- Speaker #0
Et bonjour tout le monde et bienvenue sur Radio Superpoire, en podcast ou sur une zone de prospectif, si vous nous écoutez en direct. Une émission qu'on a eu beaucoup de mal à enregistrer, ça a été très galère, donc je dis bonjour à mes deux compères, Cédric et Alain. Bonjour tous les deux.
- Speaker #1
Bonjour tout le monde,
- Speaker #2
de Montosellaï, de Johnny Home, salut Alain,
- Speaker #0
et toujours à tous les auditeurs, et bonjour aux auditeurs, et bonjour aux auditeurs,
- Speaker #2
ceux qui nous suivent régulièrement, même ceux qui nous découvrent pour la première fois, vous allez voir on est à peu près sympa, il est un peu bizarre mais vous allez le comprendre tout de suite,
- Speaker #0
je crois qu'on est bizarre tous les trois en fait. Oui, mais... Faire des questions de comics...
- Speaker #2
Au moins, ça va être différent. Vous êtes sûrs que si vous nous écoutez, ça va être différent ?
- Speaker #0
Oui, voilà, ça sera pas le truc que vous écoutez habituellement. C'est pas du tout sérieux, ici. Je crois. Bon, bref. De quoi va-t-on parler aujourd'hui, les gars ?
- Speaker #2
Eh ben, on va parler de la propagande dans les films du MCU, du Marvel Cinematic Universe.
- Speaker #0
Oh, pas possible.
- Speaker #2
C'est un sujet qui nous tient à cœur, semble-t-il. Enfin, surtout à toi, j'ai l'impression.
- Speaker #0
Oui, voilà. Vu que je suis tombé dessus un peu par hasard, enfin... Bref, j'envoie le jingle et on se retrouve juste après. Alors, est-ce que vous saviez que le Pentagone a une très, très grosse influence ? Bon, sur le cinéma, ça, c'est pas forcément connu. C'est peut-être... le cas pour certaines personnes, mais est-ce que vous savez qu'ils étaient très présents sur les films de super-héros depuis déjà très longtemps ?
- Speaker #1
Mais non, Guillaume, nous ne le savions pas.
- Speaker #2
Non, non, non. Alors, je savais, moi, que la CIA suivait Tom King, puisque Tom King, le scénariste qui est plutôt chez DC, est un ancien agent de la CIA, ou du FBI, je ne sais plus.
- Speaker #1
CIA, oui.
- Speaker #2
et qu'en fait, la plupart de ces scénarios doivent être relus par la CIA, même s'il n'en fait plus partie. Donc je savais ça, moi, mais par contre, dans le Marvel Universe, non. Et je t'avoue que je ne vois même pas comment ils peuvent intervenir, mais c'est ce que tu vas nous raconter. Oui,
- Speaker #0
c'est assez subtil et ça remonte avant même la création du MCU, vu que ça a commencé en 2003. En 2003, vous vous rappelez de ce magnifique film de Ang Lee, Hulk, ou pas ? Vous vous en souvenez de celui-là ?
- Speaker #2
Mes yeux s'en rappellent, il saigne encore.
- Speaker #0
Moi aussi. Il avait Nick Nolte au moins.
- Speaker #1
Ouais, le film n'est pas si mal. C'est vrai que les effets spéciaux étaient un peu naves encore. Mais le film, l'ambiance était sympa.
- Speaker #2
Moi, je me rappelle des chiens gamins, et ça, c'était impossible. Il avait tenté de faire des choses, Anglien. Oui.
- Speaker #1
Et les chiens gamins, je crois que c'était une idée de Paul Jenkins dans les comics, et ils avaient repris ça.
- Speaker #2
Je ne sais pas si ce n'était pas antérieur.
- Speaker #1
Eh bien, non, parce que Jenkins a dû faire ça en 2000-2001. Donc ça devait être pendant l'écriture du film. Ah oui,
- Speaker #2
ils ont dû... Peut-être que Jenkins était au courant...
- Speaker #1
Ou peut-être que Jenkins était au courant de l'idée et la rebalancer dans les comics, c'est possible aussi.
- Speaker #2
Un bon scénariste sur Hulk, Paul Jenkins.
- Speaker #1
Oui, mais même dans l'ensemble, Paul Jenkins, il est assez sympathique.
- Speaker #2
D'ailleurs, il sort... Il sort ce mois-ci centri dont on vous reparlera dans les recos, me semble-t-il.
