Speaker #0Hello, bienvenue Ă toi dans mon podcast le temps d'une femme. Ici tu trouveras mon histoire, celle d'une femme Ă©pouse et maman aux multiples casquettes qui tentent d'apprĂ©cier la vie qu'elle mĂšne malgrĂ© les pĂ©ripĂ©ties. Nous parlons d'organisation, de positivitĂ©, dĂ©veloppement personnel, cheminement spirituel, mais aussi de parentalitĂ©, de carriĂšre, bref, de la vie d'une femme Ă 360 degrĂ©s. Bienvenue Ă toi, et si ce n'est pas encore fait, n'hĂ©site pas Ă t'abonner pour ne rien louper. Installe-toi confortablement, mets tes Ă©couteurs, nous allons passer un petit moment ensemble. Hello, bonjour, salam alaikum, j'espĂšre que vous allez bien, je suis ravie de vous retrouver via ce podcast. J'ai Ă©tĂ© absente la semaine derniĂšre et je m'en excuse vraiment. J'Ă©tais dans la course folle Ă gĂ©rer les Ă©quipes, Ă gĂ©rer le quotidien. Il y avait la fĂȘte de l'AĂŻd, tout ça c'est entre mĂ©langer et effectivement je devais choisir entre m'accorder un petit temps de pause pour souffler ou me mettre la pression pour tourner ce podcast dans le speed. Et comme je vous l'ai dit sur Instagram, j'ai envie que ça reste un moment de plaisir, de partage, oĂč vraiment je suis assise sur mon fauteuil, j'ai envie d'Ă©changer avec vous, vous partager un petit peu une partie de mon vĂ©cu. Et pour ça, je dois ĂȘtre dans un bon mood. Et j'ai pas envie d'ĂȘtre dans le speed et me dire ah non j'ai 10 minutes, il faut que je me dĂ©pĂȘche parce qu'aprĂšs il faut que je fasse le montage et que je le publie etc. Parce qu'il y a Ă©normĂ©ment d'Ă©tapes, c'est pas juste prendre son micro, enregistrer et uploader et c'est terminĂ©. Non non il y a beaucoup d'Ă©tapes Ă respecter, je pense que je vous ferai une vidĂ©o Instagram lĂ -dessus dans les coulisses de l'enregistrement de ce podcast. Mais pour l'heure, je suis ravie de vous retrouver pour la suite de l'Ă©pisode qui va s'appeler Business and Chill partie 1. Je vais vous la faire cette fois-ci en deux Ă©tapes, sinon elle va ĂȘtre beaucoup trop longue. et j'ai conscience que votre temps ne m'appartient pas, mĂȘme si je suis trĂšs heureuse que vous preniez le temps de m'Ă©couter. J'ai reçu vos messages sur Instagram me disant Mais ouais, passez l'Ă©pisode de cette semaine ! Donc ça me fait vraiment plaisir de me dire que mon histoire, mon vĂ©cu et ce que je peux vous partager intĂ©resse certaines personnes. Ăa fait peut-ĂȘtre pas l'unanimitĂ© et c'est pas le but, mais en tous les cas, celles qui s'identifient un petit peu Ă mon parcours, j'espĂšre que ça saura les aider. Peu importe qu'elle soit chef d'entreprise ou non, peu importe, c'est une vie professionnelle comme une autre, c'est la vie d'une femme Ă 360 degrĂ©s avec ses pĂ©ripĂ©ties, ses rĂ©ussites, et que je vous partage aujourd'hui pour que vous vous disiez Ă un moment donnĂ© bah ouais, je suis pas seule Ă ressentir certaines choses, certaines Ă©motions, Ă vivre certaines Ă©preuves et peut-ĂȘtre qu'en voyant comment d'autres personnes les ont surmontĂ©es, ça vous donnera la force. de vous relever, de patienter et surtout de continuer parce qu'on a toujours deux choix dans la vie, soit se laisser mourir et du coup faire le choix de ne pas chercher de solution et se laisser sombrer et broyer du noir, ou bien se dire que de toute façon si on ne fait rien, rien ne changera et qu'il faut se bouger pour faire bouger les choses. VoilĂ , ça c'est le petit coup de motivation et il faut toujours s'Ă©couter. Donc l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent je vous ai parlĂ© de l'idĂ©e du siĂšcle crĂ©er une marketplace dĂ©diĂ©e aux femmes entrepreneurs un peu comme une safe place oĂč il fait bon vivre avec des valeurs communes de