Speaker #0Bienvenue dans Tamara Demel Lapsi, le podcast où on explore l'univers de la psychologie. Ici, on donne des petits coups de pied aux fesses, aux tabous et aux préjugés. Alors si vous êtes curieux ou que vous hésitez à suivre une thérapie, vous êtes au bon endroit. Je m'appelle Tamara Oliver et je suis psychologue clinicienne. Comprendre la psyché et communiquer d'une manière authentique, c'est deux choses qui me passionnent énormément. Alors si ça vous dit aussi de créer une communauté dynamique où on s'entraide et la parole est libre, je vous accompagne dans ce voyage. Commentez, partagez vos expériences, et je répondrai à vos questions. Tamara Demel, La Psy, c'est tous les lundis ! La prise de conscience de nos traumatismes transgénérationnels On m'a récemment demandé si je m'y connaissais en constellation familiale et en thérapie transgénérationnelle. Du coup, j'ai parlé un petit peu avec cette personne-là en lui demandant qu'est-ce qui t'intéresse sur ce sujet ? Et puis dans notre discussion, on a parlé un petit peu de ce qui peut nous impacter aujourd'hui dans nos relations. Alors on ne sait pas pourquoi, on ne comprend pas pourquoi on a ces impacts-là dans notre vie. Et puis un jour, on va découvrir des secrets familiaux qui font vraiment écho avec nos blocages actuels. Et dans notre discussion, du coup, elle m'a dit tiens, il y a une nouvelle série, en tout cas une série qui a été mise sur Netflix récemment, qui est Le chemin de l'olivier Et du coup elle m'a dit, bah c'est vraiment intéressant, je t'invite à la regarder. Et c'est vrai que j'ai dévoré la saison 1. Et vraiment cette série-là m'a inspiré cette réflexion autour des traumatismes transgénérationnels et de la possibilité de s'en détacher. Dans cette série, alors je vais pas vous la spoiler, je vous laisse découvrir par vous-même, on parle d'une approche qui est plutôt spirituelle. Cette approche-là, elle m'a fait penser un peu à l'état de trans ou un état transitionnel. Peut-être comme dans un rêve. Est-ce que ça vous est jamais arrivé de voir vos proches dans vos rêves ? et d'être surpris de leurs attitudes ou de leurs paroles. Par exemple, on peut se dire, pourquoi je fais des cauchemars ? Pourquoi j'ai cette sensation d'étouffement ? Et finalement, est-ce que si j'essaye de me raconter ce rêve dans mes pensées, ou bien à voix haute, ou alors par l'écrit, est-ce qu'à ce moment-là, je vais constater que les mots que j'utilise me parlent ? Est-ce qu'essayer d'écrire le rêve, essayer de le raconter même à voix haute, est-ce que ça me fait penser à d'autres souvenirs ? Des choses que j'avais oubliées, qui me reviennent en mémoire. Je me dis, tiens, c'est bizarre. Ou bien, voilà, il y a un mot qui revient quand je raconte le rêve, ou un objet qui est dans mon rêve, il est présent plusieurs fois en grande quantité, pourquoi ? C'est vraiment des petits exemples. Ou bien, pourquoi j'utilise ce mot-là pour décrire le rêve ? Pourquoi ce mot revient ? Que ce soit un objet ou autre chose, ça peut être une émotion, ça peut être un jugement, un trait de caractère. Est-ce qu'à ce moment-là, quand j'essaye de raconter ce rêve avec des détails, est-ce que ça me ravive d'autres souvenirs ? En apparence, ça n'a aucun lien avec le rêve, alors je ne comprends pas trop pourquoi. En tout cas, seule, je n'arrive pas trop à avoir le lien. Est-ce que, par exemple, les souvenirs qui me sont ravivés, c'est des situations de conflit, des dynamiques relationnelles compliquées ? Est-ce que c'est un rejet ? Est-ce que c'est le lien avec quelqu'un qui était difficile, une personne difficile à approcher, difficile à comprendre peut-être ? Est-ce que moi aussi, je n'ai pas cette impression d'être difficile à comprendre ? Et finalement, est-ce que cet état d'âme que je ressens qui m'impacte au quotidien, ce ne serait pas quelque chose qui est transmis par ma famille ? Est-ce