- Speaker #0
Donc cette histoire, elle commence assez basiquement comme pour tout film d'action ou film de guerre. Les producteurs, réalisateurs, ils avaient besoin de véhicules et ils avaient besoin de tourner sur la base de Chainalake. C'est plus ou moins seul sur Californie, je crois. Et donc, pour pouvoir accéder à tout ce matériel, ils doivent passer par des demandes au département de la Défense. Sauf que ce qui se passe habituellement, comme on le sait aujourd'hui, c'est que dès qu'on passe par ces gens, ils demandent des changements souvent drastiques dans le scénario des films. Et ça va même plus loin vu qu'ils s'intègrent carrément à la production dans la grande majorité des cas. Qu'est-ce qui s'est passé pour Hulk ? C'est tout simple. C'était déjà de montrer de manière plus positive les laboratoires de recherche illégaux sur lesquels Hulk est créé. À la base, dans le cinéma, c'était censé être une base militaire avec du personnel militaire. Le personnage de Bruce Banner, le père à l'Ibana, devait être un militaire. Sauf qu'ils ont exigé que tout ça se soit entre guillemets civilisé. que tout le personnel soit rendu civil pour pas qu'on montre des militaires américains en train de travailler sur des armes bactériologiques et ce genre de choses. Donc un peu de polissage, en somme. C'est assez habituel ce genre de choses à Hollywood. C'est fait par des notes en réalité. Quand on prend les documents, ce qui se passe, c'est que les producteurs envoient les scénarios aux personnes en question et ils prennent... ils prennent leur stylo et ils font tout un tas de notes dessus. Ça, ça doit pas être là, ça doit pas être là. Puis, il faut changer ça par ça. Si c'est pas accepté, souvent, le film ne reçoit aucune aide matérielle pour assister à la production. Donc, souvent, ils ont le dernier mot. Rappelez-vous que Coppola, il a fait notamment Apocalypse Now aux Philippines pour échapper à cette censure déguisée sur son film. Mais c'est surtout avec Iron Man que ça va commencer à déraper. Et alors, une petite reprise.
- Speaker #1
Ouais, non, je disais, c'est quand même assez cocasse, sachant que dans les origines de Hulk, c'est clairement dit qu'il est piloté par les militaires, puisqu'on a le fameux général Sander Bolsros qui est là, qui est aux commandes, qui gueule sur tout le monde en bon général qu'il est. Donc oui, effectivement, vouloir polisser ça, déjà, c'est un... un peu déjà aller contre les origines comics du personnage.
- Speaker #2
Oui, c'est clair.
- Speaker #0
Après, le film de Jon Favreau, Iron Man, qui est sorti en 2008, je crois, c'est ça ? C'était 2009, enfin bref. Ça atteint vraiment son paroxysme sur les films de super-héros qui arrivent complètement à dénaturer le scénario. On avait qui qui était... dans la production donc le département de la défense donc le pentagone et l'armée de l'air au départ ça se base sur un sérieux de 2004 qui prend qui prévoyait de faire du père de tony stark le principal antagoniste du film ça devait être vraiment l'huile méchant et justin hammer ça devait être un peu son sous fifre ça devait vraiment être une espèce de scénario à charge contre les vendeurs d'armes et le costume d'iron man cri par Tony, ça devait justement lui servir à lutter contre les agissements de son père, et c'était pas du tout pour aller buter de l'entourbaner comme il le fait dans le film. Il y a aussi quelque chose qui est assez présent dans les films soutenus par l'Air Force, c'est de rockstariser les pilotes. Vous avez tous vu Top Gun et sa suite, et c'est vraiment l'effet qui est recherché en permanence par l'armée de l'air quand elle s'intègre dans une production. Ils ont fait sur... Captain Marvel aussi, par exemple, c'est vraiment d'en faire des espèces de rock stars. Ils sont là, ils sont plus grands que nature. C'est des pratiques très habituelles, comme j'ai dit, qu'on voyait dans les films de guerre et dans les films d'action. Pour les films de super-héros, ça peut choquer un petit peu, étant donné que c'est beaucoup plus récent, étant donné que ça a vraiment commencé à la fin des années 2000. Donc ce scénario, il a été...
- Speaker #2
Le scénario d'Iron Man, hein ?
- Speaker #0
Le scénario d'Aaron Hall, le premier, il a été abandonné, ce qui explique, parce qu'à l'époque, on savait que le film a été touré quasiment sans scénario, qu'ils improvisaient des diorogues et des scènes, et bien c'est à cause de ça. C'est parce qu'en fait, le Pentagone a vraiment voulu dégager tout cet effet un petit peu contestataire du scénario, ce qui fait qu'ils se sont retrouvés sans scénario pour tourner le film. Donc, ça a véritablement un effet sur une production, une grosse production hollywoodienne quand même. Et une idée qui était très drôle. Vas-y, Cédric. D'ailleurs,
- Speaker #2
il me semble, je ne voudrais pas dire de bêtises, mais quand à la fin du premier film, Robert Downey Jr. annonce à la presse « Je suis Iron Man » , il me semble que ce n'était pas prévu dans le scénario.
