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Et si la plus belle des rencontres était celle avec soi même?
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Et si la plus belle des rencontres était celle avec soi même?
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Avez-vous déjà réfléchi à la destination du voyage de vos rêves ? Moi, j'ai déjà pensé. Et pour être bien ici et maintenant, je vous propose de plonger au plus profond de soi-même. Bienvenue dans le podcast Tendre une main pour soi. Vous êtes avec Alice Boy, embarquement immédiat, porte numéro 38. ils viturent heureux et eurent beaucoup d'enfants voilà le genre de dénouement qui me faisait rêver durant mon enfance seulement voilà la vie ne ressemble pas toujours à un conte de fées et le schéma de la famille idéale avec mari enfant voiture maison chien et j'en passe n'est pas toujours au rendez-vous de nos jours de nombreux foyers sont constituées de familles monoparentales et principalement de mamans solo, des femmes qui jonglent avec les hauts et les bas de la vie de mère célibataire. Les enfants qui grandissent dans ces familles n'ont pas toujours une figure paternelle à laquelle se référer au quotidien. Certaines de ces femmes subissent cette situation de monoparentalité alors que d'autres font le choix de faire un bébé toute seule. Selon un rapport de l'Académie nationale de médecine, la conception délibérée d'un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n'est pas sans risque pour le développement psychologique et l'épanouissement de l'enfant. Cette étude relève des inquiétudes quant à l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. L'Académie reconnaît la légitimité du désir de maternité chez toute femme, quelle que soit sa situation, mais juge qu'il faut aussi, au titre de la même égalité des droits, tenir compte du droit de tout enfant à avoir un père et une mère dans la mesure du possible. De plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l'enfant. Comme le rappellent les pédopsychiatres, les pédiatres, les psychologues. Pour balayer ces réserves émises par l'Académie de médecine, le gouvernement a répondu qu'aujourd'hui, un quart des familles françaises sont monoparentales. « Ne me dites pas que tous les enfants qui y naissent ne sont pas bien construits psychologiquement » , a déclaré Agnès Buzyn. Selon le gouvernement, les enfants nés dans des familles homoparentales et monoparentales ne se développent pas moins bien que les autres. De plus, il s'agit d'une situation courante puisqu'en France, on compte 1,7 million de familles monoparentales. Ce taux a plus que doublé en 40 ans. Il s'agit d'un énorme mensonge politique du ministre de la Santé. Tout le monde sait que les enfants sans père se construisent plus difficilement, que leur structuration uniquement maternelle les prépare moins bien. Au choc de la seconde naissance, le basculement dans la vie sociale. Si l'enfant a des besoins affectifs comblés par la mère, c'est le père qui lui donne sa colonne vertébrale sociale, c'est-à-dire le fondement de son rapport aux autres. Les enfants des familles sans père ont en moyenne entre 1 et 2 ans de retard scolaire. Quand on voit l'argument avancé par nos gouvernants, qui consiste à dire en substance que La monoparentalité, c'est pas grave parce qu'il y en a plein, alors que cette monoparentalité est la conséquence de la déstructuration de la cellule familiale. Au fait, pourquoi y a-t-il de plus en plus de familles monoparentales ? C'est-à-dire où il n'y a plus de père. Les explications sont assez brutales. Le chômage grandissant des hommes depuis 40 ans les a rendus... Moins séduisant, moins attractif pour les femmes. Ces dernières, travaillant de plus en plus, ont moins besoin d'un homme qui ne ramène plus le salaire vital. De plus, les aides sociales pour les mères seules ont compensé en partie le départ du père. Les femmes ne cherchent plus, ou en tout cas moins, la sécurité financière dans le mariage. Elles sont plus autonomes, font des enfants quand elles en ont envie, avec qui elles en ont envie. car elles sont les maîtres de leur contraception. Le revers de la médaille, c'est que les inséminateurs, plus ou moins volontaires, ne se sentent plus totalement responsables de leurs enfants et de leur famille à venir. Il ne s'agit pas d'incriminer les femmes, mais de montrer que le féminisme et l'évolution sociale ont produit une société sans père, ou en voie de l'éliminer. Le niveau de vie de ces familles s'en ressent, et les familles monoparentales sont les premières à être touchées de plein fouet par la crise économique. Quelle différence y a-t-il entre un enfant élevé globalement sans père et un enfant élevé avec un père ? Une étude fait apparaître un destin significativement différent. Les enfants des familles monoparentales ont un niveau scolaire moindre, des salaires moins élevés, une santé physique et mentale moins bonne, ils consomment plus de drogue, se marient plus tôt, ont souvent des enfants hors mariage et bénéficient plus fréquemment d'aides financières publiques. Il n'est pas question ici de montrer que les enfants issus de familles Les familles monoparentales sont moins intelligentes, mais une famille biparentale offre plus de sécurité affective, matérielle et surtout structurante pour l'enfant. Dans une famille constituée d'un père et d'une mère, l'enfant se structure grâce à l'opposition miraculeuse et complémentaire de ses deux parents. Aujourd'hui, les termes de père et mère sont remplacés par parent 1, parent 2, Ausha. En supprimant les concepts de père et de mère, on nie la réalité biologique et les fondements de notre civilisation. Le père n'a plus son avis à donner, puisque selon le slogan féministe, pas d'utérus, pas d'avis, les slogans « mon corps, mon choix » , « un enfant si je le veux » nous instillent l'idée de pouvoir avoir un enfant sur commande. Ainsi, l'enfant est programmé, planifié. Et ce, quelle que soit votre sexualité, puisque vous avez un droit à l'enfant. En grossissant le trait, l'homme