undefined cover
undefined cover
Manon Thomar - L’office manager qui voulait sauver le monde #002 cover
Manon Thomar - L’office manager qui voulait sauver le monde #002 cover
The OM Podcast

Manon Thomar - L’office manager qui voulait sauver le monde #002

Manon Thomar - L’office manager qui voulait sauver le monde #002

56min |27/02/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Manon Thomar - L’office manager qui voulait sauver le monde #002 cover
Manon Thomar - L’office manager qui voulait sauver le monde #002 cover
The OM Podcast

Manon Thomar - L’office manager qui voulait sauver le monde #002

Manon Thomar - L’office manager qui voulait sauver le monde #002

56min |27/02/2025
Play

Description

Dans cet épisode, nous partons à la rencontre de Manon Thomar, Office Manager chez Jab et fondatrice du podcast Kingd'OM.
Avec beaucoup de sincérité, elle nous partage son parcours, son quotidien et ses apprentissages dans un métier aussi passionnant que polyvalent.



Voici ce que tu vas découvrir dans cet épisode :

  • Comment devient-on office manager ?

  • Transformer une crise en opportunité

  • Construire et entretenir une culture d’entreprise forte

  • Lancer un podcast sur l’office management : pourquoi et comment ?

  • Les soft skills essentielles pour réussir


Un épisode inspirant pour tous ceux qui s’intéressent à l’office management, à l’entrepreneuriat, et à l’importance d’une culture d’entreprise forte !



N'hésitez pas à aller écouter Kingd'OM : @


💥 Pour montrer ton soutien au podcast : 

1. Abonne-toi pour ne rien manquer 🔔

2. Laisse un super avis sur Apple podcast ou Spotify ❤️ 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur The OM Podcast, un podcast produit par OrbbyMedia où l'on parle d'office management avec des invités prêts à vous partager leur expérience. Je suis Benjamin Albertelli et aujourd'hui on reçoit Manon Ausha, office manager chez JAB et créatrice du premier podcast sur l'office management en France. Bonne écoute ! Bonjour Manon ! Salut ! J'ai l'impression de te l'avoir déjà dit mais... Mais bonjour, merci de nous accueillir ici, donc dans les locaux de Jab pour cet épisode du podcast. Alors, c'est le deuxième qu'on enregistre. Je ne sais pas dans la publication ce que ça donnera. Ça sera sans doute aussi le deuxième. Mais merci beaucoup. Alors, je te l'expliquais quand on s'était appelé. Mais l'idée du podcast, c'est vraiment de faire un focus sur toi et aussi de parler de ton expérience en termes de side project avec Kingdom. Donc, on en reparlera. Mais un podcast concentré sur l'office management pour les office managers. Je te propose de commencer par te présenter en une minute.

  • Speaker #1

    Alors donc oui, moi c'est Manon, je travaille chez Jab. Donc Jab, on accompagne des dirigeants et des fondateurs sur leurs enjeux commerciaux. Donc en gros, on les aide à construire et à solidifier leur ADN commercial et pour ça on vient vraiment les transformer dans leur culture d'entreprise. pour remettre vraiment la vente au centre de leur business. Et ça passe par du conseil, du coaching et de la formation.

  • Speaker #0

    Ok, et alors d'un point de vue vraiment sur l'entièreté de ta carrière, comment t'es rentrée dans le monde du travail ? C'est vrai qu'il n'y a pas de parcours typique pour les office managers. Quel a été un petit peu ton parcours à toi depuis les bancs de l'école jusqu'à aujourd'hui chez JAB ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, moi j'ai une formation en hôtellerie et tourisme. J'ai fait une école en management international spécialisation tourisme et hôtellerie. J'ai été très tournée vers l'événementiel, plus particulièrement. Moi, ce qui m'intéressait, c'était l'événementiel B2B. J'ai travaillé pour un traiteur, j'ai travaillé dans une boîte d'événementiel. On organisait des événements pour les entreprises uniquement. Et ensuite, je suis rentrée dans une autre boîte qui faisait la gestion de livraison traiteur pour les entreprises. Donc, on était un peu l'intermédiaire entre les traiteurs et l'entreprise. Donc, moi, j'étais au service client. Je gérais tous les problèmes qu'il pouvait y avoir ou m'assurais justement qu'il n'y ait pas de problème aussi.

  • Speaker #0

    On commence déjà à sentir des similarités avec le métier de Fint Manager.

  • Speaker #1

    Et puis, c'est là que je suis tombée dans l'office management, puisque dans la boîte où j'étais, l'office manager est parti. Et je me suis dit que ça me tentait bien, cette histoire. Et donc, j'ai demandé à mon boss à l'époque s'il pensait que je pourrais éventuellement essayer. Et il m'a totalement encouragée. Il m'a dit, je te vois trop faire ça. Je pense que tu pourrais même faire un mi-temps de ce que tu fais actuellement et un mi-temps Office Manager, comme ça tu testes et tout. Et donc c'est ce qui s'est passé. J'avais la double casquette à l'époque, Service Client et Office Manager. Ok,

  • Speaker #0

    donc Boss qui a été quand même hyper compréhensif et qui t'a accompagné dans cette transition.

  • Speaker #1

    Ouais, il m'a vraiment poussé à le faire.

  • Speaker #0

    Ok, et donc ça c'était pas Jab ? Non. Et alors après, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Et donc après, le Covid arrive.

  • Speaker #0

    On est en 2020.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc le Covid arrive. Donc nous, on faisait du traiteur en entreprise. Covid, plus personne dans les entreprises. Donc plus de traiteurs en entreprise. Plus d'activités. Donc la boîte a fermé. Et en fait, Jab m'a contactée. Parce qu'ils ont eu vent de cette boîte qui fermait et qui avait plein de commerciaux. Et donc eux, ils cherchaient des commerciaux. et donc du coup ils recrutaient sur le poste de commercial et en même temps ils se cherchaient une office manager et donc mon boss encore une fois de l'époque les a orientés vers moi en disant nous notre office manager c'est Manon, elle est top allez-y etc. donc il m'a fait de la pub et voilà et c'est comme ça qu'ils m'ont contactée et qu'on s'est vu et qu'on s'est pu quitter pour l'instant jusque là

  • Speaker #0

    Ok trop bien et alors du coup maintenant que t'es chez Jab C'est vrai qu'il n'y a pas deux office managers qui ont les mêmes missions. J'imagine que sur le nombre, il y en a bien au moins deux qui ont les mêmes. Mais dans les faits, chaque office manager peut avoir des missions assez variées. Toi, quel est ton scope de mission chez JAB ? Qu'est-ce que tu fais concrètement ? Est-ce que tu fais tout ? Est-ce que tu fais qu'une partie ?

  • Speaker #1

    Alors, je fais pas mal de choses. Je touche à beaucoup de domaines différents. Je vais faire de l'événementiel parce que déjà, c'est un peu ma formation. Donc, c'est moi qui gère l'événementiel. Je gère aussi les services généraux, donc vraiment le propre de l'office manager, gérer les bureaux. Je vais gérer aussi tout ce qui est admin pour la boîte. Et je vais avoir un rôle RH. Avant, je gérais les payes, mais ça a changé. Mais je suis dans le process de recrutement. Je vais gérer les congés, je vais gérer les notes de frais, toutes ces choses-là, l'onboarding. Ce que j'allais te dire. M'assurer que la team va bien. Vraiment la dimension ressources humaines, mais très humaines. Ok. Voilà. Et je gère la facturation client et le recouvrement.

  • Speaker #0

    Et ouais, donc tu as parlé de la partie événementielle. Qu'est-ce que... Ouais, non, donc tu as un scope quand même complet par rapport à d'autres office managers qui vont être plus concentrés sur l'aspect. Soit c'est souvent différencié en deux. Il y a le côté RH, compta. Puis il y a le côté un peu plus événementiel, gestion des locaux. Du coup, toi, tu as les deux, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et alors, l'idée aussi du coup du podcast, de cet épisode, c'est de voir quel a été... Quel a été, je te l'ai dit, ton parcours ? Comment est-ce qu'on passe, tu nous l'as dit tout à l'heure, tu as fait des études dans l'hôtellerie. Comment est-ce qu'on décide de passer de l'hôtellerie, du luxe en plus, à un métier d'office manager ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est la vie. Ce n'était pas programmé. C'est les choses qui se font comme elles se font, par chance, quelque part. Moi je suis une optimiste de la vie donc en fait quand une porte se ferme je sais qu'il y en a plein d'autres qui s'ouvrent et voilà quand moi j'ai commencé à travailler chez un traiteur après je me suis dit bon bah je veux vraiment être beaucoup plus dans l'événementiel parce que le traiteur c'est quand même assez restreint en termes d'événementiel on reste dans la food quoi moi je voulais voir plus dans l'événementiel donc je suis rentrée dans une boîte qui faisait que ça Et là, j'étais commerciale, donc j'allais sur les événements, je découvrais des lieux, des activités, je voyais beaucoup de monde. Enfin voilà, c'était vraiment passionnant. Donc j'ai vu plein de choses et ça m'a permis de me recentrer aussi sur ce que j'aime vraiment dans l'événementiel. Et en fait, c'est faire plaisir aux gens, c'est leur faire vivre des émotions, leur faire vivre des expériences. Et je me suis dit à ce moment-là, j'ai envie de faire ça, mais pour des gens de ma boîte. J'ai plus envie de faire ça pour des clients que je connais pas. J'ai vraiment envie de faire ça pour des gens que je côtoie au quotidien. Et en fait, c'est ce que je retrouve dans l'office management. C'est créer une expérience quotidienne à mes collègues, même à mes boss, pour que tout le monde se dise, c'est trop bien de venir au bureau, c'est trop bien de vivre ça avec vous. C'est ça que j'ai envie de créer, en fait.

  • Speaker #0

    Ok, donc là, avec le métier, t'es en plein dedans. C'est ça. Du coup, ouais, des... C'est des opportunités qui se présentent à toi. Alors, qu'est-ce que tu as appris de chaque transition, du passage, tu l'as dit, de l'événementiel très niche, on va dire, sur la foule, le traiteur, à un événementiel plus large ? Qu'est-ce que tu as appris de cette transition ? Puis après, en plus, du coup, une transition vers l'office management. Qu'est-ce que tu en retiens ?

  • Speaker #1

    L'événementiel, dans sa globalité, m'a appris à mettre les mains dans le cambouis. Parce que quand tu as ton prestat qui débarque et qu'en fait il est en retard et que ton client va arriver, tu n'as pas trop le choix que de l'aider. Parce que ton client, sa satisfaction, c'est ta priorité. Ce n'est pas de savoir si c'est à toi ou pas de mettre les chaises dans le bon ordre. Tu t'en fiches en fait, tu y vas et puis tu fais. Donc ça m'a appris à faire les choses et à ne pas attendre que les autres le fassent à ma place. Après ça m'a appris aussi le sens de l'accueil. Le côté expérience, parce que dans l'événement, quand tu organises un événement, tu as envie de faire vivre quelque chose aux gens. En général, c'est réfléchi. Et chez Jab, c'est aussi ce qu'on essaye de faire avec nos clients. C'est ce que moi, j'essaye de faire aussi avec l'équipe. Donc ça, l'événementiel m'a beaucoup appris sur cette partie-là.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, ce côté chez Jab, tu l'évoques. Tu le mets en avant, ça veut dire que, est-ce que tu aurais pu travailler pour une autre entreprise en tant qu'office manager, ou c'était important pour toi aussi de choisir une entreprise qui avait une cohérence avec, enfin j'ai envie de dire tes valeurs, tes volontés personnelles, même au-delà des, même si ça ne change rien au fond, à ton métier d'office manager ? Est-ce que c'était important pour toi ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au moment où je suis rentrée chez Jab, je ne me rendais pas compte à quel point ça l'était.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et que maintenant que j'y suis, je ne me verrais pas travailler ailleurs.

  • Speaker #0

    Donc un peu de chance. Ouais.

  • Speaker #1

    exactement c'est oui oui je pense que j'ai eu de la chance et que j'ai de la chance et que ouais ouais je suis très reconnaissante de cette opportunité qui voilà qui m'a été proposée et que j'ai su saisir aussi ouais ça m'a appris plein de choses franchement et mon expérience même si elle a été courte de relations clients ça m'a permis aussi bah de de gérer les plaintes, de gérer, comment dire, d'être un peu mise en porte-à-faux quand c'est pas de sa faute. C'est quand même toi qui prends. Voilà. Et mine de rien, quand je fais un peu du recouvrement ou ces choses-là qui sont des missions pas forcément faciles en termes de relationnel, parce que les clients, ils me connaissent. Je ne suis pas un numéro ou un mail derrière lequel je peux me cacher. Ils me voient toutes les semaines. Ils savent qui c'est, Manon. Donc, quand je les appelle pour leur dire « il faut payer ta facture » , ils savent très bien qu'il est au bout du fil. Donc voilà, moi, j'essaye d'avoir une démarche dans laquelle je garde quand même cette relation intacte avec le client, mais en même temps, je lui fais comprendre que la situation ne peut pas rester comme elle est. Et ça, c'est quelque chose que j'ai appris en relation client dans mon ancienne boîte.

  • Speaker #0

    Parce que dans ton ancienne boîte, s'il y avait des problèmes de recouvrement, c'était toi aussi qui t'en chargeais ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Mais par contre, il y avait des problèmes sur des commandes, de traiteurs qui venaient pas, de traiteurs qui n'avaient pas compris. Et en fait, comme c'est nous l'intermédiaire, c'est nous le coupable.

  • Speaker #0

    Oui, des problèmes à une autre échelle.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce n'était pas les mêmes sujets, mais la manière dont tu gères le client est la même. Parce que tu ne peux pas dire au client, oui, mais ce n'est pas moi, ce n'est pas ma faute. Ça ne se passe pas comme ça. Et en même temps, je ne vais pas appeler le traiteur pour lui dire « tu as fait n'importe quoi, c'est un partenaire » . Donc en fait, on travaille ensemble. Donc je vais lui dire effectivement « tu n'as pas géré, mais il faut aussi que je prenne mes responsabilités là-dessus » . Et ça m'a permis de savoir comment dialoguer dans ce genre de situation et pas justement fermer des portes, fermer des conversations. Il faut plutôt trouver des solutions dans ces moments-là. Et le recouvrement, c'est ça, c'est trouver des solutions avec les clients pour qu'ils payent finalement.

  • Speaker #0

    Ok, et alors là, on parle pas mal de ta relation vis-à-vis de l'extérieur. Quand t'es passé d'un job où tu ne traités qu'avec l'extérieur à un job où la majorité du temps, tu traites quand même plus avec l'intérieur, donc je passe à tes collaborateurs, etc., quels ont été tes principaux défis dans cette... Même s'il y a énormément de similarités, tu l'as dit, dans la gestion de l'humain, etc., c'est pas la même chose, donc quels ont été tes défis à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Je dirais que... Le côté proximité émotionnelle est peut-être plus compliqué parce que le fait de faire les choses pour des gens en qui tu tiens un peu plus, on va dire quand même parce que c'est tes collègues, et qu'on a... Après, chez Jab, on a une relation vraiment très soudée et très proche. Donc, pour le coup, on tient beaucoup les uns aux autres. C'est vrai que ça peut mettre dans des situations plus complexes, du coup, quand les choses ne vont pas. quand on a besoin de dire non, ça c'est pas possible c'est pas forcément évident de faire la part des choses entre le côté pro et ce que tu ressens donc ça, ça a été un challenge de découper les émotions de ma mission faire la distinction c'est presque le privé et le pro exactement ouais

  • Speaker #0

    Je ne t'ai pas demandé au départ, mais vous êtes combien chez JAB ? Là,

  • Speaker #1

    on est sept.

  • Speaker #0

    Ok, oui, donc c'est ça. C'est de la proximité pure. Oui,

  • Speaker #1

    et puis on se parle très ouvertement. Je ne vais pas dire qu'on se dit tout, mais c'est presque ça. On n'a pas de secret les uns pour les autres. On se parle de nos vies, on se parle du boulot, on se parle de tout, en fait. Donc, c'est vrai que quand... Quand il y a des tensions, il y a des tensions. Mais c'est aussi des choses qu'il faut régler tout de suite. On ne peut pas se dire, ça va passer. Donc ça, ça a été un challenge. Le côté relationnel, ce n'est pas toujours évident.

  • Speaker #0

    Intéressant. C'est presque évident au moment que tu le dis, mais je n'aurais pas forcément pensé naturellement. Et alors, c'est vrai que même quand on discutait, la dernière fois quand on s'était appelé, tu me parlais pas mal de la culture d'entreprise. que ça faisait aussi partie de ton rôle de développer une culture d'entreprise assez forte. Comment est-ce que tu fais chez JAB avec 7 collaborateurs pour développer une culture d'entreprise puissante, forte et qui amène la satisfaction aux collaborateurs ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plusieurs choses. Déjà, être d'accord sur ce qu'est notre culture. Et ça, ce n'est pas toujours évident. Parce que parfois, on met des mots qui ne veulent pas dire la même chose pour tout le monde. Donc on fait souvent des workshops, des ateliers, des brainstormings sur ces choses-là, parce qu'on sait qu'on a une culture forte. chez Jab. Nos clients nous le disent, nos anciens collègues le disent. On le sait, c'est évident, mais c'est pas pour autant plus simple de la définir, cette culture, et d'être sûr que tout le monde est aligné dessus. Donc, on en parle, on en parle beaucoup, on communique vachement dessus. Et ce dont on s'est rendu compte, ce dont moi, en tout cas, je me suis rendu compte, c'est que c'est... plus simple aussi de dire ce qui n'est pas de notre culture que ce qui est. Donc de dire, ce comportement-là, c'est anti-Jab. C'est beaucoup plus simple dans ce sens-là que de dire, nous, on est authentique, nous, on est transparent. Ça veut dire plein de choses, en fait. Selon la personne, selon son éducation, selon son background, ça peut vouloir dire plein de choses. Alors que de dire mentir, en fait, c'est pas Jab. Là, c'est clair. Tout le monde sait, ok. de prendre le truc par la négative mais après c'est vrai aussi qu'il faut y mettre des mots on peut pas faire que ça donc c'est un travail constant, on s'arrête jamais de bosser sur la culture parce que ça vit déjà et en fonction des éléments qu'on recrute aussi ça bouge et on apprend tous ensemble donc on bouge aussi sur nos acquis sur ... ce qu'on pensait savoir, ce qu'on croyait. Il y a plein de choses qui bougent et c'est vivant une culture. Donc c'est ça aussi qui est intéressant quand on bosse là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui. Et initialement, la culture, elle était déjà présente ou c'est vraiment toi qui as décidé un petit peu de la théoriser, entre guillemets ? Ou elle était déjà insufflée ?

  • Speaker #1

    Elle était déjà présente. Et en fait, l'arrivée de chaque personne... définir un peu plus, la préciser un peu plus, je dirais. Moi, je pense que j'ai amené des choses, j'ai amené des rituels, choses qu'il n'y avait pas avant, parce que je pense qu'à travers les rituels, justement, la culture transpire. Ceux qui ne participent pas aux rituels, par exemple, ça c'est anti-job. Tu ne peux pas ne pas être là à un moment d'équipe, ce n'est pas normal. Donc voilà, c'est des choses comme ça. Moi, j'ai amené les rituels.

  • Speaker #0

    Ok, tu as prolongé un truc qui...

  • Speaker #1

    C'est ça. J'ai essayé de créer des moments où on a des piqûres de rappel de cette culture. De se dire, ok, ah oui, c'est ça, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Ok, quand tu parles de rituel, à quel point c'est régulier ? C'est de manière hebdomadaire ?

  • Speaker #1

    Alors là, ça change un petit peu, mais on avait mis en place des déjeuners d'équipe, donc tous les vendredis midi. Dans ces déjeuners, on allait célébrer. Donc, c'est un moment de la semaine où, en fait, tout le monde doit célébrer ses victoires de la semaine avec l'équipe. Voilà. Et on fait la même chose avec les clients. Parce que, pareil, je suis aussi quand même en charge un petit peu de l'accueil des clients, de l'expérience client, etc. Et j'ai voulu aussi recréer... D'ailleurs, on a commencé... Je ne sais plus si on a commencé avec les clients. Je pense qu'on a commencé avec les clients et qu'on s'est dit c'est tellement génial qu'on va le faire pour nous aussi.

  • Speaker #0

    Tu parles des Celebrate,

  • Speaker #1

    non ? Oui, exactement. Et donc, nos clients, quand ils viennent chez nous le mardi pour être coachés et s'entraîner, on finit toujours la journée sur les Celebrate. Donc, les clients partagent leurs Celebrate, du coup, de la semaine, donc d'une semaine à l'autre, avec les autres jabbeurs, on les appelle, avec les autres jabbeurs et avec nous. Et c'est toujours un moment qu'on adore. Donc, voilà, ce type de rituel. Après, on a des team building qu'on essaie de faire une fois par mois. Des off-site qu'on essaye de faire deux fois par an où là, on part quelque part pendant deux, trois jours où on fait plein de choses ensemble et ça nous crée des souvenirs géniaux.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est quelque chose que tu faisais aussi de manière si importante dans ta précédente entreprise quand tu étais office manager ?

  • Speaker #1

    Non, la culture n'était pas du tout la même.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce que je pensais à l'influence du nombre de collaborateurs ? Est-ce que ça aide d'être 7 pour créer une culture plus forte, plus impactante ?

  • Speaker #1

    Je dirais oui et non. Ça peut aider si effectivement tout le monde te suit. Parce que c'est vrai que c'est plus facile de motiver 7 personnes que d'en motiver 40.

  • Speaker #0

    Mais s'il y en a un qui ne suit pas...

  • Speaker #1

    Mais en même temps, exactement. L'impact d'une personne est beaucoup plus... plus importante dans une petite équipe que sur 40, un groupe de 40. Une personne qui ne se pointe pas sur 40...

  • Speaker #0

    C'est un petit jab.

  • Speaker #1

    Ok, c'est pas grave, mais voilà, on n'est pas content, mais c'est pas grave. Une personne qui ne se pointe pas sur 7... Bah en fait, c'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Ouais, non, c'est clair.

  • Speaker #1

    Donc oui et non. Ça a ses avantages, comme je dirais que c'est peut-être plus facile de créer du lien à 7. Ça peut être plus rapide que créer du lien avec 40 personnes. Forcément, oui, ça prend plus de temps.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, je vois.

  • Speaker #1

    Mais sinon, dans l'engagement des gens, la question est la même. C'est l'engagement des gens, quoi. On peut pas le faire pour eux. C'est toujours le problème de la culture d'une boîte, c'est qu'on ne peut pas forcer les gens à faire des choses. On peut les pousser, les motiver, etc. Mais ils sont quand même libres de leur choix et de leur comportement.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi, tu participes ? Après, j'imagine qu'à SET, il n'y a pas des recrutements tous les deux jours. Mais s'il devait y avoir un recrutement, est-ce que tu participes ? pour vérifier que ça matche avec la culture, que ce nouveau profil va parfaitement s'immiscer et que ça va être nickel. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. C'est dans notre process de recrutement. Il y a toujours un culture fit qui doit être fait. Si moi, je ne suis pas là, c'est ma collègue qui le fait, Steph. Sinon, oui, il y a toujours un culture fit qui est fait parce qu'en fait... Et ça, c'est une de nos règles. Si ça ne fit pas culturellement, ce n'est pas possible. Même si, niveau compétence, la personne est au top du top, on ne peut pas changer une personnalité. On peut faire monter en compétence quelqu'un, on ne peut pas changer une personnalité.

  • Speaker #0

    Oui, donc... Le message que tu envoies, c'est...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas possible. Si ça ne matche pas, ça ne matche pas.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, j'avais noté aussi un autre truc sur ton LinkedIn. Tu parlais... Enfin, alors... Peut-être que tu l'as écrit comme ça, un jour, sans forcément le penser profondément. Mais en tout cas, je l'ai noté. Tu avais noté que tu voulais sauver le monde, être utile. Tu penses que c'est quelque chose qui te vient d'où, cette envie, ce besoin presque, je dirais, de te rendre utile ?

  • Speaker #1

    Je dirais, qui n'a jamais rêvé d'être un super-héros ? Quelque part.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, tu attrapes tout le monde. Voilà.

  • Speaker #1

    Je pense que, voilà, quand on regarde les Marvel, les DC Comics, on se dit tous, trop bien, j'aimerais bien avoir un super pouvoir. C'est un peu ça. Si j'avais des super pouvoirs, je ferais tellement de choses. Et en même temps, j'en ai pas. Est-ce que ça m'empêche de faire plein de choses ? Non. Donc, qu'est-ce que je peux faire à mon échelle ? Comment je peux sauver le monde à mon échelle ? C'est un peu ça, ce que je veux dire dans ma phrase. C'est, OK. Moi, Manon, Paris. Comment je pourrais améliorer le monde ? Voilà, en faisant ce que je peux. Ben, c'est ce que j'essaye. C'est ce que j'essaye de faire.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est là que tu t'y retrouves le plus, du coup, dans le métier d'office manager.

  • Speaker #1

    Dans le métier d'office manager chez Jab ?

  • Speaker #0

    Ouais. Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Ouais. C'est...

  • Speaker #0

    Oui, on revient à ce qu'on disait tout à l'heure, l'importance d'avoir une entreprise qui est cohérente aussi. Oui, c'est vrai que si tu étais office manager dans une boîte de tech, il y a peut-être moins...

  • Speaker #1

    Ça me parlerait peut-être moins. Peut-être qu'il y a d'autres personnes à qui ça... Pour eux, ils ont l'impression de sauver le monde en faisant ça, sûrement. Moi, c'est en étant chez Jab.

  • Speaker #0

    Ok, hyper cool. Bon, alors, on a une idée, je pense, assez claire, je ne sais pas depuis combien de temps on enregistre, mais assez claire de qui tu es, ce que tu as fait jusqu'à présent, ta personnalité et ta vision, en fait, de l'office management, enfin, ton rôle. L'idée, c'était aussi de pouvoir parler de Kingdom. Je crois que je le prononce bien. Oui. Donc, Kingdom, qui est un podcast que tu avais lancé en 2021, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #1

    Sûrement. Non, je ne sais plus la date.

  • Speaker #0

    Je te prends un peu au dépourvu.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus la date en tête.

  • Speaker #0

    Mais du coup, un podcast, donc Kingdom, on ne l'entend pas dans le nom, mais je le précise, c'est que ça s'écrit donc King et Dom D'OM, c'est ça ? où l'idée c'était de parler d'office management des office managers et de mettre un peu de lumière sur ce métier c'est ça ? Alors qu'est-ce qui t'a incité justement à créer ce podcast ? Comment t'es venue l'idée ? Quels étaient un petit peu les objectifs de ton podcast ? Alors D'ailleurs je précise je parle au passé mais personne n'a dit que c'était fini Non j'espère Rires

  • Speaker #1

    il y a eu une petite pause mais je reviendrai petite année sabbatique pour Kingdom mais on va revenir on va revenir Non, comment c'est venu ? Franchement, très simplement. Moi, à l'époque, j'écoutais pas mal de podcasts pour creuser des sujets qui m'intéressaient. Par exemple, je donne un thème, mais l'optimisme. J'écoutais des podcasts sur ça, j'ai lu des livres, plein d'autres choses. Et en fait, je me suis dit... J'aimerais bien trouver un podcast sur les office managers pour apprendre un peu plus vite, pour comprendre un peu des choses que je ne comprends pas encore trop bien. Voilà, c'était ma manière en fait d'apprendre les podcasts, enfin une de mes manières. Et c'est vrai qu'à ce moment-là, moi je découvrais encore le métier d'office manager, j'étais encore toute jeune dans le métier, bien que je suis encore toute jeune dans le métier. Mais là, j'étais vraiment junior, junior. Et c'est vrai que j'avais l'impression de me noyer sous toutes les choses que j'avais à faire. Et c'est tellement, en fait, d'éléments différents, de la compta, du RH. Et en fait, moi, je n'ai pas une formation comptable, je n'ai pas une formation RH. Et voilà, donc j'essayais de jongler avec tout ça sans avoir forcément les notions. Oui. Et du coup, j'ai cherché des solutions et je me suis dit pourquoi pas un podcast là-dessus. Et en fait, je n'ai pas trouvé. À l'époque, il n'y avait aucun podcast sur l'office management en France.

  • Speaker #0

    En français.

  • Speaker #1

    Donc du coup, j'en parle avec Stéphanie, ma collègue.

  • Speaker #0

    Collègue chez Jab.

  • Speaker #1

    Voilà, ma collègue chez Jab. Et elle me dit... J'allais vous faire la scène, mais non. Elle me dit... Pourquoi t'en fais pas un ?

  • Speaker #0

    Ça devait répondre à ça aussi, quand même.

