- Speaker #0
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur Tarani le podcast. Tarani a été créé par Julia Ekashi afin de mettre en valeur l'histoire, la culture et l'art africain au travers de Foulard en soi. En plus d'être une marque, Tarani c'est aussi une aventure humaine que nous allons prendre plaisir à vous raconter dans chacun de vos épisodes. Allez, c'est parti ! Pour ce nouvel épisode de Tarani le podcast, nous recevons aujourd'hui Camille Homme. Bonjour à toutes. Je suis ravie de vous retrouver et aujourd'hui nous avons le plaisir d'accueillir Camille Lhomme qui est la fondatrice de la Maison de Famille. Mais tout d'abord j'ai cru comprendre Kashi et Camille que vous ne vous êtes jamais rencontrées.
- Speaker #1
Non, on n'a pas encore eu l'occasion de se rencontrer mais bientôt j'espère Camille. Mais bientôt, oui oui parce que je pense qu'avec Julia de toute façon elle ne va pas te laisser le choix sur le fait de transiter un de ses jours à la Ausha. Avec plaisir.
- Speaker #0
En tout cas c'est le moment de faire connaissance déjà. déjà aujourd'hui.
- Speaker #1
C'est une très bonne ambassadrice. Ça, c'est vrai.
- Speaker #0
Alors Camille, tu es une sérielle entrepreneuse. Tu as fondé la Maison de Ausha, une collection de chambres d'hôtes à l'Aciota, dans le sud-est de la France. Tu vas nous raconter pourquoi tu as à cœur de développer et dynamiser le centre-ville de l'Aciota. Mais avant cela, est-ce que tu peux te présenter de la manière dont tu le souhaites ?
- Speaker #1
Je vais essayer de synthétiser surtout. Alors, je suis née à Marseille, j'ai grandi à Cassis, à Aix, et je venais voir très régulièrement ma grand-mère à La Ciotat, parce que ma famille du côté de ma mère est originaire de La Ciotat, mes enfants sont la sixième génération, et ils habitent en plus dans la maison de mon arrière-grand-mère, donc vraiment au même endroit, même quartier. J'ai fait l'école hôtelière de Lausanne, que je suis vraiment... formé dans tout ce qu'on appelle le secteur de l'hospitality. J'ai travaillé pour un très gros groupe hôtelier qui s'appelle le groupe Four Seasons, où j'ai vraiment fait, vraiment acquis toute l'expérience requise pour après pouvoir développer mes projets professionnels. Je suis maman de deux enfants, Nancy et Anna, et j'essaye vraiment d'être à l'équilibre autant sur le perso et le pro. C'est ce qui me tient à cœur, ce qui n'est pas évident. mais voilà j'essaye de ne rien négliger, c'est assez exigeant avec moi-même, je ne fais pas les choses à moitié mais en même temps j'ai une formation qui m'a permis d'être un vrai couteau suisse et de mener à bien beaucoup de projets en même temps, c'est ce qui me plaît aussi mais voilà j'essaie de réussir à n'en battre aucun, c'est un peu mon mon train en me levant le matin et donc j'ai fondé la maison de famille qui est une collection de sites d'exception au bord de la mer. La majorité se trouve en Asiota. Également, deux sites en Normandie. Pourquoi en Normandie ? On me pose souvent la question. Parce que mon père est normand, que j'ai passé toutes mes vacances d'été en Normandie.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Un site à Venise et un nouveau site qui ouvre en septembre. Normalement, je ne veux pas se voir des travaux en avril, mais dans la lagune vénitienne, une grande maison. Et sur l'Asiota, le dernier né, un hôtel particulier du maire qui est vraiment une pépite, qui s'appelle le Casa Abel. Et sur certains sites, pas tous, on peut également, ce qui est bien, en plus de l'hébergement, c'est-à-dire qu'on prévoit également des shootings avec des marques parce que les décors plaisent, des tournages, des événements, des privatisations. Et là, pour moi, c'est un vrai terrain de jeu.