que ça ne viendrait pas d'un ressenti qui est partagé avec mes ancêtres, peut-être ? Ce rejet par exemple qu'on revit parfois et qui montre des cassures au niveau transgénérationnel. Une difficulté, peut-être, de nos générations précédentes à faire du lien entre elles. Et finalement, comment se détacher de notre héritage familial ? J'essaye de creuser, j'essaye d'en savoir plus sur ce qui s'est passé dans ma famille. Puis petit à petit, je vais m'apercevoir que là où je croyais être le problème, où je croyais être la cause du malheur de ma famille peut-être, finalement je ne suis qu'une des conséquences de ce qui s'est passé avant moi. Le mal-être que je ressens n'est qu'une des conséquences du mal-être des autres qui ont vécu avant moi. Et même si ça vient de quelque chose de transmis, j'ai aussi la possibilité de le vivre aussi. d'accepter que c'est quelque chose de transmis. Il y a à la fois ce côté déstabilisant et en même temps de soulagement dans le fait que ça appartenait à d'autres et que ça m'a été transmis. Mais il y a aussi la nécessité d'accepter le fait qu'aujourd'hui ça m'appartient à ma façon. Et j'ai alors le choix à ce moment-là de le garder ou de le rendre au passé. Comment on fait ce choix ? Comment on fait cet acte ? Parce que c'est facile à dire, mais on se rend bien compte dans la vie de tous les jours que c'est plus difficile à faire. Il faut en passer par cette acceptation que je détiens cette chose aussi, malgré tout, pour après pouvoir m'en défaire. Pour réussir à s'en défaire, il faut donc passer par l'expérience qui est inconfortable de l'exploration de ce qui est, de ce qui a été, de mon passé, du passé de mes ancêtres. et de cette transmission qui m'est désagréable ou parfois insupportable. Il faut passer par ce qui me fait souffrir en moi, ou ce que je n'aime pas chez moi. Et souvent ce sont ces sentiments qu'on a quelque chose d'étranger en nous, comme ce quelque chose qu'on ne comprend pas, qu'on n'arrive pas à nommer, qu'on sent à l'intérieur de nous, voyez ? Mais on ne saurait pas trop dire quoi. Un peu comme si on portait le traumatisme de quelqu'un d'autre, peut-être ? On sait qu'on a des croyances négatives, des états d'âme, des répétitions dans notre vie, ou émotionnelles aussi, des croyances, des émotions qui surviennent, qui sont désagréables, on ne sait pas trop pourquoi. Mais puisqu'on a ça dès le départ dans notre vie, on ne sait pas trop dire d'où ça vient. On n'a pourtant pas vécu ce type de situation qui nous a changé, qui serait ce point de départ logique de la répétition. On ne saurait pas dire d'où vient cette croyance négative qu'on se répète en tête, qui nous assaille. Parce qu'on a l'impression de jamais l'avoir entendue. On ne sait pas d'où ça vient, alors du coup on se dit qu'on n'est pas normal. On est peut-être le seul à avoir cette pensée-là. Dans ma famille, personne n'en parle, donc je suis peut-être chelou. Faut pas oublier que quand on est enfant, on nous transmet des choses, l'air de rien. Et la plupart du temps, on l'oublie. Pourquoi ? Parce que quand on est enfant, alors j'ai dit enfant, mais ça peut être à l'adolescence aussi, quand on est enfant, on est immature, émotionnellement, psychologiquement. On comprend pas encore bien les relations d'adultes. Il n'y a pas les mêmes enjeux relationnels à cette époque-là de la vie. On n'est pas encore en mesure de comprendre ce qu'on nous transmet, avec des sous-entendus parfois, des expressions d'adultes qu'on ne connaît pas encore, des mimiques, du non-verbal, une posture, l'air de rien. Même des fois, quand c'est par le biais de phrases directes et franches, avec des pics agressifs où c'est flagrant, le sens est flagrant, on est quand même un enfant. Et malgré tout, toutes ces expériences-là, elles sont chargées d'affect, d'émotionnel, à potentialité traumatique. Ce sont des choses qui vont s'imprimer dans notre