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"Ma nounou est une fée" N°2 Episode n°17 cover
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Tiens toi droite! Le podcast pour enfants de BarbOcitron qui lutte contre les stéréotypes

"Ma nounou est une fée" N°2 Episode n°17

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11min |13/11/2025
Play
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11min |13/11/2025
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Description

Bienvenue sur la nouvelle saison du podcast de Barbeau Citron, Tiens-toi droite, qui continue à lutter contre les stéréotypes en racontant des histoires.

Deuxième épisode de l'histoire « Ma nounou est une fée » .


"Ça y est, c'était le jour J. Liam avait son nouveau manteau, avec son étoile qui brille, un sac, avec dedans son doudou, un petit carnet et puis sa trousse à vœux, bien sûr. Il serrait très fort la main de maman Anne. Il sentait que son cœur battait fort en approchant du portail de l'école. Il y avait de la musique, quelqu'un qui jouait de la guitare pour les accueillir, c'était plutôt sympathique. Il regardait partout les autres enfants et il était plutôt content malgré tout. Il entendait quelques rires et il s'avança avec sa maman vers la classe."


Ce podcast a été enregistré dans le studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, grâce au soutien de la Fondation des Femmes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tiens-toi droite, croise les jambes, les garçons ça me pleure pas, les filles ça sourit,

  • Speaker #1

    je fais ce qu'elles veulent, les filles ont le droit de faire des bêtises, les garçons ont le droit d'avoir les cheveux longs, c'est pas que pour les filles !

  • Speaker #0

    Bienvenue sur la nouvelle saison du podcast de Barbeau Citron, Tiens-toi droite, qui continue à lutter contre les stéréotypes en racontant des histoires. Vous découvrirez de nouveaux personnages, des histoires. Un peu plus fournie, toujours avec moi, Barbara, créatrice de Barbe au Citron, qui veut libérer les filles et les garçons. Ce podcast a été enregistré dans le studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, grâce au soutien de la Fondation des Femmes.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le deuxième épisode de l'histoire Manonou est une fée.

