- Speaker #0
Les femmes ont un compte bancaire depuis 60 ans. C'est-à-dire que nos grand-mères ont tout juste eu un compte bancaire. Je crois que dans la douleur et dans la solitude, on... On apprend qui on est. Tu me dis que quand tu tapes mon nom, tu captes vite qui je suis. Je suis hyper heureuse parce que c'est un travail que je fais depuis 3 ans.
- Speaker #1
J'ai fait la biographie de quelqu'un qui a environ 156 ans.
- Speaker #0
Prends cette colère, transforme-la pour que demain matin, elle fasse quelque chose de positif et hallucinant. Tous les matins, je me réveille quand j'ai fait cette prière et quelque chose de beau arrive très rapidement le matin. Plus on s'aime, plus on a confiance en soi.
- Speaker #2
La beauté, ce n'est pas se transformer, c'est se révéler. Je suis habillée à l'Agnado et pendant longtemps, j'ai douté de moi. Je cherchais ma place, ma voix, mon reflet. Et puis j'ai découvert le pouvoir de la beauté. Pas celle des magazines, mais celle qui révèle qui l'on est profondément,
- Speaker #0
vraiment.
- Speaker #2
À travers mon métier de maquilleuse et coiffeuse, j'ai appris à me voir autrement, et surtout à voir les autres autrement. Aujourd'hui, avec Sublimez-vous, j'ai envie qu'on avance ensemble sur ce chemin, celui de la confiance, de l'acceptation, de la lumière. Je vous invite à découvrir avec moi les parcours de celles et ceux qui m'inspirent, des créateurs, des artistes. Des êtres humains puissants et sensibles qui ont tous un jour décidé de se sublimer. Dans ce neuvième épisode de Sublimez-vous, on reçoit Claire Mougenot-Lenne. Elle est l'une des femmes Forbes 2025, mais également la créatrice de Lose Collection, marque engagée de tenues de sport et de maillots, et de Muse Society, un cercle confidentiel de femmes influentes. Et si j'ai décidé de l'inviter dans mon podcast, c'est parce qu'elle incarne avant tout la résilience, la beauté,
- Speaker #1
l'entreprenariat,
- Speaker #2
la force de se relever après n'importe quelle épreuve. Dans cet épisode riche en émotions, elle vous expliquera comment elle a fait pour se relever, comment la foi et ses croyances l'ont poussé à devenir meilleure. Alors si cet épisode vous touche, pensez à vous abonner, à liker, ça m'aide énormément. Bonne écoute !
- Speaker #1
Bonjour Claire !
- Speaker #0
Bonjour Abigail !
- Speaker #1
Je suis super contente d'être avec toi.
- Speaker #0
C'est moi qui suis contente.
- Speaker #1
Moi je commence tous mes podcasts par raconter un petit peu aux personnes qui nous regardent et qui nous écoutent. Quel est le lien qu'on a ? Comment on s'est rencontrés ? Alors, est-ce que tu t'en souviens ?
- Speaker #0
Je m'en souviens très bien. On s'est rencontrés un peu par un pur hasard, comme je pense 90% de les rencontres que je vis depuis 3-4 ans. Et en fait, on s'est tout de suite regardés et on a, je crois, eu envie de faire quelque chose ensemble. Toi, tu m'as parlé en fait que tu étais une make-up artiste de renom. Moi, je t'ai dit que j'adorais en fait être entourée de... de femmes puissantes, entrepreneurs, notamment qui travaillent à dégager la beauté et la puissance des femmes. Donc là-dessus, on s'est tapé dans la main. Et c'est là où tu m'as dit, j'ai un podcast, il faut qu'on fasse des trucs ensemble sur tes différents modèles. Et je t'ai dit, bah, vamos. Et là, on a commencé à échanger par WhatsApp et tu m'as invitée à ce podcast.
- Speaker #1
Exactement. En fait, je pense que ce qui nous a le plus reliés, et tu me dis si tu es d'accord avec moi, c'est que toutes les deux, on est d'accord sur le fait que ce n'est pas juste du make-up. Il y a vraiment quelque chose qui va vraiment au-delà et on ne veut pas que le make-up soit quelque chose de superficiel. Au contraire, il y a un vrai lien avec la confiance en soi et c'est pour ça qu'on est là pour ce podcast. Donc, avant de préparer ce podcast, je les prépare tout le temps, j'ai tapé ton nom franchement ça a pas été été très compliqué d'apprendre à te connaître. Comme je te l'ai dit, hier, j'ai complètement épluché, alors t'as déjà fait énormément de podcasts. T'as été élue dans les 40 femmes Forbes.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
C'est assez incroyable. Et t'es quelqu'un, Claire. J'ai pas n'importe qui en face de moi.
- Speaker #0
T'es trop finie.
- Speaker #1
Je voulais savoir déjà, concernant ton parcours, comme je l'ai dit, c'est assez simple de voir qui tu es. Mais peut-être juste une petite présentation très rapide, mais surtout d'expliquer qui tu étais. Plus jeune, qui tu étais petite, qu'est-ce que tu voulais faire ? Est-ce que ça a été toujours évident pour toi d'être une leader ou est-ce que c'est venu au cours de ta vie et de tes épreuves personnelles ?
