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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Transcription
Bienvenue à tous dans Ton Pied, Mon Pied, le podcast de
Mohamed et Gundo.
Là où on parle des sujets piquants de la vie de couple. Gundo, salam alaykoum.
Walaikoum salam.
Ça va ou quoi ?
Ça va et toi ?
Quel bail ?
On est là, monsieur.
C'est du quoi en ce moment ?
Ah bah écoute, ça va, c'est la rentrée. Ouais. On reprend de bonnes habitudes.
C'est ça.
On essaye d'être carré, tu vois, pour que cette année se passe mieux que l'année précédente.
C'est-à-dire carré pour toi ?
Niveau organisation, tu vois, niveau dans mon rôle de maman, dans mon rôle d'épouse, dans mon rôle de maîtresse de maison et dans mon rôle de coach.
Masha'Allah, masha'Allah. Alhamdoulilah.
Et toi, ça va ?
Ça va, on est dans le même mood. Cette année, vraiment, on remarque qu'il faut vraiment s'organiser, anticiper beaucoup de choses. Je pense que... En tout cas, comment on a été élevés, on vit dans l'urgence en fait. On vit tout le temps dans l'urgence, tout le temps, c'est le dernier moment, on fait les choses, après avec la foi, le Tawakkol et tout ça. Et ce qui est bien d'un côté, mais d'un autre côté, tu vois, on n'arrive pas à faire des grandes choses. Parce qu'en fait, quand tu es toujours dans l'urgence, tu ne peux pas penser au futur. C'est ça. Et c'est ça l'idée. Donc, on a décidé de vraiment, toujours même par rapport au podcast, tu vois. Donc, pourquoi aussi on a un peu de mal ? Parce que voilà, on n'est pas organisé vraiment par rapport à ça. Et voilà, l'idée, c'est vraiment de s'organiser. Parce qu'on est en plein dedans. On a même acheté un cahier et tout ça. Et c'est super intéressant parce que ça permet justement d'anticiper beaucoup de choses et de savoir en fait ce que tu as à faire, comment tu vas le faire. Et bon, ça, c'est des trucs que tu me disais même quand tu as acheté le cahier. J'ai dit ça, c'est des trucs de Bob Toon. Mais ce n'est pas question de pas tout, c'est vraiment de se dire, non, si tu veux, par rapport à la famille, par rapport à moi aussi, en tant qu'homme, en tant qu'entrepreneur et tout ça, être bien, ça demande de l'organisation, de l'anticipation. Donc, cette année, nous, c'est ça. Cette rentrée, on a décidé de mieux s'organiser, alhamdoulilah.
Alhamdoulilah. Donc, ce n'est pas un cahier parce que tu l'as minimisé quand même.
Eh oui.
Ce n'est pas un cahier. Je ne suis pas d'accord.
Mais c'est un cahier. Ou bien ce n'est pas un cahier. C'est quoi ?
C'est beaucoup plus que ça. C'est un agenda familial. Et dans cet agenda familial, tu peux organiser plein de choses. Tout ce qui est repas, tout ce qui est sorties, tout ce qui est idées cadeaux, par exemple. C'est pas mal, parce que la guide, à chaque fois, c'est toujours le rush. Je vais tout le temps anticiper, mais au final, j'ai toujours la dernière minute, donc c'est pas le top. Il y a quoi d'autre ? Il y a les activités pendant les vacances. Donc, tu sais, des fois, tu as des idées. tu es notre part et puis au final tu fais rien tu vois donc en soi c'est vraiment moi en tout cas je kiffe, je l'aime beaucoup je pense que c'est important d'aimer les choses pour pouvoir travailler là dessus tu vois et inshallah je vais m'y tenir en tout cas et j'espère que tu vas participer à ce cahier c'est un cahier familial comme on a dit familial
côté femme non côté homme aussi. On a dit à notre organisation. Mais bon, on va contribuer. Comme le nom du podcast, on va respecter ton pied, mon pied. Voilà. Et puis on pourra mettre potentiellement la référence en lien. Parce que c'est vrai qu'il est très bien.
Franchement, il est top. Je me suis dit, ouais, non, non, mais il est vraiment très bien. Vraiment très bien. Il nous facilite d'avoir une bonne organisation. Amine. Parce que, voilà, trouver l'organisation, ça prend du temps. quand tu essaies de le noter. Mais une fois que tu as organisé, ça va beaucoup plus vite.
C'est incroyable. Parce que plus le temps y passe, on a cette sensation de moins avoir de temps. Il y a plus d'enfants, il y a des mariages. Il y a beaucoup de choses, en fait. Il faut s'organiser, sinon tu es toujours noyé.
C'est ça. Et si on organisait, on fera plus de podcasts aussi.
C'est important. Et d'ailleurs, on remercie. C'est vraiment subhanallah. Vraiment, les gens, tout le monde. le temps les messages. On remercie, on a vu Rahma. Rahmatoulaï. Rahmatoulaï, voilà.
Et son mari qu'on a rencontré.
Voilà, petite dédicace à vous. Masha'Allah.
Masha'Allah. Et puis elle m'a fait ce petit rappel, donc voilà.
Et il y en a plein. Non, non, il n'y a pas que elle. Attention. Il y a beaucoup, il y a beaucoup de gens. Il y a beaucoup, beaucoup de gens, beaucoup de messages. Et nous, en fait, on est derrière notre micro. On ne se rend pas forcément compte de l'impact. Mais voilà. Alhamdoulilah, on va s'organiser du mieux qu'on peut et pouvoir vous délivrer, Inch'Allah, un contenu de qualité.
Inch'Allah.
Aujourd'hui, nouveau thème. Donc on va parler... plutôt de la femme. Mais comme c'est le couple, la femme, ça impacte l'homme, comme l'homme impacte la femme, etc. Donc, le sujet, c'est la féminité. D'accord. Gundo, c'est quoi la féminité ? Et pourquoi, pour cette rentrée, tu as décidé qu'on parle de ce sujet, de la féminité ?
Parce qu'en ce moment, en tout cas...
Non, toi aussi, attention. On t'a dit c'est quoi ?
Pas deux,
mais moins. On a dit l'organisation, non ?
La féminité, c'est la femme. La femme, c'est la féminité. Au jour d'aujourd'hui, beaucoup de femmes se détournent de là.
Non, on n'a pas compris la définition. Tu peux me laisser faire ? Mais la définition !
Laisse-moi faire,
je vais faire ma manière ou pas.
Donc je disais, la féminité, c'est la femme. La femme, c'est la féminité. D'accord ? Voilà. Ça, c'est pour commencer. Arrête de me regarder mal.
Je regarde avant moi, je t'écoute. Moi, je n'ai pas compris c'est quoi la féminité.
Alors, la féminité, qu'est-ce que c'est ? La féminité, c'est un comportement. C'est aussi un état d'esprit. Donc, on proprement dit, je ne peux pas dire, oui, la féminité, c'est ça, ça, ça. C'est un comportement que la femme a de manière naturelle. La femme, c'est celle qui protège. La femme, c'est elle qui est au petit soin. Et au jour d'aujourd'hui, beaucoup de femmes se tournent de leur féminité. C'est quelque chose de naturel de base, mais elles se tournent de ça. Pourquoi ? Je pense vraiment que c'est dû à notre société. Je pense vraiment que c'est dû à notre société parce qu'au jour d'aujourd'hui, une femme qui fait tout ça, elle est un peu mal vue. Dans le sens où, on va dire, elle n'a pas de caractère, elle est soumise.
Une femme qui est dans la féminité. Aujourd'hui, c'est vu une femme soumise,
faible.
Est-ce que tu peux nous dire, c'est quoi le comportement d'une femme qui est dans sa féminité ? Pour comprendre, parce que là tu parles du contraire. Une femme qui est dans sa féminité, c'est quoi en fait ?
Une femme qui est dans sa féminité, c'est une femme qui n'est pas tiraillée par elle-même. C'est une femme déjà qui est bien avec elle-même. C'est une femme qui a de l'estime pour elle. C'est une femme qui est consciente de sa valeur aussi. Des choses qu'elle peut apporter. Peu importe à quelle personne, tu vois. Une femme qui a sa féminité, c'est une femme qui est en accord avec son rôle de femme.
Ok.
D'accord ?
Non, là, t'as dit vrai. C'est une femme,
en fait, qui a compris. Qui a tout compris. Une femme qui est dans sa féminité, c'est une femme qui a tout compris.
Ça veut dire ?
Parce que tout à l'heure, tu vois, je donnais le contraire. Je disais qu'une femme qui n'est pas dans sa féminité, elle est tiraillée par elle-même. Tu vois ? Une femme qui n'est pas dans sa féminité, c'est une femme aussi qui se préoccupe de ce qu'on peut penser d'elle, si jamais elle est un peu trop gentille, par exemple. Une femme qui est dans sa féminité, moi je dis que c'est une femme qui a tout compris pourquoi. Parce qu'en même temps, c'est ça qui nous est demandé dans notre propre religion. Parce que c'est la femme, c'est elle qui protège, la femme c'est elle qui s'occupe, la femme c'est celle qui sait servir, la femme c'est celle qui a le bon comportement. D'accord ? Et quand je te disais tout à l'heure par rapport à la société, c'est ça. C'est-à-dire que déjà, voilà, tu fais tout ça, tu es une femme soumise. Mais soumise, ce n'est pas quelque chose de mauvais en soi.
Tu es venu t'attirer le foudre, toi.
Oui, parce qu'en soi, quand on est soumise, on est soumise à qui ? On est soumise à Dieu. Donc déjà, ça, c'est quelque chose un peu qui a été déformé. Tu vois ? Une femme qui patiente.
C'est intéressant ce que tu dis, dans le sens, en gros, déjà, si la femme fait ce qu'elle fait. elle le fait parce que c'est un devoir c'est ce qui lui est demandé, recommandé par Allah subhanahu wa ta'ala c'est dans la religion, c'est normal donc aujourd'hui comme tu dis on a ce truc, non mais si tu fais ça et tout ça, ton homme, ceci cela et en fait on revient à l'ego on se dit non mais, surtout comme tu dis aujourd'hui il y a ce côté où On entend beaucoup parler du féminisme, ça monte, que les femmes, il faut qu'elles entreprennent, il faut qu'elles soient indépendantes, femmes indépendantes et tout ça. Donc souvent, c'est aussi ce type de femmes-là qui ne sont pas d'accord avec ça. Ils disent, mais pourquoi je dois et pourquoi lui ? En fait, se mettre en concurrence un petit peu avec l'homme, on a cette impression. Enfin, j'ai cette impression.
Oui, je suis d'accord.
Aujourd'hui, et en fait, toi, tu es en train de dire que la femme doit être d'une certaine manière, tu l'es recommandée. Et si elle le fait, ok. C'est bien pour son mari. De toute façon, si elle le recommande, c'est que forcément, c'est un bien. Mais qu'elle doit, elle, rechercher l'agrément d'un an.
Tout à fait.
Et elle aura aussi son mari et tout ce qui va avec.
Voilà. En fait, ce n'est pas parce que tu as un bon comportement et que tu serres ton mari et que tu protèges les tiens que ça veut dire que tu n'as pas de caractère. que tu ne sers à rien, que tu n'as rien dans la tête. Pas du tout. En fait, pour moi, c'est vraiment une question de point de vue. On a trop mélangé notre comportement à ce qu'on entend à l'extérieur.
C'est-à-dire ?
C'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire que, en tout cas, je sais que du temps où je travaillais dans des sociétés, par exemple. la chose qui était mal vue. Après, ce n'était pas forcément des musulmans aussi. Tu vois ? La chose qui était mal vue.
Mais ça impacte aujourd'hui. Voilà. Ça impacte les musulmans.
Ce n'est pas forcément des musulmans. C'est que, voilà, quand tu rentres, écoute, je vais rentrer parce que mon mari, par exemple, il m'attend. Par exemple, je vais lui servir à manger, mais il ne peut pas se servir tout seul. Tu vois ? Plein de trucs comme ça. Bien sûr qu'il peut se servir tout seul. Mais en fait, si tu le fais, il est où le mal ? Est-ce que tu vois ?
Ouais, des trucs comme ça. En fait, c'est comme s'il y a plus cette notion de place, en fait. On est pareil, on travaille, tu travailles, je travaille, on est pareil, il n'y a rien qui nous différencie. Donc, tu peux te faire à manger, c'est toi qui fais à manger. En fait, les rôles sont inversés, même, on ne sait plus qui doit faire quoi.
C'est ça. Après, on dit ouais, mais je ne sais pas, t'es pas son chien. Il y a eu le rapport. Tu vois, après, chacun fait comme il veut dans son foyer. Si vous vous mettez d'accord avec son mari et que dans votre couple, vous avez dit que c'est monsieur qui te sert, tu fais comme tu l'entends. Mais ce n'est pas parce que d'autres personnes le font que ça veut dire que tu dois les critiquer. Et puis en soi, pour moi, la femme, c'est elle qui s'occupe de son mari.
Ça veut dire quoi s'occuper de son mari ?
S'occuper de son mari à nos petits soins. Et pour moi, ce n'est pas quelque chose de dégradant, vraiment pas. En même temps, la plupart des femmes que je connais, on a été éduquées dans ce sens-là avec nos parents. Maintenant, je pense qu'aujourd'hui, la chose qui pique, c'est peut-être qu'on a vu certaines choses dans notre enfance qui ne nous ont pas plu. Je ne sais pas. Je vais donner un exemple tout bête. Par exemple, tu grandis dans une famille et tu vois une maman qui est très serviable, qui est très conciliante, qui ne s'énerve pas. Tu vois ? Et qui n'a pas forcément eu le respect qu'elle mériterait d'avoir, dû à son comportement. Tu vois ? Tu as vu des faces bizarres, en fait, devant toi.
Oui, dans l'enfance, tu vois ta mère qui donne tout, tout ça, mais il n'y a pas de retour.
Tu ne vois pas du tout aussi de reconnaissance.
De reconnaissance, ok.
Tu ne vois plus qu'il voit ça de ton œil. Ok ? Il se peut aussi que, je ne sais pas, tu as vu ton père, par exemple, qui met des coups de pression. Tu vois ? Toi, que tu n'as pas aimé, donc, dans ta tête, tu te dis, moi, en tout cas, je ne serai pas comme ma mère. Tu vois ou pas ? Parce qu'il y a des choses qui t'ont révolté.
En gros, je ne vais pas accepter ce que ma mère a accepté.
Voilà. Parce que non, non, moi, mon mari ne va pas me faire ça. Non, non, non. Tu vois ? OK. On soit, ta mère, tout ce qu'elle a fait durant ton enfance, de ce que toi, tu as pu percevoir de tes yeux d'enfant, elle a fait le bien. En fait, c'est comme ça qu'il faut le voir, plutôt, la chose, tu vois. Elle a fait le bien, tu vois. Et le bien qu'elle a fait dans son foyer, Inch'Allah, elle sera récompensée pour cela. D'accord ? C'est pas parce qu'en fait, ton père ou ton oncle ou n'importe qui a eu des manquements que ça veut dire que le comportement de ta mère n'était pas bon,
tu vois. Ouais, parce qu'il y a ce truc où tu me fais ça, je te fais ça.
C'est ça.
Ouais, parce que tu me parles comme ça, ben moi, je vais te faire comme ça. Et c'est plus... En fait, je dois faire ça. Moi, je dois me tenir à ce que... Allah recommande au Coran, la Sunna, moi c'est ça. Voilà.
Et ce n'est pas parce que tu te comportes comme ça que ça veut dire que tu n'as pas ton mot à dire. Tu vois ? Ça veut dire que, je ne sais pas, ton mari a des manquements auprès de toi. Il t'a mal parlé. Tu peux très bien lui dire. Tu vois ? Maintenant, il y a une manière de dire des choses. Bien sûr. Parce que ton mari, ce n'est pas ton pote, ce n'est pas ton frère. Tu vois ? Comment tu vas parler à ton pote ? Comment tu vas parler à ton frère ? Tu ne peux pas parler de cette manière-là à ton mari. Mais par contre, tu peux lui dire des choses de manière à ce qu'il l'entende et qu'il se dise, ah oui, je n'ai pas à me comporter comme ça. Et ça, tu n'es pas obligé de le faire devant tout le monde.
Mais ça, justement, par rapport à ça, parce que toi, tu t'es beaucoup formé justement sur ce sujet. Est-ce que là, c'est, par exemple, la communication non-violente peut aider ? Tout à fait. Parce que j'ai l'impression, en fait, comme le prophète sallallahu alayhi wa sallam il dit, le plus important, ce n'est pas forcément ce que tu dis, mais c'est comment tu le dis. J'ai l'impression des fois que, oui, il y a des femmes, on voit, elles ont envie de dire des choses, mais la manière de le dire, en fait, tout de suite, ça crée plus de conflits que de choses. Et ça amène justement à des disputes, à des divorces, il y a beaucoup de choses. La communication n'est pas bonne. Donc, c'est ça, non ?
Oui, tout à fait. Pour ça, je te rejoins tout à fait. C'est-à-dire que... Ce n'est pas parce que tu es une bonne épouse et que tu fais ce qu'il t'est demandé de faire par ton seigneur. Pas par ton mari, c'est par ton seigneur. Tu fais ce qu'il t'est demandé, ce n'est pas parce que tu fais tout ça que ça veut dire que tu n'as pas de caractère, tu es faible, tu n'es rien. Tu es quelqu'un, bien sûr que tu es quelqu'un. Maintenant, si ton mari a un mauvais comportement auprès de toi, tu peux très bien lui dire. On ne t'a pas dit de... Il t'insulte, tu dis vas-y, continue de m'insulter. Ce n'est pas ça qu'on t'a dit de faire. On t'a dit d'avoir un bon comportement Parce que c'est en ayant ce bon comportement là Que tu vas recevoir des récompenses
Nous on cherche la récompense Mais moi je vais faire l'avocat du diable Maintenant c'est facile à dire Normalement vous devez être ma team Parce que ce que je vais dire c'est pour vous Parce que vous êtes toute la team Gundo Moi je suis factuel C'est facile de dire ça Mais la femme qui te dit Moi je suis comme tu dis J'ai le bon comportement, je suis bien, je fais toujours bien. Mais il n'y a pas de retour de l'autre côté. L'autre côté, c'est laisse tomber. Mon mari, il ne voit même pas, pas de remerciements, pas de reconnaissance, comme tu l'as dit. Au bout d'un moment, je vais faire ça jusqu'à quand ? Jusqu'à ma mort, je vais faire ça. Je n'ai pas de reconnaissance. Et en fait, je remarque aussi que plus je suis comme ça, on dirait plus il profite et plus il continue à être de... Comment dirais-je ? négatif et méchant. Il dit, mais c'est comment ? Donc, je dois me le laisser.
En fait, moi, j'ai envie de te dire quoi ? Si de base, de nature, quelqu'un a un bon comportement, quand tu parles, tu sais comment tu parles, tu fais tout ce que tu as à faire dans ton foyer, il n'a rien à te reprocher. Le jour où tu es fâché, ce n'est pas souvent que tu es fâché. En principe, en tout cas, si ce n'est pas quelqu'un qui dit, ah, aujourd'hui, elle est fâchée. Aujourd'hui, elle est fâchée, il vaut mieux que je fasse attention. Là, elle est fâchée parce que j'ai dépassé. Mais si tout le temps, tu es là, tu parles mal, tu l'insultes, le jour où tu es réellement fâchée, il n'y a pas d'impact. Il n'y a pas d'impact, pourquoi ? Parce qu'il va te dire, de toute façon, elle est toujours vénérale. Ou alors, je rentre, elle est fâchée, elle est tout le temps comme ça.
Et comment ça fait fuir, ça ?
C'est ça, en fait, que j'essaye de dire. C'est-à-dire que... De base, nous, on est comme ça. En même temps, on a été éduqués comme ça. Gardons cette part de féminité-là, parce que c'est ça aussi qui va nous permettre d'avoir des récompenses. Moi, c'est vraiment les récompenses. Honnêtement, quand tu dis que chaque jour que Dieu fait, tu commets des péchés, d'accord ? Chaque jour que Dieu fait, tu commets des péchés. Fais en sorte de recevoir, d'avoir des récompenses. C'est ça qui va te sauver.
De contrebalancer, oui. De remplacer la mauvaise action avec une bonne action.
C'est ça. Et puis, quand tu as un bon comportement, il y a une bonne atmosphère chez toi. Quand il y a une bonne atmosphère, ça veut dire que le jour où vous vous disputez, ça ne dure pas longtemps. Parce que vous n'êtes pas habitué à ça. Il y a des tensions. Quand tu as un bon comportement, tu as le soutien aussi de ton mari. Quand tu as un bon comportement, tes enfants le voient. C'est quelque chose aussi que tu es en train de leur inculquer. Tu peux dire à tes enfants, il faut faire ça, il faut faire ça, mais tes enfants ne voient pas que tu as un bon comportement. Ça ne fonctionne pas. En fait, à partir du moment où tu rentres dans un foyer, Et même, je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir un bon comportement avant, tu vois. Mais à partir du moment où tu te maries, fais en sorte que ta féminité, elle a son max, tu vois. Parce que non seulement ça va servir à tout ton foyer, et puis toi-même, en fait, ta vie, elle sera beaucoup plus agréable. Tu vois. Après, chacun fait comme il entend, tu vois.
Voilà, nous, on parle de sujets, après, chacun est libre.
Mais il ne faut pas se dire...
Je comprends, c'est vrai. Chacun fait comme il l'entend, mais je pense qu'il y a quand même des bases. On peut faire comme on l'entend, mais il y a des bases. Et aujourd'hui, on le voit, les valeurs sont inversées. On inverse tout, on change tout. Ok, chacun fait comme il veut, chacun est libre, mais pour moi, il y a des bases, en fait. Comme tu dis, là, on parle de féminité, mais on peut parler aussi de masculinité. Du côté masculin aussi, l'homme doit être d'une certaine manière, etc. Mais là, revenons sur la femme. Moi, je pense qu'il faut vraiment qu'elle fasse son rôle et que l'homme fasse son rôle. Et ça, il n'y a pas de chacun fait comme il veut Non, c'est des choses qui sont là, qui sont factuelles depuis des années. Et aujourd'hui, on n'a jamais eu autant de problématiques dans les couples. On n'a jamais eu autant de divorces qu'aujourd'hui. Donc, au bout d'un moment, il faut qu'on revienne à ce qui se faisait.
tu vois et en essayant d'amener notre nouvelle touche d'améliorer on fait comme on veut ouais mais il y a des bases qu'il ne faut pas qu'il ne faut pas bouger oui après quand je te dis chacun fait comme il veut c'est le couple qui voit qu'est-ce qu'il arrange tu vois ou pas ouais mais même dans ça tu vois genre par
exemple tout à l'heure t'as dit vas-y si dans le couple C'est l'homme, par exemple, qui va faire la cuisine, qui sert et tout ça. Moi, je ne suis pas trop d'accord. Même s'il s'arrange comme ça, bon. Moi, je trouve que quand la femme est faite à manger, il y a une baraka de fou. Après, peut-être que c'est psychologique. Le couple peut s'arranger comme ça, mais moi, je trouve que ça inverse les choses.
En tout cas, moi, je trouve que c'est important.
Même si l'homme, il paye de temps en temps. Mais genre, maintenant, c'est l'homme qui va faire la cuisine. Maintenant, c'est bon, c'est l'homme qui va faire la cuisine. Et vas-y, c'est la femme qui va aller travailler. On le voit ça beaucoup aujourd'hui. Je ne suis pas d'accord avec ça. Je ne suis pas d'accord avec ça. Ou le côté, ou vas-y maintenant. Après, ça dépend des problématiques et des difficultés, tu vois. Je ne parle pas de ça. Mais qu'on inverse les rôles, moi, je ne suis pas d'accord. Par exemple, celui qui doit s'occuper de la subsistance de la maison, c'est l'homme. Pourquoi on va changer ça ? C'est pour ça que, aussi, le côté féminin des femmes, et après, tu me diras si je me trompe, ça part, c'est qu'à un moment, Et des fois, c'est à cause de l'homme. Attention, on n'est pas en train de critiquer que la femme ou l'homme. On ne critique personne, cas par cas. Mais le fait que la femme, par exemple, elle se met à devoir payer le loyer, elle se met à devoir faire tout, en fait. Aller travailler, faire les courses, les enfants, elle fait tout. Mais comment elle ne peut pas, à un moment, elle ne va pas développer son côté masculin ?
Ah, mais c'est sûr.
Et aujourd'hui, on a beaucoup de femmes comme ça dans la communauté. Et c'est... C'est ouf parce qu'on a vu dans notre génération, nous, ça s'est passé. Et je te le dis au Bled, même aujourd'hui au Bled, ça se passe. Quand j'ai été au Mali, quand on a été au Mali en 2018, une des choses qui m'a le plus choqué, c'est de voir toutes ces femmes qui travaillent. Et d'un autre côté... moins d'hommes qui travaillent. Et c'est la femme, en fait, qui va travailler, qui va vendre ses trucs, qui ramène à manger à la maison. La femme, elle a cette force de caractère. Jamais elle va laisser... En tout cas, peut-être que je me trompe, mais elle a ce truc où jamais elle va laisser crever sa famille. Je ne sais pas, je le vois plus fort chez les femmes que chez l'homme. L'homme, il a... Et surtout s'il y a la femme qui vient, qui prend le rôle. Mais je trouve que... Des fois, il y a des conditions dans lesquelles la femme, elle est. C'est problématique. Ça développe son côté masculin. Ça y est, dès qu'elle commence à s'occuper du risque, dès qu'elle commence à faire ces choses-là, ça y est. Comment elle fait après ?
Ça, c'est sûr. En tout cas, la chose qui est l'erreur fatale, c'est-à-dire que l'homme aussi, il est censé faciliter la femme à ce qu'elle puisse avoir un bon comportement auprès d'elle.
Parce que j'avais vu un truc que je trouvais intéressant, c'est cette notion que plus l'homme, il développe son côté masculin aussi. au niveau du foyer, plus il permet à la femme, même si elle a envie des fois de développer son côté masculin, mais vu que l'homme, il est vraiment masculin à la maison, ça lui laisse de la place pour développer sa féminité.
Tout à fait. Et ça lui permet aussi de le respecter. C'est plus facile de respecter un homme justement qui est à la hauteur qu'un homme qui ne l'est pas. Parce que il ne faut pas oublier que Dieu, il a fait que c'est l'homme le chef de famille.
C'est ça.
À partir de là, en fait, si tu vois que ton homme, en fait, il n'est pas capable. Il n'est pas capable. Donc toi, tu vas essayer d'être capable.
C'est ça.
Et tu te dois de respecter une personne qui n'y arrive pas. En fait, c'est compliqué.
C'est compliqué. C'est compliqué. C'est pour ça que moi, je veux juste parler de ce petit cas. Je trouve que ça se passe beaucoup, ça aussi. Parce qu'il faut aussi qu'on parle des causes. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, nos sœurs sont de plus en plus côté masculin et se permettent de ne pas respecter, par exemple, de mal parler ? En tout cas, une des choses que je vois, c'est ce côté-là. C'est ce côté où, des fois, elle n'a pas le choix. Des fois, elle n'a pas le choix. Elle est là. Elle fait les choses. La place n'est pas prise. C'est ça. La place n'est pas prise. Donc, vas-y.
Si tu ne prends pas ta place, je vais le faire. C'est ça,
en fait. Parce que la femme, elle ne va pas se laisser crever. Et c'est problématique. C'est problématique. Et c'est là où ça crée une génération de femmes qui... Après, l'homme, quand il va parler, il va s'énerver. En plus, là, tu es en train de manger. C'est elle qui a payé.
C'est moi qui te nourris.
C'est moi qui te nourris. Tu vois ce que je veux dire ?
Tu me racontes, c'est moi qui te nourris.
Tu vois ce que je veux dire ? Donc ça aussi, ça…
C'est compliqué. Et justement, tu vois, j'ai eu une conversation avec une sœur. Parce qu'en fait, cet été, j'ai fait un petit programme qui s'appelle Épanouissement féminin. Yes. D'accord ?
Et qu'est-ce qui t'a amené justement à faire ce programme ?
Qu'est-ce qui m'a amenée, c'est que je reste en contact avec mes anciennes clientes. Et souvent, on fait des petites réunions entre sœurs et puis on lutte de différents thèmes. Et qu'est-ce qui est ressorti, qu'est-ce qui est ressorti et que ça a ressorti en puissance, c'est que ce sont des sœurs qui n'avaient pas forcément conscience de leur rôle en tant qu'épouse. D'accord ? Qu'est-ce qu'est une femme ? Comment je dois me comporter ? Non, non, non. Après, voilà, je ne vais pas dire l'erreur, mais tu sais quand tu es dans ton foyer familial, en tout cas la femme, elle prend en charge pas mal de choses chez ses parents. D'accord ? Elle devient carrément la deuxième maman. D'accord ? Donc, elle gère pas mal de choses. Elle donne des ordres à ses frères et sœurs. Elle gère plein de choses, tu vois ?
Elle dirige les choses.
Voilà, je lui dirige tout, tu vois ? que tu as une certaine énergie qui vient. Et puis, une fois que tu te maries, en fait, on te dit calme-toi, tu vois.
Excuse-moi, j'aimerais bien que, parce que ça, c'est un... Là, ce que j'aime bien, c'est que tu amènes la base. Ouais. Tu amènes la base de pourquoi, parce que si tu as fait ce programme, c'est que tu as vu ça.
Oui.
Et forcément, c'est que ça vient de quelque chose. Ouais. Et là, je te suis totalement, c'est vrai que... Et je pense que même toi, on pourra peut-être parler de toi, parce que je pense que les auditeurs aussi, ils ont envie de savoir toi aussi, ta position par rapport à ça. Et comment tu as réussi à garder cette féminité-là et pouvoir la partager. Je pense que c'est intéressant, mais je trouve que tu vas un peu vite dans le côté où la femme laquée à la maison. Même moi, quand je me suis marié avec toi, on faisait le mokabala, il y avait tes frères et je voyais un peu aussi comment tu fonctionnais. Pour moi, je ne sais pas si tu vas le prendre mal ou pas, mais... t'es le papa. T'es pas la maman. T'es la maman et le papa aussi. T'étais là, tu t'occupais des trucs et tout ça. T'étais vraiment... Tu faisais quasiment tout. Et c'est vrai que dans nos communautés, même moi, quand je regarde moi, nous les hommes, on ne nous demande pas beaucoup de choses. Tu vois, t'es là. Surtout si t'as des soeurs et tout, on ne nous demande pas beaucoup de choses. On nous demande de ne pas faire de bêtises, des trucs comme ça. Mais au niveau action... Tu vois, moi, ma mère, elle a un peu insisté avec moi, mais ce n'est pas naturel la plupart du temps. C'est les filles, les femmes, elles doivent faire, elles sont là. Elles sont tout le temps dans l'action, elles sont tout le temps en train de faire. Donc, juste, je vais te laisser parler, mais de plus à l'en profondeur, parce que tu as ton cas et je sais que tu as des cas.
Oui, OK. En soi, voilà, les sœurs que j'accompagne, ce sont des sœurs qui me ressemblent. D'accord ? OK. Donc là, je vais parler de mon cas, mais en soi, c'est un peu...
Le cas de toutes ces sœurs-là aussi. C'est important que les gens comprennent.
Voilà. C'est-à-dire que moi, avant de me marier... Du coup, j'étais chez ma mère. Il n'y avait plus de papa. J'étais chez ma mère. Moi, j'ai cinq frères, cinq petits frères. Ma soeur s'est mariée jeune. Elle avait 18 ans. Moi, je suis restée jusqu'à mes 28 ans à la maison. Donc, moi, mes frères, je les ai élevés. Clairement, je les ai élevés. Et ma mère, en soi, j'étais son appui. D'accord ? Jusqu'à un certain moment, en fait, c'est moi qui disais... En fait, quand quelqu'un avait besoin de sortir, besoin de quelque chose, c'est à moi qu'on venait voir. C'est à moi qu'on venait voir, tu vois. Ça veut dire que dès qu'il y avait un truc qui défonctionnait à la maison, c'est moi qui gérais, tu vois. Même quand, tu sais, tu fais les branchements, tout ça, c'est moi qui le faisais, tu vois. Quand on devait monter des trucs, c'est moi qui le faisais. Quand il y a un truc qui bouchait, c'est moi qui le faisais, tu vois. Et puis, je donnais des ordres à mes frères et ils m'écoutaient, tu vois. Et je leur disais quoi ? C'est qui la chef ? C'est moi la chef, tu vois ou pas ? Donc là,
tu étais en position masculine, là. Ah ! L'énergie.
Je faisais tout ce que je devais faire, je m'occupais très bien d'eux, mais je gérais aussi le reste. Est-ce que tu comprends ? Donc, une fois qu'on te dit, après, alhamdoulilah, je ne me suis pas mariée très vite, donc du coup, il y a des choses que j'ai comprises aussi. Parce qu'en fait, quand tu es là, en train de tout gérer, et qu'on te dit machin, en soi, baisse d'un temps, quand tu t'adresses à un homme, c'est compliqué à l'entendre. Est-ce que tu comprends ? Sachant que moi, en soi, chez ma mère, je n'avais pas forcément besoin d'hommes pour faire mes trucs. Mes frères, j'aurais dit, fais ça, fais ça, fais ça. Ils ne savaient pas faire, je le faisais en fait. Eux, ils avaient besoin de moi puisque moi, j'avais besoin d'eux. Donc, je n'ai pas forcément besoin, je peux me débrouiller. Est-ce que tu comprends ? La chose qu'il faut se mettre dans la tête, c'est que l'homme, c'est le responsable de famille. Tu vois, même si toi, femme, tu es capable de faire plein de choses. D'accord. Au jour d'aujourd'hui, on n'a plus besoin d'un homme qui aille à la chasse. Parce qu'on peut aller au supermarché, on peut aller à la boucherie, tout ça.
En fait, aujourd'hui aussi, ce qu'il fait, c'est qu'on a moins besoin de l'homme. Une femme, aujourd'hui, peut vivre sans un homme. C'est sûr que des fois, quand je dis ça, mais dans la réalité, vivre, qu'on dit c'est quoi ? Qu'est-ce qui fait qu'une personne vit ? C'est manger, boire, dormir. C'est ça. Donc, si tu as ta maison. Tu manges. c'est bon en fait, tu vas vivre. Est-ce que tu vas vivre bien ou pas ? Tu ne vas pas crever. Tu ne vas pas mourir,
tu vas vivre.
Vivre bien ou pas, on ne sait pas, mais tu vas vivre. Donc la femme, et ça, ce n'était pas le cas à l'époque. À l'époque, la femme avait vraiment besoin de l'homme pour la protéger, pour la préserver, pour qu'elle puisse manger. C'était l'homme. Et comme tu dis, si on revient encore avant, il fallait aller chasser. Les femmes ne chassaient pas.
Et puis moi, mon père, il est décédé très jeune. J'étais très jeune quand mon père est décédé. Mes frères, ils étaient tout petits. Et c'est ma mère. On a vécu. On a bien vécu même. Tu vois ou pas ? Donc, en soi, tu te dis calme-toi, en fait. Et alhamdoulilah, en fait, la religion est là pour calmer. Est-ce que tu comprends ?
Calme-toi, parce que justement, c'est ce que j'allais te poser comme question. Parce que moi, j'ai pas... Tu as toujours été féminine pour moi. Oui. Tu peux avoir de temps en temps des côtés où tu es en mode déter. Mais après, on a tous. Moi, j'ai ma partie féminine. On a les deux énergies en nous.
Après, ma mère m'a éduquée. Mais qu'est-ce qui,
toi, a fait que... Donc là, tu dis que ta mère t'a éduquée.