  • Speaker #0

    Ça y est, c'était le jour J. Guillaume avait son nouveau manteau, avec son étoile qui brille, un sac, avec dedans son doudou, un petit carnet et puis sa trousse à vœux, bien sûr. Il serrait très fort la main de maman Anne. Il sentait que son cœur battait fort en approchant du portail de l'école. Il y avait de la musique, quelqu'un qui jouait de la guitare pour les accueillir, c'était plutôt sympathique. Il regardait partout les autres enfants et il était plutôt content malgré tout. Il entendait quelques rires et il s'avança avec sa maman vers la classe. Ils entrèrent tous les deux. Et la maîtresse les accueillit, elle lui montra l'endroit où poser son manteau, son sac, et puis elle l'invita à garder son doudou avec lui, et à aller découvrir les espèces de jeux qu'il y avait dans la classe, pendant qu'elle échangeait quelques mots avec sa maman. Et puis il lui dit au revoir, et elle resta là. Il y avait beaucoup d'autres enfants, certains avaient l'air un peu tristes, il y en avait même qui pleuraient. C'était un peu étrange. En tout cas, sa maîtresse avait l'air très gentille et il se sentait plutôt curieux. La maîtresse avait expliqué comment se passait la journée et il était temps, après avoir lu une histoire, parlé des règles de la classe, présenté chaque enfant, ils avaient colorié des fiches où était écrit leur prénom pour pouvoir les coller sur les portes-manteaux. C'était intense et... Le déjeuner du midi n'avait pas été très bon. Il n'avait pas beaucoup aimé le repas de la cantine. Son activité préférée, c'est quand ils avaient fait de la peinture. Il avait dessiné un immense soleil avec du jaune. Et c'était très beau. La maîtresse l'avait félicité et il était très content. Avant que la fin de l'école arrive, ils avaient le droit de jouer dans les espaces de la classe. Il y avait un endroit avec des jeux de construction et aussi des moyens de transport divers. Des avions, des voitures, des camions. C'était un endroit où il y avait beaucoup de garçons de sa classe. Il y avait un autre espace avec des poussettes, des bébés. Et un espace aussi avec une cuisinière. Et là, il y avait beaucoup de filles. Seulement lui, Liam, chez Fabrice, il avait l'habitude de jouer à son jeu préféré, à la poupée. Alors, il s'est dirigé avec les filles. Et il a commencé à jouer avec une poupée. Il a même proposé à une petite fille à côté de lui de jouer ensemble. Et soudain, il a entendu. « Bah, qu'est-ce que tu fais là ? C'est des jeux pour les filles ! » Il s'est retourné. Qu'est-ce qu'il voit ? Un petit garçon, quand il ne se souvient plus le prénom, qui le regarde en se moquant. « Bah alors, pourquoi tu joues à ça ? » Liam ne sait pas quoi répondre. C'est une drôle de question. Pourquoi il joue à ça ? Parce qu'il aime bien Pardy. Alors il lui répond, j'adore jouer à la poupée. Pourquoi ? Et là, le petit garçon éclate de rire. Bah, c'est pas un jeu pour les garçons. Non, non, toi, tu dois jouer avec nous au jeu de construction et aux voitures. Sinon, c'est que t'es une fille. Alors là, Liam ne sait pas quoi dire. On lui a jamais dit une chose pareille. Il a toujours joué à ce qu'il avait envie et il comprend pas trop. Il va voir la maîtresse pour lui demander. maîtresse, est-ce que j'ai le droit de jouer aux poupées ? Très vite, il lui dit, mais bien sûr Liam, tu as le droit de faire la poupée. Pourquoi ? Il dit, mais le garçon qui est là, il dit que moi je n'ai pas le droit et que je suis un garçon, que je dois jouer avec les mêmes jeux. que lui. Les voitures et les Legos. La maîtresse intervient. Il dit que chacun peut jouer au jeu qu'il veut et qu'il fait ce qu'il a envie. Liam est content et il retourne jouer à la poupée. Seulement voilà, il s'amuse bien avec les filles et tout va bien mais il voit bien que les garçons leur gardent un drôle d'air. Heureusement, la sonnerie arrive. Liam sort soulagé de la classe. et court vers Fabrice qui est venu le chercher. Il lui raconte tout, sa journée et tout ce qui s'est passé. Fabrice lui demande. Il lui raconte aussi l'épisode avec la poupée où le petit garçon lui a dit d'arrêter de jouer. Elle a même lancé par terre d'ailleurs. Fabrice lui demande ce qu'il a ressenti. Liam lui dit qu'il n'a pas trop compris. Il s'est senti un petit peu bête pour lui. C'était un jeu comme les autres. il n'a pas vraiment compris la réaction du garçon. Alors Fabrice lui explique que parfois, les garçons sont éduqués à aller vers certains jeux et les filles vers certains jeux. Et qu'on apprend parfois à certains garçons à ne vouloir jouer qu'aux voitures et aux jeux de construction, alors qu'on ne va apprendre qu'aux filles à jouer à la poupée et à la marale. Liam... Réfléchis, il dit, ah d'accord, c'est pour cette raison. Seulement, voilà, moi j'aime jouer à la poupée, mais j'aimerais bien aussi me faire des copains garçons. Et puis, j'ai un peu peur de leur réaction. Au fil des jours, les craintes de Liam se confirment. Les garçons ne veulent plus jouer avec lui dans la cour. Ils se moquent de lui. Ils lui disent tout le temps que c'est une fille, qu'il joue à la poupée. Et ça n'est vraiment pas drôle. Liam commence à être triste. Il a de moins en moins envie d'aller à l'école. Et puis un jour, il se dit, sinon, je n'ai qu'à arrêter de jouer à la poupée. Comme ça, il ne m'avait trompé. Et timidement, en regardant avec envie les filles qui y jouent, il se dirige vers les jeux de construction et commence à monter une tour. Et là, les garçons viennent vers lui et acceptent de jouer avec lui. Il est content, mais il est un peu triste. Il a l'impression de ne pas être très honnête. Il est un peu perdu. Et soudain, il repense. Il repense à sa trousse à vœux. Mais oui, voilà la solution. Il faut qu'il fasse un vœux. Et comme ça, tout sera réglé. Alors, il prend sa trousse en secret et va se cacher dans les toilettes à la récréation. Doucement, il l'ouvre et il chuchote. Je veux que les garçons de la classe aient tous envie de jouer à la poupée. Et zip, zip, il sort des toilettes. Il regarde autour de lui et là, qu'est-ce qu'il voit ? Il voit qu'effectivement, les filles qui avaient pris des poupées se font embêter par les garçons qui désormais, eux, ont envie d'y jouer aussi. Il est content, il va avec eux, il leur propose de leur montrer comment jouer, ils s'amusent bien. Sauf qu'au bout d'un moment, il voit que ça ne va pas, ça ne va pas du tout. Les garçons empêchent les filles de venir jouer aux poupées et elles pleurent et elles sont tristes. Les garçons... disent « Non, c'est moi qui joue à la poupée. Pousse-toi, donne-moi cette poupée. » Et c'est la guerre. Antonio a arraché la poupée des mains d'une petite fille qui pleure à chaudes larmes. Lucie est en train de tirer sur une poussette qu'essaye de prendre Arthur. Enfin, Anaïs et Luna, qui étaient tranquillement en train de jouer à donner à manger à deux poupées, se retrouvent chahutées par Omar et Antoine. qui veulent absolument prendre leur place. Plus personne ne joue aux jeux de construction et aux voitures. Liam observe ce spectacle avec beaucoup d'inquiétude. La maîtresse intervient, mais elle ne sait pas comment faire. Les garçons n'arrêtent pas d'embêter les filles. Ils les empêchent de jouer. Ils prennent toute la place. Ce n'est pas du tout ce que Liam voulait. Il est bouleversé. Il se dit qu'il est responsable de cette situation. Il entend des cris et des pleurs. La maîtresse qui ne sait pas comment faire a l'air complètement perdue. Elle a l'air de ne pas comprendre ce qui se passe, ce qui est tout à fait logique. Comment expliquer que d'un coup, les garçons veulent tous jouer à la poupée ? Liam se dit qu'il a peut-être fait une bêtise. Et rapidement, il attrape sa trousse et discrètement se glisse dans le couloir. Là, il ouvre et prononce « Je souhaite annuler mon dernier vœu » . Zip, zip, il ferme et ouvre la fermeture. En inspiration, il retourne dans la classe. Ouf ! Tout est redevenu normal. S'il n'y a plus de pleurs, il n'y a plus de cris Sauf que voilà Il va encore être obligé d'aller construire une tour ou bien de jouer aux voitures, alors que lui, ce qu'il veut, c'est jouer à la poupée. C'est son jeu préféré. Il est dépité. Et voilà que la sonnerie retentit. Toujours pour le sauver. Et voilà Fabrice qui arrive pour le chercher. Il lui raconte ce qui s'est passé, son vœu qui a dégénéré. Et comment il ne sait pas comment s'en dépatouiller. Fabrice lui dit, eh bien... Il faut peut-être que tu le formules autrement. Réfléchis. Tu as toute la soirée et toute la nuit pour réfléchir à vraiment qu'est-ce qui est important. Est-ce que tu veux que tous les garçons soient comme toi ? Ou est-ce que tu veux que toi, tu puisses juste être toi ? Et voilà. Liam se couche avec cette idée dans la tête. Comment pourrait-il formuler un vœu qui lui permette à lui de jouer à la poupée et aux autres de ne pas se moquer, voire même de découvrir à quel point ce jeu est intéressant et d'élargir un petit peu leurs horizons. Liam s'endort en réfléchissant à la question et il connaîtra la suite de l'aventure dans le prochain épisode. À bientôt ! Hé, tiens-toi droit ! Tiens-toi droite, non !

  • Speaker #2

    Les garçons ont le droit d'être une salle ! Les filles ont le droit de crier et être en colère, d'accord ?