est considéré comme un prédateur, la virilité n'a plus droit de citer, et de toute façon, les femmes n'ont plus besoin d'eux, car elles peuvent avoir un recours à la PMA. Mais aujourd'hui, ce discours soi-disant progressiste semble avoir atteint ses limites. Les enfants ont besoin d'un père et d'une mère pour grandir. Et ce duo forme un excellent équilibre. Bien sûr, il y a père et père, mais la majorité des pères sont géniaux. Ils sont bien plus que de simples assistants auprès des mères et jouent un rôle fondamental dans la structuration de l'enfant. Les pères ont énormément à apporter aux femmes et ces dernières ont besoin de cette complémentarité dans l'éducation de leurs enfants. Les mères doivent laisser au père l'espace nécessaire pour qu'il puisse pleinement jouer leur rôle auprès de leurs enfants et les laisser être eux-mêmes. Par exemple, si vous observez les comportements de parents dans un parc à jeux, vous verrez que le père encourage ses enfants à escalader le cordage dans le bateau de pirates jusqu'à 5 mètres du sol. La mère, quant à elle, a le cœur paralysé par la peur. Alors que les enfants poussent des cris de joie lorsque leur père se met à secouer le cordage. Ainsi, le papa enseigne à sa progéniture le courage, le dépassement de soi, et la mère doit lui faire confiance et se garder d'intervenir. Cette scène me ramène à mes souvenirs d'enfance. Avec mes sœurs, nous nous disputions pour nous asseoir sur les genoux de mon père. Et parfois, nous parvenions à nous juger toutes les trois ensemble. Empêché par nos gesticulations de regarder son match de rugby, il finissait par nous faire décarpir. À la plage, j'adorais me mettre à cheval sur son dos volu et le paner consciencieusement avec du sable. Avec mes sœurs, nous adorions quand il nous faisait faire l'avion. Il me prenait par un poignet et une cheville et me faisait tourbillonner dans les airs. Mes sœurs attendaient avec impatience leur tour. C'est dans ses bras protecteurs que j'ai affronté les vagues de l'océan Atlantique. Il me soulevait à bout de bras pour que je passe les rouleaux sans encombre. C'est lui qui me poussait dans le dos quand j'ai appris à faire du vélo, qui m'attendait en haut du tir-fesse sur les pistes de ski pour m'aider à enlever la perche. À chaque rentrée scolaire, il se montrait beaucoup plus enthousiaste qu'au mois, à l'idée que je m'inscrive à une activité sportive. Je me souviens qu'un jour, il m'a emmené avec mes sœurs dans un magasin et nous sommes revenus à notre grande surprise avec un chiot. Ma mère avait été mise devant le fait accompli et le projet d'avoir un chien était davantage son projet que le nôtre. Mon père a su garder son âme d'enfant et m'a transmis son amour pour les animaux. Quant à ma scolarité, il était fier de mes résultats, mais n'a jamais ouvert un seul de mes cahiers. Il formait un duo harmonieux avec ma mère qui était plutôt en charge de l'intendance, recueillait mes confidences. Malgré toute sa bonne volonté, une maman fait ce qu'elle peut, mais ne sera jamais un père pour ses enfants. Je voudrais dire à toutes ces mamans solos, toute la tendresse que j'éprouve à leur égard, et mon admiration pour le dévouement dont elles font preuve. Je comprends celles qui font tout pour avoir un enfant, même si elles sont seules, car moi aussi j'aurais pu aller très loin pour assouvir mon désir d'enfant. Mais la charge d'élever seul un enfant est extrêmement lourde et je suis certaine que beaucoup d'entre elles rêveraient d'une épaule sur laquelle s'appuyer. Je vous quitte sur un magnifique texte de Julie Dradveac que j'ai dédié à toutes ces mamans courage. Il n'y a rien de plus beau que de dormir avec quelqu'un, pas juste partager un lit. Pas juste poser son corps à côté d'un autre, comme on pose une veste sur une chaise. Non, dormir vraiment. Fermer les yeux avec la certitude que l'autre est là et qu'il le sera encore au réveil. On sous-estime ce que c'est de dormir avec quelqu'un, ce que ça demande, ce que ça signifie. Il faut un abandon total, un lâcher prise qu'on n'accorde à personne d'autre. Le sommeil, c'est le seul moment où l'on cesse de se contrôler, où l'on devient un pur instant, pur silence. Dormir aux côtés de quelqu'un, c'est le laisser rentrer dans cet espace fragile. C'est lui dire sans mots, voilà, je me défais de moi-même, je me livre à la nuit et je t'accepte dans ce voyage. Il y a des gestes qui n'existent que dans l'obscurité. Ce pied qui cherche l'autre sous les draps, cette main qui effleure une épaule, comme un somnobule cherchant son chemin. La respiration lente, profonde, du corps à côté du vôtre. Et cette façon qu'ont deux cœurs, même endormis, par finir par s'accorder. On croit souvent que l'intimité, c'est la nudité, le sexe, le feu. Mais l'intimité, c'est peut-être juste ça. Deux êtres qui acceptent de dormir ensemble, sans méfiance, sans peur, sans armure, parce qu'il faut de la confiance pour s'abandonner ainsi. On ne choisit pas avec qui on dort. On peut coucher avec 100 personnes et ne jamais dormir avec personne. Dormir, c'est plus qu'un acte. C'est un engagement silencieux. C'est dire « Je suis la même dans ma plus grande vulnérabilité et je t'accepte dans cet état de moi que je ne contrôle pas. » Et puis il y a ce miracle du matin, ce moment suspendu, où l'on ouvre les yeux et où l'autre est toujours là, pas une ombre, pas un rêve, juste là, cheveux en bataille, la peau froissée de sommeil. Ce visage qu'on ne voit jamais ailleurs, que personne ne connaît vraiment, et vous êtes là, vous aussi, vulnérables et entiers, et il n'y a rien à faire que de respirer ensemble encore un peu, avant que le jour ne vous reprenne. On croit que l'amour c'est les grands serments, les promesses, les élèves passionnés, mais l'amour c'est peut-être juste ça, une nuit partagée sans crainte. Un sommeil côte à côte. Si ce podcast vous a plu, je vous remercie de le liker, de le partager avec les personnes de votre entourage. Vous pouvez me retrouver sur Facebook et sur Youtube à Tendre une main pour soi à Lisboi.