- Speaker #0
Déjà, merci beaucoup. Premier, je vais rebondir. Je suis quelqu'un, on est tous quelqu'un. Et en fait, moi, j'ai énormément travaillé à devenir quelqu'un de visible. Et là, en fait, effectivement, il y a travaillé ma raison d'être. Donc, si tu me dis que quand tu tapes mon nom, tu captes vite qui je suis, je suis hyper heureuse parce que c'est un travail que je fais depuis trois ans, sur lequel on m'a beaucoup dit de travailler ma raison d'être et qu'il fallait vraiment qu'on comprenne ce que je faisais et où je voulais aller. Good jobs. Exactement. Je suis hyper contente. Moi, effectivement, en... Aujourd'hui, je suis vraiment quelqu'un qui a établi en fait quelles étaient mes missions de vie. Et je le dis avec beaucoup d'humilité, c'est qu'en fait avant je disais qui je veux être, combien je veux gagner, quelle visibilité je veux avoir. En fait aujourd'hui c'est quelle est ma mission. Et en fait ma mission, et je crois que c'est quelque chose que je ressens depuis que je suis toute petite, c'est je veux aider les autres à se mettre en chemin pour être en mission. Donc moi jeune, j'ai toujours eu le sentiment que je serais leader. J'étais bonne élève mais assez turbulente, j'avais une grosse bande de copines, j'étais toujours celle qui répondait aux professeurs. Donc avec effectivement beaucoup de choses très positives et des choses où on me disait un peu, elle est très audacieuse, elle a beaucoup de répondants. Et en fait, c'est des choses où on m'a beaucoup dit qu'il fallait que je cesse de le faire. Moi, plus on me dit de cesser de faire quelque chose, plus de manière automatique, je vais encore plus le faire. Je vais aller corser le trait. Donc ça, c'est vraiment quelque chose de mes zéros à mes 25 ans. J'avais vraiment ce caractère où plus on me disait de ne pas faire quelque chose et plus j'y allais. Au bout d'un moment, à 25 ans... j'ai commencé à essayer de comprendre quelles étaient mes vraies forces, quelles étaient mes faiblesses et j'ai commencé assez tôt une analyse de moi. J'ai aussi eu des épreuves dans ma vie familiale très dures qui m'ont rendue mature très jeune, sans que je puisse vraiment en parler parce que ce n'était pas des choses qui me concernaient, mais qui m'ont quand même appris à me connaître, appris à savoir comment le silence pouvait impacter énormément sur nos personnalités, sur notre destin, sur les gens qui nous entouraient. et puis à 30 ans Merci. j'ai eu une vie personnelle très compliquée j'ai été maman célibataire pendant plusieurs années dans des circonstances dures avec des procédures pénales et familiales et avec un enfant, mon fils en bas âge qui avait tout juste un an et là en fait je me suis retrouvée vraiment dans une situation d'énorme solitude et d'énorme remise en question j'ai l'impression que ma vie entière s'est déconstruite et que en fait depuis mes 30 ans donc aujourd'hui je vais bientôt avoir 40 ans j'ai passé 10 ans à tout reconstruire one by one Et donc... C'est pour ça que je me retrouve en face de toi, je crois, aujourd'hui.
- Speaker #1
Exactement. En tout cas, j'ai choisi la bonne personne. On est bien concis.
- Speaker #0
Dans le milieu du sujet, c'est ce que tu m'as demandé.
- Speaker #1
Ce que j'aime bien dans tout ce que tu racontes, parce que c'est exactement ce que je t'ai dit concernant ma petite inquiétude, je t'ai dit, mais Claire, je ne comprends pas, tu as déjà fait énormément de podcasts. Qu'est-ce que tu vas me raconter de plus ? Et là, je n'ai jamais écouté tout ça. tout ce que tu viens de dire.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc bravo pour avoir vraiment bien écouté hier. Là où ce que je retiens, c'est qu'effectivement, tu as totalement compris cette vibe de ce podcast qui est confiance en soi. J'aimerais que tu nous expliques toi... à ton niveau, est-ce que tu as toujours eu confiance en toi ou est-ce que c'est quelque chose qui est arrivé avec le temps, par tes épreuves ? J'imagine que par les épreuves par lesquelles tu es passée ça a dû être assez compliqué parfois, tu as dû avoir des phases vraiment très très dures, comment tu as fait justement pour te relever et est-ce que tu pourrais nous donner quelques petits conseils ?
- Speaker #0
Alors la première chose c'est que la confiance en soi elle est fluctuante, il y a des moments dans sa vie où on se sent en pleine confiance, je pense que c'est des étapes de vie aussi, on a un petit copain qui nous aime, on a une super bonne note, on passe le bac, enfin voilà Il y a des moments où on se propulse en confiance en soi. Puis en fait, parfois d'ailleurs, la confiance en soi monte très haut. Puis ensuite, elle se fracasse parce qu'on ne maîtrise pas toujours ce que cette énergie révèle de nous. Premier truc, c'est que la confiance en soi, elle est fluctuante. C'est OK, c'est normal. C'est pareil pour tout le monde. Et je pense qu'on a des étapes de vie. Et j'espère que j'aurai une confiance en moi jusqu'à la fin de ma vie. Mais peut-être qu'il y a des moments où je douterai évidemment de moi. Mais c'est là où mon entourage va avoir un gros impact. L'entourage a un énorme impact sur la confiance en nous. Deuxième chose, c'est que la... La confiance en soi, qu'est-ce que ça veut vraiment dire ? C'est l'amour qu'on se porte. Donc ça, c'est hyper important. C'est pas d'être belle, c'est pas de bien réussir sa vie, c'est pas d'être mariée, pas mariée, enfant, pas enfant. Les critères qu'on peut se donner à n'importe quelle étape, c'est de s'aimer. Plus on s'aime, plus on a confiance en soi. Donc le premier truc à travailler, c'est l'amour qu'on a vis-à-vis de nous-mêmes. Ça, c'est essentiel. En fait, la vraie flamme, elle est en nous. Et nous sommes notre plus grosse maison. Et on est