  • Speaker #0

    Et si vous souhaitez toujours avoir des recommandations de lecture sur les différents sujets qui sont abordés ou bien des idées d'activité, n'hésitez pas à vous abonner à la newsletter de Barbeau Citron. A bientôt pour d'autres histoires qui cassent les stéréotypes !

Description

Bienvenue sur la nouvelle saison du podcast de Barbeau Citron, Tiens-toi droite, qui continue à lutter contre les stéréotypes en racontant des histoires.

Deuxième épisode de l'histoire « Ma nounou est une fée » .


"Ça y est, c'était le jour J. Liam avait son nouveau manteau, avec son étoile qui brille, un sac, avec dedans son doudou, un petit carnet et puis sa trousse à vœux, bien sûr. Il serrait très fort la main de maman Anne. Il sentait que son cœur battait fort en approchant du portail de l'école. Il y avait de la musique, quelqu'un qui jouait de la guitare pour les accueillir, c'était plutôt sympathique. Il regardait partout les autres enfants et il était plutôt content malgré tout. Il entendait quelques rires et il s'avança avec sa maman vers la classe."


Ce podcast a été enregistré dans le studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, grâce au soutien de la Fondation des Femmes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tiens-toi droite, croise les jambes, les garçons ça me pleure pas, les filles ça sourit,

  • Speaker #1

    je fais ce qu'elles veulent, les filles ont le droit de faire des bêtises, les garçons ont le droit d'avoir les cheveux longs, c'est pas que pour les filles !

  • Speaker #0

    Bienvenue sur la nouvelle saison du podcast de Barbeau Citron, Tiens-toi droite, qui continue à lutter contre les stéréotypes en racontant des histoires. Vous découvrirez de nouveaux personnages, des histoires. Un peu plus fournie, toujours avec moi, Barbara, créatrice de Barbe au Citron, qui veut libérer les filles et les garçons. Ce podcast a été enregistré dans le studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, grâce au soutien de la Fondation des Femmes.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le deuxième épisode de l'histoire Manonou est une fée.