Et je vous dis à très vite !
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Et si la plus belle des rencontres était celle avec soi même?
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Avez-vous déjà réfléchi à la destination du voyage de vos rêves ? Moi, j'ai déjà pensé. Et pour être bien ici et maintenant, je vous propose de plonger au plus profond de soi-même. Bienvenue dans le podcast Tendre une main pour soi. Vous êtes avec Alice Boy, embarquement immédiat, porte numéro 38. ils viturent heureux et eurent beaucoup d'enfants voilà le genre de dénouement qui me faisait rêver durant mon enfance seulement voilà la vie ne ressemble pas toujours à un conte de fées et le schéma de la famille idéale avec mari enfant voiture maison chien et j'en passe n'est pas toujours au rendez-vous de nos jours de nombreux foyers sont constituées de familles monoparentales et principalement de mamans solo, des femmes qui jonglent avec les hauts et les bas de la vie de mère célibataire. Les enfants qui grandissent dans ces familles n'ont pas toujours une figure paternelle à laquelle se référer au quotidien. Certaines de ces femmes subissent cette situation de monoparentalité alors que d'autres font le choix de faire un bébé toute seule. Selon un rapport de l'Académie nationale de médecine, la conception délibérée d'un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n'est pas sans risque pour le développement psychologique et l'épanouissement de l'enfant. Cette étude relève des inquiétudes quant à l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. L'Académie reconnaît la légitimité du désir de maternité chez toute femme, quelle que soit sa situation, mais juge qu'il faut aussi, au titre de la même égalité des droits, tenir compte du droit de tout enfant à avoir un père et une mère dans la mesure du possible. De plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l'enfant. Comme le rappellent les pédopsychiatres, les pédiatres, les psychologues. Pour balayer ces réserves émises par l'Académie de médecine, le gouvernement a répondu qu'aujourd'hui, un quart des familles françaises sont monoparentales. « Ne me dites pas que tous les enfants qui y naissent ne sont pas bien construits psychologiquement » , a déclaré Agnès Buzyn. Selon le gouvernement, les enfants nés dans des familles homoparentales et monoparentales ne se développent pas moins bien que les autres. De plus, il s'agit d'une situation courante puisqu'en France, on compte 1,7 million de familles monoparentales. Ce taux a plus que doublé en 40 ans. Il s'agit d'un énorme mensonge politique du ministre de la Santé. Tout le monde sait que les enfants sans père se construisent plus difficilement, que leur structuration uniquement maternelle les prépare moins bien. Au choc de la seconde naissance, le basculement dans la vie sociale. Si l'enfant a des besoins affectifs comblés par la mère, c'est le père qui lui donne sa colonne vertébrale sociale, c'est-à-dire le fondement de son rapport aux autres. Les enfants des familles sans père ont en moyenne entre 1 et 2 ans de retard scolaire. Quand on voit l'argument avancé par nos gouvernants, qui consiste à dire en substance que La monoparentalité, c'est pas grave parce qu'il y en a plein, alors que cette monoparentalité est la conséquence de la déstructuration de la cellule familiale. Au fait, pourquoi y a-t-il de plus en plus de familles monoparentales ? C'est-à-dire où il n'y a plus de père. Les explications sont assez brutales. Le chômage grandissant des hommes depuis 40 ans les a rendus... Moins séduisant, moins attractif pour les femmes. Ces dernières, travaillant de plus en plus, ont moins besoin d'un homme qui ne ramène plus le salaire vital. De plus, les aides sociales pour les mères seules ont compensé en partie le départ du père. Les femmes ne cherchent plus, ou en tout cas moins, la sécurité financière dans le mariage. Elles sont plus autonomes, font des enfants quand elles en ont envie, avec qui elles en ont envie. car elles sont les maîtres de leur contraception. Le revers de la médaille, c'est que les inséminateurs, plus ou moins volontaires, ne se sentent plus totalement responsables de leurs enfants et de leur famille à venir. Il ne s'agit pas d'incriminer les femmes, mais de montrer que le féminisme et l'évolution sociale ont produit une société sans père, ou en voie de l'éliminer. Le niveau de vie de ces familles s'en ressent, et les familles monoparentales sont les premières à être touchées de plein fouet par la crise économique. Quelle différence y a-t-il entre un enfant élevé globalement sans père et un enfant élevé avec un père ? Une étude fait apparaître un destin significativement différent. Les enfants des familles monoparentales ont un niveau scolaire moindre, des salaires moins élevés, une santé physique et mentale moins bonne, ils consomment plus de drogue, se marient plus tôt, ont souvent des enfants hors mariage et bénéficient plus fréquemment d'aides financières publiques. Il n'est pas question ici de montrer que les enfants issus de familles Les familles monoparentales sont moins intelligentes, mais une famille biparentale offre plus de sécurité affective, matérielle et surtout structurante pour l'enfant. Dans une famille constituée d'un père et d'une mère, l'enfant se structure grâce à l'opposition miraculeuse et complémentaire de ses deux parents. Aujourd'hui, les termes de père et mère sont remplacés par parent 1, parent 2, Ausha. En supprimant les concepts de père et de mère, on nie la réalité biologique et les fondements de notre civilisation. Le père n'a plus son avis à donner, puisque selon le slogan féministe, pas d'utérus, pas d'avis, les slogans « mon corps, mon choix » , « un enfant si je le veux » nous instillent l'idée de pouvoir avoir un enfant sur commande. Ainsi, l'enfant est programmé, planifié. Et ce, quelle que soit votre sexualité, puisque vous avez un droit à l'enfant. En grossissant le trait, l'homme est considéré comme un prédateur, la virilité