Description
Dans ce podcast, il sera question de mobilité. Rassurez-vous : vous n’êtes pas dans un podcast de fitness mais bien de gestion budgétaire. Nous parlerons ici de solutions de mobilité et des investissements qu’elles supposent. Pour en parler, Marie, une cycliste confirmée, nous partage son expérience.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue dans Tirelire, le podcast donné où l'on parle d'argent et de vous. Ce mois-ci, il sera question de mobilité dans Tirelire. Rassurez-vous, vous n'êtes pas dans un podcast de fitness, mais bien de gestion budgétaire. Nous parlons bien ici de solutions de mobilité et des investissements qu'elles supposent. Et justement, j'ai le plaisir d'avoir à mes côtés aujourd'hui Marie, une cycliste confirmée. Bonjour Marie.
Bonjour Mathieu, tu vas bien ?
Ça va très bien et toi ?
Super, merci.
Tu peux te présenter, j'ai raison, quand je dis que tu es une cycliste confirmée ?
Je dirais à moitié, puisque je fais du vélo depuis quelques années, depuis que j'ai eu besoin d'un vélo pour mes déplacements professionnels. L'avantage que j'ai, c'est que j'utilise un vélo électrique. Je ne me considère pas confirmée.
Bon, on va revenir là-dessus. Quelques points d'info. La mobilité en général ? C'est pour les foyers français un budget important qui ne cesse d'augmenter. Par exemple, en 2023, les Français ont dépensé en moyenne 154 euros par mois pour se déplacer. On vit une période de grande transition qui favorise les modes de déplacement alternatifs. Tu nous diras si tu en es un exemple. L'augmentation du coût des carburants pousse de plus en plus de familles à opter pour les mobilités douces, c'est-à-dire non motorisées, ou à défaut pour un véhicule électrique. Toutefois, ce choix représente encore un investissement important. Là encore, tu nous diras si c'est le cas. Mais dans un premier temps, est-ce que tu peux nous expliquer comment tu as décidé de devenir ce qu'on appelle une vélo-taffeuse ? Est-ce que tu te définis comme ça ?
Oui, tout à fait. J'habitais dans une ville qui était mal desservie par les transports. Je mettais 45 minutes en bus pour aller au travail, alors qu'en vélo, c'était un quart d'heure. Donc le choix était vite fait pour moi, il fallait que je trouve un vélo. J'ai testé les vélos en libre-service dans la ville, sauf que c'est une ville assez dénivelée. Donc les vélos en libre-service n'étaient pas adaptés à mon usage qui était trop fréquent. Et puis, je n'avais pas envie d'arriver en âge au travail, donc j'ai réfléchi à une option secondaire qui était naturellement le vélo électrique. Et je me suis renseignée sur mes options. Je pouvais en acheter un neuf, mais comme je n'étais pas encore sûre, je préférais tester. Et l'option que j'ai eue, c'est, merci à la ville de Rennes qui avait mis en place ce dispositif à l'époque, de louer un vélo pendant deux ans, moyennant une location à 200 euros par an. et à la fin de ces deux ans, tu avais une option d'achat. Ce qui fait que le vélo, à la fin, je l'ai acheté, et ça m'a coûté 900 euros.
D'accord. C'était uniquement pour le travail, ou tu l'utilisais aussi pour le loisir, dans ce cas-là ?
Pour tout. Parce que vraiment, cette ville qui était collée à Rennes, vraiment n'était pas pratique. Donc, je faisais mes courses avec, je pouvais aller même faire des grosses courses avec mes sacoches, je pouvais remplir et mettre beaucoup, beaucoup de volume. Pour moi, ça n'était pas... Ça n'a pas été un inconvénient de faire tous mes déplacements, que ce soit pour mes hobbies, donc faire des balades le dimanche, comme faire des courses, comme aller au travail. La voiture, je voulais m'en passer. Et donc, pour moi, le moyen de locomotion le plus pratique, le plus confortable et le plus responsable envers l'environnement, c'était le vélo. Et donc, pour moi, c'était mon outil de travail. Donc, c'était vraiment un plaisir de pouvoir me déplacer à vélo.
Alors, tu étais renaise, tu l'as dit, et tu es maintenant lilloise. Tu travailles chez Honne, est-ce que c'est une entreprise qui encourage la pratique du vélo ?
Oui, alors on a de la chance, on est accompagné par les équipes internes qui mettent en place, par exemple chaque année, un challenge méa vélo auquel je souhaite participer cette année. C'est une course au nombre de kilomètres que les personnes de chez Honne font. Je vais télécharger l'application et je compte bien m'y inscrire puisque c'est dans un mois. Et d'ailleurs au passage, vu que je veux le faire, je veux le faire avec un vélo normal. Je cherche un vélo aussi d'occasion, parce que pareil, je voudrais éviter du neuf. Et on a plein d'options aussi en achat d'occasion.
Venons-en au fait, si tu veux bien, au cœur du sujet. Quel fut le budget total de cet achat ?
Au total, ça m'a coûté le vélo 900 euros. Après les accessoires, on peut rajouter une centaine d'euros parce que si on fait du vélo et qu'on se considère vélo taffeuse, il y a besoin d'un casque.
Un habitable quand on vient, quand on est dans la région. Oui,
la cape, le pantalon. En plus, à Rennes, il pleut trois fois par jour.
Là, on n'est plus dans la publicité pour le vélo, mais on va aborder après les impacts positifs aussi.
C'est des bonnes expériences.
Bien sûr.