- Speaker #0
D'accord. Riche en information.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Et alors, tous tes projets, comment ils sont nés finalement ? Parce que comment on passe de… Je travaille pour un grand groupe. Je crée tout mon environnement et toutes ces maisons.
- Speaker #1
Alors, en fait, parce que j'ai aussi, là, on parle que de ce projet-là, la maison de famille, mais je suis également 50% FNB, restauration.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Parce que quand tu fais une école hôtelière, en général, c'est restauration et hébergement. J'ai commencé à la Ciotat avec un restaurant. En fait, moi, je commençais à tourner en rond. en tant que salarié au sein d'un groupe. C'est-à-dire que je suis arrivée à un stade où j'avais l'impression que je pouvais apprendre plus, mais j'étais assez, on va dire, rassasiée, même si ce n'est pas un joli terme. Et à ce moment-là, mes parents décidant de déménager d'Aix-en-Provence à la Ciotat. En fait, il faut savoir que la Ciotat, il y a 12 ans, c'était comme Marseille, c'est-à-dire que personne ne voulait. C'était sous-estimé, abandonné, 40% de commerce vacant. Il y avait tout à faire et ça ne coûtait rien. Donc il fallait avoir un flair que ma mère avait bien sûr en tant que citadaine et surtout architecte et on a acheté en fait mes parents ont acheté un commerce sur une très belle placette vue mer et on s'est dit bon bah en fait pourquoi pas se lancer et on a commencé avec un premier restaurant puis une pizzeria puis un café qui est le café de l'horloge qu'on a toujours ouvert tous les jours de l'année et après moi la partie hébergement m'a manqué parce que je suis vraiment de 50-50 et là on a commencé à ouvrir trois petites chambres en ville, des bijoux vraiment au créneau très provençal. Parce qu'on avait un café pour faire les propres petits déjeuners. Et puis après, on a ouvert un autre site. Aujourd'hui, on en a sept dans le centre-ville. Après, on a ouvert la Normandie et l'Italie.
- Speaker #0
D'accord. Et alors, la Ausha, on a compris qu'il y a un ancrage familial. Mais tu as aussi un coup de cœur particulier, je crois, pour cette ville.
- Speaker #1
Oui, parce que les gens sont vrais. Et en fait, c'est une ville qui... Ça s'est passé et ça se passe encore sur certaines villes de la Côte, c'est-à-dire que ça devient des stations balnéaires et on appelle ça des villages carte postale, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'habitants à l'année. C'est fermé l'hiver et surtout, on ne peut plus côtoyer des locaux. Et ça, c'est problématique. À La Ciotat, ce n'est pas le cas et heureusement. C'est-à-dire que c'est une ancienne cité ouvrière, chantier naval qui a fermé dans les années 90. Ça se sent trop vite qu'il y ait vivé du chantier naval. Donc forcément, les commerces ont fermé en même temps. Ça a été dramatique. Et une renaissance. avec un nouveau chantier naval, un nouveau positionnement. Aujourd'hui, on est leader mondial. Puis, plein d'autres choses. Et nous, petit à petit, on a aussi acheté des commerces qu'on a retapés et on a implanté des artisans. Alors du coup, on s'est dit, on va travailler sur l'offre centre-ville. Et aujourd'hui, on a 12 commerces. Moi, je me fais une joie d'aller, via un réseau que j'alimente tout le temps, d'aller rencontrer des céramistes, des pâtissiers, des épiciers. Et comme ça, on a pu constituer en 12 ans un centre-ville. et après on n'est pas seul parce qu'on a peut-être été locomotive ou pionnier mais après grâce à ça des gens se sont greffés avec leur commerce et c'est ça qui est super ça a suscité de l'intérêt exactement et surtout ce qui est génial c'est que c'est de la création et du commerce unique et on n'a pas de franchise donc tous les commerces qu'on trouve à la Ausha hormis 2-3 sur le port qui viennent d'arriver ils sont uniques et ciotadins et on ne les trouve nulle part ailleurs c'est vraiment un très très beau projet bravo
- Speaker #0
Ça donne envie d'y aller.