partage, de bienveillance, de respect et d'entraide que je prĂŽne profondĂ©ment et je voulais vraiment Ă travers cette plateforme finalement rĂ©unir des personnes qui me ressemblent, qui ont lancĂ© leur business non pas que... Je ne veuille pas rĂ©unir les autres femmes qui sont salariĂ©es, mais c'est juste que je me suis rendu compte, quand on se lance Ă son compte, on est dans un mood qui est complĂštement diffĂ©rent, et dans lequel on n'est pas forcĂ©ment compris, comprise, par celles qui n'entreprennent pas. Moi je le vois, je le vois directement chez moi dans... Dans ma propre vie personnelle, mon mari sur certains points ne me comprend pas du tout. Il est salariĂ©, moi je suis entrepreneur. Il y a certaines situations que mes copines, enfin je ne dirais pas mes copines, mais mes amis trĂšs proches qui ne sont pas entrepreneurs, finalement ne me comprennent pas. Et elle me dit mais pourquoi tu t'acharnes lĂ -dessus ? Ah ouais mais t'es folle, t'as un million d'idĂ©es Ă la minute, tu vas donc jamais t'arrĂȘter, mais t'es jamais fatiguĂ©e, mais au final tu travailles plus que quand t'Ă©tais salariĂ©e, mais... Et en fait c'est ce genre de remarques que j'ai plus envie d'entendre. Donc je leur ai dit qu'on gardait bien Ă©videmment nos relations amicales parce que je les aime profondĂ©ment. Mais par contre on arrĂȘterait de parler pro. Et ça m'a fait beaucoup de mal parce que finalement je me suis retrouvĂ©e toute seule. Sans ĂȘtre entourĂ©e d'entrepreneurs autour de moi. Je ne suis pas ici d'une famille d'entrepreneurs. Il fallait que j'aille Ă la pĂȘche aux informations. Et mĂȘme mes proches qui pouvaient me soutenir ne me soutenaient pas, au contraire, limite dĂšs qu'ils pouvaient me dissuader parce qu'en fait ils projetaient leur propre peur sur moi. Eux avaient peur d'entreprendre donc moi ils me faisaient peur en gros, peut-ĂȘtre pas pour me dissuader mais en tous les cas pour me... pour me pousser Ă croire que ce que je fais, c'est prendre des risques pour ma famille, c'est pas sĂ©rieux, j'ai quand mĂȘme quatre enfants, c'est fou d'entreprendre quand on a quatre enfants, alors que j'avais un salaire de cadre, etc. Oui, mais en fait, ce choix-lĂ , moi je l'ai fait. parce que dĂ©jĂ j'avais envie de me rapprocher de mes convictions religieuses, et qu'en Ă©tant salariĂ©e en France c'est pas possible, d'accord ? Surtout Ă mon poste de cadre RH, c'est pas possible. Donc du coup il fallait bien que je trouve une solution, je me suis lancĂ©e Ă mon compte et effectivement, mĂȘme si on travaille 70 heures dans la semaine, je me sens libre de placer mes rendez-vous pro quand je le souhaite, je me sens libre... de dĂ©placer certains rendez-vous, de ne pas en caler du tout quand mes enfants sont malades et qu'il faut que je m'occupe d'eux. Je me sens libre de ne pas caler de coaching, d'accompagnement ou de formation ou de challenge pendant une pĂ©riode oĂč j'ai peut-ĂȘtre envie de partir en famille. Personne, je n'ai d'autorisation Ă demander Ă personne. Et ça, c'est un luxe. Moi qui n'aime pas rendre des comptes, je travaille pour moi. la satisfaction de mes clients, c'est moi qui la gĂ©nĂšre. Je ne la gĂ©nĂšre pas pour quelqu'un d'autre, voyez. En fait, le fait de travailler en mon nom, ça n'engage que moi. Si j'ai envie de travailler jusqu'Ă 2h du matin parce que la journĂ©e, je n'ai pas Ă©tĂ© productive, ça me regarde et c'est pour moi que je l'ai fait. Donc si ça gĂ©nĂšre derriĂšre de l'argent, eh bien ça gĂ©nĂšre de l'argent pour mon entreprise. Je ne me suis pas tuĂ©e Ă la tĂąche pour quelqu'un qui, du jour au lendemain, Pour x ou y raison peut me mettre dehors et par expĂ©rience j'en ai vu passer en 12 ans de poste aux ressources