Je me dis qu'elle devait arriver.
Comment tu as fait ton choix entre les différents types de vélos ? Parce qu'on voit beaucoup maintenant des vélos de toutes sortes, des vélos familiaux, des cargos. Toi, c'est un vélo plutôt simple pour une personne, on va dire.
Alors, comme je l'ai loué à la ville de Rennes, je n'avais pas le choix. Il n'y avait qu'un seul modèle, donc j'ai pris ce qu'il y avait. Après réflexion, j'aurais pu avoir quelque chose de peut-être un peu mieux, mais moi, pour mon usage, franchement, c'était parfait. J'en vois beaucoup des personnes, c'est vrai, qui passent au vélo cargo ou au vélo avec le mini-coffre derrière pour les enfants. et je respecte vraiment ces personnes qui arrivent à quand même prendre la décision de se passer d'une voiture pour utiliser ces moyens de locomotion alternatifs et qui font du bien à eux et aussi à leurs enfants. C'est tellement mieux d'être sur un vélo plutôt que dans une voiture.
Bien sûr, et on l'a vu principalement depuis le Covid, et d'ailleurs les chiffres le prouvent, la pratique du vélo a explosé, les aménagements se multiplient, et on voit de plus en plus de ce genre de vélo, de tous ces types de vélos sur les routes. Pour financer ton achat, est-ce que tu as pu bénéficier d'aide publique ?
Alors non, puisque la ville de Rennes avait un dispositif spécialisé. Par contre, je sais qu'à Lille, il y a un dispositif qui te permet d'avoir jusqu'à 300 euros, il me semble, de subvention, en fonction de certains critères de ressources, ou alors même les étudiants. Je crois qu'ils sont éligibles. Donc, il y a des avantages.
Je complète ce que tu viens de dire, puisqu'en effet, il existe des aides d'État qui peuvent aller jusqu'à 400 euros pour un vélo électrique. C'est soumis à condition de revenu, mais c'est aussi accessible aux entreprises, par exemple. Et ces aides-là peuvent se cumuler avec les aides des collectivités, comme celle dont tu viens de parler, et encore plus avec ce qu'on appelle la prime à la conversion, c'est-à-dire tous les gens qui veulent justement passer d'un véhicule polluant à un véhicule électrique, et c'est donc voiture ou vélo. Avec le recul du haut de ta grande expérience de vélo taffeuse maintenant, quel bilan général est-ce que tu peux tirer, autant en termes économiques que pratiques au quotidien ?
Alors en termes économiques, déjà, ça m'évite d'acheter une voiture. Donc si mon budget c'est 900 euros, je pense que c'est assez imbattable par rapport à l'achat d'une voiture. Donc finalement, ce n'est pas un si gros effort. Et ça peut faire des économies. Ensuite, par rapport au transport en commun, j'ai plus de liberté puisque je peux me déplacer quand je veux, où je veux et je ne suis pas tributaire des horaires. Donc, c'est aussi un avantage d'éviter un abonnement de transport. Et ensuite, en termes pratiques, ça m'évite de passer du temps dans les bouchons, donc j'arrive plus rapidement au travail que certains collègues qui viennent en voiture.
Et au moment où tu disais ça, il y a eu un rayon de soleil comme si le printemps venait inciter tous les auditeurs à passer au Mobilité 12 comme ça. Tu disais que c'était un vélo électrique et donc ça faisait... pas forcément travailler ton cardio, mais par contre, l'intérêt, c'est aussi de ne pas arriver au travail en âge. C'est aussi un des attraits de cette solution.
Complètement. Et c'est pour ça que c'est un bon compromis quand on est vélo-taffeur, vélo-taffeuse, c'est que tu peux quand même avoir un déplacement qui soit confortable, parce que quand on arrive au travail et qu'on doit prendre une douche, c'est vraiment pas agréable, et ça rebute beaucoup de personnes. Donc, il y a des inconvénients, parce qu'on ne travaille pas notre cardio, mais en même temps, on arrive au travail, et c'est ce qui est le plus important, on arrive bien, serein. Oh, oh, oh, non !
Pour terminer, Marie, est-ce que tu aurais des conseils à donner aux personnes qui nous écoutent et qui envisageraient de passer au vélo électrique ?
Mon premier conseil, ce serait de se renseigner sur les dispositifs d'État, puisque le gouvernement accompagne les personnes qui veulent se mettre au vélo électrique. Le deuxième conseil, et pas des moindres, c'est de se renseigner sur les aides complémentaires proposées par votre ville. Donc n'hésitez pas à aller voir en mairie, puisque les deux aides peuvent être complémentaires. et ensuite si vous n'êtes pas sûr mon conseil serait de louer un vélo parce que moi ça m'a vraiment aidé ça m'a conforté dans mon choix puisque après j'ai pu l'acheter donc voilà,
la location de vélo peut être une option quand on n'est pas sûr ça sert en quelque sorte de stage de vélo taffeur c'est ça merci infiniment Marie le transport reste un poste budgétaire conséquent encore plus quand on n'habite pas en milieu urbain ça vaut donc toujours la peine de l'évaluer et d'analyser les opportunités de le réduire, ce poste budgétaire, que ce soit en faveur d'un vélo, d'une trottinette ou d'une voiture électrique. L'investissement de départ est souvent important, mais à moyen et long terme, Marie nous l'a confirmé, c'est très souvent gagnant pour le porte-monnaie et même pour la santé. Merci de nous avoir suivis. Je vous dis à très bientôt pour un nouveau Tirlière.