- Speaker #0
Non, c'est parce qu'il ne savait pas comment finir le film. Et donc, le méchant, je vous ai dit, ça devait être Howard Sarge, le père de Tony qu'on voit dans le premier Captain America. Et il devait utiliser l'armure de War Machine. Alors là, c'est vraiment très, très amusant parce qu'on connaît les noms des gens qui sont en charge de ça. C'est un gars qui s'appelle Phil Strub et Chris Hodge. C'est les deux agents du département de la Défense qui supervisent les productions hollywoodiennes dans un bâtiment qui se situe à Los Angeles. Mais ça, on va y revenir parce que c'est très drôle. Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas de War Machine ? Parce qu'il ne fallait pas qu'il y ait un personnage qui porte le nom de War et qui soit méchant. Voilà, c'est aussi simple que ça. D'accord. Vous voyez quand même le niveau un petit peu des mecs. Et ça a été pire sur le dos, on va dire, parce qu'en plus du Pentagone et de l'Armée de l'Air, il y a le corps des Marines qui est venu se greffer dans le truc parce qu'il fallait qu'ils tournent sur une base. Je ne sais plus sur quelle base exactement, en Californie. Donc, ça a été vraiment une production. Pareil à Iron Man 2, quand on regarde, on se demande pourquoi c'est un tel navet. Parce que c'était vraiment censuré de bout en bout. C'est-à-dire que les types ne pouvaient absolument rien faire sans, un, le contrôle de Disney, et deux, le contrôle du département de la Défense, de l'Armée de l'Air et du corps des marines sur le film. Ils disaient, il ne faut pas faire ci et ça, parce que ça, ça donne une mauvaise image de nous. Ça va quand même très loin. Et pour parler de Captain America, le premier Captain America qui est sorti juste après, c'est un peu plus puant quand même, je trouve. Parce que c'est pas grand-chose, mais ils avaient besoin de tourner à Camp Lewis, qui est une base américaine qui se situe dans le Montana. C'est là qu'ils ont tourné toutes les scènes qui se passent en hiver. Sauf que l'armée a exigé une chose très simple de production. C'est que... Captain America soit aux commandes d'un bataillon non ségrégé. Je vous dis ça, normalement, c'est assez clair. Le but, c'était de mettre sous le tapis le caractère raciste de l'armée américaine et de son racisme systémique. Dans les années 40. Depuis toujours, on va dire. Dans les années 40. D'ailleurs, pour info,
- Speaker #2
on fait un petit rappel, mais on a parlé de ça dans la précédente émission que vous pouvez retrouver en podcast. Sur Captain America Truth, d'ailleurs, qui parlait de ça. On se rend bien compte, quand même, d'après ce que tu nous dis, que clairement, le gouvernement américain essaye de politiser au maximum dès qu'on parle de l'armée.
- Speaker #0
Oui, c'est pour ça. C'est une parenthèse, mais on vient vous parler de soi-disant de wokisme et de trucs que j'essaye d'effacer, ceci, cela. Regardez les productions hollywoodiennes. Là, c'est fait et c'est fait. Une propagande d'État qui est faite. Clairement, on vous dit que l'armée américaine n'était pas ségréguée.
- Speaker #2
C'est douteux.
- Speaker #1
Après, le All-In Commando de Nick Fury, créé par Stanley et Kirby dans les années 60, n'était pas ségrégué non plus. Il y avait, de mémoire, un indien, un noir aussi, je crois. Effectivement, ce n'était pas nouveau. Et c'était... ça rentrait pas en conflit avec l'histoire des connus effectivement ça rentre carrément en conflit par contre avec l'histoire réelle puisque effectivement évidemment il ya eu des noirs américains qui ont combattu dans l'armée les années 40 mais pas dans une position hiérarchique ni non ni j'en pense bien mais voilà
- Speaker #0
Là, c'était en fait une demande directe de l'armée. Si vous voulez tourner à Camp Lewis, il faut que vous mettiez des Noirs dans l'équipe de Captain America, ce qui n'était pas le cas dans le scénario original. Par contre, il s'est passé quelque chose. Là, la relation a été normale jusqu'en 2012, et la sortie d'Avengers. Il y a eu un très gros problème avec Avengers, et ce problème, c'est le Shield. On revient à Nick Fury, ça tombe bien que tu en parles. Car Phil Strub, le petit farfadet du Pentagone, a dit quelque chose de très intéressant dans la presse. C'est que le département de la Défense ne pouvait pas s'accommoder de l'irréalité de cette organisation internationale et notre place en son sein. À qui le shield rend-il des comptes ? Nous étions arrivés au point où ça n'avait aucun sens. Voilà, gros grain de sable. C'est-à-dire que... Coupe en fait l'herbe sous le pied au département de la Défense et à l'Armée Américaine, c'est-à-dire que c'est plus eux qui ont le rôle principal, le rôle des sauveurs. Par exemple, comme dans Man of Steel, à un moment, quand on voit Superman voler à côté des jets, le film de Zack Snyder, c'était une exigence qu'ils avaient sur Avengers. Sauf que malheureusement, c'est le SHIELD qui prend ses places, et ça leur a vraiment pas du tout plu. C'est-à-dire qu'il faut se souvenir... C'est complètement dingue,
- Speaker #2
parce que... Le cheat, il a été introduit vachement avant les Avengers.
- Speaker #0
Oui, mais là, il prenait une place trop importante, en fait, pour Strub. Parce que Strub, ce qu'il voulait, il ne voulait pas que ce soit... Quelque chose d'imaginaire pour lui. Il voulait que ce soit le département de la défense qui soit mis en avant dans le film. Que ce soit eux qui envoient les F-22 et tout ça.
- Speaker #1
Imaginaire et quand on lit sa phrase, qu'il soit international, qu'il soit en dehors des États-Unis et qu'en plus, ce ne soit pas eux qui aient le lead au final. C'est le truc qui leur paraissait inconcevable. Donc oui effectivement, le Shield a été introduit depuis quelques années déjà, notamment avec le personnage de Samuel L. Jackson tout simplement. Et donc oui, qu'ils arrivent à ce point de pinaillage sur un truc qui était déjà là, qui existe dans les comics depuis très longtemps, c'est vraiment ne pas comprendre le matériel sur lequel ils étaient en train de travailler tout simplement.