humaines, j'en ai vu passer des injustices oĂč il fallait trouver des fautes pour licencier certains membres qui Ă©taient lĂ depuis des annĂ©es, qui Ă©taient pĂšre ou mĂšre de plusieurs enfants, ça allait les mettre en difficultĂ© etc. J'en ai vu passer, c'est pour ça aussi que je voulais arrĂȘter. Ă ce poste parce que mon hypersensibilitĂ© n'arrivait plus Ă gĂ©rer ce type d'action qui n'Ă©tait pas en accord avec mes valeurs. Et donc du coup j'avais envie de crĂ©er cette safe place oĂč j'allais m'entourer de personnes qui allaient me comprendre, qui sont elles aussi des femmes, qui ont elles aussi des casquettes Ă 360 degrĂ©s, qui sont peut-ĂȘtre mamans ou non, peu importe, qui le deviendront peut-ĂȘtre un jour ou pas du tout, peu importe, mais au moins on se comprendrait dans nos quotidiens de femmes, peut-ĂȘtre mĂȘme de mamans et de chefs d'entreprise. Ou en tous les cas, des postes Ă responsabilitĂ©. Pour moi, quand on a beaucoup de responsabilitĂ© dans une entreprise, c'est comme si on gĂ©rait les responsabilitĂ©s et on avait le mindset d'un entrepreneur. Pour moi, je mets les salariĂ©s cadres ou qui sont dirigeants au mĂȘme titre que les entrepreneurs parce que c'est les mĂȘmes responsabilitĂ©s au quotidien. On a Ă©normĂ©ment de responsabilitĂ©s, de pression et aussi un petit peu plus de libertĂ© que les salariĂ©s classiques. Mais voilĂ , il n'y a pas un statut mieux qu'un autre. Mais lĂ , je vous parle de celui dans lequel je me suis lancĂ©e au moment oĂč j'en suis rendue dans l'Ă©tape de l'histoire de ma vie. Et donc... J'avais pour ambition de devenir un petit peu le repĂšre des femmes qui entreprennent. Pour plus qu'elles se sentent seules, comme moi je me suis sentie seule quand je me suis lancĂ©e. Pour plus qu'elles baissent les bras ou qu'elles ferment leur entreprise par manque de soutien, par manque de rĂ©seau, de visibilitĂ©, ou mĂȘme Ă cause de la solitude entrepreneuriale. Parce qu'il faut se l'avouer, quand on se lance, au dĂ©but peut-ĂȘtre qu'on travaille de chez soi, ou mĂȘme on prend un bureau, mais au dĂ©but on n'a pas d'Ă©quipe. Donc on passe ses journĂ©es seule derriĂšre son bureau. ou seul dans son atelier Ă crĂ©er ses produits, ou peu importe. On est trĂšs souvent seul, et peut-ĂȘtre mĂȘme pas entourĂ© d'entrepreneurs, et c'est trĂšs difficile de ne pas pouvoir Ă©changer lĂ -dessus. Moi en tous les cas, mon statut d'entrepreneur, je ne pouvais pas du tout Ă©changer ni avec mes amis, ni avec mon mari, j'Ă©tais incomprise. Et quand je voulais prendre des risques, sachant que quand on est entrepreneur, on prend beaucoup de risques, Ă chaque fois on essayait de me freiner. Donc voilĂ , c'Ă©tait avant tout pour rĂ©pondre Ă un besoin personnel qui, je savais, par effet ricochet, allait aussi en aider beaucoup autour de moi. Et donc The Repair est nĂ©, comme je vous le disais, lors de l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent et pour l'occasion, Ă l'occasion de sa sortie, de sa rĂ©vĂ©lation, de son lancement, quelques mois plus tard, j'ai organisĂ© un Ă©vĂ©nement. incroyable nommĂ© Business Chill. Pourquoi ce nom-lĂ ? Parce que je voulais allier la partie professionnelle, donc le business, les responsabilitĂ©s, tout ce que ça engendrait d'ĂȘtre Ă son compte, avec des ateliers, des coachings, des confĂ©rences business, etc. pour monter en compĂ©tence lors de l'Ă©vĂ©nement. Mais aussi une partie chill, parce que pour moi, on ne peut pas ĂȘtre entrepreneur. on ne peut pas tout dĂ©chirer si on ne s'accorde pas du temps bien-ĂȘtre, si on ne s'accorde pas du temps avec ses amis, avec d'autres business friends, avec du temps pour soi en solo, etc. Et donc j'ai dĂ©cidĂ© que l'Ă©vĂ©nement se ferait