  • Speaker #1

    Elle a rajouté un meuf, mais... Mais je lui ai dit, tu crois ? Et elle me dit, bah oui. Vas-y, t'as raison. Et voilà. L'idée du podcast était lancée. Là, j'étais... Dans ma tête, j'étais en roue libre. Et là, il a fallu le cadrer, tout ça. Mais voilà. C'est comme ça que l'idée est partie. Et en fait, la chance que j'avais, encore une fois, c'est que Jab a un podcast qui s'appelle Radio Jab. qui est animé par Stéphanie. Et donc, à ce moment-là, on était dans le studio où on enregistrait le podcast. On avait tout l'équipement sur place. Elle avait déjà le matériel. Elle savait l'utiliser, etc. Donc, elle avait juste à me montrer comment l'utiliser. Et moi, j'avais tout ce qu'il fallait pour pouvoir le faire. Donc, ça aurait été un peu dommage de ne pas tenter.

  • Speaker #0

    Oui. Tout était installé.

  • Speaker #1

    C'était ça. Il y avait qu'à faire play. Oui.

  • Speaker #0

    C'était juste de la préparation, de la recherche.

  • Speaker #1

    Tu peux dire que c'était plus difficile pour nous aujourd'hui d'installer.

  • Speaker #0

    Mais pauvre. Non, oui, c'est vrai que moi, pour le coup, j'avais une pièce dédiée à ça. Donc, c'était nickel. Je n'avais pas de questions à me poser. J'avais juste à me poser, m'asseoir et parler dans un micro. Donc, non, je réfléchissais au thème quand même. Attention, je n'ai pas fait du freestyle tout le temps. Mais voilà, l'idée est partie de là. Il y avait tout l'environnement pour.

  • Speaker #1

    Ouais, ok.

  • Speaker #0

    Et mes objectifs, pour en revenir à ta question, déjà, c'était d'apprendre. Parce que moi, je voulais rencontrer des office managers, les interviewer et comprendre un peu comment elles en étaient arrivées là. Quels étaient leurs challenges et tout à travers leur quotidien. Donc, ça me permettait de rencontrer des office managers, d'en apprendre sur elles et sur le métier. Et en même temps, je me suis mise à la place des personnes, des futurs office managers qui découvrent le métier et qui se disent « j'aimerais bien un podcast là-dessus, comme moi j'ai fait » . Et je me suis dit « là, ils pourront en trouver un qui, j'espère, pourront les aider et les guider comme moi j'aurais voulu le trouver à ce moment-là » .

  • Speaker #1

    Oui, parce que sur le podcast, tu évoques plein de sujets. Enfin, moi, j'en ai écouté pas mal. Ok. Je renvoie les auditeurs, auditrices vers ton podcast. Il y a énormément de sujets. Tu l'as dit, il y a d'abord un objectif peut-être plus perso d'évoluer, de progresser et d'améliorer. Enfin, d'améliorer, ça n'a pas trop de sens, mais de changer la vision que tu avais de l'office management et de la faire grandir. Et derrière, tu t'es dit, c'est aussi une opportunité pour partager tout ça. Une sorte de documentation de tes recherches.

  • Speaker #0

    Ouais, tout à fait. C'était un peu, pas le journal intime, mais c'était un peu ça. Il y a des épisodes où je suis toute seule, d'ailleurs, où je parle toute seule. Et c'est un peu, ouais, c'est un peu mes pensées, comment moi j'ai vécu le truc et qu'est-ce que j'en ai appris. Et voilà, j'ai essayé de rendre ça intéressant. Mais l'idée, c'était ça, c'était vraiment partager vraiment tout ce que j'apprenais au quotidien.

  • Speaker #1

    Ok. Et alors, qu'est-ce qui était le plus compliqué dans... Dans la construction, on l'a compris, ça allait. Même si là, on parle d'un point de vue technique, physique, mais après, il y a aussi tout l'hébergement, toutes ces choses-là. C'est encore un autre sujet. Mais qu'est-ce qui a été compliqué, soit dans la construction, soit dans la gestion du podcast ?

  • Speaker #0

    Alors, le montage.

  • Speaker #1

    À s'entendre en boucle.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose. Non, mis à part le montage, qui était vraiment mon cauchemar. Je dirais la préparation, parce que je ne sais pas si ça en a l'air, mais ça demande beaucoup de préparation d'enregistrer un podcast. Il faut trouver des idées de thème, il faut trouver des idées d'invités, il faut trouver les invités qui ont envie de venir aussi. Merci. Il faut trouver un créneau. C'est beaucoup de préparation. Après, il faut se mettre d'accord sur tout. le thème, une fois que le thème est décidé, il faut trouver ok, qu'est-ce qui est intéressant dans ce thème-là parce qu'on ne peut pas tout aborder non plus pour que ce soit digeste pour les auditeurs donc voilà, il faut réussir à aller à l'essentiel c'est pas simple de préparer ce type de format

  • Speaker #1

    Et quand t'as commencé, donc bien que t'avais tout le matériel, t'as été chercher un peu de la ressource pour voir comment on faisait après t'en écoutais naturellement, donc j'imagine que ça influence aussi pas mal ça

  • Speaker #0

    Ouais, déjà j'en écoutais pas mal et puis j'avais Radio Jab comme exemple, qui est beaucoup écouté par nos clients. Donc j'avais déjà des feedbacks sur ce type de format, sur ce qui marche, ce qui marche un peu moins, etc. Donc je me suis beaucoup inspirée de ces retours-là. Et c'est vrai qu'au début, j'ai fait plus des épisodes toute seule parce que c'est vrai que c'était plus simple de tester toute seule. Mais après... J'ai vite évolué sur des interviews parce que je trouvais quand même que la dynamique était différente et que c'était bien d'avoir les deux.

  • Speaker #1

    Oui, parce que tu dis que c'est plus simple peut-être d'un point de vue organisationnel, mais en même temps, ce qui est compliqué, c'est qu'il n'y a plus aucune excuse pour ne pas le faire. Il y a juste à s'asseoir et se lancer. Donc, il y a quand même un côté très saut dans le bain. Mais bon, une fois que c'est fait, tu te rends compte que finalement, ce n'est pas grand-chose. C'est plus de positif que de négatif, j'imagine, même si je ne sais pas s'il y a du négatif.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Non ? Franchement,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Donc après, tu recommences et... Il y a une vingtaine d'épisodes, c'est ça, je crois, j'avais regardé.

  • Speaker #0

    C'est à peu près, encore une fois, je n'ai pas les comptes.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Oups. Mais oui, sûrement. J'en ai pas mal toute seule. Et j'ai quand même pas mal d'interviews. Oui, je pense, peut-être une quinzaine, quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Il faudra suivre alors s'il y en a des nouveaux qui apparaissent.

  • Speaker #0

    Ce ne sera pas tout de suite, mais c'est en projet.

  • Speaker #1

    Ok, on note alors. De toute façon, je ne sais pas exactement si les liens sont facilement cliquables sur les plateformes comme Spotify, Deezer, Apple Podcasts, tout ça. Je ne sais pas si les liens sont facilement cliquables, mais je glisserai le lien. En tout cas, ils pourront le trouver. Au moins, de sélectionner le copier-coller, normalement, ça devrait être faisable. Et alors, en quoi animer ce podcast, ça t'a aidé à vraiment développer des soft skills ? Peut-être des soft skills que tu pouvais moins développer dans ton rôle d'office manager, que tu avais moins développé jusqu'à présent, et qui, une fois que tu les as développés, tu te dis, « Ah, mais en fait, c'est quand même pas mal dans mon métier, même. » Comment tu fais le lien entre le podcast et ton rôle d'office manager ?

  • Speaker #0

    C'est quelque chose que je travaillais déjà, mais de par ma société. Parce que chez Jab, c'est ce qu'on fait aussi avec nos clients, etc. Mais apprendre à poser les bonnes questions. Ça, c'est quelque chose... Les meilleurs journalistes et interviewers, c'est ça, leur power. C'est qu'ils savent poser les bonnes questions. ils savent comment bien les tourner ils ont un skills et moi ça m'a appris alors je suis pas encore Oprah Winfrey mais voilà j'ai développé ce sens de déjà pas hésiter à poser des questions parce qu'il y a certaines questions on se dit non et en fait vaut mieux la poser et voir ce qu'il se passe quitte à dire si tu veux pas y répondre y'a pas de soucis souvent il se passe pas grand chose Exactement. On ne va pas se faire coudroyer parce qu'on a posé une question. Donc oui, apprendre à poser les bonnes questions, c'est quelque chose que j'ai été obligée de développer pour avoir un podcast efficace, un podcast intéressant et qui donne de l'énergie. Et en même temps, dans mon job... pour comprendre un peu ce qui ne marche pas, ce qui ne va pas, voir les process, pouvoir les challenger, etc. Il faut poser les bonnes questions aussi. Il ne faut pas juste demander, ok, ça marche bien. Il faut aller plus loin que ça. Il faut essayer de pointer du doigt des choses qu'on n'a peut-être pas forcément vues au premier abord. Il faut essayer d'aller creuser des choses, ne pas s'arrêter aux symptômes, mais vraiment aller chercher le problème derrière tout ça. Et ça, c'est via les questions. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la part, on reste humain finalement et du coup, c'est vrai qu'on ne peut pas forcément donner naturellement, en tout cas, la réponse aux questions et donc poser les bonnes questions. En tout cas, surtout quand on est office manager, ça a sans doute quand même pas mal de valeur.

  • Speaker #0

    Complètement, parce que parfois on nous demande de faire des choses, nous on ne comprend pas trop l'intérêt de ces choses-là. Donc aller creuser le pourquoi, le ok, c'est pour quoi faire. Ok, tu vas t'en servir comment ? Ok, donc non, en fait, c'est pas ça que tu veux. C'est ça. Et là, du coup, on part sur des choses plus intéressantes, plus profondes et plus riches.

  • Speaker #1

    Sinon, tu peux pas apporter la solution qui est recherchée.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est qu'en fait, et même nous, parfois, on pense savoir ce dont on a besoin, et en fait, c'est pas du tout ça. Et les questions, ça sert à ça. À se rendre compte que le problème, il est pas là, mais il est là-bas. Et que du coup, c'est pas ça qu'on veut, mais ça. Il faut se poser des questions. Il faut poser des questions.

  • Speaker #1

    Ok, intéressant. Intéressant. J'imagine que c'est ton quotidien. Maintenant, tu as dit que tu n'étais pas Oprah Winfrey. Bientôt.

  • Speaker #0

    I wish.

  • Speaker #1

    Ok. Je m'étais aussi noté une question en écoutant les épisodes de Kingdom. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'interviews. Tu le disais tout à l'heure. Je n'ai pas tout écouté. Pour être honnête. J'ai pas eu le temps d'écouter la vingtaine d'épisodes, mais j'en ai écouté quand même pas mal. Je me demandais s'il y avait, en plus, en fait, dans les épisodes, tu parles pas mal de sujets pros, mais aussi de sujets persos, parfois. Est-ce qu'il y a une histoire, du coup, j'imagine plus dans le côté interview, parce que c'est vrai que quand tu parles seul, c'est toi avec toi. Mais est-ce qu'il y a une histoire qui t'a un peu plus marqué que les autres, que tu retiens et à laquelle tu repenses par moments ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a plusieurs histoires qui m'ont marquée. À vrai dire, toutes mes interviews m'ont marquée. Déjà parce que je n'en ai pas fait 50 000. Et aussi parce qu'à chaque fois, c'est un échange à cœur ouvert. Et je trouve que c'est beau la façon dont les personnes s'ouvrent en une heure et demie de temps avec toi dans un épisode. Et moi, ça me touche vraiment et ça me nourrit à chaque fois. Donc oui, chaque échange a été très enrichissant et m'a marquée d'une manière ou d'une autre. Après, j'en ai en tête... Voilà, j'ai... J'avais interviewé Sandra. Alors, je n'aurais pu dire son nom de famille, mais Sandra, et elle m'avait parlé de sa grossesse. Enfin non, plutôt de quand elle a eu son premier enfant. Et par contre, on parlait de confiance en toi et de confiance en soi et d'être aussi humble à la fois et le paradoxe entre les deux, etc. Et elle me disait que, quand tu as un enfant, tout le monde veut te donner des conseils, tout le monde... Voilà, c'est tout. Et qu'en fait, il faut se faire confiance. Et c'est le moment où elle, elle a pris le plus confiance en elle, en fait, de toute sa vie. Et là, comme j'ai eu un bébé il n'y a pas longtemps, c'est vrai que ça m'est revenu en tête. Et je me suis dit, punaise, c'est vrai, tout le monde te donne des conseils tout le temps. Mais il faut se faire confiance et ce n'est pas facile parce que tu as ce côté humble qui te dit, ouais, mais en même temps, tu ne sais pas ce que c'est être maman. Et.

  • Speaker #1

    Les enjeux sont importants.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est ton bébé, donc tu ne veux pas te planter, mais en même temps, tu sais que ton instinct dit autre chose, donc c'est pas simple. Et donc cet épisode m'est revenu, cet échange m'est revenu en tête directe, et voilà. Et puis il y en a d'autres, sur d'autres aspects. Sur mon travail, j'avais échangé avec Mélissa Bourgui sur le fait de dire non. Et ça, c'est vrai que je me dis, à mes débuts, j'ai tellement pas su faire ça. Et parfois, j'y pense quand je vois des petits jeunes qui débutent. Et je me dis, j'espère qu'ils vont mettre des limites et tout. Je m'inquiète pour eux. Je me dis, faites pas les mêmes erreurs parce que c'est dur à vivre et tout. Et tu culpabilises et en même temps, tu vis pas bien les choses. Et en même temps, tu peux pas faire plus. Et voilà. Donc voilà. C'est des thèmes qui sont importants et qui m'ont vraiment touchée.

  • Speaker #1

    Ok, ça me parlait. Qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté, entre guillemets, puisque c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est toi l'invité. Même si c'est vrai que tu étais encore une fois, des fois, invité de ton propre podcast. Mais qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté ? Est-ce que tu ressens une différence ? Ou est-ce que... finalement, c'est plus ou moins la même chose. L'idée, c'est toujours de partager un maximum et d'apporter des réponses à des questions aux auditeurs, auditrices.

  • Speaker #0

    Je pense que je suis plus détendue quand je suis de ce côté-là.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Quand on m'interview que quand je suis interviewer. Parce que je me dis, allez, je peux tout dire. Allez, c'est bon, tu m'as demandé, tu sauras. il fallait pas demander sinon donc ouais je suis plus je me contrôle moins je pense quand on m'interview que quand c'est moi qui pose des questions où là j'essaye un peu plus de maîtriser les choses,

  • Speaker #1

    d'être en contrôle etc alors que là je me laisse porter donc c'est un peu ça tu suis la vague est-ce que tu penses que c'est quelque chose que tu pourrais réussir presque à remettre en place dans dans Dans les épisodes de Kingdom, où tu vas toujours garder ce contrôle sur la situation ? Peut-être que d'ailleurs il est légitime ce contrôle et qu'il n'y a pas à le retirer, mais...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Franchement, c'est une bonne question, parce que je me dis, est-ce que ça gagnerait pas à ce que je sois plus détendue ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Bon, même si je ne pense pas que je ne sois pas détendue dans les épisodes.

  • Speaker #1

    Si je dois être honnête, je n'avais pas ressenti une tension.

  • Speaker #0

    Je crois que j'éclate de rire dans presque tous les épisodes. Donc, j'ai le rire facile.

  • Speaker #1

    Puis, tu mets des petits bruitages quand il y a des...

  • Speaker #0

    J'avais une platine, je jouais avec. Et comme je ne connaissais pas bien les boutons, parfois, il y avait des... Mais bon, c'est le jeu. Donc, non, non, je ne sais pas. Je pense que je garderai toujours un petit peu de contrôle parce que déjà, je suis comme ça.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais non, je pense que c'est bien aussi de relâcher un peu.

  • Speaker #1

    Ok. Oui.

  • Speaker #0

    Trouver le juste milieu.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je peux mieux faire.

  • Speaker #1

    Oui, après, il y a toujours ce côté on peut toujours mieux faire. Mais pour, encore une fois, en avoir écouté pas mal. Moi, je sais que quand on s'est tourné vers les office managers, c'est un métier qu'on ne connaissait pas. Et c'est vrai qu'on a fait comme toi, on a cherché ce qui existait. Et pour le coup, il y en avait un maintenant. Du coup, c'est comme ça qu'on a découvert Kingdom. Alors, je ne sais plus si exactement on nous l'avait recommandé. si on l'avait trouvé de nous-mêmes, mais dans l'idée, on était à un moment où on n'avait vraiment rien en termes de connaissances. Et je pense que tu as réussi à aller chercher ce que tu voulais, c'est-à-dire partager de la connaissance. Et après, sur le côté plus perso, c'est toi que ça regarde, mais en tout cas, sur le côté externe, merci, puisque du coup, ça nous a quand même pas mal aidé au départ sur des sujets qu'on n'imaginait peut-être même pas forcément. Donc, franchement, c'était cool.

  • Speaker #0

    Merci, c'est gentil.

  • Speaker #1

    alors pour je sais pas combien de temps ça fait mais voilà on s'approche de la fin il y a un truc qu'on aimerait mettre en place dans le podcast c'est que chaque invité puisse poser une question à l'invité suivant t'es la deuxième donc il y a eu une question avant mais la question est pas forcément elle est plutôt destinée à quelqu'un qui serait spécialiste sur le recrutement des office managers et donc je me suis dit, comme en plus en termes d'enregistrement, enfin j'imagine que t'as connu ça, c'est un peu galère de gérer les dates, etc. Je me suis dit on va plutôt faire deux questions qui viennent de la maison et du coup c'est moi qui ai choisi la question et comme ça on en aura un petit stock de deux questions à poser aux prochains invités.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    La dernière fois je crois j'avais demandé à Lauriane si c'était un super héros, si elle pouvait avoir un super pouvoir en tant qu'office manager. Ce à quoi elle avait répondu je crois de courir très vite puisque c'est déplacé partout. et elle voulait faire toutes les missions elle ne voulait pas déléguer mais il fallait au moins qu'elle puisse se déplacer plus vite là c'est un petit peu dans le même esprit mais un peu plus tourné vers le côté digital si jamais tu avais une baguette magique et que tu pouvais en fait trouver construire l'outil, le logiciel qui t'aiderait toi au quotidien en tant qu'office manager à quoi il ressemblerait cet outil de quoi t'as besoin de ton en tant qu'office manager au quotidien ?

  • Speaker #0

    il me faudrait un un codeur personnel ok,

  • Speaker #1

    quand tu dis un codeur c'est de code ?

  • Speaker #0

    ouais un ou une, j'ai pas de problème quelqu'un qui sait coder et qui me ferait mes petits liens entre tous mes petits trucs tout le temps, donc je veux que ça ça soit lié à ça et que ça se ressorte là-bas,

  • Speaker #1

    voilà Ok, parce que quand tu dis qui lit les trucs, c'est...

  • Speaker #0

    Qui lit tous nos outils, nos applications, qui vont chercher les datas des sales dans leur CRM, qui me les mettent dans mon dossier de finances sur l'encaissement et tout ça, et que ça me fait un petit truc de commission pour mon côté RH. Enfin voilà, j'ai tout qui se...

  • Speaker #1

    De manière un peu automatique.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, tu passes pas mal de temps sur cet aspect-là. Oui.

  • Speaker #0

    J'essaye en fait de faire du no-code. Donc de lier ces choses-là comme je peux sans passer par le code. Mais c'est vrai qu'au bout d'un moment, c'est assez limite quand même. Surtout, moi, je ne suis pas du tout une codeuse. Enfin, je ne suis pas une no-codeuse et je ne suis pas une codeuse non plus. Donc bon, je bricole. Je bricole. Donc oui, avoir un codeur dans ma poche. Quand j'en ai besoin, je le sors. Et ça me faciliterait pas mal la vie.

  • Speaker #1

    On va voir ce qu'on peut faire, mais je ne peux pas te promettre grand-chose. Et alors, dans le même esprit, est-ce que tu aurais une question à poser ? Enfin, peu importe la question, mais une question à poser à la prochaine personne qui sera reçue sur le podcast ? C'est à toi.

  • Speaker #0

    Alors oui, moi je serais intéressée de savoir comment on se crée des victoires régulières. en tant qu'office manager.

  • Speaker #1

    Ok. Quand tu dis des victoires, c'est... Enfin, sans forcément changer ton quotidien, mais comment on les perçoit, en fait ?

  • Speaker #0

    Comment, ouais, comment on est fiers de nous régulièrement.

  • Speaker #1

    Pour toujours... Ouais, on rejoint un petit peu ce que tu évoquais tout à l'heure, même avec la confiance en soi, etc. Tu dirais que t'as du mal, justement, à aller chercher ces petites victoires ?

  • Speaker #0

    Alors, depuis qu'on a ce rituel des Celebrate,

  • Speaker #1

    ouais,

  • Speaker #0

    en fait, ouais, L'exercice me force à le faire, mais au début c'était très difficile. Et en fait, je me suis rendue compte que pour tout le monde. C'est pas si simple. Alors à part les sales qui pour le coup, leur victoire c'est souvent soit ils ont signé, soit ils ont eu des super rendez-vous. Ça va être un petit peu plus simple pour eux de trouver des victoires. Mais c'est vrai que pour tout ce qui est opérationnel, c'est très compliqué d'aller chercher une victoire quand t'as pas un projet abouti. Sauf que des projets ça peut prendre un an, ça peut prendre... des mois, ça peut prendre plusieurs années avant que ce soit vraiment concrétisé. Donc, comment on arrive à être fiers de nous chaque semaine, de ce qu'on a fait, de... Voilà, je dis pas tous les jours parce qu'on n'est pas tous les jours exceptionnels, mais sur la semaine, il y a bien un jour dans la semaine, on a été exceptionnels. Donc voilà, comment on arrive à aller chercher ces victoires hebdomadaires.

  • Speaker #1

    Ok, intéressant. Ouais, ça fait... C'est un sujet complet de... le podcast que tu nous donnes. C'est un cadeau. Il va falloir qu'on trouve l'invité adéquat pour en parler. C'est noté, j'espère que j'aurai la réponse à ta question d'ici quelques temps puis je t'inviterai à écouter l'épisode où il y aura cette fameuse réponse. Et alors, quel conseil je reviens un petit peu sur ton projet parallèle, quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui aimerait se lancer dans un projet de ce type ? quelconque, je parle pas forcément de faire un podcast mais qui aurait envie d'aller chercher un projet en parallèle de son job ou on peut même aller jusqu'aux études etc mais qui saurait pas forcément par où commencer se poser les bonnes questions non

  • Speaker #0

    c'est vrai se demander pourquoi on veut le faire c'est très important si on a pas ce pourquoi en fait au bout de deux mois on va perdre motivation et en fait on aura fait ça pour rien ouais On va lâcher l'affaire si c'est trop dur. Ou même si ce n'est pas au bout de deux mois. Mais en fait, dans tous les moments compliqués, les moments de doute, etc. Si on n'a pas le pourquoi, on se perd. C'est un peu notre phare.

  • Speaker #1

    C'est très entrepreneurial ce que tu me racontes.

  • Speaker #0

    C'est vrai dans tout, aussi bien dans nos vies perso que dans nos vies pro. Et moi, je le sais que dans mon travail au quotidien, si je perds de vue pourquoi je fais les choses, je perds motivation. je me démoralise, je fais moins bien mon travail, et je le sais. Donc pour moi, le pourquoi, c'est vraiment très très important. Et de là, découlent plein d'autres questions. Après, ok, maintenant que j'ai mon pourquoi, comment je vais le faire, et pour qui je vais le faire ? Est-ce que c'est pour moi ? Est-ce que c'est pour d'autres personnes ? Bien comprendre qui va bénéficier de ce projet, ou participer à ce projet, ou voilà. Donc, c'est très important aussi de savoir ça et que ce soit clair. Et après, il y a le comment, il y a le à quelle fréquence pour pouvoir s'organiser avec son travail, pour en parler à son boss et être OK sur le fait que je vais faire ça.

  • Speaker #1

    Ça ne doit pas être un secret. Non,

  • Speaker #0

    ça ne doit pas être un secret. Il faut que ce soit complètement assumé et il faut que ce soit presque même encouragé.

  • Speaker #1

    sinon c'est c'est peut-être pas le bon boss c'est des tensions ouais ok là tu nous as presque spoil le livre Start with Wild je sais pas si c'est une réf que t'as mais c'est vraiment ça tu commences avec ton pourquoi après il y a le how c'est ce qu'il explique et à la fin t'as le what où vraiment tu vas arriver sur le concret parce que d'ailleurs c'est vrai que peut-être un des premiers réflexes quand on a envie de lancer un projet parallèle comme ça c'est d'avoir tout de suite le what Qu'est-ce que je vais faire ? Ah, je vais faire un podcast. Mais peut-être qu'au fond, avec ton pourquoi, c'est pas un podcast qu'il faudrait que tu fasses et ça va se mettre en lumière par d'autres choses. J'en sais rien, écrire un livre ou peu importe. Mais donc oui, se poser la question du pourquoi, ça dicte tout le reste.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais. Et quand j'ai lancé le podcast, le pour qui n'a pas été si simple que ça.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Comme c'était donner de la donnée sur les office managers, Est-ce que c'était pour les office managers ? Est-ce que c'était pour les gens qui justement savent pas ce que c'est une office manager ? Est-ce que c'était... En fait, c'était pas si simple de répondre à cette question-là.

  • Speaker #1

    Ouais, bah puis je pense qu'au final, du coup, t'as réussi à être un petit peu pour les deux.

  • Speaker #0

    Voilà, j'ai pas su y répondre.

  • Speaker #1

    Trop de choix.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis dit, bah en fait, je veux que ce soit à la fois pour les personnes qui se disent peut-être que j'ai besoin d'une office manager, mais je sais pas trop ce que c'est. Ouais. Et à la fois pour les gens qui se disent, j'aimerais bien ou je suis office manager ou j'aimerais bien devenir office manager, à quoi ça ressemble ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est pas pour le grand public non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas... C'est une Netflix.

  • Speaker #1

    J'ai essayé de réfléchir justement s'il y avait des podcasts comme ça qui pouvaient être destinés un petit peu à tout le monde, mais j'imagine qu'il y a toujours au moins...

  • Speaker #0

    Ouais, il y a quand même un angle...

  • Speaker #1

    Ouais, faudrait chercher, mais... Quoique même des choses, tu vois, comme Génération Do It Yourself, qui est quand même assez large, presque tout le monde pourrait l'écouter, je pense qu'il n'y a pas vraiment de...

  • Speaker #0

    je ne sais pas oui c'est ce que je pensais aussi à ça je me disais ouais c'est la seule là que je vois bah puis pour le coup c'est peut-être un des plus écoutés en France exactement ah oui ça ça tue tout le monde effectivement ok super pour finir est-ce que est-ce

  • Speaker #1

    que tu as en tête une personne de l'écosystème enfin office manager office enfin dans l'écosystème donc pas forcément office manager d'ailleurs ça peut être surtout qu'il y a plein de dénominations qui ont plus ou moins des subtilités, mais au fond, ça reste le même métier. Est-ce que tu penses à quelqu'un qui pourrait être pertinent, qui aurait des choses à raconter sur ce podcast, qu'on pourrait éventuellement inviter pour un prochain épisode ?

  • Speaker #0

    J'en ai plein. Toutes les filles de Boom, qui sont hyperactives. Lya Bazin, qui a fait plein d'interviews aussi, déjà.

  • Speaker #1

    Sur l'Office Manager Summit ?

  • Speaker #0

    Après, si. Moi, j'ai... ma copine, qui, quand je lui ai parlé de venir dans mon podcast, a un peu eu peur. Mais j'aimerais beaucoup qu'elle fasse l'exercice, parce que je pense que ce serait vraiment cool. Elle s'appelle Adina.

  • Speaker #1

    Alina ?

  • Speaker #0

    Adina.

  • Speaker #1

    Adina ?

  • Speaker #0

    Ouais. Et donc voilà, elle est office manager, vous pouvez l'inviter.

  • Speaker #1

    Ok, bah écoute, j'irai voir sur LinkedIn, qui est quand même un bel outil pour ça, mais ok, je note, je note. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci pour ton temps, pour avoir fait un partage quand même assez complet. Je pense que tu l'évoquais d'ailleurs dans tes réponses tout à l'heure, mais le but, c'est d'être... Il y a quelque chose qui se crée. Même moi, je l'ai un peu ressenti. On se voit une heure, une heure et demie, et pourtant, on apprend à se connaître très rapidement. Merci beaucoup d'avoir joué le jeu à ce point-là. Et puis, écoute... J'espère, d'un point de vue technique, que c'était mieux que la dernière fois. Apparemment, la dernière fois, ce n'était pas trop mal sur le résultat, mais on a un peu galéré avec le montage. Là, on a acheté des petites bonnettes. On a essayé de faire les choses un petit peu mieux. J'espère qu'on va un peu moins galérer et que ça sera au moins aussi bien, si ce n'est mieux. Et puis que c'était intéressant pour les gens, puisqu'il y a quand même un petit peu d'écoute. Donc, s'ils se sont ennuyés 55 minutes, je leur conseille. Il aurait fallu partir plus tôt. C'est fini. Super. Merci beaucoup. Merci. Et puis à plus tard.

  • Speaker #0

    Oui, à plus tard.