  • Speaker #0

    Ça y est, c'était le jour J. Guillaume avait son nouveau manteau, avec son étoile qui brille, un sac, avec dedans son doudou, un petit carnet et puis sa trousse à vœux, bien sûr. Il serrait très fort la main de maman Anne. Il sentait que son cœur battait fort en approchant du portail de l'école. Il y avait de la musique, quelqu'un qui jouait de la guitare pour les accueillir, c'était plutôt sympathique. Il regardait partout les autres enfants et il était plutôt content malgré tout. Il entendait quelques rires et il s'avança avec sa maman vers la classe. Ils entrèrent tous les deux. Et la maîtresse les accueillit, elle lui montra l'endroit où poser son manteau, son sac, et puis elle l'invita à garder son doudou avec lui, et à aller découvrir les espèces de jeux qu'il y avait dans la classe, pendant qu'elle échangeait quelques mots avec sa maman. Et puis il lui dit au revoir, et elle resta là. Il y avait beaucoup d'autres enfants, certains avaient l'air un peu tristes, il y en avait même qui pleuraient. C'était un peu étrange. En tout cas, sa maîtresse avait l'air très gentille et il se sentait plutôt curieux. La maîtresse avait expliqué comment se passait la journée et il était temps, après avoir lu une histoire, parlé des règles de la classe, présenté chaque enfant, ils avaient colorié des fiches où était écrit leur prénom pour pouvoir les coller sur les portes-manteaux. C'était intense et... Le déjeuner du midi n'avait pas été très bon. Il n'avait pas beaucoup aimé le repas de la cantine. Son activité préférée, c'est quand ils avaient fait de la peinture. Il avait dessiné un immense soleil avec du jaune. Et c'était très beau. La maîtresse l'avait félicité et il était très content. Avant que la fin de l'école arrive, ils avaient le droit de jouer dans les espaces de la classe. Il y avait un endroit avec des jeux de construction et aussi des moyens de transport divers. Des avions, des voitures, des camions. C'était un endroit où il y avait beaucoup de garçons de sa classe. Il y avait un autre espace avec des poussettes, des bébés. Et un espace aussi avec une cuisinière. Et là, il y avait beaucoup de filles. Seulement lui, Liam, chez Fabrice, il avait l'habitude de jouer à son jeu préféré, à la poupée. Alors, il s'est dirigé avec les filles. Et il a commencé à jouer avec une poupée. Il a même proposé à une petite fille à côté de lui de jouer ensemble. Et soudain, il a entendu. « Bah, qu'est-ce que tu fais là ? C'est des jeux pour les filles ! » Il s'est retourné. Qu'est-ce qu'il voit ? Un petit garçon, quand il ne se souvient plus le prénom, qui le regarde en se moquant. « Bah alors, pourquoi tu joues à ça ? » Liam ne sait pas quoi répondre. C'est une drôle de question. Pourquoi il joue à ça ? Parce qu'il aime bien Pardy. Alors il lui répond, j'adore jouer à la poupée. Pourquoi ? Et là, le petit garçon éclate de rire. Bah, c'est pas un jeu pour les garçons. Non, non, toi, tu dois jouer avec nous au jeu de construction et aux voitures. Sinon, c'est que t'es une fille. Alors là, Liam ne sait pas quoi dire. On lui a jamais dit une chose pareille. Il a toujours joué à ce qu'il avait envie et il comprend pas trop. Il va voir la maîtresse pour lui demander. maîtresse, est-ce que j'ai le droit de jouer aux poupées ? Très vite, il lui dit, mais bien sûr Liam, tu as le droit de faire la poupée. Pourquoi ? Il dit, mais le garçon qui est là, il dit que moi je n'ai pas le droit et que je suis un garçon, que je dois jouer avec les mêmes jeux. que lui. Les voitures et les Legos. La maîtresse intervient. Il dit que chacun peut jouer au jeu qu'il veut et qu'il fait ce qu'il a envie. Liam est content et il retourne jouer à la poupée. Seulement voilà, il s'amuse bien avec les filles et tout va bien mais il voit bien que les garçons leur gardent un drôle d'air. Heureusement, la sonnerie arrive. Liam sort soulagé de la classe. et court vers Fabrice qui est venu le chercher. Il lui raconte tout, sa journée et tout ce qui s'est passé. Fabrice lui demande. Il lui raconte aussi l'épisode avec la poupée où le petit garçon lui a dit d'arrêter de jouer. Elle a même lancé par terre d'ailleurs. Fabrice lui demande ce qu'il a ressenti. Liam lui dit qu'il n'a pas trop compris. Il s'est senti un petit peu bête pour lui. C'était un jeu comme les autres. il n'a pas vraiment compris la réaction du garçon. Alors Fabrice lui explique que parfois, les garçons sont éduqués à aller vers certains jeux et les filles vers certains jeux. Et qu'on apprend parfois à certains garçons à ne vouloir jouer qu'aux voitures et aux jeux de construction, alors qu'on ne va apprendre qu'aux filles à jouer à la poupée et à la marale. Liam... Réfléchis, il dit, ah d'accord, c'est pour cette raison. Seulement, voilà, moi j'aime jouer à la poupée, mais j'aimerais bien aussi me faire des copains garçons. Et puis, j'ai un peu peur de leur réaction. Au fil des jours, les craintes de Liam se confirment. Les garçons ne veulent plus jouer avec lui dans la cour. Ils se moquent de lui. Ils lui disent tout le temps que c'est une fille, qu'il joue à la poupée. Et ça n'est vraiment pas drôle. Liam commence à être triste. Il a de moins en moins envie d'aller à l'école. Et puis un jour, il se dit, sinon, je n'ai qu'à arrêter de jouer à la poupée. Comme ça, il ne m'avait trompé. Et timidement, en regardant avec envie les filles qui y jouent, il se dirige vers les jeux de construction et commence à monter une tour. Et là, les garçons viennent vers lui et acceptent de jouer avec lui. Il est content, mais il est un peu triste. Il a l'impression de ne pas être très honnête. Il est un peu perdu. Et soudain, il repense. Il repense à sa trousse à vœux. Mais oui, voilà la solution. Il faut qu'il fasse un vœux. Et comme ça, tout sera réglé. Alors, il prend sa trousse en secret et va se cacher dans les toilettes à la récréation. Doucement, il l'ouvre et il chuchote. Je veux que les garçons de la classe aient tous envie de jouer à la poupée. Et zip, zip, il sort des toilettes. Il regarde autour de lui et là, qu'est-ce qu'il voit ? Il voit qu'effectivement, les filles qui avaient pris des poupées se font embêter par les garçons qui désormais, eux, ont envie d'y jouer aussi. Il est content, il va avec eux, il leur propose de leur montrer comment jouer, ils s'amusent bien. Sauf qu'au bout d'un moment, il voit que ça ne va pas, ça ne va pas du tout. Les garçons empêchent les filles de venir jouer aux poupées et elles pleurent et elles sont tristes. Les garçons... disent « Non, c'est moi qui joue à la poupée. Pousse-toi, donne-moi cette poupée. » Et c'est la guerre. Antonio a arraché la poupée des mains d'une petite fille qui pleure à chaudes larmes. Lucie est en train de tirer sur une poussette qu'essaye de prendre Arthur. Enfin, Anaïs et Luna, qui étaient tranquillement en train de jouer à donner à manger à deux poupées, se retrouvent chahutées par Omar et Antoine. qui veulent absolument prendre leur place. Plus personne ne joue aux jeux de construction et aux voitures. Liam observe ce spectacle avec beaucoup d'inquiétude. La maîtresse intervient, mais elle ne sait pas comment faire. Les garçons n'arrêtent pas d'embêter les filles. Ils les empêchent de jouer. Ils prennent toute la place. Ce n'est pas du tout ce que Liam voulait. Il est bouleversé. Il se dit qu'il est responsable de cette situation. Il entend des cris et des pleurs. La maîtresse qui ne sait pas comment faire a l'air complètement perdue. Elle a l'air de ne pas comprendre ce qui se passe, ce qui est tout à fait logique. Comment expliquer que d'un coup, les garçons veulent tous jouer à la poupée ? Liam se dit qu'il a peut-être fait une bêtise. Et rapidement, il attrape sa trousse et discrètement se glisse dans le couloir. Là, il ouvre et prononce « Je souhaite annuler mon dernier vœu » . Zip, zip, il ferme et ouvre la fermeture. En inspiration, il retourne dans la classe. Ouf ! Tout est redevenu normal. S'il n'y a plus de pleurs, il n'y a plus de cris Sauf que voilà Il va encore être obligé d'aller construire une tour ou bien de jouer aux voitures, alors que lui, ce qu'il veut, c'est jouer à la poupée. C'est son jeu préféré. Il est dépité. Et voilà que la sonnerie retentit. Toujours pour le sauver. Et voilà Fabrice qui arrive pour le chercher. Il lui raconte ce qui s'est passé, son vœu qui a dégénéré. Et comment il ne sait pas comment s'en dépatouiller. Fabrice lui dit, eh bien... Il faut peut-être que tu le formules autrement. Réfléchis. Tu as toute la soirée et toute la nuit pour réfléchir à vraiment qu'est-ce qui est important. Est-ce que tu veux que tous les garçons soient comme toi ? Ou est-ce que tu veux que toi, tu puisses juste être toi ? Et voilà. Liam se couche avec cette idée dans la tête. Comment pourrait-il formuler un vœu qui lui permette à lui de jouer à la poupée et aux autres de ne pas se moquer, voire même de découvrir à quel point ce jeu est intéressant et d'élargir un petit peu leurs horizons. Liam s'endort en réfléchissant à la question et il connaîtra la suite de l'aventure dans le prochain épisode. À bientôt ! Hé, tiens-toi droit ! Tiens-toi droite, non !

  • Speaker #2

    Les garçons ont le droit d'être une salle ! Les filles ont le droit de crier et être en colère, d'accord ?

  • Speaker #0

    Et si vous souhaitez toujours avoir des recommandations de lecture sur les différents sujets qui sont abordés ou bien des idées d'activité, n'hésitez pas à vous abonner à la newsletter de Barbeau Citron. A bientôt pour d'autres histoires qui cassent les stéréotypes !