n'a plus droit de citer, et de toute façon, les femmes n'ont plus besoin d'eux, car elles peuvent avoir un recours à la PMA. Mais aujourd'hui, ce discours soi-disant progressiste semble avoir atteint ses limites. Les enfants ont besoin d'un père et d'une mère pour grandir. Et ce duo forme un excellent équilibre. Bien sûr, il y a père et père, mais la majorité des pères sont géniaux. Ils sont bien plus que de simples assistants auprès des mères et jouent un rôle fondamental dans la structuration de l'enfant. Les pères ont énormément à apporter aux femmes et ces dernières ont besoin de cette complémentarité dans l'éducation de leurs enfants. Les mères doivent laisser au père l'espace nécessaire pour qu'il puisse pleinement jouer leur rôle auprès de leurs enfants et les laisser être eux-mêmes. Par exemple, si vous observez les comportements de parents dans un parc à jeux, vous verrez que le père encourage ses enfants à escalader le cordage dans le bateau de pirates jusqu'à 5 mètres du sol. La mère, quant à elle, a le cœur paralysé par la peur. Alors que les enfants poussent des cris de joie lorsque leur père se met à secouer le cordage. Ainsi, le papa enseigne à sa progéniture le courage, le dépassement de soi, et la mère doit lui faire confiance et se garder d'intervenir. Cette scène me ramène à mes souvenirs d'enfance. Avec mes sœurs, nous nous disputions pour nous asseoir sur les genoux de mon père. Et parfois, nous parvenions à nous juger toutes les trois ensemble. Empêché par nos gesticulations de regarder son match de rugby, il finissait par nous faire décarpir. À la plage, j'adorais me mettre à cheval sur son dos volu et le paner consciencieusement avec du sable. Avec mes sœurs, nous adorions quand il nous faisait faire l'avion. Il me prenait par un poignet et une cheville et me faisait tourbillonner dans les airs. Mes sœurs attendaient avec impatience leur tour. C'est dans ses bras protecteurs que j'ai affronté les vagues de l'océan Atlantique. Il me soulevait à bout de bras pour que je passe les rouleaux sans encombre. C'est lui qui me poussait dans le dos quand j'ai appris à faire du vélo, qui m'attendait en haut du tir-fesse sur les pistes de ski pour m'aider à enlever la perche. À chaque rentrée scolaire, il se montrait beaucoup plus enthousiaste qu'au mois, à l'idée que je m'inscrive à une activité sportive. Je me souviens qu'un jour, il m'a emmené avec mes sœurs dans un magasin et nous sommes revenus à notre grande surprise avec un chiot. Ma mère avait été mise devant le fait accompli et le projet d'avoir un chien était davantage son projet que le nôtre. Mon père a su garder son âme d'enfant et m'a transmis son amour pour les animaux. Quant à ma scolarité, il était fier de mes résultats, mais n'a jamais ouvert un seul de mes cahiers. Il formait un duo harmonieux avec ma mère qui était plutôt en charge de l'intendance, recueillait mes confidences. Malgré toute sa bonne volonté, une maman fait ce qu'elle peut, mais ne sera jamais un père pour ses enfants. Je voudrais dire à toutes ces mamans solos, toute la tendresse que j'éprouve à leur égard, et mon admiration pour le dévouement dont elles font preuve. Je comprends celles qui font tout pour avoir un enfant, même si elles sont seules, car moi aussi j'aurais pu aller très loin pour assouvir mon désir d'enfant. Mais la charge d'élever seul un enfant est extrêmement lourde et je suis certaine que beaucoup d'entre elles rêveraient d'une épaule sur laquelle s'appuyer. Je vous quitte sur un magnifique texte de Julie Dradveac que j'ai dédié à toutes ces mamans courage. Il n'y a rien de plus beau que de dormir avec quelqu'un, pas juste partager un lit. Pas juste poser son corps à côté d'un autre, comme on pose une veste sur une chaise. Non, dormir vraiment. Fermer les yeux avec la certitude que l'autre est là et qu'il le sera encore au réveil. On sous-estime ce que c'est de dormir avec quelqu'un, ce que ça demande, ce que ça signifie. Il faut un abandon total, un lâcher prise qu'on n'accorde à personne d'autre. Le sommeil, c'est le seul moment où l'on cesse de se contrôler, où l'on devient un pur instant, pur silence. Dormir aux côtés de quelqu'un, c'est le laisser rentrer dans cet espace fragile. C'est lui dire sans mots, voilà, je me défais de moi-même, je me livre à la nuit et je t'accepte dans ce voyage. Il y a des gestes qui n'existent que dans l'obscurité. Ce pied qui cherche l'autre sous les draps, cette main qui effleure une épaule, comme un somnobule cherchant son chemin. La respiration lente, profonde, du corps à côté du vôtre. Et cette façon qu'ont deux cœurs, même endormis, par finir par s'accorder. On croit souvent que l'intimité, c'est la nudité, le sexe, le feu. Mais l'intimité, c'est peut-être juste ça. Deux êtres qui acceptent de dormir ensemble, sans méfiance, sans peur, sans armure, parce qu'il faut de la confiance pour s'abandonner ainsi. On ne choisit pas avec qui on dort. On peut coucher avec 100 personnes et ne jamais dormir avec personne. Dormir, c'est plus qu'un acte. C'est un engagement silencieux. C'est dire « Je suis la même dans ma plus grande vulnérabilité et je t'accepte dans cet état de moi que je ne contrôle pas. » Et puis il y a ce miracle du matin, ce moment suspendu, où l'on ouvre les yeux et où l'autre est toujours là, pas une ombre, pas un rêve, juste là, cheveux en bataille, la peau froissée de sommeil. Ce visage qu'on ne voit jamais ailleurs, que personne ne connaît vraiment, et vous êtes là, vous aussi, vulnérables et entiers, et il n'y a rien à faire que de respirer ensemble encore un peu, avant que le jour ne vous reprenne. On croit que l'amour c'est les grands serments, les promesses, les élèves passionnés, mais l'amour c'est peut-être juste ça, une nuit partagée sans crainte. Un sommeil côte à côte. Si ce podcast vous a plu, je vous remercie de le liker, de le partager avec les personnes de votre entourage. Vous pouvez me retrouver sur Facebook et sur Youtube à Tendre une main pour soi à Lisboi.