- Speaker #2
Et pour info, on rappellera aussi que le président à l'époque, c'était Obama. Donc pas le plus conservateur et peut-être pas le plus manipulateur de l'histoire des présidents américains.
- Speaker #1
Après, je pense que c'est effectivement eux qui géraient leur truc. Ils avaient leurs idées bien préconçues sur ce qu'il fallait, sur ce qu'il ne fallait pas. Donc, ouais, voilà. Après... effectivement ils avaient une mamie ce qui était peut-être un peu trop un peu trop costaud, un peu trop fort sur les films
- Speaker #0
Phil Strub c'est une diva il avait dit notamment dans la presse que les F-22 qu'on voyait dans Avengers c'était pas des F-22, c'était des reproductions numériques sauf qu'il s'est fait rare parce que ça a été documenté, ils ont prêté des F-22 et c'est les F-22 de l'armée de l'air qu'on voit dans Avengers Donc le mec s'est fait complètement humilier dans la presse parce qu'il racontait n'importe quoi juste par... En fait, c'était juste du pinaillage, quoi, parce qu'il n'était pas content que ses recommandations n'aient pas été suivies jusqu'au bout de la lettre. Donc ensuite, il y a eu Captain America and the Winter Soldier, qui a été le dernier film de la collaboration officielle pendant très longtemps avec le Pentagone. Ouais, Cédric ?
- Speaker #2
Ouais, du coup, je te coupe, ça s'est passé comment, du coup, sur Avengers ? Whedon et les producteurs, ils ont fait des efforts ? Parce que le shield est relativement présent dans le film.
- Speaker #0
C'est mi-figue, mi-raisin. C'est une espèce d'entre-deux. Personne n'était content au final. On regarde les documents, les interviews dans la presse, on voit que c'était des gamineries, mais aucun des deux n'était content. Phil Strub, il leur en a voulu pendant très longtemps. Et Marvel, bah... ils en avaient un peu marre d'avoir cette ingérence permanente dans leur film. Du coup, sur Captain America Winter Soldier, il ne s'est pas vraiment passé grand-chose. L'idée de faire de la menace un animateur, ça a été un peu relégué au vieux cliché du film d'espionnage, de la pomme pourrie qui est dans son coin et qui ne serait pas quelque chose de systémique. Ce n'est pas forcément la partie la plus intéressante, je trouve, qui est analysée sur ce film-là du MCU. Ce qui est par contre très drôle, c'est dans Iron Man 3, comment il s'appelle ? Shin Black ? Shin Black, oui. Merci. Ils ont repris...
- Speaker #2
C'est pour moi le film le plus pourri du MCU, le Iron Man
- Speaker #0
3. Je le déteste.
- Speaker #2
Ah oui, pour moi, c'est insupportable.
- Speaker #0
Oui, il me fait beaucoup horreur, ce film, à l'époque. Il y a des choses qui sont dans ce film et qui sont en fait des pics envoyés à Phil Strub. C'est-à-dire, pourquoi est-ce que le méchant du film, enfin, vous vous souvenez du mandat, qui est une espèce de sous-Ben Laden et qui aurait été un acteur, eh bien, c'était fait vraiment pour se foutre de la gueule, à l'époque, du Pentagone et de toutes les théories sur la mort de Ben Laden. Et c'était vraiment fait pour ça. C'était vraiment fait pour aller les emmerder. Le changement... Ah oui, aussi, il y avait un truc sur War Machine, qui à la base ne devait pas s'appeler War Machine dans le film. Sauf que ça a été changé à nouveau en War Machine sur l'E3, parce que Phil Strom, il n'était plus dans la production et ils se sont dit pour le faire chier, on va remettre le nom de War Machine. C'est que des trucs comme ça. C'est vraiment n'importe quoi. Et... Sources encore plus drôles. Vous vous souvenez quand le mandarin fait exploser la maison de Tony Stark ou pas ? Oui. Ouais. Donc, Tony, il donne, à la sortie de l'hôpital, les coordonnées 10-880 Wilshire Boulevard. Alors, est-ce que vous savez ce qui se situe à cette adresse ? Il y a une adresse réelle. L'endroit n'existe pas dans le film, mais l'adresse est réelle.
- Speaker #2
Ça devrait être le bureau du gars qui les embêtait tout le temps, non ?
- Speaker #0
C'est le Building Openiner et il y a le bureau de liaison du Pentagone à Hollywood qui s'y trouve. Voilà, c'est vraiment du grand n'importe quoi. Quand on a toutes les références, on regarde les films d'une autre façon. Tout ça pour de telles gamineries, c'est complètement ridicule.
- Speaker #2
Ouais, mais du coup, les films Marvel marchant de plus en plus, le Pentagone a dû se faire moins présent, non ?
- Speaker #0
Ils se sont fait justement moins présent jusqu'en 2019 et la sortie de Captain Marvel où ils se sont rabibochés.
- Speaker #2
D'accord.
- Speaker #0
Pour quelles raisons ? Ça, les archives ne le disent pas pour l'instant. Enfin, ce n'est pas des documents qui ont été encore déclassifiés apparemment ou qui ont fait l'objet de demandes de la part des chercheurs.
- Speaker #2
Ça doit être certainement parce que... Parce que Captain Marvel, c'est quelqu'un qui vient de l'armée.
