce que ses enfants, sa famille, faisaient. En avez-vous entendu parler, Magali, d'ailleurs, pour terminer ?

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Vous devriez. Un père de famille aux États-Unis, il a déjà eu 15 millions de vues. Je ne sais pas si vous vous rendez compte. Un père de famille, c'est une jeune femme qui a publié sur les réseaux le message WhatsApp qu'a envoyé son père à la famille pour dire qu'il démissionnait du groupe WhatsApp familial parce qu'il ne pouvait plus passer son temps à avoir quantité d'informations de ce que chacune faisait. Il a une femme et deux filles. de ce que chacune faisait tout le temps sur TikTok et compagnie, il n'en pouvait plus de passer son temps à tout lire, tout liker, tout commenter. Et il a dit, je vous aimerai quand même. Je vous soutiendrai quand même. À partir du moment où vous ne faites pas de mauvaises choses et de bêtises, par avance déjà, pour tout le reste de votre vie, je like tout, j'aime tout. Et voilà. Mais il a dit, après ce message, et il s'est déconnecté du groupe familial. Ce n'est pas pour autant qu'il a divorcé de sa femme. et qu'il ne voit plus ses enfants. Et je pense que ça est un message fort pour faire comprendre aux communautés des réseaux sociaux qu'au bout d'un moment, lui, il était largement sur charge mentale.

  • Speaker #0

    Je crois qu'effectivement, Cindy, ça sera l'histoire de la fin. C'est le mot de la fin et elle est extrêmement instructive. Merci beaucoup, Cindy. Merci beaucoup d'avoir été avec nous aujourd'hui. Cet épisode vous a plu ? N'hésitez pas à me laisser une note. Envie d'en savoir plus ? Abonnez-vous directement depuis votre appli de podcast préférée. Et si vous souhaitez me confier votre histoire sur le stress en entreprise, contactez-moi via notre site. Lili facilite la vie. Le lien est dans la description. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Stop à la charge mentale. Merci et à bientôt.

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