Ma mère m'a éduquée d'une certaine manière. D'accord. Il y a des fois où je n'étais pas forcément d'accord parce que je trouvais que c'était un peu de l'abus. Tu vois, quand j'étais chez ma mère. Mais elle m'a éduquée d'une certaine manière. Tu vois, c'est être au service. Tu vois, ta famille, tu t'en occupes. Tu veilles à ce que tout soit propre. Tu es vraiment au petit soin. Moi, mes frères, je les servais. Ils n'allaient pas dans la cuisine, ils allaient dans la marmite. Tu vois, quand ils rentraient, Gundo se dit, est-ce que tu peux me servir ? En fait, pour moi, c'était naturel aussi de faire ça. Même si des fois, Flamme, relou, va faire la vaisselle. Tu vois, c'est quelque chose en soi. Pour moi, ça a été naturel. Après, il faut dire ce qu'il y a, c'est que j'aime bien. J'aime bien mettre bien les gens. Tu vois ? Et du coup, quand j'ai voulu me marier, Donc ça met un petit peu plus de temps que prévu dans mes pensées, tu vois. Je me suis rapprochée aussi de ma religion, qu'est-ce qui était un devoir pour la femme, comment une femme devait aussi se comporter, tout ça. Et j'avoue que ça m'a calmée, tu vois. Parce qu'en soi, si tu ne sais pas tout ça, tu vas garder en fait ce truc et tu vas dire mais attends, toi et moi on est pareil. Mais toi et moi on n'est pas pareil, en soi, tu vois. Donc oui, ça peut piquer, ça peut toucher l'ego. Mais en soi, moi, quand j'ai pris des cours de religion sur le mariage, qu'est-ce qu'on m'a dit ? C'est ton mari, c'est un roi D'accord ? Ton mari, c'est un roi On ne dit pas un roi On ne dit pas tu me saoules à un roi Et c'est vrai qu'on se voit là. Quand tu te dis si tu t'adresses à un roi, est-ce que tu vas dire elle ne me saoule pas Tu ne vas pas lui dire c'est un roi Tu vois ? Et je me souviens que quand j'ai pris ce cours-là... Ça m'a piqué quand même, tu vois. Mais après, j'ai dit, hé, si Allah a voulu ça, c'est qu'il y a une sagesse en fait. Tu vois. Donc, moi, mon mari, c'est un roi.
Vous avez entendu, je suis le roi.
Ah oui, tu es le roi.
Ah,
merci. Et moi, je suis ta reine.
Dieu est la reine. Voilà. Ton pied.
Mon pied.
OK.
Donc, ton mari, c'est un roi. Donc, il y a des choses que tu n'as pas à dire à ton mari. Tu vois. Donc, oui, certaines fois, tu as des manquements parce qu'on n'est pas parfait. Mais il faut te rappeler ça. Ton mari, c'est un roi. Donc, à partir du moment que c'est un roi, il y a des choses que tu n'as pas à lui dire. Et maintenant si ton mari Il fait bien les choses à la maison C'est beaucoup plus simple pour toi De le respecter en tant que roi
Si le roi fait son rôle de roi C'est ça,
un rôle de roi Ça veut dire que c'est un homme déjà qui est respectable Que tu arrives à respecter du fait de son comportement Maintenant si tu as un gamin devant toi Ça va être beaucoup plus compliqué Pour toi en tant que femme de le respecter Donc c'est pour ça que pour moi le mariage C'est un partenariat Dans le sens où fais bien les choses Pour que je fasse bien les choses Tu vois ? Et si moi je fais bien les choses, toi aussi tu feras bien les choses. Parce que je suis une personne aussi que tu respectes de ma manière d'être avec toi. Est-ce que tu comprends ? Et c'est comme ça en fait qu'on s'entraide. Le mariage c'est pas ouais mais moi je fais des efforts, lui il en fait pas donc j'arrête Continue à faire des efforts parce qu'il se peut qu'aujourd'hui c'est toi qui fais plus d'efforts, mais peut-être que, je sais pas, dans trois ans c'est lui qui va faire plus d'efforts. Parce qu'en soi on se soutient dans le bien. pour avoir des récompenses et pour aller au paradis. Tu vois ? Donc, moi, ce que j'ai remarqué, c'est que les sœurs avec qui j'étais, elles étaient en mode un peu rebelles. Tu vois ? C'est-à-dire qu'elles vont se dire, moi, ben écoute, moi, quand je vais me marier, c'est moi qui décide. En fait, tu vois ? Moi, quand je vais me marier, ben écoute, il ne va pas me casser la tête, en fait. Tu vois ? Si jamais tous les deux, on travaille, et qu'il est rentré plus tôt, il va faire à manger. Tu vois ? Déjà, quand j'entendais ça, ça me dérangeait dans le sens où... Mais en fait, tu crois que tu parles de qui, là ? Tu vois ? Ouais, en fait, il est entré te faire à manger, en fait. Ou alors, il est rentré plus tôt, il faut qu'il fasse. Tu dis ça, un roi ? Tu ne dis pas ça, il faut qu'il fasse, il a intérêt. Tu vois ? Donc, en fait, quand on discutait, j'entendais toujours des petites choses comme ça.
Dans ce sens-là. On entend ça, oui, mais moi, c'est vrai. Tu vois ? On a des petites discussions avec... Voilà. On entend des trucs comme ça. Ah, mais moi, je ne veux pas ça. Et moi, je ne sais pas. Je n'ai pas envie de ça. Et puis, voilà. Et puis, il faut qu'il accepte ça. Mais moi, je suis comme ci. Moi, je suis comme ça.
Et puis, je suis comme ça. Donc, voilà, il va faire avec. En soi, déjà, c'est à toi de choisir le bon roi qu'il te faut, qu'il te correspond. Tu vois ? À partir du moment que tu l'as choisi, tu te dois de le respecter. Donc en fait, il y avait plein de petites choses comme ça. Et à chaque fois, du coup, là, je reviens sur les sœurs, si vous avez compris la transition.
Très bien.
Donc j'entendais souvent des petites choses comme ça. Et puis un jour, on a parlé de la femme, de son devoir, de comment elle devait se comporter, de la féminité, de tout ça. Donc oui, elles ont une part de féminité. La féminité, ce n'est pas se maquiller, s'apprêter. Il n'y a pas que ça. Ça fait partie. Ça fait partie. Mais il y a un comportement, tu vois, il y a une sagesse aussi. qui fait que tu es féminine, tu vois. Donc, du coup, voilà. Quand on parlait de ça, ça revenait beaucoup. Et il y a des sœurs, en fait, qui cherchaient à se marier, clairement, tu vois. Et moi, je leur ai dit, les filles, en fait, si jamais vous gardez cette mentalité-là, vous foncez droit dans le mur.
Ok. Donc là, ouais. Donc, toi, tu dis que c'est une mentalité aussi ?
Ouais.
Et en gros, si t'as une mentalité, justement, pas féminine, et dans cette mentalité de... Déjà, ça m'a été un peu négatif. C'est comme ça, comme ça, comme ça. Si je n'ai pas ça, potentiellement, c'est quelque chose qui peut bloquer aussi des femmes à se marier.
Parce que je leur ai dit, j'ai écouté les filles. Aujourd'hui, je cherchais à vous marier. Il y a aussi une énergie qui fait qu'un homme, il se dit, à toi, je te veux. Tu vois ? Parce que tu dis, en fait, quand tu la vois, comment elle parle, tu dis, mais en fait... Elle, elle est mariable. Tu vois ?
Je vais te laisser. Après, tu me laisses le temps. Ça, c'est mon sujet, ça.
Ok, donc ça, je vais te laisser alors. Non, vas-y.
Donne ta vision, moi, je vais parler après.
Elle, elle est mariable. Elle, franchement, je la vois bien en tant qu'épouse. Elle, pas du tout. Tu vois ? Des choses comme ça. Ensuite, je leur ai dit, mais en fait, ça vient d'où votre rébellion comme ça ? Parce que, quand tu parlais avec elle, tu ressentais un peu de la fureur. Tu vois ? Je leur ai demandé, ça vient d'où ? Et voilà, elles ont dit, franchement, moi, j'ai vu trop de choses dans mon enfance. Même ma mère, surtout ma mère, comment elle est là, moi, je ne veux pas être comme elle. Tu vois ? Tu vois ? Il y a notre sœur aussi, parce qu'elle fait beaucoup de choses chez elle. D'accord ? Ses frères, ils ne font pas grand-chose. Donc, elle, déjà, ça l'énerve. Donc, elle s'est dit qu'elle, en tout cas, ça ne va pas se passer aussi comme ça chez elle. Tu vois ? Donc, du coup, moi, j'ai réfléchi, j'ai réfléchi. Je me suis dit, écoutez, les filles... On a fait un programme, c'est bien, vous avez travaillé sur vous, c'est très bien. Par contre, il y a des choses, en fait, il y a des manquements, tu vois. Et je leur ai expliqué un peu et je leur ai dit, écoutez, moi, je vous propose quelque chose. C'est sur un mois, ça s'appelle épanouissement féminin. On va savoir qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, ça bloque votre féminité parce que vous n'êtes pas réellement vous. Parce que, en fait, quand je parle avec vous, vous avez envie d'être comme ça, mais vous ne le faites pas parce que vous ne voulez pas ressembler à votre mère, à votre tante, à votre cousine, à votre sœur qui souffre dans son mariage. D'accord ? Mais de base, vous aimeriez bien être comme ça. Elle me dit oui, on aimerait bien, mais en fait, on ne peut pas. Parce qu'aujourd'hui, l'homme, il dépasse. Tu vois ou pas ? Donc, du coup, j'ai fait ce petit programme-là et on a travaillé sur la féminité. Aujourd'hui, elle s'en accorde avec cette féminité. Elle s'en accorde avec ce qu'elle aurait demandé aussi. Tu vois ? Et pas ce qu'on nous bassine à l'extérieur, au travail, avec d'autres personnes. Tu vois ? Parce qu'on se voit s'être trompé avec soi. Ce n'est pas parce qu'en fait, tu es une bonne femme, tu es une bonne épouse, tu es en accord avec ta féminité, que forcément, on va t'écraser. Pas du tout. Tu vois ? Et c'est là où est venu, du coup, l'épanouissement féminin. Mais maintenant, je te donne la parole pour que tu puisses nous dire.
Oui.
Qu'est-ce qu'un homme, il perçoit d'une femme ?
Alors, c'est important. Et je fais une dédicace à Inès. Mashallah. Kaori. qui écoute beaucoup les podcasts et qui m'encourage toujours à continuer. Elle m'a dit un truc qui m'a marqué. Elle m'a dit en fait, ce qu'on aime quand on écoute vos podcasts, c'est qu'on a la vie aussi du côté de l'homme. Et c'est intéressant d'avoir cet avis-là pour voir et mieux comprendre justement comment fonctionne l'homme. Et aussi, de l'autre côté, les femmes aussi, les hommes aussi, comme toi tu parles, comprennent aussi un peu mieux comment les femmes fonctionnent. Parce que ce que tu dis, un homme, il écoute. Il peut comprendre pourquoi sa femme est réagie comme ça. Et se dire, OK, pourquoi pas, écoute le podcast. C'est quelque chose. Et c'est là que je vois aussi l'importance de ce qu'on fait. Mais cette notion d'énergie... Moi, je suis professeur de Coran. Donc, j'ai des élèves qui sont femmes. J'observe, je regarde, on parle, on l'échange. Et des fois, on nous parle du mariage. Des fois, on parle du mariage. Et justement, ce que j'ai vu, ce que j'ai pu observer, et même de toutes les personnes, quand je regarde dans la rue, tout ça, c'est cette notion d'énergie. Tu as deux catégories de femmes. Tu as des femmes, quand tu les vois, tout de suite, pour toi, c'est un pote. C'est-à-dire que tu n'arrives pas à voir que cette femme-là peut potentiellement être ta femme. Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui se plaignent. Oui, mais moi, je n'ai pas. Moi, j'ai toujours dit aux femmes, je disais, mesdames, faites attention au branding. Oui, le branding, le marketing, c'est important. C'est-à-dire l'image que vous dégagez et cette notion d'énergie. Donc, tu as des femmes, quand tu les vois, c'est le poteau. Et ce n'est pas forcément dans la manière de s'habiller, c'est l'énergie. Aussi, même des fois, dans la manière de parler aussi. Tu as vraiment cette impression que la femme, elle veut être ton pote ou je ne sais pas quoi. Et tu as une autre catégorie de femme que quand tu la vois, tout de suite, tu dis, je la vois bien comme femme, elle. Si tu es mariée, tu vas te dire, je la vois bien, elle, mariée. Si j'ai un pote, tout de suite, tu vas penser. Parce que cette femme-là, elle va dégager quelque chose de féminin, qui va attirer les hommes. Les hommes, c'est ça qui attire, cette énergie féminine. Ce n'est pas que le physique, tout ça, ou le statut. Mais cette énergie féminine, c'est attirant pour l'homme. Et s'il n'y a pas, c'est compliqué, ça bloque. C'est pour ça que, tu sais, même quand tu reviens à ce que tu dis, et je pense que tu pourras parler d'une des sœurs que tu accompagnais, qu'il y a une bonne nouvelle, tu pourras raconter, même si on fera un épisode spécifique sur elle. Mais je l'ai toujours vue, et je l'ai même vue avec des groupes de sœurs, tu vois, par exemple des sœurs, quand je dis des sœurs, vraiment des sœurs dans la famille. Et tu vas voir que, dans ces sœurs-là, celle qui est la plus féministe, c'est elle qui se marie. Et des fois, cette sœur-là, c'est la plus jeune. Et tu te dis, mais attends, il y a les autres qui sont là avant. Après, attention, c'est elle-là qui fait les choses. Mais on peut faire les courses.
Tout à fait.
Non, c'est important. Voilà que ce message-là, je le dis aux sœurs qui ont des difficultés, c'est important. Faites attention à votre énergie. Si, par exemple, les sœurs, quand elles parlent comme ça, c'est sûr que ces sœurs-là, quand tu les vois, tu sens. Si c'est inconscient, tu sens cette énergie masculine et tu n'as pas potentiellement envie de l'aborder ou d'envoyer quelqu'un.
Même si de base, c'est un paquet.
Même si de base, c'est un paquet, ça ne change rien. Ça peut être un paquet. Mais je te dis la vérité. Moi, je veux te dire la vérité. On va parler français là, les soeurs ne vont pas être d'accord avec moi, je m'en fous. Mais tu vois, quand les femmes sont dans cette énergie masculine, je te dis, ça se voit dans leur manière de s'habiller, de se mettre. Ça se voit. Parce que quand je te dis la femme, elle est féminine, là, ça se voit aussi comment elle s'habille. Et je te dis, ça, c'est un truc que j'ai vu, c'est factuel. C'est factuel. C'est-à-dire, c'est rare que tu aies une femme qui est beaucoup dans l'énergie masculine qui fasse attention à son apparence.
Attends, on a une sœur en commun qu'on connaît. D'accord ?
Oui. C'est bon, j'ai vu direct.
Elle est très féminine. D'apparence.
D'apparence, elle est féminine, c'est vrai. C'est vrai, cette soeur-là d'apparence, elle est féminine. Mais dès que tu parles avec elle...
Tu ne peux pas aussi le voir que sur l'apparence.
Je n'ai pas dit tout, mais la plupart du temps... Franchement, elle, c'est un cas... Et même si je te dis la vérité, comme on la connaît en commun, moi je parle avec elle. Franchement, quand tu parles avec elle, c'est le poteau.
Ah bah oui !
C'est un bon poteau même. Tu rigoles, mais en mode poteau. Tu vois ce que je veux dire ? Et elle est comme ça avec tout le monde, en fait. Malheureusement, t'as pas cette sensation de te dire Ah, cette femme-là, c'est une femme à marier. Par exemple, moi, je pourrais la présenter à des potes à moi. Pourquoi je le ferais pas ? Pourquoi je le fais pas, pardon ? Je sens qu'il y a un truc qui manque. Et que si, même si je ramène un frère, peut-être physiquement, il va dire oui. Mais après, dès qu'il va parler, tout ça... L'énergie. Est-ce que... Et tu sais, dans cette énergie féminine, il y a cette notion de... Est-ce que cette femme-là, elle a envie d'une famille ? Est-ce que cette femme-là, elle a envie d'être avec... Elle a envie de s'occuper d'un homme. Est-ce qu'elle va s'occuper de moi ? Est-ce que cette femme-là, je vais pouvoir m'épanouir avec elle ? Il y a plein de trucs qui rentrent en compte. Mais je te dis, en général, la femme qui est féminine, ça se voit sur elle. Ça se sent, ça se voit directement, même physiquement, ça se voit, ça se sent. Le conseil que je donne, c'est ça. Je dirais, franchement, honnêtement, allez parler à Gundo, faites son programme et tout ça, si vous vous êtes sentis concernés. Parce que ce n'est pas juste je parle à quelqu'un, je fais un... Non, c'est parce que je change des choses en moi. Parce que je change ma mentalité, ma psychologie. Ma façon de voir les choses. Ça m'ouvre les portes. Ça m'ouvre les portes à quoi ? À potentiellement trouver mon pied. Ça vaut combien ça ?
En tout cas.
Tu vois ? Et des fois, c'est des petits réglages. C'est des changements. Mais cette énergie-là, il ne faut pas la négliger.
Tout à fait.
Il ne faut pas la négliger. Il faut être dans cette énergie féminine. Ça attire. On va parler de vous. Je donne juste un dernier exemple. Une sœur que je connais, c'est une sœur avec qui on faisait du sport avant, à l'époque. Comme on faisait du sport et tout, c'est une femme qui était féminine, un peu, mais d'énergie masculine, le bon poteau. Et elle a commencé les cours de religion, tout ça, tout ça. Elle a porté le voile. Donc tu sais, même cette notion de porter le voile, surtout dans notre religion, je te jure que porter le voile, ça amène une féminité. Je ne sais pas comment l'expliquer. Ça peut amener aussi ce côté un peu plus féminin. Le fait de porter le voile. Bref. Et dans l'école, plus elle avançait, plus je voyais que dans son branding, sa manière de s'habiller, c'était féminin, c'était recherché. Il y avait quelque chose. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Sans ouvrir la bouche, une sœur a dit t'es mariée ? Non, je ne suis pas mariée. Ça veut dire que même les femmes, elles le ressentent ça. Ok, mais comment ça se fait que tu n'es pas mariée ? t'as l'air bien et tout, ok, il y a un frère, etc. Donc le frère, hop, le frère, il la voit, parce que l'homme aussi est très visuel, ça va vite. Ok, ben vas-y, ouais, je veux bien échanger avec elle. Et, ben, c'est marié. On est à son mariage ce week-end. Tu vois ce que je veux dire ? Donc c'est important. Ok, l'énergie masculine et tout, faut faire attention, c'est pas juste, ok, j'ai une énergie masculine, moi je reste dans mon masculin, j'ai une énergie féminine, je reste... Non, la femme doit développer, doit conscientiser et doit développer cela. pour se marier. Et aussi, pour que quand elle est dans son couple, l'homme-là, je vais dire un truc et on va passer à toi et je ne sais pas si ça te parle, mais je trouve qu'une femme qui regarde son homme comme un roi, qui est dans son énergie féminine et que l'homme ressent, tu vois, ça peut potentiellement pousser l'homme à...
S'améliorer.
À s'améliorer et à prendre vraiment sa place de roi. En fait, le fait que lui peut-être, même lui peut-être, il ne se considère même pas comme un roi. Tu as capté ? Lui, il se pense banal, je suis le mari et tout. Mais comme sa femme le respecte, le met en valeur, tu vois, fait des choses et se met à sa place et avec cette énergie féminine, ça peut pousser l'homme à vraiment se dire, mais en fait, tu vois, à se grandir et à plus assumer, à plus être roi.
Ça lui donne de la force.
Ça lui donne de la force. Et vraiment, ça, c'est au cœur, je vais finir avec ça. C'est très important. Une femme, quand elle est féminine, elle a sa place. Dans les bons cas, parce qu'il y a toujours après des problématiques, ça permet à l'homme de s'élever. Ça permet à l'homme de grandir. Parce que l'homme, il n'a qu'une envie, c'est de servir sa reine.
Oh oh ! Oui ! Oh oh ! Oui !
Il a envie de servir sa reine. Mais, il a envie de servir qui, on l'a dit ? Sa reine. Il a envie de servir sa reine. Il n'a pas envie de servir le valet ou le pompon ou je ne sais pas quoi.
Ou la cuisinière.
Ou la cuisinière. Non, une reine, tu as envie de la servir. Donc, il faut qu'elle soit reine aussi. Le fait qu'elle soit reine, quand tu sais que tu es avec une reine, tu es obligé de prendre ta place de roi. Donc, aussi, attention. Quand on dit reine, reine, ce n'est pas aussi soumise. Non, elle a une posture, elle a une stature. Elle fait ce qu'elle doit faire. Elle soutient son mari et tout. Mais elle est respectable. Tu ne fais pas n'importe quoi avec une reine.
Ça, c'est sûr.
Donc, il faut prendre cette place féminité. Et il faut que la femme aussi prenne sa place de reine. C'est important dans le foyer.
Et s'il y a des choses qui ne vont pas, elle peut être ferme, en fait. Et c'est OK. Il n'y a pas de mal à ça, en fait. Il ne faut pas penser qu'une femme qui... Voilà, qu'elle a pleinement dans sa féminité, qu'elle a un bon comportement, que forcément, en fait, on peut tout lui faire. Déjà, quand tu respectes quelqu'un, tu sais qu'il y a des choses que tu ne peux pas lui faire. Tu n'as pas besoin de mettre des coups de pression à quelqu'un. Tu n'as pas besoin d'insulter. Il te regarde, il sait qu'avec elle, tu ne peux pas me permettre.
C'est ça.
C'est ça le truc. En fait, tu n'as pas besoin d'être en position de force pour être respecté.
Exactement. C'est ça. C'est ce que tu dis. Il y a des hommes qui se permettent ça, mais qui se permettent.
Moi, je vais donner un conseil,
une punchline qu'hommes, femmes doivent retenir. Mais là, on parle aux femmes. Ceux qui donnent doivent mettre des limites. Parce que ceux qui prennent n'ont aucune limite. Oui, il faut mettre des limites. Non, c'est important. Parce que si la femme, par exemple, ça, je parle en connaissance de cause. Si la femme, elle ne met pas de limites. Par exemple, une limite, ça pourrait être j'accepte tout, mais quand tu m'insultes, non, ça, je n'accepte pas. Je ne m'insulte pas. Par exemple, c'est une limite. Moi, je trouve que c'est une bonne limite aussi. Mais non, t'acceptes. Il peut m'insulter. Il t'insulte. Après, ça peut amener juste quand même, il va te frapper. Et même quand il va te frapper, tu vas accepter aussi qu'il te frappe. Donc c'est pour ça que je dis, une femme, elle doit donner. Son truc, c'est de donner. Il n'y a pas de problème. Mais elle doit mettre des limites.
Tout à fait.
Parce que si elle ne le fait pas, subhanallah, j'étais tombé sur une sœur à qui je parlais. Son mari, du jour au lendemain, il a pris une deuxième. Et elle ne comprenait pas. Elle a tout fait. Elle a tout accepté. Tous les trucs négatifs, elle n'a jamais rien dit. Mais tu te dis, mais attends, je ne t'ai jamais rien dit. J'ai tout accepté. Et toi, tu m'amènes quelqu'un d'autre. Ça remet en question. C'est là où je veux venir à les limites. Moi, après, quand je parlais avec elle, j'ai compris que, en fait, non, parce que t'abuses. On t'a dit, oui, il faut être une femme, il faut tout faire pour son mari. Mais il y a des choses, en fait, si t'acceptes trop, en fait, il va se dire quoi ? L'homme, c'est bête aussi. Eh mais elle, vas-y, elle dit jamais rien. Eh vas-y, même si j'ai remis une femme, elle va rien dire. Tu vois ? Et même dans la réalité, quand il lui a dit, elle a rien dit. C'est imprégné. Mais sur le coup Elle a dit ok Tu vois C'est-à-dire Faut faire attention Faut pas aussi que Ça c'est un conseil Que je donne à mes sorciers C'est les secrets Faut faire attention A pas tout accepter Parce que quand t'acceptes tout Tout tout tout Mais vraiment tout Et puis à un moment On se dit Mais elle n'a pas de caractère Elle n'a pas de valeur Elle a rien en fait Je peux faire ce que je veux avec elle Ça c'est dangereux Voilà où Arlem
Non moi je suis d'accord avec toi Je suis vraiment d'accord avec toi Parce que de toute façon L'être humain Il prend la confiance Il faut dire ce qu'il est. Tu vois, tu lui fais ça, il t'insulte, tu sais que demain, il va te pousser. Quand il va te pousser, il va te gifler. Tu vas dire quoi ? Il faut vraiment mettre des limites. Ça, on est vraiment d'accord. C'est pour ça que j'insiste vraiment. C'est pas parce qu'en fait, t'es une femme, t'as le bon comportement, tu prends sur toi, tu tousses ça, que ça veut dire qu'on doit tout te faire, on doit tout te dire. T'as le devoir, justement, de t'exprimer. Parce qu'un couple, c'est ça. C'est un échange, c'est un partage, c'est un partenariat. Donc, vous êtes ensemble, vous vous entraînez ensemble, vous vous dites aussi les choses. C'est vraiment, vraiment important. Et la chose que je voulais dire tout à l'heure, c'est que parmi les sœurs qui avaient cette vision-là de Moi, c'est moi qui fais ça, c'est moi qui décide et puis t'as vu, moi je suis comme ça. Parmi une des sœurs, donc la plus jeune, elle m'a dit Oui, mais moi, la chose qui me dérange, c'est que je ne vois pas pourquoi. On travaille tous les deux. D'accord ? On travaille tous les deux et ce serait moi qui devrais tout faire à la maison. Et si je n'ai pas envie, nanana et tout, il n'a qu'à prendre la serpillère ou machin. D'accord ? Donc, du coup, je vais parler de l'image du roi. D'accord ? Au niveau du comportement, je lui dis, il faut toujours te poser la question, qu'est-ce qu'une femme vertueuse ferait ? Tu vois ? Parce qu'en fait, ça te remet vite les idées en place. Tu vois ? Tu as des passances, tu ne vas pas le faire parce que tu sais qu'une femme vertueuse, ça ne fait pas ça. Tu vois ? Ensuite, qu'est-ce que je lui ai dit ? Je lui ai dit, écoute, tu ne peux pas imposer à quelqu'un, à un roi, de faire ça, ça, ça, ça. Si lui, il a dit qu'il va te faciliter, qu'il fait, il n'a qu'à faire. D'accord ? Après, en même temps, tu as dit que tu travailles. On ne t'a pas dit de ne pas travailler. Tu peux travailler. Mais si tu travailles, c'est-à-dire que tu es en capacité, en fait, de gérer ton foyer. Parce que toi, ton devoir, c'est de gérer ton foyer. D'accord ? On ne t'a pas dit que c'était une obligation pour toi de travailler. Tu as décidé de travailler pour faire tes sous. C'est très bien. C'est un bien pour moi, une femme. C'est important qu'elle puisse avoir, en fait, ses petits sous. Tu vois ? Maintenant, tu peux pas, en fait... Toi, t'es fatiguée, donc t'as dit que lui, maintenant, il va faire tout le ménage parce que toi, aujourd'hui, lui, il est en vacances toute la semaine. Tu peux pas lui imposer ça. Tu fais ce que t'as à faire. Si t'acceptes qu'il te facilite sur tes tâches ménagères, c'est comme si, regarde, aujourd'hui, ton mari, il est là, il paye tout ce qu'il a à payer à la maison. D'accord ? Et au mois de février, il dit, t'as vu ? Mais là, je suis fatiguée de payer le loyer. Au mois de février, je ne paye pas. Tu vas lui dire quoi ? Tu ne vas pas lui dire, ouais, mais OK. Tu ne vas pas lui dire, ouais, mais attends, je ne suis pas d'accord. Vu que toi-même, tu lui dis ça. Elle me dit, oui, c'est vrai. Je dis, maintenant, c'est à toi de déterminer avec ton mari les choses que tu as envie dans ton foyer. S'il est d'accord, si toi aussi, vous êtes en accord, OK. Mais tu ne peux pas, en fait, imposer quelque chose à un roi. Tu ne peux pas. Parce que ce n'est pas ton frère, ce n'est pas ton pote. Tu peux discuter avec lui et tu lui dis, voilà, j'aimerais bien, je ne sais pas, que tu me facilites sur certaines choses de la maison. Tu vois ? Si, il le fait, alhamdoulilah. Tu vois ? Mais tu ne peux pas dire, elle me dit, parce que moi, je ne le voyais pas comme ça. Je me suis dit, tous les deux, on fait tout 50-50. J'ai dit, à partir du moment que tu dis tout 50-50, ça veut dire que toi aussi, tu fais tout 50-50 avec lui. Mais comment tu vas faire pour respecter quelqu'un avec qui tu fais 50-50 ? C'est compliqué, tu vois. Et là, tu vois, en tout cas, le programme lui a fait beaucoup de bien. Je crois qu'elle a 19 ans. Ouais. Je crois qu'elle a 19 ans et puis même, sa façon de parler à son frère a changé. Parce qu'avant, quand on faisait des coachings, je suis allée en ligne avec elle. Comment elle parlait même à son frère, ça me choquait. Sachant que c'est son grand frère. En fait, elle a une intonation dans sa voix qui fait genre, en fait, tu me saoules. Tu vois ? Elle m'a dit oui, mais elle me dit même ça, t'as vu, je le revois parce qu'il vaut mieux que je le règle maintenant plutôt qu'une fois que je suis mariée, je dis je vais tout changer. En tout cas, c'est mieux.
D'accord.
Donc voilà, monsieur Sibir.
Et oui, de ça aussi, il y a une sœur aussi qui t'a envoyé un message tout à l'heure.
Ah oui,
oui. Et qui a fait ce programme-là aussi. Oui,
qui a fait ce programme-là. Et justement, quand on a commencé ce programme-là, elle était dure. Elle était dure parce que pour elle, le mariage, elle ne le voyait pas comme ça. Dans le sens où elle a eu l'exemple de sa mère qui ne lui plaisait pas. Donc elle s'est dit que c'est impossible qu'elle soit comme ça, tu vois. Donc, elle s'avait dit que moi, en tant que femme, de toute façon, c'est moi qui vais tout décider chez moi. D'accord ? Parce que je veux que ce soit comme ça. Et de toute façon, je sais que moi, quand je prends des décisions, c'est toujours les bonnes. D'accord ? Donc, c'était vraiment ça, son état d'esprit. Après, voilà, elle a compris que, en fait, si aujourd'hui, Allah a décidé que l'homme, c'est le chef de famille, c'est qu'il y a une raison. Et un chef, de toute façon, ne peut pas se permettre de faire certaines choses. Et elle a compris que c'est elle en même temps qui donne un peu la danse du couple. Du fait que c'est une femme respectable, l'homme sera respectueux. Ce que tu comprends. C'est elle aussi qui donne un peu cette atmosphère à la maison. Donc en fait, elle s'est rendue compte que la femme, elle a beaucoup de pouvoir en vrai. Elle a beaucoup de pouvoir. La chose qui doit être faite, c'est être respectueuse. Ça, elle a compris. La communication non-violente, elle aime beaucoup. Parce que ça lui permet aussi de revoir un peu comment elle dit les choses. Elle s'est rendue compte aussi que elle ne peut pas se permettre de mettre des coups de pression cachés. C'est-à-dire que si toi, t'es pas comme ça, t'es pas comme ça, moi, en fait, je peux aussi être sur la rébellion. C'est des choses qu'elle a compris. Durant le programme Sublime Résilience, elle a beaucoup changé. Elle a accepté plus sa part de féminité. Elle a accepté aussi que dans toute chose, dans la religion, il y a une sagesse. Des fois, tu ne comprends pas la sagesse. Par rapport à elle-même, sa relation avec elle-même, ça a évolué. Durant Épanouissement Féminin, elle a compris quelle était sa place. quel était son rôle et elle était en accord avec. Elle n'était plus en mode tiraillée, en train de dire oui, mais il faut que je sois comme ça parce que quand je suis comme ça, j'ai du caractère. Elle a compris que tu peux avoir du caractère sans forcément être en mode rebelle, tu vois. Donc, durant tout ce petit cheminement, ça lui a amené à pas mal de choses. Alhamdoulilah, elle a rencontré un frère, d'accord ? Ils ont beaucoup, beaucoup échangé et du coup, j'étais avec elle durant leur rencontre, durant leur échange, à distance. Et ce matin, elle m'a envoyé un message. Elle m'a dit, c'est bon, c'est bouclé, on est mariés. Donc, je suis très, très, très, très, très heureuse pour elle, sachant qu'elle vient de loin. Elle a été tributée et elle a compris, en fait. Elle a compris ce qui était dans son intérêt. Elle a compris ce qui allait lui permettre d'avoir des récompenses. Elle a compris aussi les choses qu'il fallait qu'elle mette en place pour que son mariage soit heureux. Parce que c'est ça qu'elle veut aussi. C'est un mariage heureux. Elle a compris aussi que... La bouche, il faut faire attention à sa bouche. Tu vois ? Ça aussi, elle a compris.
Elle a dit, mais en fait, le comportement, au final, elle a été d'accord avec sa mère. Elle a dit, en fait, le comportement de ma mère, tout ce que j'ai pu voir, en fait, durant mon enfance, c'est ce comportement-là qu'il faut avoir, tu vois. Et justement, son comportement, ça demande beaucoup de force, tu vois. Et moi, je pensais l'inverse. Alors qu'en fait...
Ah, elle voyait le fait d'avoir un comportement, d'accepter, c'est de la faiblesse.
C'est de la faiblesse, ces trucs, tu dis rien. Elle dit, elle a toujours... garder le bon comportement. Maintenant, qu'est-ce qui se passe dans la chambre ? Ça se trouve, sa mère, voilà, tu ne sais pas si c'est Dragon qui se transforme, tu ne sais pas. Mais ce qu'elle a montré, c'est en fait, c'est ça qu'elle voulait inculquer à ses filles. Et elle, elle n'a pas su le comprendre. Et aujourd'hui, en fait, elle a compris, tu vois. Et elle m'a dit, je veux être comme ma mère, tu vois. C'est ça qu'elle m'a dit. Ça m'a vraiment fait plaisir.
C'est puissant ce que tu dis.
Elle m'a dit,
en fait,
ça demande d'être une force.
C'est un coaching que tu as envoyé là.
Donc voilà, je suis très, très, très heureuse pour elle. Inch'Allah, on va rester en contact et je ne doute pas qu'elle fera une très bonne épouse. Donc le monsieur qui a réussi à la voir là, il sait qu'il a quelqu'un.
Inch'Allah. C'est intéressant et c'est fou comment toujours l'enfance et tout ça, ça revient. Et en fait, elle est comme sa mère de base, mais elle refuse d'être comme sa mère. Et en fait, elle s'éloigne de ça. Donc elle est totalement le contraire. Et au final, pour comprendre ça. Et tu vois, c'est là où c'est intéressant de parler, d'échanger avec quelqu'un et tout ça. Parce que des fois, ça, c'est des choses qui sont inconscientes. Et tu as besoin d'avoir un regard extérieur. En l'occurrence, là, c'était toi. Pour qu'elles se réalignent, qu'elles trouvent son homme, qu'elles se marient. Et qu'Allah leur facilite et mette la baraka dans cette union.
Amen.
On arrive à une heure, non ? C'était super intéressant. Il y a plein d'autres sujets sur lesquels on veut parler, mais je trouve que là, on a un peu fait le tour. N'hésitez pas, si vous avez des questions à poser dans les commentaires, ou à envoyer un message sur Instagram, on se fera un plaisir d'y répondre. Inch'Allah. Si tu avais un petit mot de la fin à donner par rapport à ce thème, tu dirais quoi ?
Mon petit mot de la fin, ce serait d'arrêter d'être tiraillé avec vous-même. Parce qu'en soi, quand tu n'es pas toi, tu n'es pas bien. tu vois. Donc, acceptons qui l'on est, essayons de nous améliorer et, Inch'Allah, on sera récompensés.
Bien dit, bien dit, bien dit. Merci. Inch'Allah, on continue, on continue, comme on a dit, on s'est organisé, donc on va Inch'Allah partager pas mal de contenu sur pas mal de thèmes. Justement aussi, par rapport aux thèmes, n'hésitez pas à nous envoyer des messages. Si vous avez, on aimerait bien faire un podcast par exemple, questions-réponses. Ouais. Et donc, on a besoin de questions. Donc, n'hésitez pas à poser vos questions, toutes les questions que vous avez. Et un podcast, on prendra le temps de répondre à toutes les questions. Voilà, comme ça, ça sera profitable à un maximum de personnes. On s'arrête là ?
Ouais, c'est bon pour moi.
C'est bon pour moi, bah vas-y. Assalamu alaikum.
Wa alaikum salam.