habillĂ© en pyjama pour casser les codes de l'entrepreneuriat et les dictates et clichĂ©s qu'on peut avoir ou qu'on peut imposer aux femmes entrepreneurs. Parce que si elles sont en tailleur, en jupe, elles sont trop sexy et donc si elles ont eu le contrat, c'est que forcĂ©ment elles ont fait quelque chose de pas trĂšs chic, de pas trĂšs glamour, de pas trĂšs conventionnel. Et si au contraire, elles sont comme moi avec un foulard sur la tĂȘte, tout de suite ça devient des illettrĂ©s et on ne peut pas leur accorder le contrat parce que pour nos clients ça ne va pas le faire. Ou mĂȘme si vous ĂȘtes dans l'ombre, ils trouvent toujours des excuses pour ne pas passer pour des racistes, mais quoi qu'il en soit, ils discriminent quand mĂȘme. Et la discrimination elle existe dans beaucoup de sujets, pas seulement dans les religions. Ăa existe... Parce que vous ĂȘtes une jeune femme, parce que vous ĂȘtes une belle femme, parce que vous ĂȘtes une femme qui est en Ăąge d'avoir des enfants et du coup si on vous accorde le contrat sur un an, est-ce que vous n'allez pas faire un enfant et donc nous lĂącher ? Il y a Ă©normĂ©ment de sujets de discrimination. Et lĂ -dessus, moi j'ai voulu casser un petit peu les codes, casser les codes des statuts sociaux aussi. Donc en Ă©tant en pyjama, on s'en fiche de savoir que la voisine elle est habillĂ©e en super tailleur avec des talons, bah moi je porte que des baskets parce que depuis que j'ai eu mes enfants, les talons j'y arrive plus, et pour autant la fille Ă cĂŽtĂ© elle est canon, et non non non non. Et l'autre, elle est arrivĂ©e avec son sac de marque de luxe. Moi, du coup, je n'ai pas les moyens. J'ai envie de remettre tout le monde sur un piĂ©destal, comme j'aime bien dire vulgairement, on fait tous caca et on va tous s'essuyer de la mĂȘme maniĂšre. Bon, peut-ĂȘtre pas de la mĂȘme maniĂšre, certains utilisent l'eau et du papier, donc bref, je vais pas aller dans les dĂ©tails, mais vous avez compris oĂč je voulais en revenir. Et j'avais envie de mettre tout le monde sur le mĂȘme pied d'Ă©galitĂ©, et ça j'aime bien le faire, pour de redistribuer un petit peu les cartes et donner la chance Ă toutes les femmes, peu importe. votre vĂ©cu, peu importe la famille dans laquelle vous ĂȘtes nĂ©, l'Ă©ducation que vous avez eue, peu importe ce qui nous rĂ©unit lors de ce type d'Ă©vĂ©nement que j'organise, c'est vraiment l'ambition commune, c'est-Ă -dire d'ĂȘtre libre de vivre sa vie et ses casquettes, allier ses casquettes Ă 360, la possibilitĂ© d'ĂȘtre une Ă©pouse ou non, une maman ou non, de gĂ©rer un business qu'on aime. qui est un business qui, je l'espĂšre pour vous, est un business de passion, et pouvoir allier tout ça au quotidien sans avoir peut-ĂȘtre un homme qui va venir nous imposer sa vision des choses, etc. Et donc, vous vous doutez bien qu'organiser un Ă©vĂ©nement... sur Marseille, d'accord ? Marseille, on est encore un petit peu en retard sur pas mal de choses par rapport Ă Paris ou des grandes villes comme Lyon, etc. Au niveau business, au niveau Ă©vĂ©nementiel. Trouver les prestataires dans cette ville dans laquelle je suis depuis pas trĂšs longtemps. Devoir rechercher des sponsors, rechercher des personnes qui vont intervenir Ă l'Ă©vĂ©nement. Et devoir allier tout ce... petit monde sur Marseille parce que j'avais l'ambition de rĂ©unir plus de 300 femmes entrepreneurs lors de cet Ă©vĂ©nement en organisant tout ça toute seule. Ouais, rien que ça. Et en dĂ©veloppant The Repair Ă cĂŽtĂ©, parce qu'on Ă©tait encore en train de dĂ©velopper la plateforme. Ă cĂŽtĂ© de ça, j'avais quand mĂȘme ChicMum Organisation oĂč je continuais Ă gĂ©rer mes rendez-vous professionnels, oĂč je continuais Ă gĂ©rer mes