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Bienvenue sur la nouvelle saison du podcast de Barbeau Citron, Tiens-toi droite, qui continue à lutter contre les stéréotypes en racontant des histoires.

Deuxième épisode de l'histoire « Ma nounou est une fée » .


"Ça y est, c'était le jour J. Liam avait son nouveau manteau, avec son étoile qui brille, un sac, avec dedans son doudou, un petit carnet et puis sa trousse à vœux, bien sûr. Il serrait très fort la main de maman Anne. Il sentait que son cœur battait fort en approchant du portail de l'école. Il y avait de la musique, quelqu'un qui jouait de la guitare pour les accueillir, c'était plutôt sympathique. Il regardait partout les autres enfants et il était plutôt content malgré tout. Il entendait quelques rires et il s'avança avec sa maman vers la classe."


Ce podcast a été enregistré dans le studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, grâce au soutien de la Fondation des Femmes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Tiens-toi droite, croise les jambes, les garçons ça me pleure pas, les filles ça sourit,

  • Speaker #1

    je fais ce qu'elles veulent, les filles ont le droit de faire des bêtises, les garçons ont le droit d'avoir les cheveux longs, c'est pas que pour les filles !

  • Speaker #0

    Bienvenue sur la nouvelle saison du podcast de Barbeau Citron, Tiens-toi droite, qui continue à lutter contre les stéréotypes en racontant des histoires. Vous découvrirez de nouveaux personnages, des histoires. Un peu plus fournie, toujours avec moi, Barbara, créatrice de Barbe au Citron, qui veut libérer les filles et les garçons. Ce podcast a été enregistré dans le studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, grâce au soutien de la Fondation des Femmes.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le deuxième épisode de l'histoire Manonou est une fée.