être, dans notre identité, notre construction psychologique, dans notre cerveau. Et même si en apparence on l'oublie, dans ce qui est conscient, c'est gravé là quelque part. C'est imprimé en caractère gras et la plupart du temps dans notre inconscient. Pourquoi ? Parce que la plupart du temps, si on l'oublie, c'est que notre inconscient a très bien compris qu'il y avait une part traumatique dans la transmission de ce qui a été dit ou acté. Une part traumatique qui, quand l'enfant grandit, se révèle d'une manière ou d'une autre. Ça peut se révéler à l'adolescence, à l'âge adulte. Sauf qu'à ce moment-là, pour nous protéger, notre inconscient nous fait oublier. Il nous fait aussi oublier le sens qu'on avait compris à l'époque. Ou qu'on a compris après coup avec la maturité d'un adulte. Parce que l'inconscient a estimé que c'était trop dangereux pour nous. Et en même temps, il a dû bien sentir qu'il y avait des non-dits, qu'il y avait une part d'incompréhensible également du côté de ceux qui nous ont transmis. C'est bien aussi ça, une des parties de la définition du traumatisme. C'est quelque chose qui fait irruption soudainement, qu'on n'a pas prévu, qu'on n'a pas vu venir et qu'on ne comprend pas. Quelque chose qui fait déborder nos émotions au risque de nous déstructurer complètement au niveau psychologique. Et c'est un émotionnel qui à ce moment là, on est toujours dans le thème transgénérationnel, qui porte le poids des vécus cumulés et des traumatismes des autres, qui sont donc trop lourds à porter, il y a beaucoup trop de choses à ce moment là, c'est beaucoup trop connoté. Et comme on le voit dans la série Le chemin de l'olivier, le fuir c'est pas ça qui va aider. A moins qu'on souhaite malgré tout le garder en nous, et poursuivre cette fuite en avant au risque d'en payer les conséquences. Tout dépend du poids de ce traumatisme transgénérationnel, S'il y en a bien un ou s'il y en a plusieurs, parce que ça peut, mais on a toujours le choix. On peut faire le choix de vivre pour soi en se réconciliant avec son passé. On peut choisir de se retourner et d'oser faire ce que les générations précédentes n'ont pas osé faire avant nous. N'oublions pas aussi que parfois les dynamiques familiales nous font revivre concrètement des traumatismes passés. Notre vécu vient alors s'entremêler avec les traumas des autres. Par exemple, imaginez une personne mal aimante dans votre famille qui va attaquer un de vos traits de caractère, projetant sur vous la douleur et le rejet qu'elle a elle-même vécu. Elle vous fait revivre ça, à votre tour. Vous portez alors la souffrance dans ce lien particulier, donc de votre vécu propre avec elle, mais vous êtes aussi imprégné de son propre mal-être qu'elle a projeté sur vous, que vous avez intériorisé, et dont vous ne connaissez pas l'origine. Vous portez à ce moment-là, en partie, la responsabilité d'un mal-être qui ne vous appartient pas. Et vous ne savez pas d'où il vient. Et on a du mal à faire le trait avec tout ça. Tout se mélange. On peut aussi avoir cette sensation de ne pas être normal, d'être un étranger dans sa famille. Parce qu'on nous a concrètement rejetés, par exemple, humiliés ou rabaissés, parfois maltraités. Et des fois, comme je vous disais, des fois c'est des noms dits, des fois c'est des secrets. Voilà. Il n'y a pas que la maltraitance qui crée des traumatismes transgénérationnels. Et en même temps, on va porter ce poids des générations passées, d'événements qu'on n'a pas vécu, comme on disait. Ce qui est donc difficile à ce moment-là, c'est de faire le tri entre la répétition des situations qu'on a vraiment vécues, donc qui étaient conflictuelles, douloureuses, au niveau familial, qu'on peut reproduire dans nos relations amicales, professionnelles, amoureuses, etc. Et puis de faire le tri avec ce qui ne nous appartient pas, qu'on nous a transmis sans qu'on s'en aperçoive, mais