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Dans ce podcast, il sera question de mobilité. Rassurez-vous : vous n’êtes pas dans un podcast de fitness mais bien de gestion budgétaire. Nous parlerons ici de solutions de mobilité et des investissements qu’elles supposent. Pour en parler, Marie, une cycliste confirmée, nous partage son expérience.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue dans Tirelire, le podcast donné où l'on parle d'argent et de vous. Ce mois-ci, il sera question de mobilité dans Tirelire. Rassurez-vous, vous n'êtes pas dans un podcast de fitness, mais bien de gestion budgétaire. Nous parlons bien ici de solutions de mobilité et des investissements qu'elles supposent. Et justement, j'ai le plaisir d'avoir à mes côtés aujourd'hui Marie, une cycliste confirmée. Bonjour Marie.
Bonjour Mathieu, tu vas bien ?
Ça va très bien et toi ?
Super, merci.
Tu peux te présenter, j'ai raison, quand je dis que tu es une cycliste confirmée ?
Je dirais à moitié, puisque je fais du vélo depuis quelques années, depuis que j'ai eu besoin d'un vélo pour mes déplacements professionnels. L'avantage que j'ai, c'est que j'utilise un vélo électrique. Je ne me considère pas confirmée.
Bon, on va revenir là-dessus. Quelques points d'info. La mobilité en général ? C'est pour les foyers français un budget important qui ne cesse d'augmenter. Par exemple, en 2023, les Français ont dépensé en moyenne 154 euros par mois pour se déplacer. On vit une période de grande transition qui favorise les modes de déplacement alternatifs. Tu nous diras si tu en es un exemple. L'augmentation du coût des carburants pousse de plus en plus de familles à opter pour les mobilités douces, c'est-à-dire non motorisées, ou à défaut pour un véhicule électrique. Toutefois, ce choix représente encore un investissement important. Là encore, tu nous diras si c'est le cas. Mais dans un premier temps, est-ce que tu peux nous expliquer comment tu as décidé de devenir ce qu'on appelle une vélo-taffeuse ? Est-ce que tu te définis comme ça ?
Oui, tout à fait. J'habitais dans une ville qui était mal desservie par les transports. Je mettais 45 minutes en bus pour aller au travail, alors qu'en vélo, c'était un quart d'heure. Donc le choix était vite fait pour moi, il fallait que je trouve un vélo. J'ai testé les vélos en libre-service dans la ville, sauf que c'est une ville assez dénivelée. Donc les vélos en libre-service n'étaient pas adaptés à mon usage qui était trop fréquent. Et puis, je n'avais pas envie d'arriver en âge au travail, donc j'ai réfléchi à une option secondaire qui était naturellement le vélo électrique. Et je me suis renseignée sur mes options. Je pouvais en acheter un neuf, mais comme je n'étais pas encore sûre, je préférais tester. Et l'option que j'ai eue, c'est, merci à la ville de Rennes qui avait mis en place ce dispositif à l'époque, de louer un vélo pendant deux ans, moyennant une location à 200 euros par an. et à la fin de ces deux ans, tu avais une option d'achat. Ce qui fait que le vélo, à la fin, je l'ai acheté, et ça m'a coûté 900 euros.
D'accord. C'était uniquement pour le travail, ou tu l'utilisais aussi pour le loisir, dans ce cas-là ?
Pour tout. Parce que vraiment, cette ville qui était collée à Rennes, vraiment n'était pas pratique. Donc, je faisais mes courses avec, je pouvais aller même faire des grosses courses avec mes sacoches, je pouvais remplir et mettre beaucoup, beaucoup de volume. Pour moi, ça n'était pas... Ça n'a pas été un inconvénient de faire tous mes déplacements, que ce soit pour mes hobbies, donc faire des balades le dimanche, comme faire des courses, comme aller au travail. La voiture, je voulais m'en passer. Et donc, pour moi, le moyen de locomotion le plus pratique, le plus confortable et le plus responsable envers l'environnement, c'était le vélo. Et donc, pour moi, c'était mon outil de travail. Donc, c'était vraiment un plaisir de pouvoir me déplacer à vélo.
Alors, tu étais renaise, tu l'as dit, et tu es maintenant lilloise. Tu travailles chez Honne, est-ce que c'est une entreprise qui encourage la pratique du vélo ?
Oui, alors on a de la chance, on est accompagné par les équipes internes qui mettent en place, par exemple chaque année, un challenge méa vélo auquel je souhaite participer cette année. C'est une course au nombre de kilomètres que les personnes de chez Honne font. Je vais télécharger l'application et je compte bien m'y inscrire puisque c'est dans un mois. Et d'ailleurs au passage, vu que je veux le faire, je veux le faire avec un vélo normal. Je cherche un vélo aussi d'occasion, parce que pareil, je voudrais éviter du neuf. Et on a plein d'options aussi en achat d'occasion.
Venons-en au fait, si tu veux bien, au cœur du sujet. Quel fut le budget total de cet achat ?
Au total, ça m'a coûté le vélo 900 euros. Après les accessoires, on peut rajouter une centaine d'euros parce que si on fait du vélo et qu'on se considère vélo taffeuse, il y a besoin d'un casque.
Un habitable quand on vient, quand on est dans la région. Oui,
la cape, le pantalon. En plus, à Rennes, il pleut trois fois par jour.
Là, on n'est plus dans la publicité pour le vélo, mais on va aborder après les impacts positifs aussi.
C'est des bonnes expériences.
Bien sûr.
Je me dis qu'elle devait arriver.