- Speaker #0
Voilà, c'est pour ça. C'est pour ça et ils avaient besoin de toute façon de l'Air Force et de faire une espèce de dynamique un peu à la Top Gun. C'est ce qui était vraiment recherché des deux côtés. Et donc, ça a remis sur le devant de la scène ce partenariat qui avait été mis de côté pour quelques années. Ce qui est dommage, par contre. Enfin, c'est dommage entre guillemets pour nous. C'est qu'on sait que cette collaboration a reprise, par exemple sur WandaVision, le Pentagone est crédité dans le générique, donc on sait qu'ils sont là, qu'ils sont bien présents, sauf que comme les documents aujourd'hui de la CIA liés à Hollywood s'est enterré sous tout un tas de décrets qui empêchent leur consultation publique dès la sortie des films, contrairement à ce qui se faisait avant maintenant, il faut faire des demandes écrites à envoyer au bureau de liaison du Pentagone. Ils les mettent à disposition des chercheurs, on va dire, plus ou moins facilement, mais c'est plus difficilement accessible. Et ça demande aussi beaucoup d'argent parce que la majorité des chercheurs qui travaillent sur ce sujet sont britanniques. Ce n'est pas la masse d'Américains qui s'y intéressent, c'est étrangement des Britanniques qui se font les chantres de ce sujet-là. Et donc, comme le disait Matthew Alford, l'un des spécialistes du sujet, ça devient de plus en plus dur pour lui, surtout quand il y a eu la crise Covid, parce que ça coûte cher de voyager aux États-Unis. Son université ne lui donne pas forcément les moyens, on va dire, financiers absolument nécessaires pour mener ses recherches, parce qu'il a fait beaucoup de voyages. Il doit rester sur place pendant très longtemps pour consulter les documents, les dépouiller. Enfin, c'est énormément de boulot. Et vous avez aussi Matthew... Mathieu Elford, je l'ai déjà cité, et Tom Seeker, qui est un journaliste qui a beaucoup aussi travaillé sur le sujet, qui tient un blog notamment qui s'appelle Clandestine Time, sur lequel il analyse, on va dire, beaucoup, beaucoup de films. Sa passion, c'est le cinéma, et lui, ce qui l'intéresse, c'est de voir comment Hollywood, les services de renseignement britanniques, enfin, tout ça, comment ils arrivent à... mettre leurs doigts dans la machine de production des films et comment ça influe sur les représentations qu'on peut avoir de l'histoire de la société via le cinéma. Il y a tout un tas de bouquins qui ont été écrits sur le sujet. Ouais, Cédric ?
- Speaker #2
Ouais, ça risque de devenir de plus en plus dur de faire des recherches comme ça avec le gouvernement américain actuel, surtout pour des Britanniques.
- Speaker #0
Ah bah là, oui, sachant que... Ils sont obligés de voyager non seulement à Washington, mais aussi à Los Angeles. On ne parle pas de millionnaires qui peuvent prendre des jets comme ça. On va dire qu'on a claquement de doigts. Ils ont besoin quand même d'avoir des financements de leur université, de faire les papiers de voyage, le passeport, tout ça, le logement.
- Speaker #2
Ça va être de plus en plus dur.
- Speaker #0
D'un point de vue logistique, ce n'est pas rien. Pour faire la recherche, ça va devenir de plus en plus compliqué pour eux. Sachant que c'est pas des documents qui sont numérisés, ça, cherchez pas ce genre de choses. Eux en font des copies, quand ils ont le droit de le faire, qu'ils mettent dans leur bouquin, mais c'est pas des documents qui sont numérisés, donc c'est pas de les chercher sur Internet pour essayer de venir nous dire, ouignignia, il y a des sources ou pas, bah, il faut lire des livres, voilà, désolé, tout le monde n'est pas sur Internet, messieurs, dames, le monde ne fonctionne pas comme ça. Ce serait bien, mais c'est pas le cas. Donc ! Petite reco, je vous conseille de lire le livre de Matthew Alford et de Tom Seeker, Hollywood Propaganda, qui a été publié chez Investigations. Celui-là a été publié chez les éditions critiques. C'est L'Empire vous divertit, qui a été édité chez Investigations. C'est plus un beau livre. C'est une édition très récente. Ce qui est bien, c'est qu'ils ont écrit une préface spéciale pour l'édition française, plus un énorme rajout sur les séries télé. Et vous allez voir, il y a des trucs notables. Ça parle de quoi du coup,
- Speaker #2
Hollywood, le propaganda ?
- Speaker #0
Alford, il fait vraiment l'historique des relations entre le Pentagone et Hollywood. Et il revient sur des exemples de films en particulier, notamment sur comment les scénarios ont été modifiés. Ils ont aussi réalisé un film qui s'appelle Theaters of War, qui n'est pas disponible en français, mais vous le trouvez sur le site web de Tom Saker gratuitement. donc allez le voir, ça peut être intéressant. Et donc, j'ai plus ou moins fait le tour, je crois. Vous avez des questions un petit peu là-dessus ?