Description
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue à tous dans Ton Pied, Mon Pied, le podcast de
Mohamed et Gundo.
Là où on parle des sujets piquants de la vie de couple. Gundo, salam alaykoum.
Walaikoum salam.
Ça va ou quoi ?
Ça va et toi ?
Quel bail ?
On est là, monsieur.
C'est du quoi en ce moment ?
Ah bah écoute, ça va, c'est la rentrée. Ouais. On reprend de bonnes habitudes.
C'est ça.
On essaye d'être carré, tu vois, pour que cette année se passe mieux que l'année précédente.
C'est-à-dire carré pour toi ?
Niveau organisation, tu vois, niveau dans mon rôle de maman, dans mon rôle d'épouse, dans mon rôle de maîtresse de maison et dans mon rôle de coach.
Masha'Allah, masha'Allah. Alhamdoulilah.
Et toi, ça va ?
Ça va, on est dans le même mood. Cette année, vraiment, on remarque qu'il faut vraiment s'organiser, anticiper beaucoup de choses. Je pense que... En tout cas, comment on a été élevés, on vit dans l'urgence en fait. On vit tout le temps dans l'urgence, tout le temps, c'est le dernier moment, on fait les choses, après avec la foi, le Tawakkol et tout ça. Et ce qui est bien d'un côté, mais d'un autre côté, tu vois, on n'arrive pas à faire des grandes choses. Parce qu'en fait, quand tu es toujours dans l'urgence, tu ne peux pas penser au futur. C'est ça. Et c'est ça l'idée. Donc, on a décidé de vraiment, toujours même par rapport au podcast, tu vois. Donc, pourquoi aussi on a un peu de mal ? Parce que voilà, on n'est pas organisé vraiment par rapport à ça. Et voilà, l'idée, c'est vraiment de s'organiser. Parce qu'on est en plein dedans. On a même acheté un cahier et tout ça. Et c'est super intéressant parce que ça permet justement d'anticiper beaucoup de choses et de savoir en fait ce que tu as à faire, comment tu vas le faire. Et bon, ça, c'est des trucs que tu me disais même quand tu as acheté le cahier. J'ai dit ça, c'est des trucs de Bob Toon. Mais ce n'est pas question de pas tout, c'est vraiment de se dire, non, si tu veux, par rapport à la famille, par rapport à moi aussi, en tant qu'homme, en tant qu'entrepreneur et tout ça, être bien, ça demande de l'organisation, de l'anticipation. Donc, cette année, nous, c'est ça. Cette rentrée, on a décidé de mieux s'organiser, alhamdoulilah.
Alhamdoulilah. Donc, ce n'est pas un cahier parce que tu l'as minimisé quand même.
Eh oui.
Ce n'est pas un cahier. Je ne suis pas d'accord.
Mais c'est un cahier. Ou bien ce n'est pas un cahier. C'est quoi ?
C'est beaucoup plus que ça. C'est un agenda familial. Et dans cet agenda familial, tu peux organiser plein de choses. Tout ce qui est repas, tout ce qui est sorties, tout ce qui est idées cadeaux, par exemple. C'est pas mal, parce que la guide, à chaque fois, c'est toujours le rush. Je vais tout le temps anticiper, mais au final, j'ai toujours la dernière minute, donc c'est pas le top. Il y a quoi d'autre ? Il y a les activités pendant les vacances. Donc, tu sais, des fois, tu as des idées. tu es notre part et puis au final tu fais rien tu vois donc en soi c'est vraiment moi en tout cas je kiffe, je l'aime beaucoup je pense que c'est important d'aimer les choses pour pouvoir travailler là dessus tu vois et inshallah je vais m'y tenir en tout cas et j'espère que tu vas participer à ce cahier c'est un cahier familial comme on a dit familial
côté femme non côté homme aussi. On a dit à notre organisation. Mais bon, on va contribuer. Comme le nom du podcast, on va respecter ton pied, mon pied. Voilà. Et puis on pourra mettre potentiellement la référence en lien. Parce que c'est vrai qu'il est très bien.
Franchement, il est top. Je me suis dit, ouais, non, non, mais il est vraiment très bien. Vraiment très bien. Il nous facilite d'avoir une bonne organisation. Amine. Parce que, voilà, trouver l'organisation, ça prend du temps. quand tu essaies de le noter. Mais une fois que tu as organisé, ça va beaucoup plus vite.
C'est incroyable. Parce que plus le temps y passe, on a cette sensation de moins avoir de temps. Il y a plus d'enfants, il y a des mariages. Il y a beaucoup de choses, en fait. Il faut s'organiser, sinon tu es toujours noyé.
C'est ça. Et si on organisait, on fera plus de podcasts aussi.
C'est important. Et d'ailleurs, on remercie. C'est vraiment subhanallah. Vraiment, les gens, tout le monde. le temps les messages. On remercie, on a vu Rahma. Rahmatoulaï. Rahmatoulaï, voilà.
Et son mari qu'on a rencontré.
Voilà, petite dédicace à vous. Masha'Allah.
Masha'Allah. Et puis elle m'a fait ce petit rappel, donc voilà.
Et il y en a plein. Non, non, il n'y a pas que elle. Attention. Il y a beaucoup, il y a beaucoup de gens. Il y a beaucoup, beaucoup de gens, beaucoup de messages. Et nous, en fait, on est derrière notre micro. On ne se rend pas forcément compte de l'impact. Mais voilà. Alhamdoulilah, on va s'organiser du mieux qu'on peut et pouvoir vous délivrer, Inch'Allah, un contenu de qualité.
Inch'Allah.
Aujourd'hui, nouveau thème. Donc on va parler... plutôt de la femme. Mais comme c'est le couple, la femme, ça impacte l'homme, comme l'homme impacte la femme, etc. Donc, le sujet, c'est la féminité. D'accord. Gundo, c'est quoi la féminité ? Et pourquoi, pour cette rentrée, tu as décidé qu'on parle de ce sujet, de la féminité ?
Parce qu'en ce moment, en tout cas...
Non, toi aussi, attention. On t'a dit c'est quoi ?
Pas deux,
mais moins. On a dit l'organisation, non ?
La féminité, c'est la femme. La femme, c'est la féminité. Au jour d'aujourd'hui, beaucoup de femmes se détournent de là.
Non, on n'a pas compris la définition. Tu peux me laisser faire ? Mais la définition !
Laisse-moi faire,
je vais faire ma manière ou pas.
Donc je disais, la féminité, c'est la femme. La femme, c'est la féminité. D'accord ? Voilà. Ça, c'est pour commencer. Arrête de me regarder mal.
Je regarde avant moi, je t'écoute. Moi, je n'ai pas compris c'est quoi la féminité.
Alors, la féminité, qu'est-ce que c'est ? La féminité, c'est un comportement. C'est aussi un état d'esprit. Donc, on proprement dit, je ne peux pas dire, oui, la féminité, c'est ça, ça, ça. C'est un comportement que la femme a de manière naturelle. La femme, c'est celle qui protège. La femme, c'est elle qui est au petit soin. Et au jour d'aujourd'hui, beaucoup de femmes se tournent de leur féminité. C'est quelque chose de naturel de base, mais elles se tournent de ça. Pourquoi ? Je pense vraiment que c'est dû à notre société. Je pense vraiment que c'est dû à notre société parce qu'au jour d'aujourd'hui, une femme qui fait tout ça, elle est un peu mal vue. Dans le sens où, on va dire, elle n'a pas de caractère, elle est soumise.
Une femme qui est dans la féminité. Aujourd'hui, c'est vu une femme soumise,
faible.
Est-ce que tu peux nous dire, c'est quoi le comportement d'une femme qui est dans sa féminité ? Pour comprendre, parce que là tu parles du contraire. Une femme qui est dans sa féminité, c'est quoi en fait ?
Une femme qui est dans sa féminité, c'est une femme qui n'est pas tiraillée par elle-même. C'est une femme déjà qui est bien avec elle-même. C'est une femme qui a de l'estime pour elle. C'est une femme qui est consciente de sa valeur aussi. Des choses qu'elle peut apporter. Peu importe à quelle personne, tu vois. Une femme qui a sa féminité, c'est une femme qui est en accord avec son rôle de femme.
Ok.
D'accord ?
Non, là, t'as dit vrai. C'est une femme,
en fait, qui a compris. Qui a tout compris. Une femme qui est dans sa féminité, c'est une femme qui a tout compris.
Ça veut dire ?
Parce que tout à l'heure, tu vois, je donnais le contraire. Je disais qu'une femme qui n'est pas dans sa féminité, elle est tiraillée par elle-même. Tu vois ? Une femme qui n'est pas dans sa féminité, c'est une femme aussi qui se préoccupe de ce qu'on peut penser d'elle, si jamais elle est un peu trop gentille, par exemple. Une femme qui est dans sa féminité, moi je dis que c'est une femme qui a tout compris pourquoi. Parce qu'en même temps, c'est ça qui nous est demandé dans notre propre religion. Parce que c'est la femme, c'est elle qui protège, la femme c'est elle qui s'occupe, la femme c'est celle qui sait servir, la femme c'est celle qui a le bon comportement. D'accord ? Et quand je te disais tout à l'heure par rapport à la société, c'est ça. C'est-à-dire que déjà, voilà, tu fais tout ça, tu es une femme soumise. Mais soumise, ce n'est pas quelque chose de mauvais en soi.
Tu es venu t'attirer le foudre, toi.
Oui, parce qu'en soi, quand on est soumise, on est soumise à qui ? On est soumise à Dieu. Donc déjà, ça, c'est quelque chose un peu qui a été déformé. Tu vois ? Une femme qui patiente.
C'est intéressant ce que tu dis, dans le sens, en gros, déjà, si la femme fait ce qu'elle fait. elle le fait parce que c'est un devoir c'est ce qui lui est demandé, recommandé par Allah subhanahu wa ta'ala c'est dans la religion, c'est normal donc aujourd'hui comme tu dis on a ce truc, non mais si tu fais ça et tout ça, ton homme, ceci cela et en fait on revient à l'ego on se dit non mais, surtout comme tu dis aujourd'hui il y a ce côté où On entend beaucoup parler du féminisme, ça monte, que les femmes, il faut qu'elles entreprennent, il faut qu'elles soient indépendantes, femmes indépendantes et tout ça. Donc souvent, c'est aussi ce type de femmes-là qui ne sont pas d'accord avec ça. Ils disent, mais pourquoi je dois et pourquoi lui ? En fait, se mettre en concurrence un petit peu avec l'homme, on a cette impression. Enfin, j'ai cette impression.
Oui, je suis d'accord.
Aujourd'hui, et en fait, toi, tu es en train de dire que la femme doit être d'une certaine manière, tu l'es recommandée. Et si elle le fait, ok. C'est bien pour son mari. De toute façon, si elle le recommande, c'est que forcément, c'est un bien. Mais qu'elle doit, elle, rechercher l'agrément d'un an.
Tout à fait.
Et elle aura aussi son mari et tout ce qui va avec.
Voilà. En fait, ce n'est pas parce que tu as un bon comportement et que tu serres ton mari et que tu protèges les tiens que ça veut dire que tu n'as pas de caractère. que tu ne sers à rien, que tu n'as rien dans la tête. Pas du tout. En fait, pour moi, c'est vraiment une question de point de vue. On a trop mélangé notre comportement à ce qu'on entend à l'extérieur.
C'est-à-dire ?
C'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire que, en tout cas, je sais que du temps où je travaillais dans des sociétés, par exemple. la chose qui était mal vue. Après, ce n'était pas forcément des musulmans aussi. Tu vois ? La chose qui était mal vue.
Mais ça impacte aujourd'hui. Voilà. Ça impacte les musulmans.
Ce n'est pas forcément des musulmans. C'est que, voilà, quand tu rentres, écoute, je vais rentrer parce que mon mari, par exemple, il m'attend. Par exemple, je vais lui servir à manger, mais il ne peut pas se servir tout seul. Tu vois ? Plein de trucs comme ça. Bien sûr qu'il peut se servir tout seul. Mais en fait, si tu le fais, il est où le mal ? Est-ce que tu vois ?
Ouais, des trucs comme ça. En fait, c'est comme s'il y a plus cette notion de place, en fait. On est pareil, on travaille, tu travailles, je travaille, on est pareil, il n'y a rien qui nous différencie. Donc, tu peux te faire à manger, c'est toi qui fais à manger. En fait, les rôles sont inversés, même, on ne sait plus qui doit faire quoi.
C'est ça. Après, on dit ouais, mais je ne sais pas, t'es pas son chien. Il y a eu le rapport. Tu vois, après, chacun fait comme il veut dans son foyer. Si vous vous mettez d'accord avec son mari et que dans votre couple, vous avez dit que c'est monsieur qui te sert, tu fais comme tu l'entends. Mais ce n'est pas parce que d'autres personnes le font que ça veut dire que tu dois les critiquer. Et puis en soi, pour moi, la femme, c'est elle qui s'occupe de son mari.
Ça veut dire quoi s'occuper de son mari ?
S'occuper de son mari à nos petits soins. Et pour moi, ce n'est pas quelque chose de dégradant, vraiment pas. En même temps, la plupart des femmes que je connais, on a été éduquées dans ce sens-là avec nos parents. Maintenant, je pense qu'aujourd'hui, la chose qui pique, c'est peut-être qu'on a vu certaines choses dans notre enfance qui ne nous ont pas plu. Je ne sais pas. Je vais donner un exemple tout bête. Par exemple, tu grandis dans une famille et tu vois une maman qui est très serviable, qui est très conciliante, qui ne s'énerve pas. Tu vois ? Et qui n'a pas forcément eu le respect qu'elle mériterait d'avoir, dû à son comportement. Tu vois ? Tu as vu des faces bizarres, en fait, devant toi.
Oui, dans l'enfance, tu vois ta mère qui donne tout, tout ça, mais il n'y a pas de retour.
Tu ne vois pas du tout aussi de reconnaissance.
De reconnaissance, ok.
Tu ne vois plus qu'il voit ça de ton œil. Ok ? Il se peut aussi que, je ne sais pas, tu as vu ton père, par exemple, qui met des coups de pression. Tu vois ? Toi, que tu n'as pas aimé, donc, dans ta tête, tu te dis, moi, en tout cas, je ne serai pas comme ma mère. Tu vois ou pas ? Parce qu'il y a des choses qui t'ont révolté.
En gros, je ne vais pas accepter ce que ma mère a accepté.
Voilà. Parce que non, non, moi, mon mari ne va pas me faire ça. Non, non, non. Tu vois ? OK. On soit, ta mère, tout ce qu'elle a fait durant ton enfance, de ce que toi, tu as pu percevoir de tes yeux d'enfant, elle a fait le bien. En fait, c'est comme ça qu'il faut le voir, plutôt, la chose, tu vois. Elle a fait le bien, tu vois. Et le bien qu'elle a fait dans son foyer, Inch'Allah, elle sera récompensée pour cela. D'accord ? C'est pas parce qu'en fait, ton père ou ton oncle ou n'importe qui a eu des manquements que ça veut dire que le comportement de ta mère n'était pas bon,
tu vois. Ouais, parce qu'il y a ce truc où tu me fais ça, je te fais ça.
C'est ça.
Ouais, parce que tu me parles comme ça, ben moi, je vais te faire comme ça. Et c'est plus... En fait, je dois faire ça. Moi, je dois me tenir à ce que... Allah recommande au Coran, la Sunna, moi c'est ça. Voilà.
Et ce n'est pas parce que tu te comportes comme ça que ça veut dire que tu n'as pas ton mot à dire. Tu vois ? Ça veut dire que, je ne sais pas, ton mari a des manquements auprès de toi. Il t'a mal parlé. Tu peux très bien lui dire. Tu vois ? Maintenant, il y a une manière de dire des choses. Bien sûr. Parce que ton mari, ce n'est pas ton pote, ce n'est pas ton frère. Tu vois ? Comment tu vas parler à ton pote ? Comment tu vas parler à ton frère ? Tu ne peux pas parler de cette manière-là à ton mari. Mais par contre, tu peux lui dire des choses de manière à ce qu'il l'entende et qu'il se dise, ah oui, je n'ai pas à me comporter comme ça. Et ça, tu n'es pas obligé de le faire devant tout le monde.
Mais ça, justement, par rapport à ça, parce que toi, tu t'es beaucoup formé justement sur ce sujet. Est-ce que là, c'est, par exemple, la communication non-violente peut aider ? Tout à fait. Parce que j'ai l'impression, en fait, comme le prophète sallallahu alayhi wa sallam il dit, le plus important, ce n'est pas forcément ce que tu dis, mais c'est comment tu le dis. J'ai l'impression des fois que, oui, il y a des femmes, on voit, elles ont envie de dire des choses, mais la manière de le dire, en fait, tout de suite, ça crée plus de conflits que de choses. Et ça amène justement à des disputes, à des divorces, il y a beaucoup de choses. La communication n'est pas bonne. Donc, c'est ça, non ?
Oui, tout à fait. Pour ça, je te rejoins tout à fait. C'est-à-dire que... Ce n'est pas parce que tu es une bonne épouse et que tu fais ce qu'il t'est demandé de faire par ton seigneur. Pas par ton mari, c'est par ton seigneur. Tu fais ce qu'il t'est demandé, ce n'est pas parce que tu fais tout ça que ça veut dire que tu n'as pas de caractère, tu es faible, tu n'es rien. Tu es quelqu'un, bien sûr que tu es quelqu'un. Maintenant, si ton mari a un mauvais comportement auprès de toi, tu peux très bien lui dire. On ne t'a pas dit de... Il t'insulte, tu dis vas-y, continue de m'insulter. Ce n'est pas ça qu'on t'a dit de faire. On t'a dit d'avoir un bon comportement Parce que c'est en ayant ce bon comportement là Que tu vas recevoir des récompenses
Nous on cherche la récompense Mais moi je vais faire l'avocat du diable Maintenant c'est facile à dire Normalement vous devez être ma team Parce que ce que je vais dire c'est pour vous Parce que vous êtes toute la team Gundo Moi je suis factuel C'est facile de dire ça Mais la femme qui te dit Moi je suis comme tu dis J'ai le bon comportement, je suis bien, je fais toujours bien. Mais il n'y a pas de retour de l'autre côté. L'autre côté, c'est laisse tomber. Mon mari, il ne voit même pas, pas de remerciements, pas de reconnaissance, comme tu l'as dit. Au bout d'un moment, je vais faire ça jusqu'à quand ? Jusqu'à ma mort, je vais faire ça. Je n'ai pas de reconnaissance. Et en fait, je remarque aussi que plus je suis comme ça, on dirait plus il profite et plus il continue à être de... Comment dirais-je ? négatif et méchant. Il dit, mais c'est comment ? Donc, je dois me le laisser.
En fait, moi, j'ai envie de te dire quoi ? Si de base, de nature, quelqu'un a un bon comportement, quand tu parles, tu sais comment tu parles, tu fais tout ce que tu as à faire dans ton foyer, il n'a rien à te reprocher. Le jour où tu es fâché, ce n'est pas souvent que tu es fâché. En principe, en tout cas, si ce n'est pas quelqu'un qui dit, ah, aujourd'hui, elle est fâchée. Aujourd'hui, elle est fâchée, il vaut mieux que je fasse attention. Là, elle est fâchée parce que j'ai dépassé. Mais si tout le temps, tu es là, tu parles mal, tu l'insultes, le jour où tu es réellement fâchée, il n'y a pas d'impact. Il n'y a pas d'impact, pourquoi ? Parce qu'il va te dire, de toute façon, elle est toujours vénérale. Ou alors, je rentre, elle est fâchée, elle est tout le temps comme ça.
Et comment ça fait fuir, ça ?
C'est ça, en fait, que j'essaye de dire. C'est-à-dire que... De base, nous, on est comme ça. En même temps, on a été éduqués comme ça. Gardons cette part de féminité-là, parce que c'est ça aussi qui va nous permettre d'avoir des récompenses. Moi, c'est vraiment les récompenses. Honnêtement, quand tu dis que chaque jour que Dieu fait, tu commets des péchés, d'accord ? Chaque jour que Dieu fait, tu commets des péchés. Fais en sorte de recevoir, d'avoir des récompenses. C'est ça qui va te sauver.
De contrebalancer, oui. De remplacer la mauvaise action avec une bonne action.
C'est ça. Et puis, quand tu as un bon comportement, il y a une bonne atmosphère chez toi. Quand il y a une bonne atmosphère, ça veut dire que le jour où vous vous disputez, ça ne dure pas longtemps. Parce que vous n'êtes pas habitué à ça. Il y a des tensions. Quand tu as un bon comportement, tu as le soutien aussi de ton mari. Quand tu as un bon comportement, tes enfants le voient. C'est quelque chose aussi que tu es en train de leur inculquer. Tu peux dire à tes enfants, il faut faire ça, il faut faire ça, mais tes enfants ne voient pas que tu as un bon comportement. Ça ne fonctionne pas. En fait, à partir du moment où tu rentres dans un foyer, Et même, je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir un bon comportement avant, tu vois. Mais à partir du moment où tu te maries, fais en sorte que ta féminité, elle a son max, tu vois. Parce que non seulement ça va servir à tout ton foyer, et puis toi-même, en fait, ta vie, elle sera beaucoup plus agréable. Tu vois. Après, chacun fait comme il entend, tu vois.
Voilà, nous, on parle de sujets, après, chacun est libre.
Mais il ne faut pas se dire...
Je comprends, c'est vrai. Chacun fait comme il l'entend, mais je pense qu'il y a quand même des bases. On peut faire comme on l'entend, mais il y a des bases. Et aujourd'hui, on le voit, les valeurs sont inversées. On inverse tout, on change tout. Ok, chacun fait comme il veut, chacun est libre, mais pour moi, il y a des bases, en fait. Comme tu dis, là, on parle de féminité, mais on peut parler aussi de masculinité. Du côté masculin aussi, l'homme doit être d'une certaine manière, etc. Mais là, revenons sur la femme. Moi, je pense qu'il faut vraiment qu'elle fasse son rôle et que l'homme fasse son rôle. Et ça, il n'y a pas de chacun fait comme il veut Non, c'est des choses qui sont là, qui sont factuelles depuis des années. Et aujourd'hui, on n'a jamais eu autant de problématiques dans les couples. On n'a jamais eu autant de divorces qu'aujourd'hui. Donc, au bout d'un moment, il faut qu'on revienne à ce qui se faisait.
tu vois et en essayant d'amener notre nouvelle touche d'améliorer on fait comme on veut ouais mais il y a des bases qu'il ne faut pas qu'il ne faut pas bouger oui après quand je te dis chacun fait comme il veut c'est le couple qui voit qu'est-ce qu'il arrange tu vois ou pas ouais mais même dans ça tu vois genre par
exemple tout à l'heure t'as dit vas-y si dans le couple C'est l'homme, par exemple, qui va faire la cuisine, qui sert et tout ça. Moi, je ne suis pas trop d'accord. Même s'il s'arrange comme ça, bon. Moi, je trouve que quand la femme est faite à manger, il y a une baraka de fou. Après, peut-être que c'est psychologique. Le couple peut s'arranger comme ça, mais moi, je trouve que ça inverse les choses.
En tout cas, moi, je trouve que c'est important.
Même si l'homme, il paye de temps en temps. Mais genre, maintenant, c'est l'homme qui va faire la cuisine. Maintenant, c'est bon, c'est l'homme qui va faire la cuisine. Et vas-y, c'est la femme qui va aller travailler. On le voit ça beaucoup aujourd'hui. Je ne suis pas d'accord avec ça. Je ne suis pas d'accord avec ça. Ou le côté, ou vas-y maintenant. Après, ça dépend des problématiques et des difficultés, tu vois. Je ne parle pas de ça. Mais qu'on inverse les rôles, moi, je ne suis pas d'accord. Par exemple, celui qui doit s'occuper de la subsistance de la maison, c'est l'homme. Pourquoi on va changer ça ? C'est pour ça que, aussi, le côté féminin des femmes, et après, tu me diras si je me trompe, ça part, c'est qu'à un moment, Et des fois, c'est à cause de l'homme. Attention, on n'est pas en train de critiquer que la femme ou l'homme. On ne critique personne, cas par cas. Mais le fait que la femme, par exemple, elle se met à devoir payer le loyer, elle se met à devoir faire tout, en fait. Aller travailler, faire les courses, les enfants, elle fait tout. Mais comment elle ne peut pas, à un moment, elle ne va pas développer son côté masculin ?
Ah, mais c'est sûr.
Et aujourd'hui, on a beaucoup de femmes comme ça dans la communauté. Et c'est... C'est ouf parce qu'on a vu dans notre génération, nous, ça s'est passé. Et je te le dis au Bled, même aujourd'hui au Bled, ça se passe. Quand j'ai été au Mali, quand on a été au Mali en 2018, une des choses qui m'a le plus choqué, c'est de voir toutes ces femmes qui travaillent. Et d'un autre côté... moins d'hommes qui travaillent. Et c'est la femme, en fait, qui va travailler, qui va vendre ses trucs, qui ramène à manger à la maison. La femme, elle a cette force de caractère. Jamais elle va laisser... En tout cas, peut-être que je me trompe, mais elle a ce truc où jamais elle va laisser crever sa famille. Je ne sais pas, je le vois plus fort chez les femmes que chez l'homme. L'homme, il a... Et surtout s'il y a la femme qui vient, qui prend le rôle. Mais je trouve que... Des fois, il y a des conditions dans lesquelles la femme, elle est. C'est problématique. Ça développe son côté masculin. Ça y est, dès qu'elle commence à s'occuper du risque, dès qu'elle commence à faire ces choses-là, ça y est. Comment elle fait après ?
Ça, c'est sûr. En tout cas, la chose qui est l'erreur fatale, c'est-à-dire que l'homme aussi, il est censé faciliter la femme à ce qu'elle puisse avoir un bon comportement auprès d'elle.
Parce que j'avais vu un truc que je trouvais intéressant, c'est cette notion que plus l'homme, il développe son côté masculin aussi. au niveau du foyer, plus il permet à la femme, même si elle a envie des fois de développer son côté masculin, mais vu que l'homme, il est vraiment masculin à la maison, ça lui laisse de la place pour développer sa féminité.
Tout à fait. Et ça lui permet aussi de le respecter. C'est plus facile de respecter un homme justement qui est à la hauteur qu'un homme qui ne l'est pas. Parce que il ne faut pas oublier que Dieu, il a fait que c'est l'homme le chef de famille.
C'est ça.
À partir de là, en fait, si tu vois que ton homme, en fait, il n'est pas capable. Il n'est pas capable. Donc toi, tu vas essayer d'être capable.
C'est ça.
Et tu te dois de respecter une personne qui n'y arrive pas. En fait, c'est compliqué.
C'est compliqué. C'est compliqué. C'est pour ça que moi, je veux juste parler de ce petit cas. Je trouve que ça se passe beaucoup, ça aussi. Parce qu'il faut aussi qu'on parle des causes. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, nos sœurs sont de plus en plus côté masculin et se permettent de ne pas respecter, par exemple, de mal parler ? En tout cas, une des choses que je vois, c'est ce côté-là. C'est ce côté où, des fois, elle n'a pas le choix. Des fois, elle n'a pas le choix. Elle est là. Elle fait les choses. La place n'est pas prise. C'est ça. La place n'est pas prise. Donc, vas-y.
Si tu ne prends pas ta place, je vais le faire. C'est ça,
en fait. Parce que la femme, elle ne va pas se laisser crever. Et c'est problématique. C'est problématique. Et c'est là où ça crée une génération de femmes qui... Après, l'homme, quand il va parler, il va s'énerver. En plus, là, tu es en train de manger. C'est elle qui a payé.
C'est moi qui te nourris.
C'est moi qui te nourris. Tu vois ce que je veux dire ?
Tu me racontes, c'est moi qui te nourris.
Tu vois ce que je veux dire ? Donc ça aussi, ça…
C'est compliqué. Et justement, tu vois, j'ai eu une conversation avec une sœur. Parce qu'en fait, cet été, j'ai fait un petit programme qui s'appelle Épanouissement féminin. Yes. D'accord ?
Et qu'est-ce qui t'a amené justement à faire ce programme ?
Qu'est-ce qui m'a amenée, c'est que je reste en contact avec mes anciennes clientes. Et souvent, on fait des petites réunions entre sœurs et puis on lutte de différents thèmes. Et qu'est-ce qui est ressorti, qu'est-ce qui est ressorti et que ça a ressorti en puissance, c'est que ce sont des sœurs qui n'avaient pas forcément conscience de leur rôle en tant qu'épouse. D'accord ? Qu'est-ce qu'est une femme ? Comment je dois me comporter ? Non, non, non. Après, voilà, je ne vais pas dire l'erreur, mais tu sais quand tu es dans ton foyer familial, en tout cas la femme, elle prend en charge pas mal de choses chez ses parents. D'accord ? Elle devient carrément la deuxième maman. D'accord ? Donc, elle gère pas mal de choses. Elle donne des ordres à ses frères et sœurs. Elle gère plein de choses, tu vois ?
Elle dirige les choses.
Voilà, je lui dirige tout, tu vois ? que tu as une certaine énergie qui vient. Et puis, une fois que tu te maries, en fait, on te dit calme-toi, tu vois.
Excuse-moi, j'aimerais bien que, parce que ça, c'est un... Là, ce que j'aime bien, c'est que tu amènes la base. Ouais. Tu amènes la base de pourquoi, parce que si tu as fait ce programme, c'est que tu as vu ça.
Oui.
Et forcément, c'est que ça vient de quelque chose. Ouais. Et là, je te suis totalement, c'est vrai que... Et je pense que même toi, on pourra peut-être parler de toi, parce que je pense que les auditeurs aussi, ils ont envie de savoir toi aussi, ta position par rapport à ça. Et comment tu as réussi à garder cette féminité-là et pouvoir la partager. Je pense que c'est intéressant, mais je trouve que tu vas un peu vite dans le côté où la femme laquée à la maison. Même moi, quand je me suis marié avec toi, on faisait le mokabala, il y avait tes frères et je voyais un peu aussi comment tu fonctionnais. Pour moi, je ne sais pas si tu vas le prendre mal ou pas, mais... t'es le papa. T'es pas la maman. T'es la maman et le papa aussi. T'étais là, tu t'occupais des trucs et tout ça. T'étais vraiment... Tu faisais quasiment tout. Et c'est vrai que dans nos communautés, même moi, quand je regarde moi, nous les hommes, on ne nous demande pas beaucoup de choses. Tu vois, t'es là. Surtout si t'as des soeurs et tout, on ne nous demande pas beaucoup de choses. On nous demande de ne pas faire de bêtises, des trucs comme ça. Mais au niveau action... Tu vois, moi, ma mère, elle a un peu insisté avec moi, mais ce n'est pas naturel la plupart du temps. C'est les filles, les femmes, elles doivent faire, elles sont là. Elles sont tout le temps dans l'action, elles sont tout le temps en train de faire. Donc, juste, je vais te laisser parler, mais de plus à l'en profondeur, parce que tu as ton cas et je sais que tu as des cas.
Oui, OK. En soi, voilà, les sœurs que j'accompagne, ce sont des sœurs qui me ressemblent. D'accord ? OK. Donc là, je vais parler de mon cas, mais en soi, c'est un peu...
Le cas de toutes ces sœurs-là aussi. C'est important que les gens comprennent.
Voilà. C'est-à-dire que moi, avant de me marier... Du coup, j'étais chez ma mère. Il n'y avait plus de papa. J'étais chez ma mère. Moi, j'ai cinq frères, cinq petits frères. Ma soeur s'est mariée jeune. Elle avait 18 ans. Moi, je suis restée jusqu'à mes 28 ans à la maison. Donc, moi, mes frères, je les ai élevés. Clairement, je les ai élevés. Et ma mère, en soi, j'étais son appui. D'accord ? Jusqu'à un certain moment, en fait, c'est moi qui disais... En fait, quand quelqu'un avait besoin de sortir, besoin de quelque chose, c'est à moi qu'on venait voir. C'est à moi qu'on venait voir, tu vois. Ça veut dire que dès qu'il y avait un truc qui défonctionnait à la maison, c'est moi qui gérais, tu vois. Même quand, tu sais, tu fais les branchements, tout ça, c'est moi qui le faisais, tu vois. Quand on devait monter des trucs, c'est moi qui le faisais. Quand il y a un truc qui bouchait, c'est moi qui le faisais, tu vois. Et puis, je donnais des ordres à mes frères et ils m'écoutaient, tu vois. Et je leur disais quoi ? C'est qui la chef ? C'est moi la chef, tu vois ou pas ? Donc là,
tu étais en position masculine, là. Ah ! L'énergie.
Je faisais tout ce que je devais faire, je m'occupais très bien d'eux, mais je gérais aussi le reste. Est-ce que tu comprends ? Donc, une fois qu'on te dit, après, alhamdoulilah, je ne me suis pas mariée très vite, donc du coup, il y a des choses que j'ai comprises aussi. Parce qu'en fait, quand tu es là, en train de tout gérer, et qu'on te dit machin, en soi, baisse d'un temps, quand tu t'adresses à un homme, c'est compliqué à l'entendre. Est-ce que tu comprends ? Sachant que moi, en soi, chez ma mère, je n'avais pas forcément besoin d'hommes pour faire mes trucs. Mes frères, j'aurais dit, fais ça, fais ça, fais ça. Ils ne savaient pas faire, je le faisais en fait. Eux, ils avaient besoin de moi puisque moi, j'avais besoin d'eux. Donc, je n'ai pas forcément besoin, je peux me débrouiller. Est-ce que tu comprends ? La chose qu'il faut se mettre dans la tête, c'est que l'homme, c'est le responsable de famille. Tu vois, même si toi, femme, tu es capable de faire plein de choses. D'accord. Au jour d'aujourd'hui, on n'a plus besoin d'un homme qui aille à la chasse. Parce qu'on peut aller au supermarché, on peut aller à la boucherie, tout ça.
En fait, aujourd'hui aussi, ce qu'il fait, c'est qu'on a moins besoin de l'homme. Une femme, aujourd'hui, peut vivre sans un homme. C'est sûr que des fois, quand je dis ça, mais dans la réalité, vivre, qu'on dit c'est quoi ? Qu'est-ce qui fait qu'une personne vit ? C'est manger, boire, dormir. C'est ça. Donc, si tu as ta maison. Tu manges. c'est bon en fait, tu vas vivre. Est-ce que tu vas vivre bien ou pas ? Tu ne vas pas crever. Tu ne vas pas mourir,
tu vas vivre.
Vivre bien ou pas, on ne sait pas, mais tu vas vivre. Donc la femme, et ça, ce n'était pas le cas à l'époque. À l'époque, la femme avait vraiment besoin de l'homme pour la protéger, pour la préserver, pour qu'elle puisse manger. C'était l'homme. Et comme tu dis, si on revient encore avant, il fallait aller chasser. Les femmes ne chassaient pas.
Et puis moi, mon père, il est décédé très jeune. J'étais très jeune quand mon père est décédé. Mes frères, ils étaient tout petits. Et c'est ma mère. On a vécu. On a bien vécu même. Tu vois ou pas ? Donc, en soi, tu te dis calme-toi, en fait. Et alhamdoulilah, en fait, la religion est là pour calmer. Est-ce que tu comprends ?
Calme-toi, parce que justement, c'est ce que j'allais te poser comme question. Parce que moi, j'ai pas... Tu as toujours été féminine pour moi. Oui. Tu peux avoir de temps en temps des côtés où tu es en mode déter. Mais après, on a tous. Moi, j'ai ma partie féminine. On a les deux énergies en nous.
Après, ma mère m'a éduquée. Mais qu'est-ce qui,
toi, a fait que... Donc là, tu dis que ta mère t'a éduquée.