- Speaker #2
À bientôt,
- Speaker #1
Camille.
- Speaker #2
Ça donne envie.
- Speaker #0
Julia, c'est justement grâce à la ville de La Ciotat que vous vous êtes rencontrée avec Camille. Tu partages le même amour pour cette ville. Tu peux nous en dire plus ?
- Speaker #2
Oui, oui. Moi, j'ai découvert La Ciotat en 2020 ou 2021, je ne sais plus. 2020, je crois. Mais vraiment par hasard. En fait, on y a passé une semaine par hasard. avec ma famille et en fait à l'époque on caressait quand même le doux rêve d'aller habiter au soleil. Et en fait, il y a des choses qui ne s'expliquent pas en fait. C'est-à-dire que je suis arrivée là, je connais très bien le sud, j'y vais depuis que j'ai 6 ans, donc je connais très bien le sud-est, mais là il y a eu vraiment quelque chose de particulier avec cette ville. Je suis littéralement tombée amoureuse et en fait je pense vraiment que... pendant trois ans, enfin non, même jusqu'à l'année dernière, donc trois, quatre ans, il n'y a pas un trimestre qui est passé sans que j'y suis allée. Oui. Non, mais vraiment, je pense que... Donc, il y a vraiment eu un coup de cœur énorme parce que, comme elle le disait, Camille, moi, je suis habituée aux villes, aux villes en bord de mer, dans le sud-est, où une fois que l'été est passé, il n'y a plus personne. Et là, en fait, tu as une petite ville avec tout ce qu'il faut, tous les commerces qu'il faut. et qui vit en fait toute l'année en plein hiver. Ça vit quoi. Et en plus, je ne connaissais pas du tout. Pour le coup, je ne connaissais pas du tout la Ausha l'été. Je ne connaissais que la Ausha l'hiver, enfin hors saison. Et non, il y a vraiment eu un coup de cœur. Enfin, la ville, elle a énormément de charme. Je n'ai pas envie de trop en parler parce que je n'en ai plus envie.
- Speaker #0
On va tous débarquer à la Ausha.
- Speaker #1
C'est clair.
- Speaker #2
Oui, gros coup de cœur, vraiment.
- Speaker #0
Et alors, du coup, à quelle occasion vous vous êtes rencontrée avec Camille ?
- Speaker #1
Ah là là, attention à la réponse,
- Speaker #2
Julia. Je te laisse raconter.
- Speaker #1
Parce que moi, je croisais Julia au Café de l'Horloge, parce que c'est un café où on draine en saison 300 personnes jour, quand même. C'est un vrai lieu de vie. C'est plus qu'un café, c'est une bouée sociale. J'ai des habitués. Contrairement à un restaurant, on a des gens qui viennent 3-4 fois par jour et on n'a jamais fermé, même pendant le Covid, parce que certains, on s'est dit, mais... qu'est-ce qu'ils vont faire de leur journée, c'était un vrai repère. Tout ça pour dire que Julia, du coup, je la croisais régulièrement, en ville à la Ausha, avec ses enfants, et puis un jour... On s'est croisés parce que j'ai Julia qui fait des super glaces et qui venait plusieurs fois par an au Café de la Roche avec son triporteur, sachant que son artisan glacier a gagné le concours de Rimini en Italie de la meilleure glace. Il est marseillais, il s'appelle Sacha.
- Speaker #0
Une bonne adresse encore.
- Speaker #1
Les meilleures glaces. Julia venait avec son triporteur. Et en fait, on s'est croisés vraiment à ce moment-là, au moment où Julia faisait une glace à Giulia. Je pense que c'était dans une brioche sicilienne.
- Speaker #2
C'est ça, c'est une brioche sicilienne.