Comment tu as fait ton choix entre les différents types de vélos ? Parce qu'on voit beaucoup maintenant des vélos de toutes sortes, des vélos familiaux, des cargos. Toi, c'est un vélo plutôt simple pour une personne, on va dire.
Alors, comme je l'ai loué à la ville de Rennes, je n'avais pas le choix. Il n'y avait qu'un seul modèle, donc j'ai pris ce qu'il y avait. Après réflexion, j'aurais pu avoir quelque chose de peut-être un peu mieux, mais moi, pour mon usage, franchement, c'était parfait. J'en vois beaucoup des personnes, c'est vrai, qui passent au vélo cargo ou au vélo avec le mini-coffre derrière pour les enfants. et je respecte vraiment ces personnes qui arrivent à quand même prendre la décision de se passer d'une voiture pour utiliser ces moyens de locomotion alternatifs et qui font du bien à eux et aussi à leurs enfants. C'est tellement mieux d'être sur un vélo plutôt que dans une voiture.
Bien sûr, et on l'a vu principalement depuis le Covid, et d'ailleurs les chiffres le prouvent, la pratique du vélo a explosé, les aménagements se multiplient, et on voit de plus en plus de ce genre de vélo, de tous ces types de vélos sur les routes. Pour financer ton achat, est-ce que tu as pu bénéficier d'aide publique ?
Alors non, puisque la ville de Rennes avait un dispositif spécialisé. Par contre, je sais qu'à Lille, il y a un dispositif qui te permet d'avoir jusqu'à 300 euros, il me semble, de subvention, en fonction de certains critères de ressources, ou alors même les étudiants. Je crois qu'ils sont éligibles. Donc, il y a des avantages.
Je complète ce que tu viens de dire, puisqu'en effet, il existe des aides d'État qui peuvent aller jusqu'à 400 euros pour un vélo électrique. C'est soumis à condition de revenu, mais c'est aussi accessible aux entreprises, par exemple. Et ces aides-là peuvent se cumuler avec les aides des collectivités, comme celle dont tu viens de parler, et encore plus avec ce qu'on appelle la prime à la conversion, c'est-à-dire tous les gens qui veulent justement passer d'un véhicule polluant à un véhicule électrique, et c'est donc voiture ou vélo. Avec le recul du haut de ta grande expérience de vélo taffeuse maintenant, quel bilan général est-ce que tu peux tirer, autant en termes économiques que pratiques au quotidien ?
Alors en termes économiques, déjà, ça m'évite d'acheter une voiture. Donc si mon budget c'est 900 euros, je pense que c'est assez imbattable par rapport à l'achat d'une voiture. Donc finalement, ce n'est pas un si gros effort. Et ça peut faire des économies. Ensuite, par rapport au transport en commun, j'ai plus de liberté puisque je peux me déplacer quand je veux, où je veux et je ne suis pas tributaire des horaires. Donc, c'est aussi un avantage d'éviter un abonnement de transport. Et ensuite, en termes pratiques, ça m'évite de passer du temps dans les bouchons, donc j'arrive plus rapidement au travail que certains collègues qui viennent en voiture.
Et au moment où tu disais ça, il y a eu un rayon de soleil comme si le printemps venait inciter tous les auditeurs à passer au Mobilité 12 comme ça. Tu disais que c'était un vélo électrique et donc ça faisait... pas forcément travailler ton cardio, mais par contre, l'intérêt, c'est aussi de ne pas arriver au travail en âge. C'est aussi un des attraits de cette solution.
Complètement. Et c'est pour ça que c'est un bon compromis quand on est vélo-taffeur, vélo-taffeuse, c'est que tu peux quand même avoir un déplacement qui soit confortable, parce que quand on arrive au travail et qu'on doit prendre une douche, c'est vraiment pas agréable, et ça rebute beaucoup de personnes. Donc, il y a des inconvénients, parce qu'on ne travaille pas notre cardio, mais en même temps, on arrive au travail, et c'est ce qui est le plus important, on arrive bien, serein. Oh, oh, oh, non !
Pour terminer, Marie, est-ce que tu aurais des conseils à donner aux personnes qui nous écoutent et qui envisageraient de passer au vélo électrique ?
Mon premier conseil, ce serait de se renseigner sur les dispositifs d'État, puisque le gouvernement accompagne les personnes qui veulent se mettre au vélo électrique. Le deuxième conseil, et pas des moindres, c'est de se renseigner sur les aides complémentaires proposées par votre ville. Donc n'hésitez pas à aller voir en mairie, puisque les deux aides peuvent être complémentaires. et ensuite si vous n'êtes pas sûr mon conseil serait de louer un vélo parce que moi ça m'a vraiment aidé ça m'a conforté dans mon choix puisque après j'ai pu l'acheter donc voilà,
la location de vélo peut être une option quand on n'est pas sûr ça sert en quelque sorte de stage de vélo taffeur c'est ça merci infiniment Marie le transport reste un poste budgétaire conséquent encore plus quand on n'habite pas en milieu urbain ça vaut donc toujours la peine de l'évaluer et d'analyser les opportunités de le réduire, ce poste budgétaire, que ce soit en faveur d'un vélo, d'une trottinette ou d'une voiture électrique. L'investissement de départ est souvent important, mais à moyen et long terme, Marie nous l'a confirmé, c'est très souvent gagnant pour le porte-monnaie et même pour la santé. Merci de nous avoir suivis. Je vous dis à très bientôt pour un nouveau Tirlière.