en fait notre meilleur ami, bien plus que les gens qui nous entourent. et souvent, souvent, on est beaucoup trop à l'écoute de notre entourage, d'injonctions. Et ça, c'est hyper important de comprendre que vraiment, on est tous capables de bâtir nous-mêmes les bâtisses de notre demeure. Après, évidemment, moi, dans ma vie, il y a beaucoup, beaucoup de moments où j'étais en manque de confiance en moi, et même surtout en colère, en tristesse, en recherche, en fait, je cherchais des lumières que je ne trouvais pas. et donc je pense que c'est très important d'accepter ça ça aussi. On est dans un monde aujourd'hui où on doit toujours briller, on doit toujours être parfait. Je crois qu'en fait, dans l'imperfection, on a à apprendre énormément. Moi, personnellement, je chéris chacun de moments de ma vie. Je sais qu'en fait, mon destin était de passer par toutes ces étapes et ça n'est pas fini. Je crois que dans la douleur et dans la solitude, on apprend qui on est. On découvre des choses qu'on ne pensait même pas possibles. Je crois que c'est... Moi, je compare toujours la vie aussi un peu à l'accouchement, alors pour celles qui le connaissent, c'est qu'en fait, on dit toujours, tant que t'as pas accouché, tu peux pas vraiment comprendre. Je crois que c'est vraiment vrai. Et celles qui n'ont pas accouché disent, ah, oui, enfin bon, mais je crois qu'il y a vraiment des étapes de vie et je pense que quand on vit des vrais drames... ou à des vraies déceptions, ou des vrais moments de dark. Peu de gens nous comprennent vraiment, et même nous, on met du temps à comprendre ce qui nous est arrivé. Donc ça c'est ok, je crois qu'il faut chérir les obstacles autant que les bonheurs. Je crois qu'il faut remercier l'univers quand on a des choses merveilleuses qui nous arrivent, mais il faut aussi le remercier quand on a eu des épreuves et qu'on a su les surmonter. Donc ça en tout cas, moi c'est un énorme travail. que j'ai fait sur moi. Ensuite j'ai oublié toutes tes autres questions.
- Speaker #1
C'est ça, je pense que tu réponds très bien, tu es quelqu'un de croyant.
- Speaker #0
Très croyante.
- Speaker #1
Voilà ça se voit.
- Speaker #0
Très croyante.
- Speaker #1
T'as une vraie spiritualité en toi.
- Speaker #0
Et alors autre chose, et vraiment je le dis aujourd'hui, mes dix prochaines années de vie... c'est vraiment d'aller parler de sujets essentiels, dont la spiritualité, la foi. Je pense que la foi, c'est assez large. Ça peut être l'univers, ça peut être les croyances, ça peut être religieux. Mais en fait, moi, j'ai puiser énormément de force dans la spiritualité et mon repère, quoi qu'il arrive, depuis que je suis jeune, a toujours été la spiritualité. De croire qu'il y a des choses plus importantes, plus puissantes. On les appelle comme on le veut. Je crois qu'aujourd'hui, on est dans un monde où on n'ose plus parler de sacré. Hier, j'animais... une conférence avec une femme extraordinaire qui s'appelle Inès Leonardozzi. Le thème c'était comment faire de sa vie un endroit qu'on aime et on a parlé de foi et on a parlé de sacré et en fait dans notre audience on était toutes alignées. Je pense qu'il y avait toutes les religions et je pense qu'il y avait aussi des athées et c'est très bien et c'est ok. Mais je crois que le sacré nous relie toutes, nous relie tous et surtout nous pousse à faire des choses au delà du petit possible. Pour moi effectivement ça me porte énormément et ça me porte dans toutes mes missions.
- Speaker #1
Bah du coup c'est bien la transition est super. Je voulais qu'on parle de Muse, alors ça se dit Muse c'est ça ?
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Muse Society, c'est donc un cercle de femmes que tu as créé il y a combien de temps ?
- Speaker #0
Trois ans.
- Speaker #1
trois ans, seulement trois ans, et tu réunis 8000 femmes.
- Speaker #0
On a réuni plus de 8000 femmes. Ouais, on a réuni plus de 8000 femmes.
- Speaker #1
Alors c'est quoi, c'est quoi, M. Saïti ?
- Speaker #0
Muse, déjà, c'est né d'un manque. En gros, moi, dans toute ma vie, jusqu'à justement mes 30 ans de carrière... enfin toi, 34 ans, je ne trouvais pas de mentor, je ne trouvais pas de femme leader qui m'inspirait, qui était plus ou moins proche de moi. Donc, j'avais évidemment toutes celles qu'on connaît, qui ont des chemins successfulls. Comme qui ? En fait, pour moi, il y en avait beaucoup aux Etats-Unis. Il y avait Oprah Winfrey, il y a Beyoncé, il y a vraiment toutes ces femmes leaders qui aident dans la confiance en nous pour les femmes. Mais en France, je n'en connaissais pas trop. Alors déjà, un, pour deux raisons. en France est successée. foule n'était pas toujours liée à la visibilité. Deuxièmement, les femmes qui ont des grands postes n'ont pas forcément travaillé ces dernières années. Là, en ce moment, il y a un vrai leadership, visibilité qui est en train de se faire et qui est exceptionnel. Mais les femmes ne travaillaient pas forcément ça en France. Il faut quand même rappeler que le compte bancaire, les femmes ont un compte bancaire depuis 60 ans. C'est-à-dire que nos grands-mères ont tout juste eu un compte bancaire. si tu veux c'est c'est quand même assez lunaire. Nous, aujourd'hui, c'est évident d'avoir un compte bancaire, mais ça ne date que depuis 60 ans en France. Donc, il y a vraiment un travail qu'on est tous en train de faire les unes avec les autres. Donc, ça résulta, moi, quand j'étais jeune entrepreneur, je ne trouvais pas de family leader que je trouvais accessible. Il n'y avait pas la puissance des réseaux comme aujourd'hui, ni Instagram, ni LinkedIn, en termes de business-wise. Et surtout, moi, j'ai toujours été pour libérer la parole, notamment parce que j'ai eu beaucoup de moments de noir et de solitude.