- Speaker #1
Je me souviens très bien, c'est une brioche sicilienne. Et à ce moment-là, je me suis dit, c'est bon, je crois qu'on aime les mêmes choses. Et du coup, on a commencé à échanger à ce moment-là. Et d'ailleurs, Julia a ouvert dans mon premier restaurant que j'ai ouvert en 2012. Elle a ouvert, ça y est, elle s'est implantée de manière fixe. Et elle a ouvert en juin l'an dernier. donc on a des glaces toute l'année on est content super extrêmement ouais et en fait suite à ça suite à ça moi j'avais le castel qui est un loft qu'on a derrière le café de l'horloge c'est une ancienne chapelle qu'on a rénovée où je faisais des événements et notamment des boutiques éphémères avec un collectif de créatrices et suite à ça donc du coup j'ai proposé à Julia d'intégrer un collectif il me semble que c'était vers la période de Noël ouais Il me semble, voilà, c'est ça. Et surtout, c'était très original parce que ce qu'elle proposait en termes de produit, même en local, je ne l'ai pas. Donc, c'était très complémentaire avec les autres filles qui étaient présentes. Et c'est un loft aussi où on a fait des dîners avec Georgiana au moment où je sortais son livre sur la cuisine au coton. Donc, on a fait des dîners aussi dans ce même endroit.
- Speaker #0
Le monde est petit.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #0
le monde est petit. Et alors, du coup, effectivement Julia, au moment de cette rencontre avec Camille,
- Speaker #2
ta Rani existait mais existait depuis peu Ah oui en fait je crois que c'était en 2022 et ta Rani on l'a créée en août 2022 et l'événement qu'on a fait avec Camille c'était en décembre donc ça faisait à peine 4 mois Ah oui,
- Speaker #0
et qu'est-ce que tu n'avais pas pu venir ?
- Speaker #1
J'étais fortement enceinte Ah voilà, j'ai accouché le 26 décembre donc je ne pouvais pas Ah oui
- Speaker #2
Oui, on aurait eu un bébé sur les bras.
- Speaker #0
J'imagine que vous avez très vite, Julia et Camille, partagé vos expériences d'entrepreneuses à ce moment-là.
- Speaker #2
Oui, en fait, j'ai tout de suite vu que Camille avait, et d'ailleurs elle a, cette appétence pour les femmes entrepreneurs et pour les mettre en avant et en lumière. Et c'est vrai que j'ai vu qu'elle était tout de suite hyper intéressée par le projet. Et j'ai trouvé que c'était chouette d'avoir aussi cette initiative-là de mettre en avant les créatrices. Et en fait, ça a été une chouette expérience parce que finalement, en créant en août, je crois qu'on avait fait un premier événement en octobre. Et là, c'était le deuxième. Donc, sachant que ça faisait nous un an qu'on travaillait dans nos... petits salons, derrière nos écrans, à faire nos designs et à réfléchir à comment développer tout ça. Partir comme ça face au public, c'était vraiment nouveau et oui, c'était une chouette expérience.
- Speaker #0
Enrichissante, j'imagine, surtout au démarrage. Tout à fait. Camille, quelles ont été tes premières impressions sur Tarani ?
- Speaker #1
Alors moi, j'ai un vrai sujet avec le shopping déjà à la base.
- Speaker #2
C'est...