  • Speaker #1

    Salut. Merci d'avoir écouté cet épisode de The UM Podcast jusqu'au bout. Encore un grand merci à Manon d'avoir accepté notre invitation. Si vous avez apprécié l'épisode, n'hésitez pas à montrer votre soutien en vous abonnant et en laissant 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Vous pouvez aussi me suivre sur LinkedIn, Ausha benjaminalbertelli. ou suivre le compte d'OrbiMedia pour accéder à du contenu exclusif. A très vite pour un nouvel épisode.

Description

Dans cet épisode, nous partons à la rencontre de Manon Thomar, Office Manager chez Jab et fondatrice du podcast Kingd'OM.
Avec beaucoup de sincérité, elle nous partage son parcours, son quotidien et ses apprentissages dans un métier aussi passionnant que polyvalent.



Voici ce que tu vas découvrir dans cet épisode :

  • Comment devient-on office manager ?

  • Transformer une crise en opportunité

  • Construire et entretenir une culture d’entreprise forte

  • Lancer un podcast sur l’office management : pourquoi et comment ?

  • Les soft skills essentielles pour réussir


Un épisode inspirant pour tous ceux qui s’intéressent à l’office management, à l’entrepreneuriat, et à l’importance d’une culture d’entreprise forte !



N'hésitez pas à aller écouter Kingd'OM : @


💥 Pour montrer ton soutien au podcast : 

1. Abonne-toi pour ne rien manquer 🔔

2. Laisse un super avis sur Apple podcast ou Spotify ❤️ 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur The OM Podcast, un podcast produit par OrbbyMedia où l'on parle d'office management avec des invités prêts à vous partager leur expérience. Je suis Benjamin Albertelli et aujourd'hui on reçoit Manon Ausha, office manager chez JAB et créatrice du premier podcast sur l'office management en France. Bonne écoute ! Bonjour Manon ! Salut ! J'ai l'impression de te l'avoir déjà dit mais... Mais bonjour, merci de nous accueillir ici, donc dans les locaux de Jab pour cet épisode du podcast. Alors, c'est le deuxième qu'on enregistre. Je ne sais pas dans la publication ce que ça donnera. Ça sera sans doute aussi le deuxième. Mais merci beaucoup. Alors, je te l'expliquais quand on s'était appelé. Mais l'idée du podcast, c'est vraiment de faire un focus sur toi et aussi de parler de ton expérience en termes de side project avec Kingdom. Donc, on en reparlera. Mais un podcast concentré sur l'office management pour les office managers. Je te propose de commencer par te présenter en une minute.

  • Speaker #1

    Alors donc oui, moi c'est Manon, je travaille chez Jab. Donc Jab, on accompagne des dirigeants et des fondateurs sur leurs enjeux commerciaux. Donc en gros, on les aide à construire et à solidifier leur ADN commercial et pour ça on vient vraiment les transformer dans leur culture d'entreprise. pour remettre vraiment la vente au centre de leur business. Et ça passe par du conseil, du coaching et de la formation.

  • Speaker #0

    Ok, et alors d'un point de vue vraiment sur l'entièreté de ta carrière, comment t'es rentrée dans le monde du travail ? C'est vrai qu'il n'y a pas de parcours typique pour les office managers. Quel a été un petit peu ton parcours à toi depuis les bancs de l'école jusqu'à aujourd'hui chez JAB ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, moi j'ai une formation en hôtellerie et tourisme. J'ai fait une école en management international spécialisation tourisme et hôtellerie. J'ai été très tournée vers l'événementiel, plus particulièrement. Moi, ce qui m'intéressait, c'était l'événementiel B2B. J'ai travaillé pour un traiteur, j'ai travaillé dans une boîte d'événementiel. On organisait des événements pour les entreprises uniquement. Et ensuite, je suis rentrée dans une autre boîte qui faisait la gestion de livraison traiteur pour les entreprises. Donc, on était un peu l'intermédiaire entre les traiteurs et l'entreprise. Donc, moi, j'étais au service client. Je gérais tous les problèmes qu'il pouvait y avoir ou m'assurais justement qu'il n'y ait pas de problème aussi.

  • Speaker #0

    On commence déjà à sentir des similarités avec le métier de Fint Manager.

  • Speaker #1

    Et puis, c'est là que je suis tombée dans l'office management, puisque dans la boîte où j'étais, l'office manager est parti. Et je me suis dit que ça me tentait bien, cette histoire. Et donc, j'ai demandé à mon boss à l'époque s'il pensait que je pourrais éventuellement essayer. Et il m'a totalement encouragée. Il m'a dit, je te vois trop faire ça. Je pense que tu pourrais même faire un mi-temps de ce que tu fais actuellement et un mi-temps Office Manager, comme ça tu testes et tout. Et donc c'est ce qui s'est passé. J'avais la double casquette à l'époque, Service Client et Office Manager. Ok,

  • Speaker #0

    donc Boss qui a été quand même hyper compréhensif et qui t'a accompagné dans cette transition.

  • Speaker #1

    Ouais, il m'a vraiment poussé à le faire.

  • Speaker #0

    Ok, et donc ça c'était pas Jab ? Non. Et alors après, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Et donc après, le Covid arrive.

  • Speaker #0

    On est en 2020.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc le Covid arrive. Donc nous, on faisait du traiteur en entreprise. Covid, plus personne dans les entreprises. Donc plus de traiteurs en entreprise. Plus d'activités. Donc la boîte a fermé. Et en fait, Jab m'a contactée. Parce qu'ils ont eu vent de cette boîte qui fermait et qui avait plein de commerciaux. Et donc eux, ils cherchaient des commerciaux. et donc du coup ils recrutaient sur le poste de commercial et en même temps ils se cherchaient une office manager et donc mon boss encore une fois de l'époque les a orientés vers moi en disant nous notre office manager c'est Manon, elle est top allez-y etc. donc il m'a fait de la pub et voilà et c'est comme ça qu'ils m'ont contactée et qu'on s'est vu et qu'on s'est pu quitter pour l'instant jusque là

  • Speaker #0

    Ok trop bien et alors du coup maintenant que t'es chez Jab C'est vrai qu'il n'y a pas deux office managers qui ont les mêmes missions. J'imagine que sur le nombre, il y en a bien au moins deux qui ont les mêmes. Mais dans les faits, chaque office manager peut avoir des missions assez variées. Toi, quel est ton scope de mission chez JAB ? Qu'est-ce que tu fais concrètement ? Est-ce que tu fais tout ? Est-ce que tu fais qu'une partie ?

  • Speaker #1

    Alors, je fais pas mal de choses. Je touche à beaucoup de domaines différents. Je vais faire de l'événementiel parce que déjà, c'est un peu ma formation. Donc, c'est moi qui gère l'événementiel. Je gère aussi les services généraux, donc vraiment le propre de l'office manager, gérer les bureaux. Je vais gérer aussi tout ce qui est admin pour la boîte. Et je vais avoir un rôle RH. Avant, je gérais les payes, mais ça a changé. Mais je suis dans le process de recrutement. Je vais gérer les congés, je vais gérer les notes de frais, toutes ces choses-là, l'onboarding. Ce que j'allais te dire. M'assurer que la team va bien. Vraiment la dimension ressources humaines, mais très humaines. Ok. Voilà. Et je gère la facturation client et le recouvrement.

  • Speaker #0

    Et ouais, donc tu as parlé de la partie événementielle. Qu'est-ce que... Ouais, non, donc tu as un scope quand même complet par rapport à d'autres office managers qui vont être plus concentrés sur l'aspect. Soit c'est souvent différencié en deux. Il y a le côté RH, compta. Puis il y a le côté un peu plus événementiel, gestion des locaux. Du coup, toi, tu as les deux, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et alors, l'idée aussi du coup du podcast, de cet épisode, c'est de voir quel a été... Quel a été, je te l'ai dit, ton parcours ? Comment est-ce qu'on passe, tu nous l'as dit tout à l'heure, tu as fait des études dans l'hôtellerie. Comment est-ce qu'on décide de passer de l'hôtellerie, du luxe en plus, à un métier d'office manager ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est la vie. Ce n'était pas programmé. C'est les choses qui se font comme elles se font, par chance, quelque part. Moi je suis une optimiste de la vie donc en fait quand une porte se ferme je sais qu'il y en a plein d'autres qui s'ouvrent et voilà quand moi j'ai commencé à travailler chez un traiteur après je me suis dit bon bah je veux vraiment être beaucoup plus dans l'événementiel parce que le traiteur c'est quand même assez restreint en termes d'événementiel on reste dans la food quoi moi je voulais voir plus dans l'événementiel donc je suis rentrée dans une boîte qui faisait que ça Et là, j'étais commerciale, donc j'allais sur les événements, je découvrais des lieux, des activités, je voyais beaucoup de monde. Enfin voilà, c'était vraiment passionnant. Donc j'ai vu plein de choses et ça m'a permis de me recentrer aussi sur ce que j'aime vraiment dans l'événementiel. Et en fait, c'est faire plaisir aux gens, c'est leur faire vivre des émotions, leur faire vivre des expériences. Et je me suis dit à ce moment-là, j'ai envie de faire ça, mais pour des gens de ma boîte. J'ai plus envie de faire ça pour des clients que je connais pas. J'ai vraiment envie de faire ça pour des gens que je côtoie au quotidien. Et en fait, c'est ce que je retrouve dans l'office management. C'est créer une expérience quotidienne à mes collègues, même à mes boss, pour que tout le monde se dise, c'est trop bien de venir au bureau, c'est trop bien de vivre ça avec vous. C'est ça que j'ai envie de créer, en fait.

  • Speaker #0

    Ok, donc là, avec le métier, t'es en plein dedans. C'est ça. Du coup, ouais, des... C'est des opportunités qui se présentent à toi. Alors, qu'est-ce que tu as appris de chaque transition, du passage, tu l'as dit, de l'événementiel très niche, on va dire, sur la foule, le traiteur, à un événementiel plus large ? Qu'est-ce que tu as appris de cette transition ? Puis après, en plus, du coup, une transition vers l'office management. Qu'est-ce que tu en retiens ?

  • Speaker #1

    L'événementiel, dans sa globalité, m'a appris à mettre les mains dans le cambouis. Parce que quand tu as ton prestat qui débarque et qu'en fait il est en retard et que ton client va arriver, tu n'as pas trop le choix que de l'aider. Parce que ton client, sa satisfaction, c'est ta priorité. Ce n'est pas de savoir si c'est à toi ou pas de mettre les chaises dans le bon ordre. Tu t'en fiches en fait, tu y vas et puis tu fais. Donc ça m'a appris à faire les choses et à ne pas attendre que les autres le fassent à ma place. Après ça m'a appris aussi le sens de l'accueil. Le côté expérience, parce que dans l'événement, quand tu organises un événement, tu as envie de faire vivre quelque chose aux gens. En général, c'est réfléchi. Et chez Jab, c'est aussi ce qu'on essaye de faire avec nos clients. C'est ce que moi, j'essaye de faire aussi avec l'équipe. Donc ça, l'événementiel m'a beaucoup appris sur cette partie-là.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, ce côté chez Jab, tu l'évoques. Tu le mets en avant, ça veut dire que, est-ce que tu aurais pu travailler pour une autre entreprise en tant qu'office manager, ou c'était important pour toi aussi de choisir une entreprise qui avait une cohérence avec, enfin j'ai envie de dire tes valeurs, tes volontés personnelles, même au-delà des, même si ça ne change rien au fond, à ton métier d'office manager ? Est-ce que c'était important pour toi ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au moment où je suis rentrée chez Jab, je ne me rendais pas compte à quel point ça l'était.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et que maintenant que j'y suis, je ne me verrais pas travailler ailleurs.

  • Speaker #0

    Donc un peu de chance. Ouais.

  • Speaker #1

    exactement c'est oui oui je pense que j'ai eu de la chance et que j'ai de la chance et que ouais ouais je suis très reconnaissante de cette opportunité qui voilà qui m'a été proposée et que j'ai su saisir aussi ouais ça m'a appris plein de choses franchement et mon expérience même si elle a été courte de relations clients ça m'a permis aussi bah de de gérer les plaintes, de gérer, comment dire, d'être un peu mise en porte-à-faux quand c'est pas de sa faute. C'est quand même toi qui prends. Voilà. Et mine de rien, quand je fais un peu du recouvrement ou ces choses-là qui sont des missions pas forcément faciles en termes de relationnel, parce que les clients, ils me connaissent. Je ne suis pas un numéro ou un mail derrière lequel je peux me cacher. Ils me voient toutes les semaines. Ils savent qui c'est, Manon. Donc, quand je les appelle pour leur dire « il faut payer ta facture » , ils savent très bien qu'il est au bout du fil. Donc voilà, moi, j'essaye d'avoir une démarche dans laquelle je garde quand même cette relation intacte avec le client, mais en même temps, je lui fais comprendre que la situation ne peut pas rester comme elle est. Et ça, c'est quelque chose que j'ai appris en relation client dans mon ancienne boîte.

  • Speaker #0

    Parce que dans ton ancienne boîte, s'il y avait des problèmes de recouvrement, c'était toi aussi qui t'en chargeais ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Mais par contre, il y avait des problèmes sur des commandes, de traiteurs qui venaient pas, de traiteurs qui n'avaient pas compris. Et en fait, comme c'est nous l'intermédiaire, c'est nous le coupable.

  • Speaker #0

    Oui, des problèmes à une autre échelle.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce n'était pas les mêmes sujets, mais la manière dont tu gères le client est la même. Parce que tu ne peux pas dire au client, oui, mais ce n'est pas moi, ce n'est pas ma faute. Ça ne se passe pas comme ça. Et en même temps, je ne vais pas appeler le traiteur pour lui dire « tu as fait n'importe quoi, c'est un partenaire » . Donc en fait, on travaille ensemble. Donc je vais lui dire effectivement « tu n'as pas géré, mais il faut aussi que je prenne mes responsabilités là-dessus » . Et ça m'a permis de savoir comment dialoguer dans ce genre de situation et pas justement fermer des portes, fermer des conversations. Il faut plutôt trouver des solutions dans ces moments-là. Et le recouvrement, c'est ça, c'est trouver des solutions avec les clients pour qu'ils payent finalement.

  • Speaker #0

    Ok, et alors là, on parle pas mal de ta relation vis-à-vis de l'extérieur. Quand t'es passé d'un job où tu ne traités qu'avec l'extérieur à un job où la majorité du temps, tu traites quand même plus avec l'intérieur, donc je passe à tes collaborateurs, etc., quels ont été tes principaux défis dans cette... Même s'il y a énormément de similarités, tu l'as dit, dans la gestion de l'humain, etc., c'est pas la même chose, donc quels ont été tes défis à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Je dirais que... Le côté proximité émotionnelle est peut-être plus compliqué parce que le fait de faire les choses pour des gens en qui tu tiens un peu plus, on va dire quand même parce que c'est tes collègues, et qu'on a... Après, chez Jab, on a une relation vraiment très soudée et très proche. Donc, pour le coup, on tient beaucoup les uns aux autres. C'est vrai que ça peut mettre dans des situations plus complexes, du coup, quand les choses ne vont pas. quand on a besoin de dire non, ça c'est pas possible c'est pas forcément évident de faire la part des choses entre le côté pro et ce que tu ressens donc ça, ça a été un challenge de découper les émotions de ma mission faire la distinction c'est presque le privé et le pro exactement ouais

  • Speaker #0

    Je ne t'ai pas demandé au départ, mais vous êtes combien chez JAB ? Là,

  • Speaker #1

    on est sept.

  • Speaker #0

    Ok, oui, donc c'est ça. C'est de la proximité pure. Oui,

  • Speaker #1

    et puis on se parle très ouvertement. Je ne vais pas dire qu'on se dit tout, mais c'est presque ça. On n'a pas de secret les uns pour les autres. On se parle de nos vies, on se parle du boulot, on se parle de tout, en fait. Donc, c'est vrai que quand... Quand il y a des tensions, il y a des tensions. Mais c'est aussi des choses qu'il faut régler tout de suite. On ne peut pas se dire, ça va passer. Donc ça, ça a été un challenge. Le côté relationnel, ce n'est pas toujours évident.

  • Speaker #0

    Intéressant. C'est presque évident au moment que tu le dis, mais je n'aurais pas forcément pensé naturellement. Et alors, c'est vrai que même quand on discutait, la dernière fois quand on s'était appelé, tu me parlais pas mal de la culture d'entreprise. que ça faisait aussi partie de ton rôle de développer une culture d'entreprise assez forte. Comment est-ce que tu fais chez JAB avec 7 collaborateurs pour développer une culture d'entreprise puissante, forte et qui amène la satisfaction aux collaborateurs ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plusieurs choses. Déjà, être d'accord sur ce qu'est notre culture. Et ça, ce n'est pas toujours évident. Parce que parfois, on met des mots qui ne veulent pas dire la même chose pour tout le monde. Donc on fait souvent des workshops, des ateliers, des brainstormings sur ces choses-là, parce qu'on sait qu'on a une culture forte. chez Jab. Nos clients nous le disent, nos anciens collègues le disent. On le sait, c'est évident, mais c'est pas pour autant plus simple de la définir, cette culture, et d'être sûr que tout le monde est aligné dessus. Donc, on en parle, on en parle beaucoup, on communique vachement dessus. Et ce dont on s'est rendu compte, ce dont moi, en tout cas, je me suis rendu compte, c'est que c'est... plus simple aussi de dire ce qui n'est pas de notre culture que ce qui est. Donc de dire, ce comportement-là, c'est anti-Jab. C'est beaucoup plus simple dans ce sens-là que de dire, nous, on est authentique, nous, on est transparent. Ça veut dire plein de choses, en fait. Selon la personne, selon son éducation, selon son background, ça peut vouloir dire plein de choses. Alors que de dire mentir, en fait, c'est pas Jab. Là, c'est clair. Tout le monde sait, ok. de prendre le truc par la négative mais après c'est vrai aussi qu'il faut y mettre des mots on peut pas faire que ça donc c'est un travail constant, on s'arrête jamais de bosser sur la culture parce que ça vit déjà et en fonction des éléments qu'on recrute aussi ça bouge et on apprend tous ensemble donc on bouge aussi sur nos acquis sur ... ce qu'on pensait savoir, ce qu'on croyait. Il y a plein de choses qui bougent et c'est vivant une culture. Donc c'est ça aussi qui est intéressant quand on bosse là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui. Et initialement, la culture, elle était déjà présente ou c'est vraiment toi qui as décidé un petit peu de la théoriser, entre guillemets ? Ou elle était déjà insufflée ?

  • Speaker #1

    Elle était déjà présente. Et en fait, l'arrivée de chaque personne... définir un peu plus, la préciser un peu plus, je dirais. Moi, je pense que j'ai amené des choses, j'ai amené des rituels, choses qu'il n'y avait pas avant, parce que je pense qu'à travers les rituels, justement, la culture transpire. Ceux qui ne participent pas aux rituels, par exemple, ça c'est anti-job. Tu ne peux pas ne pas être là à un moment d'équipe, ce n'est pas normal. Donc voilà, c'est des choses comme ça. Moi, j'ai amené les rituels.

  • Speaker #0

    Ok, tu as prolongé un truc qui...

  • Speaker #1

    C'est ça. J'ai essayé de créer des moments où on a des piqûres de rappel de cette culture. De se dire, ok, ah oui, c'est ça, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Ok, quand tu parles de rituel, à quel point c'est régulier ? C'est de manière hebdomadaire ?

  • Speaker #1

    Alors là, ça change un petit peu, mais on avait mis en place des déjeuners d'équipe, donc tous les vendredis midi. Dans ces déjeuners, on allait célébrer. Donc, c'est un moment de la semaine où, en fait, tout le monde doit célébrer ses victoires de la semaine avec l'équipe. Voilà. Et on fait la même chose avec les clients. Parce que, pareil, je suis aussi quand même en charge un petit peu de l'accueil des clients, de l'expérience client, etc. Et j'ai voulu aussi recréer... D'ailleurs, on a commencé... Je ne sais plus si on a commencé avec les clients. Je pense qu'on a commencé avec les clients et qu'on s'est dit c'est tellement génial qu'on va le faire pour nous aussi.

  • Speaker #0

    Tu parles des Celebrate,

  • Speaker #1

    non ? Oui, exactement. Et donc, nos clients, quand ils viennent chez nous le mardi pour être coachés et s'entraîner, on finit toujours la journée sur les Celebrate. Donc, les clients partagent leurs Celebrate, du coup, de la semaine, donc d'une semaine à l'autre, avec les autres jabbeurs, on les appelle, avec les autres jabbeurs et avec nous. Et c'est toujours un moment qu'on adore. Donc, voilà, ce type de rituel. Après, on a des team building qu'on essaie de faire une fois par mois. Des off-site qu'on essaye de faire deux fois par an où là, on part quelque part pendant deux, trois jours où on fait plein de choses ensemble et ça nous crée des souvenirs géniaux.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est quelque chose que tu faisais aussi de manière si importante dans ta précédente entreprise quand tu étais office manager ?

  • Speaker #1

    Non, la culture n'était pas du tout la même.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce que je pensais à l'influence du nombre de collaborateurs ? Est-ce que ça aide d'être 7 pour créer une culture plus forte, plus impactante ?

  • Speaker #1

    Je dirais oui et non. Ça peut aider si effectivement tout le monde te suit. Parce que c'est vrai que c'est plus facile de motiver 7 personnes que d'en motiver 40.

  • Speaker #0

    Mais s'il y en a un qui ne suit pas...

  • Speaker #1

    Mais en même temps, exactement. L'impact d'une personne est beaucoup plus... plus importante dans une petite équipe que sur 40, un groupe de 40. Une personne qui ne se pointe pas sur 40...

  • Speaker #0

    C'est un petit jab.

  • Speaker #1

    Ok, c'est pas grave, mais voilà, on n'est pas content, mais c'est pas grave. Une personne qui ne se pointe pas sur 7... Bah en fait, c'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Ouais, non, c'est clair.

  • Speaker #1

    Donc oui et non. Ça a ses avantages, comme je dirais que c'est peut-être plus facile de créer du lien à 7. Ça peut être plus rapide que créer du lien avec 40 personnes. Forcément, oui, ça prend plus de temps.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, je vois.

  • Speaker #1

    Mais sinon, dans l'engagement des gens, la question est la même. C'est l'engagement des gens, quoi. On peut pas le faire pour eux. C'est toujours le problème de la culture d'une boîte, c'est qu'on ne peut pas forcer les gens à faire des choses. On peut les pousser, les motiver, etc. Mais ils sont quand même libres de leur choix et de leur comportement.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi, tu participes ? Après, j'imagine qu'à SET, il n'y a pas des recrutements tous les deux jours. Mais s'il devait y avoir un recrutement, est-ce que tu participes ? pour vérifier que ça matche avec la culture, que ce nouveau profil va parfaitement s'immiscer et que ça va être nickel. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. C'est dans notre process de recrutement. Il y a toujours un culture fit qui doit être fait. Si moi, je ne suis pas là, c'est ma collègue qui le fait, Steph. Sinon, oui, il y a toujours un culture fit qui est fait parce qu'en fait... Et ça, c'est une de nos règles. Si ça ne fit pas culturellement, ce n'est pas possible. Même si, niveau compétence, la personne est au top du top, on ne peut pas changer une personnalité. On peut faire monter en compétence quelqu'un, on ne peut pas changer une personnalité.

  • Speaker #0

    Oui, donc... Le message que tu envoies, c'est...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas possible. Si ça ne matche pas, ça ne matche pas.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, j'avais noté aussi un autre truc sur ton LinkedIn. Tu parlais... Enfin, alors... Peut-être que tu l'as écrit comme ça, un jour, sans forcément le penser profondément. Mais en tout cas, je l'ai noté. Tu avais noté que tu voulais sauver le monde, être utile. Tu penses que c'est quelque chose qui te vient d'où, cette envie, ce besoin presque, je dirais, de te rendre utile ?

  • Speaker #1

    Je dirais, qui n'a jamais rêvé d'être un super-héros ? Quelque part.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, tu attrapes tout le monde. Voilà.

  • Speaker #1

    Je pense que, voilà, quand on regarde les Marvel, les DC Comics, on se dit tous, trop bien, j'aimerais bien avoir un super pouvoir. C'est un peu ça. Si j'avais des super pouvoirs, je ferais tellement de choses. Et en même temps, j'en ai pas. Est-ce que ça m'empêche de faire plein de choses ? Non. Donc, qu'est-ce que je peux faire à mon échelle ? Comment je peux sauver le monde à mon échelle ? C'est un peu ça, ce que je veux dire dans ma phrase. C'est, OK. Moi, Manon, Paris. Comment je pourrais améliorer le monde ? Voilà, en faisant ce que je peux. Ben, c'est ce que j'essaye. C'est ce que j'essaye de faire.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est là que tu t'y retrouves le plus, du coup, dans le métier d'office manager.

  • Speaker #1

    Dans le métier d'office manager chez Jab ?

  • Speaker #0

    Ouais. Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Ouais. C'est...

  • Speaker #0

    Oui, on revient à ce qu'on disait tout à l'heure, l'importance d'avoir une entreprise qui est cohérente aussi. Oui, c'est vrai que si tu étais office manager dans une boîte de tech, il y a peut-être moins...

  • Speaker #1

    Ça me parlerait peut-être moins. Peut-être qu'il y a d'autres personnes à qui ça... Pour eux, ils ont l'impression de sauver le monde en faisant ça, sûrement. Moi, c'est en étant chez Jab.

  • Speaker #0

    Ok, hyper cool. Bon, alors, on a une idée, je pense, assez claire, je ne sais pas depuis combien de temps on enregistre, mais assez claire de qui tu es, ce que tu as fait jusqu'à présent, ta personnalité et ta vision, en fait, de l'office management, enfin, ton rôle. L'idée, c'était aussi de pouvoir parler de Kingdom. Je crois que je le prononce bien. Oui. Donc, Kingdom, qui est un podcast que tu avais lancé en 2021, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #1

    Sûrement. Non, je ne sais plus la date.

  • Speaker #0

    Je te prends un peu au dépourvu.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus la date en tête.

  • Speaker #0

    Mais du coup, un podcast, donc Kingdom, on ne l'entend pas dans le nom, mais je le précise, c'est que ça s'écrit donc King et Dom D'OM, c'est ça ? où l'idée c'était de parler d'office management des office managers et de mettre un peu de lumière sur ce métier c'est ça ? Alors qu'est-ce qui t'a incité justement à créer ce podcast ? Comment t'es venue l'idée ? Quels étaient un petit peu les objectifs de ton podcast ? Alors D'ailleurs je précise je parle au passé mais personne n'a dit que c'était fini Non j'espère Rires

  • Speaker #1

    il y a eu une petite pause mais je reviendrai petite année sabbatique pour Kingdom mais on va revenir on va revenir Non, comment c'est venu ? Franchement, très simplement. Moi, à l'époque, j'écoutais pas mal de podcasts pour creuser des sujets qui m'intéressaient. Par exemple, je donne un thème, mais l'optimisme. J'écoutais des podcasts sur ça, j'ai lu des livres, plein d'autres choses. Et en fait, je me suis dit... J'aimerais bien trouver un podcast sur les office managers pour apprendre un peu plus vite, pour comprendre un peu des choses que je ne comprends pas encore trop bien. Voilà, c'était ma manière en fait d'apprendre les podcasts, enfin une de mes manières. Et c'est vrai qu'à ce moment-là, moi je découvrais encore le métier d'office manager, j'étais encore toute jeune dans le métier, bien que je suis encore toute jeune dans le métier. Mais là, j'étais vraiment junior, junior. Et c'est vrai que j'avais l'impression de me noyer sous toutes les choses que j'avais à faire. Et c'est tellement, en fait, d'éléments différents, de la compta, du RH. Et en fait, moi, je n'ai pas une formation comptable, je n'ai pas une formation RH. Et voilà, donc j'essayais de jongler avec tout ça sans avoir forcément les notions. Oui. Et du coup, j'ai cherché des solutions et je me suis dit pourquoi pas un podcast là-dessus. Et en fait, je n'ai pas trouvé. À l'époque, il n'y avait aucun podcast sur l'office management en France.

  • Speaker #0

    En français.

  • Speaker #1

    Donc du coup, j'en parle avec Stéphanie, ma collègue.

  • Speaker #0

    Collègue chez Jab.

  • Speaker #1

    Voilà, ma collègue chez Jab. Et elle me dit... J'allais vous faire la scène, mais non. Elle me dit... Pourquoi t'en fais pas un ?

  • Speaker #0

    Ça devait répondre à ça aussi, quand même.

  • Speaker #1

    Elle a rajouté un meuf, mais... Mais je lui ai dit, tu crois ? Et elle me dit, bah oui. Vas-y, t'as raison. Et voilà. L'idée du podcast était lancée. Là, j'étais... Dans ma tête, j'étais en roue libre. Et là, il a fallu le cadrer, tout ça. Mais voilà. C'est comme ça que l'idée est partie. Et en fait, la chance que j'avais, encore une fois, c'est que Jab a un podcast qui s'appelle Radio Jab. qui est animé par Stéphanie. Et donc, à ce moment-là, on était dans le studio où on enregistrait le podcast. On avait tout l'équipement sur place. Elle avait déjà le matériel. Elle savait l'utiliser, etc. Donc, elle avait juste à me montrer comment l'utiliser. Et moi, j'avais tout ce qu'il fallait pour pouvoir le faire. Donc, ça aurait été un peu dommage de ne pas tenter.