- Speaker #1
et le silence peut-être
- Speaker #0
et de silence. Et en fait, j'avais besoin de trouver des femmes qui parlaient de ces silences et parlaient de ces souffrances. Et donc, j'ai créé Muse. Voilà. Et à la base, j'ai créé Muse, mais alors, en pensant à rien, en pensant juste à mon alignement personnel et en pensant que je voulais parler à voix haute auprès d'autres femmes et qu'en fait, on allait parler et qu'on allait toutes se réunir sur des sentiments qu'on avait en commun et sur des événements de nos vies qu'on avait eu en commun. Et en fait, de ça est né mon deuxième plus gros bébé, enfin en business. On a réuni plus de 1000 femmes. Aujourd'hui, on a vraiment un réel succès. On en fait un minimum par mois, on réunit 100 femmes. Enfin aujourd'hui, j'en fais presque un par semaine plus qu'un par mois. On travaille avec des entreprises de renom, des marques de renom. On nous autorise à aller très loin dans le supplément d'âme. Donc en fait, aujourd'hui, moi très souvent, quand on fait appel à nous, je dis mais est-ce que vous êtes ok pour qu'on parle de choses assez intimes, qu'on parle Au-delà, par exemple, on travaille avec des marques chez LVMH, je travaille avec la marque Armani, je travaille avec Clarins. En fait, ils nous disent, mais Claire, on veut faire exactement comme toi, tu le sens. Donc, je leur propose des thématiques, ce qui est assez extraordinaire. Parce qu'en fait, normalement, en général, la marque nous dit, voilà, moi, je voudrais qu'on parle de ce produit. Et aujourd'hui, dans Muse, ce qui est ma plus grande fierté, c'est qu'en fait, ils me laissent carte blanche. Ce qui est assez extraordinaire.
- Speaker #1
Incroyable. C'est qu'ils te font confiance.
- Speaker #0
C'est ça. Mais parce que j'ai travaillé la confiance un peu en moi et que tout ce cercle de femmes est autour de la confiance et que surtout moi je crois que si on parle le vrai, on va aller capter beaucoup plus rapidement les gens que si on parle d'un produit ou d'un concept. Je crois qu'il faut aller très vite dans le vif du sujet. Il faut parler à cœur ouvert pour ouvrir justement cet invisible, ce sacré et ce qui nous lie vraiment, nous les humains.
- Speaker #1
Tout à fait d'accord avec toi. De toute façon, c'est vrai que je peux comprendre les marques. C'est vrai que tu dégages, on s'est déjà parlé plusieurs fois, mais c'est que la deuxième fois finalement qu'on se voit, même si on aurait dû se voir plus souvent. Tu dégages quelque chose de très positif. Tu as une énergie qui est... Moi, je suis totalement hypersensible. En tout cas, je trouve que tu dégages quelque chose de très positif et de très aligné. C'est-à-dire qu'on a envie de te faire confiance. Et je pense que c'est ça aussi qui fait ton succès aujourd'hui. Et on a vraiment envie de t'écouter. On sait que ce que tu vas nous dire, c'est pour nous. il y a vraiment un mélange de bienveillance et d'équilibre dans tout ce que tu dis et tu donnes aux gens de la confiance en eux je te le dis vraiment de façon, je n'ai pas prévu de le dire mais c'est tout à fait moi ce que je ressens donc je comprends si j'étais Clarins ou si j'étais Armani,
- Speaker #0
je ne le suis pas encore je pense que je réagirais comme eux Bah écoute c'est vraiment quelque chose que j'ai travaillé souvent on me dit ah mais c'est Iné, alors je pense que j'ai toujours eu un peu des deux, exactement ce côté où je voulais me prouver mais toute ma vie, vraiment, jusqu'à mes 35 ans, réellement, en fait, je n'utilisais pas à bon escient la confiance ou les talents dont j'ai hérité. Et en fait, j'ai appris à me servir de mes talents et je le travaille encore aujourd'hui. Et je crois que c'est le travail de toute une vie. Et donc, c'est hyper important de dire à chacun d'entre nous, c'est un travail. Moi, j'ai posé mes intentions. J'ai dit, dans 10 ans, 20 à 30 ans, je me dis, dans 10 ans, je vais être dans la lumière. Et la lumière, c'était quoi pour moi ? C'était aujourd'hui. Là, tu me mets dans la lumière. parce qu'il m'a voix. va rentrer dans une lumière. Mes marques, les marques avec qui je travaille, ma marque à moi est dans la lumière. Et c'est vraiment quelque chose que je travaille. On parlait tout à l'heure dans la voiture, parce que tu m'as accompagnée à ce podcast, de l'abondance. Moi, aujourd'hui, le matin, je me réveille et je dis, je suis abondance, je souhaite que l'abondance vienne à moi parce que je la mérite. Je souhaite une abondance de santé, de bien-être, d'alignement, d'argent, de mission, de nouveaux projets. Et ça, je me le dis tous les matins. Et tous les soirs. Et c'est une sorte de prière. Et ensuite j'ai évidemment ma prière un peu plus... que je n'écris pas d'ailleurs, parce que j'écris mes intentions, mais mes prières c'est vraiment quelque chose. Je me couche le soir en disant merci pour cette journée, je te donne toutes les mauvaises énergies que j'ai ressenties. Là je suis en colère, parce que ça m'arrive malheureusement de me coucher en colère. Et je dis prends cette colère, transforme-la pour que demain matin elle fasse quelque chose de positif. C'est hallucinant. Tous les matins je me réveille quand j'ai fait cette prière et quelque chose de beau arrive très rapidement le matin. Donc en fait, pour moi, la prière, l'intention, elle est très puissante sur des choses qui vont diriger notre quotidien. La prière, elle libère de tout. Et moi, j'ai été éduquée, évidemment. Alors moi, je suis catholique, parce que je le dis et je suis très fière d'être catholique. Et je ne crois pas forcément que dans la croyance, il y a le dog. Je crois qu'il y a vraiment ce que ma grand-mère ou mes grands-mères m'ont transpiré et ce que toutes dans ma famille, en fait, ce qu'on m'a donné. Et on m'a toujours expliqué, en tout cas, ma grand-mère paternelle m'a toujours dit que dans la prière, il y avait une puissance extraordinaire et aussi une force de communauté. Si on est plusieurs à prier ensemble, et j'y crois énormément, et je crois qu'il n'y a rien de plus beau que de prier et de dire aide-moi, rends-moi plus fort, rends-moi plus puissant, aide-moi avec cette peine, je te la donne. Il faut la donner à la puissance à laquelle on croit plutôt que de la donner... à la puissance du mal. Et la puissance du mal, je crois que pour le coup, tout le monde y croit. Le mal est très puissant. Et je crois qu'en fait, quand on sent qu'on est très très en colère, que tout nous agace, qu'on en a ras-le-bol de cette vie, je crois qu'il faut très vite se dire, je donne cette douleur à la lumière. Et la lumière va la prendre, alors que sinon les ténèbres vont aussi les prendre, mais les ténèbres sont très très puissants et ils vont être ravis de continuer à passer des messages. très puissants et ils sont ravis de nous voir fatigués, en colère, énervés. Voilà, je crois que c'est très important de donner la lumière.