Ma mère m'a éduquée d'une certaine manière. D'accord. Il y a des fois où je n'étais pas forcément d'accord parce que je trouvais que c'était un peu de l'abus. Tu vois, quand j'étais chez ma mère. Mais elle m'a éduquée d'une certaine manière. Tu vois, c'est être au service. Tu vois, ta famille, tu t'en occupes. Tu veilles à ce que tout soit propre. Tu es vraiment au petit soin. Moi, mes frères, je les servais. Ils n'allaient pas dans la cuisine, ils allaient dans la marmite. Tu vois, quand ils rentraient, Gundo se dit, est-ce que tu peux me servir ? En fait, pour moi, c'était naturel aussi de faire ça. Même si des fois, Flamme, relou, va faire la vaisselle. Tu vois, c'est quelque chose en soi. Pour moi, ça a été naturel. Après, il faut dire ce qu'il y a, c'est que j'aime bien. J'aime bien mettre bien les gens. Tu vois ? Et du coup, quand j'ai voulu me marier, Donc ça met un petit peu plus de temps que prévu dans mes pensées, tu vois. Je me suis rapprochée aussi de ma religion, qu'est-ce qui était un devoir pour la femme, comment une femme devait aussi se comporter, tout ça. Et j'avoue que ça m'a calmée, tu vois. Parce qu'en soi, si tu ne sais pas tout ça, tu vas garder en fait ce truc et tu vas dire mais attends, toi et moi on est pareil. Mais toi et moi on n'est pas pareil, en soi, tu vois. Donc oui, ça peut piquer, ça peut toucher l'ego. Mais en soi, moi, quand j'ai pris des cours de religion sur le mariage, qu'est-ce qu'on m'a dit ? C'est ton mari, c'est un roi D'accord ? Ton mari, c'est un roi On ne dit pas un roi On ne dit pas tu me saoules à un roi Et c'est vrai qu'on se voit là. Quand tu te dis si tu t'adresses à un roi, est-ce que tu vas dire elle ne me saoule pas Tu ne vas pas lui dire c'est un roi Tu vois ? Et je me souviens que quand j'ai pris ce cours-là... Ça m'a piqué quand même, tu vois. Mais après, j'ai dit, hé, si Allah a voulu ça, c'est qu'il y a une sagesse en fait. Tu vois. Donc, moi, mon mari, c'est un roi.
Vous avez entendu, je suis le roi.
Ah oui, tu es le roi.
Ah,
merci. Et moi, je suis ta reine.
Dieu est la reine. Voilà. Ton pied.
Mon pied.
OK.
Donc, ton mari, c'est un roi. Donc, il y a des choses que tu n'as pas à dire à ton mari. Tu vois. Donc, oui, certaines fois, tu as des manquements parce qu'on n'est pas parfait. Mais il faut te rappeler ça. Ton mari, c'est un roi. Donc, à partir du moment que c'est un roi, il y a des choses que tu n'as pas à lui dire. Et maintenant si ton mari Il fait bien les choses à la maison C'est beaucoup plus simple pour toi De le respecter en tant que roi
Si le roi fait son rôle de roi C'est ça,
un rôle de roi Ça veut dire que c'est un homme déjà qui est respectable Que tu arrives à respecter du fait de son comportement Maintenant si tu as un gamin devant toi Ça va être beaucoup plus compliqué Pour toi en tant que femme de le respecter Donc c'est pour ça que pour moi le mariage C'est un partenariat Dans le sens où fais bien les choses Pour que je fasse bien les choses Tu vois ? Et si moi je fais bien les choses, toi aussi tu feras bien les choses. Parce que je suis une personne aussi que tu respectes de ma manière d'être avec toi. Est-ce que tu comprends ? Et c'est comme ça en fait qu'on s'entraide. Le mariage c'est pas ouais mais moi je fais des efforts, lui il en fait pas donc j'arrête Continue à faire des efforts parce qu'il se peut qu'aujourd'hui c'est toi qui fais plus d'efforts, mais peut-être que, je sais pas, dans trois ans c'est lui qui va faire plus d'efforts. Parce qu'en soi on se soutient dans le bien. pour avoir des récompenses et pour aller au paradis. Tu vois ? Donc, moi, ce que j'ai remarqué, c'est que les sœurs avec qui j'étais, elles étaient en mode un peu rebelles. Tu vois ? C'est-à-dire qu'elles vont se dire, moi, ben écoute, moi, quand je vais me marier, c'est moi qui décide. En fait, tu vois ? Moi, quand je vais me marier, ben écoute, il ne va pas me casser la tête, en fait. Tu vois ? Si jamais tous les deux, on travaille, et qu'il est rentré plus tôt, il va faire à manger. Tu vois ? Déjà, quand j'entendais ça, ça me dérangeait dans le sens où... Mais en fait, tu crois que tu parles de qui, là ? Tu vois ? Ouais, en fait, il est entré te faire à manger, en fait. Ou alors, il est rentré plus tôt, il faut qu'il fasse. Tu dis ça, un roi ? Tu ne dis pas ça, il faut qu'il fasse, il a intérêt. Tu vois ? Donc, en fait, quand on discutait, j'entendais toujours des petites choses comme ça.
Dans ce sens-là. On entend ça, oui, mais moi, c'est vrai. Tu vois ? On a des petites discussions avec... Voilà. On entend des trucs comme ça. Ah, mais moi, je ne veux pas ça. Et moi, je ne sais pas. Je n'ai pas envie de ça. Et puis, voilà. Et puis, il faut qu'il accepte ça. Mais moi, je suis comme ci. Moi, je suis comme ça.
Et puis, je suis comme ça. Donc, voilà, il va faire avec. En soi, déjà, c'est à toi de choisir le bon roi qu'il te faut, qu'il te correspond. Tu vois ? À partir du moment que tu l'as choisi, tu te dois de le respecter. Donc en fait, il y avait plein de petites choses comme ça. Et à chaque fois, du coup, là, je reviens sur les sœurs, si vous avez compris la transition.
Très bien.
Donc j'entendais souvent des petites choses comme ça. Et puis un jour, on a parlé de la femme, de son devoir, de comment elle devait se comporter, de la féminité, de tout ça. Donc oui, elles ont une part de féminité. La féminité, ce n'est pas se maquiller, s'apprêter. Il n'y a pas que ça. Ça fait partie. Ça fait partie. Mais il y a un comportement, tu vois, il y a une sagesse aussi. qui fait que tu es féminine, tu vois. Donc, du coup, voilà. Quand on parlait de ça, ça revenait beaucoup. Et il y a des sœurs, en fait, qui cherchaient à se marier, clairement, tu vois. Et moi, je leur ai dit, les filles, en fait, si jamais vous gardez cette mentalité-là, vous foncez droit dans le mur.
Ok. Donc là, ouais. Donc, toi, tu dis que c'est une mentalité aussi ?
Ouais.
Et en gros, si t'as une mentalité, justement, pas féminine, et dans cette mentalité de... Déjà, ça m'a été un peu négatif. C'est comme ça, comme ça, comme ça. Si je n'ai pas ça, potentiellement, c'est quelque chose qui peut bloquer aussi des femmes à se marier.
Parce que je leur ai dit, j'ai écouté les filles. Aujourd'hui, je cherchais à vous marier. Il y a aussi une énergie qui fait qu'un homme, il se dit, à toi, je te veux. Tu vois ? Parce que tu dis, en fait, quand tu la vois, comment elle parle, tu dis, mais en fait... Elle, elle est mariable. Tu vois ?
Je vais te laisser. Après, tu me laisses le temps. Ça, c'est mon sujet, ça.
Ok, donc ça, je vais te laisser alors. Non, vas-y.
Donne ta vision, moi, je vais parler après.
Elle, elle est mariable. Elle, franchement, je la vois bien en tant qu'épouse. Elle, pas du tout. Tu vois ? Des choses comme ça. Ensuite, je leur ai dit, mais en fait, ça vient d'où votre rébellion comme ça ? Parce que, quand tu parlais avec elle, tu ressentais un peu de la fureur. Tu vois ? Je leur ai demandé, ça vient d'où ? Et voilà, elles ont dit, franchement, moi, j'ai vu trop de choses dans mon enfance. Même ma mère, surtout ma mère, comment elle est là, moi, je ne veux pas être comme elle. Tu vois ? Tu vois ? Il y a notre sœur aussi, parce qu'elle fait beaucoup de choses chez elle. D'accord ? Ses frères, ils ne font pas grand-chose. Donc, elle, déjà, ça l'énerve. Donc, elle s'est dit qu'elle, en tout cas, ça ne va pas se passer aussi comme ça chez elle. Tu vois ? Donc, du coup, moi, j'ai réfléchi, j'ai réfléchi. Je me suis dit, écoutez, les filles... On a fait un programme, c'est bien, vous avez travaillé sur vous, c'est très bien. Par contre, il y a des choses, en fait, il y a des manquements, tu vois. Et je leur ai expliqué un peu et je leur ai dit, écoutez, moi, je vous propose quelque chose. C'est sur un mois, ça s'appelle épanouissement féminin. On va savoir qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, ça bloque votre féminité parce que vous n'êtes pas réellement vous. Parce que, en fait, quand je parle avec vous, vous avez envie d'être comme ça, mais vous ne le faites pas parce que vous ne voulez pas ressembler à votre mère, à votre tante, à votre cousine, à votre sœur qui souffre dans son mariage. D'accord ? Mais de base, vous aimeriez bien être comme ça. Elle me dit oui, on aimerait bien, mais en fait, on ne peut pas. Parce qu'aujourd'hui, l'homme, il dépasse. Tu vois ou pas ? Donc, du coup, j'ai fait ce petit programme-là et on a travaillé sur la féminité. Aujourd'hui, elle s'en accorde avec cette féminité. Elle s'en accorde avec ce qu'elle aurait demandé aussi. Tu vois ? Et pas ce qu'on nous bassine à l'extérieur, au travail, avec d'autres personnes. Tu vois ? Parce qu'on se voit s'être trompé avec soi. Ce n'est pas parce qu'en fait, tu es une bonne femme, tu es une bonne épouse, tu es en accord avec ta féminité, que forcément, on va t'écraser. Pas du tout. Tu vois ? Et c'est là où est venu, du coup, l'épanouissement féminin. Mais maintenant, je te donne la parole pour que tu puisses nous dire.
Oui.
Qu'est-ce qu'un homme, il perçoit d'une femme ?
Alors, c'est important. Et je fais une dédicace à Inès. Mashallah. Kaori. qui écoute beaucoup les podcasts et qui m'encourage toujours à continuer. Elle m'a dit un truc qui m'a marqué. Elle m'a dit en fait, ce qu'on aime quand on écoute vos podcasts, c'est qu'on a la vie aussi du côté de l'homme. Et c'est intéressant d'avoir cet avis-là pour voir et mieux comprendre justement comment fonctionne l'homme. Et aussi, de l'autre côté, les femmes aussi, les hommes aussi, comme toi tu parles, comprennent aussi un peu mieux comment les femmes fonctionnent. Parce que ce que tu dis, un homme, il écoute. Il peut comprendre pourquoi sa femme est réagie comme ça. Et se dire, OK, pourquoi pas, écoute le podcast. C'est quelque chose. Et c'est là que je vois aussi l'importance de ce qu'on fait. Mais cette notion d'énergie... Moi, je suis professeur de Coran. Donc, j'ai des élèves qui sont femmes. J'observe, je regarde, on parle, on l'échange. Et des fois, on nous parle du mariage. Des fois, on parle du mariage. Et justement, ce que j'ai vu, ce que j'ai pu observer, et même de toutes les personnes, quand je regarde dans la rue, tout ça, c'est cette notion d'énergie. Tu as deux catégories de femmes. Tu as des femmes, quand tu les vois, tout de suite, pour toi, c'est un pote. C'est-à-dire que tu n'arrives pas à voir que cette femme-là peut potentiellement être ta femme. Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui se plaignent. Oui, mais moi, je n'ai pas. Moi, j'ai toujours dit aux femmes, je disais, mesdames, faites attention au branding. Oui, le branding, le marketing, c'est important. C'est-à-dire l'image que vous dégagez et cette notion d'énergie. Donc, tu as des femmes, quand tu les vois, c'est le poteau. Et ce n'est pas forcément dans la manière de s'habiller, c'est l'énergie. Aussi, même des fois, dans la manière de parler aussi. Tu as vraiment cette impression que la femme, elle veut être ton pote ou je ne sais pas quoi. Et tu as une autre catégorie de femme que quand tu la vois, tout de suite, tu dis, je la vois bien comme femme, elle. Si tu es mariée, tu vas te dire, je la vois bien, elle, mariée. Si j'ai un pote, tout de suite, tu vas penser. Parce que cette femme-là, elle va dégager quelque chose de féminin, qui va attirer les hommes. Les hommes, c'est ça qui attire, cette énergie féminine. Ce n'est pas que le physique, tout ça, ou le statut. Mais cette énergie féminine, c'est attirant pour l'homme. Et s'il n'y a pas, c'est compliqué, ça bloque. C'est pour ça que, tu sais, même quand tu reviens à ce que tu dis, et je pense que tu pourras parler d'une des sœurs que tu accompagnais, qu'il y a une bonne nouvelle, tu pourras raconter, même si on fera un épisode spécifique sur elle. Mais je l'ai toujours vue, et je l'ai même vue avec des groupes de sœurs, tu vois, par exemple des sœurs, quand je dis des sœurs, vraiment des sœurs dans la famille. Et tu vas voir que, dans ces sœurs-là, celle qui est la plus féministe, c'est elle qui se marie. Et des fois, cette sœur-là, c'est la plus jeune. Et tu te dis, mais attends, il y a les autres qui sont là avant. Après, attention, c'est elle-là qui fait les choses. Mais on peut faire les courses.
Tout à fait.
Non, c'est important. Voilà que ce message-là, je le dis aux sœurs qui ont des difficultés, c'est important. Faites attention à votre énergie. Si, par exemple, les sœurs, quand elles parlent comme ça, c'est sûr que ces sœurs-là, quand tu les vois, tu sens. Si c'est inconscient, tu sens cette énergie masculine et tu n'as pas potentiellement envie de l'aborder ou d'envoyer quelqu'un.
Même si de base, c'est un paquet.
Même si de base, c'est un paquet, ça ne change rien. Ça peut être un paquet. Mais je te dis la vérité. Moi, je veux te dire la vérité. On va parler français là, les soeurs ne vont pas être d'accord avec moi, je m'en fous. Mais tu vois, quand les femmes sont dans cette énergie masculine, je te dis, ça se voit dans leur manière de s'habiller, de se mettre. Ça se voit. Parce que quand je te dis la femme, elle est féminine, là, ça se voit aussi comment elle s'habille. Et je te dis, ça, c'est un truc que j'ai vu, c'est factuel. C'est factuel. C'est-à-dire, c'est rare que tu aies une femme qui est beaucoup dans l'énergie masculine qui fasse attention à son apparence.
Attends, on a une sœur en commun qu'on connaît. D'accord ?
Oui. C'est bon, j'ai vu direct.
Elle est très féminine. D'apparence.
D'apparence, elle est féminine, c'est vrai. C'est vrai, cette soeur-là d'apparence, elle est féminine. Mais dès que tu parles avec elle...
Tu ne peux pas aussi le voir que sur l'apparence.
Je n'ai pas dit tout, mais la plupart du temps... Franchement, elle, c'est un cas... Et même si je te dis la vérité, comme on la connaît en commun, moi je parle avec elle. Franchement, quand tu parles avec elle, c'est le poteau.
Ah bah oui !
C'est un bon poteau même. Tu rigoles, mais en mode poteau. Tu vois ce que je veux dire ? Et elle est comme ça avec tout le monde, en fait. Malheureusement, t'as pas cette sensation de te dire Ah, cette femme-là, c'est une femme à marier. Par exemple, moi, je pourrais la présenter à des potes à moi. Pourquoi je le ferais pas ? Pourquoi je le fais pas, pardon ? Je sens qu'il y a un truc qui manque. Et que si, même si je ramène un frère, peut-être physiquement, il va dire oui. Mais après, dès qu'il va parler, tout ça... L'énergie. Est-ce que... Et tu sais, dans cette énergie féminine, il y a cette notion de... Est-ce que cette femme-là, elle a envie d'une famille ? Est-ce que cette femme-là, elle a envie d'être avec... Elle a envie de s'occuper d'un homme. Est-ce qu'elle va s'occuper de moi ? Est-ce que cette femme-là, je vais pouvoir m'épanouir avec elle ? Il y a plein de trucs qui rentrent en compte. Mais je te dis, en général, la femme qui est féminine, ça se voit sur elle. Ça se sent, ça se voit directement, même physiquement, ça se voit, ça se sent. Le conseil que je donne, c'est ça. Je dirais, franchement, honnêtement, allez parler à Gundo, faites son programme et tout ça, si vous vous êtes sentis concernés. Parce que ce n'est pas juste je parle à quelqu'un, je fais un... Non, c'est parce que je change des choses en moi. Parce que je change ma mentalité, ma psychologie. Ma façon de voir les choses. Ça m'ouvre les portes. Ça m'ouvre les portes à quoi ? À potentiellement trouver mon pied. Ça vaut combien ça ?
En tout cas.
Tu vois ? Et des fois, c'est des petits réglages. C'est des changements. Mais cette énergie-là, il ne faut pas la négliger.
Tout à fait.
Il ne faut pas la négliger. Il faut être dans cette énergie féminine. Ça attire. On va parler de vous. Je donne juste un dernier exemple. Une sœur que je connais, c'est une sœur avec qui on faisait du sport avant, à l'époque. Comme on faisait du sport et tout, c'est une femme qui était féminine, un peu, mais d'énergie masculine, le bon poteau. Et elle a commencé les cours de religion, tout ça, tout ça. Elle a porté le voile. Donc tu sais, même cette notion de porter le voile, surtout dans notre religion, je te jure que porter le voile, ça amène une féminité. Je ne sais pas comment l'expliquer. Ça peut amener aussi ce côté un peu plus féminin. Le fait de porter le voile. Bref. Et dans l'école, plus elle avançait, plus je voyais que dans son branding, sa manière de s'habiller, c'était féminin, c'était recherché. Il y avait quelque chose. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Sans ouvrir la bouche, une sœur a dit t'es mariée ? Non, je ne suis pas mariée. Ça veut dire que même les femmes, elles le ressentent ça. Ok, mais comment ça se fait que tu n'es pas mariée ? t'as l'air bien et tout, ok, il y a un frère, etc. Donc le frère, hop, le frère, il la voit, parce que l'homme aussi est très visuel, ça va vite. Ok, ben vas-y, ouais, je veux bien échanger avec elle. Et, ben, c'est marié. On est à son mariage ce week-end. Tu vois ce que je veux dire ? Donc c'est important. Ok, l'énergie masculine et tout, faut faire attention, c'est pas juste, ok, j'ai une énergie masculine, moi je reste dans mon masculin, j'ai une énergie féminine, je reste... Non, la femme doit développer, doit conscientiser et doit développer cela. pour se marier. Et aussi, pour que quand elle est dans son couple, l'homme-là, je vais dire un truc et on va passer à toi et je ne sais pas si ça te parle, mais je trouve qu'une femme qui regarde son homme comme un roi, qui est dans son énergie féminine et que l'homme ressent, tu vois, ça peut potentiellement pousser l'homme à...
S'améliorer.
À s'améliorer et à prendre vraiment sa place de roi. En fait, le fait que lui peut-être, même lui peut-être, il ne se considère même pas comme un roi. Tu as capté ? Lui, il se pense banal, je suis le mari et tout. Mais comme sa femme le respecte, le met en valeur, tu vois, fait des choses et se met à sa place et avec cette énergie féminine, ça peut pousser l'homme à vraiment se dire, mais en fait, tu vois, à se grandir et à plus assumer, à plus être roi.
Ça lui donne de la force.
Ça lui donne de la force. Et vraiment, ça, c'est au cœur, je vais finir avec ça. C'est très important. Une femme, quand elle est féminine, elle a sa place. Dans les bons cas, parce qu'il y a toujours après des problématiques, ça permet à l'homme de s'élever. Ça permet à l'homme de grandir. Parce que l'homme, il n'a qu'une envie, c'est de servir sa reine.
Oh oh ! Oui ! Oh oh ! Oui !
Il a envie de servir sa reine. Mais, il a envie de servir qui, on l'a dit ? Sa reine. Il a envie de servir sa reine. Il n'a pas envie de servir le valet ou le pompon ou je ne sais pas quoi.
Ou la cuisinière.
Ou la cuisinière. Non, une reine, tu as envie de la servir. Donc, il faut qu'elle soit reine aussi. Le fait qu'elle soit reine, quand tu sais que tu es avec une reine, tu es obligé de prendre ta place de roi. Donc, aussi, attention. Quand on dit reine, reine, ce n'est pas aussi soumise. Non, elle a une posture, elle a une stature. Elle fait ce qu'elle doit faire. Elle soutient son mari et tout. Mais elle est respectable. Tu ne fais pas n'importe quoi avec une reine.
Ça, c'est sûr.
Donc, il faut prendre cette place féminité. Et il faut que la femme aussi prenne sa place de reine. C'est important dans le foyer.
Et s'il y a des choses qui ne vont pas, elle peut être ferme, en fait. Et c'est OK. Il n'y a pas de mal à ça, en fait. Il ne faut pas penser qu'une femme qui... Voilà, qu'elle a pleinement dans sa féminité, qu'elle a un bon comportement, que forcément, en fait, on peut tout lui faire. Déjà, quand tu respectes quelqu'un, tu sais qu'il y a des choses que tu ne peux pas lui faire. Tu n'as pas besoin de mettre des coups de pression à quelqu'un. Tu n'as pas besoin d'insulter. Il te regarde, il sait qu'avec elle, tu ne peux pas me permettre.
C'est ça.
C'est ça le truc. En fait, tu n'as pas besoin d'être en position de force pour être respecté.
Exactement. C'est ça. C'est ce que tu dis. Il y a des hommes qui se permettent ça, mais qui se permettent.
Moi, je vais donner un conseil,
une punchline qu'hommes, femmes doivent retenir. Mais là, on parle aux femmes. Ceux qui donnent doivent mettre des limites. Parce que ceux qui prennent n'ont aucune limite. Oui, il faut mettre des limites. Non, c'est important. Parce que si la femme, par exemple, ça, je parle en connaissance de cause. Si la femme, elle ne met pas de limites. Par exemple, une limite, ça pourrait être j'accepte tout, mais quand tu m'insultes, non, ça, je n'accepte pas. Je ne m'insulte pas. Par exemple, c'est une limite. Moi, je trouve que c'est une bonne limite aussi. Mais non, t'acceptes. Il peut m'insulter. Il t'insulte. Après, ça peut amener juste quand même, il va te frapper. Et même quand il va te frapper, tu vas accepter aussi qu'il te frappe. Donc c'est pour ça que je dis, une femme, elle doit donner. Son truc, c'est de donner. Il n'y a pas de problème. Mais elle doit mettre des limites.
Tout à fait.
Parce que si elle ne le fait pas, subhanallah, j'étais tombé sur une sœur à qui je parlais. Son mari, du jour au lendemain, il a pris une deuxième. Et elle ne comprenait pas. Elle a tout fait. Elle a tout accepté. Tous les trucs négatifs, elle n'a jamais rien dit. Mais tu te dis, mais attends, je ne t'ai jamais rien dit. J'ai tout accepté. Et toi, tu m'amènes quelqu'un d'autre. Ça remet en question. C'est là où je veux venir à les limites. Moi, après, quand je parlais avec elle, j'ai compris que, en fait, non, parce que t'abuses. On t'a dit, oui, il faut être une femme, il faut tout faire pour son mari. Mais il y a des choses, en fait, si t'acceptes trop, en fait, il va se dire quoi ? L'homme, c'est bête aussi. Eh mais elle, vas-y, elle dit jamais rien. Eh vas-y, même si j'ai remis une femme, elle va rien dire. Tu vois ? Et même dans la réalité, quand il lui a dit, elle a rien dit. C'est imprégné. Mais sur le coup Elle a dit ok Tu vois C'est-à-dire Faut faire attention Faut pas aussi que Ça c'est un conseil Que je donne à mes sorciers C'est les secrets Faut faire attention A pas tout accepter Parce que quand t'acceptes tout Tout tout tout Mais vraiment tout Et puis à un moment On se dit Mais elle n'a pas de caractère Elle n'a pas de valeur Elle a rien en fait Je peux faire ce que je veux avec elle Ça c'est dangereux Voilà où Arlem
Non moi je suis d'accord avec toi Je suis vraiment d'accord avec toi Parce que de toute façon L'être humain Il prend la confiance Il faut dire ce qu'il est. Tu vois, tu lui fais ça, il t'insulte, tu sais que demain, il va te pousser. Quand il va te pousser, il va te gifler. Tu vas dire quoi ? Il faut vraiment mettre des limites. Ça, on est vraiment d'accord. C'est pour ça que j'insiste vraiment. C'est pas parce qu'en fait, t'es une femme, t'as le bon comportement, tu prends sur toi, tu tousses ça, que ça veut dire qu'on doit tout te faire, on doit tout te dire. T'as le devoir, justement, de t'exprimer. Parce qu'un couple, c'est ça. C'est un échange, c'est un partage, c'est un partenariat. Donc, vous êtes ensemble, vous vous entraînez ensemble, vous vous dites aussi les choses. C'est vraiment, vraiment important. Et la chose que je voulais dire tout à l'heure, c'est que parmi les sœurs qui avaient cette vision-là de Moi, c'est moi qui fais ça, c'est moi qui décide et puis t'as vu, moi je suis comme ça. Parmi une des sœurs, donc la plus jeune, elle m'a dit Oui, mais moi, la chose qui me dérange, c'est que je ne vois pas pourquoi. On travaille tous les deux. D'accord ? On travaille tous les deux et ce serait moi qui devrais tout faire à la maison. Et si je n'ai pas envie, nanana et tout, il n'a qu'à prendre la serpillère ou machin. D'accord ? Donc, du coup, je vais parler de l'image du roi. D'accord ? Au niveau du comportement, je lui dis, il faut toujours te poser la question, qu'est-ce qu'une femme vertueuse ferait ? Tu vois ? Parce qu'en fait, ça te remet vite les idées en place. Tu vois ? Tu as des passances, tu ne vas pas le faire parce que tu sais qu'une femme vertueuse, ça ne fait pas ça. Tu vois ? Ensuite, qu'est-ce que je lui ai dit ? Je lui ai dit, écoute, tu ne peux pas imposer à quelqu'un, à un roi, de faire ça, ça, ça, ça. Si lui, il a dit qu'il va te faciliter, qu'il fait, il n'a qu'à faire. D'accord ? Après, en même temps, tu as dit que tu travailles. On ne t'a pas dit de ne pas travailler. Tu peux travailler. Mais si tu travailles, c'est-à-dire que tu es en capacité, en fait, de gérer ton foyer. Parce que toi, ton devoir, c'est de gérer ton foyer. D'accord ? On ne t'a pas dit que c'était une obligation pour toi de travailler. Tu as décidé de travailler pour faire tes sous. C'est très bien. C'est un bien pour moi, une femme. C'est important qu'elle puisse avoir, en fait, ses petits sous. Tu vois ? Maintenant, tu peux pas, en fait... Toi, t'es fatiguée, donc t'as dit que lui, maintenant, il va faire tout le ménage parce que toi, aujourd'hui, lui, il est en vacances toute la semaine. Tu peux pas lui imposer ça. Tu fais ce que t'as à faire. Si t'acceptes qu'il te facilite sur tes tâches ménagères, c'est comme si, regarde, aujourd'hui, ton mari, il est là, il paye tout ce qu'il a à payer à la maison. D'accord ? Et au mois de février, il dit, t'as vu ? Mais là, je suis fatiguée de payer le loyer. Au mois de février, je ne paye pas. Tu vas lui dire quoi ? Tu ne vas pas lui dire, ouais, mais OK. Tu ne vas pas lui dire, ouais, mais attends, je ne suis pas d'accord. Vu que toi-même, tu lui dis ça. Elle me dit, oui, c'est vrai. Je dis, maintenant, c'est à toi de déterminer avec ton mari les choses que tu as envie dans ton foyer. S'il est d'accord, si toi aussi, vous êtes en accord, OK. Mais tu ne peux pas, en fait, imposer quelque chose à un roi. Tu ne peux pas. Parce que ce n'est pas ton frère, ce n'est pas ton pote. Tu peux discuter avec lui et tu lui dis, voilà, j'aimerais bien, je ne sais pas, que tu me facilites sur certaines choses de la maison. Tu vois ? Si, il le fait, alhamdoulilah. Tu vois ? Mais tu ne peux pas dire, elle me dit, parce que moi, je ne le voyais pas comme ça. Je me suis dit, tous les deux, on fait tout 50-50. J'ai dit, à partir du moment que tu dis tout 50-50, ça veut dire que toi aussi, tu fais tout 50-50 avec lui. Mais comment tu vas faire pour respecter quelqu'un avec qui tu fais 50-50 ? C'est compliqué, tu vois. Et là, tu vois, en tout cas, le programme lui a fait beaucoup de bien. Je crois qu'elle a 19 ans. Ouais. Je crois qu'elle a 19 ans et puis même, sa façon de parler à son frère a changé. Parce qu'avant, quand on faisait des coachings, je suis allée en ligne avec elle. Comment elle parlait même à son frère, ça me choquait. Sachant que c'est son grand frère. En fait, elle a une intonation dans sa voix qui fait genre, en fait, tu me saoules. Tu vois ? Elle m'a dit oui, mais elle me dit même ça, t'as vu, je le revois parce qu'il vaut mieux que je le règle maintenant plutôt qu'une fois que je suis mariée, je dis je vais tout changer. En tout cas, c'est mieux.
D'accord.
Donc voilà, monsieur Sibir.
Et oui, de ça aussi, il y a une sœur aussi qui t'a envoyé un message tout à l'heure.
Ah oui,
oui. Et qui a fait ce programme-là aussi. Oui,
qui a fait ce programme-là. Et justement, quand on a commencé ce programme-là, elle était dure. Elle était dure parce que pour elle, le mariage, elle ne le voyait pas comme ça. Dans le sens où elle a eu l'exemple de sa mère qui ne lui plaisait pas. Donc elle s'est dit que c'est impossible qu'elle soit comme ça, tu vois. Donc, elle s'avait dit que moi, en tant que femme, de toute façon, c'est moi qui vais tout décider chez moi. D'accord ? Parce que je veux que ce soit comme ça. Et de toute façon, je sais que moi, quand je prends des décisions, c'est toujours les bonnes. D'accord ? Donc, c'était vraiment ça, son état d'esprit. Après, voilà, elle a compris que, en fait, si aujourd'hui, Allah a décidé que l'homme, c'est le chef de famille, c'est qu'il y a une raison. Et un chef, de toute façon, ne peut pas se permettre de faire certaines choses. Et elle a compris que c'est elle en même temps qui donne un peu la danse du couple. Du fait que c'est une femme respectable, l'homme sera respectueux. Ce que tu comprends. C'est elle aussi qui donne un peu cette atmosphère à la maison. Donc en fait, elle s'est rendue compte que la femme, elle a beaucoup de pouvoir en vrai. Elle a beaucoup de pouvoir. La chose qui doit être faite, c'est être respectueuse. Ça, elle a compris. La communication non-violente, elle aime beaucoup. Parce que ça lui permet aussi de revoir un peu comment elle dit les choses. Elle s'est rendue compte aussi que elle ne peut pas se permettre de mettre des coups de pression cachés. C'est-à-dire que si toi, t'es pas comme ça, t'es pas comme ça, moi, en fait, je peux aussi être sur la rébellion. C'est des choses qu'elle a compris. Durant le programme Sublime Résilience, elle a beaucoup changé. Elle a accepté plus sa part de féminité. Elle a accepté aussi que dans toute chose, dans la religion, il y a une sagesse. Des fois, tu ne comprends pas la sagesse. Par rapport à elle-même, sa relation avec elle-même, ça a évolué. Durant Épanouissement Féminin, elle a compris quelle était sa place. quel était son rôle et elle était en accord avec. Elle n'était plus en mode tiraillée, en train de dire oui, mais il faut que je sois comme ça parce que quand je suis comme ça, j'ai du caractère. Elle a compris que tu peux avoir du caractère sans forcément être en mode rebelle, tu vois. Donc, durant tout ce petit cheminement, ça lui a amené à pas mal de choses. Alhamdoulilah, elle a rencontré un frère, d'accord ? Ils ont beaucoup, beaucoup échangé et du coup, j'étais avec elle durant leur rencontre, durant leur échange, à distance. Et ce matin, elle m'a envoyé un message. Elle m'a dit, c'est bon, c'est bouclé, on est mariés. Donc, je suis très, très, très, très, très heureuse pour elle, sachant qu'elle vient de loin. Elle a été tributée et elle a compris, en fait. Elle a compris ce qui était dans son intérêt. Elle a compris ce qui allait lui permettre d'avoir des récompenses. Elle a compris aussi les choses qu'il fallait qu'elle mette en place pour que son mariage soit heureux. Parce que c'est ça qu'elle veut aussi. C'est un mariage heureux. Elle a compris aussi que... La bouche, il faut faire attention à sa bouche. Tu vois ? Ça aussi, elle a compris.
Elle a dit, mais en fait, le comportement, au final, elle a été d'accord avec sa mère. Elle a dit, en fait, le comportement de ma mère, tout ce que j'ai pu voir, en fait, durant mon enfance, c'est ce comportement-là qu'il faut avoir, tu vois. Et justement, son comportement, ça demande beaucoup de force, tu vois. Et moi, je pensais l'inverse. Alors qu'en fait...
Ah, elle voyait le fait d'avoir un comportement, d'accepter, c'est de la faiblesse.
C'est de la faiblesse, ces trucs, tu dis rien. Elle dit, elle a toujours... garder le bon comportement. Maintenant, qu'est-ce qui se passe dans la chambre ? Ça se trouve, sa mère, voilà, tu ne sais pas si c'est Dragon qui se transforme, tu ne sais pas. Mais ce qu'elle a montré, c'est en fait, c'est ça qu'elle voulait inculquer à ses filles. Et elle, elle n'a pas su le comprendre. Et aujourd'hui, en fait, elle a compris, tu vois. Et elle m'a dit, je veux être comme ma mère, tu vois. C'est ça qu'elle m'a dit. Ça m'a vraiment fait plaisir.
C'est puissant ce que tu dis.
Elle m'a dit,
en fait,
ça demande d'être une force.
C'est un coaching que tu as envoyé là.
Donc voilà, je suis très, très, très heureuse pour elle. Inch'Allah, on va rester en contact et je ne doute pas qu'elle fera une très bonne épouse. Donc le monsieur qui a réussi à la voir là, il sait qu'il a quelqu'un.
Inch'Allah. C'est intéressant et c'est fou comment toujours l'enfance et tout ça, ça revient. Et en fait, elle est comme sa mère de base, mais elle refuse d'être comme sa mère. Et en fait, elle s'éloigne de ça. Donc elle est totalement le contraire. Et au final, pour comprendre ça. Et tu vois, c'est là où c'est intéressant de parler, d'échanger avec quelqu'un et tout ça. Parce que des fois, ça, c'est des choses qui sont inconscientes. Et tu as besoin d'avoir un regard extérieur. En l'occurrence, là, c'était toi. Pour qu'elles se réalignent, qu'elles trouvent son homme, qu'elles se marient. Et qu'Allah leur facilite et mette la baraka dans cette union.
Amen.
On arrive à une heure, non ? C'était super intéressant. Il y a plein d'autres sujets sur lesquels on veut parler, mais je trouve que là, on a un peu fait le tour. N'hésitez pas, si vous avez des questions à poser dans les commentaires, ou à envoyer un message sur Instagram, on se fera un plaisir d'y répondre. Inch'Allah. Si tu avais un petit mot de la fin à donner par rapport à ce thème, tu dirais quoi ?
Mon petit mot de la fin, ce serait d'arrêter d'être tiraillé avec vous-même. Parce qu'en soi, quand tu n'es pas toi, tu n'es pas bien. tu vois. Donc, acceptons qui l'on est, essayons de nous améliorer et, Inch'Allah, on sera récompensés.
Bien dit, bien dit, bien dit. Merci. Inch'Allah, on continue, on continue, comme on a dit, on s'est organisé, donc on va Inch'Allah partager pas mal de contenu sur pas mal de thèmes. Justement aussi, par rapport aux thèmes, n'hésitez pas à nous envoyer des messages. Si vous avez, on aimerait bien faire un podcast par exemple, questions-réponses. Ouais. Et donc, on a besoin de questions. Donc, n'hésitez pas à poser vos questions, toutes les questions que vous avez. Et un podcast, on prendra le temps de répondre à toutes les questions. Voilà, comme ça, ça sera profitable à un maximum de personnes. On s'arrête là ?
Ouais, c'est bon pour moi.
C'est bon pour moi, bah vas-y. Assalamu alaikum.
Wa alaikum salam.