- Speaker #1
Mon mari m'a demandé il y a trois jours combien j'avais de manteaux. Il trouvait ça surréaliste. Alors, il m'a dit non, il faut que je t'explique. Celui-ci m'a dit non, mais en fait, je ne veux pas savoir. C'est un problème. Alors, moi, en effet, en plus, je baigne dans ce monde de créatrice incroyable. D'ailleurs, on a fini par créer un compte WhatsApp qui s'appelle Les Ciutadaines. Ce ne sont que des entrepreneurs ciutadaines. Alors, il y a de la mode et il y a plein d'autres choses. Et maintenant, on a lancé le compte Instagram en 2025. On s'éclate, on est cinq du groupe à bosser dessus. On fait des événements, on fait plein de choses parce qu'il y avait tellement à dire sur ces femmes entrepreneurs à la Ciotat qu'on s'est dit, bon, allez, il faut y aller. On est 130 et j'ai des demandes en permanence. On a eu pas mal de presse. Le compte Insta est super. Il est très solaire. C'est vraiment génial. Et après, j'ai eu un coup de cœur pour la marque parce que moi, j'aime beaucoup tout ce qui est... Alors, ce n'est pas vraiment un accessoire parce que c'est quand même un carré de soie. Mais en fait, ce que j'ai aimé, c'est le fait de le démocratiser et la façon dont la marque propose de le porter au quotidien sous différents formats, différentes formes et le fait de le mettre autour d'un sac, une ceinture, dans les cheveux, en bustier. Je trouvais ça génial parce qu'au final, un carré de soie, on ne le met pas forcément autour du cou. Ou alors, il faut vraiment le travailler. Mais par contre, il y a plein d'autres façons de le porter. Et je me suis dit, mon Dieu, c'est des génies en fait. Elles ont tout compris et même encadré dans une pièce. Et j'ai trouvé ça super. Et en plus, on s'est croisées avec Georgiana pour un événement qui s'appelait Chef de ZE à Marseille. Et on avait toutes les deux notre couleur. C'est marrant d'ailleurs.
- Speaker #0
Ça serait chouette d'avoir une photo de ça.
- Speaker #1
Je l'avais sur la tête et moi je l'avais autour de moi.
- Speaker #0
Excellent.
- Speaker #1
C'est bien ça.
- Speaker #0
Donc, j'imagine que tu aimes porter des foulards, Camille, d'une manière ou d'une autre, en tout cas.
- Speaker #1
Pas forcément tous les foulards, mais en tout cas, celui-là, oui, beaucoup. Et toute l'année, surtout, parce qu'en fait, c'est ça. Ça peut être dans les cheveux, ça peut être une ceinture, ça peut être... En fait, c'est génial.
- Speaker #0
C'est quel modèle que tu portes ?
- Speaker #1
Ah, le Cori. D'accord. Et beige, j'adore, parce que c'est un peu les coquillages d'ici aussi, ça me rappelle. Mais en fait, il faudrait en avoir un pour chaque look. c'est vrai que les couleurs il y a des bleus là qui sont superbes et en fait il faudrait parce que pour chaque tenue il faut imaginer en fait une palette différente mais bon j'ose espérer qu'un jour on ait un point de vente à la Ciotat fixe c'est doux ce que tu dis on pourrait avoir voilà possibilité d'en acheter régulièrement au fil des saisons. J'essaie de travailler un peu sur ce sujet en même temps, je n'en dis pas trop. C'est très bien.
- Speaker #0
Est-ce que vous voulez réagir, les filles ? Cachy, Julia ?
- Speaker #2
Moi, ça me convient tout à fait. C'est parfait. Non, mais oui, clairement. Justement, grâce à Camille, on avait réussi à avoir un point de vente qui était le café Acacia pendant un à deux ans. Et ça, c'était aussi top parce que ça nous permettait aussi d'avoir de la visibilité dans le sud. Et forcément, avoir un point de vente fixe, ça serait vraiment parfait.
- Speaker #0
Camille, tu seras peut-être...
- Speaker #1
tenté par un foulard issu de la prochaine collaboration entre Tarani et Georgiana Viouche si tu es au courant je suis curieuse qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'il va y avoir de cette collaboration est-ce que ça va être des plats dessinés qui seront sur les je sais pas je suis bon c'est bien parce que c'est encore un peu flou et c'est très bien quand j'ai écouté l'épisode je me suis dit tiens en fait on sait pas on sait qu'il y aura une collaboration mais on sait pas ce que ce sera Donc oui, bien sûr. Moi, je serai la première cliente. On attend de voir.