- Speaker #1
J'aime beaucoup la façon dont tu schématises les choses. J'imagine vraiment les ténèbres, la lumière. En parlant de lumière, tu t'en doutes, on va parler de lousse. Donc j'ai vu que ça s'est dit lousse et pas luse.
- Speaker #0
Bravo, tu es genre, c'est rare qu'on le dit si bien.
- Speaker #1
J'avoue que j'ai triché hier. J'ai entendu quand tu as dit non, c'est lusse, c'était une erreur de parcours. Je t'ai dit, j'ai bien étudié mon sujet.
- Speaker #0
Bravo.
- Speaker #1
Alors, pour info... tu dis souvent dans alors je saurais pas te dire où vu que comme je t'ai dit j'ai pas mal étudié ton dossier que cette marque, c'est une marque qui accompagne la femme dans les événements de sa vie.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Je veux que tu dises que toi, tu as accompagné aussi ma vie, parce que ça a été mon premier maillot de bain, un petit peu chic, que je me suis acheté. Il faut savoir que je me suis mariée très jeune, à 23 ans, et que je suis devenue maman à 24, donc assez jeune quand même. Et moi, j'ai toujours été un petit peu menue, petite de taille, donc j'ai toujours été vue comme la femme enfant. Et un jour, j'ai dit, j'en ai marre, j'ai envie de m'acheter un joli maillot de bain. Je suis une femme, ça y est j'ai eu un enfant Je ne l'étais pas du tout, j'étais aussi un enfant. Et du coup, je me suis acheté un maillot de bain, un maillot de bain bleu, très décolleté. Je vois que tu ne fais plus du tout ce genre de choses. Honnêtement, je ne le mets plus. Je l'assume moins. Mais en tout cas, c'est vrai que ce maillot, il a vraiment marqué un petit peu le passage à la femme adulte. Je rejoins tout à fait ce que tu dis. Et je voulais savoir pourquoi est-ce qu'il te tenait ? Alors ça, c'est une marque pour les gens qui ne connaissent pas. une marque éco-responsable à la base de maillots de bain. Et maintenant, tu t'es élargée dans tout ce qui était vêtements de sport.
- Speaker #0
Exactement. Et qui sculpte,
- Speaker #1
en fait,
- Speaker #0
la femme.
- Speaker #1
Je voulais savoir pourquoi. Donc, on est toujours sur le domaine de la femme. Qu'est-ce qui t'a animée ? Parce que c'est la première marque que tu as créée,
- Speaker #0
c'est ça ? Oui, bien sûr. J'ai créé cette marque. Et pourquoi ? Alors, j'ai vécu, j'ai fait une école de commerce, une prépa école de commerce. Et j'ai toujours eu l'appel de l'étranger. C'est pareil, c'est quelque chose que mes parents m'ont un peu inculqué. J'ai eu la chance de voyager. Et le voyage m'a toujours apporté énormément d'ouverture d'esprit et de confiance en moi. Donc pendant mes années en école de commerce, on a eu l'occasion de faire une année à l'étranger. Enfin, une année en entreprise. Et moi, j'ai choisi l'étranger. Je ne suis jamais revenue en France. Je suis restée six ans à Buenos Aires, en Argentine. En Argentine, il y a un vrai culte du corps. Il y a un culte de la beauté. Il y a un culte du paraître, mais qui est très positif. qui est très lié au sport, qui est très lié à l'alignement, et qui est très lié... Les gens sont très croyants en Amérique latine. Donc moi, ça s'est aligné avec tout ce en quoi je crois le plus. Je crois que se faire belle, mais absolument superficielle, mais est essentielle. Je crois que quand on veut passer des messages, il faut travailler la posture, travailler notre physique, travailler tout court, travailler notre corps, que plus on va travailler notre soi, et plus on va dégager des énergies positives à ceux qui nous entourent. Je crois aussi que quand on dit des choses, il faut essayer de les incarner au maximum. En tout cas, moi, c'est ce que j'essaye de faire. Et donc, l'Argentine m'a offert cette vision, parce que moi, je suis arrivée, j'étais assez jeune, j'avais 23 ans, où en fait, il y avait tout ce que j'attendais de la France ou de mon parcours. J'avais beaucoup d'interrogations. Et en fait, j'ai vu des gens très sportifs, très alignés, très sur le paraître et en même temps très croyants. Et je me suis dit, mais c'est exactement ce que moi, j'ai envie d'incarner. Et donc, il y a ce culte du corps. Et moi, à 23 ans, je ne comprenais pas pourquoi les maillots de bain, ce n'était pas un peu plus sexy. Notamment en Amérique latine, les femmes et notamment les brésiliennes sont très à l'aise avec leur corps. Mais quels qu'ils soient, elles ont des fesses. Elles les aiment, elles ne les aiment pas. Elles les montrent. Elles ont de la cellulite. Elles l'assument. Elles ont des seins. Elles les montrent. Elles ont des bourrelets, pas des bourrelets. C'est vraiment genre à la plage, les femmes assument ça. En Europe, on met des culottes. qui couvre le maximum. On veut... M'éter. Oui, mais l'été, c'est un vrai sujet chez nous, le maillot de bain.