collaborations sur Instagram, oĂč je continuais Ă crĂ©er du contenu pour mes abonnĂ©s, pour ne pas lĂącher mes abonnĂ©s sur Instagram. Ă continuer Ă gĂ©rer mes enfants aussi. J'avais quand mĂȘme... Zayn Ă©tait en bas Ăąge, ça faisait pas longtemps que j'avais accouchĂ©, et il fallait gĂ©rer tout ça. Pas Ă©vident. HonnĂȘtement, ça a Ă©tĂ©... J'en ai organisĂ© des Ă©vĂ©nements, quand j'Ă©tais DRH, je m'occupais aussi de la partie communication, je vous en avais parlĂ©, communication et Ă©vĂ©nementiel, donc j'organisais des sĂ©minaires pour des centaines de personnes dans notre Ă©quipe, etc. Mais lĂ , Je crois que c'est le premier Ă©vĂ©nement dans toute ma vie qui m'a donnĂ© autant de fil Ă votre horte. Je ne sais pas pour celles qui me suivent depuis longtemps, est-ce que vous vous souvenez des week-ends Influence Week, oĂč j'organisais... des week-ends complets pour entrer en immersion avec moi dans la dĂ©couverte d'une ville oĂč chacune rĂ©servait sa place et venait, tout Ă©tait intĂ©gralement organisĂ©, compris le programme surprise, les cadeaux surprise. On avait Ă chaque fois cinq guests avec nous qui Ă©taient des personnalitĂ©s publiques, comĂ©diennes, actrices, chanteuses, femmes de footballeurs, qui passaient le week-end avec nous pour permettre justement... aux personnes d'ĂȘtre sur un mĂȘme pied d'Ă©galitĂ©, et qu'il n'y en ait pas des privilĂ©giĂ©s qui peuvent connaĂźtre des privilĂ©giĂ©s, et les autres, vous restez Ă votre place. LĂ , ça permettait de faire rencontrer tout le monde, et si affinitĂ©, tant mieux, et si pas affinitĂ©, c'est pas grave, vous pourrez dire que vous avez passĂ© un week-end avec ce type de personnes, etc. Bref. Et donc du coup, je me suis enrichie un petit peu de toutes ces expĂ©riences au niveau organisation d'Ă©vĂ©nements que j'ai organisĂ©es toute seule. Et je me suis dit, allez, go, c'est parti, business and chill, ça va ĂȘtre la mĂȘme maniĂšre. Bon, il y aura un petit peu plus de monde, mais j'ai eu l'habitude de gĂ©rer beaucoup de monde. Mais la difficultĂ©, je dois l'avouer, c'est qu'il fallait que je sois sur tous les fronts. Donc il fallait rechercher le lieu, j'ai fait plusieurs visites, plusieurs devis. Il fallait que je recrute des confĂ©renciĂšres, que je fasse la promotion des espaces crĂ©atrices que j'allais louer le jour J pour essayer de mettre en lumiĂšre des crĂ©atrices et aussi rentabiliser l'Ă©vĂ©nement. Il fallait que je crĂ©e le dossier de collaboration qu'il faudrait envoyer aux partenaires, aux sponsors et compagnie. Il fallait que je recherche donc des sponsors, que je crĂ©e les supports de communication. Pour tous les rĂ©seaux sociaux, et sachant que les formats sont diffĂ©rents, il fallait que je crĂ©e les emails, les campagnes, la billetterie, les tunnels de vente, gestion de la relation client aussi, du SAV, de toutes les demandes de toutes les personnes qui voulaient s'inscrire et qui trouvaient pas l'info, qui recevaient pas leur billet, bref. Mais aussi des groupes de discussion que j'avais créés sur WhatsApp pour pouvoir envoyer des informations, ne pas avoir Ă gĂ©rer au compte-gouttes. mais envoyer l'information dans le groupe en question et que tous ceux qui ont rejoint les groupes en question pouvaient avoir l'information. Et donc du coup, il y avait plusieurs groupes de discussion, celui des participantes qui achetaient leurs billets et qui pouvaient parler entre elles, faire connaissance et du coup mĂȘme prĂ©voir des trajets ensemble pour venir jusqu'au lieu de l'Ă©vĂ©nement. rĂ©duire les coĂ»ts des hĂ©bergements aussi. Il y en a plusieurs qui ont pris des hĂ©bergements ensemble. Du coup, ça pouvait... VoilĂ , ça a fait une Ă©mulation un petit peu dans le