- Speaker #0
Bienvenue dans Content Superstar, je suis Alexis, part-time CMO et bassinier de Content Marketing. Chaque semaine, j'ai décrit en compagnie de mes invités les meilleures stratégies de contenu. Des startups avant-gardistes, plus de ronde-licorne française, des solopreneurs à succès ou des entrepreneurs récidivistes, on va explorer ensemble les deux sous-titres contenus sous toutes ces formes. Que vous soyez content marketer, CEO, CMO, solopreneur ou simplement curieux, avec Content Superstars vous comprendrez le fonctionnement des plus grandes stratégies de contenu et vous pourrez vous en inspirer pour votre propre business. Avant de démarrer, n'oubliez pas de nous abonner à la newsletter pour ne rien manquer et d'aller noter l'épisode sur Spotify et Apple Music. Place maintenant à l'invité de la semaine. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Content Superstar. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Saskia Fiesel, cofondatrice de Virgile, une solution de cofinancement immobilier permettant aux jeunes actifs, primo-accédants, d'acheter leur résidence principale. Saskia est aussi la créatrice de Spoon by Virgil, la newsletter aux 60 000 abonnés pour devenir Money Smart, envoyée deux fois par mois. Saskia, première question, quelles ont été tes principales motivations à créer une prop tech et ensuite lancer une newsletter sur les finances personnelles ?
- Speaker #1
Salut Alexis, déjà enchantée, merci de m'accueillir sur le podcast. Question directe dans le sujet, l'histoire de Virgile et l'histoire de Spoon, elles se rejoignent énormément, donc l'origine, la genèse de Virgile, c'est vraiment la réalisation qu'on avait toute une génération, on avait 25-40 ans, qui arrivaient au stade de leur vie où on leur avait dit vous allez bosser, c'est normal, et puis ensuite, parce que vous avez bossé, vous allez pouvoir raconter plein de choses. Vous allez avoir accès à énormément de facilités et l'accès c'est le travail. Et donc super, on a tous ces 25-40 ans qui sont bien disciplinés, qui sont un peu jetés là-dedans, qui ont fait des brillantes études, qui ont commencé leur parcours professionnel et qui se sont rendus compte à ce moment-là, ah, mais en fait, économiquement, ça ne fonctionne pas, parce que oui, je gagne un salaire et... Oui, en fait, j'ai un travail qui parfois me passionne, mais parfois est aussi un peu alimentaire parce qu'il y a aussi une logique économique qui rentre en compte. Sauf qu'avec ce salaire-là, je n'arrive pas à accéder à ce à quoi mes parents accédaient au même âge. Et le principal obstacle à ça, c'était de devenir propriétaire. Devenir propriétaire, c'était devenu pour toute une génération un énorme luxe, quelque chose qui était complètement inatteignable. par rapport à la génération de leurs parents. Il y a ce truc un peu marrant, on aime bien dire que les jeunes, c'est des slasheurs qui veulent avoir plein d'activités en même temps et que du coup, comme ils sont slasheurs, ils aiment zapper, ils aiment zapper d'un appartement à un autre et donc la location, c'est ce qu'ils veulent. Et nous, on avait un peu le constat inverse, c'est-à-dire que les jeunes aujourd'hui subissent énormément de contraintes et en soi, ce n'est pas du tout grave d'être locataire, ça peut être un choix de vie même hyper chouette, ça peut permettre... énormément de choses, de la flexibilité, de voyager, de la liberté. Simplement, en fait, aujourd'hui, ce n'était plus du tout une liberté, c'était une contrainte pour énormément de gens, avec ce côté, de toute façon, en fait... si je deviens propriétaire avec ce que je peux m'offrir aujourd'hui, elle est tellement petite, tellement moche, tellement loin, que je préfère rester locataire. Et donc, il y avait cette espèce de contradiction très très forte entre une population dont on disait qu'elle ne voulait pas se fixer, et nous, on se rendait compte que non, elle voulait à la fois pouvoir se fixer si elle le souhaitait, et devenir propriétaire parce qu'en fait, elle avait compris qu'économiquement, c'était la solution la plus viable parce que je rappelle un truc qui est quand même un peu euh... Une évidence, mais ça vaut le coup de le rappeler, c'est que quand vous êtes locataire, Chaque mois, vous mettez à peu près 40% de votre revenu dans votre loyer. Et que si vous êtes propriétaire, ces 40%, vous les rendez à vous-même. Vous construisez du capital, du patrimoine. Alors que dans l'autre cas, quand vous êtes locataire, vous construisez le patrimoine de votre bailleur. Et ça, c'est déterminant. C'est hyper important parce qu'en fait, 40% de son revenu sur une période qui va aller de 10 à 15 à 20 ans, c'est la différence de trajectoire financière d'une vie, et pourquoi c'est important. On en reviendra à cette très longue introduction, mais pourquoi c'est important ? Parce que la trajectoire financière, ça doit être un peu une liberté fondamentale, parce qu'aujourd'hui, on a beau vouloir se dire que peut-être on veut s'extraire d'un monde capitaliste, on vit dans celui-ci, et donc la liberté financière, c'est souvent la première de toutes les libertés. parce que c'est celle qui nous permet ensuite de choisir ce qu'on peut, ce qu'on veut faire. et donc déjà quand on se contraint à aller gagner un salaire, si c'est pour derrière ne pas pouvoir se le rendre à soi-même et devoir juste le donner à son bailleur, tout ça n'a plus vraiment de sens. Donc le fondement de Virgile, ça a été de se dire qu'il faut redonner le plus gros levier de construction de liberté financière, le plus gros levier de construction aussi d'une sorte de sécurité pour cette génération-là qui a disparu, il faut le redonner à cette génération-là. Et donc c'est pour ça qu'on a créé le modèle de Virgile, qui est un modèle super simple mais pourtant très novateur, qui est d'investir aux côtés des jeunes actifs l'apport qui leur manque pour devenir propriétaire. Donc on va co-investir à leur côté jusqu'à 100 000 euros pour leur permettre d'aller chercher vraiment cet apport, ce financement global qui va leur permettre de sauter le pas pour devenir propriétaire et ainsi se rendre à eux-mêmes ces fameux 40% de revenus qu'ils mettraient sinon dans leur loyer. et avec ça évidemment on les accompagne sur tout le parcours qui mène à la propriété parce que ça peut être un parcours semé d'embûches et qu'on est là vraiment pour leur permettre de prendre cette décision financière qui est une décision les plus importantes financièrement de leur vie comme une décision des crises de liberté pour la suite parce que nous c'est vraiment comme ça qu'on voit la propriété c'est que c'est le premier facteur de construction de liberté parce que c'est celle qui donne la liberté financière Donc ça c'est la jeunesse de Virgile. Et il se trouve que Virgile c'est une société que j'ai montée il y a maintenant un peu plus de 4 ans avec mon associé Kevin Niel-Fourouchane. Avant ça, on avait déjà monté une première entreprise qui s'appelle One Fine Stay qui avait révolutionné un peu tout ce qui était location courte durée, haut de gamme partout en Europe et dans le monde. Et en fait, ce qu'on s'était dit après One Fine Stay, ce qui avait aussi mené à la création de Virgile, On a créé une super boîte avec OnePensel, c'est extraordinaire, mais en termes d'impact. en fait, c'est un peu réduit. On ne peut pas se dire qu'on contribue de façon nette, positive, très fortement à l'humanité. Donc, en fait, c'est quoi aujourd'hui, pour nous, le plus gros sujet des jeunes, le plus gros sujet de cette génération-là, la bombe à retardement, c'est vraiment, en fait, la liberté financière de cette génération-là. Et donc, très naturellement, en fait, assez vite, après Virgile est venue Spoon, qui est donc notre média et dont on se parle aujourd'hui, qui est une newsletter qui me paraît deux fois par mois. et qui parle de liberté financière dans son ensemble, en traitant des sujets aussi variés, divers, que des choses très prop-tech justement. Faut-il acheter ou louer ? Est-ce que vous devez acheter cet appartement ? A, plus récemment, on a fait un numéro sur la micro-économie du sexe, mais aussi sur est-ce que vous devez larguer votre bosse et ses conséquences économiques ? ou combien ça coûte vraiment d'avoir des enfants ou des choses un peu plus techniques sur l'économie, les ETF et comment ça fonctionne en fait si la finance c'est pas votre passion mais que vous voulez juste en fait avoir les bases et faire les quelques bons choix économiques qui vous permettront de surtout pas penser à la finance.