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Avez-vous déjà réfléchi à la destination du voyage de vos rêves ? Moi, j'ai déjà pensé. Et pour être bien ici et maintenant, je vous propose de plonger au plus profond de soi-même. Bienvenue dans le podcast Tendre une main pour soi. Vous êtes avec Alice Boy, embarquement immédiat, porte numéro 38. ils viturent heureux et eurent beaucoup d'enfants voilà le genre de dénouement qui me faisait rêver durant mon enfance seulement voilà la vie ne ressemble pas toujours à un conte de fées et le schéma de la famille idéale avec mari enfant voiture maison chien et j'en passe n'est pas toujours au rendez-vous de nos jours de nombreux foyers sont constituées de familles monoparentales et principalement de mamans solo, des femmes qui jonglent avec les hauts et les bas de la vie de mère célibataire. Les enfants qui grandissent dans ces familles n'ont pas toujours une figure paternelle à laquelle se référer au quotidien. Certaines de ces femmes subissent cette situation de monoparentalité alors que d'autres font le choix de faire un bébé toute seule. Selon un rapport de l'Académie nationale de médecine, la conception délibérée d'un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n'est pas sans risque pour le développement psychologique et l'épanouissement de l'enfant. Cette étude relève des inquiétudes quant à l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. L'Académie reconnaît la légitimité du désir de maternité chez toute femme, quelle que soit sa situation, mais juge qu'il faut aussi, au titre de la même égalité des droits, tenir compte du droit de tout enfant à avoir un père et une mère dans la mesure du possible. De plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l'enfant. Comme le rappellent les pédopsychiatres, les pédiatres, les psychologues. Pour balayer ces réserves émises par l'Académie de médecine, le gouvernement a répondu qu'aujourd'hui, un quart des familles françaises sont monoparentales. « Ne me dites pas que tous les enfants qui y naissent ne sont pas bien construits psychologiquement » , a déclaré Agnès Buzyn. Selon le gouvernement, les enfants nés dans des familles homoparentales et monoparentales ne se développent pas moins bien que les autres. De plus, il s'agit d'une situation courante puisqu'en France, on compte 1,7 million de familles monoparentales. Ce taux a plus que doublé en 40 ans. Il s'agit d'un énorme mensonge politique du ministre de la Santé. Tout le monde sait que les enfants sans père se construisent plus difficilement, que leur structuration uniquement maternelle les prépare moins bien. Au choc de la seconde naissance, le basculement dans la vie sociale. Si l'enfant a des besoins affectifs comblés par la mère, c'est le père qui lui donne sa colonne vertébrale sociale, c'est-à-dire le fondement de son rapport aux autres. Les enfants des familles sans père ont en moyenne entre 1 et 2 ans de retard scolaire. Quand on voit l'argument avancé par nos gouvernants, qui consiste à dire en substance que La monoparentalité, c'est pas grave parce qu'il y en a plein, alors que cette monoparentalité est la conséquence de la déstructuration de la cellule familiale. Au fait, pourquoi y a-t-il de plus en plus de familles monoparentales ? C'est-à-dire où il n'y a plus de père. Les explications sont assez brutales. Le chômage grandissant des hommes depuis 40 ans les a rendus... Moins séduisant, moins attractif pour les femmes. Ces dernières, travaillant de plus en plus, ont moins besoin d'un homme qui ne ramène plus le salaire vital. De plus, les aides sociales pour les mères seules ont compensé en partie le départ du père. Les femmes ne cherchent plus, ou en tout cas moins, la sécurité financière dans le mariage. Elles sont plus autonomes, font des enfants quand elles en ont envie, avec qui elles en ont envie. car elles sont les maîtres de leur contraception. Le revers de la médaille, c'est que les inséminateurs, plus ou moins volontaires, ne se sentent plus totalement responsables de leurs enfants et de leur famille à venir. Il ne s'agit pas d'incriminer les femmes, mais de montrer que le féminisme et l'évolution sociale ont produit une société sans père, ou en voie de l'éliminer. Le niveau de vie de ces familles s'en ressent, et les familles monoparentales sont les premières à être touchées de plein fouet par la crise économique. Quelle différence y a-t-il entre un enfant élevé globalement sans père et un enfant élevé avec un père ? Une étude fait apparaître un destin significativement différent. Les enfants des familles monoparentales ont un niveau scolaire moindre, des salaires moins élevés, une santé physique et mentale moins bonne, ils consomment plus de drogue, se marient plus tôt, ont souvent des enfants hors mariage et bénéficient plus fréquemment d'aides financières publiques. Il n'est pas question ici de montrer que les enfants issus de familles Les familles monoparentales sont moins intelligentes, mais une famille biparentale offre plus de sécurité affective, matérielle et surtout structurante pour l'enfant. Dans une famille constituée d'un père et d'une mère, l'enfant se structure grâce à l'opposition miraculeuse et complémentaire de ses deux parents. Aujourd'hui, les termes de père et mère sont remplacés par parent 1, parent 2, Ausha. En supprimant les concepts de père et de mère, on nie la réalité biologique et les fondements de notre civilisation. Le père n'a plus son avis à donner, puisque selon le slogan féministe, pas d'utérus, pas d'avis, les slogans « mon corps, mon choix » , « un enfant si je le veux » nous instillent l'idée de pouvoir avoir un enfant sur commande. Ainsi, l'enfant est programmé, planifié. Et ce, quelle que soit votre sexualité, puisque vous avez un droit à l'enfant. En grossissant le trait, l'homme est considéré comme un prédateur, la virilité n'a plus droit de citer, et de toute façon, les femmes n'ont plus besoin d'eux, car