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Dans ce podcast, il sera question de mobilité. Rassurez-vous : vous n’êtes pas dans un podcast de fitness mais bien de gestion budgétaire. Nous parlerons ici de solutions de mobilité et des investissements qu’elles supposent. Pour en parler, Marie, une cycliste confirmée, nous partage son expérience.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Bienvenue dans Tirelire, le podcast donné où l'on parle d'argent et de vous. Ce mois-ci, il sera question de mobilité dans Tirelire. Rassurez-vous, vous n'êtes pas dans un podcast de fitness, mais bien de gestion budgétaire. Nous parlons bien ici de solutions de mobilité et des investissements qu'elles supposent. Et justement, j'ai le plaisir d'avoir à mes côtés aujourd'hui Marie, une cycliste confirmée. Bonjour Marie.
Bonjour Mathieu, tu vas bien ?
Ça va très bien et toi ?
Super, merci.
Tu peux te présenter, j'ai raison, quand je dis que tu es une cycliste confirmée ?
Je dirais à moitié, puisque je fais du vélo depuis quelques années, depuis que j'ai eu besoin d'un vélo pour mes déplacements professionnels. L'avantage que j'ai, c'est que j'utilise un vélo électrique. Je ne me considère pas confirmée.
Bon, on va revenir là-dessus. Quelques points d'info. La mobilité en général ? C'est pour les foyers français un budget important qui ne cesse d'augmenter. Par exemple, en 2023, les Français ont dépensé en moyenne 154 euros par mois pour se déplacer. On vit une période de grande transition qui favorise les modes de déplacement alternatifs. Tu nous diras si tu en es un exemple. L'augmentation du coût des carburants pousse de plus en plus de familles à opter pour les mobilités douces, c'est-à-dire non motorisées, ou à défaut pour un véhicule électrique. Toutefois, ce choix représente encore un investissement important. Là encore, tu nous diras si c'est le cas. Mais dans un premier temps, est-ce que tu peux nous expliquer comment tu as décidé de devenir ce qu'on appelle une vélo-taffeuse ? Est-ce que tu te définis comme ça ?
Oui, tout à fait. J'habitais dans une ville qui était mal desservie par les transports. Je mettais 45 minutes en bus pour aller au travail, alors qu'en vélo, c'était un quart d'heure. Donc le choix était vite fait pour moi, il fallait que je trouve un vélo. J'ai testé les vélos en libre-service dans la ville, sauf que c'est une ville assez dénivelée. Donc les vélos en libre-service n'étaient pas adaptés à mon usage qui était trop fréquent. Et puis, je n'avais pas envie d'arriver en âge au travail, donc j'ai réfléchi à une option secondaire qui était naturellement le vélo électrique. Et je me suis renseignée sur mes options. Je pouvais en acheter un neuf, mais comme je n'étais pas encore sûre, je préférais tester. Et l'option que j'ai eue, c'est, merci à la ville de Rennes qui avait mis en place ce dispositif à l'époque, de louer un vélo pendant deux ans, moyennant une location à 200 euros par an. et à la fin de ces deux ans, tu avais une option d'achat. Ce qui fait que le vélo, à la fin, je l'ai acheté, et ça m'a coûté 900 euros.
D'accord. C'était uniquement pour le travail, ou tu l'utilisais aussi pour le loisir, dans ce cas-là ?
Pour tout. Parce que vraiment, cette ville qui était collée à Rennes, vraiment n'était pas pratique. Donc, je faisais mes courses avec, je pouvais aller même faire des grosses courses avec mes sacoches, je pouvais remplir et mettre beaucoup, beaucoup de volume. Pour moi, ça n'était pas... Ça n'a pas été un inconvénient de faire tous mes déplacements, que ce soit pour mes hobbies, donc faire des balades le dimanche, comme faire des courses, comme aller au travail. La voiture, je voulais m'en passer. Et donc, pour moi, le moyen de locomotion le plus pratique, le plus confortable et le plus responsable envers l'environnement, c'était le vélo. Et donc, pour moi, c'était mon outil de travail. Donc, c'était vraiment un plaisir de pouvoir me déplacer à vélo.
Alors, tu étais renaise, tu l'as dit, et tu es maintenant lilloise. Tu travailles chez Honne, est-ce que c'est une entreprise qui encourage la pratique du vélo ?
Oui, alors on a de la chance, on est accompagné par les équipes internes qui mettent en place, par exemple chaque année, un challenge méa vélo auquel je souhaite participer cette année. C'est une course au nombre de kilomètres que les personnes de chez Honne font. Je vais télécharger l'application et je compte bien m'y inscrire puisque c'est dans un mois. Et d'ailleurs au passage, vu que je veux le faire, je veux le faire avec un vélo normal. Je cherche un vélo aussi d'occasion, parce que pareil, je voudrais éviter du neuf. Et on a plein d'options aussi en achat d'occasion.
Venons-en au fait, si tu veux bien, au cœur du sujet. Quel fut le budget total de cet achat ?
Au total, ça m'a coûté le vélo 900 euros. Après les accessoires, on peut rajouter une centaine d'euros parce que si on fait du vélo et qu'on se considère vélo taffeuse, il y a besoin d'un casque.
Un habitable quand on vient, quand on est dans la région. Oui,
la cape, le pantalon. En plus, à Rennes, il pleut trois fois par jour.
Là, on n'est plus dans la publicité pour le vélo, mais on va aborder après les impacts positifs aussi.
C'est des bonnes expériences.
Bien sûr.
Je me dis qu'elle devait arriver.