  • Speaker #0

    Oui. Tout était installé.

  • Speaker #1

    C'était ça. Il y avait qu'à faire play. Oui.

  • Speaker #0

    C'était juste de la préparation, de la recherche.

  • Speaker #1

    Tu peux dire que c'était plus difficile pour nous aujourd'hui d'installer.

  • Speaker #0

    Mais pauvre. Non, oui, c'est vrai que moi, pour le coup, j'avais une pièce dédiée à ça. Donc, c'était nickel. Je n'avais pas de questions à me poser. J'avais juste à me poser, m'asseoir et parler dans un micro. Donc, non, je réfléchissais au thème quand même. Attention, je n'ai pas fait du freestyle tout le temps. Mais voilà, l'idée est partie de là. Il y avait tout l'environnement pour.

  • Speaker #1

    Ouais, ok.

  • Speaker #0

    Et mes objectifs, pour en revenir à ta question, déjà, c'était d'apprendre. Parce que moi, je voulais rencontrer des office managers, les interviewer et comprendre un peu comment elles en étaient arrivées là. Quels étaient leurs challenges et tout à travers leur quotidien. Donc, ça me permettait de rencontrer des office managers, d'en apprendre sur elles et sur le métier. Et en même temps, je me suis mise à la place des personnes, des futurs office managers qui découvrent le métier et qui se disent « j'aimerais bien un podcast là-dessus, comme moi j'ai fait » . Et je me suis dit « là, ils pourront en trouver un qui, j'espère, pourront les aider et les guider comme moi j'aurais voulu le trouver à ce moment-là » .

  • Speaker #1

    Oui, parce que sur le podcast, tu évoques plein de sujets. Enfin, moi, j'en ai écouté pas mal. Ok. Je renvoie les auditeurs, auditrices vers ton podcast. Il y a énormément de sujets. Tu l'as dit, il y a d'abord un objectif peut-être plus perso d'évoluer, de progresser et d'améliorer. Enfin, d'améliorer, ça n'a pas trop de sens, mais de changer la vision que tu avais de l'office management et de la faire grandir. Et derrière, tu t'es dit, c'est aussi une opportunité pour partager tout ça. Une sorte de documentation de tes recherches.

  • Speaker #0

    Ouais, tout à fait. C'était un peu, pas le journal intime, mais c'était un peu ça. Il y a des épisodes où je suis toute seule, d'ailleurs, où je parle toute seule. Et c'est un peu, ouais, c'est un peu mes pensées, comment moi j'ai vécu le truc et qu'est-ce que j'en ai appris. Et voilà, j'ai essayé de rendre ça intéressant. Mais l'idée, c'était ça, c'était vraiment partager vraiment tout ce que j'apprenais au quotidien.

  • Speaker #1

    Ok. Et alors, qu'est-ce qui était le plus compliqué dans... Dans la construction, on l'a compris, ça allait. Même si là, on parle d'un point de vue technique, physique, mais après, il y a aussi tout l'hébergement, toutes ces choses-là. C'est encore un autre sujet. Mais qu'est-ce qui a été compliqué, soit dans la construction, soit dans la gestion du podcast ?

  • Speaker #0

    Alors, le montage.

  • Speaker #1

    À s'entendre en boucle.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose. Non, mis à part le montage, qui était vraiment mon cauchemar. Je dirais la préparation, parce que je ne sais pas si ça en a l'air, mais ça demande beaucoup de préparation d'enregistrer un podcast. Il faut trouver des idées de thème, il faut trouver des idées d'invités, il faut trouver les invités qui ont envie de venir aussi. Merci. Il faut trouver un créneau. C'est beaucoup de préparation. Après, il faut se mettre d'accord sur tout. le thème, une fois que le thème est décidé, il faut trouver ok, qu'est-ce qui est intéressant dans ce thème-là parce qu'on ne peut pas tout aborder non plus pour que ce soit digeste pour les auditeurs donc voilà, il faut réussir à aller à l'essentiel c'est pas simple de préparer ce type de format

  • Speaker #1

    Et quand t'as commencé, donc bien que t'avais tout le matériel, t'as été chercher un peu de la ressource pour voir comment on faisait après t'en écoutais naturellement, donc j'imagine que ça influence aussi pas mal ça

  • Speaker #0

    Ouais, déjà j'en écoutais pas mal et puis j'avais Radio Jab comme exemple, qui est beaucoup écouté par nos clients. Donc j'avais déjà des feedbacks sur ce type de format, sur ce qui marche, ce qui marche un peu moins, etc. Donc je me suis beaucoup inspirée de ces retours-là. Et c'est vrai qu'au début, j'ai fait plus des épisodes toute seule parce que c'est vrai que c'était plus simple de tester toute seule. Mais après... J'ai vite évolué sur des interviews parce que je trouvais quand même que la dynamique était différente et que c'était bien d'avoir les deux.

  • Speaker #1

    Oui, parce que tu dis que c'est plus simple peut-être d'un point de vue organisationnel, mais en même temps, ce qui est compliqué, c'est qu'il n'y a plus aucune excuse pour ne pas le faire. Il y a juste à s'asseoir et se lancer. Donc, il y a quand même un côté très saut dans le bain. Mais bon, une fois que c'est fait, tu te rends compte que finalement, ce n'est pas grand-chose. C'est plus de positif que de négatif, j'imagine, même si je ne sais pas s'il y a du négatif.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Non ? Franchement,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Donc après, tu recommences et... Il y a une vingtaine d'épisodes, c'est ça, je crois, j'avais regardé.

  • Speaker #0

    C'est à peu près, encore une fois, je n'ai pas les comptes.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Oups. Mais oui, sûrement. J'en ai pas mal toute seule. Et j'ai quand même pas mal d'interviews. Oui, je pense, peut-être une quinzaine, quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Il faudra suivre alors s'il y en a des nouveaux qui apparaissent.

  • Speaker #0

    Ce ne sera pas tout de suite, mais c'est en projet.

  • Speaker #1

    Ok, on note alors. De toute façon, je ne sais pas exactement si les liens sont facilement cliquables sur les plateformes comme Spotify, Deezer, Apple Podcasts, tout ça. Je ne sais pas si les liens sont facilement cliquables, mais je glisserai le lien. En tout cas, ils pourront le trouver. Au moins, de sélectionner le copier-coller, normalement, ça devrait être faisable. Et alors, en quoi animer ce podcast, ça t'a aidé à vraiment développer des soft skills ? Peut-être des soft skills que tu pouvais moins développer dans ton rôle d'office manager, que tu avais moins développé jusqu'à présent, et qui, une fois que tu les as développés, tu te dis, « Ah, mais en fait, c'est quand même pas mal dans mon métier, même. » Comment tu fais le lien entre le podcast et ton rôle d'office manager ?

  • Speaker #0

    C'est quelque chose que je travaillais déjà, mais de par ma société. Parce que chez Jab, c'est ce qu'on fait aussi avec nos clients, etc. Mais apprendre à poser les bonnes questions. Ça, c'est quelque chose... Les meilleurs journalistes et interviewers, c'est ça, leur power. C'est qu'ils savent poser les bonnes questions. ils savent comment bien les tourner ils ont un skills et moi ça m'a appris alors je suis pas encore Oprah Winfrey mais voilà j'ai développé ce sens de déjà pas hésiter à poser des questions parce qu'il y a certaines questions on se dit non et en fait vaut mieux la poser et voir ce qu'il se passe quitte à dire si tu veux pas y répondre y'a pas de soucis souvent il se passe pas grand chose Exactement. On ne va pas se faire coudroyer parce qu'on a posé une question. Donc oui, apprendre à poser les bonnes questions, c'est quelque chose que j'ai été obligée de développer pour avoir un podcast efficace, un podcast intéressant et qui donne de l'énergie. Et en même temps, dans mon job... pour comprendre un peu ce qui ne marche pas, ce qui ne va pas, voir les process, pouvoir les challenger, etc. Il faut poser les bonnes questions aussi. Il ne faut pas juste demander, ok, ça marche bien. Il faut aller plus loin que ça. Il faut essayer de pointer du doigt des choses qu'on n'a peut-être pas forcément vues au premier abord. Il faut essayer d'aller creuser des choses, ne pas s'arrêter aux symptômes, mais vraiment aller chercher le problème derrière tout ça. Et ça, c'est via les questions. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la part, on reste humain finalement et du coup, c'est vrai qu'on ne peut pas forcément donner naturellement, en tout cas, la réponse aux questions et donc poser les bonnes questions. En tout cas, surtout quand on est office manager, ça a sans doute quand même pas mal de valeur.

  • Speaker #0

    Complètement, parce que parfois on nous demande de faire des choses, nous on ne comprend pas trop l'intérêt de ces choses-là. Donc aller creuser le pourquoi, le ok, c'est pour quoi faire. Ok, tu vas t'en servir comment ? Ok, donc non, en fait, c'est pas ça que tu veux. C'est ça. Et là, du coup, on part sur des choses plus intéressantes, plus profondes et plus riches.

  • Speaker #1

    Sinon, tu peux pas apporter la solution qui est recherchée.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est qu'en fait, et même nous, parfois, on pense savoir ce dont on a besoin, et en fait, c'est pas du tout ça. Et les questions, ça sert à ça. À se rendre compte que le problème, il est pas là, mais il est là-bas. Et que du coup, c'est pas ça qu'on veut, mais ça. Il faut se poser des questions. Il faut poser des questions.

  • Speaker #1

    Ok, intéressant. Intéressant. J'imagine que c'est ton quotidien. Maintenant, tu as dit que tu n'étais pas Oprah Winfrey. Bientôt.

  • Speaker #0

    I wish.

  • Speaker #1

    Ok. Je m'étais aussi noté une question en écoutant les épisodes de Kingdom. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'interviews. Tu le disais tout à l'heure. Je n'ai pas tout écouté. Pour être honnête. J'ai pas eu le temps d'écouter la vingtaine d'épisodes, mais j'en ai écouté quand même pas mal. Je me demandais s'il y avait, en plus, en fait, dans les épisodes, tu parles pas mal de sujets pros, mais aussi de sujets persos, parfois. Est-ce qu'il y a une histoire, du coup, j'imagine plus dans le côté interview, parce que c'est vrai que quand tu parles seul, c'est toi avec toi. Mais est-ce qu'il y a une histoire qui t'a un peu plus marqué que les autres, que tu retiens et à laquelle tu repenses par moments ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a plusieurs histoires qui m'ont marquée. À vrai dire, toutes mes interviews m'ont marquée. Déjà parce que je n'en ai pas fait 50 000. Et aussi parce qu'à chaque fois, c'est un échange à cœur ouvert. Et je trouve que c'est beau la façon dont les personnes s'ouvrent en une heure et demie de temps avec toi dans un épisode. Et moi, ça me touche vraiment et ça me nourrit à chaque fois. Donc oui, chaque échange a été très enrichissant et m'a marquée d'une manière ou d'une autre. Après, j'en ai en tête... Voilà, j'ai... J'avais interviewé Sandra. Alors, je n'aurais pu dire son nom de famille, mais Sandra, et elle m'avait parlé de sa grossesse. Enfin non, plutôt de quand elle a eu son premier enfant. Et par contre, on parlait de confiance en toi et de confiance en soi et d'être aussi humble à la fois et le paradoxe entre les deux, etc. Et elle me disait que, quand tu as un enfant, tout le monde veut te donner des conseils, tout le monde... Voilà, c'est tout. Et qu'en fait, il faut se faire confiance. Et c'est le moment où elle, elle a pris le plus confiance en elle, en fait, de toute sa vie. Et là, comme j'ai eu un bébé il n'y a pas longtemps, c'est vrai que ça m'est revenu en tête. Et je me suis dit, punaise, c'est vrai, tout le monde te donne des conseils tout le temps. Mais il faut se faire confiance et ce n'est pas facile parce que tu as ce côté humble qui te dit, ouais, mais en même temps, tu ne sais pas ce que c'est être maman. Et.

  • Speaker #1

    Les enjeux sont importants.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est ton bébé, donc tu ne veux pas te planter, mais en même temps, tu sais que ton instinct dit autre chose, donc c'est pas simple. Et donc cet épisode m'est revenu, cet échange m'est revenu en tête directe, et voilà. Et puis il y en a d'autres, sur d'autres aspects. Sur mon travail, j'avais échangé avec Mélissa Bourgui sur le fait de dire non. Et ça, c'est vrai que je me dis, à mes débuts, j'ai tellement pas su faire ça. Et parfois, j'y pense quand je vois des petits jeunes qui débutent. Et je me dis, j'espère qu'ils vont mettre des limites et tout. Je m'inquiète pour eux. Je me dis, faites pas les mêmes erreurs parce que c'est dur à vivre et tout. Et tu culpabilises et en même temps, tu vis pas bien les choses. Et en même temps, tu peux pas faire plus. Et voilà. Donc voilà. C'est des thèmes qui sont importants et qui m'ont vraiment touchée.

  • Speaker #1

    Ok, ça me parlait. Qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté, entre guillemets, puisque c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est toi l'invité. Même si c'est vrai que tu étais encore une fois, des fois, invité de ton propre podcast. Mais qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté ? Est-ce que tu ressens une différence ? Ou est-ce que... finalement, c'est plus ou moins la même chose. L'idée, c'est toujours de partager un maximum et d'apporter des réponses à des questions aux auditeurs, auditrices.

  • Speaker #0

    Je pense que je suis plus détendue quand je suis de ce côté-là.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Quand on m'interview que quand je suis interviewer. Parce que je me dis, allez, je peux tout dire. Allez, c'est bon, tu m'as demandé, tu sauras. il fallait pas demander sinon donc ouais je suis plus je me contrôle moins je pense quand on m'interview que quand c'est moi qui pose des questions où là j'essaye un peu plus de maîtriser les choses,

  • Speaker #1

    d'être en contrôle etc alors que là je me laisse porter donc c'est un peu ça tu suis la vague est-ce que tu penses que c'est quelque chose que tu pourrais réussir presque à remettre en place dans dans Dans les épisodes de Kingdom, où tu vas toujours garder ce contrôle sur la situation ? Peut-être que d'ailleurs il est légitime ce contrôle et qu'il n'y a pas à le retirer, mais...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Franchement, c'est une bonne question, parce que je me dis, est-ce que ça gagnerait pas à ce que je sois plus détendue ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Bon, même si je ne pense pas que je ne sois pas détendue dans les épisodes.

  • Speaker #1

    Si je dois être honnête, je n'avais pas ressenti une tension.

  • Speaker #0

    Je crois que j'éclate de rire dans presque tous les épisodes. Donc, j'ai le rire facile.

  • Speaker #1

    Puis, tu mets des petits bruitages quand il y a des...

  • Speaker #0

    J'avais une platine, je jouais avec. Et comme je ne connaissais pas bien les boutons, parfois, il y avait des... Mais bon, c'est le jeu. Donc, non, non, je ne sais pas. Je pense que je garderai toujours un petit peu de contrôle parce que déjà, je suis comme ça.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais non, je pense que c'est bien aussi de relâcher un peu.

  • Speaker #1

    Ok. Oui.

  • Speaker #0

    Trouver le juste milieu.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je peux mieux faire.

  • Speaker #1

    Oui, après, il y a toujours ce côté on peut toujours mieux faire. Mais pour, encore une fois, en avoir écouté pas mal. Moi, je sais que quand on s'est tourné vers les office managers, c'est un métier qu'on ne connaissait pas. Et c'est vrai qu'on a fait comme toi, on a cherché ce qui existait. Et pour le coup, il y en avait un maintenant. Du coup, c'est comme ça qu'on a découvert Kingdom. Alors, je ne sais plus si exactement on nous l'avait recommandé. si on l'avait trouvé de nous-mêmes, mais dans l'idée, on était à un moment où on n'avait vraiment rien en termes de connaissances. Et je pense que tu as réussi à aller chercher ce que tu voulais, c'est-à-dire partager de la connaissance. Et après, sur le côté plus perso, c'est toi que ça regarde, mais en tout cas, sur le côté externe, merci, puisque du coup, ça nous a quand même pas mal aidé au départ sur des sujets qu'on n'imaginait peut-être même pas forcément. Donc, franchement, c'était cool.

  • Speaker #0

    Merci, c'est gentil.

  • Speaker #1

    alors pour je sais pas combien de temps ça fait mais voilà on s'approche de la fin il y a un truc qu'on aimerait mettre en place dans le podcast c'est que chaque invité puisse poser une question à l'invité suivant t'es la deuxième donc il y a eu une question avant mais la question est pas forcément elle est plutôt destinée à quelqu'un qui serait spécialiste sur le recrutement des office managers et donc je me suis dit, comme en plus en termes d'enregistrement, enfin j'imagine que t'as connu ça, c'est un peu galère de gérer les dates, etc. Je me suis dit on va plutôt faire deux questions qui viennent de la maison et du coup c'est moi qui ai choisi la question et comme ça on en aura un petit stock de deux questions à poser aux prochains invités.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    La dernière fois je crois j'avais demandé à Lauriane si c'était un super héros, si elle pouvait avoir un super pouvoir en tant qu'office manager. Ce à quoi elle avait répondu je crois de courir très vite puisque c'est déplacé partout. et elle voulait faire toutes les missions elle ne voulait pas déléguer mais il fallait au moins qu'elle puisse se déplacer plus vite là c'est un petit peu dans le même esprit mais un peu plus tourné vers le côté digital si jamais tu avais une baguette magique et que tu pouvais en fait trouver construire l'outil, le logiciel qui t'aiderait toi au quotidien en tant qu'office manager à quoi il ressemblerait cet outil de quoi t'as besoin de ton en tant qu'office manager au quotidien ?

  • Speaker #0

    il me faudrait un un codeur personnel ok,

  • Speaker #1

    quand tu dis un codeur c'est de code ?

  • Speaker #0

    ouais un ou une, j'ai pas de problème quelqu'un qui sait coder et qui me ferait mes petits liens entre tous mes petits trucs tout le temps, donc je veux que ça ça soit lié à ça et que ça se ressorte là-bas,

  • Speaker #1

    voilà Ok, parce que quand tu dis qui lit les trucs, c'est...

  • Speaker #0

    Qui lit tous nos outils, nos applications, qui vont chercher les datas des sales dans leur CRM, qui me les mettent dans mon dossier de finances sur l'encaissement et tout ça, et que ça me fait un petit truc de commission pour mon côté RH. Enfin voilà, j'ai tout qui se...

  • Speaker #1

    De manière un peu automatique.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, tu passes pas mal de temps sur cet aspect-là. Oui.

  • Speaker #0

    J'essaye en fait de faire du no-code. Donc de lier ces choses-là comme je peux sans passer par le code. Mais c'est vrai qu'au bout d'un moment, c'est assez limite quand même. Surtout, moi, je ne suis pas du tout une codeuse. Enfin, je ne suis pas une no-codeuse et je ne suis pas une codeuse non plus. Donc bon, je bricole. Je bricole. Donc oui, avoir un codeur dans ma poche. Quand j'en ai besoin, je le sors. Et ça me faciliterait pas mal la vie.

  • Speaker #1

    On va voir ce qu'on peut faire, mais je ne peux pas te promettre grand-chose. Et alors, dans le même esprit, est-ce que tu aurais une question à poser ? Enfin, peu importe la question, mais une question à poser à la prochaine personne qui sera reçue sur le podcast ? C'est à toi.

  • Speaker #0

    Alors oui, moi je serais intéressée de savoir comment on se crée des victoires régulières. en tant qu'office manager.

  • Speaker #1

    Ok. Quand tu dis des victoires, c'est... Enfin, sans forcément changer ton quotidien, mais comment on les perçoit, en fait ?

  • Speaker #0

    Comment, ouais, comment on est fiers de nous régulièrement.

  • Speaker #1

    Pour toujours... Ouais, on rejoint un petit peu ce que tu évoquais tout à l'heure, même avec la confiance en soi, etc. Tu dirais que t'as du mal, justement, à aller chercher ces petites victoires ?

  • Speaker #0

    Alors, depuis qu'on a ce rituel des Celebrate,

  • Speaker #1

    ouais,

  • Speaker #0

    en fait, ouais, L'exercice me force à le faire, mais au début c'était très difficile. Et en fait, je me suis rendue compte que pour tout le monde. C'est pas si simple. Alors à part les sales qui pour le coup, leur victoire c'est souvent soit ils ont signé, soit ils ont eu des super rendez-vous. Ça va être un petit peu plus simple pour eux de trouver des victoires. Mais c'est vrai que pour tout ce qui est opérationnel, c'est très compliqué d'aller chercher une victoire quand t'as pas un projet abouti. Sauf que des projets ça peut prendre un an, ça peut prendre... des mois, ça peut prendre plusieurs années avant que ce soit vraiment concrétisé. Donc, comment on arrive à être fiers de nous chaque semaine, de ce qu'on a fait, de... Voilà, je dis pas tous les jours parce qu'on n'est pas tous les jours exceptionnels, mais sur la semaine, il y a bien un jour dans la semaine, on a été exceptionnels. Donc voilà, comment on arrive à aller chercher ces victoires hebdomadaires.

  • Speaker #1

    Ok, intéressant. Ouais, ça fait... C'est un sujet complet de... le podcast que tu nous donnes. C'est un cadeau. Il va falloir qu'on trouve l'invité adéquat pour en parler. C'est noté, j'espère que j'aurai la réponse à ta question d'ici quelques temps puis je t'inviterai à écouter l'épisode où il y aura cette fameuse réponse. Et alors, quel conseil je reviens un petit peu sur ton projet parallèle, quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui aimerait se lancer dans un projet de ce type ? quelconque, je parle pas forcément de faire un podcast mais qui aurait envie d'aller chercher un projet en parallèle de son job ou on peut même aller jusqu'aux études etc mais qui saurait pas forcément par où commencer se poser les bonnes questions non

  • Speaker #0

    c'est vrai se demander pourquoi on veut le faire c'est très important si on a pas ce pourquoi en fait au bout de deux mois on va perdre motivation et en fait on aura fait ça pour rien ouais On va lâcher l'affaire si c'est trop dur. Ou même si ce n'est pas au bout de deux mois. Mais en fait, dans tous les moments compliqués, les moments de doute, etc. Si on n'a pas le pourquoi, on se perd. C'est un peu notre phare.

  • Speaker #1

    C'est très entrepreneurial ce que tu me racontes.

  • Speaker #0

    C'est vrai dans tout, aussi bien dans nos vies perso que dans nos vies pro. Et moi, je le sais que dans mon travail au quotidien, si je perds de vue pourquoi je fais les choses, je perds motivation. je me démoralise, je fais moins bien mon travail, et je le sais. Donc pour moi, le pourquoi, c'est vraiment très très important. Et de là, découlent plein d'autres questions. Après, ok, maintenant que j'ai mon pourquoi, comment je vais le faire, et pour qui je vais le faire ? Est-ce que c'est pour moi ? Est-ce que c'est pour d'autres personnes ? Bien comprendre qui va bénéficier de ce projet, ou participer à ce projet, ou voilà. Donc, c'est très important aussi de savoir ça et que ce soit clair. Et après, il y a le comment, il y a le à quelle fréquence pour pouvoir s'organiser avec son travail, pour en parler à son boss et être OK sur le fait que je vais faire ça.

  • Speaker #1

    Ça ne doit pas être un secret. Non,

  • Speaker #0

    ça ne doit pas être un secret. Il faut que ce soit complètement assumé et il faut que ce soit presque même encouragé.

  • Speaker #1

    sinon c'est c'est peut-être pas le bon boss c'est des tensions ouais ok là tu nous as presque spoil le livre Start with Wild je sais pas si c'est une réf que t'as mais c'est vraiment ça tu commences avec ton pourquoi après il y a le how c'est ce qu'il explique et à la fin t'as le what où vraiment tu vas arriver sur le concret parce que d'ailleurs c'est vrai que peut-être un des premiers réflexes quand on a envie de lancer un projet parallèle comme ça c'est d'avoir tout de suite le what Qu'est-ce que je vais faire ? Ah, je vais faire un podcast. Mais peut-être qu'au fond, avec ton pourquoi, c'est pas un podcast qu'il faudrait que tu fasses et ça va se mettre en lumière par d'autres choses. J'en sais rien, écrire un livre ou peu importe. Mais donc oui, se poser la question du pourquoi, ça dicte tout le reste.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais. Et quand j'ai lancé le podcast, le pour qui n'a pas été si simple que ça.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Comme c'était donner de la donnée sur les office managers, Est-ce que c'était pour les office managers ? Est-ce que c'était pour les gens qui justement savent pas ce que c'est une office manager ? Est-ce que c'était... En fait, c'était pas si simple de répondre à cette question-là.

  • Speaker #1

    Ouais, bah puis je pense qu'au final, du coup, t'as réussi à être un petit peu pour les deux.

  • Speaker #0

    Voilà, j'ai pas su y répondre.

  • Speaker #1

    Trop de choix.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis dit, bah en fait, je veux que ce soit à la fois pour les personnes qui se disent peut-être que j'ai besoin d'une office manager, mais je sais pas trop ce que c'est. Ouais. Et à la fois pour les gens qui se disent, j'aimerais bien ou je suis office manager ou j'aimerais bien devenir office manager, à quoi ça ressemble ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est pas pour le grand public non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas... C'est une Netflix.

  • Speaker #1

    J'ai essayé de réfléchir justement s'il y avait des podcasts comme ça qui pouvaient être destinés un petit peu à tout le monde, mais j'imagine qu'il y a toujours au moins...

  • Speaker #0

    Ouais, il y a quand même un angle...

  • Speaker #1

    Ouais, faudrait chercher, mais... Quoique même des choses, tu vois, comme Génération Do It Yourself, qui est quand même assez large, presque tout le monde pourrait l'écouter, je pense qu'il n'y a pas vraiment de...

  • Speaker #0

    je ne sais pas oui c'est ce que je pensais aussi à ça je me disais ouais c'est la seule là que je vois bah puis pour le coup c'est peut-être un des plus écoutés en France exactement ah oui ça ça tue tout le monde effectivement ok super pour finir est-ce que est-ce

  • Speaker #1

    que tu as en tête une personne de l'écosystème enfin office manager office enfin dans l'écosystème donc pas forcément office manager d'ailleurs ça peut être surtout qu'il y a plein de dénominations qui ont plus ou moins des subtilités, mais au fond, ça reste le même métier. Est-ce que tu penses à quelqu'un qui pourrait être pertinent, qui aurait des choses à raconter sur ce podcast, qu'on pourrait éventuellement inviter pour un prochain épisode ?

  • Speaker #0

    J'en ai plein. Toutes les filles de Boom, qui sont hyperactives. Lya Bazin, qui a fait plein d'interviews aussi, déjà.

  • Speaker #1

    Sur l'Office Manager Summit ?

  • Speaker #0

    Après, si. Moi, j'ai... ma copine, qui, quand je lui ai parlé de venir dans mon podcast, a un peu eu peur. Mais j'aimerais beaucoup qu'elle fasse l'exercice, parce que je pense que ce serait vraiment cool. Elle s'appelle Adina.

  • Speaker #1

    Alina ?

  • Speaker #0

    Adina.

  • Speaker #1

    Adina ?

  • Speaker #0

    Ouais. Et donc voilà, elle est office manager, vous pouvez l'inviter.

  • Speaker #1

    Ok, bah écoute, j'irai voir sur LinkedIn, qui est quand même un bel outil pour ça, mais ok, je note, je note. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci pour ton temps, pour avoir fait un partage quand même assez complet. Je pense que tu l'évoquais d'ailleurs dans tes réponses tout à l'heure, mais le but, c'est d'être... Il y a quelque chose qui se crée. Même moi, je l'ai un peu ressenti. On se voit une heure, une heure et demie, et pourtant, on apprend à se connaître très rapidement. Merci beaucoup d'avoir joué le jeu à ce point-là. Et puis, écoute... J'espère, d'un point de vue technique, que c'était mieux que la dernière fois. Apparemment, la dernière fois, ce n'était pas trop mal sur le résultat, mais on a un peu galéré avec le montage. Là, on a acheté des petites bonnettes. On a essayé de faire les choses un petit peu mieux. J'espère qu'on va un peu moins galérer et que ça sera au moins aussi bien, si ce n'est mieux. Et puis que c'était intéressant pour les gens, puisqu'il y a quand même un petit peu d'écoute. Donc, s'ils se sont ennuyés 55 minutes, je leur conseille. Il aurait fallu partir plus tôt. C'est fini. Super. Merci beaucoup. Merci. Et puis à plus tard.

  • Speaker #0

    Oui, à plus tard.

  • Speaker #1

    Salut. Merci d'avoir écouté cet épisode de The UM Podcast jusqu'au bout. Encore un grand merci à Manon d'avoir accepté notre invitation. Si vous avez apprécié l'épisode, n'hésitez pas à montrer votre soutien en vous abonnant et en laissant 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Vous pouvez aussi me suivre sur LinkedIn, Ausha benjaminalbertelli. ou suivre le compte d'OrbiMedia pour accéder à du contenu exclusif. A très vite pour un nouvel épisode.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode, nous partons à la rencontre de Manon Thomar, Office Manager chez Jab et fondatrice du podcast Kingd'OM.
Avec beaucoup de sincérité, elle nous partage son parcours, son quotidien et ses apprentissages dans un métier aussi passionnant que polyvalent.