- Speaker #1
Oui, pas juste pour dire que c'est vrai que du coup, c'est un peu un sujet compliqué, parce qu'à la rigueur, effectivement, que l'armée américaine utilise Hollywood pour essayer de faire un peu sa pub, de se montrer sous un bon jour, j'ai envie de dire, c'est une bonne guerre. On s'en va au Vivenbox. Mais voilà, ils prêtent du matos, ils prêtent éventuellement des décors. Bon, s'ils peuvent effectivement faire un peu leur pub, montrer qu'effectivement, les pilotes sont cools, c'est sympa d'être un militaire. Voilà. Dans l'ensemble, à la rigueur, c'est pas un truc très, très grave. Après, effectivement, comme tu le disais, ils arrivaient peut-être à un moment, à un point où ils... où ils étaient vraiment trop intrusifs et où vraiment les chercheurs n'avaient pas un petit peu trop la petite pute, et effectivement où ils essayaient un petit peu trop de transformer le matériel sur lequel ils étaient censés travailler. Donc effectivement, je pense que c'est intéressant que des chercheurs se posent la question de savoir où est la limite entre, effectivement... une publicité bien pensée et puis une véritable propagande et une véritable forme de message politique pas forcément voulu par les spectateurs et par les producteurs.
- Speaker #0
Il faut se rappeler de quelque chose quand même d'assez... qui va peut-être vous choquer, mais le premier film sur lequel est intervenue l'armée américaine, c'est sur Naissance d'une nation. Et qu'est-ce qu'ils ont fait intervenir ? les militaires américains jouaient les sudistes qui chargent les vilains noirs qui violent les gentils blanches propriétaires d'esclaves. Voilà, je vous laisse avec ça, vous en tirez vos conclusions.
- Speaker #1
Il n'y avait pas de soldats noirs à l'époque.
- Speaker #0
Ah bah non, les noirs c'était des vilains pillards et des violeurs, donc il fallait que les gentils cavaliers de l'armée déguisés en sudistes les chargent pour leur donner une bonne leçon.
- Speaker #2
malheureusement comme quoi on en arrive dans une boucle finalement on se dit tiens tiens ça revient malheureusement et c'est un jour parti on n'a pas fini de voir l'influence on la voit l'influence du nouveau président sur Hollywood puisqu'il a nommé je crois trois trois personnes responsables du cinéma hollywoodien. Je crois que c'est...
- Speaker #1
Il y a Stallone,
- Speaker #2
et puis je ne sais plus qui est le troisième. Ils ont tous 200 ans. Meg Gibson, je crois.
- Speaker #0
Il y a Mark Wahlberg. Mark Wahlberg, Stallone.
- Speaker #1
Mark Wahlberg, oui.
- Speaker #2
Non, je ne crois pas, non.
- Speaker #1
Si, je me demande si ce n'est pas Mark Wahlberg.
- Speaker #2
Bref.
- Speaker #1
Nick Nolte, je ne sais plus.
- Speaker #0
Oh, Knickknack, il est tout imbibé maintenant, on ne l'entend même plus.
- Speaker #2
D'ailleurs, on se rend même compte que depuis que Trump est arrivé, Disney, par exemple, est en train largement de changer sa manière de voir les choses, puisque Disney, alors après, vous en pensez ce que vous voulez ou pas, Disney avait vraiment une politique très, très inclusive, il y avait eu pas mal de débats là-dessus. Et depuis que Trump est arrivé, ils ont commencé à faire machine arrière, c'est-à-dire à enlever, je crois, dans un dessin animé, un personnage trans. Ils ont rajouté un personnage chrétien dans un autre dessin animé aussi. Ce qui prouve bien, en fait, que la diversité de Disney, malheureusement, n'était que commerciale, puisque s'il commence à changer de...
- Speaker #0
S'ils commencent à se manger de direction dès que le président change, ça prouve bien que ce n'était pas une véritable volonté.
- Speaker #1
Je pense qu'après aussi, il y a des cas particuliers. De ce que j'en ai lu, le board de Disney est plutôt assez remonté contre Trump. Et ce serait plutôt pour continuer dans la voie qu'ils avaient toujours continuée. Après, il peut y avoir effectivement des initiatives malheureuses au sein d'une production. C'est compliqué, mais du coup, on se rend bien compte qu'aux États-Unis, les entreprises ont du mal à choisir leur camp.
- Speaker #0
C'est surtout le camp de l'argent.
- Speaker #1
Oui, tu vois, tu es dessus là en même temps.
- Speaker #2
Ça nous fait une bonne transition pour la pause musicale. On va recycler une idée de la dernière fois qu'on a eu avec Cédric. On vous a mis Burn Hollywood, Burn de Public Enemy. On va s'écouter High The Power. On se retrouve juste après. Si vous nous écoutez en podcast, tant pis pour vous. Non, je déconne. Vous allez tout en bas de l'article et vous pouvez écouter la BO du jour en même temps que nous. Allez, à tout de suite. Un magnifique pause musicale suivie d'une magnifique virgule. Alors moi, ça me fait penser à un truc... Voilà, c'est une question d'abord. Ouais. Moi, toutes ces histoires de Cap Time d'América, ça me fait penser qu'hier, j'ai rejoué à Marvel vs Capcom. Amori, espèce de salaud, t'as réussi à me battre sur le jeu, mais t'inquiète, t'as vu, j'ai pris ma revanche cet après-midi hier, donc faut qu'on fasse un troisième jeu pour nous départager. J'espère que t'écoutes cette émission. T'as intérêt. Bref. On passe aux actus, Cédric.