- Speaker #1
Non, on m'éter.
- Speaker #0
Ah oui,
- Speaker #1
j'ai l'impression que ça s'est...
- Speaker #0
Ça s'est démocratisé et c'est génial. Et en fait, moi, je ne comprenais pas pourquoi ces femmes en Amérique latine étaient si à l'aise avec leur corps et elles étaient tellement belles. Et je crois qu'on va en parler après. Qu'est-ce que c'est que la beauté ? Et pourquoi nous, en Europe, on devait courir énormément ? Donc, effectivement, j'avais cette envie, en fait, de faire une marque lumineuse qui nous rendait lumineuses et sexy. Mais d'ailleurs, la marque, pendant des années, a été très sexy et en même temps assez élégante. Je crois qu'on avait vraiment été élégante, sexy. Après, moi, comme toi, j'ai eu mon premier enfant. Et puis, en fait, j'avais envie d'avoir un discours plus impactant et qui ne parlait pas que du vêtement. Donc, j'ai très vite switché sur le sport, qui est une autre de mes passions. J'ai toujours été très sportive. Et dans tous les moments durs de ma vie, le sport m'a beaucoup, beaucoup aidée et reconstruit. Et donc, je dois beaucoup au sport. Et donc j'ai vraiment eu envie d'avoir des messages plus puissants et accompagner les femmes dans toutes les étapes de leur vie. Parce que le maillot de bain, c'est que quand on est en vacances, et on n'est pas tout le temps en vacances, alors que le sport, on peut vraiment faire du sport toute l'année. Et voilà, et ensuite, Louss est devenu vraiment une marque de sport. Aujourd'hui, on essaye d'être leader sur le marché de l'éco-responsabilité, en tout cas en France. Je ne sais pas si on le devient, mais en tout cas, on fait beaucoup, beaucoup de choses pour l'être. Et après ça, j'ai créé Muse, qui était une autre mission. où je voulais m'adresser à plus de femmes et pas forcément que dans le domaine du sport.
- Speaker #1
Et du coup, vu tout ce qu'on est en train de dire, tu es quelqu'un d'assez visible, comme tu le sais, et comme tu voulais justement viser cette lumière, comme tu disais. Je voulais que tu nous expliques justement, tu n'as pas parfois un petit peu ce syndrome de l'imposteur, ce poids un petit peu trop lourd justement de la visibilité ?
- Speaker #0
Pas du tout. Alors moi, en fait, j'assume. Déjà, j'ai toujours voulu être là, là où je suis aujourd'hui, en face de toi. C'est quelque chose que j'ai désiré.
- Speaker #1
C'est quelque chose de moi,
- Speaker #0
waouh !
- Speaker #1
C'était ton goal d'une vie de faire un podcast avec moi.
- Speaker #0
Là, tu vois, c'est bientôt les vacances et je suis ravie. ravie de faire ça avec toi. Et j'espère en tout cas que ça mettra des petites graines, si c'est possible, chez les femmes qui nous écoutent et même les hommes. Moi, je m'adresse évidemment à tout le monde. Moi, j'ai appris, dans ma visibilité, j'ai appris à être vulnérable. Je crois... Alors, c'est pas moi qui le dis, c'est une femme que j'écoute beaucoup en ce moment qui s'appelle Brinney Brown. Brinney Brown en américain. Qui explique que la vulnérabilité, c'est la seule et unique manière d'être leader. C'est la seule et unique manière d'être authentique. Et je crois qu'aujourd'hui, en étant vulnérable, on devient vraiment quelqu'un de bien. Et moi aujourd'hui, beaucoup, tu vois, en tout cas dans ce que je fais chez Muse, et dans les podcasts et les interviews, j'essaye en fait très rapidement. de parler vrai et de parler des épreuves de la vie qu'on partage et qu'on a connues et donc si cette visibilité peut me permettre d'aider une seule personne qui va nous écouter parce qu'elle va se dire moi aussi j'ai un peu un parcours similaire et donc résultat je vais apprendre à avoir plus confiance en moi je vais accepter de me maquiller et d'être belle sans me sentir superficielle je vais accepter de dire non je vais travailler sur mon développement personnel s'il y a une personne dans le podcast qui va à nous écouter, c'est ça moi qui me mets à l'aise à être visible. Donc je suis très à l'aise avec ma visibilité et surtout, plein d'autres gens qui sont visibles m'aident et donc moi, j'ai cette notion de give back. On me donne et je give back et on se give back tous ensemble.
- Speaker #1
Tout à fait. On est complètement alignés de toute façon, je pense que c'est pour ça qu'on fait ce projet ensemble.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
C'est cette petite énergie qu'on a vu d'ailleurs en marchant, je ne sais pas, on a eu un truc le jour de ce salon-là. Claire, c'est quoi tes projets ? Parce que là déjà, tête. tu as déjà fait pas mal de choses. J'ai l'impression que tu as la biographie de quelqu'un qui a environ 156 ans. C'est quoi la suite ?