Voici ce que tu vas découvrir dans cet épisode :

  • Comment devient-on office manager ?

  • Transformer une crise en opportunité

  • Construire et entretenir une culture d’entreprise forte

  • Lancer un podcast sur l’office management : pourquoi et comment ?

  • Les soft skills essentielles pour réussir


Un épisode inspirant pour tous ceux qui s’intéressent à l’office management, à l’entrepreneuriat, et à l’importance d’une culture d’entreprise forte !



N'hésitez pas à aller écouter Kingd'OM : @


💥 Pour montrer ton soutien au podcast : 

1. Abonne-toi pour ne rien manquer 🔔

2. Laisse un super avis sur Apple podcast ou Spotify ❤️ 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur The OM Podcast, un podcast produit par OrbbyMedia où l'on parle d'office management avec des invités prêts à vous partager leur expérience. Je suis Benjamin Albertelli et aujourd'hui on reçoit Manon Ausha, office manager chez JAB et créatrice du premier podcast sur l'office management en France. Bonne écoute ! Bonjour Manon ! Salut ! J'ai l'impression de te l'avoir déjà dit mais... Mais bonjour, merci de nous accueillir ici, donc dans les locaux de Jab pour cet épisode du podcast. Alors, c'est le deuxième qu'on enregistre. Je ne sais pas dans la publication ce que ça donnera. Ça sera sans doute aussi le deuxième. Mais merci beaucoup. Alors, je te l'expliquais quand on s'était appelé. Mais l'idée du podcast, c'est vraiment de faire un focus sur toi et aussi de parler de ton expérience en termes de side project avec Kingdom. Donc, on en reparlera. Mais un podcast concentré sur l'office management pour les office managers. Je te propose de commencer par te présenter en une minute.

  • Speaker #1

    Alors donc oui, moi c'est Manon, je travaille chez Jab. Donc Jab, on accompagne des dirigeants et des fondateurs sur leurs enjeux commerciaux. Donc en gros, on les aide à construire et à solidifier leur ADN commercial et pour ça on vient vraiment les transformer dans leur culture d'entreprise. pour remettre vraiment la vente au centre de leur business. Et ça passe par du conseil, du coaching et de la formation.

  • Speaker #0

    Ok, et alors d'un point de vue vraiment sur l'entièreté de ta carrière, comment t'es rentrée dans le monde du travail ? C'est vrai qu'il n'y a pas de parcours typique pour les office managers. Quel a été un petit peu ton parcours à toi depuis les bancs de l'école jusqu'à aujourd'hui chez JAB ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, moi j'ai une formation en hôtellerie et tourisme. J'ai fait une école en management international spécialisation tourisme et hôtellerie. J'ai été très tournée vers l'événementiel, plus particulièrement. Moi, ce qui m'intéressait, c'était l'événementiel B2B. J'ai travaillé pour un traiteur, j'ai travaillé dans une boîte d'événementiel. On organisait des événements pour les entreprises uniquement. Et ensuite, je suis rentrée dans une autre boîte qui faisait la gestion de livraison traiteur pour les entreprises. Donc, on était un peu l'intermédiaire entre les traiteurs et l'entreprise. Donc, moi, j'étais au service client. Je gérais tous les problèmes qu'il pouvait y avoir ou m'assurais justement qu'il n'y ait pas de problème aussi.

  • Speaker #0

    On commence déjà à sentir des similarités avec le métier de Fint Manager.

  • Speaker #1

    Et puis, c'est là que je suis tombée dans l'office management, puisque dans la boîte où j'étais, l'office manager est parti. Et je me suis dit que ça me tentait bien, cette histoire. Et donc, j'ai demandé à mon boss à l'époque s'il pensait que je pourrais éventuellement essayer. Et il m'a totalement encouragée. Il m'a dit, je te vois trop faire ça. Je pense que tu pourrais même faire un mi-temps de ce que tu fais actuellement et un mi-temps Office Manager, comme ça tu testes et tout. Et donc c'est ce qui s'est passé. J'avais la double casquette à l'époque, Service Client et Office Manager. Ok,

  • Speaker #0

    donc Boss qui a été quand même hyper compréhensif et qui t'a accompagné dans cette transition.

  • Speaker #1

    Ouais, il m'a vraiment poussé à le faire.

  • Speaker #0

    Ok, et donc ça c'était pas Jab ? Non. Et alors après, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Et donc après, le Covid arrive.

  • Speaker #0

    On est en 2020.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc le Covid arrive. Donc nous, on faisait du traiteur en entreprise. Covid, plus personne dans les entreprises. Donc plus de traiteurs en entreprise. Plus d'activités. Donc la boîte a fermé. Et en fait, Jab m'a contactée. Parce qu'ils ont eu vent de cette boîte qui fermait et qui avait plein de commerciaux. Et donc eux, ils cherchaient des commerciaux. et donc du coup ils recrutaient sur le poste de commercial et en même temps ils se cherchaient une office manager et donc mon boss encore une fois de l'époque les a orientés vers moi en disant nous notre office manager c'est Manon, elle est top allez-y etc. donc il m'a fait de la pub et voilà et c'est comme ça qu'ils m'ont contactée et qu'on s'est vu et qu'on s'est pu quitter pour l'instant jusque là

  • Speaker #0

    Ok trop bien et alors du coup maintenant que t'es chez Jab C'est vrai qu'il n'y a pas deux office managers qui ont les mêmes missions. J'imagine que sur le nombre, il y en a bien au moins deux qui ont les mêmes. Mais dans les faits, chaque office manager peut avoir des missions assez variées. Toi, quel est ton scope de mission chez JAB ? Qu'est-ce que tu fais concrètement ? Est-ce que tu fais tout ? Est-ce que tu fais qu'une partie ?

  • Speaker #1

    Alors, je fais pas mal de choses. Je touche à beaucoup de domaines différents. Je vais faire de l'événementiel parce que déjà, c'est un peu ma formation. Donc, c'est moi qui gère l'événementiel. Je gère aussi les services généraux, donc vraiment le propre de l'office manager, gérer les bureaux. Je vais gérer aussi tout ce qui est admin pour la boîte. Et je vais avoir un rôle RH. Avant, je gérais les payes, mais ça a changé. Mais je suis dans le process de recrutement. Je vais gérer les congés, je vais gérer les notes de frais, toutes ces choses-là, l'onboarding. Ce que j'allais te dire. M'assurer que la team va bien. Vraiment la dimension ressources humaines, mais très humaines. Ok. Voilà. Et je gère la facturation client et le recouvrement.

  • Speaker #0

    Et ouais, donc tu as parlé de la partie événementielle. Qu'est-ce que... Ouais, non, donc tu as un scope quand même complet par rapport à d'autres office managers qui vont être plus concentrés sur l'aspect. Soit c'est souvent différencié en deux. Il y a le côté RH, compta. Puis il y a le côté un peu plus événementiel, gestion des locaux. Du coup, toi, tu as les deux, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et alors, l'idée aussi du coup du podcast, de cet épisode, c'est de voir quel a été... Quel a été, je te l'ai dit, ton parcours ? Comment est-ce qu'on passe, tu nous l'as dit tout à l'heure, tu as fait des études dans l'hôtellerie. Comment est-ce qu'on décide de passer de l'hôtellerie, du luxe en plus, à un métier d'office manager ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est la vie. Ce n'était pas programmé. C'est les choses qui se font comme elles se font, par chance, quelque part. Moi je suis une optimiste de la vie donc en fait quand une porte se ferme je sais qu'il y en a plein d'autres qui s'ouvrent et voilà quand moi j'ai commencé à travailler chez un traiteur après je me suis dit bon bah je veux vraiment être beaucoup plus dans l'événementiel parce que le traiteur c'est quand même assez restreint en termes d'événementiel on reste dans la food quoi moi je voulais voir plus dans l'événementiel donc je suis rentrée dans une boîte qui faisait que ça Et là, j'étais commerciale, donc j'allais sur les événements, je découvrais des lieux, des activités, je voyais beaucoup de monde. Enfin voilà, c'était vraiment passionnant. Donc j'ai vu plein de choses et ça m'a permis de me recentrer aussi sur ce que j'aime vraiment dans l'événementiel. Et en fait, c'est faire plaisir aux gens, c'est leur faire vivre des émotions, leur faire vivre des expériences. Et je me suis dit à ce moment-là, j'ai envie de faire ça, mais pour des gens de ma boîte. J'ai plus envie de faire ça pour des clients que je connais pas. J'ai vraiment envie de faire ça pour des gens que je côtoie au quotidien. Et en fait, c'est ce que je retrouve dans l'office management. C'est créer une expérience quotidienne à mes collègues, même à mes boss, pour que tout le monde se dise, c'est trop bien de venir au bureau, c'est trop bien de vivre ça avec vous. C'est ça que j'ai envie de créer, en fait.

  • Speaker #0

    Ok, donc là, avec le métier, t'es en plein dedans. C'est ça. Du coup, ouais, des... C'est des opportunités qui se présentent à toi. Alors, qu'est-ce que tu as appris de chaque transition, du passage, tu l'as dit, de l'événementiel très niche, on va dire, sur la foule, le traiteur, à un événementiel plus large ? Qu'est-ce que tu as appris de cette transition ? Puis après, en plus, du coup, une transition vers l'office management. Qu'est-ce que tu en retiens ?

  • Speaker #1

    L'événementiel, dans sa globalité, m'a appris à mettre les mains dans le cambouis. Parce que quand tu as ton prestat qui débarque et qu'en fait il est en retard et que ton client va arriver, tu n'as pas trop le choix que de l'aider. Parce que ton client, sa satisfaction, c'est ta priorité. Ce n'est pas de savoir si c'est à toi ou pas de mettre les chaises dans le bon ordre. Tu t'en fiches en fait, tu y vas et puis tu fais. Donc ça m'a appris à faire les choses et à ne pas attendre que les autres le fassent à ma place. Après ça m'a appris aussi le sens de l'accueil. Le côté expérience, parce que dans l'événement, quand tu organises un événement, tu as envie de faire vivre quelque chose aux gens. En général, c'est réfléchi. Et chez Jab, c'est aussi ce qu'on essaye de faire avec nos clients. C'est ce que moi, j'essaye de faire aussi avec l'équipe. Donc ça, l'événementiel m'a beaucoup appris sur cette partie-là.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, ce côté chez Jab, tu l'évoques. Tu le mets en avant, ça veut dire que, est-ce que tu aurais pu travailler pour une autre entreprise en tant qu'office manager, ou c'était important pour toi aussi de choisir une entreprise qui avait une cohérence avec, enfin j'ai envie de dire tes valeurs, tes volontés personnelles, même au-delà des, même si ça ne change rien au fond, à ton métier d'office manager ? Est-ce que c'était important pour toi ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au moment où je suis rentrée chez Jab, je ne me rendais pas compte à quel point ça l'était.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et que maintenant que j'y suis, je ne me verrais pas travailler ailleurs.

  • Speaker #0

    Donc un peu de chance. Ouais.

  • Speaker #1

    exactement c'est oui oui je pense que j'ai eu de la chance et que j'ai de la chance et que ouais ouais je suis très reconnaissante de cette opportunité qui voilà qui m'a été proposée et que j'ai su saisir aussi ouais ça m'a appris plein de choses franchement et mon expérience même si elle a été courte de relations clients ça m'a permis aussi bah de de gérer les plaintes, de gérer, comment dire, d'être un peu mise en porte-à-faux quand c'est pas de sa faute. C'est quand même toi qui prends. Voilà. Et mine de rien, quand je fais un peu du recouvrement ou ces choses-là qui sont des missions pas forcément faciles en termes de relationnel, parce que les clients, ils me connaissent. Je ne suis pas un numéro ou un mail derrière lequel je peux me cacher. Ils me voient toutes les semaines. Ils savent qui c'est, Manon. Donc, quand je les appelle pour leur dire « il faut payer ta facture » , ils savent très bien qu'il est au bout du fil. Donc voilà, moi, j'essaye d'avoir une démarche dans laquelle je garde quand même cette relation intacte avec le client, mais en même temps, je lui fais comprendre que la situation ne peut pas rester comme elle est. Et ça, c'est quelque chose que j'ai appris en relation client dans mon ancienne boîte.

  • Speaker #0

    Parce que dans ton ancienne boîte, s'il y avait des problèmes de recouvrement, c'était toi aussi qui t'en chargeais ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Mais par contre, il y avait des problèmes sur des commandes, de traiteurs qui venaient pas, de traiteurs qui n'avaient pas compris. Et en fait, comme c'est nous l'intermédiaire, c'est nous le coupable.

  • Speaker #0

    Oui, des problèmes à une autre échelle.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce n'était pas les mêmes sujets, mais la manière dont tu gères le client est la même. Parce que tu ne peux pas dire au client, oui, mais ce n'est pas moi, ce n'est pas ma faute. Ça ne se passe pas comme ça. Et en même temps, je ne vais pas appeler le traiteur pour lui dire « tu as fait n'importe quoi, c'est un partenaire » . Donc en fait, on travaille ensemble. Donc je vais lui dire effectivement « tu n'as pas géré, mais il faut aussi que je prenne mes responsabilités là-dessus » . Et ça m'a permis de savoir comment dialoguer dans ce genre de situation et pas justement fermer des portes, fermer des conversations. Il faut plutôt trouver des solutions dans ces moments-là. Et le recouvrement, c'est ça, c'est trouver des solutions avec les clients pour qu'ils payent finalement.

  • Speaker #0

    Ok, et alors là, on parle pas mal de ta relation vis-à-vis de l'extérieur. Quand t'es passé d'un job où tu ne traités qu'avec l'extérieur à un job où la majorité du temps, tu traites quand même plus avec l'intérieur, donc je passe à tes collaborateurs, etc., quels ont été tes principaux défis dans cette... Même s'il y a énormément de similarités, tu l'as dit, dans la gestion de l'humain, etc., c'est pas la même chose, donc quels ont été tes défis à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Je dirais que... Le côté proximité émotionnelle est peut-être plus compliqué parce que le fait de faire les choses pour des gens en qui tu tiens un peu plus, on va dire quand même parce que c'est tes collègues, et qu'on a... Après, chez Jab, on a une relation vraiment très soudée et très proche. Donc, pour le coup, on tient beaucoup les uns aux autres. C'est vrai que ça peut mettre dans des situations plus complexes, du coup, quand les choses ne vont pas. quand on a besoin de dire non, ça c'est pas possible c'est pas forcément évident de faire la part des choses entre le côté pro et ce que tu ressens donc ça, ça a été un challenge de découper les émotions de ma mission faire la distinction c'est presque le privé et le pro exactement ouais

  • Speaker #0

    Je ne t'ai pas demandé au départ, mais vous êtes combien chez JAB ? Là,

  • Speaker #1

    on est sept.

  • Speaker #0

    Ok, oui, donc c'est ça. C'est de la proximité pure. Oui,

  • Speaker #1

    et puis on se parle très ouvertement. Je ne vais pas dire qu'on se dit tout, mais c'est presque ça. On n'a pas de secret les uns pour les autres. On se parle de nos vies, on se parle du boulot, on se parle de tout, en fait. Donc, c'est vrai que quand... Quand il y a des tensions, il y a des tensions. Mais c'est aussi des choses qu'il faut régler tout de suite. On ne peut pas se dire, ça va passer. Donc ça, ça a été un challenge. Le côté relationnel, ce n'est pas toujours évident.

  • Speaker #0

    Intéressant. C'est presque évident au moment que tu le dis, mais je n'aurais pas forcément pensé naturellement. Et alors, c'est vrai que même quand on discutait, la dernière fois quand on s'était appelé, tu me parlais pas mal de la culture d'entreprise. que ça faisait aussi partie de ton rôle de développer une culture d'entreprise assez forte. Comment est-ce que tu fais chez JAB avec 7 collaborateurs pour développer une culture d'entreprise puissante, forte et qui amène la satisfaction aux collaborateurs ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plusieurs choses. Déjà, être d'accord sur ce qu'est notre culture. Et ça, ce n'est pas toujours évident. Parce que parfois, on met des mots qui ne veulent pas dire la même chose pour tout le monde. Donc on fait souvent des workshops, des ateliers, des brainstormings sur ces choses-là, parce qu'on sait qu'on a une culture forte. chez Jab. Nos clients nous le disent, nos anciens collègues le disent. On le sait, c'est évident, mais c'est pas pour autant plus simple de la définir, cette culture, et d'être sûr que tout le monde est aligné dessus. Donc, on en parle, on en parle beaucoup, on communique vachement dessus. Et ce dont on s'est rendu compte, ce dont moi, en tout cas, je me suis rendu compte, c'est que c'est... plus simple aussi de dire ce qui n'est pas de notre culture que ce qui est. Donc de dire, ce comportement-là, c'est anti-Jab. C'est beaucoup plus simple dans ce sens-là que de dire, nous, on est authentique, nous, on est transparent. Ça veut dire plein de choses, en fait. Selon la personne, selon son éducation, selon son background, ça peut vouloir dire plein de choses. Alors que de dire mentir, en fait, c'est pas Jab. Là, c'est clair. Tout le monde sait, ok. de prendre le truc par la négative mais après c'est vrai aussi qu'il faut y mettre des mots on peut pas faire que ça donc c'est un travail constant, on s'arrête jamais de bosser sur la culture parce que ça vit déjà et en fonction des éléments qu'on recrute aussi ça bouge et on apprend tous ensemble donc on bouge aussi sur nos acquis sur ... ce qu'on pensait savoir, ce qu'on croyait. Il y a plein de choses qui bougent et c'est vivant une culture. Donc c'est ça aussi qui est intéressant quand on bosse là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui. Et initialement, la culture, elle était déjà présente ou c'est vraiment toi qui as décidé un petit peu de la théoriser, entre guillemets ? Ou elle était déjà insufflée ?

  • Speaker #1

    Elle était déjà présente. Et en fait, l'arrivée de chaque personne... définir un peu plus, la préciser un peu plus, je dirais. Moi, je pense que j'ai amené des choses, j'ai amené des rituels, choses qu'il n'y avait pas avant, parce que je pense qu'à travers les rituels, justement, la culture transpire. Ceux qui ne participent pas aux rituels, par exemple, ça c'est anti-job. Tu ne peux pas ne pas être là à un moment d'équipe, ce n'est pas normal. Donc voilà, c'est des choses comme ça. Moi, j'ai amené les rituels.

  • Speaker #0

    Ok, tu as prolongé un truc qui...

  • Speaker #1

    C'est ça. J'ai essayé de créer des moments où on a des piqûres de rappel de cette culture. De se dire, ok, ah oui, c'est ça, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Ok, quand tu parles de rituel, à quel point c'est régulier ? C'est de manière hebdomadaire ?

  • Speaker #1

    Alors là, ça change un petit peu, mais on avait mis en place des déjeuners d'équipe, donc tous les vendredis midi. Dans ces déjeuners, on allait célébrer. Donc, c'est un moment de la semaine où, en fait, tout le monde doit célébrer ses victoires de la semaine avec l'équipe. Voilà. Et on fait la même chose avec les clients. Parce que, pareil, je suis aussi quand même en charge un petit peu de l'accueil des clients, de l'expérience client, etc. Et j'ai voulu aussi recréer... D'ailleurs, on a commencé... Je ne sais plus si on a commencé avec les clients. Je pense qu'on a commencé avec les clients et qu'on s'est dit c'est tellement génial qu'on va le faire pour nous aussi.

  • Speaker #0

    Tu parles des Celebrate,

  • Speaker #1

    non ? Oui, exactement. Et donc, nos clients, quand ils viennent chez nous le mardi pour être coachés et s'entraîner, on finit toujours la journée sur les Celebrate. Donc, les clients partagent leurs Celebrate, du coup, de la semaine, donc d'une semaine à l'autre, avec les autres jabbeurs, on les appelle, avec les autres jabbeurs et avec nous. Et c'est toujours un moment qu'on adore. Donc, voilà, ce type de rituel. Après, on a des team building qu'on essaie de faire une fois par mois. Des off-site qu'on essaye de faire deux fois par an où là, on part quelque part pendant deux, trois jours où on fait plein de choses ensemble et ça nous crée des souvenirs géniaux.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est quelque chose que tu faisais aussi de manière si importante dans ta précédente entreprise quand tu étais office manager ?

  • Speaker #1

    Non, la culture n'était pas du tout la même.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce que je pensais à l'influence du nombre de collaborateurs ? Est-ce que ça aide d'être 7 pour créer une culture plus forte, plus impactante ?

  • Speaker #1

    Je dirais oui et non. Ça peut aider si effectivement tout le monde te suit. Parce que c'est vrai que c'est plus facile de motiver 7 personnes que d'en motiver 40.

  • Speaker #0

    Mais s'il y en a un qui ne suit pas...

  • Speaker #1

    Mais en même temps, exactement. L'impact d'une personne est beaucoup plus... plus importante dans une petite équipe que sur 40, un groupe de 40. Une personne qui ne se pointe pas sur 40...

  • Speaker #0

    C'est un petit jab.

  • Speaker #1

    Ok, c'est pas grave, mais voilà, on n'est pas content, mais c'est pas grave. Une personne qui ne se pointe pas sur 7... Bah en fait, c'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Ouais, non, c'est clair.

  • Speaker #1

    Donc oui et non. Ça a ses avantages, comme je dirais que c'est peut-être plus facile de créer du lien à 7. Ça peut être plus rapide que créer du lien avec 40 personnes. Forcément, oui, ça prend plus de temps.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, je vois.

  • Speaker #1

    Mais sinon, dans l'engagement des gens, la question est la même. C'est l'engagement des gens, quoi. On peut pas le faire pour eux. C'est toujours le problème de la culture d'une boîte, c'est qu'on ne peut pas forcer les gens à faire des choses. On peut les pousser, les motiver, etc. Mais ils sont quand même libres de leur choix et de leur comportement.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi, tu participes ? Après, j'imagine qu'à SET, il n'y a pas des recrutements tous les deux jours. Mais s'il devait y avoir un recrutement, est-ce que tu participes ? pour vérifier que ça matche avec la culture, que ce nouveau profil va parfaitement s'immiscer et que ça va être nickel. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. C'est dans notre process de recrutement. Il y a toujours un culture fit qui doit être fait. Si moi, je ne suis pas là, c'est ma collègue qui le fait, Steph. Sinon, oui, il y a toujours un culture fit qui est fait parce qu'en fait... Et ça, c'est une de nos règles. Si ça ne fit pas culturellement, ce n'est pas possible. Même si, niveau compétence, la personne est au top du top, on ne peut pas changer une personnalité. On peut faire monter en compétence quelqu'un, on ne peut pas changer une personnalité.

  • Speaker #0

    Oui, donc... Le message que tu envoies, c'est...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas possible. Si ça ne matche pas, ça ne matche pas.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, j'avais noté aussi un autre truc sur ton LinkedIn. Tu parlais... Enfin, alors... Peut-être que tu l'as écrit comme ça, un jour, sans forcément le penser profondément. Mais en tout cas, je l'ai noté. Tu avais noté que tu voulais sauver le monde, être utile. Tu penses que c'est quelque chose qui te vient d'où, cette envie, ce besoin presque, je dirais, de te rendre utile ?

  • Speaker #1

    Je dirais, qui n'a jamais rêvé d'être un super-héros ? Quelque part.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, tu attrapes tout le monde. Voilà.

  • Speaker #1

    Je pense que, voilà, quand on regarde les Marvel, les DC Comics, on se dit tous, trop bien, j'aimerais bien avoir un super pouvoir. C'est un peu ça. Si j'avais des super pouvoirs, je ferais tellement de choses. Et en même temps, j'en ai pas. Est-ce que ça m'empêche de faire plein de choses ? Non. Donc, qu'est-ce que je peux faire à mon échelle ? Comment je peux sauver le monde à mon échelle ? C'est un peu ça, ce que je veux dire dans ma phrase. C'est, OK. Moi, Manon, Paris. Comment je pourrais améliorer le monde ? Voilà, en faisant ce que je peux. Ben, c'est ce que j'essaye. C'est ce que j'essaye de faire.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est là que tu t'y retrouves le plus, du coup, dans le métier d'office manager.

  • Speaker #1

    Dans le métier d'office manager chez Jab ?

  • Speaker #0

    Ouais. Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Ouais. C'est...

  • Speaker #0

    Oui, on revient à ce qu'on disait tout à l'heure, l'importance d'avoir une entreprise qui est cohérente aussi. Oui, c'est vrai que si tu étais office manager dans une boîte de tech, il y a peut-être moins...

  • Speaker #1

    Ça me parlerait peut-être moins. Peut-être qu'il y a d'autres personnes à qui ça... Pour eux, ils ont l'impression de sauver le monde en faisant ça, sûrement. Moi, c'est en étant chez Jab.

  • Speaker #0

    Ok, hyper cool. Bon, alors, on a une idée, je pense, assez claire, je ne sais pas depuis combien de temps on enregistre, mais assez claire de qui tu es, ce que tu as fait jusqu'à présent, ta personnalité et ta vision, en fait, de l'office management, enfin, ton rôle. L'idée, c'était aussi de pouvoir parler de Kingdom. Je crois que je le prononce bien. Oui. Donc, Kingdom, qui est un podcast que tu avais lancé en 2021, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #1

    Sûrement. Non, je ne sais plus la date.

  • Speaker #0

    Je te prends un peu au dépourvu.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus la date en tête.

  • Speaker #0

    Mais du coup, un podcast, donc Kingdom, on ne l'entend pas dans le nom, mais je le précise, c'est que ça s'écrit donc King et Dom D'OM, c'est ça ? où l'idée c'était de parler d'office management des office managers et de mettre un peu de lumière sur ce métier c'est ça ? Alors qu'est-ce qui t'a incité justement à créer ce podcast ? Comment t'es venue l'idée ? Quels étaient un petit peu les objectifs de ton podcast ? Alors D'ailleurs je précise je parle au passé mais personne n'a dit que c'était fini Non j'espère Rires

  • Speaker #1

    il y a eu une petite pause mais je reviendrai petite année sabbatique pour Kingdom mais on va revenir on va revenir Non, comment c'est venu ? Franchement, très simplement. Moi, à l'époque, j'écoutais pas mal de podcasts pour creuser des sujets qui m'intéressaient. Par exemple, je donne un thème, mais l'optimisme. J'écoutais des podcasts sur ça, j'ai lu des livres, plein d'autres choses. Et en fait, je me suis dit... J'aimerais bien trouver un podcast sur les office managers pour apprendre un peu plus vite, pour comprendre un peu des choses que je ne comprends pas encore trop bien. Voilà, c'était ma manière en fait d'apprendre les podcasts, enfin une de mes manières. Et c'est vrai qu'à ce moment-là, moi je découvrais encore le métier d'office manager, j'étais encore toute jeune dans le métier, bien que je suis encore toute jeune dans le métier. Mais là, j'étais vraiment junior, junior. Et c'est vrai que j'avais l'impression de me noyer sous toutes les choses que j'avais à faire. Et c'est tellement, en fait, d'éléments différents, de la compta, du RH. Et en fait, moi, je n'ai pas une formation comptable, je n'ai pas une formation RH. Et voilà, donc j'essayais de jongler avec tout ça sans avoir forcément les notions. Oui. Et du coup, j'ai cherché des solutions et je me suis dit pourquoi pas un podcast là-dessus. Et en fait, je n'ai pas trouvé. À l'époque, il n'y avait aucun podcast sur l'office management en France.

  • Speaker #0

    En français.

  • Speaker #1

    Donc du coup, j'en parle avec Stéphanie, ma collègue.

  • Speaker #0

    Collègue chez Jab.

  • Speaker #1

    Voilà, ma collègue chez Jab. Et elle me dit... J'allais vous faire la scène, mais non. Elle me dit... Pourquoi t'en fais pas un ?

  • Speaker #0

    Ça devait répondre à ça aussi, quand même.

  • Speaker #1

    Elle a rajouté un meuf, mais... Mais je lui ai dit, tu crois ? Et elle me dit, bah oui. Vas-y, t'as raison. Et voilà. L'idée du podcast était lancée. Là, j'étais... Dans ma tête, j'étais en roue libre. Et là, il a fallu le cadrer, tout ça. Mais voilà. C'est comme ça que l'idée est partie. Et en fait, la chance que j'avais, encore une fois, c'est que Jab a un podcast qui s'appelle Radio Jab. qui est animé par Stéphanie. Et donc, à ce moment-là, on était dans le studio où on enregistrait le podcast. On avait tout l'équipement sur place. Elle avait déjà le matériel. Elle savait l'utiliser, etc. Donc, elle avait juste à me montrer comment l'utiliser. Et moi, j'avais tout ce qu'il fallait pour pouvoir le faire. Donc, ça aurait été un peu dommage de ne pas tenter.

  • Speaker #0

    Oui. Tout était installé.

  • Speaker #1

    C'était ça. Il y avait qu'à faire play. Oui.