elles peuvent avoir un recours à la PMA. Mais aujourd'hui, ce discours soi-disant progressiste semble avoir atteint ses limites. Les enfants ont besoin d'un père et d'une mère pour grandir. Et ce duo forme un excellent équilibre. Bien sûr, il y a père et père, mais la majorité des pères sont géniaux. Ils sont bien plus que de simples assistants auprès des mères et jouent un rôle fondamental dans la structuration de l'enfant. Les pères ont énormément à apporter aux femmes et ces dernières ont besoin de cette complémentarité dans l'éducation de leurs enfants. Les mères doivent laisser au père l'espace nécessaire pour qu'il puisse pleinement jouer leur rôle auprès de leurs enfants et les laisser être eux-mêmes. Par exemple, si vous observez les comportements de parents dans un parc à jeux, vous verrez que le père encourage ses enfants à escalader le cordage dans le bateau de pirates jusqu'à 5 mètres du sol. La mère, quant à elle, a le cœur paralysé par la peur. Alors que les enfants poussent des cris de joie lorsque leur père se met à secouer le cordage. Ainsi, le papa enseigne à sa progéniture le courage, le dépassement de soi, et la mère doit lui faire confiance et se garder d'intervenir. Cette scène me ramène à mes souvenirs d'enfance. Avec mes sœurs, nous nous disputions pour nous asseoir sur les genoux de mon père. Et parfois, nous parvenions à nous juger toutes les trois ensemble. Empêché par nos gesticulations de regarder son match de rugby, il finissait par nous faire décarpir. À la plage, j'adorais me mettre à cheval sur son dos volu et le paner consciencieusement avec du sable. Avec mes sœurs, nous adorions quand il nous faisait faire l'avion. Il me prenait par un poignet et une cheville et me faisait tourbillonner dans les airs. Mes sœurs attendaient avec impatience leur tour. C'est dans ses bras protecteurs que j'ai affronté les vagues de l'océan Atlantique. Il me soulevait à bout de bras pour que je passe les rouleaux sans encombre. C'est lui qui me poussait dans le dos quand j'ai appris à faire du vélo, qui m'attendait en haut du tir-fesse sur les pistes de ski pour m'aider à enlever la perche. À chaque rentrée scolaire, il se montrait beaucoup plus enthousiaste qu'au mois, à l'idée que je m'inscrive à une activité sportive. Je me souviens qu'un jour, il m'a emmené avec mes sœurs dans un magasin et nous sommes revenus à notre grande surprise avec un chiot. Ma mère avait été mise devant le fait accompli et le projet d'avoir un chien était davantage son projet que le nôtre. Mon père a su garder son âme d'enfant et m'a transmis son amour pour les animaux. Quant à ma scolarité, il était fier de mes résultats, mais n'a jamais ouvert un seul de mes cahiers. Il formait un duo harmonieux avec ma mère qui était plutôt en charge de l'intendance, recueillait mes confidences. Malgré toute sa bonne volonté, une maman fait ce qu'elle peut, mais ne sera jamais un père pour ses enfants. Je voudrais dire à toutes ces mamans solos, toute la tendresse que j'éprouve à leur égard, et mon admiration pour le dévouement dont elles font preuve. Je comprends celles qui font tout pour avoir un enfant, même si elles sont seules, car moi aussi j'aurais pu aller très loin pour assouvir mon désir d'enfant. Mais la charge d'élever seul un enfant est extrêmement lourde et je suis certaine que beaucoup d'entre elles rêveraient d'une épaule sur laquelle s'appuyer. Je vous quitte sur un magnifique texte de Julie Dradveac que j'ai dédié à toutes ces mamans courage. Il n'y a rien de plus beau que de dormir avec quelqu'un, pas juste partager un lit. Pas juste poser son corps à côté d'un autre, comme on pose une veste sur une chaise. Non, dormir vraiment. Fermer les yeux avec la certitude que l'autre est là et qu'il le sera encore au réveil. On sous-estime ce que c'est de dormir avec quelqu'un, ce que ça demande, ce que ça signifie. Il faut un abandon total, un lâcher prise qu'on n'accorde à personne d'autre. Le sommeil, c'est le seul moment où l'on cesse de se contrôler, où l'on devient un pur instant, pur silence. Dormir aux côtés de quelqu'un, c'est le laisser rentrer dans cet espace fragile. C'est lui dire sans mots, voilà, je me défais de moi-même, je me livre à la nuit et je t'accepte dans ce voyage. Il y a des gestes qui n'existent que dans l'obscurité. Ce pied qui cherche l'autre sous les draps, cette main qui effleure une épaule, comme un somnobule cherchant son chemin. La respiration lente, profonde, du corps à côté du vôtre. Et cette façon qu'ont deux cœurs, même endormis, par finir par s'accorder. On croit souvent que l'intimité, c'est la nudité, le sexe, le feu. Mais l'intimité, c'est peut-être juste ça. Deux êtres qui acceptent de dormir ensemble, sans méfiance, sans peur, sans armure, parce qu'il faut de la confiance pour s'abandonner ainsi. On ne choisit pas avec qui on dort. On peut coucher avec 100 personnes et ne jamais dormir avec personne. Dormir, c'est plus qu'un acte. C'est un engagement silencieux. C'est dire « Je suis la même dans ma plus grande vulnérabilité et je t'accepte dans cet état de moi que je ne contrôle pas. » Et puis il y a ce miracle du matin, ce moment suspendu, où l'on ouvre les yeux et où l'autre est toujours là, pas une ombre, pas un rêve, juste là, cheveux en bataille, la peau froissée de sommeil. Ce visage qu'on ne voit jamais ailleurs, que personne ne connaît vraiment, et vous êtes là, vous aussi, vulnérables et entiers, et il n'y a rien à faire que de respirer ensemble encore un peu, avant que le jour ne vous reprenne. On croit que l'amour c'est les grands serments, les promesses, les élèves passionnés, mais l'amour c'est peut-être juste ça, une nuit partagée sans crainte. Un sommeil côte à côte. Si ce podcast vous a plu, je vous remercie de le liker, de le partager avec les personnes de votre entourage. Vous pouvez me retrouver sur Facebook et sur Youtube à Tendre une main pour soi à Lisboi.
Et je vous dis à très vite !