qu'on répète aussi. Parce que dans les deux cas, il y a cette part traumatique qui est innommable. Donc tout se mélange. Et c'est pour ça que seul, on ne peut pas tout démêler. On a besoin de quelqu'un d'extérieur, qui saura rebondir sur un ressenti, sur un mot, qui sentira ces zones d'ombre et qui pourra les mettre en relief. Il sentira qu'il manque quelque chose, qu'il manque des informations. Il pourra alors vous aider en sécurité à faire remonter ces éléments petit à petit à la surface. Et parfois encore... notamment dans des cas de traumatisme complexe, donc dû à une situation traumatique qui s'est répétée, il peut y avoir des moments où, alors qu'on allait mieux, on va rechuter. À ce moment-là, on a des nouvelles prises de conscience, ou bien il y a des souvenirs enfouis qui reviennent à la surface. Et on a l'impression de ne pas avoir assez travaillé, qu'en fait c'était qu'une illusion d'aller mieux. On se demande si on y arrivera enfin, à dépasser tout ça un jour. Et puis quand on en a ras-le-bol, on se dit que ça ne sert à rien. Voilà, on se dit qu'on n'y arrivera jamais. En somme, on a l'impression de régresser, quoi, et de pas vraiment avoir avancé. En réalité, ça montre que vous avez atteint une étape, et qu'à ce moment-là, vous passez alors à la suivante. Ces phénomènes se produisent parce que vous avez justement activé cette volonté d'aller plus loin, d'aller voir plus loin, d'en savoir plus, de travailler sur vous en profondeur. Ne dit-on pas qu'il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ? On a besoin de passer par une acceptation nécessaire pour pouvoir entendre le message qui tente de se véhiculer par cette répétition de situation traumatique. Et pourtant, un autre premier réflexe, c'est d'en venir à haïr cette souffrance, cette réminiscence. Comment pourrait-on remercier, accueillir avec satisfaction, de tels ressentis de douleur, de blocage ? Quand on commence un travail sur soi, même depuis longtemps, il peut être difficile d'en venir à remercier ces ressentis désagréables, ce sentiment qui nous étouffe. La série Le chemin de l'olivier va nous montrer justement comment il est possible de remercier ces réminiscences et de remercier la possibilité de les accueillir pour s'y confronter. elle montre la puissance de cette action. Et finalement, le message profond qu'elle venait réellement nous communiquer. Cette souffrance réémergeait, finalement, pour nous permettre d'aller réellement vers qui on est. Si on ne ressentait pas cette souffrance, est-ce qu'on serait vraiment en capacité de la surmonter ? Est-ce qu'on pourrait vraiment déblayer tout ça ? Est-ce qu'on pourrait balayer devant sa porte pour pouvoir être pleinement nous-mêmes ? Peut-être pas, parce qu'à ce moment-là, quand on fait cette action, on dégage les traces des autres, qu'ils nous ont mis à l'intérieur de nous, qu'il s'agisse de personnes de notre famille, de notre passé, de notre présent ou de notre futur. Parce que dans le cas de traumatismes transgénérationnels, en cherchant inconsciemment à résoudre un traumatisme familial, on en vient sans le faire exprès, sans le vouloir consciemment, à livrer des batailles qui à l'origine ne nous concernent pas. Comme si on essayait de régler le traumatisme de quelqu'un d'autre pour lui. Ce qui est impossible. Et d'ailleurs par rapport à ça, est-ce que vous avez jamais constaté qu'il est souvent plus facile d'aider les autres à régler leurs problèmes que de se concentrer sur les nôtres, de se confronter aux nôtres ? Qu'on peut se sentir parfois suffisamment puissant pour agir sur les traumatismes des autres, sur les problèmes des autres. Et beaucoup moins sur les nôtres. Vous avez déjà là un signe. Le signe qui serait peut-être bon de passer par la transformation personnelle pour aller vers un bien-être familial. Alors vous allez me dire, c'est quoi ce bordel, le problème il vient