  • Speaker #0

    C'était juste de la préparation, de la recherche.

  • Speaker #1

    Tu peux dire que c'était plus difficile pour nous aujourd'hui d'installer.

  • Speaker #0

    Mais pauvre. Non, oui, c'est vrai que moi, pour le coup, j'avais une pièce dédiée à ça. Donc, c'était nickel. Je n'avais pas de questions à me poser. J'avais juste à me poser, m'asseoir et parler dans un micro. Donc, non, je réfléchissais au thème quand même. Attention, je n'ai pas fait du freestyle tout le temps. Mais voilà, l'idée est partie de là. Il y avait tout l'environnement pour.

  • Speaker #1

    Ouais, ok.

  • Speaker #0

    Et mes objectifs, pour en revenir à ta question, déjà, c'était d'apprendre. Parce que moi, je voulais rencontrer des office managers, les interviewer et comprendre un peu comment elles en étaient arrivées là. Quels étaient leurs challenges et tout à travers leur quotidien. Donc, ça me permettait de rencontrer des office managers, d'en apprendre sur elles et sur le métier. Et en même temps, je me suis mise à la place des personnes, des futurs office managers qui découvrent le métier et qui se disent « j'aimerais bien un podcast là-dessus, comme moi j'ai fait » . Et je me suis dit « là, ils pourront en trouver un qui, j'espère, pourront les aider et les guider comme moi j'aurais voulu le trouver à ce moment-là » .

  • Speaker #1

    Oui, parce que sur le podcast, tu évoques plein de sujets. Enfin, moi, j'en ai écouté pas mal. Ok. Je renvoie les auditeurs, auditrices vers ton podcast. Il y a énormément de sujets. Tu l'as dit, il y a d'abord un objectif peut-être plus perso d'évoluer, de progresser et d'améliorer. Enfin, d'améliorer, ça n'a pas trop de sens, mais de changer la vision que tu avais de l'office management et de la faire grandir. Et derrière, tu t'es dit, c'est aussi une opportunité pour partager tout ça. Une sorte de documentation de tes recherches.

  • Speaker #0

    Ouais, tout à fait. C'était un peu, pas le journal intime, mais c'était un peu ça. Il y a des épisodes où je suis toute seule, d'ailleurs, où je parle toute seule. Et c'est un peu, ouais, c'est un peu mes pensées, comment moi j'ai vécu le truc et qu'est-ce que j'en ai appris. Et voilà, j'ai essayé de rendre ça intéressant. Mais l'idée, c'était ça, c'était vraiment partager vraiment tout ce que j'apprenais au quotidien.

  • Speaker #1

    Ok. Et alors, qu'est-ce qui était le plus compliqué dans... Dans la construction, on l'a compris, ça allait. Même si là, on parle d'un point de vue technique, physique, mais après, il y a aussi tout l'hébergement, toutes ces choses-là. C'est encore un autre sujet. Mais qu'est-ce qui a été compliqué, soit dans la construction, soit dans la gestion du podcast ?

  • Speaker #0

    Alors, le montage.

  • Speaker #1

    À s'entendre en boucle.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose. Non, mis à part le montage, qui était vraiment mon cauchemar. Je dirais la préparation, parce que je ne sais pas si ça en a l'air, mais ça demande beaucoup de préparation d'enregistrer un podcast. Il faut trouver des idées de thème, il faut trouver des idées d'invités, il faut trouver les invités qui ont envie de venir aussi. Merci. Il faut trouver un créneau. C'est beaucoup de préparation. Après, il faut se mettre d'accord sur tout. le thème, une fois que le thème est décidé, il faut trouver ok, qu'est-ce qui est intéressant dans ce thème-là parce qu'on ne peut pas tout aborder non plus pour que ce soit digeste pour les auditeurs donc voilà, il faut réussir à aller à l'essentiel c'est pas simple de préparer ce type de format

  • Speaker #1

    Et quand t'as commencé, donc bien que t'avais tout le matériel, t'as été chercher un peu de la ressource pour voir comment on faisait après t'en écoutais naturellement, donc j'imagine que ça influence aussi pas mal ça

  • Speaker #0

    Ouais, déjà j'en écoutais pas mal et puis j'avais Radio Jab comme exemple, qui est beaucoup écouté par nos clients. Donc j'avais déjà des feedbacks sur ce type de format, sur ce qui marche, ce qui marche un peu moins, etc. Donc je me suis beaucoup inspirée de ces retours-là. Et c'est vrai qu'au début, j'ai fait plus des épisodes toute seule parce que c'est vrai que c'était plus simple de tester toute seule. Mais après... J'ai vite évolué sur des interviews parce que je trouvais quand même que la dynamique était différente et que c'était bien d'avoir les deux.

  • Speaker #1

    Oui, parce que tu dis que c'est plus simple peut-être d'un point de vue organisationnel, mais en même temps, ce qui est compliqué, c'est qu'il n'y a plus aucune excuse pour ne pas le faire. Il y a juste à s'asseoir et se lancer. Donc, il y a quand même un côté très saut dans le bain. Mais bon, une fois que c'est fait, tu te rends compte que finalement, ce n'est pas grand-chose. C'est plus de positif que de négatif, j'imagine, même si je ne sais pas s'il y a du négatif.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Non ? Franchement,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Donc après, tu recommences et... Il y a une vingtaine d'épisodes, c'est ça, je crois, j'avais regardé.

  • Speaker #0

    C'est à peu près, encore une fois, je n'ai pas les comptes.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Oups. Mais oui, sûrement. J'en ai pas mal toute seule. Et j'ai quand même pas mal d'interviews. Oui, je pense, peut-être une quinzaine, quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Il faudra suivre alors s'il y en a des nouveaux qui apparaissent.

  • Speaker #0

    Ce ne sera pas tout de suite, mais c'est en projet.

  • Speaker #1

    Ok, on note alors. De toute façon, je ne sais pas exactement si les liens sont facilement cliquables sur les plateformes comme Spotify, Deezer, Apple Podcasts, tout ça. Je ne sais pas si les liens sont facilement cliquables, mais je glisserai le lien. En tout cas, ils pourront le trouver. Au moins, de sélectionner le copier-coller, normalement, ça devrait être faisable. Et alors, en quoi animer ce podcast, ça t'a aidé à vraiment développer des soft skills ? Peut-être des soft skills que tu pouvais moins développer dans ton rôle d'office manager, que tu avais moins développé jusqu'à présent, et qui, une fois que tu les as développés, tu te dis, « Ah, mais en fait, c'est quand même pas mal dans mon métier, même. » Comment tu fais le lien entre le podcast et ton rôle d'office manager ?

  • Speaker #0

    C'est quelque chose que je travaillais déjà, mais de par ma société. Parce que chez Jab, c'est ce qu'on fait aussi avec nos clients, etc. Mais apprendre à poser les bonnes questions. Ça, c'est quelque chose... Les meilleurs journalistes et interviewers, c'est ça, leur power. C'est qu'ils savent poser les bonnes questions. ils savent comment bien les tourner ils ont un skills et moi ça m'a appris alors je suis pas encore Oprah Winfrey mais voilà j'ai développé ce sens de déjà pas hésiter à poser des questions parce qu'il y a certaines questions on se dit non et en fait vaut mieux la poser et voir ce qu'il se passe quitte à dire si tu veux pas y répondre y'a pas de soucis souvent il se passe pas grand chose Exactement. On ne va pas se faire coudroyer parce qu'on a posé une question. Donc oui, apprendre à poser les bonnes questions, c'est quelque chose que j'ai été obligée de développer pour avoir un podcast efficace, un podcast intéressant et qui donne de l'énergie. Et en même temps, dans mon job... pour comprendre un peu ce qui ne marche pas, ce qui ne va pas, voir les process, pouvoir les challenger, etc. Il faut poser les bonnes questions aussi. Il ne faut pas juste demander, ok, ça marche bien. Il faut aller plus loin que ça. Il faut essayer de pointer du doigt des choses qu'on n'a peut-être pas forcément vues au premier abord. Il faut essayer d'aller creuser des choses, ne pas s'arrêter aux symptômes, mais vraiment aller chercher le problème derrière tout ça. Et ça, c'est via les questions. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la part, on reste humain finalement et du coup, c'est vrai qu'on ne peut pas forcément donner naturellement, en tout cas, la réponse aux questions et donc poser les bonnes questions. En tout cas, surtout quand on est office manager, ça a sans doute quand même pas mal de valeur.

  • Speaker #0

    Complètement, parce que parfois on nous demande de faire des choses, nous on ne comprend pas trop l'intérêt de ces choses-là. Donc aller creuser le pourquoi, le ok, c'est pour quoi faire. Ok, tu vas t'en servir comment ? Ok, donc non, en fait, c'est pas ça que tu veux. C'est ça. Et là, du coup, on part sur des choses plus intéressantes, plus profondes et plus riches.

  • Speaker #1

    Sinon, tu peux pas apporter la solution qui est recherchée.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est qu'en fait, et même nous, parfois, on pense savoir ce dont on a besoin, et en fait, c'est pas du tout ça. Et les questions, ça sert à ça. À se rendre compte que le problème, il est pas là, mais il est là-bas. Et que du coup, c'est pas ça qu'on veut, mais ça. Il faut se poser des questions. Il faut poser des questions.

  • Speaker #1

    Ok, intéressant. Intéressant. J'imagine que c'est ton quotidien. Maintenant, tu as dit que tu n'étais pas Oprah Winfrey. Bientôt.

  • Speaker #0

    I wish.

  • Speaker #1

    Ok. Je m'étais aussi noté une question en écoutant les épisodes de Kingdom. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'interviews. Tu le disais tout à l'heure. Je n'ai pas tout écouté. Pour être honnête. J'ai pas eu le temps d'écouter la vingtaine d'épisodes, mais j'en ai écouté quand même pas mal. Je me demandais s'il y avait, en plus, en fait, dans les épisodes, tu parles pas mal de sujets pros, mais aussi de sujets persos, parfois. Est-ce qu'il y a une histoire, du coup, j'imagine plus dans le côté interview, parce que c'est vrai que quand tu parles seul, c'est toi avec toi. Mais est-ce qu'il y a une histoire qui t'a un peu plus marqué que les autres, que tu retiens et à laquelle tu repenses par moments ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a plusieurs histoires qui m'ont marquée. À vrai dire, toutes mes interviews m'ont marquée. Déjà parce que je n'en ai pas fait 50 000. Et aussi parce qu'à chaque fois, c'est un échange à cœur ouvert. Et je trouve que c'est beau la façon dont les personnes s'ouvrent en une heure et demie de temps avec toi dans un épisode. Et moi, ça me touche vraiment et ça me nourrit à chaque fois. Donc oui, chaque échange a été très enrichissant et m'a marquée d'une manière ou d'une autre. Après, j'en ai en tête... Voilà, j'ai... J'avais interviewé Sandra. Alors, je n'aurais pu dire son nom de famille, mais Sandra, et elle m'avait parlé de sa grossesse. Enfin non, plutôt de quand elle a eu son premier enfant. Et par contre, on parlait de confiance en toi et de confiance en soi et d'être aussi humble à la fois et le paradoxe entre les deux, etc. Et elle me disait que, quand tu as un enfant, tout le monde veut te donner des conseils, tout le monde... Voilà, c'est tout. Et qu'en fait, il faut se faire confiance. Et c'est le moment où elle, elle a pris le plus confiance en elle, en fait, de toute sa vie. Et là, comme j'ai eu un bébé il n'y a pas longtemps, c'est vrai que ça m'est revenu en tête. Et je me suis dit, punaise, c'est vrai, tout le monde te donne des conseils tout le temps. Mais il faut se faire confiance et ce n'est pas facile parce que tu as ce côté humble qui te dit, ouais, mais en même temps, tu ne sais pas ce que c'est être maman. Et.

  • Speaker #1

    Les enjeux sont importants.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est ton bébé, donc tu ne veux pas te planter, mais en même temps, tu sais que ton instinct dit autre chose, donc c'est pas simple. Et donc cet épisode m'est revenu, cet échange m'est revenu en tête directe, et voilà. Et puis il y en a d'autres, sur d'autres aspects. Sur mon travail, j'avais échangé avec Mélissa Bourgui sur le fait de dire non. Et ça, c'est vrai que je me dis, à mes débuts, j'ai tellement pas su faire ça. Et parfois, j'y pense quand je vois des petits jeunes qui débutent. Et je me dis, j'espère qu'ils vont mettre des limites et tout. Je m'inquiète pour eux. Je me dis, faites pas les mêmes erreurs parce que c'est dur à vivre et tout. Et tu culpabilises et en même temps, tu vis pas bien les choses. Et en même temps, tu peux pas faire plus. Et voilà. Donc voilà. C'est des thèmes qui sont importants et qui m'ont vraiment touchée.

  • Speaker #1

    Ok, ça me parlait. Qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté, entre guillemets, puisque c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est toi l'invité. Même si c'est vrai que tu étais encore une fois, des fois, invité de ton propre podcast. Mais qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté ? Est-ce que tu ressens une différence ? Ou est-ce que... finalement, c'est plus ou moins la même chose. L'idée, c'est toujours de partager un maximum et d'apporter des réponses à des questions aux auditeurs, auditrices.

  • Speaker #0

    Je pense que je suis plus détendue quand je suis de ce côté-là.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Quand on m'interview que quand je suis interviewer. Parce que je me dis, allez, je peux tout dire. Allez, c'est bon, tu m'as demandé, tu sauras. il fallait pas demander sinon donc ouais je suis plus je me contrôle moins je pense quand on m'interview que quand c'est moi qui pose des questions où là j'essaye un peu plus de maîtriser les choses,

  • Speaker #1

    d'être en contrôle etc alors que là je me laisse porter donc c'est un peu ça tu suis la vague est-ce que tu penses que c'est quelque chose que tu pourrais réussir presque à remettre en place dans dans Dans les épisodes de Kingdom, où tu vas toujours garder ce contrôle sur la situation ? Peut-être que d'ailleurs il est légitime ce contrôle et qu'il n'y a pas à le retirer, mais...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Franchement, c'est une bonne question, parce que je me dis, est-ce que ça gagnerait pas à ce que je sois plus détendue ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Bon, même si je ne pense pas que je ne sois pas détendue dans les épisodes.

  • Speaker #1

    Si je dois être honnête, je n'avais pas ressenti une tension.

  • Speaker #0

    Je crois que j'éclate de rire dans presque tous les épisodes. Donc, j'ai le rire facile.

  • Speaker #1

    Puis, tu mets des petits bruitages quand il y a des...

  • Speaker #0

    J'avais une platine, je jouais avec. Et comme je ne connaissais pas bien les boutons, parfois, il y avait des... Mais bon, c'est le jeu. Donc, non, non, je ne sais pas. Je pense que je garderai toujours un petit peu de contrôle parce que déjà, je suis comme ça.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais non, je pense que c'est bien aussi de relâcher un peu.

  • Speaker #1

    Ok. Oui.

  • Speaker #0

    Trouver le juste milieu.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je peux mieux faire.

  • Speaker #1

    Oui, après, il y a toujours ce côté on peut toujours mieux faire. Mais pour, encore une fois, en avoir écouté pas mal. Moi, je sais que quand on s'est tourné vers les office managers, c'est un métier qu'on ne connaissait pas. Et c'est vrai qu'on a fait comme toi, on a cherché ce qui existait. Et pour le coup, il y en avait un maintenant. Du coup, c'est comme ça qu'on a découvert Kingdom. Alors, je ne sais plus si exactement on nous l'avait recommandé. si on l'avait trouvé de nous-mêmes, mais dans l'idée, on était à un moment où on n'avait vraiment rien en termes de connaissances. Et je pense que tu as réussi à aller chercher ce que tu voulais, c'est-à-dire partager de la connaissance. Et après, sur le côté plus perso, c'est toi que ça regarde, mais en tout cas, sur le côté externe, merci, puisque du coup, ça nous a quand même pas mal aidé au départ sur des sujets qu'on n'imaginait peut-être même pas forcément. Donc, franchement, c'était cool.

  • Speaker #0

    Merci, c'est gentil.

  • Speaker #1

    alors pour je sais pas combien de temps ça fait mais voilà on s'approche de la fin il y a un truc qu'on aimerait mettre en place dans le podcast c'est que chaque invité puisse poser une question à l'invité suivant t'es la deuxième donc il y a eu une question avant mais la question est pas forcément elle est plutôt destinée à quelqu'un qui serait spécialiste sur le recrutement des office managers et donc je me suis dit, comme en plus en termes d'enregistrement, enfin j'imagine que t'as connu ça, c'est un peu galère de gérer les dates, etc. Je me suis dit on va plutôt faire deux questions qui viennent de la maison et du coup c'est moi qui ai choisi la question et comme ça on en aura un petit stock de deux questions à poser aux prochains invités.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    La dernière fois je crois j'avais demandé à Lauriane si c'était un super héros, si elle pouvait avoir un super pouvoir en tant qu'office manager. Ce à quoi elle avait répondu je crois de courir très vite puisque c'est déplacé partout. et elle voulait faire toutes les missions elle ne voulait pas déléguer mais il fallait au moins qu'elle puisse se déplacer plus vite là c'est un petit peu dans le même esprit mais un peu plus tourné vers le côté digital si jamais tu avais une baguette magique et que tu pouvais en fait trouver construire l'outil, le logiciel qui t'aiderait toi au quotidien en tant qu'office manager à quoi il ressemblerait cet outil de quoi t'as besoin de ton en tant qu'office manager au quotidien ?

  • Speaker #0

    il me faudrait un un codeur personnel ok,

  • Speaker #1

    quand tu dis un codeur c'est de code ?

  • Speaker #0

    ouais un ou une, j'ai pas de problème quelqu'un qui sait coder et qui me ferait mes petits liens entre tous mes petits trucs tout le temps, donc je veux que ça ça soit lié à ça et que ça se ressorte là-bas,

  • Speaker #1

    voilà Ok, parce que quand tu dis qui lit les trucs, c'est...

  • Speaker #0

    Qui lit tous nos outils, nos applications, qui vont chercher les datas des sales dans leur CRM, qui me les mettent dans mon dossier de finances sur l'encaissement et tout ça, et que ça me fait un petit truc de commission pour mon côté RH. Enfin voilà, j'ai tout qui se...

  • Speaker #1

    De manière un peu automatique.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, tu passes pas mal de temps sur cet aspect-là. Oui.

  • Speaker #0

    J'essaye en fait de faire du no-code. Donc de lier ces choses-là comme je peux sans passer par le code. Mais c'est vrai qu'au bout d'un moment, c'est assez limite quand même. Surtout, moi, je ne suis pas du tout une codeuse. Enfin, je ne suis pas une no-codeuse et je ne suis pas une codeuse non plus. Donc bon, je bricole. Je bricole. Donc oui, avoir un codeur dans ma poche. Quand j'en ai besoin, je le sors. Et ça me faciliterait pas mal la vie.

  • Speaker #1

    On va voir ce qu'on peut faire, mais je ne peux pas te promettre grand-chose. Et alors, dans le même esprit, est-ce que tu aurais une question à poser ? Enfin, peu importe la question, mais une question à poser à la prochaine personne qui sera reçue sur le podcast ? C'est à toi.

  • Speaker #0

    Alors oui, moi je serais intéressée de savoir comment on se crée des victoires régulières. en tant qu'office manager.

  • Speaker #1

    Ok. Quand tu dis des victoires, c'est... Enfin, sans forcément changer ton quotidien, mais comment on les perçoit, en fait ?

  • Speaker #0

    Comment, ouais, comment on est fiers de nous régulièrement.

  • Speaker #1

    Pour toujours... Ouais, on rejoint un petit peu ce que tu évoquais tout à l'heure, même avec la confiance en soi, etc. Tu dirais que t'as du mal, justement, à aller chercher ces petites victoires ?

  • Speaker #0

    Alors, depuis qu'on a ce rituel des Celebrate,

  • Speaker #1

    ouais,

  • Speaker #0

    en fait, ouais, L'exercice me force à le faire, mais au début c'était très difficile. Et en fait, je me suis rendue compte que pour tout le monde. C'est pas si simple. Alors à part les sales qui pour le coup, leur victoire c'est souvent soit ils ont signé, soit ils ont eu des super rendez-vous. Ça va être un petit peu plus simple pour eux de trouver des victoires. Mais c'est vrai que pour tout ce qui est opérationnel, c'est très compliqué d'aller chercher une victoire quand t'as pas un projet abouti. Sauf que des projets ça peut prendre un an, ça peut prendre... des mois, ça peut prendre plusieurs années avant que ce soit vraiment concrétisé. Donc, comment on arrive à être fiers de nous chaque semaine, de ce qu'on a fait, de... Voilà, je dis pas tous les jours parce qu'on n'est pas tous les jours exceptionnels, mais sur la semaine, il y a bien un jour dans la semaine, on a été exceptionnels. Donc voilà, comment on arrive à aller chercher ces victoires hebdomadaires.

  • Speaker #1

    Ok, intéressant. Ouais, ça fait... C'est un sujet complet de... le podcast que tu nous donnes. C'est un cadeau. Il va falloir qu'on trouve l'invité adéquat pour en parler. C'est noté, j'espère que j'aurai la réponse à ta question d'ici quelques temps puis je t'inviterai à écouter l'épisode où il y aura cette fameuse réponse. Et alors, quel conseil je reviens un petit peu sur ton projet parallèle, quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui aimerait se lancer dans un projet de ce type ? quelconque, je parle pas forcément de faire un podcast mais qui aurait envie d'aller chercher un projet en parallèle de son job ou on peut même aller jusqu'aux études etc mais qui saurait pas forcément par où commencer se poser les bonnes questions non

  • Speaker #0

    c'est vrai se demander pourquoi on veut le faire c'est très important si on a pas ce pourquoi en fait au bout de deux mois on va perdre motivation et en fait on aura fait ça pour rien ouais On va lâcher l'affaire si c'est trop dur. Ou même si ce n'est pas au bout de deux mois. Mais en fait, dans tous les moments compliqués, les moments de doute, etc. Si on n'a pas le pourquoi, on se perd. C'est un peu notre phare.

  • Speaker #1

    C'est très entrepreneurial ce que tu me racontes.

  • Speaker #0

    C'est vrai dans tout, aussi bien dans nos vies perso que dans nos vies pro. Et moi, je le sais que dans mon travail au quotidien, si je perds de vue pourquoi je fais les choses, je perds motivation. je me démoralise, je fais moins bien mon travail, et je le sais. Donc pour moi, le pourquoi, c'est vraiment très très important. Et de là, découlent plein d'autres questions. Après, ok, maintenant que j'ai mon pourquoi, comment je vais le faire, et pour qui je vais le faire ? Est-ce que c'est pour moi ? Est-ce que c'est pour d'autres personnes ? Bien comprendre qui va bénéficier de ce projet, ou participer à ce projet, ou voilà. Donc, c'est très important aussi de savoir ça et que ce soit clair. Et après, il y a le comment, il y a le à quelle fréquence pour pouvoir s'organiser avec son travail, pour en parler à son boss et être OK sur le fait que je vais faire ça.

  • Speaker #1

    Ça ne doit pas être un secret. Non,

  • Speaker #0

    ça ne doit pas être un secret. Il faut que ce soit complètement assumé et il faut que ce soit presque même encouragé.

  • Speaker #1

    sinon c'est c'est peut-être pas le bon boss c'est des tensions ouais ok là tu nous as presque spoil le livre Start with Wild je sais pas si c'est une réf que t'as mais c'est vraiment ça tu commences avec ton pourquoi après il y a le how c'est ce qu'il explique et à la fin t'as le what où vraiment tu vas arriver sur le concret parce que d'ailleurs c'est vrai que peut-être un des premiers réflexes quand on a envie de lancer un projet parallèle comme ça c'est d'avoir tout de suite le what Qu'est-ce que je vais faire ? Ah, je vais faire un podcast. Mais peut-être qu'au fond, avec ton pourquoi, c'est pas un podcast qu'il faudrait que tu fasses et ça va se mettre en lumière par d'autres choses. J'en sais rien, écrire un livre ou peu importe. Mais donc oui, se poser la question du pourquoi, ça dicte tout le reste.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais. Et quand j'ai lancé le podcast, le pour qui n'a pas été si simple que ça.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Comme c'était donner de la donnée sur les office managers, Est-ce que c'était pour les office managers ? Est-ce que c'était pour les gens qui justement savent pas ce que c'est une office manager ? Est-ce que c'était... En fait, c'était pas si simple de répondre à cette question-là.

  • Speaker #1

    Ouais, bah puis je pense qu'au final, du coup, t'as réussi à être un petit peu pour les deux.

  • Speaker #0

    Voilà, j'ai pas su y répondre.

  • Speaker #1

    Trop de choix.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis dit, bah en fait, je veux que ce soit à la fois pour les personnes qui se disent peut-être que j'ai besoin d'une office manager, mais je sais pas trop ce que c'est. Ouais. Et à la fois pour les gens qui se disent, j'aimerais bien ou je suis office manager ou j'aimerais bien devenir office manager, à quoi ça ressemble ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est pas pour le grand public non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas... C'est une Netflix.

  • Speaker #1

    J'ai essayé de réfléchir justement s'il y avait des podcasts comme ça qui pouvaient être destinés un petit peu à tout le monde, mais j'imagine qu'il y a toujours au moins...

  • Speaker #0

    Ouais, il y a quand même un angle...

  • Speaker #1

    Ouais, faudrait chercher, mais... Quoique même des choses, tu vois, comme Génération Do It Yourself, qui est quand même assez large, presque tout le monde pourrait l'écouter, je pense qu'il n'y a pas vraiment de...

  • Speaker #0

    je ne sais pas oui c'est ce que je pensais aussi à ça je me disais ouais c'est la seule là que je vois bah puis pour le coup c'est peut-être un des plus écoutés en France exactement ah oui ça ça tue tout le monde effectivement ok super pour finir est-ce que est-ce

  • Speaker #1

    que tu as en tête une personne de l'écosystème enfin office manager office enfin dans l'écosystème donc pas forcément office manager d'ailleurs ça peut être surtout qu'il y a plein de dénominations qui ont plus ou moins des subtilités, mais au fond, ça reste le même métier. Est-ce que tu penses à quelqu'un qui pourrait être pertinent, qui aurait des choses à raconter sur ce podcast, qu'on pourrait éventuellement inviter pour un prochain épisode ?

  • Speaker #0

    J'en ai plein. Toutes les filles de Boom, qui sont hyperactives. Lya Bazin, qui a fait plein d'interviews aussi, déjà.

  • Speaker #1

    Sur l'Office Manager Summit ?

  • Speaker #0

    Après, si. Moi, j'ai... ma copine, qui, quand je lui ai parlé de venir dans mon podcast, a un peu eu peur. Mais j'aimerais beaucoup qu'elle fasse l'exercice, parce que je pense que ce serait vraiment cool. Elle s'appelle Adina.

  • Speaker #1

    Alina ?

  • Speaker #0

    Adina.

  • Speaker #1

    Adina ?

  • Speaker #0

    Ouais. Et donc voilà, elle est office manager, vous pouvez l'inviter.

  • Speaker #1

    Ok, bah écoute, j'irai voir sur LinkedIn, qui est quand même un bel outil pour ça, mais ok, je note, je note. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci pour ton temps, pour avoir fait un partage quand même assez complet. Je pense que tu l'évoquais d'ailleurs dans tes réponses tout à l'heure, mais le but, c'est d'être... Il y a quelque chose qui se crée. Même moi, je l'ai un peu ressenti. On se voit une heure, une heure et demie, et pourtant, on apprend à se connaître très rapidement. Merci beaucoup d'avoir joué le jeu à ce point-là. Et puis, écoute... J'espère, d'un point de vue technique, que c'était mieux que la dernière fois. Apparemment, la dernière fois, ce n'était pas trop mal sur le résultat, mais on a un peu galéré avec le montage. Là, on a acheté des petites bonnettes. On a essayé de faire les choses un petit peu mieux. J'espère qu'on va un peu moins galérer et que ça sera au moins aussi bien, si ce n'est mieux. Et puis que c'était intéressant pour les gens, puisqu'il y a quand même un petit peu d'écoute. Donc, s'ils se sont ennuyés 55 minutes, je leur conseille. Il aurait fallu partir plus tôt. C'est fini. Super. Merci beaucoup. Merci. Et puis à plus tard.

  • Speaker #0

    Oui, à plus tard.

  • Speaker #1

    Salut. Merci d'avoir écouté cet épisode de The UM Podcast jusqu'au bout. Encore un grand merci à Manon d'avoir accepté notre invitation. Si vous avez apprécié l'épisode, n'hésitez pas à montrer votre soutien en vous abonnant et en laissant 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Vous pouvez aussi me suivre sur LinkedIn, Ausha benjaminalbertelli. ou suivre le compte d'OrbiMedia pour accéder à du contenu exclusif. A très vite pour un nouvel épisode.

Description

Dans cet épisode, nous partons à la rencontre de Manon Thomar, Office Manager chez Jab et fondatrice du podcast Kingd'OM.
Avec beaucoup de sincérité, elle nous partage son parcours, son quotidien et ses apprentissages dans un métier aussi passionnant que polyvalent.