- Speaker #0
Alors la suite, c'est de réunir, pour le coup, c'est de toucher le plus de gens possible. Moi, on me dit souvent où est-ce que tu te vois à 50 ans ? À 50 ans, je me vois vraiment parler à une audience très très large. Donc tu vois, quand tu me parles de visibilité, moi ma visibilité, elle va servir à rendre mes missions plus impactantes, plus puissantes. Je vais effectivement me perfectionner. Donc là, je suis très en train de travailler mon développement personnel. J'écoute... beaucoup de gens qui m'inspirent. Alors tout à l'heure, tu me demandais, il n'y a pas que des femmes. Moi, je viens de regarder une émission hyper intéressante sur Netflix. Je vous invite à la regarder sur Tony Robbins, homme extraordinaire. Il fait 12 pays par an. Il est ultra connu. Il réunit 4000 personnes sur le développement personnel. Il nous faudrait deux heures de podcast pour que je te... Mais j'invite les gens à aller regarder Tony Robbins. Brené Brown, c'est une femme extraordinaire qui travaille sur la vulnérabilité et notamment un sujet aussi important sur la visibilité. Elle parle de la critique. Elle dit, plus tu vas avoir de l'impact sur les gens et plus il y aura de la critique mais très souvent les gens critiquent enfin c'est pas très souvent c'est les gens qui critiquent sont les gens qui ne sont pas courageux il n'y aura aucune personne courageuse qui te critiquera pour la simple et bonne raison que toutes les personnes qui se bougent qui parlent qui montrent leur vulnérabilité en fait, te respectent. Donc tous les gens qui vont te critiquer, c'est des gens qui sont derrière un écran, derrière une vie qu'ils n'ont pas encore craqué, ils n'ont pas encore craqué leur modèle, et donc ils vont te critiquer. Tu verras, il n'y aura aucun leader, il n'y aura aucun visionnaire, il n'y aura aucune personne authentique qui viendra critiquer ce que tu fais. On ne va pas forcément adorer ton travail parce que c'est adhéré. Mais en revanche, on dira toujours, et moi par exemple dans mon entourage et dans les news, toutes celles qui travaillent, toutes celles qui entreprennent, par principe sont respectables. Après, tu adhères, tu n'adhères pas, tu suis, tu ne suis pas, tu consommes, tu ne consommes pas. Et voilà, ça c'est la liberté de chacun. Donc ça c'est très important et Brené Barne en parle de manière très profonde. Moi j'adore. Et pareil, tu vois, elle m'a débloqué beaucoup de choses sur le principe de la visibilité. Je t'invite à aller regarder et à tous ceux qui nous écoutent. Et donc ça... Il y a aussi Louise Hay. Louise Hay, c'est une des premières femmes. C'est une femme qui est malheureusement décédée. Enfin, il fallait un moment qu'elle quitte notre magnifique terre. Mais c'était une femme qui était sublime et qui, en fait, est la première femme qui a énormément parlé de développement personnel. Elle dit des choses sublimes sur l'amour, sur la grâce. gratitude. Et moi, elle m'aide beaucoup alors qu'elle est décédée. Et donc, je retrouve des interviews qu'elle a faites. Et en fait, elle m'inspire énormément. Pardon, j'ai perdu le fil. Donc, mes missions, c'est d'être plus visible, encore plus, d'avoir encore plus d'idées. d'impact, vraiment. J'ai beaucoup de projets pour les femmes. On a un projet de lancer un podcast, mais je n'ai pas encore trouvé, parce qu'il y a énormément de podcasts, et je trouve que c'est extraordinaire. Moi, l'idée, c'est vraiment de faire quelque chose qui ne se fait pas encore. Donc, je travaille vraiment beaucoup dessus, mais dans la voiture, j'ai eu un texto qui me parlait de ce podcast de la rentrée, donc je me suis dit, il faut que je me pose dessus. Ensuite, on veut faire des choses à l'étranger avec Muse. et on est en train de développer la marque Lousse à l'étranger de manière assez concrète. J'ai aussi un rendez-vous cette semaine qui risque d'avoir pas mal d'impact, donc j'en parlerai à la rentrée. Et j'ai le projet d'écrire un livre, donc c'est quand même déjà pas mal. Oui,
- Speaker #1
ça va.
- Speaker #0
Mais l'idée, c'est de ne jamais parler de moi, c'est de parler vraiment des choses qui m'ont aidée pour donner des clés à toutes les personnes qui ont envie d'être plus alignées avec leur vie, d'avoir plus de visibilité, de sortir d'une situation compliquée. Moi, je crois que ce dont j'ai le plus envie de parler, c'est comment on se sort, comment on retrouve vite la lumière. Et je vous garantis, on la retrouve vite. Il faut juste bien s'entourer. Hier, on disait qu'on est la somme des cinq personnes qui nous entourent. Je crois que c'est très, très important de choisir aussi les gens qui font partie de notre entourage. Et exactement, les bonnes personnes, celles qui ont les mêmes valeurs que nous. Et ça, moi, c'est vraiment quelque chose que j'ai énormément travaillé ces dernières années.
- Speaker #1
En tout cas, on voit que t'as... énormément de générosité en toi. Dans un de tes derniers posts Instagram, t'as dit, aujourd'hui, je cite, aujourd'hui, je ne cherche plus à être parfaite, mais à être vraie. J'oubliais qu'on termine ce podcast avec cette explication. C'est quoi pour toi quelqu'un de vrai ?