groupe avant qu'elles se rencontrent, parce qu'il y en avait aussi qui avaient peur de venir toutes seules. Et lĂ , pour le coup, ça leur a permis de venir accompagner, mĂȘme sans connaĂźtre personne. Du coup, elles ont fait des connaissances et c'est super. Pour un groupe, pour les intervenantes, pour que je puisse... leur donner les informations quant Ă leur intervention, Ă leur confĂ©rence, Ă tout ce qu'il fallait qu'elles prĂ©voient. Je posais les questions et du coup j'avais les rĂ©ponses assez rapidement dans le groupe. J'avais le groupe des guests aussi, de toutes les personnalitĂ©s publiques que j'avais invitĂ©es, auprĂšs desquelles je pouvais envoyer les informations et gĂ©rer leurs informations. A travers ce groupe, j'avais aussi le groupe des prestataires, donc toutes celles, toutes les personnes qui allaient intervenir le jour J pour faire en sorte que l'Ă©vĂ©nement se concrĂ©tise et puisse se rĂ©aliser, ainsi que les crĂ©atrices qui allaient louer un stand le jour J. Et j'Ă©tais toute seule Ă gĂ©rer tout ce petit monde. Bien Ă©videmment que j'ai pensĂ© Ă recruter, que j'ai passĂ© des entretiens de recrutement et j'ai intĂ©grĂ© deux personnes alors que j'Ă©tais sur tous les fronts et que je n'avais pas le temps de former. J'ai intĂ©grĂ© deux personnes dont une femme enceinte Ă qui j'ai voulu donner sa chance. Et au final, elle m'a lĂąchĂ©e au bout de trois semaines. Peut-ĂȘtre que la pression de l'organisation d'un Ă©vĂ©nement aussi gros, c'Ă©tait trop pour elle. Mais bon, ce n'est pas l'excuse qu'elle m'a donnĂ©e. Mais bon, j'imagine que si on arrĂȘte, voilĂ , si on est aussi motivĂ© pour me supplier d'intĂ©grer l'Ă©quipe et qu'au bout de trois semaines, finalement, elle me dit Faty, c'est super de travailler avec toi, vraiment, j'ai adorĂ© Mais lĂ , je ne peux plus continuer pour des raisons personnelles, etc. Bref. Et j'avais pris aussi une alternante. Alors, l'alternante, je lui fais passer une pĂ©riode de test. Elle est emballĂ©e, elle est super contente. On signe les papiers, elle doit commencer. Donc, je l'avais recrutĂ©e dĂ©but juillet pour qu'elle intĂšgre fin aoĂ»t quand ses cours commencent. J'avais mĂȘme demandĂ© Ă son Ă©cole si elle pouvait commencer en dĂ©but aoĂ»t, parce que j'avais l'urgence de l'organisation d'Ă©vĂ©nements qui allaient se rĂ©aliser en octobre, et qu'en aoĂ»t, vu que c'est un petit peu plus calme, j'allais avoir le temps de la former pour qu'elle soit opĂ©rationnelle en septembre avec moi. et faire une convention de stage. Donc l'Ă©cole avait acceptĂ© etc. Donc moi je signe tous ces papiers dĂ©but juillet, je lui laisse le temps quand mĂȘme de se reposer et d'aller en vacances en juillet. Elle devait commencer en aoĂ»t. Elle ne s'est jamais pointĂ©e. Donc lĂ vraiment ma casquette de DRH, d'ancienne recruteuse en a pris un coup et je me suis vraiment demandĂ© qu'est ce que j'ai loupĂ© ? Est-ce que le fait d'ĂȘtre dans le speed et de devoir recruter pour moi ça me porte prĂ©judice finalement, je ne sais plus recruter, ou est-ce que c'est vraiment sur Marseille ? Et je me suis souvenu que, avant de lancer mon entreprise, j'ai quand mĂȘme Ă©tĂ© DRH pendant trois ans sur Marseille, et effectivement, c'est trĂšs compliquĂ© de recruter sur Marseille. Alors je ne mettrais pas tous les Marseillais dans le mĂȘme bateau, d'accord ? Mais en tous les cas, tous ceux que j'ai pu recruter ou rencontrer sur Marseille, le domaine de l'emploi est trĂšs compliquĂ© sur Marseille, voilĂ . mais c'est pas une partie que j'ai envie de dĂ©velopper ici. Donc voilĂ , sachez que j'ai essayĂ© de recruter, j'ai laissĂ© passer le mois d'aoĂ»t pour digĂ©rer tout ça. Je me suis... J'avais pas le temps en fait de m'apitoyer