Voici ce que tu vas découvrir dans cet épisode :

  • Comment devient-on office manager ?

  • Transformer une crise en opportunité

  • Construire et entretenir une culture d’entreprise forte

  • Lancer un podcast sur l’office management : pourquoi et comment ?

  • Les soft skills essentielles pour réussir


Un épisode inspirant pour tous ceux qui s’intéressent à l’office management, à l’entrepreneuriat, et à l’importance d’une culture d’entreprise forte !



N'hésitez pas à aller écouter Kingd'OM : @


💥 Pour montrer ton soutien au podcast : 

1. Abonne-toi pour ne rien manquer 🔔

2. Laisse un super avis sur Apple podcast ou Spotify ❤️ 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur The OM Podcast, un podcast produit par OrbbyMedia où l'on parle d'office management avec des invités prêts à vous partager leur expérience. Je suis Benjamin Albertelli et aujourd'hui on reçoit Manon Ausha, office manager chez JAB et créatrice du premier podcast sur l'office management en France. Bonne écoute ! Bonjour Manon ! Salut ! J'ai l'impression de te l'avoir déjà dit mais... Mais bonjour, merci de nous accueillir ici, donc dans les locaux de Jab pour cet épisode du podcast. Alors, c'est le deuxième qu'on enregistre. Je ne sais pas dans la publication ce que ça donnera. Ça sera sans doute aussi le deuxième. Mais merci beaucoup. Alors, je te l'expliquais quand on s'était appelé. Mais l'idée du podcast, c'est vraiment de faire un focus sur toi et aussi de parler de ton expérience en termes de side project avec Kingdom. Donc, on en reparlera. Mais un podcast concentré sur l'office management pour les office managers. Je te propose de commencer par te présenter en une minute.

  • Speaker #1

    Alors donc oui, moi c'est Manon, je travaille chez Jab. Donc Jab, on accompagne des dirigeants et des fondateurs sur leurs enjeux commerciaux. Donc en gros, on les aide à construire et à solidifier leur ADN commercial et pour ça on vient vraiment les transformer dans leur culture d'entreprise. pour remettre vraiment la vente au centre de leur business. Et ça passe par du conseil, du coaching et de la formation.

  • Speaker #0

    Ok, et alors d'un point de vue vraiment sur l'entièreté de ta carrière, comment t'es rentrée dans le monde du travail ? C'est vrai qu'il n'y a pas de parcours typique pour les office managers. Quel a été un petit peu ton parcours à toi depuis les bancs de l'école jusqu'à aujourd'hui chez JAB ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, moi j'ai une formation en hôtellerie et tourisme. J'ai fait une école en management international spécialisation tourisme et hôtellerie. J'ai été très tournée vers l'événementiel, plus particulièrement. Moi, ce qui m'intéressait, c'était l'événementiel B2B. J'ai travaillé pour un traiteur, j'ai travaillé dans une boîte d'événementiel. On organisait des événements pour les entreprises uniquement. Et ensuite, je suis rentrée dans une autre boîte qui faisait la gestion de livraison traiteur pour les entreprises. Donc, on était un peu l'intermédiaire entre les traiteurs et l'entreprise. Donc, moi, j'étais au service client. Je gérais tous les problèmes qu'il pouvait y avoir ou m'assurais justement qu'il n'y ait pas de problème aussi.

  • Speaker #0

    On commence déjà à sentir des similarités avec le métier de Fint Manager.

  • Speaker #1

    Et puis, c'est là que je suis tombée dans l'office management, puisque dans la boîte où j'étais, l'office manager est parti. Et je me suis dit que ça me tentait bien, cette histoire. Et donc, j'ai demandé à mon boss à l'époque s'il pensait que je pourrais éventuellement essayer. Et il m'a totalement encouragée. Il m'a dit, je te vois trop faire ça. Je pense que tu pourrais même faire un mi-temps de ce que tu fais actuellement et un mi-temps Office Manager, comme ça tu testes et tout. Et donc c'est ce qui s'est passé. J'avais la double casquette à l'époque, Service Client et Office Manager. Ok,

  • Speaker #0

    donc Boss qui a été quand même hyper compréhensif et qui t'a accompagné dans cette transition.

  • Speaker #1

    Ouais, il m'a vraiment poussé à le faire.

  • Speaker #0

    Ok, et donc ça c'était pas Jab ? Non. Et alors après, qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #1

    Et donc après, le Covid arrive.

  • Speaker #0

    On est en 2020.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc le Covid arrive. Donc nous, on faisait du traiteur en entreprise. Covid, plus personne dans les entreprises. Donc plus de traiteurs en entreprise. Plus d'activités. Donc la boîte a fermé. Et en fait, Jab m'a contactée. Parce qu'ils ont eu vent de cette boîte qui fermait et qui avait plein de commerciaux. Et donc eux, ils cherchaient des commerciaux. et donc du coup ils recrutaient sur le poste de commercial et en même temps ils se cherchaient une office manager et donc mon boss encore une fois de l'époque les a orientés vers moi en disant nous notre office manager c'est Manon, elle est top allez-y etc. donc il m'a fait de la pub et voilà et c'est comme ça qu'ils m'ont contactée et qu'on s'est vu et qu'on s'est pu quitter pour l'instant jusque là

  • Speaker #0

    Ok trop bien et alors du coup maintenant que t'es chez Jab C'est vrai qu'il n'y a pas deux office managers qui ont les mêmes missions. J'imagine que sur le nombre, il y en a bien au moins deux qui ont les mêmes. Mais dans les faits, chaque office manager peut avoir des missions assez variées. Toi, quel est ton scope de mission chez JAB ? Qu'est-ce que tu fais concrètement ? Est-ce que tu fais tout ? Est-ce que tu fais qu'une partie ?

  • Speaker #1

    Alors, je fais pas mal de choses. Je touche à beaucoup de domaines différents. Je vais faire de l'événementiel parce que déjà, c'est un peu ma formation. Donc, c'est moi qui gère l'événementiel. Je gère aussi les services généraux, donc vraiment le propre de l'office manager, gérer les bureaux. Je vais gérer aussi tout ce qui est admin pour la boîte. Et je vais avoir un rôle RH. Avant, je gérais les payes, mais ça a changé. Mais je suis dans le process de recrutement. Je vais gérer les congés, je vais gérer les notes de frais, toutes ces choses-là, l'onboarding. Ce que j'allais te dire. M'assurer que la team va bien. Vraiment la dimension ressources humaines, mais très humaines. Ok. Voilà. Et je gère la facturation client et le recouvrement.

  • Speaker #0

    Et ouais, donc tu as parlé de la partie événementielle. Qu'est-ce que... Ouais, non, donc tu as un scope quand même complet par rapport à d'autres office managers qui vont être plus concentrés sur l'aspect. Soit c'est souvent différencié en deux. Il y a le côté RH, compta. Puis il y a le côté un peu plus événementiel, gestion des locaux. Du coup, toi, tu as les deux, quoi.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et alors, l'idée aussi du coup du podcast, de cet épisode, c'est de voir quel a été... Quel a été, je te l'ai dit, ton parcours ? Comment est-ce qu'on passe, tu nous l'as dit tout à l'heure, tu as fait des études dans l'hôtellerie. Comment est-ce qu'on décide de passer de l'hôtellerie, du luxe en plus, à un métier d'office manager ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est la vie. Ce n'était pas programmé. C'est les choses qui se font comme elles se font, par chance, quelque part. Moi je suis une optimiste de la vie donc en fait quand une porte se ferme je sais qu'il y en a plein d'autres qui s'ouvrent et voilà quand moi j'ai commencé à travailler chez un traiteur après je me suis dit bon bah je veux vraiment être beaucoup plus dans l'événementiel parce que le traiteur c'est quand même assez restreint en termes d'événementiel on reste dans la food quoi moi je voulais voir plus dans l'événementiel donc je suis rentrée dans une boîte qui faisait que ça Et là, j'étais commerciale, donc j'allais sur les événements, je découvrais des lieux, des activités, je voyais beaucoup de monde. Enfin voilà, c'était vraiment passionnant. Donc j'ai vu plein de choses et ça m'a permis de me recentrer aussi sur ce que j'aime vraiment dans l'événementiel. Et en fait, c'est faire plaisir aux gens, c'est leur faire vivre des émotions, leur faire vivre des expériences. Et je me suis dit à ce moment-là, j'ai envie de faire ça, mais pour des gens de ma boîte. J'ai plus envie de faire ça pour des clients que je connais pas. J'ai vraiment envie de faire ça pour des gens que je côtoie au quotidien. Et en fait, c'est ce que je retrouve dans l'office management. C'est créer une expérience quotidienne à mes collègues, même à mes boss, pour que tout le monde se dise, c'est trop bien de venir au bureau, c'est trop bien de vivre ça avec vous. C'est ça que j'ai envie de créer, en fait.

  • Speaker #0

    Ok, donc là, avec le métier, t'es en plein dedans. C'est ça. Du coup, ouais, des... C'est des opportunités qui se présentent à toi. Alors, qu'est-ce que tu as appris de chaque transition, du passage, tu l'as dit, de l'événementiel très niche, on va dire, sur la foule, le traiteur, à un événementiel plus large ? Qu'est-ce que tu as appris de cette transition ? Puis après, en plus, du coup, une transition vers l'office management. Qu'est-ce que tu en retiens ?

  • Speaker #1

    L'événementiel, dans sa globalité, m'a appris à mettre les mains dans le cambouis. Parce que quand tu as ton prestat qui débarque et qu'en fait il est en retard et que ton client va arriver, tu n'as pas trop le choix que de l'aider. Parce que ton client, sa satisfaction, c'est ta priorité. Ce n'est pas de savoir si c'est à toi ou pas de mettre les chaises dans le bon ordre. Tu t'en fiches en fait, tu y vas et puis tu fais. Donc ça m'a appris à faire les choses et à ne pas attendre que les autres le fassent à ma place. Après ça m'a appris aussi le sens de l'accueil. Le côté expérience, parce que dans l'événement, quand tu organises un événement, tu as envie de faire vivre quelque chose aux gens. En général, c'est réfléchi. Et chez Jab, c'est aussi ce qu'on essaye de faire avec nos clients. C'est ce que moi, j'essaye de faire aussi avec l'équipe. Donc ça, l'événementiel m'a beaucoup appris sur cette partie-là.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, ce côté chez Jab, tu l'évoques. Tu le mets en avant, ça veut dire que, est-ce que tu aurais pu travailler pour une autre entreprise en tant qu'office manager, ou c'était important pour toi aussi de choisir une entreprise qui avait une cohérence avec, enfin j'ai envie de dire tes valeurs, tes volontés personnelles, même au-delà des, même si ça ne change rien au fond, à ton métier d'office manager ? Est-ce que c'était important pour toi ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'au moment où je suis rentrée chez Jab, je ne me rendais pas compte à quel point ça l'était.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et que maintenant que j'y suis, je ne me verrais pas travailler ailleurs.

  • Speaker #0

    Donc un peu de chance. Ouais.

  • Speaker #1

    exactement c'est oui oui je pense que j'ai eu de la chance et que j'ai de la chance et que ouais ouais je suis très reconnaissante de cette opportunité qui voilà qui m'a été proposée et que j'ai su saisir aussi ouais ça m'a appris plein de choses franchement et mon expérience même si elle a été courte de relations clients ça m'a permis aussi bah de de gérer les plaintes, de gérer, comment dire, d'être un peu mise en porte-à-faux quand c'est pas de sa faute. C'est quand même toi qui prends. Voilà. Et mine de rien, quand je fais un peu du recouvrement ou ces choses-là qui sont des missions pas forcément faciles en termes de relationnel, parce que les clients, ils me connaissent. Je ne suis pas un numéro ou un mail derrière lequel je peux me cacher. Ils me voient toutes les semaines. Ils savent qui c'est, Manon. Donc, quand je les appelle pour leur dire « il faut payer ta facture » , ils savent très bien qu'il est au bout du fil. Donc voilà, moi, j'essaye d'avoir une démarche dans laquelle je garde quand même cette relation intacte avec le client, mais en même temps, je lui fais comprendre que la situation ne peut pas rester comme elle est. Et ça, c'est quelque chose que j'ai appris en relation client dans mon ancienne boîte.

  • Speaker #0

    Parce que dans ton ancienne boîte, s'il y avait des problèmes de recouvrement, c'était toi aussi qui t'en chargeais ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Mais par contre, il y avait des problèmes sur des commandes, de traiteurs qui venaient pas, de traiteurs qui n'avaient pas compris. Et en fait, comme c'est nous l'intermédiaire, c'est nous le coupable.

  • Speaker #0

    Oui, des problèmes à une autre échelle.

  • Speaker #1

    Exactement. Ce n'était pas les mêmes sujets, mais la manière dont tu gères le client est la même. Parce que tu ne peux pas dire au client, oui, mais ce n'est pas moi, ce n'est pas ma faute. Ça ne se passe pas comme ça. Et en même temps, je ne vais pas appeler le traiteur pour lui dire « tu as fait n'importe quoi, c'est un partenaire » . Donc en fait, on travaille ensemble. Donc je vais lui dire effectivement « tu n'as pas géré, mais il faut aussi que je prenne mes responsabilités là-dessus » . Et ça m'a permis de savoir comment dialoguer dans ce genre de situation et pas justement fermer des portes, fermer des conversations. Il faut plutôt trouver des solutions dans ces moments-là. Et le recouvrement, c'est ça, c'est trouver des solutions avec les clients pour qu'ils payent finalement.

  • Speaker #0

    Ok, et alors là, on parle pas mal de ta relation vis-à-vis de l'extérieur. Quand t'es passé d'un job où tu ne traités qu'avec l'extérieur à un job où la majorité du temps, tu traites quand même plus avec l'intérieur, donc je passe à tes collaborateurs, etc., quels ont été tes principaux défis dans cette... Même s'il y a énormément de similarités, tu l'as dit, dans la gestion de l'humain, etc., c'est pas la même chose, donc quels ont été tes défis à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Je dirais que... Le côté proximité émotionnelle est peut-être plus compliqué parce que le fait de faire les choses pour des gens en qui tu tiens un peu plus, on va dire quand même parce que c'est tes collègues, et qu'on a... Après, chez Jab, on a une relation vraiment très soudée et très proche. Donc, pour le coup, on tient beaucoup les uns aux autres. C'est vrai que ça peut mettre dans des situations plus complexes, du coup, quand les choses ne vont pas. quand on a besoin de dire non, ça c'est pas possible c'est pas forcément évident de faire la part des choses entre le côté pro et ce que tu ressens donc ça, ça a été un challenge de découper les émotions de ma mission faire la distinction c'est presque le privé et le pro exactement ouais

  • Speaker #0

    Je ne t'ai pas demandé au départ, mais vous êtes combien chez JAB ? Là,

  • Speaker #1

    on est sept.

  • Speaker #0

    Ok, oui, donc c'est ça. C'est de la proximité pure. Oui,

  • Speaker #1

    et puis on se parle très ouvertement. Je ne vais pas dire qu'on se dit tout, mais c'est presque ça. On n'a pas de secret les uns pour les autres. On se parle de nos vies, on se parle du boulot, on se parle de tout, en fait. Donc, c'est vrai que quand... Quand il y a des tensions, il y a des tensions. Mais c'est aussi des choses qu'il faut régler tout de suite. On ne peut pas se dire, ça va passer. Donc ça, ça a été un challenge. Le côté relationnel, ce n'est pas toujours évident.

  • Speaker #0

    Intéressant. C'est presque évident au moment que tu le dis, mais je n'aurais pas forcément pensé naturellement. Et alors, c'est vrai que même quand on discutait, la dernière fois quand on s'était appelé, tu me parlais pas mal de la culture d'entreprise. que ça faisait aussi partie de ton rôle de développer une culture d'entreprise assez forte. Comment est-ce que tu fais chez JAB avec 7 collaborateurs pour développer une culture d'entreprise puissante, forte et qui amène la satisfaction aux collaborateurs ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plusieurs choses. Déjà, être d'accord sur ce qu'est notre culture. Et ça, ce n'est pas toujours évident. Parce que parfois, on met des mots qui ne veulent pas dire la même chose pour tout le monde. Donc on fait souvent des workshops, des ateliers, des brainstormings sur ces choses-là, parce qu'on sait qu'on a une culture forte. chez Jab. Nos clients nous le disent, nos anciens collègues le disent. On le sait, c'est évident, mais c'est pas pour autant plus simple de la définir, cette culture, et d'être sûr que tout le monde est aligné dessus. Donc, on en parle, on en parle beaucoup, on communique vachement dessus. Et ce dont on s'est rendu compte, ce dont moi, en tout cas, je me suis rendu compte, c'est que c'est... plus simple aussi de dire ce qui n'est pas de notre culture que ce qui est. Donc de dire, ce comportement-là, c'est anti-Jab. C'est beaucoup plus simple dans ce sens-là que de dire, nous, on est authentique, nous, on est transparent. Ça veut dire plein de choses, en fait. Selon la personne, selon son éducation, selon son background, ça peut vouloir dire plein de choses. Alors que de dire mentir, en fait, c'est pas Jab. Là, c'est clair. Tout le monde sait, ok. de prendre le truc par la négative mais après c'est vrai aussi qu'il faut y mettre des mots on peut pas faire que ça donc c'est un travail constant, on s'arrête jamais de bosser sur la culture parce que ça vit déjà et en fonction des éléments qu'on recrute aussi ça bouge et on apprend tous ensemble donc on bouge aussi sur nos acquis sur ... ce qu'on pensait savoir, ce qu'on croyait. Il y a plein de choses qui bougent et c'est vivant une culture. Donc c'est ça aussi qui est intéressant quand on bosse là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui. Et initialement, la culture, elle était déjà présente ou c'est vraiment toi qui as décidé un petit peu de la théoriser, entre guillemets ? Ou elle était déjà insufflée ?

  • Speaker #1

    Elle était déjà présente. Et en fait, l'arrivée de chaque personne... définir un peu plus, la préciser un peu plus, je dirais. Moi, je pense que j'ai amené des choses, j'ai amené des rituels, choses qu'il n'y avait pas avant, parce que je pense qu'à travers les rituels, justement, la culture transpire. Ceux qui ne participent pas aux rituels, par exemple, ça c'est anti-job. Tu ne peux pas ne pas être là à un moment d'équipe, ce n'est pas normal. Donc voilà, c'est des choses comme ça. Moi, j'ai amené les rituels.

  • Speaker #0

    Ok, tu as prolongé un truc qui...

  • Speaker #1

    C'est ça. J'ai essayé de créer des moments où on a des piqûres de rappel de cette culture. De se dire, ok, ah oui, c'est ça, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Ok, quand tu parles de rituel, à quel point c'est régulier ? C'est de manière hebdomadaire ?

  • Speaker #1

    Alors là, ça change un petit peu, mais on avait mis en place des déjeuners d'équipe, donc tous les vendredis midi. Dans ces déjeuners, on allait célébrer. Donc, c'est un moment de la semaine où, en fait, tout le monde doit célébrer ses victoires de la semaine avec l'équipe. Voilà. Et on fait la même chose avec les clients. Parce que, pareil, je suis aussi quand même en charge un petit peu de l'accueil des clients, de l'expérience client, etc. Et j'ai voulu aussi recréer... D'ailleurs, on a commencé... Je ne sais plus si on a commencé avec les clients. Je pense qu'on a commencé avec les clients et qu'on s'est dit c'est tellement génial qu'on va le faire pour nous aussi.

  • Speaker #0

    Tu parles des Celebrate,

  • Speaker #1

    non ? Oui, exactement. Et donc, nos clients, quand ils viennent chez nous le mardi pour être coachés et s'entraîner, on finit toujours la journée sur les Celebrate. Donc, les clients partagent leurs Celebrate, du coup, de la semaine, donc d'une semaine à l'autre, avec les autres jabbeurs, on les appelle, avec les autres jabbeurs et avec nous. Et c'est toujours un moment qu'on adore. Donc, voilà, ce type de rituel. Après, on a des team building qu'on essaie de faire une fois par mois. Des off-site qu'on essaye de faire deux fois par an où là, on part quelque part pendant deux, trois jours où on fait plein de choses ensemble et ça nous crée des souvenirs géniaux.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est quelque chose que tu faisais aussi de manière si importante dans ta précédente entreprise quand tu étais office manager ?

  • Speaker #1

    Non, la culture n'était pas du tout la même.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce que je pensais à l'influence du nombre de collaborateurs ? Est-ce que ça aide d'être 7 pour créer une culture plus forte, plus impactante ?

  • Speaker #1

    Je dirais oui et non. Ça peut aider si effectivement tout le monde te suit. Parce que c'est vrai que c'est plus facile de motiver 7 personnes que d'en motiver 40.

  • Speaker #0

    Mais s'il y en a un qui ne suit pas...

  • Speaker #1

    Mais en même temps, exactement. L'impact d'une personne est beaucoup plus... plus importante dans une petite équipe que sur 40, un groupe de 40. Une personne qui ne se pointe pas sur 40...

  • Speaker #0

    C'est un petit jab.

  • Speaker #1

    Ok, c'est pas grave, mais voilà, on n'est pas content, mais c'est pas grave. Une personne qui ne se pointe pas sur 7... Bah en fait, c'est pas pareil.

  • Speaker #0

    Ouais, non, c'est clair.

  • Speaker #1

    Donc oui et non. Ça a ses avantages, comme je dirais que c'est peut-être plus facile de créer du lien à 7. Ça peut être plus rapide que créer du lien avec 40 personnes. Forcément, oui, ça prend plus de temps.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais, je vois.

  • Speaker #1

    Mais sinon, dans l'engagement des gens, la question est la même. C'est l'engagement des gens, quoi. On peut pas le faire pour eux. C'est toujours le problème de la culture d'une boîte, c'est qu'on ne peut pas forcer les gens à faire des choses. On peut les pousser, les motiver, etc. Mais ils sont quand même libres de leur choix et de leur comportement.

  • Speaker #0

    Est-ce que toi, tu participes ? Après, j'imagine qu'à SET, il n'y a pas des recrutements tous les deux jours. Mais s'il devait y avoir un recrutement, est-ce que tu participes ? pour vérifier que ça matche avec la culture, que ce nouveau profil va parfaitement s'immiscer et que ça va être nickel. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. C'est dans notre process de recrutement. Il y a toujours un culture fit qui doit être fait. Si moi, je ne suis pas là, c'est ma collègue qui le fait, Steph. Sinon, oui, il y a toujours un culture fit qui est fait parce qu'en fait... Et ça, c'est une de nos règles. Si ça ne fit pas culturellement, ce n'est pas possible. Même si, niveau compétence, la personne est au top du top, on ne peut pas changer une personnalité. On peut faire monter en compétence quelqu'un, on ne peut pas changer une personnalité.

  • Speaker #0

    Oui, donc... Le message que tu envoies, c'est...

  • Speaker #1

    Ce n'est pas possible. Si ça ne matche pas, ça ne matche pas.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, j'avais noté aussi un autre truc sur ton LinkedIn. Tu parlais... Enfin, alors... Peut-être que tu l'as écrit comme ça, un jour, sans forcément le penser profondément. Mais en tout cas, je l'ai noté. Tu avais noté que tu voulais sauver le monde, être utile. Tu penses que c'est quelque chose qui te vient d'où, cette envie, ce besoin presque, je dirais, de te rendre utile ?

  • Speaker #1

    Je dirais, qui n'a jamais rêvé d'être un super-héros ? Quelque part.

  • Speaker #0

    Pour l'instant, tu attrapes tout le monde. Voilà.

  • Speaker #1

    Je pense que, voilà, quand on regarde les Marvel, les DC Comics, on se dit tous, trop bien, j'aimerais bien avoir un super pouvoir. C'est un peu ça. Si j'avais des super pouvoirs, je ferais tellement de choses. Et en même temps, j'en ai pas. Est-ce que ça m'empêche de faire plein de choses ? Non. Donc, qu'est-ce que je peux faire à mon échelle ? Comment je peux sauver le monde à mon échelle ? C'est un peu ça, ce que je veux dire dans ma phrase. C'est, OK. Moi, Manon, Paris. Comment je pourrais améliorer le monde ? Voilà, en faisant ce que je peux. Ben, c'est ce que j'essaye. C'est ce que j'essaye de faire.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est là que tu t'y retrouves le plus, du coup, dans le métier d'office manager.

  • Speaker #1

    Dans le métier d'office manager chez Jab ?

  • Speaker #0

    Ouais. Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    Ouais. C'est...

  • Speaker #0

    Oui, on revient à ce qu'on disait tout à l'heure, l'importance d'avoir une entreprise qui est cohérente aussi. Oui, c'est vrai que si tu étais office manager dans une boîte de tech, il y a peut-être moins...

  • Speaker #1

    Ça me parlerait peut-être moins. Peut-être qu'il y a d'autres personnes à qui ça... Pour eux, ils ont l'impression de sauver le monde en faisant ça, sûrement. Moi, c'est en étant chez Jab.

  • Speaker #0

    Ok, hyper cool. Bon, alors, on a une idée, je pense, assez claire, je ne sais pas depuis combien de temps on enregistre, mais assez claire de qui tu es, ce que tu as fait jusqu'à présent, ta personnalité et ta vision, en fait, de l'office management, enfin, ton rôle. L'idée, c'était aussi de pouvoir parler de Kingdom. Je crois que je le prononce bien. Oui. Donc, Kingdom, qui est un podcast que tu avais lancé en 2021, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #1

    Sûrement. Non, je ne sais plus la date.

  • Speaker #0

    Je te prends un peu au dépourvu.

  • Speaker #1

    Je ne sais plus la date en tête.

  • Speaker #0

    Mais du coup, un podcast, donc Kingdom, on ne l'entend pas dans le nom, mais je le précise, c'est que ça s'écrit donc King et Dom D'OM, c'est ça ? où l'idée c'était de parler d'office management des office managers et de mettre un peu de lumière sur ce métier c'est ça ? Alors qu'est-ce qui t'a incité justement à créer ce podcast ? Comment t'es venue l'idée ? Quels étaient un petit peu les objectifs de ton podcast ? Alors D'ailleurs je précise je parle au passé mais personne n'a dit que c'était fini Non j'espère Rires

  • Speaker #1

    il y a eu une petite pause mais je reviendrai petite année sabbatique pour Kingdom mais on va revenir on va revenir Non, comment c'est venu ? Franchement, très simplement. Moi, à l'époque, j'écoutais pas mal de podcasts pour creuser des sujets qui m'intéressaient. Par exemple, je donne un thème, mais l'optimisme. J'écoutais des podcasts sur ça, j'ai lu des livres, plein d'autres choses. Et en fait, je me suis dit... J'aimerais bien trouver un podcast sur les office managers pour apprendre un peu plus vite, pour comprendre un peu des choses que je ne comprends pas encore trop bien. Voilà, c'était ma manière en fait d'apprendre les podcasts, enfin une de mes manières. Et c'est vrai qu'à ce moment-là, moi je découvrais encore le métier d'office manager, j'étais encore toute jeune dans le métier, bien que je suis encore toute jeune dans le métier. Mais là, j'étais vraiment junior, junior. Et c'est vrai que j'avais l'impression de me noyer sous toutes les choses que j'avais à faire. Et c'est tellement, en fait, d'éléments différents, de la compta, du RH. Et en fait, moi, je n'ai pas une formation comptable, je n'ai pas une formation RH. Et voilà, donc j'essayais de jongler avec tout ça sans avoir forcément les notions. Oui. Et du coup, j'ai cherché des solutions et je me suis dit pourquoi pas un podcast là-dessus. Et en fait, je n'ai pas trouvé. À l'époque, il n'y avait aucun podcast sur l'office management en France.

  • Speaker #0

    En français.

  • Speaker #1

    Donc du coup, j'en parle avec Stéphanie, ma collègue.

  • Speaker #0

    Collègue chez Jab.

  • Speaker #1

    Voilà, ma collègue chez Jab. Et elle me dit... J'allais vous faire la scène, mais non. Elle me dit... Pourquoi t'en fais pas un ?

  • Speaker #0

    Ça devait répondre à ça aussi, quand même.

  • Speaker #1

    Elle a rajouté un meuf, mais... Mais je lui ai dit, tu crois ? Et elle me dit, bah oui. Vas-y, t'as raison. Et voilà. L'idée du podcast était lancée. Là, j'étais... Dans ma tête, j'étais en roue libre. Et là, il a fallu le cadrer, tout ça. Mais voilà. C'est comme ça que l'idée est partie. Et en fait, la chance que j'avais, encore une fois, c'est que Jab a un podcast qui s'appelle Radio Jab. qui est animé par Stéphanie. Et donc, à ce moment-là, on était dans le studio où on enregistrait le podcast. On avait tout l'équipement sur place. Elle avait déjà le matériel. Elle savait l'utiliser, etc. Donc, elle avait juste à me montrer comment l'utiliser. Et moi, j'avais tout ce qu'il fallait pour pouvoir le faire. Donc, ça aurait été un peu dommage de ne pas tenter.

  • Speaker #0

    Oui. Tout était installé.

  • Speaker #1

    C'était ça. Il y avait qu'à faire play. Oui.

  • Speaker #0

    C'était juste de la préparation, de la recherche.