Comment tu as fait ton choix entre les différents types de vélos ? Parce qu'on voit beaucoup maintenant des vélos de toutes sortes, des vélos familiaux, des cargos. Toi, c'est un vélo plutôt simple pour une personne, on va dire.
Alors, comme je l'ai loué à la ville de Rennes, je n'avais pas le choix. Il n'y avait qu'un seul modèle, donc j'ai pris ce qu'il y avait. Après réflexion, j'aurais pu avoir quelque chose de peut-être un peu mieux, mais moi, pour mon usage, franchement, c'était parfait. J'en vois beaucoup des personnes, c'est vrai, qui passent au vélo cargo ou au vélo avec le mini-coffre derrière pour les enfants. et je respecte vraiment ces personnes qui arrivent à quand même prendre la décision de se passer d'une voiture pour utiliser ces moyens de locomotion alternatifs et qui font du bien à eux et aussi à leurs enfants. C'est tellement mieux d'être sur un vélo plutôt que dans une voiture.
Bien sûr, et on l'a vu principalement depuis le Covid, et d'ailleurs les chiffres le prouvent, la pratique du vélo a explosé, les aménagements se multiplient, et on voit de plus en plus de ce genre de vélo, de tous ces types de vélos sur les routes. Pour financer ton achat, est-ce que tu as pu bénéficier d'aide publique ?
Alors non, puisque la ville de Rennes avait un dispositif spécialisé. Par contre, je sais qu'à Lille, il y a un dispositif qui te permet d'avoir jusqu'à 300 euros, il me semble, de subvention, en fonction de certains critères de ressources, ou alors même les étudiants. Je crois qu'ils sont éligibles. Donc, il y a des avantages.
Je complète ce que tu viens de dire, puisqu'en effet, il existe des aides d'État qui peuvent aller jusqu'à 400 euros pour un vélo électrique. C'est soumis à condition de revenu, mais c'est aussi accessible aux entreprises, par exemple. Et ces aides-là peuvent se cumuler avec les aides des collectivités, comme celle dont tu viens de parler, et encore plus avec ce qu'on appelle la prime à la conversion, c'est-à-dire tous les gens qui veulent justement passer d'un véhicule polluant à un véhicule électrique, et c'est donc voiture ou vélo. Avec le recul du haut de ta grande expérience de vélo taffeuse maintenant, quel bilan général est-ce que tu peux tirer, autant en termes économiques que pratiques au quotidien ?
Alors en termes économiques, déjà, ça m'évite d'acheter une voiture. Donc si mon budget c'est 900 euros, je pense que c'est assez imbattable par rapport à l'achat d'une voiture. Donc finalement, ce n'est pas un si gros effort. Et ça peut faire des économies. Ensuite, par rapport au transport en commun, j'ai plus de liberté puisque je peux me déplacer quand je veux, où je veux et je ne suis pas tributaire des horaires. Donc, c'est aussi un avantage d'éviter un abonnement de transport. Et ensuite, en termes pratiques, ça m'évite de passer du temps dans les bouchons, donc j'arrive plus rapidement au travail que certains collègues qui viennent en voiture.
Et au moment où tu disais ça, il y a eu un rayon de soleil comme si le printemps venait inciter tous les auditeurs à passer au Mobilité 12 comme ça. Tu disais que c'était un vélo électrique et donc ça faisait... pas forcément travailler ton cardio, mais par contre, l'intérêt, c'est aussi de ne pas arriver au travail en âge. C'est aussi un des attraits de cette solution.
Complètement. Et c'est pour ça que c'est un bon compromis quand on est vélo-taffeur, vélo-taffeuse, c'est que tu peux quand même avoir un déplacement qui soit confortable, parce que quand on arrive au travail et qu'on doit prendre une douche, c'est vraiment pas agréable, et ça rebute beaucoup de personnes. Donc, il y a des inconvénients, parce qu'on ne travaille pas notre cardio, mais en même temps, on arrive au travail, et c'est ce qui est le plus important, on arrive bien, serein. Oh, oh, oh, non !
Pour terminer, Marie, est-ce que tu aurais des conseils à donner aux personnes qui nous écoutent et qui envisageraient de passer au vélo électrique ?
Mon premier conseil, ce serait de se renseigner sur les dispositifs d'État, puisque le gouvernement accompagne les personnes qui veulent se mettre au vélo électrique. Le deuxième conseil, et pas des moindres, c'est de se renseigner sur les aides complémentaires proposées par votre ville. Donc n'hésitez pas à aller voir en mairie, puisque les deux aides peuvent être complémentaires. et ensuite si vous n'êtes pas sûr mon conseil serait de louer un vélo parce que moi ça m'a vraiment aidé ça m'a conforté dans mon choix puisque après j'ai pu l'acheter donc voilà,
la location de vélo peut être une option quand on n'est pas sûr ça sert en quelque sorte de stage de vélo taffeur c'est ça merci infiniment Marie le transport reste un poste budgétaire conséquent encore plus quand on n'habite pas en milieu urbain ça vaut donc toujours la peine de l'évaluer et d'analyser les opportunités de le réduire, ce poste budgétaire, que ce soit en faveur d'un vélo, d'une trottinette ou d'une voiture électrique. L'investissement de départ est souvent important, mais à moyen et long terme, Marie nous l'a confirmé, c'est très souvent gagnant pour le porte-monnaie et même pour la santé. Merci de nous avoir suivis. Je vous dis à très bientôt pour un nouveau Tirlière.