Description
Et si la plus belle des rencontres était celle avec soi même?
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Avez-vous déjà réfléchi à la destination du voyage de vos rêves ? Moi, j'ai déjà pensé. Et pour être bien ici et maintenant, je vous propose de plonger au plus profond de soi-même. Bienvenue dans le podcast Tendre une main pour soi. Vous êtes avec Alice Boy, embarquement immédiat, porte numéro 38. ils viturent heureux et eurent beaucoup d'enfants voilà le genre de dénouement qui me faisait rêver durant mon enfance seulement voilà la vie ne ressemble pas toujours à un conte de fées et le schéma de la famille idéale avec mari enfant voiture maison chien et j'en passe n'est pas toujours au rendez-vous de nos jours de nombreux foyers sont constituées de familles monoparentales et principalement de mamans solo, des femmes qui jonglent avec les hauts et les bas de la vie de mère célibataire. Les enfants qui grandissent dans ces familles n'ont pas toujours une figure paternelle à laquelle se référer au quotidien. Certaines de ces femmes subissent cette situation de monoparentalité alors que d'autres font le choix de faire un bébé toute seule. Selon un rapport de l'Académie nationale de médecine, la conception délibérée d'un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n'est pas sans risque pour le développement psychologique et l'épanouissement de l'enfant. Cette étude relève des inquiétudes quant à l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. L'Académie reconnaît la légitimité du désir de maternité chez toute femme, quelle que soit sa situation, mais juge qu'il faut aussi, au titre de la même égalité des droits, tenir compte du droit de tout enfant à avoir un père et une mère dans la mesure du possible. De plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l'enfant. Comme le rappellent les pédopsychiatres, les pédiatres, les psychologues. Pour balayer ces réserves émises par l'Académie de médecine, le gouvernement a répondu qu'aujourd'hui, un quart des familles françaises sont monoparentales. « Ne me dites pas que tous les enfants qui y naissent ne sont pas bien construits psychologiquement » , a déclaré Agnès Buzyn. Selon le gouvernement, les enfants nés dans des familles homoparentales et monoparentales ne se développent pas moins bien que les autres. De plus, il s'agit d'une situation courante puisqu'en France, on compte 1,7 million de familles monoparentales. Ce taux a plus que doublé en 40 ans. Il s'agit d'un énorme mensonge politique du ministre de la Santé. Tout le monde sait que les enfants sans père se construisent plus difficilement, que leur structuration uniquement maternelle les prépare moins bien. Au choc de la seconde naissance, le basculement dans la vie sociale. Si l'enfant a des besoins affectifs comblés par la mère, c'est le père qui lui donne sa colonne vertébrale sociale, c'est-à-dire le fondement de son rapport aux autres. Les enfants des familles sans père ont en moyenne entre 1 et 2 ans de retard scolaire. Quand on voit l'argument avancé par nos gouvernants, qui consiste à dire en substance que La monoparentalité, c'est pas grave parce qu'il y en a plein, alors que cette monoparentalité est la conséquence de la déstructuration de la cellule familiale. Au fait, pourquoi y a-t-il de plus en plus de familles monoparentales ? C'est-à-dire où il n'y a plus de père. Les explications sont assez brutales. Le chômage grandissant des hommes depuis 40 ans les a rendus... Moins séduisant, moins attractif pour les femmes. Ces dernières, travaillant de plus en plus, ont moins besoin d'un homme qui ne ramène plus le salaire vital. De plus, les aides sociales pour les mères seules ont compensé en partie le départ du père. Les femmes ne cherchent plus, ou en tout cas moins, la sécurité financière dans le mariage. Elles sont plus autonomes, font des enfants quand elles en ont envie, avec qui elles en ont envie. car elles sont les maîtres de leur contraception. Le revers de la médaille, c'est que les inséminateurs, plus ou moins volontaires, ne se sentent plus totalement responsables de leurs enfants et de leur famille à venir. Il ne s'agit pas d'incriminer les femmes, mais de montrer que le féminisme et l'évolution sociale ont produit une société sans père, ou en voie de l'éliminer. Le niveau de vie de ces familles s'en ressent, et les familles monoparentales sont les premières à être touchées de plein fouet par la crise économique. Quelle différence y a-t-il entre un enfant élevé globalement sans père et un enfant élevé avec un père ? Une étude fait apparaître un destin significativement différent. Les enfants des familles monoparentales ont un niveau scolaire moindre, des salaires moins élevés, une santé physique et mentale moins bonne, ils consomment plus de drogue, se marient plus tôt, ont souvent des enfants hors mariage et bénéficient plus fréquemment d'aides financières publiques. Il n'est pas question ici de montrer que les enfants issus de familles Les familles monoparentales sont moins intelligentes, mais une famille biparentale offre plus de sécurité affective, matérielle et surtout structurante pour l'enfant. Dans une famille constituée d'un père et d'une mère, l'enfant se structure grâce à l'opposition miraculeuse et complémentaire de ses deux parents. Aujourd'hui, les termes de père et mère sont remplacés par parent 1, parent 2, Ausha. En supprimant les concepts de père et de mère, on nie la réalité biologique et les fondements de notre civilisation. Le père n'a plus son avis à donner, puisque selon le slogan féministe, pas d'utérus, pas d'avis, les slogans « mon corps, mon choix » , « un enfant si je le veux » nous instillent l'idée de pouvoir avoir un enfant sur commande. Ainsi, l'enfant est programmé, planifié. Et ce, quelle que soit votre sexualité, puisque vous avez un droit à l'enfant. En grossissant le trait, l'homme est considéré comme un prédateur, la virilité n'a plus droit de citer, et de toute façon, les femmes n'ont plus besoin