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Description
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue à tous dans Ton Pied, Mon Pied, le podcast de
Mohamed et Gundo.
Là où on parle des sujets piquants de la vie de couple. Gundo, salam alaykoum.
Walaikoum salam.
Ça va ou quoi ?
Ça va et toi ?
Quel bail ?
On est là, monsieur.
C'est du quoi en ce moment ?
Ah bah écoute, ça va, c'est la rentrée. Ouais. On reprend de bonnes habitudes.
C'est ça.
On essaye d'être carré, tu vois, pour que cette année se passe mieux que l'année précédente.
C'est-à-dire carré pour toi ?
Niveau organisation, tu vois, niveau dans mon rôle de maman, dans mon rôle d'épouse, dans mon rôle de maîtresse de maison et dans mon rôle de coach.
Masha'Allah, masha'Allah. Alhamdoulilah.
Et toi, ça va ?
Ça va, on est dans le même mood. Cette année, vraiment, on remarque qu'il faut vraiment s'organiser, anticiper beaucoup de choses. Je pense que... En tout cas, comment on a été élevés, on vit dans l'urgence en fait. On vit tout le temps dans l'urgence, tout le temps, c'est le dernier moment, on fait les choses, après avec la foi, le Tawakkol et tout ça. Et ce qui est bien d'un côté, mais d'un autre côté, tu vois, on n'arrive pas à faire des grandes choses. Parce qu'en fait, quand tu es toujours dans l'urgence, tu ne peux pas penser au futur. C'est ça. Et c'est ça l'idée. Donc, on a décidé de vraiment, toujours même par rapport au podcast, tu vois. Donc, pourquoi aussi on a un peu de mal ? Parce que voilà, on n'est pas organisé vraiment par rapport à ça. Et voilà, l'idée, c'est vraiment de s'organiser. Parce qu'on est en plein dedans. On a même acheté un cahier et tout ça. Et c'est super intéressant parce que ça permet justement d'anticiper beaucoup de choses et de savoir en fait ce que tu as à faire, comment tu vas le faire. Et bon, ça, c'est des trucs que tu me disais même quand tu as acheté le cahier. J'ai dit ça, c'est des trucs de Bob Toon. Mais ce n'est pas question de pas tout, c'est vraiment de se dire, non, si tu veux, par rapport à la famille, par rapport à moi aussi, en tant qu'homme, en tant qu'entrepreneur et tout ça, être bien, ça demande de l'organisation, de l'anticipation. Donc, cette année, nous, c'est ça. Cette rentrée, on a décidé de mieux s'organiser, alhamdoulilah.
Alhamdoulilah. Donc, ce n'est pas un cahier parce que tu l'as minimisé quand même.
Eh oui.
Ce n'est pas un cahier. Je ne suis pas d'accord.
Mais c'est un cahier. Ou bien ce n'est pas un cahier. C'est quoi ?
C'est beaucoup plus que ça. C'est un agenda familial. Et dans cet agenda familial, tu peux organiser plein de choses. Tout ce qui est repas, tout ce qui est sorties, tout ce qui est idées cadeaux, par exemple. C'est pas mal, parce que la guide, à chaque fois, c'est toujours le rush. Je vais tout le temps anticiper, mais au final, j'ai toujours la dernière minute, donc c'est pas le top. Il y a quoi d'autre ? Il y a les activités pendant les vacances. Donc, tu sais, des fois, tu as des idées. tu es notre part et puis au final tu fais rien tu vois donc en soi c'est vraiment moi en tout cas je kiffe, je l'aime beaucoup je pense que c'est important d'aimer les choses pour pouvoir travailler là dessus tu vois et inshallah je vais m'y tenir en tout cas et j'espère que tu vas participer à ce cahier c'est un cahier familial comme on a dit familial
côté femme non côté homme aussi. On a dit à notre organisation. Mais bon, on va contribuer. Comme le nom du podcast, on va respecter ton pied, mon pied. Voilà. Et puis on pourra mettre potentiellement la référence en lien. Parce que c'est vrai qu'il est très bien.
Franchement, il est top. Je me suis dit, ouais, non, non, mais il est vraiment très bien. Vraiment très bien. Il nous facilite d'avoir une bonne organisation. Amine. Parce que, voilà, trouver l'organisation, ça prend du temps. quand tu essaies de le noter. Mais une fois que tu as organisé, ça va beaucoup plus vite.
C'est incroyable. Parce que plus le temps y passe, on a cette sensation de moins avoir de temps. Il y a plus d'enfants, il y a des mariages. Il y a beaucoup de choses, en fait. Il faut s'organiser, sinon tu es toujours noyé.
C'est ça. Et si on organisait, on fera plus de podcasts aussi.
C'est important. Et d'ailleurs, on remercie. C'est vraiment subhanallah. Vraiment, les gens, tout le monde. le temps les messages. On remercie, on a vu Rahma. Rahmatoulaï. Rahmatoulaï, voilà.
Et son mari qu'on a rencontré.
Voilà, petite dédicace à vous. Masha'Allah.
Masha'Allah. Et puis elle m'a fait ce petit rappel, donc voilà.
Et il y en a plein. Non, non, il n'y a pas que elle. Attention. Il y a beaucoup, il y a beaucoup de gens. Il y a beaucoup, beaucoup de gens, beaucoup de messages. Et nous, en fait, on est derrière notre micro. On ne se rend pas forcément compte de l'impact. Mais voilà. Alhamdoulilah, on va s'organiser du mieux qu'on peut et pouvoir vous délivrer, Inch'Allah, un contenu de qualité.
Inch'Allah.
Aujourd'hui, nouveau thème. Donc on va parler... plutôt de la femme. Mais comme c'est le couple, la femme, ça impacte l'homme, comme l'homme impacte la femme, etc. Donc, le sujet, c'est la féminité. D'accord. Gundo, c'est quoi la féminité ? Et pourquoi, pour cette rentrée, tu as décidé qu'on parle de ce sujet, de la féminité ?
Parce qu'en ce moment, en tout cas...
Non, toi aussi, attention. On t'a dit c'est quoi ?
Pas deux,
mais moins. On a dit l'organisation, non ?
La féminité, c'est la femme. La femme, c'est la féminité. Au jour d'aujourd'hui, beaucoup de femmes se détournent de là.
Non, on n'a pas compris la définition. Tu peux me laisser faire ? Mais la définition !
Laisse-moi faire,
je vais faire ma manière ou pas.
Donc je disais, la féminité, c'est la femme. La femme, c'est la féminité. D'accord ? Voilà. Ça, c'est pour commencer. Arrête de me regarder mal.
Je regarde avant moi, je t'écoute. Moi, je n'ai pas compris c'est quoi la féminité.
Alors, la féminité, qu'est-ce que c'est ? La féminité, c'est un comportement. C'est aussi un état d'esprit. Donc, on proprement dit, je ne peux pas dire, oui, la féminité, c'est ça, ça, ça. C'est un comportement que la femme a de manière naturelle. La femme, c'est celle qui protège. La femme, c'est elle qui est au petit soin. Et au jour d'aujourd'hui, beaucoup de femmes se tournent de leur féminité. C'est quelque chose de naturel de base, mais elles se tournent de ça. Pourquoi ? Je pense vraiment que c'est dû à notre société. Je pense vraiment que c'est dû à notre société parce qu'au jour d'aujourd'hui, une femme qui fait tout ça, elle est un peu mal vue. Dans le sens où, on va dire, elle n'a pas de caractère, elle est soumise.
Une femme qui est dans la féminité. Aujourd'hui, c'est vu une femme soumise,
faible.
Est-ce que tu peux nous dire, c'est quoi le comportement d'une femme qui est dans sa féminité ? Pour comprendre, parce que là tu parles du contraire. Une femme qui est dans sa féminité, c'est quoi en fait ?
Une femme qui est dans sa féminité, c'est une femme qui n'est pas tiraillée par elle-même. C'est une femme déjà qui est bien avec elle-même. C'est une femme qui a de l'estime pour elle. C'est une femme qui est consciente de sa valeur aussi. Des choses qu'elle peut apporter. Peu importe à quelle personne, tu vois. Une femme qui a sa féminité, c'est une femme qui est en accord avec son rôle de femme.
Ok.
D'accord ?
Non, là, t'as dit vrai. C'est une femme,
en fait, qui a compris. Qui a tout compris. Une femme qui est dans sa féminité, c'est une femme qui a tout compris.
Ça veut dire ?
Parce que tout à l'heure, tu vois, je donnais le contraire. Je disais qu'une femme qui n'est pas dans sa féminité, elle est tiraillée par elle-même. Tu vois ? Une femme qui n'est pas dans sa féminité, c'est une femme aussi qui se préoccupe de ce qu'on peut penser d'elle, si jamais elle est un peu trop gentille, par exemple. Une femme qui est dans sa féminité, moi je dis que c'est une femme qui a tout compris pourquoi. Parce qu'en même temps, c'est ça qui nous est demandé dans notre propre religion. Parce que c'est la femme, c'est elle qui protège, la femme c'est elle qui s'occupe, la femme c'est celle qui sait servir, la femme c'est celle qui a le bon comportement. D'accord ? Et quand je te disais tout à l'heure par rapport à la société, c'est ça. C'est-à-dire que déjà, voilà, tu fais tout ça, tu es une femme soumise. Mais soumise, ce n'est pas quelque chose de mauvais en soi.
Tu es venu t'attirer le foudre, toi.
Oui, parce qu'en soi, quand on est soumise, on est soumise à qui ? On est soumise à Dieu. Donc déjà, ça, c'est quelque chose un peu qui a été déformé. Tu vois ? Une femme qui patiente.
C'est intéressant ce que tu dis, dans le sens, en gros, déjà, si la femme fait ce qu'elle fait. elle le fait parce que c'est un devoir c'est ce qui lui est demandé, recommandé par Allah subhanahu wa ta'ala c'est dans la religion, c'est normal donc aujourd'hui comme tu dis on a ce truc, non mais si tu fais ça et tout ça, ton homme, ceci cela et en fait on revient à l'ego on se dit non mais, surtout comme tu dis aujourd'hui il y a ce côté où On entend beaucoup parler du féminisme, ça monte, que les femmes, il faut qu'elles entreprennent, il faut qu'elles soient indépendantes, femmes indépendantes et tout ça. Donc souvent, c'est aussi ce type de femmes-là qui ne sont pas d'accord avec ça. Ils disent, mais pourquoi je dois et pourquoi lui ? En fait, se mettre en concurrence un petit peu avec l'homme, on a cette impression. Enfin, j'ai cette impression.
Oui, je suis d'accord.
Aujourd'hui, et en fait, toi, tu es en train de dire que la femme doit être d'une certaine manière, tu l'es recommandée. Et si elle le fait, ok. C'est bien pour son mari. De toute façon, si elle le recommande, c'est que forcément, c'est un bien. Mais qu'elle doit, elle, rechercher l'agrément d'un an.
Tout à fait.
Et elle aura aussi son mari et tout ce qui va avec.
Voilà. En fait, ce n'est pas parce que tu as un bon comportement et que tu serres ton mari et que tu protèges les tiens que ça veut dire que tu n'as pas de caractère. que tu ne sers à rien, que tu n'as rien dans la tête. Pas du tout. En fait, pour moi, c'est vraiment une question de point de vue. On a trop mélangé notre comportement à ce qu'on entend à l'extérieur.
C'est-à-dire ?
C'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire que, en tout cas, je sais que du temps où je travaillais dans des sociétés, par exemple. la chose qui était mal vue. Après, ce n'était pas forcément des musulmans aussi. Tu vois ? La chose qui était mal vue.
Mais ça impacte aujourd'hui. Voilà. Ça impacte les musulmans.
Ce n'est pas forcément des musulmans. C'est que, voilà, quand tu rentres, écoute, je vais rentrer parce que mon mari, par exemple, il m'attend. Par exemple, je vais lui servir à manger, mais il ne peut pas se servir tout seul. Tu vois ? Plein de trucs comme ça. Bien sûr qu'il peut se servir tout seul. Mais en fait, si tu le fais, il est où le mal ? Est-ce que tu vois ?
Ouais, des trucs comme ça. En fait, c'est comme s'il y a plus cette notion de place, en fait. On est pareil, on travaille, tu travailles, je travaille, on est pareil, il n'y a rien qui nous différencie. Donc, tu peux te faire à manger, c'est toi qui fais à manger. En fait, les rôles sont inversés, même, on ne sait plus qui doit faire quoi.
C'est ça. Après, on dit ouais, mais je ne sais pas, t'es pas son chien. Il y a eu le rapport. Tu vois, après, chacun fait comme il veut dans son foyer. Si vous vous mettez d'accord avec son mari et que dans votre couple, vous avez dit que c'est monsieur qui te sert, tu fais comme tu l'entends. Mais ce n'est pas parce que d'autres personnes le font que ça veut dire que tu dois les critiquer. Et puis en soi, pour moi, la femme, c'est elle qui s'occupe de son mari.
Ça veut dire quoi s'occuper de son mari ?
S'occuper de son mari à nos petits soins. Et pour moi, ce n'est pas quelque chose de dégradant, vraiment pas. En même temps, la plupart des femmes que je connais, on a été éduquées dans ce sens-là avec nos parents. Maintenant, je pense qu'aujourd'hui, la chose qui pique, c'est peut-être qu'on a vu certaines choses dans notre enfance qui ne nous ont pas plu. Je ne sais pas. Je vais donner un exemple tout bête. Par exemple, tu grandis dans une famille et tu vois une maman qui est très serviable, qui est très conciliante, qui ne s'énerve pas. Tu vois ? Et qui n'a pas forcément eu le respect qu'elle mériterait d'avoir, dû à son comportement. Tu vois ? Tu as vu des faces bizarres, en fait, devant toi.
Oui, dans l'enfance, tu vois ta mère qui donne tout, tout ça, mais il n'y a pas de retour.
Tu ne vois pas du tout aussi de reconnaissance.
De reconnaissance, ok.
Tu ne vois plus qu'il voit ça de ton œil. Ok ? Il se peut aussi que, je ne sais pas, tu as vu ton père, par exemple, qui met des coups de pression. Tu vois ? Toi, que tu n'as pas aimé, donc, dans ta tête, tu te dis, moi, en tout cas, je ne serai pas comme ma mère. Tu vois ou pas ? Parce qu'il y a des choses qui t'ont révolté.
En gros, je ne vais pas accepter ce que ma mère a accepté.
Voilà. Parce que non, non, moi, mon mari ne va pas me faire ça. Non, non, non. Tu vois ? OK. On soit, ta mère, tout ce qu'elle a fait durant ton enfance, de ce que toi, tu as pu percevoir de tes yeux d'enfant, elle a fait le bien. En fait, c'est comme ça qu'il faut le voir, plutôt, la chose, tu vois. Elle a fait le bien, tu vois. Et le bien qu'elle a fait dans son foyer, Inch'Allah, elle sera récompensée pour cela. D'accord ? C'est pas parce qu'en fait, ton père ou ton oncle ou n'importe qui a eu des manquements que ça veut dire que le comportement de ta mère n'était pas bon,
tu vois. Ouais, parce qu'il y a ce truc où tu me fais ça, je te fais ça.
C'est ça.
Ouais, parce que tu me parles comme ça, ben moi, je vais te faire comme ça. Et c'est plus... En fait, je dois faire ça. Moi, je dois me tenir à ce que... Allah recommande au Coran, la Sunna, moi c'est ça. Voilà.
Et ce n'est pas parce que tu te comportes comme ça que ça veut dire que tu n'as pas ton mot à dire. Tu vois ? Ça veut dire que, je ne sais pas, ton mari a des manquements auprès de toi. Il t'a mal parlé. Tu peux très bien lui dire. Tu vois ? Maintenant, il y a une manière de dire des choses. Bien sûr. Parce que ton mari, ce n'est pas ton pote, ce n'est pas ton frère. Tu vois ? Comment tu vas parler à ton pote ? Comment tu vas parler à ton frère ? Tu ne peux pas parler de cette manière-là à ton mari. Mais par contre, tu peux lui dire des choses de manière à ce qu'il l'entende et qu'il se dise, ah oui, je n'ai pas à me comporter comme ça. Et ça, tu n'es pas obligé de le faire devant tout le monde.
Mais ça, justement, par rapport à ça, parce que toi, tu t'es beaucoup formé justement sur ce sujet. Est-ce que là, c'est, par exemple, la communication non-violente peut aider ? Tout à fait. Parce que j'ai l'impression, en fait, comme le prophète sallallahu alayhi wa sallam il dit, le plus important, ce n'est pas forcément ce que tu dis, mais c'est comment tu le dis. J'ai l'impression des fois que, oui, il y a des femmes, on voit, elles ont envie de dire des choses, mais la manière de le dire, en fait, tout de suite, ça crée plus de conflits que de choses. Et ça amène justement à des disputes, à des divorces, il y a beaucoup de choses. La communication n'est pas bonne. Donc, c'est ça, non ?
Oui, tout à fait. Pour ça, je te rejoins tout à fait. C'est-à-dire que... Ce n'est pas parce que tu es une bonne épouse et que tu fais ce qu'il t'est demandé de faire par ton seigneur. Pas par ton mari, c'est par ton seigneur. Tu fais ce qu'il t'est demandé, ce n'est pas parce que tu fais tout ça que ça veut dire que tu n'as pas de caractère, tu es faible, tu n'es rien. Tu es quelqu'un, bien sûr que tu es quelqu'un. Maintenant, si ton mari a un mauvais comportement auprès de toi, tu peux très bien lui dire. On ne t'a pas dit de... Il t'insulte, tu dis vas-y, continue de m'insulter. Ce n'est pas ça qu'on t'a dit de faire. On t'a dit d'avoir un bon comportement Parce que c'est en ayant ce bon comportement là Que tu vas recevoir des récompenses
Nous on cherche la récompense Mais moi je vais faire l'avocat du diable Maintenant c'est facile à dire Normalement vous devez être ma team Parce que ce que je vais dire c'est pour vous Parce que vous êtes toute la team Gundo Moi je suis factuel C'est facile de dire ça Mais la femme qui te dit Moi je suis comme tu dis J'ai le bon comportement, je suis bien, je fais toujours bien. Mais il n'y a pas de retour de l'autre côté. L'autre côté, c'est laisse tomber. Mon mari, il ne voit même pas, pas de remerciements, pas de reconnaissance, comme tu l'as dit. Au bout d'un moment, je vais faire ça jusqu'à quand ? Jusqu'à ma mort, je vais faire ça. Je n'ai pas de reconnaissance. Et en fait, je remarque aussi que plus je suis comme ça, on dirait plus il profite et plus il continue à être de... Comment dirais-je ? négatif et méchant. Il dit, mais c'est comment ? Donc, je dois me le laisser.
En fait, moi, j'ai envie de te dire quoi ? Si de base, de nature, quelqu'un a un bon comportement, quand tu parles, tu sais comment tu parles, tu fais tout ce que tu as à faire dans ton foyer, il n'a rien à te reprocher. Le jour où tu es fâché, ce n'est pas souvent que tu es fâché. En principe, en tout cas, si ce n'est pas quelqu'un qui dit, ah, aujourd'hui, elle est fâchée. Aujourd'hui, elle est fâchée, il vaut mieux que je fasse attention. Là, elle est fâchée parce que j'ai dépassé. Mais si tout le temps, tu es là, tu parles mal, tu l'insultes, le jour où tu es réellement fâchée, il n'y a pas d'impact. Il n'y a pas d'impact, pourquoi ? Parce qu'il va te dire, de toute façon, elle est toujours vénérale. Ou alors, je rentre, elle est fâchée, elle est tout le temps comme ça.
Et comment ça fait fuir, ça ?
C'est ça, en fait, que j'essaye de dire. C'est-à-dire que... De base, nous, on est comme ça. En même temps, on a été éduqués comme ça. Gardons cette part de féminité-là, parce que c'est ça aussi qui va nous permettre d'avoir des récompenses. Moi, c'est vraiment les récompenses. Honnêtement, quand tu dis que chaque jour que Dieu fait, tu commets des péchés, d'accord ? Chaque jour que Dieu fait, tu commets des péchés. Fais en sorte de recevoir, d'avoir des récompenses. C'est ça qui va te sauver.
De contrebalancer, oui. De remplacer la mauvaise action avec une bonne action.
C'est ça. Et puis, quand tu as un bon comportement, il y a une bonne atmosphère chez toi. Quand il y a une bonne atmosphère, ça veut dire que le jour où vous vous disputez, ça ne dure pas longtemps. Parce que vous n'êtes pas habitué à ça. Il y a des tensions. Quand tu as un bon comportement, tu as le soutien aussi de ton mari. Quand tu as un bon comportement, tes enfants le voient. C'est quelque chose aussi que tu es en train de leur inculquer. Tu peux dire à tes enfants, il faut faire ça, il faut faire ça, mais tes enfants ne voient pas que tu as un bon comportement. Ça ne fonctionne pas. En fait, à partir du moment où tu rentres dans un foyer, Et même, je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir un bon comportement avant, tu vois. Mais à partir du moment où tu te maries, fais en sorte que ta féminité, elle a son max, tu vois. Parce que non seulement ça va servir à tout ton foyer, et puis toi-même, en fait, ta vie, elle sera beaucoup plus agréable. Tu vois. Après, chacun fait comme il entend, tu vois.
Voilà, nous, on parle de sujets, après, chacun est libre.
Mais il ne faut pas se dire...
Je comprends, c'est vrai. Chacun fait comme il l'entend, mais je pense qu'il y a quand même des bases. On peut faire comme on l'entend, mais il y a des bases. Et aujourd'hui, on le voit, les valeurs sont inversées. On inverse tout, on change tout. Ok, chacun fait comme il veut, chacun est libre, mais pour moi, il y a des bases, en fait. Comme tu dis, là, on parle de féminité, mais on peut parler aussi de masculinité. Du côté masculin aussi, l'homme doit être d'une certaine manière, etc. Mais là, revenons sur la femme. Moi, je pense qu'il faut vraiment qu'elle fasse son rôle et que l'homme fasse son rôle. Et ça, il n'y a pas de chacun fait comme il veut Non, c'est des choses qui sont là, qui sont factuelles depuis des années. Et aujourd'hui, on n'a jamais eu autant de problématiques dans les couples. On n'a jamais eu autant de divorces qu'aujourd'hui. Donc, au bout d'un moment, il faut qu'on revienne à ce qui se faisait.
tu vois et en essayant d'amener notre nouvelle touche d'améliorer on fait comme on veut ouais mais il y a des bases qu'il ne faut pas qu'il ne faut pas bouger oui après quand je te dis chacun fait comme il veut c'est le couple qui voit qu'est-ce qu'il arrange tu vois ou pas ouais mais même dans ça tu vois genre par
exemple tout à l'heure t'as dit vas-y si dans le couple C'est l'homme, par exemple, qui va faire la cuisine, qui sert et tout ça. Moi, je ne suis pas trop d'accord. Même s'il s'arrange comme ça, bon. Moi, je trouve que quand la femme est faite à manger, il y a une baraka de fou. Après, peut-être que c'est psychologique. Le couple peut s'arranger comme ça, mais moi, je trouve que ça inverse les choses.
En tout cas, moi, je trouve que c'est important.
Même si l'homme, il paye de temps en temps. Mais genre, maintenant, c'est l'homme qui va faire la cuisine. Maintenant, c'est bon, c'est l'homme qui va faire la cuisine. Et vas-y, c'est la femme qui va aller travailler. On le voit ça beaucoup aujourd'hui. Je ne suis pas d'accord avec ça. Je ne suis pas d'accord avec ça. Ou le côté, ou vas-y maintenant. Après, ça dépend des problématiques et des difficultés, tu vois. Je ne parle pas de ça. Mais qu'on inverse les rôles, moi, je ne suis pas d'accord. Par exemple, celui qui doit s'occuper de la subsistance de la maison, c'est l'homme. Pourquoi on va changer ça ? C'est pour ça que, aussi, le côté féminin des femmes, et après, tu me diras si je me trompe, ça part, c'est qu'à un moment, Et des fois, c'est à cause de l'homme. Attention, on n'est pas en train de critiquer que la femme ou l'homme. On ne critique personne, cas par cas. Mais le fait que la femme, par exemple, elle se met à devoir payer le loyer, elle se met à devoir faire tout, en fait. Aller travailler, faire les courses, les enfants, elle fait tout. Mais comment elle ne peut pas, à un moment, elle ne va pas développer son côté masculin ?
Ah, mais c'est sûr.
Et aujourd'hui, on a beaucoup de femmes comme ça dans la communauté. Et c'est... C'est ouf parce qu'on a vu dans notre génération, nous, ça s'est passé. Et je te le dis au Bled, même aujourd'hui au Bled, ça se passe. Quand j'ai été au Mali, quand on a été au Mali en 2018, une des choses qui m'a le plus choqué, c'est de voir toutes ces femmes qui travaillent. Et d'un autre côté... moins d'hommes qui travaillent. Et c'est la femme, en fait, qui va travailler, qui va vendre ses trucs, qui ramène à manger à la maison. La femme, elle a cette force de caractère. Jamais elle va laisser... En tout cas, peut-être que je me trompe, mais elle a ce truc où jamais elle va laisser crever sa famille. Je ne sais pas, je le vois plus fort chez les femmes que chez l'homme. L'homme, il a... Et surtout s'il y a la femme qui vient, qui prend le rôle. Mais je trouve que... Des fois, il y a des conditions dans lesquelles la femme, elle est. C'est problématique. Ça développe son côté masculin. Ça y est, dès qu'elle commence à s'occuper du risque, dès qu'elle commence à faire ces choses-là, ça y est. Comment elle fait après ?
Ça, c'est sûr. En tout cas, la chose qui est l'erreur fatale, c'est-à-dire que l'homme aussi, il est censé faciliter la femme à ce qu'elle puisse avoir un bon comportement auprès d'elle.
Parce que j'avais vu un truc que je trouvais intéressant, c'est cette notion que plus l'homme, il développe son côté masculin aussi. au niveau du foyer, plus il permet à la femme, même si elle a envie des fois de développer son côté masculin, mais vu que l'homme, il est vraiment masculin à la maison, ça lui laisse de la place pour développer sa féminité.
Tout à fait. Et ça lui permet aussi de le respecter. C'est plus facile de respecter un homme justement qui est à la hauteur qu'un homme qui ne l'est pas. Parce que il ne faut pas oublier que Dieu, il a fait que c'est l'homme le chef de famille.
C'est ça.
À partir de là, en fait, si tu vois que ton homme, en fait, il n'est pas capable. Il n'est pas capable. Donc toi, tu vas essayer d'être capable.
C'est ça.
Et tu te dois de respecter une personne qui n'y arrive pas. En fait, c'est compliqué.
C'est compliqué. C'est compliqué. C'est pour ça que moi, je veux juste parler de ce petit cas. Je trouve que ça se passe beaucoup, ça aussi. Parce qu'il faut aussi qu'on parle des causes. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, nos sœurs sont de plus en plus côté masculin et se permettent de ne pas respecter, par exemple, de mal parler ? En tout cas, une des choses que je vois, c'est ce côté-là. C'est ce côté où, des fois, elle n'a pas le choix. Des fois, elle n'a pas le choix. Elle est là. Elle fait les choses. La place n'est pas prise. C'est ça. La place n'est pas prise. Donc, vas-y.
Si tu ne prends pas ta place, je vais le faire. C'est ça,
en fait. Parce que la femme, elle ne va pas se laisser crever. Et c'est problématique. C'est problématique. Et c'est là où ça crée une génération de femmes qui... Après, l'homme, quand il va parler, il va s'énerver. En plus, là, tu es en train de manger. C'est elle qui a payé.
C'est moi qui te nourris.
C'est moi qui te nourris. Tu vois ce que je veux dire ?
Tu me racontes, c'est moi qui te nourris.
Tu vois ce que je veux dire ? Donc ça aussi, ça…
C'est compliqué. Et justement, tu vois, j'ai eu une conversation avec une sœur. Parce qu'en fait, cet été, j'ai fait un petit programme qui s'appelle Épanouissement féminin. Yes. D'accord ?
Et qu'est-ce qui t'a amené justement à faire ce programme ?
Qu'est-ce qui m'a amenée, c'est que je reste en contact avec mes anciennes clientes. Et souvent, on fait des petites réunions entre sœurs et puis on lutte de différents thèmes. Et qu'est-ce qui est ressorti, qu'est-ce qui est ressorti et que ça a ressorti en puissance, c'est que ce sont des sœurs qui n'avaient pas forcément conscience de leur rôle en tant qu'épouse. D'accord ? Qu'est-ce qu'est une femme ? Comment je dois me comporter ? Non, non, non. Après, voilà, je ne vais pas dire l'erreur, mais tu sais quand tu es dans ton foyer familial, en tout cas la femme, elle prend en charge pas mal de choses chez ses parents. D'accord ? Elle devient carrément la deuxième maman. D'accord ? Donc, elle gère pas mal de choses. Elle donne des ordres à ses frères et sœurs. Elle gère plein de choses, tu vois ?
Elle dirige les choses.
Voilà, je lui dirige tout, tu vois ? que tu as une certaine énergie qui vient. Et puis, une fois que tu te maries, en fait, on te dit calme-toi, tu vois.
Excuse-moi, j'aimerais bien que, parce que ça, c'est un... Là, ce que j'aime bien, c'est que tu amènes la base. Ouais. Tu amènes la base de pourquoi, parce que si tu as fait ce programme, c'est que tu as vu ça.
Oui.
Et forcément, c'est que ça vient de quelque chose. Ouais. Et là, je te suis totalement, c'est vrai que... Et je pense que même toi, on pourra peut-être parler de toi, parce que je pense que les auditeurs aussi, ils ont envie de savoir toi aussi, ta position par rapport à ça. Et comment tu as réussi à garder cette féminité-là et pouvoir la partager. Je pense que c'est intéressant, mais je trouve que tu vas un peu vite dans le côté où la femme laquée à la maison. Même moi, quand je me suis marié avec toi, on faisait le mokabala, il y avait tes frères et je voyais un peu aussi comment tu fonctionnais. Pour moi, je ne sais pas si tu vas le prendre mal ou pas, mais... t'es le papa. T'es pas la maman. T'es la maman et le papa aussi. T'étais là, tu t'occupais des trucs et tout ça. T'étais vraiment... Tu faisais quasiment tout. Et c'est vrai que dans nos communautés, même moi, quand je regarde moi, nous les hommes, on ne nous demande pas beaucoup de choses. Tu vois, t'es là. Surtout si t'as des soeurs et tout, on ne nous demande pas beaucoup de choses. On nous demande de ne pas faire de bêtises, des trucs comme ça. Mais au niveau action... Tu vois, moi, ma mère, elle a un peu insisté avec moi, mais ce n'est pas naturel la plupart du temps. C'est les filles, les femmes, elles doivent faire, elles sont là. Elles sont tout le temps dans l'action, elles sont tout le temps en train de faire. Donc, juste, je vais te laisser parler, mais de plus à l'en profondeur, parce que tu as ton cas et je sais que tu as des cas.
Oui, OK. En soi, voilà, les sœurs que j'accompagne, ce sont des sœurs qui me ressemblent. D'accord ? OK. Donc là, je vais parler de mon cas, mais en soi, c'est un peu...
Le cas de toutes ces sœurs-là aussi. C'est important que les gens comprennent.
Voilà. C'est-à-dire que moi, avant de me marier... Du coup, j'étais chez ma mère. Il n'y avait plus de papa. J'étais chez ma mère. Moi, j'ai cinq frères, cinq petits frères. Ma soeur s'est mariée jeune. Elle avait 18 ans. Moi, je suis restée jusqu'à mes 28 ans à la maison. Donc, moi, mes frères, je les ai élevés. Clairement, je les ai élevés. Et ma mère, en soi, j'étais son appui. D'accord ? Jusqu'à un certain moment, en fait, c'est moi qui disais... En fait, quand quelqu'un avait besoin de sortir, besoin de quelque chose, c'est à moi qu'on venait voir. C'est à moi qu'on venait voir, tu vois. Ça veut dire que dès qu'il y avait un truc qui défonctionnait à la maison, c'est moi qui gérais, tu vois. Même quand, tu sais, tu fais les branchements, tout ça, c'est moi qui le faisais, tu vois. Quand on devait monter des trucs, c'est moi qui le faisais. Quand il y a un truc qui bouchait, c'est moi qui le faisais, tu vois. Et puis, je donnais des ordres à mes frères et ils m'écoutaient, tu vois. Et je leur disais quoi ? C'est qui la chef ? C'est moi la chef, tu vois ou pas ? Donc là,
tu étais en position masculine, là. Ah ! L'énergie.
Je faisais tout ce que je devais faire, je m'occupais très bien d'eux, mais je gérais aussi le reste. Est-ce que tu comprends ? Donc, une fois qu'on te dit, après, alhamdoulilah, je ne me suis pas mariée très vite, donc du coup, il y a des choses que j'ai comprises aussi. Parce qu'en fait, quand tu es là, en train de tout gérer, et qu'on te dit machin, en soi, baisse d'un temps, quand tu t'adresses à un homme, c'est compliqué à l'entendre. Est-ce que tu comprends ? Sachant que moi, en soi, chez ma mère, je n'avais pas forcément besoin d'hommes pour faire mes trucs. Mes frères, j'aurais dit, fais ça, fais ça, fais ça. Ils ne savaient pas faire, je le faisais en fait. Eux, ils avaient besoin de moi puisque moi, j'avais besoin d'eux. Donc, je n'ai pas forcément besoin, je peux me débrouiller. Est-ce que tu comprends ? La chose qu'il faut se mettre dans la tête, c'est que l'homme, c'est le responsable de famille. Tu vois, même si toi, femme, tu es capable de faire plein de choses. D'accord. Au jour d'aujourd'hui, on n'a plus besoin d'un homme qui aille à la chasse. Parce qu'on peut aller au supermarché, on peut aller à la boucherie, tout ça.
En fait, aujourd'hui aussi, ce qu'il fait, c'est qu'on a moins besoin de l'homme. Une femme, aujourd'hui, peut vivre sans un homme. C'est sûr que des fois, quand je dis ça, mais dans la réalité, vivre, qu'on dit c'est quoi ? Qu'est-ce qui fait qu'une personne vit ? C'est manger, boire, dormir. C'est ça. Donc, si tu as ta maison. Tu manges. c'est bon en fait, tu vas vivre. Est-ce que tu vas vivre bien ou pas ? Tu ne vas pas crever. Tu ne vas pas mourir,
tu vas vivre.
Vivre bien ou pas, on ne sait pas, mais tu vas vivre. Donc la femme, et ça, ce n'était pas le cas à l'époque. À l'époque, la femme avait vraiment besoin de l'homme pour la protéger, pour la préserver, pour qu'elle puisse manger. C'était l'homme. Et comme tu dis, si on revient encore avant, il fallait aller chasser. Les femmes ne chassaient pas.
Et puis moi, mon père, il est décédé très jeune. J'étais très jeune quand mon père est décédé. Mes frères, ils étaient tout petits. Et c'est ma mère. On a vécu. On a bien vécu même. Tu vois ou pas ? Donc, en soi, tu te dis calme-toi, en fait. Et alhamdoulilah, en fait, la religion est là pour calmer. Est-ce que tu comprends ?
Calme-toi, parce que justement, c'est ce que j'allais te poser comme question. Parce que moi, j'ai pas... Tu as toujours été féminine pour moi. Oui. Tu peux avoir de temps en temps des côtés où tu es en mode déter. Mais après, on a tous. Moi, j'ai ma partie féminine. On a les deux énergies en nous.
Après, ma mère m'a éduquée. Mais qu'est-ce qui,
toi, a fait que... Donc là, tu dis que ta mère t'a éduquée.