  • Speaker #0

    Ça y est, c'était le jour J. Guillaume avait son nouveau manteau, avec son étoile qui brille, un sac, avec dedans son doudou, un petit carnet et puis sa trousse à vœux, bien sûr. Il serrait très fort la main de maman Anne. Il sentait que son cœur battait fort en approchant du portail de l'école. Il y avait de la musique, quelqu'un qui jouait de la guitare pour les accueillir, c'était plutôt sympathique. Il regardait partout les autres enfants et il était plutôt content malgré tout. Il entendait quelques rires et il s'avança avec sa maman vers la classe. Ils entrèrent tous les deux. Et la maîtresse les accueillit, elle lui montra l'endroit où poser son manteau, son sac, et puis elle l'invita à garder son doudou avec lui, et à aller découvrir les espèces de jeux qu'il y avait dans la classe, pendant qu'elle échangeait quelques mots avec sa maman. Et puis il lui dit au revoir, et elle resta là. Il y avait beaucoup d'autres enfants, certains avaient l'air un peu tristes, il y en avait même qui pleuraient. C'était un peu étrange. En tout cas, sa maîtresse avait l'air très gentille et il se sentait plutôt curieux. La maîtresse avait expliqué comment se passait la journée et il était temps, après avoir lu une histoire, parlé des règles de la classe, présenté chaque enfant, ils avaient colorié des fiches où était écrit leur prénom pour pouvoir les coller sur les portes-manteaux. C'était intense et... Le déjeuner du midi n'avait pas été très bon. Il n'avait pas beaucoup aimé le repas de la cantine. Son activité préférée, c'est quand ils avaient fait de la peinture. Il avait dessiné un immense soleil avec du jaune. Et c'était très beau. La maîtresse l'avait félicité et il était très content. Avant que la fin de l'école arrive, ils avaient le droit de jouer dans les espaces de la classe. Il y avait un endroit avec des jeux de construction et aussi des moyens de transport divers. Des avions, des voitures, des camions. C'était un endroit où il y avait beaucoup de garçons de sa classe. Il y avait un autre espace avec des poussettes, des bébés. Et un espace aussi avec une cuisinière. Et là, il y avait beaucoup de filles. Seulement lui, Liam, chez Fabrice, il avait l'habitude de jouer à son jeu préféré, à la poupée. Alors, il s'est dirigé avec les filles. Et il a commencé à jouer avec une poupée. Il a même proposé à une petite fille à côté de lui de jouer ensemble. Et soudain, il a entendu. « Bah, qu'est-ce que tu fais là ? C'est des jeux pour les filles ! » Il s'est retourné. Qu'est-ce qu'il voit ? Un petit garçon, quand il ne se souvient plus le prénom, qui le regarde en se moquant. « Bah alors, pourquoi tu joues à ça ? » Liam ne sait pas quoi répondre. C'est une drôle de question. Pourquoi il joue à ça ? Parce qu'il aime bien Pardy. Alors il lui répond, j'adore jouer à la poupée. Pourquoi ? Et là, le petit garçon éclate de rire. Bah, c'est pas un jeu pour les garçons. Non, non, toi, tu dois jouer avec nous au jeu de construction et aux voitures. Sinon, c'est que t'es une fille. Alors là, Liam ne sait pas quoi dire. On lui a jamais dit une chose pareille. Il a toujours joué à ce qu'il avait envie et il comprend pas trop. Il va voir la maîtresse pour lui demander. maîtresse, est-ce que j'ai le droit de jouer aux poupées ? Très vite, il lui dit, mais bien sûr Liam, tu as le droit de faire la poupée. Pourquoi ? Il dit, mais le garçon qui est là, il dit que moi je n'ai pas le droit et que je suis un garçon, que je dois jouer avec les mêmes jeux. que lui. Les voitures et les Legos. La maîtresse intervient. Il dit que chacun peut jouer au jeu qu'il veut et qu'il fait ce qu'il a envie. Liam est content et il retourne jouer à la poupée. Seulement voilà, il s'amuse bien avec les filles et tout va bien mais il voit bien que les garçons leur gardent un drôle d'air. Heureusement, la sonnerie arrive. Liam sort soulagé de la classe. et court vers Fabrice qui est venu le chercher. Il lui raconte tout, sa journée et tout ce qui s'est passé. Fabrice lui demande. Il lui raconte aussi l'épisode avec la poupée où le petit garçon lui a dit d'arrêter de jouer. Elle a même lancé par terre d'ailleurs. Fabrice lui demande ce qu'il a ressenti. Liam lui dit qu'il n'a pas trop compris. Il s'est senti un petit peu bête pour lui. C'était un jeu comme les autres. il n'a pas vraiment compris la réaction du garçon. Alors Fabrice lui explique que parfois, les garçons sont éduqués à aller vers certains jeux et les filles vers certains jeux. Et qu'on apprend parfois à certains garçons à ne vouloir jouer qu'aux voitures et aux jeux de construction, alors qu'on ne va apprendre qu'aux filles à jouer à la poupée et à la marale. Liam... Réfléchis, il dit, ah d'accord, c'est pour cette raison. Seulement, voilà, moi j'aime jouer à la poupée, mais j'aimerais bien aussi me faire des copains garçons. Et puis, j'ai un peu peur de leur réaction. Au fil des jours, les craintes de Liam se confirment. Les garçons ne veulent plus jouer avec lui dans la cour. Ils se moquent de lui. Ils lui disent tout le temps que c'est une fille, qu'il joue à la poupée. Et ça n'est vraiment pas drôle. Liam commence à être triste. Il a de moins en moins envie d'aller à l'école. Et puis un jour, il se dit, sinon, je n'ai qu'à arrêter de jouer à la poupée. Comme ça, il ne m'avait trompé. Et timidement, en regardant avec envie les filles qui y jouent, il se dirige vers les jeux de construction et commence à monter une tour. Et là, les garçons viennent vers lui et acceptent de jouer avec lui. Il est content, mais il est un peu triste. Il a l'impression de ne pas être très honnête. Il est un peu perdu. Et soudain, il repense. Il repense à sa trousse à vœux. Mais oui, voilà la solution. Il faut qu'il fasse un vœux. Et comme ça, tout sera réglé. Alors, il prend sa trousse en secret et va se cacher dans les toilettes à la récréation. Doucement, il l'ouvre et il chuchote. Je veux que les garçons de la classe aient tous envie de jouer à la poupée. Et zip, zip, il sort des toilettes. Il regarde autour de lui et là, qu'est-ce qu'il voit ? Il voit qu'effectivement, les filles qui avaient pris des poupées se font embêter par les garçons qui désormais, eux, ont envie d'y jouer aussi. Il est content, il va avec eux, il leur propose de leur montrer comment jouer, ils s'amusent bien. Sauf qu'au bout d'un moment, il voit que ça ne va pas, ça ne va pas du tout. Les garçons empêchent les filles de venir jouer aux poupées et elles pleurent et elles sont tristes. Les garçons... disent « Non, c'est moi qui joue à la poupée. Pousse-toi, donne-moi cette poupée. » Et c'est la guerre. Antonio a arraché la poupée des mains d'une petite fille qui pleure à chaudes larmes. Lucie est en train de tirer sur une poussette qu'essaye de prendre Arthur. Enfin, Anaïs et Luna, qui étaient tranquillement en train de jouer à donner à manger à deux poupées, se retrouvent chahutées par Omar et Antoine. qui veulent absolument prendre leur place. Plus personne ne joue aux jeux de construction et aux voitures. Liam observe ce spectacle avec beaucoup d'inquiétude. La maîtresse intervient, mais elle ne sait pas comment faire. Les garçons n'arrêtent pas d'embêter les filles. Ils les empêchent de jouer. Ils prennent toute la place. Ce n'est pas du tout ce que Liam voulait. Il est bouleversé. Il se dit qu'il est responsable de cette situation. Il entend des cris et des pleurs. La maîtresse qui ne sait pas comment faire a l'air complètement perdue. Elle a l'air de ne pas comprendre ce qui se passe, ce qui est tout à fait logique. Comment expliquer que d'un coup, les garçons veulent tous jouer à la poupée ? Liam se dit qu'il a peut-être fait une bêtise. Et rapidement, il attrape sa trousse et discrètement se glisse dans le couloir. Là, il ouvre et prononce « Je souhaite annuler mon dernier vœu » . Zip, zip, il ferme et ouvre la fermeture. En inspiration, il retourne dans la classe. Ouf ! Tout est redevenu normal. S'il n'y a plus de pleurs, il n'y a plus de cris Sauf que voilà Il va encore être obligé d'aller construire une tour ou bien de jouer aux voitures, alors que lui, ce qu'il veut, c'est jouer à la poupée. C'est son jeu préféré. Il est dépité. Et voilà que la sonnerie retentit. Toujours pour le sauver. Et voilà Fabrice qui arrive pour le chercher. Il lui raconte ce qui s'est passé, son vœu qui a dégénéré. Et comment il ne sait pas comment s'en dépatouiller. Fabrice lui dit, eh bien... Il faut peut-être que tu le formules autrement. Réfléchis. Tu as toute la soirée et toute la nuit pour réfléchir à vraiment qu'est-ce qui est important. Est-ce que tu veux que tous les garçons soient comme toi ? Ou est-ce que tu veux que toi, tu puisses juste être toi ? Et voilà. Liam se couche avec cette idée dans la tête. Comment pourrait-il formuler un vœu qui lui permette à lui de jouer à la poupée et aux autres de ne pas se moquer, voire même de découvrir à quel point ce jeu est intéressant et d'élargir un petit peu leurs horizons. Liam s'endort en réfléchissant à la question et il connaîtra la suite de l'aventure dans le prochain épisode. À bientôt ! Hé, tiens-toi droit ! Tiens-toi droite, non !

  • Speaker #2

    Les garçons ont le droit d'être une salle ! Les filles ont le droit de crier et être en colère, d'accord ?

  • Speaker #0

    Et si vous souhaitez toujours avoir des recommandations de lecture sur les différents sujets qui sont abordés ou bien des idées d'activité, n'hésitez pas à vous abonner à la newsletter de Barbeau Citron. A bientôt pour d'autres histoires qui cassent les stéréotypes !