- Speaker #0
Oui, alors tiens, une actue qui a un petit peu un lien avec ton dossier, du coup, puisqu'on parlait donc de l'influence du gouvernement. Et là, on va parler des fameux tarifs. Alors, tarifs, c'est un faux ami. En fait, il faut dire les taxes, puisque ce sont les taxes douanières. Et ceux qui lisent des comics en VO comme moi, forcément, ils ont un petit peu peur. Puisque je vous rappelle qu'un certain président des États-Unis... Depuis qu'il est arrivé à sa tête, il est en train d'instaurer une vraie fausse guerre commerciale et qu'il avait proposé des taxes douanières entre 10, 20, 50, 150% pour certains pays, dont le Canada et la Chine. Et on pourrait se dire, du coup, on s'en fout puisque les comics, c'est américain. Oui, les comics, c'est peut-être américain, mais ils sont malheureusement imprimés au Canada pour les singles. Et ils sont imprimés en Chine pour tout ce qui recueille, c'est-à-dire les TPB, les omnibus, ce genre de choses. Et autant dire qu'avec ces taxes-là de 150%, ça risquait de piquer sévère. Puisque, en fait, même si en France, on pouvait acheter des choses, ça repasse automatiquement par les États-Unis et donc ça serait taxé. Et donc, autant vous dire qu'un omnibus, déjà 100 dollars, 120 dollars pour un omnibus, c'est déjà un budget. Mais si on en arrive à 175 ou 200 dollars pour un omnibus, ça devient quasiment impossible avec ces taxes. Alors, ce n'est pas sûr, mais apparemment, les livres et les revues ne seraient pas concernés par ces taxes. D'ailleurs, il les a mis en pause pendant encore un petit moment. Et puis, on a vu que Trump... est en train de faire des exceptions pour tout ce dont ils ont besoin. On ne sait pas trop ce qui va arriver. Mais disons que ce n'est pas encore officiel et que pour l'instant, ces fameuses taxes Trump ne devraient pas influer trop sur le prix des comics VO. Parce qu'il est bien clair que si vous achetez votre single, déjà les singles sont devenus de plus en plus chers. Alors les singles pour les auditeurs. Ce sont donc les revues mensuelles qui sont publiées aux États-Unis et qui font à peu près une trentaine de pages et qui sont déjà à des prix relativement élevés. Je crois que c'est autour de 4 dollars maintenant, 4-5 dollars.
- Speaker #1
4-5 dollars, oui, maintenant.
- Speaker #0
Si vous augmentez de 50%, acheter un single à 7 ou 8 dollars, ça va faire chuter et ça peut même... Alors Marvel saura encore... Les grosses compagnies ne se font pas trop embêter, mais alors les petites compagnies vont mourir parce que ce ne sera plus rentable du tout. Donc bon, pour l'instant, ces taxes-là ne sont pas encore mises en place. En revanche, ce qui est sûr, c'est que Marvel ou DC n'ont pas attendu pour augmenter déjà leur prix. Par exemple, on a appris très récemment que dans une collection que j'aime beaucoup, les Epic Collections, vous savez, c'est ces gros TPB de 500 pages qui reprennent une quinzaine de numéros à chaque série par ordre chronologique. Eh bien, un Epic Collection, c'était autour de 45 dollars. le prochain Epic Collection sera à 60 dollars. Et là, ça va devenir compliqué. Parce que même pour moi qui suis un grand amateur, je vais commencer à réfléchir. Parce que passer de 45 euros à 60, alors là, ce n'est pas une question de taxes. C'est juste Marvel qui a décidé d'augmenter les prix. Et puis chez DC, c'est pareil, puisque l'Omnibus Warlord, alors là, ça parlera peut-être à Alain Warlord.
- Speaker #1
Mike Grell, qui nous écoute.
- Speaker #0
Mike Grell, voilà, cette série DC, que moi, j'attends vraiment avec impatience, parce que j'avais adoré. Ça avait été publié en France dans des petits magazines en noir et blanc. Ça avait été publié en couleur chez Arrady aussi, me semble-t-il. Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Eh bien, ils vont enfin sortir un Omnibus Warlord, et moi, j'étais tout content, parce que j'adore les Omnibus, j'adore Warlord. Et l'Omnibus devait faire les 50 premiers numéros de la série Warlord. Et le prix était de 75 dollars. Ce qui était plutôt pas mal. Et bien là, on vient d'apprendre que DC a descendu le nombre de pages et a passé le prix de l'Omnibus à 100 dollars. Voilà. Donc, une augmentation d'un tiers du prix. Donc... Débrouillez-vous avec ça. Il semblerait que Marvel et DC soient en train d'augmenter le prix de leurs livres, ce qui n'a rien à voir avec les taxes. Peut-être qu'ils prévoient en avance. En tout cas, je pense que de fait, avec ces taxes-là et ces prix de comics américains qui vont devenir très élevés, peut-être que le marché du comics français a une jolie carte à jouer. On verra. Mais si les comics deviennent un produit de luxe, ça peut être peut-être... Plus sympa d'acheter un omnibus en VF à 80 euros qu'un omnibus américain à 125 dollars. Voilà, donc, on attend de voir, mais je pense qu'il y a un coup à jouer pour les éditeurs de VF. Vous en pensez quoi, les gars ? Alain ?