- Speaker #0
C'est très lié à la beauté, d'ailleurs. C'est tout la trame de ce podcast. C'est s'aimer soi, d'abord. C'est ça, être vrai. C'est se lever le matin en disant, c'est OK, en fait, j'aime ma vie. Mais c'est pas... tout ce que je souhaite de ma vie, c'est je l'aime. Aujourd'hui, je l'aime parce que j'ai la santé, parce que j'ai eu une bonne nouvelle, parce que je suis en chemin de quelque chose qui me tenait énormément à cœur, quel que ce soit. Je vais me marier, j'ai la date avec celui que en tout cas, je voulais, je voulais avoir cette date. Ça peut être des choses assez superficielles et c'est ok, et c'est très bien. C'est aussi prendre soin de soi, et ça c'est très important. Prendre soin de soi, c'est évidemment s'autoriser des moments de la vie. de soins, de beauté, de folie. Il faut aussi avoir des grains de folie, il faut accepter de sortir du cadre. Et surtout, c'est vraiment, et je le redis, c'est vraiment accepter le pire de nous-mêmes, très important, parce que souvent on parle des épreuves de la vie, mais parfois on a des moments de nos vies où on ne s'aime pas du tout. C'est normal, on est tous pareils. Et surtout, il faut apprendre à travailler sur nos faiblesses. accepter qu'on a été un peu hystérique pour les femmes parce que parfois on l'est parfois il y a des choses qui nous font sortir de nos gonds et en fait il faut dire que c'est ok et travailler là-dessus et surtout s'accepter pour se dire qu'on va mettre des lumières dans chaque personne qu'on va croiser dans notre journée voilà moi c'est un peu comme ça que je vois mon day to day
- Speaker #1
J'aime beaucoup. Je vois que le rapport à la lumière est hyper important pour toi. Claire, j'ai adoré ce moment. On a été vraiment, c'est fou parce que je crois que c'est la première fois que j'arrive à poser toutes les questions que je veux et d'avoir des réponses aussi concrètes. Vraiment, on voit le côté hyper scolaire. Je termine tous mes podcasts par une petite phrase de la fin. Alors, soit tu t'adresses à moi, soit tu t'adresses directement aux auditeurs et aux personnes qui nous regardent pour leur expliquer, justement, si tu as un petit conseil, si tu aimerais que les personnes ne retiennent justement qu'une seule chose. Ce serait quoi ? La petite phrase de la fin.
- Speaker #0
Alors, il est où le... C'est là. Alors, ce qui est hyper important, c'est de comprendre que la... Je suis ici. Ah, pardon. Ce qui est très important, c'est de comprendre que la première barrière est mentale. Et qu'en fait, notre mental nous arrête sur beaucoup, beaucoup de choses. Une fois qu'on a compris ça, et c'est là où moi, en tout cas, quand je l'ai compris, que j'ai vraiment eu l'impression de transformer ma vie, je crois qu'il faut... On se raconte beaucoup d'excuses. On a beaucoup d'excuses. certaines sont réelles la vie n'est pas facile, la vie est bardée d'obstacles et surtout aujourd'hui avec tout ce qu'on entend et tout ce qu'on voit c'est dur d'être optimiste, c'est une réalité mais c'est mental. Si notre mental se focalise sur le positivisme sur le positivisme ou sur les choses positives notre vie change et donc je crois qu'on est capable d'être maître de nous-mêmes et donc je conseille vraiment à tout le monde de travailler avant tout son mental. Voilà c'est vraiment en tout cas moi ce qui m'a aidée ce qui m'aide tous les jours ... Hier soir, j'étais à une conférence qui était extraordinaire. Je me suis couché. J'ai eu quelque chose sur les réseaux de vraiment très triste. Et tu vois, j'ai dit, forcément, ça m'a mis très mal à l'aise parce que c'est vraiment très triste. Mais je me suis couché en disant, je donne en fait cette souffrance et ces choses qui sont graves pour que demain matin, j'ai quelque chose de positif et je me suis levée, tu vois, de bonne humeur. Je crois que j'ai fait des beaux rêves et tout parce que mon mental, j'ai changé mon mental de mindset en lui disant, ne reste pas sur cette... sur cet impact négatif que ça va avoir sur toi sur les prochains jours. Mais essaye d'avoir des pensées positives. Et ça, c'est le mental. Et le mental, il est très, très fort.
- Speaker #1
La pensée positive. Exactement, on adore.
- Speaker #0
Je vais dire quelque chose de très important parce qu'on a parlé de foi et de spiritualité et c'est rare d'ailleurs que j'en parle autant dans les podcasts et je vais en parler de plus en plus. Il y a aussi une notion qui est très importante et que ma grand-mère paternelle m'a dit toute ma vie. En fait, nous sommes tous des miracles. Mais réellement, tous autant que nous sommes et tous avec nos défauts et nos talents et nos faiblesses. Et je crois que quand on réalise qu'on est un miracle, on devient extrêmement puissant. Et je crois qu'on a tous quelqu'un dans notre vie qui nous a un jour dit qu'on était un miracle. Et donc, c'est très important pour moi de le rappeler parce que moi, je l'assume, tu vois, de me dire que je suis un petit miracle dans ce grand univers. Et toi aussi, tu en es un. Et avec ce podcast, tu fais des belles choses. Et avec tout ce que tu offres aux femmes, tu vois, tu les rends plus puissantes. Et je crois que tous ceux qui nous écoutent sont des miracles. Et je leur souhaite de commencer leur journée ou de terminer leur journée en disant qu'ils sont des miracles.
- Speaker #1
Vous êtes tous des miracles. Voilà. Merci, Claire. On te retrouve où ? rapidement dans tes réseaux sociaux.
- Speaker #0
On me retrouve de manière plus concrète sur Claire Hamelin. C'est là où je suis le plus... Enfin, je réponds le plus. Évidemment, sur Muse Society, pour toutes les femmes qui ont envie d'intégrer un cercle puissant de leaders. Sur Loose Collection, pour celles qui ont fait du sport. Et voilà. Et j'espère prochainement qu'on va faire des choses à la rentrée ensemble. On se retrouvera sur les réseaux.
- Speaker #1
Très certainement. Merci Claire.
- Speaker #0
Merci à toi. Coupé !