sur mon sort, je vais continuer Ă organiser l'Ă©vĂ©nement, Ă essayer de tout structurer, etc. Et... J'ai recrutĂ© mon assistante que vous avez pu voir avec moi qui Ă©tait lĂ de septembre Ă novembre, qui Ă©tait en alternance. et que j'ai formĂ© comme j'ai pu durant le mois de septembre, pour qu'elle puisse me soulager un petit peu sur l'administratif. Je n'avais pas Ă©normĂ©ment de tĂąches Ă lui donner, parce que lĂ j'Ă©tais focus, tout Ă©tait structurĂ© au niveau administratif, et tout Ă©tait automatisĂ©. C'Ă©tait surtout au niveau organisationnel que j'avais besoin de quelqu'un, mais je me suis rendu compte qu'en prenant une alternante, ce n'Ă©tait pas forcĂ©ment ce qu'il me fallait, parce que ça allait me prendre plus de temps en formation. plutĂŽt que me faire gagner du temps et me soulager. Mais bon, elle Ă©tait lĂ , donc voilĂ , j'avais pas envie de lui gĂącher ses Ă©tudes. Donc je me suis dit, allez, on se laisse au moins la pĂ©riode d'essai, et on voit, j'essaie de lui apprendre le maximum que je peux, ça lui fera une belle expĂ©rience Ă elle aussi, mĂȘme si on doit pas donner suite. Et donc du coup, on a continuĂ© dans ce sens jusqu'Ă l'Ă©vĂ©nement. Mais avant l'Ă©vĂ©nement, vers le... c'Ă©tait fin aoĂ»t, j'avais reçu un email d'une abonnĂ©e. CĂ©cile, tu te reconnaĂźtras certainement si tu Ă©coutes ce podcast, qui m'avait envoyĂ© un mail et qui m'avait dit VoilĂ , je suis assistante virtuelle, je suis Ă mon compte, je suis freelance. Si tu as un quelconque besoin, j'aimerais beaucoup Ă©changer avec toi et voir comment je peux t'aider. dans ton entreprise, que ce soit Hikman Organisation ou The Repair, n'hĂ©site pas Ă me solliciter, tu as le mail dans ta boĂźte, et je reste Ă ton Ă©coute si besoin. Donc je l'avais fixĂ© fin aoĂ»t un entretien tĂ©lĂ©phonique, on avait Ă©changĂ©, je l'avais montrĂ©, enfin partagĂ© ma vision des choses, etc. et elle Ă©tait hyper autonome. Donc c'est un luxe aprĂšs avoir eu deux Ă©checs, et du coup avoir recrutĂ© une alternante qui finalement, me prenait plus de temps qu'autre chose. LĂ , d'avoir une personne qui gĂšre, Ă qui je peux tout demander et dĂ©lĂ©guer, et elle peut vraiment m'apporter son aide, je me suis dit, mais en fait, c'est la solution qu'il me fallait depuis le dĂ©but. Elle n'a pas besoin d'ĂȘtre salariĂ©e, elle est Ă son compte, donc je n'ai pas les charges sociales et compagnie. J'ai juste la prestation Ă payer et elle est lĂ quelques heures par mois et c'est suffisant. Je n'avais pas besoin de quelqu'un Ă temps plein finalement. Mais ça me faisait peur de recruter quelqu'un. qui est lĂ que quelques heures par mois, je me suis mis mince, si elle est lĂ que deux jours par mois, parce que c'est comme ça qu'ils parlent dans leur langage d'assistante virtuelle, elle sera lĂ que 16 heures par mois, l'Ă©quivalent de deux jours, ok, mais dans un mois, il y a 25 jours de travail, je ne peux pas centraliser mon travail et dĂ©lĂ©guer que sur deux jours. Et en fait on avait vu ensemble comment fonctionner et mis en place une organisation de telle sorte qu'elle fasse vraiment partie de l'Ă©quipe entre guillemets, qu'on Ă©change un petit peu tous les jours. C'Ă©tait des petites actions qui lui prenaient 10 minutes par-ci, 15 minutes par-lĂ , peut-ĂȘtre parfois une heure ou deux pour gĂ©rer l'aprĂšs-comptat. Mais en tout et pour tout ça lui faisait deux jours de travail dans le mois. Et ça nous convenait trĂšs bien parce que moi j'avais vraiment l'impression de l'avoir Ă mes cĂŽtĂ©s un petit peu tous les jours. Et pour autant, elle, elle dĂ©passait pas ses engagements de deux jours par mois et s'y retrouvait avec ses autres clients. Donc CĂ©cile est restĂ©e avec moi depuis septembre. On