- Speaker #1
Oui, déjà, deux choses. Je pense qu'effectivement, pour l'omnibus Warlord, on a peut-être aussi effectivement un... Un recalibrage peut-être par rapport au marché, parce que c'est vrai qu'avec tout le respect qu'on lui doit, évidemment, Warlord, c'est un personnage assez oublié. Mike Grell, c'est un auteur un peu oublié aussi.
- Speaker #0
Moi, c'est le truc qui me réplique le plus de l'année.
- Speaker #1
J'imagine, j'imagine. Mais bon, on est des vieux lecteurs, on dépasse forcément la référence, pour le coup, sur le marché. Et donc, effectivement... ont peut-être essayé de recalibrer un peu leurs produits. Après, il y a aussi le fait que, comme chez nous, les matières premières augmentent un peu partout aussi. Donc, il y a peut-être aussi forcément des augmentations qui n'étaient pas faites jusque-là et qui ont dû être faites au bout de toute façon parce que sinon, ce n'est pas jouable. Je te rejoins sur le côté augmentation de l'Epic Collection. Moi aussi, ça me... On fait un autre trou là où j'aimerais pas qu'il y en ait un, un deuxième. Donc effectivement, on arrive là à 60 dollars, à l'Epic Collection, au prix des Compendiums chez DC, qui ont eux quasiment 1000 pages. Donc on a quasiment le double de pages pour le même prix. Alors évidemment, les DC Compendiums, on n'est pas à la veille qu'ils augmentent leurs prix aussi dans les mois qui viennent. Mais oui, pour les Epic Collection, c'est un peu à coup dur. Sauf que c'est une collection qui marche plutôt bien en plus, qui a une vraie fanbase, qui a une vraie...
- Speaker #0
Moi, je crois que j'ai dépassé les 80 Epic Collection, les 80 volumes, moi, déjà.
- Speaker #1
D'accord, ouais, ouais.
- Speaker #0
Là, il me manque quelques trous, moi, puisque ça sort au compte-gouttes. Là, je vais faire beaucoup plus attention. Alors, je pense que je vais combler les trous, mais à 60 dollars l'épique, moi, j'y vais plus loin.
- Speaker #1
Après, il y aura toujours des sites qui feront des restos, parce qu'il y a toujours... Le prix du livre aux Etats-Unis est libre, pas comme chez nous où il est fixe. Donc il y aura toujours moyen de trouver peut-être des sites qui font des prix intéressants. Mais c'est vrai qu'on part sur un prix beaucoup plus gros.
- Speaker #2
Pour moi, les pics, c'est fidèle.
- Speaker #0
On fait une note optimiste en disant que peut-être les éditeurs français vont nous sortir des choses sympas. En tout cas, ils ont un coup à jouer.
- Speaker #1
Après, je ne suis pas sûr que le retour des lecteurs VO vers le BS soit un gros, gros apport pour les lecteurs français. Pour les éditeurs français, je pense que...
- Speaker #0
Je ne sais pas. Moi, en tout cas, si l'Omnibus VF sera moins cher, je prendrais des Omnibus VF.
- Speaker #1
Oui, après, chacun fera ses calculs, effectivement.
- Speaker #2
OK, donc, on a quasiment plus de temps. Là, le temps est écoulé. On sortit. On n'a pas repéré grand-chose, moi j'avais juste repéré Rock Trooper, le dernier Garcenis avec Patrick Godard, création de Miladé, qui sort le 7 mai chez Delirium. Et Cédric avait repéré une belle purge, dont on vous reparlera dans un débrief, Alien Wattif.
- Speaker #0
Ouais, sinon vous avez le Metapath Sentry avec Paul Jenkins, dont on a parlé tout à l'heure. C'est ma seule recue de la période.
- Speaker #2
Ouais, mais Alien Wattif... L'argent, il reste sur le compte ou dans le porte-monnaie. Surtout pas, n'achetez pas ça, parce que je l'ai lu. J'ai souffert pour vous.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #2
Bon ? Ouais, on raconte vraiment n'importe quoi. Merci, les gars. C'était sympa, cette émission. Merci de ne pas avoir fait de commentaires sur mes cheveux.
- Speaker #0
Les auditeurs ne le voient pas, mais tu as un blond vénitien de toute beauté.
- Speaker #2
Non, merci,
- Speaker #0
c'est d'accord. Je suis jaloux. Concrètement, moi, je n'ai plus la matière pour pouvoir me colorer les cheveux.
- Speaker #2
Ah oui, malheureusement, oui. Je ne souhaite pas en arriver à ce point. On verra bien. En attendant, j'ai de quoi faire ça. Cette sortie est vraiment naze. Au revoir, chers auditeurs. On se retrouve la prochaine fois.
- Speaker #0
À bientôt, je vous assure. On fera mieux la prochaine fois.
- Speaker #1
À bientôt. Et surtout, n'oubliez pas, lisez des comics.
- Speaker #2
Ah oui, c'est vrai, oui.
- Speaker #0
Plutôt que de nous écouter dire des conneries.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #3
Remédié le temps, il faut le suivre. Il faut aller plus loin.