Description

Bienvenue sur la nouvelle saison du podcast de Barbeau Citron, Tiens-toi droite, qui continue à lutter contre les stéréotypes en racontant des histoires.

Deuxième épisode de l'histoire « Ma nounou est une fée » .


"Ça y est, c'était le jour J. Liam avait son nouveau manteau, avec son étoile qui brille, un sac, avec dedans son doudou, un petit carnet et puis sa trousse à vœux, bien sûr. Il serrait très fort la main de maman Anne. Il sentait que son cœur battait fort en approchant du portail de l'école. Il y avait de la musique, quelqu'un qui jouait de la guitare pour les accueillir, c'était plutôt sympathique. Il regardait partout les autres enfants et il était plutôt content malgré tout. Il entendait quelques rires et il s'avança avec sa maman vers la classe."


Ce podcast a été enregistré dans le studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, grâce au soutien de la Fondation des Femmes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tiens-toi droite, croise les jambes, les garçons ça me pleure pas, les filles ça sourit,

  • Speaker #1

    je fais ce qu'elles veulent, les filles ont le droit de faire des bêtises, les garçons ont le droit d'avoir les cheveux longs, c'est pas que pour les filles !

  • Speaker #0

    Bienvenue sur la nouvelle saison du podcast de Barbeau Citron, Tiens-toi droite, qui continue à lutter contre les stéréotypes en racontant des histoires. Vous découvrirez de nouveaux personnages, des histoires. Un peu plus fournie, toujours avec moi, Barbara, créatrice de Barbe au Citron, qui veut libérer les filles et les garçons. Ce podcast a été enregistré dans le studio La Poudre, à la Cité Audacieuse, grâce au soutien de la Fondation des Femmes.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans le deuxième épisode de l'histoire Manonou est une fée.