pas de moi, donc moi j'ai rien à travailler, en fait c'est leur problème, c'est leur faute, voilà. Mais il faut toutefois pouvoir aussi accepter qu'à force de s'être mis dans ces batailles-là, Avec ce désir inconscient d'y être, et oui, on a une part de responsabilité, malgré tout, il faut accepter qu'on y soit d'une manière ou d'une autre. On partage aujourd'hui des croyances en commun, des émotions communes, des comportements en commun avec nos ancêtres, et donc cette même répétition traumatique. Il est nécessaire de l'accueillir pour accepter ce fait, pour pouvoir après le dépasser. Et pour au final se rendre compte que l'étranger, ce n'était pas nous, vraiment. Mais il y avait bien un intrus, des intrus en nous. Des intrus qui parfois prennent toute la place, au point que se découvrir soi-même nous paraisse impossible. nous paraissent comme un problème insurmontable. Parce que si nous on est un étranger, si nous on a un problème, on peut pas être nous-mêmes. Ça veut dire quoi être nous-mêmes ? Ça veut dire être bizarre ? Ça veut dire être je sais pas qui ? On ne sait pas qui on est. Et pourtant l'expérience de la vie, est-ce que c'est pas ça ? C'est vivre pleinement pour découvrir qui on est ? Devenir qui on veut être ? Et pour se satisfaire de cette curiosité de découvrir qui on sera ? D'aller au plus près de son authenticité qui, peut-être, n'existe pas encore ? Quelle que soit l'approche utilisée, les professionnels rencontrés, leurs spécialités, à mes yeux, c'est l'objectif de toute thérapie. Que vous aussi, vous ayez le droit d'être vous-même et que vous puissiez savourer cette expérience. Et le fait que rien n'est figé, que tout peut encore évoluer. Est-ce que c'est vraiment une utopie ? Parfois on s'avertit à vouloir faire changer les autres qui sont à l'origine de notre souffrance. On se fatigue, on s'épuise. Et c'est finalement quand on ose se changer soi-même, indépendamment de leur réaction à venir, que sans le vouloir, lorsque ce changement se concrétise et qu'il se renforce, que finalement ce qu'on voulait auparavant, c'est-à-dire changer les autres, cette volonté qui aujourd'hui nous suscite presque de l'indifférence, C'est là qu'on voit que les autres changent aussi. Voyez un peu le parallèle. C'est comme quand vous êtes face à un enfant qui apprend de la vie. Et finalement, vous vous rendez compte que ce n'est pas en lui posant des injonctions, en lui disant fais pas ci, fais pas ça qu'il apprend vraiment de nous. Est-ce que c'est vraiment avec nos mots qu'un enfant apprend ? Un enfant imite ? Et donc c'est bien en montrant l'exemple, c'est bien par le comportement, c'est bien par les actions mises en place, que vous montrez que c'est possible, que les choses changent, et que finalement, que ce soit un enfant ou un adulte en face de vous, c'est à ce moment-là qu'il pourra à son tour intérioriser les choses que vous montrez et les mettre en apprentissage et en action. Le changement, en fait, il commence par vous. Mais il faut savoir aussi qu'on ne peut pas forcer quelqu'un à changer. Il faut vouloir ce changement pour vous avant tout. Cette vie, elle est à vous, elle est à personne d'autre. On redonne aux autres ce qui leur appartient et on reprend ce qui nous appartient, c'est-à-dire notre autonomie psychique et notre pouvoir personnel. L'épisode est fini. Merci beaucoup pour votre participation. Alors, vous avez aimé ce contenu ? J'espère que vous avez trouvé des réponses, éveillé votre curiosité ou simplement apprécié ce moment ensemble. Si vous avez des questions, vous voulez partager votre expérience ou une idée de sujet qui vous tient à cœur, n'hésitez pas à commenter. N'oubliez pas aussi de vous abonner pour être informé des épisodes à venir et contribuer à développer cette belle communauté. D'ici là, portez-vous bien, je vous dis à lundi prochain. C'était Tamara Oliver sur Tamara Demel Lapsi.