- Speaker #0
Très clair Saskia, merci pour cette introduction longue mais complète et c'est ce que j'attendais donc c'est très cool. J'allais justement te demander un peu comment t'es venue cette réalisation justement de te dire qu'il fallait lancer une boîte comme Virgile et aussi surtout effectivement le sujet de l'éducation financière qui est un sujet en effet qui est complètement mis de côté en France. Comment est-ce que ça t'es venue ? Comment est-ce que tu t'es dit tiens il faut qu'on crée du contenu qui va vraiment éduquer on va dire ? notre audience, mais même au-delà de votre audience, parce que j'ai l'impression que dans Spoon, vous mettez finalement très peu en avant Virgile, et donc vous êtes quand même dans un sujet, effectivement, d'éducation, tu vois, comme on le fait souvent dans le contenu. Comment est-ce que tu jongles un peu entre la promotion de Virgile et Spoon, qui est vraiment une newsletter d'éducation financière ?
- Speaker #1
Je pense qu'on réfléchit un peu différemment. On a tendance à partir de notre mission, c'est l'indépendance financière pour toute une génération, et ensuite à réfléchir à ce que sont les leviers d'action pour permettre ça de la façon la plus efficace possible, et aussi c'est quoi la façon dont nous on a envie d'y accéder, et de le faire en fonction des choses sur lesquelles on se sent légitime, les choses sur lesquelles on se dit que ça va vraiment toucher. en fait notre cible et donc la première chose c'est que avant Gérgile il n'y avait aucune autre solution qui permettait aux jeunes actifs d'avoir un co-investisseur donc il y a la partie innovation fondamentale c'est sûr et ensuite sur la partie de comment ça nous est venu, pourquoi une newsletter et quel est le lien entre Virgile et Spoon. Alors, c'est large, mais de façon assez simple, il y avait un constat de base qui est de se dire, moi, j'ai fait des longues études, dont une partie quand même assez commerciale. Et je suis entourée de gens, par définition, qui ont fait au moins une partie de leurs études avec moi, avec des enseignements financiers, commerciaux importants. Pour autant, je n'ai jamais eu de cours de finance personnelle. Et tout ce que je sais en matière d'éducation financière, ça vient soit de mon éducation familiale, soit du fait que j'ai posé les questions, soit du fait que je me sois pris la tête.
- Speaker #0
Pris sur le tas.
- Speaker #1
Exactement. Et pour énormément de choses, je me rendais compte que... c'était un sujet où vraiment j'avais pas les bases et je me disais c'est fou, je suis censée quand même avoir engrangé 8 ans d'études supérieures et à aucun moment en fait ce sujet est arrivé alors que c'est quand même un sujet fondamental et que en plus c'est un sujet à la fois d'économie personnelle mais c'est un sujet en fait plus largement presque de démocratie de société comment on comprend des programmes électoraux comment on comprend en fait un des sujets de candidats et des sujets globaux si on ne sait pas qu'on a la maîtrise de notre propre trajectoire financière et donc en me rendant compte de ça j'étais à la fois effarée et puis en même temps je me disais manifestement je ne suis pas la seule il se trouve que moi j'avais la chance d'avoir à disposition des ressources puisque j'avais à la fois je pense une éducation familiale où ça a été un vrai réflexe très tôt de me dire en fait la meilleure opération financière que tu puisses faire toi en tant qu'individu basique c'est de tendre tes taux pour devenir propriétaire puisque ce sera la seule opération qui te permet de réaliser le fameux effet de levier et donc il faut le plus tôt possible que tu deviennes propriétaire dès que tu gagnes de l'argent mais ça c'était quelque chose de très imbriqué dans ma culture familiale l'autre chose c'est que Kévan, mon associé au sein de Virgile est quelqu'un avec une culture financière très importante et donc moi je me suis toujours dit bon bah c'est simple en fait il faut détricoter ce savoir, le sortir des gens qui sont des techniciens et en fait le rendre accessible au plus grand nombre mais d'une façon qui soit accessible pas de façon technique moi j'avais aucune envie de repartir en cours d'économie d'économie, de finance c'est pas ma passion pour être honnête je pense qu'en fait la finance et toute la partie en fait finance personnelle c'est des choses qui ne sont intéressantes que si elles sont au service d'un idéal ou de quelque chose qu'on pense important pour soi pour moi et je pense beaucoup de gens de ma génération c'est la liberté et donc c'est de se dire comment on en fait quelque chose en fait pas rébarbatif mais au contraire quelque chose de passionnant et j'ai l'impression qu'on a réussi notre pari parce que c'est un peu ce qu'ils trouvent nos lecteurs de Spoon qui ne sont pas des techniciens et qui cherchent en fait juste à comprendre les quelques arbitrages financiers à faire pour ne surtout pas penser toute leur vie à leur stratégie de placement personnel parce qu'il y a largement mieux à faire.
- Speaker #0
Oui, complètement. Justement, du coup, Saskia, comment est-ce qu'on démocratise et comment est-ce qu'on rend accessible et comment est-ce qu'on vulgarise un sujet aussi complexe que la finance ?
- Speaker #1
Déjà, on essaie de se mettre à la place de son lecteur, ce qui pour moi est facile, puisque en fait, j'ai... Je dis je, mais je fais attention aussi à dire attention, il n'y a évidemment pas que moi derrière Spoon et derrière Virginie, il y a toute une équipe extraordinaire. et on y viendra plus tard parce que je suis sûre que tu veux me poser des questions sur l'ORGA mais je dirais que et moi et l'équipe extraordinaire Spoon et Virgile, c'est des gens qui sont exactement dans la cible entre 25 et 40 ans et qui sont pareil que nos lecteurs, des gens qui ont fait des études, des gens qui sont insérés professionnellement et qui pour autant se rendent compte qu'ils sont au niveau 0 ou 5 sur 100 de la finance personnelle. Et donc, ce ne sont pas des gens qui ont envie de passer deux heures par semaine sur ce sujet. mais en revanche qui veulent pouvoir le relier à leur compréhension du quotidien donc je pense que il y a un côté en fait playful super important pour ces gens-là qui sont déjà abreuvés de contenu donc l'idée c'est surtout pas de rajouter du contenu pour du contenu mais plus de se dire en fait c'est quoi le truc que moi j'ai vraiment envie de lire sur le sujet et donc comment on fait moi je me suis vraiment posé la question de qu'est-ce que j'aimerais lire en fait sur le sujet qu'est-ce qui me donnerait envie parce qu'il n'y avait rien Il n'y avait vraiment rien sur le sujet de l'éducation financière qui existait. Et encore aujourd'hui, je pense qu'aujourd'hui, ça s'est quand même pas mal démocratisé en quatre ans. Je pense qu'on n'a pas été les seuls, même si on a été assez précurseurs sur le sujet, à se dire qu'il y avait un gros sujet à traiter là. Il y a plein de gens qui le traitent de façon différente. Moi, je considère qu'on écrit le média que je veux lire chaque semaine, celui dont je ne me lasserai pas. et donc forcément il faut qu'ils répondent à des exigences d'efficacité d'une certaine façon parce qu'on s'assure qu'on répond à une vraie question que les gens posent. On le fait de façon technique, c'est-à-dire qu'on a une exigence de connaissance, de recherche et de s'assurer que ce qu'on dit, c'est vrai. Et de ne pas affirmer des choses qui soient... Pas vérifiées,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
Exactement. Donc, efficacité, connaissance, on résout des vrais problèmes. Et par ailleurs, c'est quelque chose pour les gens qui aiment lire en réalité. C'est un contenu qui est super travaillé parce que l'idée c'est aussi, on s'adresse à des gens qui adorent les mots, qui aiment... faire plein de petites bulles avec leur cerveau et c'est plutôt un média joyeux et ça c'est un aspect super important de Spoon c'est fait pour les gens qui cherchent en fait ce côté joyeux et se dire en fait la vie c'est une aventure la finance personnelle aussi et au final je retrouve ça dans ma lecture qui d'ailleurs est courte et ça j'insiste une... Une lecture de Spoon c'est 10 minutes, donc en gros deux Spoons par mois c'est 20 minutes de son temps, donc ça se lit dans le métro et ça se digère parfaitement.
- Speaker #0
C'est hyper intéressant. J'aime bien le terme d'efficacité que tu as utilisé. J'ai l'impression qu'on est plus dans l'efficacité édito. Et on en revient à ce que tu disais sur la durée de lecture. En fait, on a envie de lire quelque chose qui se lit bien, qui se lit vite, qui ne nous prend pas... Effectivement, tu n'as pas envie de lire le Financial Times où il y a des dizaines et des dizaines d'articles, etc. On est sur une newsletter qui est en plus assez aérée, etc. ça ça a été vraiment l'objectif aussi pour toi de créer un contenu et de par ajouter tu le disais par ajouter du contenu au contenu quoi donc par ajouter de bruit quoi essayer d'avoir quelque chose qui se qui se tient en une newsletter et qui se lit bien quoi
- Speaker #1
en fait c'est vraiment moi je suis extrêmement exigeante avec ce que je dis je déteste le fluff c'est pareil pour toute l'équipe donc il y a à se dire en fait c'est bien cadré on sait pourquoi on traite ce sujet on sait ce qu'on a décidé de répondre et on a choisi d'y répondre d'une façon documentée, joyeuse et concise parce que nos lecteurs ils ont plein d'autres choses à faire dans leur journée donc ils font ça parce que ça les fait kiffer mais du coup on a ce contrat de lecture avec eux
- Speaker #0
Ok, très clair Avant qu'on se concentre vraiment spécifiquement sur Spoon est-ce que tu peux me dire de quoi est composée la stratégie de contenu de Virgile aujourd'hui justement et quel rôle joue Spoon dans votre mix marketing tu vois, est-ce qu'il y a des campagnes spécifiques où Virgile et Spoon travaillent en synergie est-ce que c'est vraiment séparé tu vois, de salles de ambiance, comment est-ce que vous travaillez sur la partie content chez Virgile ?
- Speaker #1
c'est marrant parce que souvent on nous pose la question mais c'est quoi la stratégie de contenu à la base de Spoon et c'est quoi en fait le master plan à 5 ans c'est un peu différent je pense il y a quand même ce truc de on pense qu'il y a une mission on pense qu'il y a plusieurs façons de répondre et que si on fait quelque chose de façon très très qualitative en fait quelque chose de génial en déclare et la stratégie c'est ça et d'ailleurs ça fonctionne parce qu'il y a énormément de choses fantastiques qui découlent de Spoon mais on n'a pas fait un masterplan en disant bon alors en fait c'est simple on va éditer Spoon il y aura du coup 20% de nos clients virgiles qui vont arriver de Spoon, 20% du marketing paid, 20% du marketing unpaid et en fait c'est pas dans la vraie vie moi je considère que ça ça marche pas même s'il faut toujours faire des projections évidemment que Spoon a un rôle très très fort aujourd'hui dans la génération de clients pour Virgile, mais c'est du très long terme. Ce que c'est, c'est surtout un générateur de confiance. C'est aussi... Je vais m'arrêter deux secondes sur la confiance avant d'aller sur le reste, mais dans ce qu'on fait, la confiance, c'est le driver numéro un. On accompagne les gens sur la transaction financière la plus importante de leur vie, généralement à ce stade. en moyenne on co-investit sur des appartements donc c'est des appartements urbains c'est autour de 500 000 euros pour un 50 m² aujourd'hui dans une ville donc c'est des moments de vie assez engageants on a un produit qui est innovant qui n'existait pas avant et donc on n'est pas une start-up baby-foot on est une boîte qui est à la fois vraiment dans l'accompagnement et puis dans l'investissement aux côtés de nos acquéreurs. Et donc, forcément, la confiance, c'est un sujet super important. Le fait qu'on écrive Spoon de façon super attentive, qu'on ait un contrat de lecture super précis, qu'on ait une exigence très forte au niveau du contenu et que, surtout, on soit là dans la durée. Donc, Spoon, c'est à peu près le même âge que Virgile parce que, finalement, on...
- Speaker #0
Oui, vous l'avez écrit très vite, quoi. très très rapidement en fait on n'a pas raté d'édition depuis on a fait quelques best-of c'est un modèle de régularité du coup pour ceux qui lancent un média ou qui lancent un podcast et qui parfois sautent des échéances etc vous avez quand même réussi à tenir un rythme pendant 4 ans franchement c'est costaud et ça crée de la confiance
- Speaker #1
Oui, c'est costaud, mais après, c'est beaucoup d'organisation et on y reviendra après, mais il y a tellement de sujets qui nous intéressent et qu'aujourd'hui, on ne peut pas forcément traiter directement avec nos clients Virgile, avec nos acquéreurs Virgile, parce que ça prend une vie de parler d'éducation financière. Et donc, on a aussi choisi ce média-là pour pouvoir avoir des interactions one-to-many. Donc, en gros, se dire, en fait, tout ce qu'on sait, on va pouvoir... le diffuser à plein de gens plutôt qu'à chaque fois reprendre tout ça avec chacun de nos clients parce que forcément, opérationnellement, ça devient un peu compliqué et puis chacun de nos acquéreurs n'a pas forcément toujours la bande passante disponible pour absorber tout ça d'un coup. Mais du coup, on va créer cette confiance sur le long terme, ce qui fait qu'en réalité, tu as des gens aujourd'hui qui sont des clients de Virgile qui nous ont découvert par Spoon. Et puis, mais ils reviennent à Virgile sans se souvenir parfois que c'est parce qu'ils nous ont découvert via Spoon. On a des gens qui nous ont découvert via Virgile, qui se sont ensuite abonnés à Spoon, et qui, du coup, se disent Ah, mais c'est quand même vraiment bien, ce média et qui, au moment de se poser les grosses questions financières, se tournent vers nous. Et donc, tu as une logique, évidemment, d'acquisition, mais tu as une logique de conversion, et puis tu as aussi une logique de brand awareness super forte. à la fois chez nos acquéreurs, mais aussi chez tous les acteurs de l'écosystème. Aujourd'hui, nos lecteurs ont globalement le même âge que nos clients virgiles, c'est-à-dire beaucoup entre 25 et 40 ans, une grande majorité. Mais on en a quand même pas mal qui sont aussi au-dessus de 40 ans. On a des décideurs de grandes institutions financières, de grandes banques, de grandes compagnies d'assurance, de beaucoup de partenaires de l'écosystème. financiers autour de Virgile. Donc, c'est une stratégie, je dirais, assez globale et pas un mix marketing d'acquisition pure et dure. La partie, en fait, communauté aussi qui découle de Spoon est très, très importante. Elle nous permet de créer des liens encore plus forts à la fois avec nos acquéreurs et nos lecteurs. Et ça nous permet aussi, quelque part, d'innover sur notre produit, les retours qu'on reçoit de nos lecteurs ça nous permet aussi de rester extrêmement in touch avec ce qui préoccupe aujourd'hui nos lecteurs qui sont aussi nos acquéreurs. Ça, c'est le plus proche de la globalité de la réflexion autour de ce qu'on fait. Et ce n'est pas seulement une histoire de mix marketing avec des pourcentages hyper précis.
- Speaker #0
Oui, effectivement, hyper intéressant. Le sujet de la communauté vous permet justement d'être en lien, en connexion permanente avec les problématiques de vos acquéreurs, mais aussi de votre audience, on va dire Spoon. Et c'est ce qui peut-être vous permet d'identifier des sujets, des choses comme ça. Comment est-ce que vous travaillez un peu cet angle édito-rédactionnel sur Spoon ? Est-ce que justement ça vient vraiment des besoins de vos clients chez Vergil ? Est-ce qu'il y a des connexions, des ponts qui se font comme ça ?
- Speaker #1
Absolument. En fait, tu as à la fois des choses qui viennent de l'équipe elle-même. des sujets en fait que nous on a en tête qui nous reviennent que ce soit en fait des sujets dont on se dit à chaque fois c'est marrant en fait on n'arrête pas de me poser cette question dans des dîners parce qu'on me prend pour un expert financier donc du coup cette question revient tout le temps donc en fait ça veut dire qu'on la traite il y a cette question en fait tous nos acquéreurs Virgile posent la question parce que nous le parcours Virgile c'est un parcours où tu es très accompagné tu as un spécialiste Virgile qui est là du moment où tu commences à préparer ton projet, à y réfléchir, jusqu'à la remise des clés. Et en fait, c'est tellement large l'achat d'un appartement que forcément, tes finances personnelles, elles sont passées au peigne fin au moment où tu achètes un appartement parce que pour avoir un prêt, il y a tes relevés de compte de tes trois derniers mois. Et tes relevés de compte de tes trois derniers mois, il n'y a rien de plus révélateur sur comment tu gères ton argent. Et forcément, du coup, il y a plein de questions qui arrivent avec ça. Ah, mais c'est marrant parce que vous gagnez vraiment bien votre vie, mais... vous arrivez quand même systématiquement à être à découvert chaque mois qu'est-ce qui se passe ou alors ah c'est fou en fait qu'est-ce qui différencie un profil avec un même salaire et qui paye avant de devenir propriétaire le même loyer qu'est-ce qui distingue celui qui va avoir beaucoup épargné de l'autre quel placement il va avoir choisi quel mécanisme il va avoir mis en place et en fait en posant ces questions-là on en amène d'autres qui vont être en fait celles qui vont arriver dans Spoon tu vois récemment on disait c'est fou quand même parce que Il y a quand même un peu des... Je dis oui, ça s'adapte à chacune des personnes, à chacun des lecteurs, mais... tu as quand même quelques conseils de base dont on se dit qu'il faut les avoir donnés avant 30 ans. Soit on te les a donnés familialement, mais si on ne les a pas donnés familialement, il faut les avoir en tête parce que ça va te faire gagner 5 ans. On avait fait une spoon sur les 30 conseils à suivre absolument avant 30 ans. Parce qu'en fait, on se disait qu'ils reviennent tout le temps, donc on va juste en faire une spoon. Après, parfois, c'est des sujets aussi beaucoup plus ésotériques, plus larges. On avait fait une spoon best-of. On fait une spook kick-off de l'année 2024 avec toutes les meilleures lectures de l'équipe. Ça, c'était quelque chose qui arrivait à beaucoup de l'équipe. Mais après, on va avoir cette question qui va arriver, par exemple, de nos lecteurs. On a énormément... Enfin, de nos clients virgiles, par exemple, qui, beaucoup de gens se posent la question, avant de devenir propriétaire, avant de réfléchir à sa stratégie financière, de En fait, j'ai ce job, je l'aime bien. mais j'aimerais réfléchir à autre chose. Est-ce que je le quitte maintenant ? Est-ce que j'achète un appart avant ? Est-ce que je me lance en freelance maintenant pour avoir de l'avance, des bilans tout de suite et pouvoir me projeter dans un achat immobilier à trois ans ? Et en fait, tout ça, c'est des choses qui ont des corrélations financières et c'est ça qu'on traite en fait dans Spoon.
- Speaker #0
L'astuce.
- Speaker #1
Exactement. Mais en fait, les deux se répondent énormément. Ils ont une identité séparée, les Virgiles, mais en réalité, elle n'est séparée qu'en pratique.
- Speaker #0
Oui, j'avais préparé une question qui était vraiment comment est-ce que vous avez défini votre audience cible, à savoir entre Virgile et Spoon. Est-ce que c'est deux audiences très similaires ? Est-ce qu'il y a des chevauchements entre les deux ? Mais finalement, j'ai l'impression que... qu'en fait, ta cible acquéreur, c'est ta cible lecteur. un peu de chose près peut-être je pense que c'est un peu différent pour Virgile et pour Spoon dans le sens où en tout cas le sujet de l'acquisition à la propriété on l'avait vraiment très clairement identifié puis on avait fait des espèces de market sizing quand on a lancé la boîte pour se dire est-ce que c'est dans notre tête ou est-ce que c'est vraiment un problème majeur, spoiler c'était un problème majeur donc on savait que derrière on aurait une cible super claire et une demande très forte Sur Spoon, en fait, c'était un peu plus empirique. C'est-à-dire qu'on s'est dit, c'est marrant, on voit qu'en fait, ces questions, il y a énormément de gens autour de nous qui cherchent à y répondre. Donc, on va écrire dessus. En fait, on va faire vraiment un média de la façon dont on vit. Nous, en fait, ça répond à nos questions et c'est important. Et la cible va elle-même se définir. Et d'ailleurs, empiriquement, c'est quoi les débuts de Spoon ? On a commencé à envoyer Spoon... Enfin, moi... ou quelques contacts autour de moi, mes amis, vraiment, je pense à une centaine d'emails au début, et c'est vraiment le bouche à oreille qui a fait Spoon. Mais donc, la définition de la cible, elle s'est plutôt faite par elle-même. Et si tu regardes aujourd'hui le recoupement ou pas, alors il y a un truc qui est intéressant, on est à peu près en 50-50 en hommes-femmes. On a un peu plus de femmes électrices de Spoon, ça c'est super important pour nous. ça rejoint aussi les stats qu'on a sur Virgile c'est-à-dire que c'est intéressant aujourd'hui chez les propriétaires d'horizons principales on se rend compte que les femmes elles achètent plus tard que les hommes, on se rend compte aussi qu'elles sont totalement sous-représentées dans le milieu de la finance personnelle et sur les problématiques financières mais en fait elles commencent à s'éduquer de plus en plus et surtout elles s'éduquent sur des médias qui je dirais ne sont pas paternalistes et qui leur donnent des vraies clés d'où en fait cette fierté d'avoir quand même cette proportion qui va tirer largement enfin qui va tirer un peu plus largement chez les femmes aujourd'hui en termes de lectrices même si c'est équilibré on a 75% de nos lecteurs, regardez juste là entre 25 et 40 ans donc effectivement et ça c'est votre type d'acquéreur chez Vergil quoi ? En fait assez naturellement c'est un peu les mêmes, maintenant c'est beaucoup plus large c'est à dire qu'on a près de 70 000 abonnés je crois aujourd'hui sur Spoon bon ben on n'a pas encore 70 000 clients sur Virgile parce qu'en fait tu peux lire Spoon sans être acquéreur c'est-à-dire qu'aujourd'hui pour devenir propriétaire ben t'as quand même 2-3 sujets 1 tu deviens propriétaire une fois 2 fois 3 fois dans ta vie c'est pas quelque chose que tu fais 2 fois par mois donc d'autre part il faut être à un moment de ta vie où effectivement t'es en CDI t'es posé, t'as un choix de vie un peu clair pour les trois prochaines années et t'as pas ces contraintes là pour être lecteur ou lectrice de Spoon donc forcément la cible est naturellement plus large et d'ailleurs on a énormément de nos lecteurs de Spoon qui sont pas propriétaires qui ont pas vocation nécessairement à l'être dans les prochaines années mais qui s'intéressent à tous les autres sujet qu'on peut traiter parce qu'en fait, il y a vraiment un... Il y a vraiment un sujet beaucoup plus large. On traite des choses. Tu vois, je regardais, on a fait la microéconomie en tongs, des choses sur la valeur du gratuit, la théorie du premier pas, le prix du célibat. En fait, plein de choses qui sont des choses économiques, financières, qui ont un impact sur la vie réelle des gens, mais qui ne sont pas directement liées à est-ce que tu es client ou pas, finalement. C'est vraiment de bien... en fait notre cible c'est tous les gens qui cherchent à améliorer leur éducation financière et qui ont envie de lire un truc intéressant en fait ouais vous parlez finalement assez peu d'immobilier j'ai l'impression quoi bah on en parle comme un levier d'accès à l'indépendance financière parce que on pense qu'aujourd'hui être propriétaire de sa résidence principale c'est clairement le levier avec le plus d'impact parce qu'en fait c'est simple soit c'est l'héritage aujourd'hui les drivers de richesse c'est l'héritage C'est pour certains des très hauts revenus, mais c'est très rare aujourd'hui. Les gens qui arrivent simplement par le revenu créent de la richesse. Après, pour des très hauts salaires, ça marche. ou exiter sa startup à 24 ans.
- Speaker #1
Mais pareil,
- Speaker #0
ça concerne combien de gens ? Pour 90 à 95% des gens, c'est arrêter de mettre 40% de son loyer chaque mois chez son bailleur. Donc forcément, on en parle comme support parce qu'on y croit, mais ce n'est pas du tout le seul sujet financier. On n'est pas la propriété, propriété, propriété. On est vraiment indépendance financière, indépendance financière et indépendance tout court d'ailleurs. Le motto de Spoon, c'est la liberté.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux me parler un peu du tone of voice de Spoon ? Parce que pour moi, je trouve que c'est l'un des points qui fait à mon avis aussi que la newsletter fonctionne aussi bien. Il y a aussi le fait que Saskia de Spoon, pour le coup, c'est toi. Moi, je suis abonné depuis quand même aussi assez longtemps. Et du coup, tu vois, il y a toujours ce truc un peu de se dire mais est-ce que c'est vraiment quelqu'un derrière Saskia de Spoon ? Tu vois, un peu comme le truc de CTLM, je ne sais plus. Tu vois, le genre de... de mails que tu reçois, mais effectivement, c'est bien toi. Alors, est-ce que c'est toi qui écris, du coup ? Vu que c'est toi qui envoies les mails. Le tone of voice, comment est-ce que ça a été pensé ? Est-ce que ça a été réfléchi ? Est-ce que c'est quelque chose sur lequel vous jouez ? Est-ce que ça crée du capital sympathie, j'imagine, aussi ? Comment est-ce que tout ça est organisé ?
- Speaker #0
Le tone of voice, il est assez empirique. En fait, il vient de, effectivement, comment on parle, nous. globalement, quelle est la façon dont on s'adresse au monde ? Et quand je dis nous, c'est hyper important d'avoir en tête... Les premières, c'est moi qui les écrivais toutes. Et l'organisation de Spoon, au début, c'était fascinant. Tu passais la nuit sur ta Spoon, la veille, pour l'écrire. On avait Tom qui était dans l'équipe, qui passait la nuit sur le montage. Et avant ça, moi, j'avais cuisiné. Donc, Kéven, mon associé... vraiment devant un whiteboard en disant mais en fait ce sujet là il est incompréhensible mais comment tu y répondrais ok je prends tout ce qu'il y a dans ton cerveau j'en fais un truc indivisible et puis on le réécrit ensuite ensemble et on en fait un truc qu'on a envie de dire bon ça c'est les V0, V1 et puis très vite il y a quelqu'un qui nous a rejoint dans l'aventure qui s'appelle Maxime qui est aujourd'hui vraiment une des âmes de Spoon et puis son chef d'orchestre et qui a aussi amené son tone of voice qui est un tone of voice que parfois certains reconnaissent parce qu'il vient initialement de My Little Paris, de Merci Alfred donc quelque chose quand même finalement assez lifestyle et puis aussi en fait son tone of voice ce qui a toujours été important pour nous il y a quelques règles en fait dans Spoon qui sont des règles au début qui étaient abstraites et puis qui sont devenues à un moment on les a écrites mais simplement le on n'est jamais paternaliste on ne fait jamais les avocats ce qu'on entend par là c'est on dit jamais genre il y a A, il y a B et puis il n'y a aucune A On essaie de dire il y a A, il y a B. Si vous choisissez A, voilà ce qui va se passer. Si vous choisissez B, voilà ce qui va se passer. Il faut juste bien l'avoir en tête et donc réfléchir à exactement quel est votre objectif. Donc, on essaie de donner vraiment une conclusion. Si on dit acheter ou louer, on va dire financièrement c'est mieux d'acheter si tu restes plus de 3 ans dans ton appart. Mais louer, ça a plein d'avantages par ailleurs. Donc, pense au 2. On apporte une vraie réponse, on back évidemment tout ce qu'on dit. donc on fait super attention à ne pas aller balancer des vérités financières qui n'en sont pas dans le tone of voice ce qui est important aussi c'est la joie franchement on tient envie de dire une newsletter déprimante pas nous qu'est-ce qui nous anime il y a un truc qui est écrit dans les bureaux de Virgile et a fortiori de Spoon c'est la vie est une aventure c'est une de nos valeurs chez Virgile c'est aussi une valeur chez Spoon il y a vraiment ce truc de plaisir en fait dans le ton of voice il y a le fait que on n'est pas ton pote exactement, on n'est pas non plus tes parents on n'est pas ton banquier on est un peu le grand frère qui en sait un peu plus que toi parce que il a beaucoup plus creusé le sujet financier mais on a ce côté un peu on t'accompagne, on est friendly et on essaye de te donner des solutions mais on te dira jamais fais ci, fais ça ça c'est important il y a le tone of voice et donc effectivement aujourd'hui est-ce que c'est ce qu'il y a de Spoon c'est toujours c'est ce qu'il y a de Spoon c'est hyper important chez Virgile pour nous de dire que en fait Spoon ça reste une identité hyper importante de Virgile donc on s'est jamais dit on va dissocier mettre Spoon dans un coin et laisser Maxime bosser tout seul dans son coin et mettre Virgile de l'autre en fait c'est un On a une volonté forte. Chez Virginie, on fait beaucoup de métiers. On fait de l'investissement, on fait de l'accompagnement client. co-investi, on a inventé un nouveau métier. Il y a un côté multitude super forte. Et déjà là, on ne veut pas créer de silo. Donc la partie média Spoon, clairement, ce n'était pas du tout quelque chose qu'on voulait siloter. Et au contraire, c'est quelque chose qu'on construit collectivement. Donc il y a dans l'équipe Charlotte, Augustin, Fleur qui bossent sur Spoon. Il y a d'autres gens qui contribuent de façon régulière. On a des comités de rédaction. En fonction des sujets, il va y avoir différentes personnes dans l'équipe qui participent. Il y a aussi, autour de toute cette équipe, il y a des contributeurs et des plumes qui bossent avec nous qui vont varier selon les numéros. Et notre boulot, ça va être à chaque fois bien les amener à bord. Alors, on n'en a pas 50. On fait super gaffe à qui on choisit, pourquoi, avec qui on travaille. Et il y a un long travail d'onboarding et de pourquoi on a choisi cette personne et pourquoi on veut bosser avec elle sur Spoon. Mais donc, en fait, il y a plusieurs écrivains. qui se cache derrière Spoon notre boulot c'est il ne faut pas du tout que ça change la cohérence le tone of voice et donc en tout cas c'est une question qu'on me pose souvent et souvent on pense que je continue à les écrire ce qui est pour moi un facteur de réussite super fort ce qui est aussi hyper flatteur parce que je pense qu'aujourd'hui elles sont immensément mieux écrites que quand c'était moi au début et en même temps elles sont une version améliorée de mes premières comptes de celles que tu faisais et elles sont exactement notre vision de l'entreprise et à quoi ça sert c'est génial d'avoir des gens qui font des trucs extraordinaires dans leur zone de génie et je dirais que nous aujourd'hui c'est vraiment un espèce de comité d'écriture avec des experts techniques financiers qui sont à la fois au sein de Virgile et aussi qu'on n'hésite pas à consulter quand on veut aller plus loin des gens qui sont spécialistes de l'édito et garant du tone of voice et puis Spoon je fais tout le temps le lien entre les deux et puis aujourd'hui aussi tout un système de communauté qui se crée et tout un écosystème qui se crée autour de Spoon puisqu'en fait aujourd'hui il y a énormément de choses qui sont générées autour de Spoon Spoon Il y a ce qu'on appelle la Spoon Society, il y a du Spoon-Soring qui se crée.
- Speaker #1
Le Spoon-Soring, j'aime beaucoup le jeu de jeu.
- Speaker #0
Eh oui, c'est venu au fur et à mesure, c'est devenu une évidence. Mais donc il y a un écosystème qui est autour de Spoon, qui n'est plus du tout seulement Saskia de Spoon. Aujourd'hui, c'est évidemment toujours sous mon nom et c'est quelque chose que je continue à beaucoup suivre, beaucoup contribuer et beaucoup incarner. Mais à côté de ce nom, il y a énormément de personnes qui font ça avec beaucoup d'engagement, de talent et de dédication.
- Speaker #1
Non, non, mais c'est très clair. Ce que j'aimerais, Saskia, c'est que tu nous détailles peut-être, justement, peut-être, tu vois, la prochaine édition, comment est-ce qu'elle l'est créée, tu vois, on va dire, du draft, tu vois, même de l'idée à sa publication, au bouton d'envoi, à tous vos abonnés. Comment est-ce que vous organisez, parce que tu parlais notamment de conférences de rédaction, est-ce qu'on est, tu vois, sur un système qui est très média traditionnel ? avec des gros guillemets, tu vois, mais est-ce que vous fonctionnez un peu comme ça, tu vois, qu'on veut de rédac, etc., etc. Comment ça se passe, un peu, en termes de processus à ce niveau-là ?
- Speaker #0
On essaye d'avoir un peu d'avance. Ça, c'est finalement assez récent, parce qu'avant, on était toujours très en retard, mais maintenant, avec la bouteille, on essaye d'être un peu plus structuré, et donc de se dire qu'on a en tête les quatre prochaines spoons qui arrivent. Ça nous permet aussi d'avoir un calendrier éditorial. maintenant ça nous arrive d'avoir on a certaines spools dont on sait qu'on veut les faire par exemple pour la fin de l'année donc là parfois on se dit genre waouh incroyable on a 6 mois d'avance c'est fou t'as un truc aussi qui est saisonnier avec des marronniers peut-être justement t'en parlais début d'année etc les vacances des sujets qui reviennent comme ça un peu finalement comme dans d'autres médias oui alors ça je dirais qu'on est un peu moins bon on a un peu moins les réflexes marronniers parce que finalement on a besoin de sortir de la trame alors effectivement on a c'est qu'il va y avoir un best-of pendant l'été mais globalement en termes de marronnier c'est à peu près tout mais c'est plus qu'on se dit ah mais ce sujet là qu'on a très envie de traiter en fait par exemple je te dis n'importe quoi c'est pas forcément le sujet qu'on va traiter en novembre prochain mais tu me dis il y a quand même un gros truc autour de l'économie de Noël et en fait au delà de l'économie de Noël c'est quoi l'économie de l'affection en fait qui donne une valeur financière la Saint-Valentin c'était il y a quelques jours c'est un sujet d'ouf notre Spoon Saint-Valentin c'était la Spoon sur la microéconomie du sexe c'est une vision de Saint-Valentin comme une autre mais on trouvait que ça s'y prêtait bien et donc pour répondre à ta question en fait ce qu'on essaye de faire c'est de se mettre un planning de comité de rédaction et dans le comité de rédaction il va y avoir à la fois les écrivains et ceux qui viennent avec le contenu et aussi parfois ceux qui viennent avec une idée de comment rattacher ça à quelque chose qu'on fait par ailleurs en ce moment qu'on a en tête par ailleurs pour la boîte tu vas avoir un mix de... Chacune de ces personnes va apporter des idées. Moi, j'aimerais bien qu'on traite ce sujet, ce sujet, ce sujet, ce sujet. Et l'idée, c'est d'arriver un peu à un consensus sur... En fait, voilà les sujets, mais souvent, en fait, c'est jamais les sujets exactement de départ qui finissent par être traités, parce que c'est de la co-construction. Et à partir de ça, on dit... OK, bon, bah... quel est l'angle en fait qu'on a envie de traiter, c'est quoi toutes les références qu'on a en tête, c'est un genre de gros gloubi-globa, et alors tu me parlais de médias traditionnels si je suis totalement honnête, je ne sais pas à quoi ressemble une conférence de rédaction dans un média traditionnel donc il est parti un peu empiriquement de, ok si on se met tous dans la pièce, on va arriver à c'est quoi en fait la conclusion importante pour nous, c'est quoi les références importantes, c'est quoi les écueils où on ne veut pas aller ce qu'on ne veut pas traiter et à partir de ce moment-là commence un travail de rédaction sur lequel ensuite on va pouvoir revenir et dire alors là je pense que ça part exactement dans la bonne direction ou alors là il y a des choses à revoir, donc on a des drafts 1, 2, 3 après il y a toute la partie aussi autour du contenu lui-même comment on va éditer cette news, ça va être quoi les illustrations ça va être qui parfois les acteurs aussi qu'on a envie de citer on fait super attention à ça parce qu'on essaie d'être un peu pratique pas trop dans le vague donc quand on dit par exemple il faut prendre une assurance ou il faut faire un placement on préfère dire aux gens par exemple il y a ça qui existe et ça on ne fait pas non plus à la légère on dit mais c'est qui c'est quoi les boîtes en quelles on a confiance sur le sujet pourquoi aller creuser ça et en fait aussi parfois nouer des partenariats autour de ça mais on fait super attention de se dire toujours partir de qui on a envie de recommander et voir en fait si ça vaut le coup parfois on l'essaye parfois gratuitement parfois on leur dit on va peut-être parler de vous dans la prochaine spoon mais de toujours se dire on parle de nous qui on a envie de recommander c'est quoi le driver sur qui nous on a envie de recommander c'est qui sont les gens qui sont les boîtes qui font des choses bien pour nos lecteurs et que nous on se recommanderait à nous même et que nous on utilise merci
- Speaker #1
donc c'est ça en fait concrètement le processus de création ok et après effectivement ça part en création production édition retour à les retours tu sais c'est un google doc ça a l'air très bien de se mettre tout ça c'est un google doc et ensuite il y a c'est un google doc partagé sur lequel c'est très bien exactement pas besoin de plus ok production,
- Speaker #0
édition tout ça c'est vraiment c'est un google doc
- Speaker #1
Mais oui, mais il n'y a pas besoin d'avoir des outils sophistiqués pour... Comme quoi, tu vois, il n'y a pas besoin d'avoir des outils sophistiqués pour produire des contenus de qualité, quoi. Exactement. Tu me parlais justement de partenaires et ça fait une très bonne transition avec ma prochaine question, mais comment est-ce que justement vous sélectionnez les partenaires, les sponsors ? Parce que je sais que vous êtes un peu aussi dans une logique de monétisation de la newsletter. Moi, je trouvais ça, on en avait parlé un peu en off, je trouvais ça étonnant pour une entreprise, tu vois, qui crée une newsletter, de passer par d'autres entreprises, tu vois, sur des... des partenariats pour faire du sponsoring. Généralement, tu vois, c'est plutôt des indépendants qui vont faire ça, des choses comme ça. Donc, ouais, si tu peux nous détailler un peu cette partie sponsoring et partenariat.
- Speaker #0
Ouais, en fait, c'est intéressant parce que c'est assez récent et c'est nouveau. On a longtemps été dans une démarche, justement, de... On ne monétise pas du tout Spoon parce que ça nous semblait hyper important de construire notre média et notre légitimité totalement en dehors de ça. et on ne disait pas à terme on va monétiser Spoon, c'était vraiment, aujourd'hui ce n'est pas du tout l'objet. En fait, 4 ans de production avec de la régularité, avec vraiment une densité très forte de qualité, un moment... on commence à se rendre compte que ça nous coûte un peu d'argent. Et c'est ce qu'on met dans nos encarts. On ne vit pas totalement que d'amour et d'eau fraîche. Et donc, il faut un peu qu'on rentabilise la création de Spoon au-delà du simple plaisir qu'on y trouve. Et donc, c'est un peu venu de ça, mais c'est surtout venu de l'extérieur, puisque pendant des années, on a été sollicité de l'extérieur. par des marques qui n'avaient pas du tout envie de faire un gros placement produit, mais qui se disaient, c'est simple, vous avez une cible extraordinaire, extrêmement qualitative. Nous, on est une marque extraordinaire et hyper qualitative. On aimerait faire de l'acquisition client, de la brand awareness, en gros, se dire, bénéficier quelque part de votre expertise sur vos sujets. pour nous bénéficier de rayonnement. Au début, on était très dans le nid, on n'était pas cassés.
- Speaker #1
Dans la préservation.
- Speaker #0
Voilà. Aujourd'hui, ce qu'on s'est dit, c'est qu'en réalité, il citait déjà plein de marques qu'on adorait.
- Speaker #1
C'est ce que j'allais dire, c'est ce que tu disais par rapport aussi aux recos que vous faisiez dans les éditions. En fait, j'ai l'impression qu'aussi, des partenaires pour vous, c'est aussi justement des boîtes que vous utilisez, que vous aimez bien, etc. Donc, il y a une logique de...
- Speaker #0
C'est que des... On va du tirer. c'est que des gens qu'on utilise dans l'équipe, qu'on veut recommander à nos familles, à nos meilleurs potes, etc. Donc au bout d'un moment, on s'est dit, mais en fait, il y a ces marques qu'on adore, on les cite de toute façon, et à un moment, elles nous proposent de payer pour, c'est probablement une bonne idée. Et avec en plus, je dirais, un système super vertueux, tu vois, on a fait, ça a commencé tout récemment, c'était il y a quelques mois, mais on a fait des premières publication. Alors, on explique très clairement, on dit attention, cette partie-là, elle vient d'un partenaire rémunéré, et on vous explique pourquoi. Donc, on fait toujours attention à bien réféquer le contrat de lecture avec nos lecteurs. Mais en fait, c'est hyper intéressant pour les marques, parce que, comme on ne cite que des gens qui sont parfaitement dans notre thème et qui sont vraiment des gens qu'on a envie de recommander, en réalité, il y a un vecteur confiance fort pour nos lecteurs qui savent qu'on les aurait recommandés quoi qu'il arrive donc on va jamais aller chercher un thème en fonction parce qu'on s'est dit genre on va pousser un partenaire qui va nous payer super cher et c'est évident qu'on fera jamais ça avec un partenaire qu'on n'a pas une folle envie de recommander donc c'est ça le filtre premier donc c'est il se trouve qu'on a une audience incroyable qu'on fait un média hyper sérieux hyper lu et que on en profite parfois pour se faire rémunérer mais plutôt pour faire vivre le média que dans une logique de de création d'empire autour de Spoon puisque la logique c'est plutôt une communauté qui se donne en fait les bons plans et les plans qui fonctionnent et puis en fait j'ai l'impression qu'il y a vraiment un contrat de confiance en fait
- Speaker #1
avec vos lecteurs et je pense que c'est hyper important pour vous justement ce respect aussi de vos valeurs et de travailler avec des acteurs qui partagent aussi vos valeurs, vos objectifs,
- Speaker #0
votre mission d'éducation financière et surtout tu vois quand c'est intéressant aussi c'est on vouch pas seulement pour le produit tu vois quand on parle d'une marque on vouch Pour l'équipe, pour les gens, on dit souvent que Virgile Spoon, c'est des affaires de gens, c'est la secret sauce, c'est avant tout des individus qu'il y a derrière. Donc, on s'attache à mettre en avant que des gens qu'on aime, que des marques avec qui on a un affect très fort. Et ça, ça veut dire qu'on a aussi un affect fort avec les gens derrière, avec les valeurs de la boîte dans son ensemble. Donc, on s'engage très fortement quand on fait ça. Et c'est important que ça, ça soit clair à la fois pour nos lecteurs et que ça soit... clair aussi pour nos partenaires et du coup c'est quelque chose qui valorise énormément parce que on va avoir une manière unique de parler de leur marque à nos lecteurs mais parce qu'on y croit en fait parce qu'on pense que c'est vraiment une super offre et une super boîte.
- Speaker #1
Ok, très clair. Parlons chiffres maintenant Saskia, je sais qu'on en avait parlé en offre. Quelles sont aujourd'hui les performances de la newsletter ? Combien est-ce que vous avez d'abonnés ? Je crois que tu as déjà répondu à peu près 70 000. quel taux d'ouverture, quel impact sur votre notoriété, est-ce que c'est des choses que vous mesurez, quel impact sur vos ventes ? Est-ce que tu as des infos à ce niveau-là ?
- Speaker #0
Oui, un peu plus de 4 ans d'existence, un peu plus de 80 éditions, un peu plus du coût de 60 000, enfin un peu moins, je ne sais pas, on doit être à 69 000, autour de 60 000 abonnés. On a un taux moyen d'ouverture qui est autour de 50 Ça, c'est le taux moyen. Sur les très bonnes, on a des taux qui avoisent une 75 Puis, c'est marrant de voir avec le temps. Du coup, avec 4 ans, on commence à avoir pas mal d'historicité. on se rend compte qu'il y en a qui sont beaucoup ouvertes à posteriori. Donc, c'est super intéressant pour nous aussi de voir quels thèmes reviennent. Tu as des gens qui réouvrent frénétiquement au moment de prendre une décision. On en avait une qui s'appelait Toi, je larguais mon boss Et à un moment, on s'est rendu compte qu'on avait un pic de réouverture. On avait trouvé ça assez fascinant. mais qu'est-ce qui se passe en fait ? dans quelle grande boîte c'est en train de mal se passer ?
- Speaker #1
au moment de la grande démission tout le monde a repris l'édition
- Speaker #0
Exactement et donc qu'est-ce que je peux te donner comme autre chiffre ouais donc t'avais tout ouvert je crois que t'as des taux de clics qui sont autour de 5% et c'est ça sachant que les clics d'ailleurs sont
- Speaker #1
pas forcément tu vois ce qui est le plus important j'imagine pour vous puisque finalement le contenu c'est la newsletter donc pourquoi tu vois les renvoyer ailleurs quoi bien sûr bien sûr mais c'est plus que ça c'est une mesure mais plus c'est
- Speaker #0
aussi tu vois on mesure un peu des indicateurs pour se dire attends est-ce que notre news elle est bien délivrée est-ce que les liens qu'on a mis dedans ils fonctionnent parce qu'on a des liens vers des partenaires qu'on recommande mais on a aussi beaucoup de liens absurdes on va t'emmener vers une conférence YouTube une chanson qu'on adore etc donc on vérifie aussi que fonctionnellement on n'a pas fait n'importe quoi et qu'on t'a pas envoyé juste sur un lien mort et qu'est-ce qu'on mesure d'autre après alors oui le nombre de réponses le taux de réponse c'est hyper important pour nous c'est assez fascinant ça de voir que à chaque spoon envoyé alors ça varie énormément par spoon donc ça fait longtemps que j'ai pas regardé les stats là-dessus mais on a au moins 200 réponses par spoon. Et la réponse, ça va de Génial, votre newsletter, c'est incroyable, mais vous avez parlé de ce point-là. Et en fait, moi, je ne suis pas totalement d'accord. Je pense qu'il faut plutôt l'aborder sur ce prisme-là. Et d'ailleurs, est-ce que vous avez déjà pensé à traiter ce sujet ? Ça, pour nous, c'est une mine d'or. En fait, on adore échanger. On répond à chacun, d'ailleurs, de ces emails. Ça nous interroge, en fait, parce que c'est toujours hyper intéressant de voir les différents prismes. Parfois, c'est le début d'une longue conversation. Parfois, on ne peut pas non plus rentrer dans des débats ésotériques avec absolument tout le monde. Ça dépend justement à quel point c'est un débat économique ou si c'est juste un débat de point de vue. D'opinion. Exactement. Mais c'est super intéressant de voir le type de réaction. On a aussi, alors parce qu'avec nos lecteurs... On a aussi créé ce qu'on appelle la Sponsor Society, mais il y a vraiment ce côté communauté. Et donc, on a aussi vraiment ce côté où... il va recevoir des... Moi, je mesure le succès d'une spoon aussi à ce qui se passe dans mon téléphone, mais en direct. Comme la plupart des gens dans l'équipe, on n'a pas un téléphone pro et perso. Et en fait, je reçois 78 WhatsApp quand une spoon part. Déjà parce qu'elle part sous mon nom, donc tout le monde m'écrit. Mais de gens qui disent Génial, celle de ce matin ! Bravo ! Mais on reçoit plein d'emails qui sont un gros représentateur du succès ou pas d'une spoon.
- Speaker #1
J'avais lu une interview de toi qui disait justement qu'à chaque édition, tu recevais plusieurs centaines de réponses, etc. Mais en fait, c'est aussi ça qui fait la communauté.
- Speaker #0
Oui, c'est l'interaction. Ce qu'on dit, c'est que ça va avec notre logique de séparer un média. paternaliste et puis c'est pas un média qui te dit genre this is the truth et genre adoptez-le ou allez ailleurs c'est vraiment bah on vous donne des clés et ensuite on est ravis en fait d'itérer dessus donc c'est vraiment c'est une façon comme c'est la conversation
- Speaker #1
Et au-delà des performances vraiment pures de la newsletter est-ce qu'aujourd'hui vous arrivez un peu à mesurer l'impact sur la notoriété, sur les ventes je sais que c'est des sujets complexes à mesurer et puis après c'est vrai que l'impact sur la notoriété comme tu l'as dit déjà c'est aussi surtout je pense le bouche à oreille quoi, la croissance de la base ce genre de choses mais tu vois typiquement est-ce que dans les nouveaux acquéreurs beaucoup viennent vous dire justement on vient parce qu'en fait on l'e-spoon depuis X années etc et Je voulais te demander si justement tu avais des exemples où Spoon a vraiment joué un rôle clé dans la conversion de certains clients ou même dans la fidélisation.
- Speaker #0
Alors on ne mesure pas, ce n'est pas dans nos KPIs hebdo et mensuels, mais on s'est quand même régulièrement posé la question. Donc en fait on a régulièrement mesuré pour se dire en fait dans notre CRM il y a combien de personnes qui sont arrivées par Spoon, il y a combien de personnes qui lisent Spoon, qui lisent Spoon avant d'être acquéreur ou qui ensuite sont devenus lecteurs. Donc pour juste se dire, en fait, est-ce que ça a une valeur ajoutée positive nette sur notre acquisition ? Et en fait, simplement, est-ce qu'au-delà du plaisir qu'on y trouve, est-ce que ça vaut le coup d'y investir du temps d'un point de vue acquisition pure ? On s'est posé la question et la réponse a été très clairement oui. Donc forcément, à partir de là, je vais faire compte de mesures à peu près une fois par an. Pour se dire, c'est toujours... Mais moi, je n'ai pas besoin de traquer chaque mois. En fait, il y a... 25% de nos clients du mois qui sont arrivés partout.
- Speaker #1
Oui, et puis j'ai l'impression que ce qui reste quand même le plus important pour vous, ça reste la qualité éditoriale des newsletters. au-delà des performances business.
- Speaker #0
Ça reste la qualité éditoriale et le pouvoir de recommandation. On s'en parlait tout à l'heure, la confiance est un élément extrêmement important dans notre métier, extrêmement important chez Virgile, extrêmement important dans notre secteur. Je pense qu'on fait ce qu'on fait de façon très sérieuse, qualitative, engagée. On est là pour durer. Et en fait, Spoon est représentatif de ça. et ça c'est super important pour nous le vecteur confiance est le vecteur clé puis le vecteur communauté nous on croit vraiment en notre mission d'indépendance financière et donc Spoon est une des façons les plus efficaces d'y répondre pour nous c'est apport il y a un duo, c'est apport financier vraiment technique financière et éducation financière et aujourd'hui je ne connais pas de levier plus efficace que Spoon en termes d'éducation financière ça clair
- Speaker #1
Pour terminer peut-être Saskia, quelles sont les aspirations futures de Virgil et Spoon ? Tu parlais de la Spoon société, qu'est-ce que vous avez prévu sur le poteau, le moyen, le long terme ?
- Speaker #0
Je suis en train de me demander ce que j'ai le droit de révéler déjà ou pas.
- Speaker #1
C'est contre nous, bien sûr.
- Speaker #0
Écoute, il y a pas mal de choses qui sont autour de Spoon qui sont en réflexion chez nous. On a cette fameuse Spoon Society qu'on avait lancée et nous, ça nous permet effectivement de rencontrer nos lecteurs, de créer encore plus de communautés. On a envie de pouvoir le faire encore plus parce que forcément... C'est des événements hyper marquants pour nous et pour nos lecteurs. On a fait de la diffusion papier de Spoon. À un moment, on avait fait, à travers Society, on avait, je crois, 50 000 exemplaires de Spoon papier qui avaient été distribués. Il y a plein de gens qui nous avaient écrit pour nous dire qu'ils avaient découvert Spoon comme ça. On trouve que c'est assez génial. il y a une réflexion autour de peut-être un futur livre Spoon, puisque c'est une chose sur laquelle on sollicite depuis assez longtemps. Et après, je pense que plus globalement, il y a la mission de Virgile au sens large, c'est vraiment indépendance financière pour toute une génération. Donc, il y a à se dire, aujourd'hui, permettre aux jeunes actifs partout en France de devenir propriétaire, ou en tout cas d'accéder à l'indépendance financière, c'est notre mission. Donc, pouvoir le faire de façon encore plus large avec un... Nous, d'acquéreurs toujours grandissants, donc accompagnés des centaines de milliers d'acquéreurs. Et côté Spoon, évidemment, notre lectorat, même si je ne me dis pas tous les matins en me réveillant qu'il me faut 200 000 lecteurs de Spoon demain, mais forcément, la croissance de notre lectorat à thèse de... la qualité du bouche à oreille mais en gros pour moi le driver d'acquisition en tout cas la reconnaissance très forte de la qualité de Spoon c'est que les gens se l'envoient en se disant mais tu connais en fait Spoon mais abonne-toi et en fait quand on voit des gens qui s'abonnent forcément pour nous c'est une énorme reconnaissance de la qualité de ce qu'on fait on n'en a pas parlé dans les chiffres d'ailleurs mais on regarde le chart on regarde si les gens se désabonnent pour nous si tu envoies une Spoon et que tu vois du désabonnement c'est que il y avait des choses qui n'étaient pas en tout cas qui ont été clivantes et parfois c'est pas grave mais on fait on regarde ces chiffres-là avec attention on a très peu de charme ce qui pour moi est un très bon signal donc ouais continuer à continuer à avoir régularité confiance et en nombre d'abonnés toujours passant et garder l'intégralité de la marque tout ce qui fait en fait le cœur de Spoon et garder l'équipe extraordinaire qu'on a construite autour de Spoon j'en profite parce que du coup moi je suis le porte-voix mais voilà ce n'est pas que ça ce qu'il y a de Spoon extraordinaire derrière et j'en prie pour passer ma casquette très fortement à Maxime sur le sujet qui est vraiment aujourd'hui l'âme de Spoon
- Speaker #1
Ok, ça va être trop cool si on a des questions,
- Speaker #0
j'imagine qu'on peut t'écrire sur LinkedIn ou en tout cas peut-être répondre à ton mail à tes différentes émissions Vous pouvez vous abonner à Spoon si ce n'est pas déjà le cas ça vous pouvez le faire sur spoon.fr et puis vous pouvez nous écrire à notre email à la fin de Spoon alors ça ne va pas directement dans ma boîte mail mais ça va dans la boîte mail de Spoon que je lis tous les jours et auquel l'équipe répond
- Speaker #1
Trop cool, merci Saskia
- Speaker #0
Merci à toi
- Speaker #1
Merci à tous de nous avoir écoutés Si vous êtes arrivé au bout, c'est que l'épisode vous aura sûrement intéressé et appris quelque chose. Si c'est le cas, je vous encourage à me soutenir en me partageant votre avis sur Spotify et Apple Music. C'était Content Superstar, rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode.
- Speaker #0
Ciao !