  • Speaker #0

    Ça y est, c'était le jour J. Guillaume avait son nouveau manteau, avec son étoile qui brille, un sac, avec dedans son doudou, un petit carnet et puis sa trousse à vœux, bien sûr. Il serrait très fort la main de maman Anne. Il sentait que son cœur battait fort en approchant du portail de l'école. Il y avait de la musique, quelqu'un qui jouait de la guitare pour les accueillir, c'était plutôt sympathique. Il regardait partout les autres enfants et il était plutôt content malgré tout. Il entendait quelques rires et il s'avança avec sa maman vers la classe. Ils entrèrent tous les deux. Et la maîtresse les accueillit, elle lui montra l'endroit où poser son manteau, son sac, et puis elle l'invita à garder son doudou avec lui, et à aller découvrir les espèces de jeux qu'il y avait dans la classe, pendant qu'elle échangeait quelques mots avec sa maman. Et puis il lui dit au revoir, et elle resta là. Il y avait beaucoup d'autres enfants, certains avaient l'air un peu tristes, il y en avait même qui pleuraient. C'était un peu étrange. En tout cas, sa maîtresse avait l'air très gentille et il se sentait plutôt curieux. La maîtresse avait expliqué comment se passait la journée et il était temps, après avoir lu une histoire, parlé des règles de la classe, présenté chaque enfant, ils avaient colorié des fiches où était écrit leur prénom pour pouvoir les coller sur les portes-manteaux. C'était intense et... Le déjeuner du midi n'avait pas été très bon. Il n'avait pas beaucoup aimé le repas de la cantine. Son activité préférée, c'est quand ils avaient fait de la peinture. Il avait dessiné un immense soleil avec du jaune. Et c'était très beau. La maîtresse l'avait félicité et il était très content. Avant que la fin de l'école arrive, ils avaient le droit de jouer dans les espaces de la classe. Il y avait un endroit avec des jeux de construction et aussi des moyens de transport divers. Des avions, des voitures, des camions. C'était un endroit où il y avait beaucoup de garçons de sa classe. Il y avait un autre espace avec des poussettes, des bébés. Et un espace aussi avec une cuisinière. Et là, il y avait beaucoup de filles. Seulement lui, Liam, chez Fabrice, il avait l'habitude de jouer à son jeu préféré, à la poupée. Alors, il s'est dirigé avec les filles. Et il a commencé à jouer avec une poupée. Il a même proposé à une petite fille à côté de lui de jouer ensemble. Et soudain, il a entendu. « Bah, qu'est-ce que tu fais là ? C'est des jeux pour les filles ! » Il s'est retourné. Qu'est-ce qu'il voit ? Un petit garçon, quand il ne se souvient plus le prénom, qui le regarde en se moquant. « Bah alors, pourquoi tu joues à ça ? » Liam ne sait pas quoi répondre. C'est une drôle de question. Pourquoi il joue à ça ? Parce qu'il aime bien Pardy. Alors il lui répond, j'adore jouer à la poupée. Pourquoi ? Et là, le petit garçon éclate de rire. Bah, c'est pas un jeu pour les garçons. Non, non, toi, tu dois jouer avec nous au jeu de construction et aux voitures. Sinon, c'est que t'es une fille. Alors là, Liam ne sait pas quoi dire. On lui a jamais dit une chose pareille. Il a toujours joué à ce qu'il avait envie et il comprend pas trop. Il va voir la maîtresse pour lui demander. maîtresse, est-ce que j'ai le droit de jouer aux poupées ? Très vite, il lui dit, mais bien sûr Liam, tu as le droit de faire la poupée. Pourquoi ? Il dit, mais le garçon qui est là, il dit que moi je n'ai pas le droit et que je suis un garçon, que je dois jouer avec les mêmes jeux. que lui. Les voitures et les Legos. La maîtresse intervient. Il dit que chacun peut jouer au jeu qu'il veut et qu'il fait ce qu'il a envie. Liam est content et il retourne jouer à la poupée. Seulement voilà, il s'amuse bien avec les filles et tout va bien mais il voit bien que les garçons leur gardent un drôle d'air. Heureusement, la sonnerie arrive. Liam sort soulagé de la classe. et court vers Fabrice qui est venu le chercher. Il lui raconte tout, sa journée et tout ce qui s'est passé. Fabrice lui demande. Il lui raconte aussi l'épisode avec la poupée où le petit garçon lui a dit d'arrêter de jouer. Elle a même lancé par terre d'ailleurs. Fabrice lui demande ce qu'il a ressenti. Liam lui dit qu'il n'a pas trop compris. Il s'est senti un petit peu bête pour lui. C'était un jeu comme les autres. il n'a pas vraiment compris la réaction du garçon. Alors Fabrice lui explique que parfois, les garçons sont éduqués à aller vers certains jeux et les filles vers certains jeux. Et qu'on apprend parfois à certains garçons à ne vouloir jouer qu'aux voitures et aux jeux de construction, alors qu'on ne va apprendre qu'aux filles à jouer à la poupée et à la marale. Liam... Réfléchis, il dit, ah d'accord, c'est pour cette raison. Seulement, voilà, moi j'aime jouer à la poupée, mais j'aimerais bien aussi me faire des copains garçons. Et puis, j'ai un peu peur de leur réaction. Au fil des jours, les craintes de Liam se confirment. Les garçons ne veulent plus jouer avec lui dans la cour. Ils se moquent de lui. Ils lui disent tout le temps que c'est une fille, qu'il joue à la poupée. Et ça n'est vraiment pas drôle. Liam commence à être triste. Il a de moins en moins envie d'aller à l'école. Et puis un jour, il se dit, sinon, je n'ai qu'à arrêter de jouer à la poupée. Comme ça, il ne m'avait trompé. Et timidement, en regardant avec envie les filles qui y jouent, il se dirige vers les jeux de construction et commence à monter une tour. Et là, les garçons viennent vers lui et acceptent de jouer avec lui. Il est content, mais il est un peu triste. Il a l'impression de ne pas être très honnête. Il est un peu perdu. Et soudain, il repense. Il repense à sa trousse à vœux. Mais oui, voilà la solution. Il faut qu'il fasse un vœux. Et comme ça, tout sera réglé. Alors, il prend sa trousse en secret et va se cacher dans les toilettes à la récréation. Doucement, il l'ouvre et il chuchote. Je veux que les garçons de la classe aient tous envie de jouer à la poupée. Et zip, zip, il sort des toilettes. Il regarde autour de lui et là, qu'est-ce qu'il voit ? Il voit qu'effectivement, les filles qui avaient pris des poupées se font embêter par les garçons qui désormais, eux, ont envie d'y jouer aussi. Il est content, il va avec eux, il leur propose de leur montrer comment jouer, ils s'amusent bien. Sauf qu'au bout d'un moment, il voit que ça ne va pas, ça ne va pas du tout. Les garçons empêchent les filles de venir jouer aux poupées et elles pleurent et elles sont tristes. Les garçons... disent « Non, c'est moi qui joue à la poupée. Pousse-toi, donne-moi cette poupée. » Et c'est la guerre. Antonio a arraché la poupée des mains d'une petite fille qui pleure à chaudes larmes. Lucie est en train de tirer sur une poussette qu'essaye de prendre Arthur. Enfin, Anaïs et Luna, qui étaient tranquillement en train de jouer à donner à manger à deux poupées, se retrouvent chahutées par Omar et Antoine. qui veulent absolument prendre leur place. Plus personne ne joue aux jeux de construction et aux voitures. Liam observe ce spectacle avec beaucoup d'inquiétude. La maîtresse intervient, mais elle ne sait pas comment faire. Les garçons n'arrêtent pas d'embêter les filles. Ils les empêchent de jouer. Ils prennent toute la place. Ce n'est pas du tout ce que Liam voulait. Il est bouleversé. Il se dit qu'il est responsable de cette situation. Il entend des cris et des pleurs. La maîtresse qui ne sait pas comment faire a l'air complètement perdue. Elle a l'air de ne pas comprendre ce qui se passe, ce qui est tout à fait logique. Comment expliquer que d'un coup, les garçons veulent tous jouer à la poupée ? Liam se dit qu'il a peut-être fait une bêtise. Et rapidement, il attrape sa trousse et discrètement se glisse dans le couloir. Là, il ouvre et prononce « Je souhaite annuler mon dernier vœu » . Zip, zip, il ferme et ouvre la fermeture. En inspiration, il retourne dans la classe. Ouf ! Tout est redevenu normal. S'il n'y a plus de pleurs, il n'y a plus de cris Sauf que voilà Il va encore être obligé d'aller construire une tour ou bien de jouer aux voitures, alors que lui, ce qu'il veut, c'est jouer à la poupée. C'est son jeu préféré. Il est dépité. Et voilà que la sonnerie retentit. Toujours pour le sauver. Et voilà Fabrice qui arrive pour le chercher. Il lui raconte ce qui s'est passé, son vœu qui a dégénéré. Et comment il ne sait pas comment s'en dépatouiller. Fabrice lui dit, eh bien... Il faut peut-être que tu le formules autrement. Réfléchis. Tu as toute la soirée et toute la nuit pour réfléchir à vraiment qu'est-ce qui est important. Est-ce que tu veux que tous les garçons soient comme toi ? Ou est-ce que tu veux que toi, tu puisses juste être toi ? Et voilà. Liam se couche avec cette idée dans la tête. Comment pourrait-il formuler un vœu qui lui permette à lui de jouer à la poupée et aux autres de ne pas se moquer, voire même de découvrir à quel point ce jeu est intéressant et d'élargir un petit peu leurs horizons. Liam s'endort en réfléchissant à la question et il connaîtra la suite de l'aventure dans le prochain épisode. À bientôt ! Hé, tiens-toi droit ! Tiens-toi droite, non !

  • Speaker #2

    Les garçons ont le droit d'être une salle ! Les filles ont le droit de crier et être en colère, d'accord ?

  • Speaker #0

    Et si vous souhaitez toujours avoir des recommandations de lecture sur les différents sujets qui sont abordés ou bien des idées d'activité, n'hésitez pas à vous abonner à la newsletter de Barbeau Citron. A bientôt pour d'autres histoires qui cassent les stéréotypes !

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