- Speaker #0
Je rappelle juste pour les auditeurs que Georgiana View, elle est la chef du restaurant étoilé rouge à Nîmes, donc dans le sud de la France. Et que si vous voulez en savoir un peu plus, vous pouvez écouter l'épisode numéro 7 du podcast. Mais c'est drôle comme le monde est petit.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #0
Alors Camille, je voulais te demander si un jour il y aura d'autres projets avec Tarani. Mais du coup, là, je crois que... On vient d'en parler ? Oui,
- Speaker #2
on va en parler.
- Speaker #1
Ce serait super. Et je pense que ça y est, la Ausha est prête parce que la Ausha a eu des étapes. On arrive à un stade où ça y est, enfin, les gens trouvent ça beau. Et il y a eu une époque où quand même, c'était très critiqué. C'était un peu comme la Corée. On dit un chef qui a dit ça il n'y a pas longtemps. C'était soit on l'adore, soit on la déteste. La Ausha, c'était un peu, voilà. Là, on adorait ou on détestait. Maintenant, ça y est, c'est un espèce d'engouement. Les gens adorent. Ils se rendent compte que c'est fabuleux, que c'est unique. Mais un peu comme Marseille. Marseille a complètement changé d'image ces dix dernières années. Et donc, on a beaucoup de néo-ciotadins, ce qui fait que l'offre et la demande ont évolué, forcément. Et du coup, ça a été impacté au niveau aussi des commerces, c'est-à-dire qu'il n'a pas eu lieu. Et on a pu ouvrir des commerces, alors pas que moi. Moi, je parle des commerces en général, mais qu'on n'aurait pas pu ouvrir il y a quelques années parce que ça n'aurait pas fonctionné. Aujourd'hui, on a des choses pointues. Et on a surtout des institutions qui viennent s'installer. Par exemple, la Maison Blaise, qui est la première herboristerie de France, qui a 200 ans, qui est installée à Noailles, à Marseille, qui est une institution, qui vient d'ouvrir son deuxième point de vente à la Ausha. Donc ça, c'est quand même super. Et de pouvoir oser des choses, des choses un peu plus pointues. Et là, ça y est, enfin, c'est le moment. C'est super, ça.
- Speaker #0
Julia Cachy, je crois qu'il va falloir...
- Speaker #2
Eh bien, c'est...
- Speaker #0
Aller à la Ausha.
- Speaker #2
On va faire la liste.
- Speaker #1
Pas de problème. Voilà,
- Speaker #2
toute une liste.
- Speaker #1
En haut.
- Speaker #2
C'est dans mon délire.
- Speaker #0
Top priority. Camille, pour les personnes qui souhaitent découvrir ou redécouvrir ton univers et tes maisons d'hôtes et l'ensemble de tout ce que tu nous as raconté, comment peuvent-elles le faire ? C'est Instagram, c'est un site internet, c'est l'ensemble ? Oui,
- Speaker #1
il y a Instagram pour la maison de famille, qui est un beau book de tout ce qu'on... On y fait toutes les propriétés, activités. Dans la bio, vous avez le site internet sur lequel je... travail avec délicatesse et surtout sur tout le storytelling parce que pour moi, les choses ont du sens quand il y a un peu d'histoire et que les gens comprennent qu'il y a une âme et qu'il y a, voilà, qu'ils arrivent dans un lieu où il y a un petit peu de... Il y a une recherche, en fait. Et surtout, les gens chez nous viennent vivre une expérience. Que ce soit au café ou dans nos chambres, voilà. On ne vient pas juste dormir ou manger, on vient vivre une expérience. En fait, c'est un ensemble de choses. Et le café de l'horloge Instagram aussi, qui est très complet, où on a... Plein de collaborations avec des photographes, auteurs. On a plein de choses à venir. Notamment une soirée avec Pauline Croze le 12 avril, qui est très belle, qui est prévue. La maison de famille avec deux nouveaux sites, dont un qui ouvre à la Ausha à la fin du mois, qui s'appelle Magnolia, qui est au-dessus de Juliane et Glace, donc dernier étage, qui va être sympa. Et après, les Ciotadennes, je suis l'administratrice, donc groupe d'entrepreneurs Ciotadennes. pour ceux qui veulent venir à la Ciotat et découvrir un petit peu ce qu'il fait sur le compte Instagram aussi. Et moi, mon perso, il est Camille Lhomme, qui a un compte Instagram public où je communique sur tout ce que je fais et sur plein de choses qui me semblent intéressantes.