a signĂ© ensemble en septembre. Au dĂ©but, j'allais en fait signer l'alternante. Du coup, j'avais dit Ă CĂ©cile, Ă©coute, je vais signer mon alternante. C'Ă©tait avant d'intĂ©grer l'alternante. Je vais signer mon alternante, etc. Et du coup, pour l'instant, je ne pense pas avoir besoin de tes services. Mais en cas, je garde tes coordonnĂ©es. Ăa n'a pas loupĂ©. Deux semaines aprĂšs, je l'ai recontactĂ©. Je lui ai dit, Ă©coute, est-ce qu'on peut commencer ? DĂšs dĂ©but septembre, voilĂ , voilĂ , voilĂ . Est-ce que j'ai envie de te dĂ©lĂ©guer ? Est-ce que tu es d'accord ? Et go, c'est parti. Et du coup il n'y a pas d'engagement, c'est au moins le mois. Donc je me sentais Ă l'aise avec cette façon de fonctionner, parce que lĂ j'Ă©tais sous l'eau de maniĂšre temporaire avec ce gros Ă©vĂ©nement, mais je ne savais pas si j'allais vraiment encore avoir besoin d'elle par la suite. Je ne savais pas comment aller prendre ce repĂšre, je ne savais pas si Chic Mom allait continuer Ă prospĂ©rer, etc. Et je ne voulais pas m'engager, alors que moi-mĂȘme dĂ©jĂ je ne me dĂ©gageais pas de salaire, je ne pouvais pas me permettre de dĂ©gager un salaire pour... pour du personnel, sachant que mon alternante, elle Ă©tait en master 2, donc dĂ©jĂ je devais lui dĂ©gager un peu plus de 1500 euros par mois, c'Ă©tait Ă©norme. Bon j'avais une aide de 500 euros par l'Ă©tat, mais c'Ă©tait dĂ©jĂ un sacrĂ© budget par mois que je devais sortir, et que je ne sortais mĂȘme pas pour moi. Donc voilĂ , je voulais assurer mes arriĂšres sans me dĂ©velopper trop vite, plus vite que le dĂ©veloppement financier de la boĂźte. Donc, CĂ©cile m'assiste sur des petites tĂąches, mais CĂ©cile est Ă distance, donc elle ne peut pas gĂ©rer tout ce qui est en prĂ©sentiel et pour organiser un Ă©vĂ©nement comme celui-lĂ , il y a Ă©normĂ©ment de prĂ©sentiel. Bon, je lui ai donnĂ© la main sur les groupes oĂč elle animait un petit peu le groupe des participantes. Elle a pris la main sur un peu d'administratif, elle me soulageait sur la partie comptable et comme ça, je pouvais, moi, me mettre focus sur l'Ă©vĂ©nement. C'est ce qui m'a permis de tenir d'ailleurs. Et du coup... VoilĂ , j'ai dĂ» jusqu'Ă la veille de l'Ă©vĂ©nement aller prĂ©parer la salle. J'ai eu des pĂ©ripĂ©ties avec la dĂ©coratrice qui a failli me lĂącher une semaine avant l'Ă©vĂ©nement. J'ai deux prestataires trĂšs importants qui m'ont lĂąchĂ© deux semaines avant l'Ă©vĂ©nement, le traiteur et la photographe. J'ai tentĂ© de dĂ©lĂ©guer comme je pouvais. Mais ce n'Ă©tait pas Ă©vident. du tout. L'Ă©vĂ©nement a eu lieu, il s'est bien passĂ© mais j'ai vraiment envie de prendre le temps de vous partager tout ce qu'il s'est passĂ© en amont, tout ce qui s'est passĂ© pendant et ce que j'en ai tirĂ© aprĂšs. Mais pour ça, mĂȘme si je pourrais en parler des heures tant j'ai vĂ©cu de pĂ©ripĂ©ties dans ce parcours entrepreneurial, mais vous en faites pas, cela dit, ce n'est que le dĂ©but et je vais continuer Ă vous partager en toute transparence toutes ces Ă©tapes. Et je m'en suis fait la promesse parce que j'aurais aimĂ© moi aussi qu'on partage ces choses-lĂ avant de me lancer. Non pas pour me dissuader, mais pour mieux anticiper, mĂȘme si Ă©videmment chaque vĂ©cu et chaque expĂ©rience est diffĂ©rente. Ce sera donc tout pour aujourd'hui, vous l'aurez compris. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain pour la suite de mon aventure entrepreneuriale et de la suite de Business and Chill. Sends-toi libre de partager l'Ă©pisode Ă tes sĆurs, amis, collĂšgues et me laisser ton avis et 5 Ă©toiles pour permettre Ă mon message de toucher un maximum de femmes. Merci pour ton Ă©coute et je te retrouve vendredi prochain si Dieu le veut.