d'eux, car elles peuvent avoir un recours à la PMA. Mais aujourd'hui, ce discours soi-disant progressiste semble avoir atteint ses limites. Les enfants ont besoin d'un père et d'une mère pour grandir. Et ce duo forme un excellent équilibre. Bien sûr, il y a père et père, mais la majorité des pères sont géniaux. Ils sont bien plus que de simples assistants auprès des mères et jouent un rôle fondamental dans la structuration de l'enfant. Les pères ont énormément à apporter aux femmes et ces dernières ont besoin de cette complémentarité dans l'éducation de leurs enfants. Les mères doivent laisser au père l'espace nécessaire pour qu'il puisse pleinement jouer leur rôle auprès de leurs enfants et les laisser être eux-mêmes. Par exemple, si vous observez les comportements de parents dans un parc à jeux, vous verrez que le père encourage ses enfants à escalader le cordage dans le bateau de pirates jusqu'à 5 mètres du sol. La mère, quant à elle, a le cœur paralysé par la peur. Alors que les enfants poussent des cris de joie lorsque leur père se met à secouer le cordage. Ainsi, le papa enseigne à sa progéniture le courage, le dépassement de soi, et la mère doit lui faire confiance et se garder d'intervenir. Cette scène me ramène à mes souvenirs d'enfance. Avec mes sœurs, nous nous disputions pour nous asseoir sur les genoux de mon père. Et parfois, nous parvenions à nous juger toutes les trois ensemble. Empêché par nos gesticulations de regarder son match de rugby, il finissait par nous faire décarpir. À la plage, j'adorais me mettre à cheval sur son dos volu et le paner consciencieusement avec du sable. Avec mes sœurs, nous adorions quand il nous faisait faire l'avion. Il me prenait par un poignet et une cheville et me faisait tourbillonner dans les airs. Mes sœurs attendaient avec impatience leur tour. C'est dans ses bras protecteurs que j'ai affronté les vagues de l'océan Atlantique. Il me soulevait à bout de bras pour que je passe les rouleaux sans encombre. C'est lui qui me poussait dans le dos quand j'ai appris à faire du vélo, qui m'attendait en haut du tir-fesse sur les pistes de ski pour m'aider à enlever la perche. À chaque rentrée scolaire, il se montrait beaucoup plus enthousiaste qu'au mois, à l'idée que je m'inscrive à une activité sportive. Je me souviens qu'un jour, il m'a emmené avec mes sœurs dans un magasin et nous sommes revenus à notre grande surprise avec un chiot. Ma mère avait été mise devant le fait accompli et le projet d'avoir un chien était davantage son projet que le nôtre. Mon père a su garder son âme d'enfant et m'a transmis son amour pour les animaux. Quant à ma scolarité, il était fier de mes résultats, mais n'a jamais ouvert un seul de mes cahiers. Il formait un duo harmonieux avec ma mère qui était plutôt en charge de l'intendance, recueillait mes confidences. Malgré toute sa bonne volonté, une maman fait ce qu'elle peut, mais ne sera jamais un père pour ses enfants. Je voudrais dire à toutes ces mamans solos, toute la tendresse que j'éprouve à leur égard, et mon admiration pour le dévouement dont elles font preuve. Je comprends celles qui font tout pour avoir un enfant, même si elles sont seules, car moi aussi j'aurais pu aller très loin pour assouvir mon désir d'enfant. Mais la charge d'élever seul un enfant est extrêmement lourde et je suis certaine que beaucoup d'entre elles rêveraient d'une épaule sur laquelle s'appuyer. Je vous quitte sur un magnifique texte de Julie Dradveac que j'ai dédié à toutes ces mamans courage. Il n'y a rien de plus beau que de dormir avec quelqu'un, pas juste partager un lit. Pas juste poser son corps à côté d'un autre, comme on pose une veste sur une chaise. Non, dormir vraiment. Fermer les yeux avec la certitude que l'autre est là et qu'il le sera encore au réveil. On sous-estime ce que c'est de dormir avec quelqu'un, ce que ça demande, ce que ça signifie. Il faut un abandon total, un lâcher prise qu'on n'accorde à personne d'autre. Le sommeil, c'est le seul moment où l'on cesse de se contrôler, où l'on devient un pur instant, pur silence. Dormir aux côtés de quelqu'un, c'est le laisser rentrer dans cet espace fragile. C'est lui dire sans mots, voilà, je me défais de moi-même, je me livre à la nuit et je t'accepte dans ce voyage. Il y a des gestes qui n'existent que dans l'obscurité. Ce pied qui cherche l'autre sous les draps, cette main qui effleure une épaule, comme un somnobule cherchant son chemin. La respiration lente, profonde, du corps à côté du vôtre. Et cette façon qu'ont deux cœurs, même endormis, par finir par s'accorder. On croit souvent que l'intimité, c'est la nudité, le sexe, le feu. Mais l'intimité, c'est peut-être juste ça. Deux êtres qui acceptent de dormir ensemble, sans méfiance, sans peur, sans armure, parce qu'il faut de la confiance pour s'abandonner ainsi. On ne choisit pas avec qui on dort. On peut coucher avec 100 personnes et ne jamais dormir avec personne. Dormir, c'est plus qu'un acte. C'est un engagement silencieux. C'est dire « Je suis la même dans ma plus grande vulnérabilité et je t'accepte dans cet état de moi que je ne contrôle pas. » Et puis il y a ce miracle du matin, ce moment suspendu, où l'on ouvre les yeux et où l'autre est toujours là, pas une ombre, pas un rêve, juste là, cheveux en bataille, la peau froissée de sommeil. Ce visage qu'on ne voit jamais ailleurs, que personne ne connaît vraiment, et vous êtes là, vous aussi, vulnérables et entiers, et il n'y a rien à faire que de respirer ensemble encore un peu, avant que le jour ne vous reprenne. On croit que l'amour c'est les grands serments, les promesses, les élèves passionnés, mais l'amour c'est peut-être juste ça, une nuit partagée sans crainte. Un sommeil côte à côte. Si ce podcast vous a plu, je vous remercie de le liker, de le partager avec les personnes de votre entourage. Vous pouvez me retrouver sur Facebook et sur Youtube à Tendre une main pour soi à Lisboi.
Et je vous dis à très vite !
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