- Speaker #0
Très bien. Assez complet.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #0
Super. Julia ?
- Speaker #2
Non, non, non. Vas-y.
- Speaker #0
J'allais juste dire qu'on est arrivé à la fin de cet épisode. si vous vouliez rajouter quelque chose.
- Speaker #1
Écoute, Camille, on ne s'est pas encore rencontrées, mais j'ai vraiment hâte de te rencontrer très vite, j'espère. Avec grand plaisir. Et surtout, n'hésite pas à venir en famille puisque la Ciotat, c'est un petit format en paix tout à pied et c'est complètement adapté aux familles. Tout est piéton. Vraiment, pour ça, je suis contente d'avoir des familles qui déambulent sans stress et qui flânent et qui vivent leur meilleur slow life. Voilà. C'est vraiment une ligne parfaite pour ça. Je prends note. Parfait.
- Speaker #2
Je crois que tu vas toutes les voir la semaine prochaine. Ah non !
- Speaker #0
Clairement, on a envie d'y aller.
- Speaker #1
Je vais parler de mon podcast, parce que je change de rôle. J'ai lancé un podcast en 2025 sur la Ausha, qui s'appelle La Mer est belle, où mes invités sont des Ciotadins. L'idée, c'est de faire découvrir aux gens qui vivent à la Ausha. par mes invités parce que la Ausha,
- Speaker #0
c'est vraiment une terre de talents cachés.
- Speaker #2
Extra, mais on va écouter. Julia ? Je voulais juste te dire merci parce que je pense qu'on a eu cette chouette opportunité il y a quelques années de faire cet événement-là et t'es hyper inspirante parce que tu fais plein de choses et qui inspire. et continue comme ça parce qu'il en faut des femmes comme toi
- Speaker #1
Merci et merci à vous d'exister parce que c'est super d'avoir par une marque créé un podcast, moi je trouve que c'est une super idée moi je me suis régalée à écouter certains épisodes je suis très cliente je trouve ça très sympa de pouvoir je pense pas qu'il y ait beaucoup de marques qui fassent ça vous êtes un petit peu précurseur d'avoir une marque et de faire le podcast de la marque c'est brillant et surtout longue vie à ta Rani sur le podcast et sur les foulards et bien toi La Ciotat on y arrivera d'une façon ou d'une autre mais il faut que ça se passe oui c'est sûr pouvoir acheter on va y travailler,
- Speaker #2
elle a envie des deux côtés totalement je vois les yeux des cachés qui piquent ce soir elle va m'envoyer un mail un message en me disant écoute alors il faut qu'on réfléchisse à comment on peut faire
- Speaker #1
On peut garder des dates pour le prochain voyage.
- Speaker #0
Eh bien, je vous remercie très sincèrement pour ce podcast aujourd'hui. Merci Camille pour ta présence. Et on a passé un excellent moment.
- Speaker #2
Merci Camille.
- Speaker #1
Je vous laisse, je vais manger une glace.
- Speaker #2
À bientôt. Allez,
- Speaker #1
à bientôt. Au revoir.
- Speaker #0
Merci à toutes et à tous pour votre écoute. Cet épisode est maintenant terminé. Si l'épisode vous a plu et que vous souhaitez nous aider, vous pouvez le partager à votre entourage et nous laisser un commentaire. Cela nous sera très utile pour progresser et faire connaître le podcast. Je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode.