- Speaker #0
Et bonjour à tous, bienvenue sur The Money Show, le podcast qui parle d'argent, mais pas que ! Les amis, j'espère que vous allez bien, que vous êtes en forme. Moi, tout va bien après cette petite pause estivale. Je vous avoue, ça a vraiment fait du bien, ça a permis de recharger les batteries. Donc, côté perso, on a bien profité, on est parti en vacances, on s'est reposé. Côté sport, on a bien profité aussi pour faire de belles séances tout l'été. On ne s'est pas arrêté, au contraire, j'ai même fait des séances de sport un peu plus intenses. Côté travaux, on a fini la première partie des travaux dans la RP, donc c'était cool. Moi j'ai terminé ça la première semaine de mes vacances, donc j'étais super content parce qu'on a terminé les deux bureaux. Et puis côté podcast, on a fait une petite pause sur le mois d'août, donc c'est vrai que ça a fait du bien aussi. J'ai été surpris parce que j'ai fait quand même pas mal d'écoutes sur tout l'été, le mois de juillet, ce début du mois de septembre, donc je vous remercie vraiment pour tout ça. Je vous remercie également toujours pour vos commentaires, pour vos notes 5 étoiles. Je suis maintenant à 41 notes 5 étoiles sur Spotify, 38 notes 5 étoiles sur Apple Podcast, 66 abonnés sur YouTube, ça continue de grimper. Et d'ailleurs, si tu n'es pas abonné, je t'invite tout de suite à aller t'abonner. Et puis voilà, on continue les partages, on reprend les bonnes habitudes. Et concernant l'épisode du jour, vous allez voir, j'ai reçu un super invité, Vincent. que je connais via les réseaux sociaux uniquement. En fait, on ne s'est jamais vus. Et puis voilà, on commentait mutuellement chacun nos stories. Et puis, j'ai regardé un petit peu plus en détail son profil que j'ai trouvé hyper inspirant. Donc, vous allez voir Vincent. Bon, déjà, il est gendarme, son métier. Donc, il a vraiment un mindset tip top, j'ai trouvé, par rapport déjà à son métier et ensuite par rapport à plein de choses. Alors déjà, il est investisseur immobilier. Avec sa compagne, vous allez voir, ils ont 14 lots répartis sur 4 immeubles. Il a même fait un autre investissement auparavant. Enfin, vous verrez, il va tout expliquer. Il a beaucoup voyagé aussi dans le cadre de son travail. Donc ça, je trouve ça hyper cool parce que ça permet de voir d'autres cultures, d'autres départements, d'autres régions, etc. Donc c'est vraiment super. Et puis pour terminer, Vincent, il fait du trail. Il a même fait des courses d'ultra trail. Donc il en parlera rapidement. vous verrez un peu plus Il va parler de son organisation aussi, comment il articule ses entraînements autour de sa vie d'investisseur, sa vie de gendarme, sa vie de papa, sa vie de conjoint. Donc je me suis retrouvé un petit peu à travers lui aussi vis-à-vis du sport. Donc c'était vraiment un échange hyper inspirant. Je le remercie à nouveau. Et sur ce, je vous laisse avec l'épisode du jour qui j'espère vous plaira. Et bonjour à tous. Aujourd'hui, je reçois... Vincent, dans le podcast, je suis très heureux de l'accueillir et je le remercie à nouveau d'avoir accepté l'invitation. Donc avec Vincent, on va rentrer directement dans le but du sujet. Vincent, j'aimerais que tu nous dises en une minute maximum, attention, il y a un chrono, qui tu es, quel âge as-tu et que fais-tu ?
- Speaker #1
Ok, bon, une minute, c'est dans une chasse. Alors moi, c'est Vincent, je viens d'avoir 39 ans, je suis marié depuis une dizaine d'années, j'ai deux enfants, donc un garçon et une fille. Et donc là, j'habite actuellement dans le Finistère Nord. là où il pleut souvent d'ailleurs. Et donc j'exerce la profession de gendarme depuis maintenant 18 ans. Ouais,
- Speaker #0
un petit peu. Ok, et puis comme tu dis, la météo n'est pas hyper favorable. C'est pour ça que tu viens en vacances plutôt dans le Midi ou dans le Sud. Tu nous rejoins là où il fait beau, on va dire.
- Speaker #1
C'est ça. La Bretagne, c'est super joli, mais le climat, selon l'endroit où tu te situes, ça peut être un peu rude.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça, c'est ça. Et pour continuer dans les questions, Vincent, j'ai deux questions qui se communent à chaque invité. On rentrera ensuite dans le détail de ton parcours, mais j'aimerais déjà que tu nous dises si tu as une personne, ou même plusieurs personnes qui t'ont inspiré au cours de ta vie, et si oui, pourquoi ?
- Speaker #1
Alors, inspiré, surtout, on va dire, sur le côté emo. Oui, ça remonte à quelques années déjà. C'était dans les débuts. Il y avait Yann Darwin, que j'ai bien aimé, qui m'a forcé pour lancer dans tout ça. Tu avais aussi Olivier Seban à l'époque, je ne sais pas si tu connais. Oui. Et puis après, au fur et à mesure, j'ai suivi tout ce qui est vidéos YouTube, les livres, etc. Donc oui, pas mal de sources d'inspiration. Après, c'est vrai que Yann Darwin a été un petit peu l'élément déclencheur.
- Speaker #0
Ok. C'est celui qui t'a ouvert l'esprit côté immobilier, c'est ça ?
- Speaker #1
Il faut ouvrir un petit peu les yeux sur tout ce qu'il y a de possibilité de faire.
- Speaker #0
Et puis Olivier Seban, qui lui... Moi, je suivais plus Olivier Seban. Il avait écrit un bouquin, c'est ça, à l'époque ? C'est un des premiers qui avait fait un bouquin, oui.
- Speaker #1
Sur le net et tout, oui. Et j'avais lu son livre. C'était super intéressant. Maintenant, il y a beaucoup plus de histoires, on voit plus trop sur les réseaux.
- Speaker #0
C'est ce que j'allais dire, oui. C'est ça. OK, écoute, bien cool. Et deuxième question, est-ce que tu as des valeurs auxquelles tu tiens ? Des valeurs qu'on t'a transmises ou que tu as apprises tout au long de ton parcours ?
- Speaker #1
Je dirais, par mon métier, notamment la rigueur, la discipline. Forcément, mon boulot, si tu n'es pas carré, ça ne va pas trop le faire avec tous les textes, Voilà, respecter, etc. C'est une valeur que tu trouves aussi dans le sport, qui toi aussi fait du sport. J'aime bien, par exemple, moi qui pratique le trade, suivre un programme d'entraînement avec un objectif à la clé. Dans l'IMO, c'est pareil, rigueur, discipline. Si tu ne les as pas, c'est un petit peu dur de suivre ton projet comme il faut et de pallier à tous les problèmes qu'il peut y avoir. Donc oui, c'est rigueur, discipline, c'est quelque chose qui me suit tout le temps dans divers domaines. Je dirais la persévérance, la résilience. Ok. Se rejoindre, puisque du coup, pareil, que ce soit dans le cadre du travail, tu n'as pas le choix de faire face aux difficultés qui peuvent se présenter. C'est des valeurs que je trouve également dans le sport et l'IMO comme mes premières. Puisque dans le sport, c'est pareil, tu es obligé, quand il y a un petit coup de pas bien, tu es obligé de faire face et d'avancer. Et puis, dans l'immobilier, c'est pareil, le problème de chantier, pour faire face parce que le temps pour aller en avance tu dois trouver des solutions et tout donc si t'as pas un minimum de résilience je pense que c'est un petit peu compliqué t'as du mal à encaisser moralement etc donc ça c'est une grosse valeur après la loyauté aussi je pense c'est peut-être trop même des fois trop d'importance dans la parole qu'on peut me donner et ouais des fois j'ai du mal à comprendre comment les gens ils peuvent pas Voilà. parce que j'attache vraiment beaucoup d'importance à cette valeur par exemple je te donne un exemple, un artisan qui s'engage à venir à tête-là, de faire ci, faire ça et qui se dit, j'ai du mal à encaisser le truc et me dire, bon, encore quelqu'un qui n'est pas qui n'est pas correct, tu vois donc du coup, moi personnellement si je donne ma parole normalement, je m'en déchets pas et je suis au bout de ce que je dis et puis c'est ce qui est dur aussi c'est ce qui est dur aussi,
- Speaker #0
c'est que quand Quand toi, tu estimes que tu es loyal et que tu penses que les autres le sont, alors que ce n'est pas forcément le cas, c'est là où des fois, tu dois avoir un petit peu le revers de la médaille et où tu te dis, putain, il m'avait dit ci, il m'avait dit ça. Et en fait, tu te rends compte que c'est vrai.
- Speaker #1
C'est dur. Il faut faire des choses aussi. Il ne faut pas être trop exigeant des pognes. Ça peut être un petit peu embêtant des fois d'attendre trop en retour.
- Speaker #0
C'est ça. Et du coup, pour qu'on en sache un petit peu plus sur ton parcours, donc là, tu disais qu'aujourd'hui, tu es gendarme. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu ce que tu as fait comme étude et ce qui fait que tu as atterri à cet endroit ?
- Speaker #1
Ok. Alors, moi, à la base, je voulais être prof de sport. Le lycée, les résultats n'étaient pas forcément à la hauteur de ce que j'espérais. Donc, j'ai basculé en STT Commerce. Je ne sais pas si ça existe toujours. J'ai fait un bac en activité de commerce et suivi d'un BTS MUG, donc c'était le Management des Unités Commerciales. Oui. Sans vraiment savoir ce que je voulais faire derrière, un peu perdu. De là, j'ai un copain qui m'a dit qu'il passait le concours gendarmerie. Je me suis un petit peu intéressé au truc, je suivais ça un petit peu de loin. J'ai vu qu'il avait réussi et tout, et je me suis dit, pourquoi pas moi ? J'ai commencé à regarder un petit peu, etc. Et j'ai passé le concours. Une fois passé le concours, j'ai travaillé un petit peu dans un magasin de vêtements, le temps d'avoir les vêtements. Ensuite, j'ai intégré l'école de Châtelain pendant dix mois. Et puis, forcément, à l'issue des dix mois, tu as une formation militaire, une formation plus gendarmerie typée sur le professionnel. les judiciaires, etc. Et du coup, l'issue, en fonction de ton classement, tu peux choisir une région d'affectation. Tu as un amphi à la fin et puis en fonction de ton classement, tu as au moins de la chance, tu pourras aller à peu près dans la région que tu veux. Donc, j'avais choisi, j'étais déjà avec ma femme à l'époque, on voulait, étant bretons à la base, on voulait partir au soleil et donc on a choisi la région PACA et on s'est retrouvés dans les bouches du Rhône. grosse unité qui se situe entre Aix-en-France et Marseille oui ok à l'intérieur de Marseille à peu près Et ouais, c'était la zone. Donc là, j'ai appris, je suis resté six ans là-bas, j'ai passé mon diplôme d'officier de police judiciaire là-bas. Et ouais, grosse, grosse expérience. Je pense que j'ai eu des trucs que je ne reverrai jamais dans ma carrière. Et au bout d'un moment, je me marre un petit peu de tout ça, de la pression qu'il pourrait y avoir, etc., de la ville en elle-même, en fait. J'ai décidé avec ma femme d'aller voir un autre département mitoyen. Donc, on a décidé d'aller dans le Var. Donc, j'ai fait une demande pour aller là-bas. J'ai dû attendre deux ans. Et j'ai pu aller dans une belle brigade qui est connue dans toute la France, forcément, Saint-Tropez.
- Speaker #0
Ah oui, sympa !
- Speaker #1
On va voir le bout de finesse pour quelques années. Je suis resté quasiment quatre ans. Et là-bas, pareil, grosse expérience. avec des... Comme tu peux voir les reportages à la télé et tout, il y a une partie grève. Après, c'est un petit peu gonflé des fois,
- Speaker #0
mais des trucs... Il y a de quoi faire, quoi.
- Speaker #1
Ouais, des trucs de fou. C'est là que tu te rends compte que la population, il y a vraiment des gens qui ont vraiment, vraiment beaucoup d'argent. Donc là, j'ai fait des détachements aussi en brigade de recherche sur des dossiers. Puis, il nous est venu l'envie d'aller faire un tour en Outre-mer. Donc du coup, un appel à volontaire pour partir en Outre-mer et on est parti en 2017, fin d'année 2017 on a pu partir à La Réunion c'est pareil, tu dois faire une demande avec tous les Outre-mer possibles et on a mis La Réunion au premier choix et on a pu avoir La Réunion j'ai fait un séjour de 4 ans là-bas pareil, expérience incroyable donc ouais, tu te retrouves à travailler dans un endroit où les gens vont en vacances c'était juste fou les jours de repos tu es passé à faire des rangos du trail du snorkeling incroyable c'était juste dingue et retour à la réalité après les 4 ans donc il faut faire un choix pareil je sais que c'est par contre la contrepartie c'est que c'est une mutation nationale donc là on a fait nos choix de région on a redemandé PACA en premier et après on avait mis Languedoc Bretagne au cas où pour rejoindre la famille et on a eu notre troisième choix la Bretagne J'ai été affecté une quelques mois dans le Finistère. Donc, un peu de retour à la case départ. Je suis dans le même département où j'ai commencé l'école. Voilà, 18 ans après.
- Speaker #0
Retour à la case départ, retour aux sources, quoi.
- Speaker #1
Et là, j'ai une demande pour rejoindre le bar. Donc, on va essayer de rejoindre au public. On a le souhait de s'installer là-bas, de faire notre airplay là-bas,
- Speaker #0
de poursuivre là-bas. Pour retourner au soleil un petit peu.
- Speaker #1
Avec les cigales, le rosé, la médicale, tout ce qui va bien.
- Speaker #0
Trop bien. Et j'avais une question par rapport à ton métier de gendarme. Qu'est-ce qui te plaît ? Qu'est-ce qui t'anime au quotidien ? Qu'est-ce qui fait qu'après 18 années, tu sois encore là où tu es ?
- Speaker #1
Le fait que tu sois le matin au bureau et que tu ne sais pas de quoi ta journée va être faite. Donc aussi, il peut y avoir une garde à vue en cours et tu arrives le matin, tu vas voir ça géré. ou alors les interventions de la journée qui vont se passer. En fait, ce n'est pas monotone ta journée, c'est impossible. Tu ne peux pas t'ennuyer, ce n'est pas possible. Il faut avoir toujours des trucs qui sortent de l'ordinaire. Il y a toujours quelque chose qui... Mais aussi le fait de porter assistance aux gens, de leur trouver des solutions à leurs problèmes. Il y a un énorme empathie, une grosse demande. Ça m'a fait du mal à faire ce travail.
- Speaker #0
Justement, j'allais te demander, après, sans forcément trop rentrer dans le détail, mais dire ce que tu fais un petit peu au quotidien, dans ton job.
- Speaker #1
Moi, depuis... Avant, j'étais sur le terrain, le brigadier de base, comme on dit. J'étais pour le public. Tu pouvais aussi venir faire de l'accueil au bureau, rendre les plaintes, prendre au téléphone. faire les enquêtes qui découlent de ces plaintes, faire des interventions, des patrouilles de nuit, des contrôles de ce qu'on appelle de police de la route, etc. Vraiment tout de A à Z, toutes les missions de la gendarmerie. Et là, depuis il y a 3-4 ans, je suis dans ce qu'on appelle un groupe judiciaire. En fait, on est quelques enquêteurs et on gère toutes les gardes à vue de l'unité. Donc là, j'ai des horaires plus ou moins de bureau en fonction de l'événement, mais je suis toute la journée derrière mon PC à gérer les gardes à vue.
- Speaker #0
OK. Gardez-vu, enquête, enquête aussi, un petit peu. Oui,
- Speaker #1
tout à fait. Les enquêtes, il y a des coups.
- Speaker #0
J'écoute trop bien.
- Speaker #1
C'est plus psychologique.
- Speaker #0
Je vois tout à fait. Tu dois avoir des choses au quotidien. Ça ne doit pas être hyper facile. Après, je pense que ça fait aussi relativiser quand tu as un job comme ça et que tu rentres chez toi. Tu dois dire aussi que tu as de la chance.
- Speaker #1
les maisons dans lesquelles on est vomi, les enfants peut-être vomi, etc. C'est pas le cas de tout le monde. On voit des choses tristes aussi. Il y a des situations level. Il y en a d'autres, c'est un peu plus compliqué. Il y a des choses qui sont pas faciles. Et ça ? Des fois, tu te dis, oui, vraiment, il y en a qui sont pas gâtés par la vie.
- Speaker #0
Non, il y en a qui sont pas gâtés, mais oui. C'est vrai que je pense qu'il faut avoir de l'empathie dans ce job. Enfin, jusqu'à un certain point, parce que sinon,
- Speaker #1
tu te rends malade au quotidien. Après, quand tu n'as pas d'enfants et tout, c'est un peu plus facile, on va dire. À partir du moment que tu commences à avoir tes enfants, ta famille et tout, souvent, on dit d'essayer de ne pas le faire. Mais ouais, tu fais un petit transfert sur ta vie à toi et c'est pas bon. Mais ouais, des fois, ce n'est pas évident.
- Speaker #0
Tu m'étonnes, tu m'étonnes, tu m'étonnes. Et du coup, donc, à côté de ça, tu es investisseur. immobilier ?
- Speaker #1
Oui, exactement.
- Speaker #0
Moi, j'aimerais savoir, que tu le dises un petit peu aux auditeurs, comment t'es venu, en fait, l'idée d'investir dans l'immobilier ? Ça a été quoi le déclic ? Parce que je précise aussi aux auditeurs, c'est que quand t'es gendarme, comme ça, la plupart du temps, t'es hébergé en caserne, donc tu payes pas de loyer. T'as que tes charges. Donc, quand t'es un minimum câblé, c'est vrai que c'est jackpot, on va dire.
- Speaker #1
Oui, c'est exactement ça. De toute façon, et tu... Dans n'importe quelle gendarmerie, je pense qu'il y aura toujours au minimum au moins une, deux, trois personnes qui ont déjà soit leur maison qui servira pour la retraite à un moment donné, ou alors un secondaire où tout le monde a plus ou moins quelque chose dans l'immobilier. Après, c'est vrai que de ne pas en profiter, c'était clairement dommage de faire 40 ans de travail et se retrouver à payer un loyer à la sortie d'un truc où tu as eu la fonction toute ta carrière. C'est ça. Mais bon, ça arrive, j'ai l'élu. J'en ai retrouvé, habité en mobilhome, arrivé à la retraite.
- Speaker #0
Oh putain !
- Speaker #1
Après, c'est vrai que si tu prends bien conscience de la chose, ça peut être un gros booster pour le futur. Donc moi, du coup, pour la petite histoire, quand j'ai commencé la gendarmerie, au bout de 2-3 ans, il y avait des personnes qui venaient dans les gendarmeries, comme ça, pour vendre du... Là, c'était en l'occurrence de l'investissement locatif en... C'était quelle loi à l'époque ? C'était avancé lié. Enfin bref, c'était un truc assez... Des logements étudiants, c'était sur Nantes, ce qu'on m'avait proposé. Ok. Donc j'avais... Au début, on avait signé quelque chose, ça devait être 70, 80 000 euros. Et rapidement, on s'est rendu compte en fait qu'ils nous ont appelés, je ne sais pas, un ou deux mois après, pour nous dire qu'en fait, quand ils ont commencé à faire les fondations, etc., ils sont tombés sur un truc archéologique. Oh merde ! Donc du coup, on avait la possibilité de se rétracter sans y laisser de plumes. Donc ce qu'on a fait, c'est réfléchir, parce qu'on s'est dit, on ne va pas commencer dans un truc. Donc on a pu se rétracter, et dans la foulée, on s'est rapprochés, en n'ayant aucune expérience, ça c'était en 2010-2011, on s'est rapprochés de notre banquier qui nous a proposé, dans la région Rennes, une vente sur plan pour un T2. en loi Célier. On a signé, donc on a eu ça en 2011, c'était un T2 à 140 000 euros à peu près, je crois, qui a été loué du début à la fin très facilement. Entre temps, donc on l'a gardé ce bien 9-10 ans pour le revendre à l'issue. Parce qu'en fait, je me suis rendu compte que J'ai ouvert les yeux au bout de quelques années. Je me suis dit, notamment quand j'étais arrivé à Saint-Tropez, je me suis dit, il y a un truc qui ne va pas. Je vois des maisons de fous partout, des gens qui roulent en Ferrari, en Lamborghini, etc. Je me suis dit, il y a quelque chose. Donc forcément, tu fais des questions et tout. Tu fréquentes beaucoup de personnes du coup, et tu t'aperçois que souvent, ces gens sont soit entrepreneurs, ou ils ont un petit nom immobile. Il y a toujours quelque chose sur le fait que ce ne sont pas des salariés l'entendent. Et je me suis dit, là, on est embourbés dans la situation avec cette histoire de loi Célier, où on doit faire un effort d'épargne de plus de 650 euros par mois, je crois, parce qu'on avait fait un crédit sur 15 ans, forcément.
- Speaker #0
Ah oui, putain, c'était énorme. Oui,
- Speaker #1
il n'y a rien qui allait, en fait. On avait un crédit à plus de 1000 euros par mois, avec un loyer plafonné, il n'y a rien qui allait. plus le crédit voiture, etc. Donc, autant dire que tout était réuni pour que ça ne soit pas bien. Donc là, je me suis dit qu'il va falloir qu'on vende ce voicelier, qu'on solde le crédit voiture. Là, on arrivait pile au bout des neuf ans de la voicelier. J'ai dit qu'on en profite. En arrivant à la réunion, on l'a mis en vente. Il a été vendu en une semaine. On l'a plus valu forcément souvent sur le voicelier, le prix. de vente, le prix d'achat est souvent élevé par rapport à l'ancien, donc on a fait une petite plus-value de 15 000 euros à peine.
- Speaker #0
Déjà, tu es retombé sur tes pattes parce que des fois quand il y a des programmes comme ça, tu n'es pas obligé de... Souvent, on te survend la zone et au final, tu ne retombes pas forcément sur ce que tu as acheté.
- Speaker #1
En fait, avec ton emplacement, on savait que normalement, on n'aurait pas perdu. C'est vrai qu'après, la construction du nôtre, ça a poussé de partout. Donc, c'est pour ce côté-là. Après, du coup, on a vendu. C'est surtout qu'on a pu récupérer la partie qu'on avait amortie. Donc, ça, c'est important. Avec l'effort d'épargne qu'on avait fait tous les mois, heureusement qu'on a récupéré quelque chose.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et du coup, j'ai commencé à… On est par la Réunion, on était loin, 10 000 kilomètres et tout. Je me dis, je commence à regarder les annonces. pour investir en Bretagne, pas loin de chez nos parents. Je me dis que ça va être compliqué, etc. Je regarde plein de vidéos YouTube, j'achète plein de livres, il faut que je me forme au maximum. Et à un moment donné, on prend le taureau par les cornes, on devait rentrer pour les fêtes de Noël, je crois que c'était en 2020, et je repère trois cas de bien, et je dis à ma femme, on va visiter pendant les vacances de Noël, j'ai trouvé deux, trois trucs, il y a moyen peut-être de faire quelque chose. Et donc, du coup, on fait une visite. C'était un local commercial, un ancien magasin de chaussures avec un appartement qui était vétuste et inoccupé au-dessus. Et c'était en vente, ça venait de baisser, c'était en vente, je crois, de 85 000 euros à peu près. Donc, pas cher dans une commune d'à peu près 5-6 000 habitants, mais qu'on connaissait très bien forcément à côté de chez nous. Et on savait que c'était dynamique, qu'il n'y avait pas de logement à location, qu'il n'y avait rien du tout. Et là, du coup, on prend un... Un maître d'oeuvre qui est situé à deux numéros de rue plus loin, qu'on connaît bien. Et on lui demande de nous faire un devis pour les travaux, pour le local commercial qu'on souhaitait garder et du coup y habiliter. Et le plateau qui avait l'étage, on souhaitait le couper en deux, dont un souplex qui allait récupérer la partie réserve au fond du magasin. Des gros travaux avec création d'un couloir, colonnes montantes et tout ça. Sauf que le maître d'oeuvre me dit, oui, mais pour faire des plans, des devis, etc. Je ne fais pas ça gratuitement, forcément, ça va coûter un petit peu d'argent. Donc, on s'est dit, bon, allez, on tente le coup. Donc, on fait une offre d'achat qui est acceptée, ça passe, etc. Et puis, on se met d'accord avec le maître d'oeuvre. On signe également pour sa prestation. Et au final, coup de chance, nos calculs n'étaient pas trop mauvais. Ça rentre dans les clous. On a à peu près 140 000 euros de travaux, 140 000, 145 000.
- Speaker #0
Et on arrive à 230
- Speaker #1
000. Et on prévoit des loyers assez élevés par rapport à ce qu'on veut faire. Et quand on met tout en location, on est surpris, parce qu'on arrive à avoir ce qu'on voulait. Donc du coup... Combien ? Oui, carrément. Après, c'est un projet à 8%, 8,5% de renta brut. Ce n'est pas fou, mais nous, on est contents pour la location à l'année.
- Speaker #0
Et puis, quand tu passes du Lois-Sélier à 8,5, je peux te dire qu'il y a quand même un gap, à mon avis. Donc là,
- Speaker #1
on est reparti avec une situation saine, plus de crédits en cours, avec ce premier petit immeuble de 3 lots qui tourne tout seul et surtout qui nous dégage à peu près 400-450 d'excédents de cash flow. Donc, on a dit pas mal puisqu'on avait réussi. J'avais suivi les conseils forcément de tous ces formateurs sur le net, etc. avec les 20 ans, les deux ans de différé total, tout ce qui va bien. Donc, c'était cool. Donc, on a pu faire un petit peu de trésorerie sur ce premier bien. Au bout d'un an, finalement, les travaux étaient terminés. L'année qui a suivi, on a encaissé les loyers complets sur un an. Ok.
- Speaker #0
C'est cool. J'avais une petite question par rapport à ce premier bien. Ce premier immeuble, en plus, déjà, on va dire pas mal de travaux pour un premier projet. Est-ce que tu as eu des challenges, des problèmes sur une partie ou est-ce que vu que tu es passé par un météorologue, ça s'est plutôt bien déroulé ?
- Speaker #1
La particularité aussi, c'est qu'à cette époque-là, on était à l'Arménie. Ok. et goupillé par Visio avec le maître d'oeuvre, etc. J'avais mes parents qui habitent à peu près 5-10 kilomètres, donc ils pouvaient aller très régulièrement voir un petit peu l'avancée du chantier et me faire un retour. Mais ce qui était cool, c'est qu'on avait un compte rendu, le réunion de chantier tous les 10 jours, si je ne me trompe pas, 10-15 jours, avec les travaux et les photos qui avançaient au fur et à mesure. Et puis, franchement, tout était royal. On a rien.
- Speaker #0
C'est trop bien, quoi. On est revenu,
- Speaker #1
nous, simplement pour la partie, quand les travaux étaient finis, on a pris un billet d'avion. On avait calé la vie, des meubles et tout. À l'époque, on avait pris Easy Immobilier, je ne sais pas si tu connais. Oui. Bonne expérience, tout est arrivé d'un coup. En une semaine, on a tout loué, tout meublé, décoré, etc. Puis mis en location. Et on est reparti, je crois, 15 jours plus tard. Et le locataire est en place. Et c'était parti.
- Speaker #0
Ok, trop bien. Et donc ça ?
- Speaker #1
Pas de difficultés particulières à part ce qu'on a eu ici dernièrement, mais ça a perçu en fait le plancher bois, on s'est aperçu qu'en fait le plancher du souplex était en train de s'affaisser il y a à peu près un an et demi, deux ans. Donc du coup, on a été obligé de refaire des travaux et avec le maître d'oeuvre, on a fait remettre un IVN de 3 mètres. dans le local commercial pour consolider le marché. Ça a fonctionné, ça a bien remonté tout et tout est carré maintenant. Et ouais, mauvaise surprise, mais après coup, en fait, on aurait pu l'anticiper aussi, mais il n'y avait pas de problème.
- Speaker #0
On ne l'avait pas vu sur le moment,
- Speaker #1
oui. Ouais, non. Puis c'était un bâtiment qui n'était pas habité depuis 15 ans.
- Speaker #0
Ouais, donc tu ne pouvais pas savoir. Ok, et du coup, pour ce premier, alors... Je ne parle pas forcément du premier projet en loi CDI, parce que si c'est le banquier qui l'a vendu derrière pour le financement, on va dire que je pense qu'il avait calé ça. Mais là, pour cet immeuble, comment ça a été ? Alors déjà, vous avez emprunté, c'était quoi ? C'était en nom propre, c'était en SCI ? En nom propre,
- Speaker #1
ce qu'on s'est dit, pareil, j'avais vu que forcément, si c'était du cash flow et tout, c'est plus facile pour l'utiliser. Au bout, etc., on pourrait investir derrière. Donc, on a fait en nom propre. On a été voir notre banquier. Ah oui, décision aussi, c'était en plein Covid. On avait commencé à démarcher les banques, donc notre banquier en premier. Le retour tardait, etc. On a pris un courtier qui, au final, nous a ramenés sur notre banque et on a fini par signer l'offre de prêt avec notre banque. Donc, lui, il a gagné un petit bain de 2 000 euros sans rien faire au final parce que c'était tellement une galère pour avoir des retours des banques à cette époque-là. Puis, en fait, on est revenu au fond de la banque avec notre conseiller bancaire habituel et tout est passé comme ça. On avait pris un courtier.
- Speaker #0
Ce que j'allais dire, c'est qu'il n'y a pas eu de souci au niveau de l'endettement dans le sens où, si toi, tu avais revendu ton cellier, tu étais hébergé à Tile Gratuit. Oui,
- Speaker #1
on m'a payé du coup. Et du coup, on avait soldé aussi crédit. J'avais tout soldé, crédit voiture, tout. Et puis, j'avais remis les comptes, je veux dire, bien comme il faut. On avait commencé après avoir été formé qu'il faut des comptes bancaires clean. Du coup, tu fais attention les trois mois d'avant pour que tout soit nickel, propre, qu'il n'y ait rien à dire. Et puis, le banquier voit aussi ce que tu fais. J'avais fait une belle plaquette pour présenter le projet, les projections, etc. Oui.
- Speaker #0
quand tu amènes un minimum de sérieux dans ce que tu présentes il voit que ton projet peut tenir donc après sur un premier projet en tout cas ça passe on va dire ça passe tranquille c'est bien passé du coup tu parlais aussi d'easy immobilier donc du coup je suppose alors le local ça c'est des revenus fonciers ouais t'as pas le choix et derrière easy immobilier ça veut dire que t'as meublé les appartements les deux appartements que t'as fait et loué en meublé ça ah exactement dans l'MNP Merci.
- Speaker #1
Et les deux logements, si tout est bien, sont en LMLP.
- Speaker #0
OK. Trop bien. Et du coup, ça c'était en 2020. Et derrière, qu'est-ce que tu as fait ? Tu as rempilé ?
- Speaker #1
Du coup, on s'est dit, en rentrant avec ma femme, en rentrant de la Réunion, on a tiré dans le finissaire, on s'est dit, ça marche bien, on s'est bien débrouillé, tout est nickel. Pourquoi pas en faire un deuxième ? Et si ça marche pareil, franchement, stop. Donc là, on se met en recherche, pareil. Et en 2022, on signe une petite maison de ville. qui était divisé déjà en trois logements, mais qui n'était plus habité depuis 15-20 ans et qui était en indivision avec, je crois, 7 ou 8 héritiers derrière. Oui. Donc, dans une commune, pareil, même profil, 5-6 000 habitants à 15 minutes de la mer, à 30 minutes de la maison. Donc, plutôt facile pour gérer. Donc là, on fait une offre On ne négocie pas le prix puisqu'en fait, il venait d'être baissé la semaine d'avant de 20 000 ou 25 000 euros. On a fait une offre à 130 000 qui était acceptée et on avait à peu près 100 000 euros de travaux. Il y avait tous les sols à refaire, les murs, l'isolation, l'électe, l'ombrie, une partie de toiture également. Il y avait quand même pas mal de travaux. Et du coup, pour ces travaux-là, on a fait confiance à l'agence immobilière parce qu'on ne connaissait pas d'artisans dans la région. étant donné qu'on vient d'arriver. Et on a fait chance à l'agence qui nous a conseillé un courtier en travaux. Et c'était la mauvaise idée. Du coup, ce courtier, au départ, on voit qu'il n'avait pas l'air de connaître trop le truc. Il nous conseille, mais sans plus, pour l'agencement, etc., l'isolation. On voit qu'il suit, mais de loin. Donc, on est parti. Finalement, on poursuit, les travaux commencent. C'est vide, tout s'enchaîne. Et après, il y a des grosses périodes d'absence d'artisans, des malfaçons qui arrivent, que ce soit avec le plaquiste, notamment beaucoup de plaquistes. L'électricité, tout ça se passe. Et après, des absences à répétition, des engagements qui ne sont pas tenus, des artisans qui font un travail bâclé, sale. Et puis, étant à côté, donc là, je suis le projet, et ouais, agacé de la situation. Puis moi, je me conserve toute la partie peinture, ponçage, peinture de l'immeuble à la fin, avec tous les trucs à refaire en parquet, la déco et l'ameublement. Je me suis dit, bon, on va gagner un petit billet là-dessus. Sauf que je n'avais pas pris l'ampleur de la chose et j'ai passé quasiment toutes mes vacances sur une année sur ce chantier-là. tous mes jours de repos et ouais j'étais franchement rincé je m'étonne du coup on a réussi quand même à finir ce projet tant bien que mal mais ouais ça n'a pas été facile il a fallu rattraper pas mal de blettes de la part des artisans mais ouais c'est un projet qui est à peu près rentable comme le premier pareil un excédent d'à peu près 500 euros de cash flow sur celui-là un crédit pareil en LMNP
- Speaker #0
sur les trois ans.
- Speaker #1
Un studio et deux T2 sur 25 ans. Pareil, on a eu un différé de deux ans total avec un taux qui était intéressant à l'époque. Ça tourne bien. Après, il y a eu des loupés, notamment la division n'était pas difficile. Tu n'avais pas tous les compteurs avec un compte pour la maison entière.
- Speaker #0
Et t'as laissé tel quel ou t'as refait ?
- Speaker #1
Peut-être on en a rajouté deux, donc un par appartement. Et en fait pour les communs ça a été un petit peu la galère parce que le courtier en travaux suivait rien du tout. Nous on était un petit peu encore novices dans le truc et on s'est aperçu qu'en fait il y avait un coût assez important pour en mettre un dans les communs. Et on a fait faire les devis nous-mêmes avec Enedis etc. Donc, il fallait faire une tranchée, parce que c'était mal situé pour le réseau. Il fallait faire une tranchée dans la rue de 5-6 mètres de long, etc. Oui, il y avait pour 5-6 000 euros juste pour mettre un compteur varico. Ah oui, d'accord. Donc, il nous manque cette partie-là qu'on n'a pas pu mener à terme. Donc, après, il y a des sous-compteurs pour la partie eau, etc. Mais ça, c'est pareil. À la base, on pouvait mettre un compteur individuel pour l'eau. Notre demande, elle n'a pas été prise en compte. Le plombier a installé des sous-compteurs. enfin il n'y a rien qui allait
- Speaker #0
Après, en fait, c'est que tu n'as pas le droit de refacturer. Tu peux louer, tu loues avec un forfait charge, mais derrière, tu ne peux pas refacturer l'élec, c'est ça ?
- Speaker #1
Pour l'eau, ce n'est pas un problème puisque du coup, j'ai le détail. En fait, j'ai un compteur principal avec les sous-compteurs. Donc, je sais la consommation des appartements. Donc là, il n'y a pas de problème à cette fois. C'est plus pour aller citer le problème qu'en fait. Tu ne peux pas… Après, on a réussi à s'arranger. On a réussi à s'arranger comme il faut pour que ça ne pose pas de soucis par la suite. Mais ce n'est pas assez des choses. des choses sur lesquelles j'aime bien que ça soit carré, tout ce qui est compteur, etc. Puisque même en cas de revente, si tu vends des trucs comme ça, c'est un petit peu problématique.
- Speaker #0
Ça peut faire partie des points de négociation. En gros, si quelqu'un achète, il peut dire, voilà, moi, je veux bien l'acheter. Par contre, je négocie parce que derrière, il faut faire intervenir Inédit, etc. Donc, il faut juste le savoir, en fait, quand tu fais de l'investissement.
- Speaker #1
Exactement. Bon, voilà, on apprend de ses erreurs, encore une fois. Et puis, chantier numéro 2, on voit que ça se passe mal. Avec le courtier en travaux, donc ça, plus jamais. Et puis, les artisans, par rapport au premier projet, on a vu que tout était carré. On voulait plutôt... En fait, c'était top. Et là, où des gens vraiment pas sérieux, c'était juste incroyable. Ils venaient sans les outils. Moi, je laissais mes outils sur place. Ils tapaient dans ma caisse d'outils. Je ne retrouvais pas mes outils. C'était...
- Speaker #0
Un sketch.
- Speaker #1
Non, mais c'était vraiment... Franchement, il fallait le vivre pour s'arracher les cheveux.
- Speaker #0
Putain, et ça t'a quand même donné envie de continuer quoi ?
- Speaker #1
Ben ouais, quand même un petit peu, mais bon, j'ai eu une période où je me suis reposé un bon moment après.
- Speaker #0
Ouais. Et donc là, t'as terminé Steam Up, les travaux, etc., t'as mis en location, et derrière t'as empilé encore sur quelque chose,
- Speaker #1
ouais ? Ouais, donc derrière il y a eu encore deux projets. En fait, je dis que ça m'a un petit peu saoulé le deuxième, mais finalement pas assez, parce qu'il n'était pas encore fini, on était encore dans la galère, que j'ai réussi à convaincre ma femme d'en chercher un troisième. Et du coup, on en a trouvé un troisième. C'est une offre alors que le deuxième n'était pas fini encore, parce que je voulais enchaîner en fait, pour ne pas perdre de temps. Et on a trouvé un immeuble, c'était une grande longère, qui faisait en trois lots, et qui était déjà loué en fait. Donc là, on a fait une petite négo, à peu près de 15 000 euros, je crois, et on l'a eu à 190 000 euros, donc avec les locataires déjà en place.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Pareil, commune à moins de 10 000 habitants, donc tout était carré. Et donc là, par contre, forcément, en LNP non propre, le banquier me dit stop, pas possible, au vu de nos revenus, etc. Et l'endettement déjà avec l'encours qu'il y avait. Donc, là, l'option de jouer avec le comptable qui me propose de créer une SCI à l'IS. J'ai expliqué tout ça. Et puis là, finalement, j'ai dit que c'est à mon conseiller banquier. On lui propose le projet. Et sans difficulté particulière, il nous dit, je peux vous faire sur du 25 ans avec un différé d'un an et demi, etc. Alors là, j'ai dit, c'est pas mal ça. Bon, nickel. Tout se passe bien, on me finance et tout. Et puis, du coup, j'arrive à englober quand même dedans. Je fais des devis pour d'éventuels travaux futurs. Et puis, qui me servent surtout à présenter ça à la banque en disant qu'on va devoir faire des travaux prochainement pour améliorer les DPE. Et du coup, on se fait financer. Au lieu des 190 000 euros demandés, on arrive à emprunter 240 000. Donc, une bonne marge pour pouvoir faire des travaux futurs. sachant qu'on sait qu'il y a un appartement qui sera refait entièrement quand on le visite puisque le locataire en place n'est pas trop soigneux, on va dire. Du coup, il y aura celui-là à refaire. Au fil des mois qui ont passé, on a profité pour faire l'isolation du vide sanitaire avec de la mousse qui gonfle, un peu comme la mousse expansive, mais je crois que c'est la mousse polyurethane ou quelque chose comme ça. qui gonflent sur 12 cm et qui font une épaisseur d'isolation dans le vide sanitaire. Ah, trop bien ! On a fait ça, on a fait changer les portes d'entrée, on a refait les tableaux électriques des deux autres appartements, etc. Donc on a mis un petit coup de neuf, tout ça, changer les chauffages pour repartir du bon pied. Ça, c'était une fois que tout était signé et qu'on avait pu avoir les clés parce qu'avant, il y a eu pas mal de remondissements. Je ne sais pas si vous connaissez la mérule.
- Speaker #0
Oui !
- Speaker #1
En fait, on avait couvert la mérule sur ce bien-là la veille de la signature.
- Speaker #0
Oh putain, les boules ! Du coup, vous avez signé quand même ?
- Speaker #1
Ouais, en fait, si tu veux... La veille de la signature, je te dis des bêtises, deux ou trois jours avant, les diagnostics étaient arrivés, ils étaient plus bons en fait. Donc ils missionnent un nouveau diagnostic pour refaire tout. Donc ce n'était pas le même que celui qui était allé la première fois. Et quand il va dans le vide sanitaire, avec sa lumière au niveau des boxes de la cave, il s'aperçoit qu'il voit quelque chose sur le mur, comme de la mousse. Et il soupçonne la présence de Myrule. Donc, dans l'autorisation propriétaire de casser une partie du mur d'un box pour accéder au vide sanitaire. Et pas de place au doute, la mérule qui s'est propagée au mur du vide sanitaire pour remonter dans un appartement, possiblement. Et en fait, on s'aperçoit dans le vide sanitaire qu'à l'époque, quand ils ont trouvé la dalle béton, ils avaient laissé tout le coffrage en bois dans le vide sanitaire, plus plein de détritus, etc. Et la myrule... Ce nourrissant de bois, ça n'a pas loupé. Ça s'est propagé sur les murs pour remonter. Et donc là, alerte rouge. On a la galère pour le chantier numéro 2. Il nous tombe ça dessus à 3-4 jours dans la signature. On se dit que ce n'est pas possible. On a mis tout. On voit comment on fait. Donc, on bloque la signature. Et on réfléchit avec le notaire, l'agent IMO, le vendeur, etc. Et on lui dit, nous, on veut bien acheter, mais par contre, vous faites les travaux de traitement avant et puis vous revenez vers nous à l'issue. Donc là, il missionne une entreprise spécialisée là-dedans qui fait le traitement rapidement. Et donc, la signature est décalée, je ne sais plus, trois semaines ou un mois après.
- Speaker #0
OK, mais ça a été traité, il n'y avait plus de soucis particuliers ?
- Speaker #1
Deux devis, je ne sais plus, il y en avait un. Après, la zone n'était pas non plus infestée. Je veux dire, ça se limitait à quelques mètres carrés, mais ce n'était pas normalement trop méchant non plus. Et du coup, en fait, ils missionnent la moins chère des deux entreprises pour laquelle il a fait le Bibi. Donc, il y avait 3-4 000 euros d'écart quand même entre les deux. Donc, jusque-là, bon, OK. On décale la signature. Et donc, la veille de la vente, je dis, je vais aller vérifier quand même le travail fait. Et quand je vais avec l'agent Imo, je lui dis, vous êtes allé sur place se revérifier ? Ah non, non, mais bon, c'était professionnel, etc. Je dis, moi, je vais y aller dans le centre sanitaire, donc je vais avec ma petite-femme et tout. Et déjà, je m'aperçois qu'en fait, tout ce qui est détritus de bois et tout qui devait être évacué, les encombrants, etc., il y avait des sanitaires et tout qui avaient été posés là-dedans à l'époque. Et bien, en fait, au lieu de les évacuer, l'entreprise avait tout stocké dans un recoin du vide sanitaire, tout au fond dans l'obscurité pour pas qu'on le voit donc je me dis Déjà, là, le travail doit être mal fait, bâclé. Et donc, les injecteurs qu'ils avaient mis dans les joints du mur pour traiter la mérule, en fait, ça avait été fait. Sauf qu'en fait, en l'espace d'une semaine, dix jours, il y avait plus de mérule qu'avant traitement, en fait. Plus tard ? Oui, ce qui était apparent était deux fois plus important. Je dis, là, il y a un problème. Je dis à l'agent immobilier, venez avec moi dans le vide sanitaire, on va regarder ensemble ce qu'il y a, mais ça ne va pas. Il me dit, oui, c'est vrai qu'il y a un problème. On annule la deuxième fois. On arrive à tomber d'accord avec le propriétaire. On lui dit, là, il va falloir traiter avec une société sérieuse. On appelle l'autre société qui était plus chère et qui vient voir le travail. Il me dit, non, non, ce n'est pas possible. Ce qu'ils ont fait, ce n'est pas professionnel. Il me dit, moi, si je vous fais le traitement, il faut casser dans le logement au-dessus pour voir si ça ne s'est pas propagé. Je lui dis, mais oui, mets un locataire en place. « Ah oui, si vous voulez faire le travail comme il faut, il faut le faire. » Ah, ok. Bon, du coup, on voit avec le propriétaire et avec ma notaire qu'ils nous conseillent de séquestrer une somme correspondant aux travaux. Donc là, il y avait quasiment pour 10 000 euros. On fait séquestrer cette somme chez le notaire, on fait faire les travaux et en fait, on voit avec le locataire en place pour que sa salle de bain soit carrément mise à nu pour voir si la mérule s'est propulsée. Et heureusement qu'on l'a fait puisqu'en fait, ils ont dû traiter également puisque ça a commencé à remonter derrière un mur de la salle de bain.
- Speaker #0
Ah oui, putain.
- Speaker #1
Donc, on a signé une fois les travaux faits. Et puis derrière, il a fallu gérer, refaire la salle de bain, etc. On avait normalement, c'est pareil, on avait des soucis avec l'artisan qui devait refaire cette salle de bain. Et le locataire devait aller dans le logement d'à côté qui était encore vide. pour profiter de la salle de bain, mais l'artisan, lui, en a décidé autrement. Il a refait la salle de bain en question, plus celle du voisin, qui devait faire plus tard. Au lieu de faire les salles de bain l'une après l'autre, il a fait les deux d'un coup pour ne pas perdre de temps. Et moi, je me suis retrouvé avec un locataire qui n'avait plus de WC, qui n'avait plus de douche, Que des galères en fait.
- Speaker #0
Et puis à gérer ça, l'horreur. À gérer l'horreur.
- Speaker #1
Et puis pareil, l'artisan, c'est un artisan que j'avais pris pour faire la salle de bain qui m'avait fait mon deuxième immeuble. Tout s'était très bien passé. Et là, je ne sais pas ce qu'il lui a pris. Il a bâclé le travail, mais des trucs... Pour te dire, le plombier qui est venu derrière poser les sanitaires et tout, ils avaient un groupe WhatsApp avec les pires malfaçons des artisans, un petit peu un groupe pour rigoler entre eux. Et la patronne, elle me dit, mais franchement, les photos du... de votre ouvrier, on les a balancés sur notre groupe parce que on n'a jamais vu. Ça les a bien fait rire, sauf que moi, j'étais au bout de ma vie.
- Speaker #0
Sur le coup, tu m'étonnes.
- Speaker #1
C'était juste incroyable. Des carreaux de faïence cassés, il les avait quand même mis, il avait mis du silicone dessus pour pas qu'on voit. Les interrupteurs, il les avait pas démontés, il avait découpé le carrelage pour faire le tour de l'interrupteur, mais des trucs de zinzin, quoi. putain il avait pas fait l'étanchéité de la douche j'arrive il avait posé tout le j'ai mis l'étanchéité ah ouais non mais oui mais bah non elle a pas été faite en fait mais des trucs de de fou putain donc ouais encore des des soucis à gérer et bah ouais on avance malgré tout les locataires on rénoie un petit peu au fur et à mesure les locataires sont en place et ça tourne ça tourne bon écoute c'est le principal le troisième et puis il y en a Merci.
- Speaker #0
Il y en a encore un du coup.
- Speaker #1
Oui, le dernier qui est actuellement en cours. On a signé en 2023. Là, c'est le plus gros. Je pense qu'on va faire une pause après celui-là parce que c'est quand même prenant tout ça. Donc en 2023, et là, on décide de passer par une société clé en main pour ne pas s'embêter avec les travaux et puis au niveau de la charge mentale aussi pour un peu relâcher la pression avec tout ça. Donc on fait plusieurs visites et on trouve un bien intéressant, donc une grande maison, vraiment sympa, avec la possibilité de la diviser en cinq lots, donc quatre studios et un grand T2 dans les combles. Particularité, c'est qu'on devait créer, pour pouvoir exploiter cette maison, on devait créer un parking avec le nombre de places par rapport au logement en fait, ce qui coïncidait. Oui. On est parti là-dessus, pareil, avec la même SCI, sur 25 ans et qu'un différé d'un an et demi. Là, ça a été un peu plus compliqué, je t'avoue, parce qu'avec l'encours qu'on avait, l'offre de prêt n'est pas arrivée tout de suite. Il a fallu batailler, il a fait plusieurs banques. Et puis, j'avais qu'un débit négatif ou alors aucun retour. Et finalement, c'est encore notre conseiller bancaire et la banque qu'on a depuis le tout début qui nous a suivis sur ce quatrième projet. Donc, quatre projets financés avec la même banque, du coup. Il a fallu batailler un peu et puis, au final, on a réussi à avoir ce qu'on voulait. Il a fallu mettre un petit apport aussi dans ce projet-là. Et puis, ça nous a permis de pouvoir lancer tout ça. Donc là, actuellement, c'est en cours de travaux. D'ailleurs, aujourd'hui, il doit être en train de couler la chape sur les différents étages, voire après enchaîner sur un sol nickel. Donc, oui, ça suit son cours tranquillement. Le parking a été lancé aussi. C'est en cours. Tout est en cours. Les réseaux sont passés. Les croisons sont faites. Donc, après, ça va s'accélérer, je pense.
- Speaker #0
Et là, tout nickel, quoi. Une division officielle, création de compteur, etc. Là, un frein.
- Speaker #1
Pareil, avec la fibre va arriver, va être mise en place directe. Tous les compteurs aussi, N10, tous les compteurs d'eau. Là, ça va être un truc vraiment top, carré, nickel. Mais après, il y a quand même une petite partie. Il y avait la possibilité de garder l'ameublement. Donc là, je t'avoue qu'on a gardé cette partie-là, parce qu'en s'agissant de studio et d'AT2, c'est plus facile de les meubler que de louer ça en nu, je pense. Donc on a gardé cette partie-là, puisque avec le clé en main, c'est un des postes qui est facturé le plus cher aussi. Donc il donne la possibilité soit d'enlever ce poste-là et de le conserver pour nous, ou alors la partie démolition. Donc on a gardé la partie ameublement pour nous, à nos frais. Ok. On va faire ça comme ça, et puis normalement, si tout va bien, il faut... que ça soit terminé avant le mois de mai où le crédit commence.
- Speaker #0
Mais les prochaines heures. Et là, du coup, il y aurait 5 lots, c'est ça ? Parce que tu disais juste avant, 240 000 pour l'immeuble 3 et là, pour celui-ci, en termes de montant, tu sais à peu près ?
- Speaker #1
En total, on est sur un projet à 335. Enfin que nous, en gros, il faut qu'on sorte à peu près 20 000 en apport là-dessus pour notamment tout ce qui est ameublement et tout ça. Après, il y a les compteurs N et 10 aussi qui sont pas pris dedans. Donc, en gros, ça fait au général 350, 55.
- Speaker #0
Ok, ce que tu disais, là tu parles d'apport, mais parce que les projets précédents, tu n'as pas sorti d'apport, pas beaucoup peut-être ?
- Speaker #1
Le premier, aucun apport, rien du tout. Le deuxième, on nous avait demandé 20 000 euros d'apport qu'on a finalement financé avec tout ce qu'on avait encaissé sur le différé du premier. Donc on a pu injecter ça directement dans le deuxième. Donc ça, c'était plutôt cool. Après, comme tu l'as dit, le chantier-là était compliqué, on a eu quand même un surplus. je crois, de à peu près 15 000 euros de travaux. Une mauvaise surprise qu'on a dû gérer aussi derrière. Donc là, petit apport de 20 000 minimum au départ, avec après la petite surprise à 10-15 000. Ensuite, sur le troisième, on n'a pas eu d'apport sur le troisième, qui était déjà loué. On a eu à financer notre coche. Et sur le dernier, oui, donc 20 000. sachant que ce qui est plutôt cool après toi tu vas me donner ton avis en tant que banquier mais normalement chaque crédit est affecté à un bien et mon banquier m'avait dit qu'il y avait peut-être possibilité de s'arranger pour que si on n'utilise pas sur le troisième crédit de l'immeuble, on puisse en profiter pour financer des travaux du dernier du coup on a tenté le coup il nous restait 20-30 000 euros Merci. sur le troisième immeuble qu'on n'avait pas utilisé du tout. Et finalement, vu que c'est au nom de la SCI aussi, on arrive à passer des factures sur ce crédit-là pour le dernier bien. Donc, c'est plutôt cool.
- Speaker #0
Ça, je vais te le dire, moi, ma version, c'est que pour moi, il n'y a rien d'officiel, c'est officieux. Mais du coup, si c'est le banquier qui te l'a proposé, autant en profiter.
- Speaker #1
il m'a demandé un truc il me dit vous pouvez tester on verra quand je soumets ça pour le déblocage des fonds avec les factures et jusque là c'est passé et puis il ne me reste plus que 3-4 000 euros à débloquer donc en tout cas autant profiter autant
- Speaker #0
profiter puis ce que j'ai envie de te dire c'est que déjà c'est au sein de c'est au sein de la même SCI et si derrière tu vois les artisans sur les factures ils ne mettent pas forcément de lieu de chantier logiquement ça passe il n'y a pas de raison Voilà. Écoute, ce n'est pas souvent, mais tant mieux s'il manquait de proposer ça. Oui,
- Speaker #1
ça nous a assuré un peu la mise, parce que du coup, on va dire que c'est quand même un petit apport qu'on ne met pas.
- Speaker #0
C'est toujours ça de pris.
- Speaker #1
Donc oui, nous pouvons en endetter avec tout ça maintenant.
- Speaker #0
C'est ça. Ça fait 14 lots, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui, 14 lots. et puis du coup, en cours, avec ce projet-là, on a dépassé 1 million.
- Speaker #0
Ah oui, c'est beau ça.
- Speaker #1
Oui, on va dire que c'était le cap que je voulais passer pour rester psychologique aussi un peu mais bon, après là, je pense qu'on va arriver au max parce qu'après, en fait, on gère tout en direct et c'est vrai que quand tout roule, que les loyers tombent, qu'il n'y a pas d'appel des locataires et tout, c'est cool mais quand c'est... Quand sur une semaine, deux semaines, il n'y a rien qui va, tu te dis, je vais tout vendre, je vais tout mettre en bourse et on arrête là. C'est ça. Réfléchis, tu passes sur lui et puis c'est reparti.
- Speaker #0
Voilà, c'est toujours comme ça de toute façon. Exactement. Et du coup, là, tu disais, vous allez stopper un petit peu, c'est parce que déjà, il y a pas mal d'encours et puis vous avez peut-être d'autres projets ou pas du tout ?
- Speaker #1
Oui. Il y a du mobilier ? Avec la mutation qu'on a demandé dans le sud, le but étant d'avoir notre RP aussi pour plus tard et pour pouvoir profiter maintenant et pas dans 10-15 ans avec les enfants quand ils ne seront peut-être plus à la maison, aux études, etc. Donc oui, le but, ça serait d'aller dans le sud, vendre le premier et peut-être le deuxième e-bub en fonction pour un peu gommer notre taux d'endettement et financer une partie de la RP avec l'apport. de la vente de ces biens-là. Et puis, après, on aimerait bien aussi, notamment notre femme, lancer soit une activité de gîte ou chambre d'hôte. Le but, c'est d'avoir une maison qui ne nous coûte rien, si tu veux.
- Speaker #0
Trop bien.
- Speaker #1
Une maison avec des dépendances qu'on pourrait exploiter pour essayer de gommer au maximum le crédit. Trop bien.
- Speaker #0
Et puis... Et puis moi, parce que j'ai bossé six ans sur le marché des particuliers, donc j'ai géré pas mal de gendarmes et aussi pas mal de personnes dans les établissements scolaires qui étaient hébergés comme ça à titre gratuit. qui faisait du locatif. Et ce qui bloquait aussi à une certaine période au niveau des sociétés de caution, au niveau des engagements, c'était qu'en termes d'encours, ça commençait à faire beaucoup. Et derrière, j'avais toujours les sociétés de caution qui me disaient, est-ce que les clients ont leur résilience principale ou un pied-à-terre pour quand ils seront à la retraite ? Donc ça, tu vois, c'est arrivé pour des personnes qui commençaient à avoir entre 40 et 50 ans. on me disait souvent est-ce qu'ils ont leur résidence principale parce que derrière quand ils ne vont plus travailler là-bas est-ce que tu as tenu compte de l'endettement s'ils doivent se reloger s'ils doivent repayer un loyer etc donc là on va dire c'est celui lors de logique que le banquier veut que
- Speaker #1
tu prennes c'est ça exactement de toute façon il faut prévoir aussi l'avenir et le futur vite on va le faire parce que la quarantaine approche à grands pas je me dis oui refaire un prêt sur 20-25 ans ben oui ça arrive Ça arrive vite et puis du coup, il ne faut pas tarder non plus pour faire ce projet-là de RP.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Et puis il y a l'envie aussi de se poser après ces quelques mutations. On a pas mal bougé et on a envie d'avoir une situation un peu plus stable avec notre cercle d'amis posé à un endroit et voilà.
- Speaker #0
Je comprends. Ok, écoute, trop cool. Si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui veut se lancer dans l'immobilier locatif, qu'est-ce que tu lui donnerais comme conseil ?
- Speaker #1
Arrêter de repousser le projet à deux mains. Non, en vrai, il faut se lancer. C'est un des trucs où franchement, une fois qu'on a mis les pieds dedans et qu'on se rend compte que c'est quand même assez facile en vérité si tu as une situation bancaire assez... assez saine et que tu as un travail, je veux dire un CDI, et que tu ne fais pas n'importe quoi avec ton argent, et que c'est ton premier projet, que ce soit pour un appartement ou un immeuble de rapport ou autre, une coloc ou je n'en sais rien, on va dire que c'est assez facile en fait. Il y a des craintes pour pas grand-chose. C'est vrai que ça fait peur après que les gens s'arrêtent aux locataires qui ne payent pas, aux dégradations, à la gestion locative, aux travaux, alors qu'en réalité ça peut te... Si tu réfléchis avec 10-15 ans plus tard, tu peux avoir le capital amorti que tu récupères, etc. Ça peut être un petit coup de boost pour après, notamment, par exemple, acheter ta RP ou autre. Ouais,
- Speaker #0
les RP et puis...
- Speaker #1
Le frein est limite, en fait. Il faut juste y aller. Et puis après, tu vois comment ça se passe. Et en vrai, il n'y a pas de... Il y a toujours des solutions, en vérité, après. C'est vrai que des fois, au moment, ça fait un peu peur. Il y a des gros doutes qui peuvent s'installer, etc. Mais de toute façon, il faut se dire que si tu ne le fais pas, personne ne le fera à ta place. Ou alors, tu restes dans le rythme que tu as actuellement et puis tu feras comme tout le monde. Tu arriveras à la retraite sans RP ou tu ne laisseras rien à tes enfants. Moi, ce n'est pas du tout un truc que je souhaite. Ouais, non, il faut rester motivé et se lancer. Il ne faut pas repousser à deux mains, en fait. Plus tu es jeune... Oui,
- Speaker #0
et puis en immobilier, en plus, on va dire le gros avantage de l'immobilier, c'est le temps qui passe. Donc, plus le temps passe, plus tu amortis du capital. Donc ça, c'est l'enrichissement qui est caché. Et puis, comme tu dis, ça peut faire un capital pour pas mal de choses. Si tu as un projet, par exemple, une résidence principale, si derrière, tu as un projet entrepreneurial... Quand on veut créer une société comme ça, la banque souvent demande 20 à 30% d'apport. Donc, tu vois, ça peut être un petit coup de pouce. Si derrière, tu penses à la retraite, que tu veux investir en bourse et avoir des revenus passifs. Enfin, c'est vrai que ça peut être... C'est plutôt sympa l'immobilier sur ce côté-là. Et on est dans un pays en plus où l'accès au crédit immobilier est quand même plus facilitant aussi. Des taux moins élevés qu'il peut se faire à droite à gauche. Tu dis que tu pars de rien, tu peux acheter de l'immobilier sans apport ou même des fois avec un petit peu d'apport. C'est ça. Et derrière, au bout de 10, 15, 20 ans, tu te retrouves avec de l'argent.
- Speaker #1
Au final, quelque chose que tu n'auras fait aucun effort financier, au final, qu'on t'aura offert presque en vérité. Tu auras géré des locataires, etc. Mais si tu n'injectes rien, au final, c'est jackpot.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Après, comme tu le dis, si on avait eu toutes ces connaissances à 20-25 ans, on se dit qu'on aurait pu faire beaucoup plus. Mais bon, après, c'est comme ça. Il n'y avait pas accès à tout ça non plus il y a 10-15 ans en arrière. Maintenant, c'est vrai qu'avec rien que tous les livres qui sont proposés, les pages Instagram, les YouTube, etc., c'est juste fou l'accès à la formation. Donc, c'est pas mal.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça, c'est ça. En tout cas, trop bien. Et maintenant, je voulais qu'on parte un petit peu sur le trail, sur la course à pied, pour faire un petit peu le lien justement avec... Parce que moi, en tout cas, j'envoie des liens entre l'immobilier et le sport. Est-ce que toi, tu peux nous dire déjà comment tu es tombé dans la course à pied, dans le trail et les liens que tu peux faire entre l'un et l'autre ?
- Speaker #1
Ok. J'ai toujours fait pas mal de sport depuis l'adolescence. J'ai touché un peu à tout. Et puis, le trail, en fait, en arrivant à la Réunion, forcément, les randos, etc. Je ne sais pas si tu connais la diagonale des fous, le banc, un petit peu. Je me suis dit, c'est top. Tu pars en mode trail dans les montagnes. Tu vois des paysages de fous. Tu te régales. Tu es tout seul face à la nature. C'est génial. Donc ouais, ça a été le gros coup de boost là, la Réunion. Avant, je courais régulièrement 2-3 fois par semaine en mode footing, 10-12 kilomètres, mais rien de plus. Et là, je partais, ça m'arrivait de partir à 4h, 5h du matin, tout seul dans les montagnes pendant 4, 5, 6 heures. Et ouais, révélation. Et du coup, je me suis dit, bon là, je vais peut-être tenter quelques courses à la Réunion. J'ai commencé mon premier trail au bout d'un an ou deux à arriver sur l'île. Puis après, j'en ai enchaîné quelques-uns jusqu'à m'inscrire à l'épreuve la plus petite de la Diagonale des Fous, le 65 km, avec 3 500 de D+, et des niveaux négatifs également. Ça ne s'était pas passé comme prévu, j'avais pas mal de problèmes digestifs, mais bon, finis cher quand même de cette course-là. Et puis après, je me suis dit, bon, à l'époque, il y avait trois courses sur cette Diagonale des Fous, donc tu avais un 65. un 105 et la vraie diagonale 165. Le but était de faire ces trois courses, repartir de l'île avec les trois médailles. J'ai pu m'inscrire sur la deuxième, le 105, sauf qu'il y a eu le Covid qui est venu par là. L'année où je devais le faire, ça a été annulé carrément. On avait la possibilité de garder notre dossard pour l'année d'après ou alors de le basculer sur une autre course. sachant que c'était ma dernière année sur l'île. C'est soit je faisais le 105 ou je prenais le risque de faire le 165 sans être sûr que j'allais être tiré au sort. J'ai préféré assurer le coup et l'année de mon départ, j'ai pu faire le 105 km, le trail de Bourbon, avec un bon dénivelé de 6500 à peu près.
- Speaker #0
Wow, énorme !
- Speaker #1
Du coup, j'ai pu boucler en deux mémoires, je crois, 30 heures et quelques. donc ouais grosse expérience sans dormir et c'était vraiment un truc de fou et après retour en métropole et bah j'ai gardé cette passion là et j'arrive pas à m'en défaire en fait on
- Speaker #0
va dire c'est une bonne passion et puis peut-être qu'un jour tu vas repartir pour le 165 du coup ça te prend en tête un petit peu ?
- Speaker #1
ouais bah ça c'est dans la checklist on a tous une checklist comme ça Donc ouais, je sais, elle reste dans un coin de ma tête, mais je sais que j'irai la faire un jour ou l'autre, ça c'est certain. Après, non, franchement, c'est un sport où tu peux avoir, surtout en ultra en fait, même les petites courses de 15, 20 kilomètres, ouais, tu as des sensations, etc. Mais sur les ultras, je ne sais pas, il y a un truc qui est indescriptible, tu passes par tellement d'émotions en fait, tu sais que tu vas avoir des coups durs, le moral dans les chaussettes, etc. Après, d'un coup, tu vas avoir l'adrénaline qui va remonter, tu vas te sentir trop bien, pousser des ailes. Tu vas arriver vers la fin, tu te dis « putain, j'ai fait un truc de fou, t'as envie de pleurer » . C'est juste incroyable. J'ai fait pas mal de sports et j'ai retrouvé ces sensations-là que dans le trail. Franchement, c'est juste fou. Je continue en Bretagne, c'est beaucoup plus plat, mais je vais quand même faire des courses par-ci, par-là de temps en temps. J'essaie de me mettre un objectif ou deux dans l'année. L'année dernière, je me suis inscrit à la base avec un pote. C'était un tirage au sort pour faire les 90 km du Mont-Blanc. J'ai été tiré au sort, mais pas le 8. Du coup, je suis parti avec ma femme et les enfants. On est partis à Bretagne, Chamonix, il y a 3-4 jours. On est partis, 12 heures de route. Deux jours après, j'ai fait la course et le lendemain, on est rentrés.
- Speaker #0
Trop bien ! Et là,
- Speaker #1
pareil, grosse expérience, un vrai coup de cœur pour Chamouni. Et puis du coup, c'était vraiment cool encore la même fois.
- Speaker #0
Et justement, le trail, par rapport à l'immobilier, c'est quoi les qualités communes que tu retrouves entre un investisseur et un trailer ? Les qualités communes ou sinon plutôt les points communs ?
- Speaker #1
La détermination, je pense. Quand tu pars sur une course comme ça, surtout sur les ultras, tu es obligé d'être déterminé parce que sinon, ça va être compliqué si tu ne te projettes pas. sur tout ton... Étape par étape, en te disant, bon, allez, je vais faire les 20 premiers là, après, on va voir, etc. C'est un peu comme dans l'IMO, en fait, les différentes phases de chantier, etc. Donc, ouais, ça. Et puis, faire face à la résilience, comme je t'ai parlé tout au début avec les valeurs, t'es obligé de... Face aux difficultés, quand tu sais que tu vas monter pendant deux heures avec tes bâtons à cracher dans la montagne ou alors que ton chantier, il n'avance pas parce que ton... ton maçon, ton couvreur, il t'a planté et qu'il ne va pas revenir avant 2-3 mois, j'en sais rien, tu es obligé de trouver des solutions, pareil. Donc ouais, franchement, je trouve que ça se transpose bien les deux et je me retrouve un petit peu là-dedans.
- Speaker #0
Trop bien, trop bien. Et moi, j'avais une question aussi pour ceux qui s'interrogent à ce sujet-là. Une semaine type avec toi, parce que il faut rappeler, donc voilà, tu as quand même un job, donc tu es gendarme, derrière tu as de l'immobilier. où tu gères encore tout en direct, tu as une conjointe, tu as des enfants. À côté de ça, tu fais un sport qui est aussi assez prenant dans le sens où le trail, quand tu commences à faire de l'ultra, il faut quand même faire pas mal de sorties dans la semaine et puis des fois même des longues sorties. Tu fais comment pour tout cumuler et comment tu t'organises au quotidien ?
- Speaker #1
Alors, une semaine type, on va dire avec le boulot aussi, je n'ai pas de truc particulier. Je fais mes... C'est des 8h30, 14h, 18h, horaire de bureau classique. Mais bon, ça déborde souvent. Après, pour ne pas trop impacter la vie de famille, mon sport, moi j'aime bien, avant je le faisais le matin, quand j'étais à la Réunion, parce que ça s'y prêtait bien, il faisait beau et tout. Donc de 6 à 7, je faisais mon sport, je faisais le son. Et là, depuis que je suis rentré en Bretagne, c'est plus compliqué, parce qu'avec le climat et tout, l'hiver, la nuit, etc., le froid, le vent. Je m'entraîne le midi en fait. J'ai deux heures de pause le midi normalement. Donc de midi à 13h15, je fais mon sport. Pareil, je n'embête personne, je fais mon truc. Et puis comme ça, le soir, on peut gérer la vie de famille, les enfants, etc. Dans l'idéal, j'essaye de faire cinq séances par semaine, donc trois de course à pied. Et après, deux de renforcement musculaire, que ce soit au poids du corps, aux machines, etc. Après, quand je suis en phase de préparation pour une course comme pour un ultra, Ce qui n'est pas tous les ans, mais j'essaye d'en mettre une par an. Là, forcément, les 3, 4, 5 mois avant, tu augmentes le volume des entraînements, etc. Donc, tu délaisses un peu le renforcement. Tu passes à 3, 4 séances obligatoires de course à pied. Et puis là, ton créneau du midi, forcément, il ne suffit plus. Ou alors, tu n'as plus trop le temps de manger. Plus des sorties de 5, 6 heures que tu dois faire. Donc, c'est tes jours de repos qui y passent, en fait. Tu pars le mat. tu laisses les enfants à l'école et tu pars faire 6 heures dans les sentiers, puis ta journée, elle est faite, quoi. Mais à côté de ça, ben ouais, il y a aussi les locataires à gérer et tout, donc ouais, c'est... Là, on arrive, je pense, au bout du truc, quoi.
- Speaker #0
Il ne faut pas plus, quoi.
- Speaker #1
C'est exactement ça que je te disais, que là, après, il faut qu'on arrête, parce qu'avec 5 locataires en plus, il va falloir gérer. D'autant plus qu'on veut partir dans le sud, donc tout sera à distance, donc ouais, il va falloir faire face à ça aussi. Mais ouais, de quoi, la semaine avec tout ça, sans problème.
- Speaker #0
Trop bien, trop bien. Mais oui, c'est vrai qu'après, c'est déjà de l'organisation. Et puis après, c'est aussi une priorité, dans le sens où souvent, on entend, j'ai pas le temps de faire ci ou j'ai pas le temps de faire ça. En fait, c'est après, chacun met la priorité sur la chose qu'il veut faire.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et puis voilà.
- Speaker #1
Après, je sais que moi, c'est, on va dire, c'est web. plus ou moins vital pour moi le sport, ça fait longtemps que j'en fais et je peux pas si tu me dis une semaine sans sport c'est compliqué quoi, je le sais moi-même je deviens un petit peu un petit peu chiant et c'est grave c'est possible c'est mon défaut en fait le sport je le vis de la tête, après franchement j'ai les idées claires que ce soit pour le travail, les projets tout ça,
- Speaker #0
franchement je peux pas faire sans quoi et puis la tête en a besoin, des fois le corps en a besoin aussi, parce que quand t'es habitué à te dépenser comme ça et que si tu restes au bureau toute la journée assis, c'est vrai que ça sert du bien de...
- Speaker #1
J'ai envie souvent de me dégourdir les jambes et d'aller respirer de l'air à dehors.
- Speaker #0
C'est ça. Trop bien. Et du coup, pour terminer l'épisode, j'ai encore deux, trois petites questions. Est-ce que tu as d'autres passions que l'immobilier, que le trail ? Est-ce que tu lis, par exemple, ou est-ce que tu as d'autres passe-temps ?
- Speaker #1
Je lis pas mal de livres sur tout ce qui est un petit peu investi, sur l'IMO, sur le développement personnel en général, sur un petit peu toutes ces choses-là. Oui, j'aime bien. Pour garder un truc comme ça. Après, Après, beaucoup de sport. Après, la vie de famille aussi, les enfants, etc. Ça demande pas mal de temps. J'essaie de consacrer pas mal de temps aussi avec eux, des jours de repos, etc. Après, en passion, c'est déjà pas mal. Le travail, on ne va pas dire que le travail, c'est une passion. J'aime mon travail, mais ce n'est pas une passion. Après, ma famille, ça compte beaucoup. Et le sport, si j'ai les deux là, moi, tout me va.
- Speaker #0
Parfait. Tu disais que tu disais. C'est quoi le dernier bouquin que tu as lu ou que tu es en train de lire ?
- Speaker #1
Le dernier que j'ai lu, c'était celui de Simon Darabant sur la fiscalité.
- Speaker #0
Sur la fiscalité. Si je connais, à l'époque, on entendait beaucoup parler avec Heger Hangen.
- Speaker #1
Exactement. Son livre aussi, à lui. Ok.
- Speaker #0
En plein dans la fiscale en ce moment. Ouais,
- Speaker #1
mais celui-là, c'est celui que j'ai le plus de mal à lire. Parce que c'est la partie que je n'aime pas trop. Je laisse ça au comptable et tu es obligé d'essayer de comprendre un minimum comment ça fonctionne.
- Speaker #0
C'est ça. OK. Et du coup, avant-dernière question, est-ce que tu investis ailleurs qu'en immobilier ?
- Speaker #1
Alors, oui. Je m'y suis mis en fait... notamment avec tous les conseils. Je suis aussi le podcast des Jean-Clemens d'Investisseurs que tu connais.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Du coup, notamment avec les conseils de Tony et tout, j'ai commencé à me renseigner un petit peu sur qu'est-ce que c'était le PEA, etc. J'en avais, PEA, PEL et compagnie, avec tous les bons conseils du banquier. Et je me suis rendu compte qu'en fait, c'était bourré de frais et que ce n'était pas si rentable que ça, ces placements-là. Donc du coup, j'ai décidé, pareil, quand j'ai commencé à faire... un coup de ménage sur les comptes bancaires il y a quelques temps, de reprendre tout à zéro et refaire les choses bien. Donc oui, j'ai rouvert un PEA, un compte-titres pour les enfants, une assurance vie, etc. Donc oui, j'ai refait des placements comme ça avec des choses simples, tout ce qui est des ETF monde ou le SP500, des choses comme ça. Avec un petit DCA mis en place tous les mois et puis ça se fait tout seul.
- Speaker #0
C'est ça, du passif pur là.
- Speaker #1
comparé à l'immobilier un peu de bourse dans ce sens là après un peu de crypto aussi depuis quasiment deux ans j'attends le coup de bourre qui devrait arriver tout va bien après je suis positionné plus sur les altcoins donc j'attends de voir ce que ça va donner après je sais que c'est ultra volatil Si ça performe, tant mieux. Sinon, c'est une somme qu'on... Il faut se mettre en tête que c'est possible de tout perdre. À partir du moment qu'on se met ça en tête, il n'y a pas de blocage et c'est plus facile à accepter.
- Speaker #0
C'est ça, les hausses, les baisses, oui.
- Speaker #1
Exactement. Comme pour la bourse, au final, quand on a compris que c'est sur du long terme, il ne faut pas paniquer et revendre au mauvais moment. Tu laisses faire, tes achats sont lissés, puis ça se passe, et puis on verra, on fera les comptes dans 10-15 ans.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça, c'est ça. Ok, bah écoute, trop bien. Et petite dernière question pour clôturer le podcast. Ta vision de la réussite. En fait, pour toi, réussir sa vie, c'est quoi exactement ?
- Speaker #1
Wow. Réussir sa vie, pour moi, c'est... Déjà, être épanoui dans sa famille, une famille où tout le monde est en bonne santé, etc. Déjà, ça, c'est le principal. Des enfants qui t'aiment, une femme qui t'aime. Et puis, après, faire tout pour se dégager le plus de temps possible, pour partager justement des moments, des voyages, des vacances, des moments simples avec tes enfants, ta femme. Ça, pour moi, c'est la priorité. Donc, c'est pour ça aussi qu'on investit pas mal. c'est pour euh espérer au moins qu'il y en a un ou deux qui puissent se dégager le maximum de temps pour profiter de la vie et pas dépendre d'un travail comme ça avec des horaires fixes, tes jours de repos imposés, etc. Et à ce moment-là, je pense que si, la plus grosse valeur, c'est le temps en fait. C'est le truc que tu ne pourras pas rattraper. Si tu arrives à concilier ça, travail, passion, avoir pas mal de temps pour ta famille, pour moi, la vie est à l'hélicie.
- Speaker #0
Ok. Bon, écoute, je te remercie en tout cas pour ton partage, Vincent.
- Speaker #1
C'était trop cool. C'est à toi, Romain. C'était un plaisir.
- Speaker #0
J'espère que l'épisode du jour vous a plu. Merci encore pour votre écoute. Je compte vraiment sur vous pour aller mettre une note 5 étoiles et un petit commentaire. Et on se retrouve dans 15 jours pour le prochain épisode. Salut !