Description
Dans ce podcast, il sera question de mobilité. Rassurez-vous : vous n’êtes pas dans un podcast de fitness mais bien de gestion budgétaire. Nous parlerons ici de solutions de mobilité et des investissements qu’elles supposent. Pour en parler, Marie, une cycliste confirmée, nous partage son expérience.
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Transcription
Bienvenue dans Tirelire, le podcast donné où l'on parle d'argent et de vous. Ce mois-ci, il sera question de mobilité dans Tirelire. Rassurez-vous, vous n'êtes pas dans un podcast de fitness, mais bien de gestion budgétaire. Nous parlons bien ici de solutions de mobilité et des investissements qu'elles supposent. Et justement, j'ai le plaisir d'avoir à mes côtés aujourd'hui Marie, une cycliste confirmée. Bonjour Marie.
Bonjour Mathieu, tu vas bien ?
Ça va très bien et toi ?
Super, merci.
Tu peux te présenter, j'ai raison, quand je dis que tu es une cycliste confirmée ?
Je dirais à moitié, puisque je fais du vélo depuis quelques années, depuis que j'ai eu besoin d'un vélo pour mes déplacements professionnels. L'avantage que j'ai, c'est que j'utilise un vélo électrique. Je ne me considère pas confirmée.
Bon, on va revenir là-dessus. Quelques points d'info. La mobilité en général ? C'est pour les foyers français un budget important qui ne cesse d'augmenter. Par exemple, en 2023, les Français ont dépensé en moyenne 154 euros par mois pour se déplacer. On vit une période de grande transition qui favorise les modes de déplacement alternatifs. Tu nous diras si tu en es un exemple. L'augmentation du coût des carburants pousse de plus en plus de familles à opter pour les mobilités douces, c'est-à-dire non motorisées, ou à défaut pour un véhicule électrique. Toutefois, ce choix représente encore un investissement important. Là encore, tu nous diras si c'est le cas. Mais dans un premier temps, est-ce que tu peux nous expliquer comment tu as décidé de devenir ce qu'on appelle une vélo-taffeuse ? Est-ce que tu te définis comme ça ?
Oui, tout à fait. J'habitais dans une ville qui était mal desservie par les transports. Je mettais 45 minutes en bus pour aller au travail, alors qu'en vélo, c'était un quart d'heure. Donc le choix était vite fait pour moi, il fallait que je trouve un vélo. J'ai testé les vélos en libre-service dans la ville, sauf que c'est une ville assez dénivelée. Donc les vélos en libre-service n'étaient pas adaptés à mon usage qui était trop fréquent. Et puis, je n'avais pas envie d'arriver en âge au travail, donc j'ai réfléchi à une option secondaire qui était naturellement le vélo électrique. Et je me suis renseignée sur mes options. Je pouvais en acheter un neuf, mais comme je n'étais pas encore sûre, je préférais tester. Et l'option que j'ai eue, c'est, merci à la ville de Rennes qui avait mis en place ce dispositif à l'époque, de louer un vélo pendant deux ans, moyennant une location à 200 euros par an. et à la fin de ces deux ans, tu avais une option d'achat. Ce qui fait que le vélo, à la fin, je l'ai acheté, et ça m'a coûté 900 euros.
D'accord. C'était uniquement pour le travail, ou tu l'utilisais aussi pour le loisir, dans ce cas-là ?
Pour tout. Parce que vraiment, cette ville qui était collée à Rennes, vraiment n'était pas pratique. Donc, je faisais mes courses avec, je pouvais aller même faire des grosses courses avec mes sacoches, je pouvais remplir et mettre beaucoup, beaucoup de volume. Pour moi, ça n'était pas... Ça n'a pas été un inconvénient de faire tous mes déplacements, que ce soit pour mes hobbies, donc faire des balades le dimanche, comme faire des courses, comme aller au travail. La voiture, je voulais m'en passer. Et donc, pour moi, le moyen de locomotion le plus pratique, le plus confortable et le plus responsable envers l'environnement, c'était le vélo. Et donc, pour moi, c'était mon outil de travail. Donc, c'était vraiment un plaisir de pouvoir me déplacer à vélo.
Alors, tu étais renaise, tu l'as dit, et tu es maintenant lilloise. Tu travailles chez Honne, est-ce que c'est une entreprise qui encourage la pratique du vélo ?
Oui, alors on a de la chance, on est accompagné par les équipes internes qui mettent en place, par exemple chaque année, un challenge méa vélo auquel je souhaite participer cette année. C'est une course au nombre de kilomètres que les personnes de chez Honne font. Je vais télécharger l'application et je compte bien m'y inscrire puisque c'est dans un mois. Et d'ailleurs au passage, vu que je veux le faire, je veux le faire avec un vélo normal. Je cherche un vélo aussi d'occasion, parce que pareil, je voudrais éviter du neuf. Et on a plein d'options aussi en achat d'occasion.
Venons-en au fait, si tu veux bien, au cœur du sujet. Quel fut le budget total de cet achat ?
Au total, ça m'a coûté le vélo 900 euros. Après les accessoires, on peut rajouter une centaine d'euros parce que si on fait du vélo et qu'on se considère vélo taffeuse, il y a besoin d'un casque.
Un habitable quand on vient, quand on est dans la région. Oui,
la cape, le pantalon. En plus, à Rennes, il pleut trois fois par jour.
Là, on n'est plus dans la publicité pour le vélo, mais on va aborder après les impacts positifs aussi.
C'est des bonnes expériences.
Bien sûr.