Ma mère m'a éduquée d'une certaine manière. D'accord. Il y a des fois où je n'étais pas forcément d'accord parce que je trouvais que c'était un peu de l'abus. Tu vois, quand j'étais chez ma mère. Mais elle m'a éduquée d'une certaine manière. Tu vois, c'est être au service. Tu vois, ta famille, tu t'en occupes. Tu veilles à ce que tout soit propre. Tu es vraiment au petit soin. Moi, mes frères, je les servais. Ils n'allaient pas dans la cuisine, ils allaient dans la marmite. Tu vois, quand ils rentraient, Gundo se dit, est-ce que tu peux me servir ? En fait, pour moi, c'était naturel aussi de faire ça. Même si des fois, Flamme, relou, va faire la vaisselle. Tu vois, c'est quelque chose en soi. Pour moi, ça a été naturel. Après, il faut dire ce qu'il y a, c'est que j'aime bien. J'aime bien mettre bien les gens. Tu vois ? Et du coup, quand j'ai voulu me marier, Donc ça met un petit peu plus de temps que prévu dans mes pensées, tu vois. Je me suis rapprochée aussi de ma religion, qu'est-ce qui était un devoir pour la femme, comment une femme devait aussi se comporter, tout ça. Et j'avoue que ça m'a calmée, tu vois. Parce qu'en soi, si tu ne sais pas tout ça, tu vas garder en fait ce truc et tu vas dire mais attends, toi et moi on est pareil. Mais toi et moi on n'est pas pareil, en soi, tu vois. Donc oui, ça peut piquer, ça peut toucher l'ego. Mais en soi, moi, quand j'ai pris des cours de religion sur le mariage, qu'est-ce qu'on m'a dit ? C'est ton mari, c'est un roi D'accord ? Ton mari, c'est un roi On ne dit pas un roi On ne dit pas tu me saoules à un roi Et c'est vrai qu'on se voit là. Quand tu te dis si tu t'adresses à un roi, est-ce que tu vas dire elle ne me saoule pas Tu ne vas pas lui dire c'est un roi Tu vois ? Et je me souviens que quand j'ai pris ce cours-là... Ça m'a piqué quand même, tu vois. Mais après, j'ai dit, hé, si Allah a voulu ça, c'est qu'il y a une sagesse en fait. Tu vois. Donc, moi, mon mari, c'est un roi.
Vous avez entendu, je suis le roi.
Ah oui, tu es le roi.
Ah,
merci. Et moi, je suis ta reine.
Dieu est la reine. Voilà. Ton pied.
Mon pied.
OK.
Donc, ton mari, c'est un roi. Donc, il y a des choses que tu n'as pas à dire à ton mari. Tu vois. Donc, oui, certaines fois, tu as des manquements parce qu'on n'est pas parfait. Mais il faut te rappeler ça. Ton mari, c'est un roi. Donc, à partir du moment que c'est un roi, il y a des choses que tu n'as pas à lui dire. Et maintenant si ton mari Il fait bien les choses à la maison C'est beaucoup plus simple pour toi De le respecter en tant que roi
Si le roi fait son rôle de roi C'est ça,
un rôle de roi Ça veut dire que c'est un homme déjà qui est respectable Que tu arrives à respecter du fait de son comportement Maintenant si tu as un gamin devant toi Ça va être beaucoup plus compliqué Pour toi en tant que femme de le respecter Donc c'est pour ça que pour moi le mariage C'est un partenariat Dans le sens où fais bien les choses Pour que je fasse bien les choses Tu vois ? Et si moi je fais bien les choses, toi aussi tu feras bien les choses. Parce que je suis une personne aussi que tu respectes de ma manière d'être avec toi. Est-ce que tu comprends ? Et c'est comme ça en fait qu'on s'entraide. Le mariage c'est pas ouais mais moi je fais des efforts, lui il en fait pas donc j'arrête Continue à faire des efforts parce qu'il se peut qu'aujourd'hui c'est toi qui fais plus d'efforts, mais peut-être que, je sais pas, dans trois ans c'est lui qui va faire plus d'efforts. Parce qu'en soi on se soutient dans le bien. pour avoir des récompenses et pour aller au paradis. Tu vois ? Donc, moi, ce que j'ai remarqué, c'est que les sœurs avec qui j'étais, elles étaient en mode un peu rebelles. Tu vois ? C'est-à-dire qu'elles vont se dire, moi, ben écoute, moi, quand je vais me marier, c'est moi qui décide. En fait, tu vois ? Moi, quand je vais me marier, ben écoute, il ne va pas me casser la tête, en fait. Tu vois ? Si jamais tous les deux, on travaille, et qu'il est rentré plus tôt, il va faire à manger. Tu vois ? Déjà, quand j'entendais ça, ça me dérangeait dans le sens où... Mais en fait, tu crois que tu parles de qui, là ? Tu vois ? Ouais, en fait, il est entré te faire à manger, en fait. Ou alors, il est rentré plus tôt, il faut qu'il fasse. Tu dis ça, un roi ? Tu ne dis pas ça, il faut qu'il fasse, il a intérêt. Tu vois ? Donc, en fait, quand on discutait, j'entendais toujours des petites choses comme ça.
Dans ce sens-là. On entend ça, oui, mais moi, c'est vrai. Tu vois ? On a des petites discussions avec... Voilà. On entend des trucs comme ça. Ah, mais moi, je ne veux pas ça. Et moi, je ne sais pas. Je n'ai pas envie de ça. Et puis, voilà. Et puis, il faut qu'il accepte ça. Mais moi, je suis comme ci. Moi, je suis comme ça.
Et puis, je suis comme ça. Donc, voilà, il va faire avec. En soi, déjà, c'est à toi de choisir le bon roi qu'il te faut, qu'il te correspond. Tu vois ? À partir du moment que tu l'as choisi, tu te dois de le respecter. Donc en fait, il y avait plein de petites choses comme ça. Et à chaque fois, du coup, là, je reviens sur les sœurs, si vous avez compris la transition.
Très bien.
Donc j'entendais souvent des petites choses comme ça. Et puis un jour, on a parlé de la femme, de son devoir, de comment elle devait se comporter, de la féminité, de tout ça. Donc oui, elles ont une part de féminité. La féminité, ce n'est pas se maquiller, s'apprêter. Il n'y a pas que ça. Ça fait partie. Ça fait partie. Mais il y a un comportement, tu vois, il y a une sagesse aussi. qui fait que tu es féminine, tu vois. Donc, du coup, voilà. Quand on parlait de ça, ça revenait beaucoup. Et il y a des sœurs, en fait, qui cherchaient à se marier, clairement, tu vois. Et moi, je leur ai dit, les filles, en fait, si jamais vous gardez cette mentalité-là, vous foncez droit dans le mur.
Ok. Donc là, ouais. Donc, toi, tu dis que c'est une mentalité aussi ?
Ouais.
Et en gros, si t'as une mentalité, justement, pas féminine, et dans cette mentalité de... Déjà, ça m'a été un peu négatif. C'est comme ça, comme ça, comme ça. Si je n'ai pas ça, potentiellement, c'est quelque chose qui peut bloquer aussi des femmes à se marier.
Parce que je leur ai dit, j'ai écouté les filles. Aujourd'hui, je cherchais à vous marier. Il y a aussi une énergie qui fait qu'un homme, il se dit, à toi, je te veux. Tu vois ? Parce que tu dis, en fait, quand tu la vois, comment elle parle, tu dis, mais en fait... Elle, elle est mariable. Tu vois ?
Je vais te laisser. Après, tu me laisses le temps. Ça, c'est mon sujet, ça.
Ok, donc ça, je vais te laisser alors. Non, vas-y.
Donne ta vision, moi, je vais parler après.
Elle, elle est mariable. Elle, franchement, je la vois bien en tant qu'épouse. Elle, pas du tout. Tu vois ? Des choses comme ça. Ensuite, je leur ai dit, mais en fait, ça vient d'où votre rébellion comme ça ? Parce que, quand tu parlais avec elle, tu ressentais un peu de la fureur. Tu vois ? Je leur ai demandé, ça vient d'où ? Et voilà, elles ont dit, franchement, moi, j'ai vu trop de choses dans mon enfance. Même ma mère, surtout ma mère, comment elle est là, moi, je ne veux pas être comme elle. Tu vois ? Tu vois ? Il y a notre sœur aussi, parce qu'elle fait beaucoup de choses chez elle. D'accord ? Ses frères, ils ne font pas grand-chose. Donc, elle, déjà, ça l'énerve. Donc, elle s'est dit qu'elle, en tout cas, ça ne va pas se passer aussi comme ça chez elle. Tu vois ? Donc, du coup, moi, j'ai réfléchi, j'ai réfléchi. Je me suis dit, écoutez, les filles... On a fait un programme, c'est bien, vous avez travaillé sur vous, c'est très bien. Par contre, il y a des choses, en fait, il y a des manquements, tu vois. Et je leur ai expliqué un peu et je leur ai dit, écoutez, moi, je vous propose quelque chose. C'est sur un mois, ça s'appelle épanouissement féminin. On va savoir qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, ça bloque votre féminité parce que vous n'êtes pas réellement vous. Parce que, en fait, quand je parle avec vous, vous avez envie d'être comme ça, mais vous ne le faites pas parce que vous ne voulez pas ressembler à votre mère, à votre tante, à votre cousine, à votre sœur qui souffre dans son mariage. D'accord ? Mais de base, vous aimeriez bien être comme ça. Elle me dit oui, on aimerait bien, mais en fait, on ne peut pas. Parce qu'aujourd'hui, l'homme, il dépasse. Tu vois ou pas ? Donc, du coup, j'ai fait ce petit programme-là et on a travaillé sur la féminité. Aujourd'hui, elle s'en accorde avec cette féminité. Elle s'en accorde avec ce qu'elle aurait demandé aussi. Tu vois ? Et pas ce qu'on nous bassine à l'extérieur, au travail, avec d'autres personnes. Tu vois ? Parce qu'on se voit s'être trompé avec soi. Ce n'est pas parce qu'en fait, tu es une bonne femme, tu es une bonne épouse, tu es en accord avec ta féminité, que forcément, on va t'écraser. Pas du tout. Tu vois ? Et c'est là où est venu, du coup, l'épanouissement féminin. Mais maintenant, je te donne la parole pour que tu puisses nous dire.
Oui.
Qu'est-ce qu'un homme, il perçoit d'une femme ?
Alors, c'est important. Et je fais une dédicace à Inès. Mashallah. Kaori. qui écoute beaucoup les podcasts et qui m'encourage toujours à continuer. Elle m'a dit un truc qui m'a marqué. Elle m'a dit en fait, ce qu'on aime quand on écoute vos podcasts, c'est qu'on a la vie aussi du côté de l'homme. Et c'est intéressant d'avoir cet avis-là pour voir et mieux comprendre justement comment fonctionne l'homme. Et aussi, de l'autre côté, les femmes aussi, les hommes aussi, comme toi tu parles, comprennent aussi un peu mieux comment les femmes fonctionnent. Parce que ce que tu dis, un homme, il écoute. Il peut comprendre pourquoi sa femme est réagie comme ça. Et se dire, OK, pourquoi pas, écoute le podcast. C'est quelque chose. Et c'est là que je vois aussi l'importance de ce qu'on fait. Mais cette notion d'énergie... Moi, je suis professeur de Coran. Donc, j'ai des élèves qui sont femmes. J'observe, je regarde, on parle, on l'échange. Et des fois, on nous parle du mariage. Des fois, on parle du mariage. Et justement, ce que j'ai vu, ce que j'ai pu observer, et même de toutes les personnes, quand je regarde dans la rue, tout ça, c'est cette notion d'énergie. Tu as deux catégories de femmes. Tu as des femmes, quand tu les vois, tout de suite, pour toi, c'est un pote. C'est-à-dire que tu n'arrives pas à voir que cette femme-là peut potentiellement être ta femme. Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui se plaignent. Oui, mais moi, je n'ai pas. Moi, j'ai toujours dit aux femmes, je disais, mesdames, faites attention au branding. Oui, le branding, le marketing, c'est important. C'est-à-dire l'image que vous dégagez et cette notion d'énergie. Donc, tu as des femmes, quand tu les vois, c'est le poteau. Et ce n'est pas forcément dans la manière de s'habiller, c'est l'énergie. Aussi, même des fois, dans la manière de parler aussi. Tu as vraiment cette impression que la femme, elle veut être ton pote ou je ne sais pas quoi. Et tu as une autre catégorie de femme que quand tu la vois, tout de suite, tu dis, je la vois bien comme femme, elle. Si tu es mariée, tu vas te dire, je la vois bien, elle, mariée. Si j'ai un pote, tout de suite, tu vas penser. Parce que cette femme-là, elle va dégager quelque chose de féminin, qui va attirer les hommes. Les hommes, c'est ça qui attire, cette énergie féminine. Ce n'est pas que le physique, tout ça, ou le statut. Mais cette énergie féminine, c'est attirant pour l'homme. Et s'il n'y a pas, c'est compliqué, ça bloque. C'est pour ça que, tu sais, même quand tu reviens à ce que tu dis, et je pense que tu pourras parler d'une des sœurs que tu accompagnais, qu'il y a une bonne nouvelle, tu pourras raconter, même si on fera un épisode spécifique sur elle. Mais je l'ai toujours vue, et je l'ai même vue avec des groupes de sœurs, tu vois, par exemple des sœurs, quand je dis des sœurs, vraiment des sœurs dans la famille. Et tu vas voir que, dans ces sœurs-là, celle qui est la plus féministe, c'est elle qui se marie. Et des fois, cette sœur-là, c'est la plus jeune. Et tu te dis, mais attends, il y a les autres qui sont là avant. Après, attention, c'est elle-là qui fait les choses. Mais on peut faire les courses.
Tout à fait.
Non, c'est important. Voilà que ce message-là, je le dis aux sœurs qui ont des difficultés, c'est important. Faites attention à votre énergie. Si, par exemple, les sœurs, quand elles parlent comme ça, c'est sûr que ces sœurs-là, quand tu les vois, tu sens. Si c'est inconscient, tu sens cette énergie masculine et tu n'as pas potentiellement envie de l'aborder ou d'envoyer quelqu'un.
Même si de base, c'est un paquet.
Même si de base, c'est un paquet, ça ne change rien. Ça peut être un paquet. Mais je te dis la vérité. Moi, je veux te dire la vérité. On va parler français là, les soeurs ne vont pas être d'accord avec moi, je m'en fous. Mais tu vois, quand les femmes sont dans cette énergie masculine, je te dis, ça se voit dans leur manière de s'habiller, de se mettre. Ça se voit. Parce que quand je te dis la femme, elle est féminine, là, ça se voit aussi comment elle s'habille. Et je te dis, ça, c'est un truc que j'ai vu, c'est factuel. C'est factuel. C'est-à-dire, c'est rare que tu aies une femme qui est beaucoup dans l'énergie masculine qui fasse attention à son apparence.
Attends, on a une sœur en commun qu'on connaît. D'accord ?
Oui. C'est bon, j'ai vu direct.
Elle est très féminine. D'apparence.
D'apparence, elle est féminine, c'est vrai. C'est vrai, cette soeur-là d'apparence, elle est féminine. Mais dès que tu parles avec elle...
Tu ne peux pas aussi le voir que sur l'apparence.
Je n'ai pas dit tout, mais la plupart du temps... Franchement, elle, c'est un cas... Et même si je te dis la vérité, comme on la connaît en commun, moi je parle avec elle. Franchement, quand tu parles avec elle, c'est le poteau.
Ah bah oui !
C'est un bon poteau même. Tu rigoles, mais en mode poteau. Tu vois ce que je veux dire ? Et elle est comme ça avec tout le monde, en fait. Malheureusement, t'as pas cette sensation de te dire Ah, cette femme-là, c'est une femme à marier. Par exemple, moi, je pourrais la présenter à des potes à moi. Pourquoi je le ferais pas ? Pourquoi je le fais pas, pardon ? Je sens qu'il y a un truc qui manque. Et que si, même si je ramène un frère, peut-être physiquement, il va dire oui. Mais après, dès qu'il va parler, tout ça... L'énergie. Est-ce que... Et tu sais, dans cette énergie féminine, il y a cette notion de... Est-ce que cette femme-là, elle a envie d'une famille ? Est-ce que cette femme-là, elle a envie d'être avec... Elle a envie de s'occuper d'un homme. Est-ce qu'elle va s'occuper de moi ? Est-ce que cette femme-là, je vais pouvoir m'épanouir avec elle ? Il y a plein de trucs qui rentrent en compte. Mais je te dis, en général, la femme qui est féminine, ça se voit sur elle. Ça se sent, ça se voit directement, même physiquement, ça se voit, ça se sent. Le conseil que je donne, c'est ça. Je dirais, franchement, honnêtement, allez parler à Gundo, faites son programme et tout ça, si vous vous êtes sentis concernés. Parce que ce n'est pas juste je parle à quelqu'un, je fais un... Non, c'est parce que je change des choses en moi. Parce que je change ma mentalité, ma psychologie. Ma façon de voir les choses. Ça m'ouvre les portes. Ça m'ouvre les portes à quoi ? À potentiellement trouver mon pied. Ça vaut combien ça ?
En tout cas.
Tu vois ? Et des fois, c'est des petits réglages. C'est des changements. Mais cette énergie-là, il ne faut pas la négliger.
Tout à fait.
Il ne faut pas la négliger. Il faut être dans cette énergie féminine. Ça attire. On va parler de vous. Je donne juste un dernier exemple. Une sœur que je connais, c'est une sœur avec qui on faisait du sport avant, à l'époque. Comme on faisait du sport et tout, c'est une femme qui était féminine, un peu, mais d'énergie masculine, le bon poteau. Et elle a commencé les cours de religion, tout ça, tout ça. Elle a porté le voile. Donc tu sais, même cette notion de porter le voile, surtout dans notre religion, je te jure que porter le voile, ça amène une féminité. Je ne sais pas comment l'expliquer. Ça peut amener aussi ce côté un peu plus féminin. Le fait de porter le voile. Bref. Et dans l'école, plus elle avançait, plus je voyais que dans son branding, sa manière de s'habiller, c'était féminin, c'était recherché. Il y avait quelque chose. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Sans ouvrir la bouche, une sœur a dit t'es mariée ? Non, je ne suis pas mariée. Ça veut dire que même les femmes, elles le ressentent ça. Ok, mais comment ça se fait que tu n'es pas mariée ? t'as l'air bien et tout, ok, il y a un frère, etc. Donc le frère, hop, le frère, il la voit, parce que l'homme aussi est très visuel, ça va vite. Ok, ben vas-y, ouais, je veux bien échanger avec elle. Et, ben, c'est marié. On est à son mariage ce week-end. Tu vois ce que je veux dire ? Donc c'est important. Ok, l'énergie masculine et tout, faut faire attention, c'est pas juste, ok, j'ai une énergie masculine, moi je reste dans mon masculin, j'ai une énergie féminine, je reste... Non, la femme doit développer, doit conscientiser et doit développer cela. pour se marier. Et aussi, pour que quand elle est dans son couple, l'homme-là, je vais dire un truc et on va passer à toi et je ne sais pas si ça te parle, mais je trouve qu'une femme qui regarde son homme comme un roi, qui est dans son énergie féminine et que l'homme ressent, tu vois, ça peut potentiellement pousser l'homme à...
S'améliorer.
À s'améliorer et à prendre vraiment sa place de roi. En fait, le fait que lui peut-être, même lui peut-être, il ne se considère même pas comme un roi. Tu as capté ? Lui, il se pense banal, je suis le mari et tout. Mais comme sa femme le respecte, le met en valeur, tu vois, fait des choses et se met à sa place et avec cette énergie féminine, ça peut pousser l'homme à vraiment se dire, mais en fait, tu vois, à se grandir et à plus assumer, à plus être roi.
Ça lui donne de la force.
Ça lui donne de la force. Et vraiment, ça, c'est au cœur, je vais finir avec ça. C'est très important. Une femme, quand elle est féminine, elle a sa place. Dans les bons cas, parce qu'il y a toujours après des problématiques, ça permet à l'homme de s'élever. Ça permet à l'homme de grandir. Parce que l'homme, il n'a qu'une envie, c'est de servir sa reine.
Oh oh ! Oui ! Oh oh ! Oui !
Il a envie de servir sa reine. Mais, il a envie de servir qui, on l'a dit ? Sa reine. Il a envie de servir sa reine. Il n'a pas envie de servir le valet ou le pompon ou je ne sais pas quoi.
Ou la cuisinière.
Ou la cuisinière. Non, une reine, tu as envie de la servir. Donc, il faut qu'elle soit reine aussi. Le fait qu'elle soit reine, quand tu sais que tu es avec une reine, tu es obligé de prendre ta place de roi. Donc, aussi, attention. Quand on dit reine, reine, ce n'est pas aussi soumise. Non, elle a une posture, elle a une stature. Elle fait ce qu'elle doit faire. Elle soutient son mari et tout. Mais elle est respectable. Tu ne fais pas n'importe quoi avec une reine.
Ça, c'est sûr.
Donc, il faut prendre cette place féminité. Et il faut que la femme aussi prenne sa place de reine. C'est important dans le foyer.
Et s'il y a des choses qui ne vont pas, elle peut être ferme, en fait. Et c'est OK. Il n'y a pas de mal à ça, en fait. Il ne faut pas penser qu'une femme qui... Voilà, qu'elle a pleinement dans sa féminité, qu'elle a un bon comportement, que forcément, en fait, on peut tout lui faire. Déjà, quand tu respectes quelqu'un, tu sais qu'il y a des choses que tu ne peux pas lui faire. Tu n'as pas besoin de mettre des coups de pression à quelqu'un. Tu n'as pas besoin d'insulter. Il te regarde, il sait qu'avec elle, tu ne peux pas me permettre.
C'est ça.
C'est ça le truc. En fait, tu n'as pas besoin d'être en position de force pour être respecté.
Exactement. C'est ça. C'est ce que tu dis. Il y a des hommes qui se permettent ça, mais qui se permettent.
Moi, je vais donner un conseil,
une punchline qu'hommes, femmes doivent retenir. Mais là, on parle aux femmes. Ceux qui donnent doivent mettre des limites. Parce que ceux qui prennent n'ont aucune limite. Oui, il faut mettre des limites. Non, c'est important. Parce que si la femme, par exemple, ça, je parle en connaissance de cause. Si la femme, elle ne met pas de limites. Par exemple, une limite, ça pourrait être j'accepte tout, mais quand tu m'insultes, non, ça, je n'accepte pas. Je ne m'insulte pas. Par exemple, c'est une limite. Moi, je trouve que c'est une bonne limite aussi. Mais non, t'acceptes. Il peut m'insulter. Il t'insulte. Après, ça peut amener juste quand même, il va te frapper. Et même quand il va te frapper, tu vas accepter aussi qu'il te frappe. Donc c'est pour ça que je dis, une femme, elle doit donner. Son truc, c'est de donner. Il n'y a pas de problème. Mais elle doit mettre des limites.
Tout à fait.
Parce que si elle ne le fait pas, subhanallah, j'étais tombé sur une sœur à qui je parlais. Son mari, du jour au lendemain, il a pris une deuxième. Et elle ne comprenait pas. Elle a tout fait. Elle a tout accepté. Tous les trucs négatifs, elle n'a jamais rien dit. Mais tu te dis, mais attends, je ne t'ai jamais rien dit. J'ai tout accepté. Et toi, tu m'amènes quelqu'un d'autre. Ça remet en question. C'est là où je veux venir à les limites. Moi, après, quand je parlais avec elle, j'ai compris que, en fait, non, parce que t'abuses. On t'a dit, oui, il faut être une femme, il faut tout faire pour son mari. Mais il y a des choses, en fait, si t'acceptes trop, en fait, il va se dire quoi ? L'homme, c'est bête aussi. Eh mais elle, vas-y, elle dit jamais rien. Eh vas-y, même si j'ai remis une femme, elle va rien dire. Tu vois ? Et même dans la réalité, quand il lui a dit, elle a rien dit. C'est imprégné. Mais sur le coup Elle a dit ok Tu vois C'est-à-dire Faut faire attention Faut pas aussi que Ça c'est un conseil Que je donne à mes sorciers C'est les secrets Faut faire attention A pas tout accepter Parce que quand t'acceptes tout Tout tout tout Mais vraiment tout Et puis à un moment On se dit Mais elle n'a pas de caractère Elle n'a pas de valeur Elle a rien en fait Je peux faire ce que je veux avec elle Ça c'est dangereux Voilà où Arlem
Non moi je suis d'accord avec toi Je suis vraiment d'accord avec toi Parce que de toute façon L'être humain Il prend la confiance Il faut dire ce qu'il est. Tu vois, tu lui fais ça, il t'insulte, tu sais que demain, il va te pousser. Quand il va te pousser, il va te gifler. Tu vas dire quoi ? Il faut vraiment mettre des limites. Ça, on est vraiment d'accord. C'est pour ça que j'insiste vraiment. C'est pas parce qu'en fait, t'es une femme, t'as le bon comportement, tu prends sur toi, tu tousses ça, que ça veut dire qu'on doit tout te faire, on doit tout te dire. T'as le devoir, justement, de t'exprimer. Parce qu'un couple, c'est ça. C'est un échange, c'est un partage, c'est un partenariat. Donc, vous êtes ensemble, vous vous entraînez ensemble, vous vous dites aussi les choses. C'est vraiment, vraiment important. Et la chose que je voulais dire tout à l'heure, c'est que parmi les sœurs qui avaient cette vision-là de Moi, c'est moi qui fais ça, c'est moi qui décide et puis t'as vu, moi je suis comme ça. Parmi une des sœurs, donc la plus jeune, elle m'a dit Oui, mais moi, la chose qui me dérange, c'est que je ne vois pas pourquoi. On travaille tous les deux. D'accord ? On travaille tous les deux et ce serait moi qui devrais tout faire à la maison. Et si je n'ai pas envie, nanana et tout, il n'a qu'à prendre la serpillère ou machin. D'accord ? Donc, du coup, je vais parler de l'image du roi. D'accord ? Au niveau du comportement, je lui dis, il faut toujours te poser la question, qu'est-ce qu'une femme vertueuse ferait ? Tu vois ? Parce qu'en fait, ça te remet vite les idées en place. Tu vois ? Tu as des passances, tu ne vas pas le faire parce que tu sais qu'une femme vertueuse, ça ne fait pas ça. Tu vois ? Ensuite, qu'est-ce que je lui ai dit ? Je lui ai dit, écoute, tu ne peux pas imposer à quelqu'un, à un roi, de faire ça, ça, ça, ça. Si lui, il a dit qu'il va te faciliter, qu'il fait, il n'a qu'à faire. D'accord ? Après, en même temps, tu as dit que tu travailles. On ne t'a pas dit de ne pas travailler. Tu peux travailler. Mais si tu travailles, c'est-à-dire que tu es en capacité, en fait, de gérer ton foyer. Parce que toi, ton devoir, c'est de gérer ton foyer. D'accord ? On ne t'a pas dit que c'était une obligation pour toi de travailler. Tu as décidé de travailler pour faire tes sous. C'est très bien. C'est un bien pour moi, une femme. C'est important qu'elle puisse avoir, en fait, ses petits sous. Tu vois ? Maintenant, tu peux pas, en fait... Toi, t'es fatiguée, donc t'as dit que lui, maintenant, il va faire tout le ménage parce que toi, aujourd'hui, lui, il est en vacances toute la semaine. Tu peux pas lui imposer ça. Tu fais ce que t'as à faire. Si t'acceptes qu'il te facilite sur tes tâches ménagères, c'est comme si, regarde, aujourd'hui, ton mari, il est là, il paye tout ce qu'il a à payer à la maison. D'accord ? Et au mois de février, il dit, t'as vu ? Mais là, je suis fatiguée de payer le loyer. Au mois de février, je ne paye pas. Tu vas lui dire quoi ? Tu ne vas pas lui dire, ouais, mais OK. Tu ne vas pas lui dire, ouais, mais attends, je ne suis pas d'accord. Vu que toi-même, tu lui dis ça. Elle me dit, oui, c'est vrai. Je dis, maintenant, c'est à toi de déterminer avec ton mari les choses que tu as envie dans ton foyer. S'il est d'accord, si toi aussi, vous êtes en accord, OK. Mais tu ne peux pas, en fait, imposer quelque chose à un roi. Tu ne peux pas. Parce que ce n'est pas ton frère, ce n'est pas ton pote. Tu peux discuter avec lui et tu lui dis, voilà, j'aimerais bien, je ne sais pas, que tu me facilites sur certaines choses de la maison. Tu vois ? Si, il le fait, alhamdoulilah. Tu vois ? Mais tu ne peux pas dire, elle me dit, parce que moi, je ne le voyais pas comme ça. Je me suis dit, tous les deux, on fait tout 50-50. J'ai dit, à partir du moment que tu dis tout 50-50, ça veut dire que toi aussi, tu fais tout 50-50 avec lui. Mais comment tu vas faire pour respecter quelqu'un avec qui tu fais 50-50 ? C'est compliqué, tu vois. Et là, tu vois, en tout cas, le programme lui a fait beaucoup de bien. Je crois qu'elle a 19 ans. Ouais. Je crois qu'elle a 19 ans et puis même, sa façon de parler à son frère a changé. Parce qu'avant, quand on faisait des coachings, je suis allée en ligne avec elle. Comment elle parlait même à son frère, ça me choquait. Sachant que c'est son grand frère. En fait, elle a une intonation dans sa voix qui fait genre, en fait, tu me saoules. Tu vois ? Elle m'a dit oui, mais elle me dit même ça, t'as vu, je le revois parce qu'il vaut mieux que je le règle maintenant plutôt qu'une fois que je suis mariée, je dis je vais tout changer. En tout cas, c'est mieux.
D'accord.
Donc voilà, monsieur Sibir.
Et oui, de ça aussi, il y a une sœur aussi qui t'a envoyé un message tout à l'heure.
Ah oui,
oui. Et qui a fait ce programme-là aussi. Oui,
qui a fait ce programme-là. Et justement, quand on a commencé ce programme-là, elle était dure. Elle était dure parce que pour elle, le mariage, elle ne le voyait pas comme ça. Dans le sens où elle a eu l'exemple de sa mère qui ne lui plaisait pas. Donc elle s'est dit que c'est impossible qu'elle soit comme ça, tu vois. Donc, elle s'avait dit que moi, en tant que femme, de toute façon, c'est moi qui vais tout décider chez moi. D'accord ? Parce que je veux que ce soit comme ça. Et de toute façon, je sais que moi, quand je prends des décisions, c'est toujours les bonnes. D'accord ? Donc, c'était vraiment ça, son état d'esprit. Après, voilà, elle a compris que, en fait, si aujourd'hui, Allah a décidé que l'homme, c'est le chef de famille, c'est qu'il y a une raison. Et un chef, de toute façon, ne peut pas se permettre de faire certaines choses. Et elle a compris que c'est elle en même temps qui donne un peu la danse du couple. Du fait que c'est une femme respectable, l'homme sera respectueux. Ce que tu comprends. C'est elle aussi qui donne un peu cette atmosphère à la maison. Donc en fait, elle s'est rendue compte que la femme, elle a beaucoup de pouvoir en vrai. Elle a beaucoup de pouvoir. La chose qui doit être faite, c'est être respectueuse. Ça, elle a compris. La communication non-violente, elle aime beaucoup. Parce que ça lui permet aussi de revoir un peu comment elle dit les choses. Elle s'est rendue compte aussi que elle ne peut pas se permettre de mettre des coups de pression cachés. C'est-à-dire que si toi, t'es pas comme ça, t'es pas comme ça, moi, en fait, je peux aussi être sur la rébellion. C'est des choses qu'elle a compris. Durant le programme Sublime Résilience, elle a beaucoup changé. Elle a accepté plus sa part de féminité. Elle a accepté aussi que dans toute chose, dans la religion, il y a une sagesse. Des fois, tu ne comprends pas la sagesse. Par rapport à elle-même, sa relation avec elle-même, ça a évolué. Durant Épanouissement Féminin, elle a compris quelle était sa place. quel était son rôle et elle était en accord avec. Elle n'était plus en mode tiraillée, en train de dire oui, mais il faut que je sois comme ça parce que quand je suis comme ça, j'ai du caractère. Elle a compris que tu peux avoir du caractère sans forcément être en mode rebelle, tu vois. Donc, durant tout ce petit cheminement, ça lui a amené à pas mal de choses. Alhamdoulilah, elle a rencontré un frère, d'accord ? Ils ont beaucoup, beaucoup échangé et du coup, j'étais avec elle durant leur rencontre, durant leur échange, à distance. Et ce matin, elle m'a envoyé un message. Elle m'a dit, c'est bon, c'est bouclé, on est mariés. Donc, je suis très, très, très, très, très heureuse pour elle, sachant qu'elle vient de loin. Elle a été tributée et elle a compris, en fait. Elle a compris ce qui était dans son intérêt. Elle a compris ce qui allait lui permettre d'avoir des récompenses. Elle a compris aussi les choses qu'il fallait qu'elle mette en place pour que son mariage soit heureux. Parce que c'est ça qu'elle veut aussi. C'est un mariage heureux. Elle a compris aussi que... La bouche, il faut faire attention à sa bouche. Tu vois ? Ça aussi, elle a compris.
Elle a dit, mais en fait, le comportement, au final, elle a été d'accord avec sa mère. Elle a dit, en fait, le comportement de ma mère, tout ce que j'ai pu voir, en fait, durant mon enfance, c'est ce comportement-là qu'il faut avoir, tu vois. Et justement, son comportement, ça demande beaucoup de force, tu vois. Et moi, je pensais l'inverse. Alors qu'en fait...
Ah, elle voyait le fait d'avoir un comportement, d'accepter, c'est de la faiblesse.
C'est de la faiblesse, ces trucs, tu dis rien. Elle dit, elle a toujours... garder le bon comportement. Maintenant, qu'est-ce qui se passe dans la chambre ? Ça se trouve, sa mère, voilà, tu ne sais pas si c'est Dragon qui se transforme, tu ne sais pas. Mais ce qu'elle a montré, c'est en fait, c'est ça qu'elle voulait inculquer à ses filles. Et elle, elle n'a pas su le comprendre. Et aujourd'hui, en fait, elle a compris, tu vois. Et elle m'a dit, je veux être comme ma mère, tu vois. C'est ça qu'elle m'a dit. Ça m'a vraiment fait plaisir.
C'est puissant ce que tu dis.
Elle m'a dit,
en fait,
ça demande d'être une force.
C'est un coaching que tu as envoyé là.
Donc voilà, je suis très, très, très heureuse pour elle. Inch'Allah, on va rester en contact et je ne doute pas qu'elle fera une très bonne épouse. Donc le monsieur qui a réussi à la voir là, il sait qu'il a quelqu'un.
Inch'Allah. C'est intéressant et c'est fou comment toujours l'enfance et tout ça, ça revient. Et en fait, elle est comme sa mère de base, mais elle refuse d'être comme sa mère. Et en fait, elle s'éloigne de ça. Donc elle est totalement le contraire. Et au final, pour comprendre ça. Et tu vois, c'est là où c'est intéressant de parler, d'échanger avec quelqu'un et tout ça. Parce que des fois, ça, c'est des choses qui sont inconscientes. Et tu as besoin d'avoir un regard extérieur. En l'occurrence, là, c'était toi. Pour qu'elles se réalignent, qu'elles trouvent son homme, qu'elles se marient. Et qu'Allah leur facilite et mette la baraka dans cette union.
Amen.
On arrive à une heure, non ? C'était super intéressant. Il y a plein d'autres sujets sur lesquels on veut parler, mais je trouve que là, on a un peu fait le tour. N'hésitez pas, si vous avez des questions à poser dans les commentaires, ou à envoyer un message sur Instagram, on se fera un plaisir d'y répondre. Inch'Allah. Si tu avais un petit mot de la fin à donner par rapport à ce thème, tu dirais quoi ?
Mon petit mot de la fin, ce serait d'arrêter d'être tiraillé avec vous-même. Parce qu'en soi, quand tu n'es pas toi, tu n'es pas bien. tu vois. Donc, acceptons qui l'on est, essayons de nous améliorer et, Inch'Allah, on sera récompensés.
Bien dit, bien dit, bien dit. Merci. Inch'Allah, on continue, on continue, comme on a dit, on s'est organisé, donc on va Inch'Allah partager pas mal de contenu sur pas mal de thèmes. Justement aussi, par rapport aux thèmes, n'hésitez pas à nous envoyer des messages. Si vous avez, on aimerait bien faire un podcast par exemple, questions-réponses. Ouais. Et donc, on a besoin de questions. Donc, n'hésitez pas à poser vos questions, toutes les questions que vous avez. Et un podcast, on prendra le temps de répondre à toutes les questions. Voilà, comme ça, ça sera profitable à un maximum de personnes. On s'arrête là ?
Ouais, c'est bon pour moi.
C'est bon pour moi, bah vas-y. Assalamu alaikum.
Wa alaikum salam.
Description
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bienvenue à tous dans Ton Pied, Mon Pied, le podcast de
Mohamed et Gundo.