  • Speaker #1

    Tu peux dire que c'était plus difficile pour nous aujourd'hui d'installer.

  • Speaker #0

    Mais pauvre. Non, oui, c'est vrai que moi, pour le coup, j'avais une pièce dédiée à ça. Donc, c'était nickel. Je n'avais pas de questions à me poser. J'avais juste à me poser, m'asseoir et parler dans un micro. Donc, non, je réfléchissais au thème quand même. Attention, je n'ai pas fait du freestyle tout le temps. Mais voilà, l'idée est partie de là. Il y avait tout l'environnement pour.

  • Speaker #1

    Ouais, ok.

  • Speaker #0

    Et mes objectifs, pour en revenir à ta question, déjà, c'était d'apprendre. Parce que moi, je voulais rencontrer des office managers, les interviewer et comprendre un peu comment elles en étaient arrivées là. Quels étaient leurs challenges et tout à travers leur quotidien. Donc, ça me permettait de rencontrer des office managers, d'en apprendre sur elles et sur le métier. Et en même temps, je me suis mise à la place des personnes, des futurs office managers qui découvrent le métier et qui se disent « j'aimerais bien un podcast là-dessus, comme moi j'ai fait » . Et je me suis dit « là, ils pourront en trouver un qui, j'espère, pourront les aider et les guider comme moi j'aurais voulu le trouver à ce moment-là » .

  • Speaker #1

    Oui, parce que sur le podcast, tu évoques plein de sujets. Enfin, moi, j'en ai écouté pas mal. Ok. Je renvoie les auditeurs, auditrices vers ton podcast. Il y a énormément de sujets. Tu l'as dit, il y a d'abord un objectif peut-être plus perso d'évoluer, de progresser et d'améliorer. Enfin, d'améliorer, ça n'a pas trop de sens, mais de changer la vision que tu avais de l'office management et de la faire grandir. Et derrière, tu t'es dit, c'est aussi une opportunité pour partager tout ça. Une sorte de documentation de tes recherches.

  • Speaker #0

    Ouais, tout à fait. C'était un peu, pas le journal intime, mais c'était un peu ça. Il y a des épisodes où je suis toute seule, d'ailleurs, où je parle toute seule. Et c'est un peu, ouais, c'est un peu mes pensées, comment moi j'ai vécu le truc et qu'est-ce que j'en ai appris. Et voilà, j'ai essayé de rendre ça intéressant. Mais l'idée, c'était ça, c'était vraiment partager vraiment tout ce que j'apprenais au quotidien.

  • Speaker #1

    Ok. Et alors, qu'est-ce qui était le plus compliqué dans... Dans la construction, on l'a compris, ça allait. Même si là, on parle d'un point de vue technique, physique, mais après, il y a aussi tout l'hébergement, toutes ces choses-là. C'est encore un autre sujet. Mais qu'est-ce qui a été compliqué, soit dans la construction, soit dans la gestion du podcast ?

  • Speaker #0

    Alors, le montage.

  • Speaker #1

    À s'entendre en boucle.

  • Speaker #0

    C'est quelque chose. Non, mis à part le montage, qui était vraiment mon cauchemar. Je dirais la préparation, parce que je ne sais pas si ça en a l'air, mais ça demande beaucoup de préparation d'enregistrer un podcast. Il faut trouver des idées de thème, il faut trouver des idées d'invités, il faut trouver les invités qui ont envie de venir aussi. Merci. Il faut trouver un créneau. C'est beaucoup de préparation. Après, il faut se mettre d'accord sur tout. le thème, une fois que le thème est décidé, il faut trouver ok, qu'est-ce qui est intéressant dans ce thème-là parce qu'on ne peut pas tout aborder non plus pour que ce soit digeste pour les auditeurs donc voilà, il faut réussir à aller à l'essentiel c'est pas simple de préparer ce type de format

  • Speaker #1

    Et quand t'as commencé, donc bien que t'avais tout le matériel, t'as été chercher un peu de la ressource pour voir comment on faisait après t'en écoutais naturellement, donc j'imagine que ça influence aussi pas mal ça

  • Speaker #0

    Ouais, déjà j'en écoutais pas mal et puis j'avais Radio Jab comme exemple, qui est beaucoup écouté par nos clients. Donc j'avais déjà des feedbacks sur ce type de format, sur ce qui marche, ce qui marche un peu moins, etc. Donc je me suis beaucoup inspirée de ces retours-là. Et c'est vrai qu'au début, j'ai fait plus des épisodes toute seule parce que c'est vrai que c'était plus simple de tester toute seule. Mais après... J'ai vite évolué sur des interviews parce que je trouvais quand même que la dynamique était différente et que c'était bien d'avoir les deux.

  • Speaker #1

    Oui, parce que tu dis que c'est plus simple peut-être d'un point de vue organisationnel, mais en même temps, ce qui est compliqué, c'est qu'il n'y a plus aucune excuse pour ne pas le faire. Il y a juste à s'asseoir et se lancer. Donc, il y a quand même un côté très saut dans le bain. Mais bon, une fois que c'est fait, tu te rends compte que finalement, ce n'est pas grand-chose. C'est plus de positif que de négatif, j'imagine, même si je ne sais pas s'il y a du négatif.

  • Speaker #0

    Non.

  • Speaker #1

    Non ? Franchement,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Donc après, tu recommences et... Il y a une vingtaine d'épisodes, c'est ça, je crois, j'avais regardé.

  • Speaker #0

    C'est à peu près, encore une fois, je n'ai pas les comptes.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Oups. Mais oui, sûrement. J'en ai pas mal toute seule. Et j'ai quand même pas mal d'interviews. Oui, je pense, peut-être une quinzaine, quelque chose comme ça.

  • Speaker #1

    Il faudra suivre alors s'il y en a des nouveaux qui apparaissent.

  • Speaker #0

    Ce ne sera pas tout de suite, mais c'est en projet.

  • Speaker #1

    Ok, on note alors. De toute façon, je ne sais pas exactement si les liens sont facilement cliquables sur les plateformes comme Spotify, Deezer, Apple Podcasts, tout ça. Je ne sais pas si les liens sont facilement cliquables, mais je glisserai le lien. En tout cas, ils pourront le trouver. Au moins, de sélectionner le copier-coller, normalement, ça devrait être faisable. Et alors, en quoi animer ce podcast, ça t'a aidé à vraiment développer des soft skills ? Peut-être des soft skills que tu pouvais moins développer dans ton rôle d'office manager, que tu avais moins développé jusqu'à présent, et qui, une fois que tu les as développés, tu te dis, « Ah, mais en fait, c'est quand même pas mal dans mon métier, même. » Comment tu fais le lien entre le podcast et ton rôle d'office manager ?

  • Speaker #0

    C'est quelque chose que je travaillais déjà, mais de par ma société. Parce que chez Jab, c'est ce qu'on fait aussi avec nos clients, etc. Mais apprendre à poser les bonnes questions. Ça, c'est quelque chose... Les meilleurs journalistes et interviewers, c'est ça, leur power. C'est qu'ils savent poser les bonnes questions. ils savent comment bien les tourner ils ont un skills et moi ça m'a appris alors je suis pas encore Oprah Winfrey mais voilà j'ai développé ce sens de déjà pas hésiter à poser des questions parce qu'il y a certaines questions on se dit non et en fait vaut mieux la poser et voir ce qu'il se passe quitte à dire si tu veux pas y répondre y'a pas de soucis souvent il se passe pas grand chose Exactement. On ne va pas se faire coudroyer parce qu'on a posé une question. Donc oui, apprendre à poser les bonnes questions, c'est quelque chose que j'ai été obligée de développer pour avoir un podcast efficace, un podcast intéressant et qui donne de l'énergie. Et en même temps, dans mon job... pour comprendre un peu ce qui ne marche pas, ce qui ne va pas, voir les process, pouvoir les challenger, etc. Il faut poser les bonnes questions aussi. Il ne faut pas juste demander, ok, ça marche bien. Il faut aller plus loin que ça. Il faut essayer de pointer du doigt des choses qu'on n'a peut-être pas forcément vues au premier abord. Il faut essayer d'aller creuser des choses, ne pas s'arrêter aux symptômes, mais vraiment aller chercher le problème derrière tout ça. Et ça, c'est via les questions. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la part, on reste humain finalement et du coup, c'est vrai qu'on ne peut pas forcément donner naturellement, en tout cas, la réponse aux questions et donc poser les bonnes questions. En tout cas, surtout quand on est office manager, ça a sans doute quand même pas mal de valeur.

  • Speaker #0

    Complètement, parce que parfois on nous demande de faire des choses, nous on ne comprend pas trop l'intérêt de ces choses-là. Donc aller creuser le pourquoi, le ok, c'est pour quoi faire. Ok, tu vas t'en servir comment ? Ok, donc non, en fait, c'est pas ça que tu veux. C'est ça. Et là, du coup, on part sur des choses plus intéressantes, plus profondes et plus riches.

  • Speaker #1

    Sinon, tu peux pas apporter la solution qui est recherchée.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est qu'en fait, et même nous, parfois, on pense savoir ce dont on a besoin, et en fait, c'est pas du tout ça. Et les questions, ça sert à ça. À se rendre compte que le problème, il est pas là, mais il est là-bas. Et que du coup, c'est pas ça qu'on veut, mais ça. Il faut se poser des questions. Il faut poser des questions.

  • Speaker #1

    Ok, intéressant. Intéressant. J'imagine que c'est ton quotidien. Maintenant, tu as dit que tu n'étais pas Oprah Winfrey. Bientôt.

  • Speaker #0

    I wish.

  • Speaker #1

    Ok. Je m'étais aussi noté une question en écoutant les épisodes de Kingdom. C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'interviews. Tu le disais tout à l'heure. Je n'ai pas tout écouté. Pour être honnête. J'ai pas eu le temps d'écouter la vingtaine d'épisodes, mais j'en ai écouté quand même pas mal. Je me demandais s'il y avait, en plus, en fait, dans les épisodes, tu parles pas mal de sujets pros, mais aussi de sujets persos, parfois. Est-ce qu'il y a une histoire, du coup, j'imagine plus dans le côté interview, parce que c'est vrai que quand tu parles seul, c'est toi avec toi. Mais est-ce qu'il y a une histoire qui t'a un peu plus marqué que les autres, que tu retiens et à laquelle tu repenses par moments ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a plusieurs histoires qui m'ont marquée. À vrai dire, toutes mes interviews m'ont marquée. Déjà parce que je n'en ai pas fait 50 000. Et aussi parce qu'à chaque fois, c'est un échange à cœur ouvert. Et je trouve que c'est beau la façon dont les personnes s'ouvrent en une heure et demie de temps avec toi dans un épisode. Et moi, ça me touche vraiment et ça me nourrit à chaque fois. Donc oui, chaque échange a été très enrichissant et m'a marquée d'une manière ou d'une autre. Après, j'en ai en tête... Voilà, j'ai... J'avais interviewé Sandra. Alors, je n'aurais pu dire son nom de famille, mais Sandra, et elle m'avait parlé de sa grossesse. Enfin non, plutôt de quand elle a eu son premier enfant. Et par contre, on parlait de confiance en toi et de confiance en soi et d'être aussi humble à la fois et le paradoxe entre les deux, etc. Et elle me disait que, quand tu as un enfant, tout le monde veut te donner des conseils, tout le monde... Voilà, c'est tout. Et qu'en fait, il faut se faire confiance. Et c'est le moment où elle, elle a pris le plus confiance en elle, en fait, de toute sa vie. Et là, comme j'ai eu un bébé il n'y a pas longtemps, c'est vrai que ça m'est revenu en tête. Et je me suis dit, punaise, c'est vrai, tout le monde te donne des conseils tout le temps. Mais il faut se faire confiance et ce n'est pas facile parce que tu as ce côté humble qui te dit, ouais, mais en même temps, tu ne sais pas ce que c'est être maman. Et.

  • Speaker #1

    Les enjeux sont importants.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est ton bébé, donc tu ne veux pas te planter, mais en même temps, tu sais que ton instinct dit autre chose, donc c'est pas simple. Et donc cet épisode m'est revenu, cet échange m'est revenu en tête directe, et voilà. Et puis il y en a d'autres, sur d'autres aspects. Sur mon travail, j'avais échangé avec Mélissa Bourgui sur le fait de dire non. Et ça, c'est vrai que je me dis, à mes débuts, j'ai tellement pas su faire ça. Et parfois, j'y pense quand je vois des petits jeunes qui débutent. Et je me dis, j'espère qu'ils vont mettre des limites et tout. Je m'inquiète pour eux. Je me dis, faites pas les mêmes erreurs parce que c'est dur à vivre et tout. Et tu culpabilises et en même temps, tu vis pas bien les choses. Et en même temps, tu peux pas faire plus. Et voilà. Donc voilà. C'est des thèmes qui sont importants et qui m'ont vraiment touchée.

  • Speaker #1

    Ok, ça me parlait. Qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté, entre guillemets, puisque c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est toi l'invité. Même si c'est vrai que tu étais encore une fois, des fois, invité de ton propre podcast. Mais qu'est-ce que ça fait d'être de l'autre côté ? Est-ce que tu ressens une différence ? Ou est-ce que... finalement, c'est plus ou moins la même chose. L'idée, c'est toujours de partager un maximum et d'apporter des réponses à des questions aux auditeurs, auditrices.

  • Speaker #0

    Je pense que je suis plus détendue quand je suis de ce côté-là.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Quand on m'interview que quand je suis interviewer. Parce que je me dis, allez, je peux tout dire. Allez, c'est bon, tu m'as demandé, tu sauras. il fallait pas demander sinon donc ouais je suis plus je me contrôle moins je pense quand on m'interview que quand c'est moi qui pose des questions où là j'essaye un peu plus de maîtriser les choses,

  • Speaker #1

    d'être en contrôle etc alors que là je me laisse porter donc c'est un peu ça tu suis la vague est-ce que tu penses que c'est quelque chose que tu pourrais réussir presque à remettre en place dans dans Dans les épisodes de Kingdom, où tu vas toujours garder ce contrôle sur la situation ? Peut-être que d'ailleurs il est légitime ce contrôle et qu'il n'y a pas à le retirer, mais...

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Franchement, c'est une bonne question, parce que je me dis, est-ce que ça gagnerait pas à ce que je sois plus détendue ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Bon, même si je ne pense pas que je ne sois pas détendue dans les épisodes.

  • Speaker #1

    Si je dois être honnête, je n'avais pas ressenti une tension.

  • Speaker #0

    Je crois que j'éclate de rire dans presque tous les épisodes. Donc, j'ai le rire facile.

  • Speaker #1

    Puis, tu mets des petits bruitages quand il y a des...

  • Speaker #0

    J'avais une platine, je jouais avec. Et comme je ne connaissais pas bien les boutons, parfois, il y avait des... Mais bon, c'est le jeu. Donc, non, non, je ne sais pas. Je pense que je garderai toujours un petit peu de contrôle parce que déjà, je suis comme ça.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Mais non, je pense que c'est bien aussi de relâcher un peu.

  • Speaker #1

    Ok. Oui.

  • Speaker #0

    Trouver le juste milieu.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Je peux mieux faire.

  • Speaker #1

    Oui, après, il y a toujours ce côté on peut toujours mieux faire. Mais pour, encore une fois, en avoir écouté pas mal. Moi, je sais que quand on s'est tourné vers les office managers, c'est un métier qu'on ne connaissait pas. Et c'est vrai qu'on a fait comme toi, on a cherché ce qui existait. Et pour le coup, il y en avait un maintenant. Du coup, c'est comme ça qu'on a découvert Kingdom. Alors, je ne sais plus si exactement on nous l'avait recommandé. si on l'avait trouvé de nous-mêmes, mais dans l'idée, on était à un moment où on n'avait vraiment rien en termes de connaissances. Et je pense que tu as réussi à aller chercher ce que tu voulais, c'est-à-dire partager de la connaissance. Et après, sur le côté plus perso, c'est toi que ça regarde, mais en tout cas, sur le côté externe, merci, puisque du coup, ça nous a quand même pas mal aidé au départ sur des sujets qu'on n'imaginait peut-être même pas forcément. Donc, franchement, c'était cool.

  • Speaker #0

    Merci, c'est gentil.

  • Speaker #1

    alors pour je sais pas combien de temps ça fait mais voilà on s'approche de la fin il y a un truc qu'on aimerait mettre en place dans le podcast c'est que chaque invité puisse poser une question à l'invité suivant t'es la deuxième donc il y a eu une question avant mais la question est pas forcément elle est plutôt destinée à quelqu'un qui serait spécialiste sur le recrutement des office managers et donc je me suis dit, comme en plus en termes d'enregistrement, enfin j'imagine que t'as connu ça, c'est un peu galère de gérer les dates, etc. Je me suis dit on va plutôt faire deux questions qui viennent de la maison et du coup c'est moi qui ai choisi la question et comme ça on en aura un petit stock de deux questions à poser aux prochains invités.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    La dernière fois je crois j'avais demandé à Lauriane si c'était un super héros, si elle pouvait avoir un super pouvoir en tant qu'office manager. Ce à quoi elle avait répondu je crois de courir très vite puisque c'est déplacé partout. et elle voulait faire toutes les missions elle ne voulait pas déléguer mais il fallait au moins qu'elle puisse se déplacer plus vite là c'est un petit peu dans le même esprit mais un peu plus tourné vers le côté digital si jamais tu avais une baguette magique et que tu pouvais en fait trouver construire l'outil, le logiciel qui t'aiderait toi au quotidien en tant qu'office manager à quoi il ressemblerait cet outil de quoi t'as besoin de ton en tant qu'office manager au quotidien ?

  • Speaker #0

    il me faudrait un un codeur personnel ok,

  • Speaker #1

    quand tu dis un codeur c'est de code ?

  • Speaker #0

    ouais un ou une, j'ai pas de problème quelqu'un qui sait coder et qui me ferait mes petits liens entre tous mes petits trucs tout le temps, donc je veux que ça ça soit lié à ça et que ça se ressorte là-bas,

  • Speaker #1

    voilà Ok, parce que quand tu dis qui lit les trucs, c'est...

  • Speaker #0

    Qui lit tous nos outils, nos applications, qui vont chercher les datas des sales dans leur CRM, qui me les mettent dans mon dossier de finances sur l'encaissement et tout ça, et que ça me fait un petit truc de commission pour mon côté RH. Enfin voilà, j'ai tout qui se...

  • Speaker #1

    De manière un peu automatique.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, tu passes pas mal de temps sur cet aspect-là. Oui.

  • Speaker #0

    J'essaye en fait de faire du no-code. Donc de lier ces choses-là comme je peux sans passer par le code. Mais c'est vrai qu'au bout d'un moment, c'est assez limite quand même. Surtout, moi, je ne suis pas du tout une codeuse. Enfin, je ne suis pas une no-codeuse et je ne suis pas une codeuse non plus. Donc bon, je bricole. Je bricole. Donc oui, avoir un codeur dans ma poche. Quand j'en ai besoin, je le sors. Et ça me faciliterait pas mal la vie.

  • Speaker #1

    On va voir ce qu'on peut faire, mais je ne peux pas te promettre grand-chose. Et alors, dans le même esprit, est-ce que tu aurais une question à poser ? Enfin, peu importe la question, mais une question à poser à la prochaine personne qui sera reçue sur le podcast ? C'est à toi.

  • Speaker #0

    Alors oui, moi je serais intéressée de savoir comment on se crée des victoires régulières. en tant qu'office manager.

  • Speaker #1

    Ok. Quand tu dis des victoires, c'est... Enfin, sans forcément changer ton quotidien, mais comment on les perçoit, en fait ?

  • Speaker #0

    Comment, ouais, comment on est fiers de nous régulièrement.

  • Speaker #1

    Pour toujours... Ouais, on rejoint un petit peu ce que tu évoquais tout à l'heure, même avec la confiance en soi, etc. Tu dirais que t'as du mal, justement, à aller chercher ces petites victoires ?

  • Speaker #0

    Alors, depuis qu'on a ce rituel des Celebrate,

  • Speaker #1

    ouais,

  • Speaker #0

    en fait, ouais, L'exercice me force à le faire, mais au début c'était très difficile. Et en fait, je me suis rendue compte que pour tout le monde. C'est pas si simple. Alors à part les sales qui pour le coup, leur victoire c'est souvent soit ils ont signé, soit ils ont eu des super rendez-vous. Ça va être un petit peu plus simple pour eux de trouver des victoires. Mais c'est vrai que pour tout ce qui est opérationnel, c'est très compliqué d'aller chercher une victoire quand t'as pas un projet abouti. Sauf que des projets ça peut prendre un an, ça peut prendre... des mois, ça peut prendre plusieurs années avant que ce soit vraiment concrétisé. Donc, comment on arrive à être fiers de nous chaque semaine, de ce qu'on a fait, de... Voilà, je dis pas tous les jours parce qu'on n'est pas tous les jours exceptionnels, mais sur la semaine, il y a bien un jour dans la semaine, on a été exceptionnels. Donc voilà, comment on arrive à aller chercher ces victoires hebdomadaires.

  • Speaker #1

    Ok, intéressant. Ouais, ça fait... C'est un sujet complet de... le podcast que tu nous donnes. C'est un cadeau. Il va falloir qu'on trouve l'invité adéquat pour en parler. C'est noté, j'espère que j'aurai la réponse à ta question d'ici quelques temps puis je t'inviterai à écouter l'épisode où il y aura cette fameuse réponse. Et alors, quel conseil je reviens un petit peu sur ton projet parallèle, quel conseil tu donnerais à quelqu'un qui aimerait se lancer dans un projet de ce type ? quelconque, je parle pas forcément de faire un podcast mais qui aurait envie d'aller chercher un projet en parallèle de son job ou on peut même aller jusqu'aux études etc mais qui saurait pas forcément par où commencer se poser les bonnes questions non

  • Speaker #0

    c'est vrai se demander pourquoi on veut le faire c'est très important si on a pas ce pourquoi en fait au bout de deux mois on va perdre motivation et en fait on aura fait ça pour rien ouais On va lâcher l'affaire si c'est trop dur. Ou même si ce n'est pas au bout de deux mois. Mais en fait, dans tous les moments compliqués, les moments de doute, etc. Si on n'a pas le pourquoi, on se perd. C'est un peu notre phare.

  • Speaker #1

    C'est très entrepreneurial ce que tu me racontes.

  • Speaker #0

    C'est vrai dans tout, aussi bien dans nos vies perso que dans nos vies pro. Et moi, je le sais que dans mon travail au quotidien, si je perds de vue pourquoi je fais les choses, je perds motivation. je me démoralise, je fais moins bien mon travail, et je le sais. Donc pour moi, le pourquoi, c'est vraiment très très important. Et de là, découlent plein d'autres questions. Après, ok, maintenant que j'ai mon pourquoi, comment je vais le faire, et pour qui je vais le faire ? Est-ce que c'est pour moi ? Est-ce que c'est pour d'autres personnes ? Bien comprendre qui va bénéficier de ce projet, ou participer à ce projet, ou voilà. Donc, c'est très important aussi de savoir ça et que ce soit clair. Et après, il y a le comment, il y a le à quelle fréquence pour pouvoir s'organiser avec son travail, pour en parler à son boss et être OK sur le fait que je vais faire ça.

  • Speaker #1

    Ça ne doit pas être un secret. Non,

  • Speaker #0

    ça ne doit pas être un secret. Il faut que ce soit complètement assumé et il faut que ce soit presque même encouragé.

  • Speaker #1

    sinon c'est c'est peut-être pas le bon boss c'est des tensions ouais ok là tu nous as presque spoil le livre Start with Wild je sais pas si c'est une réf que t'as mais c'est vraiment ça tu commences avec ton pourquoi après il y a le how c'est ce qu'il explique et à la fin t'as le what où vraiment tu vas arriver sur le concret parce que d'ailleurs c'est vrai que peut-être un des premiers réflexes quand on a envie de lancer un projet parallèle comme ça c'est d'avoir tout de suite le what Qu'est-ce que je vais faire ? Ah, je vais faire un podcast. Mais peut-être qu'au fond, avec ton pourquoi, c'est pas un podcast qu'il faudrait que tu fasses et ça va se mettre en lumière par d'autres choses. J'en sais rien, écrire un livre ou peu importe. Mais donc oui, se poser la question du pourquoi, ça dicte tout le reste.

  • Speaker #0

    Exactement, ouais. Et quand j'ai lancé le podcast, le pour qui n'a pas été si simple que ça.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Comme c'était donner de la donnée sur les office managers, Est-ce que c'était pour les office managers ? Est-ce que c'était pour les gens qui justement savent pas ce que c'est une office manager ? Est-ce que c'était... En fait, c'était pas si simple de répondre à cette question-là.

  • Speaker #1

    Ouais, bah puis je pense qu'au final, du coup, t'as réussi à être un petit peu pour les deux.

  • Speaker #0

    Voilà, j'ai pas su y répondre.

  • Speaker #1

    Trop de choix.

  • Speaker #0

    Du coup, je me suis dit, bah en fait, je veux que ce soit à la fois pour les personnes qui se disent peut-être que j'ai besoin d'une office manager, mais je sais pas trop ce que c'est. Ouais. Et à la fois pour les gens qui se disent, j'aimerais bien ou je suis office manager ou j'aimerais bien devenir office manager, à quoi ça ressemble ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est pas pour le grand public non plus.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas... C'est une Netflix.

  • Speaker #1

    J'ai essayé de réfléchir justement s'il y avait des podcasts comme ça qui pouvaient être destinés un petit peu à tout le monde, mais j'imagine qu'il y a toujours au moins...

  • Speaker #0

    Ouais, il y a quand même un angle...

  • Speaker #1

    Ouais, faudrait chercher, mais... Quoique même des choses, tu vois, comme Génération Do It Yourself, qui est quand même assez large, presque tout le monde pourrait l'écouter, je pense qu'il n'y a pas vraiment de...

  • Speaker #0

    je ne sais pas oui c'est ce que je pensais aussi à ça je me disais ouais c'est la seule là que je vois bah puis pour le coup c'est peut-être un des plus écoutés en France exactement ah oui ça ça tue tout le monde effectivement ok super pour finir est-ce que est-ce

  • Speaker #1

    que tu as en tête une personne de l'écosystème enfin office manager office enfin dans l'écosystème donc pas forcément office manager d'ailleurs ça peut être surtout qu'il y a plein de dénominations qui ont plus ou moins des subtilités, mais au fond, ça reste le même métier. Est-ce que tu penses à quelqu'un qui pourrait être pertinent, qui aurait des choses à raconter sur ce podcast, qu'on pourrait éventuellement inviter pour un prochain épisode ?

  • Speaker #0

    J'en ai plein. Toutes les filles de Boom, qui sont hyperactives. Lya Bazin, qui a fait plein d'interviews aussi, déjà.

  • Speaker #1

    Sur l'Office Manager Summit ?

  • Speaker #0

    Après, si. Moi, j'ai... ma copine, qui, quand je lui ai parlé de venir dans mon podcast, a un peu eu peur. Mais j'aimerais beaucoup qu'elle fasse l'exercice, parce que je pense que ce serait vraiment cool. Elle s'appelle Adina.

  • Speaker #1

    Alina ?

  • Speaker #0

    Adina.

  • Speaker #1

    Adina ?

  • Speaker #0

    Ouais. Et donc voilà, elle est office manager, vous pouvez l'inviter.

  • Speaker #1

    Ok, bah écoute, j'irai voir sur LinkedIn, qui est quand même un bel outil pour ça, mais ok, je note, je note. Merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci pour ton temps, pour avoir fait un partage quand même assez complet. Je pense que tu l'évoquais d'ailleurs dans tes réponses tout à l'heure, mais le but, c'est d'être... Il y a quelque chose qui se crée. Même moi, je l'ai un peu ressenti. On se voit une heure, une heure et demie, et pourtant, on apprend à se connaître très rapidement. Merci beaucoup d'avoir joué le jeu à ce point-là. Et puis, écoute... J'espère, d'un point de vue technique, que c'était mieux que la dernière fois. Apparemment, la dernière fois, ce n'était pas trop mal sur le résultat, mais on a un peu galéré avec le montage. Là, on a acheté des petites bonnettes. On a essayé de faire les choses un petit peu mieux. J'espère qu'on va un peu moins galérer et que ça sera au moins aussi bien, si ce n'est mieux. Et puis que c'était intéressant pour les gens, puisqu'il y a quand même un petit peu d'écoute. Donc, s'ils se sont ennuyés 55 minutes, je leur conseille. Il aurait fallu partir plus tôt. C'est fini. Super. Merci beaucoup. Merci. Et puis à plus tard.

  • Speaker #0

    Oui, à plus tard.

  • Speaker #1

    Salut. Merci d'avoir écouté cet épisode de The UM Podcast jusqu'au bout. Encore un grand merci à Manon d'avoir accepté notre invitation. Si vous avez apprécié l'épisode, n'hésitez pas à montrer votre soutien en vous abonnant et en laissant 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Vous pouvez aussi me suivre sur LinkedIn, Ausha benjaminalbertelli. ou suivre le compte d'OrbiMedia pour accéder à du contenu exclusif. A très vite pour un nouvel épisode.

Share

Embed

You may also like