Je me dis qu'elle devait arriver.
Comment tu as fait ton choix entre les différents types de vélos ? Parce qu'on voit beaucoup maintenant des vélos de toutes sortes, des vélos familiaux, des cargos. Toi, c'est un vélo plutôt simple pour une personne, on va dire.
Alors, comme je l'ai loué à la ville de Rennes, je n'avais pas le choix. Il n'y avait qu'un seul modèle, donc j'ai pris ce qu'il y avait. Après réflexion, j'aurais pu avoir quelque chose de peut-être un peu mieux, mais moi, pour mon usage, franchement, c'était parfait. J'en vois beaucoup des personnes, c'est vrai, qui passent au vélo cargo ou au vélo avec le mini-coffre derrière pour les enfants. et je respecte vraiment ces personnes qui arrivent à quand même prendre la décision de se passer d'une voiture pour utiliser ces moyens de locomotion alternatifs et qui font du bien à eux et aussi à leurs enfants. C'est tellement mieux d'être sur un vélo plutôt que dans une voiture.
Bien sûr, et on l'a vu principalement depuis le Covid, et d'ailleurs les chiffres le prouvent, la pratique du vélo a explosé, les aménagements se multiplient, et on voit de plus en plus de ce genre de vélo, de tous ces types de vélos sur les routes. Pour financer ton achat, est-ce que tu as pu bénéficier d'aide publique ?
Alors non, puisque la ville de Rennes avait un dispositif spécialisé. Par contre, je sais qu'à Lille, il y a un dispositif qui te permet d'avoir jusqu'à 300 euros, il me semble, de subvention, en fonction de certains critères de ressources, ou alors même les étudiants. Je crois qu'ils sont éligibles. Donc, il y a des avantages.
Je complète ce que tu viens de dire, puisqu'en effet, il existe des aides d'État qui peuvent aller jusqu'à 400 euros pour un vélo électrique. C'est soumis à condition de revenu, mais c'est aussi accessible aux entreprises, par exemple. Et ces aides-là peuvent se cumuler avec les aides des collectivités, comme celle dont tu viens de parler, et encore plus avec ce qu'on appelle la prime à la conversion, c'est-à-dire tous les gens qui veulent justement passer d'un véhicule polluant à un véhicule électrique, et c'est donc voiture ou vélo. Avec le recul du haut de ta grande expérience de vélo taffeuse maintenant, quel bilan général est-ce que tu peux tirer, autant en termes économiques que pratiques au quotidien ?
Alors en termes économiques, déjà, ça m'évite d'acheter une voiture. Donc si mon budget c'est 900 euros, je pense que c'est assez imbattable par rapport à l'achat d'une voiture. Donc finalement, ce n'est pas un si gros effort. Et ça peut faire des économies. Ensuite, par rapport au transport en commun, j'ai plus de liberté puisque je peux me déplacer quand je veux, où je veux et je ne suis pas tributaire des horaires. Donc, c'est aussi un avantage d'éviter un abonnement de transport. Et ensuite, en termes pratiques, ça m'évite de passer du temps dans les bouchons, donc j'arrive plus rapidement au travail que certains collègues qui viennent en voiture.
Et au moment où tu disais ça, il y a eu un rayon de soleil comme si le printemps venait inciter tous les auditeurs à passer au Mobilité 12 comme ça. Tu disais que c'était un vélo électrique et donc ça faisait... pas forcément travailler ton cardio, mais par contre, l'intérêt, c'est aussi de ne pas arriver au travail en âge. C'est aussi un des attraits de cette solution.
Complètement. Et c'est pour ça que c'est un bon compromis quand on est vélo-taffeur, vélo-taffeuse, c'est que tu peux quand même avoir un déplacement qui soit confortable, parce que quand on arrive au travail et qu'on doit prendre une douche, c'est vraiment pas agréable, et ça rebute beaucoup de personnes. Donc, il y a des inconvénients, parce qu'on ne travaille pas notre cardio, mais en même temps, on arrive au travail, et c'est ce qui est le plus important, on arrive bien, serein. Oh, oh, oh, non !
Pour terminer, Marie, est-ce que tu aurais des conseils à donner aux personnes qui nous écoutent et qui envisageraient de passer au vélo électrique ?
Mon premier conseil, ce serait de se renseigner sur les dispositifs d'État, puisque le gouvernement accompagne les personnes qui veulent se mettre au vélo électrique. Le deuxième conseil, et pas des moindres, c'est de se renseigner sur les aides complémentaires proposées par votre ville. Donc n'hésitez pas à aller voir en mairie, puisque les deux aides peuvent être complémentaires. et ensuite si vous n'êtes pas sûr mon conseil serait de louer un vélo parce que moi ça m'a vraiment aidé ça m'a conforté dans mon choix puisque après j'ai pu l'acheter donc voilà,
la location de vélo peut être une option quand on n'est pas sûr ça sert en quelque sorte de stage de vélo taffeur c'est ça merci infiniment Marie le transport reste un poste budgétaire conséquent encore plus quand on n'habite pas en milieu urbain ça vaut donc toujours la peine de l'évaluer et d'analyser les opportunités de le réduire, ce poste budgétaire, que ce soit en faveur d'un vélo, d'une trottinette ou d'une voiture électrique. L'investissement de départ est souvent important, mais à moyen et long terme, Marie nous l'a confirmé, c'est très souvent gagnant pour le porte-monnaie et même pour la santé. Merci de nous avoir suivis. Je vous dis à très bientôt pour un nouveau Tirlière.
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