Là où on parle des sujets piquants de la vie de couple. Gundo, salam alaykoum.
Walaikoum salam.
Ça va ou quoi ?
Ça va et toi ?
Quel bail ?
On est là, monsieur.
C'est du quoi en ce moment ?
Ah bah écoute, ça va, c'est la rentrée. Ouais. On reprend de bonnes habitudes.
C'est ça.
On essaye d'être carré, tu vois, pour que cette année se passe mieux que l'année précédente.
C'est-à-dire carré pour toi ?
Niveau organisation, tu vois, niveau dans mon rôle de maman, dans mon rôle d'épouse, dans mon rôle de maîtresse de maison et dans mon rôle de coach.
Masha'Allah, masha'Allah. Alhamdoulilah.
Et toi, ça va ?
Ça va, on est dans le même mood. Cette année, vraiment, on remarque qu'il faut vraiment s'organiser, anticiper beaucoup de choses. Je pense que... En tout cas, comment on a été élevés, on vit dans l'urgence en fait. On vit tout le temps dans l'urgence, tout le temps, c'est le dernier moment, on fait les choses, après avec la foi, le Tawakkol et tout ça. Et ce qui est bien d'un côté, mais d'un autre côté, tu vois, on n'arrive pas à faire des grandes choses. Parce qu'en fait, quand tu es toujours dans l'urgence, tu ne peux pas penser au futur. C'est ça. Et c'est ça l'idée. Donc, on a décidé de vraiment, toujours même par rapport au podcast, tu vois. Donc, pourquoi aussi on a un peu de mal ? Parce que voilà, on n'est pas organisé vraiment par rapport à ça. Et voilà, l'idée, c'est vraiment de s'organiser. Parce qu'on est en plein dedans. On a même acheté un cahier et tout ça. Et c'est super intéressant parce que ça permet justement d'anticiper beaucoup de choses et de savoir en fait ce que tu as à faire, comment tu vas le faire. Et bon, ça, c'est des trucs que tu me disais même quand tu as acheté le cahier. J'ai dit ça, c'est des trucs de Bob Toon. Mais ce n'est pas question de pas tout, c'est vraiment de se dire, non, si tu veux, par rapport à la famille, par rapport à moi aussi, en tant qu'homme, en tant qu'entrepreneur et tout ça, être bien, ça demande de l'organisation, de l'anticipation. Donc, cette année, nous, c'est ça. Cette rentrée, on a décidé de mieux s'organiser, alhamdoulilah.
Alhamdoulilah. Donc, ce n'est pas un cahier parce que tu l'as minimisé quand même.
Eh oui.
Ce n'est pas un cahier. Je ne suis pas d'accord.
Mais c'est un cahier. Ou bien ce n'est pas un cahier. C'est quoi ?
C'est beaucoup plus que ça. C'est un agenda familial. Et dans cet agenda familial, tu peux organiser plein de choses. Tout ce qui est repas, tout ce qui est sorties, tout ce qui est idées cadeaux, par exemple. C'est pas mal, parce que la guide, à chaque fois, c'est toujours le rush. Je vais tout le temps anticiper, mais au final, j'ai toujours la dernière minute, donc c'est pas le top. Il y a quoi d'autre ? Il y a les activités pendant les vacances. Donc, tu sais, des fois, tu as des idées. tu es notre part et puis au final tu fais rien tu vois donc en soi c'est vraiment moi en tout cas je kiffe, je l'aime beaucoup je pense que c'est important d'aimer les choses pour pouvoir travailler là dessus tu vois et inshallah je vais m'y tenir en tout cas et j'espère que tu vas participer à ce cahier c'est un cahier familial comme on a dit familial
côté femme non côté homme aussi. On a dit à notre organisation. Mais bon, on va contribuer. Comme le nom du podcast, on va respecter ton pied, mon pied. Voilà. Et puis on pourra mettre potentiellement la référence en lien. Parce que c'est vrai qu'il est très bien.
Franchement, il est top. Je me suis dit, ouais, non, non, mais il est vraiment très bien. Vraiment très bien. Il nous facilite d'avoir une bonne organisation. Amine. Parce que, voilà, trouver l'organisation, ça prend du temps. quand tu essaies de le noter. Mais une fois que tu as organisé, ça va beaucoup plus vite.
C'est incroyable. Parce que plus le temps y passe, on a cette sensation de moins avoir de temps. Il y a plus d'enfants, il y a des mariages. Il y a beaucoup de choses, en fait. Il faut s'organiser, sinon tu es toujours noyé.
C'est ça. Et si on organisait, on fera plus de podcasts aussi.
C'est important. Et d'ailleurs, on remercie. C'est vraiment subhanallah. Vraiment, les gens, tout le monde. le temps les messages. On remercie, on a vu Rahma. Rahmatoulaï. Rahmatoulaï, voilà.
Et son mari qu'on a rencontré.
Voilà, petite dédicace à vous. Masha'Allah.
Masha'Allah. Et puis elle m'a fait ce petit rappel, donc voilà.
Et il y en a plein. Non, non, il n'y a pas que elle. Attention. Il y a beaucoup, il y a beaucoup de gens. Il y a beaucoup, beaucoup de gens, beaucoup de messages. Et nous, en fait, on est derrière notre micro. On ne se rend pas forcément compte de l'impact. Mais voilà. Alhamdoulilah, on va s'organiser du mieux qu'on peut et pouvoir vous délivrer, Inch'Allah, un contenu de qualité.
Inch'Allah.
Aujourd'hui, nouveau thème. Donc on va parler... plutôt de la femme. Mais comme c'est le couple, la femme, ça impacte l'homme, comme l'homme impacte la femme, etc. Donc, le sujet, c'est la féminité. D'accord. Gundo, c'est quoi la féminité ? Et pourquoi, pour cette rentrée, tu as décidé qu'on parle de ce sujet, de la féminité ?
Parce qu'en ce moment, en tout cas...
Non, toi aussi, attention. On t'a dit c'est quoi ?
Pas deux,
mais moins. On a dit l'organisation, non ?
La féminité, c'est la femme. La femme, c'est la féminité. Au jour d'aujourd'hui, beaucoup de femmes se détournent de là.
Non, on n'a pas compris la définition. Tu peux me laisser faire ? Mais la définition !
Laisse-moi faire,
je vais faire ma manière ou pas.
Donc je disais, la féminité, c'est la femme. La femme, c'est la féminité. D'accord ? Voilà. Ça, c'est pour commencer. Arrête de me regarder mal.
Je regarde avant moi, je t'écoute. Moi, je n'ai pas compris c'est quoi la féminité.
Alors, la féminité, qu'est-ce que c'est ? La féminité, c'est un comportement. C'est aussi un état d'esprit. Donc, on proprement dit, je ne peux pas dire, oui, la féminité, c'est ça, ça, ça. C'est un comportement que la femme a de manière naturelle. La femme, c'est celle qui protège. La femme, c'est elle qui est au petit soin. Et au jour d'aujourd'hui, beaucoup de femmes se tournent de leur féminité. C'est quelque chose de naturel de base, mais elles se tournent de ça. Pourquoi ? Je pense vraiment que c'est dû à notre société. Je pense vraiment que c'est dû à notre société parce qu'au jour d'aujourd'hui, une femme qui fait tout ça, elle est un peu mal vue. Dans le sens où, on va dire, elle n'a pas de caractère, elle est soumise.
Une femme qui est dans la féminité. Aujourd'hui, c'est vu une femme soumise,
faible.
Est-ce que tu peux nous dire, c'est quoi le comportement d'une femme qui est dans sa féminité ? Pour comprendre, parce que là tu parles du contraire. Une femme qui est dans sa féminité, c'est quoi en fait ?
Une femme qui est dans sa féminité, c'est une femme qui n'est pas tiraillée par elle-même. C'est une femme déjà qui est bien avec elle-même. C'est une femme qui a de l'estime pour elle. C'est une femme qui est consciente de sa valeur aussi. Des choses qu'elle peut apporter. Peu importe à quelle personne, tu vois. Une femme qui a sa féminité, c'est une femme qui est en accord avec son rôle de femme.
Ok.
D'accord ?
Non, là, t'as dit vrai. C'est une femme,
en fait, qui a compris. Qui a tout compris. Une femme qui est dans sa féminité, c'est une femme qui a tout compris.
Ça veut dire ?
Parce que tout à l'heure, tu vois, je donnais le contraire. Je disais qu'une femme qui n'est pas dans sa féminité, elle est tiraillée par elle-même. Tu vois ? Une femme qui n'est pas dans sa féminité, c'est une femme aussi qui se préoccupe de ce qu'on peut penser d'elle, si jamais elle est un peu trop gentille, par exemple. Une femme qui est dans sa féminité, moi je dis que c'est une femme qui a tout compris pourquoi. Parce qu'en même temps, c'est ça qui nous est demandé dans notre propre religion. Parce que c'est la femme, c'est elle qui protège, la femme c'est elle qui s'occupe, la femme c'est celle qui sait servir, la femme c'est celle qui a le bon comportement. D'accord ? Et quand je te disais tout à l'heure par rapport à la société, c'est ça. C'est-à-dire que déjà, voilà, tu fais tout ça, tu es une femme soumise. Mais soumise, ce n'est pas quelque chose de mauvais en soi.
Tu es venu t'attirer le foudre, toi.
Oui, parce qu'en soi, quand on est soumise, on est soumise à qui ? On est soumise à Dieu. Donc déjà, ça, c'est quelque chose un peu qui a été déformé. Tu vois ? Une femme qui patiente.
C'est intéressant ce que tu dis, dans le sens, en gros, déjà, si la femme fait ce qu'elle fait. elle le fait parce que c'est un devoir c'est ce qui lui est demandé, recommandé par Allah subhanahu wa ta'ala c'est dans la religion, c'est normal donc aujourd'hui comme tu dis on a ce truc, non mais si tu fais ça et tout ça, ton homme, ceci cela et en fait on revient à l'ego on se dit non mais, surtout comme tu dis aujourd'hui il y a ce côté où On entend beaucoup parler du féminisme, ça monte, que les femmes, il faut qu'elles entreprennent, il faut qu'elles soient indépendantes, femmes indépendantes et tout ça. Donc souvent, c'est aussi ce type de femmes-là qui ne sont pas d'accord avec ça. Ils disent, mais pourquoi je dois et pourquoi lui ? En fait, se mettre en concurrence un petit peu avec l'homme, on a cette impression. Enfin, j'ai cette impression.
Oui, je suis d'accord.
Aujourd'hui, et en fait, toi, tu es en train de dire que la femme doit être d'une certaine manière, tu l'es recommandée. Et si elle le fait, ok. C'est bien pour son mari. De toute façon, si elle le recommande, c'est que forcément, c'est un bien. Mais qu'elle doit, elle, rechercher l'agrément d'un an.
Tout à fait.
Et elle aura aussi son mari et tout ce qui va avec.
Voilà. En fait, ce n'est pas parce que tu as un bon comportement et que tu serres ton mari et que tu protèges les tiens que ça veut dire que tu n'as pas de caractère. que tu ne sers à rien, que tu n'as rien dans la tête. Pas du tout. En fait, pour moi, c'est vraiment une question de point de vue. On a trop mélangé notre comportement à ce qu'on entend à l'extérieur.
C'est-à-dire ?
C'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire que, en tout cas, je sais que du temps où je travaillais dans des sociétés, par exemple. la chose qui était mal vue. Après, ce n'était pas forcément des musulmans aussi. Tu vois ? La chose qui était mal vue.
Mais ça impacte aujourd'hui. Voilà. Ça impacte les musulmans.
Ce n'est pas forcément des musulmans. C'est que, voilà, quand tu rentres, écoute, je vais rentrer parce que mon mari, par exemple, il m'attend. Par exemple, je vais lui servir à manger, mais il ne peut pas se servir tout seul. Tu vois ? Plein de trucs comme ça. Bien sûr qu'il peut se servir tout seul. Mais en fait, si tu le fais, il est où le mal ? Est-ce que tu vois ?
Ouais, des trucs comme ça. En fait, c'est comme s'il y a plus cette notion de place, en fait. On est pareil, on travaille, tu travailles, je travaille, on est pareil, il n'y a rien qui nous différencie. Donc, tu peux te faire à manger, c'est toi qui fais à manger. En fait, les rôles sont inversés, même, on ne sait plus qui doit faire quoi.
C'est ça. Après, on dit ouais, mais je ne sais pas, t'es pas son chien. Il y a eu le rapport. Tu vois, après, chacun fait comme il veut dans son foyer. Si vous vous mettez d'accord avec son mari et que dans votre couple, vous avez dit que c'est monsieur qui te sert, tu fais comme tu l'entends. Mais ce n'est pas parce que d'autres personnes le font que ça veut dire que tu dois les critiquer. Et puis en soi, pour moi, la femme, c'est elle qui s'occupe de son mari.
Ça veut dire quoi s'occuper de son mari ?
S'occuper de son mari à nos petits soins. Et pour moi, ce n'est pas quelque chose de dégradant, vraiment pas. En même temps, la plupart des femmes que je connais, on a été éduquées dans ce sens-là avec nos parents. Maintenant, je pense qu'aujourd'hui, la chose qui pique, c'est peut-être qu'on a vu certaines choses dans notre enfance qui ne nous ont pas plu. Je ne sais pas. Je vais donner un exemple tout bête. Par exemple, tu grandis dans une famille et tu vois une maman qui est très serviable, qui est très conciliante, qui ne s'énerve pas. Tu vois ? Et qui n'a pas forcément eu le respect qu'elle mériterait d'avoir, dû à son comportement. Tu vois ? Tu as vu des faces bizarres, en fait, devant toi.
Oui, dans l'enfance, tu vois ta mère qui donne tout, tout ça, mais il n'y a pas de retour.
Tu ne vois pas du tout aussi de reconnaissance.
De reconnaissance, ok.
Tu ne vois plus qu'il voit ça de ton œil. Ok ? Il se peut aussi que, je ne sais pas, tu as vu ton père, par exemple, qui met des coups de pression. Tu vois ? Toi, que tu n'as pas aimé, donc, dans ta tête, tu te dis, moi, en tout cas, je ne serai pas comme ma mère. Tu vois ou pas ? Parce qu'il y a des choses qui t'ont révolté.
En gros, je ne vais pas accepter ce que ma mère a accepté.
Voilà. Parce que non, non, moi, mon mari ne va pas me faire ça. Non, non, non. Tu vois ? OK. On soit, ta mère, tout ce qu'elle a fait durant ton enfance, de ce que toi, tu as pu percevoir de tes yeux d'enfant, elle a fait le bien. En fait, c'est comme ça qu'il faut le voir, plutôt, la chose, tu vois. Elle a fait le bien, tu vois. Et le bien qu'elle a fait dans son foyer, Inch'Allah, elle sera récompensée pour cela. D'accord ? C'est pas parce qu'en fait, ton père ou ton oncle ou n'importe qui a eu des manquements que ça veut dire que le comportement de ta mère n'était pas bon,
tu vois. Ouais, parce qu'il y a ce truc où tu me fais ça, je te fais ça.
C'est ça.
Ouais, parce que tu me parles comme ça, ben moi, je vais te faire comme ça. Et c'est plus... En fait, je dois faire ça. Moi, je dois me tenir à ce que... Allah recommande au Coran, la Sunna, moi c'est ça. Voilà.
Et ce n'est pas parce que tu te comportes comme ça que ça veut dire que tu n'as pas ton mot à dire. Tu vois ? Ça veut dire que, je ne sais pas, ton mari a des manquements auprès de toi. Il t'a mal parlé. Tu peux très bien lui dire. Tu vois ? Maintenant, il y a une manière de dire des choses. Bien sûr. Parce que ton mari, ce n'est pas ton pote, ce n'est pas ton frère. Tu vois ? Comment tu vas parler à ton pote ? Comment tu vas parler à ton frère ? Tu ne peux pas parler de cette manière-là à ton mari. Mais par contre, tu peux lui dire des choses de manière à ce qu'il l'entende et qu'il se dise, ah oui, je n'ai pas à me comporter comme ça. Et ça, tu n'es pas obligé de le faire devant tout le monde.
Mais ça, justement, par rapport à ça, parce que toi, tu t'es beaucoup formé justement sur ce sujet. Est-ce que là, c'est, par exemple, la communication non-violente peut aider ? Tout à fait. Parce que j'ai l'impression, en fait, comme le prophète sallallahu alayhi wa sallam il dit, le plus important, ce n'est pas forcément ce que tu dis, mais c'est comment tu le dis. J'ai l'impression des fois que, oui, il y a des femmes, on voit, elles ont envie de dire des choses, mais la manière de le dire, en fait, tout de suite, ça crée plus de conflits que de choses. Et ça amène justement à des disputes, à des divorces, il y a beaucoup de choses. La communication n'est pas bonne. Donc, c'est ça, non ?
Oui, tout à fait. Pour ça, je te rejoins tout à fait. C'est-à-dire que... Ce n'est pas parce que tu es une bonne épouse et que tu fais ce qu'il t'est demandé de faire par ton seigneur. Pas par ton mari, c'est par ton seigneur. Tu fais ce qu'il t'est demandé, ce n'est pas parce que tu fais tout ça que ça veut dire que tu n'as pas de caractère, tu es faible, tu n'es rien. Tu es quelqu'un, bien sûr que tu es quelqu'un. Maintenant, si ton mari a un mauvais comportement auprès de toi, tu peux très bien lui dire. On ne t'a pas dit de... Il t'insulte, tu dis vas-y, continue de m'insulter. Ce n'est pas ça qu'on t'a dit de faire. On t'a dit d'avoir un bon comportement Parce que c'est en ayant ce bon comportement là Que tu vas recevoir des récompenses
Nous on cherche la récompense Mais moi je vais faire l'avocat du diable Maintenant c'est facile à dire Normalement vous devez être ma team Parce que ce que je vais dire c'est pour vous Parce que vous êtes toute la team Gundo Moi je suis factuel C'est facile de dire ça Mais la femme qui te dit Moi je suis comme tu dis J'ai le bon comportement, je suis bien, je fais toujours bien. Mais il n'y a pas de retour de l'autre côté. L'autre côté, c'est laisse tomber. Mon mari, il ne voit même pas, pas de remerciements, pas de reconnaissance, comme tu l'as dit. Au bout d'un moment, je vais faire ça jusqu'à quand ? Jusqu'à ma mort, je vais faire ça. Je n'ai pas de reconnaissance. Et en fait, je remarque aussi que plus je suis comme ça, on dirait plus il profite et plus il continue à être de... Comment dirais-je ? négatif et méchant. Il dit, mais c'est comment ? Donc, je dois me le laisser.
En fait, moi, j'ai envie de te dire quoi ? Si de base, de nature, quelqu'un a un bon comportement, quand tu parles, tu sais comment tu parles, tu fais tout ce que tu as à faire dans ton foyer, il n'a rien à te reprocher. Le jour où tu es fâché, ce n'est pas souvent que tu es fâché. En principe, en tout cas, si ce n'est pas quelqu'un qui dit, ah, aujourd'hui, elle est fâchée. Aujourd'hui, elle est fâchée, il vaut mieux que je fasse attention. Là, elle est fâchée parce que j'ai dépassé. Mais si tout le temps, tu es là, tu parles mal, tu l'insultes, le jour où tu es réellement fâchée, il n'y a pas d'impact. Il n'y a pas d'impact, pourquoi ? Parce qu'il va te dire, de toute façon, elle est toujours vénérale. Ou alors, je rentre, elle est fâchée, elle est tout le temps comme ça.
Et comment ça fait fuir, ça ?
C'est ça, en fait, que j'essaye de dire. C'est-à-dire que... De base, nous, on est comme ça. En même temps, on a été éduqués comme ça. Gardons cette part de féminité-là, parce que c'est ça aussi qui va nous permettre d'avoir des récompenses. Moi, c'est vraiment les récompenses. Honnêtement, quand tu dis que chaque jour que Dieu fait, tu commets des péchés, d'accord ? Chaque jour que Dieu fait, tu commets des péchés. Fais en sorte de recevoir, d'avoir des récompenses. C'est ça qui va te sauver.
De contrebalancer, oui. De remplacer la mauvaise action avec une bonne action.
C'est ça. Et puis, quand tu as un bon comportement, il y a une bonne atmosphère chez toi. Quand il y a une bonne atmosphère, ça veut dire que le jour où vous vous disputez, ça ne dure pas longtemps. Parce que vous n'êtes pas habitué à ça. Il y a des tensions. Quand tu as un bon comportement, tu as le soutien aussi de ton mari. Quand tu as un bon comportement, tes enfants le voient. C'est quelque chose aussi que tu es en train de leur inculquer. Tu peux dire à tes enfants, il faut faire ça, il faut faire ça, mais tes enfants ne voient pas que tu as un bon comportement. Ça ne fonctionne pas. En fait, à partir du moment où tu rentres dans un foyer, Et même, je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir un bon comportement avant, tu vois. Mais à partir du moment où tu te maries, fais en sorte que ta féminité, elle a son max, tu vois. Parce que non seulement ça va servir à tout ton foyer, et puis toi-même, en fait, ta vie, elle sera beaucoup plus agréable. Tu vois. Après, chacun fait comme il entend, tu vois.
Voilà, nous, on parle de sujets, après, chacun est libre.
Mais il ne faut pas se dire...
Je comprends, c'est vrai. Chacun fait comme il l'entend, mais je pense qu'il y a quand même des bases. On peut faire comme on l'entend, mais il y a des bases. Et aujourd'hui, on le voit, les valeurs sont inversées. On inverse tout, on change tout. Ok, chacun fait comme il veut, chacun est libre, mais pour moi, il y a des bases, en fait. Comme tu dis, là, on parle de féminité, mais on peut parler aussi de masculinité. Du côté masculin aussi, l'homme doit être d'une certaine manière, etc. Mais là, revenons sur la femme. Moi, je pense qu'il faut vraiment qu'elle fasse son rôle et que l'homme fasse son rôle. Et ça, il n'y a pas de chacun fait comme il veut Non, c'est des choses qui sont là, qui sont factuelles depuis des années. Et aujourd'hui, on n'a jamais eu autant de problématiques dans les couples. On n'a jamais eu autant de divorces qu'aujourd'hui. Donc, au bout d'un moment, il faut qu'on revienne à ce qui se faisait.
tu vois et en essayant d'amener notre nouvelle touche d'améliorer on fait comme on veut ouais mais il y a des bases qu'il ne faut pas qu'il ne faut pas bouger oui après quand je te dis chacun fait comme il veut c'est le couple qui voit qu'est-ce qu'il arrange tu vois ou pas ouais mais même dans ça tu vois genre par
exemple tout à l'heure t'as dit vas-y si dans le couple C'est l'homme, par exemple, qui va faire la cuisine, qui sert et tout ça. Moi, je ne suis pas trop d'accord. Même s'il s'arrange comme ça, bon. Moi, je trouve que quand la femme est faite à manger, il y a une baraka de fou. Après, peut-être que c'est psychologique. Le couple peut s'arranger comme ça, mais moi, je trouve que ça inverse les choses.
En tout cas, moi, je trouve que c'est important.
Même si l'homme, il paye de temps en temps. Mais genre, maintenant, c'est l'homme qui va faire la cuisine. Maintenant, c'est bon, c'est l'homme qui va faire la cuisine. Et vas-y, c'est la femme qui va aller travailler. On le voit ça beaucoup aujourd'hui. Je ne suis pas d'accord avec ça. Je ne suis pas d'accord avec ça. Ou le côté, ou vas-y maintenant. Après, ça dépend des problématiques et des difficultés, tu vois. Je ne parle pas de ça. Mais qu'on inverse les rôles, moi, je ne suis pas d'accord. Par exemple, celui qui doit s'occuper de la subsistance de la maison, c'est l'homme. Pourquoi on va changer ça ? C'est pour ça que, aussi, le côté féminin des femmes, et après, tu me diras si je me trompe, ça part, c'est qu'à un moment, Et des fois, c'est à cause de l'homme. Attention, on n'est pas en train de critiquer que la femme ou l'homme. On ne critique personne, cas par cas. Mais le fait que la femme, par exemple, elle se met à devoir payer le loyer, elle se met à devoir faire tout, en fait. Aller travailler, faire les courses, les enfants, elle fait tout. Mais comment elle ne peut pas, à un moment, elle ne va pas développer son côté masculin ?
Ah, mais c'est sûr.
Et aujourd'hui, on a beaucoup de femmes comme ça dans la communauté. Et c'est... C'est ouf parce qu'on a vu dans notre génération, nous, ça s'est passé. Et je te le dis au Bled, même aujourd'hui au Bled, ça se passe. Quand j'ai été au Mali, quand on a été au Mali en 2018, une des choses qui m'a le plus choqué, c'est de voir toutes ces femmes qui travaillent. Et d'un autre côté... moins d'hommes qui travaillent. Et c'est la femme, en fait, qui va travailler, qui va vendre ses trucs, qui ramène à manger à la maison. La femme, elle a cette force de caractère. Jamais elle va laisser... En tout cas, peut-être que je me trompe, mais elle a ce truc où jamais elle va laisser crever sa famille. Je ne sais pas, je le vois plus fort chez les femmes que chez l'homme. L'homme, il a... Et surtout s'il y a la femme qui vient, qui prend le rôle. Mais je trouve que... Des fois, il y a des conditions dans lesquelles la femme, elle est. C'est problématique. Ça développe son côté masculin. Ça y est, dès qu'elle commence à s'occuper du risque, dès qu'elle commence à faire ces choses-là, ça y est. Comment elle fait après ?
Ça, c'est sûr. En tout cas, la chose qui est l'erreur fatale, c'est-à-dire que l'homme aussi, il est censé faciliter la femme à ce qu'elle puisse avoir un bon comportement auprès d'elle.
Parce que j'avais vu un truc que je trouvais intéressant, c'est cette notion que plus l'homme, il développe son côté masculin aussi. au niveau du foyer, plus il permet à la femme, même si elle a envie des fois de développer son côté masculin, mais vu que l'homme, il est vraiment masculin à la maison, ça lui laisse de la place pour développer sa féminité.
Tout à fait. Et ça lui permet aussi de le respecter. C'est plus facile de respecter un homme justement qui est à la hauteur qu'un homme qui ne l'est pas. Parce que il ne faut pas oublier que Dieu, il a fait que c'est l'homme le chef de famille.
C'est ça.
À partir de là, en fait, si tu vois que ton homme, en fait, il n'est pas capable. Il n'est pas capable. Donc toi, tu vas essayer d'être capable.
C'est ça.
Et tu te dois de respecter une personne qui n'y arrive pas. En fait, c'est compliqué.
C'est compliqué. C'est compliqué. C'est pour ça que moi, je veux juste parler de ce petit cas. Je trouve que ça se passe beaucoup, ça aussi. Parce qu'il faut aussi qu'on parle des causes. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, nos sœurs sont de plus en plus côté masculin et se permettent de ne pas respecter, par exemple, de mal parler ? En tout cas, une des choses que je vois, c'est ce côté-là. C'est ce côté où, des fois, elle n'a pas le choix. Des fois, elle n'a pas le choix. Elle est là. Elle fait les choses. La place n'est pas prise. C'est ça. La place n'est pas prise. Donc, vas-y.
Si tu ne prends pas ta place, je vais le faire. C'est ça,
en fait. Parce que la femme, elle ne va pas se laisser crever. Et c'est problématique. C'est problématique. Et c'est là où ça crée une génération de femmes qui... Après, l'homme, quand il va parler, il va s'énerver. En plus, là, tu es en train de manger. C'est elle qui a payé.
C'est moi qui te nourris.
C'est moi qui te nourris. Tu vois ce que je veux dire ?
Tu me racontes, c'est moi qui te nourris.
Tu vois ce que je veux dire ? Donc ça aussi, ça…
C'est compliqué. Et justement, tu vois, j'ai eu une conversation avec une sœur. Parce qu'en fait, cet été, j'ai fait un petit programme qui s'appelle Épanouissement féminin. Yes. D'accord ?
Et qu'est-ce qui t'a amené justement à faire ce programme ?
Qu'est-ce qui m'a amenée, c'est que je reste en contact avec mes anciennes clientes. Et souvent, on fait des petites réunions entre sœurs et puis on lutte de différents thèmes. Et qu'est-ce qui est ressorti, qu'est-ce qui est ressorti et que ça a ressorti en puissance, c'est que ce sont des sœurs qui n'avaient pas forcément conscience de leur rôle en tant qu'épouse. D'accord ? Qu'est-ce qu'est une femme ? Comment je dois me comporter ? Non, non, non. Après, voilà, je ne vais pas dire l'erreur, mais tu sais quand tu es dans ton foyer familial, en tout cas la femme, elle prend en charge pas mal de choses chez ses parents. D'accord ? Elle devient carrément la deuxième maman. D'accord ? Donc, elle gère pas mal de choses. Elle donne des ordres à ses frères et sœurs. Elle gère plein de choses, tu vois ?
Elle dirige les choses.
Voilà, je lui dirige tout, tu vois ? que tu as une certaine énergie qui vient. Et puis, une fois que tu te maries, en fait, on te dit calme-toi, tu vois.
Excuse-moi, j'aimerais bien que, parce que ça, c'est un... Là, ce que j'aime bien, c'est que tu amènes la base. Ouais. Tu amènes la base de pourquoi, parce que si tu as fait ce programme, c'est que tu as vu ça.
Oui.
Et forcément, c'est que ça vient de quelque chose. Ouais. Et là, je te suis totalement, c'est vrai que... Et je pense que même toi, on pourra peut-être parler de toi, parce que je pense que les auditeurs aussi, ils ont envie de savoir toi aussi, ta position par rapport à ça. Et comment tu as réussi à garder cette féminité-là et pouvoir la partager. Je pense que c'est intéressant, mais je trouve que tu vas un peu vite dans le côté où la femme laquée à la maison. Même moi, quand je me suis marié avec toi, on faisait le mokabala, il y avait tes frères et je voyais un peu aussi comment tu fonctionnais. Pour moi, je ne sais pas si tu vas le prendre mal ou pas, mais... t'es le papa. T'es pas la maman. T'es la maman et le papa aussi. T'étais là, tu t'occupais des trucs et tout ça. T'étais vraiment... Tu faisais quasiment tout. Et c'est vrai que dans nos communautés, même moi, quand je regarde moi, nous les hommes, on ne nous demande pas beaucoup de choses. Tu vois, t'es là. Surtout si t'as des soeurs et tout, on ne nous demande pas beaucoup de choses. On nous demande de ne pas faire de bêtises, des trucs comme ça. Mais au niveau action... Tu vois, moi, ma mère, elle a un peu insisté avec moi, mais ce n'est pas naturel la plupart du temps. C'est les filles, les femmes, elles doivent faire, elles sont là. Elles sont tout le temps dans l'action, elles sont tout le temps en train de faire. Donc, juste, je vais te laisser parler, mais de plus à l'en profondeur, parce que tu as ton cas et je sais que tu as des cas.
Oui, OK. En soi, voilà, les sœurs que j'accompagne, ce sont des sœurs qui me ressemblent. D'accord ? OK. Donc là, je vais parler de mon cas, mais en soi, c'est un peu...
Le cas de toutes ces sœurs-là aussi. C'est important que les gens comprennent.
Voilà. C'est-à-dire que moi, avant de me marier... Du coup, j'étais chez ma mère. Il n'y avait plus de papa. J'étais chez ma mère. Moi, j'ai cinq frères, cinq petits frères. Ma soeur s'est mariée jeune. Elle avait 18 ans. Moi, je suis restée jusqu'à mes 28 ans à la maison. Donc, moi, mes frères, je les ai élevés. Clairement, je les ai élevés. Et ma mère, en soi, j'étais son appui. D'accord ? Jusqu'à un certain moment, en fait, c'est moi qui disais... En fait, quand quelqu'un avait besoin de sortir, besoin de quelque chose, c'est à moi qu'on venait voir. C'est à moi qu'on venait voir, tu vois. Ça veut dire que dès qu'il y avait un truc qui défonctionnait à la maison, c'est moi qui gérais, tu vois. Même quand, tu sais, tu fais les branchements, tout ça, c'est moi qui le faisais, tu vois. Quand on devait monter des trucs, c'est moi qui le faisais. Quand il y a un truc qui bouchait, c'est moi qui le faisais, tu vois. Et puis, je donnais des ordres à mes frères et ils m'écoutaient, tu vois. Et je leur disais quoi ? C'est qui la chef ? C'est moi la chef, tu vois ou pas ? Donc là,
tu étais en position masculine, là. Ah ! L'énergie.
Je faisais tout ce que je devais faire, je m'occupais très bien d'eux, mais je gérais aussi le reste. Est-ce que tu comprends ? Donc, une fois qu'on te dit, après, alhamdoulilah, je ne me suis pas mariée très vite, donc du coup, il y a des choses que j'ai comprises aussi. Parce qu'en fait, quand tu es là, en train de tout gérer, et qu'on te dit machin, en soi, baisse d'un temps, quand tu t'adresses à un homme, c'est compliqué à l'entendre. Est-ce que tu comprends ? Sachant que moi, en soi, chez ma mère, je n'avais pas forcément besoin d'hommes pour faire mes trucs. Mes frères, j'aurais dit, fais ça, fais ça, fais ça. Ils ne savaient pas faire, je le faisais en fait. Eux, ils avaient besoin de moi puisque moi, j'avais besoin d'eux. Donc, je n'ai pas forcément besoin, je peux me débrouiller. Est-ce que tu comprends ? La chose qu'il faut se mettre dans la tête, c'est que l'homme, c'est le responsable de famille. Tu vois, même si toi, femme, tu es capable de faire plein de choses. D'accord. Au jour d'aujourd'hui, on n'a plus besoin d'un homme qui aille à la chasse. Parce qu'on peut aller au supermarché, on peut aller à la boucherie, tout ça.
En fait, aujourd'hui aussi, ce qu'il fait, c'est qu'on a moins besoin de l'homme. Une femme, aujourd'hui, peut vivre sans un homme. C'est sûr que des fois, quand je dis ça, mais dans la réalité, vivre, qu'on dit c'est quoi ? Qu'est-ce qui fait qu'une personne vit ? C'est manger, boire, dormir. C'est ça. Donc, si tu as ta maison. Tu manges. c'est bon en fait, tu vas vivre. Est-ce que tu vas vivre bien ou pas ? Tu ne vas pas crever. Tu ne vas pas mourir,
tu vas vivre.
Vivre bien ou pas, on ne sait pas, mais tu vas vivre. Donc la femme, et ça, ce n'était pas le cas à l'époque. À l'époque, la femme avait vraiment besoin de l'homme pour la protéger, pour la préserver, pour qu'elle puisse manger. C'était l'homme. Et comme tu dis, si on revient encore avant, il fallait aller chasser. Les femmes ne chassaient pas.
Et puis moi, mon père, il est décédé très jeune. J'étais très jeune quand mon père est décédé. Mes frères, ils étaient tout petits. Et c'est ma mère. On a vécu. On a bien vécu même. Tu vois ou pas ? Donc, en soi, tu te dis calme-toi, en fait. Et alhamdoulilah, en fait, la religion est là pour calmer. Est-ce que tu comprends ?
Calme-toi, parce que justement, c'est ce que j'allais te poser comme question. Parce que moi, j'ai pas... Tu as toujours été féminine pour moi. Oui. Tu peux avoir de temps en temps des côtés où tu es en mode déter. Mais après, on a tous. Moi, j'ai ma partie féminine. On a les deux énergies en nous.
Après, ma mère m'a éduquée. Mais qu'est-ce qui,
toi, a fait que... Donc là, tu dis que ta mère t'a éduquée.
Ma mère m'a éduquée d'une certaine manière. D'accord. Il y a des fois où je n'étais pas forcément d'accord parce que je trouvais que c'était un peu de l'abus. Tu vois, quand j'étais chez ma mère. Mais elle m'a éduquée d'une certaine manière. Tu vois, c'est être au service. Tu vois, ta famille, tu t'en occupes. Tu veilles à ce que tout soit propre. Tu es vraiment au petit soin. Moi, mes frères, je les servais. Ils n'allaient pas dans la cuisine, ils allaient dans la marmite. Tu vois, quand ils rentraient, Gundo se dit, est-ce que tu peux me servir ? En fait, pour moi, c'était naturel aussi de faire ça. Même si des fois, Flamme, relou, va faire la vaisselle. Tu vois, c'est quelque chose en soi. Pour moi, ça a été naturel. Après, il faut dire ce qu'il y a, c'est que j'aime bien. J'aime bien mettre bien les gens. Tu vois ? Et du coup, quand j'ai voulu me marier, Donc ça met un petit peu plus de temps que prévu dans mes pensées, tu vois. Je me suis rapprochée aussi de ma religion, qu'est-ce qui était un devoir pour la femme, comment une femme devait aussi se comporter, tout ça. Et j'avoue que ça m'a calmée, tu vois. Parce qu'en soi, si tu ne sais pas tout ça, tu vas garder en fait ce truc et tu vas dire mais attends, toi et moi on est pareil. Mais toi et moi on n'est pas pareil, en soi, tu vois. Donc oui, ça peut piquer, ça peut toucher l'ego. Mais en soi, moi, quand j'ai pris des cours de religion sur le mariage, qu'est-ce qu'on m'a dit ? C'est ton mari, c'est un roi D'accord ? Ton mari, c'est un roi On ne dit pas un roi On ne dit pas tu me saoules à un roi Et c'est vrai qu'on se voit là. Quand tu te dis si tu t'adresses à un roi, est-ce que tu vas dire elle ne me saoule pas Tu ne vas pas lui dire c'est un roi Tu vois ? Et je me souviens que quand j'ai pris ce cours-là... Ça m'a piqué quand même, tu vois. Mais après, j'ai dit, hé, si Allah a voulu ça, c'est qu'il y a une sagesse en fait. Tu vois. Donc, moi, mon mari, c'est un roi.
Vous avez entendu, je suis le roi.
Ah oui, tu es le roi.
Ah,
merci. Et moi, je suis ta reine.
Dieu est la reine. Voilà. Ton pied.
Mon pied.
OK.
Donc, ton mari, c'est un roi. Donc, il y a des choses que tu n'as pas à dire à ton mari. Tu vois. Donc, oui, certaines fois, tu as des manquements parce qu'on n'est pas parfait. Mais il faut te rappeler ça. Ton mari, c'est un roi. Donc, à partir du moment que c'est un roi, il y a des choses que tu n'as pas à lui dire. Et maintenant si ton mari Il fait bien les choses à la maison C'est beaucoup plus simple pour toi De le respecter en tant que roi
Si le roi fait son rôle de roi C'est ça,
un rôle de roi Ça veut dire que c'est un homme déjà qui est respectable Que tu arrives à respecter du fait de son comportement Maintenant si tu as un gamin devant toi Ça va être beaucoup plus compliqué Pour toi en tant que femme de le respecter Donc c'est pour ça que pour moi le mariage C'est un partenariat Dans le sens où fais bien les choses Pour que je fasse bien les choses Tu vois ? Et si moi je fais bien les choses, toi aussi tu feras bien les choses. Parce que je suis une personne aussi que tu respectes de ma manière d'être avec toi. Est-ce que tu comprends ? Et c'est comme ça en fait qu'on s'entraide. Le mariage c'est pas ouais mais moi je fais des efforts, lui il en fait pas donc j'arrête Continue à faire des efforts parce qu'il se peut qu'aujourd'hui c'est toi qui fais plus d'efforts, mais peut-être que, je sais pas, dans trois ans c'est lui qui va faire plus d'efforts. Parce qu'en soi on se soutient dans le bien. pour avoir des récompenses et pour aller au paradis. Tu vois ? Donc, moi, ce que j'ai remarqué, c'est que les sœurs avec qui j'étais, elles étaient en mode un peu rebelles. Tu vois ? C'est-à-dire qu'elles vont se dire, moi, ben écoute, moi, quand je vais me marier, c'est moi qui décide. En fait, tu vois ? Moi, quand je vais me marier, ben écoute, il ne va pas me casser la tête, en fait. Tu vois ? Si jamais tous les deux, on travaille, et qu'il est rentré plus tôt, il va faire à manger. Tu vois ? Déjà, quand j'entendais ça, ça me dérangeait dans le sens où... Mais en fait, tu crois que tu parles de qui, là ? Tu vois ? Ouais, en fait, il est entré te faire à manger, en fait. Ou alors, il est rentré plus tôt, il faut qu'il fasse. Tu dis ça, un roi ? Tu ne dis pas ça, il faut qu'il fasse, il a intérêt. Tu vois ? Donc, en fait, quand on discutait, j'entendais toujours des petites choses comme ça.
Dans ce sens-là. On entend ça, oui, mais moi, c'est vrai. Tu vois ? On a des petites discussions avec... Voilà. On entend des trucs comme ça. Ah, mais moi, je ne veux pas ça. Et moi, je ne sais pas. Je n'ai pas envie de ça. Et puis, voilà. Et puis, il faut qu'il accepte ça. Mais moi, je suis comme ci. Moi, je suis comme ça.
Et puis, je suis comme ça. Donc, voilà, il va faire avec. En soi, déjà, c'est à toi de choisir le bon roi qu'il te faut, qu'il te correspond. Tu vois ? À partir du moment que tu l'as choisi, tu te dois de le respecter. Donc en fait, il y avait plein de petites choses comme ça. Et à chaque fois, du coup, là, je reviens sur les sœurs, si vous avez compris la transition.
Très bien.
Donc j'entendais souvent des petites choses comme ça. Et puis un jour, on a parlé de la femme, de son devoir, de comment elle devait se comporter, de la féminité, de tout ça. Donc oui, elles ont une part de féminité. La féminité, ce n'est pas se maquiller, s'apprêter. Il n'y a pas que ça. Ça fait partie. Ça fait partie. Mais il y a un comportement, tu vois, il y a une sagesse aussi. qui fait que tu es féminine, tu vois. Donc, du coup, voilà. Quand on parlait de ça, ça revenait beaucoup. Et il y a des sœurs, en fait, qui cherchaient à se marier, clairement, tu vois. Et moi, je leur ai dit, les filles, en fait, si jamais vous gardez cette mentalité-là, vous foncez droit dans le mur.
Ok. Donc là, ouais. Donc, toi, tu dis que c'est une mentalité aussi ?
Ouais.
Et en gros, si t'as une mentalité, justement, pas féminine, et dans cette mentalité de... Déjà, ça m'a été un peu négatif. C'est comme ça, comme ça, comme ça. Si je n'ai pas ça, potentiellement, c'est quelque chose qui peut bloquer aussi des femmes à se marier.
Parce que je leur ai dit, j'ai écouté les filles. Aujourd'hui, je cherchais à vous marier. Il y a aussi une énergie qui fait qu'un homme, il se dit, à toi, je te veux. Tu vois ? Parce que tu dis, en fait, quand tu la vois, comment elle parle, tu dis, mais en fait... Elle, elle est mariable. Tu vois ?
Je vais te laisser. Après, tu me laisses le temps. Ça, c'est mon sujet, ça.
Ok, donc ça, je vais te laisser alors. Non, vas-y.
Donne ta vision, moi, je vais parler après.
Elle, elle est mariable. Elle, franchement, je la vois bien en tant qu'épouse. Elle, pas du tout. Tu vois ? Des choses comme ça. Ensuite, je leur ai dit, mais en fait, ça vient d'où votre rébellion comme ça ? Parce que, quand tu parlais avec elle, tu ressentais un peu de la fureur. Tu vois ? Je leur ai demandé, ça vient d'où ? Et voilà, elles ont dit, franchement, moi, j'ai vu trop de choses dans mon enfance. Même ma mère, surtout ma mère, comment elle est là, moi, je ne veux pas être comme elle. Tu vois ? Tu vois ? Il y a notre sœur aussi, parce qu'elle fait beaucoup de choses chez elle. D'accord ? Ses frères, ils ne font pas grand-chose. Donc, elle, déjà, ça l'énerve. Donc, elle s'est dit qu'elle, en tout cas, ça ne va pas se passer aussi comme ça chez elle. Tu vois ? Donc, du coup, moi, j'ai réfléchi, j'ai réfléchi. Je me suis dit, écoutez, les filles... On a fait un programme, c'est bien, vous avez travaillé sur vous, c'est très bien. Par contre, il y a des choses, en fait, il y a des manquements, tu vois. Et je leur ai expliqué un peu et je leur ai dit, écoutez, moi, je vous propose quelque chose. C'est sur un mois, ça s'appelle épanouissement féminin. On va savoir qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, ça bloque votre féminité parce que vous n'êtes pas réellement vous. Parce que, en fait, quand je parle avec vous, vous avez envie d'être comme ça, mais vous ne le faites pas parce que vous ne voulez pas ressembler à votre mère, à votre tante, à votre cousine, à votre sœur qui souffre dans son mariage. D'accord ? Mais de base, vous aimeriez bien être comme ça. Elle me dit oui, on aimerait bien, mais en fait, on ne peut pas. Parce qu'aujourd'hui, l'homme, il dépasse. Tu vois ou pas ? Donc, du coup, j'ai fait ce petit programme-là et on a travaillé sur la féminité. Aujourd'hui, elle s'en accorde avec cette féminité. Elle s'en accorde avec ce qu'elle aurait demandé aussi. Tu vois ? Et pas ce qu'on nous bassine à l'extérieur, au travail, avec d'autres personnes. Tu vois ? Parce qu'on se voit s'être trompé avec soi. Ce n'est pas parce qu'en fait, tu es une bonne femme, tu es une bonne épouse, tu es en accord avec ta féminité, que forcément, on va t'écraser. Pas du tout. Tu vois ? Et c'est là où est venu, du coup, l'épanouissement féminin. Mais maintenant, je te donne la parole pour que tu puisses nous dire.
Oui.
Qu'est-ce qu'un homme, il perçoit d'une femme ?
Alors, c'est important. Et je fais une dédicace à Inès. Mashallah. Kaori. qui écoute beaucoup les podcasts et qui m'encourage toujours à continuer. Elle m'a dit un truc qui m'a marqué. Elle m'a dit en fait, ce qu'on aime quand on écoute vos podcasts, c'est qu'on a la vie aussi du côté de l'homme. Et c'est intéressant d'avoir cet avis-là pour voir et mieux comprendre justement comment fonctionne l'homme. Et aussi, de l'autre côté, les femmes aussi, les hommes aussi, comme toi tu parles, comprennent aussi un peu mieux comment les femmes fonctionnent. Parce que ce que tu dis, un homme, il écoute. Il peut comprendre pourquoi sa femme est réagie comme ça. Et se dire, OK, pourquoi pas, écoute le podcast. C'est quelque chose. Et c'est là que je vois aussi l'importance de ce qu'on fait. Mais cette notion d'énergie... Moi, je suis professeur de Coran. Donc, j'ai des élèves qui sont femmes. J'observe, je regarde, on parle, on l'échange. Et des fois, on nous parle du mariage. Des fois, on parle du mariage. Et justement, ce que j'ai vu, ce que j'ai pu observer, et même de toutes les personnes, quand je regarde dans la rue, tout ça, c'est cette notion d'énergie. Tu as deux catégories de femmes. Tu as des femmes, quand tu les vois, tout de suite, pour toi, c'est un pote. C'est-à-dire que tu n'arrives pas à voir que cette femme-là peut potentiellement être ta femme. Parce qu'il y a beaucoup de femmes qui se plaignent. Oui, mais moi, je n'ai pas. Moi, j'ai toujours dit aux femmes, je disais, mesdames, faites attention au branding. Oui, le branding, le marketing, c'est important. C'est-à-dire l'image que vous dégagez et cette notion d'énergie. Donc, tu as des femmes, quand tu les vois, c'est le poteau. Et ce n'est pas forcément dans la manière de s'habiller, c'est l'énergie. Aussi, même des fois, dans la manière de parler aussi. Tu as vraiment cette impression que la femme, elle veut être ton pote ou je ne sais pas quoi. Et tu as une autre catégorie de femme que quand tu la vois, tout de suite, tu dis, je la vois bien comme femme, elle. Si tu es mariée, tu vas te dire, je la vois bien, elle, mariée. Si j'ai un pote, tout de suite, tu vas penser. Parce que cette femme-là, elle va dégager quelque chose de féminin, qui va attirer les hommes. Les hommes, c'est ça qui attire, cette énergie féminine. Ce n'est pas que le physique, tout ça, ou le statut. Mais cette énergie féminine, c'est attirant pour l'homme. Et s'il n'y a pas, c'est compliqué, ça bloque. C'est pour ça que, tu sais, même quand tu reviens à ce que tu dis, et je pense que tu pourras parler d'une des sœurs que tu accompagnais, qu'il y a une bonne nouvelle, tu pourras raconter, même si on fera un épisode spécifique sur elle. Mais je l'ai toujours vue, et je l'ai même vue avec des groupes de sœurs, tu vois, par exemple des sœurs, quand je dis des sœurs, vraiment des sœurs dans la famille. Et tu vas voir que, dans ces sœurs-là, celle qui est la plus féministe, c'est elle qui se marie. Et des fois, cette sœur-là, c'est la plus jeune. Et tu te dis, mais attends, il y a les autres qui sont là avant. Après, attention, c'est elle-là qui fait les choses. Mais on peut faire les courses.
Tout à fait.
Non, c'est important. Voilà que ce message-là, je le dis aux sœurs qui ont des difficultés, c'est important. Faites attention à votre énergie. Si, par exemple, les sœurs, quand elles parlent comme ça, c'est sûr que ces sœurs-là, quand tu les vois, tu sens. Si c'est inconscient, tu sens cette énergie masculine et tu n'as pas potentiellement envie de l'aborder ou d'envoyer quelqu'un.
Même si de base, c'est un paquet.
Même si de base, c'est un paquet, ça ne change rien. Ça peut être un paquet. Mais je te dis la vérité. Moi, je veux te dire la vérité. On va parler français là, les soeurs ne vont pas être d'accord avec moi, je m'en fous. Mais tu vois, quand les femmes sont dans cette énergie masculine, je te dis, ça se voit dans leur manière de s'habiller, de se mettre. Ça se voit. Parce que quand je te dis la femme, elle est féminine, là, ça se voit aussi comment elle s'habille. Et je te dis, ça, c'est un truc que j'ai vu, c'est factuel. C'est factuel. C'est-à-dire, c'est rare que tu aies une femme qui est beaucoup dans l'énergie masculine qui fasse attention à son apparence.
Attends, on a une sœur en commun qu'on connaît. D'accord ?
Oui. C'est bon, j'ai vu direct.
Elle est très féminine. D'apparence.
D'apparence, elle est féminine, c'est vrai. C'est vrai, cette soeur-là d'apparence, elle est féminine. Mais dès que tu parles avec elle...
Tu ne peux pas aussi le voir que sur l'apparence.
Je n'ai pas dit tout, mais la plupart du temps... Franchement, elle, c'est un cas... Et même si je te dis la vérité, comme on la connaît en commun, moi je parle avec elle. Franchement, quand tu parles avec elle, c'est le poteau.
Ah bah oui !
C'est un bon poteau même. Tu rigoles, mais en mode poteau. Tu vois ce que je veux dire ? Et elle est comme ça avec tout le monde, en fait. Malheureusement, t'as pas cette sensation de te dire Ah, cette femme-là, c'est une femme à marier. Par exemple, moi, je pourrais la présenter à des potes à moi. Pourquoi je le ferais pas ? Pourquoi je le fais pas, pardon ? Je sens qu'il y a un truc qui manque. Et que si, même si je ramène un frère, peut-être physiquement, il va dire oui. Mais après, dès qu'il va parler, tout ça... L'énergie. Est-ce que... Et tu sais, dans cette énergie féminine, il y a cette notion de... Est-ce que cette femme-là, elle a envie d'une famille ? Est-ce que cette femme-là, elle a envie d'être avec... Elle a envie de s'occuper d'un homme. Est-ce qu'elle va s'occuper de moi ? Est-ce que cette femme-là, je vais pouvoir m'épanouir avec elle ? Il y a plein de trucs qui rentrent en compte. Mais je te dis, en général, la femme qui est féminine, ça se voit sur elle. Ça se sent, ça se voit directement, même physiquement, ça se voit, ça se sent. Le conseil que je donne, c'est ça. Je dirais, franchement, honnêtement, allez parler à Gundo, faites son programme et tout ça, si vous vous êtes sentis concernés. Parce que ce n'est pas juste je parle à quelqu'un, je fais un... Non, c'est parce que je change des choses en moi. Parce que je change ma mentalité, ma psychologie. Ma façon de voir les choses. Ça m'ouvre les portes. Ça m'ouvre les portes à quoi ? À potentiellement trouver mon pied. Ça vaut combien ça ?
En tout cas.
Tu vois ? Et des fois, c'est des petits réglages. C'est des changements. Mais cette énergie-là, il ne faut pas la négliger.
Tout à fait.
Il ne faut pas la négliger. Il faut être dans cette énergie féminine. Ça attire. On va parler de vous. Je donne juste un dernier exemple. Une sœur que je connais, c'est une sœur avec qui on faisait du sport avant, à l'époque. Comme on faisait du sport et tout, c'est une femme qui était féminine, un peu, mais d'énergie masculine, le bon poteau. Et elle a commencé les cours de religion, tout ça, tout ça. Elle a porté le voile. Donc tu sais, même cette notion de porter le voile, surtout dans notre religion, je te jure que porter le voile, ça amène une féminité. Je ne sais pas comment l'expliquer. Ça peut amener aussi ce côté un peu plus féminin. Le fait de porter le voile. Bref. Et dans l'école, plus elle avançait, plus je voyais que dans son branding, sa manière de s'habiller, c'était féminin, c'était recherché. Il y avait quelque chose. Et qu'est-ce qui s'est passé ? Sans ouvrir la bouche, une sœur a dit t'es mariée ? Non, je ne suis pas mariée. Ça veut dire que même les femmes, elles le ressentent ça. Ok, mais comment ça se fait que tu n'es pas mariée ? t'as l'air bien et tout, ok, il y a un frère, etc. Donc le frère, hop, le frère, il la voit, parce que l'homme aussi est très visuel, ça va vite. Ok, ben vas-y, ouais, je veux bien échanger avec elle. Et, ben, c'est marié. On est à son mariage ce week-end. Tu vois ce que je veux dire ? Donc c'est important. Ok, l'énergie masculine et tout, faut faire attention, c'est pas juste, ok, j'ai une énergie masculine, moi je reste dans mon masculin, j'ai une énergie féminine, je reste... Non, la femme doit développer, doit conscientiser et doit développer cela. pour se marier. Et aussi, pour que quand elle est dans son couple, l'homme-là, je vais dire un truc et on va passer à toi et je ne sais pas si ça te parle, mais je trouve qu'une femme qui regarde son homme comme un roi, qui est dans son énergie féminine et que l'homme ressent, tu vois, ça peut potentiellement pousser l'homme à...
S'améliorer.
À s'améliorer et à prendre vraiment sa place de roi. En fait, le fait que lui peut-être, même lui peut-être, il ne se considère même pas comme un roi. Tu as capté ? Lui, il se pense banal, je suis le mari et tout. Mais comme sa femme le respecte, le met en valeur, tu vois, fait des choses et se met à sa place et avec cette énergie féminine, ça peut pousser l'homme à vraiment se dire, mais en fait, tu vois, à se grandir et à plus assumer, à plus être roi.
Ça lui donne de la force.
Ça lui donne de la force. Et vraiment, ça, c'est au cœur, je vais finir avec ça. C'est très important. Une femme, quand elle est féminine, elle a sa place. Dans les bons cas, parce qu'il y a toujours après des problématiques, ça permet à l'homme de s'élever. Ça permet à l'homme de grandir. Parce que l'homme, il n'a qu'une envie, c'est de servir sa reine.
Oh oh ! Oui ! Oh oh ! Oui !
Il a envie de servir sa reine. Mais, il a envie de servir qui, on l'a dit ? Sa reine. Il a envie de servir sa reine. Il n'a pas envie de servir le valet ou le pompon ou je ne sais pas quoi.
Ou la cuisinière.
Ou la cuisinière. Non, une reine, tu as envie de la servir. Donc, il faut qu'elle soit reine aussi. Le fait qu'elle soit reine, quand tu sais que tu es avec une reine, tu es obligé de prendre ta place de roi. Donc, aussi, attention. Quand on dit reine, reine, ce n'est pas aussi soumise. Non, elle a une posture, elle a une stature. Elle fait ce qu'elle doit faire. Elle soutient son mari et tout. Mais elle est respectable. Tu ne fais pas n'importe quoi avec une reine.
Ça, c'est sûr.
Donc, il faut prendre cette place féminité. Et il faut que la femme aussi prenne sa place de reine. C'est important dans le foyer.
Et s'il y a des choses qui ne vont pas, elle peut être ferme, en fait. Et c'est OK. Il n'y a pas de mal à ça, en fait. Il ne faut pas penser qu'une femme qui... Voilà, qu'elle a pleinement dans sa féminité, qu'elle a un bon comportement, que forcément, en fait, on peut tout lui faire. Déjà, quand tu respectes quelqu'un, tu sais qu'il y a des choses que tu ne peux pas lui faire. Tu n'as pas besoin de mettre des coups de pression à quelqu'un. Tu n'as pas besoin d'insulter. Il te regarde, il sait qu'avec elle, tu ne peux pas me permettre.
C'est ça.
C'est ça le truc. En fait, tu n'as pas besoin d'être en position de force pour être respecté.
Exactement. C'est ça. C'est ce que tu dis. Il y a des hommes qui se permettent ça, mais qui se permettent.
Moi, je vais donner un conseil,
une punchline qu'hommes, femmes doivent retenir. Mais là, on parle aux femmes. Ceux qui donnent doivent mettre des limites. Parce que ceux qui prennent n'ont aucune limite. Oui, il faut mettre des limites. Non, c'est important. Parce que si la femme, par exemple, ça, je parle en connaissance de cause. Si la femme, elle ne met pas de limites. Par exemple, une limite, ça pourrait être j'accepte tout, mais quand tu m'insultes, non, ça, je n'accepte pas. Je ne m'insulte pas. Par exemple, c'est une limite. Moi, je trouve que c'est une bonne limite aussi. Mais non, t'acceptes. Il peut m'insulter. Il t'insulte. Après, ça peut amener juste quand même, il va te frapper. Et même quand il va te frapper, tu vas accepter aussi qu'il te frappe. Donc c'est pour ça que je dis, une femme, elle doit donner. Son truc, c'est de donner. Il n'y a pas de problème. Mais elle doit mettre des limites.
Tout à fait.
Parce que si elle ne le fait pas, subhanallah, j'étais tombé sur une sœur à qui je parlais. Son mari, du jour au lendemain, il a pris une deuxième. Et elle ne comprenait pas. Elle a tout fait. Elle a tout accepté. Tous les trucs négatifs, elle n'a jamais rien dit. Mais tu te dis, mais attends, je ne t'ai jamais rien dit. J'ai tout accepté. Et toi, tu m'amènes quelqu'un d'autre. Ça remet en question. C'est là où je veux venir à les limites. Moi, après, quand je parlais avec elle, j'ai compris que, en fait, non, parce que t'abuses. On t'a dit, oui, il faut être une femme, il faut tout faire pour son mari. Mais il y a des choses, en fait, si t'acceptes trop, en fait, il va se dire quoi ? L'homme, c'est bête aussi. Eh mais elle, vas-y, elle dit jamais rien. Eh vas-y, même si j'ai remis une femme, elle va rien dire. Tu vois ? Et même dans la réalité, quand il lui a dit, elle a rien dit. C'est imprégné. Mais sur le coup Elle a dit ok Tu vois C'est-à-dire Faut faire attention Faut pas aussi que Ça c'est un conseil Que je donne à mes sorciers C'est les secrets Faut faire attention A pas tout accepter Parce que quand t'acceptes tout Tout tout tout Mais vraiment tout Et puis à un moment On se dit Mais elle n'a pas de caractère Elle n'a pas de valeur Elle a rien en fait Je peux faire ce que je veux avec elle Ça c'est dangereux Voilà où Arlem
Non moi je suis d'accord avec toi Je suis vraiment d'accord avec toi Parce que de toute façon L'être humain Il prend la confiance Il faut dire ce qu'il est. Tu vois, tu lui fais ça, il t'insulte, tu sais que demain, il va te pousser. Quand il va te pousser, il va te gifler. Tu vas dire quoi ? Il faut vraiment mettre des limites. Ça, on est vraiment d'accord. C'est pour ça que j'insiste vraiment. C'est pas parce qu'en fait, t'es une femme, t'as le bon comportement, tu prends sur toi, tu tousses ça, que ça veut dire qu'on doit tout te faire, on doit tout te dire. T'as le devoir, justement, de t'exprimer. Parce qu'un couple, c'est ça. C'est un échange, c'est un partage, c'est un partenariat. Donc, vous êtes ensemble, vous vous entraînez ensemble, vous vous dites aussi les choses. C'est vraiment, vraiment important. Et la chose que je voulais dire tout à l'heure, c'est que parmi les sœurs qui avaient cette vision-là de Moi, c'est moi qui fais ça, c'est moi qui décide et puis t'as vu, moi je suis comme ça. Parmi une des sœurs, donc la plus jeune, elle m'a dit Oui, mais moi, la chose qui me dérange, c'est que je ne vois pas pourquoi. On travaille tous les deux. D'accord ? On travaille tous les deux et ce serait moi qui devrais tout faire à la maison. Et si je n'ai pas envie, nanana et tout, il n'a qu'à prendre la serpillère ou machin. D'accord ? Donc, du coup, je vais parler de l'image du roi. D'accord ? Au niveau du comportement, je lui dis, il faut toujours te poser la question, qu'est-ce qu'une femme vertueuse ferait ? Tu vois ? Parce qu'en fait, ça te remet vite les idées en place. Tu vois ? Tu as des passances, tu ne vas pas le faire parce que tu sais qu'une femme vertueuse, ça ne fait pas ça. Tu vois ? Ensuite, qu'est-ce que je lui ai dit ? Je lui ai dit, écoute, tu ne peux pas imposer à quelqu'un, à un roi, de faire ça, ça, ça, ça. Si lui, il a dit qu'il va te faciliter, qu'il fait, il n'a qu'à faire. D'accord ? Après, en même temps, tu as dit que tu travailles. On ne t'a pas dit de ne pas travailler. Tu peux travailler. Mais si tu travailles, c'est-à-dire que tu es en capacité, en fait, de gérer ton foyer. Parce que toi, ton devoir, c'est de gérer ton foyer. D'accord ? On ne t'a pas dit que c'était une obligation pour toi de travailler. Tu as décidé de travailler pour faire tes sous. C'est très bien. C'est un bien pour moi, une femme. C'est important qu'elle puisse avoir, en fait, ses petits sous. Tu vois ? Maintenant, tu peux pas, en fait... Toi, t'es fatiguée, donc t'as dit que lui, maintenant, il va faire tout le ménage parce que toi, aujourd'hui, lui, il est en vacances toute la semaine. Tu peux pas lui imposer ça. Tu fais ce que t'as à faire. Si t'acceptes qu'il te facilite sur tes tâches ménagères, c'est comme si, regarde, aujourd'hui, ton mari, il est là, il paye tout ce qu'il a à payer à la maison. D'accord ? Et au mois de février, il dit, t'as vu ? Mais là, je suis fatiguée de payer le loyer. Au mois de février, je ne paye pas. Tu vas lui dire quoi ? Tu ne vas pas lui dire, ouais, mais OK. Tu ne vas pas lui dire, ouais, mais attends, je ne suis pas d'accord. Vu que toi-même, tu lui dis ça. Elle me dit, oui, c'est vrai. Je dis, maintenant, c'est à toi de déterminer avec ton mari les choses que tu as envie dans ton foyer. S'il est d'accord, si toi aussi, vous êtes en accord, OK. Mais tu ne peux pas, en fait, imposer quelque chose à un roi. Tu ne peux pas. Parce que ce n'est pas ton frère, ce n'est pas ton pote. Tu peux discuter avec lui et tu lui dis, voilà, j'aimerais bien, je ne sais pas, que tu me facilites sur certaines choses de la maison. Tu vois ? Si, il le fait, alhamdoulilah. Tu vois ? Mais tu ne peux pas dire, elle me dit, parce que moi, je ne le voyais pas comme ça. Je me suis dit, tous les deux, on fait tout 50-50. J'ai dit, à partir du moment que tu dis tout 50-50, ça veut dire que toi aussi, tu fais tout 50-50 avec lui. Mais comment tu vas faire pour respecter quelqu'un avec qui tu fais 50-50 ? C'est compliqué, tu vois. Et là, tu vois, en tout cas, le programme lui a fait beaucoup de bien. Je crois qu'elle a 19 ans. Ouais. Je crois qu'elle a 19 ans et puis même, sa façon de parler à son frère a changé. Parce qu'avant, quand on faisait des coachings, je suis allée en ligne avec elle. Comment elle parlait même à son frère, ça me choquait. Sachant que c'est son grand frère. En fait, elle a une intonation dans sa voix qui fait genre, en fait, tu me saoules. Tu vois ? Elle m'a dit oui, mais elle me dit même ça, t'as vu, je le revois parce qu'il vaut mieux que je le règle maintenant plutôt qu'une fois que je suis mariée, je dis je vais tout changer. En tout cas, c'est mieux.
D'accord.
Donc voilà, monsieur Sibir.
Et oui, de ça aussi, il y a une sœur aussi qui t'a envoyé un message tout à l'heure.
Ah oui,
oui. Et qui a fait ce programme-là aussi. Oui,
qui a fait ce programme-là. Et justement, quand on a commencé ce programme-là, elle était dure. Elle était dure parce que pour elle, le mariage, elle ne le voyait pas comme ça. Dans le sens où elle a eu l'exemple de sa mère qui ne lui plaisait pas. Donc elle s'est dit que c'est impossible qu'elle soit comme ça, tu vois. Donc, elle s'avait dit que moi, en tant que femme, de toute façon, c'est moi qui vais tout décider chez moi. D'accord ? Parce que je veux que ce soit comme ça. Et de toute façon, je sais que moi, quand je prends des décisions, c'est toujours les bonnes. D'accord ? Donc, c'était vraiment ça, son état d'esprit. Après, voilà, elle a compris que, en fait, si aujourd'hui, Allah a décidé que l'homme, c'est le chef de famille, c'est qu'il y a une raison. Et un chef, de toute façon, ne peut pas se permettre de faire certaines choses. Et elle a compris que c'est elle en même temps qui donne un peu la danse du couple. Du fait que c'est une femme respectable, l'homme sera respectueux. Ce que tu comprends. C'est elle aussi qui donne un peu cette atmosphère à la maison. Donc en fait, elle s'est rendue compte que la femme, elle a beaucoup de pouvoir en vrai. Elle a beaucoup de pouvoir. La chose qui doit être faite, c'est être respectueuse. Ça, elle a compris. La communication non-violente, elle aime beaucoup. Parce que ça lui permet aussi de revoir un peu comment elle dit les choses. Elle s'est rendue compte aussi que elle ne peut pas se permettre de mettre des coups de pression cachés. C'est-à-dire que si toi, t'es pas comme ça, t'es pas comme ça, moi, en fait, je peux aussi être sur la rébellion. C'est des choses qu'elle a compris. Durant le programme Sublime Résilience, elle a beaucoup changé. Elle a accepté plus sa part de féminité. Elle a accepté aussi que dans toute chose, dans la religion, il y a une sagesse. Des fois, tu ne comprends pas la sagesse. Par rapport à elle-même, sa relation avec elle-même, ça a évolué. Durant Épanouissement Féminin, elle a compris quelle était sa place. quel était son rôle et elle était en accord avec. Elle n'était plus en mode tiraillée, en train de dire oui, mais il faut que je sois comme ça parce que quand je suis comme ça, j'ai du caractère. Elle a compris que tu peux avoir du caractère sans forcément être en mode rebelle, tu vois. Donc, durant tout ce petit cheminement, ça lui a amené à pas mal de choses. Alhamdoulilah, elle a rencontré un frère, d'accord ? Ils ont beaucoup, beaucoup échangé et du coup, j'étais avec elle durant leur rencontre, durant leur échange, à distance. Et ce matin, elle m'a envoyé un message. Elle m'a dit, c'est bon, c'est bouclé, on est mariés. Donc, je suis très, très, très, très, très heureuse pour elle, sachant qu'elle vient de loin. Elle a été tributée et elle a compris, en fait. Elle a compris ce qui était dans son intérêt. Elle a compris ce qui allait lui permettre d'avoir des récompenses. Elle a compris aussi les choses qu'il fallait qu'elle mette en place pour que son mariage soit heureux. Parce que c'est ça qu'elle veut aussi. C'est un mariage heureux. Elle a compris aussi que... La bouche, il faut faire attention à sa bouche. Tu vois ? Ça aussi, elle a compris.
Elle a dit, mais en fait, le comportement, au final, elle a été d'accord avec sa mère. Elle a dit, en fait, le comportement de ma mère, tout ce que j'ai pu voir, en fait, durant mon enfance, c'est ce comportement-là qu'il faut avoir, tu vois. Et justement, son comportement, ça demande beaucoup de force, tu vois. Et moi, je pensais l'inverse. Alors qu'en fait...
Ah, elle voyait le fait d'avoir un comportement, d'accepter, c'est de la faiblesse.
C'est de la faiblesse, ces trucs, tu dis rien. Elle dit, elle a toujours... garder le bon comportement. Maintenant, qu'est-ce qui se passe dans la chambre ? Ça se trouve, sa mère, voilà, tu ne sais pas si c'est Dragon qui se transforme, tu ne sais pas. Mais ce qu'elle a montré, c'est en fait, c'est ça qu'elle voulait inculquer à ses filles. Et elle, elle n'a pas su le comprendre. Et aujourd'hui, en fait, elle a compris, tu vois. Et elle m'a dit, je veux être comme ma mère, tu vois. C'est ça qu'elle m'a dit. Ça m'a vraiment fait plaisir.
C'est puissant ce que tu dis.
Elle m'a dit,
en fait,
ça demande d'être une force.
C'est un coaching que tu as envoyé là.
Donc voilà, je suis très, très, très heureuse pour elle. Inch'Allah, on va rester en contact et je ne doute pas qu'elle fera une très bonne épouse. Donc le monsieur qui a réussi à la voir là, il sait qu'il a quelqu'un.
Inch'Allah. C'est intéressant et c'est fou comment toujours l'enfance et tout ça, ça revient. Et en fait, elle est comme sa mère de base, mais elle refuse d'être comme sa mère. Et en fait, elle s'éloigne de ça. Donc elle est totalement le contraire. Et au final, pour comprendre ça. Et tu vois, c'est là où c'est intéressant de parler, d'échanger avec quelqu'un et tout ça. Parce que des fois, ça, c'est des choses qui sont inconscientes. Et tu as besoin d'avoir un regard extérieur. En l'occurrence, là, c'était toi. Pour qu'elles se réalignent, qu'elles trouvent son homme, qu'elles se marient. Et qu'Allah leur facilite et mette la baraka dans cette union.
Amen.
On arrive à une heure, non ? C'était super intéressant. Il y a plein d'autres sujets sur lesquels on veut parler, mais je trouve que là, on a un peu fait le tour. N'hésitez pas, si vous avez des questions à poser dans les commentaires, ou à envoyer un message sur Instagram, on se fera un plaisir d'y répondre. Inch'Allah. Si tu avais un petit mot de la fin à donner par rapport à ce thème, tu dirais quoi ?
Mon petit mot de la fin, ce serait d'arrêter d'être tiraillé avec vous-même. Parce qu'en soi, quand tu n'es pas toi, tu n'es pas bien. tu vois. Donc, acceptons qui l'on est, essayons de nous améliorer et, Inch'Allah, on sera récompensés.
Bien dit, bien dit, bien dit. Merci. Inch'Allah, on continue, on continue, comme on a dit, on s'est organisé, donc on va Inch'Allah partager pas mal de contenu sur pas mal de thèmes. Justement aussi, par rapport aux thèmes, n'hésitez pas à nous envoyer des messages. Si vous avez, on aimerait bien faire un podcast par exemple, questions-réponses. Ouais. Et donc, on a besoin de questions. Donc, n'hésitez pas à poser vos questions, toutes les questions que vous avez. Et un podcast, on prendra le temps de répondre à toutes les questions. Voilà, comme ça, ça sera profitable à un maximum de personnes. On s'arrête là ?
Ouais, c'est bon pour moi.
C'est bon pour moi, bah vas-y. Assalamu alaikum.
Wa alaikum salam.
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